1 D`après le roman culte paru aux éditions Nathan

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1 D`après le roman culte paru aux éditions Nathan
D’après le roman culte paru aux éditions Nathan
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SND
présente
Un film Summit Entertainment
Une production Red Wagon Entertainment
Un film de Neil Burger
DIVERGENTE
(Divergent)
Shailene Woodley Theo James Ashley Judd Jai Courtney
Ray Stevenson Zoë Kravitz Miles Teller Tony Goldwyn
Ansel Elgort Maggie Q Mekhi Phifer Kate Winslet
Scénario : Evan Daugherty et Vanessa Taylor
D’après le livre de Veronica Roth
Superviseur des effets visuels senior : Jim Berney
Superviseur de la musique : Randall Poster
Musique : Junkie XL
Producteur exécutif musique : Hans Zimmer
Costumes : Carlo Poggioli
Montage : Richard Francis-Bruce, A.C.E.
Nancy Richardson, A.C.E.
Décors : Andy Nicholson
Directeur de la photographie : Alwin Küchler, BSC
Un film produit par
Douglas Wick, p.g.a., Lucy Fisher, p.g.a., Pouya Shahbazian
Durée : 2 h 19 min
Sortie le 9 avril 2014
Distribution
SND GROUPE M6
89 avenue Charles de Gaulle
92575 Neuilly sur Seine Cedex
Tél. : 01 41 92 66 66
Presse
DELPHINE OLIVIER
26 rue Espariat
13100 Aix-en-Provence
Tél : 04 42 59 19 15
[email protected]
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L’HISTOIRE
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq
clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir
son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas
concluant : elle est Divergente.
Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont
traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des
Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.
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NOTES DE PRODUCTION
LA NAISSANCE D’UNE SAGA
Veronica Roth, l’auteure de Divergente, a eu l’idée du livre en 2006, alors
qu’elle était en première année à l’université. Elle raconte : « J’ai imaginé une société
dont le but serait d’éradiquer la peur afin que le peuple soit affranchi de toute
phobie. Mais ce n’est que quatre ans plus tard que je me suis mise à écrire
réellement. En six mois, le premier jet était terminé. Après ça, tout s’est enchaîné
très vite. »
En mars 2010, la maison d’édition HarperCollins a acheté le manuscrit de cette
histoire mettant en scène une société divisée en cinq factions dans un Chicago
futuriste. Le roman est paru au printemps suivant. Le producteur Pouya Shahbazian,
qui dirige le département cinéma au sein de l’agence littéraire de l’auteure, déclare :
« Les éditeurs voyaient le livre comme un croisement entre Hunger Games et
MATRIX, et le succès a tout de suite été au rendez-vous. On parlait de Divergente
partout, notamment sur Twitter. Le roman a immédiatement intégré la liste des bestsellers du New York Times et atteint la 8e position dès la première semaine. »
En février 2011, trois mois avant la sortie du roman, Summit Entertainment a
acquis les droits du livre que Douglas Wick et Lucy Fisher, de Red Wagon, se sont
chargés d’adapter pour le grand écran. Douglas Wick et Lucy Fisher ont produit des
films tels que WORKING GIRL, UNE VIE VOLÉE, MÉMOIRES D’UNE GEISHA, STUART
LITTLE, et plus récemment GATSBY LE MAGNIFIQUE, dont les recettes cumulées
dépassent les 2 milliards de dollars.
Douglas Wick déclare : « Nous avons produit de nombreuses adaptations de
romans, et nous sommes sans cesse en quête d’histoires que nous aimerions
raconter. Ce qui nous a frappés dans Divergente, c’est le talent de conteuse de
Veronica. Dès les premières lignes, on est plongé dans un monde futuriste, aux côtés
d’un personnage auquel on s’identifie immédiatement, qui est sur le point de prendre
une décision qui engagera le reste de sa vie. Cette histoire possédait toutes les
qualités que nous recherchons. »
Veronica Roth déclare : « Doug et Lucy possèdent d’immenses qualités
humaines. Lorsque j’ai rencontré Doug, peu après la vente des droits du roman, il
m’a tout de suite mise en confiance. Ils ne s’engagent que sur des projets qui leur
tiennent vraiment à cœur, et j’ai apprécié leur enthousiasme pour mon roman. »
Doug Wick ajoute : « Au cours de la phase de développement, nous avons
mesuré le fantastique potentiel du film, non seulement en termes d’univers, de
décors et de costumes, mais également du point de vue de l’histoire et des
personnages. Il était évident que nous avions besoin d’un réalisateur talentueux pour
mener le projet à bien, quelqu’un capable de créer un Chicago futuriste et
dystopique, mais aussi de raconter l’histoire d’amour des deux héros. Un défi de taille
pour n’importe quel réalisateur ! »
Quelques mois après son acquisition par Lionsgate en janvier 2012, Summit
Entertainment a choisi Neil Burger pour réaliser le film. Doug Wick commente :
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« Neil possédait les qualités que nous recherchions. Il a tout de suite réussi à rendre
le projet cohérent sur le plan visuel. Il sentait totalement les personnages et savait
déjà comment maîtriser les différents thèmes et la trame de l’histoire. »
Alors qu’il terminait LIMITLESS, le réalisateur avait déjà un exemplaire de
Divergente sur son bureau. Il raconte : « Il se trouvait sur le haut de la pile de
manuscrits que je devais lire depuis un moment, mais je n’avais encore jamais eu le
temps. Et puis Summit m’a appelé pour me dire qu’il fallait que je lise un script
intitulé DIVERGENTE... Je me suis donc plongé dans le roman, qui m’a captivé. »
Il poursuit : « Ce film m’a permis de créer un monde futuriste, ce qui est
toujours passionnant pour un cinéaste, mais surtout de raconter l’histoire d’une
jeune femme en quête d’identité – un thème complètement universel et intemporel.
J’ai aimé que ces questions existentielles s’intègrent dans une aventure épique car
cela faisait longtemps que j’avais envie de réaliser un film comme celui-ci. »
Pour incarner sa vision, Neil Burger a rassemblé un casting composé de jeunes
talents, d’acteurs chevronnés et de parfaits inconnus autour de Shailene Woodley,
l’actrice de 21 ans qui incarne l’héroïne du film. Lucy Fisher déclare : « Nous étions
conscients que le réalisateur du film devrait diriger beaucoup d’acteurs, dont certains
font leurs premiers pas devant la caméra. Il y a 15 rôles majeurs dans le film, ce qui
est assez conséquent ! Il fallait qu’il sache tirer le meilleur de ces comédiens et
comédiennes disparates. C’est beaucoup de responsabilités, mais Neil les a toutes
assumées avec brio. »
Doug Wick ajoute : « J’ai vu de nombreux réalisateurs à l’œuvre, mais je dois
dire que Neil fait partie des meilleurs. Il est incroyablement solide. Les demandes
incessantes auxquelles le réalisateur doit répondre et les choix qu’il doit faire rendent
sa tâche très difficile, mais Neil fait cela avec un calme et une détermination
remarquables. »
Lucy Fisher commente : « Neil a été notre arme secrète. À chaque fois qu’un
acteur ou un directeur de département que nous sollicitions n’arrivait pas à se
décider, nous lui proposions de discuter du projet avec Neil. Après, il acceptait
invariablement ! »
DIVERGENTE met en scène une société scindée. Lucy Fisher explique : « Dans
l’histoire, l’espèce humaine a constaté que notre nature même nous voue à l’échec :
livrés à nous-mêmes, fidèles à ce que nous sommes, nous ne pouvons que nous
entretuer. Le meilleur remède a été d’instaurer un système dans lequel chaque
individu choisit son profil et intègre une des cinq factions constituant la société. Cela
engendre théoriquement une société harmonieuse où chacun coopère avec les
autres plutôt que de laisser nos différences se livrer un combat permanent. Mais en
définitive, cela ne se révèle pas si efficace que cela… »
Neil Burger ajoute : « Dans cette société futuriste, chaque individu possède
une qualité, et une seule. Mais Tris en possède plusieurs et en est consciente. Elle
est Divergente. Cela signifie qu’elle n’appartient à aucun clan. Et dans ce monde,
être différent, c’est être dangereux. »
La société est divisée en cinq factions : les Altruistes, les Audacieux, les
Érudits, les Sincères et les Fraternels. Lucy Fisher explique : « « Les Audacieux sont
courageux, accros à l’adrénaline, ils aiment repousser leurs limites. Rien ne les
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arrête. Certains diront qu’ils ont une prédilection pour l’autodestruction, d’autres
qu’ils sont très disciplinés. Mais évidemment, chaque faction a un aspect négatif. »
Ce sont les études universitaires de Veronica Roth qui lui ont inspiré la faction
des Audacieux et les simulations qui les confrontent à leurs plus grandes peurs.
L’écrivaine explique : « Au cours de mes études d’anglais, j’ai suivi des cours de
psychologie et découvert ce qu’on appelle la thérapie par l’exposition. C’est une
technique de désensibilisation utilisée pour traiter l’angoisse et la phobie, qui consiste
à mettre de façon répétée le patient en présence de ce qui l’effraie, dans un
environnement sûr. Quelqu’un qui a peur du vide par exemple, va prendre
l’ascenseur jusqu’à ce que son cerveau enregistre qu’il n’y a aucun risque et que la
peur disparaisse. Ce sont ces simulations dans lesquelles les patients peuvent
affronter leurs peurs en toute sécurité qui m’ont inspiré le clan des Audacieux. Leur
théorie est qu’avec le temps, leurs peurs disparaîtront pour laisser place à des êtres
courageux. Mais c’est impossible, comme le démontre le livre. »
Les quartiers des Audacieux et des Altruistes sont ceux que l’on voit le plus
dans ce film, premier volet de la saga. La productrice Lucy Fisher commente : « Le
film commence dans le clan des Altruistes. C’est la faction que nous avons eu le plus
de mal à cerner : pourquoi choisirait-on de vivre sans biens matériels et dans la
pauvreté ? Mais lorsque nous avons pénétré pour la première fois dans les décors du
quartier des Altruistes, c’était tellement douillet, zen et paisible que nous avons très
vite compris ce qui faisait l’attrait de cette faction. »
Les Érudits constituent l’une des principales menaces de l’histoire. Lucy Fisher
explique : « Les Érudits sont intelligents, froids et distants, et estiment que la
connaissance prime par-dessus tout. Aux émotions, ils opposent la science et les
faits. Selon leurs préceptes, la nature humaine peut être contrôlée par la science. »
Chaque groupe apporte quelque chose d’essentiel à la société. La productrice
reprend : « Les Fraternels sont des êtres aimants et bons. Ils cultivent le bonheur et
ont foi en l’humanité. »
Elle conclut : « La dernière faction est celle des Sincères, fondée sur
l’honnêteté. Ils disent ce qu’ils pensent et tant pis si cela blesse. Les Sincères
pensent qu’édulcorer la vérité n’apporte rien de bon. »
Neil Burger raconte : « Tris est née dans la faction des Altruistes, qui sont
opposés à toute sorte de vanité et d’ostentation qui pourrait mettre l’individu au
premier plan. Ils font toujours passer les autres avant eux. Mais Tris a le sentiment
de ne pas être à sa place et est attirée par le clan des Audacieux, qu’elle voit à
l’école. Ils sont intrépides, dangereux et incontrôlables, bref ils sont libres… et Tris
n’aspire justement qu’à la liberté. Mais elle est tiraillée entre ses désirs et son amour
pour sa famille. »
Chaque citoyen passe un test d’aptitudes comprenant une simulation mentale,
afin de déterminer à quelle faction il est le mieux adapté. Mais lors de la Cérémonie
du Choix, chaque individu peut exercer son libre arbitre et opter pour l’un des cinq
clans. Le producteur Pouya Shahbazian explique : « Pour Tris, le plus simple serait
de décider de rester chez les Altruistes, auprès de ses parents. Changer de faction
est quelque chose de considérable, surtout lorsqu’on choisit les Audacieux dont les
membres sautent du train pour se rendre à l’école. Elle a vu leurs coupes de cheveux
étranges, leurs piercings et leurs tatouages… Tout cela lui est étranger. Quitter les
Altruistes pour les Audacieux constitue un changement drastique. »
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Le réalisateur ajoute : « Ce qui se produit lors de la Cérémonie du Choix ne
fait généralement que confirmer ce que le test d’aptitudes a déterminé : votre
personnalité et votre appartenance. Mais celui de Tris n’a pas été concluant. Il n’a
fait que révéler qu’elle était différente, elle doit donc faire son choix toute seule. Elle
n’appartient à aucune faction, et bien qu’elle choisisse de rejoindre les Audacieux,
elle reste une Divergente et est obligée de le cacher, même si au début elle ne
comprend pas exactement pourquoi. Elle ne trouve sa place nulle part et n’entre
dans aucune case. Les Divergents constituent une menace pour cette société bâtie
sur la notion de conformité. »
Veronica Roth commente : « La Cérémonie du Choix est une sorte de rite de
passage à l’âge adulte porté à l’extrême. Nous devons tous choisir à un moment ou à
un autre de suivre la voie qui a été tracée pour nous par notre éducation, nos
parents, ou de nous fier à notre instinct. Et ce choix s’avère très difficile pour Tris,
car si elle reste chez les Altruistes, elle sera malheureuse, et si elle part, elle devra
dire adieu à ses parents. C’est une situation à laquelle beaucoup de gens peuvent
s’identifier. »
Doug Wick déclare : « Le caractère « utopique » de cet univers dystopique
nous a beaucoup plu. La plupart des dystopies sont exemptes d’espoir alors que
DIVERGENTE met en scène un monde idéal rêvé sur le déclin. Les histoires dans
lesquelles les personnages sont confrontés à des obstacles incroyables mais qu’ils
réussissent à surmonter, comme le fait Tris, sont l’étoffe des grands films. »
La pire chose qui puisse se produire dans cette société futuriste, c’est de
n’entrer dans aucune case. Neil Burger explique : « Si vous n’appartenez à aucune
faction, vous êtes un « sans-faction », ce qui est bien pire que d’être sans-abri. Vous
êtes considéré comme un paria. Si Tris ne parvient pas à entrer chez les Audacieux,
elle ne pourra pas retourner chez ses parents, elle sera sans-faction. Le système ne
fonctionnerait pas s’il était aussi facile de passer d’un clan à l’autre. Tous les novices
suivent un entraînement intensif au cours duquel tout ce qu’ils font est noté. Tris
récolte de très mauvais résultats dès le départ, mais à force de travail, elle
progresse. Pourtant, la situation reste frustrante et effrayante car elle connaît les
conséquences d’un échec. »
Le réalisateur ajoute : « Veronica était très jeune lorsqu’elle a écrit son roman,
mais les émotions de son héroïne sont d’une incroyable justesse. Cependant, cette
histoire ne s’adresse pas uniquement aux adolescents : les sujets évoqués nous
touchent tous, sans distinction d’âge. Les thèmes de DIVERGENTE sont universels, ils
interrogent notre appartenance et notre identité, mais également le fonctionnement
de la société. »
LES ACTEURS ET LES PERSONNAGES
Trouver l’actrice qui allait incarner l’héroïne du film en étant capable de rendre
ce mélange d’altruisme et de courage a été une priorité pour l’équipe. Le producteur
Douglas Wick commente : « Tris ne ressemble à aucun autre personnage. Élevée au
sein d’une famille Altruiste, elle est courageuse et veut découvrir le monde. Elle est
confrontée à de nombreuses épreuves dans le film, pourtant elle n’est pas dotée de
superpouvoirs. Tris n’est pas simplement une jolie fille, c’est une héroïne complexe,
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fascinante et originale. Un défi de taille pour une jeune actrice qui devait porter ce
film épique et intime à la fois. »
Veronica Roth raconte : « Au début de l’histoire, Tris est une jeune fille douce
et introvertie qui s’en veut de ne pas être à la hauteur des idéaux de ses parents.
Mais lorsqu’elle choisit de rejoindre les Audacieux, elle découvre un univers dans
lequel elle est extraordinairement compétente et où les qualités dont elle avait honte
sont valorisées. Tout au long du film, elle tente de réconcilier l’Altruiste et
l’Audacieuse qui sont en elle. »
Le réalisateur Neil Burger déclare : « La jeune femme ordinaire que l’on
découvre au début du film se transforme progressivement, grâce à un entraînement
physique et mental rigoureux, en véritable guerrière. Elle s’entraîne beaucoup mais
n’est pas infaillible. Initialement, elle n’a pas l’air du tout dans son élément, mais elle
développe des aptitudes qu’elle utilise pour aider les autres et finalement se sauver
elle-même. Nous avions besoin d’une actrice capable d’incarner tout cela à la fois
tout en restant crédible d’un bout à l’autre. »
Doug Wick commente : « Shailene Woodley est rapidement devenue notre
favorite parmi les actrices que nous avons rencontrées. Sa capacité à s’imposer face
à George Clooney dans THE DESCENDANTS témoigne de son immense talent. »
Neil Burger déclare : « J’ai été époustouflé par le mélange de vulnérabilité, de
rébellion et d’arrogance qu’elle exprimait dans THE DESCENDANTS. C’était
exactement ce que nous recherchions pour Tris. Shailene est l’une des premières
actrices que j’ai rencontrées et j’ai tout de suite été séduit par ses nombreuses
qualités humaines. Je n’avais aucun doute quant à sa capacité à incarner la Beatrice
du début du film, mais saurait-elle se battre et être crédible en guerrière ? Nous
avons appris alors que Shailene sait chasser et a vécu dans la nature. Elle s’intéresse
au mode de vie survivaliste, sait se débrouiller pour trouver de quoi manger dans la
forêt pendant plusieurs jours et se servir d’une arme. Elle possédait donc aussi cette
facette du personnage et serait capable d’incarner une combattante endurcie. »
Veronica Roth commente : « J’étais ravie que Shailene ait été choisie pour
incarner Tris car c’est une actrice talentueuse qui correspond parfaitement à l’idée
que je me faisais du personnage. »
Shailene Woodley déclare : « Ce qui m’a plu dans le film, c’est qu’il évoque de
manière métaphorique ce qui se passe dans notre société. Et puis en lisant le roman,
je me suis prise de passion pour Tris et son histoire. »
L’actrice s’est immédiatement identifiée à son personnage. Elle explique :
« Tris décide de quitter sa famille et de voler de ses propres ailes. C’est un choix
difficile auquel nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre. Mais devoir choisir
sa voie aussi jeune a quelque chose de terrifiant, d’autant plus que dans l’univers de
DIVERGENTE, il n’y a pas de retour possible. »
Après la Cérémonie du Choix, Tris et les autres recrues des Audacieux sont
immédiatement testées sur le chemin qui les amène au camp. L’actrice raconte :
« La raison principale pour laquelle Tris a choisi les Audacieux, c’est son désir
d’aventure. Et elle est très vite confrontée à des situations inédites… comme monter
et descendre d’un train en marche. Cette liberté à laquelle elle aspirait tant l’enivre,
tout est nouveau et exaltant pour elle. »
Les Audacieux entrent dans leur camp en sautant du toit d’un immeuble de
sept étages dans un trou noir… sans savoir, du moins la première fois, ce qui se
trouve au fond. Le réalisateur commente : « Son premier jour dans la faction est très
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difficile, elle est d’emblée confrontée à de nombreux dangers, mais elle a le
sentiment d’avoir enfin trouvé sa place. D’une certaine manière, elle est heureuse
pour la première fois de sa vie. »
L’entraînement des recrues des Audacieux comprend deux phases : l’une
physique, l’autre mentale. L’entraînement physique débute dès le premier jour. Neil
Burger raconte : « Tris apprend que tout le monde n’intègre pas les Audacieux. Il
faut d’abord suivre un entraînement intensif avec du tir, du lancer de couteau et des
combats au corps-à-corps. Mais elle n’a jamais rien fait de tout cela et est terrifiée
parce qu’elle est persuadée qu’elle ne sera pas retenue. »
Shailene Woodley explique : « Tris ne s’est jamais battue et n’a jamais manié
d’armes, elle n’a aucune expérience dans ces domaines. La perspective de devenir
une sans-faction et de se retrouver seule après avoir abandonné sa famille l’effraie,
mais renforce également sa vitalité et sa volonté de survivre. »
Le réalisateur commente : « Si elle semble avoir trouvé sa place au sein de
cette faction guerrière, il devient très vite évident que ce groupe est régi par une
autre forme de conformité. Pire encore, elle découvre que les Audacieux recherchent
activement les Divergents pour les éliminer et qu’elle n’est pas en sécurité parmi
eux. »
DIVERGENTE raconte également une très belle histoire d’amour. À son arrivée
chez les Audacieux, Tris est accueillie par un mystérieux guerrier baptisé Quatre,
interprété par Theo James, que l’on a pu voir dans « Downton Abbey ».
Lucy Fisher raconte : « Nous avons cherché Quatre dans le monde entier.
Nous étions conscients que ce rôle serait difficile à attribuer car l’acteur qui
l’interpréterait devait être viril et sensible à la fois. »
Le réalisateur ajoute : « Nous voulions que Quatre ait une présence et une
personnalité qui en imposent. Nous avons auditionné beaucoup de très bons acteurs,
mais soit le couple qu’ils formaient avec Shai ne fonctionnait pas, soit elle les
éclipsait totalement. »
Doug Wick se souvient : « Le nom de Theo James n’a été prononcé que très
tard, mais nous avons immédiatement su que nous avions trouvé le candidat idéal. »
Lucy Fisher se souvient : « C’était comme si le personnage était là, devant
nous. Tout le monde était subjugué. »
L’acteur a été séduit par son personnage ainsi que par les thèmes du film. Il
explique : « Ce qui me plaît chez Quatre, c’est qu’il réfléchit avant de parler. Il
observe et écoute tout ce qui se passe autour de lui, mais il ne ressent pas
nécessairement le besoin de s’exprimer ou de jouer les gros bras. L’autre raison pour
laquelle j’ai tout de suite aimé Quatre, c’est qu’il a la force tranquille d’un Steve
McQueen ou d’un Paul Newman. »
Veronica Roth commente : « L’alchimie entre Theo et Shai est incroyable.
Quatre est un personnage intéressant car c’est un meneur qui impressionne tout en
possédant une certaine douceur. Theo incarne tout cela. Après avoir vu son audition,
j’ai supplié l’équipe de l’engager tellement il était extraordinaire. »
La romancière ajoute : « Les acteurs ont surpassé toutes mes attentes, ils se
sont approprié leurs personnages et les ont fait évoluer dans des directions que je
n’imaginais pas, mais à chaque fois c’était une révélation. C’est comme si je
redécouvrais ces personnages que j’ai pourtant créés. »
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Lucy Fisher déclare : « L’histoire d’amour qui naît entre Tris et Quatre est très
intéressante car elle les amène tous les deux à s’améliorer. Tris, qui est une jeune
femme endurcie, s’adoucit, et Quatre, jeune homme mystérieux et secret, se livre. Ils
apprennent progressivement à se faire confiance et se révèlent leurs peurs les plus
intimes. »
Shailene Woodley commente : « J’aime beaucoup la relation de Tris et Quatre
car elle est très différente de celles que l’on a l’habitude de voir dans ce genre de
films. Elle est très réaliste. J’ai apprécié qu’ils ne tombent pas amoureux au premier
regard. Leur attraction est mutuelle, mais le respect, la compassion et la confiance
n’ont rien à voir avec l’attirance physique. Pendant tout le film, Tris tente de cerner
Quatre qui se montre tour à tour vulnérable, flatteur, sévère ou d’une cruelle
honnêteté envers elle. Il l’intrigue au plus haut point. »
Elle poursuit : « Ce ne sont pas deux amoureux transis qui décident de sauver
le monde, ce sont des partenaires aux parcours similaires qui se reconnaissent l’un
en l’autre et puisent de la force dans leur relation. »
Theo James raconte : « À l’image de nos personnages, Shai et moi sommes
devenus bons amis au fil du tournage. Cela a d’ailleurs nourri notre jeu car nous
nous sommes peu à peu apprivoisés comme Tris et Quatre. »
À propos du personnage, le réalisateur déclare : « Quatre est un excellent
combattant, il semble être le parfait soldat, mais il cache des secrets. Il est très
prudent et se méfie de quiconque tente de l’approcher. Au départ, il est donc très
dur envers Tris. Au fur et à mesure, on comprend qu’ils partagent le même secret.
Quatre ignore ce que Tris sait à son sujet, c’est pourquoi il tente d’abord de garder
ses distances, mais il est très vite attiré par elle, même s’il sait que cela pourrait le
mener à sa perte. »
Theo James commente : « Au départ, on ne sait pas vraiment qui est mon
personnage, ni dans quel camp il est, mais au fil du temps, on commence à mieux le
cerner. On comprend quels sont ses démons et ses motivations. Quatre tente de
déterminer si Tris est elle aussi Divergente. Il veut l’aider, mais il se heurte à son
entêtement et son refus de communiquer avec lui. Il tente de se frayer un chemin
dans un monde qui s’effondre autour de lui. On apprend à l’apprécier même s’il ne se
livre que par bribes. »
La définition du courage selon les Audacieux a intrigué l’acteur : « Dans le
film, Quatre dit : « Tout le monde a peur, c’est la manière dont on gère cette peur et
dont on réagit lorsqu’on y est confronté qui est importante. » Je trouve ce concept
intéressant. Pour rendre l’histoire crédible, Quatre doit adhérer à cette définition. Il
s’en sert pour aider ceux qui ne peuvent pas s’aider eux-mêmes. Lorsque la guerre
éclate, il ne s’intéresse pas à la politique, mais l’alliance entre Jeanine, à la tête des
Érudits, et Max et Eric, les leaders des Audacieux, vient tout bouleverser. »
Kate Winslet interprète Jeanine Matthews, la chef des Érudits. Avec les
leaders des Audacieux, elle est à la tête d’une conspiration visant à renverser le
gouvernement. Doug Wick déclare : « Hitchcock avait l’habitude de dire qu’un film ne
valait que par son méchant. Nous voulions donc une actrice qui puisse incarner
pleinement cette femme puissante face aux fantastiques jeunes acteurs que nous
avions rassemblés. Nous avons pensé à Kate Winslet, mais personne n’imaginait
qu’elle accepterait… sauf Lucy, qui était persuadée qu’en lisant le roman de Veronica,
elle serait séduite. »
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Neil Burger commente : « Jeanine Matthews est un génie, une sorte de Steve
Jobs du futur. Elle a inventé et perfectionné tous les sérums et la technologie qui
permettent de déterminer la personnalité et l’appartenance de chaque individu. Elle
est consciente de la menace que constituent les Divergents pour la paix, mais
également pour son ambition personnelle. Pour s’assurer que les Divergents
n’entravent pas son coup d’État, elle les traque afin de les éliminer. »
Le réalisateur poursuit : « Pour incarner Jeanine, nous voulions quelqu’un doté
d’une prestance incroyable qui soit crédible dans le rôle d’un génie. Très peu
d’actrices possèdent une telle force et une telle autorité. Par chance, Kate Winslet a
accepté de prendre part au film. C’était très excitant car elle n’avait encore jamais
joué un rôle comme celui-ci. »
Lucy Fisher ajoute : « Jeanine est un personnage extraordinaire, c’est le
moteur de l’intrigue, pourtant elle n’est que très peu décrite dans le roman. Kate est
un bourreau de travail, c’est une très grande professionnelle et un formidable
exemple pour les plus jeunes. »
Kate Winslet déclare : « J’ai adoré le roman, et le film lui est fidèle. Ce qui m’a
fascinée dans cette histoire, c’est la volonté de l’être humain de donner un sens à sa
vie, de connaître ses racines et d’appartenir à un groupe – qu’il s’agisse d’une
famille, d’une religion ou d’un groupe d’amis, qu’importe, du moment qu’il trouve sa
place. C’est tout le propos du film. »
Elle ajoute : « Dans cet univers, si vous n’appartenez à aucune faction, vous
n’êtes personne. En tant qu’êtres humains, nous avons naturellement peur de la
solitude et craignons le jugement des autres. Il est difficile d’être soi-même
aujourd’hui avec tous ces médias auxquels les enfants ont accès… Ça l’est encore
plus que lorsque j’étais adolescente. J’ai été frappée par la manière dont le film traite
la question de l’appartenance. Cette histoire est porteuse d’un message fort, et c’est
ce qui m’a le plus intéressée. »
De son personnage, l’actrice dit : « Jeanine souhaite que les Érudits prennent
le pouvoir. Elle est extrêmement intelligente mais très peu sympathique. Elle est
passée maître dans l’art de la manipulation. J’ai pris beaucoup de plaisir à incarner ce
personnage à l’opposé de moi. Je n’avais jamais interprété quelqu’un comme elle
auparavant, mais ça a été fascinant de me glisser dans la peau de cet Hitler au
féminin. Elle veut que les factions restent « pures » en s’assurant que tous les
adolescents fassent le bon choix. »
Elle poursuit : « Pour elle, les Divergents sont impurs et affaiblissent le
système. La seule façon de maintenir l’équilibre de la société est donc de les
éliminer. C’est difficile d’interpréter quelqu’un qui nourrit de telles pensées. Jeanine
est une fine observatrice dotée d’une bonne intuition et elle est frappée par
l’impétuosité de Tris, pourtant issue des Altruistes. Elle est intriguée par cette jeune
fille et serait presque admirative de sa détermination et de son stoïcisme. »
Neil Burger déclare : « En plus d’être une grande actrice, Kate est quelqu’un
de formidable, c’était fantastique de la voir interagir avec ses jeunes partenaires. Il y
a une douzaine d’acteurs âgés de 19 à 23 ans dans le film, il y avait donc beaucoup
d’énergie sur le tournage mais j’avais parfois du mal à les canaliser. Kate est une
vraie meneuse, les jeunes ont beaucoup observé sa manière de travailler. Elle est
très disciplinée et lorsqu’elle joue, plus rien ne compte, elle ne se laisse pas distraire.
Il y a quelque chose de très impressionnant dans sa manière d’aborder son métier,
et tous les jeunes acteurs s’en sont inspirés. »
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Les recrues des Audacieux
Les recrues qui rejoignent les Audacieux avec Tris suivent un entraînement
physique et mental puis sont confrontés à la guerre… Certains survivront, d’autres
pas. Lucy Fisher déclare : « Pour ces rôles, nous avons rassemblé des acteurs peu
connus mais dont nous sommes certains qu’ils seront les stars de demain. Ils sont
tous extrêmement talentueux et se sont brillamment approprié leurs rôles. »
Miles Teller incarne Peter. Neil Burger raconte : « Peter est sadique et
compétitif. Le but du jeu est de survivre et il est prêt à tout pour ça. Il s’en prend
physiquement et psychologiquement à ses adversaires. »
De son personnage, Miles Teller dit : « Pour moi, Peter est une sorte de
politicien. Il vient de la faction des Sincères, pour qui l’honnêteté prévaut sur tout le
reste, mais il est manipulateur et sait se mettre les gens dans la poche, comme il le
fait avec Al par exemple. »
Shailene Woodley commente : « Peter est un être torturé, qui consacre toute
son énergie à intimider les autres. Mais cela cache en fait un profond sentiment
d’insécurité. Même si elle aimerait le détester, Tris sait que Peter est plus complexe
qu’il ne le laisse paraître. Elle tente de ne pas se laisser atteindre par ses piques. Elle
perçoit son humanité et fera preuve d’altruisme avec lui. »
Lucy Fisher déclare : « Miles confère à Peter humanité et esprit. La scène
dans laquelle il combat Tris est très audacieuse et réaliste. Ce sont les acteurs qui la
jouent et non leurs doublures. C’est d’ailleurs ce qui a persuadé Miles de faire le
film. »
Deux semaines après avoir décroché le rôle, l’acteur entamait son
entraînement à Chicago. Il raconte : « J’étais très enthousiaste à l’idée de tourner ce
film parce que je n’avais jamais eu à m’entraîner physiquement pour un rôle, mais ça
a été assez intense. Nous avons été supervisés par un professionnel des sports de
combat et un champion du monde de boxe thaïe. »
Il poursuit : « J’ai pris beaucoup de plaisir à apprendre à me battre, et j’ai
découvert que j’étais très doué pour le lancer de couteaux. Tout ce qu’on voit dans le
film est vrai et c’est fantastique pour un acteur de pouvoir apprendre à faire tout cela
et de se glisser dans la peau d’un guerrier. »
À propos de sa partenaire, il déclare : « J’adore Shailene. On se connaît bien.
Nous avons incarné un couple dans THE SPECTACULAR NOW et fois-ci nous sommes
adversaires. Elle est toujours d’humeur égale et ne se plaint jamais. Nous avons vécu
l’aventure ensemble, et avons noué des liens en nous efforçant d’offrir aux
spectateurs tout ce dont ils pouvaient rêver. »
Parmi les recrues des Audacieux, Tris trouve une alliée en Christina, incarnée
par Zoë Kravitz. Neil Burger explique : « Tris intègre les Audacieux avec des
recrues qui, comme elle, viennent d’autres factions. Ils ne sont pas nombreux, car la
plupart des gens restent dans leur clan d’origine. Elle se lie tout de suite d’amitié
avec Christina, de la faction des Sincères. Christina est ouverte et honnête, ce qui est
nouveau pour Tris. Mais comme Christina est incapable de mentir, Tris sait qu’elle
peut lui faire confiance. Elle trouve en elle une véritable confidente. »
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De son personnage, Zoë Kravitz dit : « Christina est une jeune fille fougueuse
et sincère qui ne se prive pas de dire ce qu’elle pense quand l’envie lui en prend. Elle
est également courageuse. Christina s’entend bien avec Will. Avec Tris et Al, ils
forment une sorte de clan au sein des recrues. »
La productrice Lucy Fisher déclare : « Zoë est parfaite dans le rôle de
Christina. Elle est coriace, drôle et sympathique à la fois. Nous savions que c’était
une actrice formidable et que le duo qu’elle formerait avec Shai serait vraiment
intéressant. Elles sont d’ailleurs devenues bonnes amies sur le tournage. »
Shailene Woodley raconte : « Christina est la première véritable amie de Tris.
Elle est honnête, sûre d’elle, charmante, et très différente des gens que Tris est
habituée à côtoyer. Elle pose un regard différent sur le monde, ce qui est très
rafraîchissant pour Tris – avoir une confidente est très important dans la vie d’une
jeune fille. Zoë a été extraordinaire, nous avons beaucoup de points communs. Nous
avons les mêmes amis, ce qui fait qu’avant même de nous rencontrer, nous avions
déjà un immense respect l’une pour l’autre. Au milieu de ces 10 garçons, c’était très
agréable de pouvoir compter sur elle. »
Zoë Kravitz commente : « La relation de Christina et Tris ressemble beaucoup
à celle que Shai et moi entretenons dans la vie. Elles se trouvent immédiatement,
comme cela se produit parfois sur les bancs de l’école lorsqu’on rencontre quelqu’un
pour la première fois et qu’on sait tout de suite qu’on a trouvé un ami. Elles sont
toutes les deux honnêtes et courageuses, et parfois un peu effrayées, et elles se
soutiennent mutuellement. »
L’actrice n’a que des éloges sur sa partenaire : « Shai est une excellente
actrice et quelqu’un de fantastique. C’est en partie pour travailler avec elle que j’ai
accepté ce rôle. Tris n’est pas une super-héroïne. C’est une jeune femme ordinaire
qui devient une héroïne par un concours de circonstances. Elle doit faire face à une
situation extraordinaire et se montre plus qu’à la hauteur. Tris est forte et
authentique, c’est un exemple pour toutes les adolescentes. »
Les trois dernières recrues des Audacieux sont incarnées par Ben LloydHughes, Christian Madsen et Amy Newbold.
Lucy Fisher se souvient : « Nous avons découvert Ben Lloyd-Hughes dans
une minisérie britannique et sommes immédiatement tombés sous son charme. Nous
lui avons confié le rôle presque tout de suite. Il est bouleversant dans le rôle de
Will. »
De son personnage, l’acteur dit : « Will choisit les Audacieux pour la même
raison que je le ferais : il est attiré par leur bravoure. Quiconque change de faction
dans cet univers est considéré comme un rebelle. Il aime l’idée d’être courageux et
de défendre la population. C’est un garçon doué d’une intelligence remarquable, ce
n’est pas une décision qu’il prend à la légère. Il y a longuement réfléchi. Il a le désir
profond d’être au cœur de l’action. »
Il ajoute : « Will, Tris et Christina sont très bons amis. Will est très protecteur,
il a un faible pour Tris car ils sont animés par la même flamme. Tous les trois ont la
même étincelle dans le regard. Will est aussi un puits de sciences, il sait tellement de
choses que les autres le sollicitent sans arrêt. C’est une véritable encyclopédie. »
À propos de Zoë Kravitz, Ben Lloyd-Hughes déclare : « Zoë confère de
l’énergie et de la nuance au personnage de Christina. Elle possède un formidable
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sens de l’humour. Elle incarne le cool à l’américaine. J’aime travailler avec elle car
elle est très précise. Shai et Zoë ont toujours des idées formidables ! »
Christian Madsen incarne Al, à bien des égards le personnage le plus
émouvant de l’histoire. Neil Burger explique : « Comme Christina, Al est un Sincère.
Il est fort et devrait pouvoir vaincre n’importe quel adversaire, mais il ne veut blesser
personne. Il est sensible et cela lui vaut la dernière place du classement. Il se sent
des affinités avec Tris car ce sont tous les deux des outsiders qui risquent de ne pas
être admis chez les Audacieux. »
De son personnage, Christian Madsen dit : « Al est un solitaire, il est très
timide. En quête d’identité, il décide de rejoindre les Audacieux, mais il n’est pas
prêt. Tris comprend cela et l’intègre au groupe. Mais Peter aussi perçoit sa sensibilité
et décide de l’utiliser. Al est un suiveur et Peter le manipule pour essayer d’éliminer
Tris. Mon personnage est naïf et ne réalise pas la portée de ses actes. »
Molly, incarnée par Amy Newbold, vient compléter les recrues des
Audacieux. Lucy Fisher déclare : « Amy n’était pas une actrice professionnelle, elle
travaillait au sein de l’équipe en charge du casting à Chicago, mais elle fait une
parfaite Molly. C’est une star en devenir. »
Neil Burger raconte : « Contrairement à Tris et Al, certaines recrues sont déjà
des Audacieux dans l’âme, ils sont méchants, ont la compétition dans le sang et sont
prêts à tout pour réussir. Peter et Molly font partie de ceux-là. C’est une féroce
combattante que Tris doit affronter sur le ring. »
À propos de son personnage, Amy Newbold déclare : « Molly n’a peur de
personne. Elle ne rend de comptes qu’à elle-même. Elle a une puissance physique
extraordinaire. Son point faible, ce sont ses émotions. C’est d’ailleurs très intéressant
de voir la différence entre ce qu’elle pense et la réalité lorsque commence
l’entraînement mental. »
La famille Prior
Ansel Elgort interprète Caleb. La productrice raconte : « Caleb est le frère de
Tris. Lors de la Cérémonie du Choix, il décide de quitter les Altruistes pour rejoindre
la faction des Érudits. »
De son personnage, l’acteur dit : « Caleb n’a pas de mal à changer de faction
car il a toujours eu soif de savoir. Il se soucie davantage de l’intérêt général que de
celui des individus. Les Érudits sont savants et ont le droit de discuter de tous les
sujets, et cela correspond à l’idée qu’il se fait de la société. »
Ansel Elgort a été impressionné par l’ampleur de la production. Il commente :
« Je ne pensais pas tourner un jour dans des décors aussi splendides et devant des
écrans verts de plus de 15 mètres de haut, c’était à couper le souffle. Et dire qu’il y a
un an j’étais encore au lycée et que je jouais dans un petit théâtre local ! »
Ashley Judd et Tony Goldwyn viennent compléter la famille Prior dans le
rôle des parents de Tris et Caleb, Natalie et Andrew. Veronica Roth commente : « Je
n’arrive toujours pas à croire qu’Ashley Judd, Tony Goldwyn et Kate Winslet jouent
dans l’adaptation de mon roman, c’est tout simplement incroyable ! »
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Les deux acteurs ont été séduits par l’équipe du film et les thèmes universels
de DIVERGENTE. Ashley Judd explique : « Doug et Lucy sont des producteurs
exceptionnels, tout ce qu’ils touchent se transforme en or et l’histoire est formidable,
elle traite de la question fondamentale de l’appartenance mais également des notions
de choix, d’individualité et d’acceptation. »
Tony Goldwyn confie : « J’ai vraiment été fasciné par cette société utopique
dans laquelle votre identité et votre comportement sont établis de manière
artificielle. Aucun d’entre nous ne possède qu’une seule qualité, nous sommes plein
de choses à la fois et nous avons tous une part d’ombre. Ce sont des thèmes que
Veronica développe de manière très intéressante dans son livre. »
Il poursuit : « Mon personnage, Andrew, est conscient que l’altruisme
constitue un idéal. Choisir la faction des Altruistes, c’est presque comme devenir
moine bouddhiste, c’est mener une vie dépouillée en étant conscient que c’est contre
nature. C’est une lutte quotidienne. Mais lorsqu’on définit des frontières aussi nettes,
il faut s’attendre à ce qu’elles s’effondrent, et c’est ce qui se produit dans cette
histoire. »
Ashley Judd déclare : « Appartenir à un groupe est un besoin primordial chez
l’être humain. Nous ne supportons pas la solitude et aimons la compagnie des
autres. Toutes les sociétés possèdent des rites de passages, mais la Cérémonie du
Choix est vraiment portée à l’extrême. C’est un rite tribal, communautaire. »
Elle poursuit : « Je me reconnaît en Beatrice et sa quête d’identité. Notre plus
grande peur est d’être exclus du groupe, c’est pourquoi avoir le courage de le quitter
et risquer la mort, au propre comme au figuré, est tout à fait fascinant. Je tenais
également à prendre part au film parce que Natalie Prior est un personnage
exceptionnel. Et puis DIVERGENTE est une histoire fantastique. »
Tony Goldwyn ajoute : « Le thème du passage à l’âge adulte est universel et
Veronica Roth en parle avec une justesse extraordinaire. »
Il poursuit : « Lorsque Tris et Caleb choisissent de changer de faction, le choc
est double pour leurs parents car le départ d’un enfant est toujours difficile, mais leur
transfert apporte également de l’eau au moulin de ceux qui veulent détruire cette
société déjà affaiblie. »
Natalie et Andrew n’ont jamais dit à leurs enfants qu’eux-mêmes avaient
changé de faction. Ashley Judd raconte : « Natalie n’a jamais trouvé de raison
valable de révéler à ses enfants qu’elle avait fait le choix de quitter sa faction
d’origine lors de sa Cérémonie du Choix. »
Les quatre acteurs se sont rencontrés au moment du tournage sur le décor de
la maison des Prior. Lucy Fisher commente : « Non seulement Shailene et Ansel
ressemblent à Ashley et Tony, mais ils ont également noué des liens comme une
vraie famille. »
Ashley Judd et Tony Goldwyn avaient déjà travaillé ensemble sur SOMEONE
LIKE YOU et se sont retrouvés avec beaucoup de plaisir sur DIVERGENTE. L’actrice
commente : « Je suis très à l’aise avec Tony, tant devant qu’hors caméra. C’est
toujours un plaisir de travailler avec lui, on se taquine beaucoup. » Tony Goldwyn
ajoute : « Nous sommes bons amis et travaillons bien ensemble. Ashley est belle,
elle a du caractère et tout ce qu’elle fait reflète son extraordinaire intelligence. »
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Les autres personnages
La distribution de DIVERGENTE est complétée par Ray Stevenson dans le
rôle de Marcus Eaton, leader des Altruistes et père de Quatre. L’acteur déclare :
« J’avais très envie de collaborer avec Neil dont j’admire beaucoup le travail. J’aime
les gens passionnés et DIVERGENTE est un projet passionnant. Mon personnage est
un être complexe, même si cela ne saute pas aux yeux à première vue. Marcus
révélera petit à petit ses multiples facettes au fil des films suivants. Il est perçu, à
tort ou à raison, comme un homme dur et véhément. »
Marcus entretient en effet une relation difficile avec son fils, Tobias, qui a
quitté les Altruistes pour les Audacieux et pris le nom de Quatre.
Trois autres Audacieux seront également au générique du prochain volet de la
saga. Il s’agit d’Eric, incarné par Jai Courtney, qui entraîne les recrues avec Quatre ;
Tori, une tatoueuse interprétée par Maggie Q, et Max, le leader des Audacieux, joué
par Mekhi Phifer.
L’acteur australien Jai Courtney s’est illustré l’année dernière face à Tom
Cruise et Bruce Willis. De son personnage, l’acteur dit : « Eric est l’un des plus jeunes
leaders de la faction des Audacieux et ce n’est pas exactement un garçon
sympathique. Il est instructeur auprès des nouvelles recrues, mais est impliqué dans
la conspiration visant à renverser le pouvoir. Il a un objectif secret. »
Shailene Woodley ajoute : « Eric a un ego surdimensionné mais manque de
confiance en lui. Il perçoit la force, l’assurance et le courage naturel de Tris et s’en
prend à elle en la poussant encore et encore car il se sent menacé. »
Jay Courtney commente : « Il est très difficile avec les novices, il n’est pas là
pour les dorloter, mais les endurcir. Il veut que les nouveaux réussissent, mais les
Audacieux n’acceptent que les plus forts. Eric entretient également une intéressante
rivalité avec Quatre qui a fini premier de leur classe alors qu’Eric se considère plus
fort et plus Audacieux que lui. »
Theo James déclare : « On a proposé à Quatre de devenir leader à plusieurs
reprises, mais il a toujours refusé. Bien qu’Eric occupe une position plus élevée que
lui, il a toujours un complexe d’infériorité vis-à-vis de Quatre. »
Eric a les cheveux courts, des piercings et un tatouage caractéristique. Jay
Courtney explique : « Je voulais pousser l’apparence d’Eric à l’extrême. Nous avons
essayé de créer un look à la fois intimidant et avant-gardiste un peu différent de
celui du roman. »
Il poursuit : « Je sais qui est Eric et où je veux aller avec le personnage. Ce
n’est qu’avec tous ses tatouages et piercings qu’il prend vie. Cela prenait environ une
heure et demie chaque jour. »
Tori est interprétée par Maggie Q. C’est elle qui révèle à Tris qu’elle est
Divergente et qu’elle doit garder cette information secrète. Maggie Q déclare : « Tori
ne fait pas partie des nouvelles recrues, ça fait un moment qu’elle a intégré la faction
des Audacieux et elle devient une sorte de guide pour Tris. Bien que membre des
Audacieux, Tori a un style particulier, elle sait parfaitement qui elle est et cela se voit
immédiatement. Il est également évident qu’il ne vaut mieux pas la chercher. »
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L’actrice ajoute : « Tori n’est pas recouverte de tatouages, elle n’a pas de
piercings partout. Tout ce qu’elle fait a un sens, à l’image du tatouage qu’elle arbore
dans le dos ou de sa coiffure, et ça m’a plu. Il est important d’humaniser ces
personnages car ils évoluent dans un univers à part. »
Elle poursuit : « J’aime l’idée que Tori devienne un mentor contre sa volonté,
elle sait beaucoup de choses mais n’a pas forcément envie de les partager. »
Mekhi Phifer incarne Max, le leader des Audacieux. Il déclare : « Ce qui m’a
plu, c’est que l’histoire semble infinie. Il y a beaucoup d’intrigues et de personnages
à développer et cela m’a intéressé. J’aime retrouver un personnage et le voir évoluer.
En plus, j’ai rarement vu mon fils de 13 ans aussi enthousiaste que lorsque je lui ai
dit que j’allais jouer dans DIVERGENTE ! »
Tous les acteurs du film ont été impressionnés par le talent de Neil Burger.
Mekhi Phifer déclare : « Neil Burger est un fantastique réalisateur et un grand
visionnaire. Divergente a déjà de nombreux fans, mais Neil ne se contente pas de
répondre à leurs attentes, il les dépasse. J’ai été très impressionné par la manière
dont il a réussi à représenter cet univers si particulier. »
Maggie Q ajoute : « Neil avait d’immenses responsabilités sur ce film. Tout
était démesuré : les décors, le nombre de personnages, les relations qui les
unissent… Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous avons beaucoup discuté des
personnages et de la manière dont ils interagissent. Il était essentiel à nos yeux que
ma relation avec Shai fonctionne, qu’un lien se forme entre nous. »
Shailene Woodley déclare : « Je n’avais encore jamais rencontré de réalisateur
qui ait un point de vue visuel aussi marqué. Je suis plus habituée aux films basés sur
les personnages et leurs émotions. Mais l’esthétique de DIVERGENTE est magnifique.
Je suis très admirative de la capacité de Neil à créer un univers fictif. Et en tant
qu’acteur, c’est un bonheur de travailler avec un réalisateur aussi ouvert que lui. »
Ashley Judd ajoute : « Neil était totalement imperturbable. Il dirigeait au
moins trois caméras en même temps, d’immenses foules de figurants, des centaines
d’artistes et des jeunes acteurs, mais il était calme et souriant quoi qu’il arrive. »
Ansel Elgort commente : « Neil est à la fois capable de gérer une grosse
production et d’avoir une relation très personnelle avec les acteurs. »
Christian Madsen se souvient : « Neil était parfois si concentré sur notre
discussion qu’il ne remarquait même plus ce qui se passait autour de nous. Ce film
est une sorte de puzzle géant composé de milliers de pièces, et chaque détail a
retenu son attention. »
LE MONDE DE DIVERGENTE
Le tournage de DIVERGENTE a débuté à Chicago le 8 avril 2013. Tandis que
l’équipe du film s’affairait à construire de vastes décors et faire des repérages à
travers la ville, les acteurs et cascadeurs suivaient un entraînement intensif de
plusieurs semaines. Pendant ce temps, des milliers de costumes étaient fabriqués
dans quatre pays différents afin de donner vie à l’univers futuriste de Veronica Roth.
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Le réalisateur Neil Burger explique : « Il y a près de 150 ans, une guerre a
ravagé les États-Unis. Un mur a été érigé autour de Chicago, séparant la ville du
reste du monde. Et puis, il y a 100 ans, la population a été scindée en 5 factions. »
DIVERGENTE nous plonge au cœur des quartiers des Altruistes, des Audacieux
et des Érudits, et nous laisse entrevoir la manière dont vivent les sans-factions. Les
Fraternels et les Sincères sont représentés à travers leurs costumes. Leurs quartiers
seront davantage dévoilés dans le prochain épisode.
Neil Burger déclare : « Dans le futur, Chicago est toujours Chicago. Je tenais à
ce que les personnages marchent dans des rues goudronnées, ensoleillés et balayées
par le vent où s’étendent les ombres des buildings, comme c’est le cas aujourd’hui. »
Le réalisateur a fait le choix de ne pas mettre l’accent sur les effets visuels. Il
explique : « De nombreux films se déroulent dans le futur, toute la difficulté est donc
de créer un univers original. Les plus récents d’entre eux ont l’air artificiel en raison
du grand nombre d’effets visuels. J’ai donc décidé de faire exactement l’inverse. »
Le réalisateur voulait que le public vive l’histoire à travers le regard du
personnage principal, Tris. Il commente : « Le livre évoque des émotions humaines
authentiques, peu importe qu’il se déroule dans le futur, c’est pourquoi je tenais à ce
que l’esthétique du film soit la plus réaliste possible. L’histoire est également très
intime car elle raconte le parcours personnel de Tris, je souhaitais donc que la
caméra soit au plus près d’elle et que l’on découvre ces décors gigantesques à
travers son regard. »
Veronica Roth déclare : « À l’origine, le livre ne se déroulait pas dans un lieu
précis, il s’agissait d’un environnement urbain anonyme. Mais en le retravaillant, j’ai
réalisé que pour être plus réaliste, l’histoire avait besoin d’être ancrée
géographiquement. En étudiant les décors que j’avais créés – avec ces grands lacs et
ces trains aériens, sortes de créatures mystérieuses sillonnant la ville jour et nuit –,
j’ai pris conscience qu’à mon insu, l’histoire se déroulait déjà à Chicago,
probablement parce que c’est une ville que j’aime et que je connais bien, mais
également parce qu’il y règne une atmosphère particulière. Chicago est devenu un
personnage à part entière à mesure que l’histoire se développait dans mon esprit. »
Le producteur Pouya Shahbazian commente : « Veronica Roth a un style très
visuel, très cinématographique. Elle a réussi à transposer et moderniser cette ville
dans un futur dystopique ravagé par la guerre, tout en maintenant son identité. »
La productrice Lucy Fisher ajoute : « Nous voulions à tout prix éviter de créer
un univers futuriste artificiel. C’est pourquoi il était si important de tourner à Chicago,
car c’est une ville réelle et facilement identifiable. Veronica a intégré à l’histoire
tellement de symboles de la ville – le John Hancock Center, le métro aérien, la Willis
Tower, le lac Michigan, le Navy Pier et sa grande roue –, qu’il était essentiel qu’ils
apparaissent dans le film. Ainsi, bien que différente, la ville est toujours identifiable
grâce à ces éléments du passé. Nous avons également adapté des lieux
contemporains existants et toujours présents 150 ans plus tard, en leur conférant
une atmosphère futuriste. »
Il ajoute : « Chicago est également une ville fortifiée dans le film. Un mur a
pour fonction soit de tenir le monde extérieur à distance, soit de retenir ce qui se
trouve à l’intérieur... Et il limite les communications avec l’extérieur. L’absence de
voitures et de camions permet aux gens de marcher au milieu de la rue. La ville est
devenue piétonne. »
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Le producteur Douglas Wick résume : « Nous voulions créer un monde qui soit
à la fois futuriste et familier. »
Le réalisateur a été aidé dans cette tâche par le directeur de la photographie,
BSC, Alwin H. Küchler, le chef décorateur Andy Nicholson, le chef costumier Carlo
Poggioli, le superviseur des effets visuels nommé aux Oscars Jim Berney, le monteur
cité aux Oscars Richard Francis-Bruce, la monteuse Nancy Richardson, le producteur
de musique oscarisé Hans Zimmer, le compositeur Junkie XL et le superviseur
musical Randall Poster.
Le producteur exécutif John J. Kelly commente : « L’équipe technique du film
était très soudée. Ce sont des gens très talentueux qui ont montré beaucoup
d’enthousiasme pour le film et une grande synergie. Ils formaient une famille. Tout le
monde était heureux de prendre part à ce projet en dépit des conditions de tournage
parfois difficiles. DIVERGENTE est un film futuriste mais authentique. Et je pense que
c’est ce qui plaira au public. »
Neil Burger explique : « En tant que cinéaste, ma mission a consisté à créer
un univers visuel complet tandis qu’en tant qu’écrivain, Veronica ne décrit que ce
dont elle a besoin. Dans un film, le moindre détail compte, c’est pourquoi le
réalisateur a besoin de connaître la réponse à des milliers de questions. Pendant la
phase de préparation, j’étais constamment suspendu au téléphone avec Veronica :
les personnages ont-ils de l’argent ? Des animaux domestiques ? S’il y a une voiture,
où trouvent-ils l’essence ? Est-ce que c’est une voiture électrique ? Solaire ? Mais
alors où trouvent-ils les matériaux pour fabriquer les panneaux solaires ? Quelle est
la fonction du mur ? Que va-t-il se passer ensuite ? »
La romancière se souvient : « Neil avait des tas de questions très
intéressantes à me poser. J’aurais d’ailleurs aimé qu’il soit là lorsque j’ai imaginé ce
monde parce qu’il y avait plein de choses auxquelles je n’avais pas pensé avant qu’il
ne m’en parle. Nos discussions ont fait évoluer ma perception de cet univers au
moins autant que la sienne, et m’ont poussée à considérer les choses sous un angle
différent. »
Lucy Fisher déclare : « Lors de la préproduction, nous avons montré les
décors à Veronica afin d’avoir son avis. Lorsque nous lui avons demandé si cela
correspondait à ce qu’elle imaginait, elle nous a répondu que c’était encore mieux.
Elle était sidérée de voir l’univers qu’elle avait créé seule devant son bureau prendre
forme. »
Veronica Roth commente : « Lorsqu’on est passionné par son métier, cela se
voit. Et chaque décor, chaque élément d’éclairage, chaque costume, chaque
accessoire a été créé avec une ferveur et une application manifestes. Grâce à
l’équipe du film, j’ai redécouvert l’univers que j’ai créé ! »
Lieux de tournage et décors
Lucy Fisher raconte : « DIVERGENTE a envahi Chicago ! Nous avons débarqué
avec une équipe très nombreuse et couvert la ville de la Grande Roue au Wrigley
Building en passant par le lac Michigan. Il y avait la faction des Audacieux, la
gigantesque Fosse qui les abrite, plus un studio bondé. Le gouverneur de l’État est
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venu nous féliciter pour tous les emplois que nous avons créés. La logistique était
d’une ampleur considérable. »
La productrice poursuit : « Il fallait éviter de créer un monde artificiel. Il devait
avoir toutes les apparences d’une réalité légèrement intensifiée. Le principe de la
dystopie nous a permis d’intensifier l’action et le cadre dans lequel elle se déroule.
L’éducation et la rébellion contre les parents sont des thèmes d’aujourd’hui. Les
problématiques sont actuelles mais elles sont transposées dans un environnement
légèrement féerique, comme dans un conte des frères Grimm. »
Douglas Wick poursuit : « Comment rendre crédible un monde divisé en cinq
factions ? En travaillant avec un grand chef décorateur et un grand chef costumier.
Imaginer ces factions était une opportunité séduisante mais c’était délicat parce qu’il
fallait que chaque détail sonne vrai. La réussite d’un film pareil repose sur le talent
de gens capables de rendre un univers crédible. Dès lors que l’on y croit, on a un
plaisir immense à l’explorer. »
Neil Burger souligne : « Sur un film comme celui-là où l’on crée un monde
nouveau, le poste de chef décorateur est crucial. Andy Nicholson a été le premier
talent engagé sur DIVERGENTE. Il venait juste de finir GRAVITY d’Alfonso Cuarón. Il
est extrêmement doué. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois sept
mois avant le début du tournage : Andy a tout de suite compris l’intérêt de choisir
Chicago comme décor même si l’action se déroule dans le futur. Il a vu comment
tirer parti des lieux existants en leur apportant quelque chose d’inédit. »
Douglas Wick reprend : « Neil est un styliste et il a immédiatement sympathisé
avec Andy. Il fallait que le chef décorateur de DIVERGENTE s’y connaisse en
bâtiment parce que nous devions construire le village des Altruistes ainsi que la
Fosse. Nous voulions quelqu’un qui ait une vision originale. Neil et Andy sont partis
très en amont pour explorer Chicago et en sont revenus avec un portfolio de la ville
rempli d’images inédites. Tout ce que vous voyez à l’écran existe pour de vrai : la
bibliothèque de l’université de Chicago, les entrepôts souterrains fermés depuis
quarante ans et les rames de métro. Tout ce qu’ils nous ont montré a défini le visuel
du film. »
Andy Nicholson commente : « Le scénario m’a frappé parce qu’il se déroule en
un lieu unique et propose une vision du futur plutôt vague. Nous avions donc une
grande marge de manœuvre pour recréer cet univers. L’histoire est également
porteuse d’espoir. Il y avait là l’opportunité de rendre la dystopie plus positive. »
Le chef décorateur ajoute : « Le roman était tellement riche de détails que
découvrir Chicago pour la première fois de ma vie a été palpitant. C’est une ville à
taille humaine. Je n’ai mis que dix minutes à trouver la Willis Tower. On accède
facilement aux lieux de tournage et à l’architecture d’ensemble, grâce au « El »
(surnom du métro de Chicago) et à la rivière Chicago. La ville est très caractérisée :
tous les ponts enjambant la rivière ont la même architecture. La perspective est
incroyable. Chicago regorge de lieux charmants que j’ai voulu montrer dans le film.
L’extérieur de l’école que nous avons filmé est l’un des lieux les plus photographiés ;
toute l’histoire architecturale de la ville se dessine entre le Wrigley Building et le
complexe de Marina City. Nous n’avons eu de cesse de trouver des lieux de
tournages représentatifs de l’âme de Chicago, notamment d’immenses bâtiments
militaires qui s’intégraient sans problème dans l’univers des Audacieux. »
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Andy Nicholson a supervisé le design et la construction de tous les décors dont
les deux plus vastes : le village des Altruistes et la Fosse des Audacieux.
Le village des Altruistes a été bâti au cœur de l’environnement urbain de
Chicago, l’une des villes les plus actives du pays, face à la Willis Tower connue aussi
sous le nom de Sears Tower. James McAllister, régisseur d’extérieurs, raconte : « Sur
les 45 lieux choisis pour le tournage, ce village était le plus ouvert à la vue du
public. Nous avons visité plus de 100 endroits lors de la phase de préproduction. Il a
fallu trouver un moyen de faire interagir dans l’espace le monde des Audacieux, le
HUB (représenté par la Willis Tower) et le quartier des Altruistes. Chicago mélange
un aspect ancien et moderne, ce qui correspond à la hiérarchie des factions du
roman : au sommet, il y a le monde sophistiqué, impeccable des Érudits et au bas de
l’échelle, celui plus industriel et vieillot des Audacieux ».
Neil Burger explique : « Tourner au milieu des gratte-ciel était une valeur
ajoutée en termes de production : j’ai donc voulu inscrire au maximum les lieux de
tournage au cœur du centre-ville. Lors de mes premières visites préparatoires à
Chicago, je suis monté au sommet de la Willis Tower. Lorsque j’ai aperçu une
parcelle de verdure au sud de la ville, j’ai su qu’il faudrait y bâtir le village des
Altruistes. »
John J. Kelly, producteur exécutif, se souvient : « En octobre 2012, Neil et moi
sommes montés au sommet de la Willis Tower. Nous étions accompagnés par des
gardes de la sécurité, au 113e étage avec toutes ces antennes à 90 mètres au-dessus
de nos têtes. Le vent soufflait à plus de 60 km/h. Neil a vu ce fameux terrain à plus
de un kilomètre et demi de là et a décidé qu’on y construirait le village des Altruistes.
Si on pouvait l’avoir et se le permettre, j’ai pensé que ce serait l’endroit idéal. »
Il poursuit : « Ce terrain au coin de Harrison Street et Wells Street a donc
accueilli 16 structures de 6 mètres de haut, que nous avons construites au milieu de
ces gratte-ciel parmi les plus hauts du monde. Cela offrait un arrière-plan
extraordinaire pour notre décor du village. »
Andy Nicholson raconte : « Le terrain était à vendre et ses deux propriétaires
étaient disposés à nous y laisser construire nos décors. C’est incroyable car je ne
crois pas qu’une autre production ait pu disposer d’un endroit d’une surface pareille.
C’est formidable de se retrouver face à un lieu que vous avez jusque-là imaginé sur
ordinateur. Les perspectives étaient bien là. On a été observés pendant deux mois
parce que l’on ne peut pas dissimuler quelque chose qui se trouve au pied de la
Willis Tower. Tout le monde a pu voir ce que l’on faisait. On pouvait presque suivre
l’avancée de la construction sur Twitter ! »
Anthony Syracuse, coordinateur de la construction, précise : « Les gars étaient
ravis d’avoir chaque jour la Willis Tower en toile de fond. Mon équipe a été présente
durant des mois, du 1er avril au 10 août. C’est très rare de passer autant de temps
sur un seul lieu de tournage. Nous savions que la météo allait poser problème, donc
nous avons préfabriqué chaque élément dans un entrepôt avant de les acheminer,
un par un, à l’extérieur. Nous avons fini par convoyer des centaines de camions
remplis de gravier pour aplanir le terrain, en occupant les 3 700 mètres carrés
disponibles. Grâce à toutes ces précautions, nous avons pu travailler lors des
intempéries de mars et avril. »
Neil Burger précise : « Le village devait être intégré à la ville comme s’il
existait depuis des années. Les habitants ont même cru qu’il s’agissait de maisons à
21
vendre et venaient demander s’ils pouvaient en acheter. Cela s’est souvent répété
parce que ces bâtisses étaient vraiment de toute beauté ! »
L’intérieur des maisons occupées par les Altruistes a été reconstitué en studio.
Comme le souligne Andy Nicholson : « Tous les matériaux utilisés sont naturels et
sans peinture. Dans la maison des Prior, le plancher est fait en vrai bois et on a
soigné la texture des murs. Cette minutie du détail rend cette maison authentique. »
Pour les acteurs, le décor inspire la sérénité, comme le souligne Ansel Elgort,
qui joue Caleb Prior : « C’est simple mais beau et très fonctionnel. La maison est
dépourvue de tout accessoire superflu. Les murs sont nus, sans œuvre d’art. Toute la
beauté de cet endroit réside dans sa simplicité. »
Outre l’intérieur de la maison des Prior, les studios Cinespace – le QG de la
production – ont accueilli des dizaines d’autres décors comme la Fosse des Audacieux
et la minuscule salle de rétrécissement. DIVERGENTE est la première
superproduction hollywoodienne tournée aux Cinespace Chicago Film Studios depuis
leur ouverture en mai 2011. Ces studios, qui s’étendront au final sur 14 hectares,
formeront l’un des plus grands ensembles de tout le pays, en dehors de Hollywood.
Neil Burger commente : « La Fosse, située dans une caverne souterraine sous
Chicago, est le lieu de vie quotidien des Audacieux. Andy Nicholson s’est plu à en
faire un lieu authentique... en imaginant une incroyable carrière de marbre
métamorphosée en quartier général. Les premières esquisses d’Andy correspondaient
à ce que j’avais en tête. C’est formidable de travailler avec quelqu’un qui est sur la
même longueur d’onde que vous. Nous avions le même objectif de sobriété tout en
voulant un décor impressionnant ».
De la taille d’une grande salle des sports, la Fosse est supposée faite de
calcaire, ce qui explique le décor en murs blanc atteignant 9 mètres de hauteur.
Andy Nicholson commente : « En matière de conception, la Fosse a représenté un
sacré défi. Anthony Syracuse a été un don du ciel. Il a accompli un exploit en
recrutant des ouvriers de Chicago qui n’avaient qu’une expérience limitée dans le
domaine du cinéma. D’aussi grands espaces représentaient pour eux un défi
technique, dont ils se sont sortis haut la main. Adrian Valdes et Jason Soles,
respectivement chef peintre et chef plâtrier, ont excellé dans les finitions et les
intérieurs. Sans oublier toute une série de lieux, utilisés dans différentes scènes, qui
doivent être harmonisés : c’est important que le public comprenne d’où vient et où
va un personnage. Par exemple, les couloirs supérieurs de la Fosse ont des angles de
vue spectaculaires, ils relient divers endroits dont le dortoir que nous avons construit
dans une autre partie de la ville. »
Le décor de la Fosse a occupé quasiment tout l’espace de North Plant, une
ancienne usine sidérurgique récupérée par Cinespace. Anthony Syracuse explique :
« En comptant le village des Altruistes et la Fosse, c’est sans doute le plus grand
décor jamais bâti à Chicago, comme l’a constaté l’équipe d’ouvriers locaux engagée
par la production. Ils en étaient vraiment fiers. Cinespace est l’un des rares studios
du pays à pouvoir accueillir des décors aussi gigantesques. Rien que la construction
de la Fosse a nécessité douze semaines, essentiellement durant l’hiver, ce qui était
une chance étant donné le froid et la neige qui sévissaient à l’extérieur. »
Le coordinateur de la construction poursuit : « Nous avons utilisé 30 à 40
camions chargés de matériaux : poutres en acier, 1700 sacs de plâtre et près de 500
sacs de béton. Nous avons construit une superstructure pour la partie supérieure, et
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le second niveau est placé sur cinq conteneurs. Il y avait aussi des ponts métalliques
et des escaliers. Nous avons fait appel à des soudeurs, des ouvriers, des peintres et
des plâtriers. Beaucoup d’ouvriers de Chicago sont aussi charpentiers. Nous avons pu
compter sur l’extraordinaire synergie entre le chef peintre et le chef plâtrier qui
travaillent ensemble depuis plus de 25 ans. »
Theo James, qui incarne Quatre, enchaîne : « À la lecture du scénario, je
m’étais imaginé la caverne des Audacieux comme un lieu sombre, humide, froid. Je
n’arrivais pas à comprendre pourquoi ils s’étaient installés là. Cela me semblait
particulièrement inhospitalier. Neil m’a ensuite expliqué qu’il avait choisi du marbre
blanc pour rendre cet endroit souterrain plus chaleureux. Se balader dans un tel
décor est formidable, cela fait pleinement exister ce monde. »
Anseld Elgrot confie : « Les équipes du film ont accompli un exploit. On se
croirait dans une arène construite par les Romains ou les Spartes. Tout est sculpté.
On était tous enthousiastes : c’est rare de voir autant de personnes dédiées à une
telle œuvre d’art. »
Miles Teller ajoute : « L’ampleur et le soin du détail étaient tels qu’on avait
l’impression de pouvoir vivre dans ces décors. »
Andy Nicholson note : « Recréer l’environnement global dans lequel évoluent
les Audacieux était complexe parce que nous l’avons décomposé sur plusieurs lieux
de tournage. On s’est torturés pour savoir comment obtenir un rendu harmonieux, ni
trop discordant ni trop uniforme. L’action passait du dortoir au réfectoire puis au
tunnel : il y a eu beaucoup de travail accompli pour montrer l’immensité du lieu,
l’intérêt de chaque partie sans avoir l’air de filmer toujours le même endroit. »
Les zones d’entraînement où les Audacieux initient les novices au combat et
au lancer de couteau ont été elles aussi édifiées au South Plant de Cinespace.
La production a également investi de nombreux bâtiments de la ville,
notamment d’anciens immeubles industriels. Le sous-sol du Chicago Defender
Building a accueilli le réfectoire des Audacieux ; l’appartement de Quatre a été
tourné dans un studio d’enregistrement situé sur Kildare Avenue ; le Midland Building
a hébergé le bas du trou d’accès, le bureau de Jeanine, les tunnels, escaliers et salle
d’ordinateurs ; le sous-sol du City Building a servi de cadre au dortoir, à d’autres
tunnels, au magasin d’habillement, au salon de tatouage et à l’infirmerie, tandis qu’à
l’extérieur, un tronçon de rails long de 21 mètres a été construit. Enfin, au sud de
Chicago, le Pershing Building a hébergé l’entrée du toit qui mène chez les Audacieux
et leur champ de tir.
Andy Nicholson précise : « En ce qui concerne le décor du réfectoire, le soussol du Defender Building était idéal avec son plafonnier et ses deux niveaux. C’était
suffisamment vaste pour accueillir 200 personnes sans les entasser. La lumière
diffusée par le plafonnier rappelait parfaitement l’atmosphère de la Fosse : on
pouvait surgir de certaines zones comme si l’on émergeait de l’obscurité ou des
cavernes pour apparaître en pleine lumière. Cela nous a beaucoup inspirés même si
la logistique s’est révélée cauchemardesque. »
James R. McAllister, le régisseur, raconte : « Le Defender Building est un lieu
spectaculaire. C’est un ancien club d’athlétisme qui date de la fin du siècle dernier,
avec une piscine intérieure depuis longtemps désaffectée. L’immeuble est solide mais
déserté depuis sans doute 15 ans. La météo ne l’a donc pas épargné. L’eau s’est
infiltrée par les baies vitrées du toit, ce qui nous a contraints à quelques réparations.
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Mais nous avons ensuite découvert d’autres infiltrations ailleurs. Tout le monde s’est
accordé sur le fait qu’on ne pourrait pas tourner s’il pleuvait. C’est évidemment lors
de notre seule semaine de tournage à cet endroit que Chicago a connu l’une des
pires tempêtes de ces trois dernières années ! Le tournage a été une véritable course
contre la montre. Et quiconque a déjà eu affaire à des problèmes d’eau sait que c’est
sans fin ! Le défi était monstrueux mais toute l’équipe savait que ce décor en valait la
peine parce qu’il serait spectaculaire à l’écran. »
Ultime décor emblématique du roman, celui de l’appartement de Quatre. Andy
Nicholson raconte : « Après avoir interrogé des fans du livre, Anne Kuljian, mon
ensemblière, m’a confirmé que c’était un endroit culte. Il fallait qu’il soit unique,
confortable et romantique, sans être déconnecté du monde des Audacieux. Cet
appartement porte l’empreinte de Quatre car il n’est pas un membre ordinaire de la
faction. J’ai opté pour un décor semi-industriel baignant dans une lumière naturelle.
Nous avons déniché une incroyable mezzanine surplombant un studio, avec une
grande surface vitrée. »
L’entraînement des Audacieux
La première semaine de tournage s’est déroulée dans le décor de la salle
d’entraînement grand de 35 000 mètres carré. Pour Andy Nicholson, « Cinespace est
incroyable : en visitant l’ensemble pour la première fois, nous avons compté trois
entrepôts industriels de 33 000 mètres carré. Nous en avons investi un, le South
Plant, pour y filmer les scènes d’entraînement au combat. Se retrouver dans un lieu
vide est impressionnant : dans un espace aussi vaste, on ne distingue plus les
personnes qui sont à l’autre bout. Tirer parti d’une telle surface a été pour Neil et
moi une préoccupation majeure. »
Andy Nicholson note : « Alwin Kuchler, le directeur de la photographie, et
Anne Kuljian, l’ensemblière, ont réussi l’exploit de mettre en valeur cette arène
dédiée à la boxe, grâce aux différents rings et au système d’éclairage. Voir tous ces
carrés lumineux disparaître peu à peu au loin dans l’immensité de cet endroit est
vraiment surprenant. »
Le décor a fait forte impression auprès des acteurs lors du premier jour de
tournage. Amy Newbold, qui incarne le personnage de Molly, s’en souvient avec
émotion : « Cet entrepôt géant était très cool, à la fois minimaliste, brut, avec un
côté sale, sombre. J’avais devant mes yeux le monde des Audacieux dans toute sa
réalité, fourmillant de détails. Ils vivent dans un univers totalement fonctionnel. On a
tourné une semaine sur des tapis de sol installés sur des plates-formes. L’entrepôt
était gigantesque, sale et très froid : c’était l’enfer mais ce facteur de désagrément
nous a aidés. Tout était cohérent : cette vision du monde des Audacieux prenait vie
avec chaque décor. »
Alwin Kuchler et le département artistique se sont servis de LED (diodes
électroluminescentes) pour éclairer les décors abritant les Audacieux, à la fois pour
l’éclairage du plateau et comme objets de décoration, afin de créer une unité visuelle
entre des décors très différents relevant tous du même monde.
Neil Burger voit en Alwin Kulcher « Un grand monsieur ». Il confie : « Le film
lui doit sa beauté. Alwin lui a conféré à la fois sa dimension artistique et sa
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dimension intime. Le style visuel de DIVERGENTE ne devait être ni lugubre, ni
morne. Alwin a trouvé des solutions épatantes, en s’interrogeant sur l’aspect d’une
lumière futuriste et sur l’utilisation de l’éclairage. Les diodes LED qui ont été
installées sur la plupart des décors ressemblent à des rubans de lumière, presque du
papier lumineux. Alwin a proposé d’ingénieux moyens d’éclairer les couloirs, le
dortoir et le réfectoire, en disposant notamment ces étroites bandes lumineuses.
Cette idée est en parfaite adéquation avec le fait que le Chicago du film est moins
peuplé qu’aujourd’hui et que ses habitants économisent l’énergie. »
Certains types d’éclairages LED sont issus de la collaboration entre le
département éclairage et le département artistique, notamment pour le décor du
salon de tatouage, de la Fosse et du réfectoire, où les lampes et projecteurs ont été
créés pour être intégrés au décor. Les LED sont une des caractéristiques qui
identifient la faction des Audacieux parce qu’on n’en voit que dans leur
environnement.
Les acteurs sont arrivés à Chicago trois semaines avant le début des prises de
vue pour intégrer un camp d’entraînement. La production a fait appel à Garrett
Warren, coordinateur des cascades, pour superviser l’ensemble. Ce dernier a choisi
J.J. Perry, coordinateur des combats et collaborateur de longue date, pour l’aider à
chorégraphier les scènes de combat et entraîner les comédiens.
Garrett Warren confie : « Il y a deux raisons pour lesquelles j’ai accepté de
faire ce film : Neil Burger, qui est pour moi un génie de la réalisation, et ma fille de
14 ans. Un jour, elle m’a dit : ‘Papa, je suis comme Tris. Je ne me sens à l’aise nulle
part. Je suis Divergente’. En entendant cela, j’ai compris que j’avais un rôle à jouer
dans ce film. Je pouvais lui apporter un point de vue et lui donner plus d’ambition et
de nuances qu’un simple film pour adolescents. »
Quant au choix de J.J. Perry, Garrett Warren n’a eu aucun doute : « C’est un
combattant formidable, mon chorégraphe des combats attitré. J.J. est un champion
de taekwondo, il a fait partie des troupes aéroportées... ce qui a donné un goût de
Fort Bragg au camp. Même si ce n’est pas un film militaire, il fallait s’inspirer de cet
esprit pour certaines choses. Nous devions enseigner à 300 personnes comment
bouger et se déplacer : J.J. les a réparties en sections et leur a fait faire de
l’exercice. C’était formidable. J’ai adoré le fait que Theo James prenne la tête des
entraînements. De cette manière, personne ne pouvait se prendre pour son égal.
Quatre était leur leader incontesté. »
Pour Neil Burger, « Il fallait que tous les acteurs incarnant les Audacieux – des
rôles principaux aux figurants – passent par le camp d’entraînement. Dans le film,
cette faction est courageuse, avec un côté libre et tête-brûlée. Tout le monde devait
éprouver cette fibre militaire. Garett et J.J. ont imaginé un planning quotidien où les
acteurs ont appris à se battre, à tirer, à marcher, à se positionner et à courir comme
des Audacieux. »
Garrett Warren explique : « Neil est un réalisateur hollywoodien à l’ancienne :
il attend des acteurs qu’ils se surpassent. Le travail de préparation a été minutieux,
en particulier pour Shailene Woodley. Elle s’est entraînée un mois et demi en amont
du tournage pour apprendre la technique de combat. C’était difficile. Pour elle et
pour tous les autres. »
Avant même d’être engagée pour le rôle de Tris, Shailene a été évaluée par
J.J. Perry qui l’a accompagnée dans une salle de sports de Los Angeles et sur un
25
terrain de tir du S.W.A.T.. Le coordinateur des combats explique : « Il s’agissait de
voir quel niveau sportif elle devait atteindre et d’évaluer ses capacités de
progression. Le temps nous était compté et Shailene n’avait jamais combattu. J’ai été
impressionné par la façon dont elle s’est dépassée. C’est elle qui réalise à l’écran les
sit-ups (relevés de buste) et les tractions, témoignant ainsi de la transformation de
Beatrice en Tris. »
Garrett Warren reprend : « Nous avons cherché à ce que la chorégraphie des
combats soit viscérale. Il faut pouvoir adapter ce que les acteurs ont appris lorsque
l’on tourne la scène. C’est en faisant de cette chorégraphie leur seconde nature qu’ils
ont pu se montrer flexibles. »
Ben Lloyd-Hughes, qui joue le rôle de Will, commente : « L’entraînement a été
rude mais inestimable. Le camp a duré quelques semaines : on avait mal partout
mais on a survécu ! L’expérience a soudé l’équipe. C’est essentiel d’avoir un coach
qui vous pousse de l’avant. Ce genre de gars fait en sorte que vous vous surpassiez
physiquement davantage que par vos propres moyens. »
Même écho positif chez Zoë Kravitz, alias Christina : « En débarquant à
Chicago, je croyais être en forme. Mais l’entraînement au combat a été si dur que
cela a été un choc ! En fait, je n’étais prête ni mentalement ni physiquement. La
première chose qui m’a frappée a été la rangée de punching-balls. Avant même
d’apprendre comment se battre – esquive, blocage, coups –, on a couru 1,5
kilomètre et exécuté 50 pompes. On a fait pas mal de boxe thaïe, en jouant des
coudes et des genoux. On a dû réviser toutes nos bases. Lancer des couteaux,
aussi ! Mais J.J. Perry est très cool ; c’est un ex-militaire et il fait les choses avec
sincérité. On l’écoutait tous. L’entraînement quotidien a été intensif. J.J. nous a
même appris à le faire les yeux fermés : lorsque le tournage s’est achevé, nous
étions des as ! »
Garrett Warren raconte : « Pour la scène où Christina s’accroche, suspendue
au-dessus du gouffre des Audacieux, on a fait faire à Zoë Kravitz des tractions pour
maintenir son corps en forme et en état d’être suspendu pendant plusieurs minutes.
Zoë est une battante, elle a fait du bon boulot. À un moment donné, Christina
s’accroche au pont métallique et Neil s’est montré inflexible. Il voulait la voir réussir
seule cette performance. Et elle y est arrivée ! »
Amy Newbold, qui joue Molly, confie : « J’ai découvert que j’aime me battre !
J’ai des capacités naturelles. C’était très amusant d’apprendre quelque chose de
différent de ce qu’on pratique dans les salles de sport ou d’arts martiaux habituelles.
C’était dur, mais c’était bien ! Étant grande, il fallait que je fasse attention à ne
blesser personne, mais ça s’est bien passé. On parfois pris des coups dans le feu de
l’action – j’en ai reçu un sur le nez, mais heureusement, ça n’a rien à voir avec un
vrai combat ! »
Pour avoir déjà travaillé avec Theo James sur UNDERWORLD : NOUVELLE
ÈRE, J.J. Perry connaissait bien les capacités physiques du garçon : « En arrivant sur
ce film, je savais que Theo avait le mental d’un cascadeur professionnel. »
Ce que confirme Garrett Warren : « Theo est formidable. Il a exécuté tous ses
combats sans doublure. Il incarne pleinement le personnage de Quatre. C’est un
gentleman. Il est discret mais a du tempérament. C’est un leader-né. Pour le combat
au début des scènes d’entraînement, contre son professeur et compagnon
Audacieux, Theo est venu s’entraîner tous les jours, et il continuait seul lorsque les
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autres comédiens s’en allaient. Après le punching-ball, il rejoignait souvent son coach
personnel pour parfaire sa boxe thaïe. Theo a toute ma reconnaissance. Voilà un
acteur qui incarne un personnage aussi solide que lui. Je le considère comme l’un
des nôtres. Il n’est pas là pour faire le minimum syndical. Il veut apprendre et
expérimenter le mode de vie d’un cascadeur. »
Pour Theo James, l’objectif était de faire de son personnage, Quatre, « le plus
fort et le plus rapide de tous. Quatre est comme une légende ninja : j’ai voulu être
en parfaite condition pour paraître physiquement plus âgé et mature. C’est un
officier, bien supérieur à tous ces gamins qui débarquent dans son monde. Ils ont
beau avoir le même âge, c’est lui qui leur enseigne le combat, donc il doit faire
preuve d’autorité. J’ai intégré au personnage ma propre expérience de boxeur, la
manière de se mouvoir, afin de rendre Quatre aussi naturel et crédible que
possible. »
Trains du futur
James McAllister déclare : « L’un des plus gros challenges du film a été de
tourner les séquences ferroviaires. Nous avons longuement discuté du scénario avec
les autorités chargées des transports, de ce qui était réalisable, ou pas, en termes
d’action. Nous avons pu tourner certaines parties de l’escalade de la rame aux
stations Wells et Monroe du « El », certes strictement encadrés. Nous avons
littéralement épluché le scénario pour déterminer les plans dont nous avions besoin
et la manière de les tourner. »
La production a construit ses propres wagons dans l’enceinte de Cinespace.
Comme l’explique James McAllister, « Il était plus facile de construire notre train pour
le transporter par la suite sur les divers lieux de tournage à travers Chicago. »
Dans le film, le trajet effectué par la rame commence après la Cérémonie du
Choix pour s’achever dans l’enceinte des Audacieux : à l’écran, ce trajet est un
assemblage de scènes filmées dans six endroits différents. Neil Burger a été
catégorique : « Je voulais voir les personnages grimper sur un vrai train après avoir
couru à perdre haleine pour l’attraper, et enfin sauter, toujours d’un vrai train. C’est
pour cela que nous avons construit notre propre rame et disposé des centaines de
mètres de rails. Ce sont bien Shailene et Theo qui courent à côté de la rame et
sautent dessus. C’était très difficile parce que les wagons sont grands, dangereux et
roulent vite, mais je n’ai pas voulu tricher avec la réalité. »
James McAllister va plus loin dans les explications : « Neil a cherché des
endroits où l’on travaille dans un environnement réel, dynamique. Nous avons donc
reconstitué une portion du métro « El » en plein cœur de Federal Street et Printers
Row. Nous avons aussi construit une partie de notre voie dans un « canyon » entre
les gratte-ciel et avons filmé les acteurs sur fond d’environnement urbain existant. »
Garrett Warren raconte : « Lorsque les personnages franchissent un mur pour
atterrir sur le toit des Audacieux, nous avons d’abord établi à 1,80 mètre la distance
séparant le train, roulant à 13 km/h, du mur. Nous avons engagé douze cascadeurs
capables de réussir l’exploit. Mais, le jour même du tournage, Neil a voulu mettre la
barre plus haut. La distance entre le mur et le train a été augmentée jusqu’à 2,10
mètres : deux des cascadeurs ont échoué. Et ça ne s’est pas arrêté là : la vitesse du
wagon est passée à 19 km/h et la distance à 2,40 mètres, certains de nos
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cascadeurs, champions du monde de Parkour, affirmant qu’ils pouvaient le faire. Sur
les douze cascadeurs, huit ont réussi l’exploit. » Il ajoute en plaisantant : « Les
quatre autres sont désormais exclus de toute faction ! »
Le réalisateur explique : « Une fois filmées toutes les séquences ferroviaires, il
a fallu effectuer un travail d’assemblage considérable, avec l’aide de toute l’équipe de
Jim Berney, superviseur des effets visuels, et des monteurs, Richard Francis-Bruce et
Nancy Richardson. Au final, tout fait sens et paraît réaliste : impossible de démêler le
vrai du faux. »
Quant aux comédiens impliqués dans la scène, Shailene Woodley et Theo
James, ce sont bien eux qui sautent à bord du train et en descendent. Garrett
Warren commente : « La capacité qu’a Shailene de tout donner ne m’a pas étonné.
Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’elle récupère aussi vite après avoir couru
toute une journée pour attraper un train lancé à 19 km/h ! Le lendemain, vous
devriez être perclus de douleurs. Elle, elle est apparue sans une trace de fatigue.
C’est une tenace ! Shailene est première sur la feuille de service ; elle est de tous les
plans et n’a pas un moment de répit. Sa charge de travail est énorme. Malgré ça, elle
se montre toujours joyeuse. Shailene est en grande forme physique alors que, pour
cette scène, elle a recommencé la course près de 40 fois. Rien qu’à la voir, on est
épuisé ! »
Sauter dans le vide
Pour pénétrer chez les Audacieux, les novices doivent sauter d’un toit d’une
hauteur de 20 mètres, pour atterrir dans un trou. Garrett Warren raconte : « Shai se
tenait au bord du toit, avec juste un câble pour assurer sa sécurité. Le vent soufflait,
changeait de direction, c’était effrayant d’être ainsi au bord du vide. Je salue d’autant
plus l’exploit que Shai a le vertige… Quand nous avons entamé ce film, elle voulait
vaincre cette peur. Elle y est parvenue. Shailene était la personne idéale pour jouer
Tris, qui veut elle aussi dominer ses peurs. »
C’est Alicia Vela-Bailey, doublure de Shailene Woodley, qui a effectué ce saut
de 20 mètres pour atterrir dans un matelas de réception. Sa hauteur de saut
maximale avant celui-ci était de 9 mètres seulement. Garrett Warren salue l’exploit,
en ajoutant : « Vu de là-haut, le coussin qui devait amortir sa chute, haut de 2,50 m
et large de 5,50 m, paraissait de la taille d’un téléphone portable… Nous avons
répété sur plusieurs semaines en montant de 2 à 3 m progressivement. En plus, il
fallait qu’elle joue : le public devait voir à l’écran la réaction d’une jeune fille qui
saute dans le vide, pas d’une cascadeuse ! Ce n’était pas rien ! »
Dans les rues de Chicago
De nombreuses scènes du film ont été filmées dans les rues, essentiellement à
l’intérieur et autour du secteur du Loop. La production a pu ainsi tirer parti des plus
célèbres panoramas et bijoux architecturaux de la ville. Leur aspect n’a été que
légèrement modifié lors de la postproduction, par exemple avec l’ajout d’éoliennes
sur les côtés des gratte-ciel. Jim Berney précise : « Les effets spéciaux de
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DIVERGENTE sont subtils. Nous avons transposé le Chicago d’aujourd’hui dans le
futur, juste ce qu’il faut pour le rendre inquiétant sans être méconnaissable. Le public
va se retrouver plongé dans un monde plein d’incertitudes. Par exemple, on
remarque que certains immeubles ont subi des dégâts : un événement anormal s’est
produit, mais impossible d’en apprendre davantage. Vous savez que quelque chose
cloche sans arriver à mettre le doigt dessus. »
La production n’a souvent disposé que de quelques heures, la nuit, pour
transformer des zones du centre-ville en rues futuristes piétonnières. Du gravier, de
la poussière et de la mousse ont ainsi été déversés puis prestement récupérés par
des camions, une fois la scène filmée. Ce qui n’a pas manqué d’impressionner
l’actrice Ashley Judd : « Les équipes ont réussi un travail remarquable en distillant de
subtils changements dans le paysage urbain de Chicago, grâce à des enduits, des
couleurs inédites pour les vitrines, des pelletées de gravier ou quelques touffes
d’herbe… »
James McAllister précise : « Tourner dans une ville aussi vaste que Chicago
peut être problématique, notamment avec une circulation aussi dense. Mais
DIVERGENTE a été l’occasion de filmer des lieux jamais vus auparavant, parce que
l’auteure du roman habite et connaît Chicago. Le tournage dans des zones
particulièrement encombrées s’est déroulé sans accrocs, grâce à un planning bien
préparé. »
John J. Kelly, producteur exécutif, commente : « Nous avons fait fermer des
rues entières, nous avons même contrôlé la circulation des zones les plus bondées
du centre-ville et investi les plus beaux immeubles du Midwest. A l’écran, le spectacle
sera grandiose. Les meilleurs passages du roman feront les meilleures scènes du
film. »
Les extérieurs du lycée ont été tournés à Pioneer Court, près du pont de
Michigan Avenue, ainsi qu’à Lake Street et Milwaukee Avenue, à West Marble Place
et au pont LaSalle.
James McAllister explique : « De nombreux éléments du décor urbain étaient
trop contemporains pour être conservés. Par exemple, il a fallu se débarrasser des
panneaux de signalisation, car la circulation n’existe plus dans la vision futuriste du
roman. Ce fut aussi le cas des poubelles, parcs à vélo et autres caractéristiques
propres aux rues. Dans la scène où les Audacieux escaladent la structure du métro
aérien, il a fallu retirer une douzaine de panneaux de circulation, ce qui impliquait de
barrer la voie. Une équipe de douze personnes s’en est chargée durant la nuit puis a
tout remis en l’état une fois la scène tournée. »
L’atterrissage de la célèbre tyrolienne du roman a été filmée à Clark and
Monroe, près de Franklin. Garrett Warren s’enthousiasme : « Je suis fan de cette
scène de tyrolienne lancée à travers la ville. On en trouve partout dans les parcours
en forêt mais on n’a jamais vu ça entre les rues et les immeubles du centre-ville de
Chicago. C’est sublime ! Un cascadeur s’est retrouvé dans les airs, à 25 mètres de
hauteur, volant parmi les immeubles ! Il a fallu beaucoup de travail de la part de tous
pour réaliser cette scène. »
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La Grande Roue de Navy Pier
Parmi les passages culte du roman, les fans plébiscitent l’escalade par Tris et
Quatre de la Grande Roue, attraction située sur la jetée de Navy Pier. Theo James
observe : « Cette scène résume totalement la personnalité de Quatre. Il est supposé
être l’archétype du gars dur et viril. Lors de l’escalade, Tris lui demande s’il a peur et
Quatre lui répond : « Ouais, bien sûr que j’ai la trouille ! ». Cette réplique témoigne
de sa franchise, car tout le monde a peur de quelque chose. Le fait qu’il soit sûr de
lui au point d’assumer ses peurs et ses faiblesses le rend encore plus fort. »
Shailene Woodley confie : « Moi, je n’ai pas peur de la hauteur, j’ai peur de
tomber ! La scène de la grande roue semble plus difficile et intense qu’elle ne l’a été
en réalité. Nous étions juchés – et sécurisés par des câbles – sur une échelle
penchée à 45°. L’expérience était amusante et magnifique, parce que cette nuit-là,
c’était la pleine lune suivie par la première éclipse de lune de l’année. C’était
magique de vivre ça en pleine scène d’escalade ! »
Pour l’intéressé, c’est l’authenticité de la scène qui primait : « Quatre est dans
une situation inconfortable, comparé à Tris qui saute dans tous les sens comme un
singe. Escalader un truc aussi haut avait quelque chose de concret, de réaliste.
J’adore quand on est autorisé à effectuer nos cascades : ce sont des moments de
joie, emplis de cette énergie qui nourrit ensuite votre interprétation. »
C’est une sortie familiale vécue par la romancière qui lui a inspiré cette scène
mémorable. Veronica Roth raconte : « Lorsque j’avais 6 ou 7 ans, mon père m’a
emmenée avec mes frères et sœurs voir la Grande Roue de Navy Pier. À cet instant,
j’ai compris ce qu’était la terreur du vertige. Je dois aussi avouer que je n’étais pas
davantage fan de la nacelle qui tangue… »
C’est aussi sur la jetée de Navy Pier que l’équipe a filmé la scène de Capture
du Drapeau. Comme le note Miles Teller, alias Peter : « Cet endroit qui surplombe
l’eau est vraiment génial. La production a pu fermer tout le parc d’attractions, juste
pour nous et le tournage. J’ai adoré tourner cette scène où nous sommes répartis en
équipes qui se battent jusqu’au sommet pour récupérer le drapeau. »
Shailene Woodley conclut : « J’adore les activités physiques, et l’entraînement
nous en a réservé un sacré nombre ! L’équipe chargée de coordonner les cascades
était spécialiste en tout : combat au corps à corps, culture physique, sans oublier le
combo course/saut sur des wagons en mouvement ! Theo et moi avons dû grimper
jusqu’au sommet de la grande roue, haute de 23 mètres ! »
Les simulations
Le Navy Pier a également hébergé le décor de la Salle du Paysage des Peurs,
point d’orgue de la phase de simulations virtuelles, où se révèlent les peurs intimes
des personnages. Neil Burger et Alwin Kuchler ont utilisé divers objectifs de caméra
pour capter les images induites par l’injection du sérum. Les différentes étapes de la
formation donnée par les Audacieux - Tests d’Aptitudes, Simulations où l’on affronte
ses peurs jusqu’au fameux Paysage des Peurs – ont été filmées avec des objectifs
anamorphiques, donnant ainsi aux scènes une ambiance à part.
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Neil Burger explique : « Ces Tests d’Aptitude et ce Paysage des Peurs font
partie des grandes idées du roman. Il s’agit de cauchemars intenses, provoqués par
le sérum et placés sous contrôle des Audacieux. En tant que cinéaste, c’est un défi
artistique particulièrement excitant à relever. Comment recréer le monde intérieur de
Tris et de Quatre ? Comment montrer les peurs de quelqu’un de façon vraisemblable
et terrifiante pour le spectateur ? »
Les épreuves de simulation procurent quelques sensations fortes en termes de
cinéma, révélant un panel de peurs liées au vertige, au feu, à l’eau, voire aux
oiseaux. Le réalisateur développe : « Filmer de tels cauchemars a nécessité une
interaction totale entre la caméra, les décors et les effets visuels. Tout le monde a
travaillé de concert pour que le rendu visuel soit le plus homogène possible, le plus
réaliste afin que le spectateur éprouve les mêmes sensations que Tris. »
Andy Nicholson précise : « Aborder ces scènes de simulation, c’est s’affranchir
des lois de la physique et des règles de narration. Tout peut arriver, ce qui est à la
fois déconcertant et terrifiant. »
À chaque étape des simulations correspond une nouvelle pièce. Au début du
film, le Tests d’Aptitudes ont lieu dans une petite pièce blanche équipée d’un miroir ;
viennent ensuite la Simulation des Peurs qui occupent un espace un peu moins nu ;
enfin, le Paysage des Peurs investit l’immense salle de bal du Navy Pier. Andy
Nicholson commente : « « J’adore ce moment où l’on est catapulté dans cette salle :
c’est à la fois choquant et spectaculaire. »
Les autres sites
Trois lieux clés pour le récit ont accueilli la production : la US Steel, une
ancienne aciérie où a été reconstituée la barrière protectrice qui entoure Chicago ; la
Seventeenth Church of Christ Scientist a été élue pour être le théâtre de la cruciale
Cérémonie du Choix ; enfin, la Mansueto Library de l’université de Chicago et le
Spertus Institute ont abrité les principaux décors liés à la faction des Érudits. La salle
de lecture de la bibliothèque Mansueto pouvait accueillir 180 personnes dans ses 740
mètres carrés, sous un dôme de verre elliptique de 73 m de long comprenant 691
panneaux. Le Spertus Institute représente la Bibliothèque et la Tour des Érudits,
avec ses dix étages vitrés composés de 726 éléments de verre de 556 formes et
tailles différentes.
On citera également le Basic Cable and Wire, le IIT Student Center et la Goose
Lake Prairie où quelques scènes ont été tournées.
L’HABIT FAIT LA FACTION
Neil Burger ne tarit pas d’éloges sur Carlo Poggioli, son chef costumier :
« Ensemble, nous avons essayé de rendre compte des différentes factions qui
cohabitent, tout en privilégiant la crédibilité. Nous ne voulions pas d’uniforme. Carlo
a conçu un style pour chaque individu, qu’il soit un personnage principal ou un
figurant. Par exemple, toute la faction des Altruistes s’habille en vert mais chacun
d’eux le porte différemment. Carlo a pensé en termes d’individus composant un
groupe. Certaines séquences ont rassemblé des centaines de figurants, chacun
habillé de façon unique. »
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C’est en janvier 2013 que Carlo Poggioli est arrivé à Chicago avec quelques
croquis, sachant que les premiers costumes portés par les Audacieux allaient être
filmés lors de la seconde semaine d’avril. Des milliers de costumes ont dû être
fabriqués dans nombre d’ateliers – à Rome, Budapest, Bucarest, Chicago et Los
Angeles, nécessitant au total près de 46 000 mètres de tissu.
Carlo Poggioli précise : « Il fallait produire des milliers et des milliers de pièces
différentes. Il y a cinq factions, et pour chacune, il fallait un millier de pièces
minimum, dans des formes et des couleurs différentes. On a commencé à faire les
prototypes à Rome, puis je les ai envoyés en Hongrie et en Roumanie. Dans chaque
pays, trois ou quatre ateliers différents s’occupaient chacun d’une faction. En un
mois, nous avons réussi à terminer tous les costumes des Audacieux et des
Altruistes. »
Le chef costumier sourit : « Tous ces allers-retours entre Chicago, Budapest,
la Roumanie et Rome m’ont rendu dingue ! La tâche était immense. Mais, pour les
rôles principaux, notamment Shailene et Theo, nous avons tout fait fabriquer dans
un atelier de Chicago. Les faire venir de l’étranger était inenvisageable car il fallait
pouvoir les vérifier et les retoucher rapidement. J’ai travaillé à Chicago avec une
équipe formidable et j’ai fait venir un tailleur d’Italie. »
Le département chargé des costumes a comptabilisé plus de 1 300 essayages.
Carlo Poggioli conclut : « C’est le premier film pour lequel j’ai dû tout inventer. Tout
a été création : chaussures, pantalons, vestes et accessoires. Chaque tenue était
inédite. DIVERGENTE m’a offert l’opportunité de créer de toutes pièces un monde
entièrement nouveau. »
> La Faction des Altruistes. Elle regroupe de modestes fonctionnaires qui font de
la satisfaction des besoins de la population leur priorité absolue. D’une abnégation
sans faille, ils se passent de couleurs pour leurs habits, tout en gris et tissus naturels,
symboles de leur rôle dans la société.
Carlo Poggioli souligne : « Les costumes portés par les Altruistes sont les plus
simples en terme de forme et de couleur. Il y a peu d’ourlets, tout est découpé sans
finesse. On reste sur une palette de gris : le gris lumineux, le gris qui vire au beige...
Pour les costumes de Shailene et d’Ashley Judd, j’ai associé laine et lin, un tissu
plutôt lourd sauf au niveau de la veste. Chaque faction a une coupe de costume et
de veste qui lui est propre. Les Altruistes ont une coupe de vêtements plutôt informe.
Ce sont des gens droits, sans aucune vanité. »
> La Faction des Audacieux. Elle se compose des protecteurs de la société qui
affrontent le danger avec témérité. Leur ténacité mentale et leur vivacité se
manifestent à travers des tissus de haute technologie pour des tenues fonctionnelles
variant les nuances de noir avec des touches de bordeaux, de rouille et de prune.
Carlo Poggioli note : « Les Audacieux défendent la ville et doivent avoir une
apparence imposante. Neil a voulu éviter l’uniforme militaire donc nous sommes
partis sur des teintes sombres, parsemées ci et là de taches colorées évoquant leur
place dans la Faction. Par exemple, le rouge signifie que la personne est née
Audacieux ; Quatre arbore d’ailleurs quelques détails vestimentaires de couleur
violette, montrant qu’il est d’un rang supérieur. Lorsque les héros du film débarquent
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dans l’univers des Audacieux, ils portent de l’orange pour signifier que ce sont de
nouveaux arrivants. »
Shailene Woodley explique : « Les Altruistes ne dévoilent pas leur peau. Au
début de l’histoire, Beatrice est donc couverte de la tête aux pieds. À l’inverse, les
Audacieux adorent montrer leur peau. Au fur et à mesure que Tris progresse dans
son entraînement au combat, auprès des Audacieux, son corps se transforme. Et ses
habits changent : on entrevoit son corps et sa silhouette. C’est une métamorphose
très importante. »
Carlo Poggioli commente : « Il a fallu faire de nombreux ajustements de
costumes avec tous les acteurs du film, en particulier avec Shailene et Theo. Nous
avions fabriqué de multiples modèles pour le personnage de Tris parce qu’elle se
démène beaucoup. Et il fallait s’adapter à ses gestes. Nous avons fabriqué 80 % du
tissu servant aux costumes des Audacieux. Il associe le tissu en relief et un tissu de
notre création qui comprend un composant élastique. Nous avons modifié le costume
un nombre incalculable de fois jusqu’à ce que je demande aux artisans de Florence
de créer un tissu spécial pour Tris qui épouse sa silhouette et qui soit fonctionnel. »
Les Audacieux arborent également des tatouages, comme l’explique Carlo
Poggioli : « Il doivent se combiner avec les costumes. Il y a une scène dans laquelle
Tris montre à Jeanine le tatouage des trois corbeaux qu’elle porte sur sa clavicule.
Nous avons fabriqué ses chemises en fonction. De même, le tatouage que Quatre a
dans le dos apparaît à l’encolure de son tee-shirt. La coupe de celui-ci a été conçue
pour dévoiler l’autre tatouage de son avant-bras. Quant à Tori, incarnée par Maggie
Q, ses costumes devaient laisser voir celui qu’elle a à l’arrière du cou. »
C’est Brad Wilder, le chef maquilleur, qui a supervisé l’application des milliers
de tatouages portés par les comédiens. Il explique : « Ces tatouages ont été
dessinés par le département artistique, supervisés par Andy Nicholson puis
approuvés par Neil Burger. Les dessins ont ensuite été envoyés à Los Angeles à Rick
Stratton qui s’est chargé d’élaborer un processus d’application sur la peau que mon
équipe a utilisé. Rick a également dessiné les quelques centaines de tatouages
destinés aux figurants. »
Les tatouages portés par les Audacieux sont de couleur rouille ou noire,
comme celui de Quatre. Brad Wilder précise : « Dans le film, on en parle comme des
tatouages de sang car un patch est collé sur leur peau de telle manière qu’on a
l’impression qu’il aspire le sang à la surface. »
L’application du tatouage très élaboré de Quatre a nécessité trois à quatre
heures de travail exécuté par trois spécialistes du maquillage. Comme l’explique le
chef maquilleur : « Ce tatouage se composait de 40 éléments distincts, numérotés
sur une carte et formant comme un puzzle géant à assembler. Ces 40 pièces avaient
une durée de vie limitée et pouvaient déteindre notamment lors de scènes d’action,
nécessitant alors une nouvelle intervention des maquilleurs. »
Theo James commente : « Mon tatouage est à la fois agressif, viril et porteur
de sens. Les symboles n’ont pas été choisis arbitrairement. Il ressemble à un arbre et
témoigne de multiples influences, ce que je trouve intéressant. Il reflète aussi la
personnalité et le mystère de Quatre. A l’écran, on le voit juste dépasser au sommet
du cou sans en connaître la signification... Quatre ne s’habille pas non plus comme
les autres membres de sa faction. Il n’arbore ni gros tatouage sur son cou ni
piercings, ce qui renforce son côté énigmatique. »
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> La Faction des Érudits. La science, l’intelligence et la curiosité marquent leur
identité. Leur apparence repose sur quelques particularités : les nuances de bleu
qu’ils affichent sur leurs habits évoquent la stimulation de l’esprit, et la coupe droite
et longue des costumes rappelle les longues blouses blanches portées par les
scientifiques.
Carlo Poggioli explique : « Le roman décrit parfaitement la couleur des
vêtements de cette faction mais c’est Neil qui a eu l’idée que leur forme évoque des
blouses de scientifiques. Je craignais qu’on se rapproche trop des uniformes. Mais
Neil a persévéré dans cette voie. Avec raison, puisque l’on a fini par créer une
variation de ces fameuses blouses. Ce costume est emblématique des Érudits.
Lorsqu’ils sortent de l’école, ces blouses ressemblent à des manteaux d’étudiants.
Nous avons également joué sur diverses nuances de bleu. Des couleurs froides
complémentaires, comme le bleu, le vert et le violet. »
Le chef costumier remarque : « Pour le personnage de Jeanine, la chef des
Érudits incarnée par Kate Winslet, nous avons opté pour des tenues en léger
décalage avec celles des autres membres. Jeanine est autorisée à porter des
couleurs accentuant le vert. Kate porte trois ou quatre tenues qui, à première vue, se
ressemblent. En réalité, il y a de subtiles différences de couleur et de formes dans les
détails, comme celui de l’intérieur du col d’un de ses vêtements. »
> La Faction des Fraternels. Il émane de leurs membres une ‘joie de vivre’
permanente et leurs vêtements ont un aspect « bio ». Ces agriculteurs hippies et
plutôt sexy s’habillent avec des tissus naturels de couleur terre et une palette de
détails dorés.
Le chef costumier commente : « Le roman évoquait des tons rouges et jaunes
mais on a préféré s’orienter vers des couleurs évoquant la terre et la nature. Le
processus de création a été compliqué car nous avons changé les couleurs quelques
semaines avant le début du tournage. Quand les costumes nous sont parvenus
d’Europe, nous les avons tous reteints. Les Fraternels travaillent dans les champs
donc le choix de couleurs terre était plus adéquat. Contrairement aux autres factions,
tous les tissus qu’ils portent sont naturels.
> La Faction des Sincères. Ceux qui prétendent détenir la vérité voient le monde
en noir et blanc. Ils ne craignent pas d’être francs et ouverts dans leurs paroles.
Leurs habits, logiquement noirs et blancs, reflètent leur manière de penser.
Selon Carlo Poggioli, « C’est la faction qui a posé le plus de problèmes, tout
simplement parce que je suis parti dans la mauvaise direction ! Je pensais
transparence et couleurs évoquant le verre, mais ça n’a pas fonctionné. Dans le film,
c’est la coupe de leurs costumes qui compte. Si le bas de la veste est noir, l’ourlet
intérieur devait être blanc, à l’opposé de cette teinte. Tout est question de contraste.
S’ils portent une veste blanche, leurs pantalons sont noirs. Nous avons trouvé LA
solution trois ou quatre semaines à peine avant le début du tournage. »
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> Les Sans-Faction. Rejetés par le reste de la société, ces déserteurs survivent au
jour le jour, où ils peuvent. Ils portent encore les tenues des factions auxquelles ils
appartenaient mais ce sont désormais des haillons en lambeaux et décolorés qui
trahissent leur condition.
Comme l’explique le chef costumier, « La couleur de leurs vêtements est celle
de l’ancienne faction qui les a vus naître ou les a rejetés. Il y a donc une grande
variété de tons même si ceux-ci sont comme délavés. »
L’ensemble des costumes reflète donc la variété du monde décrit par
DIVERGENTE. Neil Burger conclut : « Chicago est devenue une ville fortifiée qui ne
peut vivre que de ses propres ressources. Tout est recyclé, y compris les matières
premières et les vêtements usagés. Le film se passe dans le futur mais ne s’intéresse
pas au futurisme ou aux technologies dernier cri. Le film parle de la nature humaine :
les costumes ne devaient pas parasiter cela en paraissant trop exotiques ou
futuristes. »
LA MUSIQUE
Neil Burger déclare : « DIVERGENTE est un grand film d’aventures, pour
lequel Hans Zimmer et Tom Holkenborg (plus connu sous le nom de Junkie XL) ont
composé une musique tout sauf pompeuse et démesurée. C’est même l’opposé. Ils
ont voyagé dans l’esprit de Tris et composé une musique intime, personnelle qui
vous fait ressentir le dilemme qui agite Tris et les enjeux auxquels elle est
confrontée. Randy Poster, qui supervise la musique, a trouvé des chansons idéales. Il
a notamment convaincu Ellie Goulding d’y participer : c’est une grande chanteuse
dont la voix vous accompagne dans la tête de Tris. La ligne directrice musicale était
claire : mettre en valeur le point de vue de l’héroïne et faire progresser l’action sur
un mode énergique. »
La B.O. du film, produite par Interscope Records, inclut notamment des
chansons de Ellie Goulding, de Zedd accompagné de Miriam Bryant, et de M83.
APRÈS DIVERGENTE
Neil Burger confie : « Ce film est le premier volet d’une trilogie, ce qui
constitue un véritable défi. Certains des éléments mis en place dans DIVERGENTE ne
seront pleinement exploités que dans la suite. Il fallait donner suffisamment
d’informations au spectateur pour qu’il comprenne la logique des événements, sans
pour autant révéler ce qui allait se passer dans le roman ou le film suivant. »
Il précise : « Veronica Roth n’avait d’ailleurs pas achevé le troisième volet,
Allegiant, lorsque nous avons débuté le tournage. À l’époque, il n’avait même pas de
titre. Je n’ai pas cessé de la questionner sur le contenu d’Allegiant pour être certain
de faire les bons choix pour le film. Nous avons toujours eu à l’esprit que
DIVERGENTE allait s’inscrire dans une trilogie. Voir ce dernier tome arriver en tête de
la liste des best-sellers a été formidable. Vous réalisez soudain que la horde de fans
ne cesse de grandir. Les réactions enflammées des lecteurs et la passion qui les
anime sont sidérantes.
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« Lorsque vous faites un film comme DIVERGENTE, vous savez qu’il existe des
fans du roman. Mais le projet d’adaptation est d’emblée caduc si vous vous rendez
compte que le scénario ne peut rendre justice au roman. Même si cela suppose des
choix drastiques, vous savez aussi que tous les personnages, intrigues secondaires et
détails du livre ne pourront pas figurer à l’écran. Cependant, je n’aurais pas fait ce
film si je n’avais pas été persuadé de pouvoir transposer l’essentiel du livre et d’en
faire ressortir son âme. Je crois vraiment que les fans du roman seront comblés.
« Même si certains passages ont été condensés et qu’une trame annexe a été
ajoutée, les éléments clés sont bien là : la naissance de la relation entre Tris et
Quatre, l’exploration de ce monde nouveau, les entraînements avec la Faction des
Audacieux et la simulation du Paysage des Peurs. Autant de moments puissants qui
sont fidèles au livre. J’espère que les spectateurs vont ressentir des sensations fortes
et embarquer dans cette folle aventure, accrochés à une tyrolienne ou sautant d’une
rame. J’espère aussi que le public va s’identifier à Tris et, au sortir de la salle, se
demander ce qu’il aurait fait à sa place et ce qui compte vraiment dans la vie. »
Le producteur Douglas Wick ajoute : « DIVERGENTE parle de
responsabilisation. L’action se situe dans un monde qui connaît des
dysfonctionnements. Le récit nous montre que l’on peut s’en sortir si l’on puise dans
la force qui est au plus profond de nous. Si le film réussit à faire passer ce message,
beaucoup de gens vont se sentir concernés. »
Veronica Roth a passé beaucoup de temps sur le tournage. Neil Burger se
souvient : « C’était amusant de la voir venir sur le plateau, surtout parce qu’elle y a
pris beaucoup de plaisir. Cette superproduction, avec tous ces acteurs et ces
équipes, a été au service de ses idées. Elle a visiblement apprécié. Elle était à la fois
spectatrice et principal moteur du projet, ce qui est une position plutôt rare. Elle a
été à la fois témoin privilégié et observatrice extérieure. »
Pour la productrice Lucy Fisher, « Assister à la naissance de ce film a été
particulièrement gratifiant parce que Veronica a partagé cette expérience avec nous.
Nous lui sommes redevables de sa capacité d’imagination, qui nous a poussés à
engager les meilleurs artistes et artisans, à donner à chaque faction sa singularité,
ses costumes, son importance, son univers. Elle était chaque fois enchantée. Nous
avions pensé que le tournage, avec son habituel mélange d’attente et de frénésie,
l’ennuierait, mais ça n’a jamais été le cas. Elle a pris du plaisir à observer les acteurs
au travail et à découvrir les coulisses d’un film. »
Neil Burger reprend : « DIVERGENTE fait preuve d’originalité en suivant la
métamorphose de Tris. Au départ, elle est douce et modeste, puis elle devient une
guerrière farouche. Et puis, il y a l’histoire d’amour unique entre Tris et Quatre.
Lorsqu’elle commence à se rapprocher de lui, aucun d’eux n’a de certitudes sur
l’autre. Après avoir surmonté leurs doutes, ils vivent une histoire passionnée. Ils se
battent alors côte à côte, même si les liens qu’ils ont tissés sont récents. »
Le producteur Douglas Wick ajoute : « Outre le défi que représente une telle
épopée, nous avons eu l’opportunité de plonger au cœur d’une vie intérieure. À
travers les séances de simulation, le film recrée un monde intérieur avec ses propres
règles qui le régissent. Dans l’une des scènes les plus romantiques du film, Quatre
propose à Tris de visiter son esprit. C’est la chose la plus intime que l’on puisse
imaginer entre deux êtres qui s’aiment : c’est comme si Quatre disait à Tris ‘Viens
jeter un coup d’œil en moi et découvrir qui je suis vraiment’. Outre la force de son
imaginaire, le roman de Veronica a d’immenses qualités humaines. Ses personnages
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sont vrais. En plein milieu d’un récit épique, elle prend le temps de peaufiner une
histoire d’amour. Lorsque Tris arrive dans le monde des Audacieux, c’est Quatre, le
mystérieux guerrier, qui l’accueille. L’évolution de leur histoire est le cœur du film. »
Veronica Roth ajoute : « DIVERGENTE évoque la découverte d’un monde
nouveau et le plaisir des expériences inédites. La suite, Insurgent, montre les
conséquences des événements survenus dans le premier volet. La route sera longue
et semée d’embûches pour Tris... »
Le tournage principal du film s’est achevé le 15 juillet 2013 à Chicago.
Quelques scènes additionnelles, dont des vues aériennes et des plans du « El », ont
été tournées au cours des mois suivants à Chicago et à Los Angeles.
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DEVANT LA CAMÉRA
SHAILENE WOODLEY
Beatrice ‘Tris’ Prior
Shailene Woodley est connue pour sa prestation récompensée face à George
Clooney dans le film nommé aux Oscars THE DESCENDANTS, écrit et réalisé par
Alexander Payne. Parmi les nombreux prix qu’elle a obtenus figurent l’Independent
Spirit Award 2012 et le National Board of Review de la meilleure actrice dans un
second rôle, et des nominations au Golden Globe et au Critics Choice Award de la
Broadcast Film Critics Association. Variety l’a saluée comme « une révélation
montrant à la fois la profondeur et le côté incisif exigés par le rôle », et le New York
Times comme « l’une des interprétations d’adolescente les plus dures, les plus fines,
les plus crédibles de ces dernières années. »
On l’a vue depuis dans le film plébiscité par la critique THE SPECTACULAR
NOW de James Ponsoldt, avec Miles Teller. Les deux acteurs partagent le Prix Spécial
du Jury de la meilleure interprétation dramatique du Festival de Sundance 2013, et
Shailene Woodley a été nommée au Gotham Award et à l’Independent Spirit Award
de la meilleure actrice.
Elle sera prochainement sur le grand écran dans WHITE BIRD IN A BLIZZARD
de Gregg Araki, présenté au Festival de Sundance en janvier 2014, et dans NOS
ÉTOILES CONTRAIRES, avec Ansel Elgort, adaptation du très populaire roman de
John Green réalisée par Josh Boone.
Shailene Woodley a fait ses débuts d’actrice à l’âge de 5 ans lorsqu’un agent,
décelant son potentiel, l’a prise instantanément sous contrat. Elle n’a jamais cessé de
travailler depuis. Après des débuts dans des films publicitaires, elle a obtenu son
premier rôle à la télévision dans le téléfilm de 1999 « S’il suffisait d’aimer », dans
lequel elle jouait face à Mary McDonnell. Elle a tenu son premier rôle principal en
2005 dans le téléfilm « Felicity – une jeune fille indépendante », produit par Elaine
Goldsmith-Thomas et Julia Roberts, offrant une prestation là encore très applaudie.
Parmi ses autres rôles à la télévision figurent des rôles récurrents dans
« Preuve à l’appui » où elle joue le personnage de Jill Hennessy jeune, « Newport
Beach », et « Jack & Bobby », où elle incarne la fille de John Slattery. Elle a été la
guest star de « Cold Case, affaires classées », « Earl », « Les Experts : Manhattan »,
dans lequel elle campait une tueuse au visage d’ange, et « Juste Cause ». Elle a tenu
un rôle principal face à Ann-Margret et Matthew Settle dans le téléfilm « Des rêves
de lendemain », et a partagé avec William Mapother et Treat Williams l’affiche de
« Moola ».
Shailene Woodley a tenu pendant cinq ans le rôle principal de la série « La vie
secrète d’une ado ordinaire », une série d’ABC saluée par la critique comme par le
public.
Shailene Woodley a créé une association nommée All It Takes qui a pour
objectif d’améliorer la qualité de la vie et l’environnement.
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THEO JAMES
Quatre
Theo James a récemment tourné le thriller LONDON FIELDS sous la direction
de Mathew Cullen, avec Johnny Depp et Billy Bob Thornton, en Angleterre, et
FRANNY, le film indépendant réalisé par Andrew Renzi, face à Richard Gere et
Dakota Fanning, à Philadelphie.
Il a tenu le rôle masculin principal de UNDERWORLD : NOUVELLE ÈRE réalisé
par Måns Mårlind et Björn Stein, le dernier volet de la franchise à succès de
Lakeshore/Sony portée par Kate Beckinsale, et est apparu dans LES BOLOSS INBETWEENERS, LE FILM réalisé par Ben Palmer, et VOUS ALLEZ RENCONTRER UN
BEL ET SOMBRE INCONNU de Woody Allen.
Theo James a marqué durablement les esprits dans le rôle de Kemal Pamuk
dans la première saison de la série à succès « Downton Abbey », et il a fait une
apparition dans la série britannique « Bedlam ».
Il a récemment incarné le rôle titre de l’inspecteur Walter Clark dans « Golden
Boy », la série de CBS avec Chi McBride.
L’acteur britannique de 29 ans a étudié à la prestigieuse Bristol Old Vic
Theatre School au Royaume-Uni.
KATE WINSLET
Jeanine Matthews
Kate Winslet mène une carrière éclectique au cours de laquelle elle a
interprété certains des rôles les plus captivants du cinéma actuel. Elle a remporté son
premier Oscar, dans la catégorie meilleure actrice, après avoir été citée pas moins de
cinq fois, pour son interprétation d’Hannah Schmitz dans THE READER de Stephen
Daldry. Elle a obtenu en outre un Golden Globe, un SAG Award, un BAFTA Award et
un Critics Choice Award, entre autres.
La même année, elle a été la vedette des NOCES REBELLES de Sam Mendes,
dont elle partageait l’affiche avec Leonardo DiCaprio, son partenaire de TITANIC. Elle
a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et a été
nommée à de multiples prix.
Issue d’une famille d’acteur, c’est une habituée de la scène et de la télévision
britannique, pour laquelle elle a interprété des séries comme « Shrinks », « AngloSaxon Attitudes », « Dark Season », ou encore « Casualties ». Après ses débuts sur
le petit écran à l’âge de 13 ans, elle s’est imposée comme une actrice d’envergure à
17 ans, en 1994, avec le personnage de Juliet Hulme dans CRÉATURES CÉLESTES, le
film de Peter Jackson nommé à l’Oscar. Elle tient ensuite un rôle dans LE KID ET LE
ROI de Michael Gottlieb. L’année suivante, elle est citée pour la première fois à
l’Oscar, dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle, pour son
interprétation de Marianne Dashwood dans RAISON ET SENTIMENTS d’Ang Lee. Elle
est également nommée au Golden Globe et remporte le BAFTA et le Screen Actors
Guild Award.
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Elle partage ensuite avec Christopher Eccleston la vedette de JUDE, un film de
Michael Winterbottom tiré du roman de Thomas Hardy, « Jude l’Obscur », et joue
Ophélie dans HAMLET de Kenneth Branagh.
En 1997, elle triomphe dans TITANIC de James Cameron, et à 22 ans, devient
une star internationale. Elle est citée pour la deuxième fois à l’Oscar, de la meilleure
actrice cette fois, ainsi qu’au Golden Globe et au Screen Actors Guild Award pour son
interprétation de Rose face à Leonardo DiCaprio.
L’année suivante, elle est Julia dans MARRAKECH EXPRESS de Gillies
McKinnon, puis partage avec Harvey Keitel l’affiche de la comédie dramatique de
Jane Campion HOLY SMOKE. Elle joue ensuite dans QUILLS, LA PLUME ET LE SANG
de Philip Kaufman avec Geoffrey Rush, Joaquin Phoenix et Michael Caine.
On la retrouve dans IRIS de Richard Eyre, qui lui vaut de nouvelles
nominations au Golden Globe et à l’Oscar. Elle tourne ensuite ENIGMA de Michael
Apted, puis LA VIE DE DAVID GALE d’Alan Parker, avec Kevin Spacey. Elle est
nommée à l’Oscar, au Golden Globe et au BAFTA Award de la meilleure actrice pour
son portrait de Clémentine dans ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND de
Michel Gondry, avec Jim Carrey.
Elle joue ensuite dans NEVERLAND de Marc Forster, élu meilleur film de
l’année 2004 par le National Board of Review, dans lequel elle a pour partenaire
Johnny Depp, et dans ROMANCE & CIGARETTES de John Turturro.
En 2006, elle est l’interprète des FOUS DU ROI, écrit et réalisé par Steven
Zaillian, d’après le livre de Robert Penn Warren, dont elle partage la vedette avec
Sean Penn et Jude Law. Elle prête sa voix à la version originale du film d’animation
SOURIS CITY, et termine l’année dans la comédie romantique de Nancy Meyers THE
HOLIDAY avec Cameron Diaz, Jude Law et Jack Black.
Elle a reçu sa cinquième nomination à l’Oscar pour son portrait de Sarah
Pierce dans LITTLE CHILDREN de Todd Field, l’adaptation du roman de Tom
Perrotta.
En 2011, elle a joué dans CARNAGE de Roman Polanski, présenté en
compétition au Festival de Venise, et dans CONTAGION de Steven Soderbergh.
Elle a joué dernièrement dans LAST DAYS OF SUMMER face à Josh Brolin sous
la direction de Jason Reitman. Le film a été présenté au Festival de Toronto 2013 et
Kate Winslet a été nommée au Golden Globe de la meilleure actrice. Elle a aussi été
l’interprète du film d’Alan Rickman A LITTLE CHAOS, avec Rickman dans le rôle de
Louis XIV et Jennifer Ehle dans celui de Madame de Montespan.
Côté télévision, elle a tenu le rôle-titre de la minisérie multiprimée de HBO
« Mildred Pierce », qui lui a valu l’Emmy, le Golden Globe et le SAG Award de la
meilleure actrice en 2010.
En 2013, Kate Winslet a été faite Commandeur dans l’Ordre de l’Empire
britannique par la reine Elizabeth II au palais de Buckingham.
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ASHLEY JUDD
Natalie Prior
Ashley Judd s’est révélée au cinéma avec son personnage de Ruby Lee Gissing
dans le succès international RUBY IN PARADISE de Victor Nunez. Depuis, elle a reçu
d’importantes récompenses et est devenue une valeur sûre du box-office.
Elle vient de tourner DOLPHIN TALE 2, la suite du film familial à succès de
2011 L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN. Elle a retrouvé sur ce film
le réalisateur Charles Martin Smith et ses partenaires Morgan Freeman, Harry
Connick Jr. et Kris Kristofferson. Elle a terminé aussi THE IDENTICAL, avec Ray
Liotta, Seth Green et Balke Rayne, réalisé par Dustin Marcellino, et BIG STONE GAP
d’Adriana Trigiani, avec Jane Krakowski, Patrick Wilson, Jenna Elfman et Whoopi
Goldberg.
Elle a été récemment choisie pour incarner la matriarche dans le pilote créé
par Liz Helden et réalisé par Jeffrey Reiner, « Salvation », l’histoire d’une famille qui
fait bloc après la mort du père, chef de file d’une église au Texas.
En 2012, elle a joué dans la minisérie d’ABC « Missing », dans laquelle elle
incarnait un ancien agent de la CIA prêt à tout pour retrouver son fils disparu. Elle a
été nommée à l’Emmy de la meilleure actrice pour sa prestation face à Sean Bean,
Cliff Curtis et Adriano Giannini.
En 2011, Ashley Judd a partagé avec Patrick Dempsey et Tim Blake Nelson la
vedette du film indépendant HOLD-UPS, écrit par Jon Lucas et Scott Moore et réalisé
par Rob Minkoff.
En 2011, elle était avec Dwayne Johnson à l’affiche de la comédie fantastique
FÉE MALGRÉ LUI réalisée par Michael Lembeck.
En 2009, elle a été la vedette d’HELEN, un film indépendant écrit et réalisé par
Sandra Nettlebeck qui a fait l’ouverture du Festival de Sundance. En 2006, Ashley
Judd a tourné deux productions indépendantes, COME EARLY MORNING, un film
écrit et réalisé par l’actrice Joey Lauren Adams, et BUG, écrit par Tracy Letts d’après
sa pièce éponyme, et réalisé par William Friedkin. BUG a été couronné par le Prix de
la critique internationale à Cannes en 2006 et plébiscité à Sundance.
Côté petit écran, l’actrice a fait l’objet d’un documentaire National Geographic
relatant son voyage en Inde au début de l’année 2007 en tant qu’ambassadrice
mondiale du programme YouthAids. L’émission a été diffusée le 1er décembre, pour
la journée mondiale contre le SIDA. En 2006, un documentaire similaire a été diffusé
sur TLC (The Learning Channel) portant sur son voyage en Amérique centrale aux
côtés de son amie et partenaire, l’actrice, féministe et activiste Salma Hayek.
En 2004, Ashley Judd a été saluée pour son portrait de la mondaine Linda Lee
Porter dans le film biographique sur Cole Porter réalisé par Irwin Winkler, DE
LOVELY, un rôle qui lui a valu une nomination aux Golden Globes. La même année,
elle a tenu l’affiche d’INSTINCTS MEURTRIERS de Philip Kaufman et s’est produite
durant six mois à Broadway où elle jouait Maggie dans la pièce de Tennessee
Williams « La chatte sur un toit brûlant ».
Ashley Judd a vécu une année 2002 riche et variée. Elle a tenu un rôle
modeste mais significatif dans FRIDA, le biopic de Julie Taymor sur Frida Kahlo, ainsi
qu’un second rôle important dans LES DIVINS SECRETS de Callie Khouri, avec
Sandra Bullock, Ellen Burstyn, Maggie Smith et James Garner. Elle a également joué
41
dans CRIMES ET POUVOIRS de Carl Franklin aux côtés de Morgan Freeman, son
partenaire quelques années plus tôt dans LE COLLECTIONNEUR de Gary Fleder.
Ashley Judd a aussi tourné dans ATTRACTION ANIMALE de Tony Goldwyn, OÙ LE
CŒUR NOUS MÈNE de Matt Williams, DOUBLE JEU de Bruce Beresford, VOYEUR de
Stephan Elliott, et SIMON BIRCH, un drame de 1998 écrit et réalisé par Mark Steven
Johnson d’après le roman de John Irving « Une prière pour Owen ».
En 1997, Ashley Judd a joué dans KANSAS BLUES, écrit et réalisé par John
Patrick Kelley. On l’a également vue dans HEAT de Michael Mann où sa prestation
face à Robert DeNiro, Al Pacino et Val Kilmer a été plébiscitée. À l’été 1996, elle est
apparue dans LE DROIT DE TUER ? de Joel Schumacher puis dans la comédie
dramatique NORMAL LIFE. Toujours en 1996, Ashley Judd a été nommée aux Emmys
et aux Golden Globes pour son interprétation de Norma dans le téléfilm « Norma
Jean et Marilyn ».
Ashley Judd a débuté sur les planches avec la pièce « Busted » montée par la
troupe Naked Angels et mise en scène par Timothy Hutton. Elle a poursuivi à
Broadway avec la Roundabout Theatre Company et son rôle principal de Madge dans
« Picnic », une pièce mise en scène par William Inge et récompensée par le prix
Pulitzer. À la même époque, elle s’est illustrée au cinéma en campant un inoubliable
second rôle – la fille d’Harvey Keitel et Stockard Channing – dans SMOKE de Wayne
Wang.
Ashley Judd est devenue membre du conseil d’administration de PSI
(Population Services International) en 2004 après avoir servi comme ambassadrice
mondiale de PSI pour le programme d’information et de prévention contre le SIDA
YouthAids, initié en 2002. Pour PSI, l’actrice a visité les missions établies en
Thaïlande, au Cambodge, à Madagascar, au Kenya, en Afrique du Sud, au
Guatemala, au Honduras, au Nicaragua, au Salvador, en Inde, au Rwanda et en
République Démocratique du Congo.
Ashley Judd a fait l’objet de trois documentaires primés diffusés dans plus de
150 pays à travers le monde sur les chaînes VH1, Discovery et National
Geographic. Pour son rôle de membre du conseil d’administration de PSI, elle a fait la
couverture d’un nombre incalculable de magazines. Elle a également donné de
nombreuses interviews dans la presse et à la télévision afin de communiquer sur les
problèmes qui la touchent profondément tels que les inégalités entre les sexes et
l’assistance aux démunis. Ashley Judd s’est présentée face aux législateurs de Capitol
Hill, elle s’est adressée à l’assemblée générale des Nations Unies pour dénoncer le
fléau des trafics humains, elle s’est faite entendre auprès du National Press Club, elle
a témoigné dans le but d’obtenir une protection aux femmes victimes de violences,
d’abus sexuels et du SIDA devant le Comité des affaires étrangères du Sénat des
États-Unis et elle est récemment intervenue en qualité d’experte à la Clinton Global
Initiative pour discuter des problèmes d’eau potable et d’émancipation des femmes
dans les pays en voie de développement. PSI est une association à but non lucratif
qui opère dans plus de 65 pays et mène des programmes de lutte contre la malaria
et le Sida, d’information et d’aide en matière de santé génésique et de santé pour les
enfants.
Ashley Judd est aussi porte-parole des organisations Defenders for Wildlife
contre la chasse aérienne au loup et The Sierra Club contre les exploitations minières
en haute montagne.
42
Ashley Judd est diplômée de l’université du Kentucky avec une spécialité en
français et quatre autres disciplines. Elle a étudié la technique de Sanford Meisner au
théâtre lorsqu’elle s’est installée à Hollywood. En mai 2010, elle a reçu son master en
administration publique de la John F. Kennedy School of Government de l’université
d’Harvard.
TONY GOLDWYN
Andrew Prior
Acteur, réalisateur et producteur, Tony Goldwyn est un artiste aux multiples
facettes. Il est actuellement le Président Fitzgerald Grant dans la série à succès de
Shonda Rhimes « Scandal ». Il a cocréé et sera producteur exécutif d’une nouvelle
série, « The Divide », dont il a réalisé le pilote d’après un scénario de son associé
Richard LaGravenese.
Pendant la deuxième saison de « Scandal », Tony Goldwyn a réalisé un
épisode de la série dans laquelle il tenait également un rôle majeur. Ce n’était pas la
première fois qu’il se dirigeait lui-même : il avait mis en scène sa propre mort dans
« Dexter ». Il a réalisé d’autres épisodes de séries prestigieuses comme « Justified »,
« Damages », « L Word », « New York Police Judiciaire », « Grey’s Anatomy »,
« Private Practice » ou encore « FBI : Portés disparus ».
Tony Goldwyn a fait des débuts de réalisateur remarqués avec LE CHOIX
D’UNE VIE, dans lequel il dirigeait Diane Lane et Viggo Mortensen. Le film a été
présenté au Festival de Sundance et a reçu des critiques enthousiastes à travers le
monde. Ce premier long métrage a mis de nombreuses années à aboutir : Tony
Goldwyn avait lu le scénario de Pamela Gray pour la première fois cinq ans plus tôt
et l’avait suivi au fil de ses différentes réécritures jusqu’à ce que Dustin Hoffman
rejoigne le projet en tant que producteur et parvienne à faire financer le film. Le
hasard a voulu que, quand Pamela Gray a écrit le scénario dans le cadre de son
mémoire de fin d’études à l’UCLA, elle ait remporté le prestigieux Samuel Goldwyn
Writing Award créé par le grand-père de Tony Goldwyn, célèbre producteur de
cinéma.
Tony Goldwyn a également réalisé LAST KISS, remake de JUSTE UN BAISER
de Gabriele Muccino, ainsi que la comédie romantique ATTRACTION ANIMALE. Son
plus récent long métrage comme réalisateur est CONVICTION, avec Hilary Swank et
Sam Rockwell. CONVICTION a remporté le Prix du meilleur film du Festival de Boston
et a également reçu le Freedom of Expression Award décerné par le National Board
of Review, et Hilary Swank a été nommée au SAG Award.
En tant qu’acteur, Tony Goldwyn s’est fait connaître en interprétant le
méchant dans le film à succès GHOST de Jerry Zucker. On a ensuite pu le voir dans
de nombreux longs métrages parmi lesquels L’AFFAIRE PÉLICAN d’Alan J. Pakula,
avec Julia Roberts et Denzel Washington, LE COLLECTIONNEUR de Gary Fleder,
NIXON d’Oliver Stone, THE SUBSTANCE OF FIRE de Daniel G. Sullivan, LE DERNIER
SAMOURAÏ d’Edward Zwick, avec Tom Cruise, ainsi que le remake du film de Wes
Craven LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE réalisé par Dennis Iliadis. Il a
également prêté sa voix au personnage de Tarzan dans le dessin animé de Disney.
On a pu le voir depuis dans LE FLINGUEUR de Simon West, avec Jason Statham.
43
À la télévision, il a joué dans de nombreuses séries parmi lesquelles « The
Good Wife », « Dexter », « New York Section Criminelle », « FBI : Portés disparus »,
« L Word », la minisérie de HBO « De la Terre à la Lune », « Frasier », « Murphy
Brown » ainsi que « Femmes d’affaires et dames de cœur » dans laquelle il
interprétait de manière touchante la première victime du SIDA dans une série
diffusée en prime time.
C’est au théâtre que Tony Goldwyn a débuté sa carrière, notamment en se
produisant durant sept saisons au Williamstown Theater Festival. À New York, il a
joué dans « The Water’s Edge » au Second Stage Theater, « The Dying Gaul » au
Vineyard Theater, « Holiday » au Circle in the Square face à Laura Linney, « Spike
Heels » au Second Stage Theater aux côtés de Kevin Bacon, « The Sum of Us » au
Cherry Lane Theater – rôle pour lequel il a reçu un Obie Award – ainsi que « Digby »
au Manhattan Theater Club. Il s’est produit plus récemment à Broadway dans la
reprise de la comédie musicale « Promises, Promises ».
ANSEL ELGORT
Caleb Prior
En très peu de temps, Ansel Elgort s’est constitué une impressionnante
filmographie.
Récemment diplômé du LaGuardia Arts High School, il a donné la réplique à
Alexis Bledel dans « Regrets », la pièce de Matt Charman mise en scène par Carolyn
Cantor au Manhattan Theater Club, tout en terminant sa dernière année de lycée. Sa
prestation lui a valu des critiques dithyrambiques, on a notamment pu lire : « La
présence magnétique d’Ansel Elgort le destine sans doute au cinéma » (Bloomberg),
et « Ansel Elgort possède le charisme troublant d’un James Dean que sublime son
innocence » (AP).
Après la dernière représentation de la pièce, l’acteur a été choisi pour jouer
dans CARRIE, LA VENGEANCE, remake par Kimberly Peirce du film de Brian De
Palma d’après Stephen King. Il a incarné August Waters face à Shailene Woodley, sa
partenaire de DIVERGENTE, dans NOS ÉTOILES CONTRAIRES de Josh Boone,
d’après le roman de John Green. Il vient de terminer MEN, WOMEN & CHILDREN, le
nouveau film de Jason Reitman.
L’acteur a découvert sa passion pour les arts de la scène à travers la danse.
On a pu le voir réaliser un numéro de claquettes lors des CFDA Awards 2011, et
lorsqu’il était enfant, il s’est produit au Lincoln Center dans « Casse-noisette » et le
« Lac des cygnes » avec le New York City Ballet.
En tant que chanteur, il a travaillé avec de nombreux compositeurs tels que
Jason Robert Brown, Glen Roven et Louis Andriessen.
Ansel Elgort vit actuellement à New York.
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RAY STEVENSON
Marcus Eaton
Ray Stevenson est sans doute plus connu pour avoir incarné le légionnaire
Titus Pullo dans la série plébiscitée « Rome ». Depuis la fin de la série, il n’a pas
cessé de tourner dans une grande variété de films.
On le retrouvera dans BIG GAME avec Samuel L. Jackson, réalisé par Jalmari
Helander. Il était récemment Volstagg dans THOR : LE MONDE DES TÉNÈBRES
d’Alan Taylor, face à Chris Hemsworth et Natalie Portman, un rôle qu’il tenait déjà
dans THOR de Kenneth Branagh. Il avait joué face à Branagh dans ENVOLE-MOI de
Paul Greengrass en 1998.
Il a incarné Firefly, le méchant dans G.I. JOE : CONSPIRATION de Jon M. Chu
et a joué dans JANE MANSFIELD’S CAR, une comédie dramatique de Billy Bob
Thornton, avec John Patrick Amedori, Robert Duvall, John Hurt, Kevin Bacon et
Robert Patrick. Il a aussi été Porthos auprès de Matthew Macfadyen et Luke Evans,
et de Christoph Waltz, Logan Lerman et Orlando Bloom dans LES TROIS
MOUSQUETAIRES de Paul W.S. Anderson. Dans KILL THE IRISHMAN de Jonathan
Hensleigh, il incarnait le célèbre malfrat Danny Green aux côtés de Christopher
Walken, Vincent D’Onofrio et Val Kilmer. Jonathan Hensleigh et Jeremy Walters en
ont écrit le scénario d’après le livre « To Kill the Irishman : The War That Crippled
the Mafia » de Rick Porello.
On l’a vu précédemment dans la comédie d’action policière VERY BAD COPS
d’Adam McKay, avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Eva Mendes, Michael Keaton et
Steve Coogan, et dans le thriller post-apocalyptique LE LIVRE D’ELI, avec Denzel
Washington, Gary Oldman et Mila Kunis, sous la direction d’Albert et Allen Hughes. Il
était aussi à l’affiche de L’ASSISTANT DU VAMPIRE, un thriller fantastique de Paul
Weitz, d’après la série de livres pour enfants de Darren Shan. Il a tenu en 2008 le
rôle principal, celui de Frank Castle, dans THE PUNISHER : ZONE DE GUERRE de Lexi
Alexander.
Parmi les autres films de Ray Stevenson figurent LE ROI ARTHUR d’Antoine
Fuqua, OUTPOST de Steven Barker, et SOME KIND OF LIFE de Julian Jarrold.
Il a joué en 2012 dans la série « Dexter ».
Né en Irlande du Nord, Ray Stevenson a grandi en Angleterre. Il a étudié le
métier d’acteur à la Bristol Old Vic Theatre School et joué dans un grand nombre
d’émissions et séries britanniques dont « The Return of the Native » avec Catherine
Zeta Jones, « Band of Gold », « The Tide of Life », « Drover’s Gold », « City
Central », « Making Love in the 21st Century », « Holby City », « At Home With the
Braithwaites », « Inspecteurs associés », et « Murphy’s Law ». Il a tenu la vedette du
téléfilm « Qui a tué Liam Maguire ? ».
Il mène également une belle carrière au théâtre. Il a joué le Christ dans les
« York Mysteries Plays » en 2000 à l’abbaye de York. En 2001, il a incarné Roger
dans « Mouth to Mouth » de Kevin Ely à l’Albery Theatre à Londres, et en 2003, il a
joué le Cardinal dans « La Duchesse de Malfi » de John Webster avec Jane McTeer
au Royal National Theatre.
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MILES TELLER
Peter
Miles Teller a fait ses débuts au cinéma face à Nicole Kidman dans l’adaptation
cinématographique de la pièce lauréate du Prix Pulitzer RABBIT HOLE réalisée par
John Cameron Mitchell. Il y interprétait Jason Willette, un adolescent solitaire
passionné de bande dessinée et de science-fiction.
Miles Teller est né à Downingtown en Pennsylvanie, où il a développé sa
passion pour le sport – il soutient d’ailleurs toujours les équipes de baseball et de
football de Philadelphie. Sa famille s’est installée à Citrus County, en Floride, alors
qu’il avait 12 ans.
En seconde, son meilleur ami et lui ont auditionné pour « Footloose ». Ils ont
respectivement décroché le rôle principal et celui de son meilleur ami, Willard. Miles
Teller a ainsi pu intégrer une formation de six semaines à la New York School for
Film and TV. De retour en Floride, il a participé au Florida State Thespian Festival et
représenté sa ville avec un impressionnant monologue lors de la finale. Après avoir
obtenu son baccalauréat avec mention, il a postulé à la Julliard School et à
l’université de New York. Et après ce qu’il pensait être une audition désastreuse, il a
été accepté à NYU.
L’acteur a une fois de plus été choisi pour incarner Willard dans le remake de
FOOTLOOSE de Craig Brewer pour Paramount, sorti en décembre 2011. On a
également pu le voir dans PROJET X de Nima Nourizadeh, produit par Todd Phillips.
Au printemps dernier, Miles Teller est apparu dans la comédie écrite par les
scénaristes de VERY BAD TRIP, 21 & OVER réalisée par Jon Lucas et Scott Moore.
Cet hiver, il a donné la réplique à Shailene Woodley dans THE SPECTACULAR NOW,
le film salué par la critique de James Ponsoldt dont la première a eu lieu au Festival
du film de Sundance, où les deux acteurs ont remporté le Prix Spécial du Jury de la
meilleure interprétation dans un film dramatique.
En 2014, Miles Teller a présenté WHIPLASH de Damien Chazelle au Festival du
film de Sundance. Le film a reçu des critiques dithyrambiques et a immédiatement
été acheté par Sony Classics qui distribuera le film plus tard cette année. WHIPLASH
a remporté le Grand Prix du Jury ainsi que le Prix du Public.
Il sera également prochainement à l’affiche de GET A JOB mis en scène par
Dylan Kidd, face à Bryan Cranston et Anna Kendrick ; TWO NIGHT STAND de Max
Nichols, avec Analeigh Tipton et Kid Cudi ; et THAT AWKWARD MOMENT réalisé par
Tom Gormican, aux côtés de Zac Efron et Michael B. Jordan.
Miles Teller vit à Los Angeles.
ZOË KRAVITZ
Christina
Zoë Kravitz est née à Venice, en Californie. Elle a débuté les cours de théâtre
très jeune, avant de faire ses premiers pas au cinéma durant son année de terminale
en 2007 en tournant dans LE GOÛT DE LA VIE de Scott Hicks, avec Catherine Zeta46
Jones et Aaron Eckhart, et À VIF de Neil Jordan, avec Jodie Foster et Terrence
Howard.
Elle a ensuite joué aux côtés de Bruce Willis dans ASSASSINAT D’UN
PRÉSIDENT de Brett Simon, puis a donné la réplique à Susan Sarandon et Pierce
Brosnan dans THE GREATEST de Shana Feste, présenté au Festival de Sundance.
Parmi ses autres films, on peut citer TWELVE de Joel Schumacher avec Kiefer
Sutherland, 50 Cent, Chase Crawford et Emma Roberts, et BEWARE THE GONZO de
Bryan Goluboff, où elle a pour partenaires Amy Sedaris, Campbell Scott et Ezra
Miller. Le film a été présenté au Festival de Tribeca en 2010.
Elle a interprété le personnage de Nia dans le long métrage IT’S KIND OF A
FUNNY STORY, adapté du roman de Ned Vizzini par Anna Boden et Ryan Fleck, avec
Zach Galifianakis, Lauren Graham, Emma Roberts et Viola Davis. Dans YELLING TO
THE SKY de Victoria Mahoney, elle incarne Sweetness O’Hara, une adolescente
confrontée à un environnement familial instable. Le film a été présenté à la Berlinale
et au Festival SXSW 2011. Elle a depuis tenu le rôle d’Angel Salvadore dans X-MEN :
LE COMMENCEMENT de Matthew Vaughn, avec Jennifer Lawrence, James McAvoy,
Michael Fassbender et Kevin Bacon. Le film s’est classé en tête du box-office à sa
sortie.
On a pu la voir ensuite dans AFTER EARTH de M. Night Shyamalan, avec
Jaden et Will Smith. On la retrouvera dans MAD MAX : FURY ROAD de George Miller,
avec Charlize Theron, Tom Hardy et Nicholas Hoult, et dans THE ROAD WITHIN de
Gren Wells, avec Robert Patrick, Kyra Sedgwick et Dev Patel. Elle tournera
prochainement deux films, GOOD KILL d’Andrew Niccol avec Ethan Hawke, et le
nouveau film de Gerardo Naranjo avec Dakota Fanning.
Zoë Kravitz a également tourné dans la quatrième saison de la série
« Californication ».
En parallèle de sa carrière d’actrice, Zoë Kravitz mène de front plusieurs
projets. Elle a créé le groupe Lolawolf, avec deux membres de Reputante, James
Levy et Jimmy Giannopoulos. Leur CD produit par Giannopoulos est sorti chez Innit
Recordings en février 2014.
Elle est par ailleurs l’égérie du parfum Vera Wang, Princess.
En 2008, elle a tourné dans le clip « I Know » de Jay-Z, extrait de l’album
« American Gangster ». Elle est également apparue aux côtés de Jessica Alba, Ryan
Phillippe, Tyrese Gibson, George Lopez, John Leguizamo et de nombreuses autres
célébrités dans la vidéo « We Are the Ones » de will.i.am réalisée dans le cadre de la
campagne de Barack Obama en 2008.
Zoë Kravitz est la fille de Lenny Kravitz et de Lisa Bonet. Elle vit à New York.
CHRISTIAN MADSEN
Al
Christian Madsen est l’un des acteurs les plus prometteurs d’Hollywood.
L’année dernière, il est apparu dans JACK SQUARED, le film indépendant d’Howard
Goldberg qui raconte l’histoire d’un cinéaste qui décide de réaliser un film afin de
découvrir pourquoi toutes ses relations ont échoué. Il a également tenu un rôle dans
PALO ALTO de Gia Coppola, interprété par James Franco et Emma Roberts. Le film
47
était tiré du recueil de nouvelles éponyme écrit par James Franco. Christian Madsen
a récemment achevé le tournage du film indépendant PRISM sous la direction de Cal
Robertson, dans lequel il incarne Bryan, un aspirant écrivain qui part sur les traces
de son père disparu mystérieusement 15 ans auparavant.
Il a entamé sa carrière à l’âge de 11 ans dans « Eyes Front » de Darren
Doane. À seulement 16 ans, il a réalisé son premier court métrage intitulé « No
Names » et interprété par son père, Michael Madsen, et Robert Miano. Dans sa
filmographie figurent également REFUGE FROM THE STORM réalisé par Elias Acosta,
dans lequel il donnait déjà la réplique à son père ; TIME OUT le succès de 2011
d’Andrew Niccol ; THE BRAZEN BULL mis en scène par Douglas Elford-Argent ; et
NOW HERE de Joe Shaughnessy.
Christian Madsen cherche constamment à s’améliorer et a étudié la méthode
Meisner auprès de Robert Carnegie au Playhouse West.
BEN LLOYD-HUGHES
Will
Ben Lloyd-Hughes est né le 14 avril 1988 à Hammersmith, à Londres. Il a
étudié à la St. Paul’s School de Barnes puis à la Guildhall School of Music & Drama,
dont il est sorti diplômé en 2011.
Alors qu’il était étudiant à la St. Paul’s School, Ben Lloyd-Hughes est apparu
dans des séries telles que « Love Soup », « Inspecteur Frost » et « Casualty », écrite
par Richard Curtis, face à Brenda Fricker.
À la fin de ses études, l’acteur a auditionné pour la série originale « Skins »
qui a rencontré un immense succès sur Channel 4. Les créateurs ont écrit le rôle de
Josh Stock, le rival déséquilibré de Tony, spécialement pour lui. Ben Lloyd-Hughes y
donnait la réplique à Nicholas Hoult et Kaya Scodelario.
Il a ensuite décroché des rôles majeurs dans les séries de la BBC « Roman
Mysteries » et « Personal Affairs », ainsi que dans TORMENTED le long métrage de
Jon Wright pour Pathé, aux côtés d’Alex Pettyfer et Olly Alexander.
Ben Lloyd-Hughes a ensuite intégré la Guildhall School of Music & Drama où
durant trois ans, il a travaillé avec les meilleurs professeurs de théâtre de GrandeBretagne.
Durant ses études à la Guildhall, l’acteur a trouvé le temps de tourner dans
THE FIRST DAYS OF SPRING, réalisé par Charlie Fink du groupe Noah and the
Whale, dans lequel il donnait la réplique à Daisy Lowe ; « Miliband of Brothers » de
Richard Curson Smith pour Channel 4, dans le rôle d’Ed Miliband face à son frère,
Henry, dans le rôle de David ; une campagne de publicité en ligne pour Hugo Boss,
mise en scène par Marco Brambilla ; et la série de la BBC « The Hour », dans
laquelle il incarnait Ralph Sherwin, aux côtés de Dominic West, Ben Whishaw et
Romola Garai.
Le monologue que Ben Lloyd-Hughes a écrit durant sa dernière année à la
Guildhall, intitulé « Best Man’s Speech », lui a valu le Spotlight Prize 2011.
Il a quitté les bancs de l’école quelques mois avant la fin de sa troisième
année pour incarner l’un des rôles principaux de « Young James Herriot », la
minisérie de la BBC sur la jeunesse de James Herriot. Il y interprétait Rob McAloon,
48
face à Iain De Caestecker dans le rôle-titre. Le téléfilm en trois parties a été diffusé à
Noël 2011.
L’acteur est ensuite apparu dans l’adaptation de GREAT EXPECTATIONS par
Mike Newell. Il y campait Bentley Drummle face à Ralph Fiennes, Helena Bonham
Carter, Robbie Coltrane et Sally Hawkins. Le film a clôturé le Festival du film de
Londres et est sorti sur les écrans britanniques en novembre 2012.
Avant de quitter la Guildhall School of Music & Drama, Ben Lloyd-Hughes a
écrit et développé un one man show intitulé « Nicholas Robert Basil Jones », qui
racontait la vie d’un homme au cours du XXe siècle. L’acteur interprétait le
personnage de l’enfance à la vieillesse. Après s’être produit pour la première fois à la
Guildhall, l’acteur a donné son spectacle au Studio Theatre du Lyric Hammersmith en
septembre 2011. Le réalisateur acclamé Charles Sturridge l’a vu et a demandé à Ben
Lloyd-Hughes de jouer dans le téléfilm « The Scapegoat ». Il y incarnait Myerson
face à Matthew Rhys, Andrew Scott et Sheridan Smith.
L’acteur a ensuite fait ses débuts professionnels sur scène dans le rôle
principal de « The Way of the World », la célèbre comédie de la Restauration de
William Congreve mise en scène par Lyndsey Turner au Sheffield Crucible, avec
Sinead Matthews, Deborah Findlay et Samuel Barnett. Sa prestation dans le rôle de
Mirabell lui a valu d’excellentes critiques (The Stage l’a qualifié « d’acteur
charismatique »). On a également pu le voir dans le rôle de Cam dans « Jumpy », la
pièce à succès du West End, dans laquelle il donnait la réplique à Tamsin Greig.
Ben Lloyd-Hughes est apparu dans le court métrage « Tom and Issy » du
réalisateur primé Roger Michell, face à Ellie Goulding.
Après DIVERGENTE, il est rentré à Londres pour jouer dans « Henry V » de
Michael Grandage dans le West End. L’acteur y incarnait le Dauphin de France, le
rival d’Henry V, interprété par Jude Law. À propos de la pièce, le critique du Daily
Mail a écrit : « Jude Law a trouvé un partenaire à sa mesure en la personne de Ben
Lloyd-Hughes, dont il est certain qu’on entendra reparler. »
AMY NEWBOLD
Molly
Avant de faire ses débuts au cinéma dans DIVERGENTE, Amy Newbold suivait
des études pour devenir infirmière à Chicago. Après l’obtention de son diplôme de
l’université Roosevelt, elle a travaillé auprès d’un directeur de casting local.
Elle est apparue dans « Chicago Fire », la série à succès de NBC produite par
Dick Wolf, ainsi que dans « Boss » sur Starz Network.
Native du Nord-Ouest Pacifique, Amy Newbold a grandi à Spokane dans l’État
de Washington, et vit actuellement à Chicago dans l’Illinois.
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JAI COURTNEY
Eric
Jai Courtney est un acteur très recherché depuis qu’il a joué face à Tom
Cruise, l’une des plus grandes stars hollywoodiennes, dans JACK REACHER de
Christopher McQuarrie en 2012, et face à Bruce Willis dans DIE HARD : BELLE
JOURNÉE POUR MOURIR de John Moore en 2013, qui a rapporté plus de 300 millions
de dollars dans le monde.
En 2014, il partagera la vedette de UNBROKEN, un film réalisé par Angelina
Jolie sur l’histoire édifiante de Louis Zamperini, athlète des Jeux Olympiques qui a
vécu des choses terribles lorsqu’il était prisonnier des Japonais durant la Seconde
Guerre mondiale. Il sera aussi sur les écrans dans THE WATER DIVINER, première
réalisation de Russell Crowe, sur un Australien qui se rend en Turquie pour tenter de
retrouver les corps de ses trois fils tués durant la Première Guerre mondiale. Il y joue
le lieutenant-colonel chargé de coordonner les efforts pour identifier les dizaines de
milliers de soldats tués à Gallipoli.
En 2013, il a incarné un inspecteur de police aux côtés de Joel Edgerton et
Tom Wilkinson dans FELONY, réalisé par Matthew Saville. Le film raconte l’histoire
d’un officier de police décoré (Joel Edgerton) qui renverse un cycliste en rentrant
d’une soirée arrosée avec ses collègues pour célébrer un important coup de filet.
Lorsqu’il décide de mentir à propos de ce qui s’est passé, la vie de tous ceux qui
l’entourent est transformée à jamais.
Jai Courtney est né et a grandi au nord-ouest de Sydney. Dès le plus jeune
âge, il s’est découvert une passion pour la comédie. Il a suivi un cours de théâtre
pour les jeunes financé par l’État, puis a auditionné pour entrer au National Institute
of Dramatic Art après le lycée. En 2004, il a intégré la Western Australian Academy
of Performing Arts (WAAPA), un établissement respecté de Perth qui compte Hugh
Jackman et le défunt Heath Ledger parmi ses anciens élèves. Il en est sorti diplômé
en 2008.
Il est ensuite rapidement apparu en guest star dans deux séries australiennes
à succès, « Packed to the Rafters » et « All Saints ». Plus tard en 2008, il a remporté
le Theatre Critics Award de la meilleure révélation pour sa prestation dans « The
Turning » avec la Perth Theatre Company.
En 2009, Jai Courtney a décroché le rôle très convoité de Varro dans la série
télévisée à succès « Spartacus : le sang des gladiateurs ». Le personnage de Varro
était le plus proche confident de Spartacus jusqu’à sa mort dans le dixième épisode.
Les fans de la série ont protesté contre sa disparition et continuent à la déplorer sur
les nombreux sites et blogs dédiés à la série.
L’acteur a ensuite été choisi pour donner la réplique à Tom Cruise et Werner
Herzog dans JACK REACHER. Ce thriller raconte l’enquête menée pour élucider le
meurtre de cinq personnes qui n’avaient apparemment rien en commun. Mais les
apparences sont souvent trompeuses.
Jai Courtney a ensuite tourné I, FRANKENSTEIN de Stuart Beattie, face à
Aaron Eckhart. Le film est une adaptation moderne du roman gothique culte dans
laquelle l’acteur interprète le chef de l’un des deux clans d’immortels qui se livrent
une guerre interminable, à laquelle la créature de Frankenstein tente de mettre fin.
50
L’acteur a travaillé inlassablement à faire connaître et à rassembler les fonds
nécessaires à la production du long métrage documentaire « Be Here Now » qui
retrace le combat de son ami, Andy Whitfield, décédé 18 mois après qu’on lui a
diagnostiqué un lymphome non hodgkinien. Andy Whitfield souhaitait voir ce
documentaire produit afin d’aider et de redonner espoir à ceux et celles qui se
battent contre le cancer ou toute autre épreuve que la vie a mise sur leur chemin.
« Be Here Now » est réalisé par la documentariste nommée aux Oscars Lilibet
Foster.
MEKHI PHIFER
Max
Mekhi Phifer a retenu l’attention des critiques et du public grâce à ses rôles
éclectiques dans des films de tous genres, qu’il s’agisse de drames réalistes ou de
comédies romantiques.
La carrière de Mekhi Phifer, qui est né et à grandi à New York, a débuté lors
d’un casting pour CLOCKERS de Spike Lee au cours duquel il a décroché le rôle
principal du film. Aux côtés d’Harvey Keitel, John Turturro et Delroy Lindo, l’acteur a
été salué par la critique pour le rôle de Strike, un jeune dealer new-yorkais impliqué
dans une histoire de meurtre.
Il est récemment apparu dans « Torchwood » sur Starz et a tenu le rôle de
l’agent du FBI Ben Reynolds dans la série à succès de Fox « Lie to Me ».
Au cinéma, on l’a récemment vu dans HOLD-UP$ de Rob Minkoff, face à
Ashley Judd, et CLOSE QUARTERS réalisé par Jack C. Newell. Il a également tenu un
rôle majeur dans L’ARMÉE DES MORTS, le remake du film d’horreur culte de 1978 de
Zack Snyder, avec Sarah Polley et Ving Rhames. À l’automne 2002, il a incarné
Future face à Eminem, Brittany Murphy et Kim Basinger dans 8 MILE réalisé par
Curtis Hanson, et a joué dans PAID IN FULL de Charles Stone. Il est aussi apparu
dans OTHELLO 2003, adapté de la pièce de William Shakespeare par Tim Blake
Nelson, aux côtés de Julia Stiles et Josh Hartnett. Mekhi Phifer y interprétait Odin, le
capitaine de l’équipe de basketball du lycée, dont le meilleur ami se montre jaloux de
sa relation avec sa petite amie.
Dans SOUVIENS-TOI… L’ÉTÉ DERNIER 2, le thriller de Danny Cannon, l’acteur
donnait la réplique à Jennifer Love Hewitt, Brandy et Freddie Prinze, Jr. Il a
également tenu un rôle dans SOUL FOOD, la comédie dramatique familiale de
George Tillman Jr., face à Vanessa Williams, Vivica A. Fox et Nia Long. À sa
filmographie figurent aussi HELL’S KITCHEN réalisé par Tony Cinciripini, dans lequel il
interprétait un boxeur new-yorkais face à Angelina Jolie, MON AUTRE FRÈRE, la
comédie romantique de Mandel Holland, AN INVITED GUEST, le thriller de Timothy
Wayne Folsome, lauréat de l’Audience Award à l’Urbanworld Festival 1999 et du
Grand Prix du Festival du film d’Acapulco, et IMPOSTOR mis en scène par Gary
Fleder, avec Gary Sinise, Madeline Stowe et Vincent D’Onofrio.
En juin 2002, il s’est vu remettre le Rising Star Award lors de l’American Black
Film Festival.
Sur le petit écran, l’acteur a incarné le Dr. Gregory Pratt dans « Urgences », la
série primée aux Emmy Awards. Ce rôle lui a valu deux NAACP Image Awards du
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meilleur acteur dans un second rôle en 2004 et 2005.
À la télévision, on a également pu le voir dans « Carmen: A Hip Hopera » de
Robert Townsend pour MTV dans lequel il donnait la réplique à Beyoncé Knowles ;
« A Lesson Before Dying », le téléfilm de Joseph Sargent primé aux Emmy Awards
pour HBO, avec Don Cheadle et Cicely Tyson, pour lequel il a été salué par la critique
et cité aux NAACP Image Awards pour le rôle d’un condamné à mort ; « Brian’s
Song » de John Gray pour ABC, dans lequel il campait le célèbre joueur de football
américain Gale Sayers ; et « Pilotes de choix » réalisé par Robert Markowitz pour
HBO. Mekhi Phifer est en outre apparu en guest star dans les séries « FBI: Duo très
spécial », « Homicide » et « New York Undercover ».
En 2007, l’acteur a créé deux sociétés de production avec le scénariste,
producteur et acteur Ronnie Warner : Facilitator Films et Facilitator Music. La
comédie de 2006 PUFF, PUFF, PASS a été le premier film produit par Facilitator Films,
établie au sein du complexe Warner Bros. à Burbank, en Californie. Le film, réalisé et
interprété par Mekhi Phifer, Danny Masterson, John C. McGinley, Terry Crews, Ronnie
Warner, Darrell Hammond et Mo Collins, a été acheté par Sony, et est sorti en DVD
en mai 2007.
Avec Warner, l’acteur développe actuellement plusieurs projets sous la
bannière Facilitator Films. Il s’est associé à Clint Culpepper de Sony Screen Gems et
été producteur exécutif sur THIS CHRISTMAS de Preston A. Whitmore II, sorti en
2007, avec Delroy Lindo, Regina King, Nia Long, Loretta Devine, Chris Brown et Idris
Elba. Il s’est également associé à Jeff Clanagan d’Universal/Code Black pour
distribuer le film au cinéma et en DVD. Avec Warner et le producteur de musique
Todd Mushaw – qui a produit Kelly Rowland, Dr. Dre, Game, Destiny’s Child –, Mekhi
Phifer a également fondé Facilitator Music et a récemment signé le premier artiste du
label, Face, un rappeur de Virginie.
L’acteur a récemment fait ses débuts à Broadway aux côtés de Dule Hill,
Tracie Thoms, Ruben Santiago-Hudson et Condola Rashad dans « Stick Fly », la
pièce acclamée par la critique de Lydia R. Diamond, produite par Alicia Keys et mise
en scène par Kenny Leon.
Mekhi Phifer tient actuellement un rôle récurrent dans la saison 3 de « House
of Lies » sur Showtime. Il vit à Los Angeles.
MAGGIE Q
Tori
Née à Honolulu, à Hawaï, d’un père américain et d’une mère vietnamienne,
Maggie Q a participé à de nombreuses compétitions de natation et d’athlétisme
durant son enfance. À l’âge de 18 ans, elle s’est installée à Hong Kong pour y faire
carrière dans le mannequinat. Elle est rapidement devenue célèbre en Asie et a posé
pour plus de 200 couvertures à travers le monde.
Maggie Q a débuté sa carrière d’actrice à Hong Kong en l’an 2000 en tournant
dans le téléfilm « House of the Dragon ». Elle a rapidement décroché des rôles au
cinéma, notamment dans GEN-Y COPS de Benny Chan avec Paul Rudd, et
MANHATTAN MIDNIGHT d’Alfred Cheung. Outre des apparitions dans RUSH HOUR 2
de Brett Ratner et LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS de Frank Coraci, elle a joué
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dans NAKED WEAPON de Siu-Tung Ching, à qui l’on doit notamment les
chorégraphies des scènes d’action de HERO et LA MAISON DES POIGNARDS
VOLANTS, tous deux réalisés par Zhang Yimou.
Ses tout premiers rôles dans des films d’action hongkongais lui ont permis de
se perfectionner aux techniques de combat à mains nues et d’arts martiaux qu’elle a
pu mettre à profit sur le tournage de MISSION : IMPOSSIBLE III de J.J. Abrams,
avec Tom Cruise et Philip Seymour Hoffman, son premier grand rôle aux États-Unis.
En 2007, elle a joué dans un autre film d’action, DIE HARD 4 – RETOUR EN ENFER
de Len Wiseman, avec Bruce Willis et Justin Long, et s’est essayée avec succès au
registre comique en tournant face à George Lopez dans BALLES DE FEU de Robert
Ben Garant.
L’année suivante, Maggie Q a tourné aux côtés de Hugh Jackman dans
MANIPULATION de Marcel Langenegger, et d’Andy Lau dans LES 3 ROYAUMES – LA
RÉSURRECTION DU DRAGON de Daniel Lee. Elle a tourné dans un segment de NEW
YORK I LOVE YOU réalisé par Yvan Attal et a prêté ses traits et sa voix au
personnage principal de « Need for Speed : Undercover », l’une des franchises de
jeux vidéo les plus populaires, développée par EA Games.
L’actrice a joué depuis dans le long métrage chinois THE WARRIOR AND THE
WOLF de Zhuangzhuang Tian, présenté pour la première fois au Festival de Toronto
en 2009, dans THE KING OF FIGHTERS de Gordon Chan – inspiré du célèbre jeu
vidéo – ainsi que dans la comédie ROGUES GALLERY de Fouad Mikati où elle a pour
partenaires Zach Galifianakis et Ving Rhames.
En 2011, elle était la Prêtresse dans le film de Scott Stewart PRIEST, avec Paul
Bettany, Karl Urban et Cam Gigandet.
Elle a joué plus récemment dans les séries « Young Justice » et « Nikita »,
dont elle tient le rôle-titre. La série a été nommée aux Emmy Awards et la quatrième
saison s’est achevée fin 2013.
En parallèle de sa carrière, Maggie Q milite activement en faveur des droits de
l’homme et de ceux des animaux. Elle apporte son soutien à des organismes comme
PETA, Best Friends, WildAid, Kageno, et le Physicians Committee for Responsible
Medicine.
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DERRIÈRE LA CAMÉRA
NEIL BURGER
Réalisateur
Neil Burger a dernièrement réalisé LIMITLESS, qui a rencontré un grand
succès en 2011. Ce thriller d’action paranoïaque s’est classé numéro un au box-office
dès sa sortie. Interprété par Bradley Cooper et Robert De Niro, il a rapporté plus de
160 millions de dollars dans le monde.
Neil Burger a fait ses débuts de scénariste et de réalisateur en 2002 avec
INTERVIEW WITH THE ASSASSIN. Le long métrage a reçu le Prix du meilleur film
aux Festivals de Woodstock et d’Avignon et compte trois nominations aux
Independent Spirit Awards, notamment dans les catégories meilleur premier film et
meilleur premier scénario.
Neil Burger a ensuite écrit et réalisé L’ILLUSIONNISTE en 2006. Adapté d’une
nouvelle de l’auteur lauréat du Prix Pulitzer Steven Millhauser intitulée « Eisenheim
the Illusionist », le film réunit Edward Norton, Paul Giamatti et Jessica Biel.
En 2008, il a dirigé Rachel McAdams et Tim Robbins dans THE LUCKY ONES.
Avant de se tourner vers le cinéma, Neil Burger a réalisé des publicités pour
des marques telles que Mastercard, IBM et ESPN. Il a par ailleurs créé une série de
spots publicitaires pour la campagne « Prisonniers de conscience » d’Amnesty
International, et a conçu et réalisé la campagne remarquée « Books : Feed Your
Head » de MTV promouvant la langue et la littérature.
Neil Burger est titulaire d’un diplôme d’art obtenu à l’université de Yale. Il vit à
New York avec sa famille.
DOUGLAS WICK
Producteur
Douglas Wick et la société Red Wagon Entertainment, célèbre pour ses films
commerciaux de très grande qualité, ont cumulé des recettes de plus de 2 milliards
de dollars au box-office et ont été nommés 22 fois aux Oscars, obtenant 7
statuettes. Il codirige Red Wagon avec son associée, Lucy Fisher.
Leurs plus récentes productions sont GATSBY LE MAGNIFIQUE, un film de Baz
Luhrmann avec Leonardo DiCaprio, Carey Mulligan, Tobey Maguire et Joel Edgerton,
et DES HOMMES SANS LOI de John Hillcoat, avec Shia LaBeouf, Tom Hardy, Gary
Oldman, Mia Wasikowska, Jessica Chastain, Jason Clarke et Guy Pearce.
Douglas Wick a produit GLADIATOR de Ridley Scott, qui a remporté cinq
Oscars dont celui du meilleur film, deux Golden Globes, quatre BAFTA Awards, le Prix
du film de l’année aux AFI Awards, le MTV Movie Award du meilleur film et le Prix du
film de l’année décerné par la Producers Guild of America.
Le premier film qu’a produit Douglas Wick, WORKING GIRL, réalisé par Mike
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Nichols, a obtenu le Golden Globe du meilleur film et une nomination à l’Oscar dans
la même catégorie. Parmi les nombreux autres films qu’il a produits figurent STUART
LITTLE de Rob Minkoff, premier film à avoir pour vedette un personnage en images
de synthèse, UNE VIE VOLÉE de James Mangold (qui a valu un Oscar et un Golden
Globe à Angelina Jolie pour son époustouflante interprétation) ; le thriller
d’espionnage réalisé par Tony Scott SPY GAME – JEU D’ESPIONS, qui réunissait
Robert Redford et Brad Pitt ; le teen movie original sur l’univers de la sorcellerie
d’Andrew Fleming DANGEREUSE ALLIANCE, HOLLOW MAN – L’HOMME SANS OMBRE
réalisé par Paul Verhoeven, et WOLF, réalisé par Mike Nichols, et interprété par Jack
Nicholson et Michelle Pfeiffer.
Avec Lucy Fisher, qui a rejoint Red Wagon en 2001 après avoir été viceprésidente du Columbia Tri-Star Motion Picture Group chez Sony, ils ont produit un
éventail de films acclamés par la critique tels que STUART LITTLE 2 réalisé par Rob
Minkoff, JARHEAD – LA FIN DE L’INNOCENCE de Sam Mendes, PETER PAN de P.J.
Hogan, et MÉMOIRES D’UNE GEISHA réalisé par Rob Marshall, nommé à 6 Oscars et
couronné par 3.
Après avoir obtenu son diplôme avec mention de l’université de Yale, Douglas
Wick a entamé sa carrière comme assistant de production pour le cinéaste Alan
Pakula. MERCI D’AVOIR ÉTÉ MA FEMME… du réalisateur marquait ses débuts en tant
que producteur délégué.
Outre son travail dans l’univers du divertissement, Douglas Wick est le
cofondateur de CuresNow, un organisme qui promeut la médecine régénérative et la
recherche sur les cellules souches. Il a codirigé la Proposition 71, l’initiative à succès
qui génère aujourd’hui 3 milliards de dollars pour la recherche sur les cellules
souches dans l’État de Californie. Il a été membre du conseil d’administration du
Center for Early Education de Los Angeles, ainsi que du conseil de direction de la
Producers Guild of America.
Parmi les nombreux prix remportés par Douglas Wick, citons le Prix du
producteur de l’année décerné par le NATO ShoWest, le David O. Selznick
Achievement Award in Theatrical Motion Pictures de la Producer’s Guild of America,
les Prix du producteur de l’année du Hollywood Film Festival et du Santa Barbara
Film Festival, celui du Motion Picture Club, un Saturn Award, le Los Angeles Father of
the Year Award et le Friends of Cancer Research Advocacy’s Lifetime Achievement
Award.
LUCY FISHER
Productrice
Ancienne vice-présidente du Columbia Tri-Star Motion Picture Group chez
Sony, Lucy Fisher est une productrice de films primée et la codirectrice de Red
Wagon Entertainment. Lucy Fisher et son associé chez Red Wagon, Douglas Wick,
sont réputés pour leurs films commerciaux de très grande qualité et leurs
collaborations avec les cinéastes les plus talentueux au monde.
La plus récente production de Lucy Fisher et Red Wagon est le film de Baz
Luhrmann GATSBY LE MAGNIFIQUE, interprété par Leonardo DiCaprio, Tobey
Maguire, Carey Mulligan et Joel Edgerton.
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Quand Lucy Fisher était vice-présidente chez Sony, le studio a battu tous les
records du milieu du cinéma en termes de bénéfices nationaux et internationaux
avec des films qu’elle a supervisés, parmi lesquels MEN IN BLACK de Barry
Sonnenfeld, LE MARIAGE DE MON MEILLEUR AMI de P.J. Hogan, AIR FORCE ONE de
Wolfgang Petersen, JERRY MAGUIRE de Cameron Crowe, POUR LE PIRE ET POUR LE
MEILLEUR de James L. Brooks, et STUART LITTLE de Rob Minkoff.
Après avoir quitté la direction du studio, Lucy Fisher s’est associée au
producteur oscarisé Douglas Wick (GLADIATOR de Ridley Scott, WORKING GIRL
réalisé par Mike Nichols). Ensemble, ils ont produit une grande variété de films, dont
MÉMOIRES D’UNE GEISHA de Rob Marshall, nommé à 6 Oscar et qui en a obtenu 3,
STUART LITTLE 2 de Rob Minkoff et DES HOMMES SANS LOI de John Hillcoat, avec
Shia LaBeouf, Tom Hardy, Gary Oldman, Mia Wasikowska, Jessica Chastain, Jason
Clarke et Guy Pearce.
Avant d’intégrer Sony, la productrice a occupé durant quatorze ans le poste de
vice-présidente exécutive de la production internationale chez Warner Bros., où elle a
développé et supervisé des films variés au succès commercial et critique tels que LE
FUGITIF d’Andrew Davis, LA COULEUR POURPRE réalisé par Steven Spielberg,
GREMLINS de Joe Dante, LES GOONIES de Richard Donner, MALCOLM X de Spike
Lee, SUR LA ROUTE DE MADISON de Clint Eastwood, SPACE JAM de Joe Pytka,
EMPIRE DU SOLEIL de Steven Spielberg, OUTSIDERS de Francis Ford Coppola, et
LES SORCIÈRES D’EASTWICK de George Miller. Elle a été vice-présidente de la
production chez Twentieth Century Fox avant de prendre la direction de la
production internationale chez Zoetrope Studios, créée par Francis Ford Coppola.
Outre ses succès créatifs, Lucy Fisher fait figure de pionnière pour les femmes
et les mères actives dans l’univers du divertissement. Elle a été le moteur de la
création du Children’s Center dans les bureaux de Warner Bros. Studio, qui a ouvert
ses portes en 1992. Depuis, le centre s’est occupé de plus de 2 000 enfants et a servi
de modèle pour la création de crèches dans d’autres studios.
Parmi ses nombreuses récompenses, citons le David O. Selznick Achievement
Award in Theatrical Motion Pictures décerné par la Producers Guild of America, le prix
de la Productrice de l’année du Hollywood Film Festival, le Hollywood Award for
Outstanding Achievement in Producing, le Crystal Award remis par l’organisation
Women in Film, l’Icon Award du magazine Premiere, et le Lifetime Achievement
Award des Friends of Cancer Research Advocacy. Elle a également été citée parmi les
50 femmes les plus puissantes de l’économie américaine dans le magazine Fortune.
Après que leur plus jeune fille a été atteinte de diabète juvénile, Lucy Fisher et
Douglas Wick ont cofondé CuresNow, un organisme qui promeut la médecine
régénérative et la recherche sur les cellules souches, et qui a joué un rôle crucial
pour porter la question des cellules souches à un niveau national aux États-Unis. Elle
a codirigé la California Stem Cell Research and Cures Initiative (Proposition 71), qui a
été adoptée lors de l’élection de novembre 2004, et est aujourd’hui responsable de
l’octroi de 3 milliards de dollars pour la recherche sur les cellules souches dans l’État
de Californie.
Diplômée avec mention de Harvard, Lucy Fisher a été vice-présidente du
Harvard Board of Overseers et est également conseillère pour le Harvard Office of
the Arts.
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POUYA SHAHBAZIAN
Producteur
Pouya Shahbazian fait ses débuts au cinéma avec DIVERGENTE. L’année
dernière, The Hollywood Reporter l’a cité parmi les 35 personnalités de moins de 35
ans les plus prometteuses de l’industrie cinématographique.
Au cours des cinq dernières années, en tant que responsable du département
cinéma et télévision de l’agence new-yorkaise New Leaf Literary & Media, il a
participé au lancement de plusieurs best-sellers tout en représentant plus de 100
auteurs internationaux. Il représente en outre des scénaristes et des dramaturges qui
développent des projets cinématographiques, télévisuels et littéraires.
Pouya Shahbazian a entamé sa carrière dans l’industrie du divertissement chez
Warner Bros avant de rejoindre le département littéraire de l’agence Broder-WebbChervin-Silbermann. En 2007, il a cofondé ManDown Pictures & Management, où il a
développé et produit la série documentaire sur le voyage « Young, Broke &
Beautiful » pour l’Independent Film Channel (IFC).
Parmi ses projets figurent l’adaptation du best-seller du New York Times de
Patrick Lee RUNNER réalisée par Justin Lin et produite par Michael de Luca pour
Warner Bros. ; MAG CREWS du scénariste et réalisateur acclamé Andrea Arnold,
inspiré par un article de presse, pour Focus Features ; l’adaptation de Q: A NOVEL
d’Evan Mandery écrite et réalisée par David Gordon Green et produite par Matt
Tolmach pour Sony Pictures ; la série pour jeunes adultes ARCLIGHT pour Imagine
Entertainment et Universal Pictures ; l’adaptation de SHADOW AND BONE pour
Dreamworks et Heyday Films ; THE PLANET THIEVES de Dan Krokos pour
Warner Bros, avec Heyday Films et Benderspink ; et le récent succès RED QUEEN
pour Universal Pictures.
Pouya Shahbazian est diplômé de l’université de Virginie et vit à Greenwich
dans le Connecticut avec sa femme et leurs deux fils.
RACHEL SHANE
Productrice exécutive
Rachel Shane est actuellement vice-présidente exécutive de la production chez
Oddlot Entertainment, la société de production cinématographique et télévisuelle
établie à Los Angeles à laquelle on doit LA STRATÉGIE ENDER de Gavin Hood, CET
ÉTÉ-LÀ réalisé par Nat Faxon et Jim Rash, DRIVE de Nicolas Winding Refn, et
RABBIT HOLE mis en scène par John Cameron Mitchell. Depuis qu’elle a rejoint la
société en août 2013, Rachel Shane a supervisé DRAFT DAY d’Ivan Reitman,
interprété par Kevin Costner ; MORTDECAI de David Koepp, avec Johnny Depp,
Gwyneth Paltrow, Ewan McGregor, Olivia Munn et Paul Bettany ; et le lauréat du prix
Nichols QUEEN OF HEARTS réalisé par Seth Gordon.
Pour la télévision, la productrice travaille actuellement sur « Einstein » de
Walter Isaacson, et l’adaptation de « Sammy’s Hill », le best-seller du New York
Times de Kristin Gore.
Rachel Shane a rejoint l’équipe créative de Red Wagon Entertainment en 2000
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et a rapidement gravi les échelons pour devenir directrice du développement et de la
production. Elle a acquis les droits et été productrice exécutive sur DES HOMMES
SANS LOI, adapté par Nick Cave du roman de Matt Bondurant intitulé « Pour
quelques gouttes d’alcool ». Réalisé par John Hillcoat et interprété par Gary Oldman,
Tom Hardy, Jessica Chastain, Shia LaBeouf, Guy Pearce et Mia Wasikowska, le film a
été projeté en compétition au Festival de Cannes 2012. Elle a par ailleurs collaboré à
STUART LITTLE 3 - L’APPEL DE LA FORÊT d’Audu Paden et L’HOMME SANS OMBRE 2
réalisé par Claudio Fäh en tant que productrice exécutive, et STUART LITTLE 2 de
Rob Minkoff en tant que de productrice associée.
Grâce à ses nombreuses relations dans le monde de l’édition, Rachel Shane a
été productrice exécutive pour Red Wagon Entertainment sur l’adaptation du premier
roman pour jeunes adultes de Paul Rudnick, GORGEOUS produit par Lionsgate, et le
best-seller du New York Times de Vanessa Diffenbaugh, THE LANGUAGE OF
FLOWERS.
Avant de rejoindre Red Wagon Entertainment, elle a travaillé en tant que
scénariste et assistante de création chez Tall Trees Productions qui a produit
CHARLIE ET SES DRÔLES DE DAMES de McG. Elle a également été assistante de
développement chez Imagine Entertainment et a fait un stage chez Televisa à
Mexico. Elle a produit « Cruddy » de manière indépendante, le livre de Lynda Barry
adapté par Matt Nix (« Burn Notice »), ainsi que le court métrage « The Diamond
Nose », écrit et réalisé par David Bezmozgis, l’auteur du New Yorker publié chez
Harpers (« Natasha et autres histoires », « Le monde libre »).
Après avoir obtenu son diplôme avec mention en sciences politique et en
théâtre de l’université du Manitoba au Canada, Rachel Shane a étudié le droit
pendant un an à l’université de Colombie-Britannique. Elle a entamé sa carrière sur
LE MASQUE DE ZORRO de Martin Campbell.
JOHN J. KELLY
Producteur exécutif
Né en Angleterre, à Liverpool, John J. Kelly a grandi aux États-Unis à
Glendale, Arizona. Il s’est intéressé très jeune au théâtre, puis par la suite au
cinéma. Il a débuté au sein de Pepin-Merhi Entertainment, une société indépendante
de production et de distribution produisant dix films par an. Engagé comme
contrôleur de production, il est rapidement passé administrateur de production,
producteur délégué et même directeur du secteur production de la société. Il a
produit et supervisé plus de 70 épisodes de séries, 40 longs métrages, et de
nombreux clips.
En 2001, il a été engagé comme président de la production d’American
Cinema International. Au bout de quatre ans, il a quitté la société pour devenir
producteur indépendant. Il a alors collaboré avec la société espagnole Drimtrim
Entertainment, sur neuf films à Barcelone. Par la suite, il a travaillé sur des films
comme SPARTAN de David Mamet, TRISTAN & YSEULT de Kevin Reynolds, BURT
MUNRO de Roger Donaldson, LE DAHLIA NOIR de Brian De Palma, INTO THE WILD
de Sean Penn, nommé à deux Oscars, et couronné aux Golden Globes, et
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GENTLEMEN BRONCOS de Jared Hess. Il a par ailleurs produit plusieurs films dont
ONE LAST RIDE de Tony Vitale.
Il a par la suite été producteur exécutif et administrateur de production du film
nommé aux Golden Globe et aux Oscars 127 HEURES de Danny Boyle, avec James
Franco, WARRIOR de Gavin O’Connor, et FREEWAY ET NOUS de Lawrence Kasdan,
avec Diane Keaton et Kevin Kline. Il a dernièrement été producteur exécutif de
ABRAHAM LINCOLN : CHASSEUR DE VAMPIRES de Timur Bekmambetov et de
MADEA’S WITNESS PROTECTION de Tyler Perry.
Il vient de produit KISS ME de Jeff Probst avec Jenna Fischer et travaille à
présent sur SUSAN COOPER de Paul Feig à Budapest.
VERONICA ROTH
Coproductrice, romancière
Veronica Roth est l’auteure de la série de romans « Divergente » qui s’est
placée en tête de la liste des best-sellers du New York Times.
Le premier tome de la trilogie, « Divergente, Tome 1 », est sorti en France en
2011, suivi par le tome 2 en 2012. Le dernier tome a été publié aux États-Unis en
octobre 2013. À ce jour, les trois volumes se sont vendus à 11 millions d’exemplaires
tandis que les ventes numériques ont dépassé tous les records. La série est publiée
dans 44 pays.
Diplômée en écriture créative de l’université Northwestern, Veronica Roth a
souvent préféré écrire « Divergente » plutôt que faire ses devoirs. Aujourd’hui
écrivaine à temps plein, elle vit dans la région de Chicago avec son mari.
EVAN DAUGHERTY
Scénariste
Evan Daugherty a écrit BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR, le film à succès de
Rupert Sanders, avec Kristen Stewart, alors qu’il était étudiant à l’université de New
York. En 2010, plusieurs sociétés de production se sont disputé les droits du scénario
qui s’est vendu pour une somme record.
Il a récemment écrit TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES de Jonathan
Liebesman. Il travaille en ce moment sur le scénario de G.I. JOE 3 qui sera réalisé
par Jon M. Chu pour Paramount et sortira en 2015.
Né à New York, Evan Daugherty a grandi à Dallas au Texas, où il a développé
son esprit créatif. Il a étudié le cinéma à la Tisch School of the Arts de l’université de
New York où il a découvert l’écriture scénaristique. Il a remporté le Script Pipeline
Screenwriting Competition 2008 avec FACE À FACE de Mark Steven Johnson qui lui a
valu la reconnaissance de l’industrie. BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR et FACE À
FACE sont respectivement apparus sur la liste des meilleurs scénarios non-produits
établie par Franklin Leonard en 2008 et 2010.
VANESSA TAYLOR
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Scénariste
Vanessa Taylor écrit pour la télévision depuis plus de dix ans pour des séries
telles que « Gideon’s Crossing », « Alias », « Everwood », « Jack & Bobby » (qu’elle
a co-créée avec Greg Berlanti) et « Tell Me You Love Me ». Elle a été scénariste et
coproductrice exécutive de la série de HBO, « Game of Thrones » pour les saisons 2
et 3.
Le premier long métrage cinéma qu’elle a écrit est TOUS LES ESPOIRS SONT
PERMIS. Interprété par Meryl Streep, Tommy Lee Jones et Steve Carell, le film
réalisé par David Frankel est sorti en 2012.
Née à Washington, Vanessa Taylor a grandi en Californie et est diplômée de
l’université de Princeton.
ALWIN KÜCHLER, BSC
Directeur de la photographie
Alwin Küchler a remporté un British Independent Film Award (BIFA) pour son
premier long métrage en tant que directeur de la photographie, RATCATCHER, qui
est également le premier long métrage de la réalisatrice Lynne Ramsay. Il avait
auparavant éclairé une série de documentaires et de courts métrages et avait
notamment collaboré à trois reprises avec la réalisatrice pour « Gasman », « Small
Deaths » et « Kill the Day ». Tous deux se sont rencontrés sur les bancs de la
Beaconsfield Film and Television School.
À sa filmographie figurent également UN JOUR EN SEPTEMBRE de Kevin
Macdonald, lauréat de l’Oscar du meilleur documentaire, RÉDEMPTION de Michael
Winterbottom, qui lui a valu le Prix de la meilleure photographie du Festival de
Valladolid, CODE 46 du même réalisateur, THE MOTHER et MORNING GLORY de
Roger Michell, « Le Deal » – un téléfilm de Stephen Frears, IRRÉFUTABLE de John
Madden, SUNSHINE de Danny Boyle, LUCKY BREAK de Peter Cattaneo, HEARTLANDS
de Damien O’Donnell, SOLITARY MAN de Brian Koppelman et David Levien ou encore
LE VOYAGE DE MORVERN CALLAR pour lequel il a de nouveau fait équipe avec Lynne
Ramsay et reçu le BIFA de la meilleure performance technique, une citation aux
European Film Awards et des récompenses lors des festivals de Stockholm et de
Dinard.
Il a plus récemment éclairé le documentaire MARLEY réalisé par Kevin
Macdonald, ainsi que HANNA de Joe Wright, avec Saoirse Ronan, Eric Bana, Tom
Hollander et Olivia Williams, et R.I.P.D. BRIGADE FANTÔME de Robert Schwentke,
avec Ryan Reynolds et Jeff Bridges.
Alwin Küchler a été récompensé à plusieurs reprises pour son travail sur une
série de spots publicitaires à travers le monde, et il a notamment reçu le Creative
Circle Silver Award de la meilleure photographie en 2008 pour la publicité « Rescue »
de la marque Carling réalisée par Fredrik Bond.
ANDY NICHOLSON
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Chef décorateur
Andy Nicholson est un chef décorateur et un superviseur artistique primé à de
multiples reprises qui a vingt ans d’expérience dans le cinéma américain. Il a été
nommé à l’Oscar et au BAFTA Award et a remporté l’Art Directors Guild Award des
meilleurs décors en 2014 pour son travail sur GRAVITY, écrit et réalisé par Alfonso
Cuarón, un thriller de science-fiction. Il a auparavant créé les décors du film
d’Andrew Niccol LES ÂMES VAGABONDES, avec Saoirse Ronan, Jake Abel et Max
Irons.
Andy Nicholson est sorti diplômé d’un master en architecture avec mention du
Brighton College en 1989. De 1990 à 1993, il a travaillé au sein de cabinets
d’architectes à Londres et Toronto. Il a ensuite fait le choix d’arrêter ce métier pour
faire carrière dans le cinéma. Il a fait du volontariat à la prestigieuse British National
Film & Television School où il a refusé un poste permanent en raison de son succès
en tant que directeur artistique de publicités et spots promotionnels.
En 1994, le chef décorateur Eugenio Zanetti a proposé à Andy Nicholson de
travailler sur son premier long métrage : il a donc fait partie de l’équipe oscarisée qui
a conçu les décors du DON DU ROI de Michael Hoffman. Il a ensuite passé cinq ans
à gravir les échelons au sein du département artistique.
En 1999, il a commencé à travailler en tant que directeur artistique auprès du
chef décorateur Rick Heinrichs sur SLEEPY HOLLOW – LA LÉGENDE DU CAVALIER
SANS TÊTE de Tim Burton, le premier film d’une longue liste. En 2000, le film a
remporté l’Oscar des meilleurs décors et l’Art Directors Guild Award. En tant que
directeur artistique, il a travaillé dans de nombreux pays comme le Maroc, l’Espagne,
l’Italie, la France, les Pays-Bas, Israël, Malte, le Canada et les États-Unis. Il a eu
l’honneur de collaborer avec les meilleurs réalisateurs et chefs décorateurs au monde
sur des projets internationaux aussi divers que SPY GAME – JEU D’ESPIONS de Tony
Scott, LA VENGEANCE DANS LA PEAU de Paul Greengrass pour lequel il a été nommé
à l’ADG Award, À LA CROISÉE DES MONDES de Chris Weitz, pour lequel il a été
couronné par un Art Directors Guild Award, TROIE de Wolfgang Petersen, et LA
MOMIE de Stephen Sommers.
Entre 2000 et 2002, Andy Nicholson a travaillé au sein du département
artistique de deux projets primés de HBO, d’abord en tant qu’assistant directeur
artistique de la minisérie « Frères d’armes », puis comme superviseur artistique de
« En direct de Bagdad », le téléfilm de Mick Jackson.
En 2004, Andy Nicholson a été directeur artistique sur CHARLIE ET LA
CHOCOLATERIE de Tim Burton, auprès du chef décorateur Alex McDowell. Ce dernier
lui a ensuite proposé son premier poste de superviseur artistique sur un long
métrage sur le dernier film d’Anthony Minghella, PAR EFFRACTION. Peu après le
tournage du film, le chef décorateur Rick Heinrichs est retourné travailler au
Royaume-Uni et a proposé à Andy Nicholson le poste de superviseur artistique sur
WOLFMAN, mis en scène par Joe Johnston. Il a ensuite retrouvé Tim Burton et le
chef décorateur Robert Stromberg pour le film oscarisé, ALICE AU PAYS DES
MERVEILLES.
Fin 2009, le chef décorateur Rick Heinrichs a de nouveau demandé à Andy
Nicholson de se joindre à lui à Los Angeles en tant que superviseur artistique afin de
développer les décors de FRANKENWEENIE de Tim Burton pour Disney. Après son
61
retour au Royaume-Uni en 2010, Andy Nicholson a travaillé avec Rick Heinrichs sur
CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER de Joe Johnston, la première production
britannique de Marvel.
Andy Nicholson défend depuis longtemps une approche immersive en termes
de conception des décors. Il suit de près les évolutions technologiques et
informatiques, repoussant sans cesse les limites de la modélisation 3D et de la
conception assistée par ordinateur au sein des départements artistiques
cinématographiques. Il cherche par tous les moyens à intégrer de manière fluide les
images numériques aux prises de vues réelles, en intégrant toutes les disciplines qui
peuvent aider à donner vie au scénario.
CARLO POGGIOLI
Chef costumier
Carlo Poggioli a étudié la mise en scène et la création de costumes à l’Istituto
D’Arte et à l’Accademia di Belle Arti à Naples. Une fois son diplôme obtenu, il a
travaillé à Rome comme assistant pour des costumiers italiens célèbres dont
Gabriella Pescucci, Piero Tosi et Maurizio Millenotti, sur des films comme LE NOM DE
LA ROSE de Jean-Jacques Annaud, LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN
de Terry Gilliam, LA VOCE DELLA LUNA de Federico Fellini, LE TEMPS DE
L’INNOCENCE de Martin Scorsese et STORIA DI UNA CAPINERA de Franco Zeffirelli.
Il a également été assistant à la création des costumes sur SPLENDOR d’Ettore Scola,
INDOCHINE de Régis Wargnier, PER AMORE, SOLO PER AMORE de Giovanni Verosi,
OCCHIO PINOCCHIO de Francesco Nuti, et LA COURTISANE de Marshall Herskovitz.
Il a travaillé auprès de la chef costumière Ann Roth comme assistant sur LE
PATIENT ANGLAIS et comme créateur des costumes associé sur LE TALENTUEUX MR
RIPLEY, tous deux réalisés par Anthony Minghella. Les costumes créés par Carlo
Poggioli et Ann Roth pour RETOUR À COLD MOUNTAIN d’Anthony Minghella ont été
cités au BAFTA Film Award.
Carlo Poggioli a été créateur des costumes associé sur des films comme LES
MISÉRABLES de Bille August et LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ de Michael Hoffman.
Il a été chef costumier en titre sur IL GIARDINO DEI CILIEGE d’Antonelle
Agiolti, LE LONG SILENCE de Margarethe von Trotta, MARQUISE de Véra Belmont,
avec Sophie Marceau, Bernard Giraudeau et Lambert Wilson, VAN HELSING de
Stephen Sommers, LES FRÈRES GRIMM de Terry Gilliam, avec Matt Damon et Heath
Ledger, THE FINE ART OF LOVE : MINE HA-HA de John Irvin, et sur le thriller de
science-fiction DOOM d’Andrzej Bartkowiak.
Plus récemment, il a obtenu un Genie Award et un Jutra Award des meilleurs
costumes pour son travail sur SOIE de François Girard. Il a ensuite créé les costumes
du thriller dramatique MIRACLE À SANTA-ANNA de Spike Lee et de LEZIONE 21
d’Alessandro Baricco, avec John Hurt. Ce dernier film a été nommé au Silver Ribbon.
En 2009, Carlo Poggioli a créé les costumes de NINJA ASSASSIN de James
McTeigue, puis en 2011 ceux du DERNIER DES TEMPLIERS de Dominic Sena, avec
Nicolas Cage et Ron Perlman et du RITE de Mikael Håfström, avec Anthony Hopkins.
Il a depuis créé ceux de L’OMBRE DU MAL, sur lequel il retrouvait James McTeigue,
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avec John Cusack dans le rôle d’Edgar Allan Poe, et de ABRAHAM LINCOLN :
CHASSEUR DE VAMPIRES de Timur Bekmambetov.
Il a travaillé dernièrement sur THE ZERO THEOREM de Terry Gilliam, avec
Christoph Waltz, Matt Damon et Tilda Swinton, et ROMEO AND JULIET de Carlo
Carlei, avec Hailee Steinfeld, Douglas Booth et Paul Giamatti.
Côté télévision, il a créé les costumes de « Falstaff », « Les Brumes d’Avalon »
d’Uli Edel, qui lui a valu d’être nommé à l’Emmy Award des meilleurs costumes,
« Jason et les Argonautes », et « Nina, o sia La pazza per amore ».
Carlo Poggioli a travaillé aussi pour l’opéra, notamment auprès de Liliana
Cavani, Mauro Bolognini et Franco Zeffirelli. Il a créé les costumes de « Falstaff »,
mis en scène par Ruggero Cappuccio et dont l’orchestre était dirigé par Riccardo
Muti, et « Nina ossia la pazza per amore », tous deux à la Scala de Milan, et « Il
ritorno di Don Calandrino » à l’opéra de Salzbourg. Il a entretenu une longue
collaboration artistique avec Marco Gandini, et a créé les costumes de « La
Gazzetta » de Rossini au Garsington Opera, « L’Amico Fritz » de Mascagni, « Gianni
Schicchi » de Puccini à l’Arena di Verona, et « La Lupa » de Marco Tutino au Teatro
Massimo di Palermo.
Il a également créé des costumes pour des pièces mises en scène par Luca
Ronconi, dont « Strange Interlude » d’Eugene O’Neill et « La Folle de Chaillot » de
Jean Giraudoux.
JIM BERNEY
Superviseur des effets visuels
Jim Berney est un superviseur des effets visuels indépendant qui a été nommé
aux Oscars à plusieurs reprises.
En 2013, il a fondé WormStyle, une petite société d’effets visuels spécialisée
dans la composition d’images pour le cinéma à laquelle on doit près de 100 plans de
DIVERGENTE.
Avant de monter sa société, Jim Berney était directeur des studios de Digital
Domain en Floride où il était en charge de la coordination de quatre secteurs en lien
avec les effets visuels : films en images de synthèse, effets visuels, conversion en 3D
et simulations militaires.
En 2008, il a intégré Imageworks à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, en
qualité de superviseur créatif. Jusqu’à 2010, il a également été directeur général du
complexe, avant de se consacrer à plein temps à GREEN LANTERN de Martin
Campbell, en tant que superviseur principal des effets visuels. Il a également
supervisé la conception et la création du Corps des Green Lantern et des costumes
de ses membres, ainsi que des décors de la planète Oa.
Avant GREEN LANTERN, Jim Berney a été superviseur des effets visuels sur
L’ŒIL DU MAL de D.J. Caruso, pour lequel il a supervisé 250 plans dont un panorama
à 360 degrés de l’intérieur du superordinateur et une course poursuite palpitante
dans un tunnel de Chicago avec un drone entièrement conçu en image de synthèses.
Il a également pris part à JE SUIS UNE LÉGENDE de Francis Lawrence, pour lequel
son équipe a créé plus de 800 plans, dont une réplique entièrement numérique de la
ville de New York, ainsi que des personnages « infectés ».
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Jim Berney a rejoint Imageworks en 1996 où il a été superviseur des effets
visuels et responsable des images de synthèse de nombreux projets. Il a supervisé la
création de plus de 500 plans du film d’Andrew Adamson nommé aux Oscars LE
MONDE DE NARNIA: CHAPITRE 1 - LE LION, LA SORCIÈRE BLANCHE ET L’ARMOIRE
MAGIQUE, qui lui a valu une nomination à l’Oscar des meilleurs effets visuels. En
2004, il a été superviseur des effets visuels sur la version IMAX du film en
performance capture de Robert Zemeckis, LE PÔLE EXPRESS. Il a eu la mission de
convertir plus de 780 plans du film en 3D IMAX.
En tant que superviseur des effets visuels, il a également collaboré à MATRIX
RELOADED et MATRIX REVOLUTIONS des frères Wachowski, LE SEIGNEUR DES
ANNEAUX: LES DEUX TOURS réalisé par Peter Jackson, et HARRY POTTER À L’ÉCOLE
DES SORCIERS de Chris Columbus. Il a aussi été superviseur des images de synthèse
sur HOLLOW MAN - L’HOMME SANS OMBRE mis en scène par Paul Verhoeven
(nommé à l’Oscar 2000 des meilleurs effets visuels) et STUART LITTLE de Rob
Minkoff (nommé à l’Oscar 1999 des meilleurs effets visuels) pour lequel il a participé
au développement d’une technique permettant la création, la fabrication et la
simulation de 13 costumes pour 3 personnages en images de synthèse. Jim Berney a
en outre supervisé le développement des systèmes qui ont facilité l’intégration du
personnage de Stuart Little dans les scènes en prise de vue réelle.
Il a également été superviseur des images de synthèse sur GODZILLA de
Roland Emmerich et s’est chargé de l’éclairage de CONTACT réalisé par Robert
Zemeckis, STARSHIP TROOPERS mis en scène par Paul Verhoeven (nommé à l’Oscar
1997 des meilleurs effets visuels), et ANACONDA, LE PRÉDATEUR de Luis Llosa, pour
lequel il a développé des techniques d’éclairage photo-réalistes.
Avant de rejoindre Imageworks, Jim Berney a travaillé pour MetroLight en tant
que directeur technique et membre de l’équipe de développement des logiciels
d’effets visuels. Il a créé un logiciel de simulation pour BATMAN FOREVER de Joel
Schumacher et un logiciel d’éclairage naturel pour PIÈGE À GRANDE VITESSE de
Geoff Murphy, et MORTAL KOMBAT réalisé par Paul W.S. Anderson.
Jim Berney a entamé sa carrière au sein de la Defense Advanced Research
Projects Agency (DARPA) en tant que programmeur pour une grande société de
développement de logiciels. Il détient un master en informatique de Cal Poly San Luis
Obispo, spécialisé en recherche et développement de logiciel de mise en lumière. Il a
également étudié l’informatique et l’économie à l’université d’État de Californie à
Irvine, où il s’est spécialisé dans la recherche sur l’intelligence artificielle ; et
l’architecture informatique au Royal Institute of Technology de Stockholm, en Suède.
RICHARD FRANCIS-BRUCE, ACE
Chef monteur
Richard Francis-Bruce est un monteur australien né à Sydney, en NouvelleGalles du Sud, et salué par plusieurs nominations aux Oscars.
Richard Francis-Bruce voulait être directeur de la photographie comme son
père, Jack Bruce, qui a travaillé auprès de producteurs hollywoodiens tels que Cecil
B. DeMille et les célèbres Lansky Players. Mais il a décroché un emploi de monteur à
l’Australian Broadcasting Corporation de Sydney, où il a passé quinze ans.
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Il a collaboré avec le cinéaste George Miller sur de nombreux projets tels que
« The Dismissal », MAD MAX : AU-DELÀ DU DÔME DU TONNERRE, LES SORCIÈRES
D’EASTWICK et LORENZO. Il a été nommé à l’Oscar pour son travail sur LES ÉVADÉS
réalisé par Frank Darabont, SEVEN de David Fincher, et AIR FORCE ONE de
Wolfgang Petersen. Il a en outre été cité aux Eddie Awards pour LES ÉVADÉS, ROCK
de Michael Bay, AIR FORCE ONE et HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS
réalisé par Chris Columbus. En 1997, il a intégré l’American Cinema Editors (ACE).
En 1996, Richard Francis-Bruce est intervenu lors d’un séminaire à l’Australian
Film Television and Radio School intitulé « Frame by Frame » (« Image par image »).
Il a expliqué l’importance du rythme interne et externe d’un film, ainsi que chacun de
ses choix pour SEVEN.
À sa filmographie figurent également CALME BLANC de Phillip Noyce,
CADILLAC MAN réalisé par Roger Donaldson, SLIVER de Phillip Noyce, CHÉRIE, VOTE
POUR MOI de Ron Underwood, LA LIGNE VERTE mis en scène par Frank Darabont,
INSTINCT de Jon Turteltaub, EN PLEINE TEMPÊTE réalisé par Wolfgang Petersen,
BRAQUAGE À L’ITALIENNE de F. Gary Gray, MÉMOIRE EFFACÉE réalisé par Joseph
Ruben, GHOST RIDER de Mark Steven Johnson, KISS & KILL de Robert Luketic,
REPO MEN réalisé par Miguel Sapochnik, et FOR GREATER GLORY: THE TRUE STORY
OF CRISTIADA de Dean Wright.
NANCY RICHARDSON, A.C.E.
Chef monteuse
Nancy Richardson est diplômée de l’université de Californie à Berkeley et a
obtenu une maîtrise en cinéma à l’UCLA. Elle est monteuse depuis 1986. Elle a fait
ses débuts sur ENVERS ET CONTRE TOUS de Ramón Menéndez, LA RAGE AU CŒUR
de Charles Burnett, qu’elle a retrouvé par la suite sur le film indépendant THE
ANNIHILATION OF FISH et le téléfilm « Selma, Lord, Selma », avant de faire équipe
à nouveau avec Menéndez sur MONEY FOR NOTHING.
Elle a monté trois films de Gregory Nava, MY FAMILY avec Jimmy Smits, le
biopic SELENA, qui a lancé la carrière d’actrice de Jennifer Lopez, et WHY DO FOOLS
FALL IN LOVE, avec Halle Berry.
Elle a monté par ailleurs LOIN D’ICI, première réalisation de Maya Angelou,
WHITE MAN de Desmond Nakano, avec John Travolta et Harry Belafonte, ainsi que
THIRTEEN et LES SEIGNEURS DE DOGTOWN de Catherine Hardwicke, SEXY DANCE
d’Anne Fletcher, TWILIGHT : CHAPITRE 1 – FASCINATION réalisé par Catherine
Hardwicke, et TWILIGHT : CHAPITRE 3 – HÉSITATION de David Slade.
Par la suite, elle a monté THE LAST SONG de Julie Anne Robinson, LE
CHAPERON ROUGE qui marquait sa quatrième collaboration avec la réalisatrice
Catherine Hardwicke, et JE TE PROMETS – THE VOW, de Michael Sucsy, avec Rachel
McAdams et Channing Tatum.
En 2013, Nancy Richardson a été la chef monteuse de WARM BODIES –
RENAISSANCE, la comédie horrifique romantique écrite et réalisée par Jonathan
Levine et interprétée par Nicholas Hoult, Teresa Palmer et John Malkovich, et celle de
CARRIE, LA VENGEANCE de Kimberly Peirce, avec Chloë Grace Moretz et Judy Greer.
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Elle a aussi travaillé pour la télévision, notamment sur les téléfilms « When
Billie Beat Bobby » et « Hendrix », pour lequel elle a été nommée à l’Emmy Award.
Elle est membre de l’American Cinema Editors et de l’Academy of Motion
Picture Arts and Sciences. Elle a siégé huit ans à l’Editors Guild Board of Directors.
Nancy Richardson est également professeur titulaire à l’UCLA School of Film,
Television and Digital Media.
HANS ZIMMER
Producteur exécutif de la musique
Hans Zimmer est l’un des compositeurs les plus célèbres du cinéma et a
fortement influencé la musique de films. Au cours d’une carrière qui s’étend sur plus
de trente ans, il a composé plus d’une centaine de musiques originales pour des films
qui ont rapporté plus de 15 milliards de dollars au box-office, et a reçu un Oscar,
deux Golden Globes et quatre Grammy Awards. En 2003, l’American Society of
Composers, Authors and Publishers lui a remis le prestigieux Henry Mancini Award
pour l’ensemble de sa carrière.
Il a dernièrement composé la musique de THE AMAZING SPIDER-MAN : LE
DESTIN D’UN HÉROS de Marc Webb et INTERSTELLAR de Christopher Nolan, SON
OF GOD de Christopher Spencer, UN AMOUR D’HIVER d’Akiva Goldsman, RUSH de
Ron Howard, 12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen, et MR. MORGAN’S LAST LOVE
de Sandra Nettelbeck.
Il a très récemment signé la musique de LONE RANGER, NAISSANCE D’UN
HÉROS, avec Johnny Depp et Armie Hammer. Il poursuivait avec ce film sa
collaboration avec le producteur Jerry Bruckheimer et le réalisateur Gore Verbinski,
entamée avec la saga PIRATES DES CARAÏBES. Il a aussi composé pour Gore
Verbinski la musique de RANGO, THE WEATHER MAN et LE CERCLE – THE RING. Il a
également composé la musique du quatrième volet de la saga, PIRATES DES
CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE, produit par Bruckheimer et réalisé par Rob
Marshall.
Au cours de sa carrière, Hans Zimmer a été nommé 11 fois aux Golden Globes
et en a remporté deux, 11 fois aux Grammy Awards et en a remporté 3, et neuf fois
aux Oscars, et en a reçu un. Il a reçu d’innombrables récompenses dont un Tony
Award. Il a reçu en 2011 sa neuvième nomination à l’Oscar pour la musique de
INCEPTION de Christopher Nolan. Il avait déjà composé pour Nolan la musique de
BATMAN BEGINS et de THE DARK KNIGHT : LE CHEVALIER NOIR, obtenant pour
cette dernière une nomination au BAFTA Award. Il a à nouveau collaboré avec le
réalisateur sur THE DARK KNIGHT RISES.
Il a été nommé en 2010 à l’Oscar pour celle du film de Guy Ritchie SHERLOCK
HOLMES. Avant SHERLOCK HOLMES, il a été cité à l’Oscar pour les musiques de
GLADIATOR de Ridley Scott, pour laquelle il a aussi remporté le Golden Globe et le
Broadcast Film Critics Award, POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR de James L.
Brooks, U.S.S. ALABAMA de Tony Scott, THE PREACHER’S WIFE de Penny Marshall et
RAIN MAN de Barry Levinson. Il a été nommé en 1998 à deux Oscars, celui de la
meilleure musique dramatique pour LA LIGNE ROUGE de Terrence Malick et celui de
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la meilleure musique de comédie musicale ou comédie pour LE PRINCE D’ÉGYPTE de
Brenda Chapman, Steve Hickner et Simon Wells.
Avec LE ROI LION, Hans Zimmer a obtenu l’Oscar et le Golden Globe de la
meilleure musique originale en 1995, deux Grammy Awards, l’American Music Award
du meilleur album de l’année et le Chicago Film Critics Award de la meilleure
musique. Le spectacle adapté du film a obtenu le Tony Award 1998 de la meilleure
comédie musicale et a valu à Zimmer le Grammy Award du meilleur album pour une
comédie musicale.
Au cours de sa carrière, Hans Zimmer a composé la musique de films comme
LA CHUTE DU FAUCON NOIR de Ridley Scott, pour qui il avait déjà signé celle de
HANNIBAL, THELMA ET LOUISE et BLACK RAIN. On lui doit aussi la musique de
ÉCARTS DE CONDUITE et UNE ÉQUIPE HORS DU COMMUN de Penny Marshall,
PEARL HARBOR, citée au Golden Globe, et ROCK de Michael Bay, TRUE ROMANCE,
JOURS DE TONNERRE et USS ALABAMA de Tony Scott, pour laquelle il a remporté un
Grammy Award, MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR de Bruce Beresford, qui lui a valu
une citation aux Grammy Awards, MISSION IMPOSSIBLE 2 de John Woo, LE
PACIFICATEUR de Mimi Leder, BROKEN ARROW de John Woo, RANGOON de John
Boorman, RASTA ROCKETT de John Turteltaub, BACKDRAFT de Ron Howard, GREEN
CARD de Peter Weir, MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE de Stephen Frears. Il a composé
la musique des films d’animation SPIRIT, L’ÉTALON DES PLAINES, pour laquelle il a
été nommé au Golden Globe, et LA ROUTE D’EL DORADO.
Il a travaillé par la suite sur LES LARMES DU SOLEIL et LE ROI ARTHUR
d’Antoine Fuqua, LES ASSOCIÉS, avec Nicolas Cage, réalisé par Ridley Scott, LE
DERNIER SAMOURAÏ d’Ed Zwick, qui marquait sa 100e musique de films et a été
citée au Golden Globe, TOUT PEUT ARRIVER de Nancy Meyers, et sur le film
d’animation MADAGASCAR. En 2005, il a aussi signé la musique de la comédie écrite
et réalisée par James L. Brooks, SPANGLISH, interprétée par Adam Sandler et Tea
Leoni, pour laquelle il a été nommé au Golden Globe.
Il a depuis composé la musique du film de Ron Howard FROST/NIXON,
L’HEURE DE VÉRITÉ, qui lui a valu d’être nommé au Golden Globe, et celle des films
d’animation MADAGASCAR 2, KUNG FU PANDA et KUNG FU PANDA 2 et LES
SIMPSON : LE FILM, ainsi que celle de LOIN DE LA TERRE BRÛLÉE de Guillermo
Arriaga. On lui doit également celle de la comédie romantique de Nancy Meyers, THE
HOLIDAY, avec Kate Winslet, Cameron Diaz, Jack Black et Jude Law.
Hans Zimmer est aussi l’auteur de la musique du DA VINCI CODE réalisé par
Ron Howard, avec Tom Hanks et Audrey Tautou, pour laquelle il a été nommé au
Golden Globe de la meilleure musique originale, et de sa suite, ANGES & DÉMONS,
du même réalisateur, avec Tom Hanks et Ewan McGregor. Plus récemment, il a signé
les partitions de PAS SI SIMPLE de Nancy Meyers.
Parmi ses films les plus récents comme compositeur figurent COMMENT
SAVOIR de James L. Brooks, LE DILEMME de Ron Howard, SHERLOCK HOLMES : JEU
D’OMBRES de Guy Richie, et MAN OF STEEL de Zack Snyder.
D’origine allemande, pianiste depuis l’âge de trois ans, Hans Zimmer est un
pionnier de la musique électronique. Il est considéré comme le père de l’intégration
des synthétiseurs digitaux, de l’informatique de pointe, et des claviers électroniques,
à des formes musicales traditionnelles.
Hans Zimmer débute en composant des jingles publicitaires, puis en créant,
avec Trevor Horn et Geoff Downes, le groupe The Buggles, produisant le hit mondial
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« Video Killed the Radio Star », et leur album, « The Age of Plastic ». La même
année, il fait ses débuts dans la musique de film en collaborant avec le célèbre
compositeur Stanley Myers sur TRAVAIL AU NOIR de Jerzy Skolimowski. Il poursuivra
son association avec Stanley Myers sur une quinzaine de films, puis signe seul à
partir de 1988 la musique originale de différents films, à commencer par UN MONDE
À PART, mis en scène par Chris Menges.
Lors du 27e Annual Flanders International Film Festival, en 2000, il s’est
produit en concert live pour la première fois avec un orchestre de 100 musiciens et
100 choristes. Il y a interprété des nouvelles orchestrations de « Gladiator »,
« Mission : Impossible 2 », « Rain Man », « Le Roi Lion » et « La Ligne Rouge ». Un
album a été édité chez Decca, intitulé « The Wings of a Film : The Music of Hans
Zimmer ».
Parmi les nombreuses autres distinctions qu’il a reçues au cours de sa carrière,
Hans Zimmer a obtenu le prestigieux Lifetime Achievement Award in Film
Composition du National Board of Review, et le Frederick Loewe Award en 2003 lors
du Palm Springs International Film Festival, ainsi que le prestigieux Richard Kirk
Award du BMI pour l’ensemble de son œuvre. Il a son étoile sur le Hollywood Walk
of Fame depuis décembre 2010.
Il a été le directeur musical de la 84e cérémonie des Oscars en 2012 et a
signé le générique de la minisérie à succès de History Channel de 2013, « The
Bible », créée par Mark Burnett.
TOM HOLKENBORG, alias JUNKIE XL
Compositeur
Nommé aux Grammy Awards et salué par de nombreux disques de platine,
Tom Holkenborg, alias Junkie XL, est un producteur et compositeur de musique aussi
prolifique sur la scène contemporaine qu’au cinéma. Ses compositions mêlent
musique classique et pop, des influences éclectiques qui, alliées à ses talents de
musicien (il joue du clavier, de la guitare, de la batterie, du violon et de la basse) et
de producteur, font de lui un artiste complet.
Ces dernières années, Tom Holkenborg s’est concentré sur la composition de
musique de films. Son talent inégalé pour associer des influences électroniques, pop
et classiques ont fait de lui un compositeur très recherché à Hollywood. En 2013, il a
composé la musique de PARANOIA de Robert Luketic. Peu après, le producteur Zack
Snyder a fait appel à lui pour 300 : LA NAISSANCE D’UN EMPIRE de Noam Murro,.
Dans ses projets figure aussi MAD MAX : FURY ROAD du réalisateur oscarisé George
Miller.
Sa passion pour la musique de films est née aux Pays-Bas, son pays natal, où
il a composé de nombreuses bandes originales. Il a ensuite collaboré avec de
célèbres compositeurs tels qu’Harry Gregson Williams, sur DOMINO de Tony Scott et
KINGDOM OF HEAVEN réalisé par Ridley Scott ; Klaus Badelt sur CATWOMAN de
Pitof ; et le compositeur oscarisé Hans Zimmer. MAN OF STEEL, le blockbuster de
2013 mis en scène par Zack Snyder, a marqué leur cinquième collaboration. Ils
avaient déjà travaillé ensemble sur THE DARK KNIGHT RISES et INCEPTION de
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Christopher Nolan, MADAGASCAR 3: BONS BAISER D’EUROPE réalisé par Eric
Darnell, Tom McGrath et Conrad Vernon, et MEGAMIND de Tom McGrath.
Tom Holkenborg a également composé des morceaux pour COLLEGE ROCK
STARS mis en scène par Todd Graff, DOA: DEAD OR ALIVE de Corey Yuen, GANG DE
REQUINS réalisé par Bibo Bergeron, Vicky Jenson et Rob Letterman, « The
Chronicles of Riddick: Dark Fury » de Peter Chung, la série de courts métrages
d’animation ANIMATRIX, et RESIDENT EVIL de Paul W.S. Anderson.
En 1993, Tom Holkenborg a fondé le groupe de rock industriel NERVE, tout en
produisant des groupes de métal tels que Sepultura et Fear Factory. Attiré par la
musique électronique, il a créé Junkie XL en 1997 et sorti l’album « Saturday
Teenage Kick ». Il a produit cinq autres albums sous ce pseudonyme, se produisant
en parallèle dans le monde entier. En 2002, son remix de « A Little Less
Conversation » d’Elvis s’est placé en tête des ventes dans 24 pays. Suite à ce succès,
il a collaboré avec des artistes tels que Dave Gahan, Robert Smith et Chuck D, et
remixé des titres de Coldplay, Depeche Mode, Britney Spears et Justin Timberlake.
Tom Holkenborg a en outre créé la musique de jeux vidéo tels que « Need For
Speed », « Les Sims » et « SSX », et de publicités internationales pour Nike,
Heineken, Adidas, Cadillac et VISA.
RANDALL POSTER
Superviseur de la musique
Randall Poster est l’un des superviseurs musicaux contemporains les plus
prolifiques au cinéma et à la télévision. Sans doute plus connu pour sa collaboration
de longue date avec le réalisateur Wes Anderson, il travaille également régulièrement
avec des réalisateurs de renom tels qu’Harmony Korine, Todd Haynes, Richard
Linklater, Todd Phillips, Martin Scorsese, Sam Mendes ou Jason Reitman, entre
autres.
Parmi ses projets les plus récents figurent THE GRAND BUDAPEST HOTEL de
Wes Anderson, LE LOUP DE WALL STREET réalisé par Martin Scorsese, et SPRING
BREAKERS d’Harmony Korine.
Randall Poster a également supervisé la musique de la série primée de HBO
« Boardwalk Empire », pour laquelle il a remporté un Grammy Award.
GARRETT WARREN
Coordinateur des cascades
et réalisateur de la deuxième équipe
Garrett Warren a entamé sa carrière en tant que champion d’arts martiaux et
entraîneur personnel avant de se tourner vers le métier de cascadeur et coordinateur
de cascades pour le cinéma et la télévision.
Il a été coordinateur de cascades sur de nombreux films prestigieux tels que
AVATAR réalisé par James Cameron, et ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim
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Burton. Parmi ses projets les plus récents figurent aussi LINCOLN et LES AVENTURES
DE TINTIN : LE SECRET DE LA LICORNE de Steven Spielberg ; THE MASTER réalisé
par Paul Thomas Anderson ; LE DRÔLE DE NOËL DE SCROOGE et LA LÉGENDE DE
BEOWULF de Robert Zemeckis ; et LA NUIT AU MUSÉE 2 et REAL STEEL mis en
scène par Shawn Levy, dans lequel il incarnait également plusieurs robots, dont
Atom.
Garrett Warren porte souvent la double casquette de coordinateur de
cascades et réalisateur de la deuxième équipe, comme sur THE LOSERS de Sylvain
White ; IL N’EST JAMAIS TROP TARD réalisé par Tom Hank ; MILO SUR MARS la
comédie familiale de science fiction de Simon Wells ; MON BEAU-PÈRE ET NOUS, la
suite de MON BEAU-PÈRE ET MOI, réalisée par Paul Weitz ; et LES IMMORTELS, le
film fantastique de Tarsem Singh.
En 2009, il a remporté l’Hamilton Award du meilleur chorégraphe de cascades
de l’année. Il a également été cité au Taurus World Stunt Award 2010 du meilleur
coordinateur de cascades/réalisateur de la deuxième équipe pour AVATAR, ainsi
qu’aux Screen Actors Guild Awards pour son travail sur TRANSFORMERS - LA
REVANCHE de Michael Bay.
En 2000, Garrett Warren a survécu à une tentative d’assassinat et décidé de
retourner sur les bancs de l’UCLA pour apprendre la photographie et le montage.
Depuis, il s’est concentré sur la conception et la fabrication de nouveaux dispositifs
de caméras permettant de mieux filmer les cascades qui ont notamment été utilisés
pour les scènes en apesanteur de LA STRATÉGIE ENDER de Gavin Hood.
J.J. PERRY
Coordinateur des combats
J.J. Perry a commencé l’apprentissage des arts martiaux à Houston, au Texas,
à l’âge de 8 ans. Il a participé à des compétitions pendant toute son adolescence
puis a rejoint l’armée à 18 ans. Il a intégré le programme d’élite de taekwondo de
l’armée et voyagé dans le monde entier pour participer à des compétitions. Au début
des années 90, après son service militaire, il a entamé une carrière de cascadeur
pour le cinéma.
J.J. Perry s’est rapidement forgé une solide réputation et a remporté de
nombreuses récompenses pour son travail. Il a participé à plus de 100 films tournés
dans 26 pays. Grâce à son regard visionnaire, ses connaissances techniques et ses
chorégraphies innovantes, il s’est imposé comme l’un des coordinateurs de cascades
et chorégraphes les plus sollicités de l’industrie.
Il a récemment conçu les cascades et les scènes de combat de DJANGO
UNCHAINED de Quentin Tarantino, WARRIOR de Gavin O’Connor, ARGO réalisé par
Ben Affleck, et X-MEN ORIGINS: WOLVERINE de Gavin Hood, entre autres. Il avait
déjà collaboré avec le héros de DIVERGENTE Theo James sur UNDERWORLD :
NOUVELLE ÈRE de Måns Mårlind et Björn Stein.
J.J. Perry est membre de la Directors Guild of America et a dirigé les scènes
d’action de nombreux films.
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FICHE ARTISTIQUE
Tris ............................................................................................. Shailene Woodley
Quatre ..................................................................................................Theo James
Natalie .................................................................................................. Ashley Judd
Eric ..................................................................................................... Jai Courtney
Marcus .............................................................................................Ray Stevenson
Christina ................................................................................................ Zoë Kravitz
Peter .....................................................................................................Miles Teller
Andrew ............................................................................................. Tony Goldwyn
Caleb .................................................................................................... Ansel Elgort
Tori ......................................................................................................... Maggie Q
Max ..................................................................................................... Mekhi Phifer
Jeanine ................................................................................................ Kate Winslet
Will..............................................................................................Ben Lloyd-Hughes
Al ................................................................................................. Christian Madsen
Molly ................................................................................................. Amy Newbold
Edward ....................................................................................................Ben Lamb
Professeur Érudit ........................................................................ Janet Ulrich Brooks
Petite fille altruiste................................................................................ Clara Burger
Garde ....................................................................................... Anthony Fleming III
Homme Audacieux ................................................................................... Ryan Carr
Garde Érudit ...................................................................................... Alex Hashioka
Patrouilleur Audacieux ......................................................................... Will Blagrove
Ezra.............................................................................................................. Rotimi
Lauren ..................................................................................... Justine Wachsberger
Garçon Altruiste maltraité ..................................................................Michael Sherry
Jonathan Ziegler ................................................................................. Lukas Burger
Garçon tyrolienne n°1............................................................................ Austin Lyon
Fille tyrolienne ................................................................................... Renee Puente
Garçon tyrolienne ................................................................................... Lucas Ross
Instructeur Audacieux............................................................................ Chris Hayes
Fille sans-faction ...................................................................................... Ana Corbi
Homme sans-faction n°1 ........................................................................ Eric Kaldor
Sans-faction n°2..................................................................................Alice Bowden
Patrouille Audacieux n°1 ...................................................................... Cleo Anthony
Patrouille Audacieux n°2 ......................................................................Alice Rietveld
Patrouille Audacieux n°3 .......................................................................Brad Greiner
Patrouille Audacieux n°4 ..................................................................... Yasmine Aker
Scientifique Érudit n°1 ................................................................. Michael James Bell
Scientifique Érudit n°2 ............................................................................ Leigh Bush
Homme âgé Altruiste .......................................................................... Bob Rumnock
Tris à 10 ans ........................................................................................... Elyse Cole
Juge Sincère ...................................................................................... Efe McWorter
Avocat Sincère ...............................................................................Christopher Weir
71
Témoin Sincère .................................................................................... Doyle Brand
Femme Altruiste .................................................................................. Faye Jackson
Homme Altruiste ................................................................................ Scott Roberts
Avocat Sincère n°2 ........................................................................ Sophia Marzocchi
Coordinateur des cascades ................................................................ Garrett Warren
Coordinateur des combats ......................................................................... J.J. Perry
Assistant coordinateur des cascades ........................................................... Kurt Lott
Coordinateur des cascades 2e équipe ............................................ Colin Follenweider
Doublure cascades Tris .................................................................. Alicia Vela-Bailey
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FICHE TECHNIQUE
Réalisateur............................................................................................. Neil Burger
Scénaristes ..................................................................................... Evan Daugherty
Vanessa Taylor
D’après le livre de ..............................................................................Veronica Roth
Producteurs ............................................................................. Douglas Wick, p.g.a.
Lucy Fisher, p.g.a.
Pouya Shahbazian
Producteurs exécutifs ........................................................................... John J. Kelly
Rachel Shane
Directeur de la photographie ....................................................... Alwin Küchler, BSC
Chef décorateur ............................................................................... Andy Nicholson
Chefs monteurs ........................................................... Richard Francis-Bruce, A.C.E.
Nancy Richardson, A.C.E.
Chef costumier ................................................................................... Carlo Poggioli
Producteur exécutif musique ................................................................Hans Zimmer
Musique ................................................................................................... Junkie XL
Superviseur de la musique ................................................................. Randall Poster
Distribution des rôles ................................................................... Mary Vernieu, CSA
Venus Kanani, CSA
Coproductrice.....................................................................................Veronica Roth
Superviseur des effets visuels senior ....................................................... Jim Berney
Administrateur de production ............................................................... John J. Kelly
1ers assistants réalisateurs ......................................................... Vincent Lascoumes
Artist Robinson
Superviseurs montage son .............................................................. Wylie Stateman
Harry Cohen
Chargée de production ........................................................................ Donna Sloan
Superviseurs de production ....................................................................... Jeff Valeri
Thane Watkins
Superviseur artistique ....................................................................... Patrick Sullivan
Directeurs artistiques ........................................................................ A.Todd Holland
Chris Cleek
Andrew Max Cahn
Ensemblière ......................................................................................... Anne Kuljian
Cadreur caméra "A" ................................................................... Martin Schaer, SOC
Cadreur caméra "B" ............................................................... Dave Thompson, SOC
Superviseurs postproduction ............................................................. Tina Anderson
Steven Kaminsky
Coordinatrice postproduction ..................................................................Zoë Bower
Supervision du script .............................................................Valeria Migliassi Collins
Chef opérateur du son ................................................................. David Obermeyer
Chef machiniste ........................................................................... James R. Shelton
Opérateur Technocrane .................................................................... Jaime Dawkins
73
Techniciens Libra Head ........................................................................ Lance Mayer
Jason Hibarger
Chefs électriciens .................................................................................. Len Levine
Justin Holdsworth
Décorateurs .............................................................................. David Tennenbaum
Cosmas A. Demetriou
Marco Rubeo
Richard Reynolds
Illustrateurs ......................................................................................... Raj S. Rihal
Christian Lorenz Scheurer
Michael Meyers
Ravi Bansal
Rob Bliss
Storyboardeurs .......................................................................... Christopher Mauch
John F. Davis
Graphistes ...................................................................................... Karen TenEyck
Lorenzo W. Powell
Graphiste effets visuels .............................................................. Derek Frederickson
Paysagiste ......................................................................................... Phillip Ellman
Chef accessoiriste ............................................................................... Brad Einhorn
Superviseur effets spéciaux ................................................................. Yves DeBono
Pyrotechnicien................................................................................. Jay Appleberry
Superviseuse costumes ................................................................... Valerie Zielonka
Habilleuse Kate Winslet ................................................................... Sandi Figueroa
Vieillissement costumes et teintures ................................................. Chandra Telfer
Tailleur et retouches .................................................................... Giampietro Grassi
Coordinatrice costumes...................................................................... Tracy Reuter
Chef maquilleur .................................................................................... Brad Wilder
Maquilleur maquillages prosthétiques ................................................... Kevin Haney
Maquillages prosthétiques par ............................... Make Up Effects and Laboratories
Tatouages ........................................................................................ Rick Stratton
Chef coiffeuse ......................................................................... Gloria Pasqua Casny
Associé casting (Los Angeles)............................................................ Jaceson Mann
Casting Chicago .......................................................................... Claire Simon, CSA
Régisseur extérieurs .................................................................. James R. McAllister
Coordinateurs de production .................................................................. Paula Stier
Jeremy Beiermann
Coordinateur construction ............................................................ Anthony Syracuse
Contremaître ......................................................................... Douglass Rosenberger
John Slove
Chef peintre ....................................................................................... Adrian Valdes
Chefs plâtriers ...................................................................................Jason M. Soles
Gary Angelakos
Joshua Soles
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POSTPRODUCTION
Ingénieurs du son mixage ...................................................... Mike Prestwood Smith
Michael Keller
Effets sonores ...................................................................................... Dror Mohar
Postproduction son ........................................................................ Todd-Soundelux
Superviseur montage musique ........................................................... Bryan Lawson
Conception et production générique .................................................. Prologue Films
Générique de fin .............................................................................. Scarlet Letters
Prestations montage ........................................................................ EPS-Cineworks
Producteur senior effets visuels .............................................................. Greg Baxter
Coordinateur effets visuels .......................................................... Robert McGlinchey
DEUXIÈME EQUIPE
Réalisateur 2e équipe ...................................................................... Garrett Warren
1ers assistants réalisateurs ................................................................ Bryan Goeres
Dieter Busch
Directeurs de la photographie ............................................................. Jake Polonsky
Paul Hughen
Prises de vues sous-marines ............................................................ Peter Zuccarini
Prises de vues aériennes ................................................................... John Trapman
Supervision du script ....................................................................... Sarah Schooley
Chef opérateur du son ..................................................... F. Alexander Riordan, CAS
Chef machiniste ................................................................................. Adam Sudtell
Chefs électriciens .................................................................................... Dan Riffel
Anthony J. Lullo
Décorateur .................................................................................... Thomas J. Glynn
Costumiers......................................................................................... Vanessa King
Andrew Stein
Chef maquilleuse .............................................................................. Alejandra Ford
ÉQUIPE LOS ANGELES
Producteur exécutif ..........................................................................Barry Waldman
Réalisateur 2e équipe ........................................................................Alexander Witt
Directeur de la photo équipe aérienne ................................................... Hans Bjerno
Superviseuse de production ............................................................ Candice Campos
Administrateur de production, équipe aérienne ................................ James McAllister
1er assistant réalisateur, équipe aérienne ...................................................Tim Price
Directeur de la photo additionnel ................................................ Don Burgess, A.S.C.
Cadreur caméra "A" .............................................................................Matt Moriarty
Cadreur caméra "B" .........................................................................Michael Burgess
Supervision du script .......................................................................... Alicia Accardo
Chef opérateur du son ............................................................................ Jim Stuebe
Chef machiniste ....................................................................................Michael Coo
Chef électricien .......................................................................... Chris C. Napolitano
Superviseur artistique .................................................................... Naaman Marshall
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Storyboardeur ........................................................................................ Rick Buoen
Chef accessoiriste ..............................................................................Ritchie Kramer
Chef costumière ............................................................................ Helen Monaghan
Maquilleur Ms. Winslet ..........................................................................Jerry Popolis
Coiffeuse Ms. Winslet ......................................................................... Linda Melazzo
Régie ................................................................................................. Julie Hannum
Coordinateur construction .......................................................................Greg Callas
Coordinateurs effets spéciaux ........................................................... Jeff Wischnack
J.D. Schwalm
Effets visuels par ............................................................................ Method Studios
Superviseur effets visuels.................................................................... Matt Dessero
Producteur effets visuels ....................................................................... Andy Foster
Superviseur effets numériques ......................................................... Blake Sweeney
Effets visuels par ................................................................................ Scanline VFX
Superviseur effets visuels............................................................... Marshall Krasser
Superviseur additionnel .............................................................. Stephan Trojansky
Producteur effets visuels ................................................................... Paul Kolsanoff
Superviseur images de synthèse...................................................... Andrew Lesniak
Effets visuels par ..................................................................................... Soho VFX
Superviseur effets visuels................................................................... Berj Bannayan
Superviseur effets numériques ............................................................. Jorge Razon
Producteurs effets visuels ................................................................... Allan Magled
Sarah Swick
Effets visuels par .................................................................................... Wormstyle
Productrice effets visuels .................................................................. Shelby Berney
Superviseur compositing .................................................................... Donny Rausch
Effets visuels par ..................................................................................... CoSA VFX
Effets visuels par ...................................................................................... lola | VFX
Superviseur effets visuels ................................................................ Edson Williams
Producteur exécutif effets visuels .................................................. Thomas Nittmann
Producteur effets visuels ..................................................................... Max Leonard
Prévisualisation ............................................................................... The Third Floor
POUR SUMMIT ENTERTAINMENT
Coprésident, Motion Picture Group ..................................................... Rob Friedman
Coprésident, Motion Picture Group ............................................ Patrick Wachsberger
Coprésident, Motion Picture Group ............................................................. Erik Feig
Président, Motion Picture Production ........................................... Michael Paseornek
Présidente, Marketing .................................................................. Nancy Kirkpatrick
Chant musique originale .................................................................... Ellie Goulding
Ellie Goulding avec l’aimable autorisation de .....................................Polydor Records
Musique enregistrée et mixée par ...................................................... Alan Meyerson
Nick Wollage
Direction d’orchestre ................................................................... Gavin Greenaway
Musique enregistrée chez.......................................... Air Studios (Lyndhurst) Limited
Musique enregistrée chez...................................................................... Abbey Road
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Mixée chez ................................................................... Remote Control Productions
Bande originale chez Interscope Records
La BO Divergente sera disponible le 31 mars en ligne et le 7 avril dans les bacs.
ENDLESS FALLS
Paroles et musique de Scott Morgan
Interprétée par Ioscil
Avec l’accord de Kranky, Ltd.
OUT OF LINE
Paroles et musique de Mike Lévy et Chloé Raunet
Interprétée par Gesaffelstein
Avec l’accord de Parlophone/Warner Music Group France
Et de Warner Music Group Film & TV Licensing
HANGING ON
Paroles et musique de Patrick James Grossi et Ariel Rechtshaid
Interprétée par Ellie Goulding
Avec l’accord de Polydor Records Ltd. / Interscope Records
Sous licence Universal Music Enterprises
RORSCHACH
Paroles et musique de Scott Morgan
Interprétée par Ioscil
Avec l’accord de Kranky, Ltd.
RUN BOY RUN
Paroles et musique de Yoann Lemoine et Ambroise Willaume
Interprétée par Woodkid
Avec l’accord de Green United Music / Universal Music GmbH /
Interscope Records sous licence Universal Music Enterprises
STRANGER
Paroles et musique de Sonny Moore, Justin Parker, Sam Dew et Graham Muron
Interprétée par Skrillex with KillaGraham from Milo & Otis et Sam Dew
Avec l’accord de OWSLA/Big Beat/Atlantic Recording Corp.
Et de Warner Music Group Film & TV Licensing
DREAM MACHINES
Paroles et musique de KC Underwood et Alice Costelloe
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Interprétée par Big Deal
Avec l’accord de Mute
Avec l’accord de Bank Robber Music
BACKWARDS
Paroles et musique de Kendrick Lamar, Mark Spears et Kevin Parker
Interprétée par Tame Impala & Kendrick Lamar
Avec l’accord de Interscope Records
Sous licence Universal Music Enterprises
MY BLOOD
Paroles et musique de Ellie Goulding, James Eliot et Jemima Stilwell
Interprétée par Ellie Goulding
Avec l’accord de Polydor Records Ltd. / Interscope Records
Sous licence Universal Music Enterprises
IN DISTRESS
Paroles et musique de Rakim Mayers et Mike Lévy
Interprétée par A$AP Rocky avec Gesaffelstein
A$AP Rocky avec l’accord de A$AP Worldwide/Polo Grounds Music/RCA Records
Avec l’accord de Sony Music Entertainment
Gesaffelstein avec l’accord de Parlophone/Warner Music Group France
LOST AND FOUND (ODESZA REMIX)
Paroles et musique de Derek Vincent Smith
Interprétée par Pretty Lights
Remixée par ODESZA
Avec l’accord de 8 Minutes 20 Seconds Records
Et de Zync Music Group LLC
I NEED YOU
Paroles et musique de Anthony Gonzalez
Interprétée par M83
Produite par Anthony Gonzalez et Justin Meldal-Johnsen
Avec l’accord de M83 Recording Inc.
WAITING GAME
Paroles et musique de Jillian Banks et Christopher Taylor
Interprétée par Banks
Avec l’accord de Harvest Records
Et de Zync Music Group LLC
DEAD IN THE WATER
Paroles et musique de Ellie Goulding et Finlay Dow-Smith
Interprétée par Ellie Goulding
Avec l’accord de Polydor Records Ltd. / Interscope Records
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Sous licence Universal Music Enterprises
BEATING HEART
Paroles et musique de Ellie Goulding et Joe Janiak
Interprétée par Ellie Goulding
Avec l’accord de Polydor Records Ltd. / Interscope Records
Sous licence Universal Music Enterprises
FIND YOU
Paroles et musique de Zedd, Matthew Koma, Miriam Bryant, et Victor Radstrom
Interprétée par Zedd avec Matthew Koma et Miriam Bryant
Avec l’accord de Interscope Records
Sous licence Universal Music Enterprises
I WON'T LET YOU GO
Paroles et musique de Gary Lightbody et Jacknife Lee
Interprétée par Snow Patrol
Produite par Jacknife Lee
Avec l’accord de Polydor Records
FILMÉ À CHICAGO, IL
© 2014 Summit Entertainment, LLC. Tous droits réservés
Ce dossier de presse n’est pas soumis aux obligations publicitaires contractuelles
Textes : Pascale & Gilles Legardinier
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