n° 11 - Cinéma Beaubien
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n° 11 - Cinéma Beaubien
GRATUIT SEPTEMBRE ET OCTOBRE 2014 & N° 11 LE CINÉMA VU PAR... DENISE BOMBARDIER CINÉMA GASTRONOMIQUE « C’EST COMME LES CAPITAINE CRUNCH… » CINÉ-PSY MOMMY VALEUR SÛRE LA BELLE ET LA BÊTE ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR XAVIER DOLAN 24 29 nouveautés nouveautés àà l’affi l’affiche che AIMER, BOIRE ET CHANTER � UN PARALLÈLE PLUS TARD 2 T E M P S , 3 M O U V E M E N T S � L A R I T O U R N E L L E MOT DE LA RÉDACTION UN AUTOMNE FERTILE L’automne s’annonce fertile pour les cinéphiles. Il débutera avec MOMMY de Xavier Dolan. J’ai eu l’immense plaisir d’être dans la grande salle Lumière du Palais des festivals de Cannes le soir de la présentation du film en compétition officielle. J’ai assisté aux longues minutes d’ovation. Méritées! Xavier Dolan impose une démarche cinématographique captivante. Et j’ai aussi vu le film de Stéphane Lafleur, TU DORS NICOLE, à la Quinzaine des réalisateurs. Une autre démarche, tout aussi particulière d’un cinéaste québécois. Le grand talent de nos créateurs est évident. Les cinéphiles sont gâtés. Chaque année, le Cinéma Beaubien accueille Ciné Tapis Rouge, un festival d’échanges cinématographiques. L’an dernier, ce sont les films de la Bavière qui étaient à l’honneur. En contrepartie, le Fünf Seen Film Festival retournait l’ascenseur en faisant récemment une belle place au cinéma québécois. J’ai eu la chance d’échanger avec les organisateurs du festival à Starnberg, en Allemagne, et ils sont jaloux de la grande qualité de notre cinéma. Du 22 au 28 septembre, une sélection des meilleurs films brésiliens récents sera présentée aux cinéphiles montréalais. Quelques films québécois indépendants prendront l’affiche cet automne. Très curieusement, à cause des délais de production, il faut noter deux films mettant en vedette Sophie Desmarais et Maxime Dumontier. QU’EST-CE QU’ON FAIT ICI? de Julie Hivon et UN PARALLÈLE PLUS TARD de Sébastien Landry pourront être vus à quelques semaines d’intervalle. Malgré la similitude apparente de l’affiche, les deux films explorent des univers différents, sous des angles distincts. Deux films à voir. Une autre belle découverte que nous proposerons, 2 TEMPS, 3 MOUVEMENTS de Christophe Cousin. CINEMABEAUBIEN.COM L’immense succès français QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU? est toujours sur les écrans et le sera sans doute longtemps, afin que tous ceux qui recherchent un excellent divertissement puissent en profiter. Les cinéphiles renoueront sans doute avec le cinéma français avec le film que Jean Cocteau a élevé au rang des grands classiques en 1946, LA BELLE ET LA BÊTE. Christophe Gans propose une version spectaculaire de ce conte. De grands réalisateurs français nous livreront leurs films. Alain Resnais nous a quittés récemment et son dernier film, AIMER, BOIRE ET CHANTER sera présenté à compter du 5 septembre et André Téchiné nous offrira L’HOMME QU’ON AIMAIT TROP le 17 octobre. Dans le même genre, notons LA RITOURNELLE avec un Jean-Pierre Darroussin attachant et LULU FEMME NUE avec une Karin Viard remarquable. Les comédies ne sont pas en reste cet automne! SOUS LES JUPES DES FILLES ne vous laissera pas indifférent avec ce regard caustique des femmes d’aujourd’hui sur les relations amoureuses et BABYSITTING qui jette un œil sur l’apparente immaturité des jeunes adultes. Le duo Dany Boon et Kad Merad revient avec SUPERCONDRIAQUE, absurde et loufoque. Le Cinéma du Parc offrira aussi aux cinéphiles montréalais une sélection de choix. Il recevra encore cette année le Festival du nouveau cinéma et l’événement culminera avec la présentation de BJÖRK : BIOPHILIA LIVE. Le film prendra l’affiche par la suite, pour une seule semaine, en exclusivité. Un événement à ne pas manquer. Les documentaires également seront à l’honneur au Cinéma du Parc. Soulignons particulièrement 20,000 DAYS ON EARTH, une incursion dans la vie de Nick Cave que les mélomanes ne voudront pas manquer, et DESERT RUNNERS. Gageons que vous sortirez de ce film essoufflé, couvert de sable! SURVEILLEZ VOS ÉCRANS L’équipe de création du Magazine Cinéma Beaubien & Cinéma du Parc travaille d’arrache-pied pour vous proposer bientôt une version électronique. Restez branchés! (M.F.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 3 VALEUR SÛRE SOMMAIRE MAGAZINE N° 11 6 11LA BELLE ET LA BÊTE « […] l’auteur de Crying Freeman et du Pacte des loups conjugue mythologie antique et action effrénée, romantisme échevelé et magie des effets spéciaux digitaux. Visuellement, le résultat est un régal dont Vincent Cassel et Léa Seydoux sont le cœur et la chair. » (J. Vermelin, Metro) DANS CE NUMÉRO 5 16 28 30 32 4 En couverture · Mommy Info-ciné Mots croisés Index L’Opéra au cinéma 12 20 22 CINÉ-PSY CINÉMA VU PAR… CINÉMA GASTRONOMIQUE CINÉMA DU PARC Solution mots croisés de la page 28 Horizontalement 1. CHEVAUCHEE 2. AU • INTERDITS 3. SABLE • DRAC 4. ARAL • ECUYERE 5. BD • EGAL • ZN 6. EN • GELINAS 7. ANNE • STONE 8. NATURE • CM 9. CREVE • ROHMER 10. ARRETE • REEL 11. ER • RAVEL • FA 12. TRESOR • LIER Verticalement A. CASABLANCA B. HUARD • NARRER C. BA • ENTERRE D. VILLENEUVE E. ANE • RETRO F. UT • EAGLE • EAR G. CERCLE H. HR • LS • ORE I. EDDYMITCHELL J. EIRE • NOMME K. TARZAN • ELFE L. ASCENSEUR • AR MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM EN COUVERTURE BANDE-ANNONCE Festival de Cannes 2014 – Prix du jury MOMMY « MOMMY est le plus maîtrisé des films “pur style” Dolan. » (M.-A. Lussier, La Presse) Un film de Xavier Dolan Du même réalisateur : Tom à la ferme QUÉBEC GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. 139 min (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Xavier Dolan. Mus. orig. : Noia. Int. : Antoine Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément. SYNOPSIS : Steve O’Connor Després est un adolescent diagnostiqué d’un TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité). Son comportement posant problème, il se promène de centre jeunesse en centre jeunesse depuis plusieurs années. Son père est décédé. Sa mère, Diane, vient d’hériter de sa garde complète et se trouve plutôt désemparée face à sa personnalité impulsive, voire parfois violente. Heureusement, la mère et le fils trouveront l’aide appropriée en la personne de Kyla, une voisine, enseignante en année sabbatique, qui a remis sa propre vie familiale en question. CINEMABEAUBIEN.COM NOTES : Prolifique et régulier comme Woody Allen depuis ses débuts en 2009, Xavier Dolan, avec MOMMY, en est déjà à son cinquième long métrage. Son nouveau film, talk of the town de Cannes au printemps dernier, a joui d’une ovation monstre au festival, remportant le Prix du jury ex-aequo avec Jean-Luc Godard qui y présentait Adieu au langage. Dans MOMMY, Dolan renoue avec deux de ses comédiennes fétiches : Anne Dorval, jouant la mère de Steve, et Suzanne Clément, l’enseignante bienveillante. Entre ces deux femmes se distingue Antoine Olivier Pilon, jeune comédien de dix-sept ans, vu au grand écran dans Les Pee-Wee 3D, Laurence Anyways et Frisson des collines. Mais c’est sa présence dans le vidéoclip College Boy d’Indochine, signé par Dolan, qui l’a prédestiné à incarner Steve, l’adolescent intempestif au cœur de l’histoire. Avec Pilon et Dorval, Dolan le scénariste aborde à nouveau les relations mère-fils, terreau fertile aux accents freudiens inépuisables, cette fois dans le but, selon lui, d’embellir l’image maternelle plutôt abîmée de J’ai tué ma mère. Si ses dialogues sont toujours aussi chargés d’intensité, visuellement, Dolan ose avec une direction photo cadrée dans un format d’image (aspect ratio) 1 :1, antithèse du cinémascope conventionnel. En résulte une œuvre à la signature forte, colorée par des chansons pop aussi diversifiées que solidement ancrées dans la mémoire collective, une œuvre pétrie par un créateur qui n’a pas fini d’explorer l’univers du septième art comme un enfant s’appropriant peu à peu un terrain de jeu aussi vaste que son propre imaginaire. (P.B.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 5 PAR MARCEL GAUMOND CINÉ-PSY COMMENTAIRE SUR LE FILM MOMMY DE XAVIER DOLAN DE XAVIER DOLAN LE RETOUR À LA MÈRE DES ORIGINES PATRIARCALES DU COMPLEXE D’ŒDIPE En 1912/1913, Sigmund Freud tenta, en s’inspirant principalement des travaux de l’anthropologue James George Frazer (Totemism and Exogamy), mais aussi de ceux du biologiste Charles Darwin sur la « horde primitive », de fonder sa découverte du complexe d’Œdipe dans un évènement historique qui aurait amorcé la civilisation. L’hypothèse de Freud développée dans son Totem et tabou peut se résumer comme suit… Dans les temps primitifs, l’être humain vivait au sein de petites hordes, chacune étant dominée par un mâle puissant qui en était à la fois le maître et le père. Les fils de la horde ne pouvaient se procurer des femmes que par rapt, au risque, si attrapés par le père, d’être tués, châtrés ou bannis. Si bien qu’un jour, pour que cesse cette situation brutale et frustrante, les fils décidèrent de se liguer contre ce père : ils le tuèrent et le mangèrent. Saisis par le remords d’avoir tué l’être puissant, ils décidèrent de lui élever un culte. Le père devint le « totem » de la horde, un totem auquel seraient dorénavant associés deux principaux « tabous » : celui de s’approprier la position du père (l’interdit de tuer) et le renoncement à posséder sexuellement mères et sœurs (l’interdit de l’inceste). Soit précisément les crimes qui furent commis par Œdipe, ce héros de la mythologie grecque dans l’histoire duquel Freud eut la conviction de trouver la clef des névroses. DES ORIGINES MATRIARCALES DES FORMATIONS PSYCHOTIQUES À la même époque, Carl Gustav Jung publiait son premier ouvrage majeur : Métamorphoses de l’âme et ses symboles. Dans ce livre, à la lumière de la problématique vécue par les schizophrènes dont il avait la charge en sa qualité de psychiatre, Jung avança pour sa part l’hypothèse que certaines maladies mentales ne pouvaient être comprises qu’en situant leur origine dans le registre présexuel de la vie de ces patients. À ce stade, ce n’est pas tant la pulsion sexuelle qui se présente comme fondamentale, mais plutôt les pulsions qui vont permettre à l’être humain d’assurer sa survie immédiate, le 6 besoin de manger et celui d’être protégé contre toute force menaçante, besoins intimement associés au monde de la mère. Si dans la version freudienne du mythe des origines l’accent est mis sur le Père, être possessif et destructeur qui, une fois amadoué comme objet de culte est susceptible de devenir un allié bienveillant, dans la version jungienne de ce mythe, c’est la Mère qui mobilise principalement l’attention. Une Mère qui de nourrissante et protectrice risque de cannibaliser l’enfant ou de l’empoisonner, si celui-ci ne parvient pas à s’affranchir de sa tutelle avec l’aide du Père. Père et Mère de nos origines biologiques et psychiques qui nous renvoient aux époques matriarcales et patriarcales de notre immémoriale genèse. Jacques Lacan, tout comme Jung, psychiatre, aborda lui aussi l’inconscient par les psychoses ; ce qui l’amena en revisitant le complexe d’Œdipe à postuler que l’agent majeur de castration ne trouvait pas tant son origine comme fantasme dans la force paternelle que dans la relation primordiale à la mère, cet être qu’absorbe l’enfant (la mère nourricière), mais qui peut tout autant absorber celui-ci (la mère dévorante). Et dans cette perspective analytique, je pense au propos de Marie Balmary, psychanalyste française formée dans le giron lacanien, qui, dans son ouvrage La Divine Origine, interprète le « tu ne mangeras pas de ce fruit » de la genèse biblique comme la faute originelle de l’être humain, soit le fait de manger l’autre, que ce fait signifie la destruction phallique ou qu’il signifie, son étouffement maternel. DU MEURTRE DE LA MÈRE À L’ÉDIFICATION DE SON CULTE : DE J’AI TUÉ MA MÈRE À MOMMY Dans les notes d’introduction que Xavier Dolan a rédigées pour nous présenter MOMMY, il nous dit : « […] s’il est un sujet que je connaisse sous toutes ses coutures, qui m’inspire inconditionnellement, et que j’aime pardessus tout, c’est bien ma mère. Quand je dis ma mère, je pense que je veux dire LA mère en général, sa figure, son rôle. Car c’est à elle que je reviens toujours. C’est elle que je veux voir gagner la bataille, elle à qui je veux écrire des problèmes MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM Chronique Ciné-psy { Je révèle à regret ce suprême mystère : Des déesses sublimes trônent dans l’espace, Dans le vide impalpable, dans la solitude! Ni le lieu ni le temps n’existent autour d’elles, Et l’on se sent troublé, rien que de parler d’elles, Ce sont... ce sont les Mères! EXTRAIT DU FAUST DE GOETHE pour qu’elle ait toute la gloire de les régler, elle à travers qui je me pose des questions, elle qui criera quand nous nous taisons, qui aura raison quand nous avons tort, c’est elle, quoi qu’on fasse, qui aura le dernier mot, dans ma vie. » Autrement dit, après avoir symboliquement, il y a cinq ans, « tué sa mère », film que Dolan a associé, dans ses propres mots, à sa « crise de puberté », voilà que grâce au recul du temps, il en fait maintenant, en cette période de « crise existentielle », un monument, une référence définitive, absolue. Freud dirait « un totem »! Plus que d’une pulsion matricide, J’ai tué ma mère révèle l’ambivalence d’un fils qui n’a comme seul refuge que cette mère aimante dont il dépend absolument, mais dont il importe aussi absolument qu’il s’affranchisse. L’homicidé ici est en réalité le père qui ne se manifeste que lorsque celui-ci se débarrasse du fils en le dompant au pensionnat. De même, dans MOMMY, Dolan s’en sera débarrassé en l’infligeant d’une mort prématurée. Apparemment non tué par le fils, mais toute cette violence chez celuici, violence couplée d’un amour excessif pour sa mère et de son désir d’être « l’homme de la maison », n’en fait-il pas le prototype œdipien!? Peut-être, mais en écoutant Dolan nous dire « Il était crucial que le film, par tous les moyens possibles et imaginables, soit une fable rayonnante sur le courage, la transmission, l’amour et l’amitié », je me dis que cet éloge de la mère est en même temps un éloge de la féminité que tout homme porte en lui, féminité si souvent crainte et injustement persécutée depuis le début de l’ère patriarcale! Un éloge que l’on pourrait imaginer être celui qu’adresserait Œdipe à sa mère dans la pièce de théâtre Jocaste reine de Nancy Houston. Et alors, je dis à Dolan : chapeau! Mille fois, chapeau! Manifestement, par son travail d’artiste-créateur, Dolan secoue le pommier de nos vieilles images identitaires qui n’ont de fondement, en définitive, que notre angoisse face à l’Inconnu! « Téchiné sonde les abîmes d’un fameux fait divers criminel […] un conte de fées qui tourne au film de vampires. » (J. Goldberg, Les Inrocks) L’HOMME QU’ON AIMAIT TROP Un film de André Téchiné FRANCE GÉNÉRIQUE : France. 2014. 116 min (V.O.F.). Drame réalisé par André Téchiné. Scén. : André Téchiné, Jean-Charles Le Roux, Cédric Anger, d’après l’œuvre de Renée et Jean-Charles Le Roux. Mus. : Benjamin Biolay. Int. : Catherine Deneuve, Guillaume Canet, Adèle Haenel. SYNOPSIS : De retour d’Afrique après l’échec de son mariage, la jeune Agnès retrouve sa mère, qui possède un casino à Nice. Sur place, elle tombe amoureuse de Maurice et lui voue une confiance aveugle, même si ce dernier est manipulateur et fréquente le milieu interlope. Sur l’insistance de Maurice, Agnès trahit sa mère puis disparaît mystérieusement. NOTES : Après La Fille du RER, André Téchiné s’inspire à nouveau d’un fait divers ayant marqué la France, cette fois-ci en 1977, avec ce drame dans lequel Catherine Deneuve se surpasse et où Guillaume Canet s’offre un contre-emploi redoutable. Adèle Haenel, vue récemment dans Suzanne, devient Agnès, une jeune femme victime de son innocence et de ses sentiments. Avec le brio des acteurs et la sordidité de cette histoire, le cinéaste nous sert son meilleur film des dix dernières années. (P.B.) 7 Festival international du film de Berlin - Prix Alfred-Bauer Festival international du film de Berlin - Prix Fipresci « Une balade parisienne où Isabelle Huppert déploie tout son savoirfaire. » (Le Clap) « […] la vie de trois couples dans un vaudeville drôle, léger et réjouissant. » (A. Grasset, Le Parisien) LA RITOURNELLE AIMER, BOIRE ET CHANTER Un film de Marc Fitoussi Du même réalisateur : Copacabana Un film de Alain Resnais • Du même réalisateur : Les Herbes folles FRANCE GÉNÉRIQUE : France. 2014. (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Marc Fitoussi. Int. : Isabelle Huppert, Pio Marmai, Jean-Pierre Darroussin. SYNOPSIS : Éleveurs de bovins, Brigitte et Xavier mènent une vie routinière à la campagne depuis que leurs enfants, devenus adultes, ont quitté le nid familial. Une fête tenue dans la maison voisine viendra cependant troubler Brigitte. Elle voit son désir de liberté s’épanouir lorsqu’elle y rencontre un jeune Parisien, Stan, âgé de 25 ans. Elle décide finalement de partir le rejoindre à Paris dans un voyage qui lui réserve bien des surprises. NOTES : Dans LA RITOURNELLE, Isabelle Huppert retrouve le réalisateur qui l’avait dirigée dans son très beau film précédent, Copacabana. Une fois de plus, la comédienne incarne celle qui fonce et tente le tout pour le tout. Réflexion sur le temps qui passe, sur le couple, sur le désir de refaire sa vie, le film aborde les multiples facettes du quotidien à deux et repose avec succès sur le jeu d’acteurs de haut calibre. (P.B.) 8 FRANCE GÉNÉRIQUE : France . 2014. 108 min (V.O.F.). Comédie réalisée par Alain Resnais. Scén. : Laurent Herbiet, d’après l’œuvre d’Alan Ayckbourn. Mus. orig. : Mark Snow. Int. : Sabine Azéma, André Dussollier, Sandrine Kiberlain. SYNOPSIS : Au Yorkshire, trois couples apprennent que leur ami George Riley souffre d’un mal incurable. Colin et sa femme Kathryn lui proposent de se joindre à leur troupe de théâtre amateur et de donner la réplique à Tamara, la femme de Jack. Soupçonneux, ce dernier tente de persuader Monica, l’ancienne épouse de George, maintenant avec Simeon, de retourner auprès de son mari. De toute évidence, les trois femmes ne sont pas indifférentes au charme de George. NOTES : AIMER, BOIRE ET CHANTER est l’œuvre ultime d’Alain Resnais. Une fois de plus, le cinéaste a su se renouveler et déjouer les codes du septième art avec cette adaptation de la pièce d’Alan Ayckbourn, inspirée par une atmosphère théâtrale et parsemée de dessins de Blutch. Les acteurs prennent un plaisir évident et contagieux à interpréter ce drôle de chassé-croisé amoureux. (J.B.-B.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM LULU FEMME NUE Un film de Solveig Anspach • De la même réalisatrice : Haut les cœurs! FRANCE GÉNÉRIQUE : France. 2013. 90 min (V.O.F.). Comédie dramatique réalisée par Solveig Anspach. Scén. : Solveig Anspach et Jean-Luc Gaget, d’après l’œuvre d’Étienne Davodeau. Mus. orig. : Martin Wheeler. Int. : Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac. SYNOPSIS : Après un nouvel échec dans sa quête de boulot, Lulu décide de fuguer sur un coup de tête, laissant derrière elle son mari et ses trois enfants. Cette fuite l’amène dans une petite ville de province, au bord de la mer, où elle croise Charles, débonnaire et protecteur. Elle vivra cette nouvelle liberté au quotidien au fil d’autres rencontres qui l’aideront à faire les choix de vie qui s’imposent. Festival du film de Sarlat – Prix d’interprétation féminine - Karin Viard « D’une histoire de rien, Solveig Anspach fait une aventure merveilleuse. Voici un film qui rend heureux. » (J. Garcin, Le Nouvel Observateur) CINEMABEAUBIEN.COM NOTES : Le magnifique diptyque du bédéiste Étienne Davodeau prend forme au grand écran grâce au regard empathique et jamais moralisant de la réalisatrice Solveig Anspach. Karin Viard joue avec naïveté cette femme avide d’indépendance qui remet en question sa vie entière. À ses côtés, le toujours réjouissant Bouli Lanners incarne, avec calme et assurance, celui qui adoucira les craintes de Lulu, lui apprenant le vrai sens du mot liberté. (P.B.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 9 « Habitué des films de Pedro Almodóvar, Javier Cámara est aussi formidable que méconnaissable dans le rôle d’un enseignant fan irréductible des Beatles. » (Le Clap) « Voilà une formidable comédie et un brillant défilé de talentueuses actrices. » (P. Vavasseur, Le Parisien) SOUS LES JUPES DES FILLES VIVRE EST FACILE AVEC LES YEUX FERMÉS Un film de Audrey Dana Un film de David Trueba ESPAGNE FRANCE GÉNÉRIQUE : France. 2014. 116 min (V.O.F.). Comédie réalisée par Audrey Dana. Scén. : Audrey Dana, Murielle Magellan et Raphaëlle Desplechin. Mus. orig. : Imany. Int. : Isabelle Adjani, Laetitia Casta, Audrey Dana, Vanessa Paradis romantiques, elles sont aussi dissemblables qu’attachantes, séduisantes ou même excentriques par moments. En couple ou célibataires, onze Parisiennes s’émancipent au gré des aventures printanières, amoureuses ou familiales, disséminées dans ce film choral survitaminé. SYNOPSIS : À l’automne 1966, en Espagne, un enseignant entreprend un voyage en voiture afin de se rendre à Almeria, lieu de tournage du film How I Won the War, mettant en vedette John Lennon. Sur sa route, il prendra à son bord une jeune femme et un adolescent, tous deux en fugue, et tentera de partager avec eux sa passion pour le célèbre Beatles et ses idéaux d’espoir et de liberté. NOTES : Avec sa distribution éclatante comprenant, outre Adjani et Casta, Vanessa Paradis, Alice Taglioni, Sylvie Testud et Marc Lavoine, ce premier long métrage comme réalisatrice de la comédienne Audrey Dana explore toutes les facettes de la femme d’aujourd’hui avec un humour coquin, déboulonnant au passage les clichés les plus persistants sur les relations hommes-femmes. C’est avec un culot certain que Dana dresse le portrait de ces jeunes dames, complexes ou décomplexées, jouées par des actrices aussi opposées qu’enjouées. (P.B.) NOTES : En février dernier, le film de David Trueba a tout raflé ou presque à la cérémonie des Goya, l’équivalent des Oscars pour le cinéma de langue espagnole. Obtenant six récompenses, dont meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur (formidable Javier Cámara, acteur fétiche d’Almodóvar), le long métrage évoque avec tendresse les espoirs intergénérationnels des trois personnages principaux. N.B. Le titre anglais (Living is Easy with Eyes Closed) fait référence aux paroles de la chanson Strawberry Fields Forever des Beatles. (P.B.) SYNOPSIS : Où en sont les femmes en 2014? Modernes, carriéristes, 10 GÉNÉRIQUE : Espagne. 2013. 108 min (V.O. espagnole avec S.-T.F. de Vivir es fácil con los ojos cerrados). Comédie dramatique écrite et réalisée par David Trueba. Mus. orig. : Pat Metheny. Int. : Javier Cámara, Francesc Colomer, Ariadna Gil. MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM Une publication DES ÉDITIONS inc. VALEUR SÛRE Éditeurs Les Éditions Le Clap Mario Fortin Coordonnateur du contenu Simon Leclerc Directrice artistique Martine Lapointe Infographiste Catherine Ducharme Responsable de la programmation Mario Fortin « La beauté des décors, des costumes et de la photo insuffle à sa recréation, visuellement très inspirée, toute la magie du conte. » (V. Pescheux, Télé 7 jours) Réviseure Marie Chabot Chroniqueurs Jessyka Beauregard-Blouin, Christian Bégin, Pierre Blais, André Caron, Marcel Gaumond, Sami Gnaba, Patrick Lonergan, Pier-Hugues Madore,Serge Pallascio, Frédérique Tiéfry Publicité Vincent Labrecque 514 281-1900, poste 44 [email protected] Richard Harvey Sans frais : 1 800 361-2470, poste 132 [email protected] LA BELLE ET LA BÊTE Un film de Christophe Gans FRANCE � ALLEMAGNE Plus de 300 points de distribution Le Magazine Beaubien est publié 6 fois par année par les Éditions Le Clap inc. GÉNÉRIQUE : France · Allemage. 2014. 114 min (V.O.F.). Conte fantastique réalisé par Christophe Gans. Scén. : Christophe Gans et Sandra Vo-Anh, d’après l’œuvre de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve. Mus. orig. : Pierre Adenot. Int. : Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier. Distribution Publicité Sauvage Distributeur officiel du magazine Beaubien BANDE ANNONCE Sabrina Castonguay Sans frais : 1 800 361-2470, poste 128 [email protected] Horaire des films · 514 721-6060 Courriel · [email protected] Site Internet · cinemabeaubien.com SYNOPSIS : Au début du XIXe siècle, après avoir volé une rose, un père de six enfants est condamné à mort par un prince mi-homme, mi-bête. La plus jeune de ses filles décide de se sacrifier afin de lui sauver la vie. Elle se rend au domaine de la Bête où elle découvrira un monde étrange et enchanteur et fera la lumière sur le passé de cette créature damnée par le destin. NOTES : Le nouveau film de Christophe Gans tend à faire oublier les versions de cette histoire légendaire, ô combien différentes, de Cocteau et Disney. Doté d’une direction artistique soignée rappelant les tableaux du XIXe siècle et d’effets spéciaux des plus spectaculaires, LA BELLE ET LA BÊTE se divise en une romance épique et un conte fantastique. Complices et séducteurs, Vincent Cassel (Black Swan) et Léa Seydoux (La Vie d’Adèle) sautent à pieds joints dans ce récit féérique grandiose. (P.B.) LES ÉDITIONS LE CLAP 2327, boul. du Versant-Nord, #290 Québec (Québec) G1N 4C2 CINEMABEAUBIEN.COM MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 11 PAR SERGE PALLASCIO LE CINÉMA DENISE BOMBARDIER CRÉDIT PHOTO : MAUDE CHAUVIN VU PAR… Denise Bombardier est une personnalité incontournable du paysage médiatique québécois depuis plus de 40 ans. Journaliste et écrivaine, elle est présente sur toutes les lignes de feu. « Je suis encore dans ma capacité d’indignation », avoue-t-elle tout en reconnaissant qu’elle marche sur un fil de fer. « Nous vivons dans une société où règne la liberté d’opinion mais en même temps qui rêve d’être une société unanime ». Denise Bombardier sait fort bien qu’on se méfie des gens dont la fonction est liée à l’intelligence mais refuse de pratiquer la langue de bois. Du même souffle, elle constate que « le Québec est d’abord une émotion ». Denise Bombardier vit dans le doute et l’intensité. Pour la première fois, elle partage ses amours cinématographiques. Éditions Le Clap : Quel est votre premier souvenir cinématographique? D.B. : Je suis d’abord dans la fiction. J’ai horreur des documentaires à messages ou qui portent des jugements. Denise Bombardier : Mon premier souvenir se déroule dans le sous-sol de l’église Saint-Vincent-Ferrier dans le nord de Montréal. On m’avait amenée voir un film sur Maria Goretti qui avait été assassinée à la suite d’une agression sexuelle (La Fille des marais, film italien de 1949 avec Ines Orsini. On peut en voir quelques plans dans Les Invasions barbares de Denys Arcand). C’était un film très pieux, mais aussi très épeurant quand on a dix ou onze ans. À la même époque, j’ai vu Gone with the Wind (Victor Fleming, 1939) à New York, avec ma mère. Je prenais la mesure de la force du cinéma. E.L.C. : Que demandez-vous à un film? E.L.C. : La rencontre avec le film « illuminateur » est un moment important. Quel est-il? D.B. : C’est Nuit et brouillard (1955) d’Alain Resnais. J’ai été élevée dans le culte des Juifs par des tantes qui avaient travaillé pour eux. Dès l’âge de treize ans, je me suis mise à lire systématiquement sur l’Holocauste et j’ai vu le film de Resnais. Ce sont 32 minutes dans l’éblouissement de l’horreur. E.L.C. : Que préférez-vous? Le documentaire ou le cinéma de fiction? 12 D.B. : De me dépayser. Il n’est pas nécessaire que le film se déroule en Inde, mais j’aime que cela soit dans un monde qui n’est pas forcément le mien. On se rend compte qu’il y a des choses qui unissent tous les êtres humains. E.L.C. : Quel genre de spectatrice êtes-vous? D.B. : Mis à part les préjugés que je puis avoir envers un réalisateur, je crois que je suis une bonne spectatrice. Mais je n’aime pas toujours les films à propos desquels les gens s’emballent. Je n’aime pas les films abscons. Je n’aime pas la science-fiction. Et puis j’ai un côté très fleur bleue. J’adore des films comme When Harry Met Sally (Bob Reiner, 1989) ou The Sound of Music (Robert Wise, 1965) E.L.C. : Quels sont les trois films que l’on devrait regarder en priorité pour comprendre ce qui vous anime du point de vue des valeurs fondamentales? D.B. : Mon premier choix est La Dolce Vita (Federico Fellini, 1960). Ce film extraordinaire annonçait déjà la décadence de MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM « « Chronique Le cinéma vu par... la société dans laquelle on vit aujourd’hui. Mon deuxième choix est Le Déclin de l’empire américain (Denys Arcand, 1986), un film sur la société québécoise avec ses rêves brisés et la difficulté de reconstruire son identité. Mon troisième est Out of Africa (Sydney Pollack, 1985) parce qu’il propose un dépaysement absolu et, en même temps, fait réfléchir sur les relations amoureuses. E.L.C. : Quel serait le film, toutes époques confondues, dans lequel vous auriez aimé jouer? D.B. : J’aurais aimé jouer dans Out of Africa parce que le personnage féminin n’est pas seulement une amoureuse, mais aussi une femme de tête. Ce film est l’équivalent du Survenant (1945), le roman de Germaine Guèvremont. « E.L.C. : Quelle actrice auriez-vous aimé être? LE MIROIR ET LA TECHNIQUE D.B. : Helen Mirren. C’est une actrice imprévisible. E.L.C. : Quelles sont selon vous les principales force et faiblesse du cinéma québécois? D.B. : Sa faiblesse, c’est la déprime et la victimisation qu’on retrouve dans nos films. Sa force, c’est le regard neuf de l’américanité en français. E.L.C. : Complétez la phrase suivante : « Si le cinéma n’existait pas… » D.B. : Si le cinéma n’existait pas, quelqu’un songerait à l’inventer. L’être humain désire être recréé à travers l’image pour se voir vivre, agir, aimer et mourir. Cela est inscrit au plus profond de son âme. E.L.C. : Narcisse est probablement le premier acteur de cinéma. « Saluons le sérieux d’un scénario brillant comme un diamant. » (F.-G. Lorrain, Le Point) LE DERNIER DIAMANT Un film de Éric Bernier • Du même réalisateur : Le Serpent FRANCE � BELGIQUE � LUXEMBOURG D.B. : Exactement. « Le cinéma, c’est la rencontre du miroir et de la technique », lance-telle comme une conclusion à notre entretien. Denise Bombardier sait de quoi elle parle. N’a-t-elle pas, elle aussi, cédé à la tentation de traverser de l’autre côté du miroir à quelques reprises? De Entre la mer et l’eau douce de Michel Brault (1960), où elle était amoureuse de Steve interprété par Gérald Godin, à L’Odyssée d’Alice Tremblay réalisé par Denise Filiatrault (2002), dans lequel elle joue ironiquement le rôle d’une reine féministe mariée à un roi macho. « Intensité », nous avait-elle dit pour décrire sa vie. Il faudra ajouter « autodérision » et « passion de vivre ». LE MUSÉE IMAGINAIRE de Denise Bombardier Un auteur : Gabrielle Roy. Elle est le plus grand écrivain canadien. Une œuvre littéraire : Anna Karénine (1877) du Russe Léon Tolstoï. Un musicien : L’Italien Claudio Monteverdi. Une œuvre musicale : La Fantaisie en fa mineur pour piano à quatre mains de Franz Schubert. Un artiste visuel : Le peintre français Auguste Renoir. Une œuvre visuelle : La Crucifixion, peinte en 1565, par Le Tintoret. Cette œuvre relève du génie. Un lieu géographique : Venise. C’est l’endroit le plus singulier de la terre. À Venise, rien ne bouge. CINEMABEAUBIEN.COM GÉNÉRIQUE : France · Belgique · Luxembourg. 2014. 108 min (V.O.F.). Thriller réalisé par Éric Barbier. Scén. : Éric Barbier, TrânMinh Nam et Marie Eynard. Mus. orig. : Renaud Barbier. Int. : Yvan Attal, Bérénice Bejo, Jean-François Stévenin. SYNOPSIS : Cambrioleur haut de gamme, Simon concocte avec son équipe le vol du « Florentin », un diamant réputé qui sera bientôt mis aux enchères. Afin d’arriver à ses fins, il doit séduire une experte diamantaire chargée de la vente depuis le décès soudain de sa mère. Si la combine semble fonctionner au quart de tour, les voleurs verront leur plan prendre une tournure aussi mauvaise qu’inattendue. NOTES : Alors que le genre n’est plus à la mode, LE DERNIER DIAMANT renoue avec le film de braquage, flirtant avec le polar noir à la Melville et le film de casse qui nous tient en haleine. Yvan Attal (Ma femme est une actrice) et Bérénice Bejo (The Artist) se prêtent à un jeu de séduction avec leur savoir-faire habituel, pendant que la réalisation alerte d’Éric Barbier n’a d’autre but que de nous divertir avec un film de casse au scénario fort bien ficelé. (P.B.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 13 Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez – Prix spécial du jury et Prix du public - Philippe Lacheau et Nicolas Benamou BABYSITTING Un film de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou FRANCE GÉNÉRIQUE : France . 2014. 85 min (V.O.F.). Comédie réalisée par Philippe Lacheau et Nicolas Benamou. Scén. : Pierre Lacheau, Julien Arruti et Tarek Boudali. Int. : Philippe Lacheau, Alice David, Gérard Jugnot. SYNOPSIS : Cherchant à faire garder le temps d’une nuit Rémy, son fils turbulent, un riche patron décide de confier cette tâche à Franck, l’un de ses employés. L’ennui, c’est que les amis de ce dernier débarquent en groupe dans la demeure du patron afin de souligner le trentième anniversaire du baby-sitter improvisé. Dans l’effervescence de cette boum qui dégénère, le pire survient lorsque Franck constate que Rémy a disparu. NOTES : Conçu comme une comédie classique où le personnage principal perd complètement la maîtrise de la situation, BABYSITTING s’inspire aussi bien de The Hangover pour l’amitié indéfectible d’amis immatures que de Projet X pour l’aspect open house hors de contrôle dont on a filmé l’entièreté. En résulte une œuvre pourtant familiale qui nous fait découvrir le talent naturel du comédien Philippe Lacheau. (P.B.) « Ce drame estival rempli d’espoir compte dans sa distribution la talentueuse Sophie Desmarais dans le rôle de Lily. » (Le Clap) QU’EST-CE QU’ON FAIT ICI? Un film de Julie Hivon • De la même réalisatrice : Tromper le silence GÉNÉRIQUE : Québec. 2013. 98 min (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Julie Hivon. Mus. orig. : Serge Nakauchi Pelletier. Int. : Sophie Desmarais, Maxime Dumontier, Joëlle Paré-Beaulieu, Charles-Alexandre Dubé, Guylaine Tremblay. SYNOPSIS : Par un bel été, cinq amis d’enfance dans la vingtaine voient leur vie basculer lorsque l’un d’eux, Yan, meurt dans un accident de voiture. Maxime, Roxanne, Simon et Lily, la petite sœur du disparu, vont chercher à trouver un sens à cette perte tragique. Maxime tombe dans l’autodestruction, Roxanne cumule les aventures d’un soir, Simon tente de renouer avec un amour perdu et Lily s’engage dans une relation. Après le désespoir, la force de l’amitié les fera regarder vers l’avenir d’un bon œil. NOTES : La réalisatrice Julie Hivon retrouve Maxime Dumontier, le jeune perturbé de Tromper le silence, pour son troisième long métrage. Hivon explore dans ce film, tourné entièrement à Granby, sa ville natale, les attentes et les craintes des jeunes adultes face à leur bonheur et leur futur. Ce drame estival rempli d’espoir compte dans sa distribution la talentueuse Sophie Desmarais dans le rôle de Lily. (P.-H.M.) 14 VICTOR « YOUNG » PEREZ Un film de Jacques Ouaniche QUÉBEC FRANCE GÉNÉRIQUE : France. 2013. 110 min (V.O.F.). Drame réalisé par Jacques Ouaniche. Scén. : Yoni Darmon et Jacques Ouaniche. Int. : Brahim Asloum, Steve Suissa, Isabella Orsini, Patrick Bouchitey, Davy Sardou, Colin Deleau. SYNOPSIS : En 1929, le Juif arabe Victor « Young » Perez s’entraîne à la boxe avec son frère Ben. Ensemble, ils quittent la Tunisie pour se rendre à Paris où Victor enfile les victoires : 91 sur 136, dont 27 par K.-O. Mais la guerre éclate et ils sont tous deux envoyés dans un camp de concentration. Fanatique de boxe, le commandant force Victor à affronter un colosse nazi. NOTES : Il est plutôt inusité de raconter les exploits d’un boxeur dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale et encore plus surprenant de situer ce combat inégal (20 kilos de différence entre les deux pugilistes) dans un camp de la mort nazi. On pourrait penser à un croisement entre La Liste de Schindler de Spielberg et Comme un taureau sauvage de Scorsese. Pourtant, ce récit haletant est basé sur des faits vécus. (A.C.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM INFO-CINÉ LÉGENDES V.F. V.O.A. V.O.S.-T.F. V.O.S.-T.A. Version française Version originale anglaise Version originale avec sous-titres français Version originale avec sous-titres anglais CLASSEMENT DES FILMS En attente de classement. Peut être vu par des personnes de tous âges. Ne peut être vu que par des personnes âgées de 13 ans et plus ou accompagnées d’une personne majeure. Ne peut être vu que par des personnes âgées de 16 ans et plus. Ne peut être vu que par des personnes âgées de 18 ans et plus. POUR NOUS JOINDRE 2396, rue Beaubien Est, Montréal (Québec) H2G 1N2 Téléphone : 514 721-6060 Courriel : [email protected] Site Internet : cinemabeaubien.com BILLETTERIE EN LIGNE Vous pouvez acheter vos billets à notre billetterie en ligne 24 heures sur 24, sept jours sur sept. CINÉMA FAMILLE L’environnement du Cinéma Beaubien est idéal pour les représentations « jeune famille ». L’entrée est gratuite (programmation courante seulement) pour les enfants de trois ans et moins. CINÉMA POUR GROUPE Réservez au plus tôt une salle du Cinéma Beaubien et profitez de nos tarifs avantageux. Réservations : 514 721-6060, poste 18 ou [email protected] CARTE ACCÈS MONTRÉAL La carte Accès Montréal donne droit à un billet gratuit à l’achat d’un billet à prix courant, le lundi après 18 h (selon la disponibilité des places). CARTE CINÉMA DU BEAUBIEN TAXES INCLUSES 6 FILMS Général 54,00$ Des frais de 2 $ par film s’appliquent pour les représentations en 3D. ADMISSION TAXES INCLUSES RÉGULIER 3D Générale 12 $ 14 $ Tous les jours avant midi 9$ 11 $ 10,50 $ 12,50 $ Lundi au vendredi – avant 17 h (sauf les jours fériés) Dernier jour (admission générale) 5$ 7$ Étudiants (du dimanche au jeudi après 21 h) 10 $ 12 $ Âge d’or (65 ans et plus) 10 $ 12 $ Jeune (14 à 17 ans) 10 $ 12 $ 8,50 $ 10,50 $ Enfant (13 ans et moins) Enfant (moins de 2 ans) GRATUIT Une preuve d’âge sera exigée pour bénéficier des tarifs spéciaux. Prix sujets à changement sans préavis CARTE-CADEAU Les cartes-cadeaux, parfaites en toute occasion! En vente au guichet et au comptoir du cinéma. ESPACE PUBLICITAIRE Faites connaître votre entreprise et vos services… Réservez votre espace publicitaire dès maintenant en communiquant avec l’un de nos représentants! Vincent Labrecque, [email protected] | Richard Harvey, 1 800 361-2470, poste 132 · [email protected] Sabrina Castonguay, 1 800 361-2470, poste 128 · [email protected] 16 MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM SUPERCONDRIAQUE Un film de Dany Boon • Du même réalisateur : Rien à déclarer FRANCE GÉNÉRIQUE : France. 2014. 108 min (V.O.F.). Comédie écrite et réalisée par Dany Boon. Mus. orig. : Klaus Badelt. Int. : Dany Boon, Kad Merad, Alice Pol. SYNOPSIS : Romain Faubert est atteint d’hypocondrie. Il s’imagine continuellement souffrant d’une quelconque maladie et a une peur démentielle de la malpropreté. Romain multiplie les visites chez son médecin et ami Dimitri qui, lui, en a marre des lubies de son patient et entend, pour le guérir, lui trouver l’âme sœur. La rencontre impromptue avec la sœur de Dimitri, une activiste qui croit à tort que Romain est un révolutionnaire en danger, changera du tout au tout la vie de ce malade imaginaire. NOTES : Dany Boon devient l’homme à tout faire de SUPERCONDRIAQUE. Il réalise, scénarise et joue le personnage angoissé au cœur de cette histoire absurde et loufoque. Rendant certaines scènes désopilantes, dont celle du décompte célébrant l’arrivée du Nouvel An, le comédien s’éclate à qui mieux mieux aux côtés de son inséparable compagnon d’infortune Kad Merad (Bienvenue chez les Ch’tis), toujours aussi juste en faire-valoir exaspéré. (P.B.) « Sophie Desmarais, en amoureuse mutine, s’affirme une fois de plus avec force et caractère. » (C.-H. Ramond, Films du Québec) UN PARALLÈLE PLUS TARD Un film de Sébastien Landry CECI N’EST PAS UN POLAR Un film de Patrick Gazé QUÉBEC GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. 95 min (V.O.F.). Drame réalisé par Sébastien Landry. Scén. : Alexandre Soublière. Mus. orig. : Will Driving West. Int. : Maxime Dumontier, Sophie Desmarais, Louise Richer. SYNOPSIS : Sur un coup de tête, Léandre décide de quitter sa copine, Claire, et son emploi d’informaticien spécialisé afin de se rendre sur la Côte-Nord, dans son village natal. Il s’installe dans la maison de sa tante et renoue avec Ève, un amour de jeunesse. Cependant, la situation dégénère lorsque la police se met à ses trousses à la suite d’une enquête le reliant à la vente d’informations confidentielles à la mafia. NOTES : UN PARALLÈLE PLUS TARD est le quatrième long métrage à prendre l’affiche depuis un an mettant en vedette Sophie Desmarais. Loin d’être redondant, ce nouveau rôle permet une fois de plus à la jeune comédienne de crever l’écran. Le décor naturel de Havre-Saint-Pierre et l’intrigue policière font de ce premier film de Sébastien Landry une œuvre singulière dans le paysage du cinéma québécois. (P.B.) 18 QUÉBEC GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Patrick Gazé. Int. : Roy Dupuis, Christine Beaulieu, Sylvie Boucher, Roc Lafortune, Gildor Roy. SYNOPSIS : En novembre, à Montréal, un chauffeur de taxi dans la cinquantaine, solitaire et aigri, sillonne les rues froides de la ville pour oublier ses problèmes et sa rancune envers son ex-conjointe. Il prend à son bord une jeune femme réservée qui l’intrigue. Il s’éprend d’elle et découvre qu’elle cache un lourd secret. Ne voulant pas compromettre sa relation naissante, il décide de mener une enquête discrète. NOTES : Multipliant les rôles difficiles tant à la télévision qu’au cinéma, Roy Dupuis s’investit ici dans un personnage qui n’est pas sans rappeler l’inquiétant Travis Bickle, interprété par Robert De Niro, dans Chauffeur de taxi de Martin Scorsese. Il est bien soutenu par des acteurs de grand talent comme la grande Sylvie Boucher et le très grand Gildor Roy que l’on ne voit pas assez souvent au grand écran. (A.C.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM PAR CHRISTIAN BÉGIN CINÉMA PHOTO : TÉLÉ-QUÉBEC GASTRONOMIQUE « C’EST COMME LES CAPITAINE CRUNCH… » Souvent on fait ça, non? Souvent, certaines choses passent dans nos vies et laissent en nous un souvenir que, plus tard, une fois adulte, par nostalgie sans doute, parce qu’elles nous ramènent à l’enfance évidemment, nous avons la fâcheuse tendance à magnifier. C’est comme les Capitaine Crunch… J’aimais ces céréales sucrées, sans probablement aucune valeur nutritive – on ne pensait pas à ça à l’époque! – je les aimais à m’en confesser… Sèches, pas de lait, rien! Je plongeais ma main dans la boîte, en sortais une grosse poignée, la portais à ma bouche avec, à chaque aller-retour, un plaisir renouvelé. Puis – vous me voyez venir! – la première chose que je savais, la boîte était finie. Alors j’attaquais les Froot Loops! Je garde de ces samedis matins, effouaré devant les « p’tits bonhommes », un souvenir heureux, voire ému… Mais… Un soir de spleen, déprimé, découragé, ce genre de soir où on a besoin d’une petite dose de réconfort, j’ai rappelé à mon souvenir tous les bienfaits du Capitaine Crunch, mais… C’est ça! C’était prévisible pourtant… J’ai pas obtenu l’effet escompté… Infect! Je vous jure! Comme manger une poignée de sucre… Quelle déception! Quelle leçon de vie… Ouan… Pourquoi je vous parle de ça? Parce qu’ensemble nous allons aller revisiter un monstre sacré de qui j’ai gardé un souvenir hilare et qui, malgré les outrages habituels du temps, a su conserver presque toute sa superbe. Presque… Si je vous dis : « Et gnan! Et pouf et tut tut tut! Et paf et tut encore! » Vous pensez à qui? La face toute en grimaces, en sparages, et qui souvent, dans un délire où lui seul peut sombrer, ne parle qu’en onomatopées… Voilà! Louis de Funès! Louis de Funès a, dans l’ensemble de son impressionnante cinématographie, un rapport à la restauration réjouissant et étonnement très critique. Pour écrire ce papier, je me suis retapé, avec une joie justement anticipée, L’Aile ou la cuisse (Claude Zidi, 1976). Référence incontournable quand on veut parler du rapport qu’entretient un certain cinéma avec la bouffe. 20 PHOTO TIRÉE DU FILM L’AILE OU LA CUISSE Ce film, à certains égards visionnaire, raconte l’histoire de Charles Duchemin (émule du Bourgeois gentilhomme de Molière – à qui Zidi donne un évident coup de chapeau – et incarné avec délice et brio par un de Funès en feu), directeur despotique et clownesque d’un guide gastronomique mondialement connu (clin d’œil assumé au fameux Guide Michelin) qui, à l’aube de sa retraite, juste avant la parution de la nouvelle édition de l’ouvrage, décide de former son fils Gérard (Coluche… et rien à ajouter!) afin qu’il assure sa succession. Malheureusement pour lui, son fils a d’autres projets et n’est pas animé par la même passion. C’est plutôt du côté du cirque qu’il lorgne. Métaphore d’un monde libéré des diktats de la bourgeoisie française. D’ailleurs, toute cette intrigue secondaire est plutôt ennuyante – voire distrayante – et nous éloigne un peu – et quelquefois plutôt maladroitement – du cœur du film… Mais bon! Ardent et singulier défenseur de la gastronomie française (il faut le voir se déguiser qui en cow-boy, qui en femme endeuillée, lors de ses visites mystères dans les restaurants soumis à son impitoyable évaluation), Duchemin apprend que l’industriel Jacques Tricatel, PDG d’une chaîne de restauration de nourriture industrielle du même nom, a racheté un certain nombre de restaurants auxquels le guide devait décerner des récompenses. Pour Duchemin, pas question de « récompenser » quelque restaurant de ce chantre de la malbouffe. Ces deux-là se livreront une guerre sans merci afin de préserver leur réputation et les valeurs qu’ils prônent… Épique! Je ne vais pas disserter longtemps sur les qualités cinématographiques et scénaristiques du film. Nous sommes en 1976, c’est une comédie… et française de surcroît! Bien que Zidi soit un maître dans le genre, certains aspects du film ont mal vieilli et certains lazzis sont inutiles et d’un humour qui résiste mal à l’usure du temps (Je pense entre autres à la scène des valises… Vous verrez bien!). Cependant, comme je le mentionnais plus haut, tout le discours du film sur l’arrivée de la nourriture « formatée », sur l’envahissement de la « malbouffe » et sur leur incidence sur la culture gastronomique française et, par extension, mondiale, revêt ici un caractère prophétique. À l’heure de la mondialisation, de la standardisation des MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM Chronique Cinéma gastronomique goûts, de la monoculture endémique, de l’industrialisation massive de l’agriculture et des empires agroalimentaires et biotechnologiques de Nestlé et de Monsanto (pour ne nommer que ces deux géants!), il nous apparaît que la scène anthologique du « poulet modelé à la chaîne » du film nous sert un sérieux avertissement quant aux dangers qui planent sur l’avenir de la restauration et sur le rapport que nous entretenons avec ceux qui nous nourrissent. Et c’est là que Zidi fait mouche! Il suffit de voir ou de revoir le magnifique documentaire Samsara (Ron Fricke, 2013) et la scène apocalyptique de l’usine de poulet japonaise, pour comprendre que « c’est pas parce qu’on rit que c’est drôle »… Dans un délire comique digne du grand burlesque, Zidi fait avec la scène du poulet (entre autres) œuvre d’éveilleur de conscience et sous sa farce (excusez l’image culinaire facile!) se cachent des préoccupations réelles face à ce changement de paradigme. Ce sont ici deux visions du monde qui se confrontent. Et on est encore et plus que jamais dans ce déterminant affrontement. Alors oui pour de Funès et ses géniales grimaces, oui pour sa rencontre historique avec Coluche, oui pour des scènes hilarantes d’un humour délicieusement obsolète, mais oui surtout pour le coup de semonce que nous livre Zidi à travers l’histoire d’un Duchemin pas si con que ça au final! C’est pas comme les Capitaine Crunch finalement… Et pour rester dans le thème et faire durer le plaisir, voici ce que je vous propose dans un clin d’œil un peu irrévérencieux au film… POULET AVEC UN CITRON DANS L’CUL PRÉPARATION Temps de préparation : 10 minutes Huiler généreusement un grand creuset (avec Temps de cuisson : 3 heures couvercle), y déposer les pommes de terre, poivrer Portions : 6 et réserver. LES INGRÉDIENTS Laver et assécher le poulet, poivrer et « cayenner » 1 poulet de 2 kilos (4 1/2 lb) la cavité (le cul!) et y insérer tour à tour les herbes 2 citrons bio salées et les gousses d’ail. 2 lb (900 g) de pommes de terre de type Finger Piquer les citrons à quelques endroits à l’aide de (rattes, amandines, doigts d’allemands, etc.) ou grelots la pointe d’un couteau et les insérer aussi dans la 4-5 grosses gousses d’ail cavité (même chose!) du poulet. Piment de Cayenne, au goût Déposer le poulet sur le lit de pommes de terre, 3 c. à soupe (45 ml) d’herbes salées poivrer et « cayenner » la peau au goût, couvrir et Huile d’olive enfourner à 350 °F pendant 2 h 30. Poivre Après ce temps, retirer le couvercle, monter le four à 400 °F et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la peau du poulet soit bien croustillante. Au service, retirer le poulet et le déposer sur un plat de service. Réserver. Retirer les citrons et les écraser de façon à en extraire le jus et la pulpe moelleuse et en arroser les pommes de terre. Bien mélanger et servir aussitôt, arrosé du jus de cuisson. Et vlan! Et chapeau à Olivier Doray, ébéniste de génie et cuistot émérite, du Temps des cigales à La Pocatière! 21 À L’AFFICHE DU 18 AU 23 OCTOBRE BJÖRK : BIOPHILIA LIVE Un film de Nick Fenton et Peter Strickland GÉNÉRIQUE : Grande-Bretagne. 2014. 97 min (V.O.A.) Réalisé par Nick Fenton et Peter Strickland. SYNOPSIS : BIOPHILIA LIVE est un film tourné en concert par Nick Fenton et Peter Strickland qui permet de capturer l’élément humain du travail multidisciplinaire et multimédia de Björk sur son mythique album Biophilia. Le film met en vedette Björk et son groupe qui enfilent toutes les pièces de l’album, sur scène, et le font à l’aide d’instruments variés, du numérique au traditionnel, en passant par des matériaux organiques. Obtenez 3 heures de stationnement pour seulement 2 $. Demandez votre coupon à l’achat de votre billet de cinéma. Nous acceptons CINÉMA DU PARC 3575, av. du Parc, Montréal (Québec) H2X 3P9 • 514 281-1900 22 · cinemaduparc.com CINEMADUPARC.COM À L’AFFICHE LE 29 AOÛT À L’AFFICHE LE 5 SEPTEMBRE SUR LE CHEMIN DE COMPOSTELLE ZULU Un film de Lydia Smith Un film de Jérôme Salle GÉNÉRIQUE : États-Unis · Espagne. 2013. 84 min (V.O.S.-T.F.) Réalisé GÉNÉRIQUE : France · Afrique du Sud. 2013. 110 min (V.O.S.-T.F.). Réa- par Lydia Smith. lisé par Jérôme Salle. Int. : Orlando Bloom, Forest Whitaker, Tanya van Graan SYNOPSIS : SUR LE CHEMIN DE COMPOSTELLE vous fait découvrir le cœur et l’esprit de six voyageurs au fil de leur périple, confrontés aux blessures, à la fatigue, à la solitude et au doute jusqu’au triomphe de leurs peurs et de leurs préjugés devenus des charges dans leur vie de tous les jours. SYNOPSIS : Dans une Afrique du Sud encore hantée par l’apartheid, À L’AFFICHE LE 5 SEPTEMBRE À L’AFFICHE LE 12 SEPTEMBRE deux policiers, un Noir, un Blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d’une jeune adolescente. Des townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs. En présence Jean-François Bégin, participant à la course, le 5 septembre à 19 h DESERT RUNNERS LE BAISER DE TOSCA GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2013. 99 min (V.O.S.-T.F.). Réalisé par Jennifer GÉNÉRIQUE : Suisse. 1984. 87 min (V.O. italienne avec S.-T.F. ou S.-T.A. Steinman. selon l’heure de la représentation). Réalisé par Daniel Schmid. SYNOPSIS : La réalisatrice Jennifer Steinman accompagne un groupe SYNOPSIS : Enfin restauré 30 ans après sa sortie, LE BAISER DE TOSCA d’athlètes non professionnels, qui tentent de compléter quatre courses à pied répartis dans quatre déserts à travers une série d’ultra-marathons considérés comme les plus difficiles de la planète. Ils vont pousser à l’extrême limite leur corps, leur cœur, leur esprit, à travers une myriade d’obstacles externes et internes. vous emmène à la Casa di Riposo de Milan, la première maison de retraite pour chanteurs d’opéra au monde, fondée en 1896, par le compositeur Giuseppe Verdi. Dans son documentaire, Daniel Schmid capte ces grandes voix, dont plusieurs ont connu une importante carrière, revivant et réinterprétant les rôles triomphants de leur glorieux passé. Devenu avec les années un phénomène culte et un favori des amateurs de chants et de mélodies à travers le monde, LE BAISER DE TOSCA est un film parfois hilarant, toujours touchant, sur l’art de vieillir et sur cette bouffée d’inspiration, étrangère au temps, qu’exhale la musique. Un film de Jennifer Steinman PROGRAMME DOUBLE DÈS LE 12 SEPTEMBRE Un film de Daniel Schmid PRÉCÉDÉ DE THE STURGEON QUEENS THE LADY IN NUMBER 6 GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2013. 52 min (V.O.A.). Réalisé par Julie Cohen GÉNÉRIQUE : Canada · États-Unis · Grande-Bretagne. 2014. 39 min Un film de Julie Cohen Un film de Malcom Clarke (V.O.S.-T.F.). Réalisé par Malcom Clarke. SYNOPSIS : À l’image de notre institution montréalaise Schwartz’s, voici SYNOPSIS : Gagnant de l’Oscar du meilleur court métrage documen- l’histoire de quatre générations d’une famille d’immigrants juifs qui ont fait de Russ and Daughters le meilleur bistro new-yorkais pour déguster du saumon et du hareng fumé. taire en 2014, THE LADY IN NUMBER 6 raconte l’une des histoires les plus inspirantes et édifiantes de l’année. CINEMADUPARC.COM 23 DU 15 AU 18 SEPTEMBRE En collaboration avec le Centre d’écologie urbaine de Montréal THE HUMAN SCALE Un film de Andreas Dalsgaard GÉNÉRIQUE : Danemark. 2012. 83 min (V.O.S.-T.F.). Projection numérique. Réalisé par Andreas Dalsgaard. SYNOPSIS : 50 % de la population humaine vit à l’intérieur de zones urbaines. En 2050, ce chiffre atteindra les 80 %. La vie dans les grandes villes est à la fois agréable et problématique. En ces jours sombres, l’humanité fera face à une pénurie de pétrole, de graves changements climatiques, de solitude ainsi qu’à d’importants problèmes de santé causés par notre mode de vie. Mais pourquoi? À L’AFFICHE LE 19 SEPTEMBRE REMEMBRANCE 20,000 DAYS ON EARTH GÉNÉRIQUE : Allemagne. 2011. 105 min (V.O.S.-T.A.). Réalisé par Anna Justice. Int. : Joanna Kulig , Florian Lukas, Shantel VanSanten, Adrian Topol. GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2014. 97 min (V.O.A.). Réalisé par Iain SYNOPSIS : En 1944, Tomasz Limanowski, un catholique, et Hanna Sil- SYNOPSIS : Nick Cave est depuis longtemps l’une des figures les plus énigmatiques du monde de la musique et du cinéma. 20,000 DAYS ON EARTH ajoute à son aura mystique. Le film est une incursion de 24 heures dans la vie de Nick Cave, musicien et icône culturelle internationale. Mêlant la fiction et la réalité, le film se veut une représentation intime du processus artistique qui touchera autant les mélomanes que la communauté artistique et les cinéphiles. Un film de Anna Justice berstein, une juive, tombent fous amoureux l’un de l’autre dans le camp de concentration d’Auschwitz. La jeune femme tombe enceinte mais personne ne doit le découvrir, car elle serait envoyée à la chambre à gaz. Tomasz trouve le moyen de les faire évader et de rejoindre la maison de sa famille. Il décide ensuite de s’engager dans l’armée, mais il est rapidement présumé mort. Hanna part donc refaire sa vie… VOYEZ AUSSI SUR NOS ÉCRANS CONSULTEZ NOTRE HORAIRE EN TOUT TEMPS AU CINEMADUPARC.COM Suivez-nous sur Facebook! Abonnez-vous à notre bulletin électronique! 24 À L’AFFICHE LE 26 SEPTEMBRE Un film de Iain Forsyth et Jane Pollard Forsyth et Jane Pollard. Int. : Nick Cave, Warren Ellis, Kylie Minogue, Ray Winstone MOMMY Drame de Xavier Dolan Québec. 2014. 139 min (V.O.S.-T.A.) Date de sortie : 19 septembre LIVING IS EASY WITH EYES CLOSED Comédie dramatique de David Trueba Espagne. 2013. 108 min (V.O.S.-T.A.) Date de sortie : 29 août BOYHOOD Drame de Richard Linklater États-Unis. 2014. 165 min (V.O.A.) Présentement à l’affiche MAGIC IN THE MOONLIGHT Comédie de Woody Allen États-Unis. 2014. 98 min (V.O.A.) Présentement à l’affiche CINEMADUPARC.COM À L’AFFICHE LE 31 OCTOBRE WHY DON’T YOU PLAY IN HELL Un film de Shion Sono GÉNÉRIQUE : Japon. 2013. 129 min (V.O.S.-T.A.). Réalisé par Shion Sono. Int. : Jun Kunimura, Fumi Nikaidô, Shin’ichi Tsutsumi SYNOPSIS : Muto et Ikegami sont deux gangsters qui se détestent : l’un tente de réaliser le rêve de sa femme en cherchant un rôle au cinéma pour sa fille, l’autre est amoureux de cette dernière. Un réalisateur indépendant décide de la prendre comme actrice principale de son film. Évidemment, rien ne se passe comme prévu… CINÉ-PSY LE 19 SEPTEMBRE À 18 H LE MARIAGE DE MARIA BRAUN Un film de Rainer Werner Fassbinder GÉNÉRIQUE : Allemagne. 1978. 120 min (V.O.S.-T.F.). Réalisé par Rainer Werner Fassbinder. Int. : Hanna Schygulla, Klaus Löwitsch, Ivan Desny SYNOPSIS : LE MARIAGE DE MARIA BRAUN, réalisé en 1978, suit le destin d’une femme pendant les années de reconstruction que les références diégétiques situent entre 1943 et 1958. Le film se déroule pendant les derniers mois de la Deuxième Guerre mondiale. Maria Braun épouse un soldat, Hermann, qui doit retourner au front juste après leur mariage. La cérémonie se passe pendant que la ville est bombardée par les avions alliés. CINEMADUCPAR.COM 25 « Vu dans le film Les Géants de Bouli Lanners, le talentueux Zacharie Chasseriaud incarne avec un naturel désarmant un adolescent troublé par la vie et par la mort. » (Le Clap) « TU DORS NICOLE porte la signature très personnelle d’un esprit original et drôle, unique dans le paysage du cinéma québécois. » (M. Bilodeau, Médiafilm) 2 TEMPS, 3 MOUVEMENTS TU DORS NICOLE Un film de Christophe Cousin Un film de Stéphane Lafleur QUÉBEC � FRANCE QUÉBEC GÉNÉRIQUE : Québec · France. 2014. 95 min (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Christophe Cousin. Int. : Zacharie Chasseriaud, Aure Atika, Anne-Marie Cadieux. SYNOPSIS : Son père venant de mourir, Victor quitte son environnement parisien pour aller vivre à Québec où sa mère veut refaire sa vie. S’acclimatant difficilement à la culture québécoise, il est d’autant plus ébranlé lorsqu’il assiste, seul, au suicide d’un jeune qui saute du toit de son école secondaire. Dès lors, Victor voudra en apprendre davantage sur la victime en allant à la rencontre de plusieurs personnes liées au drame. NOTES : Tourné en majeure partie dans le quartier Vanier, ce premier long métrage de Christophe Cousin dépeint le parcours d’un adolescent en quête de repères, marqué par le suicide d’un camarade de classe. Le cinéaste français est tombé amoureux de la ville de Québec en raison de la géographie des lieux ceinturant la rivière Saint-Charles. Le récit s’imprègne ainsi de l’environnement de la Basse-Ville pour offrir une réflexion tendre sur la façon dont on surmonte les épreuves de la vie. (P.B.) 26 GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. 93 min (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Stéphane Lafleur. Mus. orig. : Rémy Nadeau-Aubin et Organ Mood. Int. : Julianne Côté, Catherine St-Laurent, Marc-André Grondin. SYNOPSIS : Ses parents partis en voyage, Nicole profite de la relâche estivale en se la coulant douce dans la maison familiale en compagnie de sa meilleure amie Véronique. Les vacances se déroulent sans surprises jusqu’à l’arrivée du frère aîné qui, avec ses copains musiciens, débarquent à l’improviste pour enregistrer un album. Le quotidien des deux amies est alors chamboulé et Nicole élabore un plan pour fuir vers l’Islande. NOTES : Avec ce troisième film, Stéphane Lafleur nous offre son œuvre la plus aboutie. Délivrant encore un récit dépeignant la banalité du quotidien, le cinéaste le colore d’un humour décalé dont lui seul a le secret. Le film profite de la beauté indolente du noir et blanc et dégage une américanité de banlieue figée dans le temps. L’ensemble est habité par une galerie de personnages hétéroclites, drôles et touchants, et surtout, tous fort bien dépeints. (P.B.) MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM PAR FRÉDÉRIQUE TIÉFRY A MOTS CROISÉS N˚8 HORIZONTALEMENT VERTICALEMENT 28 C D E F G H I J K L 1 2 1. Celle de Richard Brooks est sauvage 2. Article contracté - Les jeux de René Clément le sont 3. Dans le titre d’un film de François Ozon avec Charlotte Rampling - Il joue Henri dans Un sac de billes de Jacques Doillon 4. Mer sujette à documentaires - Film muet français de Léonce Perret sorti en 1922 (L’) 5. 9e art souvent adapté au 7e art - Pousse mais pousse ___, avec Gilles Latulippe - Zinc 6. Préposition - Le Tit-Coq du grand écran 7. Prénom de l’actrice Hathaway - Basic Instinct en a fait une star 8. Celle de Bernadette est vraie - Initiales de la fille de Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni 9. Die Hard 3 : marche ou ___ - On lui doit Pauline à la plage 10. ___ ou je continue, avec Emmanuelle Devos - Au-delà du ___ 11. Initiales de l’interprète du héros de The Coca-Cola Kid Jorge Donn danse sur sa musique dans Les Uns et les autres - Note 12. Film de Claude Berri avec Mathilde Seigner et Alain Chabat - Morgan, fou à ___ de Karel Reisz A. Un très grand classique américain B. Son David Bouchard restera gravé dans nos mémoires - Raconter l’histoire du film C. Initiales du complice de Lou Costello Film de Rodrigo Cortés avec Ryan Reynolds D. Grand réalisateur québécois courtisé par Hollywood B 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Vous aimez nos mots croisés? Téléchargez notre application pour iPhone/iPad Mots Croisés HD www.motscroiseshd.com E. Peau d’___, avec Catherine Deneuve Charlie Chaplin en a vu plus d’une lui être consacrée F. Note - Titre original de L’Aigle de la Neuvième Légion (The) - La 5e, la 1re et la 18e G. Film de Gore Verbinski sorti en 2002 (Le) H. Initiales de celui qui joue M. Conrad dans Confidences sur l’oreiller - Initiales de celui qui joue le professeur de cinéma dans Dédé à travers les brumes - Monnaie divisionnaire scandinave I. L’inoubliable Gégé du Bonheur est dans le pré J. Nom gaélique de l’Irlande - Il est prestigieux de l’être pour un Oscar K. Point commun entre Johnny Weissmuller, Casper Van Dien et Christophe Lambert Personnage du Seigneur des anneaux L. Pour Louis Malle, il mène à l’échafaud - Initiales du réalisateur d’On connaît la chanson MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 Solution page 4 CINEMABEAUBIEN.COM INDEX TOUJOURS À L’AFFICHE LE 1ER SEPTEMBRE FILMS À L’AFFICHE N° 11 2 temps, 3 mouvements Un film de Christophe Cousin...............................à partir du 26 septembre .....p. 26 Aimer, boire et chanter Un film de Alain Resnais.......................................à partir du 5 septembre ..........p. 8 Babysitting Un film de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou.......à partir du 29 août........p. 14 Belle et la bête, La Un film de Christophe Gans .................................à partir du 10 octobre ..........p. 11 Ceci n’est pas un polar Un film de Patrick Gazé ........................................à partir du 31 octobre ..........p. 18 Dernier Diamant, Le Un film de Éric Barbier..........................................à partir du 17 octobre ..........p. 13 Homme qu’on aimait trop, L’ Un film de André Téchiné .....................................à partir du 17 octobre .............p. 7 Lulu femme nue Un film de Solveig Anspach..................................à partir du 12 septembre ........p. 9 Mommy Un film de Xavier Dolan ........................................à partir du 19 septembre ........p. 5 Qu’est-ce qu’on fait ici? Un film de Julie Hivon ...........................................à partir du 26 septembre .....p. 14 1987 Un film de Ricardo Trogi • Du même réalisateur : 1981 QUÉBEC GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. 105 min (V.O.F.). Comédie dramatique écrite et réalisée par Ricardo Trogi. Mus. orig. : Frédéric Bégin. Int. : JeanCarl Boucher, Sandrine Bisson, Simon Pigeon. Ritournelle, La Un film de Marc Fitoussi .......................................à partir du 26 septembre ........p. 8 Sous les jupes des filles Un film de Audrey Dana........................................à partir du 3 octobre ............p. 10 Supercondriaque Un film de Dany Boon...........................................à partir du 5 septembre .......p. 18 Tu dors Nicole Un film de Stéphane Lafleur .................................à partir du 22 août ...............p. 26 Un parallèle plus tard Un film de Sébastien Landry ................................à partir du 24 octobre ..........p. 18 Victor « Young » Perez Un film de Jacques Ouaniche ..............................à partir du 3 octobre ............p. 14 Vivre est facile avec les yeux fermés Un film de David Trueba .......................................à partir du 29 août ...............p. 10 QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU? Un film de Philippe de Chauveron CINÉMA DU PARC FRANCE 20,000 Days On Earth Un film de Iain Forsyth et Jane Pollard ................à partir du 26 septembre .....p. 24 Baiser de Tosca, Le GÉNÉRIQUE : France. 2014. 97 min (V.O.F.). Comédie réalisée par Philippe de Chauveron. Scén. : Philippe de Chauveron et Guy Laurent. Int. : Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan. Un film de Daniel Schmid .....................................à partir du 12 septembre .....p. 23 Björk : Biophilia Live Un film de Nick Fenton et Peter Strickland ..........du 18 au 23 octobre ............p. 22 Desert Runners Un film de Jennifer Steinman ...............................à partir du 5 septembre .......p. 23 Mariage de Maria Braun, Le Un film de Rainer Werner Fassbinder ..................le 19 septembre ...................p. 25 Remembrance Un film de Anna Justice ........................................à partir du 19 septembre .....p. 24 Sur le chemin de Compostelle Un film de Lydia Smith ..........................................à partir du 29 août ...............p. 23 The Human Scale Un film de Andreas Dalsgaard..............................du 15 au 18 septembre .......p. 24 The Lady in Number 6 Un film de Malcom Clark ......................................à partir du 12 septembre .....p. 23 The Strugeon Queens Un film de Julie Cohen .........................................à partir du 12 septembre .....p. 23 Why Don’t You Play in Hell Un film de Shion Sono ..........................................le 31 octobre ........................p. 25 Zulu Un film de Jérôme Salle .......................................à partir du 5 septembre .......p. 23 30 YVES SAINT LAURENT Un film de Jalil Lespert FRANCE GÉNÉRIQUE : France. 2014. 106 min (V.O.F.). Drame biographique réalisé par Jalil Lespert. Scén. : Jalil Lespert, Jascques Fieschi et MariePierre Huster. Mus. orig. : Ibrahim Maalouf. Int. : Pierre Niney, Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon. MAGAZINE BEAUBIEN N° 11 · SEPTEMBRE ET OCTOBRE · 2014 CINEMABEAUBIEN.COM