Hermine 31 - La Porte Latine

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Hermine 31 - La Porte Latine
Année 2011 - N° 31
Juin - Juillet - Août
ces nouvelles causes en annexe d’une
série déjà longue de suppliques destinées
plus ou moins à arranger notre quotidien. Pour ces intentions suprêmes, le
Christ a donné sa vie, Notre-Dame nous a
donné son Fils. Que sommes-nous prêts à donner ?
Entrer à plein dans
cette nouvelle croisade,
c’est tout d’abord placer ces
grands désirs au cœur de notre quotidien. En effet, les grandes causes ne se désirent que grandement : les désirer qu’à demi
serait les mépriser à demi. Or, cette grandeur d’âme du quotidien, voilà ce qu’est la
prière : demander, de toute la vérité de son
être
et jusque dans les plus petits actes du quotidien, que la
volonté de Dieu soit faite, que son règne s’accomplisse
sur cette terre ! Prière donc.
Et pénitence ! Car qui dit croisade, dit combat.
Prier en vérité pour la venue du règne de Dieu ne peut
se faire sans s’opposer au prince de ce monde, aux
puissances des ténèbres. La lutte à laquelle nous assistons, à laquelle il nous est donné de participer, n’est
autre que celle qui oppose l’Eglise aux portes de l’Enfer, le drame du péché à la pénitence salvifique. Loin
de la présomption d’un saint Pierre voulant écarter la
croix, s’engager en cette lutte réclame donc d’assumer
le sacrifice libérateur, d’accepter de se laisser consumer par l’amour qui dévora le cœur de Jésus jusqu’à
donner sa vie pour le salut des siens.
En un mot, vivre cette nouvelle croisade, c’est
vivre les désirs les plus chers des cœurs de Jésus et de
Marie, c’est vivre à l’ombre de Dieu. PRIÈRE ET PÉNITENCE ?
Le message délivré par Notre-Dame, tant à
Lourdes qu’à Fatima, peut paraître bien austère. Voir
ce même mot d’ordre présider notre nouvelle croisade
du rosaire semble alors beaucoup moins enthousiasmant que les grandes causes qui nous ont occupées
jusque-là : libéralisation de la messe injustement opprimée, levée d’un décret inique excommuniant ceux qui
ont donné leur vie et leur réputation pour le bien de
l’Eglise, consécration de la Russie au cœur immaculée
de Marie.
Ce regard, factice, se doit d’être dépassé. Pour
ce faire, commençons par noter que les demandes, tant
de Notre-Dame que de nos supérieurs ecclésiastiques,
ne sont pas dépourvues d’intentions, grandes s’il en
est. A la prière et pénitence de ses petits messagers, la
Vierge de Fatima ne confia rien moins que la paix dans
le monde et le salut de tant d’âmes en perdition. De
même, Mgr Fellay nous confie aujourd’hui les intentions sans doute les plus importantes pour notre temps :
« L’intervention de notre Mère du Ciel afin […] que
l’Eglise soit délivrée des maux qui l’accablent ou qui
la menacent dans un avenir proche, que la Russie soit
consacrée et que le triomphe de l’Immaculée arrive
bientôt. » Et Mgr Fellay de préciser plus avant les intentions ecclésiales : « Que la chape moderniste qui
enserre l’Eglise soit déchirée, que les autorités accomplissent leur rôle salvifique, que l’Eglise retrouve son
éclat et sa beauté spirituels », et ce au profit des âmes.
Le registre de ces demandes me semble relever bien
moins de l’austérité que de l’audace surnaturelle !
Alors, pourquoi mettre en exergue les deux
mots « prière et pénitence » ? N’est-ce pas pour rendre
Abbé P. de LA ROCQUE
plus efficace encore notre croisade ? Loin de nous cantonner à ce que nous demanSOMMAIRE
dons, le Ciel et ses représenEditorial (Abbé P. de La Rocque)
1
tants sur terre mettent l’accent
Dimension
politique
et
religieuse
du
très
saint
Rosaire
(Abbé
G.
Castelain)
2
sur comment nous le demanTous
priaient
le
chapelet
(Abbé
V.
Lethu)
3
dons. Que sommes-nous prêts à
Recension du livre : « Ils ont fait l’enseignement catholique au diocèse de Nantes
donner pour ces grandes inten– XXe siècle. » (Abbé B. Ravilly)
4
tions salvifiques ? Nous ne pouNourrir l’âme par l’Angélus (Abbé V. Lethu)
5
vons nous contenter d’ajouter
Chronique du Prieuré, dates à retenir. Carnet Paroissial avril - mai 2011
7-8
1
« Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la
plus riche en grâces, celle qui plait le plus à la très Sainte Vierge Marie. Aimez-donc le rosaire et récitez-le avec piété tous les jours ». (S. Pie X)
Dimension
millions de femmes qui ont parcouru les routes et
les rues de leurs villages et de leur villes en récitant
le chapelet, a vu en un mois avorter la révolution
communiste avant son déclenchement prévu le Jeudi-saint, le 26 mars 1964. Un dernier exemple : Le
Chili, grâce à une croisade du Rosaire lancée par
une femme reçue par huit prêtres et deux évêques,
et une « marche » de la statue de Notre-Dame de
Fatima au travers du pays a, en un an, sauvé le pays
du communisme, le 12 septembre 1973 (fête du
Saint Nom de Marie). Résultat plus que significatif
quand on sait que, par ailleurs, la Hongrie qui prit
les armes et se révolta contre l’oppresseur russe, vit
sa tentative de libération se terminer dans un bain
de sang… Ce qui est refusé à la force est obtenu
par le chapelet…
Le cas du Portugal, qui a été consacré au
Cœur Immaculé de Marie le 13 mai 1931,
est particulièrement intéressant. En 1910,
sur le plan politique, le pays était entièrement sous l’influence maçonnique. La loi
de séparation de l’Eglise et de l’Etat avait
été votée le 20 avril 1911. Le 28 mai 1926, le
pays est délivré de ce joug anticlérical grâce à
un coup d’état catholique au cours duquel aucune
goûte de sang ne fut versée. Ce fut le point de départ d’un véritable relèvement. La restauration de
l’état corporatif catholique par Salazar dura 40 années (1928-1968). Sur le plan religieux, le pays
connut aussi une véritable renaissance. En 1917, les
diocèses de Portalegre et de Leiria avaient respectivement 18 et 0 séminaristes. En 1933, ils comptent
201 et 75 séminaristes, tandis que le seul diocèse de
Braga en compte 478. Plus tard, le Portugal fut miraculeusement préservé de la seconde guerre mondiale.
A Fatima, à chaque apparition, la Vierge a
demandé de réciter le chapelet et de changer de vie.
Le 13 octobre 1917, elle s’est présentée sous le titre
de « Notre-Dame du Rosaire ». C’est pourquoi, on
peut dire que la Vierge du Rosaire a aussi opéré le
relèvement politique et religieux du Portugal. politique et religieuse
du très saint Rosaire
Le 26 décembre 1957, Sœur Lucie de Fatima
disait au R.P. Fuentes : « La très sainte Vierge, en
ces derniers temps que nous vivons, a donné une
efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De
telle façon qu’il n’y a aucun problème si difficile
soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la
vie personnelle de chacun de nous, de nos familles… des communautés religieuses, ou bien à la vie
des peuples et des nations, il n’y aucun problème,
dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions
résoudre par la prière du saint Rosaire. »
L’étude de l’Histoire de l’Eglise illustre à merveille cette affirmation. En effet,
le Rosaire a permis aux catholiques de
remporter plusieurs victoires dans l’ordre
politico-religieux : au XII° siècle, saint
Dominique contre les albigeois ; au XVI°
siècle, Saint Pie V contre l’Islam à Lépante (victoire du même type renouvelée à Vienne
en 1716) ; Au XVII° siècle, Louis XIII et Richelieu
contre les protestants à La Rochelle.
A la Rochelle, le siège allait durer treize
mois. Richelieu et Louis XIII appelèrent de Paris le
Père Louvet, de l’ordre de Saint-Dominique, un des
plus célèbres prédicateurs de l’époque. Avec six ou
sept religieux dominicains, il entreprit parmi les
soldats du roi une immense mission en l’honneur
du Rosaire. A cette occasion, on aux troupes plus
de 15 000 chapelets. Le soir, plusieurs fois la semaine, les protestants pouvaient apercevoir du haut
de leurs murailles les soldats de l’armée catholique,
se consolant des fatigues causées par les travaux du
siège en portant en triomphe autour de la ville, à la
lueur des torches, au chant des cantiques et au bruit
cadencé de la récitation des Ave Maria du Rosaire,
la statue de la très sainte Vierge. Le 28 octobre
1628, la reddition de la ville était chose faite.
Plus près de nous, au XX° siècle, l’Autriche,
grâce à un prêtre, n’employa que le chapelet pour
se libérer des Soviets. 700 000 autrichiens (soit
1/10ème de la population) signèrent la promesse de
dire le chapelet chaque jour, et l’incroyable devint
réalité : le 13 mai 1955 (anniversaire de la première
apparition de Notre-Dame à Fatima), contre toute
logique, l’occupant soviétique lui accorda son indépendance ! Autre exemple : le Brésil, grâce à des
Abbé Guy CASTELAIN
2
les elle put non seulement échapper à
son agresseur, mais encore, en ce 26
juin 2003, faire arrêter ce violeur et
tueur en série ! Cinq ans se sont déjà
écoulés depuis les faits, cinq ans pendant lesquels elle n’eut pas à recourir au
soutien des psychologues : c’est sa foi,
dit-elle, qui lui permit de traverser l’épreuve
ayant la Sainte Vierge pour « patronne ».
Calmement, elle répond aux questions qui lui
sont posées.
Elle explique son enlèvement par agresseur, Michel Fourniret. « Avant de monter, j’ai
confié ma route à la Vierge Marie et je lui ai
dit : "Sainte Vierge Marie, passez devant pour
qu’il ne m’arrive rien"… ». Dans la voiture
qui l’enlève aux siens, la petite MarieAscension se met néanmoins à pleurer en
silence, tout en continuant à « prier dans son cœur ». Une
idée lui vient alors. Elle pose une question à Fourniret, à
côté duquel elle est assise : « Monsieur est-ce que vous
croyez en Dieu ? » Il lui répond : « Mais pourquoi ? » Et
la fillette de rétorquer : « Si vous croyiez en Dieu, vous ne
feriez pas de moi ce que vous faites. »
Fourniret se murant alors dans son silence, mais Marie-Ascension se met à prier le chapelet à haute voix !
Excédé, Fourniret coupe le moteur et lui dit « Tu m’agaces avec tes prières ! ». Ligotant fortement sa victime par
les pieds et les poignets, il la jette à l’arrière de la fourgonnette, tandis que la petite se démène et se met à crier.
Fou de rage, Fourniret commence à l’étrangler et lui dit :
« Si tu cries, je te tue ». Le véhicule repart. A l’arrière,
l’enfant prie toujours à haute voix ; « à pleine gorge »
précise-t-elle. Elle aperçoit une carte routière des Pays-Bas, de Belgique et de
France : « Je me suis dit que c’était fini…
J’ai vu toute ma vie défiler. J’ai repensé à
ce que j’avais fait de pas correct, j’ai songé à mes parents qui ont réussi à quitter
vivants le Burundi et que j’allais décevoir
en me faisant tuer comme ça. » Mais voici
que, soudain, les liens douloureux qui enserraient ses jambes se distendent d’euxmêmes ! Ainsi libérée mystérieusement,
elle achève la tâche, dégageant les liens
qui enserraient ses poignets avec ses dents.
Sur la porte latérale coulissante du Citroën,
elle voit un bouton coloré, surmonté de
l’inscription « pour ouvrir, appuyer ici ».
Ce qu’elle fait aussitôt. « La porte s’est
ouverte avec un tel fracas que j’ai eu peur qu’il l’ait entendu » raconte-t-elle. « Je n’osais pas sauter » ! C’est
alors qu’eut lieu l’arrêt providentiel, : le stop que Fourniret a respecté au carrefour de Mesnil-Saint-Blaise, le premier depuis les 16 km déjà parcourus. « La camionnette
s’est à peine arrêtée, j’avais encore un pied à l’intérieur
quand elle est repartie. » Réussissant néanmoins à sauter,
elle s’enfuit sans que le monstre s’en aperçoive !
Le véhicule se dirigeant vers Beauraing (village où la
Vierge apparut à 5 enfants en 1932, apparitions reconnues par l’Eglise), l’enfant part en courant dans la direc-
TOUS PRIAIENT LE CHAPELET
Japon - Hiroshima. Le 6 août 1945 à 9h15, le Major Robert Lewis, aux commandes de sa forteresse volante, déclenche le largage de la bombe nucléaire. Elle
doit exploser à 555 m d’altitude, pour éviter une trop
forte radioactivité au sol. Après 51 secondes de chute, la
bombe explose, dégageant en son cœur une chaleur de
300 000 degrés. 600 m plus bas, au sol, la température
atteint 3 000 degrés. Le souffle de l’explosion détruit 10
000 maisons dans un rayon de 3 km, tandis que les incendies en ravagent 50 000 autre. Sur un rayon de 1 200 m,
les êtres humains meurent instantanément. Seul à être
épargné... un groupe de jésuites allemands ! Tous sortirent du cataclysme indemnes de toute contamination
radioactive et leur maison,
typiquement japonaise, fut
également épargnée alors
qu’elle n’était qu’à 100 mètres du point d’impact. Ils
moururent bien des années
plus tard. Le Père Hubert
Schiffer vécut encore 33
Robert Lewis et le R.P.Schiffer ans, avant de mourir en
1978. Quel fut leur secret ?
Aucune des recherches scientifiques dont ils firent l’objet
ne permit de percer le mystère. Leur secret était ailleurs :
ils étaient de fervents dévots au Rosaire. Jamais hélas les
scientifiques ne les crurent. Le Père Schiffer dira plus
tard : « Ils n'ont toujours rien compris. » Toute leur vie
durant, jamais il ne perdirent l’audition ou
la vue, jamais ils n’eurent à subir une quelconque conséquence à long terme d’une
éventuelle radiation. « Nous pensons que
nous avons survécu parce que nous vivions
le message de Fatima. Nous avons vécu et
prié le Rosaire quotidiennement dans cette
maison ».
Japon - Nagasaki. Un fait similaire
se produisit à Nagasaki, cette fois-ci en
faveur d’un couvent abritant des franciscains de Saint Maximilien Kolbe. Là encore, les frères priaient quotidiennement le
Rosaire. N’est-ce pas là une illustration
tangible des belles promesses de NotreDame ? Elle avait dit, que ce soit à Saint
Dominique ou au bienheureux Alain de la Roche :
« Celui qui se confie en moi par le Rosaire, ne périra
pas », ou encore « Ceux qui propageront mon Rosaire
seront secourus par moi dans toutes leurs nécessités. »
France - Cours d’assises des Ardennes. Le 31
mars 2008, au 3ème jour du procès de Michel Fourniret, la
jeune Marie-Ascension, âgée de 13 ans au moment des
faits, s’avance à la barre. Sobrement vêtue, portant à son
poignet gauche un chapelet, signe de sa Foi, elle raconte
son calvaire et les incroyables circonstances dans lesquel3
tion opposée. « J’ai fait des signes à une automobiliste qui s’est arrêtée : c’était Stéphanie Janton ». La présence d’esprit de cette femme causera la perte de Fourniret. Elle déclare au Tribunal : « Marie-Ascension m’a
expliqué qu’on avait tenté de l’enlever. Elle m’a montré
la marque des liens sur ses poignets. Elle voulait que je
la ramène chez elle, à Ciney. Mais j’ai pris la direction
de Beauraing (Curieux …! Le village où la Vierge était
apparue) parce que j’estimais plus urgent de donner l’alerte au bureau de police le plus proche. La police arrêta
Michel Fourniret et découvrit dans son véhicule tous les
indices accusateurs. C’est ainsi que s’acheva la sinistre
entreprise de cet abominable assassin pris au piège par la
Sainte Vierge Marie. Elle protège celui qui l’invoque.
plus de deux mois, eurent le très fort retentissement national et international que l’on sait. Durant
toute cette période, les 33 mineurs prièrent ensemble leur chapelet quotidien,
tandis qu’en surface des prêtres invitaient
les fidèles à prier la Madone.
Le forage du puits de secours effectué par
une entreprise du Comté de Pennsylvanie
est terminé le 9 octobre 2010. Là encore, le
doigt du Ciel intervient. C’est en priant qu’un
ingénieur catholique de cette entreprise eut
l’idée géniale de cette petite navette en forme
d’obus, qui seule permettrait aux mineurs de
revoir le jour.
Il fallut 33 jours de forage pour atteindre les 33
mineurs. Leur retour à la surface s’effectua le 13
octobre 2010 vers 0h12, pour le premier, à
21h55 pour le dernier, Luis Urzúa. En ce 13
octobre 2010, jour anniversaire du miracle du
soleil à Fatima, ces mineurs ont retrouvé la lumière du
jour après 69 jours coupés du monde à près de 700 mètres
sous terre. L’opération nommée « San Lorenzo » (saint
patron des mineurs) est terminée. Revenus à la surface, le
premier geste des mineurs sera de s’agenouiller pour
rendre grâce…
Joignons-nous à la leur, pour reconnaître la protection toute spéciale du
cœur Immaculé de Marie sur ceux
qui, conformément à sa demande,
prient quotidiennement le chapelet.
Chili - Le
5 août 2010 (fête
de Notre Dame
des Neiges), un
effondrement se
produit dans la
mine de Copiapó
au Chili, laissant
33 mineurs bloqués sous terre.
Initialement considérés comme morts, ces derniers surnommés “Los 33” purent se mettre à l'abri dans un refuge
de la mine. Le 22 août (fête du cœur Immaculé de Marie),
ils purent enfin donner signe de vie : “Nous sommes sains
et saufs, 33”. Les opérations de sauvetage, qui durèrent
«Quoique la tempête fasse rage et que le ciel soit couvert d’une dense obscurité, que personne ne chancelle dans son coeur. A
la vue de Marie, Dieu s’apaisera et accordera le pardon.» (St Pie X - Lettre encyclique Ad diem illum)
L’ouvrage (relié, 296 pages, 25 €) est
enrichi de photos, de pièces d’archives
diverses, de notices biographiques, et
d’une postface remarquable de M. Jacques CHAILLOT, directeur diocésain
de l’enseignement catholique (p.275-276).
On lira avec un grand intérêt l’introduction, soustitrée : l’héritage du XIXe siècle et qui donne un « état des
lieux » de l’enseignement catholique dans le diocèse de
Nantes et « une idée du climat régnant à cette époque. »
Recension du livre :
« Ils ont fait l’enseignement
catholique au diocèse de
Nantes – XXe siècle. »
Publié en 2007, sous l’autorité de Mgr SOUBRIER, par
le groupe « racines EC 44 » composé de : Gabriel BOSCHER, Paul CORBINEAU, Éric DESBRUERES, frère
Michel GALLON, Maurice GAUTIER, Bernard GUEHENEUX, Noël GUILLET, frère Aubin LALLEMAND,
Marcel LAUNAY, sœur Marthe LORTEAU, ce livre présente un réel intérêt, malgré sa dernière partie très maquée par la crise de catéchèse.
Ses auteurs annoncent leur intention dans l’avantpropos : « Sans méconnaître les siècles précédents, et tout
le travail effectué au sein des écoles paroissiales ainsi que
dans les établissements diocésains ou congréganistes jusqu’à la fin du XIXe (un bref rappel en est fait dans l’introduction), il nous a paru plus judicieux de nous consacrer essentiellement au XXe siècle, une période encore
proche de nous, en prenant comme point de départ les
événements douloureux vécus par les congrégations à
partir de 1901, et comme aboutissement l’aurore du troisième millénaire que nous vivons actuellement. »
1- L’enseignement primaire, dans le diocèse, au XIXe
À Nantes, dans le cadre de la « Société de la Providence » organisée en 1816, les frères des écoles chrétiennes scolarisent, en 1818, 1225 élèves ; en 1833, 1300 enfants.
En 1826, Mgr de GUERINES établit une convention
avec les supérieurs des frères de l’instruction chrétienne
(Ploërmel) et des frères de St Gabriel (Saint-Laurent-surSèvre) ; les premiers enseigneront au nord de la Loire, les
seconds au sud du fleuve. Les frères de Ploërmel auront
33 écoles en 1850, et les frères de St Gabriel 13 écoles
entre 1823 et 1849.
La congrégation des sœurs de l’instruction chrétienne
(St Gildas des bois), fondée en 1820, crée, en l’espace de
60 ans, 161 écoles (dont 35 hors du diocèse). D’autres
religieuses enseignent dans le diocèse : les Filles de la
Charité du Sacré-Cœur de Jésus (La Salle de Vihiers), les
4
Au printemps de 1880, à Nantes, les Jésuites, les
Filles de la Sagesse (Saint-Laurent-sur-Sèvre), les sœurs
de Sainte-Marie (Torfou), des Sacrés-Cœurs de Jésus et Prémontrés, les Franciscains et les Capucins sont expulde Marie (Mormaison), de Saint-Paul (Chartres), de sés, dans un climat passionnel. Le mode d’ordre des autoJeanne Delanoue (Saumur), de Saint-François-d’Assise rités diocésaines est alors de sauver les écoles chrétien(St Philbert de Grand lieu), les Ursulines de l’Union Ro- nes, « citadelles bénies, citadelles puissantes qui, seules,
maine, les Ursulines de Jésus (Chavagnes-en Paillers), les peuvent efficacement protéger la place contre une invasion des nouveaux barbares ».
sœurs de Saint-Charles (Angers).
Les lois de 1881 (gratuité de l’enseignement primaire),
En 1840, le diocèse compte 286 écoles privées, et nombre
de congréganistes sont en poste dans les 186 écoles com- 1882 (obligation scolaire et laïcité), 1886 (laïcisation du
munales du département. Les sœurs de St Gildas ouvrent personnel) ne favorisent pas l’apaisement de la polémique. Il s’agira alors, et prioritaireen 1849 une école pour la formation
des institutrices (le cours normal de- « Citadelles bénies, citadelles ment, de défendre les nouvelles écoles libres qui seront ouvertes pour
Campbon).
puissantes qui, seules, peu- compenser le départ des religieux et
Durant toute cette période, la doctrine en matière d’éducation ne varie vent efficacement protéger la des religieuses des écoles publiques.
pas : l’éducation religieuse des en- place contre une invasion des Le Comité Catholique (plus de 200
membres), composé de personnalités
fants passe par l’école et spécialenouveaux barbares. »
locales, dont des élus du conseil gément l’école congréganiste. Relinéral, va porter sur le plan politique
gieux et religieuses, clergé paroissial
la question scolaire et la défense religieuse. La loi de
sont associés à cette même tâche.
2 - L’enseignement secondaire dans le diocèse au XIXe 1901 sur les associations, mise en place par WaldeckLes petits séminaires, qui doivent théoriquement ac- Rousseau, qui exigeait une demande officielle d’autorisacueillir uniquement des élèves « ecclésiastiques », scola- tion pour les congrégations, ne calme pas l’atmosphère.
risent également des élèves « laïcs ». En 1843, le petit L’arrivée d’Émile Combes à la tête du gouvernement du
séminaire de Nantes (fondé en 1807, transféré à Bougue- bloc des gauches (après les élections de 1902) ouvre un
nais en 1877), abrite 400 élèves, et celui de Guérande, nouvel épisode de la guerre scolaire, puisque celui-ci fait
fermer les écoles ouvertes avant 1901 par des congréga(fondé en 1822) 147 élèves.
Il y a des écoles presbytérales (antichambres théoriques tions autorisées. En juillet 1902, cinq écoles tenues par
des petits séminaires) à Vay, Saint-Mars du désert, Ver- des religieuses de différentes congrégations doivent être
tou, Maisdon, Machecoul, etc… Des pensionnats privés fermées. En 1903, les demandes d’autorisation pour les
sont ouverts par le clergé diocésain (St Stanislas en 1829) congrégations non autorisées sont, à quelques exceptions
près, toutes refusées.
et par les frères des écoles chrétiennes (rue de Bel Air).
Pour les jeunes filles, des maisons d’éducation sont dotées d’un « cours de primaire supérieur » : à Nantes, elles
sont tenues par : les Ursulines de l’Union Romaine, les
Fidèles Compagnes de Jésus (« Dames Noires »), les
sœurs de l’Adoration, les religieuses du Sacré-Cœur. Une
cinquième maison est ouverte en 1857 par les « sœurs
de Chavagnes ». Celles-ci avaient déjà des établissements du même type à Ancenis et à Châteaubriant.
Après la loi Falloux, une nouvelle création s’ajoute aux neuf établissements secondaires ouverts aux garçons (petits séminaires compris) : «
l’externat des Enfants Nantais » (1851). La
même année, un ancien collège placé sous le
contrôle de l’université en 1830 passe sous la
tutelle ecclésiastique : Saint-Joseph d’Ancenis.
En 1871, Mgr Fournier crée une école normale pour former un corps professoral recruté
dans le clergé diocésain. Elle fonctionnera jusqu’en 1879, à l’heure où l’université catholique
d’Angers (fondée en 1875) pourra accueillir les futurs
prêtres professeurs, leur fournissant des grades universitaires.
4 - Une nouvelle page de l’histoire de l’enseignement
catholique dans le diocèse s’ouvre
En 1903, Mgr Rouard, dans une lettre pastorale sur
l’éducation chrétienne, à l’heure où planent tous les dangers sur l’école catholique, rappelle solennellement aux
parents qu’ils doivent défendre la liberté d’enseignement
de l’Eglise. Si celle-ci venait à être perdue, qu’ils s’efforcent de la revendiquer à tout prix : « Ce devoir est le
plus grand des devoirs patriotiques et sociaux pour un
catholique à l’heure actuelle ». Et il ajoute qu’au
cas où disparaîtraient les congrégations, il faudrait
sauver les enfants : « nous vous le rappelons
aussi, l’école chrétienne est protégée par la loi
et vous avez tout le droit de la préférer selon votre conscience. » Dans la pire des hypothèses, on
peut envisager une nouvelle école chrétienne « qui
n’est pas nécessairement congréganiste et cléricale ; ce qui la constitue essentiellement, c’est
l’éducation donnée par des croyants, conformément au principe de la foi, au nom des parents et sous la
tutelle de la société et de l’Eglise. » Mgr Rouard pressentait l’avenir. L’histoire de l’école catholique dans notre
diocèse, qui est sous nos yeux, confirme la justesse des
prévisions de ce valeureux évêque, qui sut encourager et
louer dans la tourmente, les religieux et les religieux enseignants, et leur tracer la voie pour la continuité de l’enseignement catholique. (À suivre). 3 - Un mot d’ordre : défendre les écoles libre
À la veille des lois laïques de 1880 à 1886, sur un total
de 673 écoles primaires que compte le département de la
Loire inférieure, 305 sont tenues par des congréganistes ;
et les trois quarts des filles sont élevées par des sœurs
dans des écoles publiques ou privées.
Abbé B. RAVILLY
5
Et puis un le midi
C’est en 1455
que le pape Calixte III
prescrit la sonnerie de
midi. Mahomet II venait
de prendre Constantinople (1453) et avait juré,
en faisant manger de
l’avoine à son cheval sur
le maître-autel de Sainte
Sophie, qu’il en ferait rapidement de même sur l’autel
majeur de Saint-Pierre ! Avec son armée de 300 000
hommes, ses canons de 12 mètres et sa cruauté légendaire, rien ne semblait pouvoir l’arrêter.
Par leur inaction, et lâcheté, voire complicité passive, les princes chrétiens dont la France de Louis XI (1461-1483) semblaient même lui ouvrir leurs portes.
Les supplications diplomatique de Calixte III n’y firent rien. Contre ce fléau
qui aurait dû anéantir la chrétienté d’Occident comme il avait vaincu celle d’Orient, Calixte III eut donc l’inspiration de
créer le troisième Angélus. Brusquement,
en 1481, Mahomet II s’effondre, frappé
d’un mal inconnu, à l’âge de 49 ans. Calixte III et son Angélus de midi ont stoppé celui que rien ne semblait pouvoir arrêter.
Nourrir l’âme par l’Angélus
Il arriva un jour que la nourrice du petit Thomas
d’Aquin résolut de lui retirer un papier qu’il tenait à la
main. L’enfant, en larmes, résista tant et tant qu’elle dût
le lui laisser. Sa mère Théodore, intriguée, obtint le papier du bambin. Elle y vit écrit : Ave Maria. Et comme
notre bambin pleurait et pleurait, sa mère le lui rendit afin
qu’il se tût. Thomas le porta à sa bouche et l’avala… Les
langues allèrent bon train, pronostiquant la future dévotion de notre saint.
Manger des carottes ne fait pas que nous devenions carottes ; ou des pommes de terre,
pommes de terre. Mais nous savons que
si un aliment contient du magnésium, il
peut donner du magnésium; tout comme
s’il contient des graisses, il peut donner
des graisses...
Vous voulez aimer votre mère,
la très Sainte Vierge Marie ? Asseyezvous, parlez-lui. Passez du temps avec
elle, pensez à elle : un Je vous salue Marie de temps en temps, tout comme pour
les repas : un le matin, un le midi, un le
soir. Cette habitude à travers les âges est
devenue l’Angélus. Minuscule prière,
qui pourtant transforme le cœur aimant en celui de la
Vierge Marie, notre mère aimée.
Pour que nous gardions l’appétit de Marie
Alexandre VI relance l’Angélus aux mêmes intentions que Calixte III. Léon X renouvelle ces encouragement, surtout en Allemagne face à l’hérésie luthérienne
qui déchire la chrétienté. C’est à saint Pie
V qu’il revient de publier l’Angélus complet, tel qu’il se récite depuis. Par la suite
nombreux sont les papes qui soutiennent la
récitation de l’Angélus et l’assortissent
d’indulgences nouvelles : Benoît XIII en
1724, puis Léon XII qui accorde l’indulgence plénière à sa récitation continue pendant un mois. Les papes, jusqu’aux plus
récents, conservent l’habitude de leurs devanciers en le récitant le dimanche place Saint-Pierre,
avec les fidèles présents. Benoît XIV prescrivit de remplacer l'Angélus pendant le Temps Pascal par le Regina
Coeli.
Un le matin, un le soir
Au 11ème siècle, en 1090, le pape Urbain II,
ordonna à toute la chrétienté qu’au triple
son de la cloche, matin et soir, tous récitent
trois fois la salutation angélique pour soutenir
la marche des croisés et obtenir la conversion des musulmans.
Au 13ème siècle le pape Grégoire IX relance l’Angélus contre les atteintes à l’Autorité de l’Eglise incarnées par l’empereur Frédéric II.
Le 13 octobre 1318, le souverain pape Jean XXII
universalise la récitation et l’assortit d’indulgences. La
pratique de ce pieux usage est attesté à Nantes en 1370.
Dû à l’Angélus, le miracle spectaculaire d’Avignon avait
marqué le Pape. La justice civile de cette ville condamna
deux criminels à être brûlés vifs. L’exécution avait lieu la
veille de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie. S’approchant du bûcher, un des coupables ne cessait
d’implorer la Sainte Vierge, lui rappelant l’hommage de
l’Angélus qu’il lui avait rendu. Cependant les bourreaux
le jettent dans le feu. Mais, ô miracle ! Tels les hébreux
de la fournaise à Babylone, il en sort sain et sauf, ses habits intacts. Son compagnon, pour sa part, fut dévoré en
un instant par les flammes. Saisi de nouveau, celui qui
avait échappé à la mort est rejeté dans le bûcher. Il en
ressort sans brûlure et plein de vie, comme la première
fois. Grâce lui est accordée et on le conduit en triomphe à
l’église de la Sainte Vierge, pour remercier sa libératrice.
La ville d’Avignon dressa un procès verbal authentique
de l’événement… Force de l’Angélus !
Et vous, priez-vous l’Angélus, le Regina Coeli ?
Rappelez-vous que le succès de l’Angélus, d’après son
instigateur le pape Urbain II, tient à la masse des chrétiens qui quotidiennement le récitent corps et âme ?
« C'est une grande récompense, disait saint Ambroise,
que, par les prières de chacun, les suffrages soient acquis
à chacun des membres de tout un peuple, en quoi il ne se
glisse aucun orgueil, mais où l'humilité est plus grande et
le fruit plus abondant. » Les motifs de le réciter sont hélas
toujours aussi impérieux : la victoire de l’Eglise sur ses
ennemis intérieurs et extérieurs, principalement l’islam.
L’Angélus est né, saluons Marie !
Abbé V. LETHU
6
Dimanche 22 mai
« Par Toutatis, par Bénélos
et … par about ! » Du fond du
cœur, quelle belle journée ! Un peu léger crachin en fin de messe, puis bientôt une petite brise, laissant très vite
place au beau soleil ! Qu’elles sont belles les prestations d’un chacun, l’exercice de la charité fraternelle : de la petite cuillère posée sur une table pour le
plaisir d’une tarte aux fraises jusqu’à
nos anciens qui, assis à l’ombre
bienfaisante des grands arbres,
gouttent de leurs yeux la
joie de vivre des tous
petits et le plaisir de
jouer des plus grands.
Après la pluie
mouillée du matin, pluie de grâces, et même pluie
de bonbons ! Un
« navion » qui lance
des bonbons : une
première d’exception
pour beaucoup.
Roue de la fortune, pêche à la ligne,
devinettes super
intelligentes mettant
à l’épreuve la culture
et la mémoire de tous, chants, café, thé, bar, tir à
la carabine, jeux d’adresse, promenade en calèches,
colliers, faïences ou bijouterie, peintures de sioux, de chats,
ou de soldat camouflé ; vraiment il y en avait pour tous les
goûts et de toutes les couleurs. Un grand merci tout particulièrement à notre Gaulois ! Il acheva d’orchestrer cet bel
après-midi en silence, faute de voix ! les enfants ne s’en assirent pas moins pour regarder ses derniers mîmes. Arrivèrent
les fumées du barbecue, et bientôt cette barquette de frites
réclamée au micro par un mari qui se jugeait abandonné. La
soirée vit beaucoup de bonnes volontés pour tout ranger.
Contents de cette « joie qui fait les saints », tous
allèrent plus ou moins tôt se reposer
Merci Seigneur !
Merci au Dc. Piloquet et à son épouse !
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CARNET PAROISSIAL
Mars - mai 2011
Nantes
Ont été régénérés par l’eau du baptême
23 avril :
1er mai :
7 mai :
14 mai :
Stanislas HAMIDANI
Mayeul NAKAD
Mayeul GRAVETHE
Marie BACQUET
Ont été confirmés le 26 mars 2011
Petite chronique des mois passés…
André DOMINÉ
Gwénaël PLEVERT
Julien NEUBAUER
Joseph Aziz KONE
Wilfried GRIPAY
Romain GACHET
Michaël BONNO
Vincent CROUE
Louis Henri LAMBERT DE LA
DOUASNERIE
Matthieu DE LA RICHERIE
Pierre Louis BRAULT
Thomas Alain DURET
Antoine LEUTHNER
Cyprien
BRAULT
Martin LETHU
Benjamin HERMINE
Benoît Joseph MILLOT
Étienne VINCENT
Louis François ROUILLON
Pierre GUIVARC’H
Louis VINCENT
Florent HERMINE
Konstantin STOPKA
Thibault PEGUET
Hilaire FARGE
Jean-Baptiste NAKAD
Renaud LATOURNERIE
Julien PLEVERT
Vianney BOTON
Paul GRIFFON
Paul GRIFFON
Pierre Marie ANDREANI
Jean-Baptiste DE BEAUREPAIRE
Cyrille JAULIN
Antoine BLANCHAT
Patrick PIARD
Sylvie RENAULT
Corine FISTON
Julie-Marie CROUE
Blanche GAUTIER
Céline D’HUEPPE
Lorraine PACAUD
Solène DE SAINT SALVY
Thérèse GRIFFON
Cécile JAULIN
Alice PACAUD
Marine REMY
Jeanne Marie MOUBAMBA
Anne FARGE
Camille PLEVERT
Louise TROISSANT
Lisbeth RIBES
Ont été honorés
de la sépulture ecclésiastique
23 mars : Alexandre DUCOUDRAY
- 92 ans
10 mai : Madeleine PLANTET - 96 ans
13 mai : Beatrix DE VANNOISE -77 ans
13 mai : Henri JAMES - 92 ans
Ont reçu Jésus pour la 1ère fois
24 avril :
24 avril :
Stanislas HAMIDANI
Clémence LETHU
Vannes
A été régénérée par l’eau du baptême
1er mai :
Fabiola DE BEAUNAY
A reçu Jésus pour la 1ère fois
24 avril :
Aelig ABOU-CHAAR
Dates à retenir / Juin :
19 mars – En la Fête de Saint Joseph, M. Alexandre Ducoudray rend son âme à Dieu. Les pèlerins à St-Joseph du
Chêne ne l’oublient pas dans leurs prières. Prions pour le
repos de son âme et de tous les fidèles
défunts de ces derniers mois. 26 mars –
Mgr Tissier de Mallerais confirment 51
fidèles et, dans son homélie, illustre l’action du Saint-Esprit par l’exemple de la
vie de Mgr. Marcel Lefebvre, bel exemple s’il en est ! Merci Monseigneur ! Samedi 9 avril – L’abbé Pierre-Marie Wagner reçoit le sous-diaconat au séminaire d’Ecône - 150/180 fidèles
accompagnent Notre-Seigneur dans
sa passion au Calvaire de Pontchâteau, le beau temps est au rendezvous. Dimanche 3 avril – Notre Prieur est à Rome. Assistant à
Saint-Pierre aux vêpres du 1er dimanche de la Passion, il a la
joie de pouvoir contempler le voile de Sainte Véronique qui tous
les ans à la même date est montré aux fidèles. Samedi 23 avril
– Pendant la veillée Pascale, notre catéchumène Hamidani est
baptisé et reçoit le nom de Stanislas. 24 mai : après toutes ces
festivités, les prêtres et les frères sont allés
voir Sœur Marie Médiatrice. Elle va beaucoup mieux. Elle se repose … et nous aussi
maintenant ! Les FRERES
Le 5 : communions solennelles.
Les 11, 12 et 13 : pèlerinage national
de Chartres à Montmartre.
Le 26 : Fête-Dieu, procession
dans le quartier.
GOUM
du 16 au 26 août 2011,
réservé aux jeunes du
Prieuré Saint-Louis
(18-24 ans)
Raid/retraite - 15 places seulement - Inscriptions auprès de
M. l’abbé de La Rocque : 02 40 29 48 70 - 06 83 92 96 03
L’Hermine. Directeur de la publication : abbé Patrick de La Rocque - Imprimé par nos soins Prieuré St-Louis, 25 rue François Bruneau, 44000 Nantes - Tél.: 0240294870 - e– mail: [email protected]
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