AR BOBL DU SAMEDI 07 AU SAMEDI 28 OCTOBRE 1905
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AR BOBL DU SAMEDI 07 AU SAMEDI 28 OCTOBRE 1905
Deuxième Anne« — № Bui? Gwennek — Cinq Gentimes 55 JOIJRWL RÉfilOlULISTE III:IU>O\I Rédaclion et Administration vi» vnti: Hue des Cannes, CA HUA IX do la B R B T A G I V B et dos HROTOIIM KIIILG'I'ÚM AnOXÑ~Fl<JXTS: FRANCE. . I an. . 3 fr. SO ETRANGER. — . s Avou " A P VPO" llovuo Monsuollo FRANCE. . . 1 an . . . 6 Ir. ETRANGER _ . . . 9 -r Le» Abonnements sont payables d'avance Toutchangomont d'mlrossosora accompagno do O Ir. BO cent, on Thnbros-Poslo. « B a r a , Laez, ha. Líbrente. » Glrtou lavare! pan!: A N T O U K U'AUVGHON Divar beiin ar vail a ra ar Sendikajoii D A N D U D D I V A R AR M A E Z Eun dril hug a oar un holl eo penoz eun orzonnad gwialennou a zo solutoc'h egod n'en deo eut' wialen e-hunan : memez Ira o e'hellomp lavaret deuz an dud, our bochad gwazed a zale'ho pena leo'h nia blego eur gwaz e-hunan, ha mar be, supozomp, eun hanter dousen bochadou gwazed urtanet, diesoe'h c'hoaz a vo distroada anezo. Mad, an henveledigez-ina a o'heller ober ive evid pez a zeli oúz al labourerien-douar, eur wech a vezont unanet dro ëre eur sendikat. An avantajou a c'hall eul labourer tenna deuz ar sendikat labourerien, a zo ken nlverus ma vezo dem 1mpossubl d'in konta anezo holl h i rio. Sed ama ar re ar muia gwelapl. Lakomp penoz holl gultivatourien Kerne. Leon, Treger ha Gwened na radient nemed eur Sendikat braz hepkon, (ha var an tu-ze eo e ma d'oomp holl rei boe'h d'erruout,) abanta kalz muloc'h asamblez e vefo al labourerien-douar oc'h ober prenaou ternz, premunì mekanikou, prenaou haderezou etc. Ha dreeno, gwelloc'h mare'had'o dijo anezo. Muloc'h nlverus e vijont ive oc'h ober kasaou da Gouc'hl Vraz KroizParlz, pe da varc'had ar Villett, pez a zo c'hoaz avantajuz niourbod, evld pez a zeli priz ar bagoniou ieurmet. Muloc'h nivorus o vijont c'hoaz oc'h obor pronaou LoorioU. N'euz netra koulz hag al Looriou (gallok bardi, ha brozounok aliesoc'h) ovid digerii ar sperdd ha kreski an dlskadurez. Eur Sendikat groat mad a dio kaout our pres-leoriou d'à bresti d'e ozili, rag n'oo netra, ohilaouet, kreski madou an douar, mai' elioni ar sporod en ignoranz. Deuz an de m'en do ar c'Imiti vatour leorlou dlvar-benn o vioher, sur no vanko ket da lenn anozo. Gwlr awalc'h oo penoz gwoohall goz e lavared no oa kot rod gouzout lenn a-benn trei mad an baorek. Mez an amzor zo chenchot abaoue neuze. Brema, holl dud iaouank ar mêzou a die gouzout lenn gallek ha brezonok, po-otraFeuilleton du Journal " AR RORL " 13 Rolland Picd-de-Fer L é courrior recula d'un pas. — Gauthier de Ponnoloz, dit-il d'une voix g r a v e en so dressant de toute sa hauteur, étant on péril do mort, j'ai juré que, si Dieu mo prêtait vie, que Julien d'Avaugour.mon soigneur otmon frère, serait v e n g é . Je tiendrai mon serment, je vous on prévlons on touto loyauté. Mais présentement comme l'heure de justice n'est pas venue ot ue j'ai un autre devoir plus pressant remplir, 11 me plaît d a c c e p t e r u n e iartle de v o s offres. En tro nous doux, 1 ne peut jamais y avoir du paix, e n tendez-vous, jamais, Guorro ou trêve I Je vous donne à choisir ontro la g u e r r e immédiate, sans merci, o u la t r ê v e loyalement observée jusqu'au jour o ù l'un de nous dira : c'est assez. Un sourire erra sur la lèvre du commandeur. — L a trèvo I s'écria-t-il avoo empressement ; contre un ennemi tel que v o u s , mon cousin, la guerre vient toujours assez tôt. Jo choisis la t r ê v e . Ce fut tout. L e s doux interlocuteurs marchèrent ensemble vers la porte ; sur le seuil, lo commandeur s'Inclina et dit avec une galté feinte, qui dissimulait assez blon sa haineuse et narquoise arrière pensée : — SI nul autre que mol, désormais, .ne vous conteste votre qualilé, vous S Î Samedi 7 Ootobre 1905 Rédaoteur it en Chef : Bob] W. Jaffrennou Ha goudezo, mar zo tud da lavarot na dal notra our sendikat, o douz sur-awalc'h eun intorost bennag oc'li bon obor. Setu ama giriou an Aotrou Méline e-hunan, lavaret gantau on Kenmourrez chevalier d'Avaugour, messiro Rolland Pied-de-For... Je prie Dieu qu'il vous garde. Quelques secondes après, enfourchant son cheval, qu'un page tenait en bride à la porte extérieure, Gauthier ajoutait à part lui : — Merci pour la trêve, insolent valet ! En récompense, jo veux te garder nia parole ; il ne tiendra pas A moi que tu no meures A v o u g o u r , et sous peu ! Jo vais m'occupor do tes affaires. , A poino do retour à son hôtel, lo commandeur, sans perdre le temps à faire préparer ses équipages, donna quelques ordres concernant Reine do (loêllo, et partit pour Paris, suivant les tracos do MM. do Gondl et de Ponohartrain, dont la retraite ressemblait à une déroute. Pendant les quelques jours qui suivirent, Rolland ne manqua pas d'assister aux séances dos états où il acquit uno prépondérante influence : cette poriodo fut marquée par plusieurs mesures vigoureuses prises par l'assemblée, dans l'intérêt de la conservation des franchises bretonnes. Bientôt Bolland, connu de tous sous son nom d'emprunt, dut perdre toute Inquiétude; In grande notoriété publique qu'il avait acquise, jointe à l'existence entre ses malus du titres Incontestables, niellait son « usurpation d'id e n t i t é » A l'abri de toutes attaques. Jean do Bluux lii'-iuêine, revenant par Impossible sur son assertion première, et niant l'idontité du prétondu chovalior d'Avaugour, oût trouve, malgré sa renommée de véracité scrupuleuse, plus dalc'li Braz al Labourerien-Douar en Pariz, ar (5 a viz Gouere 1900 : — « A r G'hondalc'h, omezan, a z o ali penoz ar Sondikajou labourdouar a dio rei boo'li da lakaat labouriou an douar da vond var well.,. Rei a ra kalon d'o/.o da zolc'hen gant an hent-zo, ha poanial da lakaat etro daouarn ar morour, ar niomoz bonvioú evel etro daouarn ar perc'henner. .' • Dloot oo d'ozo gweilaat kondi-, sion bue/, ha bevanz an dud divar ar maoz, dreist-lioll on our sevol Kellou Sikourha Kellou Brest. » • D'oomp eta, Bretoned, da sevol Sondikajou otrezomp. Evid orruout ono, arabad ilziout var re all a-bed nemed varnomp hon-unan. FAN TARIF, des GH. Châteaux de Cartes et Maisons de pierres Notre distingue collaborateur, Lionel Radiguet, mis en cause par le Réveil de Joug, a envoyé à ce journal une réponse où nous relevons cette phrase : Est-co qu'il Rome, par l'organe de M. I.ouhcl, nos dirigeants du Midi ne so sont pas proclamés des Pan-Latinistes ? Pourquoi les Celles n'aurnient-ils pas les mémos droits que les Latins en matière do solidarité raciale ? * A h , mais non, mon cher Badiguet ! Nos droits à nous et rien, c'est tout pareil, dans la Grande Communauté Française. Libre aux (Provençaux [et aux Languedociens de chanter la Cansou.il de la Coupo du séparatiste provençal Frédéric Mistral, dans les fêtes où les Piémontals d'Italie et les Catalans d'Espagne onvoyent des délégations ! Lltire aux Internationalistes (pour la frime) Jaurès, Prcssensé et Gie, de célébrer à l'envie Guillaume 11, libre aux Instituteurs Français d'aller banqueter à Francfort-sur-Mein, avec leurs collègues d'Allemagne, libre enfin à nos gouvernants parisiens de rechercher l'appui dos Anglais, mais malheur à nous, pauvres ilotes do Bretagne, misérables gens qu'essaient d'embrigader pour réaliser dos chimères eldes utopies collectivistes, les Ylik Le Fèbvre, les Jouy, les Kerguézee, si nous osons nous dire encore Bretons. L'Histoire nous prouve que la France n'a jamais su nous reconnaître les droits essentiels de notro race (enseignement de notre langage, de notro histoire, développement du progrès conforme à notre sol), mais qu importe ! (Test une bonne et tendre mère, et les bons lapas qui la gouvernent n'ont en vue que notre réel intérêt (après le leur toutefois). Le Fèbvre et les autres militants du socialisme allemand l'ont, nous le maintenons, fausse route. L'expérience, s'ils étaient intelligents, le leur démontrerait. Mais ils ne veulent pas voir que ans l'intérêt même do la masse des Protons, ils devraient, avant que de tenter de communiser la Terre, ooiiiinunisor d'abord l'Instruction ot l Esprit. Or, quelle besogne font-ils, ces égarés d'un socialisme fou ( ils détruisent l'âme du peuple breton, annihilent les forces énormes dont notre race aurait pu disposer pour le progrès humain; ils crachent sur le passé do luttes, de gloires, de productions de toute une race, et ils ont l'aberration de s'appeler des hommes de l'avenir, et de do contradicteurs que d'adhérents. L a case laissée vide par la mort de Julien était remplie: L'association bretonne avait un chef, et ce chef, à cause de sa modération même, devait tenir tête longtemps au gouvernement royal. IV LA DAME D'AVAUGOUH Reine de Goë'.o attendait toujours le retour du chevalier, son époux. A u temps où Gauthier do Penneloz espérait encore une décision favorable de la cour de Rome, touchant l'annulation do ses vœux, il s'était mis ouvertement sur los rangs comme prétendant à la main de sa pupille. En faisant sa demande, il avait exprimé de vagues inquiétudes sur le sort de celui qu'il appelait son noble ami et cousin et donné à entendre qu'il le regardait comme décédé, mais Reine avait repoussé bien loin ce qu'elle croyait être un grossier mensonge. Sa tendresse était profonde ot sincèro ; le temps avait peine à tuer Bon espoir. Les semaines et les mois s'étaient écoulés : il y avait maintenant plus de doux années'que Reino espérait la v e nue do son époux, l'attendant toujours d'heure en heure. Elle connaissait assez le noble cœur dé Julien pour ne point redouter son inconstance. Elle se réfugiait dans le peu qu'elle Havait du mystère do sa v i e . Sans doute il éiait retenu loin d'elle par de g.'andé Intérêts, prisonnier peut-être et empêché de lui donner de ses nouvelles. M. le cardinal no passait point pour sanguinaire, mais il n avait pas non plus la réputation but que tout homme doit rechercher pour ses semblables: « L e maximum de jouissance intellectuelle et matérielle dans le maximum de liberté. » JAFFRENNOU ( T A L U I H ) . C o n t r e la d o u a n e L'Echo de Paris mène une vigoureuse campagne contre les procédés arbitraires et tracassiers de la Douane. Les plaintes affluent; c'est à qui dénoncera quelque sans-gêne d'une administration qui n'observe d'autre régie que son caprice. Par contre il ne s'est trouvé personne encore pour essayer de justifier des abus manifestes. Mais si légitime, si persévérante que soit cette campagne, elle ne parviendra vraisemblablement pas à émouvoir la sérénité de la Douane, qui attendra que cette noble indignation soil calmée. Go qu'il faudrait, en des questions où il n'y a pas de dissentiments possibles, c'est l'entente de toute la presse, ne lâchant prise qu'après complète satisfaction. Le p a r t i s o c i a l i s t e Nous lisons dans le Soleil : Le discours d'Aristide Briand, à StEtienne témoigne d'une candeur excessive ; il croit évidemment encore qu'il existe un parti socialiste ayant un idéal et un parti radical ayant un programme ; il les invite à s'unir, s'ils veulent être forts, et les sollicite de pratiquer une politique de concessions réciproques et de tolérance mutuelle. Il paraît ignorer que tous ces gens qui, par calcul, routine, lâcheté ou sottise prennent les qualificatifs de socialistes, radicaux, collectivistes ne savent guère ce qu'ils signifient et n'ont même pas souci de l'apprendre. C'est affaire de mode, de courage, et, selon les circonstances et les milieux, on ramasse l'étiquette, l'estimant non pour l'idée qu'elle représente, mais pour les suffrages qu'elle vaut. d'être un ennemi scrupuleux. Et qui sait! Julien qui n'ignorait point le caractère déloyal du commandeur, attendait-il tout uniquement sa majorité à elle, Reine, pour réparai tre, parler haut et déclarer publiquement le mariage secret. Quoiqu'il en soit, à mesure que le temps passait, l'inquiétude et la tristesse entraient dans le cœur de Reine. Deux ans I Est-il un cachot si profond d'où l'on ne puisse parler ou écrire à ceux qu'on aime'i surtout quand il s'agit de donner à une jeune mère des nouvelles de son fils ? Reine avait un fils qu'elle n'avait embrassé qu'une seule l'ois, qu'était-il devenu ce cher e îfant qui occupait une si grande place dans l a ' p e n s é e de Reine I Lors de sa très courte visite au château de Goëllo, qui ne s'était jamais renouvelée, le chevalier Julien d'Avaugour avait parlé de l'enfant qu'il aimait passionnément, on peut dire que Reine et lui n'avaient parlé que de l'enfant ; le nom d'Arthur était sans cesse sur leur lèvres. Mais tout cela était si loin: Reine avait un naturel vaillant, mais elle était mère ; elle soutirait le martyre. il y avait une circonstance étrange : Rolland Pied-de-Fer lui même, l'ami fidèle, infaiigablo, qui servait jadis de messager aux deux époux, avait aussi disparu pour Reine, et cela, dès l'époque où Julien d ' A v a u g o u r s'était montré pour ia première et la dernière fols en Bretagne. Depuis lors, il est vrai, elle avait presque toujours habité Bennes, où le commandeur de Kermel avait fixé sa résidence, après l'assemblée générale des Frères Bretons, tenue au manoir des comtes de Vertus. C'est en ce manoir, dont la douve servit de lieu d e . scène aux premiers événements de notre histoire, que nous allons rejoindre la jeune femme de Julien d'Avaugour ; le commandeur, en partant pour Paris, avait choisi, pour l'y reléguer le château de Goëllo, non point parce qu'il faisait partie de son propre patrimoine, mais parce qu'il était entouré de remparts et fort if ié comme une prison. Seule avec ses femmes et Baër, le vieux concierge, elle passait ses jours dans la tristesse, à peine soutenue par un reste d'espérance qui allait sans cesse diminuant. Un soir qu'elle était à sa fenêtre, rêvant comme d'habitude, au temps de son bonheur, elle entendit un bruit dans le feuillage, au-delà du saut de Vertus: un homme sortit de l'ombre, se découvrit et agita son feutre. Reine poussa un cri, et se rejeta en arrière, la main sur son cœur pour en contenir les battements; elle avait cru reconnaître Julien d'Avaugour. Elle appela ses femmes à grands cris pour ordonner qu'on baissât le pontlevis toi jours relevé. Bâtir hésita ; il avait reçu du commandeur ordre formel de tenir le château fermé â tout venant ; mais un geste impérieux'de sa maiiresse fil taire ses scrupules. Le vieillard eut peur, tant il y avait de soudaine autorité dans la pose de la jeune femme, de puissance hautaine et irrésistible dans son regard : â l'occasion, ce mâle sang des Eclios et Nouvelles . Eoole d e laiterie d e K e r v i l e r Les examens d'admission à l'école pratique de laiterie et fromagerie de Kerviler auront lieu le lundi 10 octobre 1905. Le jury d'examen se réunira a rétablissement ledit jour, à neuf heures du matin. Les candidates doivent avoir 14 ans au moins dans l'année de leur admission. En se faisant inscrire, elles devront adresser à la directrice de l'école, 15 jours au moins avant la date des examens, les pièces suivantos : 1° Demande des parents sur papier timbré ; 2° acte de naissance de la candidate ; 3" certificat de vaccine ; 4° certificat de bonne conduite, délivré par le chef de- l'établissement dans lequel la candidate a accompli sa dernière année d'études, ou à défaut, par le maire de sa dernière résidence. Une a p p r é c i a t i o n n o r v é g i e n n e Bien curieuse cette appréciation d'un des membres du gouvernement provisoire de Norvège. Au cas, déclarà-t-il à un reporter, où nous déciderions de renoncer au gouvernement monarchique, nous aurions à choisir entre différents types de républiques. La république monarchique de la France : La république tsariste des EtatsUnis ; Et la république; républicaine de la Suisse. Cette classification pourrait bien être irréprochable. Oí.201aligne O 25 — O 60 — O 75 - ON TRAITE AUSSI À FORFAITLes ANENCES HAVAS, S, PLACE DE i LA BOURSE, ET LA PRESSE SOUVELLE, 60 RUE DE RICHELIEU, PARIS, REÇOIVENT AUSSI NOS ANNONCES. " Taidir " nous traiter, nous les régionalistes bretons, de rêveurs ! Je le demande à tout homme de rai son et de bon sens, quel service Yves Lefèbvre a jamais rendu à quelque Breton que ce soit, quel apport de pro près nouveau le Marseillais Boyer a-t il laissé dans ce pays, quel progrès le répétiteur Jouy a-t-ll fait faire à la cause des travailleurs t Bien, rien, rien. Ces cerveaux brûlés n'ont jamais rien produit qui vaille, sauf bouleverser et démolir. Ce sont des Epileptiques, d'autant plus dangereux fju'ils essayent de faire croire que leur état morbide est celui qui conviendrait le mieux à chacun de nous. Notez la différence profonde entre leurs efforts stériles et la cause éminemment républicaine et sociale dont les Bardes, à l'avant-garde du régionalisme, se sont fait les champions autorisés. Voyez comme nos efforts sont appréciés du bon populaire des champs et même des villes (où les Démolisseurs collectivistes n'ont pas perpétré leur œuvre de mort, de haine et de révolution I) Voyez les sp!endides résultats de nos Congrès et de nos Gorsedds, l'enthousiasme que suscitent nos représentations populaires, et osez ensuite venir nous mettre en paralèlle avec les Bleus ! Nous, nous avons entrepris la» haute mission de développer la conscience du peuple breton, de préparer son Esprit au progrès matériel, et nous commençons, en bons ouvriers, par lés fondements, c'est-à-dire par l'enseignement de l'exemple, par nos chants, nos livres nos concerts, nos congrès. Quand l'esprit de la Nation Bretonne sera mûr, la Nation Bretonne réalisera le progrès humain ot trouvera le chemin de la prospérité matérielle. Le Fèbvres evertueàdireaux paysans bretons : c< Syndiquez-vous,... pour prendre la terra qui vous appartient. » C'est aussi mon avis personnel. La terre bretonne doit être au paysan breton, mais il ne faut pas commencer par poser la conclusion avant d'avoir établi les prémices, par faire la toiture avant les murs. Nous, les Bardes, nous disons : « Paysans et Ouvriers bretons, qui que vous soyez, quoique vous pensiez, unissez vous contre 1 envahisseur. Refusez lui l'accès de votre intérieur, car il vous volera et vous dominera. Cultivez voire langue comme un trésor précieux, formez votre esprit, à l'exemple des Grecs, des Gallois, des Catalans, en vous nourrissant d'une- littérature homogène et nationale, et lorsque vous serez un peuple uni parla langue, vous serez un peuple riche et fort » . Jamais, entendez-vous bien, Lefèbre, malgré votre désir, que je suppose sincère par pure politesse, jamais vous ne réaliserez, en suivant votre chemin de dénigrement des Saintes Traditions de notre race, le bonheur de ce peuple. Vous ferez peut-être le vôtre. En flattant l'ouvrier, en promettant au paysan monts, merveilles et félicité matérielle, vous deviendrez peut-être « quelque chose » . Grand bien vous fasse et à votre parti. Mais pendant que v o s châteaux de cartes crouleront un à un, nous, les Bardes, qui vivons parmi le bas peuple, qui sommes les gardiens fidèles de la angue de ses aieux, nous édifierons à l'écart de vos grèves inutiles et de vos troubles révolutionnaires, une maison paclfiquoen pierres de granit, que le Peuple Breton, un jour las d'être leurré sans cesse par vous, trouvera pour s'en faire un habitat qui, enfin, lui appartlendra. Et c'est ainsi que sans prendre vos sentiers, nous arriverons avant vous au INSERTIONS e Ann.etRécl.,4 p. — 3'— Chronique Locale En Echos. Frankiz da beb Barn ! " Evid ar Vro (Ire ar Bolli " niant o vezo dibz d'ozo on cm zilula er vuez. Eur Sendikat renkot îimd, être tud eur barrez, po et.ro tud oui c'hanton, pc être tud tri, povai canton nsambloz, po otre tud eun deparlamanl, a lavaro c'hoaz d'o vomprou, d'o ozili mai' k o v o t g w o l l , pero eo ar mekanikou gwolla d'obor labour. Dloz braz oo d'oui lubourer-douai hag a d i o m o-lmuan kaout an tu da gas e broduou diavoz bro. A bonn g w o r z a d'ar c'hour libella, eo rod kaout prodiiou aozet mad, net ha komponn, ha da zo, o l'oll kaout mekanikou hag a gousl kor. Lakomp e c'hoauta eur c'hultlvatour kas o aniann da Bariz, ha gworza anozan d'ar c'hour uholla. Bod o vo dlgoavonni e laoz gant eun digoavennoz centrifuge, rlbota o goaven gant eur varaz-norniand, hag er lin mêrat an ainaini gantour mekanikda-vèrat (malaxeur,) Lakomp o c.'hoanta gworza e od d'an arme : red a vezo d'ezan tremenu e-holl od dro a r c'hrour (trieur.) Mez ovid prona mekanikou giz-ze, e fell beza sendikot. Eur sendikat en do anezo marc'had mad, ha mar deogouest awalc'h, o c'hallo feunnl anozo d'e ozili, lakomp eur mokanik dre hep dek sendikot. Gweled a rit ' t a p e g e n red eo d'ar c'hultivatourion braz ha bihan, en em gleved. E maint ugent millioun en l'Yanz, pebez nerz a vijont makarchent! Koinzomp breina deuz ar fosfat. Darn a lavar n'eo ket possubl d'eur sendikat roi ar fosfat koulz marc'had hag a reont, heb rei kalite fall ! A r respont a zo eaz. Beza 'z euz on peb departainant eur buroo analysas chimiques : ar e'hultivatour n'euz nemed kas d'ezan skuerigou hag a v o studiet d'ezan evit mann. En eur sendikat mad, a r baëamantchou a ve great d'an termen merket. Er lin, ovid ober labour dalvoudus, mad eo staga ouz peb sendikat labour-douar ettrC'hefSUtouran ail d'egile (Lezen ar 1 a Ebrel 1898) ha mar zo moïen eur Chef da Brestt arc"hant (Lezen ar 5 miz Du 1894.) Eur skuer c'hoaz hag a ziskuezo d'eoc'h avantach braz an unvaniez être tud ar niomoz terrouor : Er bloavez 1904, eur c'hultivatour a reaz hant barilcennad Jlstr. Gwerza roaz anozo "2.0 lur ar varlkon, zo Va ¿000 lur. A r nierour-ze a oa i'orset mad da werza o holl Jistr evid kaout eun tain arc'hant da baëa e vorodi. Moz lakomp on dije kavet ar c.'hulttvatoui'-zo ¿000 lur da bresti, ovid 1 skoed dro 1(X) a intorost, mirot on dije bot o Jistr beto vroma, ma talvo 10 lur ar varlkou, hag on dijo bot 1000 lur ovid o jistr. E c'hounidegoz a vije bot 'ta 3000 lur — 00 lur intorost ovid our bloaz, = 1.940 lur Just ! Zo zo vid ar Jistr, mez ar mémo/, kont a veto ivo ovid an od. CORNOUAILLES Les manuscrits ne sont rendus pa C o n t r e la T u b a r o u l o s a Lundi s'est ouvert à Paris, au Grand Palais, le 5 Congrès contre la tuberculose, pour la préservation et Tassislauce des enfants et des adultes. L e Président de la République a assisté à la séance d'ouverture. me Le P i o u p i o u de la Seins On signale l'apparition d'un journal qui, selon l'expression de ses fondateurs, « fera pour la Seine, ce que le Pioupiou fait dans le département de l'Yonne. » Ce journal est l'organe de la Confédération générale du Travail. A l'occasion du départ de la classe, il a paru le 5 octobre, pour rappeler aux recrues, que le 1" mai 1900, le gouvernement les mobilisera contre les travailleurs en lutte pour la conquête de la journée de 8 heures. ("est une véritable « grève des soldats » qui s'organise sous les auspices de la Bourse du Travail, établissement subventionné par la Ville de Paris, avec l'argent des contribuables. M. G'alli questionna le préfet de la Seine à la rentrée, sur l'installation à la Bourse du Travail du siège social de ce journal. D'autre part, M . Grosjean interpellera à la Chambre sur « l'incessante propagande internationaliste poursuivie par les Bourses du Travail. » La loterie d e la P r e e e e Le second tirage de la loterie de la Presse devait avoir lieu le 1" octobre. Ce jour tombant un dimanche, le tirage fut renvové à lundi. Le tirage comprenait un gros los de 500.000 francs, un lot de 100.000 fr., 2 lots de 50.000 fr. et cent lots de 1000 fr. Au total, 104 lots avec800.000 fr. Le lot de 500.000 francs a été gagné par le n" 5729, série 71, appartenant à M. Gazel, ingénieur à Glermond-Ferrand, père de 11 enfants. L e lot de 100.000 fr. est échu au numéro 11.588, série 74, appartenant a M L e Roux, libraire, rue Baudrière, à A n g e r s . * m e Ar reuz er Hongri Ni zo re droet da daol hon sellou var bez a dremenn en Bro-C'hall hepken. Kalz a c'hazetennou Pariz a ra bec'h brema da broui o deuz c'hoant ar V r e toned da zistaga o bro deuz Franz ; na gav ket d'in e ve kalz a wirionez en kement-se, evit c'hoaz. Er broiou ail a-vat, bemdez e w e lomp chenchamanchou velse. Setu brema ar Hongri o klask en em zistaga diouz an Aotrich. A n diou vro-ze a zo dishenvel tre an eil ouz eben ; n'o deuz nemed eur roue, Fransou-Jozeb e hano, a gemend a ve kommunn d'ezo o diou. A n hini zo e penn an distagerien, eo ar baron Fejervary. Hema c'houlennaz diganl ar Boue nia vije komandet ar soudarded Hongrian en o iez, ha nan en allmand. A r Boue a revuzaz. Brema e c'houlenn m'o devo urz an holl da voti, koulz Hongrianed, Roumened, Serbed, Croated, evel an Aotricbianed. A r roue koz ne c'houll ket plega c'hoaz, ha reuz a vezo hebdale er broiou-ze. v Norwej he S u e d An Norwej lie deuz lavaret kenavo d'ar Sued. A n diou vro-ma ne reant nemed unan abaoue pell-zo. Mez n'allent ket en em gleved. Neuze an Norvejianed o deuz lavaret d'arSuedianed : « Ni ia kuit, d'ober eur c'houarnamant d'eomp hon-unan. » — « Mad, eme ar Suedianed, et e-kuit, ha grit ho kouarnaniant ! » Evelse, n'euz ket bet a vrezel na netra : ar c'hontrat a zo bet torret deuz asantamant an diou gosteen. souverains de Bretagne se révélait sous laguimped'unedemoiselle, comme sous le haubert d'un chevalier. L e pont-levis fut baissé : Rolland franchit le seuil, et Reine qui reconnut son erreur, s'écria : — Ce n'est que vous. — Madame, répondit Rolland qui portait un fardeau sous son manteau, il faut que je vous parle sans témoin. Reine éloigna aussitôt ses femmes. Mais avant de dire ce qui se passa entre elle et le courrier, il nous faut reculer de quelques heures en arrière. Rolland arrivait de Rennes où il poursuivait son œuvre avec une inébranlable persévérance. A y a n t jugé ce que nous appelons son identité suffisamment établie aux états, il avait pris vacances, pour se rendre au bourg de Hédé, dans la maison d'Anne Marker, où était l'enfant Arthur. Là, le premier visage qu'il rencontra fut celui de Corentin Bras, son adversaire dans le duel nocturne du saut de Vertus. L e rustre recula, ébahi en le voyant vêtu comme un prince. — Vivant... et gentilhomme 1 s'écriat-il en se signant. — ( '.but ! dit Bolland, qui mit un doigt sur sa bouche. J'ai vu d'étranges choses dans les entrailles de la terre, m o n camarade, et parmi d'autres recettes, celui dont on ne dit point le nom, rn^a enseigné le moyen de faire taire les gens qui se souviennent de trop loin. • — Monseigneur ! balbutia Gorentin épouvanté, je serai muet. {A sutvre) Bobl BeaJ L o u b e t e r S p a g n A r Spagn hag ho Roue iaouank a foli d'ezo bozo troo'b d'ar Frírisijon var bez a zoll an dlgomor-mad.' Priorità roont d'ar Ponnrener Loubet ha d'an A o l r o u Rouvior, èun digomer kafir meurbod. A r roue-.en. douz savet ar progranun bon o-hunan. A r Penn Roner a v e z o rosovothalojot e Paloz ar rouo. Eno ' v o gouolloubráz, E-touoz ar gouoliou, o v o éur rodadok tirvi ha toreadored. Eur barti-chaso a vo groat Ivo kosto Madrid,' hag ovlt kloza, our revu vrazdouzarsoudardod. manquait on acclimatant chez nous lo continueront à se traduire par l'éolosion de chant gallois. Mon Bro goz ma zadou quolqu.es nouveaux capitalistes. Coux-oi ont besoin qu'il existe une patrie, parut pour' la première fois dans mon livro An delen dlr en 11)00, précédé de. avoo dos contribuables, cl 11110 police à la russe pour supprimer los journaux qui leur ce mot bien en eue : H E N V E L I D I G E Z déplairont. J.'M. (Adaptation.) Jo n'avais donc pas l'Intention, do m'-ajtrlbûèr ni le fonds des Nous, lisons dans le Courrier de Fiparoles ni la musiquo'^-je .'jj'ai fait on nistère : El c'est co subordonné du citoyen Hervé la elrconstanoo qu'oeuvra d'importation galloiSo, très largo il osUvral, puisque (Jouy) qui se mélo de scruter le.patriotisme d'aiitrtii, c'est col individu qui marche docile j'ai ajouté un couplet à la suite do ceux qui veulent planter le Brelz douar ar Sent koz, otc. drapeau françaisdans le fumier, qui a l'au daco iTe pousser los hauts cris sous lo pré co qui fait quo l'hymne breton a h cou texte que quelques Bretons ne proies plots, l'hymne gallois 3 seulement. seraient -pus pour la France et les Français Go qui a fait lo succès du Bro goz ma un amour assez ardent et usez exclusif zadou, co qui a fait qu'en moins do C'est bien le cas ou jamais de rappeler 1; cinq ans il ost devenu irrévocablement parabole do la paille et de la poutre. lo chaut international celle, qu'il s'ap Mais si par hasard, cl pur impossible, pelle Tir s'EN mo hatalr on irlandais so reneonlrall dans les rangs des réglona lien wlad veu nhadau on gallois,"Bro lislos quelques cerveaux assez mal équilibrés pour enlielenir le rêve « criminel )) — goth ow thasou en comique, ou Bro Emil A r Braz lozhanvet "C'bouitol le mol est de M. de l'Estourboillon, prési goz ma zadou en breton) on un mot Braz, " rener an Eclatreur 0 Montröudent de l'U. 11. li. — de séparer la Brclace qui a fait son succès, c'est qu'il n'est loz, a c'hallfo beza gwolloe'h lozhanvet gne de la France, les écrivains socialistes pas l'œuvre d'un seul mortel, mais la qui ont applaudi avec une joie sauvage oux " C ' h o ü l l Braz." production d'une collectivité de bardes soulèvements des parlicularisles do Polo la, ina zud koz, hennez zo cur c'houll, et de musiciens, le cri d'une race toute gne, de Finlande, du Caucase ol d'ailleurs ar sort na g a v e r ket 0 mour a blas l entière I contre la bureaucratie russe, no sauraient A r skrivaguler gwiziek-ma on douz avoir logiquement qu'une attitude : se taire Et c'est on foule connaissance di kavet 110 oa kon a Varzod. A r Varzod, ou approuver. cause quo lo l " septembre 11)01, 1 omozan, a zo maro abaouo an eil kantD; Caornarvon, les représentants autori vod goude Jezus-Krist. Hag ovit harpa ses de la race colto-gaiil décrétèrent flU< e lavar, 0 kuzuill d'ln monil da lenn le Vieux Pays de mes pères", dans ses looriou A n A o . Lot. (sie.) diverses versions, serait adopté comme Momouz lennot looriou An A o . Lotb, Hymne international celtique dans le houlllot a mouz zoken 0 glaslou monde entier. 0 Roazon opad dok miz, ha gaulau an C'est là un fait. Max Hilalro n Iiiui 'mouz dlsket penoz « mar ne oa pourra rien changer. Bien loin de s'en kon a Varzod on Bro-C'hall goude an plaindre, il devrait plutôt s'en réjouir oll kantvoil, » on Brolz-Izel hag ou Je viens de lire avec grand intérêt s'il avait seulement un brin do logique : Broiz-Vour a >.o diouto c'hoaz en delz a dans le IVceklg Frecmans de Dublin, n'avons-nous pas une Internatlonali htrlot 9 septembre, un leader sur ['Entente nous aussi t A r C ' h o u i l Braz eo a dlefe mond da Franco-Irlandaise, au point do vue du Mais ces Latinisés veulent tout pour studial o histor, ha dlskl da genta développement de relations commeroux, rien pour les autres. an dlslorra tra a vo —• skri va mad bano ciales plus étroites entre l'Irlande et le Ne vont-ils pas jusqu'à se permettre ar profosor a c'halv da harpa 0 lavar. littoral français. Do cette façon, la d'embrasser dans un même amoui la, C'bouitol Braz, Barzed a z o c'hoaz question est mal posée, aussi bien dans l'humanité entière, et no nous défen on Brelz, siwaz ovidoe'h hag oviiflio l'intérêt de l'Irlande que dans celui du donl-iis pas d'entretenir des relations nreudour kon reneat ha o'houi, hag ar littoral breton. avoo nos frères insulaires 1 Varzod-zo, mour a woch, a g o v f o t a u o z o Co gui est indiqué pour l'Irlande, (lot état d'esprit est bien caractérisvar hoo'h hont pa zoufot da tlflrlat var c'est de s'émanciper do l'intermédiaire tique. hon bro hag hon o'hrodon. A r Varzod de la Grande Bretagne avec les deux Mais les Français n'eu sont pas 1 a iolo atao var bonn hont d'ooo'h ha traversées de la mer d'Irlande et do la une Incohérence près. morso na skulzlnt da o'liopal d'ooc'b : Manche, en établissant une ligne de Une petite question a Max Ililalre « Troitourlen d'lio lud koz I Troltounavigation régulière et rapide reliant qui a mis ou avant le chant de la Marrion d'hoo'h hano brozonok I TroitouCork-Queenstown au point le plus rap rlen d'ho pro I H o torn boe'b ouz la- seillaise, qui, dit-il « sonne faux à nos proche du Continent, c'est-à-dire à la oreilles séparatistes. » keot'en dorn ho kwaskor. Gworzot ho côte de Bretagne. C'est ce que je me D'où vient l'air de la Marseillaise 1 pouz ho proudour ovit trogout i i i n e r ! ! » suis évertué à démontrer, il y a quel H Vous l'ignorez. Très bien, je vais qu'es années, dans les milieux des Ho farsoroz divar-bonn al labour a vous lo dire. L'air do la Marselllalsi Chambres de Commerce, du Shlppony reomp a droo onob d'ooo'h. Varhanoc'h ost un air do cantique, sur lequel se an hini a vezo c'hoarzut, rag blskoaz et de la construction navale en Irlande chantait lo Pange. llngua gloriosl au notra n'hoc'h euz groat ovld ar ro all, Le public irlandais, si cela n'avait XVI" siècle. Racine s'en empara au n o m e d ovld ho kof hoo'h u n a n . dépendu que de lui, se serait bien rendu X V I P pour l'un dos chœurs do sa pièce Bourp'lüjen gallogot ina 'zuc'li, kara 1 évidence d'une carte do trafic norAthalle. Eu 1703, la fille do Dietrich, get, suuot, krlgnot hardi l Sikourlt al mal cnlro l'Irlande et le Continent par maire do Strasbourg ayant joué cet air laör da laoroz I Rolt dorn d'ar vougele Littoral Breton, publiée par plusieurs sur l'harmonium, (lovant Rouget rien I T a m m i k ha tarn ovelso 0 vofoc'b Dollslo, donna àj co poète-soldat l'idée journaux, mais les milieux d'affaires anavoot. Gouozot 0 vozo notra oo'h ont répondu, avec une belle impréd'y adapter los paroles nouvelles d'un j u s t : Uul dipitot, l e i m ho knien a zrouvoyance Anglo-Saxonne, que les résulchant patriotique. g l e z ; ha kemorot ganeoe'h, da guzet tats immédiats de l'entreprise leur Et c ost aux accents d'un air d'église noantoroz ho skiant hag ho sporod, paraissaient aléatoires et qu'ils préféque se lit la Révolution : maskl ar farsorion l Depuis quoique temps, il est vrai, la raient s'en tenir aux affaires de naviTALDIII gations en plein rapport, sans parvenir Marseillaise est reléguée au rancart à comprendre, d'après l'exemple de la comino suspocto de réaction. concurrence allemande, qu'il faut, aux A l o r s . . . pourquoi vous plaindre quo temps où nous vivons, commencer par nous aussi, l'ayant coinmo vousconsentir des sacrifices, si l'on veut mêmes jugéo démodée, nous lui ayons développer des courants de trafic appesubstitué le Bro goz ma zadou ? Max Hilalro se plaint quo lo Dro got lés à donner, par la suite, de grands Mauvaiso foi l Mais surtout... bétiso ! ma zadou ost on voio do devenir lo iroiits ; ce qui serait le cas pour une TALDIR. chant national breton. On n'entend igne régulière mettant l'Irlande en plus parlor quo du BRO goz ma zadou, communications directes et rapides dit-il, on no chante plus que lo Bro goz avec le continent par le point le plus ma zadou, « on so le récite! avec émorapproché du Littoral Breton. tion, on so lu murmure avec amour. » Si, dans l'interview relatée par le Jo suis h e u r e u x do saisir ces aveux Nous lisons dans la" Vérité FranWeehlg Freetnans, l'Agent de la Répudo l'organe attitré do la Casserole duns çaise au sujet du Séparatisme Breton : blique à Dublin a 1res bien entrevu, on Ces tdéos, (eolios d'Ar Bobl) mériloraimit le Finistère. tant que fret, los éléments d'un trafic toutefois d'otro notóos comino un symptôme direct entre l'Irlande et la France, Il ne Mais hélas, ajoute lo Réveil, pourquoi do uiécontentemoiit mil so manifeste laul 011 faut-Il quo co chant national, que l'on s'est pas rendu compte du mouvement Bretagne quo dans d'autres provinces, condit étro do Jaffronnou, no soit (¡11 réado passagers soit (l'Irlande môme, soit tre le régime qui nous opprime lité qu'un plagiat littéraire, qui portedes Etals-Unis (avec transbordement à En sópuraut l'Eglise, do l'Etat, on désarait quelquo ressemblance avec un cerQuoenstown) qui s'établirait forcément grège le ciment qui avait uni IOH ándennos paru dans tain cantique ttntlalcoollque provinces do la France Chrétienne. Coin- par lo port le plus rapproché du Littoral Telen- ar Christen ï Breton, si los steamers d'Irlande y mont faire vlhrer à l'unisson les hommes Et Max Ililalre se trémoussa d'aise, aboutissaient, par suite d'une réfection do Montpellier et ceux d'IInzobrouek qui pensant avoir découvert lo Canada 1 sont do nature assez dllïéronle, s'il n'y a de notre Iralic des voies ferrées, à dos pas un élément aussi puissant que l'atE)i bien, puisque Max Hilalro veut throagh trains, c'est-à-dire à de grands mosphère catholique pour réaliser ce proconnaître l'origine du Bro goz màzatrahis directs entre notre littoral et dige. don, et qu'il semble s'intéresser tant l'Europe Centrale t L'Idée de porlorattelntea l'unité nationale aux chansons bretonnes, qu'il apprenne La grande Bretagne pas plus que la a jeté VAction dans uno colero blouo contre donc ceci : lo Bro goz ma zadou toi France n'imposeront pas éternellement les réglonalisles bretons : ello domando à qu'on lo ehanto on Bretagne est tout le détour par Londres et par Paris aux M< Bouvier do supprimer le journal Ar simplement une adaptation ou notre diapassagers d'Oulro-Océan, d'Irlande ou Bobl. lecte colliquo du mémo chant gallois C'est une manière de concevoir la libertó do l'extrême Littoral do l'Atlantique se Uen wlatl veu nhadau, composé par un do la presse qui ouvre les horizons les plus ondflnt dans l'Europe Centrale ou on nommé .lames de Pontyprktd. Lo motif consolants sur l'avenir rêvé par l'Action. revenant. musical, ost, dit-on, très ancien; Il Dans ce parti-là ou reconnaît la nécessité Ce n'est pas Paris, mais Bftle qui de la patrie, puisqu'on n'accepte pas lo séfut harmonisé par un Gallois du nom est le grand contre du traite des voies paratisme, mais une patrio sans u n i e : un d'Owon A l a w . ferrées sur le Continent, celui le plus syndical obligatoire de contribuables, dont C'est on ls!>!>, A l'Eisloddfod do Caréconomique, auquel il faut relier lo la raison d'èlre sera de contribuer à l'ont rodiff, quo l'Idée 1110 vint de donner aux llón du syndic, tandis quo les essais du so- plus directement possible notre littoArmoricains lo chaut national qui leur cialisme promis aux espérances ouvrières al Breton do l'Atlantique ol, par son x C'houitel Braz, te zo eur farser! HILANDO- ! BRETONNES Bro goz ma zadou f J Feuilleton du Journal " AR BOBL" L 27 Buez Loeiz Eunius DIJENTIL IIA PECHER UKAZ (Troet dtvar Calderón) KEVREN IX (Loeiz a erru dirag ar pont skornot). LOEIZ Doue braz d i w a r v e l , sotu mo 'n em rentet Etal ar pont s k o r n o t ; ho sikour, me ho pod. H e m a oo houzusa nlas a mouz da dromon, Rolt, dro ho madelez, ho torn sakr d'ain souton. (Looiz a dromen ar pont). Gras eternel a rontan d'oc'h, ma g w i r Douo ; Ho torn sakr bonniget harpot ouz ma c'hoste, A nouz great d i n tromeu hop koueza nop kosto. Tromenot a mouz brao, gant ho kras, ma Doue. Red oo d'ln obor ober our soil kont evlt partla. Penaoz, ma zad kovozour, c'houl z o erru ama 1 A N T A D KOVEZOUR la, dlv hour zo abaouo ma 'z on erru ama, Hag abenn dlv hour all mo espor sortia. . A drugaro Douo, ma G'hrouer bonniget, Goude ar beder hour-man oz in d'ar joauslod. ( A n Ebostol ha Sant Patrl a antro). SANT PATRI A l i o , Loeiz, partial promptamant a z o rod, A r a b a d eo, ma bugol, dale kon our momot, Oo'h avertisa ran, pa errufet or bod, Lakoot ovoz mad no gouofoo'h or poe'hed. . T \ Presse 'N em okupet noz de gant an A o t r o u Doue ; Bonn eun do bag our bloaz o v o lin ti' 11 o pue. Gwolot bo pouz, Looiz, dro posort tournianchou E punissi', aman, hop mar. ar pee'hejou. • • Pa orrufoe'h broman o niesk nr mogeriou E vefet e'boaz spontet gant eun taol kurunou. Hag ar mogoriou-8e a gouezo en dro- d'ac'h, Mez gant ar sin ar groaz e vofet rentet iae'h. Ha partiel raktal hep aret, ma mignon. Ni ¡a da rei d'oc'h non g w i r benodiksion. ( h LOEIZ Me rent gras da Doue ha d'ee'b, Tadoti santel. Eo'h an da bartial pa larfot d'in obér, Ha n'am ankoueet ket, oneou evurus. Goulet bepred ar c'hras ma vin viktorius, Rag keit ma v i n or bed, harve ma soldant d'in, Eur brezol pourbadus, allaz ! v o ma hini. Ma ouefo tud ar bed penaoz co puniset A r pee'hejou marvel abeurz an aroug spered, V o - g w o l l d'è 'n e m dealer en tan pe dour bervet 15vit kaout ar maleur da ober our poe'hed. Mo a gredo breman, dre ar c'hras a Doue, Ha c'hoaz ne mouz soufrot nomed eun abrojo. A m a n oo'h oo tenval, erru on niesk 'r muriou. Na w e l a a . k o t an douar nag "ivo an Nenvou. ( A r c'hurunou a diskar ar mogeriou var Loeiz ; human a ra sin ar groaz. En hano -n Tad, ar Mab, ive ar Spored-Glan, M'ho konjur d'am c'huitad, ofiserien Satan ; 'N em boani ret en von mar sonjet ober d'in Oc'h anavout bikeri, na donet da bec'bi. Ha korf malourus, ne peuz ket da damant, Red eo boa kourajus ha gouzanv hull kontant. A m a n oo d i d broman diskwel ar e'hruelded A lakoz gwechall da bec'bi v a r ar bed. Ma Douo, ma C'hrouer, n'ouzon peleo'h monet, N'ouzon po en tu mad pc on tu fall on troot. Pa no gant ar muriou eo'h on bet diskarot. Ma Douo, ma C'hrouer, m'ho ped, ma c'liouduet. intermédiaire, Unis. l'Irlande et les Elals M. do Jaegher pense quo l'affaire a été étouffée en haut' lieu, mais il n'en est pas moins vrai que Carliaix a intérêt à reprendre à son profit co projet, et d'empêcher que Nous engageons nos lecteurs à lire J'écolc so fasse à Chûteauneuf. D'ailleurs, les Grands Magasins du Printemps, de par sa position dans notro ville,-'une Ecole Paris, que nous publions aux annonces supérieure peut rendre les plus grands services à une région très étendue. Les frais s'élèveraient à à 00.000 f. KERAEZ Ils monteraient peut-ôtro mémo à moins, < o n x t - i l m i u i i e i i M i l . — Le consci EI le couvent des Ursulines était mis en municipal s'esl réuni vendredi soir à 8 li vente après lo départ des religieuses. La à la Mairie, sous la présidence du Maire Madame Mosbçr, l'une des bienfai villo pourrait en faire l'acquisition ot y éta10 conseillers sont présents. Le secrétaire blir un groupe scolaire. MM. Marchais et tricesdo l'U. R. B., avait envoyé d'Ade mairie lit le procès-verbal de la dernière dé Leseleuc protestent ' véhémentement mérique un toast qui devait être lu au séance. contré ces paroles. banquet de clôturé par M . de l'Estour Les Ursuliucs. — M. Marchais soulève M. de Jaegher dit qu'il n'a fait qu'émettre beillon. Il n'arriva que le surlendemain alors l'accident dit des Soeurs, qui marqua une simple supposition. Il demande que Nous sommes heureux de pouvoir h la lin de la séance précédente et qui fil lanl dans l'intérêt local, le Conseil se prononce publier aujourd'hui : de bruit dans la presse. Il désire que l'on pou r la création à Carliaix de cette école, revienne sur celle question. « C'est do sous les ombres mes ormes qui, en principe, avait élé déjà demandée en M. Anthoine demande quo l'incident 188N. Adopté. qui! je vous envoie nies félicitations, chois soit déclaré clos: du moment que la pré petits enfants bretons,,au Congrès do Sl-Pol ,La statue de La Tour d'Auvergne. — M. fecluro a approuvé le dernier procès-verbal do-Léon. J'ai suivi de jour eu jour votre le Maire lit une lettre de M. Jatïrennou, où c'est que le préfet a approuvé également programme, (grâce à voire Président qui celui-ci propose d'olïrir à ses frais,-pour la décision prise par le maire, de lever la apposer contre lo socle de la statue do La eu la bonté do m'en envoyer une copie). séance. vous verrai dans vos beaux costumes i Tour d'Auvergne, uno plaque portant une vous entendrai dans vos chansons. Je chanM. Marchais prétend, au conlraiie, qu'il inscription en langue bretonne II so base terai mémo, ]si loin de vous, notre Bru IJOZ n'en avait pas le droit, et demande à lire sur co que La Tour d'Auvergne fut un cel•ma Zadou. (Quelle surprise pour mes oi- un rapport qu'il a drossé sur la question tisanl remarquable, et quo l'absence d'insseaux !) Parceque, hélas ! mes oiseaux ne Dans ce rapport, il soutient quo les cou criptions en breton sur son socle est uno comprennent pas lo Breton. Tant pis poui selliers ont le droit do proposer des vieux véritable lacune. Le monument, d'ailleurs, eux ! quels qu'ils soient, el que le maire ne peut appartient à la villo, et lo Conseil peut l'embellir, s'il le jugo convenable. Je porterai ces jours-ci, la pelilo médaille hiver une séance quo pour atteinte au bon ordre. Prenant personnellement M. An do la Fédération des Etudiants Bretons. Je M. Marchais combat la proposition de M. thoine à partie, il lui demanda si c'est par porterai l'emblème de l'UNION Régionaliste .lalTrcnnou^t trouve quo nous devons rencrainte d'elle nibi en minorité qu'il s'esl Bretonne aussi. Jo me tiendrai en rapport dre ce monument à nos descendants tel que par tous ces charmes avec vous. Je vous en allé ? «nous le firent nos ancêtres, salis .y rien Ces paroles déchaînent un brouhaha accompagnerai dans vos excursions et j'as changer. » général. sislerai aux représentations des pièces breM. de Jaegher lu combat également « partonnes, ('fous nies compliments à noire bon Dans lo bruit, M. Marchais continue sa ceque, dit-il. s'il me prend fantaisie de probarde Le lierre, s'il vous plaît), Et je serai lecture, agrémentée de citations d'articles poser une inscription en vers, moi aussi, il môme par la pensée au banquol de clôture de la loi municipale. M. Lomoine, qui s'est n'est lias de raison pour que cela Unisse » le jeudi soir. Jo lève donc mon verre à vou aussi sagement muni d'un Code, trouve Pour une fois, les deux Docteurs font tous, à mon Président, aux amis de Suiulîles articles de la inèuii loi ([ni von! justo abstraction de leurs partis, et tombent d'acPol-ele-Léon, au Clergé toujours si Adèle aux à l'onconlre de ceux cilét par M. Marchais cord que la langue des Travailleurs bretons, Bardes, à la Presse, si importante pour le Bref, les ileux légistes se menacent de celle qu'affectionna Corret, doit être étransuccès do l'U. R. B., enlin avons Ions, mes leurs Lois Municipales: aucun ne sait qui glée e l bannie des monuments. mabik biliau. a la bonne édition. Leurs arguments si 'profonds que sensés Le public ril, el semble prendre un inVoire Muinmik Koz. louchent visiblement la majorité du Conlérêt médiocre à celle discussion seil, juiisquoda demande de M. Jatïrennou, BllKTO.SHZ TllAMOII. M. Marchais termine en demandant malgré les efforts de M. Le Roux,' est re« que le Conseil émette UN r-ile blâmant poussée par 7 voix contre 4 et 5 abstentions. l'attitude du Maire u la session de Mai ] Contre : MM. Anthoine, de Jaegher, Lei'JO'L. » 0 OUI! LUS . n u s moine, Ilenriet, Melog, L e Bescond, MarM. Aulhoiue se défend en prétextant chais. Pour : de Leseleuc, Le Roux, Lo qu'en agissant connue il l'a fait, il a épai Clec'h, • Gourlaouen. Abstenus : Conau, Une circulaire du ministre de laguerre gué beaucoup de désagréments à la ville el Rover, Montforl, Penh-, 'iuéguen. demande aux officiers de recevoir aux conseillers. Il demande que le vote Ou voit pur ces résultats que c'est à l'obavec bienveillance les jeunes soldats se fasse ù mains levées. truction du Dr. Marchais principalement qui vont a r r i v e r au régiment — Elle M. de Leseleuc demande le scrutin sequ'il faut attribuer l'échec de la proposition Indique les mesures à prendre pour cret, qui est accepté par le Maire. de M. Jaffronnou, les modérés s'étant en leur hygiène et leur alimentation. Approuva d le Maire, '.). partie abstenus. Nous y reviendrons en Désapjirouounl le Maire. 7. temps opportun. M. Borleaux, ministre de la guerre A lu lecture du rés iltat, dos cris do La rage. — M. Anthoine lit une lettre do vient d'adresser aux chef de corps des « V i v e la République»! et dos applaudisM. Alazet, qui fut mordu par un chien eninstructions au sujet de la réception sements nourris éclatent dans le public. ragé, et qui demande uu Conseil une subM. de Jaeghor ;t M. Marchais : C'est égal. dans les régiments, des jeunes gens v e n t i o n pour l'aider à faire les frais de son Vous avez soulevez là une sale question ! appelés dans quelques jours sous les voyage à l'Institut Pasteur. Bepoussé. M. Marchais, visiblement décontenancé, drapeaux. La séance est levée à 10 heures. riposte que si M. le Dr. Laiieion avait été Cette circulaire, toute empreinte de présent lo vote eut élé loul autre. Là des— Les Fêtes Bretonnes de Dimanche sentiments d'humanité et de justice, sus l'incident est clos. — Voici le programme des Fêtes qui se fait honneur à son auteur. Elle sera, Foire de la Croix-Bouge. — Lo Conseil donneront dimanche à Carliaix : espérons-lo une source d'amélioration émet un VOJU favorable à co que la comS A M E D I 7 OCTOUBK dans le bien-être'des casernes; elle mune de Scrignuc crée une nouvelle foire A '.) heures du soir. — Retraite aux augmentera le respect dû aux simples au lieu dil la Croix-Bouge le premier mardi flambeaux.' soldats par leurs officiers, et récipro- d'Avril. DiiiAXciin 8 OCTOUBK Réseau téléphonique. — Lecture est quement. doiinôo par le Maire d'un rapport do la A midi. — Banquet par souscription à En voici quelques passages : l'Hôtel de la Maison Blanche Prix : 2fr. 50. préfecture, sur l'installation d'un réseau Les débuts do la vio militaire produiLa souscription demeurera ouverte jusqu'au téléphonique départemental. sent sur lo jeune soldai une impression samedi soir 7 octobre. Postes et télégraphes. — Le Conseil émet profonde, susceptible d'influer de façon A 2 heures. — Sur le-Champ-de-Bataille, de nouveau le vœu que le Bureau de poste décisivo sur sa manière de servir ; on autour de la statue de la Tour d'Auvergne, do Carliaix, trop petit pour correspondre s'efforcera tlonc do rendre ces débuts aussi Premier Grenadier do Franco, Danses bredésormais aux exigences do la ville, soil faciles quo possible ot do dissiper chez tonnes aux Binious, menées par les sontransformé en bureau d'élat, et ouvert l'homme do recruo, dès son'urrivée, toute sans interruption de 7 h. du matin à 7 h. neurs Léon, frères, Main'guy ot Le Lay. crainte el toute prévention, par le bienveil- du soir. Il demande également que les emRécompenses aux meilleurs Dansours e t lant accueil des chefs ol les marques de ployés des postes soionl mieux payés. Danseuses. sympathie des camarades plus anciens. A 3 h. 1J2. — Concours de Costumes BreLes eaux. — M. Ilenriet donne le résultat Les chefs de corps et les commandants tons on deux sections : i " Costumes de l a des sondages d'eau opérés par lui à Kerd'unités s'ingénieront tout d'abord à donrégion Carhai sienne ; 2" Costumes dos autres ledan, Ecrléon, et lverainpuill. Les échan- contrées d e Basse-Bretagne Nombreux prix. ner à la réception du nouveau contingent tillons d'eau qu'il s'est procuré ont été le caractère, d'une véritable fête de famille. A •> heure». — Concert instrumental sur Dès la première heure, l'ofllcior s'otlor- acceptés comme potables par le Laboratoire la Place d o la Mairie, par l'U. M. I. eera de mollre le jeune soldat en confiance, Contrai d'analyses chimiques. Ces sources A 7 h. ij'-i. — Départ de la Place do l a ot de lui faire sentir qu'il rencontrera, au- espère-l-il, donneront des résultats satis- Muirio pour les Halles, Musiquo on tête. M . Marchais trouve que l'avis du faisants. près de ses c h e f s , bienveillance el protecA 8 h. ijl. — (Bureaux ouverts à7 h. 3/4) Comité Géologique de France est nécestion. Grande Représentation Populaire sous les saire. M. llenriel répond qu'il n'est exigé La première période d'instruction, mal- que des villes donl la population dépasse Halles. gré la progression rationello des exercices, 5000 âmes. Do nouveaux crédits seront 1. ( hiverlure : Kun haie tud Breiz, orchesimpose à In plupart des jeunes soldais adoptés à la session prochaine pour cooli- tration de Guélron, pur l'Union M u s i c a l e une dépense de forces considérable, capaIndépendante et les Paotred Keracz-Ploues travaux. ble d'affaiblir sérieusement leur organisme, guer. Carliaix aura enlin son eau, croit-on, ans si elle n'est combattue par un suplériieni 2. La Korma, Duo d e Pistons, a v e c ! ou 3 ans, lorsque les crédits seront opuilo nourriture. iccompagncment de Piano, par MM. Fonses. Le capitaine relèvera donc la ration do taine Labaumont, e t M"* Guélrcîn. Rcole Primaire Supérieure. — M de viande ; il augmentera, s'il le faut, celle du t. Paotr lirclf-lsel, du barde Charles Jaegher fait une communication bit min pour les hommes auxquels la ration tores- Rolland, chaulée par L. Baniel. saule. •églemeulairo ne suffirait lias (Les râlions 4. Le Dragon, pièce comique e n 1 acte, M. Diilniisson. député, s'efforce do faire mpplémenlaircs, ainsi perçues, seront le Maurice Hcnnequin, par des Amateurs l'aillcurs compensées par les éconnomies bâtir une Ecolo Primaire Supérieure dans le l'U M. L : MM. Pi r. son,. A . Coignat, sa ville di! Châleauneuf, donl la situation réalisées d'autre poli). Eugène Louis, Pierre Auffret. ne demande nullement semblable établisIl importe, eu eifcl, que l'homme mange Chansons de Botrel, par l'Autour e t sement. Bien plus, Carliaix a déjà obtenu son appélil si l'on veut exiger d e lui un M" Botrel, (accompagnateur: L. Veyret-Lcpour elle celle Ecole Primaire Supérieure. travail (l'onlraincinenl régulier. Un fin, los Pont, de St-Briouc.) ,o Conseil Municipal s'en était occupé en lislrfbutions de vin seront aussi fréquen(i. Un pardon en Comouatlles, compositK.SS. et avait même voté des fonds pour sa tes quo le permettront les ressources de tion de Guélron, par l'Union Musicale oiistruclion. Au Bulletin Officiel de l'Enordinaire. Indépendante. seignofflont de 1S'.)2, nous lisons même : ~. Pontkalleh, drame en breton, par los Venant à la suite de la récente ins- « Une école Primaire Supérieure a élé créée Paotred Kcracz-P'louguer : MM. L. Baniel, truction sur le droil de punir, que nous t Carliaix, par décision ministérielle du 14 Yves Cougard, Jean Solu, F. Léon, C. Guéavons publiée, cotte nouvelle circu- septembre 1891. Mais celte école n'est pas guen, Tanguy, Jézéquel, Cadiou, J.-M. Guillaire montre toute la sollicitude du miicltovéo. » lou, G. Briand, Louis Cougard, Février, M. de Leseleuc. - - Et c'est ainsi qu on nistre de la guerre pour la bonne conJallrennou. M"* L e Tous. crit l'histoire ! dition morale et matérielle du soldat. 8. Chansonnette', par Jean Lo Troàdec. . LIONEL BAWOUET. KELEIER Kerne - TU liei ECHO D E S ' - P O L 1 1 Iti ,c (Loeiz a erru erflu en Icrmen e voaj, hag en eni gaout a ra en iliz dirag eun niver braz a dud). Krislenien, ma breudeur, ha ma c'hoarezed Iter, Me garje be/.a klcvet dre ar bed en entier, 0 tiskleria en pe giz o kouozer en iforniou, I l a g ar l'éson e punlscr ennê ar pec'hejou. Selaouit holl ma moue/., ontentet, pec'berien ! Keit ma oe'h en buez eo d'ec'li ober pinijen. Nowniouz med ar c'hroc'hen var eun toullad eskern, A r ' e'hig a zo chomet a-sklabe en Ifern. Gant intanslon, 'n han Doue, ho pedan Da guilat ar poc'lied, da 'n em humilian. Pedi a ran Doue, deuz a grolz ma c'halon. Da roi varnomp holl e venodiksion. Ha gras d'enip d'en em welet en Baradoz Doue En kompagnunez .lezuz, ar Sent hag an Ele. KEVREN X ( A r Priol ha Loeiz a antre dre eur c'hoste, ar e'hont a Doulouz dre eur. ail. A R C'HONT Demad, ma c'henderv, joa mouz deuz ho kwelet ; Pa gleviz ar e'helou ez on bot ambarket. l'a gleviz lio poa anlroprenet beaj Sant-Patri, E riz jiront ma depôch da dond d'an Hiberni. Grassou i mortel a renlan d'an Aotrou Doue, Da veza bot ar c'hras da sovetat oc'h ene. Plijo gant e vadelez ho konservi bepred A r rest deuz ho puez en e c'hras hep pec'hed. Me ho ped, ma c'henderv, gant peb lidellte Da dond ganen en Frans d'ar gcar a Doulouze. Ai- eboaz deuz nia c'hambehou a po, pa errufet, lla ni bourveo d'ec'h ar pez a dezirfot. LOEIZ Admiret on on joa, ma c'henderv, o v>;elet Ez oc'li deut a Dell aman vit ma o'havet. Ne din blkon en Frans na kenneubeud d'am bro, lir gouant o chomin da c'hoiioz ar maro. Evit eun de hag eur bloaz na mouz ken da veva Ez on 'n em rezolvet da elioni barz ar vro-ma. Mar permet an Tadou, me a ebomo gante, Dindan ar gwiskamant frer, ar rest deuz ma bue. Hag ho pedan, ma c'henderv, gant g w i r afeksion, Da baea evidon eur bloavez pansion. Distribet ma madou pa po en em beet E touez ar bevien ar re muia ezommek. Gret ma gourc'hemennou d'ar gontez ho pried, D'an boli famiI ivo, rag ine renons d'ar lied. KONT TOÙLOUZ Glac'har braz, ma c'henderv, a meuz deuz ho kuitaet, Mez mar de Doue a c'houl 1, ne meuz man da laret. N'ho kontrariin ket, rag JÌC e v e pec'hi ; Me baeo evidoc'li keniemt a larfet d'in, Hag a distribuo ho peadra d'ai- bevien. Doue d'ho kendalc'ho hag ar W e r c ' h e z Vari, A n Ebestel santel, an A o t r o u Sant Patri. Goulen 'ran eur c'hras, kenderv, kent kuitaet, Ma rofet d'in, dre skrid, ar veaj oe'h euz graet, Ma monili beb a gopi, an eil hag egile, Evit renta grasou evidoc'h da Doue. LOEIZ Ma c'henderv ker, se, sur, na ho refuzin ket ; Benn eun neubeud amzer sonjan ben resefet. Kement-sc v o eun ekzempl en amzer da donet D'ar re a 'n em blij o v e v a er pec'hed. A R PR10L Aotrou, 'n em jenet ket evit ar bansion, Bevet bepred aman bervez ho tiskresion. Ne c'houlennomp diganec'h nag aour nag arc'hant, Rag ni a zo kohtant deuz ho korf penifant.' Antreomp er gouant, rag poent eo d'emp leina, Ila c'houi ken skuiz, ho peuz ezom da ziskuiza. FIN 9. 3' suis positive'iirmt (tels, monologue, donni ar prljou olro ur го о deuz о goneet, par Louis Bosson. 10 premier lo parole, ol a bu ú la siuité de Da chorlpz, ec'h osnont dlskarga o lousvar blason an Tour d'Auvorgn. notre dévoué prosidolll, M. do Cuverville. LANNDERNE 10. Dansou ar C'halluoued, do lloo'hlan, oni var Ar liobl. Mez kaor o don/, boula, Solu ama ar roll douz ar prljou. particulière peuvent être perçuespard'autros par 11. Lutorro. Puis M. Lo Rudullor, soorélairo du Cóha bouta, na zen nule ncuiéd avel... lui lier Tirol Durham pur dindon daou ola stations munies do récepteurs, et nussi en CoiiNcil A l u n l v i p u f . — Voici un mico, n dit, (>n linéiques mois, les progrès 11. Koush Brelz-Uel, chanté par Kmllo broin. 1, 80 f., Jean Cougard, Koraozj t r o u b l e r los opérations. On se souvient des abrégé do la séance de la roi nie session. rendu un juste hoinmnge il réalisés; ot il a Bosson, âgé do 12 ans, uuoouipngnéau piano Frunools Cougard, Plouguor; 3, I f.. J.-L incidents qui so sont produits lors du déM. Audrain est élu secrétaire. DOUARNENEZ notre Prosidonl qui n été lo premier ù nous par Loulu I,o Troadoo, âgé do 11 mut. Goyot, Plouguor; 4, 10 f., J.-M. oslolloc part do l'escadre de la Baltique ; dos naElections Consulaires. — M M . Bouclier lunoer dons colle voio, et toul lo mondo sait 1$, Ranaouen m Labourerleu-Douar, do Plouguor, Au It-hear neve;.. — A zo bot hunvol da vires étrangers auraient recueilli los déul Parc sont élus membres de colle commisavec quoi dévoiioiiionl ! Taldlr, par l'Autour. vaordisul : Pierre Prosper, louzaouor-kezeg, pêches échangées entre les vaisseaux do Tlrvi Durham pur en tu all <la zaou sion. M. Le Budulior udil aussi le bien il l'aire ; 13, Chansons tle liolrel, pur l'Autour ot du adjenl kenla, Funch Poncalod, poskelaér! l'escadio russe. Dus études, qui se pourvia. — I, 40 r., Joh Gonttl, Koraoz; 2.30f., Téléphones. — La ville de Landerneau 11 a demandé — avec raison, ol loul lo M"" Botrel. da oil adjoin, Louis Guiador, retrete! ouz suivent en ce moment, feront disparaîtro J.-M. Postolloc, Plouguor; 3, 20,f., Louis souscrit à une somme do 300 francs pour mondo l'a approuvé — qu'une plus grande un donami. 11. Sérénade, par los Binious. Pognoimoc, Sant-Ileruin ; 4, 15 f., J.-L. so (aire comprendre dans lu réseau télépho- cet inconvénient, en réglant la direction des part du modeste budget du Comice soit 15. Carhait. délllé, par l'Union Mùslonlo Conan, Plouguor. ondes. nique départemental, PONT-AVEN consacré ii encourager l'élovngo du poulain indépendante. Tirol a bepgotieun, dindan daou via. — Pour terminer, ajoutons que M. Branly Troupes, — Une somme de 37,000 francs de Irait. Les Fleurs d'Ajonc. — Notro compatriote Prtitt -des Places i Réservées, . 2 fr. 50; '1,30 1., Pier Lovonoz, Plouguor; 2, 25 f., travuillo sur le même principe à la comosl volôo pour la construction d'uzi pavilM. H. Laurent, pliolograpo à Port-Louis M. Ollivior so lova onsiillc, el fut snlué Premières. 2 fr. ; Secondes, 1 fr. ; Trok 'Intnnvoz Goutollor, Plouguor; 3, 15 [., Job lon servant à l'hospitalisation des malade.? mande des mécanismes ù distance. A son (Morbihan), vient do nous adresser une par ios applaudissements de la salle entière. slèinoa, 0 fr. 50. Main'), Glodon ; 4, 10 f., Louis An Dron, militaires. laboratoire de Faculté Catholique de Paris, superbe collection do caries postales des Il nous dit combien il était bouroiix d'èlro Cartes on vo^èto a Gorhuix chez : MM. Plouguor ; 5, 6 f., J.-M. Blvoal, Spezol; 8, on peut voir un modèle dont lo fonctionRais el fumier. — En outre des 503 fr. fêles dos Flours d'Ajonc do Pont-Aven. au milieu de nous. D'ailleurs, ajouta-t-il, je LÔili* Le Troadoo, rostutiratour, Jean-Mario 5 f., J.-M. Miunic'li, Plougor. nement a donné toute satisfaction. do dommages-intérêts ù payer aux proprié Nous recommandons cotte collection à no suis pas un étranger, je puis mémo diro Soin et Ulneiiiï, oollïours, aux Bureaux do Tirvl a bep gouenn. en tu tili da saott taires riverains du las do fumier situé au nos lecteurs et lectrices do Pont-Aven, suis chez moi, En oiïet, ses ancêtres que je Pierre DKVÉDEC Tubno'.Croc, Cartan ot Gollroy, a l'Impilvia. — 1, 35 f., J.-L. Conan, Pouguor; 2, ainsi d'ailleurs quo los nombreux sujets gaz, les Lnndernéons so voient obligés do ont été, ou grand nombro d'outre eux, los morio L e Guuziou-Jnffrciinou. 30 f., Yves Porrion. Mol roll; 3, 20 f., Plor payer a nouveau 1,035 Ir. 14 pour frais di- Marché de Parls(la Viliette) du 3 Octobre bretons qu'édite régulièrement M. Laurent, représentants de nos pèros, dans los ditlóLos habitants sont Invités a pavoiser Brlnud, Plouguor; 4, 15 f., J.-M. Postolloc; vers relatifs à celte affaire uu total do et qui (ont honneur à son talent et ù son rontes assemblées. Il nous dit. on appuyant lours maisons.' 5,10 1., J.-M. A r Hoc, Plouguor; C>, 5 f., 2,138 Ir. 14. ÜÜANTITHS amour do lu Bretagne. Prix du kilogramme sur la parolo de M. Lo Rodulier, qu'il (nul Funch Postolloc, Plouguor; 7, 5 f., Simon l'oldH vif Assistance médicale. — Approbation du s, nous nssocior pour olro plus forts. 1 1 nous (MIEvini Cougard, Plouguor. rapport, maintien du stntu-quo. On nous communique uu dernier moment LI é о s li и о s encouragea et Insista pour que, choz nous, Ouunered dindan daou via. — 1, 30 f., le programmo du concert qui sera donné par Avis favorable. — Avis favorable est les mots assurance, mutualité, ne soient Bœufs... 88', I 1 8R> 90 00 la Musique à 5 h. du soir, sur la placo do J.-M. Postolleo; 2. 20 f., Joh Mahö ; 3, 15 f., donné à la demande do bourse de M. Tan- Vaches.. toujours lottro morte. pas 628 575 88 55 J.-L. Conan ; 4, 10 f. F. Cougard : 5, 5 f., la Mairie. guy, retraité do la gendarmerie, en faveur Taureaux 11 nous oncourngon à rosier attachés à 189 12 63 52 F. A r Bouz, Keraoz ; 0, 5 f., F. Ropars, do son fils, élève à l'écolo nationale profesCarhaix, allégro Ci I':TRON Veaux... notro pnys de Bretagne Des applaudisse705 1 505 93 75 Sant-Hornln, sionnelle de Nantes. MONTROULEZ Neva, danse russo G, Moutons ments prolongés ont couvert ses paroles. 71313 500 83 08 Ounuered dindan tri blu. — l, 30 (., Joh Gaz. — Lo Conseil rejette la demande de Fête Auricole Les Ululons iln Finistère. . . L A O K N N R C M. de Séré s'osl lové ensuite, et on rapPorcs.... 215| 5 215 - sur la promenade du Pou- M. Coniac, directeur du-guz, sollicitant une 1 95 Mahö ; 2, 25 f., F. A r Bouz ; 3, 20 f., Plor line fête •au Ker(ioal GuiVrnox pelant, lui aussi, lo souvenir do"notre aimé tie, v p . concoure Boeufs, vaches, taureaux: vente moyenne. Guiador, Sant-Hornln : prolongation do 40 ans au traité qui lie la J.-L. Connu ; Kan baie lut! Brelz (Sao Broizlzol.) président, a insisté sur les. doux ¡déos offert aux Cultivateurs ot aux Elevours do ville à la Compagnie du - gaz pour l'éclaiVeaux : vente bonne. 10 f,, Intnnvoz Goulollor 5 Г, .Job Genémises par M. Ollivior, l'esprit d'association i Arrondissement, lo Samedi 14 Octobre 19Ò5. Iii. — Secours mutuels. —- La société dos rage. Moutons: vente moyenne. et l'allacliomont nu sol natal breton. Les Subvention do l'Etat : 950 fr. Subvention ' Sapeurs-Pompiers s'est réunie a la mairie Saottt ha tue guntS. — 1, 30 f., Joh MäSubventions. — Un secours de KM) francs Porcs : vente diflicilô. 2 225 fr. appluudissoiiionta ont montré n noire condu Département : dimanche a Oh. Ont été reçus dans la société he ; Sä, 20 f., F. Ropars ; 3, 15 f., J.-L. Coest voté à Mlle Le Cam, élève sage-femme, CÉRÉALES (Bourse de Commerce) seiller d'arrondissement combien il подо Henri Nicol. 30 ans, forgeron ; Auguste Le nan ; 4, 10 (., Simon Cougard ; 5, 51., Intnntandis qu'on rojetto la demande de crédit ENSBIONHMIÎXT A G R I C O L I ; a r. osl sympalhiquo à tous. Boulo'h, 47 ans, maçon ; Catherine Le Dron, voz Gulllou, Plouguor; l>. 5 f., F. Cougard. on faveur du monument à élever aux victiCours d'Agrioulture du Collège de MarDonc, bonno el excellente fête que colle AVOINHS ménagère. mes du Farfadet. laix — Première division. — l - prix, une FKOilLNTS РЛН1ХКЗ lilou laez, — l, 25 f., Job Cougard, KoLUS 100 KILOS MMi Lévénoz ot Le Dour ont été désignés raoz ; 2, 20 f., J.-M. Postolloc. ; 3, 10 f.. V. do notro cómico. El maintenant do nouveau Chemin de fer. — Par lettre, M. Maismédaille de vermeil ; 2 prix, une médaille pour lo à l'œuvre avec plus do courage, pour pour la visite des malades pendant le V tri- Cougard ; 4, 5 I , Guilluuine Mnnnc'h, Ploud'urgent. sain fait connaître au Conseil que l'assem- Courant... bloii ol lo progrès de notn Agriculture. 17 90 15 40 23 25 30 05 mestre do 1905. guor; 5, 5 f., Louis Croazlor, Plouguor. blée départementale a décidé la construcDeuxième division. — l - prix i une inéProchain.. 18 . . 15 40 23 35 30 75 E. A . Moc'h. — 1, 20 f., J.-L. Conan ; 2, Iii tion d'une ligne de chemin do for reliant duillo d'argent ; 2', une médaille — Konkour Labour-douai+ar C'hauton. f., Nov.-déc. d'urgont ; Lnndoi'iieuu au Iluolgoat. Los membres 18 20 15 50 23 45 30 85 Yves Porrion ; 3, 10 f.. Guilliuinie .Manne' — Conférence Olli vier. — Di inanello pro3-, une médaille do bronze. — Eur konkour lahour-douar a zo het di'l'i 4, 5 f., Simon Cougard. chain, 8 octobre, oonfêronoo pur pur M. Olli vier. réunis adressent lours remerciements à M. •1er mourz var hlusou ar c'hozok. Pell-zo nu oa Cours d'agriculture de l'Ecole libre de l'endunce. solilo. calmo lourd. lourd. député, ù 3 heures d a n s Maissain et sollicitent du prélet que cette llwltl. — I, 20 f.. Yvos Porrion : 2, I f., incielino sali. kot bet komend a lonod mad dlgasot da Saint-Louis de Morlatx. — 1- prix, une d'usilo. nouvelle liguo aboutisse sur les quais de Simon Cougard ; 3, 10 f., Pier Brland médaille de vermeil ; 2', une médaille d'argonkourl. la ville. 5 (., Iiitanvez Gulllou. gent. LANDELO Kitiiaoucii ai Au umzor a zo hot hrao rozonahl, lia Prijou roel eelil kamt! boued-loned mad, Espkck Ciikvai.ixk kalz a gultividnurieii a on dre goar, — Fête des vétérans. — Dimanche proEtteeud. — Diniourz divezu, povnr c'hant ha delc'hcit meredlou kempenn, —- 1,05 f., Oa grolzte hanter, our prod hraz un neuz El a Ions de mi-sang nés eu iinrj. chain, 8 octobre, la 160* section des vétéa dud a oa ho loi er Gor-Veur en loin-oureud DANSOU AR С HALLAOUED F. Gougurd, Morodl-Nevoz, Plouguor ; 2, hudet ar gultivalourion hug o mlgiioned 185 Ir. de prix. rans de 1870, célébrera sa lôte annuelle. A Joscnli A r Moal lia Mac'liurit Ar Bon. An 45 f,, Et, Bourhls, Gur/.-nr-Grouz, Kerglolt ; obarz Hôtel au Tour d'Auvérgu, loc'h mu WAX D O S : Le Muletier de Burgos. 8 h. 45, réunion des Sociétaires place de la Ao. Ervonik z\r C'liloc'li|(Burz Stor-Aon.) an Esi'Kcn B O V I N S zo liot servljet d'é oui loin douz. un dihub. 3, 40 f., J.-L. Conan, Korgorvo, Plouguor ; Mairie. Réception à lu gare des délégations neuz great plijudur d'un holl en our gana Les exposants dus animaux pur-sang 1 4, 35 f., Y . Porrion, Bronnolo, Motten* ; 5, hag u ru onor du glgiu au llrou Adam. brezouek en enor d'ar priejou novo. étrangères ; ;ï 9 heures, service solennel il Durham, dovronl produire le certificat du Dansou Kerne 'vid ar Vretoned 30 f,, Simon Gougurd, Korgourtoz, Plouguor; lîvol hroudeur u oa an holl a ou ono tout l'église Silint-llouardoi), puis délllé jusqu'au — Maro ¡ottdeu. — Y. Quöllet, on our Hord-Book devant le Jury, lo jour du conA zo broma traou divalo, asamhluz lia joaiisted poiui du honii d'ar (1, 25 f., J -M. Postolloc, Korvin, Plouguor ; zislroi cimetière ; remise d'une palme sur lo moTraou hag a zo mad d'ar Sauvajed doc'Ii сип eiireud eburz lluelgout, n 7, 20 f., Giillluutiio Fuvoiinoc, Korvez,Suiilcours. Une médaille de vermeil est offerte prod. Boa ou deuz taol ono kannudod deux nument dos Morts pour lu Patrie. lia пап a zo innrvol 'n nun toi pa оа erro tal-kiohen llertilu ; 8, 15 f., F. Postolloc, Ponnnluu, pur M. la Comte de Beautorl au plus bouu botrod koant hon bro ! uevor o'horn or vro : don/, hro Geraez lin A midi, banquet ii l'Ilôlel de Bretagne : bourk I.andolo. Plouguor;!), 10 f. 52, Intnnvoz Goutollor, UISKAN taureau Durham pur-sang. Kerne-Uhol, o ou nolrod ar o'homlto, an le soir, ii8 h. I|2, bal au mêine hôtel. Kornovez, Plouguor; 10,9 f., louen Boudln, (I)lsadorn a vo oun arlikl gnllok divarTra la la la la la la la la la la Taureaux Durham au-dessous de - ans. Aolrono l'ier Postolloo, pehinl a zalo'ho bonn an llonlclioii.) Bouillon Blhnn, Kerglolt; I I , 0 f., Intnnvoz Hola ! Hola ! Bretone.! fall, BREST — 305 fr. de prix. nias au Aotrou Doktor t.ancien ahsaiil, Auffrol, Boo'hkaor, Plouguor; 12, 5 f., lau Tra la la la la la la la la la la AR FOUILLE Freour, Puul Gourluouon, Juan Cougard, Taureaux par-sang Durhani de 2 nut Le 'Théâtre pour rien. — Une affiche Na fontus eo dansou Bro-C'hall. F, Cougard, Joun-Louls Connu, Plor Pos- Goaoolou, Mogourdl, Sant-Hornln ; 13, 5 f , 3 ans. — 3P5 fr. de prix. Tan gicall. — En по/, disadorn, var dio municipale, placardée sur lus murs do Brest Plor Ar Herr, Korivon, Sanl-llernin. II tolleo Plouguev, lui Jeun Blvoul Spoyot. Taureaux pur-sang Durham de 3 ans et 4 hour douz л i- mintili, bourk nr Fouille a informe les habitants qu'à chaque représenBroma on kemont eured a zo, C'hoaz hon oui remorket au Aotrono Gourau-dessus. — 155 fr. do prix. oa dlhunot on oun taol gant lins nrc'liloler, tation du llléâlrè municipal, deux cents En kcment nosvez 'pad ar goan, SANT-NIKOLAS-AR-PELEM din, Korgont ; A r Jaune, iipotikor ; Gwltaureaux améliorés au-dessous de 2 ans. spectateurs auront droit à l'entrée gratuite. Eu our muro, о oa an holl or mea/.. Au tun 'Ve gwelot potrei!, niorc'hod faro, varc'h, ha Lunoton, noterod ; Au Doktor n ou krog о II Frunsoii Botorol,o chom o LiOn se fora inscrire à la Mairie, et chacun Cotwours agricole dtt — 275 fr, do prix. oclobre. - 1)0 Daou ha daou, о troidellan. (Diskan). Moutfort ; Goiian, maro'hadour ; A r Gentil, Taureaux améliorés de 2 à 3 ans. — tioz, daou gilomelr boniiag deuz. ar bourk. passera à son numéro d'ordre. notro correspondant : III uonntiok, holl deuz Keraoz; Cougard, muOr 230 fr. du prix. La municipalité socialiste nu néglige rien Toon an ti hag ar lohnii uzobot kuzùmot. Outre uno médaille d'or ol doux médailKavout a roint eo'h eo gwall hudur Plouguor; Rohou, Poullaouou ; .Gouozoo, Taureaux améliorés de 3 ans el au-despour assurer la distraction de ses adminisAr lonod а /.o bol gallo! loniia une 'meaz ar les d'argent olïortos pur la Société dos AgriSovel an troad, reudi ar c'har : ArVouster; Yves Porrion, Motroll; Munao'h, sus, — 145 Ir. de prix. trés. culteurs do Franoo, le Comico disposali do o'hrolor. Ли avel a c'houeze oilrusamnnl « la, rod co bout diot, a dra zur. adjontmaor Trafrin ; Ktlomi Bouillis,adjonlVaches pur-sang Durham tle 3 à S ans lu somme de 1,799 (runos, oonstlluéu var du onob lior nil nr gerik, bug evolse 'Vit dorna 'volse an douar ! » m&er Kerglotl ; Troboull, Langonot ; A r inclusivement. — Aptitudes laitières, bour(Disk.) n'oo kol krogot an tan nobloc'h ail a-bod. IV Braz, Sant-Tliogonok; An Normand, Slhiril; comme 11 suit : rièros, unies à une bonno conformation. — 95 (runes, allocution du Gouvernement do Bruma e trocr 'vel toupiou, An Nux, nlah muer Plougonven otc. 205 fr. de prix. GOURIN la République ; 700 (г., allocation du DéMèo о ver gant dansou kériz Génisses pur-sang Durham de I à 3 ans. Du goulzar ohumpagn, Plor Postolloo, Ko- partomont ; 554 (r,, fonds du Comice ; LOO taoliou d'ar jandarmed. — Dlsadoin, OWENOAMP Galleget 've harz an nosvojou raoz, a xo sa vol, hug un ouz dispukot our — 155 fr. do prix. Ir., don do M. Louis do Gtivorvillo, prési Louis zVn Duigou, labourer, en doa disBuz ar mod koz kollet ar c'hiz. (Disk.) Eaii den hoz friltel gant.au treu. — Diluor a brezegen dlvar bonn ni laliour-douur, Vaches laitières de toutes races de 3 a knrot Fourier dlvar e varc'h-houarn. An dent du Comico : 100 fr., don do M. do Sé V sadorn eun don koz, oajel a 75 via, hanvel mg oinp ohms da c'hullout inoulln unoï S ans inclusivement. — 185 fr. de prix. jandarinod a glaskaz lukel an dorn varnoon re, Consolllor d Arrondissement ; 150 (г., Larot о vele pennou follet ; an A o . Fraysse, a oa o pourmenn var heul uma : Génisses tle toutes races de I à 3 ans. — mez heinu a gusaz eun toi fouot d'unan anô. don de M. Louis Ollivior, député ; 100 (г., N'ouzont polec'h skei о daoudroad ; Brost. En pasach Gourlann, na glevaz kot 155 fr. do prix. lied о on öron anoon, u-benn kas anoon d'ar don do M. do Korouarlz. Messieurs, Meur a viz er botou 'vo frikot, train Pempoull o tond warnah; rag houzar Esi'ùoiî PoiiciSH prilon da Bondi. Tapol a ra 15 do prizon. Voici le résultut du concours : IIa meur a blac'h 'de kalonad ! (Disk.) . Appelé à l'honneur do présider notre bouu oa; ar gazekvarc'h a lieurtaz aneau, hag u Verrats. — 95 fr. do prix. Taureaux detímois à i au. — 1" prix, concours cantonal en l'absence do notro symVI sklapaz anoan er foz. Adsavet ac'hano, ha Truies pleines ou situées, i et 2'portée. pathique président, vous devez êlro tous sur40 Ir., Alain Lo Maoul, Bothoa ; 2-, 25 Ir., Awechou... Oh ! fenlusa kêlou ! käset da di e vab, ar paour koz koz na zapris UO №0 Voll' occuper cello place, OU eitel, — 95 Ir. de prix. Guézou frères, Salnt-Nlcolns : 3-, 15 Ir., En kreiz an dansou a woler loaz ket da vorvel. «Ho revenait (lo plein droit h l'un do шея mills, vouvo Boriilo, Saint-Nicolas ; 4', 10 fr., JoKur Breton gwiskot 'vel eun Otrou Concours uk Vbugbus Francois Cougard ou Jeun-Louis Connu. CeuxGWERLISKIN soph Liiuuny, Saint-Nicolas, 0 tapout eur lamp war e rer. (Disk.) Il sera accordé on 1908 aux vergers de ci étant exposants, ont décliné cet honneur. KASTELLIN Taureaux de i à 2 ans en bouche. — 1" VII Eureud. — Hon c'henvreur ar Bar/. l'arrondlssenioiil, quatre prix. Je ne vous forai pus du discours, vous Have/, prix, 30 fr., Toussaint Lo Cum, Botha; 2 \ quo j'en suis incanalile, niais Je no voudrais pus Al lei-varn horehslonal. — Kastellln —Nag aliez a meuz-me kavet Charlez Rolland a zo addomezot diziou diDoux prix au Léon. 00 fr. ol 50 fr. laisser passer cello bollo lète agricolo явив vo 20 Ir., Edouard Lotou, de Canihuol ; 3', 10 Kaou Kornek, ->ч bloiiz, dovojour, a zo onAn do warlerc'h au nosvejou vuza. A r c'liontrad-oureud a zo bet great en Doux prix au Tréguior, 60 fr. ot 50 fr. lili aux noms do tous los membres (III bureau fr., Lo Tailed, do Canihuol. niitroid ebarz magnjin-win uu Ao. Miosseo, Pot red iaouank gant eur c'horl brevet, Plougraz. Eur prod a zo bet sorvijot da En 1008, il sera décerné trois prix de doni j'ai l'honneur du latro partie, roiuorclnr hag an neuz laé'ret 2 voûtai liad kognak, 20 (iënlsses de i à S ans en bouche. — 1" Gant diouhar dioz 'n о bragou ! (Disk.) greizdo en Gwcrlfskin, d'eur migiiou ben 100 fr., 70 et 50 fr. aux platos-formcs à bien sincèrement loua les hommes compétents prix, 45 fr., Yves Miihé, do Saint-Nicolas ; dovoz prizon. VIII nag. Kas u reonip d'ar barz, bot ken gwallfumior les mieux établies. qui noua ont prêté leur concours on acceptant 2-, 25 Ir., veuve Malie ; 3-, 20 fr., Victor Lécliansus or mareou divoza-ma, hon gwolla . Jakez S tovan, 28 blonz, karor, samblez. IIa breman laret ar wirioue, (lo iittro parue dcH (UfférontuH "' commissions Propagation de l'outillage agricole. — monnoziou a ovurusted. védor; 4', 10 (г., Noöl Biirlot. gant Armand, a neuz di care'het un nor var chargées de décerner C h o u ¡ . potred vad am selaouot ; 31' los primes. Une médaille do vermeil, une médaille d'ar41'Ja» (xéntsses de 2 à 9 ans. — !•• prix, 35 fr , lioslaloii Iouon Boinnrd, о mill-nn-Duk, N'eo ket kalz bravoe'h dansou Kerne ròs delicato ot qui est BEAR gent ot une médaille do bronzo seront décerparro/. Knsl. 10 lut' gousl. Joseph Ltuinny, de Sulnt-Nicolns ; 2 ' , 25 Ir., plutôt faite pour vous créer dos ennuis ; j'os'Vit gelzou sod ar C'hullaouod? (Disk.) nées aux lubriquants qui oxposeronl nu Laeronsl amann. — Mari Jaquin, greg pòro quo tel no sera pas lo cas colto année ot Jncquos Jégou, do St-Nicoliis ; 3*, 15 Ir., IX — Fora./. — Funch-Jorom Lossouarn, 37 concours de la Société les meilleurs instruquo tous vous serez. satisfaits dos primes qui Baoudour, douz Boar, he devoa gwerzot Alain Lo Maoni, Bolón ; 4', IO Ir., vouvo bloaz, toor, nu пси/, slioel giiiil odati. lOlur ments agricoles, charrues bêcheuses, Herses Lozit 'ta ar re-ze a gosto, vont voue échoir. (l'an lirón Olior, douz Podornok. eur pejud aniaiid. Boriilo, do Saint-Nicolas, D'ho kiziou koz dalc'het bepred. somoirs, etc. Tous los mécaniciens du Nous remercions non moins vivement Ions aniunii. hag a oa knvol oun dornind patatez Broiz, mar be fur lie holl bugalo, Prix d'ensemble. — 1" prix, 40 fr. ol uno — Braspartz. — Jean-Mari Dorrion. do los vrais ot lions cultivateurs du canton. No Finistère peuvent prendre pari au concours. pon/, er o'liroiz anean. médaille d'or, Joseph Lummy ; 2 , 25 Ir., A ve kaërra bro zo or bed. vojour, 33 bloaz, an пои/, la'èrcl cur lilrad HOnt-lls pus on effet l'honneur do notre pays Racines fourragères el maraîchères. — Mari Jaquin a zo bul kestionet gand ar vouvo Berilio; 3', 20 (г., Edouard Lotou; agricole 1 rhoiii douz iiiagajin Carinii. Fur miz bidon f. BOC'HLANN. 4', 15 (г., Guézou hères; 5', 10 fr., Lo Tal- Job A r C'horr, 31 blonz, heskeniior, bol ta- 55 fr. de prix. jéndarmed diwar bonn an dromplozon-ze. Il y a quelques années 6 peine on pure ou l'an t Cidre. — Une médaille d'or ol doux mélec péro. П08 cuiuiiugmm on y voyail ancoro beaucoup pol iiiêo gnnt our juiidnrm, un neuz d if reget dailles d'argent des Agriculteurs de Franco do toiTums en (riche, beaucoup do landes, de о veslcn d'o/.un. 0 dovoz prizon, 20 real Espèce chevaline. Poulains de trait. — seront décernées aux concurrents producgeilétH et (te bruyère; quiconque lo purOOU I CHRONIQUE SCIENTIFIQUE amami. 1" prix, 30 fr,, et uno médaille d'argent, aujourd'hui, reste émerveillé dus progrès acteurs do l'arrondissement de Morlaix, qui Joan Lo Borgne; 2', 20 Ir., Lo Guonnio; — Berrien. — Ionen Mnllroz, 32 bloaz, complis. Л chaque pas ot à porto do vue ce no apporteront lo 14 octobre, à 10 heures du •' Fermes au début do la séance, les ten3', 10 Ir., Marc Rlou ; 4 , 5 Ir., veuve Dortoor, an nouz liieret karolez douz liorz о soni (IUO do superbes ot magnltlques champs dances du marché s'alTaiblisssut un peu par matin, un lot do Irois bouteilles. rten, do blé, do plantes fuurrugèroH ot de Irèlles. nme/.og Loeiz A r Bono. 20 roui gousl. la suite. Pommes à cidre. — 28 fr. do prix. La raco bovino n'u-t-olio рая progressé chu/. Pouliches de Irait. ~ 1" prix, 30 fr. et — (ioueieh. — Siindr Mallogol, 25 blonz, Pleurs. — 30 fr. de prix. Notre 3 0|0, malgré l'achat do 32.000 fr. П011Я? SI luit, Messieurs, COIltluiIOZ, V O U S èles une médaille d'urgent, Yves Biou, Lanvlpikor-mon, пи пои/, brakoneti lOlurainnnd. (SL'ITIi) Beurres. — 50 fr. do prix. Les m o l l e s de de rente au comptant, est lourd ù '.19.70. sur lo chemin (lu progrès ; témoin nu» deux unln ; 2-, 20 Ir., Lo Guenille, do Saint-Ni— lluelgoat. — Jan-Mari Collobor, laboii- bourre devront êlro d'au moins une livre ut L'Extérieure que nous laissions hier à beaux concours annuels. Celui du mois d'avril Il construisit alorsjson tube à limaille. Le colas ; 3'. 10 fr., Thomas Jobic, do Lauriror-douar DU Kormhiaoucd, n zo lainallct OHt do plus on plus recherché, do plus OU plus 9.1.00, fléchit à 94,22 el le Turc s'inscrit à déposés ù la mairie, lo 11 octobre. Itibe-limaillo so compose d'une couche de valn ; 4", 5 Ir., Franoola Burlol ol Jacques gant о aino/.og Herri Karoll da veza plantet estimé des connaisseurs, tant par fu (piantile et 91.25. Los Fonds russes, par contre, se monFromages, — 30 Ir. do prix. limaille placéo librement entre doux pisJégou. tachón on trold o nnovalQil. AtikÖl idroc'li lu qualité quo par lu beau lé. Il est lopins bouu trent assez résistants : lo 3 0|0 1801 à 81.40, Apiculture. — 20 Ir. de. prix. Ions métalliques enfermés dans un tubo do Espèce porcine. Verrats. — 1" prix, concours do boucherie (lo tonto lu Bretagne, « t zo digor lo 1890 à 80.45, lo 1W1 à 91.00 ol lo ConsoAviculture. — 25 fr do prix. vorro. On disposo ce tube dans le circuit un dos plu» beaux du toute In Prillici), Il en est 30 fr., Maurice Ménager, do Saint-Nicolas ; h'anch-Mari An Oc'h, 32 bloaz, dovojour lidé ù 94.65. Prix de moralité aux serviteurs ruraux. d'un courant électrique actionnant un télédo mémo do notre polit concoure cantonal, 2', 20 fr,, Louis Rnuuou, do Saliil-Glllos. er Fao, n zo bol lape! mêo dull. Arsoizved — Adresser à l'appui dos demandes, avant graphe ordinaire. Parmi los valeurs du crédit, le Comptoir N'avez vous pas été émerveillés pur collo Indio Truies. — 1" prix, 15 fr., François Mahé, gwech d'oziui on da veza tape! 0 rouli. Kur le 8 octobre, chez M. Floui y, notaire, près d'Escompte est on progrès marqué à 058, expédition do reproducteurs (tuill'OUUX, vaches Supposons maintenant deux stations A do Salnto-Tréphlno ; 2', 10 Ir., Jacques llamiz Idilli, daou vloaz da chom hob voti. ot génlH4os), qu'il vous u été donné d'admirer la Mairie, Morlaix, l- un certificat du maî- et B, munie d'un transmetteur qui se comla Société Générale so lient (orme n OiOlr. înonio. Fiuicli-Mari Cadimi, 41 bloaz, ah пси/. tre do l'exploitation agricole, 2- un certificat aujourd'hui 1 Los Chemins français sont slationnaires pose essentiellement d'un excitateur, et B lionne tenue des fermes. — ï" (irix, 'I0 dornet o dad. 20 roui amami. Notre outillage agricolo est-il resté sluliondu desservant, 3- un cortiiicat du maire de avec un courant toujours actif d'échanges îiiiitiio d'un récepteur constitué par un téléIr.., Mat lutrin Lo Glonnnoo; 2-, 35 fr,, PrnnIIWroY Loin dO là, Messieurs, depuis quelques — Plonge, — Plor Jaifrennou, 28 bloaz, la commune sur leurs obligations du type 2 1/2 0/0. Au graphe ordinaire avec le tube à limaille. temps 11 s'ORt Honsiblo transformé : chaque (,'ols Le Boncé ; 3', 25 Ir,, Mutliurin LoGall. koroour, pa vo meo a cachai o vrog. ü do Hommes. — 80 fr. de prix. nombre des plus recherchées, notons celles Si on A on vient ù faire fonctionner l'exaiiiiêo nous amèno des perfectionnements nou4-, 20 Ir., Yvos Gaullor; 6'. 10 Ir., Jacques voz bidoni. do l'Ouest à 424.58, de l'Orléans ù 127. du Femmes. — 80 fr. du prix. veaux. / ' j citateur, la décharge donne naissance à une JégOU ; 0', 10 II'., Pierre Hélant. — Molre/f. — Plor Auffrol, 81 liloaz. douz Total général ; 3.128 francs. A'qui devons nous tous ces progrès acooiuonde hertzienne qui so propage par l'élher, Midi à 424 fr. Exposition des produits agricoles. — t Ponii-Olion, [luirez Piovili, и oa о labourai lls dans сон 11 brun eh он do notre agriculture, C o m m e précédemment, lu Bioost discuté même à travers des obstacles tels que les prix, 20 fr., Jncquos Hnmonlo; 2-, 15 Ir en monglonz Trovollor, on MotreIT, pa sa— Ampoezonetganl an lokou-touseged. — l'abord au Oouvornomont (lo la République ot murs, et vient heurter le lubo à limaille. entre 1.600 ol 1.070 ; il termine a 1.606. Guillaume Gloaunec ; 3", 10 fr., Jean Lo vnz olio о vroiir liag lion. Job A r Binan a Fumili Huet, o elioni er c'hastell, oiinhi an uu Dépurloiuont pour los subventions qu'ils La limaille devient alors conductrice, fermo Suez sans variation à 4.53(1. Gaz Parisien Glonnuoc; 5', 4 (r., Mathurln Lo Gall. no«H accordent, uu (iouver,nement encore pour lonz da lukat e viz otrozô, hag и dupa/, ditad, ar vani ha pevar bugel, azo bet ainpoc'.KJ2. Sosnowico 1.435. Briansk 580. le circuit de la station B. et le courant, acles sommes qu'Us nous donno presque uunuolBeurre. — 1" prix, Jncquos Hninonlc ; gnnt Pier Aulïrot on'n taol-doru var gllpon zonod gaul tokou tousoged, uomcd ar verc'g tionnant lo télégraphe, applique le style Sur le marché en banque, la Capillitas iomont pour rachat do reproducteurs purs. 2-, François Boschor; 3', Joseph Launay ; o lionii. An do var lec'li AiilTrel a reaz duo bona : honnez n'ho doa kol koaniot ur gear. sur la bande de papier qui so déroule. Un Copper est activement traitée à 01.75. Le Mais nous lo devons surtout a vous ions, d'ar Bilian adarre. 16 lur amand, V, S'vos Muhé : 5', Pascal Au If rot. An Ao Illicit on doa bet en kudo eun nou- petit marteau frappant le tube à limaille la Saint-Haphaol-Oiiinquina donne lieu à des MoeaieurU, è VOtrO ténacité ot votre persévé Courses de bicyclettes. — 1" courso (canboud tokmi tousoged dignut eur mignon — Speyet. — Fransou Trovidic, douz rendra de nouveau isolante ot lo courant ne demandes suivies autour de 140. raille, 4 voira esprit d'Initiative, a la culture tonale). •— 1 • prix, 10 fr., Borlholot, do d'ozo, un Ao. Boilot. a aozaz anozo evil koan Kerharc, Spoyat, a gomeraseurbilled doiid passant plus, le style abandonnera lo ruban ratloiinollo, méthodique ot rulHonuéu quo vous Canihuol ; 2 , 5 fr., Edouard Dupont, do StMines d'or moins fermes. La New-Kufdouz Koraoz da Bonl-Kergoat. Moo e оа, ha dirgwonor. de papier. Le marteau commandé automaavez adopté a la placo do lu culture routinière llrs osl parmi los mieux défendues à 40. Nlcolas. uu zihuiiaz noniod en gar Motrelï. DisMe/, d'ar s u d o r n vintili, en em zuntchont d'autrefois, a voua tous, Messieurs, qui n'avez tiquement par un dispositif convenable perкепп a roaz ono, hag ec'h esaaz rodok heb 2- courso (réglonalo). — t" prix, 5 (r., Le épargné ni vos peines, ni vos bourses, car dioz. Ar vero'h villana, Madalon, oajol a mettra de graver sur le ruban une succespneu. Tapet о oa gant an imp]¡crien. 16 lur preequo ton* vous «vox été obllgéit (lo faire do Golf alué, do Korlon ; 2', 3 Ir., Le Golf TARTRIFUGE EXCELSIOR 7 vloaz, hug ur paolr, Berve, a zo inarvct. sion do traits et de points dont les combitrès grunds HttcrlhcoH pour on arriver là. gousl. jeune, de Kérlen ; 3", 2 fr., Borthulol. Ar (amili a zo but pell klanv. An Doktor naisons pourront correspondre aux défé(marque déposée) Lo gouvernement l'a compris, Il u ни vous Le concours do cette aimée marque un Bodros, o vozn studiet ar skabollou touso- rentes lottros de l'alphabet. PLEVBEN •Mvéùlar, en accordant i l y a quelques unnées Désincrustant pour chaudières à vapus do plus dans lo progrès agricole, surged debrol ganl an tiegez-/.e, en duuz kavel dùH (HsllnctlOOs lioiiorlllqucs il (piclques-uns On accroît considérablement la sensi- peur, recommandé à tous industriels Linen Pley ben da ÜOstellin. — Al loden fout uu point de vue de l'élevage. A signae oant ro vad koulskoude. An dra-ze a zisdos p l u » m é r l U n i l » d'onlro vous ; mala qu'il bilité des appareils et la distance de perdeuz id linen a zo otre Ployheii ha Kastellln ler surtout un magnillque taureau do race kuoz pogen danjirus eo dihri deuz an tokoun'arrête pas lit ses faveurs, car vous, vous et usiniers employant la vapeur. ception au moyen d'antennes. Ce sont de a vezo peureohuèt prestik, hag a-benn neti- tousogu(l ! Durliiim pure, à Guézou frères, de Saintvous no vous ètOH pas arrêtés, vous avez toufixe à une longues tiges métalliques qu'on En cent», chez M, Gustave BENÔJST, о o'hollo hoza digoret d'ar voaboud iimzer jours marché do l'uvnnl vers los progrès; téNicolas, qui u été acheté dans lu Mayenne, KASTELL-PAOL grande hauteur, au haul d'un mât par jourlon ha d'ar maro'hadourez. Banquier à t ' i i à t c a u l l i i . moin votre immonse exportation (lo boHiltiiix choz M, lo comte do Ouatroburdes. exemple, et qu'on relie par des conducel do blés do toutes sortes. Mez ar pont var ar stor Avon, hag ar Vaccination. — Le Docteur lo Bigot vacUne somme do 825 fr., a été réservée Il net ausai troia hommes qui sont disparus teurs à l'excitateur, et au tube à limaille. pennad linon otro ker Kaslollin hag ar gar cinera gratuitement : à Saint-Pol-de-Léon, pour (rais divers, oatro autres pour créaE p i c i e r * * , F r u i t i e r » * , e t c . Pour mule dont lue noms doivent rester éternelleParmi les multiples applications de la tén'inl ket prosi da Ve/a achu c'hoaz. le lundi 9 octobre, do 2 h. à 5 h. ; lo jeudi tion d'un champ d'expérience. munt graVês dans nos ucoura ; j'ai cité M. Hilvous fournir de légraphie sans fil citons la transmission des 12 octobre à Plouénan, do 8 h. ù 10 h. ; le llbray, lu'foiidatour mi nos concours, MM. (ioiirSi dans la région do I.oudétic, l'agriculKEMPER dépêches aux trains en marche, aux navires dlh p è r e et Illa,' 16 granU'pèro ot lo péro du même jour à Mespaul. do 10 h. à 11 h. 1/2 ; ture u tant (ait do progrès, co n'est que sympalhiquo propriétaire actuel du Kergoal. Konferanz eueb da Vrelz en Koiihi-al-la- 10 joudl 19 octobre à BoscolT, de 8 h. à 10 h. ; en mer. Son emploi aux armées supprigrâce a une culture intelligente, raisonnéo, mera la pose des 61s, longue et aléatoire. En terminant, Moeaioura, Je bols ù lu Hépu- grâce aussi à l'emploi judicieux des engrais boar. — Dlsadorn 3. en kroiz Breiz-Izel, en le mémo jour à l'Ilo de Batz, de 10 h. 1/2 à Signalons cependant un inconvénient qu'elle bliquo, a la prospérité de notro belle Associapour Empaquetage, Emballage etc., krelz ker Gemper, daou strak-vourc'hiz chimiques ot dos moillouros méthodes do 11 h, 1/2; le lundi 23 octobre, à Saiut-Poltion, à la santé el a la prospérité do notro prégarde encore à l'houre actuelle. Les ondes iman ano Gall, Jou,y, ogile Briz-Vroizad, adressez-vous à l'Imprimerie L e Goaculturo. do-Léon, do 2 h. à 5 h. ; lo jeudi 20 octobre sident et do на jeune épouse. hertziennes se propageant dans tout l'esYilk Lolehvro,) o douz great bob a brezégen à Plougoulm, de 8 h. à 10 h. : le mémo jour ziou-Jafîrennou. Nous devons féliciter les organisateurs Vive lo canton agrioolo do Cnrluilx I pace, les 'signaux destinés à une station onob d'hon bro, oneh d lion ioz, eneh d'hon à Siblril, do 10 h. ù 11 U. 1/2. de notre (été ; grùco ù oux, elle u été dos D e u x s o u s la l i v r e . snored. E-touez an ouvrierien a on ouz о Strak daouarn a .lelz a dap prezegon an plus réussies. Parmi les notabilités venues BRIONQCAN zllaou, n'ouz kot hot kavet momoz eun hanA o . Postolleo, ha dign a oa dioutô о poh ussistor d notre (été agricole, remarqué notor-douson da hucha varnè ha da vouga о (oson.Var loro'h broma, sotu ar o'hanaouentro député, M. Louis Ollivior, M. do Séré, Dic'haou goneet. — Kur mousik var ni . nioiioziou. Mez zo zeuio H pour les conseiller d'arrondissement, M. IL dos nou. Jaifrennou (Taldlr) a gan Fanone i al lestr La Bretagne:, Jul Arllouz, nn neuz bot llorve doaro, nr gazelen-mu, Ar Bobl, eo Jurs do Koranrouo, M. Lo Borgne, adjoint labourerien, A r Braz, &t-Tegoneo, Son dlgnht o vestrou oun dic'linou a 25 lur, eyîd n lak droug da vomì en korl an Aotrono-zo. au maire do Kergrist. greg al lonker, Jan-Mari Postolleo, Son an ar gourauh a ziskuo/.az un eurVbnd vorneui OSSEUX OU GANGLIONNAIRES Ar journal-ma eo an drenen a zo eut en о Abslnth. Holl о douz о lod a vravo. A r du zikour eur vng goueledot o porz Pontud e S t - P O I , - H и r - Tl ï . R Un banquet admirablement servi par /.rond, hu roi a reout boo'h varnhi. Mez al prod a échu var dio teir heur. Moud a ra rnl, o-pud rogatou Brignogau. Dija araoken Thoraval a réuni los membres du comice. Ecrire á M. C 0 S T E - P Í Z 0 T . lai I An drenen a la donoe'h-don, kam int nouzo ar Bu.ro hag ar Gomislonou da lo- M. Jacques Hamonic, vice-président, a pris doa sovoteot eur c.'hamariid bilian d'eziin, Dir' giln de Г " Expregs", ag> dija, pi'ostìk a vo rod d'ô gourvo. pehini a ioa o vouzi. jtfén de la l.otcrie.Lille.Joind. 16 FÓOrter I906\c 534 UU i> 50 ООО t 100». - P r l i M l l U l : Ifiiie;envol.aflr'-de 0,15,p»r fjbilltU À Leon PARUS 0 1 e i 0 r o g I a m m o d u J Treger f M - Izel г 1 1 Bulletin Financier - Lu Télégraphie* sans Fil E 1 Vieux papier LTIRAOG T ELot:R I E EjGros EC NU FL AEN S TUBER UT X 2 5 O.OOOfr. 1 1 A . r Kludo do M» LEFEUVRE, Nolalro a Carhaix Etudes do M ' NEUSER, Notaire à Loearn, ol do M* LANCIEN, Notaire a Carhaix V H N T B 3 Pur Adjudication, te Mardi K) Octobre 1005, i\ 2 heures do l'après-midi, on l'élude et par lo ministère do M" L E F E U V R E , Nolulro ùCurlmlx. P H K M I K R L O T . — Ville de Oarhalx, l i n e M a i s o n sltuéo ruo du Sol, comprenant rez-de-chaussée, mansarde ot grenier OUdessus. Rovonu : 82G fr. Mise à Priai :i.000 fr. 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Si le mouvement décentralisateur était demeuré purement littéraire, ou s'il avait dévié en de stériles querelles politiques, les centralisateurs à outrance ne l'auraient pas honoré de leur haine. g* Mais voici que la décentralisation prend maintenant le caractère d'un mouvement économique et c'est ce qui •donne_à réfléchir à ses adversaires. Un dicton IÏÏÏU3" "râppTûTeTf^^ d'abord, quitte a philosopher ensuite. Les populations régionallstes veulent d'abord un peu plus de prospérité, de bonheur ; après on pourra voir a chamailler sur des rrfots pompeux sur dos questions byzantines. Dos gens qui réclament des réformes économiques et qui refusent de se laisser étourdir par les discours des rhéteurs sont dos gens avec lesquels il faut compter. Do plus, cos gons-la, dans le cas présent, sont légion, non seulemont on France, mais encore dans les pays étrangers, ce qdi prouve que le régionalisme n'est point la conception de quelques-uns, mais qu'il répond à un besoin général de l'humanité moderne. Je ne puis mieux mettre cette vérité en évidence qu'en citant un journal belge (c'est-à-dire un organe bien impartial en cotte affaire), la Gazette. VOloi comment s'exprime notre confrère bruxellois : « U n mal sourd ronge les pays trop étendus. Los vices de ces trop amples organismes politiques se sont souvent montrés, Ils ploient sous un même régime et sous des lois identiques, des populations trop différentes et dont les besoins sont trop distincts. L'administration centrale y est trop chargée d'affaires. « Le pouvoir est trop loin des sujets ou des administrés. Il ne peut répondre aux nécessités locales, multiples et diverses. 11 froisse forcément toutes sortes d'intérêts et de sentiments. Il méconnaît trop les droits do l'individu devant l'Etat. Il ne peut s'occuper do tout ln monde. Une quantité de menues réformes sont Indéfiniment ajournées, pareequo le Gouvernement a bien d'autres affaires. Lus grandes réformes, les plus urgentos même, ne s'accomplissent que lentement, tardivement, à cause de la difficulté de les adapter à des besoins trop divers, trop éparpillés. » Ce sont là des paroles qu'aucun régionalisto no désavouerait; or cos paroles émanont d'un " spectateur impartial" qui juge selon l'équité, n'ayant aucun Intérêt dans l'affaire. Et voici le verdict final de ce juge : « La centralisation politique à outrance ne parait le bonheur à personnne. » On pourrait dire : « la centralisation politique et économique" avec plus de vérité encore. Oui, c'est bien la la question. Il ne s'agit pas de principes, il no s'agit pas do phrases. Il s'agit d'un fait, et d'un fait terrible : " La centrallsatitlon n'a donné le bonheur, la prospérité à personne I " Il est naturel que nous demandions à la décentralisation des ours plus heureux; il est, par suite, naturel, que nos revendications décentralisatrices soient d'ordre économique. Ainsi la question sera placée sur son véritable terrain. Des jours plus heureux, une prospérité plus grande, voilà notre ambition. Il me paraît qu'il n'en est pas do plus égitimo; il n'en est pas d'ailleurs de plus patriotique. On nous parle chaque CORNOUAILLES TARIF des INSERTIONS Ann.etRéel./i'p. 0f.201aligne — 3'— 0 25 Chronique Locale 0 50 — 6 75 — En Echos On traite aussi A forfait. Les Af/ences Ilavas, 8, Place de la Bourse, et la Presse Nouvelle, 60 rue de Richelieu, Paris, reçoivent aussi nos Annonces. Jaflrennou " Taldir " Evid ar Vro dre ar liobl " lakat o mennozlou krl da ron var c'horre revinou, n'o douz tain 'bed enno ar spored ropublikan. Beza republikan, nom pazdrered na dre hog, mez dre barfotegoz ha dre rozon, a zo, po n'ouzon ken potra zinill ar glriou, kaouteurspo red loun a furuoz, a gomprenezon hag a loaldod. IJeza republikan a zo c'hoantaad en dofe ar bobl our gwir o'halloud, o-lec'li servijout da vokanik-votl, epad euu dovoz hepkenj bozarepublikan a zo gouloiin ma vo kuzultet ar bobl var gemend lezen dioz a zo da obor. Ar sosialisted, e.'houi oar, no « Bara, Liez, ha Librante. » deuz eieson a-bed our mod-sonjal j3irloi^avare^atU^^^I^^^^^WLOS evel hennez. 0 mennoz a zo distruja en oun taol. N'o mainten Bro-G'hall nemod oun dorniad dlspao'herlen, A V I S n'o deuz a du ganto nomed eur bochadlk ponnou divouodot, lia me Nos abonnés de Septembre en mez tra, hi a lavar o voint mestr retard pour le paiement de leur lii a lavar o plego an holl dirazo, abonnement sont priés de vouloir mar no raint ket dro asantamant, e bien se libérer au plus tôt pour raint dro nerz, kousto pe gousto. épargner des frais de traite. 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Tud danjirus konan oo ota renorlon ar sosialisted, rag our maskl a Jul Guesde, en eurbrezegengreat zo ganto var o fas, da guz o zantigantan en kear Grenobl, a lavaraz mant gwlrion. . penoz ar Republik Gall ne oa notra Evid dlfonuoutohoiibro, hon iez, nemed cur gir. lion frankiz, ni a die difoun ar gwir Kalz a sosialisted a lavar oveltan, Ropublik: labourat d ober gant Rehag evlto ar Republik a zo breina, publlk Franz eur c'houarnamant a zo great evid chacha ar c'har a- komunn d'an holl dud honest, eloc'h dren kentoc'h nag evid kas anezan ma vozo' komend a zoujanz d'an oil araog. Ar Republik breina, einezo, evel d'egile, e-lec'h ma vozo digroina zervioh nemed da virout en hon zet ar c'halloudogoz, ha root ispislatouez renadurez ar vourc'hljert, ha lamant da Vreiz-lzol oul lec'h doroad dre-ze, eo red dismantraaneztdouz er Gominunn Vraz. an dlazez d'an doen. Nieta, ar vroadourien frejionaAr sosialisted koulskoude a dlefe listod) broton, eo o ma ganoomp ar, kaout Joa deuz ar Republik broma, gwir spored ropublikan, peliini a zo rag n'aller ket lavaret n'eokotmad great a Justis, hag a dlo dougen an en o c'henver. Ronnoz d'ezi, dre den da wellaat kondision o vreur, m'he deuz serret ho daoulagad, eo ha nan da oasaat anozi dre zismano deuz gallot aoza o pob sioulder an trou von, ovol oma oc'h obor, gant distruj Jeneral deuz komont tra gouzout d'ezo po hob gouzout d'ezo, rezonapl a gover c'hoaz, rag, mar eun neubeud oonnag a Vretoned plich ganeoc'h komprenn, na rit ket dlhentohot gant tud loll. republikaned gand ar gwir soeiallsJAFFRENNOU. teu, an dispachierten. Na gozeomp ket deuz ar « sociaiisted evid an diavez », gwir binvidiglon a ouenn vourc'hlz allez, pero, evid erruout buanoc'h, ha t'rompla gwelloc'h o elektourien, a gemer an hano a socialist. Kredit mad penoz ar sort gant ar re-ma, mar digouozfo d'ar Republik sosialist dond da ren, a Lo regionalismo proud actuellement gavfe damant d'an hini broma eimportance qu'il n'avait jamais euo leo'h e maint ar mestrou gant o uno dans los temps passés et ses advermonl ! , saires qui drossent contro lui tant do 2 Ar gwir sosialisted, ar ro a feil machines do guorro, qui cherchent à d'ezo diskar peb breurlez-tud evid 'accabler du poids do lours calomnies, ( TF. Rue des Carmes, CARRA IX obi E Les Frankiz da beb Barn ! jour de la stagnation des affaires en France ; on nous cite des chiffres navrants, ot, quand on a bien disserté sur ces tristes sujets, on revient aux anciens errements, on laisse à Paris la charge du destin de toutes les provinces, on perpétue une centralisation qui ruine l'agriculture, l'industrie et le commoroe, ou s'entête à regarder la Franco comme un échiquier dont toujours les cases sont identiquement semblables. Les résultats d'un tel système sont pourtant établis. En haut lieu môme, on comprend que la centralisation est une conception de théo .riciens ej j b ^ ^ ^ i u j ^ c ^ f l d â ^ i î î e e "par l'expérience. A l'inauguration de la statue de Camille Desmoulins, l'un des plus jeunes et des plus actifs parmi nos ministres, M . Clémente!, a dépeint ainsi la situation de notre pays au temps de l'homme que l'on glorifiait : « Le "'rectlligne Robespierre menace de sa dictature ce pays dont le génie est si prodigieux pareequ'il est si divers. » Hélas I les " rectilignes" descendants de " l'incorruptible " qui sont aussi les descendants des despotes Louis XIV et Bonaparte, nous ont fait subir un siècle durant, l'application do leur conception étroite et géométrique. On n'a pas uinfié nos pays de France, heureusement ; mais on les a empêchés de se . dévolopper selon leur génie propre, en los traitant comme les pauvres enfants que certaines tribus barbares serrent dans des maillots destinées à leur déformer leurs membres afin qu'ils soient tous faits sur le môme modèle. Tous comprennent aujourd'hui qu'il faut desserrer les lions qui torturent notre pays. Et si on ne l'a pas fait encore, c'est que des cerveaux hanté3 par les passions politiques craignent qu'il y ait " là-dessous " une affaire de parti. Ils ont bien tort. L e s régionalistôs sont tout simplement des gens qui réclament des libertés locales., qui mettent l'économie politique au-dessus de la politique, et qui estiment plus les travaux productifs de l'agriculture, du commerce et de l'industrie que les luttes stériles du Forum. C'est pour cela que tous les Français, des partis les plus divers, sont ou seront avant peu des Régionalistôs, pareeque c'est leur intérêt. Aussi puis-je me résumer de la sorte : Le régionalisme est surtout une théorie économique ; et. Il est la théorie qui convient le mieux tï la prospérité de la France, de ce pays '• dont le génie est si prodigieux pareequ'il est si divers. " Y A N N M O R Y R A N GOBLET PENOZ klOZEAL DEUZ AR MERCÏIED * ** Mar fell d'id e ve meulol da sperod gant ar niorc'hed, respont gant kemend a gourtozl da gont eur plac'h difesou ovel da gont our plac'h koant. Gant heuil an aliou-ma, e vi silaouet e peb lec'h. FANCH. sont pa Grandes Fêtes Bretonnes A. G Comme tout lo faisait prévoir, los grandes fêtes bretonnes organisées à Carhaix par les doux sociétés les Paotred Keraez-Plouguer ot l'Untoi Musicale Indépendante réunies, avec le concours do M. ot M Botrel, ont obtenu le plus vif et lo plus légilimo succòs, et ont amené en ville un «UaiMto-ûRSfSSr-QSÏ!. --» avait pas vu t\ compact depuis le centenaire de la Toui d'Auvergne on 1900. Co n'est pas sans difllcultés de toutes natures que les organisateurs sont parvenus à réaliser d'aussi belles fètos, mais leur courage ot leur désir d'être utiles leurs compatriotes on les intéressant, leur ont fait faire des mervoilles, ainsi que co compte-rendu, aussi complot qu'impartial, le fera voir. La fête commence dès le samedi soir par uno rotraite aux flambeaux qui lit lo tour dos principales rues, suivie d'une grande partie de la population. Le lendemain, dimanche, Carhaix a pris son air do fèto : plusieurs maisons sont pavolsées, ot tes dilférents trains j e la matinée commencent à débarquer en ville des visiteurs venus de Rostronen, Mael-Car halx, Callac, Gourin, Rospordon, Château neuf, Poullaouiln. On romarque déjà un grand nombre d'élégants costumes bretons de fommos, qui font bion augurer dos concours. A midi, les organisateurs des deux sociétés ot leurs amis so sont rendus au banquet préparé pour eux à l'Hôtel de la Maison Blanche. Il y avait 70 couvorls. M. Guétron, composltour de musique, ot receveur do l'onrogistremont dans notre ville, présidait. Dans les convives, nous avons remarqué la plupart des notabilités do la ville, venues témoigner do leur sympathie aux organisateurs et aux commissions, MM. Piorre Le Cloc'h, Montfort, Penn, Gourlaouon, consoillors municipaux do Carhaix, François Cougard, mairo do Plouguor, Joan-Marie Conan, conseiller municipal de Plouguer, Coïc, pore, Dubeau, Quéméiîer, Thépault, Lo Bars, Bosson, Lo Gall, Royer, Morcior, Alain, commerçants ; MM. Charbonnier, do Miniac, Marsoillor, Fréour, etc. Lo menu, très soigné, a fait honneur à l'hôtosso, M"" Le Troadec. La plus fi;ai'jche cordialité n'a cessé de régner parmi' los convives, jusqu'au moment ou M. Guétron so lèvo, et porte le loast suivant, qui est applaudi à tout rompre : 1 « Mosdamos et Messieurs, Je ne vous ferai pas do discours... quolquos mots soulomont vous diront bion plus quo de longues phrases. Je lèvo mon verro à M"" Louiso Le Touz, notro charmante aetrico bretonno, qui donne, à cette fèlo un cachot spécial, à tous mes collaborateurs zélés do la Musique et dos Acteurs bretons, aux dévoués organisateurs de cos réjouissances éminemment populaires. Je bois aussi à M. ot M"' Botrol, qu'un fâcheux conlre-tomps a empoché de se rendre à ce banquet. Je n'oublie pas M. Cougard, l'honorable Maire do Plouguer qui nous fait l'honneur de saprésoneo ici, non plus que M. Pierro I.oClec'h, notro sympathique lieutenant de pompiers. Enlin, jo lève mon verre au premier Grand Régionaliste, à colui quo Carhaix "îonore d'avoir vu naître, au Breton La Tour d'Auvergne ! » M. J.-L. Conan, de Kergorvo, se lève ensuite, et parlant on breton, dit : « Ilronozed hag Aolrone, En hano parrez Plouguer, en hano ar niaèr, me zav nia gworen d'ar re o deuz emerot ar boan da brieuti d'omp goueliou ken kaèr hag ar re a hirio, hag esperout a ran penoz dre 'n oin gleved dalc'hniad egiznia etrezomp-ni Brotoned, ni a labouro evid brasa mad lion bro a Vreiz-Izel. » Puis viennent le tour des chansons bretònnos et françaises, pendant que le champagne déborde des coupos. Tour à tour, MM. Jalïrejinou, Louis Le Troadec, Labau0 Mar touz c'iioant da blljout d'our plac'li iaouank, koant po divido, kaozo d'oi atao douz ho c'hoantlri ha douz ho bravenle. Mar ho koant, hi da grodo duslu. Marbe dlvalo, hi zonjo eo faoz ho mizilour, mez bopred ho dovo joa diouzid. ** Mar pouz c'hoant da veza deut mad gant our vain tiogo/., kaozo d'oi douz he bugalo ha meul anè d'ei. n m• Mar pouz c'hoant da voza kavot deroad gant our vaouez koz hag lie douz our c'hi bihnn, na blé ket deuz outhl, niez douz lie c'hl bihan Azor da genta. manuscrits ne rendus mont, Coignat, Jean Le Troadec, se font applaudir. Mais l'heure avance ; les bombardes et binious (Guillaume et François Léon, Menguy et Le Lay) viennent au dovant dos commissions, et sonnent le Sao Breis-Izel; lo cortège se rend au Champ-de-Batatllo [où i . encours de danses ot de costumes P vont avoir lieu. Deux estrades sont dressées face à la statue de la Tour d'Auvorgno, l'une pour les Sonneurs, l'autro pour les Jurys. La foulo est si compacte déjà que la circulalion sur l'immense place est très difficile, et il faut toute l'énergie des commissaires pour faire un cercle où les danses bretonnes pourront se dérouler. A l'aide do plusieurs longues cordes, on finit par établir un lice, ot sonneurs de sonner, danseurs et danseuses de danser. Le temps, légèrement pluvieux le matin, vient de se remettre au beau, le beau soleil apparaît et avec lui l'entrain et la gaîté. Lo coup d'ojil que présente l a place La Tour d'Auvergne à 3 heures de l'aprèsmidi ost féerique. Partout ce ne sont que gavottes et passe-pieds, partout se mêlent et se confondent les plus riants costumes féminins do la Cornouaille, Carhaix, MaëlCarhaix, Ployben,Châteaulin,Scaër.Callac, etc. Beaucoup de jounos demoisellos de Carhaix ont tenu à revêtir le costume breton pour la circonstance : elles sont tellement nombreuses, que nous dovons renoncer à los nommer de crainte d'en oublier. •* Des petits enfants sont aussi charmants en costume breton, les petits Bosson, Royor, Guéguen, les petites Lo Janne, Martin, etc. Beaucoup do jounos gens portent dos costumes anciens, y compris los bragou-braz. Félicitations à tous ceux-là et celles-là qui ont compris qu'on Bretagno on peut s'amusor entre Bretons dans dos fêtes bretonnes sans avoir bosoin d e recourir aux lumières dos lanternes parisiennes. C'est telloment vrai, que bien peu de fêtes oui attiré autant do public que l'ont fait celles de dimanche 8 octobre ; pou ont soulevé tant do noble et honnête enthousiasme parmi los bravos gens, qui ont cependant bien lo droit do s e distraire une bonne fois à leur aise sans que des sots viennent tout bouleversor d e leur politique bête. Dans l'après-midi, ce n'a pas élé le cas. Lo tableau n'a pas ou d'ombre, ni la médaille do revers. A i heures, lo jury du concours de danses: MM. Louis Baniol, Charles Cadiou, Guillaume Briand, Yves Cougard, Germain Thépault, François Coent, montent sur l'estrade,où déjà ont pris place MM. Guétron ot Louis Le Troadec, chef do musique, et .décernent les prix suivants aux Lauréats. Boulines: 1, Joseph Cardinal, une pipe en écume ; 2, Jean-Louis Rompe, un fumecigare ; A, Joseph-Louis Coent, une blague à tahac garnie. Femmes: 1, M Pierre Postolloc, un sautoir; 2, M" Sophie Lo Boulc'h, un sautoir ; 3, M" Jeanne Le Touz, un portomonnaie nacre. C'est alors lo tour des costumes d e fournies. Lo premier jury descend, et est romplacé par lo second, composé d e MM. Jules Coignat, Pierro Auflrot, Louis Coïc, François Fontaine, Joan-Marie Solu,Corcnlin Guéguen. Voici la liste des gagnantes : m c e 10 Costumes de Carhaix 1. Sautoir argent. Joséphine Mercier ; 2, broche, Maria Le Roux ; 3, glace, Marie Coïc; 4, broche, Aimée Penn; 5, sautoir, Louise Lo Touz ; 0, broche, Jeanne Cadiou; 7, broche, Hortense Pinson. Costumes divers I, Broche. M" Le Moal, de Moolan ; 2, porte-bouquet, Jeanne Boscond ; 3, glace, Berthe Guétron ; 4, porte-monnaie, Jeanne Le Clec'h, de Rosporden ; 5, pendantif, Jeanne Coïc ; 6, Boite Bonbons, Louise oc ; 7, porto-monnaie, Françoise Bolloré, 10 i Feuilleton du Journal " AR BOBL " 14 Rolland Pied-de-Fer Va-t'en, et ne reviens point tant que je serai dans cette maison. Gorentln s'éloigna aussitôt, mais il se retourna maintes fois pour jetor un regard curieux et craintif sur ce manant que l'enfer avait fait un grand solneuT. L e lendemain, on so répétait ans le bourg de Héde une histoire de lus, touchant la tradition du saut de ertus. Plus d'un jeune gars so promit de tenter quelque four l'aventure, pour gagner lui aussi, une brillante epée et un pourpoint de velours. , Il y eut entre Rolland et A n n e uno scène courte et douloureuse, L a jouno fille avait agi vis-à-vis de Gorontin comme Reine avec le commandeur do Kermel ; elle avait traité de fable lo récit de Gorentln, et attendait toujours celui qu'elle croyait son fiancé. A sa vue, elle se précipita, rouge do bonheur ; puis eue s'arrêta confuse et Indécise : oe riche costume l'effrayait. — A n n e , dit Rolland, je viens chercher l'enfant que je vous confiai autrefois. — L e chercher, répéta la jeuno fille ; v o u s venez le chercher l Gomme Rolland gardait le s i l e n c e , elle baissa la tête ; une larme vint se suspendre aux longs cils de sa paupière. — L'enfant est Ici, reprlt-ollo; ma S Ç mère et Gorontin voulaient l'exposer à la charité dos passants ; moi, j'aurais mieux aimé mourir 1 Lo courrier Ht un pas vers elle. — A n n e , je vous romeroie, dit-il ; je savais que vous étiez uno bonne et généreuse fille. A u gesto do Rolland. A n n e avait tondu sa main ; ces froides paroles la glacèrent jusqu'au fond du cœur. — L e temps presse, reprit lo courrier ; je n'ai point le loisir do m'arrôtor. — Oh I pourquoi vous ai-je vu I s'écria la joùne iille, dont les sanglots éclateront ; pourquoi vous ai-je vu, vous qui deviez m oublier sitôt I Rolland so détourna pour cacher son trouble. Dans sa vie solidaire nul no lui avait témoigné pareil attachement, et comme il était bon, la ponséo do brlsor un bon cœur lo navrait. — Je n'ai rion oublié, dit-il ; Dieu m'est témoin que jo ne vous ai point trompé ; mais je no m'appartiens plus. — Appartenoz-vous a uno autre I murmura la pauvre jouno flllo on tombant sur un siège. — Jo no m'appartiens plus I répéta Rolland avoc effort. A n n e trouva dans sa fierté la force de so relovor. — Jo vais chercher l'enfant, dit-elle. Rolland la suivit du regard ; quand il fut soul, un soupir souleva sa poitrine. — A y e z pltio do moi, mon Dieu I murmura-t-il, jo vivrai soul. Puis, recevant l'enfant dos mains de la jeuno fille qui revenait, Il prit en silence lo chemin do la porto. Sur le seuil, il so retourna : — A n n e , dit-il d'uno voix brisée, nous no devons plus nous revoir sur cotte terre. Priez pour moi et ne me maudissez pas. Dieu m'a imposé une rude tâche, et je n'ai que les forces d'un homme... Soyez heureuse, ma fille. Adieu I L'Instant d'après on entendait son pas précipité sur la pelouse de la cour. A n n e se pencha pour saisir un dernier bruit : on n'entendait plus rien. — C'est bien lui, pourtant 1 s'écria Gorentin en se montrant tout à coup derrière la porto où il s'était caché durant cotte scène : il n'y a point au monde d'autre homme que Rolland Pied-de Fer pour courir comme cela... Le diable n'aura pas voulu de lui. Rollond prit en effet sa course au seuil de la maison d'Anno Marker, et ne s'arrêta que sur le tertre de Goëllo. Il avait cru tromper ainsi son émotion ; mais lorsqu'il franchit lo pont-lovis, la, suour qui baignait son front n'était point lo produit do la fatigue. Quand les fouîmes do Reino so furent éloignéos, il entr'ouvrit son manteau et mit un gonou à terre, prenant dans ses mains lo fardeau qu'if portait. — Madame, dit-il, voici votre enfant. Il déposa lo jouno Arthur endormi dans los bras do sa mère. Collo-ci, d'abord tout entlèro à la joie, couvrait son fils do baisers. — Commo il lui rossenible I disaltolle on extase, comme 11 est beau I Elle no pouvait se lasser de contempler co cher et vivant portrait do Julien, son mari. Puis, so rapprochant vivement do Rolland, qui la regardait en silence, elle ajouta: — Et lui? quand dols-je le revoir? ai-je pu tarder si longtemps à vous faire cette question. Le courrier secoua tristement la tête. — Puisse l'enfant toujours vous tenir lieu du père, murmurat-il. Et comme les beaux yeux de Reine l'Interrogeaient avec épouvante, il ajouta: — Remerciez Dieu, madame, dont la miséricorde vous a gardé cette précieuse consolation. Reino ne comprit pas tout de suite; elle ne voulait pas comprendre. Mais enfin, son regard so voila, et uno pâleur livide se répandit sur ses traits comme si tout lo sang de son corps se fut retiré. Ellefiteffort pour parler, sa voix restait dans sa gorge. — Mortf demanda-t-elle enfin si bas que Rolland eut peine à l'entendre : il est mort I — Assassiné, Madame, oui, répondit-il. Reine chancela et tomba évanouie. Une heure après, la dame d ' A v a u gour était demi-couchéo dans un vaste fauteuil ; ses yeux restaient encore pleins de larmes. Debout devant elle se tenait Rolland ; il parlait avec respoct, mais d'une voix ferme et pressante, — Maître, je ne puis approuver cette audacieuse folie, dit enfin Reine avec fierté ; l'héritier d ' A v a u g o u r et de Goëllo n'achètera point, do mon aveu, à un prix si extravagant la protection d'un vassal tel que vous. Il m'étonne que vous ayez pu concevoir un instant l'espérance de me faire la complice d'une pareille entreprise. Le'rouge monta au front de Rolland quifiteffort pour retenir une parole prête à jaillir de ses lèvres. Quand il eut pris le temps de se recueillir, il dit avec un respect empreint de tristesse : — Madame, je sais le peu que je suis, ce serait de ma part un condamnable orgueil que de vous dire : Je pardonne'; pourtant, je ne mérite point votre insulte. Il y a près d'ici une pauvre aine qui souffre et m'appelle, m'accusant d'avoir.'brisé («sa v i e . C'est une douce et pure jeun»? fille qui a servi de mère à^votre enfant, et que,la calomnie n'a point épargnée. Vous lui devez de fa reconnaissance, madame-; moi, je lui devais davantage, et peut-être que je suis bien las d'être toujours seul sur cette terre où clîaque créature a quelqu'un à aimer. Pourtant ce soir, je lu'^aitdit adieu pour jamais... à cause de vous, madame, à causerie votre fils, à cause du souvenir'de mon maître qui m'appelait son ami... J'ai fait serment : j'ai juré que Julien d'Avaugour serait vengé et que l'enfant Arthur aurait son héritage... Madame, c'est à cela que je travaille et je ne travaille qu'à cela. Il faut que mon œuvre s'achève et que mon serment soit tenu. Je le veux I — Mais vous n'y pensez pas, maître I dit Reine ébranlée par la persistance solennelle du courrier et par l'autorité de son accent ; moi, la veuve d'Avaugour, la fille de Goëllo, l'héritière de Bretagne, que je consente à vous prendre pour époux... — Moi I interrompit Rolland non sans quelque amertume : A Dieu ne plaise,-Madame ! vous ne m'avez pas compris. Oh ! vous pouviez avoir confiance en moi, qui fus l'humble frère du chevalier pendant sa vie, qui lui donnait je puis le dire tous mes jours, et qui après sa mort, pardon pour cette parole, Madame, lui donne encore mon repos, mon espoir, mon bonheur peut-être, car je l'ai dit et je le répète : je veux, que sa femme soit une heureuse mère, je veux que son enfant, devenu homme, soit un puissant prince, un Breton loyal et un vrai chevalier. Il est temps de parler aurement que por énigmes, Madame : Ecoutez-moi et jugez-moi : Ici Rolland répéta devant Reine avec de plus amples explications, ce qu'il avait dit à Jean de Rieux, la veille de la première séance des états. L'effet fut le même : à mesure qu'il parlait, le visage de la jeune femme s'écfaircissait et s'animait de plus en plus. — Rolland, dit-elle enfin, je vous prie de me pardonner ; vous êtes un généreux serviteur, vous êtes un fidèle ami ; agissez pour le mieux ; je remets ma personne et celle de mon fils à v o tre garde. (A suivre) do Sunor: 8, gllioo, Marie David ; ',), suutnir, Louise llorvet, do Kernévol ; lu, broolie, Jouiino Travaux ; 11, lioîtu do savons; Mario Gabon ; 12, broche, Franolsou Marsellllor. A 5 heures, VU MON MUSICALE no rond sur la pluco do la Mairie où ollo douuo un concert tris suivi, do morceaux brotons do Guétron, entre mitres V TE B'ÙTE UN KERGOAT, SAO BRCLS-JSEL, otc. Gopoiulant lo Ghamndo-Butalllo no désoinpllt pas, et Jusqu'à l'heure du conçoit du soir, les duusos vout leur train suns discontinuer. A 7 heures 1/2, le public cornmonco déjà h dévaler rois los Huiles ("est la première fois qu'un concert populaire se donne sous los Halles. Lo Maire do Carhulx avait mis eo grand édilleo à la «"«""•sillon des organisateurs, mais il rosicore a y élever un théâtre, a y insdes bancs et dos chalsos, à tapisser lisons percées circulaires de bûches Iraps, et cola ne sa lit pas on un jour, niol, entrepreneur, avec l'aide d'oùintelligents, surmonta los difficultés te installation ; le théâtre, drossé au les Halles, était magnifique : la scène 112 métros de largo sur 0 de fonds, ôoors étaient ceux de la Musique ot lotrod Koruoz. 30 à la bonne volonté dos débitants •haix, 300 c h a i s e s avaient été prêtées, virent aux réservées ot aux premières, bancs furent montés pour les soconI los troisièmes. Uno vingtaine de I, gracieusement prêtées par dos comnls et dos marchands forains que nous l i i o n s tous lui, tapissaient tout le pourSnfln, aux doux portes du fond, doux its fort bleu combinés permettaient la Tour d'Auvorgno, los drapeaux de la M. Antholne. — J' dis pas. Mairie ol des bûches. On ne pouvait jusPlpl. — Je n'ai pas de compte a vous qu'ici mieux faire, M. Anllioino avait mémo promis formellement d'assister au banquet. rendre. Vous m'embêtez à la fin, avec L'Idée do voir lo Maire mêlé do près ou do votre sacrée politique. Vous êtes des loin à dos réjouissances publiques et popu- trouble-fêtes, et quant à moi, je n'ai pas d'ordre à recevoir de votre cercle. lahee dont Ils n'en étaient pas—do leur faute — mécontenta certains gros bonnets d'un M. Antholne. — Silence, imposteur! olub quelconque, qui liront tant ot si bien Pipi (s'emballant). —• Je soutiens que qu'ils empêchèrent lo Maire do so rendre n'avez pas fait votre devoir en ne rétanu banquet do midi. On ajoute même qu'il blissant pas l'ordre. Vous avez baissé so Joignit à eux pour fredonner le refrain do L'INTERNATIONALE a la sortie des acteurs. dans mon estime. Et /"erre Le Clec'h, digne et majesParmi eux, l'uietdes plus exaltes était un nommé Michol, vendeur do LE "Lanterne," tueux, sort de l'auberge, tandis que M. le Maire demeure perplexe. qui n'avait cossê do réclamor a corps ot à cris, pondant le concert, que l'on chanta en 2' EPILOGUE français, (sans doute pour l'apprendre!) Citez le Trésorier des Fêtes, tour à M. Autholno semblait donc retirer d'une tour défilent les réclamants. Celui-ci main со qu'il concédait du l'autre. Mais nous sommes heureux d'apprendre cependant s'efforce de donner satisfaction dans la que, le lendemain malin, il se rendit à l'Hômesure du possible. Arrive Mme Uratel Adam et s'excusa auprès de M. ol M " nle: Botrel du « potlt brouhaha » do sortie, M. Mme Uranle. — Monsieur, je viens Antlioine a conduit aussi le Barde ol sa pour une bâche. Une bâche toute compagne au train do 10 heures. Mais tout neuve qu'on ma coupée avoo un couoocl mis de OÔtô, los fêtes bretonnes ont teau. Uno si belle bâche ! Je réclame été un succès populaire sans précédent. Si, au concert, tous les assistants n'ont 20 francs. iu entendre les artistes, Ils sauront înainLe Trésorier. — Peut être 10 francs onant sur qui ou rejeter la faute, sur nue suffiraient, Madame. potito colorie do pédagogues adjoints et Mme Uranle. — Ma bâche vaut \0 autres Inconscients accompagnés d'uno francs, je n'en demande que 20. demi-domaine do garçonnets do 12 ans, Le Trésorier, (résigné). — Hélas I qui, à ce qu'il paraît, n'approuvaient pas l'initiative du comité, ("est bien lanl pis Va pour 20 francs. M. Beau. — Monsieur, je viens pour pour eux. Si leur orgueil les empêche do participer une corde. Le Trésorier. — Une corde ? aux f ê l e s populaires, qu'ils aient au moins lo bon goût do no pas empêcher lo public /1/. Beau. — Une corde qu'on m'a coude s'tt|u(]Mor sans eux 1 pée au Champ-do-Bataillo. C'est quaLes Paotrod Koraex ot l'Uniôi après ftvolr rooonduit M. ot M " " Botrel à Le Trésor Trésorier.tel —^ ï rente. lentement, los spectateurs se l'Hôtel Adam, sont rovouus au Café TroaM. Beau (conciliant), Va pour .aux différentes places qu'indiquent deo, on chaulant lu Sao lireiz-Isel, ol n'y ont trente. laites. L e service d'ordre était assuré achevé colle fêta inoubliable qu'à une heure is gendarmes ot uno oseouado do assez avancée do la nuit. Mme X, institutrice manifestante.— ors. Avoo nos l'cmercieineut à tous, à la Musi- Monsieur, j ' suis-l institutrice. '.e a la bonne volonté du tous, 1.500 que, aux Aotours. à Botrel, au Comité et à Le Trésorier. — Mes compliments mes peuvent so placer. Cola dura uno son honorable Président, aux dévoués Com- Madame.heure. A H h. 1/2, les Halles étalent missaires, au public en général ut à la popuMme X. — Je viens pour mon panlement combles, lation carlialsieune ou pnrllciillnr, il nous talon. •ideau so KiVO eulln. reste i\ formuler un désir, c'est que ces Pèles Le Trésorier. — Votre pantalon V, i côté de lu scène, la Musique, do so renouvellent souvent, ot attirent toujours, Mme X. — Faitemenl, M'sieu. Un > les Pnotred Kernoz-l'louguor et los ou oelto cité centrale, un nombre plus s. Tous ensemble attaquent lo San pompier m'a déchiré mou pantalon. considérai île d'étrangers. [SEL D'AN NEO'H DA OANMELOU, qui est Il y va de l'Intérêt dos pelils commerçants, Le Trésorier. — A u fait, au fait ! i murvolllousomont. delà distraction ot l'éducation du bon public Racontez lu fait. . Fontaine ot Labuumont, aecompa- breton, ot surtout aussi, grâce à la partie Mme X. — J'étais, M'sieu, au ut piano pnr M"' (iuélrnn, Jouent LA danses ot costumes, de la gloire du nos jolies poulailler de troisième. Je m'évertuai A, duo do pistons, et sont très npplaullllos, ce qui n'est pas le moindre dus al Ira il s. pour voir, sans y réussir. Alors, des I. Louis Lo Troadoo offro un bouquet Kl maintenant, à l'an prochain t amis ont tenté do me hisser jusqu'aux 1rs à M " Ouélron. Un Commissaire. poulrollos des Halles, mais un do ces Is Daniel chaule avec âme ot d'une luperbe, PAOTR BREIS-LSET, du Darde On nous envole ces deux polîtes scènes maudits pompiers m'a tiré si violemment par le jupon, que mon pantalon, i . l i a n e s Rolland. humoristiques : un pantalon tout neuf, s'est déchiré... Puis voici M. ot M " " Dotrel, avec leur accompagnateur, M. Veyrol, do St-Drlouc. l" EPILOGUE Je demande cinquante centimes pour De toutes los poltrluos sort un immense cri la couture m La scène se passe an Café du Sodo Vive Dotrel ! (Le pantalon est exposé à la Mairie.) leil Levant, à Carhal.r. Visiblement ému do ce chaleureux accueil, M, Antholne, maire, à la bonne. — lo sympathique Chansonnier, dont le dévoueJEAN-LOUIS. A l l e z mo quérir Pipi, illico. ment Inlassable à la cause bretonne n'est plus a démontrer, chante nu milieu d'un La Bonne. — On y va. succès sans cesse croissant, trois de ses Elle sort, et arriva an chantier de chansons los plus populaires. M. Plerra Le Clec'h, sculpteur sur AprèsRolrel, desurnuteursdo la musique, pierre, i" conseiller municipal, lieute- relative aux retraites des Travailleurs MM. Au (fret (lo «apltalne do dragons), Pin- nant des sapeurs des Chemins de fer. — Réunion gépompiers. son (lo rhumatisant), A Guignât (le domosnérale du 7 ootobro du Groupe La Bonne. — M . Le Clec'h 1 tlque), et Eugùno Louis (lu futur geudro), du Réseau Breton à Carhalx. Pipi (paternel). — Que qu'y a, ma ont représenté LE DRAGON, pièce on un auto, ConférencesBouguennec do Henuequln, où un quiproquo donne une fille 1 et Rouiller. note du comique le plus hilarant. La Bonne. —• Y a Mossieu L ' A n Dotrel parait après, et déolamo LES LOUPS thoëne qui vous appelle. BRETONS. Puis, avec M " " Dotrel, il chante Samedi soir, à 0 heures, à la grande salle Plpl. — Bon, ma fille, tu 11 diras, à son Joli NOËL CHES NOUS. M. Guétron offre à Msiou Anthoino, quo quand on veut do la Mairie, s'ost tenue une réunion généM"" Botrel un supe rbo bouquet. rale organisée par lo groupe doCarhaix des causer à» Pipi Cleo h on vient le trou- Ouvriers dus Chemins do fer Economiques, L'ontraclo prévu à co moment n'a pu ver. Et que qu'y nY vout, Msieu le avoir Hou on raison du programme très on vue do déterminer un mouvement d'opiMaire 1 chargé. nions en faveur d'une loi lixant los RetraiLa Bonne. — J'sé pas, ma I tes de o s travailleurs. Lo même jour, à la La séance s'est dono continuée sans intermémo heuro. des réunions semblables ont ruption par le PARDON EN CORNOUALLLË, pot- Plpl. — Eh, j ' sais bion, pardi. Et pourri de Guétron, et aussitôt après par los eu Hou dans tous les centres importants do bon, dis li qu'on y va. doux derniers actes de la pièce L'ONTKALLEK, Plpl et la bonne viennent au débit, France, où los ouvriers dos Chemins de fer où les acteurs sans distinction, mais parti- on M. le Maire les attend en fumant sont en nombre assez considérable. culièrement M. Daniel et M " ' Lo Ton/., so 150 Travailleurs des Chemins do fer, tous un cigare. sont montrés tout a fait u hauteur de luurs syndiquas, et 200 ouvriers des différents M. Antholne. —- Bonjour, ea va? rôles. Lo publie los a applaudis a différentes corps de métiers do la ville, assistaient à Pipi. — Ça va, comme tu vois. T u îeprlsossurloutpourlochaut final KANAOTTEN la réunion. * AR MARO. M " Lo Tous reçoit aussi un bousais quo j'ai du travail, moi, dépèche Sur l'estrade avaient pris place los Camaquet des maint du Président do lu fête, do racontor ce que tu as tl dire. rades Carolï, président du Syndicat du Ktnile Bougon chante misullo KOUSK BRELZ- • M. Antholne. — Et bion, voila, c'est Bàtlmenl. Trévonnoc, secrétaire, BouguenUCL, accompagné au piano par Louis Lo pour los Fêtes do dimanche. nec, secrétaire du'Syndical des Chemins do Troadeo, fils, Dos doux enfants obtiennent fer, Blanche et Poher, membres, ot lo ciPipi, —- Bon, pardi, je lo savais bien ! leur succès habit uni, puis c'est encore Botrel toyon Rouiller, secrétaire do la Bourse du qui déclame LES RUSTRES EN SABOTS ot le BOU-Et après 1 Travail do Brest, M\ Antholne. — Toi aussi, t'es qu'un QUET DE LA TOUR D'AUVERGNE. Tous les sénateurs cl députés du FinisLes Binious et les Puotrod Koruoz termi- clérical, tiens. tère, dos Côlos-du-Nnrd et du Morbihan Plpl. — 1 nent par lo SUO BREIS-ITEL, ol la Musique avaient été invités par loltro à assister à olôt c e t * inoubliable Journée par le pas M. Antholne. —• Oui, tu to fiches do cello assomblée. Aucun ne s'y ost rendu. redoublé CARHALV, do Guétron. Les sénateurs et députés suivants ont enma flolo. Tu vas donner dos pompiers Avant la chut,) du iidouu, Tiddir, en brevoyé dos lottres d'excuse, que lit le camaon uniforme pour faire la police dans ton, a remercié le nombreux public qui rade Bouguennec : MM. Mande, Armez, uno fôte réactionnaire'} emplissait la suite. Dolobeuu, Beaudiez, Bichon qui déclare no Plpl. — D'abord j'ai lo droit do don- prendre aucun engagement,) Isnard. Le 11 était minuit lorsque lo concert prit fin, ner mos pompiers. Et puis, ça leur faitout fut aussi calma que peut l'être une Bail, Cassis, do Cuverville, Auguste Ollisait plaisir d'y aller. Mais voyons, t\as foule aus.tl considérable, ot le plus parfait vlor, Louis Ollivier, ol enfin lo très vénében signé l'affiche toi. accord oui régné outre les 1.600 spectateurs rable pèro Dubuieson, député do la circonsot-los acteurs si à la sortie, un incident auM. Antholne. — Moi c'est autre cription, qui prétexte que " devant rendre quel nous n'attachons pus, pour noire part, comptw do son mandat à Bolazec le même chose, .le signe d'uno main, mais pas grande Importunée, n'eut ou Hou, Nous dos doux tu comprends 1 Et puis quoi l Jour, il no peut assisler à la réunion. » devons a notre Impartialité assez«onmiodo Pour un lioutenant do pompiers... Plusieurs voix dans la public. — Il est raconter le fait. frais, lo moineau 1 Plpl (a pari). — Si j e m e fâche, j e M. Autholno, maire, avait donné à la féto — 11 peu! se taper de nos suffrages ! otc. vas-t-y lui en dire 1 (Haut). Oui, Msiou, non seulement son en lier consentement et Nous pensons aussi qu'il est vraimont lieutenant do pompiers, par décret son approbation, mais il avait encore facilité extraordinaire quo lo député d'uno circonsla tâche au comité on lui prêtant lo buste do présidontlol, je no vous dois rion. crisption qui, comme celle-ci, conipto tant 1 0 Î 11 r Le projet de loi Berleaux 1 Feuilleton du Journal "Ali BOBL" 1 Hag hi kuit nouzo, o wolot; ne dalo a boàri d'ozlii... Eur piad aour tlam a oa cn ti, hag eur sonj .diaoulok a zou o sperod ar plao'h iaouank. Eur ponnad eia c'houdo, pa g a v d'ozhi o kousk mad ar manac h, ni adarro d'o gampr, ha lakaat ar piad en o val d'ezan. — M'ho tosko, omozhi, d'Ober dlspriz ac'hanoun l Antronoz vintin, gvvener anezhi ha deiz iun, ar manac'h a ia kuit bop ti i bri bogad. — N'oz a oskorn ganoou'h '{ orno ar verc'h ennhi be-unan. Gor'tozit I M'hen talvo d'ooe'b I Hag hi a teurel eun t a m k i k e n e c ' h o del hep gouzout d'ezan. Pa zounj d'ezhi orna pollik ar manao'h, ez a da gaout he zad. — Tad, emessiti, ar manac'h a zo bet an noz-ma n'eo k e t e u r m a n a e ' b e o , s u r , oun don fall oo kentoc'h. A r piad aour a z o oat gantan, hag ar mintin-ma, gvvener goulskoudo, en demz kaset gañían ar c'Tilk a oac'homot ouz e ziloro'h doao'h da noz. Krodi o vorc'h a ra an tad, hag ben a stonila o vure'b diistu, hag en heitt. Tapet ar manac'h gantan, e Btag o zaouarii d'ezan hag o Ligas anozan d'ar manor. — Me 'grodo d'in, emessali, o ooz eun don mad ; padal n'out nomod eul lampoun. Ha kerkent oo kaset ar manac'h d ¡ rag ar varnorlon, lia lavaront a reont krouga anezan. —ir Laer o vadoborour a, z o bouod c'houok d'ar groug, emozinf. kot BLLLILIHLLLIILL gwechall-goz-koz GANT YANN A R F L O C ' H 1. A R Л 1 Л . \ Л < " 1 1 Goude boza bot soiz vloaz or manatí, ar manao'h iaouank-ma a oo roet konjor d'ezan da vond da welud о dud. W a r o droad e ronkaz mond, rag an rlra-ma a oa on amzer g o z . Mintin mad о ioaz on hent, ha korzot a roaz bod an delz. Douot an noz du warnan, e oa о kichon our nianer. H a g hen mont tro ar рог/, bag e oo digemeret mad gant an A o trou. Paotr koant a oa ar manac'h, ha mere'li an Aotrou a grogaz ar bik en bo skouarn korkont ha ma wolaz ane xan. A o z a a euro eur goan vad d'ezan, e c'hellet kredi. Eat an dud da gouskot, nouzo ar vero'h iaouank a ioaz or gampr leac'h ma oa ar manac'h. Hag hi da lavaront d'ezan : — Dilozot ho manatí ha dlmozot ganin. Pennhoroz oun ha va zad a zo pio vi di к braz. — Na livirit kot ar seurt traou-ze d'in, eme ar manac'h ; euroujet oun a bonn vrcma gant ar honnhoroz argoanta, ar wolla hag ar bin vidi ka a zo ; euroujot oun gant an Itroun Varia a zo va M e s tre/ ha v a Rouanez. Ulken n'aiti bezo unan all. d'ouvriers des chemins do for, no daigne pas se déranger pour venir affirmer devant eux son désir de défendre leurs intérêts. Us sauront s'en souvenir. Nous allons essayer do reproduire les grandes lignes des intéressants discours prononcés par los deux conférenciers, liouguennec prend lo premier la parole. — « Camarades, dit-il, vous voyez par la lecture de toutes ces lettres que nous pouvons compter comme, lo passé, sur de belles promesses, mais qu'elles ne seront jamais tenues. Je tiens au début à prolester en votre nom à tous, contre l'incurie criminelle dont los députés de eo pays font preuve vis à vis des Travailleurs (Applaudissements.) C'est ainsi qu'ils nous récompensent des services que nous rendons.à tout le monde, riches comme pauvres. Il est des catégories de Travailleurs, dignes d'intérêt certes, comme les instituteurs et les postiers, dont lout le monde s'occupe parcoqu'ils ont une Presse qui soutient leur cause, mais nous, aux Chemins do fer, aucun journal n'ose prendre franchement en mains la défense do nos droits, pareequo les Grandes Compagnies ont su acheter la Presse. Elles ont des sociétés financières qui sont chargées do verser des fonds aux journaux, et à des agences qui adressent à la Presse de Province des articles tout fails contre les ouvriers. Los Sénateurs, les Députés, tous ces gens riches et haut hupés, sont presque lOUS actionnaires dos Compagnies de Chemins do fer,et il se comprend qu'ils tiennent à loucher leur dividendo en entier, quitte à nous voir mourir de faim. Lorsqu'ils quémanderont nos voix, ils nous promettoront lout co quo nous voudrom^JiaïCS^íUiÍJSSWíÉ-qttr-^iirém •te'ùHV^Applaudissements). Aux Compagnies de Chemin? de for, il so passe des injustices ot des abus beaucoup plus criants (pie partout ailleurs. Que dites-vous par exemple de ce fait, cainarados, qu'un malhouroux employé qui a passé 20 ans au service du Chemin do fer, ne jouisse lorqu'il veut voyager, que d'une misérable banquette en bois do 3"", alors qu'un simple correspondant de journaux reçoit des laissez-passer do l ol va so prélasser sur des fauteuils rembourrés! C'est quo les Chemins de fer ont besoin de la Dresse,et ils lui ménagent pas leuis faveurs. Mais nous sommes résolus désormais à rovendiquer'nos droits, à améliorer noire sort. Co soir, dans tonte la franco, dés réunions semblables à celle-ci ont lieu : nos camarades du pays enlior sauront que M. Berleaux, alors député déposa sur le bureau de la Chambre, il y a 10 ans, un projet de loi, qui passa par 12 voix seulement do majorité. Mais au Sénat, ce projet de loi fut enfoui dans les carions. Les vieux caïmans craignirent pour leurs bourses. Kh bien, nous venons demander que cotte loi revienne devant les Chambres avant P.iOü. Voici brièvement en quoi elle consiste. Chaque employé de Chemin de fer aura droit à tant pour cent do retraite par année do service, pur ex. 1/ÍO do son salaire. Au bout do 20 ans de service et de 40 ans d'âge, il aura droit à une retraite entière. Et n'est-ce pas juste camarades? Avec le système actuel, une C'" peut, au bout de quelques années jeter un ouvrier à la porte pour les différents motifs qu'il lui plaîl d'invoquer et celui-ci ne peut rien réclamer. Au Sénat, on a présenté cello objection qu'elle coûterait l'iO millions. C'est faux. Lo Syndicat central des Chemins de fer a prouvé qu'elle no coûtait que 54 millions. Les frais avaient été exagérés à dessein par la commission exlraparleinentaire. » L'orateur après avoir adressé un appel à l'union, donne la parole au citoyen Rouiller, que nous avons déjà entendu il y a 15 jours. — «. Colle réunion, dit-il, a un double but 1", démonIror la force des Travailleurs de Chemins de 1er, la nécessité pour eux de se grouper pour faire voter la loi Bertoaux, au besoin en employant la contrainte; 2 , do montrer au public que tous les travaileurs à quelque corps (pie nous appartenions, nous avons des intérêts communs, et qu'en loule réclamation auprès du gouvernement, nous devons èlre solidaires. » Lo conférencier critique vivement l'absence des députés et sénateurs de la région, ol cello des Conseillers généraux et d'arrondissement qui, eux aussi, se sont prudemment abstenus. 11 appelle les députés dos Hypocrites que l!on paye 25 francs par jour, ot « qui ne viennent mémo pas lorsqu'on se donne la peine deles inviter » à une simple assemblée ouvrière. 11 trace lo tableau de la situation assez précaire de l'ouvrier des Chemins do fer, particulièrement les hommes d'équipe et les cantonniers qui travaillent l i et 15 h. pour gagner de OU à 75 fr. par mois, sans retraite assurée, puisqu'on peut les congédier à toiil instant. Il s'en prend aussi à la Presse qui, dit-il, ne soutien) pas les ouvriers des Chemins de 1er. Il explique la lui Berleaux, qui ne peut porter atloinle aux Intérêts des C '*; elle n'aurait d'autre résultai que d'assurer l'avenir do ses vieux serviiours, do faire augmenter le personnel, toujours surmené; le public y gagneraiI aussi, car tout serait plus confortable. « Nous avions compté sur Berleaux pour M e k obtenir lo vole de la loi en question. Mais allez donc vous iier à ces pitres do la politique! A peine devenu ministre de la-guerre, ce citoyen, si dévoué aux Travailleurs,s'est hâter d'envoyer des troupes à Segré (Maine-et-Loire) pour réprimer par la force, uno tentative de grève d'ouvriers do Chemins de for. Vous voyez, ajoule-t-il, qu'il ne faut Compter que sur nous-inème. Nous devons, s'il le faut, agir par la force, faire la grève Italienne, c'est-à-dire la grève de l'obstruction, sans cesser de travailler, et c'est ainsi que nous arriverons à quelque résultat. » 11 termine en adressant un pressant appel aux Ouvriers de Carliaix pour qu'ils s'aflllient à la Fédération Régionale Bretonne, dont le siège esl à Brest. L'ordre du jour suixant est volé à mains levées : «Considérant l'utilité de la réforme proposée il y a 10 ans par M. Berleaux, l'assemblée générale des Ouvriers du Groupe de Carhaix, réunie salle de la Mairie le 7 octobre se prononce en sa faveur, et altcnd du Sénat le vole d'uno loi qui assurera aux Travailleurs de Chemins de fer la sécurité de leurs vieux jours. » Pour nous, nous professons pour les employés des Chemins de fer la plus légitime sympathie. Impossible chez eux de se relâcher une minute dans l'accomplissement du devoir. La vigilance est do Ions les instants. La nuit cl le jour, par beau temps comme tempête, il faul être au poste, l'œil bien ouvert el l'esprit net. Le travail va en augmentant sanscesso ; le. matériel se trouve insuffisant, voyageurs et colis devenant de plus en plus nombreux, il faul que leur situation soit améliorée." ' Aussi; qUoifilÙtn dise le ciloyenRoullier. aucune presse digne de ce nom ne se désintéressera de leur cause. F. J. 4 PAYS OE GALLES IAI santé de l'Arehidruidc. — L e Herald Cgmraeg annonce que la santé du Vénérable Archidrulde Hou va Mon esl de plus en plus précaire. L'Archidrulde ganle le lii. On Craint une issue fatale. llouva Mon a sa Cour druidique au bourg de Langollen. — Londres celtique. —C'est un Callois qui vient d'élre élu tout récemment Lord-Maire de la ville de Londres. Ce Celle s'appelle Caiili.r Vaughan Morgan, nom bien breton aussi. Le nouveau maire est originaire du comté de Brokon. Quand aurons-nous un Maire breton à Paris? — Le Barde Cwgnn-Jones. — Le Barde Thomas Gwynn-Joncs, nous écrit notre ami John Kell Edwards, est actuellement 1res malade, il ira passer l'hiver au Caire dans la famille des Briand, de Carnarvon. Nous espérons que le climat africain rétablira la santé du célèbre barde, auteur de plusieurs romans gallois dont tiicedi brada gorid. lauréat de plusieurs Eisteddfods. • Gwynn ost rédacteur au journal gallois Ilerald Cgmraeg; il lit et parle couramment notre langue bretonne. LE SEPARATISM PROVENÇAL Celle fois ce n'esl pas moi qui lo dis : le mol est de mon honorable ami et confrère, le Capoulié félibro Peire Dc'voluy, dans son journal Prouvenço,publié à Avignon. Peire Devoluy est furieux contre un certain Pernand Rousselot, qui a eu l'audace de crier à bus les Fèltbres, comme Jouy dirait à bas les Bardes.' Le Graud-Capoulié ne nïénage pas les Français (Li Franchimands). « E vaqui, dit-il, couine li jour n au partsen an coustutno de Ira/a li représentent li mai noble de nosto nacloun mlejournalo.' » Co qui veut dire: El voilà comment les journaux parisiens ont coutume de traiter les représentants les plus nobles de notre nation nié) idionalo ! Eli ! eh ! Jouy. mon ami, armez-vous do vos foudres jupilerienucs, et tonitruez contre Peire Devoluy. Avez-vous lu? Nalloun mlejournalo ! Une nation au sud de la Loire ! Il n'y a donc pas de séparatistes qu'en Bretagne? La l'ronce se disloquerait—elle en commençant par Avignon? Mais co n'est pas tout. Nous citons le. Journal ProuvençQ. Un rccevenr-buralislo provençal a taxé une .carte-postale portant 5 mois seulement, mais écrits en provençal. Un journal parisien trouvait cela naturel, el Devoluy de lui répondre du tac au lac: — « Loti recebclre anll-prouocnçau es res autre qu'un pichot Franclhot de Prouoenço,renegalre de su patrlo et de sa lengo ». (Ce receveur anti-provençal n'est rien autre qu'un misérable petit francisant do Provence, renégat de sa patrie et de sa langue). Cela veut dire, ou je ne m'y connais plus, que le Provençal n'ojpas le Krahcaisengrando odeur do sainteté. El l'article conclut : Toulo la crolo, touto l'estrecho councepclown franclihuando, qu'an rendu Z'empèri parlsen oudlous au mounde ent(é, soun aqui, dtns sa naïoeta superbo. F nous es uno gau sèmpre nouvello île legi léili coungreiacioun de noun rèn, souto la plumode gènt que s'esmovon i prouleslactoun de t'Irlande, co l plagnun de la Poulougno. Que je traduis littéralement : « Toute la morgue, toute l'étroite conception française, qui ont rendu l'empire parisitii odieux au monde entier, sont là, dans leur naïveté hautaine. El ce nous est une joie, toujours nouvelle do lire des lamentalions aussi stupides.SOUS la plume d'hommes qui s'émeuvent des protestations de l'Irlande, ou des revendications do la Pologne ! » Eu réalité, les Félibrcs comme les Bardes en ont assez des vevations d'une poignée de sectaires étrangers (Francs, Prussiet.s, Juifs, otc.) ils sentent bouillonner en eux le vieux sang cello-gaulois qui les pousse contre l'ennemi du Sol. Ecoutez le Barde Auvergnat Michalias, dans son récent livre Ers de tous sufs : TE SEIJREA DE PERLANT. SOIIRTEN de PRISAIS SO raço DE BOOON TREMPE, CPER LA gratuit) lucho Uni LA (E QUE BRAMLARTI ANS TEN^S DE noutri T/RAMLS AV etiquero LE DAI E LE COULANT qu'eilueno. V. Nous te suivrons partout (Mistral) Nous descendons des hommes du Pays, race de bonne Irempe, et pour la grande lulte, avec la foi qui brûlait au temps de nos aïeux, nous avons encore la faux et la faucille qui brille. » Et Michalias fait appel aux Mànos do Vorcingoiofix, el dit à ses compatriolos do rebâ'iïr Gergovle contre les Fils de César. « Chaut tourna leca Gergool! » Dans le fonds du Béarn, MichelCamelat, lo célèbre poète pyrénéen, ot avec lui mille autres, réclament, pour les contrées do Languedoc, les franchises que les Bretons demandent pour l'Armorique. Partout, c'est la mémo croisade sacrée. Il reste à L'Action easseroleuse à demander la suppression de Prouvenço et autres publications félibréennes, comme elle demande celle TL'AR Bobl... Heureusement, nous ne sommes pas encore en Russie. TALUIK. Echos et Nouvelles Les Longues Indigènes On nous communique le texte d'une circulaire adressée par le gouverneur général de l'IndoCbine aux résidents chefs de provinces, et dont nous ne saurions trop approuver les prescriptions. Il s'agit, conformément à l'article 2 0 du décret du 10 septembre 18!)!) — qui esl resté jusqu'à présent â peu près lettre morte — de ne recruter désormais les administrateurs que parmi les fonctionnaires connaissant au moins une des langues orientales en usage dans le pays, à savoir l'annamite, le cambodgien, le laotien ou le chinois. M. Beau, par cette circulaire, ne fait qu'appliquer, dans une de nos possessions françaises, une règle que les A n glais ont toujours imposée à ceux de leurs compatriotes qui sollicitent des emplois administratifs dans leurs colonies. Il est assez logique en effet que des hommes chargés de gouverner un district puissent au moins comprendre la langue de ses habitants. Tout ce que l'on pourrait souhaiter de mieux, ce serait de voir la circulaire, que M. Beau a promulguée pour l'Indochine, étendue le plus tôt possible à l'ensemble de la Métropole, et plus particulièrement à notre Bretagne. L'agitation e n R u s s i e nouvelles des désordres de Moscou sont considérablement atténuées par la censure. En réalité, non seulement les grévistes typographes et ouvriers des tramways, mais encore de nombreux étudiants et divers autres éléments de la population y prennent part. L a foule résista énergiquement aux gendarmes, aux cosaques et aux agents de police qui furent refoulés sur divers points, mais qui chaque fois firent de nouvelles charges. Un certain nombre de manifestants tirèrent des coups de feu. On ignore le nombre des manifestants blessés ; mais celui des agents de police est d'une cinquantaine. Plusieurs soldats furent aussi blessés ou contusionnés à coups de pierres, la foule chantait la Marseillaise. Plusieurs imprimeries, notamment celle du journal Soitshoie-Slovo, furent Les A r a o g beza dibradet war bouez e Hag ar bourreo a ziskloum anezan Houma a zeu duslu d'e gaout, о komz douar gantan e vale beteg an'noz. Neu hog a gav ar plad aour hag eur jtcsk, c'houzoug, ur manac'h a c'houléh komz flour ha leuer, bag e vriala anezan bag ze e oa e tal eur c'hoat braz. Gwelet a d'ar bobl bodot dirazan. Asanti a ra ar lam kik ebed avad. Hag ar varnerien e рок d'ezan endra c'hell... Pa 'z ч;о cure goulou être ar g w e z , hag hen warvarnerien. Hag lien da lavaront eo eur nouzo : skuiz e lavar : zu ennan. Daouzek plac'h iaouank e manac'h anezan, o oa o vond da weled — A r plae'b fall, ar c'haouiadcz d'ar — Han ! n'am boa kot lavaret d'id e kavaz en eun ti, о tomma e kicheneun e geront, mez orna c'boaz peíl outo. O groug I A r manac'h a zo divlam. Mont tantad-tan. Hog hen goulen eun tam vijez d'in pe veo pe varo ? Me eo merc'h veza baloet eun dovoz penn-da-bonn e • a c'hell gant e bent. be Had aour hag be zam kik eat da bara diganto en han' Doue. H a g e oe kavaz goudor, ha boued ivez, o li an besk. D'in oaz ! d'in e vi I D'an Kern e aozet koan d'ezan. E keit ha nia tebre Mont a ra kuit raklal ivcz avad. A r Aotrou a damalle anezan da vezalaeret gorden a zo lakeat en dro da c'houzoug leni gaiiin, hag eno e vezinip epad an e kouiitaz e zoare d'ar merc'hed, ar bio blad aour di war e goust. nijen en doa bet da ober. lioll amzer I merc'h an Aotrou, hag hi d'ar manac'h: — Ma 'ma ar jilad om zac'b, emezan, — M a i n'euz forz ! me a felle d'in Pokat a ra c'hoaz d'ezan bag ez a — Doue ra v o ganez 1 emezint. Eur n'eo ket ganin oo bet lakcatennan. kaout ac'lianout d'in, ha d'in e vi pe kuit. Sempla a ra ar manac'h ha lava- binijen galed co da bini avad ! — A zo enz da lavarout, eme ar var- veo po varo !... rout a ra : — Ia, siouazl babikennezeuinabenn nerien : gant piou ota eo bet lakoat? Hag: ar manac'h da gaoul e gerent. — Daonet oun ! daonet oun ! anezbi. Daoust hag anavezout a rit-hu — N oun ket evlt lavarout d'eoc'b. Treinenet eun lam am/.er ganto, e kiHag ben nouzo mont da gaout an unan bennag bag a zizamfc ac'hanoun Mez mar kirit sllaou ac'hanoun. mo a miadaz da vad onto. Kaset oo goudczc Tad-Manac'h, ha dispiega d'ezan ar pez euz va fec'hejou ? lavaro d'eoc'h, dres ha dres, kement a gant an Tad-Manac'h da zevel eur a zo digouezet ganlan. A n Tad a lavar : —-N'ouzoun dare hag eaz eo, erne zo c'hoarvezet ganin. Drebet va c'hoan gouent nevez. Mont a ra raktal. Eun — l a i daonet out da viken I Ne v o unan euz ar plac'bed. Bcmdeiz e teu eur ganin an.neizour, ez ¡z er gampr a oa Aotrou, perc'ben da zouarou braz, eo a Baradoz ebed evidout morse ! beleg da lavaret an oferen d'eomp ama bet mad awalo'h an Aotrou da rol d'in. roe douar ha peadra da zevel ar mana— Daonet oun! e skrij ar manac'h. eun tammik araog kreisteiz. Ma ne Eur ponnadik goudo, e kleviz an ñor o li. Hag ar manac'h eta mont d'e gaout. — la I erne an Tad, nemed ober a ri c'hell ket ar beleg-se kelen ac'lianout, tigen hag o verc'h a zeuazd'am c'haout. E oa ganlan cn e liorz o kerzetdroar kenient-ma : te a gemerò eur c'blocbc- g w a z a zo evidout ! — Dilez da vanali, irmozlii d'in, ha baliott, blounv a hep tu d'ezo, p a w c l a z dad nadoziou da vriat dantelez Hour. A r manac'h keaz a oa skuiz, hag e dimez ganin. eun Itroun wenn o tond vvarzu ennan. Goudeze ez i d'an aod, bag eno с kavi kouskaz c'houek, n a p e l r a ' t a î K e r mad — Ne e'hellan ket, a respounliz d'e- Pa oo hi dirazan e tichalaz eur javedad cur v a g . Mont a ri ennbi, ha io war ar zoken, m a n e zihunaz ket antronozevit i zbi. gantan, ar manac'h keazl Hng hi a derhor. Вер tri droatad ha tregont a ri (en an ofercn. Ankeniet e oa o c'houzout Mont a euro kuitncuze, drouk.cnnbi, enor da vloavcziou hor Zalver benni- ne welche ket ar beleg an deiz-se, rag, c'haz buan. ha me zonj eo hi eo be deuz lakeat ar — Piou eo an Itroun-ze ken diver- get), te a daolo eun nadoz en dour. Hag lavaret e oferen gantan, ar beleg a piad aour hag ar pesk em zac'b. gont'f ome ar manac'h d'an Aotrou. e stlapi anczo egiz-se ttn oil warlerc'li dec'be. Ha neuze, gant aoun da chom — Ó b l e m e merc'h an Aotrou, n'eo — Peseurt Itroun I erne noma. eben beteg an dlveza. Ma n'out ket evit kousket an deiz warlerc'b adarre, e keket eur posk oo a oa en ho sac'h an deiz— A n Itroun wenn am beuz- bet eur 0 destum boll da c'houde hag о digas meraz eun oged bag e c'hourvezaz warma ar g w o n e r ; kik ne lavaran ket.: flacbad diganthi. d'in ama, out sur da vessa daonet. nan. Kousket a eure memez tra, ha pa -— Kik da vvoner I eme ar varnerien I — N'am beuz gwelet Itroun ebed ; — Nouze avad oun daonet I zihunaz с oa great ouspenn an hanter An den dlgristen! trouz ar skouarniad am beuz klevet Mont a cure memez tra d'an aod. euz e dro gant an heol. Ma oa bet en— Kik a zo bet lakoat ein zac'b mar- avad. Kaout a reaz eur vatimant, hag lien krezet an derc'bent, ar wech-ma e oe tezo, eme ar manac'h ; eur jiesk avad — Dre ama eo eat kuit. ennbi. Taol a reaz e nadoziou egiz ma gwasoc'h c'hoaz. Daou zevez en doa oo am beuz kavet ennan. Gwelet a — Kit da weled jiiou eo, Tad ; neana- oa lavaret d'ezan. Neuze avad с oe ne- kollet, hag ar merc'hed a lavare d'ezan : c'helllt; n'am beuz drebet tam ebed hic'het. Destum an nadoziou, ne dalie ket vezan ket anczhi. — Ma ne welez ket ar beleg arc'hoaz ez rió e'hoaz. Hag ar manac'h da vond. Eurpenna- ar boan klask en ober. Hag hen neuze out eun den kollet. lakaat ar stur war an douar. Tapet an — Digorit ar zoc'h, eme ar varnerien. dik ac'bano e wel adarre an Itroun. (Da lieutl). Àr e n v a h i e s p a r lus g r é v i s t e s et subiront mi n o m b r e u x (légats. La Ligua dee Droits de l'Homma Décidément, la Ligue ne m a n q u e p a s une occasion de p r o v o q u e r In critique. Noua a v o n s parlé île p l u s i e u r s forçats qui, riches en prouves île leur iniin cenoéj m a i s p a u v r e s en espèces s o u p a n t o s , no p e u v e n t obtenir lu révision do lour p r o c è s . L'un d'eux, .lean filiales, livre à In publicité u n e lettre d a n s laquelle il di claro q u e , s'il n'est p a s mort de fui ni, « Il le doit à la charité de q u e l q u e s per s o n n e s qui n'ont p a s l ' h o n n e u r défaire arlie do la Liguo pour la défense d e s rolts de l ' H o m m e et d u Citoyen ». La Liguo ne pourrait-elle p a s publier la listo dos q u a l i t é s do richesse, de m o ralité et do religion r e q u i s e s p o u r o.xci tor s a c o m m i s é r a t i o n ; Ce serait i n t é r e s s a n t . E Atelier d'Art Breton On n o u s a n n o n c e la création à l'ont Avon d ' u n Atolier d'Art Breton dû à la louablo initiative de MM. Ely-Monbot. Lour b u t ost do r é n o v e r l'art breton d a n s lo m e u b l e : sculpture, m e n u i s e r i e , ferronnerie, broderie, oie. Lour m o y e n : . former do j e u n e s o u v r i e r s p a r u n ensoim o m e n t suffisant et r a i s o n n e do modeage, m o u l a g e , histoire nationale, relig i e u s e ot légendaire d e la .Bretagne. A i n s i , avec d'excellents oontremaUrcs c h o i s i s p a r eux, ils formeront grâce à u n o d o c u m e n t a t i o n s o i g n e u s e , un noyau do v r a i s a r t i s a n s . L e u r initiative r é u s s i r a , n o u s en a v o n s la p e r s u a s i o n , Si lo succès cour o n n e lours offorts, MM. Ely-Moubol ont l'Intention de c o n s t r u i r e ensuite do v a s tes ateliers définitifs en pleine lande, a u bord do la mor, a u t o u r d e s q u e l s s'enraclnoraiont lus familles do leurs o u v r i e r s d e v e n u s leurs c o l l a b o r a t e u r s . Il serait a désirer qu'ils viennent euxm ê m e s d o c u m e n t o r d a v a n t a g o les m e m b r e s do l'U, H. B. à* notre prochain c o n g r è s , s u r leur tontallvo do r é n o v a tion p r a t i q u e d u meuble breton. f SANT-HERNIN Lue'rousl ed. •— Eur ponnadik zo, Jean Ar C'Iirus, movol ti Pnvonnoo, Korvoz. u luornz d'u vostr eur sao'hnd gwiniz hag a Inn/, d'o woi7.il du Dhomas Ar Bec, l'onlKergimi, evid 'Ai lur. Nu zulonz kel ar mesti di zigiiz id Incrinisi ; our weeh lapot, Ar Citrus a renili/, nu urc'hiint. MOTREKP 1 Ргеяедеп. — At silolnil Roullor, plcze gor soslidisl ou/, u Vrost, a /.о hol diluii ih по/ oo'li ober our gonfornnz du Vonglouorien |nr Vlll-nnvo, parroz Motrolf. Ar gon fornii/, u zo bot gri it on tl Fanoh Ar Iontr, hosliz lui tir 'gor. Eun trogoni michorour homing du Dniillui o'hoal n ou on о т ron tot оно, ovld osn s evol oui vreiirio/.-lnboui etrozò. AR VOUSTER a wall sarooud, —• Dlrgwenor fulun An Oc'h, 48 bin, inerour oil Korpunz, nr \ ous ter, a oa ot da douch ar o'hezok vur ar manoeli ovld dornii ed-du : rlskn roaz ling o on tapot o vouztroad on donl ha frlkot. An Dr. Marchuis zo bol galvot vnr o dio dlsudorn. E c'har n zo but red lioc'hol unci' d'an ilro ojbll-lroad. SPEZET Tan g wall. — Dimorc'hor or sun dromonet, vur dro oun hour goudo krolzde, nn Inn a zo krogot on Koroualo'li, ha loskol 50 mil llur plouz, otro peder brao'hd, An tun u zo bol lakot gunt bugallgou. Dlralson lui iVoclmrd, poro'honnou nr plouz puluc'hol, no ount k o t n s u r o t . LANDELO Les routes. — Dans le moment do l'été, les habitants du bourg de Laudeleau espéraient se voir bientôt favolsds par une belle route classée G. G. Mais par une chinoiserie de voierie, au lieu d'dorùlor la côte qui mène ile la gare au bourg, ot de changer les líenles raides eu pontes douces, on s'est coutente île prendre les matériaux nécessaires pour combler les ornières à gaucho ot n droite de la route au lieu d o les prendre du sommet do la côte, qui, par te l'ait se fut trouvée aplanie, Et c'est ainsi que la seule route qui relie noire bourg à la gare de Spéz'et-Lundolonu, et par là, à (¡i'irliaix Ot Ghàtenillieul' demolire un véri labio casse-cou. POULLAQUEN Dlvsr bann a n Tokou-Touseg A b e b tu, no glovur mui k o n t a nemod mi/ ti.ul a m p o ë z o n n t g a n t tokoutousog. Ha k o u l s k o u d e , eut l o u z o u a z o bot kavot a boll zo, n'eo kot abuoue doe'b, g a n t b o n m a i n m i o u - g o z . Ar gwolla diauipoi'v.on a zo, eu a r glaou haut, bru/.unet m a d , h a lonket dre loaladou on d o u r po ol loaz. A n A o . T o n u o r y , apollkor, on d o a lakot our wech e u r b a n n e slrt/tnl, pofizon m a r v e l , vur oui loaiad glaou, h a lonket anozo, b a ne o a kot bot k l a n v a-grenu. Mar tigouez ganeoe'h fazia v a r a r skabollou-touseg, boa sonj o l a d e u z a r glaou. Fin a r bad 'bann d a o u i e k v l o a i Mil vloaz zo no oa kot bot konl deuz fin a r bed. Ma, d a o u Judoo o e h o m on A m u r i k , a z i g a s kelou d'eomp ponoz a n d a r v o u d a netra-zo a o'hoarvozo a-benn 18 vloaz ama, or bloavoz 1017 j u s t . Moz... n'eo kot fin a r bed vol m a levered gwech-all goz o vijo bot. A r b r o fetod Charloz h a J a m o z a l a v a r ponoz or bloavoz 1017, kemond hiril b a n a v e z o kot diskibl d ' a r relljion j u d e o , a a v a r v o o n o u n t a o l zoudon. A n dra-zo a zou d a l a v a r e t ponoz o v a r v o a n boll dud, p e g w l r C h a r l e z h a J a m o z n'o deuz g r e a t c'boaz botog-henn nomed 50 diskibl. Eur w o c b . o m e Charloz h a J a m o z , m a vo m a r v o t a n boll b a g a n o d , a n dud h a g a vezo b o n diskibien a vovo mil vloaz. Ooude-zo, Lusifor, a rono pevar-ugent vloaz, m o z goudo rouanteloz, v o r r Lustrer a n d u d a vezo puriflot; n'o dovo kon n a gvvad n a notra, b a g o buez a bado d a v i k e n . Setbu azo potra a z a r g a u d'eomp Charloz h a Jamoz a-bomi e u n nouboud bloavozlou. Bobl OOURIN PUH darooud spontujs cu eur veuglett, — blu ineugloii muiu-gliiz MenO'Glun, on Courin, pollini zo da (ionan, eun darvoud spoiilus u zo uovo voi. Pcinp miohorour u oà o sovel don/, (loun our ptinz don, ganl oliikour eur polo, olir pcz kartiel inoin-glnz u e'houozok knnt lui--, l'nun une, Pier Gourlnoui'ii, n on lavare! d'uon, pa vijc sibllet nr o'hurtiol doc'li or clindcu, bonln.anuon Irosok our c'Iiur lakol var ar poni. Dro vnlour, ur mon-hraz a oa sibilici l'ali; ar dindon a dorrnz, ur poni u ounluz, hag nn ouvrier n gouenz o daou on fonz nr punz dok Iroadad lui povnr ugont dondor. Goiirlaouon n on bot Inc'liol rnik. Oujol a on n our hla-varnugont. Kerne - Izel KEMPER Commission départementale du Finistère. — Lu Commission dépnrtemontale s'osi réunie lundi dernier, à une heure de l'après-midi, à lu préfecture. Voici le compte-roudu sommaire do colle séance. Avis favorable est donné : A la création d'uno surtaxe d'octroi à Kcrlouan, ii Lanriec et ù Plonré ; A l'agrandlssomonl do l'école dos garçons du Trévoux ; A la construction d'uno écolo do illles à Lonnon ; A lu construction d'uno écolo de garçons ii Sninl-Thois ; A l'agrandlssomonl do l'école do garçons do Kornévol ; Au remboursement n la congrégation dos illles du Salnt?Esprit d'uno somme do 4,000 francs, .pour acquitter les frais do construction do l'école do Illles do Locrouan. Uno subvention de 20 francs ost allouée mix Amicales do Lnnloya, on Plonignoau. Les secours suivants sont accordés aux coininiiiios ci-après désignées : ;iuu frnncs ù Lu Pouillée, pour construction d'un prónti ; 5110 frnncs ù Guorlosquin, pour travaux communaux ; loi) franosa Lannédorn; s o francs ù SloSèvo ; 100 frnncs ù PlougoilVOIl ; 50 francs ii Sulnt-Vougay ; 100 frnncs ù Molillan ; 100 fr. à Boscanvel ; 75 francs ù Loc-Egulnor Suinl-Tliégonnoc pour réparalions uux écoles ; 200 l'r. ù Argol ; 100 fr. au Gnilvlnoc ; 500 fr. ù Locquénolé ; 140 Ir. ù Lopél'(>C. Laëronsl. — A r prlojou Nodolok, doust Bost-ar-Mozou, a zo bot laOrol d ' o deuz o fres, opini ma oant o mea/, о zi, our som n 50 skoeil. Soupsonl a. rol' oun den banvot Job A r Born, gonldik он/, a Droôgan. Moz imposiibl oo bot o gaout. KASTELLNEVEZ-AR-FAOU Leon MONTRQULEZ Elal-Civil .du 5 au 12 octobre. — Naissances. — René Coquin. — Pierre lhapalain, — Marguerite lîoudaut. — Ecole Primaire supérieure. — La .Maurice Pouliqueii. — Valentin Omnès. plupart des contribuables de Cjiùloau— Pierre Deshayes. — Marie Le Lay. neul seraient trèa l|oui'ei|x do v o i r ceux Mariages. — Pierre Coquin, tonnedo Garhaix prendre Л leur charge les 1er, et Maria Qui viger, couturiòro. — énormes frais d'une Ecole primaire su llaudlc llrevet, typographe, i;l .\lioe périeure. Us ne seront pas du tout ja lorry, couturière, — Jean Elard, coloux de voir Garbai* remporter sur ce ibor, et Marie Le Blol, cuisinière. — point sur CUatoaunouf, M , Dubuisson i rani,iols Ropars, jardinier, et iMargneiiiul-rtlre ne serait pas oontont ot avec ile Isaac, l'actrice, ul surtout le conseiller municipal qui Décès. — Aune Estrude, 55 ans, — a déjà vendu le terrain pour batir l'é Marguerite Le Bihan, 55 ans. —- Jean cole. A v o o le prix de venie de son GuilTou, 38 ans. — Marie Hollequin, champ il pourra se payer uno pelile 35 ans, — Lucie Le Humeur, 'I'I ans. — ferme à Rosily. Françoise Piquart, 75ans, —-Françoise iécaui, 45ans, — Guy Laur, 50 ans. — - Ar C'hroup. —- A r c'hroup a sko Albert Guyador, 2 mois. broma var galz a vugalo er С basici Inovoz. — Foire-Haute. — Los fêles de la — Eur poison. — N'euz kon kont ''olre-Haule auront lieu Dimanche! en ker brema nomed deuz morc'hod Lundi, foire aux chevaux et Mardi, atakot douz au noz gant eun den difoire aux bûtes à corne. sano, v a r liont ar Mene-Barz. A r janPLOUESKAT darmod a glask an den-ze. Hommage au jeune talent. — N'olro cor— Eun EureUd bras. — Kelou zeu respondant do P l o u o s c a t , M. Louis Dizerbo, d'eomp deuz deniozi an Dimezel Do autour de nombreux poèmes, collaborateur Lysle, morc'h d'an A o . Do Lysle, ha ù plusieurs revues d o n t la Vie littéraire, vient d'être nominò pur l'Académie natiom o r o n vihan d'an A o . Bourdon, bet nale do littérature directeur régional pour inaër ama, gant an A o . Very armatom lu Bretagne. eli Binlo, Iíostez-an-Nord. -Antan.—An tun on douz nogd an HUELOOAT loi/, ail, vur dl'O krolzdoiz, ou eur boni kplo Protegen, — A r situimi Rouiller on douz du llo/.oo, lnbouror-douar o Korgoel, grot our brozogon dimourz da noz о lì DuDu homp knnt lur o la o goll, lilolou, ovld Uronl our sondlkat otro nr vi— (iouel Saill-Ltlh. —Concilini Sant-Luk herourlen. i zlgoro d'ar laou lu dlouz ur miz-nia. Ar SANT-OOAZEK Ioar n vozo ivo d'ar laou. An tan. — Dlsudorn dlvoza, an lan agroKASTELL-PAOL gaz Oil our born plouz da Job A r Moni, о elioni on Gworn-ur-c'liog, vur honl Spoyot. Daou sarooud,— Dlsudorn, Boiihoulous, Skeuden Riohmond, duk B r a l i movol о Trnon-ur-YoHu, on douz Iroc'liol Ar o'hloo'h u dlnsiiz on bouro'h Suut-CoiiEur skoudon gailr a vezo savel d a ilz-iod о zoin Uloiz, on our billnl lami. zok, ha for/, hid u zio'haloupaz dreist ludi R i c h m o n d , d u k brudot v a r b o n bro a diic'li nr inoiiiigleiiiou, moz ro diveud. A r Dlsudorn o'Iioaz, Bonumont. mnsounor, о plouz ling nr foon u zo puluc'hol, moz gnllot labourai tosi d'or gar, on douz bel o vizVrolz-Izol, b r e m a zo 000 vloaz ; honnoz trond-hraz frlkot gaul our monii-bonorez. a vezo jljennot o-kroiz lour-gear G wa- zo du villini prozorvl un tlor. An Dr. Bigot on douz souguet nnozo о ned a r s u l 22 douz a r m l z - m a . - Les Mariages. — Murili lo octobre a dnou. lé célébré lo mariage do Louis Lo Clco'h D'ar m a r e - m a , m a voz kon dikriot a r LANNDERNE uvee Muriuniio Le Glou'h. gvvir Vrolzlz g a n t jalodod hob k a l o n , o A ooltojoccaslon, uno course do chevaux vo deroad o voie on Qvvonod a u doiz-ze Skrlva ror d'eomp : été organisée : 1"' prix, un iiioiiloii de ;10 Gauel ar Soudarded kos, — Dlsul oo bot ar m u l a p o s u b l a Vretonod ovid onorl franos à Jean Co/.ic, u", 15 frnncs au mémo, great gouol ur soudardod koz or gonr-nin. evol m a 'z oo dloot oun d e n h a g a zo , 10 (r. ot un paquol do tabac il Joan Hor Da 0 hour dlouz ar mintili, Soudarded ko/, bot u n a n e u z a r ro o douz a r m u i a diion. Lo repas do nocos a élé servi choz nr genr u zo ont d'ar gar du gorc'hal ar Sou fennot frankizou-ar beg-douar-ma. llonry Lo Moigtio boulanger au bourg. 11 y dardod koz till a dlio domi ouz a Vrost, a avait 700 convivos. Broizlz v a d , grit c'boaz our boulc'h Vontroufoz, a Gémpor, a Gaslellin, etc. en b o ialc'h d a zond d a W o n o d a r Sul Lo marlago do Joanne Prlgont ol do Ma E prozlslon hit eut neuzo belog illz Sant22a viz Here. E z o m a v o d e u z a n holl. rianne Poupon u été célébré il Sl-Gouzoc. Le I loiiurdon; о loo'h о zo hot kanet our sorvlch repas u ou llou il Lost-un-Eiioz. Noce do Ar brozonok on do o loo'h a onor or iraz ovid ar ll(^ Varo ovid о Bro. An A o . Ihalonl Floury en douz groat our brozogon gouel : TahHr a zo podet g a n t a r goiul- 450 personnes. zoaro, s i o n d a lavaret o u r g i r b o n n a g en b o n SANT-NIKOLAZ-AR-PELLEM E touoz an nzisliins, rotnnrkot un Л А . lez ouz tro a r m e n - s o n n . Abondai, a r Ргеяедеп olivier. — Dnou o'hant olokMohon, soniitour,Vllliors, deputo, Colomlfy, r o g r a m m douz a r gouol a zo deuz a r lour a ou hodot dlsul oburz sul goz nu A/.ll, 'oran, oil-Viiei'iou, Saloun, Bouguon, kuzur a v a . NI gozoo a m p l o c ' h d l v a r n a n ovld klovol our brozogon grout gant Oli vlor, liorion-konr, ollsorion nr garnizon, etc. • ,.. raok nemeur. depute. A r reunion u on rouet guntnrMiior Ar Soudarded koz a zo oui goudo d'ar an A o . Kont Boisboissol. An Olivier un oroil da boz our giirunon var bo/.lou ar 110UZ ( l e l c ' h e t ali dilli opild oun liour (lindan Soudardod varo. An Ao. Mono on douz lavachnliii о gomilou. An holl о douz strnklct rot our gor liüiinng о pins an Ло. Losgwerii, un duouurii d'oiin, ha vur glnnlg un A o . roiior, harzot du zond dre nr c'hnnvou kriz Bolsbolssel, un duoli c'hunl eloklour u ou ouz о vnb, An Ao. V i l l e r s , ar o'homandant оно о douz dibubol Olivier da gandida! Roudiò'ro, ouz Kemper, о douz komerot ar evid 'bolín nr blu. gomz ivo. Da groizdoiz our prod brnz on douz dusluROSTRENN uiot ar Soudardod koz. Bal ar pardaoz n'en Concours agricole de i ООО. — Taitrcaii.v KtRAEZ deuz kot hol loao'h. d'au an. — Potonnoe, Glomol, 55 fr. ; Lo Ргеяедеп, — Dlzloii dlvoza, Markizoz MacCarnet de mariage, — Lu somulno derPur, 50 Ir. ; vouvo Potonnoc, 25 fr, ; Lo llunlère, и été célébré i'i Gulngamp, on lu ba- dullor, Ploiinévoz, Й0 fr. ; Siliérll, 15 fr. ; Mahon, pehini,horvez ar Re veil, ho douz en silique Nolre-Danio do Bon-Socours, lo L'AllInoo, Glomol, 15 fr. ; Donnlou, 5 fr. ; mu glovol asambloz ganl an Dukoz ltohau a zistaga Hroiz diouz Franz, ha da rol murlage do Mlle Joanne Bloh, fille do M. Duguollou, Korgrlst, 5 fr. ; PoOzivuru, Rosmero'h Roosevelt d'eomp du rounnoz, ho Yves Riou, ancien député, décédé, ot do Irenen, 5 fr.; butrino, Korgrlst, 5 fr. deuz groal our gonlorunz on hotel Raould Mme, née Dorrion, avec M. lo docteur LanTaureaux de 2 ans. — Do Garfort, 55 fr.; llvar bonir inad-obor llron Varili Fruii/.. den, conseiller général du Finistère, fils Malie, Plouguornévol, 50 fr. : Daniel, Ploiide feu M. Constant Landen, nolalro a Car- guornêvol, 25 Ir. ; Nicolas, Glomol, 20 Ir. ; PENKRAN luiix, ét do Mmo, néo Nouet. La Bénédic- Gotflo, Plounévoz, 15 Ir. ; Lo Men, Pluu(l)iganl lion skrivanlor Lunildorne) tion a été donnéo par M. l'Abbé Lo Golf, guonióvol, 10 fr. Marcente. — Dlsudorn diveza, о illz parcuré-archlpréto de Gulngamp, qui n proTaureau.» de ,'t ans. — Veuve Jéguio, roz Ponki'iin, oo bot kanot oforeii inloramant noncé une charmante allooulion Korgrlst, 25Ir. ; Corvolor, Roslronon, loft.; mah an Ao. Losgworn, marvot d'an oad a Les témoins étaient pour la niariéo, MM. Connu, Glomol, 10 Ir. ) vloaz. E gorf a loa sobeliot i^ chapol kasEmile Dorrion, conseiller général do LanGénisses d'un an. — Ponvorii, Glomol, toll Poniirc'lioat. nlon, Yvos Pusquiou avocat, ses onolo ot .'lo Ir. ; Le Guolloc. 30 fr. ; vouvo Potonnoc, Kord In an aichod a on dulc'hol gunt un cousin. 25 Ir. ; Mélou, Glomol, 80 Ir. ; Hiiguolloii, Pour le marié, MM. lo commandant LanKorgrisl, 15 fr. ; Cnniurd, llostroiien, 10 [г.; ЛА. Vllliors, Lnouenan, Busquoc,Cadovlllo, knmalndod iuouank d'un bini maro. den et Emile Landen, sos onulo ot frère. Poozovara, Korgrisl, 5 fr. ; Ponvorn, Glo Eun nivor bra/, a voloion ouz ar c'hontre — Avis. — M Veuve Jourdron a l'honmol, 5 fr. ; Pounce ol PoOzovuru, 5 Ir. loa doni d'un ¡iiloriiinant, kill/.n dud ü b e l , neur d'infonnor le public, qu'elle contiOénlsses de ä uiis. — Olllvlor, Plouguorng our bobl u dud. nue comme par lo passé le commerce do névoi, 35 Ir. ; Daniel, ¡10 fr. ; Gurvonoz, 25 Ni n gns d'ar faiiilll Losgworn bon c'honchaussures en tous gonros, ainsi quo los Ir. ; Bihau, 20 fr. ; Poézovura, 15 Ir. ; Boiglac'har ovid nu diouur krlz ho douz bet. Réparations. gnun, 20 Ir. E KELEIER m e — Misión. — Disili eo bol klozcl on Pen krau our misión hug n bado teir si/.un zo. Aotrou Poison knriton Lanndorno eu don/, binniget our groaz misión, hag al lid a zo echue! dm salud nr snkramant, lia kanlik « Santez Anna ». Bardes de notre vieille Bretagne, taisaientils appol à autre chose qu'à l'émotion du populaire pour récoller les lauriers dont ils étaient chargés, et surtout pour enflammer dans los cœurs les instincts gi'néroux ? Oh non ! Servi par do merveilleux cl simples artistes comme le patron-boulanger Le BiPLOUGASTELL han (Mnnnssnz), le vieux porc d e famille, An tealr bracameli. — A r sul di- ses camarades Runigo (Mizael), MM. Letly, veza euz ar miz-nia, an 29, Paolrcd Domer, f»efôvre,"îps deux sœurs M"" Cadoret, M " Lo Hayon, la sœur môme do l'auSant-Vouga a zisiilego Alani/t al teur, ce dernier ne pouvait emporter qu'un toaarn e bourk Plougnstell. Evel kustum, our bobl a dud e ti franc et loyal succès. La salle, Ion le comble qu'elle fut, ne faisait qu'un avec notre ami ! chashfont d'o c'hlevcd. El pourquoi faut-il quo notre article se BREST termine sur une impression attristée, alors Propagande antimilitariste. — A Brest, qu'aux accents enllaiiiinés du Dro goi ma M. Jérôme, commissaire central, ayant ap- Zadou nul no pensait à nuire chose qu'à la pris qu'un colis d'affiches antimilitaristes Bretagne? C'est quo cette soirée du 17 septembre n'était qu'un beau jour sans lendeétait arrivé dans la ville au nom do M. Lu main. Dans tout lo Vannetais il n'était bruit cas, donna l'ordre ù M. Courbon, commisque de la grande représentation du 24 ! Si saire do polico, de saisirces affiches. bion que, retournant à Camors, nous disions Lo magistrat a immédiatement perquisitionné et a prié M. Uzel, l'afflchonr do la aux camarade de Pluvigncr avec une joio confiante ; « Dans huit jours » ! ville, do vouloir bion lui remettre los tronHélas ! il n'en devait rien être ! Los lecle-hnit placards qui lui avaient été conllos pur M. Le Trohuidlc, conciergo do lu Bourse teurs d'Ar Hobl qui ont suivi avec intérêt du travail. M. Uzel s'est omprossé do satis- los fameuses discussions de Février, au sufaire & la demande qui lui était fail.e. Les jet de Ponlhallek, vont me comprendre iminvestigations se poursuivent. , médiatement. Rompant avec la routine, le barde do Pluvigncr avait osé introduire sur la scène des femmes pour jouer des rôles de femmes ! Ceux-là qui, sincèrement ét sans arrière pensée personnelle, souhaitent lo relèvement do l'Art breton, do l'Art théâGWENGAMP tral, no pourront qu'applaudir à colle initiaLigne de Portrieux. — La ligne de Mve généreuse d'un jeune prêtre qui ne veut Gulngamp à Porlrieux est inaugurée pas do la perpétuelle stagnation. A un parisien on mal de dénigrement, ot pérorant depuis quelque temps déjà. Cette lisur l'infériorité do notre scène bretonne, gne passe par St. Agathon, L e Merzer, Pommerit-lo-Vicomte, Goudelin, Lan- nous pouvions avec succès opposer la troupe des Pautred SanUGuigner. Rien n'y laisvollon, Pleguien, Plouha, Treveneuc, sai! n désirer, Les décors étaient dans la Sa'mt-fjuay, Portrieux. note du temps. Des porsonnos dévouées L'horaire d'hiver, à partir du 3 octo- comme M"' Emma Bunigo, M' de Kerouabre comporte leg trains suivants, lan, avaiont su, avec, beaucoup de tact, imDépart de Guinganip à 6 h. 30 du primer aux costumes créés par elles un camatin, 2 h. et 5 h. 50 du soir; Lanvol- chet do chasteté ol de bon goût. 11 vaut mieux, paraît-il, aller à la Croix lon, 7 11, 10, 2 h. 49 et 0 h. 30; PorVerte voir la lorlo chanteuse M " " Théo et trieux. 7 h. 50, du matin, 3 h. 41, et 7 sa troupe ! Du moins, c'est ainsi qu'en juh. 20 du soir. gèrent certaines vieilles jansénistes, lesquelDépart de Portrieux, à 7 h. 50 du les, ayant rôti d'autan plusieurs douzaines matin, 2 h. 50 et 6 h. 35 du soir. Lan- do balais, soupçonnèrent les vaillantes jeuvollon, 8 h. 34, 3 h. 37, et 7 h. 18; nes Illles qui faisaient partie de la troupe do l'abbé Lo Bayon d'en vouloir laire auGuinganip, 9 h. 24, 4 h. 27 et 8 h. 2. tant, ot s'en lurent do ce pas circonvenir le PLOURIVO vénérable curé-doyen. Le mardi 10 co dernier déclarai! quo Moues ar Goad ne serait Eun torl'etl. — Tri den iaouank pas joué. leuz Plourivo, Cillez Merry, 15 via, e Nous regrettons plus que nous no sauvreur Edouard Herry, 18 via hng A l rions l'exprimer que lu largeur d'esprit si Louarn, n zo bot aretot ha prizoniet on conniio du sympathique M. Le Tohic, se Pempoull da c'iiortoz bozadigaset ila so.it laisséo surpondre par d o s racontars Sant-Briok dlmeurz. sans importance. An trl-iiia о deuz tac'hot our morlolod Job er Glean n fait uno œuvre bardlquo, liaiivel Allaire, oh eur zond er mea/, quo la sottise n'anéantira pas. N'en déplaise, aux chevronnées do Ste-r.nthorino, tout douz hostalcri Richard, dre daoliou mein root d'ean war e beim, abala- cœur vraiment hrolon, et quelque peu au Courant do la vio actuelle, verra dans la mour ne c'houlle ket paiia d'eva d'ê. Voix du sang lellc qu'elle fut représentée, Gillez Herry, ar iaoqauka, a zo bet leune (ouvre éminemment morale parcequ'olle get en o liberte (la c'hortoz ar vnrn. rappelle les exilés induits on erreur à rovonivo au village natal, et aussi, éminemment utile parcoque l'un des premiers, l'autour a Urô lo lliéâlro breton do l'ornière où il s'enlisait... 1 Treger ne Grwened. ,, QWENEP Congrès des Syndicats agricoles bretons. Un Congrès régional des Syndicats agricoles do la Bretagne, organisé par l'Union ccntralo dos Syndicats agricoles, sous la présidence do M. Dolaluudo, so tiendra à Vannes on 1906. L'Union départementale du Morbihan fait ippel n toutes los bonnes volontés do la Bretagne'. Elle demande à tous ceux qui s'occupent do syndicats agricoles do l'aider dans colle mission. Les questions agricoles feront seules l'objet des délibérations des Congressistes. A la suite d'une réunion préparatoire qui i eu lieu à Vannes, réunion à laquelle assistait un délégué do l'Union Contralo dos Syndicats dos Agriculteurs do Franco, il a été décidé quo los délégués dos 5 départements bretons se réuniraient à Vannes, le samedi 21 octobre courant, pour arrêter los grandes lignes du Congrès do 1000. Il a été ou outre décidé quo le Congrès so tiendrait dans la seconde quinzaine de juillet. ^ CAMORS-PLUVIGNER Tli«'àïi-<> H r e t o n . T o u j o u r s lew fous nies ! — Au retour de Sainl-Poldo-Lôon, on l'aimable laniillo do l'Ovale Ah Gweltns (aliàs Jeun Lettry, étudiant en médecine), uno agréable nouvolle m'attendait à Cainors. Notre ami l'abbé J. Le Hayon (Job cr Cléan) nous invitait pour le dimanche 17 soptembre à la première représentation donnée par les Pautred Saul-Guiguer do deux de ses nouvelles œuvres : Et liemener ot Jloed er Goed. Bien vile, nous répondîmes ù cotte Invitation. M. lo Chanoine Tohic, curé-doyen do Pluvignor, nous fit le plus aimable acoivoil. Er hemener ouvrait In séance, ot nous no savions quoi louer davantage, ou du jeu d'acteurs tels quo MM. Le llihnn, Reliée ot Guutier, ou du talent do l'auteur qui avait croqué ,si bien sur lo vil celte petite scèno de campagne. Nos plus sincères compliments aussi a M. Docker, lo compositeur vannetais bion connu. llocli er Goed a uno toute autre allure. Ce n'ost pus, comme ou pourrait le croire, une pâle copie du Mab Prodig, cette pièce un pou onvnliissunlo do notre théâtre breton. Joseph Lo Bayan, tout on commentant à son tour la légende sacrée, a su en liror un parti plus pratique, j'allais dire pins moderne I M. Bunigo, qui inoarno si bien Mlzaél, l'enlanl prodigue, n'est pas attiré vers los P a r i s du temps par le seul appât de l'or. La volupté (et n'est-ello pas aujourd'hui, sous quolquo formo qu'elle so présente, la seule tontalloii ù laquelle succombent m ê m e los plus forts, la seule contre laquelle il faille prémunirï) la volupté, dis-jo, l'attiro vers les cilés tumultueuses. Et colle-là qui, pour MizaOl, est l'ange du plaisir, celle-là qui va l'entraîner sur la pente fatale, l'attirer, sirène biblique, par lo charme do sa parole rylhméo, lour à tour caressante ot impéluouse, dédaigneuse tout à l'heure, collelà ost uno corluino Nooiui, dont lo jeune talent de M"* Cadarot a su rondre, avec uno perfection ù luquollo on no pouvait guère s'attendre d'une simple jeune (lllo do nos caillons, lo charino périlleux ! Qu'on n'attende point de nous dé refaire ici l'historique du drame biblique I 0"'il nous suffise simplement do fniro toucher du doigt combien la Vol.v du Sang, entrevue dnns son Interprétation dix lois séculaire, ot refondue pur J, Lo Bayon, est bien l'iinugo do co qui so pnsso encore de nos jours pour cos émigrés bretons qui ont cru trouver dnns lu grnrido vlllo monts et morvoillos, ot n'y ont rencontré quo honte et dégradation ! Un parle beaucoup d'art, ot moult dp gens on causont sans snvoir précisément on quoi coin consiste Joseph Lo Bayon a-l-il voulu on faire? Jo no le croîs pnsïcméuie si l'on ombrasse l'avis do ceux qui prélondont quo la simplicité exclut la^noto artisliquo ! Los aèdos do la Grèce antique, los chanteurs ot Léon Lo B B M I E (Ab-Alor) SANTEZ-ANNA-WENED Pèlerinage. — A u pèlerinage organisé à Ste-Anne Dimanche par la Ligue patriotique des femmes françaises, le télégramme suivant a élé adressé au Pape Pie X par les Ligueuses des cinq départements bretons : « Dix-huit mille Ligueuses Bretonnes réunies aujourd'hui 8 octobre à SainteAnne-d'Auray, sous le drapeau de la L. P. D. F. et sous la présidence de Mgr. Dubillard, évèque de Quimper et du Léon, et M . lo Vicaire capitulaire de Vannes, résolues de défendre à tout prix, leur Foi, leur Pays et leurs Libertés, déposent aux pieds de Sa Sainteté l'hommage filial de leur dévouement et de leur soumission.» Bulletin Financier Le Le marché reste calme et ferme, sans variations importantes dans les cours. Notre 3 0/0 se traite à 99. 05, ni plus ni moins animé que précédemment. L'Extérieure s'inscrit à 93 et le Turc Unifié à 90.92. Fonds russes hésitants. Valeurs de crédit bien tenues. L a Société Générale adresse u ses actionnaires une circulaire démentant de la façon la plus formelle les bruits malveillants qui lui attribuent des engagements considérables dans les afïaires des sucres. Le Rio accentue sa progression à 1.093 après 1.099. Le Suez est ferme à 4.510. Gaz parisien un peu mieux à 605. Briansk 572. Sasnowice 1.405. Très recherchées à 308 fr., les actions de l'Electrique-Lille-Roubaix-Tourcoing, introduites récemment sur le marché, au cours de 300 fr. Rappelons que cette Société est concessionnaire d'un réseau total de tramways électriques d'une longueur de GO kilomètres, qui desservira une région — la plus industrielle de la France — dont la population dépasse 600.000 ames. Gapillitas Gopper soutenue à 62 fr. et Saint-Rapliaël-Ûuinquina très demandé autour de 130 fr. Mines d'or plus fermes. L a New-Kaffirs est activement traitée à 40 fr. Marché de Parle (la Villette) du l2 0etob. QUANTITÉS nino- I Volili й о s d u о и Prix du kilogramme Poids vit Bœufs... 21У 2 223 90 74 00 Vaches.. 930 901 88 71 55 Taureaux 230 212 75 52 аз Vouux... 0 0 5 1 434 14 75 93 Moutons 77218 0(H) 05 68 83 Pores.... 5 315 5 315 04 1 95 Bœufs, vaches, taureaux; vente moyenne. Veaux : volito dilllcilo. Moulons: vento calme. Porcs ; vento bien maintenue. LOTE CÉRÉALES (Bourse de Commerce) LES AVOIKÏH SKIOLKS 100 K I L O S Courant.. Prochain., Nov.-déc, 18 30 18 25 18 25 Tendance. 15 40 23 95 30 35 15 40 23 . . 30 50 15 40 23 15 30 00 bornio calme lourd. calmo BIBLIOGRAPHIE Le Théâtre Breton en 1005 1. — Ar giclr treac'h d'ar gaou, drame en 2 actes, par Léon Le Borre. Prix : 1 Ir.50 (Le Dault, libraire, 0 rue du Val-do-Grace, Paris.) 2. — A mur hreiz, drame on 5 actes ot on vers, tiré de l'Histoire do Bretagne, par T. Le Carrée. Prix : 1 fr. (Le Dault, libraire, 0, rue du Val-de-Graco, Paris.) 3. — A lanik al Louarn', comédie en 2 ' actos et en vers, par l'Abbé Perrot. Prix : 1 fr. Saint-Vougay (Finistère) chez l'Auteur.) 4. — Job al Lounker, comédie antialcoolique en 9 actes, par l'Abbé Le Bayon, traduite on dialecte du Léon par l'Abbé Perrot. Prix : 1 fr. (chez l'Auteur.) 5. — Fontanella, drame en 4 actes, tiré de l'Histoire de Bretagne par F. Goyen. Prix : 0 fr. 50. Pont-Croix (F'inistère) choz l'Auteur. . 0. — lireih, tragédie en 2 actes, par l'Abbé Gourou, curé de Grandchamp, (Morbihan.) Prix: Ifr. (Librairie Gallos.Vannes.) Le Maître de l'Atelier, par Jean Choloau. 'rix : 0 fr. 70. Une excellente petite brochure de propagande montrant clairement à l'ouvrier et au patron la nécessité d'une direction d'un maître à l'atelier ou à l'usine. Que le patronnât vienne à disparaître, balayé par uno révolution ou une série do réformes sociales, et il sera remplacé par uno £.utré direction anonyme, •colle là dont le joug pèsera beaucoup plus durement sur le prolétaire naïf qui se llguro pourtant en allant vers le syndicalisme révolutionnaire hâter l'avènoinent d'un règne de paix et do justice. Le Journalier agricole du pays de Vitré, par lo môme, 0 fr. 75. Certaines revues parisiennes ont récemment publié dos articles qui avaient la prétention d'apprendre au lecteur bénévole comment vivent les paysans bretons d'àprôsent. Jo gérais heureux si ces articles fantaisistes avaient du moins pour olïel d'attirer assez l'attention de quelques personnes sur les habitants de nos campagnes. Si ces curieux existent e-l s'ils lisent co journal co sera pour moi une grande satisfaction quo do lour signaler une brochure qui vient de paraître, brochure intitulée : Le Journalier agricole du pays de Vitré. C'est une do ces probos monographies que recommande l'écolo do Le Play, étude bornée do détails, no contenant aucune appréciation, mais donnant, co qui vaut mieux tous les éléments nécessaires pour apprécier en connaissance de cause. Aujourd'hui, où les problèmes ruraux intéressent mémo lo grand public, jo no doute pus que lo travail do mon excellent compatriote sera bien accueilli, ainsi qu'il lo mérite : c'est uno œuvre utile et honnête, une œuvra bretonne, en un mot. Y. M. G. (du Voltaire, n° du 1" août 1905.) En vente àMorlaix : librairie Le Goaziou ; Saint-Pol-do-Léon, librairieLazennec ; Paris, librairie bretonne. 0, rue Val-de-Grâce. A VENDRE Un Fusil de Chasse " I D É A L " des Manufactures de Saint-Etienne à l'état do neuf et ayant très peu servi S'adresser à Mme Sigay de la Goupillera, rue de la Tour d'Auvergne, àCarhaix. Etude de M" YVES POSTOLLEC, Notaire à Gourin ADJlDICA TlÔrVOL Oi\TAIBE Le Dimanche 5 Novembre 1905, à i heure de l'après-midi, en l'Etude et par le Ministère de M" POSTOLLEC, Notaire à Gourin, d'Immeubles situés au Village et dépendances deGarstavidd'en-Haut, commune de G o u r i n . Premier Lot. — Section N , numéro 837. Parc-er-Néven-Bras, labour de i hectare 49 ares. Mise à Prix, 1.200 francs. Deuxième Lot. — Section N , numéro 864. Parc-Lan-Bian, labour de 53 ares 70 centiares. Mise à Prix, 400 francs. Troisième Lot. — Section N , numéro 645. Er-Verger, labour planté de 44 ares 50 centiares. Mise à prix, (¡00 francs. Quatrième lot. — Section N , numéro 680 p. Prad-pen-Poullou, pré de 40 ares. Mise à prix, 600 francs. Cinquième lot. — Section N , numéro 806. Lann-er-Guil-d'Annech, lande de hectares 26 ares. Mise à prix, 900 francs. Sixième lot. — Section N , numéro 845. Roz-Place-Guen, lande de 1 hectare 73 ares 60 centiares. Mise à prix, 300 francs. Septième lot. — Section N , numéro 825 P. Goarem-Banal, lande de 24 ares. Mise à prix, 100 francs. Huitième lot. — Section N , numéro 966 p. Parc-Hoas, labour de 80 ares 80 centiares. Mise à prix, 600 francs. Neuvième lot.*— Section N , numéro 854 P. Lan-Bec-ar-Ménez, terre défrichée do 50 ares. Mise à prix, 200 francs. Dixième loi. — Maison, écurie, cour et un courtil dit Liors-an-ty-Bras, avec "emplacement et maison s'y trouvant. Mise à prix, 300 francs. Béunions de lots facultatives. S'adresser pour tousrenseignements. à M* POSTOLLEC, Notaire. pour les E N F A N T S T U B E R C U L E U X osseux ou ganglionnaires de *t-l4H..>.ui-ili:il TiRAQEBpo$Lot:250.000fp. 15 Février 1806 к 534 hu dt so ooo KKOMKNTS M R I N M {Ecrire à M. G O S T K - P l / . O T , j n i r ' giin do Г " K ò n ' d e l a l.olcrie,l.ille.Jaiiid. envol .«ll'r'-dcO.IS.iurbbillcU t loofr. -rtiifcuiui I friit; 1 Exprest", »f* -A.r Botai Etudes do M* NEUDER, Notaire i\ Locarn, ot do M» L ANCIEN, Notaire a Carhalx A. Epicier»*, Fruitier»*, etc. vous fournir (le 1 e A. LOUER Costumes Bretons HOMMES COSTUME DE EN P L E I N R A P P O R T K E R G R O A Z , on P L O U N É V É Z E L S'adresser à M™ V o u v e VINCENT, Carhalx. UNE MAISON DE COMMERCE Bien située on la ville de C a r h a l x , servant actuellement de débit do boissons, avec cour et écurie. SCAËR Prosper Pour tous renseignements, s'adresser au bureau du journal. le plus rapprochi de la gare 10, r u e Victor M a s s e - L O R I E N T TENU P A R A/ " LE IIHIW LETTRES DE FAIRE PART DE M A R I A G E Teintures en tous Genres Fourrures etc. M™ V " R O L L A N D , tient A la disposition do sa clientèle un appareil de désinfection à la fornyline, adoptée par la commission d'hygiène. La désinfection so fait sans enlever do l'appartement ni meubles, ni tentures, etc., lo gaz n'altérant rien. Le Goaziou-JalTrcniiou LAII.MET cLe l a M i a i r i e La v--..-;.4-r. 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Me;, lituana, pa tcel pcsoi'l penu dlfason a so Uctt:/. an den, lui pegen notti eo "penne-u'hlin, " a c'haloup luti/ cu eur shiijal.) l'usi « Bara, Laaz, ha Librante. » ATI'tou laoaret gant: A N TOUR D ' A U V K U G N m Aianu ! A'íáou 1 A'iou I Ma iont, Diiuz liirma n a c'houllan libi konl ! . (Retleti a ra tro ar sal, ha C'houUelliras rar e-lcrc'h. Mes (Tlumitelaslioill e ((rotiti oas eur gadorhng a gotte:, var e grahotisott. Ar Rourc'htz a sao aiicsan.) AR BÓURC'HIZ Gasi a n o u g n o u n ! ina m i g n o n kor, Meuz ttoun TI peùz glazul ho Ieri G'HÒUITEL BRÁZ (mozuz) Var m a lor zo kroe'lien m a r o . JOUY (on o bari o-liunaii) Dro forz t a p o u t a r sourt lamino. AR BÓURC'HIZ Ma kirìt 'ta, sitoiamid, Beb a g a d o r a gòmorfòt. Ha to, va niz v'inali Lusi Korz da gorc'hat a n odivi. Muz... n a voz kot volso ponn-fall !... LUSI (on our vomì) * NT'I.. An trapu a dremenn e Mont-routes, en ml ear strah-ctmrc'hls, tient da vezaplnvidih en ear iversa amanh, ha da veza hrudet tire /'ors besa great eur bern dloalodch. dwenet eo horf hag eue d'ar e-'houarnamant a veso, l'on pehini. Ahstoner /tenta eo chars letton ceci an Eolairour, eur journal enn del lien haol grac'h, hag a vtje , houeset ar Repnbllh pell-zo mar na vije het bet cno d'M dlfenn. Na blioh kot d'in a n bini moni. ' ER salon, e ma c'hoas C'houitel tirai, AR BÓURC'HIZ mevel dtster ar vonrc'hijen republlhan opportunist eus, a ger Montroulcz, K o / o o m p bruma, Aolronò, pa'èet 200 Inr ar mis cvid stsatlla an Domouz afferou a r c'hontre. ' Eclaireur. Heza zo eno ire ar sltdian Troed eo punii komond Broton Joug, hlgtner ar lldvoil du Finistère, Gant Talillr, g a n t lüstOurbeillon, eur gasetcn great e Kemper ispislalaGant Homon lui g a n t Gollignon mant celt c'honeza c'iionlslgcllou-mot!'/^ Gant M a b - a n - A r g o a l b a k a n t ali dirag ar glnolon In as ha da rel du Na r a i n t 'mod droug-komz deuz a r G a l l . gredl d'eso ec'h inl leternloa. Marc da Penoz a refomp-nl, hò bó I • vare, e leush laniinoulgon l'anh car Mar ho dlzoloot g a n t e Rrelz-ltel. Ar fallonlou a zo hot grot Ear sholerez Htoiuinh a zo ice cno, A bob anizor d'ar Vròxonod? enn nizcz d'ar Bonrc'hlz eo, III eo an Kdranto F r a n z n ' bini h o n m a g hint e oa bet fregct lie bragon-tllndan Noz-hl hon c'hof a vlje g w a g . d'c'i en eur gann être rejlonallsled ha Me a mouz a o u n rog a n dud-zo, •sftoldëNen en Eerpelerdinme. Mond a roont o pob kontro s Ha'krodot tilt g a n t kalz a d u d , " -"• CTÏ0U1TEL BlVÂZ (d'ar bon ro'hiz) Rag boza fraii ó douz a r v r u d . Ho saludl a ran, A o l r o u . JOÙY JOUY (d'ar bouro'hiz) Mar bont krodot, mo n'ori kot kaoz, Dlgomorit va doujansou. Rag bob sort invaiisiouou faoz AP. DOURG'IIJZ PINVID1K (on our zisA niuiiz liót skrivut divarnú ' kuez e nizez, ar vostroz-skol) E-barz om j o u r n a l elisane. T a l d i r droist-holl a g a v e d'in Sethu ama va nlzoz koant, \ oa hot d l s k a r e t g a n i n ' Lusl ho hano badiziant. Rag evit k p n t a d'ooo'h a n traou Skoloroz eo douz ho nilohor. Mo a mouz a v a n s o t on gaou . , C'HOUITEL B R A Z Kn d o a kòmplotet a r brezoI Skoloroz oo l Eur vioher gaer I \'it digabeslri liroiz-Izel. Enorupla hi ni a zo I Kaer a mouz boi o'bouoza v a zae'b Mlchor a gombat o pob bro Ha k o n t a gevl'er vel our v r a c ' h Moz droist-holl uiosk ar Vrolonpd Taldir zo savet a c ' h a n o Loo'h 'ma zo kalz re a « Varzod. » Muioc'h karel ebarz a r vro i JOUY . G'HÒUITEL BRAZ {pehinl a elr eun Skoloroz oo I Na poboz ohanz... tittnt da Jong, dee ma neus goneet haDuvet boll skolorozed Franz I lón ar sltotcres taonanh.) Moz c'boui drolst-holl, o plao'h iaouauk l a ' m o d , A o l r o u , me lar bardi Mo boko d'ooo'h lawen ha stank. Ho peuz gret tor d'an boli barli . (Ar sltolerezed mod neves eo permeRag e'houi peuz 'n em gemorot l'ali. tel poha d'eso. Joug, paotr ac'hls, haro Tourvozit silaou v a fenn m o a l , melen, lagad lent, a ru ear pohlh flour Mo m e u z e u r b o r i r s k i a n t prona var muzellon ar vestres-shol. Ar Me zo l o u a r n Un a r vro-ma. bourc'hiz pinvldlk a onct gant, ar bllKloyit g a n i n penoz laret jadur.) Vii d l s k a r a r Rojlonalistod Ar Vurzod liag a r Ganor'ren, (4) Roajpont oo honui d'oiin urllld rhnot lnwi\ u n o b l a n s luig a r Veloien vot Des Hardts ridieules, omhutinnt on liclaireur Montl'ouloz disiulorn, o pohlnlu vo lukeel Ila kemend den n a gred kot o'boaz Eo don a s k i a n t C'houitel braz. Mab im Argem! luv Tuldir il'onoin bellltl. I'unbli, Sorvieli kot m o n d d a Varzod Breiz uut nitiioc'li u wlriono, u luk on kout Knill Ar Tax, loshnnvot C'liouliol, Im Jouy, loshanvct Dro hog ria d r e nerz, v a r v a foiz, Miilliiirln. Na vo kot liinnol »r pounad-iua hob Rag g o u z o u t a rit, v a don nìad, luwonldlge/.'gnut hon lounorlon. Iloum, du viEn Breiz ni n ' o m p kot e u n d o r n i a d . Manu, n'oo kot koplot dlvur Molloro. g Feuilleton du Journal " AR BOBL " 15 Rolland Pied-dc-Fer 'Aliïl , , « • • • • » . .. .-..v • • • — Merci, mor.ol, ma noblo dame ! s'écria Rolland, qui fléchit do nouveau le genoux. Notro ennemi ost fort, mais le olel est pour nous, puisqu'il tno donne votre, confiance ; l'écusson d'Avaugour sera relové, j'on suis sûr, Dieu mo le dit I Gauthier do Ponnoloz, pondant cola, ne pordalt point son tomps. A peine arrivé à Paris, au lieu de se "mettre on quête de MM. do Rotz ot do Pontobartraln, 11 se rendit immédiatement auprès du cardinal-ministre. Dans l'antichambre, U rencontra M . do Retz qui sortait fort mécontent du cabinet : il avait demandé tout unanimomont des troupes pour mottro mosslours dos Etats à la raison, ot Son Eminonoo ' avait accueilli cotto ouvorture par lu rofus le plus poremptolro. Il s'agissait blon on vérité du parlement broton I Celui de Paris faisait aussi dos siennes ; en ce moment, M . le cardinal avait plus d'occupations qu'il n'en fallait pour oublier'les récalcitrants d'une flemi-douzaine de provinces ; s'il eût, par hasard, possédé dos soldats do roste, la Fronde, bote folle, a oont tôtes rieuses et biscornues qui se faisait do plus en plus intraitable, lui aurait surle-champ fourni les moyens do les utiliser. Le propre neveu de M . le duc de Retz, Jean-François do Gondi, si fameux depuis sous le nom do cardinal de Retz, remuait alors Paris de fond en eomblo en société avec M . de Beau fort, en guerre avec M. le prince, et M . do Bouillon, ot M . de Longuevillo ot toute une eohuo de grands soignours oncouallloo aveo toute une séquelle do robins : si bien que Son Emmenée on pordalt la tête. Et de fait le diable luiniûmo y eut jeté sa langue aux chiens. Tous ces gens-là vivaient au vont ot grinçaient du soir au matin comme une collection do girouettes, et quoique los révolutlonalres en fussent encore a l'enfanoo do leur art égoïste et ranimer, Ils liraient tous assez bien déjà leur épingle du jeu aux dépons do la France. Cotto pauvro France a toujours aimé qui la pille ; ot ce goût national du peuple le plus spirituel do l'univers n'a fait que croître ot embellir depuis ce tomps. M. lo duc do Retz salua on passant lo commandeur de Kermel qui était son compère et lui raconta on peu de mots lo résultat malheureux do son audienoo, après quoi, il gagna au pied on lui jetant co souhait ironique — Monsieur mon cousin, je vous désire rneilleuro chanco, mais j e no l'espère pas. Gauthier do Peuneloz pourtant ne se découragea point et fut introduit à son tour ; lo mlnislro lo reçut d'un air froid; mais dès les premiers mots, la physionoinlo de Son Eminonco changea brusquement; un sourire satisfait vint so poser sur sa lévro ot no la Ì. .NI.' Rue des Carmes, CA RH Bob] ot do» IlrotoiiH Eiiiig-RÓM Tout changement d'adresse sera accompagné de Ofr.SOoohl. on Timbres-Poste. 1905 ( 1 JOUY Ac'hanta, C'houitel, vac'henvrcur, Ar Réoétl pe an Eclaireur A neuz Rezon ; C'HOUITEL R R A Z (furoot pa neuz klovet rezouiou o vostr ar bourc'hiz) Ze a zo gwir. Diez vo piega lai Tal-Dir. [vornzomp età euz a tlraou ali. A R BÓURC'HIZ Ivomzomp deuz ar politile Gali. Lavar!t ti; in, e'houi, C'houitel braz, Peloc'h peuz laket ho ponn-baz ; Kredapl 'baouc eur pennadik Na zornit ket mui var Ylìk ! Koulskoudo e'houi bar, la morbleu, Benn ar bloa e savo ar jeu. Ylik a labour 'barz an uoz Evld dlskar ar C'hloarek koz. Penoz a rei an Eclaireur Mar tremeun Ylik, dre w a l e u r l JOUY (kronn) Ylik a zo gwir sosialist. C'HOUITEL B R A Z (a du gand e veslr) Sethu te deut i'ejionallst I Kloarek zo repulilikan mad Ru ken é ru, potrà bennag " Ma long ar Groaz en e barrez. JOUY Piou neuz kroUOt e Monlroulez h'erredlges Vreiz 'mod Kloarek? Kloarek a zo eur ginaouck. C'HOUITEL R R A Z Kloarek a zo den o tèson Troet eo eneb ar Brotori. N'eo kot pee'hed beza Iromplet, N'euz pee'hed med elioni ancurteti JOUY Ylìk, iaouank ha kalonek, Kneb-breizad, onob-belek, A rate gwelloc'b an all'or. C'HOUITEL BRAZ Pitaoudr ! Diwall deuz da lor ! JOUY Me a lavaro da Lajal Mag e tapi e'boaz eur frial ! C'HOUITEL B R A Z Da fri-In zo lenii a vic'hl l i a g e foli d'id hon e'homandi? JOUY ^*аl' da biìiin n'euz kot eur vlóvcn Nag eun tani spbroil 'n ez ompenn. Te zo mevel gant al laiiron ! C'HOUITEL R R A Z Ila te a gest dre beb kanton ! C'houi zo sosialisted gaouiad Me oar iiuan lioe'b anve mad. quitta plus. C'est que, au lieu d'une armée', ftaù,-' thierde Peuneloz ne demandait qu'un ordre de la cour et quelques sergents ; il ne s'agissait plus avec lui docombatt e r u n e province rebelle, niais, d'aiftfjr ter un coupable de haute traïiisomLii coupable était Julien d ' A v a u g o u r ; les preuves, ne manqueraient pas pouT motiver son arrestation, et, aïr besoin;' fairo tomber sa tète; lo chevalier d ' A vaugour portait sur sa personne un acte, signé des principaux mécontents, qui l'instituait chef d'une ligue formée pour « arracher la Bretagne à la légitime domination de Sa Majesté TresClirétienne. » Gauthier donna les détails les plus précis sur l'organisation et les forces des Frères Bretons, et appuya principalement sur cotte circonstance que, Julien mort, la confrérie tomberait d'elle? môme. Il ne s'arrêta pas là ; passant à celte question insoluble en apparence, l'intronisation d'un administrateur de l'impôt, Gauthier prétendit avoir un expédient infaillible pour fairo évanouir la difficulté. L e cardinal accueillit, cette annonce avec un plaisir évident ; la Brutagno, jusqu'alors, avait été pour la couronne une sorte de nue propriété ; or, lo gouvernement du roi avait plus que jamais besoin d'argent. Gauthier entra dans uno argumentation détaillée et suffisanient plausible, d'où il résultait que les intendants royaux étaient repoussés surtout parce que Sa Majesté faisait choix systématiquement, pour occuper cette charge, Uit: TARIF des INSERTRJNS Ann.otRécl./i'p. Of.201aligne — 3'— 0 25 — Chronique Locale 0 50 — En Echos 0 75 — : (Var ze ec'h antre Lusl, gant eur coatalllad hognah ha telr gieereu. Ileb a vanne a ro d'eso: da.Joug da genta, d'e iontr goutte, da Chouitel da slvesa. C'honilel liras n'eo het dishourajet. Esa . ra poha tl'esl c'hoaz, mes ase epah eur shouaruad shlltrus I Plolt !) JOUY (o c'iioarzin a bouez e benn) S'eil aze petra eo, ma den, MQbc] d'.esa ober abaderi •lleùz ar meiv'bed, pa ver ro g o z . . Ç'HOUITEL R R A Z (fumet e vel eur c'hok) M'HUN talvezo d'eoe'h, malloz ! Se'd âma va c'iiarten, aotrou, Varc'hoaz ho pezo v a zestou. JOUY (sioul) Me ho kortozo pa gerfet A daoliou dorn m'ar c'hoanteet. Ç'HOUITEL B R A Z C'houi ma e'iieiner vid our llaken 1 Aotrou I a daoliou pistolen I : AR SROLEREZ (d'he iontr) Ho ! Euh duel !! tonton karet. Mo ae'h ei ive da weled'! AR ROURCTUZ N'i kot, turzunel va c'halon, Ar boulejou a v o karton ! ! {D'un daott enebour, père en eut. belll, evel tlaou Apach, ar bourc'hiz a lavar) lia c'houi, n'i t kot d'en em fâcha Divar allerou a netra. (hveled a rail ar politik Ylik Lefevro, ar republik N'int mad nemed da hada reuz Ebàrz kostenn ar Pènnoù-Bouz. Rag-se dilezit an traou-ze Ha roit bec'h da beb mare Da ziskar Barzed Rreiz-lzel Tud a vov ihesk ar bobl izël Hag a c'hoario d'omp tro vil Màr deomp d'o lezel trankil. lia te, va niz. lez ar C'houitel Da roi eur pok var da vuzel. (C'houitel llraz a zen adarre trezeh Lusl. Mez pa wel /tourna e galo/eu voal o tos/aal, nuit het miret da grlal:) LUSI Hou, hou, hou ! A bas la calotte ! C'HOUITEL R R A Z (o klask kuz e vqz dimlan Mou ar sperèd) Jouis donc do Jouy, bigote !! FANGH. MISE A U P O I N T h'Union Régionall&te Bretonne et Ar Bobl ont eu la semaine passée une excellente presse dans la partie du pays gallo appelée administrativement llle-et-Vilaine. Rennes, Saint-Malo et Vitré, par la voix des organes réactionnaires cjue ces villes ont le bonheur de posséder, dénoncent aux foudres vengeresses des patriotes de ['Internationale le mouvement breton dont les dirigeants sont plus terribles, plus- effrayants, plus dangereux, en un mot, pour l'unité française, (Rie tous les Hervéistes réunis de France et de Navarre. J'ai écrit le m o t : Hervéistes. il paraît, affirme certain journal do Vitré, rédigé et imprimé hors de Bretagne et portant fièrement ie titre de Patriote de Bretagne, que nous autres, Bretons celtisants, nous sommes des Hervéistes, mais des Hervéistes d'un genre tout à fait spécial- Ce n'est qu'à regret pourtant et à raison de son impartialité bien connue, que le seul patriote d'Arniorique « dénonce les excès où en arrivent certains cléricaux dans la haine qu'ils professent pour la République ! » (Voir Patriote de Bretagne du l ô octobre.) de gens étrangers à la province. — Que voire Eminonco choisisse un breton, dit le commandeur en terminant, et je lui réponds du succès. A s surément l'idée ne vous viendrait goint d'offrir une pareille charge à quoiqu'un de ma qualité, mais mon dévouement pour le roi est si grand que je ferai taire ici ma légitime fierté. Et je proclame d'avance que j'accepterais pour peu que cette mesure eût l'agrément de votre Eminonco. Le cardinal eut son sourire à l'italienne. Depuis le début de l'entrevue, il voyait très-bien où le commandeur en voulait venir ; il est probable pourtant que co choix rentrai t pour un peu dans ses vues et servait pour un peu quelqu'un de ses projets, car il prolongea ti'ès-graciouseinent l'audience, et Gauthier do Ponnoloz, quand il sortit, avait lo front tout radieux. Cependant, avec co grand ministre dont les romanciers et les hommes de théâtre ont tracé dos caricatures presque aussi nombreuses et aussi bien plus réussies que leurs fameux portraits du roi Louis X I avec son chapeau entouré de saints do plomb, il y avait souvent assez loin de la coupe aux lèvre, c'està-dire, de la promesse à l'exécution. Un temps fart long se passa que Gauthier do Peuneloz employa, selon ses goûts, à mener joyeuse v i e . L a cour ne niait nullement rengagement pris. Mais le résultat no venait point. Enfin, après plus d'une année, un beau matin, M . le commandeur de Kermel put plier bagages et partit en com- On traite aussi à forfait. Les Agences Ifavas, 8, Place de la Bourse, et la Presse Nouvelle, 60 rue de. Richelieu, Paris, reçoivent aussi nos Annonces. " Taldir 44 Kvid dond a bonn douzouto Red oo ozer goap anezo Trei anezo on ridikul E vii koac.li h o n soliz lioii-liun. En o liorz toulòr lia'nli Ar yoin daslumel 'ri hon bini,. >> . Mond dre ziiulan, heza linod, Dimz hon jeu, paz difkuez 'ììie'd lod,. Rel dn geodi ez òrnp a du \{{ Da scvel ar lleorien duslu... e AR BÓURC'HIZ P L W I U R v • 1 loia 1 hola ! Me oo'h arel, , ., ' Ze n'eo ket mad da lava rel. Me na meuz kot e'hoant e vote Mestr ar Beorion var va danve; N'eo ket var ze e l'eli gwaska, Lozit ai' ioter da iota, Lezlt ar boaniorlon trankil, Peurvula inl tud imbisil, Ha mar diehansfe d'é sovol Ha beza mestr en Broiz-Izel N'eo kot a dra zur ar Varzed A vele ganto diskarel, Moz ni, otrezomp, bourc'bizien... Nan, nan !... Dao var ar véloien Dismantrot an dud a iliz, Zo zo fasil ha deuz arc'hiz. AIX CORNOUAILLES Frankiz da beb Barn ! Charles Vie. du Républicain de SI Malo, (Républicain selon le c œ u r d e A n Aotrou K o m b ) a trouvé tout seul, si nous en croyons la Chronique de Fougères, le nœud de cette épouvantable conspiration. Il nous apprend, en effet, que les appels à la désertion affichés par les soins de l'Association Antimilitariste Internationale chère à Laurent Tailhade, Hervé et Maxenee Rholdes, secrétaire particulier du plus patriote des ministres'de la guerre, que ces appels dis-je, sont tout simplement l'œuvre des cléricaux. On peut facilement tirer la conclusion de ceci. Le mouvement breton étant, d'après le Patriote de Bretagne et les Xourelies Rennaises, du i l octobre, l'œuvre du parti clérical ; — le mouvement antimilitariste étant, d'après le Républicain de St-Malo et la Chronique de Fougères, l'œuvre, lui aussi, du parti clérical, il s'en suit clairement que ces deux mouvements sont connexes ! v Le rédacteur anonyme du Patriote ne s'est pas donné la peine de lire Ai- Bobl. 11 s'est borné, pour simplifier s o n l r a v a i l , à réunir quelques citations plus ou moins exactes d'ylr Bobl empruntées par lui au Républicain de St-Malo, au Lannionnais et à l'inévitable et patriotique (oh ! combien) Réveil du Finistère. — De tout cela, il nous fait une salade présentée aux Bretons du Yitréajs sous le titre pompeux de Un autre llervélsme l! Voici la fin de son article : « L a Bretagne n'est plus, depuis longtemps, un pays isolé dans la France. Elle est entrée fièrement dans l'unité nationale, elle a connu les moments d'enthousiasme patriotique, les belles manifestations républicaines; l'instruction aidant, elle achève de s'affranchir du joug étriqué des sectaires cléricaux — méthodiquement l'idée républicaine progresse. « Les efforts réunis d'une réaction aux abois, les sacrifices d'argent parviendront parfois à la retarder, ils ne pourront l'entraver dans sa marche en avant. » Sur ceci, nous sommes entièrement de l'avis du Patriote de Bretagne. — Oui, la Bretagne est entrée le front haut dans l'unité nationale, elle y est entrée non pas en vaincue, mais en alitée, et elle denutnde à être traitée comme telle. Elle a connu les moments d'enthousiasme patriotique et avec toute la France elle a subi le joug humiliant de l'Allemand alors que les amis du Patriote, les Fourniere, les Brousse et toute la bande communiste aujourd'hui arrivée, suscitaient à Paris la guerre civile!! — Oui, la Bretagne a connu les bel lus manifestations républicaines et nos pères furent les premiers à saluer avec joie un gouvernement qui se disait celui du peuple par le peuple. A l o r s que les patrons du Patriote de Bretagne courbaient bien bas leur échine devant les châtelains et les représentants du gouvernement impérial, nos pères affirmaient bien haut leur foi dans un idéal qui allait bientôt être une réalité. Pourquoi cette République qui devait nous donner, suivant la parole de la Tour d'Auvergne, ce grand républicain (lui fut avant tout un grand Breton : « Bara, Laez, ha Librente, » du Pain, du Lait et. lu Liberté, pourquoi celle République n'a-t-elle apporté à notre Bretagne, avec quelques améliorations inévitables, qu'un régime fait de haines et de divisions, de tyrannies et d'infamies ( Pourquoi ?.. Parceque cette République que vous défendez ô fonctionnaires du Patriote n'est qu'une pagnie de M . le duc de Retz qui avait, lui aussi, obtenu satisfaction. Ils étaient tous les deux en fort heureuse humeur, ayant licence dûment cachetée de prendre sur leur route portion des sergenteries des sénéchaussées d'Anjou et de Normandie, voire même queLques troupes des garnisons voisines de la frontière bretonne. M. le commandeur avait en outre dons son porte-manteau de voyage la commission régulièrement scellée d'intendant royal pour la province de Bretagne. Cette charge d'intendant, beaucoup plus considérable que son titre ne semble l'indiquer, était une magistrature assez haute puisqu'elle comportait le droit de vérification dans tous cas de noblesse contestée : ceci à cause du Statut qui exemptait los nobles hommes de l'obligation do payer tailles. Maître Rolland Pied-de-Fer n'avait qu'à so bien tenir sous le pourpoint de Julien d'Avaugour. Nos deux seigneurs allaient gaiement no doutant point du succès de leur caravane et savourant d'avance avec grande joie la prochaine confusion de leurs adversaires. A leur arrivée à Rennes, ils trouvèrent, ou du moins Gauthier de Penneloz, le nouvel intendant trouva une nouvelle qui modéra sensiblement son allégresse. La veille, avait eu lieu à l'église cathédrale de Saint-Mélaine, une solennelle cérémonie ; des noces magnifiques auxquelles toute la ville avait assisté ; les états de Bretagne ayant ,, Los manuscrits ne sont rendus pa caricature du véritable gouvernement républicain. Elle est suivant la haute expression d'un homme d'Etat norvégien, une république monarchique. Est-ce que. à l'heure présente, vous pourriez alîirnier sans rire que le peuple se gouverne lui-même? Pourriezvous affirmer que les conseils municipaux et généraux de Bretagne, ont le pouvoir d'agir librement dans l'intérêt du peuple? Et d ailleurs, que nous importe à nous Bretons, la forme de votre gouvernement? Ce que nous demandons, c'est : Bara, Laez ha Librente. C'est pour cela que le mouvement des revendicatiions populaires, en Bretagne, en Auvergno, en Languedoc, en Provence a pris un essor véritablement inquiétant pour les fonctionnaires d'une administration centralisatrice qui a pu changer de nom et être impériale, royale ou républicaine, mais qui toujours" fut vexatoire et trouve que tout va bien pourvu qu'elle se goinfre de notre sueur. Le Patriote et les autres journaux centralisateurs quelle que soit leur opinion politique, auront beau faire, le courant qui emporte les peuples vers une vie faite de plus de liberté, plus de fraternité est un courant irrésistible contre lequel viendront en vain i e briser les efforts des Césariens dont le liéreil du Finistère, le Lannionnais et autres feuilles fielleuses sont les portevoix autorisés en Bretagne. Oui, les efforts réunis d'une Réaction aux aboi s, les sacrifices d'argent maçonnique, parviendront parfois à retarder le progrès véritable de la race bretonne ; mais ils ne pourront entraver sa marche en avant vers la grande Fraternité Celtique, prélude d'une Fraternité plus éloignée, ta Fraternité des Races. Mais si par malheur,une guerre venait à menacer le sol français, les fils des femmes bretonnes que vous insultiez naguère ù Patriote, seront encore assez oublieux de vos injures pour courir se faire tuer sur terre et sur mer pour votre défense, bourgeois apeurés, égoïstes et sans postérité, qui chaque jour davantage éloignez la République de son idéal et conduisez un peu plus la France à l'abîme. IANN K E R P E R . Evid onori cur Relier d a r Vreloiied Disadorn ha disul, evel ma weifet var ar programm lakeet aman var-lerc'h, kear Gwened a enoro dre oueliou braz eun den hag an ncuz, goude eur iaouan;iz a cmgann roet da deuler ar Saozon er ineaz Franz; kensakret e gozni da Vreiz. Arabad skuiza o lavaret hag oe'h adlavaret d'ar Vretoned penoz eur mare a oue, bi a oa eur vro digabestr, dishuai, lipr, pinvidik, gouarnet ganthi he-unan. A r paizant breizad na oar ket ze en meur a blas, ha kement-se a zo kiriek m'en em lez touella ken'aliez gant an estranjourien. Diskit histor ho pro, pegwir ar skoliou na c'houlennont ket lien ober. Abanta, Richemond, goude beza bet konnetabl a Vro-C'hall, goude beza brezellet hep paouez, a-unan gant Janed \ r k , a eneb d'ar Saozon, a oue hanvet Duk, da lavaret eo. Penn-Rener ar Vretoned, er bloavez 1457, d'an oad a 05 bloaz, dindan hano Arthur Tri. Beteg e huanad diveza, e talc'baz mad da frankizou ar vro-ma. Bennoz Doue var e anaon. N i , hag a oar e oberou, hag a oar pegen kaër eo beza eur bobl lipr lia distag, meulomp soustrait d'autorité à la tutelle illégale du commandeur de Kermel l'héritière des comtes de Vertus, celle-ci, déclarée majeure, avait rendu public un mariage secret antérieur contracté avec son parent, Julien chevalier d'Avaugour. L e peuple de Rennes, idolâtre du sang de ses anciens maîtres, avait crié de bon cœur Noël pour Avaugour- et Goëllo. Les deux époux avait été installés, en grande pompe, à l'hôtel de Vertus, fief de Reine de Goëllo. Cet événement inattendu renversait de nouveau tous les projets du commandeur; c'était en vérité, à n'y pas croire. Etait-il bien possible que Rolland eût poussé la hardiesse jusqu'à essayer de tromper la femme du mort ! Et l'ayant essaye, pouvait-on admettre un seul instant qu'il eût réussi ? Et s'il n'avait pas réussi que fallaitil penser de ce mariage extraordinaire qui était un fait patent, public, indéniable ? A ces questions point de réponse possible. Mais ce qui porta au comble la rage du commandeur, c'est qu'en même temps, il apprit l'existence d'un héritier mâle âgé de cinq ans déjà ; nonseulement il avait été joué, mais il allait avoir à rendre compte de l'immense domaine de sa pupille entre les mains d'un ennemi. (A suivre) An? e hano, evol hinl eur mal) bihan il a Nom mu Mi, lia ki)i7,om|i var e roudou. Doomp da W o n o d 'benn disadorn, da gloved an Eskop Touuhot,deuz Orloanz, o konta d'eomp o vuez. Doomp da unani lior moueziou dlster gant r e kant lia kant ail, ovld goulonn digant Doue ma v o z o ouii amzor bonnag o'hoaz DreizIzol kon doujot lia kon gulloudek hag e o bet gwecball g o z . An Aotrono Charles 1 lion, maër ha sénateur Gwened, an Estourboillon, députe (hvened, eo a zo er penn deuz ar gouoliou. La Slalne d'Arllnir III Kichemont Duc de Bretagne Voici le programme dus Fûtes qui se donneront à Vannes, a l'occasion de l'Inauguration do la Statue do Rlohomont, samedi 21 et dimanche 22 octobre 1U05 : SAMEDI 21 OCTOHHK • .. • A 10 heures du matin : Panégyrique du Connétable, à la Cathédrale, par MonselgneurTouchot,évoqued'Orléans. A deux heures : Excursion aup la Golfa d u M o r b i h a n . A 8 h. i | 2 : Soirée da Gala, au Théâtre Municipal, avec le ooncours de M. Paul Vlardot ; M . Pologa ; M . et Mme Butral ; M . Boutoloup, et do la Société Philharmonique. DIMANCHE 22 OOTOHHE . A 10 heures :' Inauguration Solennelle da la Statue de Rlohemont, place de l'Hôtol-do-Vlllo. Cotte oérémonio comprendra après l'enlèvement du voile qui recouvre le monument, huit numéros. 1. Musique do la « I.yro Vi.nnoliuso, » 2. Discours du oomto Lanjulnals, romottant le monument a lu ville do Vannes au nom de 1' « Association bretonne. » 3. Réponse do M . Rlou, sônatour-maire. 4.« Cantate» (musique do Decker, paroles de M. l'Abbé Le F rauc) ou l'honneur do Rlohomont avec uccompugnomont par la musique dos Apprentis. 5. Ode on l'honneur do Rlohomont par Botrel. b. Musique do la « Lyro Van notai se. » 7. Discours do Jalïreiinou, on langue bretonne, 8. Clôture par la Musique A 2 heures : Féto des Fleura ; Grande F l t e Populaire Bretonne, sous la Ilalln-aux-Gralns ; Représentation de Théâtre Breton par la Troupo do Pluvlgnor ; Chansons bretonnes par los Bardes do Bretagne : Taldlr, Herrlèu, Abalor, otc. : Attractions diverses. — Comptoirs de Fleurs. —- Crémerie Bretonne. — Cabaret Breton, etc. A 4 h. 1|2: Bel Breton. La Halle-aux-gralns sera éclairée a giorno. — Entrée : 0 (r. 25. A 8 heures : Benquet p a r s o u s c r i p tion dans la Salin dos Fûtes do l'Hôtolde-Vllle. — P r i x d'entrée; 8 francs. Dimanche matin, Jeux de Boules sur la promenade do la Garonne. Echos et Nouvelles Lee A n t i m i l i t a r i s t e s ' Les antimilitaristes, les sans-patrie, lie se bornent plus à leur Iriste propagande de presse. De lu théorie pure, ils passent à l'exécution. Certains do leurs comités n'uni pas craint, on elTot, de rédiger des nHïchcs invitant los conscrits a su refuser au devoir militaire. lis y disaient aux jeunes soldais que, si la force los contraint d'aller à la caserne, Il faut qu'ils sachent, du moins, qu'ils no sont tenus ni a l'obéissance ni nu dévouement ; qu'ils doivent tirer sur les soudards galonnés qui les commanderont, si on demande Jour intervention pour sauvegarder le public Le patriotisme des recrues ut le bon sons des populations, auxquelles les antimilitaristes faisaient également appel, comme aussi los mesures do précaution prises autour des gares do chemins de fer, l'ont emporté sur ces incitations à l'indiscipline ot À la désertion devant l'ennemi, Le Conférenoe de la Haye La Russie convoquo los puissances à uno seconde conférence do L a Haye, Le gouvernement dus Etats-Unis avait eu le premier la pensée do ces nouvelles assises do la paix : mais sur Feuilleton du Journal "Ali BOBL" 2 КопЫсппои gwechall-goz-koi GANT YAN A R F L O C ' H K e m e r a reaz spern bngou lem nouze, ha noaz-plll e kouskaz warno. A r weoh-ma o tivorfllaz abred awalo'h justadik: o v o a ar bolng gant an lté, missaest. Hag ar manae'h da gaout a r b o l e g , hag о tlspleg e drô d'ezhan. — Aro'hoaz, ' о т о ar bolog —- our san t anozhan — koa or ru-mn-ru ; ono e kavl eur varo'hadourez posked. A r pesk konta a woll gantbi, kemer anozhan. P e m p kwermek e c'hqulenno diganez evlthan. Dal ama pomo kwennolc a roi d'ozi. Kemer ar pesk-se : en e gôf orna an natozlou taolot gunoz or mor, azalog ar gonta boteg an hini zlveza. Hag ar manae'h da vont, kemor ar íesk na rei e bemp kwennek ovithan. innan e k a v e nadozlou : ne' vanke nikun. ' Hag hen, herra ma c h e l i , d'o vanati. Souezet a v o e an Tud manae'h ouz e welot ken laotien hag an hool. — Dlgouezet o u t i omozhan. Ha da blnijenf — A zo great. Setu ama an nadozlou. { 10 désir oxprimé par lo tsar de garder touto initiative à ce sujet, lo président Roosovelt S'est courtoisement désisté. L'invitation do la Russie est générale ot les puissances lui font l'accueil lo ilus favorable. L ' A l l e m a g n e touteois, voudrait quo la question du désarmement no fut pas mise sur lo tapis. La Rentrée des C h a m b r e s Lo gouvernement a fixé au 3 0 octobre la reprise dos travaux parlementaires. Une date plus rapprochée, celle du 17, avait été proposée, mais elle présentait un gros mconvéniont. jours, on effet, les Chambres auraient dû so séparer en raison du voyage du président de la République on Espagne et on Portugal, eii raison, surtout, du départ do du M. Bouvier qui doit, on sa qualité do ministre dos affaires étrangères, accompagner le chef de l'état ; 11 valait donc mieux retarder leur convocation. Î Botol sière et les cheveux des brosses à cheveux. Quelques journaux superposés et iorcés de trous pour laisser passer 'air,cousus sur uno couverture,font un chaud couvr.e-pled pour les nuits froides. On en fait encore de.longues bandes qu'on plie en deux ou en trois pour allumer les larnpos ot los bougies et on trouve toujours de ces allumettes de ai>iur dans les malsons bien tenues, orsqu'on n'a rien à faire on en peut faire des douzaines en un rien de temps. Coupés aussi en petits morceaux qu'on frise (un amusement pour les enfants) ot mis dans un 11 toi, ils forment un lit propre èt sain pour nos bébés. Enfin, un, journal plié en quatre' et placé sous un plat eu 1er blanc, dans 10 four, empêche les mets qui y sont placés de brûler. f E Queq lues Inquisition jaooblne Los beautés du régime inquisltorlal continuent a lleurir. Jusqu'ici les municipalités avaient ou lo droit, do choisir leur - secrétaire de m a i r i e ; los choses vont sans doute changer d'ici pou do temps. M. lo préfet dos Cûtes-du-Nord vient en effet d'adresser aux maires, ou du moins a certains maires uno circulaire contenant los questions suivantes : /• Le secrétariat de la mairie est-il tenu : ' Par l'instituteur t Par un employé spécial t Par un personnel spécial composé de secrétaires et d'employés de mairie? (Prière d'en indiquer le nombre.) a* Quelle est la somme, totale, payée par la commune à titre de traitement on, indemnité pour le secrétariat, de mairie t Le but pouvsulvi est d'obliger los maires, dans toute la mesure du possible, à prendre pour secrétaire do mairie l'instituteur do la commune, qui dans nombre do cas pourra on devenir lo réel directeur. Oraoo aux fiches communales que M. le préfet Robert ost en train do réunir, on va connaître los communes qui ont pour secrétaire un employé spécial. Une fois cotte liste dressoo on va s'acharner à lotir démontrer que leurs écritures, quo leurs registres sont mal tonus. On fora alors ressortir qu'un homme instruit, comme par exemple monsieur l'instituteur, serait tout desi;né pour remplir admirablement ces onctions, et l'on mottra l o m a i r o dans l'obligation . do prendre rinstitutour comme secrétaire de mairie. Dans los campagnes, ce titre do secrétaire donne a ceux qui en sont revêtus une certaine Intlueiioe; c'est cette i n f l u e n c e dont on veut faire b é n é f i c i e r l'institutour. Et puis dos émoluments sont généralement attachés au poste. Et do plus en plus, ces faux frères quo sont généralement pour lours compatriotes bretons los Messieurs Pédagogues, continueront en Bretagne leur œuvre d'extlnotion.do notre langue, la défiguration systématiquo de nos, norns.de l'ami Iles ot de lieux, aveu l'aide do notre galette t S 1 Un beau s e r m o n breton C'est a Sainte-Anno-d'Auray, devant dos milliers do femmes bretonnes réunies pour le pèlerinage organisé par l'a Ligue Patriotique des Françaises, que l'abbé Simon, vicaire d Bannalee, BasséCornouailles, a prononcé un sermon breton des plus remarquables. En tonnes éloquents il parla de l'apostolat do la femme, source de tant d'ospéraricos pour les catholiques, Il constata lo nouvel essor quo prend la piété, les fondations de nombreuses œuvres catholiques créées pour le relèvenient national ; parmi celles-ci, la Ligue Patriotique des femmes françaises, fidùlo à la belle devise brodée sur sa bannière : Evit Doue, ar Frans, aï liberté. Et il a achevé par cos mots : « Pleya a ranlio tum enebourien dirait unvaniez ar merc'hed hristen. » ' Lee veiux journaux , No jotez pas les vieux journaux: ils ne content rien, et on peut los utiliser pour dos choses dans la maison. Trempés dans do l'eau froide, ils sont excellents poUr nottoyor los vitres. Roulés on boule, on en, frotte lo fourneau; ils enlèvent rapidement lagraisseetlarouille. On s'qn sort aussi pour enlever la pousHag o lavar kornont a zo bot c'boarvezet gantan. ' — Ma fec'hod a zo gwasoc'h ovit da hini 1 emo an T a d Manae'h. Mond a ran da glask an absolvérr anozan.' E keit-se, te eo a v e z o mestr ama. Da gaout ar Pab o loaz on Tad Manao'h. P'hon da klevet, an Tad Santol a g o m z a z ovolhonn " ''"'" — Evlt kaout ar pardon, grit ar poz ho pôa làvarot d'ho martac'Ii ober. Honnez a z o eur zant a zen. Et ha no bec'hit mui. An Tad Manae'h a loaz. N'oo ket bot gvvelet abaouo avad, hag o vanac'h a zo ohoniot da vestr var an abati. II. YXX A \ ALC'lIOlTBZIER Paoûr a oa Y a n hag o v r o g ' J a n c d . N'en devoa sort nemed a r p o z a c ' h o n o o bemde, hag ar poz a c'honoo no oa ket brazlk, pelf ae'hane. E vicher na dalvo kon da notra d'e/.aii, hag hon, da zevozlata nouze. Eun dovoz bonag, n'ouzon daro pour, o troaz on o bonn mond d'our vro-all. Hag hon a lavaraz konavo d'o vrog liag en lient, Otrernonn w a r our pont, e vonnaz kouoza, hag hon nouze : — Kenta tro ma tromonln'war ar pont-ma, ra v o gwlet v a c'hdug d'in gand andiaoul i ! Digouozout a reaz bonn eur frapad on kear ar Yoadot. H a g hon d a v e v o l g a n d oui labourer-douar. P e v a r bloaz o chômas èno, ha nouze a lavaraz d'ar morour ha d'o v r é g : — Mond a ran brema d'ar goar da veled v a greg. Le C o n s e i l M u n i c i p a l de P a r i e Chez les Anglais Le Conseil Municipal de Paris a tenu, lui aussi, à faire sa petite visite à L o n ^ dres. .•• La charmante réception que firent lés. Anglais à nos Matelots .et aux,-. Députés,; 11 n y a pas encore, longtemps,, euepugeait les édiles pansions л геоощтепгн cor. Et en effet, l'hospitalité londonfywip leur a été do tous points; charmante,/ Ш$ A leur arrivée au palais île Buukinghatn, les Conseillera Municipaux,,'^. Paris et los membres du Couhty Goùnçil, do Londres ont été .conduits .dans ')a ealle du Trône. ,* Le Boi Edouard ost arrivé à midi. Les., officlors de sa suite raccompagnaient. Los conseillers 'municipaux dc.'Paris, portant l'habit et I écharpe tricolore, ont. défilé devant le Roi. Le lord chambellan présentait chacun d'eux au Roi qui leur serrait la main. V " . Tous les conseillers ont été présentés au R o i , sauf M.'Massard'etcinq conseillers socialistes qui ont décliné. Dans la soirée de lundi, les membres du Conseil Londonien, présides par M . Coru\vall, ont offert un dîner au conseil municipal de Paris. M. Cambon, ambassadeur de France, y assistait. * • * Kroaz a r V r e t o n e d Eur c'helou mad d'an ilïuba Vrei'zIzol. A r o'ha/.eteii vihan Kroaz ar Vretoned, krouet brontan u z o n a o bloaz en Sant-Briek. gifnt'au A . Vallée, ovjtbeza root ovel stagaden gant La croie des Côtes-du-Nord, a z o d é u t du veza hrema eur gazoton vraz a boder bajen, holl en brozonek, lia leun a bennadou skrid deuz an dudiusa da lenn, troet holl var zu ar iez hag ar vrO. Hon gourc'h'emennou d'hon mignonod Vallée « A b Hervé » hag A r Moal « Dir na dor » , pore zo dent a benn. dre baslanted ha dre labour vad, da roi du Vroiz our gazoton kon kalonok ha kon talvoudek hag oo bronia Kroaz ar Vretoned (Beb sizun, 10 roal ar bloaz ar goumanant). da c'hou- à parler au nom du peuple dont nous sommes ! iez, evid hon Et en loul cas, nous le prendrons, co da refúzi droit, et pas plus tard quo l'année proAnamited chaine, aux Elections législatives do 1000. evel bleizi Los députés bourgeois de Bretagne nous dent eun trouveront contre eux — à moins qu'il ne lia braz, a fassent à notre langue les concussions nécessaires. Ils sont là 44 députés bretons au ParleSkei v a r a n tach m e n t , et à part 4 (L'Estourbeillon. llôinon. Lamy, Rioust; aucun n'arborro franchement Kalz a zouez o weled pebez afronlerez le drapeau dos revendications bretonnes. ' p deuz ar re a zo deuz tu ar reneaded, A ceux-là, nous ferons do l'obstruction, pegen 'barili eo án dud-ze, goude n'euz cur la force d'inertie qu'ils nous opposent ket eün dorniad dioulo. Loskerez ar est encore plus néfaste quo la lutte ouverte g w i r Vretoned a rn kourach ar brlz la- des autres. Et nous disons mémo quo kizien. pour démolir los bourgeois invitérés dans D'ar wir Vreiziz eo da zellet pen'oz e leur égoïsme et leur mépris du Breton ,ra'o enebourion. evit kenier oarouden- comme Dubuisson et tant de compères, nous n'hésiterons pas s'il lo faut à soutel i p u . A r pez a dremenn brema, eo ko- nir les candidats socialistes à défaut de rémunsAmant ar ganipagn a vezo da vloaz gionalistos,car eux du moins, s'ils nous evid ar votadek. promettent d'appuyer ln langue bretonne, \ Digoronip bou logad eta. ha diwal- ot s'ils Unissent eiilin par tomber d'accord avec nous que de son réveil dépend le 'Joiiip d ' e n mu fazla var an dud... . Ni tiul a Vroiz hon euz kredennou da réveil d'une race entière au soleil do lu liberté, eux du moins essayeront peut-être jgajS arable, ha droejou da Jilíenr.. A n d'obtenir quoique chose... jelél^sjón a z o roet il'eomp evel d'ur reMais nous no devons pas trop compter jalR'u'nanéthng urzpt, gouzomp komans sur lo Socialisme tanl qu'il so traînera do•U zalek bremadaskuill a n idéiou nevez fe nieskarbalzanted. Deuzan taol kenla cilement à la remorque d'un Anticléricalisme aussi sot que déprimant n ' o o - f t o t lavaret o v e klevel ouz hon Lo Régionalisme seul nous suffit. Ce imoyez; dre forz skei var an tach, an mot englobe la plus largo conception que jtaety a zanko er e'boat. l'osprit humain puisse concevoir d'une société parfaite. Ar c'hroc'hen a z i w a n Pour y parvenir, l'obstruction ne nous * Deuz.Ballimor, Anierik, o leu d'eomp sera pas uno arme suffisante ; l'agitation nous la pratiquerons également, au grand keloii deüz pare fentus eun den hanvot désespoir do nos modernes «vous allez Hugbes, pehini a o a kouezet en dour tout casser ! » beryet. Pour faire une omelette, il faut casser Kroc'hen e ziouar hago zivorzcd a o a des œufs: pour faire aboutir des revendica[joazet holl, ha daoust d'ar boan a go- tions justes et sensées comme celle, par mero al louzaouerien, no c'hállent ket exemple-, de i< ta la igue bre/o i?ie\à l'Ecole» parea d'ezan. A n ósper diveza da wel- uno lutte platonique ne suffit pas. ' Les Polonais nous ont enseigné comment laat da Hughes a oa grefli kroc'hen beo prêcher In Crève des Ecoles. var o zivesker. L'exemple des Gallois soulevés par la Goulennet c o a 'ta digant pemzek.euz campagne du dépoté Lloyd Georges, nous e vignoned lezel kcmer beb a damín est une prouve qu'on pool tout obtenir par kroc'hen beo di var o feskennou evit l'agi lui ion légale. S I nous son unes ln maimbouda var diouar an den skotet. jorité en Bretagne, nous imposerons noire volonté. J.MVilRNNOU. An oberianz a badaz div heur. Ar vedisined a lavar brema e teuio an traou da vaií, rag buez Hughes a z o soveteet. A r pemzek mignon kulonek a vezo red d'ezo chom en o gwele epad dele devez. dirag insultadek, ilalc'homp lenn FRANHIZ evid hoii doareou, ha mu talc'hont d'eomp ar pez aakorder d'an ha d'an Aljerianed, gréomp Breiz-Izel: diskuezomp hon tammik, b a g a r chas, bihan redo d'o loch ! ( К E LE NOS IIEVENÜICATIONS Eur font eo klevet an harzadek sldl-, trus a drogern var' lerc'h bon zeujlou dre gomont korn deuz Franz, ababuo m'odeuzsonjotarG'liallaouede o a s t e r K ot eur c'hornplidl d r e a m a evid distagir ar bog-douar-ma deuz renadurez Pariz;. Potra bonnag m'eo gaou komont-se, ra'g, botog-honn n'oull'on ket iavaretc ve bet. savot komplot a-bod d'ober an dra-ze, polra bonnag otu ma n'eùz kel eur gi.r gwirionoz on tamallou n ra d'eomp chas Pariz, oo fentus meniez Ira gwolod pegement e ra trouz о c'hazétennoti var,. ar sujéd-zo; uhuoueeurpemzokdoiz-zo. Petra vije 'ta, т а г vlje bel éùti dra bennag a wir er c'homplidi l .' / Ponnfollol, spdet net vijent, pegwir dija о kac'hotit en о brugou (ho tigarezi evid.ar l'razen) notra nemed sonjal о c'hallfemp kimiaili. deuz outo. Deuz a be leo'h о tou d'ezo en oun taol bovelep karantoz en. ken ver ar Vretoned '{ Perug к août komont-se aoun du goll alianomp, poncgwïr boteg-herin neroent d'eomp « n e m e d ar peill p a t a t e / » da zibri '! .' " .Me groil kentoe'h о deuz sonjot arre-га holl : « Dlwallomp, taolomp evez na doufo ar Ghouanted var о e'hiz. ICur gwall reujad ho doa bet hon zadou gantû brama zo kaitt vloaz. Hardi d'ar Vretoned 1 Dao varnô heb arzao, dustu m'esafont sevel о ebouk. Na reomp ket amzor d'ozo méméz da 'n о т .Jutent eur mare 1 Ouaou 1 Ouaou l » orne ar chas gall gand eun akord dudius... Moz na spontomp ket. L e z o m p a n è da zond. En orn dlfennomp heb kollkalon Tout lo bruit qu'ont greffé les petites fouillos grlgnousos de Brotaguo ol d'ailleurs autour des phrases glanées d'ici, do là, dans Ar Bobl, phrasos où mes collaborateurs laissent percer leur mécontentement contre l'oppression systématique du système gouvernemental français, à servi a ceci, c'est à donner do lu cohésion et do la consistance au Parti Régionaliste Indér pendant, collusion qu'il n'avait pus, disonsle, jusqu'à présent. Corlos, dos milliers do nos compatriotes ressentaient nu dedans d'eux-mêmes un amour confus des choses do Bretagne, un sentiment vague qui los portait ù défendre, machinalement et pour l'art, la langue de lu rnco, '.• i Mais, à part une pléiade do vrais Bardes plus 'aventureux, plus entreprenants quo les dutVeS, los Bretons n'osaient pas avoir l'nir rlo' réclamer quoique co soit dos despotes, pnr l'obstruction ot l'agitation. 11 n'en sera plus ainsi désormais. ; D'où quo los, bons exemples viennent, ils Sont profllables. Et lilon, on cos circonstances, où noire lâchoté ou nolro énergie peuvent pordré holro cause ou la gagner, nous croyons que lo meilleur exemple qu'aucun parti puisse nous fournir, à nous los Régionalistos, o'osl o.olui dos Socialislos, représenté par les Bourses du Travail. Los Bourses du Travail sont lus boulevards do défense du parti, on mémo temps quo dos pépinières do propagandistes .oi do conférenciers. Nous devons agir comme cola, nous aiissi, ol pour faire aboutir nos ruvondicalions populaires bretonnes, d'où dépondent lu prospérité do nolro pays, l'émancipation du paysan, el la chute du « régime bourgeois » quo nous abhorrons tant et plus quo d'autres, nous sommes logiquement 'amenés ù faire l'agitation légale dans lo pays, parmi los travailleurs ol lo peuple. Qu'on no diso pas quo celle lâcho ost au dessus do nos forces, quo noils sommes des réactionnaires, dos arriérés. Bien n'est plus faux, pour ceux qui nous connaissent. Los Burdos, à l'enconlro par nxoinpln d'un bourgeois comme Emile Lo Bras, grassement payé pour faire pou de chose, à l'oncontro de quantité d'opportunistes qui ont pour des houlovorsomoiits, los Burdos sont tous dos hommes, du peuple, qui vivenl puriiii lui, p'tqui travaillent dç leurs mains, presque lous, pour le pain quotidien. Gîterai-jo Even, Horrieu, Prnnost, Rolland, Albarot, Lo Moal, Lo Prat et cent autros, sans m'omottro moi-même ? Nous avons donc quoique droit, co nous semble, — Gwaz a ze evidomp t orne ar penn-, tiek. Dal ama ar pez a zo d'id. Gounee:t, mad о peuz aneza. leç'heil mad d'Id. ,,' — Ha d'coc'b mestr.. Ha.Iann a sko v a r z ù ar gea'r. } Digoitozot on eur e'hraaz-hent n, kav, eur paour-keaz dall koz, hag a p'hou" len dlgantan an aluzen. ' ' •'•'• —•Doue d'ho pennigtt ! orne ar paour/' —Doue hag ar W e r c ' h e z d'ho.t'iwallòX' omo iann. ',,. — Pelec'h oc'h b ò l i ¡ „V . — E kear Yeodet. .. —Neuzo e z o eundrabennagganeoc'h, Reit d'in eur peztk en hano Demo. ' — Dalit, eme Iann. '•'l Hag o ro unan euz ar c'houec'b pez ugent roal a oa gantan. Tregont lùr eri doa bet evit o boyar b l o a z ; uraget ha gwisket о oa ivo; — Bonnoz Doue d'eoc'h, Iann an A l o'bouozìer, ornean don dall. Petra foli d'ooc'h da gaout ovit an ugent roal am 'ouz bet dìganeo'c'h X — N'ouz fors petra am bozo dioüer anozan, me a c'houlenn o vez о т godei arc'hant awalc'h d'ho brona ; ha n'euz forz petra a rai droz d'in, me a c'houlen gallout lakaat anozan or voutaillina a zo ganin о т doni. — Mail sur, omo an dall. Ha Iann a skampa lient adarro. En our groaz-lioiit ali, sotu our , paour c'hoaz. — Douo ra v o ganeoc'h, omezan da Iann. — Douo hag ar W é r c ' h o z ra vezint ganeoc'h, ome Iann. — Poloc'h oc'h bot (glz-se, eme ar paour. j — E kear Yeodet. S— Neuze ez euz eur gwennek bennag glmop'c'h. ROit an tanva d'in anezo en likn'Douo. î,; (—Dalit, setu ama ugent real d'eoc'h. I — Behnoz Doue, Yan an Alc'houezier. »Petrâ "rafë plijadur d'eoc'h da gaout'{ 'Me lien roio d'eoc'h. 3— I N'euz fors jiiou a rafe drouk d'in. me a garfe lakaat anezan em zac'h, ha g i l l o u t derc'hel anezan keit a garin. T— A^yezp gi;eal bervez ho c'hoant. • jHa Yan a ra eur Hipad lient adarre, hag e kav eur paour ail en eurc'hroazhent. ' \:— Setu an trede, о т о Yan. Drcchans n'euz kroaz-hent ebed kenac'han ilunia. Pánevet ze o kavfon jieorien ail c'hoaz, hag e iafti va holl arc'hant ganto. — Bermoz an Drinded warnoe'h ! eme ar paour. — Doue hag ar W e r c ' h e z Vari r'ho pennigo ! eme Yan. — A beloac'h e tcuil l — Euz kear Yeodet. — Roit an aluzen d'in, en ban' Doue. Arc'hant ho peuz, hep шаг, p'eo g w i r emoe'h o tont ouz a gear Yeodet. — Daou baour ail am beuz kavet war va lient, ha bep a ugont real o deuz bet ganin. Dalit ama ugent real d'eoc'h ¡voz. — 'Bonnoz Doue, Yan ait Alc'houezier. Petra po diganen-mc ! A r pez a raï vad d'eoc'h. — Foiz, ome Yan, pa oan er goar duma ne c'hellen kaout aval ebed deuz ar wèzen a zo adrenv va zi. Brema, p'eo g w i r emaoun о vont d'ar gear, me a c'houlon ma vezo paket er faout a rin or wozon kement hini a glasko laerez Harzadek o h a e I J ! ; ( , : /. tíí. J K e r 1ER ne - Uhel Marie Kerncrs. -r- Anne-Marie Bouguennec. — Yves-Jean Perennès. — Jean-Marie Déqueine. —Gharles-Gorentin Carrée. — Louis Nogret. — Jeanne Guillou. — Hervé-Louis-André LeGolT. — Jean-Marie L e Louarn. Décès. — Marie-Anna Toulancourt, 37 ans. — Jean-Marie Herniou, 24 ans. — J.-F. Postollec, 30 ans. — Pierre L e Bihan, (38 ans. — F . - M . Ronce, 1 an. — Jean L e Borgne, 02 ans. — . MarieFrançoise Montfort, 11 jours. — MarieA n n e Guéguen, 20 ans. — I M a r i e - J o s è phe Carrée, 10 mois. — Gorentin L e Guillou, 32 ans. — Marie-Jeanne L e Guillou, 02 ans. — Stanislas Jourdren, 41 ans. — Alain Hervy, 26 a n s . T T Jean-Marie Guillou, 50 ans. — Jeanner Marie Sléphan, 07 ans. — Eugène Thépault, 03 ans. — Gorentin Tudal, 44 a n s . — Musique. — Les jeunes gens s'étant déjà fait inscrire pour le cours de musique, de même quo ceux désireux désormais de suivre cè même cours,, sont priés d e se rendre, lundi 23 courant, à 8 h. du soir, à la mairie, salle des répétitions. • '-' " '- — Marché du 16 octobre. — 0,n cote au 100 kilos : Frouieqt, -20.5Q ± MéteiJ,., 10 — Seigle 10 — Orge 11 —  v p i n e . ' i ^ ' , — Blé-noir'13 — Sbn !4 — P o ' n l m é V d e ; ; terre 5 — On cote aux 500 kilos : Foin'' 45 -r- Paille20 — Beurre e n g r o s : ' d e mi-sel 100 les 50 kilos — D o u x 9 5 les.;. 50 kilos — Beurr.e au détail:- le 1/2 k. 1.05 — Œufs : la douzaine 0.85 — Poulets : le couple 3.50 — Cidre 45et 50 la barrique— Viande sur pied au k i l o : Bœuf 0.85 — Vache 0.75 — Veau 0.85 — Mouton 0.85 — Porc 0.85. 7 ; — Darcoudou al labour. — A n de ail, A r Borgn, masoner gand Guéguen, a ou o liskarga traou, pa skoaz eur varren goat anan dipdan e c'hronch, hag a reaz d'an eur gwall. c'houli e n e vizaj. A r Borgn a glemme ive ma o a bet tapet en e estomok. — Darvoiul. — Dilun, (j. mevel gant. Saussay, bolonjer, a zo koueet v a r e • benn barz punz ar Marc'hallac'h, pa oa o tonna eur c'helorniad dour. Q. a '' zo bet chechet er-mez. Bet e o kuitez gant eur bain dour ien. PLOUOUEB Marvente. — Disadorn eo bot intored en bered Plouguer an Rron A r EC'no tics Fêtes Bretonnes. — Nous Bourhis, ganet Bourriguen, marvet en Plevin d'an oad a zaou-ugent v l a . E u r lisons dans \'Action du 14 octobre l'enbobl tud a oa en interamant. K i n n i g trefilet suivant, que nous donnons sans a ramp d'ar famillou Bourhis ha Bourcommentaires : riguen bon c'henglac'bar evid an « Des fêtes chouannes viennent d'à dioutir o deuz bet. ...... <, voir lieu ù CarbaiX. Pendant que le — Vache volée. — Dans la nuit du -8 barde Théodore Bolrel chantait ses couvres et que des acteurs bretons in- au 0 courant une vache fut voiée de l'étable de M . L e Glec'h, éclusier à terprétaient, dans les halles décorées Rochkaer. de drapeaux ot de verdure, le drame M . Le Glec'h prévint aussitôt la g e n Pontkallch, du sieur Jafïrennou, une contre-ninnifestation s'est produite au- darmerie. D'autre part, il se mit, accompagné de quelques amis dévoués, à la tour des halles. recherche de la bête. « L e s manifestants qui avaient à leur Jeudi 10, la vache fut enfin trouvée tête le maire, M . Anthoine, et les insti.„ , tuteurs et institutrices de la ville, chan- en liberté à Plouguernéyel. Lps voleurs, se sentant, t r a q u é ^ ; , FIER. taient V Internat loua le. « L e s bardes et les acteurs ripostèrent taient énïpressés de s ' e n d é b a r r a s s e r . ' , , par le chant de guei're dos Bretons : KOLLOBEK, Sao Brelz-Izel da vaniellou, ce qui Eur c'hi hUxnv. — Disadorn, eur c'hi/ signifie: « L è v e , ô.Bretagne, tes étenklanv en eur dremenn dre vourk K o l l o ^ dards ! » rek a ncuz kroget én kalz a chas ail « A la sortie des halles, les républihag en eur plac'h vihan 6 v i a . Er Rest, cains, maire et instituteurs toujours a neuz kroget en eur g w a s ail. A*n en tête, ont entonné à nouveau l'InterDanteé; adjent-maer, en e m lakéaz v à r ' nationale et conspué les Acleurs. » roudou al loen, hag a lac'haz anaou — Carhaix sans fêles. — l i a été dé- a daoliou fuzul. A r Goff, veterinaër en claré en haut lieu, qu'à la suite des in- Keraez, a neuz dispennet korf a r c ' h i , cidents du concert Bolrel provoqués par hag anveetc oa ar gounnar gantan. A r qui l'on sait, aucune féto publique, à re a zo bet dantel a v o kaset d a soapart celle de la Tour d'Auvergne, no gnal da Bariz. serait plus autorisée ù Carhaix. Nous SANT-HERNIN voilà frais ! KERAEZ — Le pantalon de la manifestante. — Dimanche matin, le sacristain Morellec a trouvé suspendu auprès- do l'Eglise un gigantesque pantalon d'institutrice, orné de nombreuses inscriptions. Hàtons-nous de dire qu'il était en papier. Dans l'entrejambe, pendait une énorme casserole ; sur les jambes, les mots « Jouy » et « A bas la culotte I » — Mariage. — Nous apprenons le mariage de noire compatriote, M. JeanFrançois Thépault, bouclier, avec Mlle Jeanne Thépault, bouchère à Brest. Nos meilleurs vœux. Le commerce de M . Thépault est continué à Carhaix par M . Le Bescond. — Etat-Civil du 24 août au 18 octotobre. — Naissances. — Marcel Tanguy. — Marie-Françoise Montfort. — ac'hanoun. — Mad, Yan an Alc'houezier, eme ar paour. • , — Ma ! eme Y a n ennan e-ùnan, fentuz awalo'h eo memez tra о ven-me anavezet ker mad gant an holl, ha n'oun ket evit anaou t nikun anezo. lía dao gant an hent c'hoaz. Digouezout а га dizaie gant ar pont leac'h m'en doa asou pet brema 'zo pevar bloaz, sonj ho peuz. Unan a zo eno en e zao. Piou eo, a g a v d'eoc'h ?... A n Diaoul ! — Piou outi eme Yan d'ezan. — Kripi g o z . — Ha petra c'hortozez aze l — T e da-unan. — Me 1 — la ; ankounac'heal e teuz eta ? Mé a zo о vont da zigas da zonj d'ici en eur wîa da c'houg d'id evel m'az poa lava ret d'in ober pa oaz kouezet ama о vont da gear Yeodet. — E feiz, g w i r eo. — Bag-sc oun deuet da vrevi da c'houzoug ouzit. — A gav d'id e ri ? — A rin I — Gra 'ta da welod I Hag an Diaoul da vont warzu Yan. — Em zac'h I paotr e gerniol ! eme Yan d'ezan. Hag er zac'h e renkaz Paol mont, kaër en doe. Yan a oa mestr warnan d'ober an dra-ze d'ezan, hervez komz unan deuz ar beorien digouezetganlan. Setu sammet an Diaoul war skoaz Yan. Digouezout a ra dizale e kichen eur poull-kanna. Yan a c'halv ar goalc'berezed : — üeuit ama, ha skoit war v a zac'h Servich braz. — Dimerc'her, oo bet kanet servicb braz an Itron Joséphine An Oc'h. Eur bern tud a oa diredet . d'an ofis, hag a oa testeni deuz a n istim he devqa an hini varo ebarz. a r barrez. A n oferen a oa lavaret g a n t , kure Kleden, hag ar gan, renet gant kure Sant-Hernin. Da greisde, eur pred braz a z o b è t '., roet da 300 a dud e ti Guillaume Favennec, mab d'an hini desedet : a n de var-lerc'h é oa c'hoaz kant-hanter-k'ant o leina. — Etat-civil du i" Septembre au 18 Octobre. — NAISSANCES : Jean-Marie Kermin ; Louis L e Bris ; Léonie GoacoJou ; Y v o n n e Glec'h ; Marie-Joseph Goavot ; Marie Hemery ; Yves-Louis Le Cam. MARIAGES : Guillaume L e F o l l et Louise. Le Guen ; Gabriel T h o m a s et Emilie gant lio kolvez. Ugent real ho po etrezoc'h. ,.'; — Hag ez eomp a galoun vád, eme ' ar plac'hed. ', — Dalc'hit stard avad í eme Y a n . * — O h ! nondé. eme ar verc'béd; kalet o c ' b e o ar zac'lí cgét an Didóül'bebP e-unan, sur mad. ;. " — Hag an Diáoul e-uñan eo a z o en-', nan. Gant-se, laketeoulenhotivreac'h. Hag e tornont an Diaoul ken i n t ' skuiz. Ha Y a n a daol ah Diaoul war e gein adarre, hag e kerz ken e tigouez é tal eur c'hovel. — Houarnerf emezan. — Petra I v a den mad, eme h e m a n . ' — C'hoant ho peuz da c'hounit ugent real l — A blijfe d'in, e c'bellit kredi. Ne gavan ket kement-se bomdeiz e karn '• loan-kezek ebed. — Mad. Kemerit eun horz pounner ha skoit gwella ma c'belloc'h w a r v a • zac'h. ; —»Kement-se n'eo ket diez d'oben • Abenn eur pennad, setu h e n : — Mantruz eo ne ven ket, gant ar morzol-rna, evit piada ho sac'h. Kaletoc'b eo eget an Diaoul. , .. — A n Diaoul, eme Y a n , a zo ennan. — Neuze avad, eme ar manchal, e c'hellan beza didruez. Hag e sko, hag e sko, endra c'heil. Kement e tac'h, ma toull ar zac'h gantan. Sellet a ra dre an touli. Lagad Sa- • tan e w e l . Tapout a ra neuze eur skodtan hag e plant anezan en e lagad d'an Diaoul. Abaoue n'eo ket bet gouestPaol goz da veza dibikouz! , j v (Da heuit). Rivoalen ; Pierre-Mario Kergaravat ot Marie-Anne L e Guer ; Francois-Mario beuf e.t Marle-Louisu Lo Cam ; Jules Riou et Frazio T a n g u y . Шика. — Jeanne be Roux, 3t>ans; Yves-Louis Favenuuc, 14 j o u r s ; Jean Ouegen 27 a n s ; Jean Lannovnl 57 ans Francois-Louis L e (hum. TRABR1AN An tan. — A n tan a zo krogot en nozvez disadorn on cur veredi fourmet d ' A r Rouz, en Kerouell. Diou vrac'hel. blouz, our born foon, ha lod deuz uur c'liranch a zo bet devot. difrinkal, о o'houlenn a oa great skouarn vouzar outhl. Mar varnomp skiant maér S a n t - S è r voz douz ar viloni-ze. e c'halfomp Invnrout e talc'hfo boli ebarz eur granueu kelve I PONT-MELVEZ Eur maro trtst. — Dllun 16 deuz ar mlz, M . Y . O. douz ar bourg, o vezn ot da goro'bat our varazad dour, pa rotornnz, a g a v a z eur plac'hik 2 vloaz-hanter ebarz kroiz ar tlam tan. Marvet oo bet goude eun nosvez a boan deuz an horruplan. Mour a dra ail a zo bet devot deuz ar mobilier. Asuranz a oa. COURIN TAOLE /1л (an en cur шапег. — Dirgwener ar sizun all. nh Inn a zo kroget v a r dro li h. diouz ar mintili e.manorCastelmen, d'an Aotrou Kerautom deuzMontronlez. Eul loden euz ar maner-ze a oa nkupet gant tlegoz llamón, hag e p a d e oant or park, co an neuz slraket au tan gwall. Daou vabig a oa kousket en bob gavol a zo bet soveteet gant poan. Hamnn bug e vab o deuz osaet ivo sovetei paperou hag arc'hant deuz an estacb kenta, niez ar moged hag ar flam о deuz harzet outo. A r manor a zo bet kuzumet boli, nemed e beder moger. A n Hanion an neuz kollet 4000 skoed aour hag arc'hant a oa en estach kento. d** Gwened. LANCUIOIK Mariage. — Le lundi Ü octobre a été célébré le mariage de M . Henri Le Carrer avec Mlle Mario Joseph Le Bourser, d'Auray. L'église de St-Gildas était arcbicomble. Les orgues étaient tenues par Mlle L e Cadnudal. Pendant trois jours, jeunes gens et jeunes filles ont dansé au son dû biniou et de la bombarde les vieilles rondes bretonnes. M. LО U В E en Espagne et en Portugal Extérieure 92.87. Turc Unifié 90.75. Forf russe un peu plus fermes. La Société générale et le Comptoir d'Escompte son/ soutenus respectivement à 040 el 050; Les Chemins français sont fermes sans changement. Rio en nouvelle avance à 1.704. Thomson 819. Suez4.470. Sosnowice 1.417. briansk 573. Les actions de l'ElectriqueLille-RoubaixTourcoing sont recherchôos à 315. Ces titres sont assurés d'un intérêt intercalcairo de 4 0|0, de manière qu'ils touchent 10 fr. pendant la période do construction du réseau, en attendant son exploitation. Capillitas Copper soutenue à 62 fr. et StRaphaël-Quinquina recherché à 188.50. New-Kaffirs, activement traitée à 40 fr. Le programme officiel du voyage du président de la République en Espagne et au Portugal est bien arrêté ainsi qu'il suit : Dimanche 22 octobre. — Départ de Paris SANY-OOAZEK M M . de l'Estourboillon et L a m y déà 10 h. du matin. En France, le train présiputés, Loeiz Herrieu, le barde Loriendentiel s'arrêtera aux gares suivantes : Les Montr laeret — Joan Dorval, о veza tais, ot plusieurs notabilités du pays, Aubrais, Saint-Pierre-les-Corps, Poitiers, chomet kousket en our park, a welaz, prenaient part à ces réjouissances vraiI U V U X A H K X Un vendu de 10 ans. — Mathurin Le Angoulême, Bordeaux (Saint-Jean), Dax, pa ziliunaz, о oa bet laeret e vontr diment bretonnes. Bayonno, Biarritz et Hendaye, où il arrive- Ma e'henta e kaver en beg ar gwez dero, LANNDIVIZIO Corre, cultivateur a Garzdavid, fiançait gantan. QUEMENE ra a 9 h. du soir. — Arrivée àlrun à9 h. 17. sa fille samedi soir, et le dîner devait Laeronsl.— Da zeiz arfoar, ArBelec, Départ d'Irun à 9 h. 'th. Saint-Sébastien : Tra didalvez ma eil a z o , — Dlsplantadeti sonchou. — E tl A r avoir lieu dans un débit do Gourin. Il Inauguration de chemin de fer. — Eürus neb a neuz ma zride labourer en Commana, en doa gwer10 h. 5. Roue a zo bet dun dlsplantadok soufut absent toute la journée ayant dû Dimanche, de grandes fêtes ont lieu à Pe en han pe er goan a ve. zet eun ounner da cur e'houer gwisket Lundi 23 octobre. — Escurial, arrivée chou lann ha bo Ian ; var dro 200 den a aller à la justice do paix de Carhaix, et Guémené à l'occasion de l'inauguraHon laket penn ouz penn hon tri giz Kastell, peblnl en doa roet d'ezan midi 7. — Visite de l'Escurial. oa; Na van ко kot a jlstr mad d'ar bao- revint vers 3 heures i | 8 . 11 trouva ses 20 real örrez, ha lavarol d'ozan dond er tion de la ligne départementale de Pon- Madrid (Norte,) 2 b. 30. — Madrid (Atocha) Neb hon doug a neuz eur gwall si. tred na d'ar merc'hed. enfants s'amusant en attendant l'heure tivy à Guémené-sur-Scorff. M . du Chay- 3 0.10 Sa Majesté le roi recevra lo président plas-tna-plas da doueb ar peur-rest, — Darvoudon ar c'hezeh Itouarn. — du repas, et onvoya l'un de ses fils âgé Belec a zeuoz d'ar plas merket, inez lard, préfet du Morbihan y assistait, à la gare. Entrée solennelle dans Madrid. BIBLIOGRAPHIE de 10 ans, chercher les vaches aux Le roi accompagne le président au Palaisainsi que M . Brard, conseiller général, Eun den hanvet Gustav A r Musson egile na zeuaz ket var e dro. Royal et s'entretient avec lui pendant quelchamps. L o Bris ancien conseiller général de deuz kpsto A r Pap net, a zo kouezet ques instants. Présentation au président, PLOUESKAT Guémené, et les maires de Langoelan, Lo dlnor eut Heu gaiement, les conviLe Chant National Breton divar о vlslklet, var bent L a z bog an dos membres de l'ambcssade do France à Persguen, Sai nt-Caradec, Saint-Tugves burent ot chantèrent, puis reconneuz dlbtasot о Vroc'b klel ha'grot our An (an. •— A n tan a zo peget en 'eur Madrid. 3 h. 1/2. Visite du président à S. Uual, .Grbasty, L e Faouët, Ploerdut, etc. duisirent la fiancée jusqu'à Garzdavid. pe^^ulloirebeiin. . bern kolo, stok da di-feurm KermôAI, M. la reine douairière. Visite à S. A . R. I A u banquet, M . L e Flahec, maire do l'infant don Carlos. Visite à R. A . R. l'inRendu chez lui, M . 'Le Corre voulut deuz Bohou-Braz. est en vente chez Maurice Le Dault, li•^•Demezlon. щ Reno Valllunl hag Guémené a prononcé un toast très ap offrir du cidre à ses hôtos, et onvoya fante Isabelle. — Oh. ; Réception du corps braire, A r c'holo hag ar foon a zo bet luduel. 0, rue Val-de-Grâce, Paris V ' . an Dlmuzcl Dorval a z o bet miroujot plaudî; un des jounos gens au c e l l i e r chercher diplomatique au palais. — Réception des Superbe édition, avec couverture illusKASTELL-PAOU dimeurz. A l loin eureud a oa e 11 Oal- quelques bouteilles. présidents de sociétés françaises. ! Le préfet a répondu, mais il n'a pu trée, musique et aceompagnemont pour vez, bare ar vouro'b ; 300 a dud. I'll Mardi 24 octobre. — 8 h. 3/4; départ du Un cri terrible vint tout a coup trouLe professeur Le Pautreinal. — Le s'empêcher do parler de Carriérisme piano ou harpe du barde Owen-Alaw ; paPalais. Rovuo à Carabauchel course de tauou ar galoupadnk-kezek a zo et gant bler la gaieté de la bande joyeuse qui pprofessour le Pautremat, l'un dos ap- de 1'arronchssemont de P o n t i v y , si roles bretonnes du barde Taldir ; paroles iOuis Hriant ha Jean Gozlo. françaises du barde Telon-Aour. vit revenir tout pâle le jeune homme uiis de l'ox-professour Jouy, à Saintlongtemps réfractairo aux idées nou- reaux. Mereredisô. — 7 h. 3/4 du matin, départ ROoTRENN chargé d'allor au cellier. Comme l'émo'ol-de-Lépn, a été obligé de prendre velles. Gos idées nouvelles sont éviPrix : I f r a n c franco. du palais, pour la chasse. — 9 h. soir reprétion T'empochait de parler, ot qu'il ne un congé. Il a doux abcès dans l'œil. Le Rro Goz ma Zadou est un chant sodemment celles de qui paye du Chaysentation au-Théâtre Royal. Laeronai. — F, Cloareo en doa g w e r pouvait que désigner du doigt la direclennel et grave qui peut se chanter dans Le coup do poing lui était administré lard. Mais qui lui prouve que ses idées Vendredi 27 Octobre. — 5 heures matin zet eur maro'b-houarn d'ar G'liiger, toutesles cérémonies bretonnes et celtiques. tion do la cave, tous s'y rendirent et magistralement. plus nouvelles que les nôà lui sont Valencia d'Aloantara (frontière portugaise) marlcbaL Evol m a na oa ket lioma reculeront d'effroi on voyant pendu à — Réception officielle par le ministre des On recherche toujours le ou les agrestres à nous, Bretons l evid раёа ar prlz. eo'h amprestaz 130 Affaires Etrangères de Portugal. l'entrée lo corps du llls Lo Corre que seurs, qui sont restés inconnus. Dans On assure que le nouveau tronçon lur, hag e partiaz kult gant an aro'bant, 10 h. 45 : Arrivée à Lisbonne. — Sa Mason père avait e n v o y é l'après-midi renlo pays on incline à penser que ce n'é- Guéméné-Meslan qui rejoindra Guéheb ba paoet e c'hle. josté le rot de Portugal recevra le président trer IOB bestiaux. euz a viz Du, 16 pajcn, a vozo kavet ennhi taient pas des h o m m e s , mais des " esmené à Plouay et au Faouët, pourra TREOOAN à lu garo. — 7 h. 10 : Réception du corps da lonn, an dorn-skridou brezoncl% primet prits frappeurs. " être Inauguré vers Pâques. diplomatique. 8 heures : Dîner au palais en Kastell-Paol, darn anezogant ar muzik. Dlndan ale hone. — Jan-Jozob A r — Un Roman. — Lo grand fait do d'Ajuda. Ar rummon-ma, a dalvoudog<z 10 gwonHorn, trl bla ha tregont, labourer Samedi 28 Octobre. — 10 h. 1/2 matin cotte semaine c'est l'apparion d'un ronekj a vo leuskot evel ar re-all da bemp HAUTE - BRETAGNE douar deuz T r e o g a n , a z o bet aretet départ pour Cintra. — 4 heures : réception man du Saint-Politain Jules Garât La gwennek. ant iahdarmed Koraoz, ha kasot da de la colonnie française à la légation de Sonate de Hwndel. MONTROULEZ SAINT-BRIEUC Franco. asteilin. Laiironslou a damallor d'oan. Nous ne pensons pas commettre d'inPour paraître bientôt : Dimanche 29 Octobre — 10 h. 1/2 matin Concours agricole. — Volel los N O M S des discrétion tiii annonçant à nos lecteurs Inauguration des chemins de fer. ROUOOUALLEC Visite à la municipalité do Lisbonne — 11 principaux luuréuts du Concours agricole A R M O R que M . Garât prépare un long ouvrage Discours de M. Thomson d Plouha. heures : Embarquement du président à Dellt de chime. — La gendarmerie do l'arrondissement do Morlulx : Dimanche, M . Thomson, ministre de la bord du Léon-Gambetta. — Midi : Déjeuner sur los cultes en Bretagne, qui promet Epopée Bretonne en iO Tableaux Espèce booine. — Uno médaille de verde Gourin a drosso un proces verbal marine, est venu inaugurer solennelle- offort à bord au Roi ot à la Roine do Por"ètro fort intéressant. Poème, musique ot desseins de Jacques meil est offorlo par M. lo conilo do Peaucontro le nomine Gueguon domostiquo tugal. — Départ do Lisbonne. LANNDERNE ment les chemins de fer départementaux Pohier, avec traduction on langue bretonne fort au plus beau taureau Diirtiam pursung ehez Saladn formier a Bon-or-bel on des Gôtes-du-Nord. Un train spécial est du barde Taldir. au-dessous do deux ans, — 1)5 (ratios et Avis. — Les Jeunes gens nés en 18S5 Roudoualloc. Gueguon qui avait pris le parti de la gare départementale de StTel est lo tilro d'uno publication que uno médaille de vermeil, M. Messager, de R É S E A U B R E T O N sont priés de se faire inscrire à la maifusil de son maltro ohassalt sans pernotre excellent confrèro M. Lo Daull nous Traou-Kered ; 75 fr. ol uno médaille do Brieuc. près le palais de justice. L e rie, bureau de l'Etat-Givil, pour la forniie. pour le 1" mai 1906. Cette épopée, vermeil, M . P. Lo liras, de Salnt-Thégonministre y monte avec les principales HORAIRE D'HIVER annonce mation des listes do recensement de la accompagnée d'ombres et de décors dans noo; 55 fr., M. Lo Nuz, do Plougpnven. BOLAZEK notabilités de St-Brieuc, quelques dépuclasse 11)05. En leurabsence leurs père, le style de tant d'oeuvres connues toiles que Taureaux pur sang de ¡1 à 3 ans. — publié par " A R BOBL " du 21 Octobre tés et conseillers généraux. Laeron kezeh, — A n Thepaut, deuz pière, ou tutour doivent faire cette déLa Marche à l'Etoile, le Sphynx, etc., s e 05 fr, ot uno médaille do vermeil, M. Mes A p r è s arrêts à Binie et à Etables, on L o g u v i y - P l o u g r a s , a oa dilun da noz о rapporte à l'histoire do Bretagne. claration. sogor, de Traon-Korod, on SI-Martin-dcsCarhalx é Ouingamp arrive à Plouha, où un lunch est servi. tond d'ar ger deuz foar an Noc'b. Erru V o i c i l ' o r d r e des tableaux : Champs ; 75 fr. et uno'niédalllo d'argent, Carhalx, départi Cru {lCm | 3 » 2 7s lo Tapage nocturne. — Dimanche M . Langlet, président de la Cie, y a 1. Lo pardon : 2. Les cités lacustres ; 3. en-bourk Bolazek, eo'h antreaz en bosCullac I 0 5S|10 381 3 45j 7 51 M. J. Hrland,'de Plouvorn ; 55 fr., M. Lo soir, une bande do tapageurs et d'ivroLes dolmens; 4. Les Romains; 5. La ville Guinganip, arr.i 8 30111 50j 5 41 9' 05 porté un toast à la santé du ministre. Nus, do Plougonvon. tall rl an. Tl Owen var dro hantor-noz gnes se sont livrés à un vacarme époud'Is ; 6. La table ronde ; 7. Les érhoïnes ; M. Thomson a répondu par un discours hag a stagaz e gazek douz toull an Taureaux pur sang Durham, de 3 ans Ouingamp i Carhalx vantable sur les places et dans les rues 8. Le combat des Trente ; 9. La Duchesse (juingump, D E P . ! 7m |10m57 2 s 50' 7n3(5 très applaudi ; après avoir promis de n o r ; na reaz nemed eva our ban- et au-dessus. — 90 Ir. ot uno modulile do de notre ville, troublant ainsi le repos Anne ; 10. La Reine Anne. Caline 1,8 1912 50¡ 4 32¡9 vormoil, Kmmunuol Le Bras, de Guiclan travailler au relèvement do la situation nac'h ha dond e-meaz, mez ar gazek public. Curliulx.arrivées 9 b I 38! 5 13! 9 41 Nous engageons nos lecteurs à souscrire (15 fr. ot uno modulile d'argent, F.ftlam, dé des marins-pôcheurs et d'organiser le na oa ket kavet. 11 va sans diro qu'on l'occasion il y d'avance à cetto œuvre musicale, dont le Plougonvelhi. Carhalx é Rosporden ' crédit maritime ", il examine les granKALLAK prix n'est actuel le, ment que de 4 fr. 50, et avait éclipse totale de police. M . SeiCurlmix I OmlOjlOm 5, 2 s 31 7 s Taureaux améliorés, ' aufdessOus de S lignes du programme politique du miqui sera porté à 5 francs après parution. Gourin ! 7 23k0 50! 3 20 7 51 gland rentrant à l'heure des poules Inmlter ar c'hroatiou. — Eun den ans. — 75 fr. ot une médaille d'argent tère Rouvier. Scaer > 8 2511 28¡ 3 59 8 32 Adresser les souscriptions à la Librairie ' Horvé Kersoam, do Gulohui ; 05 fr., G. Thé laisse à son seul agent, la charge de hanvet Ropars а оа dlmorc'.bor 11 a viz Rosporden 3 57Í11 55J t Щ 9 i 1 Bretonne, 6, rue Val-de-Grûce, Paris. pault, do Bodills. M : , Il erpit que tous les républicains de Brerétablir l'ordre sur tout le territoire de Here 6'vdna ua gas kroaz an iliz da di tagne sont d'uccord uvec le gouvernement Taureaux améliorés de S d 3 • ans. - de la villo. Rosporden é Carhalx e varii v a r o . En eur dremen dro dal ar 70 fr. et une médaille d'urgent, J.-L. Quéin Rosporden... m50]WmW:12s40: 4 s55 pour ce qui u été fuit. Lo sorvice de doux ans, A VENDRE Scuér ;ar, eun den hanvet Manao'h a c'boul.....|8- 19,111 40¡ 1 9i 5 25 — Action libérale. — Domain dimanentouré de précautions suffisantes, donnera noe, do Guiclan ; (30 fr., J. Bécam, do Gui(Jourin... 12 49: 1 48Í 6 5 9 clan ; 50 fr., Lo Luy. de Lunnéanou. che 22 octobre à 3 heures 1/2 salle Bi- tous los résultats désirables au point de vue az';. 9 42 1 48' 2 30= б 47 Carhaix. do lu défonso nationale. Lo gouvernement, Taureaux améliorés de 3 ans et audanel, réunion des adhérents à l'action — Petra zougez-to azo I dit-il, s'ost également préoccupé do l'assisCarhalx à Morlalx dessus. —• 05 fr. et uno médaillé d'argent, populaire. Orateurs français, M M . Bel— Da vestr ha ma hlnl, erne Ropars. Curlmix i 5ш50:10т 3:12 e45; 6 s 52 tance ot des rotruites ouvrières, qui seront Y . Quégutner, do Guiclan ; 45 fr,, B. Kerbeoe'h, Desinoulins, Lo Forestier et « I D É A L " Neuzo Manao'h a dapaz krog er gruHuelgoat-Lociu.i ö 24¡10 5811 44! 7 24 volées, il faut l'espérer, au cours do cette dilefl, de Plouvorn; 35 tr., Y . Lnuront. do Juzeau. Orateurs bretons M M . Cloareo sifi bag a stlapaz anean on eur vojon Morlaix ¡ 7 40111 5813 181 8 38 législature. La loi de la séparation, poursuitdes Manufactures de Saint-Etienne Plougonvon. et Bonnefoy. sporm il, sera effectuée dans dos conditions parfaiMorlalx é Carhalx Vaches pur sang Durham, de 3 d 8 ans ù l'état de neuf e t ayant très peu servi ENEZ E U S * tement libérales. Elle respecte lu liberté reliKalz a dud a oa ono о sollot, hag a Morlaix..., i Siuloi I s l 5 ; 4e 20!9sl0 Inclusivement. — 70 fr. ot une modulilo S'adressor à Mme Sigay de laGoùplllèrc, G I E U S E do chacun, les udvorsairos' loyaux Huolgottt-Locm.j 9 I S 2 22! 5 55J10 27 gomansaz huchul v a r an don sod ha d'urgent, K. L e Bras, do Guiclan ; 50 fr., Horribles violences sur -une femme. sont forcés d'en convenir. D'ailleurs, intoléCurlmix i 9 55' 2 57i 6 4&11 0 ruee de la T ^ o u r d'Auvergne, à Carhaix. fallakr-zo ; g w a z a vile bot d'o ler, pane- J.-M. Normand, do Guiclan ; 40 fr., F.-L. — Une affaire des plus graves vient de rance ot persécution ne peuvent faire partie Carhalx é Loudéao Lo Brus, d e Guiclan ; 30 fr. M. Lo Niu, vet e oa harzet ar bobl d'hon drasta. se dérouler a i l l e d'Ouossant. Plusieurs d'un programme républicain. Curlmix ! 4m56j EMSOJ -9m58j 5 s 20 Plougonvon; 15 fr., J.-M. Poullquen, ASSISTANCE JUDICIAIRE K A R N O E T Kostronen 40i 7 iti 10 59i б soldats d'infanterie coloniale ont pénéSùhu-Thégonnoo. Au sujot de la politique extérieure, M. [Décision du 8 Mai 1905) (iouurec ¡11 27| 6 33 4 tré à l'aide d'effraction dans la demeure Oénisses pur sang Durham, de i à 3 ans. Thomson declaro que le gouvornemont Distinction. •— Parmi les lauréats du :12 12j7 15 Mûr-de-Bretag. 45 d'une dame L . . . . femme d'un officier entend conserver une uttitude fonnoetdigno. 50 fr. ot une médaille d'urgent. G. Slhi19' 12 57 8 boudéac Etude de M ' G A S S I S , avoué-licencié, 3. r u e Cours d'Agriculture du collage doMorNous sommes pacifiques et non pacifistes. rll, do Ploybor-Chrlst ; 40 fr., Y. Normand, marinier. Graveran. à Châteaulin. laix, à l'occasion du concours agricole Loudéao à Carhalx do G u i c l a n ; 30 fr., P.fllnm Nnom, do PloùM. Thomson déclare réprouver de toutes Ils ont bâillonné la malheureuse, lui boudéac , 8m33! 4s25¡ Я» m do samedi 14 octobre, nous relevons les gonven. ses forces les appols ù la désertion. Il n'est ont coulé du suif brûlant sur le corps M ûr-do-Bi'oUig. .1 20! 5 8 9 15 noms des jeunes Y v e s L e Roo'b, do pus/possiblo au gouvernement qui contient Vaches laitières de toutes races de 3 d S É P A R A T I O N DE BIENS Uouaruc 9j5 41| 9 50 et lui ont mis le goulot d'une bouteille Plourac'h, ot Joseph L e Rou'h, do MosGambottistos do tolérer des mœurs aussi H ans, — 70 tr. ot une médaille d'argent, Rostrenen 18m40 50 6 lOilO 21 dans la bouche jusque dans la gorge Un jugement rendu par défaut par lo deplorables ; aussi a-t-il agi. Curlmix arrivée! 9- 23 Garnottt. Le Nux, de Plougonvon ; 40 fr., J. Guéguen, зг 0 49!Ц pour l'obligera boire du vin. A un moTribunal de Première Instance de ChâteauCertains croient que los peuples se tourdo Guiclun ; 30 fr., F. Gulllou, do SuiutCarhalx è Playbon — Poids publics. — Une bascule pulin, à la date du 17 octobre 1905, a proment donné, le feu a pris dans la pail- nent vers la paix. C'est une théorie parfaiVouguuy. Carhaix, départ 7m 2 lOrulO 7 s 15 blique est e u construction sur la place noncé la séparation de biens. tement respectable, mais si ce progrès se Oénisses de tontes races de t il 3 ans. — lase. Ils se sont alors munis de seaux Spé/.. Lundeloau 7 55 10 47 7 50 d u bourg. Ces poids publics rendront Entre : réaliso un jour, co sera grâce à l'action CtiiH.-du-Ftiou... 8 45 50 f r . e t une médaille d'urgent, Lo Nuz, do d'oau et ont inondé Mme L . . . qu'ils 11 22 8 21 les plus grands services aux cultivateurs civilisatrico de la Franco. Il ne faut donc Pleyben, arrivée: 9 28 Madame Joséphine LORIQUER, épouse 11 55 8 49 Plougonvon ; 50 fr., Léon Guillaume, de avaient placée toute nue sur le lit. Ils pus désarmer cotte Franco et ln livrer à l'éde Louis POSTOLLEC, Commerçante, dee t seront en môme temps pour M. CouII- Sl/.un ; 40(r., Y . Normand, do Guiclan; se sont aussi rendus coupables des Ploybon a Carhalx tranger. 11 ne faut pas briser l'épée de co mourant à Carhaix, ayant pour avoué près lec, maire; l'occasion de récompenser 20 fr., P. Guillou, do Lumpaul ; 15 fr., F.- violences les plus horribles et les plus 4 s 45 I'loybon.Répart: 8m ¡ midi soldat de la paix mondiale qui est lu France. ledit Tribunal, M ' Henry GÂSSIS, demeu30! inidi57 M. Gouénun, do Sulnt-Tliégonnec. • Cliût.-du-Fuou... l'un d e ses fidèles du bourg en lui 5 25 épouvantables qu'on puisse imaginer. rant 3, rue Graverai), en la ville de ChâSpéz.I.undclouu 2! 1 s .40 5 51 M. Thomson termino en rappelant cetto Espèce p»rcl?ie. — Verrats. — 40 fr. et confiant l a place d e gardien de la basIls ont recommencé cette orgie trois teaulin, Curlmix, arrivée! 37! 2 21 Ö 32 phrase de Mlcholot « Nous comptons touune médaille d'urgent, J. Menez, do Guicule, avoo gros appointements aux frais Et : nuits do rang. Cinq soldats ont été ar- jours que notre glorieuse patrie restera le clan ; 30 fr., O. Mlngunt, de Guiclan ; 25 fr.. d e la commune. Ledit Louis POSTOLLEC, Journalier, pilote du vaisseau du mondo » . Marohé de Parlsfla Villette) du IQOotob. rêtés. Sulllour, do Plouvorn. KALANHEL demeurant ù Carhaix, défaillant. Truies pleines ou suitées. — 40 fr. ot une Les habitants de cette île, autrefois QUANTITÉS Prix du kilogramme § m é d a i l l e d'urgent, M a d e o , do Gutolan ; 30 Pour extrait : GASSIS. si paisible, sont sous la tyrannie abM Ti Kola. — Skrlva rer d'eomp : Poids vif Les Bretons Emigrés 0. «tueV6I1fr., Plohon. d e Plouvorn. solue des soldats coloniaux, dont la K e r n e u t a z o ankouéet, na dal kon и 1' il è e я d u e я Concours de vergers. — Léon. — 00 fr, plupart sont do véritables malfaiteurs. netra. Kalanhel a z a l o ' h b r e m a a r r e n k Etudede M POSTOLLEC.Notaire à Gourin. PARIS Bœufs... 2 207 2 223 90 Ilozoc frères, d e M o s p u u l ; 50 fr., CarolT. Dos faits semblables se sont déjà pro74 60 kenta evld ar moskaohou sod. N'ouz 930 901 Vaches.. 88 Lunnuguy, d e Suint-Murtin-deu-Chumps. 71 55 Amicale des Bretons. — Un groupe de duits; il est plus que temps d'y mettre ken kont m e d euz arvaraken, barakeh 230 212 75 Taureaux A . V B N D R B Tréguler.—Wtr., F.-M. Cudonnec, do 63 52 rotons ot d'amis des Brotons, résidant an El Kola,savet dre urz an aotrou mabr 93 Voaux... 1 605 1 434 1 14 Ploulgnouu ; 50 fr., J.-M. Richard, do Ploué- un terme. 75 P A R ADJUDICATION VOLONTAÌUK ùl'uris ou dans le département do la Seine, BREST 19 772 18 ООО 1 02 galloudus méurbed ha don a spered gut-Guorrund. 80 65 .vtMnt do fonder une Société amicale d'E- Moutons LE DIMANCHE S NOVEMBRE 1905 Porcs.... 5 315 5 315 1 95 Propagation de l'outillage agricole. — u h e b e n e b h a g en despet da Galanholiz, 95 pargne dont lo siège ost 101, rue du T E M Le Léon-Gambetta. — Lo « Lé.onà une heure après-midi Une médaille d e vermeil, MM, Potilgurs et en tOUll porz ar presbltor. Bœufs, vaches, taureaux: vente difficile. G a m b e t t a » quittera Brest samedi pro- p l e , chez notre compatrloto M. Lo TolguoEn l'Etude et par le Ministère Guyudor, à Morlulx ; une médaille d'urgent, Veaux : vente bonne, noc. Les cotisations dont le montant est de eo ehoaz ar varaken evld chain, 21. On sait qu'il ramènera 'on de M- POSTOLLEC, Notaire à Gourin Mme veuvo Gullleinart, à Morlulx ; une Moutons: vento difficile. 1 franc par semaine, sont employées, avec r o h e v r a z Kalanhel, ha bre- médaille de bronza, M. Prlgenl, à l'iouFranco M . Loubet au retour de son Premier lot. — Aux dépendances du Porcs : vente bien mauvaise. les autres ressources de l'Association, à dlaul zo eun tara bec'h v a r n o o u r - M é i i o z ; une médaille do bronze, M. ^ v o y a g e au Portugal. Village de Kerlinou, Commune de LanTaSehat d'obligations ù lots do lu ville de CÉRÉALES (Bourse do Commerce) ar bloc'hàrd'ed. Dastumot eo ar c'honNicolas, a Hoiivlo. gonnet. Paris ot du Crédit foncier. La durée de saill en doure d a b e u r rei an tam plasen Parc-Marre, labour de 72 ares. Mise à l'Association ost de 3 uns, uu bout dosquels Cidres. — Une médnlllo do vermoll, M . К F I O IV. s F R O M E N T ! P A n i N E S AVOINES vihan da G o l a ; dre walchanz, lie oa Gorreo, à Plougonvon ; une médaille d'urLES 100 KILOS prix : 600 francs. les" somme» versées, les intérêts et les lots i№i il i u m i k > m m i : u , U I I U l i i e U U l l I H U В Г nemed c'houec'b bloo'hard eno, ar pemp Deuxième lot. — Aux dépendances d u g e n t * seront répartis outre les sociétaires. t, M. Caroli, aSuInt-Murtln-dos-Gliumps; ail a oa enebour, hag o doa sonjot ohom Village do Korlinou, en Langonnot. u n e Une grande fâte familiale, destinée ù 18 30 15 40 23 . . 30 70 OWENOAMP médaillo d'argent, M. Lo Lay, ù Lnn er ger. Na oa ket moien da vond arok. mour Lann-Minó-Buyon, landò de 33 ares faire, connaître la Société et à augmenter 18 25 15 40 23 . . 30 40 Mariages. —- Nous apprenons le ma40 centiares. Mise à prix : 200 francs. Pommes à cidre. — 10 fr., M. A , Le ses ressources, sera donnée lo samodi 28 Nov.-déc 18 25 15 45 23 15 30 45 — R e d a v o , e m e potr e bevar-lagad, Troisième lot. — Aux dépendances ducourant dans les, suions de M. Tolguenec, Roux, a Sulnt-Ëutrope, on Plougonvon ; riage de M . Louis du Bouays do la retornl dimorc'her. 10 fr, CarolT, à Stthu-Murthi-dos-Chumps. dit Village de Kerlinou. KJÎ, rue du Tom'ple, ot comprendra : Bégassière, fils de M . Constant du Tendance... ferme calme lourd. faible M e z ar bloc'hardod " g w e n " na zouMinez-Bian-Bornic, lande de 81 ares 1. Concert gratuit ; 2. Une tombolu ; 3, Un Bouays de la Bégassière, Inspecteur des Foar an Nec'h. — A r foar vraz chont kot adar're, setu perag disul a v o 60 centiares. Miso à prix : 300 francs. bul de nuit. chemins de for de l'Ouest on retraite, et hanvet Foar an Nec'h, kon brudot e peb red adk'omans. 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A t f c i W i . , '•....',''.'' iI . i n t t i r ì f . . • Mí£* -4.;..*nv..v . a¿i¡ fini Let: 2 5 0 . 0 0 0 f r Ar Etude de M * Y V E S POSTOLLEC, Notaire à Uourin Г\рм|||ап du TOURCOING 1906Inibirlo Tr\lil,'i COMPAGNIE IPoixzr vos Le Dimanche â Novembre 100$, u 44, LETTRES DE FAIRE P A R T 1 h e u r e de l'après-midi, en l'Elude et p a r 1« Mlnlsloro de M" POSTOLLEC, Notaire à Q o u r i n , d ' I m m e u b l e s s i t u é s a u Village ut d é p e n d a n c e s doUarstav'uld'on-Haut, c o m m u n e de G o u r i n . DÉ V O S LETTRES DE D E U I L ET D ' A N N I V E R S A I R E L A . O U E Belle Maison et Verger EN PLEIN R A P P O R T au K E R G R O A Z , an P L O U N É V É Z E L ! : AMAN A U CONTE-BOZELLEC Ch. M A R É C H A L Pour tons renseignements, s'adresser au tmreau du journal, . . . Carhalx, Imp. L K GOAZIOU-JAKFUENNOU. P U Z E X A T 1 JACQ. KAVET PI П Р EO Paz, Anouédadur, Klenvejou ar Skevent, Pistigou, Berr-Alan :. 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Les Agences Havas, 8, Place de la Bourse, et la Presse Nouvelle, 60 rue de Richelieu, Paris, reçoivent aussi nos Annonces. " Taldir Evid.ar Vro dre ar Ilobl " Frankiz da beb Barn ! Les manuscrits ne sont pas rendus LES FETES D'ARTHUR I I I RICIIEIIO vefoz, rag me da gav kastizot- ha ton val braz e kavann da benn i — N'oo kot souez, oino-z-lian, lia mour a liini a zo evel-d-onn brema, o o'iiolloz krodi, l'or ; petra a zeuitnp da voza muloe'h c'hoaz, slouaz ! pa voimp e-ki'oiz ar goauv, p'oo gwir da viz horo uo e'hollor ket kaout labour, kaor a zo klask hagerbedi a bep tu f — Mo gave <i'iu koulskoude, « Bara, Laez, ha Librante. » Glaoda, o tliont or c'honlrol iniclie^QMo^aoaret^gan^ rourion ar goar beza eurusöc'l) abaouo m'oo bot hanvot gant-ho ar ro ruz mislri onn li-koar. — Ar ro ruz ! Per, ar re ruz ! Tamm fooltr! Ha pa zonjaun otinn bet diot awalc'h da voll evit-ho lia N'euz fors po Vrotoun hag a wel da zilaou eur vanden ganfarted sklear or polltik, ha goudo no vo hag a gouio ervad petra a reont, nemed eimn nebeudik liobkon, a onn our hor fazla. Ar o'hlabousoc'hoar froaz awalc'h potra a zo tal- rlen-ze, war ho mono, a dlio rei vozet d'ho vrojytl lozonnou nival o d'eomp muloe'h a amann eged a Paris gand ar gannaded or bloavo- vara, inad, abaouo n'om ouz kel ziou divoza. gwelot liouann amann,hag ann dors Breiz-lzeL e gwirionoz, n'oo kot varaazo debret hop geflout lakaat kiriek eur maread a gement-.se, eunn all da e'houdo war ann drandre n'euz ket kalz ouz hor ganna tell. ( ) ! Iii avad ne reont kot a fors, ded hag o defe votet ovld ar fallo- brema p'int azezet mad ho unan, niou. Taolomp ovez avad or bloaz a rag aiiaout a rann lod anezho hag zeu ha na vezomp kot ken dlbonn, a ioa gwall reuzeudik ho stad araok e meur a leao'h a zo da voli a-novoz enn ti-koar ; o giz kampr n'o doa evit paotred ann dispao'li. Rag la- nemed euh toull lleriuz ha striz ; e varit d'in petra éo ar ro a brezek giz arrebeuri nemed our o'holc'hod abaouo pemp bloaz dro Vreiz-Izel e truillok ha dlazozet, ounn daol gamin Heer keineret evit sorc'heniiou ar hag our gador doull ; hirio o deuz c'hredennou lezet d'eomp gand hon kampreiorwarar ru,arrebeuri adri tadou koz; ar bedenn deskot war (•'liant skoet, liag all... Lod ail o barlenn hor mamm ; hor ioz kon douz bot plasou ouz ar re wella, kaer ha ken nerzuz a ro ann ekleo lojeiz ovit netra, kazi sourt da gwirion ouz kriadenn ar galoun ; obor ; ovol-se o gweler brema o ar glziou koz ken diviati) o-kiehen pourmeu, lard evel eioniied, lia ar giziou nevez brein gant pop sourt bouro'hiz ebot n'o douz divoe'li, kov skouer fall ? ha foskennou kon rond egod ho re. Petra eo ar re-ze '( — Evelato, Glaoda, o tloont da Kredit ez int boli, da genta, Lud vlhana rel lieadra da vova d'ann digalouu ; enn eur ober avad ounu tiegezioù e pore ann tad a zo diladibab enn ho zouez, o wolor int bour, p'eo gwir p'oant hanvet kudeuet da goueza enn hevolop toull zullorien e chôme warlore'h ar re lagen, en dospet ma Unioni deuz enn ho raok mour a gant mil lur hentchou dishonvol. Lod a zo douot espéra. .dre ann hont houarn, lod die ann — Seurt ebet, l'or, hag ann ar' hent braz ha lod dre ar stroat ; rag e'hant-so a dlo beza dlspignet da Satann ne Jörn kot da ohana ha c'houeza a ra gwasoo'li ogot bls- ober labouriou brazovitbraoaal ha koaz dre ar vro ar loulou fall e iac'haat koar a vezo hop dalo lounkaloun ann den a bop stad ha no kot o pourmenadennou da Roinm, da Baris, liag all... ovil mont war feil ket d'ezhan horzel oui lian. ho meno, ovit hor brasa niad, da llogen, ar re a glask ann onoriou heul kement kovredigoz savet gand hag ar re ae'hoantakaoutare'hant ann dlspac'herien e pep korn euz da foueta, hob obor netra, agouozo Franz ; dlspignet e vozo ivez evid da genta, e c'iiellit krodì, war go- obor c'hoariadennou diot, dansou ment tra leal lia kaor ; klask a louz a bad boteg hanter-noz hag a raint da genta monga niouez ar laka hor bugalo war ann hont lall ; goustians enn dud koiz a zo dlbonn anndienoz eta n'oa ket awale'h awalc'h da zelaou ho frozegonnou ; evidomp, an dizhonor a skuillont (oude-ze hebken e c.'houzont oo'hel- e'hoaz onn hon tiogoziou. int dont a-benh euz ho zaol. Ama — Lavar d'in da vad, Qlaoda, e Brest ez euz bet kalz a vicherou- perag ez ouz kement a viohorourien faziet gand ar sourt tud-zo, ha rien dilabour er bloaz-ma araok ar keuz re zivezad o douz broma, goanv '( m'oar vad, hervez ar pez o iann da — Ni, Per, a zo bet pakot avad zlsplega d'eoe'h. o solaou prezegonnou an dlspac'he— Seil 'ta, eme ve, enn eur en em rien ; hi oo o deuz hor poulzet da gaout gant Qlaoda, petra a zouez obor greo ; hi eo lion lakea da da veza abaoue n'em ouz ket gwe- obor trouz o kear, enn our gana let ac'hanout? Daoust ha klanv e 1Internationale, la Carmagnole ; Mea culpa { Feullloton du Journal " ARDODL " Iti Rolland Pied-de-Fer Par surcroît, l'ordre de la cour lui il devenait inutllo. (let ordro. on EFFET, n'était exécutable qu'APRÈS LA dissolution de l'assomblée, À cause do L'Inviolabilité attachée à la qualité do M E M BRE des états ; or, d'ici U, Gauthier DEvrait se dessaisir des biens do Vertus qui étalent sa suprême ressource : sos rodlgalltés pendant sos divers séjours Paris, l'or qu'il avait jeté à pleines -mains en Bretagne pour se faire dos créatures, ayant absorbé dès longtemps son propre patrimoine on ontior. Sa situation de chevalier do MALTE, séparé do l'ordre, mats non ENCORE sécularisé avait ruiné son crédit. RENDRE l'héritage de sa pupillo c'était pour lui tomber à plat, plus bas que lo dénuemont môme, dans le trou sans fond où les malversatours sont noyés sous le mépris populaire. Cette perspeotlvo l'effraya au point do lui faire perdre toute prudence. Pendant quo M M . de RETZ, do Gotltlogon ot autres, employaient la soiréo à relever le courage des gens du roi, fort malmenés en CES derniers temps par le parti breton, los Frères Brotons, ME nés par Rolland, préparaient leurs batteries pour engager la lutto avoo quelque avantage, le commandeur Introduisait secrètement dans la ville à tout rlsquo, les soldats et les hommos dos sorgon- S torio normandes. Il no songoait plus à cette charge d'intendant qu'il avait tant désirée : se défairo violemment de l'homme qui ressuscitait en quelque sorte'en Julien d'Avaugour et rendait par ce seul fait son premier crime inutllo, voilà qu'elle était son unique pensée, Durant la nuit, l'hôtel de Goëllo fut corné à petit bruit; Rolland sortait do grand matin d'ordinaire pour conférer avec Jean do Rleux, avant de so rendre aux étais; los estaflers du commandeur so jetèrent sur lui à dix pas de l'hôtol, et, au nom du roi de France, lui •demandèrent son épée en l'appelant M. d'Avaugour. Rolland so vit pordu dès le premier instant ; la rue était doserto encore ; il était seul contre cinquante hommes bien armés ot qui semblaient résolus a poussor los choses vers l'extrême. Sans essayer une défense inutile, le prétendu chevalier d'Avaugour rendit son énéo, qui était en effet celle do Julien et prit lo chemin de la Tour-le-Bât, ancien palais ducal, servant alors de prison. La route était longue do la maison dos comtos do Vertus jusque-là. L ' e s oorto so Itajtait, craignant do rencontrer quelque bourgeois matinal ; lo chef, portant un- large feutre qui tombait sur son manteau rolové, avait recommandé dès l'abord à sos gons un silonoo absolu. En cet homme, qui cachait avoo tant do soin son visage, Rolland n'avait pas eu de polno à reconnaître Gauthior de Penuoloz luimôme ; par un geste rapido ot ina- lavarot e vize d'eomp, dreist Holl, kana : ar houre'hisien oc'h ar grong; bogen ar vourc'liisien a zo oat e konnar d'ho zro, ba n'oo ket souoz, setu perag no roont mui la bour obet da ober, liag ann a n h V prenerieo o deuz ranket dre. zo prenna ho ziez uzinou, ann antreprenorien viban, dreist boíl, a zo broma war an douar noaz evel ho micherourien. — Broma e welann sklear, Glaoda; ar e'lilabouserien, war zigaroz ober vad d'ar re vihan, o deuz great ar e'hontrol beo, rag ar re vihan eo o deuz lazet. Ii Douarnenez koulskoude ann elektourien o deuz Tvez käset ann dispac'herien da vistri enn ti-kear. —-Gwaz a zo evil-lio, Per, raghep dale ee'ti anavezintevel-d-ompama, ann diolaeh o deuz great. IIa ino da gimiadi diouz Glaoda, enn our zonjal : ar Vretouued a (•'hell beza faziet eur weaeli, med diou weaeli, nan: ha paotred Douarnenez, evel ro Vrest, er votadek kenta, n'o- devezo ket a ezomm da ober a-aevez " mea culpa." PER PRONOST. armes de Bretagne, ni des drapeaux bicolores tapissent les murs. Do chaque côte du maître-autel, splendidement décoré, ou uper.i.'olt doux bauniòros brochées d'or, portant au fond, l'une l'hermine do Bretagne sur,111011100 do la couronne ducalo, l'antro les .môuios motifs aux armes du connétable do 'Rieliomonl, avec lu dato de sa naissance 1303,cl lu date de sa mori, 1458. Dôs9h.l/2, toutes los cloches de la cathédrale sonnent à toulp volée, annonçant la fòle religieuse. Mgr Touchât fuit sou outrée escorté do MM.les chanoines Dubot, l'un supérieur du Grand Séminaire Uo Vannes, l'autre du Petit Séminaire de Ploërmol. » M » » » » » » » » » mont: « Monseigneur lo duc do Bretagne, vous êtes appelé à l'honneur de rendre hommage au roi do France. Enlevez votre ceinture, ôtez votre épée et mettez-vous à genoux. » — Mais le duc demeurait debout, il u'enlovait pas sa ceinture, n'était pas son épée al ne so mettait pas à genoux. Regardant le roi, il déclara : (('Je veux bien rendre hommage, mais non l'hommagelige, seulement l'hommage simple que les miens ont toujours prêté. » « El alors Arthur III, duc do Bretagne et » comte de Richemoiit, debout, l'épéo au » côté, et sans baisser la tôle, donna lo » baiser de paix au roi de France, montrant Les Fêles Bretonoes de llicheiiioi). Première journée. — Le panégyrique du Héros par MgneurTouchet. — Exourslon. —Soirée de Cala. — L'arrêté du Préfet Chaylard. — Les mesures du général Ambroslnl. Vunnos, lu violilo oité du Pays dos Vénàtos, lu villo qui a compté dans sus murs tant d'Illustrations brotomios, u folb d'.»..'. mont samedi et dimanche, l'un do sus plus Illustres enduits, le connétablo de Richbmont, duc do Brotaguo, qui vil lo jour au chàloau do Siiscinio, dans la presqu'île do Rhuys. on 1303. Dés lo mutin du samedi, des trains de la Compagnie d'Orléans déversent dans Vunnos uno foule considérable de voyageurs accourus dos pays doesorvls par los lignos do Lorient, Quihoron, l'onlivy, PloOrmol ei Redon, sans compier ceux, plus nombreux peut-être, arrivés par les petiles lignes du chemin do fer départemental du Morbihan. Dès 8 h. du malin, uno l'UNIE nombreuse commence à circuler sur la place del'Hôleldo-Villo, pour deviner, sous le voile qui lu recouvre, los lignes de la statue do Riuliomont et voir la disposition des tribunes qu'on Unit do montor. De 9 houros à 0 h. 1/2, so réunissent à l'Hùtel-de-Ville, où M. le Sénateur-Maire do Vannes est arrivé l'un des premiers,los notabilités qui vont assister à la cérémonie. A 0 h. 3/4, entrent ù la cathédrale, derièro M. Rtou, sénateur-maire, cl M. le comte Lunjuinais, député, le corps des notables où nous remarquons entre autres au passage MM. do Lamansollo, sénateur, duc lo Rolian, marquis do l'Estourbeillon, Foresi, do Boissieu, I.amy, députés jCaradec, ancien député et vice-président du Conseil général ; MM. Hubert et Dévier, adjoints, ot tous los conseillers municipaux do Vannes. Dans l'antique cathédrale do Saint-Pierre, dont los murs sont recouverts dos tentures dos grands jours, partout sur les cùlés do lu cuthédralo,dos trophées de bannièrosaux Deuxième journée. — La matinée — L'Inauguration de la Statue. — Discours de Lanjuinais et Riou. — Poésies de Botrel et Jaffrennou. t perçu, il s'était assuré que l'étui contenant les titres de son maître défunt et qui formaient lo meilleur de sa force à lui, Rolland, était bien là sur sa poitrine. Mesurant ensuite sa situation d'un coup d'œil rapide, il vit qu'une seule chance do salut lui restait. • r-. L'oseorte devait passer sous les fenêtres do l'hôtel d'Acigné, ooejupé p a r ï o \ sir de Chûteauneuf : Jean de Bioux se promenait très-souvent sur la terrasse on attendant la venue de l'ancien courrier, devenu l'homme le plus important do la province de Bretagne. Jean do Rleux aimait à le saluer de loin et lo premier. Aussitôt que Rolland aperçut à distance les profils grisâtres du viotl édifice, il porta avidement son regard vers la terrasse où il espérait distinguor la silhouette do son ami. Mais la terrasse était solitaire. Le courrier sentit lo découragement envahir son fune ; néanmoins il tenta un dernier elfort: malgré los injures et los voies do fait de son escorte; il ralentit sa marche ; les sergents lo traînèrent d'abord ; puis, quatre d'entre eux lo saisiront et lo portèrent, cela dura quelques minutes pondant lesquelles Rolland lovait sur la terrasse un regard furtif et plein d'angoisse; personne ne paraissait. Enfin l'escorte dépassa l'hôtel ; Rolland baissa la tête et n'opposa plus de résistance. Une dernière fois il se retourna au • moment où un coude do la rue allait masquer la demeure de Jean doRieux : un homme, accoudé sur la balustrade ser leurs maisons 1« dimanche de drapeaux français et aussi de drapeaux bretons, que l'imprimerie Lafolye avait fait confectionner pour la circonstance. Ces drapeaux s'enlevaient à profusion. C'est alors que lo préfet du Chaylard, agent général de lu maçonnerie dans lo Morbihan, résolut de frapper un grand coup et de montrer à ces Bretons qui avaient la témérité de célébrer un de leurs Ducs en plein XX* siècle, que les Jacobins n'étaient pas encore morts. Et le préfet donna des ordres. Il commença par prendre un arrêté « interdisant de pavoiser les maisons et édifices publics avec d'autres drapeaux que les drapeaux de la France et des puissances reconnues » , ce qui excluait la Bretagne du nombre, celle-ci étant, d'après le préfet du Morbihan, une puissance, mais pas reconnue. Plusieurs personnes do Vannes, aux fenêtres desquelles flottaient dôjàlo drapeau d'hermines, reçurent la visite des agents de ville qui leur intimèrent l'ordre de rengainer cet insigne séparatiste. Lo préfet ne se contenta pas de montrer son bel esprit en interdisant lo drapeau breton à côté du drapeau tricolore. Rajouta le comble à l'intolérance en défendant aux fonctionnaires de la ville do Vannes do prendre part aux Fêles de Rlchemont. Tandis que Du Chaylard essayait ainsi d'entravor la magnificence de ces fêtes breionnes par un arrêté aussi inutile que vexatoire, le général Ambrosini, originaire delà Corso, ne voulut pas, lui lion plus, manquer une aussi bello occasion d'embêter les Régionalistes. Ce général trouve sans doute que l'armée française est faite uniquement pour expulsor les bonnes sœurs et assommer les ouvriers en grève ! Mais il n'est pas d'avis que l'armée doive participer aux fêtos d'un homme de guerre comme le fut Richcmont. Et cette vieille culotte de peau du calibre d'André, non seulement refusa au comité dos fêtes et au Maire do Vannes lo concours de la Musique, militaire de l'artillerie, mais il poussal'inlolérance jusqu'à défemlre|formeliement aux ofliciers de la garnison de paraîen tonuo à l'inauguration du monument 1 En voilà un préfet et un général qui font une belle paire ! A 10 houros commence la messe, dite par M. lo chanoino Corel, ancien secrétaire de l'Kvêohé. A l'issue do cello messo, Mgr Touche!, évoque d'Orléans, a prononcé devant un auditoire nombreux un discours très éloquent. Il u examiné le connétable de Richemonl sous un quadruplo aspect : les parlait honnête homme, le diplomate, le guerrier et le chrétien. Sous chaque aspect l'orateur a démontré la vérité historique do son appréciation 11 a on outre montré l'intimité de sa vie avec collo de Jeanne d'Arc, dont il a élé lo continuateur et l'auxiliaire. Mgr Touchet a eu de belles envolées pour la Bretagne ot les Bretons. « La Bretagne, s'ost-il écrié, est grande et » bello ; ses landiers sont llouiïs, sos cotes )> sont peuplées de marins intrépides. La » couronne do Bretagne eut pout-éIre moins » llouronnéo quo celle de la France, mais » elle est aussi haute, et contient moins d'é» pinos. )) Voici comment il raconte l'épisodo du refus do Rlcliornont de prêter l'hommage de la Bretagne au Roi de franco : « Dès qu'il devint duc de Brolagno » sous lo nom d'Arthur III, il fui appelé à » Vendôme par le duc d'Alencon pour rollìi dro hommage à Charles VII. Ce fut un jour » do grande fèto quand le roi entouré do M toute sa cour pénétra dans la salle magnili fiquemenl ornée. Dunois, qui faisait fonc» lion do hérault d'armes, dit à Riche- » ainsi clairement que son Pays ontondait » conserver son Indépendance » . Ce beau morceau d'éloquenco achové, l'assistance a quitté la vaste nef do l'antique cathédrale aux accents d'un magnifique chœur de «Dieu le veut, pour la France et l'Eglise» exécuté par le Choral vannetais. A l'issue de lu cérémonie, un banquet a élé donné au grand Séminaire en l'honneur de Monseigneur Touchet. Au dessort, des toasls ont été portés par lo chanoine Dieulungard, vicaire capitulai re, par Mgr Touchet, ot par lo duc de Rohau. L'évoque d'Orléans a visité dans la soirée la Grande-Chartreuse et Sainte-Anne-d'Auray, pendant qu'un certain nombre de congressistes sont allés oxcursionner sur le golfe du Morbihan, si apprécié des touristes à cause dos coupures dentelées de sos côtes pittoresques ; celke petite mer si bien nommée on celtique, pars cmée do nombreuses îles toutes plus remarquables los unes que les autres. Au nombre des passagers du yacht, était M. Le Duc, maire d'Asnièros (Calvados), auteur du monument de Richcmont. Le soir, à 8 h. 1/2, il y a eu soiréo de gala au théâtre municipal avec le concours de M. Paul Viardot, M. Peloga (Jean Frank), M. ot Mme Bolrcl, M. Bouteloup, ot de la Société philarmoniquo. Le théâtre était comble, et les artistes ont été l'objet de chaleureuses ovations. . L'accord le plus parfait régnait entre les milliers de Bretons accourus à Vannes. La plupart des Vannetais devaient pavoi- de la terrasse, regardait de loin le passage de ces soldats inconnus. Rolland poussa un cri perçant; l'homme tressaillit et se pencha en avant. L'escorte se rua aussitôt sur le captif, mais il était trop tard : ces mots, prononcés d'une voix retentissante, traversèrent l'espace et parvinrent aux oreilles de Jean de Rieux : -, — A v a u g o u r est prisonnier des gens du roi. Complice, il l'est parfois, je ne dis pas : par sa nature il est sujet à d'étranges Ivresses qui ont fait au cours des siècles la fortune inexplicable de tant de coquins. Victime, il l'est toujours et le sera fatalement jusqu'à la lin des figes. Mais principal coupable ayant combiné et perpétré le crime, jamais. On'est-il besoin du peuple? Les autres classes sociales suffisent. Quel intérêt a le peuple f Tous les intérêts appartiennent aux autres classes sociales. Les tribuns du peuple eux-mêmes ne sont jamais du peuple. C'est un métier d'occasion comme celui de ces étranges bergers qui mènent les moutons non point au pâturage, mais â l'abattoir. Ce sont là des vérités vraies, inutiles à dire. Le monde vit ainsi de la maladie dont il mourra. Revenons à notre histoire et entrons, s'il vous plaît, en la grand'salle du palais des états de Bretagne. La séance de ce jour avait été fixée par M. le duc de Betz, président, MM. de Coiitlogon, Pierre de Caradeuc, l'aïeul du fameux La Chalotais, et le commandeur de Kermel pour tenter un coup décisif. Selon toute apparence, étant donnée la composition de l'assemblée, l'intendance de l'impôt allait onfin être établie. Les très-honnêtes gentilshommes que nous venons de nommer, y compris môme le député du pays nantais, Albert de Gondi. duc de Retz, ne savaient nullement de quelle couleur Vil JEAN 1)1'. IUE0X C'était là le grand danger de ces luttes où l'intérêt du roi était en réalité pour si pou de chose, et où l'intérêt de a vraie liberté n'était pour rien. Tout retombait sur le roi, c'est-à-dire, sur l'autorité légitime. Ceux qui avaient mine d'oppresseurs et qui défendaient, en définitive, l'unité de la France s'appelaient nos GENS DU ROI. Quoiqu'ils fissent, le roi avait la responsabilité de tout. Les privilèges fondés ou non, les intérêts particuliers, les ambitions, les égoïsmes apprenaient à s'ameuter contre le roi. Le peuple ne se mêlait point encore do l'aventure, assurément, et la R é v o lution étaU loin. Ou pour élargir la question en la haussant, pour lui donner toute l'ampleur de sa sincérité, est-il un historien méritant ce nom qui ait pu dire, la main sur la conscience, que depuis le commencement du monde jusqu'à l'heure préseule le peuple ait été l'auteur d'une seule révolution} A 10 heures du matin, alors que la place de l'Hôtel de Ville est déjà noire de monde depuis une heure, un grand mouvement se produit tout à coup. Du côté de l'Hôtel de Ville, tous les regards so portent, ce sont les autorités qui se rendent aux tribunes pour l'inauguration do la statue du connétable de Richcmont. Au premier plan, sur la hauteur dos marches de l'Hôtel de Ville, apparaissent M. lo comto Lanjuinais, député de Pontivy, ceint de son écharpe de représentant du peuple, ayant à sa droite Monsoigneur Touchet, évêquo d'Orléans, qui a déjà conquis tous les cœurs dos Bretons, et à sa gaucho, M. Riou, sénateur du Morbihan ot maire de la ville do Vannes. Derrière, suivent de nombreuses personnalités dos plus marquantes que nous retrouverons tout à l'heure à la tribune d'honneur. Les autorités sont saluées au son de la Marseillaise, jouée par l'Harmonie vannetaise. Toute la foule immense qui couvre la place de l'Hôtel de Ville se découvre et so tient debout pendant que la musique joue l'hymne national. Les tribunes sont combles. Toutefois, nous devons dire que contrairement à ce qui se passe dans certaines villes, au lieu d'entendre un chahut infernal et des cris séditieux, il n'y a qu'une soûle pensée et un môme cri: « V i v o la. Bretagne ! Vive la France ! » Los autorités se rendent ensuite à la place qui leur est assignée dans la tribune d'honneur. Nous y remarquons MM. Riou, sènateur-maire do Vannes, Mgr Touchet, était la conscience de Gauthier de Penneloz, qui passait seulement pour un personnage de vie peu réglée et perdu de dettes. Dès le matin, M . de Retz et le lieutenant de roi, suivis de leurs adhérents, occupèrent la salle, déterminés à v o ter des qu'ils seraient en nombre, afin d'enlever par surprise la mesure si opiniâtrement contestée. Les partisans de l'indépendance bretonne n'étaient point prévenus ; d'un autre côté, la minorité française se fortifiait maintenant de toutes les voix acquise à Gauthier de Penneloz. Si ce dernier eût été à son poste, peut-être l'interminable bataille auraitelle été gagnée cette fois par la France ; mais le commandeur ne venait pas. A u moment où, fatigué de l'attendre le président ouvrait la bouche pour mettre sur le tapis la proposition, un flot de gentilshommes indépendants, ayant à leur tête le sire de Châteauneuf, se précipita dans la salle. Jean de Rieux était pâle ; sous ses sourcils froncés, ses yeux brillaient d'un sombre éclat. Il traversa d'un pas rapide toute l'étendue de la salle, et vint se placer en face du fauteuil de la présidence. — Moi, Jean de Bieux, dit-il en se couvrant, en mon nom et de mon autorité, je vous fais prisonnier, monsieur le duc. En même temps, il appuya sa main sur l'épaule du maréchal pair de France. (A suivre) Bob! tore do ses exploits doivent acheter à VanLa Norvège sort de la crise au mieux .vlarquis, Rio, Lo Dobhioo, Lo Ferrami, Vorge, Moiials, do Voullt, Bochonnoc, nes, à la Librairie Lo Beau, 5 place du de ses intérêts. Elle s'est affranchie. Ghamp-de-folro, la brochure quo M. AllaGaradoo, otc. iElle est libre. nte, professeur honoraire, lui a consacrée. A 1 h 1(2, h's placos reservóos pour lo ,.móPrix : 1 franc. porThéâtre breton sont iléjà combles. 400 .lüUI'O, Un m a n i f e s t e d u T s a r M. Laurent, photographe ù Pori-Louis, olio, pro- souims pouvont s'asseoir sur les gradins. 00 Un manifeste, impérial vient d'être publiera sous peu des Carles-postules des La séance ost présidée par M . le Marquis , où naquit prie ' publié, annonçant la paix conclue entre Fétos de Richomont. los V leal rot* île l'Eetourlieillon " Mool Broerok," député lo 0 0 . la Russie et le .lapon. do Vannes. La troupe de Pliivignor, la .tal ot I»oiilaucapitula 11 est dit dans ce manifeste : meilleui'e du Vanuohiia ot p'eul-ôlrn ilo H o l u m , do l'Ksgard, M Ni « Dieu a soumis notre patrie à de uy, ilo lidissimi, Ion tonto la Basse-Brolagno, va ropréaoulor 2 tourlioillou, piècos bretonnes, du barde Job er (iloali A l b o r i Caradoo, Mauures épreuves et a permis qu'elle suc o n s e i l l e r s go. , doSlyry,du Halgouet, (l'abbé Lo Rayon) Rr Bemener (Lo Tailleur) bisse les coups du sort ilains une guerre duit, do Korvoh Roble, do Plogor; lea llardos Théodore et En Osoganed (Loa Lutins.) Les vaillants sanglante qui a fourni des preuves réLa r é v i s i o n d e s n o m s d e s c o m m u n e s acteurs se sont tous surpasses. Los petits lio tro], Taldir Jaffmnnou, François Vallóo, pétées de la bravoure el de la ténacité Los prélectures du Finistère, des Cô- de nos glorieuses troupes dans leur Ab Ilorvo), I,o Horro (Ah Alor), Louis Lo enfants qui faisaient les lutins ont été doun (Pagan), Loo)/. Morrión, Andró Molino charmants, dans leurs gentils costumes aptos-du-Nord, du Morbihan, connue lutte acharnée contre un ennemi valeupropriés, La spirituelle operatic eu iiiusi(Gweuodonr), Efllam Kool-Skau, oto., lous toutes les préfectures do France, vien- reux et puissant. Celle lutte si pénible on costume national, sans oomptorloBAutros quo qu'est lin osegancd, ot qui vient d'ênent do recevoir la circulaire du mitre publiée par l'imprimerie Simon, île pour tons est terminée. La partie orienpersonnalités ipio nous n'avons pu roeonnistre de l'intérieur relative à la réviReúnes, représenlo doux ivrognes revenant naili'o tontos. tale de notre pays va se développer de sion de l'orthographo dos noms de nouveau dans la paix et on bon voisiDos manœuvras montent alors jusqu'il la du pardon el surpris dans la limilo par une ieux. Go travail n'est pas près d'être nuée de Korrigans, (l'osi du plus pur costatiio, ot rôtiront lu vollo qui la oouvro. nage avec l'empire du Japon, devenu iniquo, ot l'autour, M . Lo Hayon, mérite terminé. L'exemple de la révision du Uns bravos frénétiques éclatent. désormais noire ami. toulos nos félicitations, cadastre est là pour nous rappeler Lo statuaire n représenté Richomont à » E u annonçant à nos sujets le rétaDans l'euIcacio, les Bardes ont chanté lo clioval. Il arrôto l)rus(|uoinout son coursier los difficultés do parodie tâche II blissement de la paix, nous sommes Sao Brelz-Izel, et le chant national Ufo go: dont les jamlioB s'arcboulonl, ot, do son avait paru, toutjd'abnrd, qu'un arrêté sors que leurs prières s'uniront aux ma iadoit. opAo, il iudiquo aux lionimos qu'il vient du conseil d'état était juridiquement Jallronnou a pris Imparalo en breton et a nôtres pour que Dieu veuille bien bénir do conduira, lo champ do bataille do Fornécessaire pour modifier officiellement remoróle l'Autour, les Acteurs ot le public. nilgny, où, grâce à y.oiH) Protons omínenos la grande tâche que nous allons entre['ortographe des noms des communes par lui, los Anglais furent détails etlaNor Il a rendu un hommage spécial à M . do prendre, avec les représentants élus maudio évaeuéo pur l'ètrangor. l'Eatourhoillon, dont le dévoiiuinoul inlas- fixés par les tableaux de recensement. par le peuple, pour développer la prossable à la Bretagne fait l'admiration do Mais lo conseil d'Etat a reconnu quo (lo monument est uno véritable œuvra périté intérieure de la Russie. tous. cotte ortographe doit être conforme à d'art on bronzo poli ; lo socio est on granit. NICOLAS. » M. do l'Eatourbolllon a répondu par un La hauteur totale est do 0 moires. l'usage et aux litres anciens des comdiscours très applaudi, puis il a proclamó M. lo comte Lanjiiiiials ouvra la sório dos Encore un I munes. lea lauréats du concours do Costumes. discours. Parlant au nom do l'Association Pour ce qui est de la Bretagne, où Il est question de supprimer certaines Il y avait il distribuer nue somme de 100 Drotonno dont il ost président, il remet lo décorations coloniales, qui sont peu frenos, repartió en 7 prix, dont 7."> fr. olïorls presque tous les noms des communes monument à la villo do Vannes. sont d'origines celtique, la commission appréciées, el qui n'ont plus d'ailleurs par M . ot Mme Blanc, de Roímos, 20 fr. par Après CO diseojirs, OU entend une eanlale de révision agirait sagement en s'alla de raison d'être. à Richomont, do l'abbé Lo Franu, musique M . de l'Eatourbolllon, et 1U Ir. par VUnion chant loslumières dequolquoseeltlsants Regionalista Bretonne. do Deokor, ohantéo par los élèvoa du oollègo Par contre, il serait créé un ordre 1», 25 fr. Milo Maria Brohau, de l'Ile d'Ars comme MM. Lolli et Vallée, car dans Saint-Fraiicola. nouveau. (Jue les gens de valeur aient M. Riou, sénateur-maire, a pris ensuite 2», 20fr. Milo Lo Lain, de l'lle-aux-Muiues. un grand nombre de lieux los noms confiance, et les autres aussi I « L'orla parole du haut do la tribuno drossée a ;i°, lo fr. Milo Joanne Моеаег, d'Erguô-Arîle communes ont une ortographe totadre français du mérite » récompenseiiiol. -i", 10 Ir., Milo Plilloinèno Layoo, do cet offot. lement irrationnelle. rait, en France ou aux colonies, tous Bohalgo. {>•, 10fr. Milo Memory, de Vannes 11 remórelo l'Association hrotonne qui a Garhaix devrait logiquement s'écrire ceux dont les litres seraient insuffisants pris l'initiative do la souscription au monu- (У, 10 ir. Milo Lo Bayon, do Pluvlguor. 7°, Karais ; avant la Révolution, les cartes pour valoir la croix de chevalier de la 10 fr. Milo Lo Gouolloc, de Baud. ment, M. Lo Duc, statuaire, qui a offert la géographiques écrivaient Karaes. Légion d'honneur. Do 4 li. à 0 li. le bal hrolon a battu son maquotte do la statue, oulln, toutes les perplein sous los halles, au son des Hubens el Pourquoi aussi ne pas conserver lo sonnes qui ont collaboré do prés ou do loin (Juand on sait combien d'hommes a son érection à Vannes, El il termine : do la fanfare des Apprentis. nom breton au lieu de le franciser ! sans valeur, voire même tarés, sont Lo Banquet do clôture ilo 70 couverts, a Pourquoi dire Ghàteauneuf-du-Faou au faits chevaliers de la Légion d'honneur, « Et, lorsque devenu duc do Brotagno, été servi a 8 h. dans la grande salle dos lieu do Kastellnevez, comme pronon » Richement a tono a conserver l'épéo du sans que le Conseil de l'ordre puisse fotos do l'ilôtol-do-Villo, ainénagéo par les » connétable qu'il avait si glorieusement cent tous les gens du p a y s ( Pourquoi s'y opposer efficacement, on se desoins do l'Hôtel du Commerce ot do l'Upéo » nortéo, Il nous a enseigné a nous autres, écrire Quimper au lieu de Kempor? A u mande avec quoique inquiétude ce que » Bretons, quo nous sommes ot d'une raco Lo banquet présidé par M . Riou, sénatourtant de points à élucider. pourront bien être les nouveaux cheMalre, ayant ii sa droite Mgr Touchet, » qui no (ut jamais celle du courtisan, qu'au valiers du mérite. La s i t u a t i o n e n R u s s i e » souverain du Jour, Pouplo ou Roi, nous évoquo d'Orléans, à sa gauolio M . do l'Esteurbeillon, député. Parmi los principales » dovonaalncèroment, loyalement, on pleine grève des chemins de fer russes La Les atrocités d'Ouessant notabilités qui y assistaient, nous avoua » lumière, la této haute, dira la vérité ot prend une extension considérable. Sur » imposer la justice, n'ayant au oumr qu'une romarquóM. Lamy, député do Lortont, M M Si le ministre de la guerre est dui toutes les lignes aboutissant à Moscou » passion, collo do romplr tout notre devoir, Garadoc, de Lagatinerie, Rouallau, Bughol pour les officiers, il est d'une induldo Kervoiioaiil, conaoillors généraux du lo trafic a cessé ; l'ancienne capitale du » sans exagération comme sans faiblesse, gence excessive pour les « égarements » Morbihan; du llidgouot consoillor d'arroti la Russie est complètement isolée et les » en Bretons constamment fidèle à notre des simples soldats. vivres mûmes ne lui parviennent pas » vielllo doviso : chrétiens ot patriólos dlssemont ; Lo Duc, maire d'Asnlèroa, doCinq « marsouins » , en garnison nateur do la statue, Lair, inombro do l'Ins» avant tout I » La perspective d'un arrêt général do dans l i l e d'Ouessant. avaient pénétre titut, Alfred Blanc, commandeur d'Isabelle Dos applaudlaaomonls unanimes ont sa l'industrie dont on signale déjà les Îa-Galhollquo, Theodora Botrol ot Madame de force dans un domicile particulier, lue la péroraison do M. Riou. symptômes inquiète les autorités. Detrai, Jean Erano, do Laiguo, ilo Gibon, bâillonné et violenté une femme, et Knsuito o'est lo tour du barde l i o t r e l qui Une collision a eu lieu à Moscou Boutoloup, Latolyo; M M . los Adjoints ot los s'étaient retirés après avoir mis le l'eu recito d'uno voix vlbranto un do ces poèentre les grévistes et les camionneurs mes tels qu'il a lo talent d'en composer, Conseillera municipaux do Vannes ; M M . au lit où elle restait étendue. Allanto, Laroche, Raoul do Solnt-Méleuc, le ot portefaix irrités de leur chômage sur « Lo Grand Méconnu » . M. Berteaux a trouvé ces divertisse chaiioino Dieiilangard, l'abbé Porrotln, lo coforcé. Après lui, lo bardo Jallronnou, poiin monts de mauvais goût, mais il s'est lonol doTatTard-St-Gormatn,lo princodoLéon baz on main, on costume do Gornouatllo, M. L o u b e t e n E s p a g n o contenté d'infliger aux coupables d do Rolian, lo comto do Broutlpont,Vlollo,so débite U110 poésie bretonne on l'honneur du C'est par un beau temps que le Pré- quatre à quinze jours de prison. Pour crélalro du cornile ; M M Í Mérladoc do Lan « Duc Arthur III. » tivy, directeur do l'Arbori Lo Boon, direc sident do la République a quitté Paris une tentative d'incendie, de viol et d'as Sa dernière strophe ost à peine terminée tour do l'Avenir da Morbihan ; Jallronnou dimanche, se rendant à Madrid. sassiuat, c'est peu payé. sous les applaudissements, quo la musique dlroclour d'Ar Bobl ; Xavior Mostin, diroeM . Loubet s'est arrêté au palais Es11 est à craindre que ces aimables dos Apprentis éclate on Ilots d'harmonie. tour do la Cròlai du Morbihan ; Georges curial, qu'il a visité avant d'entrer dans La cèrémonio do l'inauguration est tor troupiers si doucement traités ne fas Loire, rédacteur au Pharei Do la Noè, réminée ; il ost midi, ot la foule, immense ot la capitale, lundi à 3 heures. Le roi sent mal apprécier notre œuvre civili très impressionnée, s'écoule dans lo plus dacteur à l'Eclair; Quentin, rédacteur à Alphonse X l l l s'est rendu au devant de satrice quand ils partiront aux colonies l'Espérance du Peuple ; Guillaurno Léon grand calme. M. Loubet. Durant son séjour à Marédacteur à TOuest-Eclair \ Lo Gali, rédnc L e s p o i n t s s u r les i Le soirée. — K e r m e s s e s o u s les drid, lo président a été l'objet do cha leur au Nouvelliste de Bretagne, etc. Halles. — Le Théâtre breton. leureusos ovations. Voici lo menu du banquot : M . Berteaux, en transmettant aux Le banquet. Lo Président se rendra à Lisbonne Potage bisque, — i b i l l r e s do l'onori. — Sou troupes les félicitations du prince de mua en bello vue. — Soll» d'ugneun llenáis Los poésies do Uotrol ol JalTronnou n'ésamedi, ot s'embarquera dimanche soir Butgu/.o-,' récomment de passage '' taient pas los soulos qui furent composées animo — Cliaufrolx do Perdranux — Poularde pour rentrer en France. Paris, les a informées qu'il leur accoi — Asporgoa aauoo nioussollno — (¡lace ot imprímeos a l'occasion dos (étos do Van- Irufíóo dait « (a prime numéro 2 des prestahavanaise — Frulla, lliinhelis. Polis fours S u è d e et N o r v è g e nos, ot OU l'honneur du héros breton. Mille fouilles — Vins ilo Graves el de Gorton tions éventuelles, prévue par le décret Lo bardo Looiz Morrión avait écrit égaleLe divorce de la Suède est un fait acGliiiiii|tiigiie. Gafé. du 22 o.vnl lilüü, position 5, » mont uno fort bollo Oicerz expliquant la vio compli. Los Chambres des deux pays Au champagne, des toasts ont élé pro Voilà qui est parler I do Richement ; lo poUlo Mérladoc do Lanont, on effet, définitivement ratifié nonces par MM. Rimi et île l'EstourboIllon El il se trouvera des envieux pour tivy avait (ait uno ode à Rhihomoiil, l'œuvre élaborée à Carlslad et mis fin au nom do la Bretagne, Lair ol Le Duc,au prétendre que notre ministre de h Toulos eos (ouvres do lalcnl ol (l'inspiraà une existence commune qui durait nom de la Normandie « délivrée à Formi tion diversos ont été 1res appréciées do guerre ne connaît pas à fond les régie guy, selon l'expression de M. Lair, par s depuis 1815, c'est-à-dire depuis bientôt tous, monts militaires ! sanir lu Hrotagno. » un siècle. Mais il nous lardo d'en venir à la partie la plus populaire, sinon la plus suivie dos Elles ont rompu à l'amiable et sans Gaud et T o q u é Fotos, à la KorinÓSHO sous los halle-', cl à guerre, des liens créés par la guerre. Ces lotos Inoubliables auxquelles par Los administrateurs coloniaux Gaui la représentation du Théâtre hrolon, par la Royaume ou République, la Norvègi eipa, non pas seiileiiienl la Hrotagno hotin Troupe do Pluvlguor. ot Toqué, condamnés il y a quelques devient un Etal absolument indépon nuit son Hue, mais la Franco entière rendant Dès 1 h. do l'après-midi, la vaslo Hallo mois par le tribunal criminel du Congo oulln justice à son sauveur le Comiolable dant, un Etat complètement maître de aux-GraiiiH cbmmmico à HO remplir d'un à 5 ans de réclusion pour avoir l'ail Richement, resteront une (lato dans noire ses destinées. public diadiu ot campagnard. Los trois exécuter des nègres sans jugement par histoire,, ot comme lo disait al justement Sous le régime de l'union avec la quarts do l'édlflco sont occupés pur dos M. Riou : les moyens qu'on connaît, ont été raSuède, elle possédait déjà, il est vrai comptoirs ot dos allraclions diverses. « Les Anglais, dit 11. célèbrent à со mu monés en Franco à bord iln paquebo L'autre quart, séparé par do liaulos lonune organisation politique distiiiolo o nient même, les journées do Trafalgar, si Vlllc-de-Maranluto, de la Compagni! tliros, osl réservé pour le Tliédlro Breton un Parlement autonome: lo Storlhing, désastreuses pour notre pays. Nous, non des Ghargours-Réunls. En passant jetons un coup d'ioll sur les el n'avait de commun avec sa conjoint) célébrons Ici les journées do Formlguy e comptons. A rentrée, uno estrado décorée Le paquebot est arrivi' à Pauillai que le roi et la direction générale des de l'atay, en rendant hommage à la nié do vorduro, où la Musique promira placo, lundi soir, et les prisonniers ont été affaires extérieures, moire du héros méconnu jusqu'ici ,qui lit loi, uno gontlllo auborgo hroloiino " Tadébarqués. La communauté de couronne ne la vnrn do Ivoin, " dos comptoirs où do cliar- 2 paris de sa vie, l'une pour la Franco, Ils continuent à affirmer leur inno l'autre pour la Drogue. » gênait pas autrement, puisque son premaiitos jeunes lllles costumées on Bretoncence. Ils ).e reconnaissent qu'un fait Et M. île rEslourbelIloii concluait dans mier geste a été de chercher un souviv nes, vendent dos jouets, dos gâteaux,• dos sou toast patriotique : «Comme lui, sachons celui île l'exécution d'un nègre couparain, ot qu'elle a demandé au roi Oscai crôpos, des carlos-poslidos, dos olgarottos, ble, par l'emploi d'un procédé inusit dos chansons, ote. otc. Plus loin, un jeu do demeurer h jamais d'intangibles Hrolons 1 ; lui-même de lui en désigner un de sa mais ils prolestent contre les accusaMassacra; dos tourniquets, dos expositions propre famille ; mais la communauté tions de tortures, et prétendent quo les d'étoiles Ot (lo dentelles olc. Qu'est-oe que Rlohemont? île direction des affaires extérieures la Parmi los damos qui «'occupent doooa moyens employés pour l'exécution caugênait beaucoup. Le peuple norvégien Nous regrettons do ne pouvoir reprocomptoirs, ot qui ont pris lo costume natiosaient moins do souffrances physique a bien plus, on ell'ot, que la nation suéduire on entier la vie admirable d'Arlhur III nal, citons Mesdames lianes ot 1 truel, et morale que les moyens employés ituc do Bretagne, connétable do Richomont. doise, l'esprit d'entreprise et d'expanMlloa dos Vallièros, do Séclllon, do Woltz, d'ordinaire en France. Nos lootoura qui désirant connaîtra l'Idasion maritime. do Lavorlaohor, de Koizor, André, Blondol, Echos el Nouvelles Í Feullloton du Journal "ATI BOBL" 3 Kontadeimoii gwechall-goz-koz OANT VAN A R F L O C ' H Ha Y a n a zam an Diaoul adarro. Moz Satán, ar c'hompor, a zirog ar zac'h dro an toull groat gant ar morichal, ha iao! er meaz. hag o toc'h d'an daoulamp ruz memez tra evel our c'haz skaotet. Ha Y a n d'ar goar. Tri miz goude, setu an Diaoul o tont d'o gaout.' — Red eo d'id dont ganin, Y a n . Gra da Bator, mar korez. Mo a zo o v o n t d n laza ac'hanout, ha truoz n'am bezo tam. — Mont a ran ganoz, emo Yan. Koulskoudo, bez paotr mad our woch Ivoz ; ro amzor d'in botog arc'hoaz. Te a g a v d'id no g a v i n kot dioz kuilaat va grog? Loz ao'hanoun our pennadik d e v e z g a n thi c'hoaz. Neuzo avad oz in dichipot ganoz. — Lampón 'zo achanout I dustu otoui anln, ha n'oo kot arc'hoaz oo. Malí am euz da rosta da bonsou eun tammik Liban d'id, da baea ac'hanout ivoz ovit da drubarderez. ' — Mo, trubard? Honesloc'h evidoun n'euz ket. Ha mont a ran nouzo. Tap eun aval d'in, diana, m'am bozo oun tam nerz d'ober hent. •— Memozjtra, emo an Diaoul. la moz, an Diaoul eo a z o tlot ; n'oo ket ovlt dlskregi diouz ar wozen. Soiz vloaz o choumaz ono, ha choumol o v i - f che c'hoaz m'en dicho lakoat Yan eun — Da glask our paoroun d'am mob oz tammik bihan muioc'h a evez. Eun dean eun tu. voz oz oaz d'al l l o r z d a z e s t u m a r c ' h o a t — Mar korez me a ielo. soac'h ovit o Janod. Ha potra 'roaz \ Dis— 11a piou oc'h c'houi Ï Aotrou. kolpa ar skoultr faoutot, distaga ane— A n Aotrou Doue. zan diouz ar wozen. Hag an Diaoul a — Neuzo. no vozoc'h ket paoroun va oa dishual adarre. Hag lien raktal : mab, rag c'houi n'oc'h tain leal ebed : da lod о roll, ben seurt poanlou, ha d'ar — Broma avad, Yan, gra da bodón ro all poan ebed. Konavo ! diveza, omaout o tont dustu ganin. — Memez tra. Ma kerot, koulskoude, Eur pennail da c'houde, Yan a welaz eun den, cskern hepken ennun. oc'b ovfomp bop a vanne araok. —- A n dra-zo a ral vad. Kraz awalc'h — Salud d'id, Van, omezan. eo v a javo, keit all 'zo n'am beuz bet — Ha d'id. Piou out'i Treul out da v i beradon obed. llana. — Hag int on ti. Janod na oar ket — N'co netra eston. Me eo an Ankou. piou oo a zo douot en ti gant he fried, Ha da beleac'b emaout о vont? rag an Diaoul no c'hello ket beza g w e — Da glask eur paoroun d'am mab lot nomod gant Yan bepkon ; klevet a ez an eun tu. vicho avad... Goulounterot ar voutaill, — Mar korez ine a v o . an Diaoul a ia da laminai dac'houzoug — Leal awalc'h out ? Yan. — M o ' g a v d'in, sur. A n boll a zeu — Hop I holla I omo Yan ; koa or vou- ganin. taill broma, pa 'z out ken dizhonest all. — A zo gvvir avad. Selz vloaz da c'houde, Janod a goue— Ora da Baler, rag da dro a zo dizaz klanv gant ar boan vugalo. Eur gouozot. paotr oo bo dovoe. Moz ozoum a oo da — Oouile ar vadlziant, A n k o u keaz I gatiut our voutaill da lakaat n'ouzoun — Memez Ira. darò pesourt louzou evitili. Ha j u s l o o o Badezet ar bugel, Yan а oe saimnet komorot ar voutaill emodo an Diaoul gant an Ankou. N'ouzoun dare warzu ennlii. Distankut warnan, human a oo ne du ez oaz gantan avad, pe warzu tl mall gantan toc'het hop lavarot tain ke- Doue, po warzu Ii an Diaoul. A n bini navo da zon. en douz e'hoant da c'houzout n'en deuz Eur paoroun a renke Y a n da gaout nomed mont da weled, na potra 'ta? ivoz ovol just. Hag hen da glask unan. Moz oun den loal a oa rod d'ozan. RenIII. Meslr аг Hu Gurion Im» с lillor ta bini a zlgouozaz gantan a oa Doue Eun dljentil diwar ar meaz en dovoa o-unan. our mab... Mestr ar burzuilou a zcuaz — Bonnoz d'id, Yan, omozan. ill eun abardovoz dac'houlen lojeiz evi — I l a d'ooc'b, Aotrou. tan o-unan bag ovit о zaouzok breur a — Da beleno'h OZ oz eglz-se Ï ioa gantan. A galoun vad e oe roct <l'ezo, ha koan ¡vez. P'o doe drebot mad, meslr ar burzudou a lavaraz d'o vreudeur sevel hag ober troiou. l i a Irolou a rochont avad, ken e choumaz alvaonel an dijentil o scllet outó. Biskoaz n'en doa gwelet kement all. — Ma-: ouezfe va niab c'hoari ar seurl traou-se, ¿mezan, na mo a vez laouen va e'haloun I — Roitanezan d'in, eme ar meslr ; va íillor e vezo, hag a-benn bloaz ama e vezo ken goost hag ar ro-ma. — Mont a rai ganeoc'li, mar kirit, gant nía tigasot anezan en dro a-benn deiz ha bloaz an deiz-ma. — A vezo great. Kousket chouelc a rochont boíl, hag anlronoz mab an dijentil a bouliaz anezo, ha choum a reaz eur bloaz ganto. Neuze e leuchonl adarre d'ar nianer, lia mab an Aotrou ganto. Digemeret mad o oent, e c'hellit kredi. Orebet o c'hoan ganlo, e c'hoaricliont adarre, hag ar mab a c'hoarie lost koulz hag hint. — N'oo kot tro ker goest va tillor ha va zud c'hoaz, eme ar meslr. Lest anezan eur bloavez all ganin, ha m'cn tou tl'ooo'li e vezo goestoc'h egeto. — Lezol a rin anezan, gant ma ligasot anezan d'in endro a-bonu bloaz.' — A rin. Hag antronoz ec'h ecliout kuit adarre, ha choum a rechont eur bloaz bep dont lam vvardro ar c'bastell. Bloaz goude, deiz ha deiz, an dijentil a welaz anozo o tont war gaout e vaner. Gant levonez o digemoraz, ha friIco e-lelz a reaz d'ezo. C'hoari a oe warlerc'h koan, ha mab ar mestr a oa goestoc'h evi-t - Ils ont convenu do lutter à outrance contre les t rai iras à leur parli. Bloaz-ha-kant Trafalgar Ils les combatront dans toutes les circonstances ot ce par tous, les moyons honE-kcid ha. ma rea ar Vretoned h a g a r nêtes en leur pouvoir. Frdnsijcn goucliou en Gwened en enor Ils ont pris pour emblème une chaîne. d'Arzur Richemond, duk a Vreiz, soAux quelques maillons du début sont vetaiir Franz, ha trec'her ar Saozon, ar venus s'ajouter d'autres maillon», à' BerSaozon a rea ive en o bro goueliou rien, à lluelgoat, à La Fouillée, Plouyé, kaerevid meuli o amiral brudet Nelson, otc , ot la clialno s'allonge toujours de plus hiui a billaz lislri ar C'liallaoued hag en plus. Elle enserrera bientôt toute la montagne ar Spagnoled uno.net en Trafalgar, cornouaillaise. an 3 a viz Mere 1805. Il faut espérer qu'alors, los maillons deNelson a c'lioneaz ar Viktor, mez enus innombrables, seront solidement soupaiia a reaz anezi dre e vuez. Lazet e dés quand viendra le jour do la lutte. oa gant eur vouled, var e vatimant Voilà la tâche que se proposent d'accomVihtorg. A n liini a reaz d'ezan tool ;ir plir « Paotred ar Chaden. » maro a oa cur soudard deuz departaC'houislain doustik, tud kez, setama niaut ar \'ar, hauvet Guillomart, iieval paotred danjirus, gant o Chadenhini, divar lein ar werneu lec'h ma oa nou, ha paotred hag a ia krak d'eï 1 laket o blas d'ezan da gombati, a ana- Gwell eo d'eomp diwall da veza paket veaz au amiral saoz var bont eul lestr, en o maillou pe a vo g w a z d'hon 1er.... ileuz ma oa monz, hag a leuskaz eun Paotred ar Chaden a zo ganet var tenn varnezan, hag a dapaz anezan zouar parrez Skrignak, e-Iec'h ma oa just en pleg e skoaz. Nelson agouezaz, Ravel ar Republik en Bro-Gerne. skoet d'ar maro. H o l l a v a t ! Kavel ar Republik, brava A r skouadrennou gall ha spagnol a gir. Mez siwaz d'ezan, ar Maill na oar oa dindan c'hourc'hemenn an amiral ket ar poz kenta deuz bistor parrez SkriVilleneuve. llema a oa great prizonier, gnak, panevol da ze en dije goueet pehakaset da Vro-Saoz, o-lec'b-ma chonoz, er bloavez 17D7, e oa bet eur gann moz c'houec'h miz. vraz en bourk Skrignak être paizanted Pa oa reutet d'e franklz, e teuaz da ar barrez, (pere zifenne o douarou), ha chom da Boazon, en eun hostaleri (lis- soudarded c'lilaz ar Republik Kenta, ter, ar 13 a viz Ebrel 1800. pere oa deut deuz Montroulez asamblez Karget e oa a vez da voza kollet oun gant ar jeneral Ponson, da laërez h a d a emgann-vor, daoust d'e gourach ha da revina Skrignegiz. N'eo ket ebarz hini e vorloloded : n'ellaz ket dougen Skrignak eta eo bet ganet ar Republik amploc'h nr vuez. Dek dovez goude ma en Kerne. oa dizro da Franz, en em lac'haz c-unau Piou a oa kenta maer republikan en eur skci pomp tool kontell en poull Skrignak \ Llnan a vije great A n Thoz e galon. anezan, eine ar Maill. Mar deo hennez A r R e p u b l i k brizillet he s t a t u en A l j e r a zo bet tad ar Republik en Skrignak, n'euz ket lec'h da bouffai. A n Thoz koz Kouhi-al-Labour en Aljer a zo bet a oa brudet d'ar c'houlz ma oa beo evel zerret n'euz ket poll dro urz ar c'houareur sorser, eun diviner, eunespezcharnamant. latan, hag a roe da gredi d'e barrezioA n deiz all, ar sekrelourien, dirag niz en doa eul leor Negromanz en deun adjoi'iiled ar inner hag eur c'homisaer, e bres, stageteuo gant eur chaden&our. a oa o tiloja o fapcrou, pa bignaz unan Var al leor-ze e oa merket an amzer anezo var eur skcul beteg statu ar dremeiiet hag an amzer da zond ! Kalz Republik, po/.el eno var eur jijen. K e a dud diod a iea da gusulti al leor-ze, mer a reaz anezi etre e zaouarn liag e hag a leuske forz pejou arc'hant da sklapaz anezi var ar leurzi, ma oa brigoueza en godel A n Thoz. zillet en mil dam. Sed eno an den a zo kemeret bré— « N'lion euz ket czom poltrejou ! » ma da dad-paëron gant Paotred ar Chaomezan. den. E gamaladed a slrakaz o daouarn Paotred ar Chaden n'int ket kontant d'ezan. bag hen neuze, kalonekaet, a na gerz ket Guinamant, ar maer bregrogaz en drapo I r i l i o j , liag a fregaz ma, nag e gonsaill, var roudou A n anezan. Thoz. Marvat al leor Negromanz a zo Ajant-polis a-lied na gredaz memez bet kollet; pa v o dispaket a neve gant touch ouz an den-zc. Paotred ar Chaden, hi a lavaro d'ar c'honsaill brema pesort kenteliou a oa merket varnean. Pa lavaronip eo danjirus Paotred ar Chaden, n'ê ket 'med kernend bakozeal, rag kaër o devo ober, na v o ket ken a Dlja hor beuz bet an enor lia bre- dud sod awalc'h da vond da vaillou zanli Paotred ar Chadeu d'hon lenne- ebarz ar sort chadennou, n a p a v e a o u r a v e , ha n'eo ket presto chaden d a b a k a rien, lia keinent-se divar-benneul llzer Menez A r r e c'hoaz. Mar 'deuz c'hoant kaset gant ar baolred-ze da Réveil Kemper, lizer hag a oa disniegansus d'en ein chadenni, lipr eo d'ê, mez chadenni kanton lluelgoat, evit kas ar baïkenver al Lajat ha keuver Jafl'rennou. zanted da heul leoriou Negromanz ha Red eo d'eomp dond eur wech c'hoaz Sorserez, aze, kazi zur, e c'houitfont da gaout Paotred ar Chaden, deuz var o zaol. kanton lluelgoat. Martreze ive Paotred ar Chaden-ze a Paotred ar Chadeu, a skriv eur Main zo eur sosiete great être daou pe dri fardeuz ar Chaden, obarz eur journal ser o klask sponta an dud ha forsi anê deuz Montroulcz, a zo hano eur sosiete da voti evid cur fripoun bennag 'benn nëve, savel cire eur bociiad repnblîha ar blâ.... ned vad deuz kanton lluelgoat, evid Gwelcl a v o . Mez da c'hortoz, ni v e boda asamblez diskibien an Thoz. kontant braz da gleved piou an diaoul Selu c'houi nec'hel, marvat, o klask eo ar Maill kenta deuz ar c'haden-ze gouzout petra eo an Thoz ha petra eo hag a ieomp da vea ôreet ganthl brediskibien au Thoz I A r Maill a gemei maik I ! ! ar boan d'hen displega d'eomp en e c'hallek. Silaouit : Paotred ar Wlalen. La Société des « Paotred ar Chaden » a (tris naissance à Scrignac, bercoau du ré piihlicanismc dans la Comouaillcs. Scrignac, en ollel, était, il y a quelques années, considéré avec raison comme commune la plus républicaine do la mon Les Côtes-du-Nord ont Robert, qui lagne, el cela, grâce aux olïorls porsôvé sans être un méchant diable, a le malranta ol courageux du pur républicain que heur d'avoir comme grand chambeltul son ancien maire, le père Le Tbos. lan un personnage énigmatique du A partir du décès de ce vieux radical nom de Boyer, et qui le mène, paraîtles cléricaux, n'ayant plus do maître pour il, en laisse... contrebalancer leur propagande incessante ol nuisible, ont relevé la loto, ot la plupart Le Morbihan possède un certain Du do nos édiles Scrignaciens, qui ont élé ce Cbaylard, qui, lui, a la hantise de l'arpondant élus sur des programmes républi riérisme breton, ot qui ne craint rien cains, cèdent à la pression réactionnaire tant qu'une nouvelle prise d'armes trahissent leurs engagements. Bénévolement ils se foui de la sorte les des '• Chouans ". Pauvre de lui ! Heureusement le Finistère a Collicomplices des meneurs du parti de la niar clie à rebours, « républicains babilles d'une gnon. M . Gollignon nous dédommage de la veulerie ou du sectarisme de MM. chemise de réactionnaire » , selon l'exprès sien pillorosquo courante en Gornouaillea Robert et du Cbaylard. M . Gollignon C'est pour arrêter ce mouvement de recul est un préfet qui sait comprendre son que des disciples de Thos oui décidé de se rôle, et qui le remplit de façon à s'attigrouper sous le nom do « Paotred ar Clia rer la-reconnaissance et la sympathie den. » de tous. Ils o n t décidé d'unir tous leurs olïorls Car M . Gollignon est un homme pour faire revivre encore et sous peu sympathique. L e Finistère, départeScrignac, le règne des saines idées repu ment républicain, aime son préfet et blicaines et radicales. Paotred ar Chaden mmm m. тлтт daouzek breur mestr or burzudou. Dcn na oa war ar lied evit gourren gantan nonied ar mestr e-unan. Hag an dijentil neuze : — Nikun ac'hanoc'h n'eo treac'b d'am mah. Na fouge a zo ennoun ! — A c'hell beza, cine ar mestr. N'euz neniedoun ha n'eo ket ho mah goest d'in, llogen, lezit anezan eur bloavez oli gaiiiii c h o a z , hag e ouezo kement a c'houzon-me va-unan. — E feiz, leuskel a rin anezan ganeoc'h. A n dio-ma, an dijentil a zizonjóz lavaret : « gant ma ligasot va mab endro a-benn bloaz » . Bloaz goude, an Aotrou a oa war voger ledau e vaner o sellet gantlunedou hir-weled. Mez kaer en doe gedal, ne zcuaz ket e vab an deiz-se, na meslr ar burzudou ivez. Ankcnict e oe an tad, e c'hellit kredi, hag ben neuze: — N'euz fors peleac'h ema va mab, me a renko e gaout. Hag ez caz en hent. Tri devez liateir nozvez e kerzaz. Hag e tigouezaz neuze e kenver eun ti braz braz, ha dirag an ti e oatrizek den o c'hoari ar veli. Sellet a reaz oulo, hag unan anezo a zalc'he ar veli daoust d'an daouzek den ali. Hag ben tostaat outo, hag ec'h anaveaz e vab karet en bini a zalc'ho penn d'an daouzek all. Hag bema a zeu d'e gaout. — Tad keaz, emezan, kollet oun evidoc'h. N'ho poa ket great mad an traou gant ar mestr ; n'ho poa ket lavaret d'ezan, evel an troioù kenta, kas ac'hanouir endro d'ar gear. — Kement-sc a zo gwir, eme an tad. — Mez, va zad, setu ama penaoz e c'helloc'h kaout ac'hanoun. Pa ouezo ar meslr oc'h deuet da gerc'hat ac'hanoun da vont ganeoc'h, e raio koulmed ganeomphon trizek hag e lavoro d'eoc'h dibab ac'hanoun ctouez ar goulmed. Iddi', a roio d|eomp da zibri ; ar re all a zrebo, me na rin ket avad, mez kanna a rin anezo gant va bek. Neuze c'houi a lavoro eo me a ielo ganeoc'h, halezet e vezin da vont. Hag or mab a io kuit digant e dad. Hema a ia neuze da gaout mestr òr burzudou. Digemer laouen a zo great d'ezan. Goulon a ra kelou deuz e vab hag e lavar eo deuet da glask anezan p'eo gwir n'eo ket bet digaset d'ezan endro. — N'am boa ket great marc'had ivez, eme ar mestr. Mez pa 'z oc'h a geit all, e roin anezan d'eoc'h gant matibaboc'h anezan. Hag or mestr a gas an tad beteg eur gampr a oe trizek koulm ennhi. — Dibabit en o zouez an hini a zo ho mab, ha ma tigouez ho mab beza an bini e tibobot, e ielo ganeoc'h. Drlbi greun a ra ar goulmed. Unan hepken a zeu hag a ia, o rei taolioubek d'ar re all. Hag houma, evel just, eo a c'houlen an tad anezhi. — Ho mah eo, eme ar mestr. Kasit anezan ganeoc'h. Eur paotr goest eo brema, m'en tou w a r va lé. A n t r o n o z , mintin mad, an tad hag e vab a ia en hent. W a r d r o e u n n e g h c u r , e tigouezont en eur gear vraz. Foar a zo eno. Hag ar mah neuze : — Tad, prenit eur c'habestr evidoun. (Da heull). DB o 331 no négligo pas uno occasion do lu lui montrer. La meilleure prouve on ost qu'il s'est attiré la haine do MM. Yvos Lefebvre et Théophilo .louy. M. Colllgnon ost un régionalisto éclairé: nous pourrions dire, M. Colllgnon est un Folibre, et à ce titra II s'est attiré la reconnaissance des Dardes. M. Colllgnon ost un homme d " entonte oordlalo '', il vont la paix et l'u nion, et non l'anarchie ot la haine C'est pour' cola qu'il a rétabli le Irai tomont du vloalro do Trégouroz, coupa ble de " parlor broton " La Lanterne ot le Réveil réclament énergtquément sa révocation. MM. Flachon et Jouy ne doutent do rlpn I Mais ils n'ont pas voix au chapitre, ot qu'ils en crèvent s'il lo faut, mais los Bretons entendent no pas remplacer M. Colllgnon par un aufte, parco que M. Colllgnon est oxactomont dans la note juste, ot lo Gouvernement lui on saura gré. Vivo Gollignon I Un Darde Dardant. L'acrimonie du "Progrès Il n o u s déplaît profondément d'ûtro obligés d'entrer on polémique avec n o s confrères do Bretagne : on certaines circonstances cependant, il ost impossible de rester s a n s relever los attaques Injustifiées, inqualifiables, auxquelles se livrent do tomps A autru contre lus réglonallstes, qui no désirent que le bien du pays, certains journalistes plus botes que méchants. Dans ce nombre, est l'anonyme auteur d'un article paru mercredi dans le Progrès du Morbihan, s o u s lo tltro idiot do « Une fôto cléricalo A Vannes.» Pour s a taille (Il ost large comme une fouille de papier à cigarette) ce journal pédagogique a expectoré à propos dos fêtes do Hlohomont uno bilo qui remplirait plusieurs v a s e s do nuit. Dans ces splendldos journées dos 21 et 22 octobre, 11 ne volt qu'uno fôto cléricalo!! L'intellect obscur de l'autour do l'article en question no lui a pas permis do distinguer a u delà d e s cérémonies religieuses, des Inaugurations, des discours, dos Kermesses, la grande Figure quo n o u s voulions célébrer ut honorer. Arthur III Richemont.lnslnue-t-ll, quoi sale royaliste! Quoi militariste ! Au liou do battre los Anglais à Formlgny, au lieu do délivror Paris, que n'at-il, à l'oxomple de Cauchon brûlant Jeanne d'Arc, pactisé avec les ennemis ot vendu la Bretagno et la France à l'Anglais Talbot I Alors lo Progrès dit Morbihan oui s a n s douto approuvé l'Idée do lui élever uno belle statue, surtour si l'Inauguration avait été faite par F.\ Vadécart, avec sa truelle ot son tabllor en cuir bouilli ! Cette fouille criminelle no so contente pas do critiquer lo héros Hlohomont ; los organisateurs de s e s fôtos no trouvent pas grâce devant elle. M. Riou, M. de l'Estourbolllon, M. Lanjuinais, sont odieusement attaqués ; Bntrol est est traité d ' " illustre cabotin, " Jaffronnou do " granitique incompris " ; pour le Progrès, les fôtos de dimanche furent dos fêtes " aristocratiques " où lo peuple ne prit aucune part oto. Go no doit pas ôtre l'avis dos 20.000 étrangers, curieux, p a y s a n s , bourgeois, qui vinrent d Vannes attirés par cette inauguration. Go no doit pas ôtro l'avis dos milliers do Brotons qui applaudirent s o u s los halles la Troupe populaire du bourg de Pluvignor, ot les charmantes jeunes filles do la bourgeoisie ot do la noblesse qui, à l'effet do mloux marquer leur sympathio pour le peuple se costumeront toutos on pagsannes, dimanche... Pauvre Progrès, et faut-il quo ooux qui to rédigont on possèdent uno couche et une plus forte couche ceux qui te lisent !! Famoh NOUELOU BREZONEK (Noôlt Bretons) Grâce à l'inltlatlvo do M. l'abbé Llvinoo, rectour de Pluuénali,(Léou), qui a b i e n voulu nous communiquer uu certain nombre d o Nools brotons, nous allons I m p r i m e r un potlt recueil de cos N o o l s . Dopuls quelquo temps l'on uommonca malheureusement à abandonner dans nos campagnes l'usage do uhautor dos Nools populaires ; la brochure quo nous allons publier contribuera à remettre on honneur los Kanaouentou Nedeleh. Ce potil|roeuuil sera préalablement soumis à l'Imprimatur de Mgr l'Kvôquo doQuImpor. L'on peut dès maintenant souscrire a notre Imprimerie, aux prix suivants, port on sus : L'exemplaire : 0 fr. 10 La douzaine : 1 fr. Le Cent : 8 fr. Le rocuell paraîtra avant le 1"' D é c e m b r e . LE JOUR DES MORTS fin souvenir de mon frire l'ers, Les fouilles, une fois encore, Gisent sur les g a z o n s jaunis, Et plus d'un s a n s doute déplore La riante saison des nids ; Mais au jour des morts, jour dos larmes, L'automne pourtant a dos charmes Pour qui s e lamente e n secret ; Il lui semble que la naturo Se dépouille de s a verdure Pour prendre part a s o n regret. La nature semble lui diro : Mortel, regarde autour-do toi ; Tout fuit, mut tombe et tout expire ; Rien n'est donc réel quo la fol ; Sans elle, pourquoi sur la pierre Venir pleurer au cimetière Sur les a i m é s qui no sont plus < Si l'homme, étro plein de génie, N'a d'idéal que cette vie, Pourquoi ces regrets superflus ? A l l o n s , en face du mystère, Secouons le doute cruel ; Ceux-là, qui dorment s o u s la torro, Nous les retrouverons au clol... lit qu'importe la raillerlo Do tous ceux qui, comme patrie, No connaissent quo le néant I Au doute mon Ame ost rebelle ; Jo orois à la vie éternelle Sur lo bord d'un tombeau béant. Justin, fils de l'instilutour, (encore un qui promet) cl une lille de l!l ans, habitant le bourg, que nous citerons s'il le faut. Aux lacéra tours d'affiches, nous rappelons que les lois des 2!) juillet ISSt et 4 août 1882 sont formelles à leur égard. Art. 17 : Cen.c qui auront enlevé, déchiré, altère', des affiches émanant de particuliers seront punis d'une amende de 5 a 15 francs. La peine sera de 10 à toi) f. et d'un emprisonnement de 0 mois à 1 an si le fait a été commis par un fonctionnaire. Piorro PUONOST. KELEIER Kerne - XJlxel KERAEZ Avis. — M. Dinc'ulT, coiffeur, rue Général Lambert, informe le public qu'il tient maintenant un dépôt île la Dépêche de Brest. — Les foires. — Los grandes foires do la Toussaint promettent d'être belles quantauxattraetions, car déjà plusieurs établissements sont installés sur lo champ do foire. — Retraité. — M . Louis Brlndol, médooln-major do I " classe retraité, qui so rotire àCarhaix, ost nommé au grade do médoein-inajor do 1™ élnsse do l'armée territoriale, ot affecté en cette qualité à la i0° région. — Vol avec effraction, — L'autre soir, la femme Coëdio, demeurant Rue Neuve, en rentrant do sa journée, a constaté la disparition d'une somme do (¡0 francs, qu'elle avait amassée pour son loyer, ot qui so trouvait cachée parmi du linge dans son armoire. Lo voleur a dû pénétrer par l'ouverture du haut de la porto et aller directement à l'endroit où so trouvaient les soûles ressources du ménage Cotidlc, dont lo mari ost charpentier'. Plainte a été portée à la gendarmerie. — Les menées de Rouiller. — A la suite de plusieurs conférences faites à Garhalx par M . Rouiller, secrétaire do la Bourse du Travail do Brest, conférence où un but légitime et juste s'alliail à dos écarts do langage révolutionnaires, un grand nombre d'ouvriers do celte ville so sont laissés enjôler par des espoirs trompeurs et do fallacieuses promesses. Ils demandent « la journée do 8 h o u r c s » , et dos petits carrés de papier apposés sur los murs annonçaient dimanche quo lo Sabotage serait appliqué sans larder. (Juo les ouvriers veuillent bien écouter los conseils de la raison : qu'ils se syndiquent, qu'ils défendent leurs Intérêts, qu'ils exigent la journée do 10 heures, 1 augmentation de leurs salaires avec uu minimum, niais ils ont tout à perdre, à vouloirjtout gagner d'un soûl coup; e'osl parla que los menées de Roullier sont dangereuses pour les travailleurs. Supposons par exemple quo la journée de S heures soit adoptée, ot partout lo payement à l'heure, cela l'ait 2 heures de salairos eu moins par jour, car plutôt quo do payor dos heures supplémentaires, les patrons préféreront embaucher un personnel plus nombreux ot pout-ôtro étranger, ce qui no fora pas l'avantage des ouvriers de la localité. Il y a donc à prendre ot à laissor dans los oxigonces des révolutionnaires brostois, qui ne pensent pas aux conséquences de lours menées. Un Ouvrier. — Conférence anarchiste. — Nous apprenons quo les ciloyons Jouy ot L o fevro doivent venir bientôt dans notre ville péroror oontro la Bretagne, contre los Brotons, contre lo Préfet du Finistère, on un mot, rosasscr los insanités qu'ils ont coutume do colporter. M. A n llioino, maire, a déjà refusé la sallo do la mairie A oos deux révoltés qui bientôt vont comprendre toute la société dans une mémo haine farouche. Nous no croyons pas qu'ils fassent beaucoup do partisans dans notre région. — Brutale agression. — François Cougard, 28 ans, cultivateur à Kcrampuill, en Plouguor, était allé l'autre jour à la foire de Gourln. A u x abords do la gare, un nommé I). cultivateur à Kormeur, on Gourln, s'avança vers lui ot après l'avoir injurié, lo frappa de 2 coups de bâton à la tôle. Plainte a été porléo à ta gendarmerie. — Loterie annuelle.— La Gommission du Bureau de Bienfaisance a l'honneur d'informer les habitants do Garhalx qu'uno réunion publique aura lieu sallo de la Mairie, lundi 30 octobre, on vuo de la formation d'un bureau chargé d'organiser la lotorio annuelle. Toutos los personnes qui s'intéressent à cotlo œuvre de bienfaisance sont Instamment priées do se rendre à la Mairlo à 8 h. 1/2 du soir. La Commission, • Marché du 21 octobre. — On cote au 100 k i l o s : Froment 20.50 — Méteil 10 — Seigle 18 — Orgo 11 - - A v o i n e 15 — Blé-noir 13 — Son 15 — Pommes de torro tl — On coto aux 500 kilos : Foin 48 — Palllo20 — Beurre en g r o s : demi-sel 100 les 50 kilos — Doux 05 les 50 kilos — Beurre au détail : le 1/2 k. 1.10 — Œufs : la douzaine 1.00 — Poulots : le oouplo 4.00 — Cidre 45 ot 50 la barrique — Viande sur pied au k i l o : Bœuf 0.85 — Vache 0.75 — Veau 0.85 — Mouton 0. U 0 - Pore 0.1)0. MOTREFF Conférence syndicaliste. — Salle Clédic, dimancho dernier, à 3 h. 1|2. le citoyen Boullier a fait uno conféronoo aux ouvriers carriors du Moulin-Neuf, et los a incités à constituer définitivemont leur svndicat. SANT-QOAZEK Lacératenrs d'af/lches. — Dimanche 22 courant, M . Jérônio Huiban, dépositaire d'Ar Bobl à Saint-Goazec, attacha contro la maison de M . Lo Bris, avec l'autorisation do celui-ci, une aflicho du journal. Ceci, on ne sait pourquoi, mit on fureur cortainos personnes du bourg de St. Goazoe, car trois heures après, l'afflcho, quoique placée A 3 m. du sol, avait été déchirée. Parmi eoux qui ont été vus enlever les débris de 1 affiche on question, se trouve Hervé — Seroivh bru:. — Dilun zo bot kanol our sorvloli bru/, evil ropoz ino an Aotrou Horborl do Saint-Simon, mal) d'an A o . Konl do SI.-Simon ha d'un Ilron, goiiot de Korjegu. An A o . Chuloni Pérou, kure Kastollnovoz, a gano ar servich. An 111/ a oa leunkouoh. IS-mosk un uzistanz, lion eu/, gwolet an Aotrone do Korjegu, dépulé ; Doktor Coqull ; Grogor l'anneau, rimer armongleuiou etc. An A o . do St.-Simon a oa maivet o 1004 en sUol Saint-Cyr. — Dimezl. — Euroujet oo bol disadorn an A o . Vincent Guillou, hag an dimezol Louise Jogou, mero'h d'an Ao. Jean-Pierre Jegou, mostr-mongleuior. KLEDEN-POHER Rish-douar spon/ns eu meugle us Mene-ar-Ster. — Eun darvoud spontus a zo o'hoarvezet disadorn divoza en Meno-ar-Ster. Tri mengleuier a oa o labourai on eur vonglouz d'an Derrien, pa riskaz eur pastel douar, hag our boni atrat moin goueaz var an dud maloùrus-ma. Ar risk-douar a o'holoaz net ar micherour Kaour A r Bec, .'17 bloaz, deux [dodon, hagar uiichorourAr Vern, .'11 bloaz louz Gourln. A n driod no oa kol tapel. Goudo telr heur labour, e oa gai lot lizamma an douar divar an daou labou•or, niez A r B e c na zaloaz kel da vorvel. Vr Vorn a zo gwall vlesot ive, lia danjor a zo evid o vue. LOKEFRET Taollon.—MicholGuongant,44 bloaz, labourer-douar, a zo bot kondaonot da do prizon gant barnorion Kastollin, vit boza (lornot eun ail. MAËL-PESTIEN Marvel gant ar boëson. — Mari-Jann lechee, daou via ha Iriugent, aantroaz un abardai! deuz an dolou divoza on liostalori Ar Golf, ha hi nievez-put. Vzea reaz varotirskabel, h a g e c h o m a z kouskot. Kvel na zihune kof, an hostizez a heurta/, varnhi, niez Mari-.lann Dedico na oa ken nomed our c'horf maro. PLOUGONVER Darvoud. — Dirgwonor diveza, eur plac'h hanvet Mari Beneo .lobic, oajot a dri bla ha tri-ugent, a oa pignet var our slcoitl ila dapout binviou, hag ec'li eo koueot ac'lianè ha torret ho gar. K o n duct eo d'an bospital da W e n g a m p . SANT-SERVEZ Un inaire nègre. — M . Harnais est un maître homme ! Nous avons dit qu'il avait illégalement frappé d'une côlo personnelle le barde Boeder. Celuici ayant protesté, M . le Maire lui réplique par une nouvelle imposition illégale do 3 journées de prestations. Ga lui apprendra à signaler los extravagances administratives de M . le Maire. Nous demandons un emploi colonial pour M . Harnais: il a tout ce qu'il faut pour gouverner dos nègres. A défaut, une place do gardo-chioumo i rai t bien avec son tempérament. GOURIN Nécrologie. — Nous apprenons avec un vil'regret, la mort de .Mme Chevalier, née Fanny Alexandre, épouse de M. Chevalier, pharmacien ùGourin. Mme Chevalier était âgée do 20 ans, elle laisse une filloltc do cinq ans cl un petit garçon de dix jours. Cotte entoile mort met on deuil les doux famiIles Chevalier et Alexandre auxquelles nous adressons nos sincères condoléances. Kerne - Izel LENNON Le nouveau pont, — Samedi dernier a été posée la première pierre du pont de ilodoa qui reliera enfin directement lo bourg do Lennon à Gliàteaunouf-duFaou. Voilà 20 ans qu'on l'attendait l il ne reste plus qu'uno chose à souhaiter, mais qui hélas ne se réalisera probablement pas: c'osl que la route qui v a do Lennon au nouveau pont devienne à l'avenir pratiquable et ne soit pas laissée comme les autres chemins vicinaux de la commune de Lennon dans un élat tellement déplorable, qu'on se demande quelquefois s'il y a un cantonnier pour les entretenir. KORAY Nécrologie. — Nous apprenons la mort, à l'ago de 30 ans, de Mlle A l i n e G u y o n v a r c h , lille de M . Guyonvarc'h, ancien maire do Coray. Mlle Aline Guyonvarc'h, qui habitait Paris, était docteur en médecine. Les obsèques ont eu liou au bourg de Coray. L a lovée du corps a élé faite par M. l'abbé Ilunault, recteur, entouré do son clergé. Los cordons du poêle étaient tenus par 4 jôunes filles do la eom mu ne. Le deuil otail conduit par M . Guyonvarc'h, son père; M. le docteurMonnier, son fiancé ; M . Henry Crouan, maire de Coray, et M . Pastol, ses boaux-frères ; M. l'abbé Guyonvarc'h, rectour de Trévoux, M . Fallières, ses cousins, ot d'autres parents. Puis venaient Mme Guyonvaro ii, sa mère, M m e Crouan et M m e Pastol, ses sœurs, avoc lours enfants, ainsi que les familles Treutel ot Simotel. Nous offrons aux familles éprouvées nos condoléances. PONTE-KROAZ Tan gwall. — A n tan a zo kroget an de ail en ti Gudennoc, o Korgroaz, hag an tieuz loskot kement tra oaebarz. Leon MONTROULE1 Elal-civíl da IS au 25 octobre. Naissances: Louiso L a r v o r ; .lean Ilolland ; Mario Stophan ; Francois Capitaine; Jean Brodbecker. M a r i a g e s : Clément Girard, maçon et A n n e Le Verge s. p. Noël Le Expelí, sergent major au 118 et .hialino Geimaine, repasseuse. Décès : Marie Bélamy, 13 ans ; A l bert Ouéguiner 32 ans ; François A b grall, 05 ans ; Mathurin Càroff, 03 ans ; Marie Feuteun, 37 ans ; Marguoritte Marrec, 74 ans ; Mario Pezron, 71 ans , François Tilly, 25 ans ; A n n e Bescont, 84 ans; Anne-Marie Bécam, 15 ans. KASTELL-PAOL Mariage. — Nous apprenons le prochain mariage du Vicomte de Montrichard, avec Mlle. Y v o n n e de Guébriant fille de M . le Comte Alain de Guébriant, le sympathique maire de notre ville, et sœur de M . Hervé de Guébriant, qui épousa l'année dernière Mlle, de T r é vise. Le mariage sera célébré probablement à Paris au courant du mois de janvier prochain. Nos meilleurs vœux. PLOUNÉOUR-MÉNEZ A propos de machines agricoles. On nous écrit : Tout le inonde aujourd'hui peut se rendre compte des progrès de l'outillage agricole dans notre région. Les machines exposées à chaque concours attirent l'attention des amateurs par lours variétés et leur perfectionnement. C'est donc rendre un grand service à l'agriculture que la propagation de cos machines nouvelles. La municipalité de Plounéour-Ménez ne paraît guère aimer le progrès car on ne sait par quelle aberration mentale et cédant aux réclamations de quelques cabaretiers, grands électeurs sans douto, elle vient d'interdire A un honorable commerçant d'une commune voisine d'exposer et de faire essayer de nouveaux instruments agricoles sur son territoire. On se demande quel rapport il peut avoir entre la consommation de la goutte et l'essai de machines ? Grâce à cet ukase ridicule qui donne une triste opinion de la mentalité de sou auteur, ce commerçant devra, rechercher d'autres communes où les autorités civiles se montreront moins exclusives et plus soucieuses des véritables intérêts do leurs administrés. F. T. LANNDERNE Presegeniwu bresounek. — Disul l'abardaôz, da4 heur, paotredan Action Libérale Populaire euz a Lannderne, îur c'hant-hantor bonnag anezo, a zo en cm zastumet e sal kafe Bidanel, var Gloued ar stereden. A n A o . Belbeoc'b, konversant, a rené var ar seanz, ouz e gostoz an A A . Gaston A n Hospital, ''anch Nikolas, Raoul Abautrot, hag Armand A r Forestier de Quillien. Vn Aotrou Belbeoc'b, da gregi, a ra mil diskour euz ar c'Iioueka, e pehi'ni o ko'n/.ix euz ar pez a dremenn être patroned ha micherourien, euz ar gonkurranz a ra da broduou ar vro-ma trevajou an A m e r i k , euz arpez a dremenn en Franz evit kemend a zell ar politik, etc. Komenn a ra e teuio prestik da Lannderne an A o . Riou da ober eur gonferanz. Var lerc'h an Ao. Belbeoc'b, an A o . \ r Forestier, bot ofisor-mor, ha broma marc'hok euz an Urz a Enor, a zjspakaz, en bon ioz brezounek, eur gacr a bre;en, o peliini e kontaz histor bon bro a Vroiz a zalek an oajou pella boteg an amzeriou tosta d'eomp. Ra vezo trugarckaet ama evid arbrezegendalvouduszo on deuz great. En e c'houde, eun don iaouank, an Vo. Juzeau, ainenuzer, a lavar eur gir bonnag divar bonn ar raportehou être ar mostrou-labour hag al labourerien, divar-benn an arme, an omzikour, etc. Da rospont d'ezan, e sao neuze ar sitoïan Gourvoz, amenuzer ive : henia a lavar ne 'z euz ket ezom a batroned, penoz an ouvriorion a c'holl en em gleved ctrozo evit sevel liez-labour hag uzinou, kuit a vestrou. Eun disput a zao olro Juzeau ha Gourvez : Juzeau a baie egile gant e rezoniou. Echu d'au drouz, an A o . Bonnefoy, skrivagner, a gemor ar gomz en brezonek ; o brezegen a lak an dud da o'hoarzin konan. Bonnefoy a gomz, evid kloza deuz an eleksion da vloaz, lavarout a ra d'ar g w i r Vretoned digerri al lagad, an hini mad, ha stourm ouz kandidadod ar c'iiouarnamanl. — Tentative de suicide.—Lundi, vers doux heures de l'après-midi, Jean-Marie .laouon, ébéniste, Agé de 20 ans, demeurant place Saint-Houardon, a essayé de so suicider sur la place du Marché. Après avoir fait emplette d'un revolver, il s'est tiré deux balles, qui, mal dirigées, ne l'ont pas blessé Le désespéré a été désarmé aussitôt par les passants accourus aux bruits dos détonations. BREST Les antimilitaristes. — Une enquête est ouverte contre les ouvriers de l'arsenal qui ont par surprise fait une conférence antimilitariste au Casino brestois, pendant une représentation. Sur l'ordre du commandant d'armes, le Casino a été consigné aux troupes pendant un mois. Lo citoyen Pengam a été chassé de l'arsenal mari li me, par l'amiral Péphau. | eno var an douar, e-kenver gant ti A r traitent actuellement avec une prime Importatile. \ Foll, korf-maro eun don hag a o a l e u n e fas a wad kaillaret. Capillilas bien tenue à 62.50 et Saint-Raphaf'l Quinquina activement traité aux enGelven a reaz an amezoion pere a virons de 136 fr. anaveaz an hini muntrel. .1 >b ar Foll a New Kafllrs en lionne tendance à 30 fr. o a e h a n o , 33 bla, toneller deuz e viclier. Marché de Parls(la Villette) du 26 Octob. Disput ha riot a zavo alirz être A r Foll hag e vreudeur, pere a oa roulerien H QUANTITES Prix du kilogramme h a g a r e a aoun d'an holl garder. A n MN Poids vil •/. hini lac'het a oa gwella hini a oa anê. aiuoveli1" li Ó C H li u o H 1 2Da eiz heur, lez-varn Gwongamp a Bœufs... 2 2Ü7 2 223 74 60 erruaz var ar plas, our jandarm h a g a r Vachos.. 530 • 486 88 71 55 c'homisaor-polis. Buan e vvelchont var Taurouux 150 120 75 52 63 biou tamall an torfet ha penoz e oa bet Veaux... i 005 1 434 i 20 08 75 kometet. Moutons 19 40118 500 1 05 83 68 Disul, Job A r Foll hag e vreur ac'h K Porcs.... 5 315 5 315 1 . . 95 eaz da c'hoari domino en eun ti tost 7 • WM*«WY " N U I U N . V , » UIUV LUIL.M,, eno. Echu ar barti, e iecbont kuit evid Veaux : vente bonne. dond d'ar goar, ha ne oant ket meo. Moutons: vente meilleure. Pa oant erru o daou en ti o mam, inPorcs : vente en hausse. tanvez A r Foll, eur breur ail d'ê, ErCÉRÉALES (Bourse de Commerce) wan, (su eur weled Job, a gomansaz lavaret traou d'ean, hag a glaskaz lakat AVOINE» SKIULLIS mOMRNTS PARIHZa anean 'meaz an ti. Job a lavaraz e parLES 100 KILOS tielle inavijerentet d'ean e oustillou toneller, hag arpez a gleet d'ean. Courant 18 00 15 50 22 05 33 . . Erwan ar Foll a neuz lavaret d'ar Prochain 18 30 15 50 23 1 30 60 Nov.-déc I jandarmed penoz e vreur a reaz eun 18 40 15 75 23 20 30 65 I taol dorn d'ean, hag e c'haloupaz d'ar Tendance... fermo calme souton. bonne gampr, ha dre ar prenestr en em daolaz 'meaz var an hent-braz, hag evelse en em lac'haz. III \ U X A D E X Mez n'euz ket bet lui o proui faozente (Digaset gant F. Kencc'h-Dui an digareou-ma, rag bet zo kavet er porz, plouz leun a wad. A n den maro 2 en doa bet eun taol kontel en e vorzed, Lec'b a repoz. Evach. ha dre ar gouli-ze eo en deuz kollet e A v e lavaret d'ar paour. Skuiz. wad. Levenez an eonik bihan. An ankêt a brouo penoz eo digoueet Frouezen. Var bouez netra. an traou. Da c'hortoz an intanvez A r Eun loden dra. Langach. Foll, hag e daou mab Erwan ha Jul a A v e gant ar vuoc'h. zo bet zerret en prizon Gwengainp. (N'euz nenied chench al lizeren genta BEAR d'ober). 0 Caisse des Ecoles. — M M . BassotViléon et Coquet ont été élus dimanche nouveaux membres du Bureau de la Caisse des Ecoles publiques de Bégard. M . Pierre Pérou a été élu viceprésident. Le bureau est ainsi composé : MM. Joseph Lucas, président; Pierre Péron, vice-président ; Houarner, trésorier ; Libard, secrétaire; Basset-Viléon, Coquet, Y . - M . Jaguin, Pierre Guillou, membres. Cette caisse des écoles, la première dans le département, et peut-être même en Bretagne dont le but est la fréquentation des écoles et l'assistance aux élèves malheureux, a réussi, l'année dernière, grâce au dévouement inlassable de ses membres, à distribuer gratuitement plus de 15.000 soupes répartie entre 120 élèves, garçons et filles, des plus éloignés et des plus nécessiteux qui fréquentent les écoles communales de Bégard. Ce repas chaud se donne pendant toute la saison d'hiver. LANNEANQU Mariage. — On annonce le prochain mariage de M . Théophile L e Fustec, fils de notre dévoué maire M . L e Fustec, chevalier du Mérite agricole, et de Mlle Anastasie L e Roux, lilie de M . L e Roux, propriétaire A Kerbiquet, conseiller municipal à Plougonven. LES BRETONS ÉMIGRÉS PARIS Nouveau Groupement Breton. — L e dimanche 22 octobre, M . Caménen secrétaire général de la société de Bretagne, accompagné de M . l'abbé Kervennic, de M . Casimir Le Roux (de Gouarec) professeur A Paris, et de M . François Gouriou, aucien instituteur A Carbaix, est allé sur les demandes instantes qui lui en avaient été faites, essayer do constituer un nouveau groupement breton au Kremlin-Bicêtre. La salle ou la réunion avait été annoncée pour 8 h. l/2dusoir,étaitcomble. Les discours de M M . Camenen et Le Roux ont produit la meilleure impression, si bien qu'au rappel de tous les souvenirs du vieux pays, beaucoup do ces braves gens pleuraient. Les chansons bretonnes ont été chaleureusement applaudies. VoilA donc un nouveau centre dans lequel on pourra, avec l'aide de Dieu, organiser une nouvelle section de la Société La Bretagne, et donner A nos compatriotes une plus grande cohésion et une plus grande conliane en euxmêmes. LILLE Conférence. — Notre distingué collaborateur Iann Morvran-Goblot a fait la semaine dernière une conférencu sur l'Irlande et la Renaissance Celtique A la société de Géographie de Lille.On y a applaudi les Celtes, et l'orateur a ainsi conclu : « L e s tourmenteurs passeront. Les Celtes les regarderont passer. » Bulletin Financier Marché irrégulier, sans tendance précise et surtout sans allairos. Notre 3 0/0 s'échango à 00.70, l'Extérioure à 02.72 et lo Turc à 00.72. Fonds russes un peu plus lourds Comptoir d'Escompte 000. Société générale 040. Los bénôjlcos nets do ce dernier établissement,pendant le mois de septembre, so sont élovés a 740.701) fr. Gaz parision 877 ; jouissance 024. Le Rio est moins bien défendu à 1.003. Le Suez, égalomont plus lourd, est à 4.475. Sosnosvice et Brlansk faibles à 1.395 et à 502. La Raffinerie Say oscille autour do 307 fr. Rappelons que les actionnaires ont intérêt à faire valoir leur droit à la souscription aux actions de priorité. Ces actions së LIBRAIRIE O, Bue du LE 16 Féurler /906il V* Bulletin documentaire illustre paraissant tous les deux mois. Curiosités historiques, littéraireset artistiques do Bretagne. — Langue bretonne. — Archéologie. — Traditions populaires. — Iconographie. — Questions eoltiqnes. — Généalogies dos familles bretonnes. — Bibliographie. — Quostions et rôponsos, etc. Le Fureteur Breton formera tous les 2 mois un fascicule grand in-8. do'A2pages minimum, sous couverture illustrée d'un dessin spécial dû au talent de l'artiste malouin Malo Renault. Prix de l'abonnement annuel : France, 2 fr. Etranger, 1 fr. 50. Sommaire du. n° 1 (Octobre IVOôj Prologue. Le Dict du Hérault, par Abalor. — Une idyllo sur uno grammaire bretonne par Charles Le Gofflo. — Note sur lo Dictionnaire de Dom lo Pelletier, par lo Dr Victor Tourneur. — A r C'hanor koz, par E. Ernault. Certificat de Ilozier en faveur de la noblesse de Armand Félix Louis de La NoO de Couiltpeur pour son admission au nombr dos pages do Madame la Dauphino (1750). Requête à Kosseigrieurs les Maréchaux de P'ra-ice, présentée on 1745 par lo sieur du Boishamon, gentilhomme breton, contro un sieur Mainguet qui l'avait traité de gentlllâtre! Appel des Bretons aux armes ! — Questions. — Bibliographie. Pour paraître dans les numéros suivants Discours bretons prononcés en 18C8 par Napoléon I I I . Le Travestissement féminin du chovalier de Fréminvillo. Un condisciple de Brizeux : par René Guillard, par Piorro Laurent. Lettre en Breton adressée des EtatsUnis en 1838 à la Société royale des Antiquaires do France. L'Héritière de Keroulas, ballado bretonne. Texte et traduction. (Version de. Lo Gonidec). Chansons historiques sur la çupture du mariage do la duchesso Anno nfoee Maximilien d'Autriche. Texto allemand et traduction française. La Villernarquè aoant le Barzaz Brciz, par P. Lan. Chansons sur la bataille de Satnt-Casl. Questions et Réponses. Sous cotte rubrique spéciale, Le Fureteur Breton ollre à ses abonnés la facilité de poser aux lecteurs, par son intermédiaire, toute quostion ou problème d'intérêt breton. Les réponses ou solutions envoyées paraîtront dans lo numéro qui suivra. Eludo de A . PAU M ' GUIRRIEC, Unitaire Châtcauneuf-du-Faoù V K I V D R E ADJUDICATION VOLOXTAIRK En l'Etude de M" GUIRRIEC, Notaire LE DIMANCHE 12 NOVEMBRE 1905 à 1 h. de l'aprés-midi Une A l a i M o n fi U H a g e d ' a u b e r g e Située à Magorven, en la commune de Château neut-du-Faou. Comprenant : Sous-sol servant d'écurie, roz-do-chausséo et gronior au-dessus. Four au pignon couchant ; Courtil au levant et dépendances. A. Par Adjudication Volontaire Fn l'Eludo et par lo ministère de M* GUIRRIEC, notaire. Le Mercredi 15 Novembre 1905 à une heure do l'aprés-midi Une Propriété Rurale située au Hinguor en la commune de Plonévez-Faou, comprenant : bâtiments d'habitation et d'exploitation, terres chaudes'et froides, 7 hectares environ. Mise à prix . . . 8.000 fr. Pour tous renseignements, s'adresser tà M' GUIRRIEC. L O TBrosELot: R I E TIRAGE — Paris FURETEUR BRETON GWENGAMP Eun torfet en Sante-Kroaz. Eur breur o lâcha e vreur. — Eun torfet a zo bet komotet disul da noz e-tal Gwongamp. Dilun heure, Lorgeré, michorour gant an A o . Neumager, a oa o tiskonn gant lient Sante-Kroaz, evid niond d'e labour, pa welaz astennet BRETONNE Val-de-Grâce. pour les E N F A N T S TUBERCULEUX osseux O U GANGLIONNAIRES de St-POIi-«nr-!TfER Ecrire á M. COSTE-PIZOT. Dir' gin' de I' " h'xprrsc", »g« "òn de la I .olciio, Lille. Jomd. 2 5 0 . 0Prix0du billet: 0 f |rfriie¡eiivol.alD;"deü,15,pii îibitleU 554 UU U 50 000 M 00 fr. 1 Ar E I TOURCOING 1908 tudeao M'POSTOLLEC.Notaire a Gourin. A. V E N D R E ! l'AH COMPAGNIE Kxpolitlón du InilmirUl TiUIIm DIMANCHE 5 NOVEMBRE 1905 îi une houro après-midi Eu l'Etude et par le Ministère de M' POSTOLLKO, Notaire ri Gourin Premier, loi. — Aux dépendances du Village do Koriinou, Commune do Langonnot. * Paro-Marro, laboui' do 72 ares, M I H O a prix : (MX) francs. Deuxième lot. — Aux dôpondancoa du Village do Koriinou, on Langonnot. I.ann-Mlnù-Buyon, lando d o 311 nros 40 c o n l i a r o H . Miao a prix : 200 tranca. Troialèmo lot. — Aux dôpondancoa dudit Village do Koriinou. Mlnoz-Hlan-Hornio, lando d o RI aroa 00 contlaroa. Miao à prix : 1100 franca, Quatrlomo lot. — Le surplus d'uno Propriété il Koriinou, ot dépondancoa, on Langonnot. Mise à prix : 3,000 f r ê n e s . Coa inirnouliloa «ont libres d o location. S'adresser pour loua rcnaolgnonionta, à M' l*OSTOLLEC, Notaire. Pour LE D'ASSURANCES 'LE ADJUDICATION VULONTAIHK vos LE A I MEILLEUR Prosper MARCHÉ ROBERT ADJUDICATION V O L O m i B E Le Dlmanriie S Novembre tooâ, a 1 b e u r o do l'après-midi, en l'Etude et par le Ministère do M° POSTOLLEC, Notaire a Gourin, d ' I m m o u b l o s en 10 lots, s i t u é s a u Village et d é p e n d a n c e s do Ûarstavid-d'on-Haul, c o m m u n e do Gourin. R é u n i o n s do lots facultatives. S'adresser pour tousrenseignemonts, à M" POSTOLLEC, N o t a i r e Imprimés en tous genres p o u r Mairies, Oiïieiers Ministériels,Commerçants,cte Au FLEURS, HOLLAMI-LE IIIIIW NETTOYAGE EN au K E R G R O A Z , en A 8KC Genres ET IlYGllÎN'lQUl! PLOUNÉVÉZEL S'adresser à M"» V e u v e VINCENT, Carhal.r. M"" V«« R O L L A N D , tient à la disposition de sa clientèle un appareil de désinfection à la fornylino, adoptée par la commission d'hygiène. 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