Le Diocésain - Diocèse de Joliette

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Le journal de
l’Église de Joliette
Publi-reportage
7e Tirage Diocèse-Paroisses :
Les résultats ne se font pas attendre…
L
ancée le 25 janvier dernier, la 7e édition du
Tirage Diocèse-Paroisses montre déjà des
résultats forts encourageants. Appuyée
par une véritable armée de bénévoles et secondée d’un solide comité d’honneur avec à sa tète
Martin Gaudreault du Groupe Gaudreault, l’importante campagne de financement ayant pour
thème cette année « Ma communauté j’y
tiens ! », semble être en voix de connaître son
meilleur départ.
Pour Mgr Lussier le thème de cette année est
révélateur et actuel : « Ma communauté, j’y
tiens ! »
Comme lors des années antérieures, 3000
billets à 100 $ l’unité ont été mis en vente et sont
disponibles dans toutes les paroisses du diocèse.
Il faut rappeler que pour chaque billet vendu par
une paroisse, un montant de 30 $ lui est octroyé.
Nouveauté importante cette année : un prétirage de 13 prix de 225 $ chacun, répartis
adéquatement aux quatre coins du diocèse.
Selon le coordonnateur du Tirage DiocèseParoisses, Gilles Ferland, ces montants donneront finalement l’occasion d’avoir des
gagnants provenant de toutes les régions pastorales du diocèse de Joliette. Pour ce qui est
maintenant des 9 principaux prix à l’enjeu du
tirage 2011, il faut certes retenir l’attribution de
deux automobiles : la première d’une valeur de
56,575 $ ou un prix en argent de 45 000 $, la
seconde d’une valeur de 18 000 $ ou un chèque
de 12 500 $ (voir autres prix à l’intérieur de la
publicité). Le mardi 3 mai 2011, c’est donc 22
prix pour une valeur totale de 87 500 $ en prix
qui seront à l’enjeu de cet imposant tirage.
Mgr Gilles Lussier, Martin Gaudreault, président du Comité d’honneur 2011, Jean Denommé,
président du même comité en 2010.
Pour ce qui est maintenant du Comité d’hon- Gaudreault, président du Groupe Gaudreault, il
neur de cette année présidé comme on le men- est formé des personnes suivantes : Jean Detionnait précédemment par M. Martin nommé de la Caisse Desjardins de Joliette, Christian Arbour des Entreprises Christian Arbour,
Yves et Vincent Benny des Restaurants Benny et
Cie, Vivienne Cadorette des Pharmacies Jean
Coutu, Maryse Degrandpré de la firme comptable
Martin, Boulard & ass., Richard Fiset de la Commission scolaire des Samares, Dr Victor Ghobril,
Serge Grégoire de Grégoire Sports, des trois
maires du Grand Joliette : André Hénault, Alain
Larue et René Laurin, France Martin, présidente
de l’Association des marchands du centre-ville de
Joliette et de la Librairie Martin, Normand Masse
du M 103,5, André Nadeau des Médias Transcontinentale, Jacques Plante de Quebecor médias,
Francis Pilon des Marchés I.G.A. Crevier, Mario
Vanier de la Ferme Régis, François St-Jean de
Villeneuve Honda Joliette et André Venne, président du Centre d’Action Bénévole ÉmilieGamelin.
Après seulement quelques semaines,
plusieurs paroisses ont déjà signalé des ventes
importantes et montrent une légère avance sur
leurs résultats de l’année dernière. À titre
d’exemple : à Saint-Gabriel-de-Brandon, où
règne l’intraitable Nicole Sarrazin, on note déjà
près de 200 billets vendus. L’année dernière, il
faut se rappeler que Mme Sarrazin avait établi
(en 3 mois) un record de vente avec 240 billets
vendus à elle seule, décrochant par le fait le
même lors du lancement du 25 janvier dernier le Quelques uns des membres du Comité d’honneur 2011 : rangée de gauche : Jacques Plante, France
« bouton diocésain », honneur qui lui sera Martin, Normand Masse, Serge Grégoire et André Nadeau. Rangée de droite : François St-Jean, Caprésenté dans quelques jours par Mgr Lussier. role Garceau, économe diocésain, André Venne.
Ajoutons qu’il est actuellement possible de se
procurer un billet du Tirage Diocèse-Paroisses
dans tous les presbytères du diocèse et à l’Évêché
de Joliette. On peut aussi procéder par téléphone
en communiquant en tout temps au 450-7537596 poste 246 (utilisez la boîte vocale en dehors des heures de bureau) .
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Publi-reportage
Partir ou rester ? C’était « Le message spirituel des frères avait déjà
franchi et dépassé les murs de Tibhirine »
fou de rester, mais pas plus
- Père abbé André Barbeau
fou que de devenir moine… Quand Jésus a demandé à François d’Assise de reconstruire son chaque martyr de l’amour, le Sang du Christ est versé pour nous
Père abbé des moines de l’Abbaye Val Notre-Dame à Saint-Jean-deMatha, le frère André Barbeau a été au cœur du drame survenu en 1996
à Tibhirine en Algérie. À l’occasion de la sortie du film qui nous relate ce
tragique événement, il nous livre ici un témoignage touchant en lien
avec ce terrible massacre.
Une collaboration spéciale du Père abbé André Barbeau
Dans quelques jours, le film de Xavier Beauvois,
Des hommes et des dieux, va sortir sur les écrans de
cinéma au Québec. Prix du jury au festival de Cannes,
ce film a déjà été vu par plus de 3 millions de spectateurs en France. Pourtant ce n’est pas un film d’action, c’est le récit du destin tragique de sept moines
trappistes au monastère de Tibhirine en Algérie. Enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, ils seront
détenus en otage durant 56 jours puis mis à mort le
21 mai 1996. On a retrouvé leurs têtes dans un arbre à
quelques kilomètres du monastère. Visités par les frères
de la montagne la veille de Noël 1993, les frères
savaient que leur vie était menacée. La question se posa
dès lors pour eux : partir ou rester ? Ils ont choisi de
rester pour Dieu, pour l’Église d’Alger, pour leurs voisins musulmans
avec qui ils avaient bâti des liens de fraternité très forts.
J’étais secrétaire de l’Abbé Général à Rome au moment des événements. Quelques semaines plus tard, je devenais supérieur puis abbé du
monastère d’Aiguebelle, en France, la maison fondatrice de Tibhirine.
C’est à ce titre que je suis ensuite intervenu à Tibhirine de 1996 à 2006,
y faisant de fréquents séjours. Je connaissais P. Christian, le prieur de
Tibhirine depuis 1984; j’ai ensuite connu P. Amédée et P. Jean-Pierre qui
ont échappé à l’enlèvement parce que les ravisseurs s’attendaient à ne
trouver que 7 moines alors qu’ils étaient 9 depuis quelques jours à peine.
En septembre 1996, nous avions un Chapitre Général ; c’est la rencontre des 170 supérieurs de notre Ordre. J’ai posé la question : devonsnous refaire une communauté à Tibhirine ? La réponse n’était ni facile,
ni évidente : nous venions de payer très cher notre présence là-bas. Certains estimaient suicidaire d’envisager la possibilité d’envoyer d’autres
frères à Tibhirine. Pourtant, il n’est écrit nulle part dans l’Évangile qu’il
faille attendre que toutes les conditions de sécurité soient réunies pour
rendre compte de notre espérance auprès d’un peuple éprouvé, pour
partager et redire par notre seule présence l’amour gratuit de Dieu pour
ses enfants. Nous avons donc décidé de risquer l’Évangile, d’oser cet
amour qui vaut mieux que la vie, qui est plus grand que tout, qui endure
tout, qui espère tout. Il y a eu des volontaires et une petite communauté
de 6 frères a pris vie dans des conditions difficiles car nous ne pouvions
toujours pas résider au monastère même de Tibhirine. Les autorités algériennes autorisaient les frères à y monter tous les dix jours pour
quelques heures ; les trois dernières années avec une escorte militaire
importante. Un frère a fait profession solennelle à Tibhirine le 25 mars
2000. Nous avons planté 2000 pommiers pour donner un signe fort de
notre volonté de rester. Puis en mai 2001, il a bien fallu se rendre à l’évidence : ce n’était plus possible de continuer dans des conditions devenues
vraiment extrêmes et j’ai alors pris la décision de fermer le monastère et
de le donner au diocèse d’Alger. Le film Des hommes et des dieux sera
présenté au Cinéma le Carrefour, à Joliette.
Église, saint François a pris une truelle, du mortier et des pierres
et il a reconstruit une petite église. Ce n’était pas cela que Jésus lui
demandait. Il lui demandait infiniment plus. Je crois qu’en voulant
remettre une communauté à Tibhirine, nous avions pris la truelle
nous aussi. Je ne dis pas qu’il ne fallait pas le faire. Bien au contraire. Mais le message spirituel des frères avait déjà franchi et dépassé les murs de Tibhirine ; il avait déjà gagné un
horizon beaucoup plus large. Leur vie cachée a rejoint
aujourd’hui des millions de personnes. En osant l’Évangile jusqu’au bout, ces frères nous disent qu’il est
toujours possible de vivre en frères les uns avec les
autres et cela même avec nos différences. Dans son
testament écrit avant les événements, P. Christian de
Chergé dira qu’en mourant, il pourra enfin satisfaire
une lancinante curiosité : celle de pouvoir plonger
son regard dans celui du Père et voir avec lui ses enfants de l’Islam tels qu’il les voit. Les frères étaient
habités par cette profonde vérité évangélique que
nous sommes tous enfants de Dieu, tous frères, et
que cette unité est à trouver dans le don qui nous a
été fait de la différence entre nous.
Cette conviction allait très loin. Christian incitait ses frères à
la traduire dans leur manière de parler les uns des autres, d’aller à
la personne plutôt qu’à ses actions ou à son uniforme. Il ne parlait
pas des militaires et des terroristes mais des frères de la plaine et
des frères de la montagne. L’évangile donne comme signe de notre
foi : la capacité de parler un langage nouveau. Paul Claudel n’aimait
pas traiter un autre homme d’ignorant, il préférait parler d’un
homme nouveau devant une réalité inconnue… Il vaut la peine
d’essayer de parler ainsi pour voir ce que cela change dans nos relations… Gandhi disait qu’un ennemi n’était jamais qu’un frère
que l’on n’avait pas encore assez aimé. Les moines de Tibhirine
cherchaient le frère dans tout être humain. Jusqu’au bout. Et
Christian terminera son testament par ces mots destinés à l’ami,
au frère de la dernière minute par qui lui sera venue la mort : Et
qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous deux. Notre Père à tous
deux… parce que nous sommes frères en vérité.
L’héritage des moines de Tibhirine appartient à notre Ordre, à
notre Église, à notre humanité. Cet héritage est un appel à vivre
ensemble, tous, dans le monde d’aujourd’hui qui est le nôtre. Dans
et pour la multitude. On peut s’émouvoir… hélas sans se mouvoir,
sans reprendre à notre tour dans le quotidien de nos vies, y compris
les vies les plus cachées, le souffle qui a animé ces moines. Le film
Des hommes et des dieux fait mémoire des sept frères de Tibhirine et relève de la même démarche que faire mémoire de Jésus
Christ car c’est Lui qu’ils aimaient et suivaient, c’est lui à qui ils
avaient déjà donné leur vie avant même qu’on ne la leur prenne.
Ce souvenir a quelque chose de dangereux : il provoque à la conversion… et à la vocation. Est-ce à la vocation cistercienne-trappiste ? Non, car il n’existe pas de vocation cistercienne-trappiste.
Ou plutôt chez les Trappistes la vocation est toujours une con-vocation, nous sommes appelés à donner notre vie à Dieu et aux
autres, avec d’autres, avec des frères, ensemble. Mais est-ce que cela
ne concerne pas tout disciple du Christ, et, allons plus loin encore,
tout être humain ? Ce film est plus qu’un devoir de mémoire, c’est
une heure de Visitation… où chacun en allant à la rencontre de
l’autre va aussi à la rencontre du secret qu’il porte.
L’héritage des moines… L’année dernière la maman de F.
Christophe, le plus jeune des 7 moines de Tibhirine, est décédée.
Le matin de mars 1996 quand elle a appris l’enlèvement de son fils,
une de ses toutes premières réactions a été de téléphoner à Tibhirine pour s’assurer que P. Amédée et P. Jean-Pierre avaient ce qu’il
faut pour manger… Une réaction de mère. À l’été 1999, elle se rend
à Tibhirine. Elle disait aux gens du village : « Je n’ai pas l’âme
tombale, je ne suis pas venue ici pour me recueillir sur la tombe
de Christophe, je sais où il est aujourd’hui. Non, je suis venue ici
pour rencontrer ceux qu’il aimait ». Et elle est allée frapper à la
porte des gens dans le village. Elle était venue pour continuer et
nourrir le lien avec nos amis musulmans. Elle avait saisi par le
cœur, ce que le grand poète soufi Ibn ‘Arabi, au XIIe siècle, traduisait en ces mots :
Mon cœur est devenu capable d’accueillir toute forme.
Il est pâturage pour gazelles et abbaye pour moines !
Il est un temple pour idoles
et la Ka’ba pour qui en fait le tour,
Il est les Tables de la Torah
et aussi les feuillets du Coran !
La religion que je professe est celle de l’Amour.
Où que se dirigent ses caravanes,
l’amour est ma religion et ma foi !
Voici une photo prise à Tibhirine dans la chapelle
des frères après les tragiques événements de 1996.
Le père abbé André Barbeau préside l’Eucharistie ;
à sa droite se trouve le P. Amédée, l’un des deux
frères qui ont échappé à l’enlèvement (et que l’on
voit aussi dans le film de Xavier Beauvois), et à
l’extrême gauche, Mgr Henri Teissier, alors
archevêque d’Alger. Les autres frères sont les
moines volontaires venus prendre la relève. Le
cierge pascal était celui fait par les frères avec la
cire d’abeilles de leur rucher pour Pâques ; ils ont
été enlevé quelques jours avant la Semaine Sainte.
VENEZ VOIR NOS RAYONS...
SPIRITUALITÉ ET SPIRITUALITÉ JEUNESSE
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Publi-reportage
Le diaconat permanent : une vocation à découvrir
Beaucoup de gens ignorent encore ce que
représente vraiment un diacre permanent. S’agit-il
d’un prêtre ou d’un laïque ? Quelles sont ses responsabilités ? Le diocèse de Joliette en compte combien ? D’abord précisons que le diacre existe depuis
les premiers temps de l’Église. Depuis plusieurs siècles et jusqu’à Vatican II, le diaconat ne représentait
qu’une étape vers le ministère de la prêtrise. Aujourd’hui, on l’a rétabli en tant que ministère exercé
de manière permanente : les hommes qui le
reçoivent demeurant « uniquement diacre » durant
toute leur vie.
L’âge minimum pour l’ordination au diaconat
permanent est de 25 ans pour un célibataire et de
35 ans pour un homme marié. Il est reconnu et accepté comme un chrétien engagé dans le milieu, capable d’initiative, de travail en équipe et d’éveil de
collaborateurs. Sa formation s’échelonne généralement sur 5 à 7 ans. La formation initiale touchera
les dimensions humaine, intellectuelle (théolo-
enne, un tuteur, un accompagnateur spirituel et
toute la communauté diaconale.
La première ordination d’un diacre permanent
pour notre diocèse remonte à 1980, soit celle de
Robert Benoît. Aujourd’hui, la communauté diaconale est composée de six membres : Robert
Benoît, André Marsolais, Benoît Plourdes, PaulAndré Desrosiers, Michel Godin et Claude
Larocque. On compte également un candidat, Marcel-Marie Breton, ce dernier ayant reçu le ministère
du Lectorat en décembre dernier. Soulignons aussi
e
Paul-André Desrosiers et Georgette Beaudry: que M. Marsolais célèbre cette année son 25 anniversaire d’ordination diaconale, une fête à cet
responsables de la communauté diaconale.
effet étant prévue le samedi 26 mars prochain, à
gique), spirituelle et pastorale. L’accompagnement
16 h 30, en l’église du Christ-Roi de Joliette.
fait aussi partie de sa démarche de formation. C’est
ainsi que le diacre est interpellé, soutenu et encourPour obtenir tous les détails sur le diaconat peragé tout au long de son cheminement par : son manent, on vous invite à communiquer avec Paulépouse et ses enfants, un couple-parrain (un diacre André Desrosiers et Georgette Beaudry, au 450permanent et son épouse), sa communauté chréti- 886-0054.
Maturité et responsabilité
Mot de
Mgr Gilles
Lussier
L’hypersexualisation, tel était le thème de l’atelier-discussion offert aux parents d’ados par le
CALACS (Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel), lundi dernier, au Centre
de réadaptation La Myriade. Je mets cette activité
en lien avec la chronique de Marie-Claude Lortie,
publiée dans La Presse du 11 février dernier et intitulée Le sexe ridiculisé. Je n’ai pas à reprendre les
faits relatés dans cet article ; sa conclusion suffit :
«Peut-on donc, s’il vous plaît, arrêter d’organiser
de tels jeux, d’y participer, de les encourager et
même, d’y rester indifférents ?». Enfin, dans Le Devoir du 14 février, Alain Poirier, Directeur national
de santé publique, signe un article sur «l’éducation
à la sexualité : un bagage pour la vie». Il termine
ainsi : «l’éducation des enfants et des adolescents à
la sexualité est l’affaire de tous. Les parents, les
services publics et les ressources spécialisées ont
tous une responsabilité dans ce domaine afin que
chaque jeune, dans un esprit d’équité, puisse bénéficier d’un apprentissage lui permettant de vivre
sainement sa sexualité. C’est un bagage que nous
souhaitons leur léguer pour la vie».
catholiques sur la chasteté. Le titre, comme il fallait
s’y attendre, en a fait sourciller quelques-uns. Et
pourtant, il s’agit d’un très beau texte de soutien et
d’encouragement sur le chemin de la maturité sexuelle et de la responsabilité susceptible d’aider les
jeunes… et même les adultes. Le ton du message
est donné par les premiers mots : «La fascination
pour le sexe est aussi ancienne que l’humanité ; il
est pour chacune et chacun de nous d’une importance vitale. Il n’y a pas à s’en étonner, notre monde
accorde beaucoup d’attention à la sexualité humaine. Mais avec tout ce qu’on entend dire sur le
sexe, il est souvent difficile de savoir se servir de ce
don précieux. Heureusement, la sagesse et la Parole
de Dieu éclairent notre route. L’enseignement de
l’Écriture sainte et celui de l’Église sont pour nous
des guides sûrs qui nous disent comment vivre
notre sexualité dans la joie et le respect du dessein
d’amour de Dieu».
Mais comme le souligne le message, vivre la
chasteté (c’est vivre authentiquement le langage
sexuel de nos corps) «n’est pas facile dans la culture
hypersexualisée du monde occidental contemporain. Impossible de circuler dans un centre commercial, d’allumer son ordinateur ou sa télé, de
jeter un œil sur la publicité ou simplement de
bouquiner dans une librairie sans être bombardé
par une imagerie sexuelle de tout acabit. La
pornographie, répandue comme jamais, atteint des
proportions presque endémiques. C’est un défi pour
Récemment, la Commission épiscopale pour la tout le monde de mener une vie chaste dans un tel
doctrine de la Conférence des Évêques Catholiques contexte, qu’on soit célibataire, marié ou consacré.
du Canada a adressé une lettre pastorale aux jeunes La société qui nous entoure promeut des idées biai-
sées au sujet du corps et des relations entre les personnes…» Vivre chastement, aujourd’hui, c’est
aller à contre-courant ! C’est un défi constant. Il me
semble que le message tombe à point.
Je termine ce billet en soulignant qu’au cours
de ma récente période de vacances annuelles, je me
suis adonné, entre autres activités, à de bons temps
de lecture. Après «Mes voyages avec Hérodote», de
Ryszard Kapuscinski, j’ai commencé à parcourir
avec grand intérêt le volume «Lumière du monde».
Ce livre relate un entretien du Pape Benoît XVI avec
le journaliste allemand Peter Seewald sur différentes questions d’actualité. Interrogé sur la
morale sexuelle de l’Église catholique, le Pape parle
de l’importance d’avoir du corps une vision positive
et de considérer la sexualité comme un don positif.
«Trouver cette conception positive et protéger ce
trésor qui nous est donné : voilà une grande mission. Il est exact que le christianisme a été émaillé
d’intrusions rigoristes et que la tendance à une
évaluation négative qui s’était formée dans la gnose
a elle aussi trouvé écho dans l’Église. Il suffit de
penser au jansénisme, qui a provoqué une torsion
de l’être humain et l’a plongé dans l’anxiété. Il est
clair aujourd’hui que nous devons revenir à une attitude véritablement chrétienne, telle qu’elle existait dans le christianisme des origines et aux grands
moments de la chrétienté : la joie et l’acceptation
du corps, le oui à la sexualité considérée comme un
don qui implique toujours aussi discipline et responsabilité».
† Gilles Lussier
Évêque de Joliette
Petites
tranches
de vie
Qui s’élève…
Après une célébration de baptêmes où
franchement je croyais avoir réussi à faire vivre
quelque chose aux personnes présentes, la mère
d’un des enfants est venu me dire : «Monsieur
le curé, c’est le plus beau baptême auquel j’ai jamais assisté.» Je commençais à peine à la remercier pour ses compliments qu’elle ajouta :
«On se reverra à sa première communion.»
Jésus disait : «Qui s’élève sera abaissé.»
Parcours de catéchèse
Le papa d’un jeune inscrit au parcours de
catéchèse est venu me rencontrer un peu avant
sa première communion pour me dire : «Mon
garçon m’a dit, papa, tu peux venir à l’église, le
bon Dieu te mangera pas. C’est toi qui vas le
manger.» Me voici. Comme quoi la vérité sort
de la bouche des enfants.
Un bon sermon
Après la messe, un de mes paroissiens est
venu me dire qu’il avait vraiment apprécié mon
sermon sur les dix commandements. Alors que
je m’informais sur ce qui l’avait particulièrement rejoint, il m’a répondu : «J’avais perdu
mon chapeau et malgré tous mes efforts, je ne
parvenais pas à le retrouver. Quand vous avez
parlé de l’adultère, je me suis rappelé où je
l’avais oublié.» Jésus disait : «Celui qui a des
oreilles, qu’il entende.»
Un chat pour la prière
Lorsque, chaque soir, le guru s’assoyait pour
la prière, le chat du monastère distrayait les
priants. Aussi ordonna-t-il qu’on attache le chat
pendant la prière du soir. Longtemps après la
mort du guru, on continua d’attacher le chat
pendant la prière du soir. Puis, quand le chat
finit par mourir, on amena un autre chat pour
qu’il puisse être dûment attaché durant la prière
du soir. Un siècle plus tard, les disciples du guru
écrivirent de savants traités sur le rôle essentiel
d’un chat dans le bon déroulement de la prière.
De la belle musique
Un groupe prenait plaisir à écouter de la
musique dans un restaurant. Tout à coup, le
soliste attaqua un air vaguement connu : on reconnaissait la mélodie, mais personne n’arrivait
à se rappeler le titre. Alors on fit signe au
serveur et on le pria d’aller demander ce que le
musicien était en train de jouer. Le serveur se
faufila sur le plancher, puis revint avec un air
triomphal, déclarant en chuchotant : «C’est du
violon !»
Yves Chamberland
Plus de 3 000 000 $ retournés à la collectivité
dont 1000 000 $ pour
nos jeunes
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Publi-reportage
L’INFO…DIOCÉSAIN
Crime passionnel !
7e TIRAGE DIOCÈSE-PAROISSES
LE 3 MAI 2011
Le Théâtre Nouveau Regard présente Crime passionnel. Il s’agit d’un drame théâtral inspiré
de la Passion du Christ. Les textes sont signés par Gilbert Karanta. Cette pièce vous sera présentée
le samedi 9 avril 2011, à 19h00, à l’église Saint-Alexis. Les prix des billets : admission générale :
20 $ - étudiants : 10 $ - pré-vente: 15 $.
Tournée d’évangélisation
Le Renouveau Charismatique de Joliette vous convie à l’église Saint-Jean-Baptiste de Joliette
située au 465 rue Laval, (coin Marguerite Bourgeois) à Joliette, les 8 et 9 avril 2011, à l’occasion
de la Tournée d’évangélisation : Mission témoin d’évangile. Au programme : prières, enseignements
et ministère de guérison. Invités : l’abbé Gérard Laprise, omi, Alicia Ladouceur et Hélène Brassard.
Horaire : vendredi de 19 h à 21 h et samedi 9 h à 21 h. Prix suggéré : 10 $. Pour de l’information
additionnelle : Thérèse Diotte 450-887-7303.
Amour de soi et confiance en soi
Ma communauté, j’y tiens !
La prochaine conférence du Groupe Renaître aura lieu le jeudi 3 mars, à 19 h 30, au sous-sol
de l’église de la paroisse Saint-Henri, à Mascouche. Elle aura pour thème: Amour de soi et confiance en soi, et sera animée par M. Luc St-Amour. Le coût est de 5 $ pour les membres et de 10 $
pour les non-membres. On peut obtenir toutes les informations en communiquant avec : Laurence
au 450-474-3952 (pour Mascouche), ou Gaétan au 450-753-5251 (pour Joliette).
Faites vite, les billets s’envolent
rapidement !
Cellules paroissiales d’évangélisation (SCPÉ)
LES PRIX 2011
Depuis quelques années, le SCPÉ a commencé à être implanté dans certaines paroisses de notre
diocèse. Cette expérience a permis à bon nombre de baptisés de redécouvrir la beauté de leur mission d’évangélisation. Elle permet d’apprendre à dire notre foi et de retrouver l’élan de la louange.
Elle a favorisé, pour plusieurs, un retour à la foi et à l’Église. Elle nous aide à entrer dans la « conversion pastorale » si nécessaire pour la vie de nos communautés paroissiales.
Afin de mieux connaître cette vision d’évangélisation, une session d’information et de formation
vous est offerte. Elle aura lieu à Joliette, du 28 avril au 1er mai. Pour information et inscription,
consultez le site web : www.oikos-evangelisation.org ou contactez l’abbé Nicolas Tremblay :
[email protected] ou (450) 753-3284.
Journée de la Vie consacrée
C’est avec joie que plusieurs représentants (es) de nos communautés religieuses se
sont rassemblés en la Cathédrale de Joliette
le 30 janvier dernier, afin de souligner et de
participer à la Journée Mondiale de la Vie
Consacrée. Avant la messe qu’il a présidée,
Mgr Gilles Lussier s’est adressé aux nombreuses personnes qui avaient répondu à son
invitation. À retenir que le Service National
des vocations, en concertation avec les différentes composantes de la vie consacrée, a
décidé, après l’année sacerdotale, de porter une attention particulière à la vie consacrée, au cours
de l’année 2011, sa mission étant d’honorer les deux types de vocations. Cette année de la vie consacrée a débuté le 30 janvier dernier et se terminera le 5 février 2012.
Lecture publique de la Bible
Le prochain 5 à 7 biblique aura lieu le lundi 21 mars, au sous-sol de l’Évêché de Joliette (entrée
cuisine – stationnement arrière). Le thème de cette rencontre : Abraham et Sara / Zacharie et
Élisabeth. Quand l’histoire se répète… Le bibliste invité sera le père Jacques Houle, csv. et l’acteur
Sylvain-Alexandre Lacas. Les extraits choisis seront tirés de la nouvelle traduction de la Bible, réalisée par des exégètes et des écrivains Bayard/Médiaspaul), ou encore d’autres Bibles. Les activités
commencent à 17 h 30 et se terminent vers19 h 15. Contribution suggérée : 5 $.
1er
PRIX
4e
PRIX
7e
PRIX
HONDA ODYSSÉE TOURING 2011
d’une valeur de 56 575 $ ou 45 000 $ en argent
en collaboration avec Villeneuve Honda
BON D’ACHAT EN ÉPICERIE
d’une valeur de 2 500 $ valide dans
tous les I.G.A Crevier (non monnayable)
1 000 $ EN ACHAT
à la Bijouterie P.M. Bélanger
ou 850 $ en argent
2e
HONDA FIT DX 2011
PRIX
d’une valeur de 18 000 $ou 12 500 $ en argent
en collaboration avec Villeneuve Honda
5e
offert par la Caisse Desjardins de Joliette
PRIX
1 500 $ EN ARGENT
8e
PRIX
500 $ EN ARGENT
3e
UN TÉLÉVISEUR 48 P EN 3 D,
BLU-RAY ET 2 LUNETTES
PRIX
d’une valeur de 3000 $ ou 1250 $ en argent
en collaboration avec Son X-Plus
6e
offert par EBI Environnement
PRIX
9e
1 000 $ EN ARGENT
500 $ EN ARGENT
PRIX
+ 13 MONTANTS DE 225 $ EN PRÉ-TIRAGE
UNE VALEUR TOTALE DE 87 500 $ EN PRIX
COMMENT SE PROCURER UN BILLET :
왘 Dans tous les presbytères du diocèse
왘 Par la poste en remplissant le formulaire du tirage
왘 À l’Évêché de Joliette, 2 rue St-Charles-Borromée Nord
왘 Par téléphone : 450-753-7596 poste 246 (utilisez la boîte vocale le soir)
Cartes de crédit acceptées
R.A.C.J. no 414561
SEULEMENT 3000 BILLETS • COÛT DU BILLET 100 $
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