AR BOBL DU SAMEDI 07 AU SAMEDI 28 OCTOBRE 1905

Transcription

AR BOBL DU SAMEDI 07 AU SAMEDI 28 OCTOBRE 1905
Deuxième
Anne« —
№
Bui? Gwennek — Cinq Gentimes
55
JOIJRWL
RÉfilOlULISTE
III:IU>O\I
Rédaclion et Administration
vi» vnti:
Hue des Cannes, CA HUA IX
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et dos
HROTOIIM
KIIILG'I'ÚM
AnOXÑ~Fl<JXTS:
FRANCE. . I an. . 3 fr. SO
ETRANGER. — . s Avou " A P VPO" llovuo Monsuollo
FRANCE. . . 1 an . . . 6 Ir.
ETRANGER
_ . . . 9 -r
Le» Abonnements sont payables
d'avance
Toutchangomont d'mlrossosora
accompagno do O Ir. BO cent,
on Thnbros-Poslo.
« B a r a , Laez, ha. Líbrente. »
Glrtou lavare! pan!:
A N T O U K U'AUVGHON
Divar beiin ar vail
a ra ar Sendikajoii
D A N D U D D I V A R AR M A E Z
Eun dril hug a oar un holl eo
penoz eun orzonnad gwialennou a
zo solutoc'h egod n'en deo eut' wialen e-hunan : memez Ira o e'hellomp
lavaret deuz an dud, our bochad
gwazed a zale'ho pena leo'h nia
blego eur gwaz e-hunan, ha mar be,
supozomp, eun hanter dousen bochadou gwazed urtanet, diesoe'h
c'hoaz a vo distroada anezo.
Mad, an henveledigez-ina a o'heller ober ive evid pez a zeli oúz al
labourerien-douar, eur wech a vezont unanet dro ëre eur sendikat.
An avantajou a c'hall eul labourer
tenna deuz ar sendikat labourerien,
a zo ken nlverus ma vezo dem 1mpossubl d'in konta anezo holl h i rio.
Sed ama ar re ar muia gwelapl.
Lakomp penoz holl gultivatourien Kerne. Leon, Treger ha Gwened na radient nemed eur Sendikat
braz hepkon, (ha var an tu-ze eo e
ma d'oomp holl rei boe'h d'erruout,)
abanta kalz muloc'h asamblez e vefo
al labourerien-douar oc'h ober prenaou ternz, premunì mekanikou,
prenaou haderezou etc. Ha dreeno,
gwelloc'h mare'had'o dijo anezo.
Muloc'h nlverus e vijont ive oc'h
ober kasaou da Gouc'hl Vraz KroizParlz, pe da varc'had ar Villett,
pez a zo c'hoaz avantajuz niourbod,
evld pez a zeli priz ar bagoniou
ieurmet.
Muloc'h nivorus o vijont c'hoaz
oc'h obor pronaou LoorioU. N'euz
netra koulz hag al Looriou (gallok
bardi, ha brozounok aliesoc'h) ovid
digerii ar sperdd ha kreski an dlskadurez. Eur Sendikat groat mad
a dio kaout our pres-leoriou d'à
bresti d'e ozili, rag n'oo netra, ohilaouet, kreski madou an douar,
mai' elioni ar sporod en ignoranz.
Deuz an de m'en do ar c'Imiti vatour
leorlou dlvar-benn o vioher, sur no
vanko ket da lenn anozo.
Gwlr awalc'h oo penoz gwoohall
goz e lavared no oa kot rod gouzout lenn a-benn trei mad an baorek. Mez an amzor zo chenchot
abaoue neuze. Brema, holl dud
iaouank ar mêzou a die gouzout
lenn gallek ha brezonok, po-otraFeuilleton du Journal " AR RORL "
13
Rolland Picd-de-Fer
L é courrior recula d'un pas.
— Gauthier de Ponnoloz, dit-il d'une
voix g r a v e en so dressant de toute sa
hauteur, étant on péril do mort, j'ai
juré que, si Dieu mo prêtait vie, que
Julien d'Avaugour.mon soigneur otmon
frère, serait v e n g é . Je tiendrai mon
serment, je vous on prévlons on touto
loyauté. Mais présentement comme
l'heure de justice n'est pas venue ot
ue j'ai un autre devoir plus pressant
remplir, 11 me plaît d a c c e p t e r u n e
iartle de v o s offres. En tro nous doux,
1 ne peut jamais y avoir du paix, e n tendez-vous, jamais, Guorro ou trêve I
Je vous donne à choisir ontro la g u e r r e
immédiate, sans merci, o u la t r ê v e
loyalement observée jusqu'au jour o ù
l'un de nous dira : c'est assez.
Un sourire erra sur la lèvre du commandeur.
— L a trèvo I s'écria-t-il avoo empressement ; contre un ennemi tel que
v o u s , mon cousin, la guerre vient toujours assez tôt. Jo choisis la t r ê v e .
Ce fut tout. L e s doux interlocuteurs
marchèrent ensemble vers la porte ;
sur le seuil, lo commandeur s'Inclina
et dit avec une galté feinte, qui dissimulait assez blon sa haineuse et narquoise arrière pensée :
— SI nul autre que mol, désormais,
.ne vous conteste votre qualilé, vous
S
Î
Samedi 7 Ootobre 1905
Rédaoteur
it
en
Chef :
Bob]
W. Jaffrennou
Ha goudezo, mar zo tud da lavarot na dal notra our sendikat, o
douz sur-awalc'h eun intorost bennag oc'li bon obor.
Setu ama giriou an Aotrou Méline
e-hunan, lavaret gantau on Kenmourrez chevalier d'Avaugour, messiro Rolland Pied-de-For... Je prie Dieu
qu'il vous garde.
Quelques secondes après, enfourchant son cheval, qu'un page tenait en
bride à la porte extérieure, Gauthier
ajoutait à part lui :
— Merci pour la trêve, insolent valet !
En récompense, jo veux te garder nia
parole ; il ne tiendra pas A moi que tu
no meures A v o u g o u r , et sous peu ! Jo
vais m'occupor do tes affaires.
, A poino do retour à son hôtel, lo
commandeur, sans perdre le temps à
faire préparer ses équipages, donna
quelques ordres concernant Reine do
(loêllo, et partit pour Paris, suivant les
tracos do MM. do Gondl et de Ponohartrain, dont la retraite ressemblait à
une déroute.
Pendant les quelques jours qui suivirent, Rolland ne manqua pas d'assister aux séances dos états où il acquit uno prépondérante influence : cette
poriodo fut marquée par plusieurs mesures vigoureuses prises par l'assemblée, dans l'intérêt de la conservation
des franchises bretonnes.
Bientôt Bolland, connu de tous sous
son nom d'emprunt, dut perdre toute
Inquiétude; In grande notoriété publique qu'il avait acquise, jointe à l'existence entre ses malus du titres Incontestables, niellait son « usurpation d'id e n t i t é » A l'abri de toutes attaques.
Jean do Bluux lii'-iuêine, revenant par
Impossible sur son assertion première,
et niant l'idontité du prétondu chovalior
d'Avaugour, oût trouve, malgré sa renommée de véracité scrupuleuse, plus
dalc'li Braz al Labourerien-Douar
en Pariz, ar (5 a viz Gouere 1900 :
— « A r G'hondalc'h, omezan, a z o
ali penoz ar Sondikajou labourdouar a dio rei boo'li da lakaat labouriou an douar da vond var
well.,.
Rei a ra kalon d'o/.o da zolc'hen
gant an hent-zo, ha poanial da lakaat etro daouarn ar morour, ar
niomoz bonvioú evel etro daouarn
ar perc'henner.
.' •
Dloot oo d'ozo gweilaat kondi-,
sion bue/, ha bevanz an dud divar
ar maoz, dreist-lioll on our sevol
Kellou Sikourha Kellou Brest. » •
D'oomp eta, Bretoned, da sevol
Sondikajou otrezomp. Evid orruout
ono, arabad ilziout var re all a-bed
nemed varnomp hon-unan.
FAN
TARIF, des
GH.
Châteaux de Cartes
et Maisons de pierres
Notre distingue collaborateur, Lionel
Radiguet, mis en cause par le Réveil de
Joug, a envoyé à ce journal une réponse
où nous relevons cette phrase :
Est-co qu'il Rome, par l'organe de M. I.ouhcl, nos dirigeants du Midi ne so sont pas
proclamés des Pan-Latinistes ? Pourquoi les
Celles n'aurnient-ils pas les mémos droits
que les Latins en matière do solidarité
raciale ?
*
A h , mais non, mon cher Badiguet !
Nos droits à nous et rien, c'est tout pareil, dans la Grande Communauté
Française. Libre aux (Provençaux [et
aux Languedociens de chanter la Cansou.il de la Coupo du séparatiste provençal Frédéric Mistral, dans les fêtes où
les Piémontals d'Italie et les Catalans
d'Espagne onvoyent des délégations !
Lltire aux Internationalistes (pour la
frime) Jaurès, Prcssensé et Gie, de célébrer à l'envie Guillaume 11, libre aux
Instituteurs Français d'aller banqueter
à Francfort-sur-Mein, avec leurs collègues d'Allemagne, libre enfin à nos
gouvernants parisiens de rechercher
l'appui dos Anglais, mais malheur à
nous, pauvres ilotes do Bretagne, misérables gens qu'essaient d'embrigader
pour réaliser dos chimères eldes utopies
collectivistes, les Ylik Le Fèbvre, les
Jouy, les Kerguézee, si nous osons nous
dire encore Bretons.
L'Histoire nous prouve que la France
n'a jamais su nous reconnaître les
droits essentiels de notro race (enseignement de notre langage, de notro histoire, développement du progrès conforme à notre sol), mais qu importe ! (Test
une bonne et tendre mère, et les bons
lapas qui la gouvernent n'ont en vue
que notre réel intérêt (après le leur
toutefois).
Le Fèbvre et les autres militants du
socialisme allemand l'ont, nous le maintenons, fausse route. L'expérience, s'ils
étaient intelligents, le leur démontrerait. Mais ils ne veulent pas voir que
ans l'intérêt même do la masse des
Protons, ils devraient, avant que de tenter de communiser la Terre, ooiiiinunisor d'abord l'Instruction ot l Esprit.
Or, quelle besogne font-ils, ces égarés
d'un socialisme fou (
ils détruisent l'âme du peuple breton,
annihilent les forces énormes dont notre
race aurait pu disposer pour le progrès
humain; ils crachent sur le passé do
luttes, de gloires, de productions de
toute une race, et ils ont l'aberration de
s'appeler des hommes de l'avenir, et de
do contradicteurs que d'adhérents. L a
case laissée vide par la mort de Julien
était remplie: L'association bretonne
avait un chef, et ce chef, à cause de sa
modération même, devait tenir tête
longtemps au gouvernement royal.
IV
LA DAME D'AVAUGOUH
Reine de Goë'.o attendait toujours le
retour du chevalier, son époux. A u
temps où Gauthier do Penneloz espérait encore une décision favorable de
la cour de Rome, touchant l'annulation
do ses vœux, il s'était mis ouvertement
sur los rangs comme prétendant à la
main de sa pupille. En faisant sa demande, il avait exprimé de vagues inquiétudes sur le sort de celui qu'il appelait son noble ami et cousin et donné
à entendre qu'il le regardait comme
décédé, mais Reine avait repoussé bien
loin ce qu'elle croyait être un grossier
mensonge. Sa tendresse était profonde
ot sincèro ; le temps avait peine à tuer
Bon espoir.
Les semaines et les mois s'étaient
écoulés : il y avait maintenant plus de
doux années'que Reino espérait la v e nue do son époux, l'attendant toujours
d'heure en heure. Elle connaissait assez
le noble cœur dé Julien pour ne point
redouter son inconstance. Elle se réfugiait dans le peu qu'elle Havait du mystère do sa v i e . Sans doute il éiait retenu
loin d'elle par de g.'andé Intérêts, prisonnier peut-être et empêché de lui
donner de ses nouvelles. M. le cardinal
no passait point pour sanguinaire, mais
il n avait pas non plus la réputation
but que tout homme doit rechercher
pour ses semblables: « L e maximum
de jouissance intellectuelle et matérielle
dans le maximum de liberté. »
JAFFRENNOU ( T A L U I H ) .
C o n t r e la d o u a n e
L'Echo de Paris mène une vigoureuse campagne contre les procédés
arbitraires et tracassiers de la Douane.
Les plaintes affluent; c'est à qui dénoncera quelque sans-gêne d'une administration qui n'observe d'autre régie
que son caprice. Par contre il ne s'est
trouvé personne encore pour essayer
de justifier des abus manifestes.
Mais si légitime, si persévérante que
soit cette campagne, elle ne parviendra
vraisemblablement pas à émouvoir la
sérénité de la Douane, qui attendra que
cette noble indignation soil calmée.
Go qu'il faudrait, en des questions où
il n'y a pas de dissentiments possibles,
c'est l'entente de toute la presse, ne
lâchant prise qu'après complète satisfaction.
Le p a r t i s o c i a l i s t e
Nous lisons dans le Soleil :
Le discours d'Aristide Briand, à StEtienne témoigne d'une candeur excessive ; il croit évidemment encore qu'il
existe un parti socialiste ayant un idéal
et un parti radical ayant un programme ;
il les invite à s'unir, s'ils veulent être
forts, et les sollicite de pratiquer une
politique de concessions réciproques et
de tolérance mutuelle.
Il paraît ignorer que tous ces gens
qui, par calcul, routine, lâcheté ou sottise prennent les qualificatifs de socialistes, radicaux, collectivistes ne
savent guère ce qu'ils signifient et
n'ont même pas souci de l'apprendre.
C'est affaire de mode, de courage,
et, selon les circonstances et les milieux, on ramasse l'étiquette, l'estimant
non pour l'idée qu'elle représente, mais
pour les suffrages qu'elle vaut.
d'être un ennemi scrupuleux. Et qui
sait! Julien qui n'ignorait point le caractère déloyal du commandeur, attendait-il tout uniquement sa majorité à
elle, Reine, pour réparai tre, parler haut
et déclarer publiquement le mariage secret.
Quoiqu'il en soit, à mesure que le
temps passait, l'inquiétude et la tristesse entraient dans le cœur de Reine.
Deux ans I Est-il un cachot si profond
d'où l'on ne puisse parler ou écrire à
ceux qu'on aime'i surtout quand il s'agit de donner à une jeune mère des
nouvelles de son fils ?
Reine avait un fils qu'elle n'avait embrassé qu'une seule l'ois, qu'était-il devenu ce cher e îfant qui occupait une
si grande place dans l a ' p e n s é e de
Reine I
Lors de sa très courte visite au château de Goëllo, qui ne s'était jamais
renouvelée, le chevalier Julien d'Avaugour avait parlé de l'enfant qu'il aimait
passionnément, on peut dire que Reine
et lui n'avaient parlé que de l'enfant ;
le nom d'Arthur était sans cesse sur
leur lèvres. Mais tout cela était si loin:
Reine avait un naturel vaillant, mais
elle était mère ; elle soutirait le martyre.
il y avait une circonstance étrange :
Rolland Pied-de-Fer lui même, l'ami
fidèle, infaiigablo, qui servait jadis de
messager aux deux époux, avait aussi
disparu pour Reine, et cela, dès l'époque où Julien d ' A v a u g o u r s'était montré pour ia première et la dernière fols
en Bretagne. Depuis lors, il est vrai,
elle avait presque toujours habité Bennes, où le commandeur de Kermel
avait fixé sa résidence, après l'assemblée générale des Frères Bretons, tenue
au manoir des comtes de Vertus.
C'est en ce manoir, dont la douve
servit de lieu d e . scène aux premiers
événements de notre histoire, que nous
allons rejoindre la jeune femme de Julien d'Avaugour ; le commandeur, en
partant pour Paris, avait choisi, pour
l'y reléguer le château de Goëllo, non
point parce qu'il faisait partie de son
propre patrimoine, mais parce qu'il
était entouré de remparts et fort if ié
comme une prison. Seule avec ses
femmes et Baër, le vieux concierge,
elle passait ses jours dans la tristesse,
à peine soutenue par un reste d'espérance qui allait sans cesse diminuant.
Un soir qu'elle était à sa fenêtre, rêvant
comme d'habitude, au temps de son
bonheur, elle entendit un bruit dans
le feuillage, au-delà du saut de Vertus:
un homme sortit de l'ombre, se découvrit et agita son feutre.
Reine poussa un cri, et se rejeta en
arrière, la main sur son cœur pour en
contenir les battements; elle avait cru
reconnaître Julien d'Avaugour.
Elle appela ses femmes à grands cris
pour ordonner qu'on baissât le pontlevis toi jours relevé.
Bâtir hésita ; il avait reçu du commandeur ordre formel de tenir le château fermé â tout venant ; mais un geste
impérieux'de sa maiiresse fil taire ses
scrupules. Le vieillard eut peur, tant il
y avait de soudaine autorité dans la
pose de la jeune femme, de puissance
hautaine et irrésistible dans son regard : â l'occasion, ce mâle sang des
Eclios et Nouvelles
. Eoole d e laiterie d e K e r v i l e r
Les examens d'admission à l'école
pratique de laiterie et fromagerie de
Kerviler auront lieu le lundi 10 octobre
1905.
Le jury d'examen se réunira a rétablissement ledit jour, à neuf heures du
matin.
Les candidates doivent avoir 14 ans
au moins dans l'année de leur admission. En se faisant inscrire, elles devront adresser à la directrice de l'école,
15 jours au moins avant la date des
examens, les pièces suivantos :
1° Demande des parents sur papier
timbré ; 2° acte de naissance de la candidate ; 3" certificat de vaccine ; 4° certificat de bonne conduite, délivré par
le chef de- l'établissement dans lequel
la candidate a accompli sa dernière année d'études, ou à défaut, par le maire
de sa dernière résidence.
Une a p p r é c i a t i o n n o r v é g i e n n e
Bien curieuse cette appréciation d'un
des membres du gouvernement provisoire de Norvège.
Au cas, déclarà-t-il à un reporter, où
nous déciderions de renoncer au gouvernement monarchique, nous aurions
à choisir entre différents types de républiques.
La république monarchique de la
France :
La république tsariste des EtatsUnis ;
Et la république; républicaine de la
Suisse.
Cette classification pourrait bien être
irréprochable.
Oí.201aligne
O 25 —
O 60 —
O 75
-
ON TRAITE AUSSI À FORFAITLes
ANENCES HAVAS, S, PLACE DE
i LA
BOURSE, ET LA PRESSE SOUVELLE, 60
RUE DE RICHELIEU, PARIS, REÇOIVENT
AUSSI NOS ANNONCES.
" Taidir "
nous traiter, nous les régionalistes
bretons, de rêveurs !
Je le demande à tout homme de rai
son et de bon sens, quel service Yves
Lefèbvre a jamais
rendu à quelque
Breton que ce soit, quel apport de pro
près nouveau le Marseillais Boyer a-t
il laissé dans ce pays, quel progrès le
répétiteur
Jouy a-t-ll fait faire à la
cause des travailleurs t
Bien, rien, rien. Ces cerveaux brûlés
n'ont jamais rien produit qui vaille,
sauf bouleverser et démolir. Ce sont des
Epileptiques, d'autant plus dangereux
fju'ils essayent de faire croire que leur
état morbide est celui qui conviendrait
le mieux à chacun de nous.
Notez la différence profonde entre
leurs efforts stériles et la cause éminemment républicaine et sociale dont
les Bardes, à l'avant-garde du régionalisme, se sont fait les champions autorisés. Voyez comme nos efforts sont
appréciés du bon populaire des champs
et même des villes (où les Démolisseurs
collectivistes n'ont pas perpétré leur
œuvre de mort, de haine et de révolution I) Voyez les sp!endides résultats
de nos Congrès et de nos Gorsedds,
l'enthousiasme que suscitent nos représentations populaires, et osez ensuite
venir nous mettre en paralèlle avec les
Bleus !
Nous, nous avons entrepris la» haute
mission de développer la conscience du
peuple breton, de préparer son Esprit
au progrès matériel, et nous commençons, en bons ouvriers, par lés fondements, c'est-à-dire par l'enseignement
de l'exemple, par nos chants, nos livres
nos concerts, nos congrès. Quand l'esprit de la Nation Bretonne sera mûr, la
Nation Bretonne réalisera le progrès
humain ot trouvera le chemin de la
prospérité matérielle.
Le Fèbvres evertueàdireaux paysans
bretons : c< Syndiquez-vous,... pour
prendre la terra qui vous appartient. »
C'est aussi mon avis personnel. La
terre bretonne doit être au paysan breton, mais il ne faut pas commencer par
poser la conclusion avant d'avoir établi
les prémices, par faire la toiture avant
les murs. Nous, les Bardes, nous
disons :
« Paysans et Ouvriers bretons, qui
que vous soyez, quoique vous pensiez,
unissez vous contre 1 envahisseur. Refusez lui l'accès de votre intérieur, car
il vous volera et vous dominera. Cultivez voire langue comme un trésor précieux, formez votre esprit, à l'exemple
des Grecs, des Gallois, des Catalans, en
vous nourrissant d'une- littérature homogène et nationale, et lorsque vous
serez un peuple uni parla langue, vous
serez un peuple riche et fort » .
Jamais, entendez-vous bien, Lefèbre,
malgré votre désir, que je suppose sincère par pure politesse, jamais vous ne
réaliserez, en suivant votre chemin de
dénigrement des Saintes Traditions de
notre race, le bonheur de ce peuple.
Vous ferez peut-être le vôtre. En flattant l'ouvrier, en promettant au paysan
monts, merveilles et félicité matérielle,
vous deviendrez peut-être « quelque
chose » . Grand bien vous fasse et à
votre parti.
Mais pendant que v o s châteaux de
cartes crouleront un à un, nous, les
Bardes, qui vivons parmi le bas peuple,
qui sommes les gardiens fidèles de la
angue de ses aieux, nous édifierons à
l'écart de vos grèves inutiles et de vos
troubles révolutionnaires, une maison
paclfiquoen pierres de granit, que le
Peuple Breton, un jour las d'être leurré
sans cesse par vous, trouvera pour s'en
faire un habitat qui, enfin, lui appartlendra.
Et c'est ainsi que sans prendre vos
sentiers, nous arriverons avant vous au
INSERTIONS
e
Ann.etRécl.,4 p.
—
3'—
Chronique Locale
En Echos.
Frankiz da beb Barn ! "
Evid ar Vro (Ire ar Bolli "
niant o vezo dibz d'ozo on cm zilula
er vuez.
Eur Sendikat renkot îimd, être
tud eur barrez, po et.ro tud oui
c'hanton, pc être tud tri, povai
canton nsambloz, po otre tud eun
deparlamanl, a lavaro c'hoaz d'o
vomprou, d'o ozili mai' k o v o t g w o l l ,
pero eo ar mekanikou gwolla d'obor labour.
Dloz braz oo d'oui lubourer-douai
hag a d i o m o-lmuan kaout an tu
da gas e broduou diavoz bro. A
bonn g w o r z a d'ar c'hour libella, eo
rod kaout prodiiou aozet mad, net
ha komponn, ha da zo, o l'oll kaout
mekanikou hag a gousl kor. Lakomp e c'hoauta eur c'hultlvatour
kas o aniann da Bariz, ha gworza
anozan d'ar c'hour uholla. Bod o vo
dlgoavonni e laoz gant eun digoavennoz centrifuge, rlbota o goaven
gant eur varaz-norniand, hag er lin
mêrat an ainaini gantour mekanikda-vèrat (malaxeur,)
Lakomp o c.'hoanta gworza e od
d'an arme : red a vezo d'ezan tremenu e-holl od dro a r c'hrour
(trieur.) Mez ovid prona mekanikou
giz-ze, e fell beza sendikot. Eur sendikat en do anezo marc'had mad,
ha mar deogouest awalc'h, o c'hallo
feunnl anozo d'e ozili, lakomp eur
mokanik dre hep dek sendikot.
Gweled a rit ' t a p e g e n red eo
d'ar c'hultivatourion braz ha bihan,
en em gleved. E maint ugent millioun en l'Yanz, pebez nerz a vijont
makarchent!
Koinzomp breina deuz ar fosfat.
Darn a lavar n'eo ket possubl d'eur
sendikat roi ar fosfat koulz marc'had hag a reont, heb rei kalite
fall ! A r respont a zo eaz. Beza 'z
euz on peb departainant eur buroo
analysas chimiques : ar e'hultivatour n'euz nemed kas d'ezan skuerigou hag a v o studiet d'ezan evit
mann. En eur sendikat mad, a r
baëamantchou a ve great d'an termen merket.
Er lin, ovid ober labour dalvoudus, mad eo staga ouz peb sendikat
labour-douar ettrC'hefSUtouran ail
d'egile (Lezen ar 1 a Ebrel 1898) ha
mar zo moïen eur Chef da Brestt
arc"hant (Lezen ar 5 miz Du 1894.)
Eur skuer c'hoaz hag a ziskuezo
d'eoc'h avantach braz an unvaniez
être tud ar niomoz terrouor :
Er bloavez 1904, eur c'hultivatour a reaz hant
barilcennad
Jlstr. Gwerza roaz anozo "2.0 lur ar
varlkon, zo Va ¿000 lur. A r nierour-ze a oa i'orset mad da werza
o holl Jistr evid kaout eun tain arc'hant da baëa e vorodi. Moz lakomp on dije kavet ar c.'hulttvatoui'-zo ¿000 lur da bresti, ovid 1
skoed dro 1(X) a intorost, mirot on
dije bot o Jistr beto vroma, ma talvo
10 lur ar varlkou, hag on dijo bot
1000 lur ovid o jistr. E c'hounidegoz a vije bot 'ta 3000 lur — 00 lur
intorost ovid our bloaz, = 1.940 lur
Just ! Zo zo vid ar Jistr, mez ar mémo/, kont a veto ivo ovid an od.
CORNOUAILLES
Les
manuscrits ne sont
rendus
pa
C o n t r e la T u b a r o u l o s a
Lundi s'est ouvert à Paris, au Grand
Palais, le 5 Congrès contre la tuberculose, pour la préservation et Tassislauce des enfants et des adultes. L e
Président de la République a assisté à
la séance d'ouverture.
me
Le P i o u p i o u de la Seins
On signale l'apparition d'un journal
qui, selon l'expression de ses fondateurs, « fera pour la Seine, ce que le
Pioupiou fait dans le département de
l'Yonne. »
Ce journal est l'organe de la Confédération générale du Travail.
A l'occasion du départ de la classe,
il a paru le 5 octobre, pour rappeler
aux recrues, que le 1" mai 1900, le gouvernement les mobilisera contre les
travailleurs en lutte pour la conquête
de la journée de 8 heures.
("est
une véritable « grève des
soldats » qui s'organise sous les auspices de la Bourse du Travail, établissement subventionné par la Ville de
Paris, avec l'argent des contribuables.
M. G'alli questionna le préfet de la
Seine à la rentrée, sur l'installation à
la Bourse du Travail du siège social
de ce journal.
D'autre part, M . Grosjean interpellera à la Chambre sur « l'incessante
propagande internationaliste poursuivie par les Bourses du Travail. »
La loterie d e la P r e e e e
Le second tirage de la loterie de la
Presse devait avoir lieu le 1" octobre.
Ce jour tombant un dimanche, le tirage
fut renvové à lundi.
Le tirage comprenait un gros los de
500.000 francs, un lot de 100.000 fr., 2
lots de 50.000 fr. et cent lots de 1000 fr.
Au total, 104 lots avec800.000 fr.
Le lot de 500.000 francs a été gagné
par le n" 5729, série 71, appartenant à
M. Gazel, ingénieur à Glermond-Ferrand, père de 11 enfants. L e lot de
100.000 fr. est échu au numéro 11.588,
série 74, appartenant a M L e Roux,
libraire, rue Baudrière, à A n g e r s .
*
m e
Ar reuz er Hongri
Ni zo re droet da daol hon sellou var
bez a dremenn en Bro-C'hall hepken.
Kalz a c'hazetennou Pariz a ra bec'h
brema da broui o deuz c'hoant ar V r e toned da zistaga o bro deuz Franz ; na
gav ket d'in e ve kalz a wirionez en
kement-se, evit c'hoaz.
Er broiou ail a-vat, bemdez e w e lomp chenchamanchou velse. Setu
brema ar Hongri o klask en em zistaga diouz an Aotrich. A n diou vro-ze a
zo dishenvel tre an eil ouz eben ; n'o
deuz nemed eur roue, Fransou-Jozeb e
hano, a gemend a ve kommunn d'ezo
o diou.
A n hini zo e penn an distagerien, eo
ar baron Fejervary. Hema c'houlennaz
diganl ar Boue nia vije komandet ar
soudarded Hongrian en o iez, ha nan
en allmand. A r Boue a revuzaz. Brema
e c'houlenn m'o devo urz an holl da
voti, koulz Hongrianed, Roumened,
Serbed, Croated, evel an Aotricbianed.
A r roue koz ne c'houll ket plega
c'hoaz, ha reuz a vezo hebdale er
broiou-ze.
v
Norwej he S u e d
An Norwej lie deuz lavaret kenavo
d'ar Sued. A n diou vro-ma ne reant
nemed unan abaoue pell-zo. Mez n'allent ket en em gleved. Neuze an Norvejianed o deuz lavaret d'arSuedianed :
« Ni ia kuit, d'ober eur c'houarnamant
d'eomp hon-unan. » — « Mad, eme ar
Suedianed, et e-kuit, ha grit ho kouarnaniant ! » Evelse, n'euz ket bet a vrezel
na netra : ar c'hontrat a zo bet torret
deuz asantamant an diou gosteen.
souverains de Bretagne se révélait
sous laguimped'unedemoiselle, comme
sous le haubert d'un chevalier.
L e pont-levis fut baissé : Rolland
franchit le seuil, et Reine qui reconnut
son erreur, s'écria :
— Ce n'est que vous.
— Madame, répondit Rolland qui
portait un fardeau sous son manteau,
il faut que je vous parle sans témoin.
Reine éloigna aussitôt ses femmes.
Mais avant de dire ce qui se passa
entre elle et le courrier, il nous faut
reculer de quelques heures en arrière.
Rolland arrivait de Rennes où il poursuivait son œuvre avec une inébranlable persévérance. A y a n t jugé ce que
nous appelons son identité suffisamment établie aux états, il avait pris
vacances, pour se rendre au bourg de
Hédé, dans la maison d'Anne Marker,
où était l'enfant Arthur. Là, le premier
visage qu'il rencontra fut celui de Corentin Bras, son adversaire dans le
duel nocturne du saut de Vertus. L e
rustre recula, ébahi en le voyant vêtu
comme un prince.
— Vivant... et gentilhomme 1 s'écriat-il en se signant.
— ( '.but ! dit Bolland, qui mit un doigt
sur sa bouche. J'ai vu d'étranges choses dans les entrailles de la terre, m o n
camarade, et parmi d'autres recettes,
celui dont on ne dit point le nom, rn^a
enseigné le moyen de faire taire les
gens qui se souviennent de trop loin.
• — Monseigneur ! balbutia Gorentin
épouvanté, je serai muet.
{A
sutvre)
Bobl
BeaJ L o u b e t e r S p a g n
A r Spagn hag ho Roue iaouank a foli
d'ezo bozo troo'b d'ar Frírisijon var
bez a zoll an dlgomor-mad.'
Priorità roont d'ar Ponnrener Loubet
ha d'an A o l r o u Rouvior, èun digomer
kafir meurbod. A r roue-.en. douz savet
ar progranun bon o-hunan.
A r Penn Roner a v e z o rosovothalojot
e Paloz ar rouo. Eno ' v o gouolloubráz,
E-touoz ar gouoliou, o v o éur rodadok
tirvi ha toreadored. Eur barti-chaso a
vo groat Ivo kosto Madrid,' hag ovlt
kloza, our revu vrazdouzarsoudardod.
manquait on acclimatant chez nous lo
continueront à se traduire par l'éolosion de
chant gallois. Mon Bro goz ma zadou
quolqu.es nouveaux capitalistes.
Coux-oi ont besoin qu'il existe une patrie,
parut pour' la première fois dans mon
livro An delen dlr en 11)00, précédé de. avoo dos contribuables, cl 11110 police à la
russe pour supprimer los journaux qui leur
ce mot bien en eue : H E N V E L I D I G E Z
déplairont.
J.'M.
(Adaptation.) Jo n'avais donc pas l'Intention, do m'-ajtrlbûèr ni le fonds des
Nous, lisons dans le Courrier de Fiparoles ni la musiquo'^-je .'jj'ai fait on nistère :
El c'est co subordonné du citoyen Hervé
la elrconstanoo qu'oeuvra d'importation
galloiSo, très largo il osUvral, puisque (Jouy) qui se mélo de scruter le.patriotisme
d'aiitrtii, c'est col individu qui marche docile
j'ai ajouté un couplet
à la suite do ceux qui veulent planter le
Brelz douar ar Sent koz, otc.
drapeau françaisdans le fumier, qui a l'au
daco iTe pousser los hauts cris sous lo pré
co qui fait quo l'hymne breton a h cou
texte que quelques Bretons ne proies
plots, l'hymne gallois 3 seulement.
seraient -pus pour la France et les Français
Go qui a fait lo succès du Bro goz ma
un amour assez ardent et usez exclusif
zadou, co qui a fait qu'en moins do C'est bien le cas ou jamais de rappeler 1;
cinq ans il ost devenu irrévocablement
parabole do la paille et de la poutre.
lo chaut international celle, qu'il s'ap
Mais si par hasard, cl pur impossible,
pelle Tir s'EN mo hatalr on irlandais
so reneonlrall dans les rangs des réglona
lien wlad veu nhadau on gallois,"Bro lislos quelques cerveaux assez mal équilibrés pour enlielenir le rêve « criminel )) —
goth ow thasou en comique, ou Bro
Emil A r Braz lozhanvet "C'bouitol
le mol est de M. de l'Estourboillon, prési
goz ma zadou en breton) on un mot
Braz, " rener an Eclatreur 0 Montröudent de l'U. 11. li. — de séparer la Brclace qui a fait son succès, c'est qu'il n'est
loz, a c'hallfo beza gwolloe'h lozhanvet
gne de la France, les écrivains socialistes
pas l'œuvre d'un seul mortel, mais la
qui ont applaudi avec une joie sauvage oux
" C ' h o ü l l Braz."
production d'une collectivité de bardes
soulèvements des parlicularisles do Polo
la, ina zud koz, hennez zo cur c'houll,
et de musiciens, le cri d'une race toute
gne, de Finlande, du Caucase ol d'ailleurs
ar sort na g a v e r ket 0 mour a blas l
entière I
contre la bureaucratie russe, no sauraient
A r skrivaguler gwiziek-ma on douz
avoir logiquement qu'une attitude : se taire
Et c'est on foule connaissance di
kavet 110 oa kon a Varzod. A r Varzod,
ou approuver.
cause quo lo l " septembre 11)01, 1
omozan, a zo maro abaouo an eil kantD;
Caornarvon, les représentants autori
vod goude Jezus-Krist. Hag ovit harpa
ses de la race colto-gaiil décrétèrent flU<
e lavar, 0 kuzuill d'ln monil da lenn
le Vieux Pays de mes pères", dans ses
looriou A n A o . Lot. (sie.)
diverses versions, serait adopté comme
Momouz lennot looriou An A o . Lotb,
Hymne international celtique dans le
houlllot a mouz zoken 0 glaslou
monde entier.
0 Roazon opad dok miz, ha gaulau an
C'est là un fait. Max Hilalro n
Iiiui 'mouz dlsket penoz « mar ne oa
pourra rien changer. Bien loin de s'en
kon a Varzod on Bro-C'hall goude an
plaindre, il devrait plutôt s'en réjouir
oll kantvoil, » on Brolz-Izel hag ou
Je viens de lire avec grand intérêt
s'il avait seulement un brin do logique :
Broiz-Vour a >.o diouto c'hoaz en delz a
dans le IVceklg Frecmans de Dublin,
n'avons-nous pas une
Internatlonali
htrlot
9 septembre, un leader sur ['Entente
nous aussi t
A r C ' h o u i l Braz eo a dlefe mond da
Franco-Irlandaise,
au point do vue du
Mais ces Latinisés veulent tout pour
studial o histor, ha dlskl da genta
développement de relations commeroux, rien pour les autres.
an dlslorra tra a vo —• skri va mad bano
ciales plus étroites entre l'Irlande et le
Ne vont-ils pas jusqu'à se permettre
ar profosor a c'halv da harpa 0 lavar.
littoral
français.
Do cette façon, la
d'embrasser dans un même amoui
la, C'bouitol Braz, Barzed a z o c'hoaz
question est mal posée, aussi bien dans
l'humanité entière, et no nous défen
on Brelz, siwaz ovidoe'h hag oviiflio
l'intérêt de l'Irlande que dans celui du
donl-iis pas d'entretenir des relations
nreudour kon reneat ha o'houi, hag ar
littoral breton.
avoo nos frères insulaires 1
Varzod-zo, mour a woch, a g o v f o t a u o z o
Co gui est indiqué pour l'Irlande,
(lot état d'esprit est bien caractérisvar hoo'h hont pa zoufot da tlflrlat var
c'est de s'émanciper do l'intermédiaire
tique.
hon bro hag hon o'hrodon. A r Varzod
de la Grande Bretagne avec les deux
Mais les Français n'eu sont pas 1
a iolo atao var bonn hont d'ooo'h ha
traversées
de la mer d'Irlande et do la
une Incohérence près.
morso na skulzlnt da o'liopal d'ooc'b :
Manche, en établissant une ligne de
Une
petite
question
a
Max
Ililalre
« Troitourlen d'lio lud koz I Troltounavigation régulière et rapide reliant
qui a mis ou avant le chant de la Marrion d'hoo'h hano brozonok I TroitouCork-Queenstown
au point le plus rap
rlen d'ho pro I H o torn boe'b ouz la- seillaise, qui, dit-il « sonne faux à nos
proche du Continent, c'est-à-dire à la
oreilles
séparatistes.
»
keot'en dorn ho kwaskor. Gworzot ho
côte de Bretagne. C'est ce que je me
D'où vient l'air de la Marseillaise 1
pouz ho proudour ovit trogout i i i n e r ! ! »
suis
évertué à démontrer, il y a quel
H Vous l'ignorez. Très bien, je vais
qu'es années, dans les milieux des
Ho farsoroz divar-bonn al labour a
vous lo dire. L'air do la Marselllalsi
Chambres de Commerce, du Shlppony
reomp a droo onob d'ooo'h. Varhanoc'h
ost un air do cantique, sur lequel se
an hini a vezo c'hoarzut, rag blskoaz
et de la construction navale en Irlande
chantait lo Pange. llngua gloriosl au
notra n'hoc'h euz groat ovld ar ro all,
Le public irlandais, si cela n'avait
XVI" siècle. Racine s'en empara au
n o m e d ovld ho kof hoo'h u n a n .
dépendu que de lui, se serait bien rendu
X V I P pour l'un dos chœurs do sa pièce
Bourp'lüjen gallogot ina 'zuc'li, kara 1 évidence d'une carte do trafic norAthalle. Eu 1703, la fille do Dietrich,
get, suuot, krlgnot hardi l Sikourlt al
mal cnlro l'Irlande et le Continent par
maire do Strasbourg ayant joué cet air
laör da laoroz I Rolt dorn d'ar vougele Littoral Breton, publiée par plusieurs
sur
l'harmonium,
(lovant Rouget
rien I T a m m i k ha tarn ovelso 0 vofoc'b
Dollslo, donna àj co poète-soldat l'idée journaux, mais les milieux d'affaires
anavoot. Gouozot 0 vozo notra oo'h
ont répondu, avec une belle impréd'y adapter los paroles nouvelles d'un
j u s t : Uul dipitot, l e i m ho knien a zrouvoyance Anglo-Saxonne, que les résulchant patriotique.
g l e z ; ha kemorot ganeoe'h, da guzet
tats immédiats de l'entreprise leur
Et c ost aux accents d'un air d'église
noantoroz ho skiant hag ho sporod,
paraissaient aléatoires et qu'ils préféque se lit la Révolution :
maskl ar farsorion l
Depuis quoique temps, il est vrai, la raient s'en tenir aux affaires de naviTALDIII
gations en plein rapport, sans parvenir
Marseillaise est reléguée au rancart
à comprendre, d'après l'exemple de la
comino suspocto de réaction.
concurrence allemande, qu'il faut, aux
A l o r s . . . pourquoi vous plaindre quo
temps où nous vivons, commencer par
nous aussi, l'ayant
coinmo vousconsentir des sacrifices, si l'on veut
mêmes jugéo démodée, nous lui ayons
développer des courants de trafic appesubstitué le Bro goz ma zadou ?
Max Hilalro se plaint quo lo Dro got
lés à donner, par la suite, de grands
Mauvaiso foi l Mais surtout... bétiso !
ma zadou ost on voio do devenir lo
iroiits ; ce qui serait le cas pour une
TALDIR.
chant national breton. On n'entend
igne régulière mettant l'Irlande en
plus parlor quo du BRO goz ma zadou,
communications directes et rapides
dit-il, on no chante plus que lo Bro goz
avec le continent par le point le plus
ma zadou, « on so le récite! avec émorapproché du Littoral Breton.
tion, on so lu murmure avec amour. »
Si, dans l'interview relatée par le
Jo suis h e u r e u x do saisir ces aveux
Nous lisons dans la" Vérité
FranWeehlg Freetnans, l'Agent de la Répudo l'organe attitré do la Casserole duns çaise au sujet du Séparatisme Breton : blique à Dublin a 1res bien entrevu, on
Ces tdéos, (eolios d'Ar Bobl) mériloraimit
le Finistère.
tant que fret, los éléments d'un trafic
toutefois d'otro notóos comino un symptôme direct entre l'Irlande et la France, Il ne
Mais hélas, ajoute lo Réveil, pourquoi
do uiécontentemoiit mil so manifeste laul 011
faut-Il quo co chant national, que l'on
s'est pas rendu compte du mouvement
Bretagne quo dans d'autres provinces, condit étro do Jaffronnou, no soit (¡11 réado passagers soit (l'Irlande môme, soit
tre le régime qui nous opprime
lité qu'un plagiat littéraire, qui portedes Etals-Unis (avec transbordement à
En sópuraut l'Eglise, do l'Etat, on désarait quelquo ressemblance avec un cerQuoenstown) qui s'établirait forcément
grège
le
ciment
qui
avait
uni
IOH
ándennos
paru dans
tain cantique ttntlalcoollque
provinces do la France Chrétienne. Coin- par lo port le plus rapproché du Littoral
Telen- ar Christen ï
Breton, si los steamers d'Irlande y
mont faire vlhrer à l'unisson les hommes
Et Max Ililalre se trémoussa d'aise,
aboutissaient, par suite d'une réfection
do Montpellier et ceux d'IInzobrouek qui
pensant avoir découvert lo Canada 1
sont do nature assez dllïéronle, s'il n'y a
de notre Iralic des voies ferrées, à dos
pas un élément aussi puissant que l'atE)i bien, puisque Max Hilalro veut
throagh trains, c'est-à-dire à de grands
mosphère catholique pour réaliser ce proconnaître l'origine du Bro goz màzatrahis directs entre notre littoral et
dige.
don, et qu'il semble s'intéresser tant
l'Europe Centrale t
L'Idée de porlorattelntea l'unité nationale
aux chansons bretonnes, qu'il apprenne
La grande Bretagne pas plus que la
a jeté VAction dans uno colero blouo contre
donc ceci : lo Bro goz ma zadou toi
France n'imposeront pas éternellement
les
réglonalisles
bretons
:
ello
domando
à
qu'on lo ehanto on Bretagne est tout
le détour par Londres et par Paris aux
M< Bouvier do supprimer le journal Ar
simplement une adaptation ou notre diapassagers d'Oulro-Océan, d'Irlande ou
Bobl.
lecte colliquo du mémo chant gallois
C'est une manière de concevoir la libertó do l'extrême Littoral do l'Atlantique se
Uen wlatl veu nhadau, composé par un
do la presse qui ouvre les horizons les plus
ondflnt dans l'Europe Centrale ou on
nommé .lames de Pontyprktd. Lo motif
consolants sur l'avenir rêvé par l'Action.
revenant.
musical, ost, dit-on, très ancien; Il
Dans ce parti-là ou reconnaît la nécessité
Ce n'est pas Paris, mais Bftle qui
de la patrie, puisqu'on n'accepte pas lo séfut harmonisé par un Gallois du nom
est le grand contre du traite des voies
paratisme,
mais
une
patrio
sans
u
n
i
e
:
un
d'Owon A l a w .
ferrées sur le Continent, celui le plus
syndical obligatoire de contribuables, dont
C'est on ls!>!>, A l'Eisloddfod do Caréconomique, auquel il faut relier lo
la raison d'èlre sera de contribuer à l'ont rodiff, quo l'Idée 1110 vint de donner aux
llón du syndic, tandis quo les essais du so- plus directement possible notre littoArmoricains lo chaut national qui leur
cialisme promis aux espérances ouvrières
al Breton do l'Atlantique ol, par son
x
C'houitel Braz,
te zo eur farser!
HILANDO- !
BRETONNES
Bro goz ma zadou
f
J
Feuilleton du Journal " AR BOBL"
L
27
Buez Loeiz Eunius
DIJENTIL IIA PECHER UKAZ
(Troet
dtvar
Calderón)
KEVREN IX
(Loeiz a erru dirag ar pont skornot).
LOEIZ
Doue braz d i w a r v e l , sotu mo 'n em rentet
Etal ar pont s k o r n o t ; ho sikour, me ho pod.
H e m a oo houzusa nlas a mouz da dromon,
Rolt, dro ho madelez, ho torn sakr d'ain souton.
(Looiz a dromen ar pont).
Gras eternel a rontan d'oc'h, ma g w i r Douo ;
Ho torn sakr bonniget harpot ouz ma c'hoste,
A nouz great d i n tromeu hop koueza nop kosto.
Tromenot a mouz brao, gant ho kras, ma Doue.
Red oo d'ln obor ober our soil kont evlt partla.
Penaoz, ma zad kovozour, c'houl z o erru ama 1
A N T A D KOVEZOUR
la, dlv hour zo abaouo ma 'z on erru ama,
Hag abenn dlv hour all mo espor sortia. .
A drugaro Douo, ma G'hrouer bonniget,
Goude ar beder hour-man oz in d'ar joauslod.
( A n Ebostol ha Sant Patrl a antro).
SANT PATRI
A l i o , Loeiz, partial promptamant a z o rod,
A r a b a d eo, ma bugol, dale kon our momot,
Oo'h avertisa ran, pa errufet or bod,
Lakoot ovoz mad no gouofoo'h or poe'hed.
.
T
\ Presse
'N em okupet noz de gant an A o t r o u Doue ;
Bonn eun do bag our bloaz o v o lin ti' 11 o pue.
Gwolot bo pouz, Looiz, dro posort tournianchou
E punissi', aman, hop mar. ar pee'hejou.
• •
Pa orrufoe'h broman o niesk nr mogeriou
E vefet e'boaz spontet gant eun taol kurunou.
Hag ar mogoriou-8e a gouezo en dro- d'ac'h,
Mez gant ar sin ar groaz e vofet rentet iae'h.
Ha partiel raktal hep aret, ma mignon.
Ni ¡a da rei d'oc'h non g w i r benodiksion.
( h
LOEIZ
Me rent gras da Doue ha d'ee'b, Tadoti santel.
Eo'h an da bartial pa larfot d'in obér,
Ha n'am ankoueet ket, oneou evurus.
Goulet bepred ar c'hras ma vin viktorius,
Rag keit ma v i n or bed, harve ma soldant d'in,
Eur brezol pourbadus, allaz ! v o ma hini.
Ma ouefo tud ar bed penaoz co puniset
A r pee'hejou marvel abeurz an aroug spered,
V o - g w o l l d'è 'n e m dealer en tan pe dour bervet
15vit kaout ar maleur da ober our poe'hed.
Mo a gredo breman, dre ar c'hras a Doue,
Ha c'hoaz ne mouz soufrot nomed eun abrojo.
A m a n oo'h oo tenval, erru on niesk 'r muriou.
Na w e l a a . k o t an douar nag "ivo an Nenvou.
( A r c'hurunou a diskar ar mogeriou var Loeiz ;
human a ra sin ar groaz.
En hano -n Tad, ar Mab, ive ar Spored-Glan,
M'ho konjur d'am c'huitad, ofiserien Satan ;
'N em boani ret en von mar sonjet ober d'in
Oc'h anavout bikeri, na donet da bec'bi.
Ha korf malourus, ne peuz ket da damant,
Red eo boa kourajus ha gouzanv hull kontant.
A m a n oo d i d broman diskwel ar e'hruelded
A lakoz gwechall da bec'bi v a r ar bed.
Ma Douo, ma C'hrouer, n'ouzon peleo'h monet,
N'ouzon po en tu mad pc on tu fall on troot.
Pa no gant ar muriou eo'h on bet diskarot.
Ma Douo, ma C'hrouer, m'ho ped, ma c'liouduet.
intermédiaire,
Unis.
l'Irlande et les Elals
M. do Jaegher pense quo l'affaire a été
étouffée en haut' lieu, mais il n'en est pas
moins vrai que Carliaix a intérêt à reprendre
à son profit co projet, et d'empêcher que
Nous engageons nos lecteurs à lire
J'écolc so fasse à Chûteauneuf. D'ailleurs,
les Grands Magasins du Printemps, de
par sa position dans notro ville,-'une Ecole
Paris, que nous publions aux annonces
supérieure peut rendre les plus grands
services à une région très étendue. Les
frais s'élèveraient à à 00.000 f.
KERAEZ
Ils monteraient peut-ôtro mémo à moins,
< o n x t - i l m i u i i e i i M i l . — Le consci
EI le couvent des Ursulines était mis en
municipal s'esl réuni vendredi soir à 8 li
vente après lo départ des religieuses. La
à la Mairie, sous la présidence du Maire
Madame Mosbçr, l'une des bienfai
villo pourrait en faire l'acquisition ot y éta10 conseillers sont présents. Le secrétaire
blir un groupe scolaire. MM. Marchais et
tricesdo l'U. R. B., avait envoyé d'Ade mairie lit le procès-verbal de la dernière dé Leseleuc protestent ' véhémentement
mérique un toast qui devait être lu au
séance.
contré ces paroles.
banquet de clôturé par M . de l'Estour
Les Ursuliucs. — M. Marchais soulève
M. de Jaegher dit qu'il n'a fait qu'émettre
beillon. Il n'arriva que le surlendemain
alors l'accident dit des Soeurs, qui marqua
une simple supposition. Il demande que
Nous sommes heureux de pouvoir h
la lin de la séance précédente et qui fil lanl
dans l'intérêt local, le Conseil se prononce
publier aujourd'hui :
de bruit dans la presse. Il désire que l'on
pou r la création à Carliaix de cette école,
revienne
sur
celle
question.
« C'est do sous les ombres mes ormes
qui, en principe, avait élé déjà demandée en
M. Anthoine demande quo l'incident
188N. Adopté.
qui! je vous envoie nies félicitations, chois
soit déclaré clos: du moment que la pré
petits enfants bretons,,au Congrès do Sl-Pol
,La statue de La Tour d'Auvergne. — M.
fecluro a approuvé le dernier procès-verbal
do-Léon. J'ai suivi de jour eu jour votre
le Maire lit une lettre de M. Jatïrennou, où
c'est que le préfet a approuvé également
programme, (grâce à voire Président qui
celui-ci propose d'olïrir à ses frais,-pour
la décision prise par le maire, de lever la apposer contre lo socle de la statue do La
eu la bonté do m'en envoyer une copie).
séance.
vous verrai dans vos beaux costumes i
Tour d'Auvergne, uno plaque portant une
vous entendrai dans vos chansons. Je chanM. Marchais prétend, au conlraiie, qu'il
inscription en langue bretonne II so base
terai mémo, ]si loin de vous, notre Bru IJOZ n'en avait pas le droit, et demande à lire
sur co que La Tour d'Auvergne fut un cel•ma Zadou. (Quelle surprise pour mes oi- un rapport qu'il a drossé sur la question
tisanl remarquable, et quo l'absence d'insseaux !) Parceque, hélas ! mes oiseaux ne
Dans ce rapport, il soutient quo les cou
criptions en breton sur son socle est uno
comprennent pas lo Breton. Tant pis poui
selliers ont le droit do proposer des vieux
véritable lacune. Le monument, d'ailleurs,
eux !
quels qu'ils soient, el que le maire ne peut
appartient à la villo, et lo Conseil peut
l'embellir, s'il le jugo convenable.
Je porterai ces jours-ci, la pelilo médaille hiver une séance quo pour atteinte au bon
ordre. Prenant personnellement M. An
do la Fédération des Etudiants Bretons. Je
M. Marchais combat la proposition de M.
thoine à partie, il lui demanda si c'est par
porterai l'emblème de l'UNION Régionaliste
.lalTrcnnou^t trouve quo nous devons rencrainte d'elle nibi en minorité qu'il s'esl
Bretonne aussi. Jo me tiendrai en rapport
dre ce monument à nos descendants tel que
par tous ces charmes avec vous. Je vous en allé ?
«nous le firent nos ancêtres, salis .y rien
Ces
paroles
déchaînent
un
brouhaha
accompagnerai dans vos excursions et j'as
changer. »
général.
sislerai aux représentations des pièces breM. de Jaegher lu combat également « partonnes, ('fous nies compliments à noire bon
Dans lo bruit, M. Marchais continue sa ceque, dit-il. s'il me prend fantaisie de probarde Le lierre, s'il vous plaît), Et je serai
lecture, agrémentée de citations d'articles
poser une inscription en vers, moi aussi, il
môme par la pensée au banquol de clôture
de la loi municipale. M. Lomoine, qui s'est
n'est lias de raison pour que cela Unisse »
le jeudi soir. Jo lève donc mon verre à vou
aussi sagement muni d'un Code, trouve
Pour une fois, les deux Docteurs font
tous, à mon Président, aux amis de Suiulîles articles de la inèuii loi ([ni von! justo abstraction de leurs partis, et tombent d'acPol-ele-Léon, au Clergé toujours si Adèle aux
à l'onconlre de ceux cilét par M. Marchais
cord que la langue des Travailleurs bretons,
Bardes, à la Presse, si importante pour le Bref, les ileux légistes se menacent de
celle qu'affectionna Corret, doit être étransuccès do l'U. R. B., enlin avons Ions, mes leurs Lois Municipales: aucun ne sait qui
glée e l bannie des monuments.
mabik biliau.
a la bonne édition.
Leurs arguments si 'profonds que sensés
Le public ril, el semble prendre un inVoire Muinmik Koz.
louchent visiblement la majorité du Conlérêt médiocre à celle discussion
seil, juiisquoda demande de M. Jatïrennou,
BllKTO.SHZ TllAMOII.
M. Marchais termine en demandant
malgré les efforts de M. Le Roux,' est re« que le Conseil émette UN r-ile blâmant poussée par 7 voix contre 4 et 5 abstentions.
l'attitude du Maire u la session de Mai
]
Contre : MM. Anthoine, de Jaegher, Lei'JO'L. »
0
OUI! LUS
. n u s
moine, Ilenriet, Melog, L e Bescond, MarM. Aulhoiue se défend en prétextant
chais. Pour : de Leseleuc, Le Roux, Lo
qu'en agissant connue il l'a fait, il a épai
Clec'h, • Gourlaouen. Abstenus : Conau,
Une circulaire du ministre de laguerre gué beaucoup de désagréments à la ville el
Rover, Montforl, Penh-, 'iuéguen.
demande aux officiers de recevoir
aux conseillers. Il demande que le vote
Ou voit pur ces résultats que c'est à l'obavec bienveillance les jeunes soldats
se fasse ù mains levées.
truction du Dr. Marchais principalement
qui vont a r r i v e r au régiment — Elle
M. de Leseleuc demande le scrutin sequ'il faut attribuer l'échec de la proposition
Indique les mesures à prendre pour
cret, qui est accepté par le Maire.
de M. Jaffronnou, les modérés s'étant en
leur hygiène et leur alimentation.
Approuva d le Maire, '.).
partie abstenus. Nous y reviendrons en
Désapjirouounl le Maire. 7.
temps opportun.
M. Borleaux, ministre de la guerre
A lu lecture du rés iltat, dos cris do
La rage. — M. Anthoine lit une lettre do
vient d'adresser aux chef de corps des « V i v e la République»! et dos applaudisM. Alazet, qui fut mordu par un chien eninstructions au sujet de la réception
sements nourris éclatent dans le public.
ragé, et qui demande uu Conseil une subM. de Jaeghor ;t M. Marchais : C'est égal.
dans les régiments, des jeunes gens
v e n t i o n pour l'aider à faire les frais de son
Vous
avez
soulevez
là
une
sale
question
!
appelés dans quelques jours sous les
voyage à l'Institut Pasteur. Bepoussé.
M.
Marchais,
visiblement
décontenancé,
drapeaux.
La séance est levée à 10 heures.
riposte que si M. le Dr. Laiieion avait été
Cette circulaire, toute empreinte de présent lo vote eut élé loul autre. Là des— Les Fêtes Bretonnes de Dimanche
sentiments d'humanité et de justice,
sus l'incident est clos.
— Voici le programme des Fêtes qui se
fait honneur à son auteur. Elle sera,
Foire de la Croix-Bouge. — Lo Conseil donneront dimanche à Carliaix :
espérons-lo une source d'amélioration
émet un VOJU favorable à co que la comS A M E D I 7 OCTOUBK
dans le bien-être'des casernes; elle
mune de Scrignuc crée une nouvelle foire
A
'.)
heures
du soir. — Retraite aux
augmentera le respect dû aux simples au lieu dil la Croix-Bouge le premier mardi
flambeaux.'
soldats par leurs officiers, et récipro- d'Avril.
DiiiAXciin 8 OCTOUBK
Réseau téléphonique. — Lecture est
quement.
doiinôo
par
le
Maire
d'un
rapport
do
la
A
midi.
—
Banquet par souscription à
En voici quelques passages :
l'Hôtel de la Maison Blanche Prix : 2fr. 50.
préfecture, sur l'installation d'un réseau
Les débuts do la vio militaire produiLa souscription demeurera ouverte jusqu'au
téléphonique départemental.
sent sur lo jeune soldai une impression
samedi soir 7 octobre.
Postes et télégraphes. — Le Conseil émet
profonde, susceptible d'influer de façon
A 2 heures. — Sur le-Champ-de-Bataille,
de nouveau le vœu que le Bureau de poste
décisivo sur sa manière de servir ; on
autour de la statue de la Tour d'Auvergne,
do Carliaix, trop petit pour correspondre
s'efforcera tlonc do rendre ces débuts aussi
Premier Grenadier do Franco, Danses bredésormais aux exigences do la ville, soil
faciles quo possible ot do dissiper chez
tonnes aux Binious, menées par les sontransformé en bureau d'élat, et ouvert
l'homme do recruo, dès son'urrivée, toute sans interruption de 7 h. du matin à 7 h.
neurs Léon, frères, Main'guy ot Le Lay.
crainte el toute prévention, par le bienveil- du soir. Il demande également que les emRécompenses aux meilleurs Dansours e t
lant accueil des chefs ol les marques de ployés des postes soionl mieux payés.
Danseuses.
sympathie des camarades plus anciens.
A 3 h. 1J2. — Concours de Costumes BreLes
eaux.
—
M.
Ilenriet
donne
le
résultat
Les chefs de corps et les commandants
tons on deux sections : i " Costumes de l a
des
sondages
d'eau
opérés
par
lui
à
Kerd'unités s'ingénieront tout d'abord à donrégion Carhai sienne ; 2" Costumes dos autres
ledan, Ecrléon, et lverainpuill. Les échan- contrées d e Basse-Bretagne Nombreux prix.
ner à la réception du nouveau contingent
tillons d'eau qu'il s'est procuré ont été
le caractère, d'une véritable fête de famille.
A •> heure». — Concert instrumental sur
Dès la première heure, l'ofllcior s'otlor- acceptés comme potables par le Laboratoire la Place d o la Mairie, par l'U. M. I.
eera de mollre le jeune soldat en confiance, Contrai d'analyses chimiques. Ces sources
A 7 h. ij'-i. — Départ de la Place do l a
ot de lui faire sentir qu'il rencontrera, au- espère-l-il, donneront des résultats satis- Muirio pour les Halles, Musiquo on tête.
M
.
Marchais
trouve
que
l'avis
du
faisants.
près de ses c h e f s , bienveillance el protecA 8 h. ijl. — (Bureaux ouverts à7 h. 3/4)
Comité Géologique de France est nécestion.
Grande Représentation Populaire sous les
saire.
M.
llenriel
répond
qu'il
n'est
exigé
La première période d'instruction, mal- que des villes donl la population dépasse
Halles.
gré la progression rationello des exercices, 5000 âmes. Do nouveaux crédits seront
1. ( hiverlure : Kun haie tud Breiz, orchesimpose à In plupart des jeunes soldais adoptés à la session prochaine pour cooli- tration de Guélron, pur l'Union M u s i c a l e
une dépense de forces considérable, capaIndépendante et les Paotred Keracz-Ploues travaux.
ble d'affaiblir sérieusement leur organisme,
guer.
Carliaix aura enlin son eau, croit-on, ans
si elle n'est combattue par un suplériieni
2. La Korma, Duo d e Pistons, a v e c
! ou 3 ans, lorsque les crédits seront opuilo nourriture.
iccompagncment de Piano, par MM. Fonses.
Le capitaine relèvera donc la ration do
taine Labaumont, e t M"* Guélrcîn.
Rcole Primaire Supérieure. — M de
viande ; il augmentera, s'il le faut, celle du
t. Paotr lirclf-lsel, du barde Charles
Jaegher
fait
une
communication
bit
min pour les hommes auxquels la ration
tores- Rolland, chaulée par L. Baniel.
saule.
•églemeulairo ne suffirait lias (Les râlions
4. Le Dragon, pièce comique e n 1 acte,
M. Diilniisson. député, s'efforce do faire
mpplémenlaircs, ainsi perçues, seront
le Maurice Hcnnequin, par des Amateurs
l'aillcurs compensées par les éconnomies bâtir une Ecolo Primaire Supérieure dans
le l'U M. L : MM. Pi r. son,. A . Coignat,
sa ville di! Châleauneuf, donl la situation
réalisées d'autre poli).
Eugène Louis, Pierre Auffret.
ne demande nullement semblable établisIl importe, eu eifcl, que l'homme mange
Chansons de Botrel, par l'Autour e t
sement. Bien plus, Carliaix a déjà obtenu
son appélil si l'on veut exiger d e lui un
M" Botrel, (accompagnateur: L. Veyret-Lcpour
elle
celle
Ecole
Primaire
Supérieure.
travail (l'onlraincinenl régulier. Un fin, los
Pont, de St-Briouc.)
,o Conseil Municipal s'en était occupé en
lislrfbutions de vin seront aussi fréquen(i. Un pardon en Comouatlles, compositK.SS.
et
avait
même
voté
des
fonds
pour
sa
tes quo le permettront les ressources de
tion de Guélron, par l'Union Musicale
oiistruclion. Au Bulletin Officiel de l'Enordinaire.
Indépendante.
seignofflont de 1S'.)2, nous lisons même :
~. Pontkalleh, drame en breton, par los
Venant à la suite de la récente ins- « Une école Primaire Supérieure a élé créée
Paotred Kcracz-P'louguer : MM. L. Baniel,
truction sur le droil de punir, que nous
t Carliaix, par décision ministérielle du 14
Yves Cougard, Jean Solu, F. Léon, C. Guéavons publiée, cotte nouvelle circu- septembre 1891. Mais celte école n'est pas
guen, Tanguy, Jézéquel, Cadiou, J.-M. Guillaire montre toute la sollicitude du miicltovéo. »
lou, G. Briand, Louis Cougard, Février,
M. de Leseleuc. - - Et c'est ainsi qu on
nistre de la guerre pour la bonne conJallrennou. M"* L e Tous.
crit
l'histoire
!
dition morale et matérielle du soldat.
8. Chansonnette', par Jean Lo Troàdec.
.
LIONEL
BAWOUET.
KELEIER
Kerne - TU liei
ECHO D E S ' - P O L
1
1
Iti
,c
(Loeiz a erru erflu en Icrmen e voaj, hag en
eni gaout a ra en iliz dirag eun niver braz a dud).
Krislenien, ma breudeur, ha ma c'hoarezed Iter,
Me garje be/.a klcvet dre ar bed en entier,
0 tiskleria en pe giz o kouozer en iforniou,
I l a g ar l'éson e punlscr ennê ar pec'hejou.
Selaouit holl ma moue/., ontentet, pec'berien !
Keit ma oe'h en buez eo d'ec'li ober pinijen.
Nowniouz med ar c'hroc'hen var eun toullad eskern,
A r ' e'hig a zo chomet a-sklabe en Ifern.
Gant intanslon, 'n han Doue, ho pedan
Da guilat ar poc'lied, da 'n em humilian.
Pedi a ran Doue, deuz a grolz ma c'halon.
Da roi varnomp holl e venodiksion.
Ha gras d'enip d'en em welet en Baradoz Doue
En kompagnunez .lezuz, ar Sent hag an Ele.
KEVREN X
( A r Priol ha Loeiz a antre dre eur c'hoste, ar
e'hont a Doulouz dre eur. ail.
A R C'HONT
Demad, ma c'henderv, joa mouz deuz ho kwelet ;
Pa gleviz ar e'helou ez on bot ambarket.
l'a gleviz lio poa anlroprenet beaj Sant-Patri,
E riz jiront ma depôch da dond d'an Hiberni.
Grassou i mortel a renlan d'an Aotrou Doue,
Da veza bot ar c'hras da sovetat oc'h ene.
Plijo gant e vadelez ho konservi bepred
A r rest deuz ho puez en e c'hras hep pec'hed.
Me ho ped, ma c'henderv, gant peb lidellte
Da dond ganen en Frans d'ar gcar a Doulouze.
Ai- eboaz deuz nia c'hambehou a po, pa errufet,
lla ni bourveo d'ec'h ar pez a dezirfot.
LOEIZ
Admiret on on joa, ma c'henderv, o v>;elet
Ez oc'li deut a Dell aman vit ma o'havet.
Ne din blkon en Frans na kenneubeud d'am bro,
lir gouant o chomin da c'hoiioz ar maro.
Evit eun de hag eur bloaz na mouz ken da veva
Ez on 'n em rezolvet da elioni barz ar vro-ma.
Mar permet an Tadou, me a ebomo gante,
Dindan ar gwiskamant frer, ar rest deuz ma bue.
Hag ho pedan, ma c'henderv, gant g w i r afeksion,
Da baea evidon eur bloavez pansion.
Distribet ma madou pa po en em beet
E touez ar bevien ar re muia ezommek.
Gret ma gourc'hemennou d'ar gontez ho pried,
D'an boli famiI ivo, rag ine renons d'ar lied.
KONT TOÙLOUZ
Glac'har braz, ma c'henderv, a meuz deuz ho kuitaet,
Mez mar de Doue a c'houl 1, ne meuz man da laret.
N'ho kontrariin ket, rag JÌC e v e pec'hi ;
Me baeo evidoc'li keniemt a larfet d'in,
Hag a distribuo ho peadra d'ai- bevien.
Doue d'ho kendalc'ho hag ar W e r c ' h e z Vari,
A n Ebestel santel, an A o t r o u Sant Patri.
Goulen 'ran eur c'hras, kenderv, kent kuitaet,
Ma rofet d'in, dre skrid, ar veaj oe'h euz graet,
Ma monili beb a gopi, an eil hag egile,
Evit renta grasou evidoc'h da Doue.
LOEIZ
Ma c'henderv ker, se, sur, na ho refuzin ket ;
Benn eun neubeud amzer sonjan ben resefet.
Kement-sc v o eun ekzempl en amzer da donet
D'ar re a 'n em blij o v e v a er pec'hed.
A R PR10L
Aotrou, 'n em jenet ket evit ar bansion,
Bevet bepred aman bervez ho tiskresion.
Ne c'houlennomp diganec'h nag aour nag arc'hant,
Rag ni a zo kohtant deuz ho korf penifant.'
Antreomp er gouant, rag poent eo d'emp leina,
Ila c'houi ken skuiz, ho peuz ezom da ziskuiza.
FIN
9. 3' suis positive'iirmt (tels, monologue,
donni ar prljou olro ur го о deuz о goneet,
par Louis Bosson.
10 premier lo parole, ol a bu ú la siuité de
Da chorlpz, ec'h osnont dlskarga o lousvar blason an Tour d'Auvorgn.
notre dévoué prosidolll, M. do Cuverville.
LANNDERNE
10. Dansou ar C'halluoued, do lloo'hlan,
oni var Ar liobl. Mez kaor o don/, boula,
Solu
ama
ar
roll
douz
ar
prljou.
particulière peuvent être perçuespard'autros
par 11. Lutorro.
Puis M. Lo Rudullor, soorélairo du Cóha bouta, na zen nule ncuiéd avel... lui lier
Tirol Durham pur dindon daou ola
stations munies do récepteurs, et nussi en
CoiiNcil
A
l
u
n
l
v
i
p
u
f
.
— Voici un
mico,
n
dit,
(>n
linéiques
mois,
les
progrès
11. Koush Brelz-Uel, chanté par Kmllo
broin.
1, 80 f., Jean Cougard, Koraozj
t r o u b l e r los opérations. On se souvient des
abrégé do la séance de la roi nie session.
rendu
un
juste
hoinmnge
il
réalisés;
ot
il
a
Bosson, âgé do 12 ans, uuoouipngnéau piano
Frunools Cougard, Plouguor; 3, I f.. J.-L
incidents qui so sont produits lors du déM. Audrain est élu secrétaire.
DOUARNENEZ
notre
Prosidonl
qui
n
été
lo
premier
ù
nous
par Loulu I,o Troadoo, âgé do 11 mut.
Goyot, Plouguor; 4, 10 f., J.-M. oslolloc
part do l'escadre de la Baltique ; dos naElections Consulaires. — M M . Bouclier
lunoer dons colle voio, et toul lo mondo sait
1$, Ranaouen m Labourerleu-Douar, do
Plouguor,
Au It-hear neve;.. — A zo bot hunvol da
vires étrangers auraient recueilli los déul Parc sont élus membres de colle commisavec quoi dévoiioiiionl !
Taldlr, par l'Autour.
vaordisul : Pierre Prosper, louzaouor-kezeg,
pêches échangées entre les vaisseaux do
Tlrvi Durham pur en tu all <la zaou
sion.
M.
Le
Budulior
udil
aussi
le
bien
il
l'aire
;
13, Chansons tle liolrel, pur l'Autour ot
du adjenl kenla, Funch Poncalod, poskelaér!
l'escadio russe. Dus études, qui se pourvia. — I, 40 r., Joh Gonttl, Koraoz; 2.30f.,
Téléphones. — La ville de Landerneau
11 a demandé — avec raison, ol loul lo
M"" Botrel.
da oil adjoin, Louis Guiador, retrete! ouz
suivent en ce moment, feront disparaîtro
J.-M. Postolloc, Plouguor; 3, 20,f., Louis
souscrit à une somme do 300 francs pour
mondo
l'a
approuvé
—
qu'une
plus
grande
un donami.
11. Sérénade, par los Binious.
Pognoimoc, Sant-Ileruin ; 4, 15 f., J.-L.
so (aire comprendre dans lu réseau télépho- cet inconvénient, en réglant la direction des
part du modeste budget du Comice soit
15. Carhait. délllé, par l'Union Mùslonlo Conan, Plouguor.
ondes.
nique
départemental,
PONT-AVEN
consacré
ii
encourager
l'élovngo
du
poulain
indépendante.
Tirol a bepgotieun, dindan daou via. —
Pour terminer, ajoutons que M. Branly
Troupes,
—
Une
somme
de
37,000
francs
de
Irait.
Les Fleurs d'Ajonc. — Notro compatriote
Prtitt -des Places i Réservées, . 2 fr. 50; '1,30 1., Pier Lovonoz, Plouguor; 2, 25 f.,
travuillo sur le même principe à la comosl volôo pour la construction d'uzi pavilM. H. Laurent, pliolograpo à Port-Louis
M. Ollivior so lova onsiillc, el fut snlué
Premières. 2 fr. ; Secondes, 1 fr. ; Trok 'Intnnvoz Goutollor, Plouguor; 3, 15 [., Job
lon servant à l'hospitalisation des malade.?
mande des mécanismes ù distance. A son
(Morbihan), vient do nous adresser une
par ios applaudissements de la salle entière.
slèinoa, 0 fr. 50.
Main'), Glodon ; 4, 10 f., Louis An Dron,
militaires.
laboratoire de Faculté Catholique de Paris,
superbe collection do caries postales des
Il
nous
dit
combien
il
était
bouroiix
d'èlro
Cartes on vo^èto a Gorhuix chez : MM.
Plouguor ; 5, 6 f., J.-M. Blvoal, Spezol; 8,
on peut voir un modèle dont lo fonctionRais el fumier. — En outre des 503 fr.
fêles dos Flours d'Ajonc do Pont-Aven.
au milieu de nous. D'ailleurs, ajouta-t-il, je
LÔili* Le Troadoo, rostutiratour, Jean-Mario
5 f., J.-M. Miunic'li, Plougor.
nement a donné toute satisfaction.
do dommages-intérêts ù payer aux proprié
Nous
recommandons
cotte
collection
à
no
suis
pas
un
étranger,
je
puis
mémo
diro
Soin et Ulneiiiï, oollïours, aux Bureaux do
Tirvl a bep gouenn. en tu tili da saott
taires riverains du las do fumier situé au
nos
lecteurs
et
lectrices
do
Pont-Aven,
suis
chez
moi,
En
oiïet,
ses
ancêtres
que
je
Pierre DKVÉDEC
Tubno'.Croc, Cartan ot Gollroy, a l'Impilvia. — 1, 35 f., J.-L. Conan, Pouguor; 2,
ainsi d'ailleurs quo los nombreux sujets gaz, les Lnndernéons so voient obligés do
ont été, ou grand nombro d'outre eux, los
morio L e Guuziou-Jnffrciinou.
30 f., Yves Porrion. Mol roll; 3, 20 f., Plor
payer a nouveau 1,035 Ir. 14 pour frais di- Marché de Parls(la Viliette) du 3 Octobre
bretons
qu'édite
régulièrement
M.
Laurent,
représentants de nos pèros, dans los ditlóLos habitants sont Invités a pavoiser
Brlnud, Plouguor; 4, 15 f., J.-M. Postolloc;
vers relatifs à celte affaire uu total do
et qui (ont honneur à son talent et ù son
rontes assemblées. Il nous dit. on appuyant
lours maisons.'
5,10 1., J.-M. A r Hoc, Plouguor; C>, 5 f.,
2,138 Ir. 14.
ÜÜANTITHS
amour do lu Bretagne.
Prix du kilogramme
sur
la
parolo
de
M.
Lo
Rodulier,
qu'il
(nul
Funch Postolloc, Plouguor; 7, 5 f., Simon
l'oldH vif
Assistance médicale. — Approbation du
s,
nous
nssocior
pour
olro
plus
forts.
1
1
nous
(MIEvini­
Cougard, Plouguor.
rapport, maintien du stntu-quo.
On nous communique uu dernier moment
LI é о s li и о s
encouragea et Insista pour que, choz nous,
Ouunered dindan daou via. — 1, 30 f.,
le programmo du concert qui sera donné par
Avis favorable. — Avis favorable est
les mots assurance, mutualité, ne soient
Bœufs...
88', I 1 8R> 90
00
la Musique à 5 h. du soir, sur la placo do J.-M. Postolleo; 2. 20 f., Joh Mahö ; 3, 15 f.,
donné à la demande do bourse de M. Tan- Vaches..
toujours
lottro
morte.
pas
628
575 88
55
J.-L. Conan ; 4, 10 f. F. Cougard : 5, 5 f.,
la Mairie.
guy,
retraité
do
la
gendarmerie,
en
faveur
Taureaux
11
nous
oncourngon
à
rosier
attachés
à
189 12
63
52
F. A r Bouz, Keraoz ; 0, 5 f., F. Ropars,
do son fils, élève à l'écolo nationale profesCarhaix, allégro
Ci I':TRON
Veaux...
notro pnys de Bretagne Des applaudisse705 1 505
93
75
Sant-Hornln,
sionnelle de Nantes.
MONTROULEZ
Neva, danse russo
G,
Moutons
ments prolongés ont couvert ses paroles.
71313 500
83
08
Ounuered
dindan
tri
blu.
—
l,
30
(.,
Joh
Gaz.
—
Lo
Conseil
rejette
la
demande
de
Fête Auricole
Les Ululons iln Finistère. . . L A O K N N R C
M. de Séré s'osl lové ensuite, et on rapPorcs....
215| 5 215
- sur la promenade du Pou- M. Coniac, directeur du-guz, sollicitant une
1
95
Mahö ; 2, 25 f., F. A r Bouz ; 3, 20 f., Plor
line fête •au Ker(ioal
GuiVrnox
pelant, lui aussi, lo souvenir do"notre aimé
tie,
v
p
.
concoure
Boeufs, vaches, taureaux: vente moyenne.
Guiador,
Sant-Hornln
:
prolongation
do
40
ans
au
traité
qui
lie
la
J.-L.
Connu
;
Kan baie lut! Brelz (Sao Broizlzol.)
président, a insisté sur les. doux ¡déos
offert aux Cultivateurs ot aux Elevours do ville à la Compagnie du - gaz pour l'éclaiVeaux : vente bonne.
10 f,, Intnnvoz Goulollor
5 Г, .Job Genémises par M. Ollivior, l'esprit d'association
i Arrondissement, lo Samedi 14 Octobre 19Ò5.
Iii.
— Secours mutuels. —- La société dos
rage.
Moutons:
vente moyenne.
et l'allacliomont nu sol natal breton. Les
Subvention do l'Etat : 950 fr. Subvention
' Sapeurs-Pompiers s'est réunie a la mairie
Saottt ha tue guntS. — 1, 30 f., Joh MäSubventions. — Un secours de KM) francs
Porcs : vente diflicilô.
2
225
fr.
appluudissoiiionta
ont
montré
n
noire
condu
Département
:
dimanche a Oh. Ont été reçus dans la société
he ; Sä, 20 f., F. Ropars ; 3, 15 f., J.-L. Coest voté à Mlle Le Cam, élève sage-femme,
CÉRÉALES (Bourse de Commerce)
seiller d'arrondissement combien il подо
Henri Nicol. 30 ans, forgeron ; Auguste Le
nan ; 4, 10 (., Simon Cougard ; 5, 51., Intnntandis qu'on rojetto la demande de crédit
ENSBIONHMIÎXT A G R I C O L I ;
a
r.
osl
sympalhiquo
à
tous.
Boulo'h, 47 ans, maçon ; Catherine Le Dron,
voz Gulllou, Plouguor; l>. 5 f., F. Cougard.
on
faveur
du
monument
à
élever
aux
victiCours d'Agrioulture du Collège de MarDonc, bonno el excellente fête que colle
AVOINHS
ménagère.
mes du Farfadet.
laix — Première division. — l - prix, une
FKOilLNTS РЛН1ХКЗ
lilou laez, — l, 25 f., Job Cougard, KoLUS 100 KILOS
MMi Lévénoz ot Le Dour ont été désignés
raoz ; 2, 20 f., J.-M. Postolloc. ; 3, 10 f.. V. do notro cómico. El maintenant do nouveau
Chemin
de
fer.
—
Par
lettre,
M.
Maismédaille
de
vermeil
;
2
prix, une médaille
pour lo
à l'œuvre avec plus do courage, pour
pour la visite des malades pendant le V tri- Cougard ; 4, 5 I , Guilluuine Mnnnc'h, Ploud'urgent.
sain fait connaître au Conseil que l'assem- Courant...
bloii ol lo progrès de notn Agriculture.
17 90 15 40 23 25 30 05
mestre do 1905.
guor; 5, 5 f., Louis Croazlor, Plouguor.
blée départementale a décidé la construcDeuxième division. — l - prix i une inéProchain..
18 . . 15 40 23 35 30 75
E.
A
.
Moc'h.
—
1,
20
f.,
J.-L.
Conan
;
2,
Iii
tion
d'une
ligne
de
chemin
do
for
reliant
duillo
d'argent
;
2',
une
médaille
— Konkour Labour-douai+ar C'hauton.
f.,
Nov.-déc.
d'urgont ; Lnndoi'iieuu au Iluolgoat. Los membres
18 20 15 50 23 45 30 85
Yves
Porrion
;
3,
10
f..
Guilliuinie
.Manne'
—
Conférence
Olli
vier.
—
Di
inanello
pro3-,
une
médaille
do
bronze.
— Eur konkour lahour-douar a zo het di'l'i
4, 5 f., Simon Cougard.
chain, 8 octobre, oonfêronoo pur
pur M. Olli vier.
réunis
adressent
lours
remerciements
à
M.
•1er
mourz var hlusou ar c'hozok. Pell-zo nu oa
Cours d'agriculture de l'Ecole libre de
l'endunce.
solilo. calmo lourd. lourd.
député, ù 3 heures d a n s
Maissain et sollicitent du prélet que cette
llwltl. — I, 20 f.. Yvos Porrion : 2, I f.,
incielino sali.
kot bet komend a lonod mad dlgasot da
Saint-Louis de Morlatx. — 1- prix, une
d'usilo.
nouvelle liguo aboutisse sur les quais de
Simon Cougard ; 3, 10 f., Pier Brland
médaille de vermeil ; 2', une médaille d'argonkourl.
la ville.
5 (., Iiitanvez Gulllou.
gent.
LANDELO
Kitiiaoucii ai
Au umzor a zo hot hrao rozonahl, lia
Prijou roel eelil kamt! boued-loned mad,
Espkck
Ciikvai.ixk
kalz a gultividnurieii a on dre goar,
— Fête des vétérans. — Dimanche proEtteeud.
—
Diniourz
divezu,
povnr
c'hant
ha delc'hcit meredlou kempenn, —- 1,05 f.,
Oa grolzte hanter, our prod hraz un neuz
El a Ions de mi-sang nés eu iinrj.
chain, 8 octobre, la 160* section des vétéa dud a oa ho loi er Gor-Veur en loin-oureud
DANSOU AR С HALLAOUED
F. Gougurd, Morodl-Nevoz, Plouguor ; 2,
hudet ar gultivalourion hug o mlgiioned
185 Ir. de prix.
rans de 1870, célébrera sa lôte annuelle. A
Joscnli
A
r
Moal
lia
Mac'liurit
Ar
Bon.
An
45 f,, Et, Bourhls, Gur/.-nr-Grouz, Kerglolt ;
obarz Hôtel au Tour d'Auvérgu, loc'h mu
WAX
D O S : Le Muletier de Burgos.
8 h. 45, réunion des Sociétaires place de la
Ao. Ervonik z\r C'liloc'li|(Burz Stor-Aon.) an
Esi'Kcn B O V I N S
zo liot servljet d'é oui loin douz. un dihub. 3, 40 f., J.-L. Conan, Korgorvo, Plouguor ;
Mairie. Réception à lu gare des délégations
neuz great plijudur d'un holl en our gana
Les exposants dus animaux pur-sang
1
4, 35 f., Y . Porrion, Bronnolo, Motten* ; 5,
hag u ru onor du glgiu au llrou Adam.
brezouek en enor d'ar priejou novo.
étrangères ; ;ï 9 heures, service solennel il
Durham, dovronl produire le certificat du
Dansou Kerne 'vid ar Vretoned
30 f,, Simon Gougurd, Korgourtoz, Plouguor;
lîvol hroudeur u oa an holl a ou ono tout
l'église
Silint-llouardoi),
puis
délllé
jusqu'au
— Maro ¡ottdeu. — Y. Quöllet, on our
Hord-Book devant le Jury, lo jour du conA zo broma traou divalo,
asamhluz lia joaiisted poiui du honii d'ar (1, 25 f., J -M. Postolloc, Korvin, Plouguor ; zislroi
cimetière ; remise d'une palme sur lo moTraou hag a zo mad d'ar Sauvajed
doc'Ii сип eiireud eburz lluelgout, n
7, 20 f., Giillluutiio Fuvoiinoc, Korvez,Suiilcours. Une médaille de vermeil est offerte
prod. Boa ou deuz taol ono kannudod deux
nument
dos
Morts
pour
lu
Patrie.
lia пап
a zo innrvol 'n nun toi pa оа erro tal-kiohen
llertilu ; 8, 15 f., F. Postolloc, Ponnnluu,
pur M. la Comte de Beautorl au plus bouu
botrod koant hon bro !
uevor o'horn or vro : don/, hro Geraez lin
A
midi,
banquet
ii
l'Ilôlel
de
Bretagne
:
bourk I.andolo.
Plouguor;!), 10 f. 52, Intnnvoz Goutollor,
UISKAN
taureau Durham pur-sang.
Kerne-Uhol, o ou nolrod ar o'homlto, an
le
soir,
ii8
h.
I|2,
bal
au
mêine
hôtel.
Kornovez, Plouguor; 10,9 f., louen Boudln,
(I)lsadorn a vo oun arlikl gnllok divarTra la la la la la la la la la la
Taureaux Durham au-dessous de - ans.
Aolrono l'ier Postolloo, pehinl a zalo'ho
bonn an llonlclioii.)
Bouillon Blhnn, Kerglolt; I I , 0 f., Intnnvoz
Hola ! Hola ! Bretone.! fall,
BREST
— 305 fr. de prix.
nias au Aotrou Doktor t.ancien ahsaiil,
Auffrol, Boo'hkaor, Plouguor; 12, 5 f., lau
Tra la la la la la la la la la la
AR FOUILLE
Freour, Puul Gourluouon, Juan Cougard,
Taureaux par-sang Durhani de 2 nut­
Le 'Théâtre pour rien. — Une affiche
Na fontus eo dansou Bro-C'hall.
F, Cougard, Joun-Louls Connu, Plor Pos- Goaoolou, Mogourdl, Sant-Hornln ; 13, 5 f ,
3 ans. — 3P5 fr. de prix.
Tan gicall. — En по/, disadorn, var dio
municipale, placardée sur lus murs do Brest
Plor Ar Herr, Korivon, Sanl-llernin.
II
tolleo Plouguev, lui Jeun Blvoul Spoyot.
Taureaux pur-sang Durham de 3 ans et
4 hour douz л i- mintili, bourk nr Fouille a
informe les habitants qu'à chaque représenBroma on kemont eured a zo,
C'hoaz hon oui remorket au Aotrono Gourau-dessus. — 155 fr. do prix.
oa
dlhunot
on
oun
taol
gant
lins
nrc'liloler,
tation
du
llléâlrè
municipal,
deux
cents
En kcment nosvez 'pad ar goan,
SANT-NIKOLAS-AR-PELEM
din, Korgont ; A r Jaune, iipotikor ; Gwltaureaux améliorés au-dessous de 2 ans. spectateurs auront droit à l'entrée gratuite.
Eu our muro, о oa an holl or mea/.. Au tun
'Ve gwelot potrei!, niorc'hod faro,
varc'h, ha Lunoton, noterod ; Au Doktor
n
ou
krog
о
II
Frunsoii
Botorol,o
chom
o
LiOn
se
fora
inscrire
à
la
Mairie,
et
chacun
Cotwours agricole dtt
—
275
fr,
do
prix.
oclobre. - 1)0
Daou ha daou, о troidellan. (Diskan).
Moutfort ; Goiian, maro'hadour ; A r Gentil,
Taureaux améliorés de 2 à 3 ans. —
tioz, daou gilomelr boniiag deuz. ar bourk.
passera à son numéro d'ordre.
notro
correspondant
:
III
uonntiok, holl deuz Keraoz; Cougard, muOr
230 fr. du prix.
La municipalité socialiste nu néglige rien
Toon an ti hag ar lohnii uzobot kuzùmot.
Outre uno médaille d'or ol doux médailKavout a roint eo'h eo gwall hudur
Plouguor; Rohou, Poullaouou ; .Gouozoo,
Taureaux
améliorés
de
3
ans
el
au-despour
assurer
la
distraction
de
ses
adminisAr lonod а /.o bol gallo! loniia une 'meaz ar
les d'argent olïortos pur la Société dos AgriSovel an troad, reudi ar c'har :
ArVouster; Yves Porrion, Motroll; Munao'h,
sus, — 145 Ir. de prix.
trés.
culteurs do Franoo, le Comico disposali do
o'hrolor. Ли avel a c'houeze oilrusamnnl
« la, rod co bout diot, a dra zur.
adjontmaor Trafrin ; Ktlomi Bouillis,adjonlVaches
pur-sang
Durham
tle
3
à
S
ans
lu somme de 1,799 (runos, oonstlluéu
var du onob lior nil nr gerik, bug evolse
'Vit dorna 'volse an douar ! »
m&er Kerglotl ; Troboull, Langonot ; A r
inclusivement. — Aptitudes laitières, bour(Disk.)
n'oo kol krogot an tan nobloc'h ail a-bod.
IV
Braz, Sant-Tliogonok; An Normand, Slhiril; comme 11 suit :
rièros, unies à une bonno conformation. —
95
(runes,
allocution
du
Gouvernement
do
Bruma e trocr 'vel toupiou,
An Nux, nlah muer Plougonven otc.
205 fr. de prix.
GOURIN
la République ; 700 (г., allocation du DéMèo о ver gant dansou kériz
Génisses pur-sang Durham de I à 3 ans.
Du goulzar ohumpagn, Plor Postolloo, Ko- partomont ; 554 (r,, fonds du Comice ; LOO
taoliou d'ar jandarmed. — Dlsadoin,
OWENOAMP
Galleget 've harz an nosvojou
raoz, a xo sa vol, hug un ouz dispukot our
— 155 fr. do prix.
Ir., don do M. Louis do Gtivorvillo, prési­ Louis zVn Duigou, labourer, en doa disBuz ar mod koz kollet ar c'hiz. (Disk.)
Eaii
den
hoz
friltel
gant.au
treu.
—
Diluor a brezegen dlvar bonn ni laliour-douur,
Vaches
laitières
de
toutes
races
de
3
a
knrot
Fourier
dlvar
e
varc'h-houarn.
An
dent du Comico : 100 fr., don do M. do Sé­
V
sadorn
eun
don
koz,
oajel
a
75
via,
hanvel
mg oinp ohms da c'hullout inoulln unoï
S
ans
inclusivement.
—
185
fr.
de
prix.
jandarinod a glaskaz lukel an dorn varnoon
re, Consolllor d Arrondissement ; 150 (г.,
Larot о vele pennou follet ;
an
A
o
.
Fraysse,
a
oa
o
pourmenn
var
heul
uma :
Génisses
tle
toutes
races
de
I
à
3
ans.
—
mez heinu a gusaz eun toi fouot d'unan anô.
don de M. Louis Ollivior, député ; 100 (г.,
N'ouzont polec'h skei о daoudroad ;
Brost. En pasach Gourlann, na glevaz kot
155 fr. do prix.
lied о on öron anoon, u-benn kas anoon d'ar
don do M. do Korouarlz.
Messieurs,
Meur a viz er botou 'vo frikot,
train
Pempoull
o
tond
warnah;
rag
houzar
Esi'ùoiî
PoiiciSH
prilon da Bondi. Tapol a ra 15 do prizon.
Voici le résultut du concours :
IIa meur a blac'h 'de kalonad ! (Disk.)
. Appelé à l'honneur do présider notre bouu
oa; ar gazekvarc'h a lieurtaz aneau, hag u
Verrats. — 95 fr. do prix.
Taureaux detímois à i au. — 1" prix,
concours cantonal en l'absence do notro symVI
sklapaz
anoan
er
foz.
Adsavet
ac'hano,
ha
Truies pleines ou situées, i et 2'portée.
pathique président, vous devez êlro tous sur40 Ir., Alain Lo Maoul, Bothoa ; 2-, 25 Ir.,
Awechou... Oh ! fenlusa kêlou !
käset
da
di
e
vab,
ar
paour
koz
koz
na
zapris UO №0 Voll' occuper cello place, OU eitel,
— 95 Ir. de prix.
Guézou frères, Salnt-Nlcolns : 3-, 15 Ir.,
En kreiz an dansou a woler
loaz ket da vorvel.
«Ho revenait (lo plein droit h l'un do шея mills,
vouvo Boriilo, Saint-Nicolas ; 4', 10 fr., JoKur Breton gwiskot 'vel eun Otrou
Concours uk Vbugbus
Francois Cougard ou Jeun-Louis Connu. CeuxGWERLISKIN
soph
Liiuuny,
Saint-Nicolas,
0 tapout eur lamp war e rer. (Disk.)
Il sera accordé on 1908 aux vergers de
ci étant exposants, ont décliné cet honneur.
KASTELLIN
Taureaux de i à 2 ans en bouche. — 1"
VII
Eureud. — Hon c'henvreur ar Bar/.
l'arrondlssenioiil, quatre prix.
Je ne vous forai pus du discours, vous Have/,
prix, 30 fr., Toussaint Lo Cum, Botha; 2 \
quo j'en suis incanalile, niais Je no voudrais pus
Al lei-varn horehslonal. — Kastellln —Nag aliez a meuz-me kavet
Charlez Rolland a zo addomezot diziou diDoux prix au Léon. 00 fr. ol 50 fr.
laisser passer cello bollo lète agricolo явив vo­ 20 Ir., Edouard Lotou, de Canihuol ; 3', 10
Kaou Kornek, ->ч bloiiz, dovojour, a zo onAn do warlerc'h au nosvejou
vuza. A r c'liontrad-oureud a zo bet great en
Doux prix au Tréguior, 60 fr. ot 50 fr.
lili aux noms do tous los membres (III bureau
fr., Lo Tailed, do Canihuol.
niitroid ebarz magnjin-win uu Ao. Miosseo,
Pot red iaouank gant eur c'horl brevet,
Plougraz. Eur prod a zo bet sorvijot da
En 1008, il sera décerné trois prix de
doni j'ai l'honneur du latro partie, roiuorclnr
hag an neuz laé'ret 2 voûtai liad kognak, 20
(iënlsses de i à S ans en bouche. — 1"
Gant diouhar dioz 'n о bragou ! (Disk.)
greizdo en Gwcrlfskin, d'eur migiiou ben­
100 fr., 70 et 50 fr. aux platos-formcs à
bien sincèrement loua les hommes compétents
prix, 45 fr., Yves Miihé, do Saint-Nicolas ; dovoz prizon.
VIII
nag. Kas u reonip d'ar barz, bot ken gwallfumior les mieux établies.
qui noua ont prêté leur concours on acceptant
2-, 25 Ir., veuve Malie ; 3-, 20 fr., Victor Lécliansus or mareou divoza-ma, hon gwolla .
Jakez S tovan, 28 blonz, karor, samblez.
IIa breman laret ar wirioue,
(lo iittro parue dcH (UfférontuH
"'
commissions
Propagation de l'outillage agricole. —
monnoziou a ovurusted.
védor; 4', 10 (г., Noöl Biirlot.
gant Armand, a neuz di care'het un nor var
chargées de décerner
C h o u ¡ . potred vad am selaouot ;
31' los primes.
Une médaille do vermeil, une médaille d'ar41'Ja»
(xéntsses de 2 à 9 ans. — !•• prix, 35 fr , lioslaloii Iouon Boinnrd, о mill-nn-Duk,
N'eo ket kalz bravoe'h dansou Kerne
ròs delicato ot qui est
BEAR
gent
ot
une
médaille
do
bronzo
seront
décerparro/. Knsl. 10 lut' gousl.
Joseph Ltuinny, de Sulnt-Nicolns ; 2 ' , 25 Ir.,
plutôt faite pour vous créer dos ennuis ; j'os'Vit gelzou sod ar C'hullaouod? (Disk.)
nées aux lubriquants qui oxposeronl nu
Laeronsl
amann.
—
Mari
Jaquin,
greg
pòro quo tel no sera pas lo cas colto année ot
Jncquos Jégou, do St-Nicoliis ; 3*, 15 Ir.,
IX
— Fora./. — Funch-Jorom Lossouarn, 37
concours de la Société les meilleurs instruquo tous vous serez. satisfaits dos primes qui
Baoudour,
douz
Boar,
he
devoa
gwerzot
Alain Lo Maoni, Bolón ; 4', IO Ir., vouvo
bloaz, toor, nu пси/, slioel giiiil odati. lOlur ments agricoles, charrues bêcheuses, Herses
Lozit 'ta ar re-ze a gosto,
vont voue échoir.
(l'an
lirón
Olior,
douz
Podornok.
eur
pejud
aniaiid.
Boriilo, do Saint-Nicolas,
D'ho kiziou koz dalc'het bepred.
somoirs, etc. Tous los mécaniciens du
Nous remercions non moins vivement Ions
aniunii. hag a oa knvol oun dornind patatez
Broiz, mar be fur lie holl bugalo,
Prix d'ensemble. — 1" prix, 40 fr. ol uno
— Braspartz. — Jean-Mari Dorrion. do­
los vrais ot lions cultivateurs du canton. No
Finistère peuvent prendre pari au concours.
pon/, er o'liroiz anean.
médaille d'or, Joseph Lummy ; 2 , 25 Ir.,
A ve kaërra bro zo or bed.
vojour, 33 bloaz, an пои/, la'èrcl cur lilrad
HOnt-lls pus on effet l'honneur do notre pays
Racines
fourragères
el
maraîchères.
—
Mari Jaquin a zo bul kestionet gand ar
vouvo Berilio; 3', 20 (г., Edouard Lotou;
agricole 1
rhoiii douz iiiagajin Carinii. Fur miz bidon f.
BOC'HLANN.
4', 15 (г., Guézou hères; 5', 10 fr., Lo Tal- Job A r C'horr, 31 blonz, heskeniior, bol ta- 55 fr. de prix.
jéndarmed diwar bonn an dromplozon-ze.
Il y a quelques années 6 peine on pure ou l'an t
Cidre. — Une médaille d'or ol doux mélec péro.
П08 cuiuiiugmm on y voyail ancoro beaucoup
pol iiiêo gnnt our juiidnrm, un neuz d if reget
dailles d'argent des Agriculteurs de Franco
do toiTums en (riche, beaucoup do landes, de
о veslcn d'o/.un. 0 dovoz prizon, 20 real
Espèce chevaline. Poulains de trait. —
seront décernées aux concurrents producgeilétH et (te bruyère; quiconque lo purOOU I
CHRONIQUE SCIENTIFIQUE
amami.
1"
prix,
30
fr,,
et
uno
médaille
d'argent,
aujourd'hui, reste émerveillé dus progrès acteurs do l'arrondissement de Morlaix, qui
Joan
Lo
Borgne;
2',
20
Ir.,
Lo
Guonnio;
—
Berrien.
—
Ionen
Mnllroz,
32
bloaz,
complis. Л chaque pas ot à porto do vue ce no
apporteront lo 14 octobre, à 10 heures du
•' Fermes au début do la séance, les ten3', 10 Ir., Marc Rlou ; 4 , 5 Ir., veuve Dortoor, an nouz liieret karolez douz liorz о
soni (IUO do superbes ot magnltlques champs
dances du marché s'alTaiblisssut un peu par
matin, un lot do Irois bouteilles.
rten,
do blé, do plantes fuurrugèroH ot de Irèlles.
nme/.og Loeiz A r Bono. 20 roui gousl.
la suite.
Pommes à cidre. — 28 fr. do prix.
La raco bovino n'u-t-olio рая progressé chu/.
Pouliches de Irait. ~ 1" prix, 30 fr. et
— (ioueieh. — Siindr Mallogol, 25 blonz,
Pleurs. — 30 fr. de prix.
Notre 3 0|0, malgré l'achat do 32.000 fr.
П011Я? SI luit, Messieurs, COIltluiIOZ, V O U S èles
une médaille d'urgent, Yves Biou, Lanvlpikor-mon, пи пои/, brakoneti lOlurainnnd.
(SL'ITIi)
Beurres. — 50 fr. do prix. Les m o l l e s de
de rente au comptant, est lourd ù '.19.70.
sur lo chemin (lu progrès ; témoin nu» deux
unln ; 2-, 20 Ir., Lo Guenille, do Saint-Ni— lluelgoat. — Jan-Mari Collobor, laboii- bourre devront êlro d'au moins une livre ut
L'Extérieure que nous laissions hier à
beaux concours annuels. Celui du mois d'avril
Il construisit alorsjson tube à limaille. Le
colas ; 3'. 10 fr., Thomas Jobic, do Lauriror-douar DU Kormhiaoucd, n zo lainallct
OHt do plus on plus recherché, do plus OU plus
9.1.00, fléchit à 94,22 el le Turc s'inscrit à
déposés ù la mairie, lo 11 octobre.
Itibe-limaillo so compose d'une couche de
valn ; 4", 5 Ir., Franoola Burlol ol Jacques
gant о aino/.og Herri Karoll da veza plantet
estimé des connaisseurs, tant par fu (piantile et
91.25. Los Fonds russes, par contre, se monFromages, — 30 Ir. do prix.
limaille placéo librement entre doux pisJégou.
tachón on trold o nnovalQil. AtikÖl idroc'li
lu qualité quo par lu beau lé. Il est lopins bouu
trent assez résistants : lo 3 0|0 1801 à 81.40,
Apiculture. — 20 Ir. de. prix.
Ions métalliques enfermés dans un tubo do
Espèce porcine. Verrats. — 1" prix,
concours do boucherie (lo tonto lu Bretagne, « t
zo digor
lo 1890 à 80.45, lo 1W1 à 91.00 ol lo ConsoAviculture. — 25 fr do prix.
vorro. On disposo ce tube dans le circuit
un dos plu» beaux du toute In Prillici), Il en est
30 fr., Maurice Ménager, do Saint-Nicolas ;
h'anch-Mari An Oc'h, 32 bloaz, dovojour
lidé ù 94.65.
Prix de moralité aux serviteurs ruraux. d'un courant électrique actionnant un télédo mémo do notre polit concoure cantonal,
2', 20 fr,, Louis Rnuuou, do Saliil-Glllos.
er Fao, n zo bol lape! mêo dull. Arsoizved
— Adresser à l'appui dos demandes, avant
graphe ordinaire.
Parmi los valeurs du crédit, le Comptoir
N'avez vous pas été émerveillés pur collo Indio
Truies. — 1" prix, 15 fr., François Mahé,
gwech
d'oziui
on
da
veza
tape!
0
rouli.
Kur
le 8 octobre, chez M. Floui y, notaire, près
d'Escompte est on progrès marqué à 058,
expédition do reproducteurs (tuill'OUUX, vaches
Supposons maintenant deux stations A
do
Salnto-Tréphlno
;
2',
10
Ir.,
Jacques
llamiz
Idilli,
daou
vloaz
da
chom
hob
voti.
ot génlH4os), qu'il vous u été donné d'admirer
la Mairie, Morlaix, l- un certificat du maî- et B, munie d'un transmetteur qui se comla Société Générale so lient (orme n OiOlr.
înonio.
Fiuicli-Mari Cadimi, 41 bloaz, ah пси/. tre do l'exploitation agricole, 2- un certificat
aujourd'hui 1
Los Chemins français sont slationnaires
pose
essentiellement
d'un
excitateur,
et
B
lionne tenue des fermes. — ï" (irix, 'I0
dornet o dad. 20 roui amami.
Notre outillage agricolo est-il resté sluliondu desservant, 3- un cortiiicat du maire de
avec un courant toujours actif d'échanges
îiiiitiio d'un récepteur constitué par un téléIr.., Mat lutrin Lo Glonnnoo; 2-, 35 fr,, PrnnIIWroY Loin dO là, Messieurs, depuis quelques
— Plonge, — Plor Jaifrennou, 28 bloaz,
la commune
sur leurs obligations du type 2 1/2 0/0. Au
graphe ordinaire avec le tube à limaille.
temps 11 s'ORt Honsiblo transformé : chaque
(,'ols Le Boncé ; 3', 25 Ir,, Mutliurin LoGall.
koroour, pa vo meo a cachai o vrog. ü do­
Hommes. — 80 fr. de prix.
nombre des plus recherchées, notons celles
Si on A on vient ù faire fonctionner l'exaiiiiêo nous amèno des perfectionnements nou4-, 20 Ir., Yvos Gaullor; 6'. 10 Ir., Jacques
voz bidoni.
do l'Ouest à 424.58, de l'Orléans ù 127. du
Femmes. — 80 fr. du prix.
veaux. / ' j
citateur, la décharge donne naissance à une
JégOU ; 0', 10 II'., Pierre Hélant.
— Molre/f. — Plor Auffrol, 81 liloaz. douz
Total général ; 3.128 francs.
A'qui devons nous tous ces progrès acooiuonde hertzienne qui so propage par l'élher, Midi à 424 fr.
Exposition
des
produits
agricoles.
—
t
Ponii-Olion,
[luirez
Piovili,
и
oa
о
labourai
lls dans сон 11 brun eh он do notre agriculture,
C o m m e précédemment, lu Bioost discuté
même à travers des obstacles tels que les
prix, 20 fr., Jncquos Hnmonlo; 2-, 15 Ir
en monglonz Trovollor, on MotreIT, pa sa— Ampoezonetganl an lokou-touseged. —
l'abord au Oouvornomont (lo la République ot
murs, et vient heurter le lubo à limaille. entre 1.600 ol 1.070 ; il termine a 1.606.
Guillaume
Gloaunec
;
3",
10
fr.,
Jean
Lo
vnz olio о vroiir liag lion. Job A r Binan a
Fumili Huet, o elioni er c'hastell, oiinhi an
uu Dépurloiuont pour los subventions qu'ils
La limaille devient alors conductrice, fermo Suez sans variation à 4.53(1. Gaz Parisien
Glonnuoc; 5', 4 (r., Mathurln Lo Gall.
no«H accordent, uu (iouver,nement encore pour
lonz da lukat e viz otrozô, hag и dupa/, ditad, ar vani ha pevar bugel, azo bet ainpoc'.KJ2. Sosnowico 1.435. Briansk 580.
le circuit de la station B. et le courant, acles sommes qu'Us nous donno presque uunuolBeurre. — 1" prix, Jncquos Hninonlc ; gnnt Pier Aulïrot on'n taol-doru var gllpon
zonod gaul tokou tousoged, uomcd ar verc'g
tionnant lo télégraphe, applique le style
Sur le marché en banque, la Capillitas
iomont pour rachat do reproducteurs purs.
2-, François Boschor; 3', Joseph Launay ; o lionii. An do var lec'li AiilTrel a reaz duo
bona : honnez n'ho doa kol koaniot ur gear.
sur la bande de papier qui so déroule. Un
Copper est activement traitée à 01.75. Le
Mais nous lo devons surtout a vous ions,
d'ar Bilian adarre. 16 lur amand,
V, S'vos Muhé : 5', Pascal Au If rot.
An Ao Illicit on doa bet en kudo eun nou- petit marteau frappant le tube à limaille la
Saint-Haphaol-Oiiinquina donne lieu à des
MoeaieurU, è VOtrO ténacité ot votre persévé
Courses de bicyclettes. — 1" courso (canboud tokmi tousoged dignut eur mignon
— Speyet. — Fransou Trovidic, douz
rendra de nouveau isolante ot lo courant ne
demandes suivies autour de 140.
raille, 4 voira esprit d'Initiative, a la culture
tonale). •— 1 • prix, 10 fr., Borlholot, do
d'ozo,
un
Ao.
Boilot.
a
aozaz
anozo
evil
koan
Kerharc,
Spoyat,
a
gomeraseurbilled
doiid
passant plus, le style abandonnera lo ruban
ratloiinollo, méthodique ot rulHonuéu quo vous Canihuol ; 2 , 5 fr., Edouard Dupont, do StMines d'or moins fermes. La New-Kufdouz
Koraoz
da
Bonl-Kergoat.
Moo
e
оа,
ha
dirgwonor.
de papier. Le marteau commandé automaavez adopté a la placo do lu culture routinière
llrs osl parmi los mieux défendues à 40.
Nlcolas.
uu
zihuiiaz
noniod
en
gar
Motrelï.
DisMe/,
d'ar
s
u
d
o
r
n
vintili,
en
em
zuntchont
d'autrefois, a voua tous, Messieurs, qui n'avez
tiquement par un dispositif convenable perкепп a roaz ono, hag ec'h esaaz rodok heb
2- courso (réglonalo). — t" prix, 5 (r., Le
épargné ni vos peines, ni vos bourses, car
dioz. Ar vero'h villana, Madalon, oajol a
mettra de graver sur le ruban une succespneu. Tapet о oa gant an imp]¡crien. 16 lur
preequo ton* vous «vox été obllgéit (lo faire do
Golf alué, do Korlon ; 2', 3 Ir., Le Golf
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7 vloaz, hug ur paolr, Berve, a zo inarvct.
sion do traits et de points dont les combitrès grunds HttcrlhcoH pour on arriver là.
gousl.
jeune, de Kérlen ; 3", 2 fr., Borthulol.
Ar (amili a zo but pell klanv. An Doktor
naisons
pourront
correspondre
aux
défé(marque déposée)
Lo gouvernement l'a compris, Il u ни vous
Le concours do cette aimée marque un
Bodros, o vozn studiet ar skabollou touso- rentes lottros de l'alphabet.
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•Mvéùlar, en accordant i l y a quelques unnées
Désincrustant pour chaudières à vapus do plus dans lo progrès agricole, surged debrol ganl an tiegez-/.e, en duuz kavel
dùH (HsllnctlOOs lioiiorlllqucs il (piclques-uns
On accroît considérablement la sensi- peur, recommandé à tous industriels
Linen Pley ben da ÜOstellin. — Al loden
fout uu point de vue de l'élevage. A signae oant ro vad koulskoude. An dra-ze a zisdos p l u » m é r l U n i l » d'onlro vous ; mala qu'il
bilité
des
appareils
et
la
distance
de
perdeuz
id
linen
a
zo
otre
Ployheii
ha
Kastellln
ler surtout un magnillque taureau do race
kuoz pogen danjirus eo dihri deuz an tokoun'arrête pas lit ses faveurs, car vous, vous
et usiniers employant la vapeur.
ception au moyen d'antennes. Ce sont de
a vezo peureohuèt prestik, hag a-benn neti- tousogu(l !
Durliiim pure, à Guézou frères, de Saintvous no vous ètOH pas arrêtés, vous avez toufixe
à
une
longues
tiges
métalliques
qu'on
En cent», chez M, Gustave BENÔJST,
о
o'hollo
hoza
digoret
d'ar
voaboud
iimzer
jours marché do l'uvnnl vers los progrès; téNicolas, qui u été acheté dans lu Mayenne,
KASTELL-PAOL
grande hauteur, au haul d'un mât par
jourlon ha d'ar maro'hadourez.
Banquier à t ' i i à t c a u l l i i .
moin votre immonse exportation (lo boHiltiiix
choz M, lo comte do Ouatroburdes.
exemple, et qu'on relie par des conducel do blés do toutes sortes.
Mez ar pont var ar stor Avon, hag ar
Vaccination. — Le Docteur lo Bigot vacUne somme do 825 fr., a été réservée
Il net ausai troia hommes qui sont disparus
teurs à l'excitateur, et au tube à limaille.
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cinera
gratuitement
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à
Saint-Pol-de-Léon,
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(rais
divers,
oatro
autres
pour
créaE p i c i e r * * , F r u i t i e r » * , e t c . Pour
mule dont lue noms doivent rester éternelleParmi les multiples applications de la tén'inl
ket
prosi
da
Ve/a
achu
c'hoaz.
le
lundi
9
octobre,
do
2
h.
à
5
h.
;
lo
jeudi
tion
d'un
champ
d'expérience.
munt graVês dans nos ucoura ; j'ai cité M. Hilvous
fournir de
légraphie sans fil citons la transmission des
12 octobre à Plouénan, do 8 h. ù 10 h. ; le
llbray, lu'foiidatour mi nos concours, MM. (ioiirSi dans la région do I.oudétic, l'agriculKEMPER
dépêches
aux
trains
en
marche,
aux
navires
dlh p è r e et Illa,' 16 granU'pèro ot lo péro du
même
jour
à
Mespaul.
do
10
h.
à
11
h.
1/2
;
ture u tant (ait do progrès, co n'est que
sympalhiquo propriétaire actuel du Kergoal.
Konferanz eueb da Vrelz en Koiihi-al-la- 10 joudl 19 octobre à BoscolT, de 8 h. à 10 h. ; en mer. Son emploi aux armées supprigrâce a une culture intelligente, raisonnéo,
mera la pose des 61s, longue et aléatoire.
En terminant, Moeaioura, Je bols ù lu Hépu- grâce aussi à l'emploi judicieux des engrais
boar. — Dlsadorn 3. en kroiz Breiz-Izel, en
le mémo jour à l'Ilo de Batz, de 10 h. 1/2 à
Signalons cependant un inconvénient qu'elle
bliquo, a la prospérité de notro belle Associapour Empaquetage, Emballage etc.,
krelz ker Gemper, daou strak-vourc'hiz
chimiques
ot
dos
moillouros
méthodes
do
11
h,
1/2;
le
lundi
23
octobre,
à
Saiut-Poltion, à la santé el a la prospérité do notro prégarde encore à l'houre actuelle. Les ondes
iman ano Gall, Jou,y, ogile Briz-Vroizad,
adressez-vous
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do-Léon,
do
2
h.
à
5
h.
;
lo
jeudi
20
octobre
sident et do на jeune épouse.
hertziennes se propageant dans tout l'esYilk Lolehvro,) o douz great bob a brezégen
à Plougoulm, de 8 h. à 10 h. : le mémo jour
ziou-Jafîrennou.
Nous devons féliciter les organisateurs
Vive lo canton agrioolo do Cnrluilx I
pace, les 'signaux destinés à une station
onob
d'hon
bro,
oneh
d
lion
ioz,
eneh
d'hon
à Siblril, do 10 h. ù 11 U. 1/2.
de notre (été ; grùco ù oux, elle u été dos
D e u x s o u s la l i v r e .
snored. E-touez an ouvrierien a on ouz о
Strak daouarn a .lelz a dap prezegon an
plus réussies. Parmi les notabilités venues
BRIONQCAN
zllaou,
n'ouz
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kavet
momoz
eun
hanA o . Postolleo, ha dign a oa dioutô о poh
ussistor d notre (été agricole, remarqué notor-douson da hucha varnè ha da vouga о
(oson.Var loro'h broma, sotu ar o'hanaouentro député, M. Louis Ollivior, M. do Séré,
Dic'haou goneet. — Kur mousik var ni .
nioiioziou. Mez zo zeuio H
pour les
conseiller d'arrondissement, M. IL dos
nou. Jaifrennou (Taldlr) a gan Fanone i al
lestr La Bretagne:, Jul Arllouz, nn neuz bot
llorve
doaro,
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gazelen-mu,
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Bobl,
eo
Jurs
do
Koranrouo,
M.
Lo
Borgne,
adjoint
labourerien, A r Braz, &t-Tegoneo, Son
dlgnht o vestrou oun dic'linou a 25 lur, eyîd
n lak droug da vomì en korl an Aotrono-zo.
au maire do Kergrist.
greg al lonker, Jan-Mari Postolleo, Son an
ar gourauh a ziskuo/.az un eurVbnd vorneui
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Ar journal-ma eo an drenen a zo eut en о
Abslnth. Holl о douz о lod a vravo. A r
du zikour eur vng goueledot o porz Pontud e S t - P O I , - H и r - Tl ï . R
Un banquet admirablement servi par
/.rond,
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a
reout
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varnhi.
Mez
al­
prod a échu var dio teir heur. Moud a ra
rnl, o-pud rogatou Brignogau. Dija araoken
Thoraval a réuni los membres du comice.
Ecrire á M. C 0 S T E - P Í Z 0 T .
lai I An drenen a la donoe'h-don, kam int
nouzo ar Bu.ro hag ar Gomislonou da lo- M. Jacques Hamonic, vice-président, a pris
doa sovoteot eur c.'hamariid bilian d'eziin,
Dir' giln de Г " Expregs", ag>
dija, pi'ostìk a vo rod d'ô gourvo.
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On pourra traller do gré à gré avant
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Pour tous ronsolguemetits, s'adresser ù
M* Le BOUAR, Notalro a Gourln.
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torniicrics,
Soieries,
le plus rapproché de la gara i i I
r u o Victor M a s s é - L O R I E N T
N0UVIÎLLE DIRECTION
l.e O f t t a i o c u e g é n é r a l I l l u s t r é renfermant
liiules les modes nouvelles cl (tes Ke.lianllllen.s de (Issus non veau lés. L'envol en est fait
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Rédacteur en Chef
S
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I
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AR GWIR REPUBLIK
Le Régionalisme
économique
ne se donneraient pas tant do peine,
s'ils n'avaiont pas compris que la décentralisation répond aux vœux et aux
besoins de la presque totalité de la
Franco.
Si le mouvement
décentralisateur
était demeuré purement littéraire, ou
s'il avait dévié en de stériles querelles
politiques, les centralisateurs à outrance ne l'auraient pas honoré de leur
haine.
g*
Mais voici que la décentralisation
prend maintenant le caractère d'un
mouvement économique et c'est ce qui
•donne_à réfléchir à ses adversaires. Un
dicton IÏÏÏU3" "râppTûTeTf^^
d'abord, quitte a philosopher ensuite.
Les populations régionallstes veulent
d'abord un peu plus de prospérité, de
bonheur ; après on pourra voir a
chamailler sur des rrfots pompeux
sur dos questions byzantines.
Dos gens qui réclament des réformes
économiques et qui refusent de se laisser étourdir par les discours des rhéteurs sont dos gens avec lesquels il
faut compter. Do plus, cos gons-la, dans
le cas présent, sont légion, non seulemont on France, mais encore dans les
pays étrangers, ce qdi prouve que le
régionalisme n'est point la conception
de quelques-uns, mais qu'il répond à
un besoin général de l'humanité moderne.
Je ne puis mieux mettre cette vérité
en évidence qu'en citant un journal
belge (c'est-à-dire un organe bien impartial en cotte affaire), la
Gazette.
VOloi comment s'exprime notre confrère
bruxellois :
« U n mal sourd ronge les pays trop
étendus. Los vices de ces trop amples
organismes politiques se sont souvent
montrés, Ils ploient sous un même
régime et sous des lois identiques, des
populations trop différentes et dont les
besoins sont trop distincts. L'administration centrale y est trop chargée d'affaires.
« Le pouvoir est trop loin des sujets
ou des administrés. Il ne peut répondre
aux nécessités locales, multiples et diverses. 11 froisse forcément toutes sortes d'intérêts et de sentiments. Il méconnaît trop les droits do l'individu
devant l'Etat. Il ne peut s'occuper do
tout ln monde. Une quantité de menues
réformes sont Indéfiniment ajournées,
pareequo le Gouvernement a bien d'autres affaires. Lus grandes réformes, les
plus urgentos même, ne s'accomplissent que lentement, tardivement, à
cause de la difficulté de les adapter à
des besoins trop divers, trop éparpillés. »
Ce sont là des paroles qu'aucun régionalisto no désavouerait; or cos paroles émanont d'un " spectateur impartial" qui juge selon l'équité, n'ayant
aucun Intérêt dans l'affaire. Et voici le
verdict final de ce juge : « La centralisation politique à outrance ne parait le
bonheur à personnne. » On pourrait
dire : « la centralisation politique et
économique" avec plus de vérité encore.
Oui, c'est bien la la question. Il ne
s'agit pas de principes, il no s'agit pas
do phrases. Il s'agit d'un fait, et d'un
fait terrible : " La centrallsatitlon n'a
donné le bonheur, la prospérité à personne I " Il est naturel que nous demandions à la décentralisation des
ours plus heureux; il est, par suite,
naturel, que nos revendications décentralisatrices soient d'ordre économique.
Ainsi la question sera placée sur son
véritable terrain.
Des jours plus heureux, une prospérité plus grande, voilà notre ambition.
Il me paraît qu'il n'en est pas do plus
égitimo; il n'en est pas d'ailleurs de
plus patriotique. On nous parle chaque
CORNOUAILLES
TARIF des
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Ann.etRéel./i'p. 0f.201aligne
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6 75 —
En Echos
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na dre hog, mez dre barfotegoz ha
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potra zinill ar glriou, kaouteurspo
red loun a furuoz, a gomprenezon
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IJeza republikan a zo c'hoantaad
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o-lec'li servijout da vokanik-votl,
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Jul Guesde, en eurbrezegengreat zo ganto var o fas, da guz o zantigantan en kear Grenobl, a lavaraz mant gwlrion. .
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Evid dlfonuoutohoiibro, hon iez,
nemed cur gir.
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Kalz a sosialisted a lavar oveltan, Ropublik: labourat d ober gant Rehag evlto ar Republik a zo breina, publlk Franz eur c'houarnamant
a zo great evid chacha ar c'har a- komunn d'an holl dud honest, eloc'h
dren kentoc'h nag evid kas anezan ma vozo' komend a zoujanz d'an oil
araog. Ar Republik breina, einezo, evel d'egile, e-lec'h ma vozo digroina zervioh nemed da virout en hon zet ar c'halloudogoz, ha root ispislatouez renadurez ar vourc'hljert, ha lamant da Vreiz-lzol oul lec'h doroad
dre-ze, eo red dismantraaneztdouz er Gominunn Vraz.
an dlazez d'an doen.
Nieta, ar vroadourien frejionaAr sosialisted koulskoude a dlefe listod) broton, eo o ma ganoomp ar,
kaout Joa deuz ar Republik broma, gwir spored ropublikan, peliini a zo
rag n'aller ket lavaret n'eokotmad great a Justis, hag a dlo dougen an
en o c'henver. Ronnoz d'ezi, dre den da wellaat kondision o vreur,
m'he deuz serret ho daoulagad, eo ha nan da oasaat anozi dre zismano deuz gallot aoza o pob sioulder an trou von, ovol oma oc'h obor, gant
distruj Jeneral deuz komont tra gouzout d'ezo po hob gouzout d'ezo,
rezonapl a gover c'hoaz, rag, mar eun neubeud oonnag a Vretoned
plich ganeoc'h komprenn, na rit ket dlhentohot gant tud loll.
republikaned gand ar gwir soeiallsJAFFRENNOU.
teu, an dispachierten. Na gozeomp
ket deuz ar « sociaiisted evid an
diavez », gwir binvidiglon a ouenn
vourc'hlz allez, pero, evid erruout
buanoc'h, ha t'rompla gwelloc'h o
elektourien, a gemer an hano a
socialist. Kredit mad penoz ar sort
gant ar re-ma, mar digouozfo d'ar
Republik sosialist dond da ren, a
Lo regionalismo proud actuellement
gavfe damant d'an hini broma eimportance qu'il n'avait jamais euo
leo'h e maint ar mestrou gant o uno
dans los temps passés et ses advermonl ! ,
saires qui drossent contro lui tant do
2 Ar gwir sosialisted, ar ro a feil machines do guorro, qui cherchent à
d'ezo diskar peb breurlez-tud evid 'accabler du poids do lours calomnies,
(
TF.
Rue des Carmes, CARRA IX
obi
E
Les
Frankiz da beb Barn !
jour de la stagnation des affaires en
France ; on nous cite des chiffres navrants, ot, quand on a bien disserté sur
ces tristes sujets, on revient aux anciens errements, on laisse à Paris la
charge du destin de toutes les provinces, on perpétue une centralisation
qui ruine l'agriculture, l'industrie et le
commoroe, ou s'entête à regarder la
Franco comme un échiquier dont toujours les cases sont identiquement
semblables. Les résultats d'un tel système sont pourtant établis. En haut
lieu môme, on comprend que la centralisation est une conception de théo
.riciens ej j b ^ ^ ^ i u j ^ c ^ f l d â ^ i î î e e "par
l'expérience.
A l'inauguration de la statue de
Camille Desmoulins, l'un des plus jeunes et des plus actifs parmi nos ministres, M . Clémente!, a dépeint ainsi
la situation de notre pays au temps de
l'homme que l'on glorifiait : « Le "'rectlligne Robespierre menace de sa dictature ce pays dont le génie est si prodigieux pareequ'il est si divers. »
Hélas I les " rectilignes" descendants
de " l'incorruptible " qui sont aussi les
descendants des despotes Louis XIV et
Bonaparte, nous ont fait subir un siècle durant, l'application do leur conception étroite et géométrique. On n'a pas
uinfié nos pays de France, heureusement ; mais on les a empêchés de se
. dévolopper selon leur génie propre, en
los traitant comme les pauvres enfants
que certaines tribus barbares serrent
dans des maillots destinées à leur déformer leurs membres afin qu'ils soient
tous faits sur le môme modèle.
Tous comprennent aujourd'hui qu'il
faut desserrer les lions qui torturent
notre pays. Et si on ne l'a pas fait encore, c'est que des cerveaux hanté3 par
les passions politiques craignent qu'il
y ait " là-dessous " une affaire de parti.
Ils ont bien tort. L e s régionalistôs sont
tout simplement des gens qui réclament
des libertés locales., qui mettent l'économie politique au-dessus de la politique, et qui estiment plus les travaux
productifs de l'agriculture, du commerce et de l'industrie que les luttes
stériles du Forum. C'est pour cela que
tous les Français, des partis les plus
divers, sont ou seront avant peu des
Régionalistôs, pareeque c'est leur intérêt.
Aussi puis-je me résumer de la sorte :
Le régionalisme est surtout une théorie économique ; et. Il est la théorie qui
convient le mieux tï la prospérité de la
France, de ce pays '• dont le génie est
si prodigieux pareequ'il est si divers. "
Y A N N M O R Y R A N GOBLET
PENOZ klOZEAL DEUZ AR MERCÏIED
*
**
Mar fell d'id e ve meulol da sperod gant
ar niorc'hed, respont gant kemend a gourtozl da gont eur plac'h difesou ovel da gont
our plac'h koant.
Gant heuil an aliou-ma, e vi silaouet e
peb lec'h.
FANCH.
sont pa
Grandes Fêtes Bretonnes
A.
G
Comme tout lo faisait prévoir, los grandes
fêtes bretonnes organisées à Carhaix par
les doux sociétés les Paotred Keraez-Plouguer ot l'Untoi Musicale Indépendante
réunies, avec le concours do M. ot M
Botrel, ont obtenu le plus vif et lo plus légilimo succòs, et ont amené en ville un
«UaiMto-ûRSfSSr-QSÏ!. --» avait pas vu t\
compact depuis le centenaire de la Toui
d'Auvergne on 1900.
Co n'est pas sans difllcultés de toutes
natures que les organisateurs sont parvenus à réaliser d'aussi belles fètos, mais
leur courage ot leur désir d'être utiles
leurs compatriotes on les intéressant, leur
ont fait faire des mervoilles, ainsi que co
compte-rendu, aussi complot qu'impartial,
le fera voir.
La fête commence dès le samedi soir par
uno rotraite aux flambeaux qui lit lo tour
dos principales rues, suivie d'une grande
partie de la population.
Le lendemain, dimanche, Carhaix a pris
son air do fèto : plusieurs maisons sont pavolsées, ot tes dilférents trains j e la matinée commencent à débarquer en ville des
visiteurs venus de Rostronen, Mael-Car
halx, Callac, Gourin, Rospordon, Château
neuf, Poullaouiln. On romarque déjà un
grand nombre d'élégants costumes bretons
de fommos, qui font bion augurer dos
concours.
A midi, les organisateurs des deux sociétés ot leurs amis so sont rendus au
banquet préparé pour eux à l'Hôtel de la
Maison Blanche. Il y avait 70 couvorls.
M. Guétron, composltour de musique, ot
receveur do l'onrogistremont dans notre
ville, présidait. Dans les convives, nous
avons remarqué la plupart des notabilités
do la ville, venues témoigner do leur sympathie aux organisateurs et aux commissions, MM. Piorre Le Cloc'h, Montfort, Penn,
Gourlaouon, consoillors municipaux do
Carhaix, François Cougard, mairo do Plouguor, Joan-Marie Conan, conseiller municipal de Plouguer, Coïc, pore, Dubeau,
Quéméiîer, Thépault, Lo Bars, Bosson,
Lo Gall, Royer, Morcior, Alain, commerçants ; MM. Charbonnier, do Miniac, Marsoillor, Fréour, etc.
Lo menu, très soigné, a fait honneur à
l'hôtosso, M"" Le Troadec.
La plus fi;ai'jche cordialité n'a cessé de
régner parmi' los convives, jusqu'au moment ou M. Guétron so lèvo, et porte le
loast suivant, qui est applaudi à tout
rompre :
1
« Mosdamos et Messieurs,
Je ne vous ferai pas do discours... quolquos mots soulomont vous diront bion plus
quo de longues phrases.
Je lèvo mon verro à M"" Louiso Le Touz,
notro charmante aetrico bretonno, qui donne,
à cette fèlo un cachot spécial, à tous mes
collaborateurs zélés do la Musique et dos
Acteurs bretons, aux dévoués organisateurs de cos réjouissances éminemment
populaires. Je bois aussi à M. ot M"'
Botrol, qu'un fâcheux conlre-tomps a empoché de se rendre à ce banquet. Je n'oublie pas M. Cougard, l'honorable Maire do
Plouguer qui nous fait l'honneur de saprésoneo ici, non plus que M. Pierro I.oClec'h,
notro sympathique lieutenant de pompiers.
Enlin, jo lève mon verre au premier
Grand Régionaliste, à colui quo Carhaix
"îonore d'avoir vu naître, au Breton
La Tour d'Auvergne ! »
M. J.-L. Conan, de Kergorvo, se lève
ensuite, et parlant on breton, dit :
« Ilronozed hag Aolrone,
En hano parrez Plouguer, en hano ar
niaèr, me zav nia gworen d'ar re o deuz
emerot ar boan da brieuti d'omp goueliou
ken kaèr hag ar re a hirio, hag esperout a
ran penoz dre 'n oin gleved dalc'hniad egiznia etrezomp-ni Brotoned, ni a labouro evid
brasa mad lion bro a Vreiz-Izel. »
Puis viennent le tour des chansons bretònnos et françaises, pendant que le champagne déborde des coupos. Tour à tour,
MM. Jalïrejinou, Louis Le Troadec, Labau0
Mar touz c'iioant da blljout d'our plac'li
iaouank, koant po divido, kaozo d'oi atao
douz ho c'hoantlri ha douz ho bravenle. Mar
ho koant, hi da grodo duslu. Marbe dlvalo,
hi zonjo eo faoz ho mizilour, mez bopred ho
dovo joa diouzid.
**
Mar pouz c'hoant da veza deut mad gant
our vain tiogo/., kaozo d'oi douz he bugalo
ha meul anè d'ei.
n
m•
Mar pouz c'hoant da voza kavot deroad
gant our vaouez koz hag lie douz our c'hi bihnn, na blé ket deuz outhl, niez douz lie
c'hl bihan Azor da genta.
manuscrits ne
rendus
mont, Coignat, Jean Le Troadec, se font
applaudir.
Mais l'heure avance ; les bombardes et
binious (Guillaume et François Léon,
Menguy et Le Lay) viennent au dovant dos
commissions, et sonnent le Sao Breis-Izel;
lo cortège se rend au Champ-de-Batatllo [où
i . encours de danses ot de costumes
P
vont avoir lieu.
Deux estrades sont dressées face à la
statue de la Tour d'Auvorgno, l'une pour
les Sonneurs, l'autro pour les Jurys.
La foulo est si compacte déjà que la circulalion sur l'immense place est très difficile, et il faut toute l'énergie des commissaires pour faire un cercle où les danses
bretonnes pourront se dérouler. A l'aide
do plusieurs longues cordes, on finit par
établir un lice, ot sonneurs de sonner, danseurs et danseuses de danser.
Le temps, légèrement pluvieux le matin,
vient de se remettre au beau, le beau soleil apparaît et avec lui l'entrain et la gaîté.
Lo coup d'ojil que présente l a place La
Tour d'Auvergne à 3 heures de l'aprèsmidi ost féerique. Partout ce ne sont que
gavottes et passe-pieds, partout se mêlent
et se confondent les plus riants costumes
féminins do la Cornouaille, Carhaix, MaëlCarhaix, Ployben,Châteaulin,Scaër.Callac,
etc.
Beaucoup de jounos demoisellos de Carhaix ont tenu à revêtir le costume breton
pour la circonstance : elles sont tellement
nombreuses, que nous dovons renoncer à
los nommer de crainte d'en oublier. •*
Des petits enfants sont aussi charmants
en costume breton, les petits Bosson,
Royor, Guéguen, les petites Lo Janne,
Martin, etc.
Beaucoup do jounos gens portent dos
costumes anciens, y compris los bragou-braz. Félicitations à tous ceux-là et
celles-là qui ont compris qu'on Bretagno on
peut s'amusor entre Bretons dans dos fêtes
bretonnes sans avoir bosoin d e recourir
aux lumières dos lanternes parisiennes.
C'est telloment vrai, que bien peu de
fêtes oui attiré autant do public que l'ont
fait celles de dimanche 8 octobre ; pou ont
soulevé tant do noble et honnête enthousiasme parmi los bravos gens, qui ont cependant bien lo droit do s e distraire une
bonne fois à leur aise sans que des sots
viennent tout bouleversor d e leur politique
bête.
Dans l'après-midi, ce n'a pas élé le cas.
Lo tableau n'a pas ou d'ombre, ni la médaille do revers.
A i heures, lo jury du concours de
danses: MM. Louis Baniol, Charles Cadiou,
Guillaume Briand, Yves Cougard, Germain
Thépault, François Coent, montent sur
l'estrade,où déjà ont pris place MM. Guétron
ot Louis Le Troadec, chef do musique, et
.décernent les prix suivants aux Lauréats.
Boulines: 1, Joseph Cardinal, une pipe
en écume ; 2, Jean-Louis Rompe, un fumecigare ; A, Joseph-Louis Coent, une blague
à tahac garnie.
Femmes: 1, M
Pierre Postolloc, un
sautoir; 2, M" Sophie Lo Boulc'h, un sautoir ; 3, M" Jeanne Le Touz, un portomonnaie nacre.
C'est alors lo tour des costumes d e
fournies. Lo premier jury descend, et est
romplacé par lo second, composé d e MM.
Jules Coignat, Pierro Auflrot, Louis Coïc,
François Fontaine, Joan-Marie Solu,Corcnlin Guéguen.
Voici la liste des gagnantes :
m c
e
10
Costumes de Carhaix
1. Sautoir argent. Joséphine Mercier ;
2, broche, Maria Le Roux ; 3, glace, Marie
Coïc; 4, broche, Aimée Penn; 5, sautoir,
Louise Lo Touz ; 0, broche, Jeanne Cadiou;
7, broche, Hortense Pinson.
Costumes divers
I, Broche. M" Le Moal, de Moolan ; 2,
porte-bouquet, Jeanne Boscond ; 3, glace,
Berthe Guétron ; 4, porte-monnaie, Jeanne
Le Clec'h, de Rosporden ; 5, pendantif,
Jeanne Coïc ; 6, Boite Bonbons, Louise
oc ; 7, porto-monnaie, Françoise Bolloré,
10
i
Feuilleton du Journal " AR BOBL "
14
Rolland Pied-de-Fer
Va-t'en, et ne reviens point tant que
je serai dans cette maison.
Gorentln s'éloigna aussitôt, mais il
se retourna maintes fois pour jetor un
regard curieux et craintif sur ce manant que l'enfer avait fait un grand solneuT. L e lendemain, on so répétait
ans le bourg de Héde une histoire de
lus, touchant la tradition du saut de
ertus. Plus d'un jeune gars so promit
de tenter quelque four l'aventure, pour
gagner lui aussi, une brillante epée et
un pourpoint de velours.
, Il y eut entre Rolland et A n n e uno
scène courte et douloureuse, L a jouno
fille avait agi vis-à-vis de Gorontin
comme Reine avec le commandeur do
Kermel ; elle avait traité de fable lo récit de Gorentln, et attendait toujours
celui qu'elle croyait son fiancé. A sa
vue,
elle se précipita, rouge do bonheur ; puis eue s'arrêta confuse et Indécise : oe riche costume l'effrayait.
— A n n e , dit Rolland, je viens chercher l'enfant que je vous confiai autrefois.
— L e chercher, répéta la jeuno fille ;
v o u s venez le chercher l
Gomme Rolland gardait le s i l e n c e ,
elle baissa la tête ; une larme vint se
suspendre aux longs cils de sa paupière.
— L'enfant est Ici, reprlt-ollo; ma
S
Ç
mère et Gorontin voulaient l'exposer à
la charité dos passants ; moi, j'aurais
mieux aimé mourir 1
Lo courrier Ht un pas vers elle.
— A n n e , je vous romeroie, dit-il ; je
savais que vous étiez uno bonne et
généreuse fille.
A u gesto do Rolland. A n n e avait
tondu sa main ; ces froides paroles la
glacèrent jusqu'au fond du cœur.
— L e temps presse, reprit lo courrier ;
je n'ai point le loisir do m'arrôtor.
— Oh I pourquoi vous ai-je vu I s'écria la joùne iille, dont les sanglots
éclateront ; pourquoi vous ai-je vu,
vous qui deviez m oublier sitôt I
Rolland so détourna pour cacher son
trouble. Dans sa vie solidaire nul no
lui avait témoigné pareil attachement,
et comme il était bon, la ponséo do
brlsor un bon cœur lo navrait.
— Je n'ai rion oublié, dit-il ; Dieu
m'est témoin que jo ne vous ai point
trompé ; mais je no m'appartiens plus.
— Appartenoz-vous a uno autre I
murmura la pauvre jouno flllo on tombant sur un siège.
— Jo no m'appartiens plus I répéta
Rolland avoc effort.
A n n e trouva dans sa fierté la force
de so relovor.
— Jo vais chercher l'enfant, dit-elle.
Rolland la suivit du regard ; quand il
fut soul, un soupir souleva sa poitrine.
— A y e z pltio do moi, mon Dieu I
murmura-t-il, jo vivrai soul.
Puis, recevant l'enfant dos mains de
la jeuno fille qui revenait, Il prit en silence lo chemin do la porto. Sur le
seuil, il so retourna :
— A n n e , dit-il d'uno voix brisée,
nous no devons plus nous revoir sur
cotte terre. Priez pour moi et ne me
maudissez pas. Dieu m'a imposé une
rude tâche, et je n'ai que les forces d'un
homme... Soyez heureuse, ma fille.
Adieu I
L'Instant d'après on entendait son
pas précipité sur la pelouse de la cour.
A n n e se pencha pour saisir un dernier bruit : on n'entendait plus rien.
— C'est bien lui, pourtant 1 s'écria
Gorentin en se montrant tout à coup
derrière la porto où il s'était caché durant cotte scène : il n'y a point au
monde d'autre homme que Rolland
Pied-de Fer pour courir comme cela...
Le diable n'aura pas voulu de lui.
Rollond prit en effet sa course au
seuil de la maison d'Anno Marker, et
ne s'arrêta que sur le tertre de Goëllo.
Il avait cru tromper ainsi son émotion ;
mais lorsqu'il franchit lo pont-lovis, la,
suour qui baignait son front n'était
point lo produit do la fatigue. Quand
les fouîmes do Reino so furent éloignéos, il entr'ouvrit son manteau et
mit
un gonou à terre, prenant dans
ses mains lo fardeau qu'if portait.
— Madame, dit-il, voici votre enfant.
Il déposa lo jouno Arthur endormi
dans los bras do sa mère. Collo-ci, d'abord tout entlèro à la joie, couvrait
son fils do baisers.
— Commo il lui rossenible I disaltolle on extase, comme 11 est beau I
Elle no pouvait se lasser de contempler co cher et vivant portrait do Julien, son mari.
Puis, so rapprochant vivement do
Rolland, qui la regardait en silence,
elle ajouta:
— Et lui? quand dols-je le revoir?
ai-je pu tarder si longtemps à vous
faire cette question.
Le courrier secoua tristement la tête.
— Puisse l'enfant toujours vous tenir lieu du père, murmurat-il.
Et comme les beaux yeux de Reine
l'Interrogeaient avec épouvante, il
ajouta:
— Remerciez Dieu, madame, dont la
miséricorde vous a gardé cette précieuse consolation.
Reino ne comprit pas tout de suite;
elle ne voulait pas comprendre.
Mais enfin, son regard so voila, et
uno pâleur livide se répandit sur ses
traits comme si tout lo sang de son
corps se fut retiré. Ellefiteffort pour
parler, sa voix restait dans sa gorge.
— Mortf demanda-t-elle enfin si bas
que Rolland eut peine à l'entendre : il
est mort I
— Assassiné, Madame, oui, répondit-il.
Reine chancela et tomba évanouie.
Une heure après, la dame d ' A v a u gour était demi-couchéo dans un vaste
fauteuil ; ses yeux restaient encore
pleins de larmes. Debout devant elle
se tenait Rolland ; il parlait avec respoct, mais d'une voix ferme et pressante,
— Maître, je ne puis approuver cette
audacieuse folie, dit enfin Reine avec
fierté ; l'héritier d ' A v a u g o u r et de
Goëllo n'achètera point, do mon aveu,
à un prix si extravagant la protection
d'un vassal tel que vous. Il m'étonne
que vous ayez pu concevoir un instant
l'espérance de me faire la complice
d'une pareille entreprise.
Le'rouge monta au front de Rolland
quifiteffort pour retenir une parole
prête à jaillir de ses lèvres.
Quand il eut pris le temps de se recueillir, il dit avec un respect empreint
de tristesse :
— Madame, je sais le peu que je
suis, ce serait de ma part un condamnable orgueil que de vous dire : Je pardonne'; pourtant, je ne mérite point
votre insulte. Il y a près d'ici une pauvre aine qui souffre et m'appelle, m'accusant d'avoir.'brisé («sa v i e . C'est une
douce et pure jeun»? fille qui a servi de
mère à^votre enfant, et que,la calomnie
n'a point épargnée. Vous lui devez de
fa reconnaissance, madame-; moi, je
lui devais davantage, et peut-être que
je suis bien las d'être toujours seul
sur cette terre où clîaque créature a
quelqu'un à aimer. Pourtant ce soir, je
lu'^aitdit adieu pour jamais... à cause
de vous, madame, à causerie votre fils,
à cause du souvenir'de mon maître qui
m'appelait son ami... J'ai fait serment :
j'ai juré que Julien d'Avaugour serait
vengé et que l'enfant Arthur aurait
son héritage... Madame, c'est à cela
que je travaille et je ne travaille qu'à
cela. Il faut que mon œuvre s'achève
et que mon serment soit tenu. Je le
veux I
— Mais vous n'y pensez pas, maître I dit Reine ébranlée par la persistance solennelle du courrier et par
l'autorité de son accent ; moi, la veuve
d'Avaugour, la fille de Goëllo, l'héritière de Bretagne, que je consente à
vous prendre pour époux...
— Moi I interrompit Rolland non
sans quelque amertume : A Dieu ne
plaise,-Madame ! vous ne m'avez pas
compris. Oh ! vous pouviez avoir confiance en moi, qui fus l'humble frère
du chevalier pendant sa vie, qui lui
donnait je puis le dire tous mes jours,
et qui après sa mort, pardon pour cette
parole, Madame, lui donne encore
mon repos, mon espoir, mon bonheur
peut-être, car je l'ai dit et je le répète :
je veux, que sa femme soit une heureuse mère, je veux que son enfant, devenu homme, soit un puissant prince,
un Breton loyal et un vrai chevalier.
Il est temps de parler aurement que
por énigmes, Madame : Ecoutez-moi et
jugez-moi :
Ici
Rolland répéta devant Reine
avec de plus amples explications, ce
qu'il avait dit à Jean de Rieux, la veille
de la première séance des états. L'effet
fut le même : à mesure qu'il parlait, le
visage de la jeune femme s'écfaircissait
et s'animait de plus en plus.
— Rolland, dit-elle enfin, je vous prie
de me pardonner ; vous êtes un généreux serviteur, vous êtes un fidèle
ami ; agissez pour le mieux ; je remets
ma personne et celle de mon fils à v o tre garde.
(A
suivre)
do Sunor: 8, gllioo, Marie David ; ',), suutnir,
Louise llorvet, do Kernévol ; lu, broolie,
Jouiino Travaux ; 11, lioîtu do savons;
Mario Gabon ; 12, broche, Franolsou Marsellllor.
A 5 heures, VU MON MUSICALE no rond sur
la pluco do la Mairie où ollo douuo un
concert tris suivi, do morceaux brotons do
Guétron, entre mitres V TE B'ÙTE UN KERGOAT,
SAO BRCLS-JSEL, otc.
Gopoiulant lo Ghamndo-Butalllo no désoinpllt pas, et Jusqu'à l'heure du conçoit
du soir, les duusos vout leur train suns
discontinuer.
A 7 heures 1/2, le public cornmonco déjà
h dévaler rois los Huiles
("est la première fois qu'un concert populaire se donne sous los Halles. Lo Maire
do Carhulx avait mis eo grand édilleo à la
«"«""•sillon des organisateurs, mais il rosicore a y élever un théâtre, a y insdes bancs et dos chalsos, à tapisser
lisons percées circulaires de bûches
Iraps, et cola ne sa lit pas on un jour,
niol, entrepreneur, avec l'aide d'oùintelligents, surmonta los difficultés
te installation ; le théâtre, drossé au
les Halles, était magnifique : la scène
112 métros de largo sur 0 de fonds,
ôoors étaient ceux de la Musique ot
lotrod Koruoz.
30 à la bonne volonté dos débitants
•haix, 300 c h a i s e s avaient été prêtées,
virent aux réservées ot aux premières,
bancs furent montés pour les soconI los troisièmes. Uno vingtaine de
I, gracieusement prêtées par dos comnls et dos marchands forains que nous
l i i o n s tous lui, tapissaient tout le pourSnfln, aux doux portes du fond, doux
its fort bleu combinés permettaient
la Tour d'Auvorgno, los drapeaux de la
M. Antholne. — J' dis pas.
Mairie ol des bûches. On ne pouvait jusPlpl. — Je n'ai pas de compte a vous
qu'ici mieux faire, M. Anllioino avait mémo
promis formellement d'assister au banquet. rendre. Vous m'embêtez à la fin, avec
L'Idée do voir lo Maire mêlé do près ou do votre sacrée politique. Vous êtes des
loin à dos réjouissances publiques et popu- trouble-fêtes, et quant à moi, je n'ai
pas d'ordre à recevoir de votre cercle.
lahee dont Ils n'en étaient pas—do leur faute
— mécontenta certains gros bonnets d'un
M. Antholne. — Silence, imposteur!
olub quelconque, qui liront tant ot si bien
Pipi (s'emballant). —• Je soutiens que
qu'ils empêchèrent lo Maire do so rendre n'avez pas fait votre devoir en ne rétanu banquet do midi. On ajoute même qu'il blissant pas l'ordre. Vous avez baissé
so Joignit à eux pour fredonner le refrain
do L'INTERNATIONALE a la sortie des acteurs. dans mon estime.
Et /"erre Le Clec'h, digne et majesParmi eux, l'uietdes plus exaltes était un
nommé Michol, vendeur do LE "Lanterne," tueux, sort de l'auberge, tandis que M.
le Maire demeure
perplexe.
qui n'avait cossê do réclamor a corps ot à
cris, pondant le concert, que l'on chanta en
2'
EPILOGUE
français, (sans doute pour l'apprendre!)
Citez le Trésorier des Fêtes, tour à
M. Autholno semblait donc retirer d'une
tour défilent les réclamants.
Celui-ci
main со qu'il concédait du l'autre. Mais nous
sommes heureux d'apprendre cependant
s'efforce de donner satisfaction dans la
que, le lendemain malin, il se rendit à l'Hômesure du possible. Arrive Mme Uratel Adam et s'excusa auprès de M. ol M "
nle:
Botrel du « potlt brouhaha » do sortie, M.
Mme
Uranle. — Monsieur, je viens
Antlioine a conduit aussi le Barde ol sa
pour une bâche. Une bâche toute
compagne au train do 10 heures. Mais tout
neuve qu'on ma coupée avoo un couoocl mis de OÔtô, los fêtes bretonnes ont
teau. Uno si belle bâche ! Je réclame
été un succès populaire sans précédent.
Si, au concert, tous les assistants n'ont 20 francs.
iu entendre les artistes, Ils sauront înainLe Trésorier.
— Peut être 10 francs
onant sur qui ou rejeter la faute, sur nue
suffiraient, Madame.
potito colorie do pédagogues adjoints et
Mme
Uranle. — Ma bâche vaut \0
autres Inconscients accompagnés d'uno
francs, je n'en demande que 20.
demi-domaine do garçonnets do 12 ans,
Le Trésorier,
(résigné). — Hélas I
qui, à ce qu'il paraît, n'approuvaient pas
l'initiative du comité, ("est bien lanl pis Va pour 20 francs.
M. Beau. — Monsieur, je viens pour
pour eux.
Si leur orgueil les empêche do participer une corde.
Le Trésorier. — Une corde ?
aux f ê l e s populaires, qu'ils aient au moins
lo bon goût do no pas empêcher lo public
/1/. Beau. — Une corde qu'on m'a coude s'tt|u(]Mor sans eux 1
pée
au Champ-do-Bataillo. C'est quaLes Paotrod Koraex ot l'Uniôi
après ftvolr rooonduit M. ot M " " Botrel à
Le Trésor
Trésorier.tel —^ ï rente.
lentement, los spectateurs se
l'Hôtel Adam, sont rovouus au Café TroaM.
Beau (conciliant),
Va
pour
.aux différentes places qu'indiquent
deo, on chaulant lu Sao lireiz-Isel, ol n'y ont
trente.
laites. L e service d'ordre était assuré
achevé colle fêta inoubliable qu'à une heure
is gendarmes ot uno oseouado do assez avancée do la nuit.
Mme
X, institutrice
manifestante.—
ors.
Avoo nos l'cmercieineut à tous, à la Musi- Monsieur, j ' suis-l institutrice.
'.e a la bonne volonté du tous, 1.500 que, aux Aotours. à Botrel, au Comité et à
Le Trésorier.
— Mes compliments
mes peuvent so placer. Cola dura uno
son honorable Président, aux dévoués Com- Madame.heure. A H h. 1/2, les Halles étalent
missaires, au public en général ut à la popuMme
X. — Je viens pour mon panlement combles,
lation carlialsieune ou pnrllciillnr, il nous
talon.
•ideau so KiVO eulln.
reste i\ formuler un désir, c'est que ces Pèles
Le Trésorier. — Votre pantalon V,
i côté de lu scène, la Musique, do
so renouvellent souvent, ot attirent toujours,
Mme
X. — Faitemenl, M'sieu. Un
> les Pnotred Kernoz-l'louguor et los
ou oelto cité centrale, un nombre plus
s. Tous ensemble attaquent lo San
pompier m'a déchiré mou pantalon.
considérai île d'étrangers.
[SEL D'AN NEO'H DA OANMELOU, qui est Il y va de l'Intérêt dos pelils commerçants,
Le Trésorier.
— A u fait, au fait !
i murvolllousomont.
delà distraction ot l'éducation du bon public Racontez lu fait.
. Fontaine ot Labuumont, aecompa- breton, ot surtout aussi, grâce à la partie
Mme
X. — J'étais, M'sieu, au
ut piano pnr M"' (iuélrnn, Jouent LA
danses ot costumes, de la gloire du nos jolies poulailler de troisième. Je m'évertuai
A, duo do pistons, et sont très npplaullllos, ce qui n'est pas le moindre dus al Ira il s. pour voir, sans y réussir. Alors, des
I. Louis Lo Troadoo offro un bouquet
Kl maintenant, à l'an prochain t
amis ont tenté do me hisser jusqu'aux
1rs à M " Ouélron.
Un Commissaire.
poulrollos des Halles, mais un do ces
Is Daniel chaule avec âme ot d'une
luperbe, PAOTR BREIS-LSET, du Darde
On nous envole ces deux polîtes scènes maudits pompiers m'a tiré si violemment par le jupon, que mon pantalon,
i . l i a n e s Rolland.
humoristiques :
un pantalon tout neuf, s'est déchiré...
Puis voici M. ot M " " Dotrel, avec leur
accompagnateur, M. Veyrol, do St-Drlouc.
l" EPILOGUE
Je demande cinquante centimes pour
De toutes los poltrluos sort un immense cri
la couture m
La
scène
se
passe
an
Café
du
Sodo Vive Dotrel !
(Le pantalon est exposé à la Mairie.)
leil
Levant,
à
Carhal.r.
Visiblement ému do ce chaleureux accueil,
M, Antholne, maire, à la bonne. —
lo sympathique Chansonnier, dont le dévoueJEAN-LOUIS.
A l l e z mo quérir Pipi, illico.
ment Inlassable à la cause bretonne n'est
plus a démontrer, chante nu milieu d'un
La Bonne. — On y va.
succès sans cesse croissant, trois de ses
Elle sort, et arriva an chantier de
chansons los plus populaires.
M. Plerra
Le Clec'h, sculpteur
sur
AprèsRolrel, desurnuteursdo la musique, pierre, i" conseiller municipal,
lieute- relative aux retraites des Travailleurs
MM. Au (fret (lo «apltalne do dragons), Pin- nant des sapeurs
des Chemins de fer. — Réunion gépompiers.
son (lo rhumatisant), A Guignât (le domosnérale du 7 ootobro du Groupe
La Bonne. — M . Le Clec'h 1
tlque), et Eugùno Louis (lu futur geudro),
du Réseau Breton à Carhalx.
Pipi
(paternel).
—
Que
qu'y
a,
ma
ont représenté LE DRAGON, pièce on un auto,
ConférencesBouguennec
do Henuequln, où un quiproquo donne une
fille 1
et Rouiller.
note du comique le plus hilarant.
La Bonne. —• Y a Mossieu L ' A n Dotrel parait après, et déolamo LES LOUPS
thoëne qui vous appelle.
BRETONS. Puis, avec M " " Dotrel, il chante
Samedi soir, à 0 heures, à la grande salle
Plpl. — Bon, ma fille, tu 11 diras, à
son Joli NOËL CHES NOUS. M. Guétron offre à Msiou Anthoino, quo quand on veut
do la Mairie, s'ost tenue une réunion généM"" Botrel un supe rbo bouquet.
rale organisée par lo groupe doCarhaix des
causer à» Pipi Cleo h on vient le trou- Ouvriers dus Chemins do fer Economiques,
L'ontraclo prévu à co moment n'a pu
ver.
Et que qu'y nY vout, Msieu le
avoir Hou on raison du programme très
on vue do déterminer un mouvement d'opiMaire 1
chargé.
nions en faveur d'une loi lixant los RetraiLa Bonne. — J'sé pas, ma I
tes de o s travailleurs. Lo même jour, à la
La séance s'est dono continuée sans intermémo heuro. des réunions semblables ont
ruption par le PARDON EN CORNOUALLLË, pot- Plpl. — Eh, j ' sais bion, pardi. Et
pourri de Guétron, et aussitôt après par los
eu Hou dans tous les centres importants do
bon, dis li qu'on y va.
doux derniers actes de la pièce L'ONTKALLEK, Plpl et la bonne viennent au débit,
France, où los ouvriers dos Chemins de fer
où les acteurs sans distinction, mais parti- on M. le Maire les attend en fumant
sont en nombre assez considérable.
culièrement M. Daniel et M " ' Lo Ton/., so
150 Travailleurs des Chemins do fer, tous
un
cigare.
sont montrés tout a fait u hauteur de luurs
syndiquas, et 200 ouvriers des différents
M. Antholne. —- Bonjour, ea va?
rôles. Lo publie los a applaudis a différentes
corps de métiers do la ville, assistaient à
Pipi. — Ça va, comme tu vois. T u
îeprlsossurloutpourlochaut final KANAOTTEN
la réunion. *
AR MARO. M " Lo Tous reçoit aussi un bousais quo j'ai du travail, moi, dépèche
Sur l'estrade avaient pris place los Camaquet des maint du Président do lu fête,
do racontor ce que tu as tl dire.
rades Carolï, président du Syndicat du
Ktnile Bougon chante misullo KOUSK BRELZ- • M. Antholne. — Et bion, voila, c'est
Bàtlmenl. Trévonnoc, secrétaire, BouguenUCL, accompagné au piano par Louis Lo pour los Fêtes do dimanche.
nec, secrétaire du'Syndical des Chemins do
Troadeo, fils, Dos doux enfants obtiennent
fer, Blanche et Poher, membres, ot lo ciPipi, —- Bon, pardi, je lo savais bien !
leur succès habit uni, puis c'est encore Botrel
toyon Rouiller, secrétaire do la Bourse du
qui déclame LES RUSTRES EN SABOTS ot le BOU-Et après 1
Travail do Brest,
M\ Antholne. — Toi aussi, t'es qu'un
QUET DE LA TOUR D'AUVERGNE.
Tous les sénateurs cl députés du FinisLes Binious et les Puotrod Koruoz termi- clérical, tiens.
tère, dos Côlos-du-Nnrd et du Morbihan
Plpl. — 1
nent par lo SUO BREIS-ITEL, ol la Musique
avaient été invités par loltro à assister à
olôt c e t * inoubliable Journée par le pas
M. Antholne. —• Oui, tu to fiches do
cello assomblée. Aucun ne s'y ost rendu.
redoublé CARHALV, do Guétron.
Les sénateurs et députés suivants ont enma flolo. Tu vas donner dos pompiers
Avant la chut,) du iidouu, Tiddir, en brevoyé dos lottres d'excuse, que lit le camaon uniforme pour faire la police dans
ton, a remercié le nombreux public qui
rade Bouguennec : MM. Mande, Armez,
uno fôte réactionnaire'}
emplissait la suite.
Dolobeuu, Beaudiez, Bichon qui déclare no
Plpl. — D'abord j'ai lo droit do don- prendre aucun engagement,) Isnard. Le
11 était minuit lorsque lo concert prit fin,
ner mos pompiers. Et puis, ça leur faitout fut aussi calma que peut l'être une
Bail, Cassis, do Cuverville, Auguste Ollisait plaisir d'y aller. Mais voyons, t\as
foule aus.tl considérable, ot le plus parfait
vlor, Louis Ollivier, ol enfin lo très vénében signé l'affiche toi.
accord oui régné outre les 1.600 spectateurs
rable pèro Dubuieson, député do la circonsot-los acteurs si à la sortie, un incident auM. Antholne.
— Moi c'est autre cription, qui prétexte que " devant rendre
quel nous n'attachons pus, pour noire part,
comptw do son mandat à Bolazec le même
chose, .le signe d'uno main, mais pas
grande Importunée, n'eut ou Hou, Nous dos doux tu comprends 1 Et puis quoi l
Jour, il no peut assisler à la réunion. »
devons a notre Impartialité assez«onmiodo Pour un lioutenant do pompiers...
Plusieurs voix dans la public. — Il est
raconter le fait.
frais, lo moineau 1
Plpl (a pari). — Si j e m e fâche, j e
M. Autholno, maire, avait donné à la féto
— 11 peu! se taper de nos suffrages ! otc.
vas-t-y lui en dire 1 (Haut). Oui, Msiou,
non seulement son en lier consentement et
Nous pensons aussi qu'il est vraimont
lieutenant do pompiers, par décret
son approbation, mais il avait encore facilité
extraordinaire quo lo député d'uno circonsla tâche au comité on lui prêtant lo buste do présidontlol, je no vous dois rion.
crisption qui, comme celle-ci, conipto tant
1
0
Î
11
r
Le projet de loi Berleaux
1
Feuilleton du Journal "Ali
BOBL"
1
Hag hi kuit nouzo, o wolot; ne dalo
a boàri d'ozlii...
Eur piad aour tlam a oa cn ti, hag
eur sonj .diaoulok a zou o sperod ar
plao'h iaouank. Eur ponnad eia c'houdo, pa g a v d'ozhi o kousk mad ar manac h, ni adarro d'o gampr, ha lakaat
ar piad en o val d'ezan.
— M'ho tosko, omozhi, d'Ober dlspriz
ac'hanoun l
Antronoz vintin, gvvener anezhi ha
deiz iun, ar manac'h a ia kuit bop ti i bri
bogad.
— N'oz a oskorn ganoou'h '{ orno ar
verc'h ennhi be-unan. Gor'tozit I M'hen
talvo d'ooe'b I
Hag hi a teurel eun t a m k i k e n e c ' h o del hep gouzout d'ezan.
Pa zounj d'ezhi orna pollik ar manao'h, ez a da gaout he zad.
— Tad, emessiti, ar manac'h a zo bet
an noz-ma n'eo k e t e u r m a n a e ' b e o , s u r ,
oun don fall oo kentoc'h. A r piad aour
a z o oat gantan, hag ar mintin-ma,
gvvener goulskoudo, en demz kaset gañían ar c'Tilk a oac'homot ouz e ziloro'h
doao'h da noz.
Krodi o vorc'h a ra an tad, hag ben a
stonila o vure'b diistu, hag en heitt.
Tapet ar manac'h gantan, e Btag o
zaouarii d'ezan hag o Ligas anozan d'ar
manor.
— Me 'grodo d'in, emessali, o ooz eun
don mad ; padal n'out nomod eul lampoun.
Ha kerkent oo kaset ar manac'h d ¡ rag ar varnorlon, lia lavaront a reont
krouga anezan.
—ir Laer o vadoborour a, z o bouod
c'houok d'ar groug, emozinf.
kot
BLLLILIHLLLIILL
gwechall-goz-koz
GANT YANN A R F L O C ' H
1. A R Л 1 Л . \ Л < " 1 1
Goude boza bot soiz vloaz or manatí,
ar manao'h iaouank-ma a oo roet konjor d'ezan da vond da welud о dud. W a r
o droad e ronkaz mond, rag an rlra-ma
a oa on amzer g o z . Mintin mad о ioaz
on hent, ha korzot a roaz bod an delz.
Douot an noz du warnan, e oa о kichon
our nianer. H a g hen mont tro ar рог/,
bag e oo digemeret mad gant an A o trou. Paotr koant a oa ar manac'h, ha
mere'li an Aotrou a grogaz ar bik en
bo skouarn korkont ha ma wolaz ane­
xan. A o z a a euro eur goan vad d'ezan,
e c'hellet kredi.
Eat an dud da gouskot, nouzo ar
vero'h iaouank a ioaz or gampr leac'h
ma oa ar manac'h. Hag hi da lavaront
d'ezan :
— Dilozot ho manatí ha dlmozot ganin. Pennhoroz oun ha va zad a zo pio­
vi di к braz.
— Na livirit kot ar seurt traou-ze d'in,
eme ar manac'h ; euroujet oun a bonn
vrcma gant ar honnhoroz argoanta, ar
wolla hag ar bin vidi ka a zo ; euroujot
oun gant an Itroun Varia a zo va M e s ­
tre/ ha v a Rouanez. Ulken n'aiti bezo
unan all.
d'ouvriers des chemins do for, no daigne
pas se déranger pour venir affirmer devant
eux son désir de défendre leurs intérêts.
Us sauront s'en souvenir.
Nous allons essayer do reproduire les
grandes lignes des intéressants discours
prononcés par los deux conférenciers, liouguennec prend lo premier la parole.
— « Camarades, dit-il, vous voyez par la
lecture de toutes ces lettres que nous pouvons compter comme, lo passé, sur de belles
promesses, mais qu'elles ne seront jamais
tenues.
Je tiens au début à prolester en votre
nom à tous, contre l'incurie criminelle dont
los députés de eo pays font preuve vis à
vis des Travailleurs (Applaudissements.)
C'est ainsi qu'ils nous récompensent des
services que nous rendons.à tout le monde,
riches comme pauvres.
Il est des catégories de Travailleurs,
dignes d'intérêt certes, comme les instituteurs et les postiers, dont lout le monde
s'occupe parcoqu'ils ont une Presse qui
soutient leur cause, mais nous, aux Chemins do fer, aucun journal n'ose prendre
franchement en mains la défense do nos
droits, pareequo les Grandes Compagnies
ont su acheter la Presse. Elles ont des sociétés financières qui sont chargées do verser des fonds aux journaux, et à des
agences qui adressent à la Presse de Province des articles tout fails contre les ouvriers. Los Sénateurs, les Députés, tous ces
gens riches et haut hupés, sont presque
lOUS actionnaires dos Compagnies de Chemins do fer,et il se comprend qu'ils tiennent
à loucher leur dividendo en entier, quitte
à nous voir mourir de faim. Lorsqu'ils
quémanderont nos voix, ils nous promettoront lout co quo nous voudrom^JiaïCS^íUiÍJSSWíÉ-qttr-^iirém •te'ùHV^Applaudissements).
Aux Compagnies de Chemin? de for, il
so passe des injustices ot des abus beaucoup plus criants (pie partout ailleurs. Que
dites-vous par exemple de ce fait, cainarados, qu'un malhouroux employé qui a passé 20 ans au service du Chemin do fer, ne
jouisse lorqu'il veut voyager, que d'une
misérable banquette en bois do 3"", alors
qu'un simple correspondant de journaux
reçoit des laissez-passer do l ol va so prélasser sur des fauteuils rembourrés! C'est
quo les Chemins de fer ont besoin de la
Dresse,et ils lui ménagent pas leuis faveurs.
Mais nous sommes résolus désormais à
rovendiquer'nos droits, à améliorer noire
sort. Co soir, dans tonte la franco, dés réunions semblables à celle-ci ont lieu : nos
camarades du pays enlior sauront que M.
Berleaux, alors député déposa sur le bureau de la Chambre, il y a 10 ans, un projet de loi, qui passa par 12 voix seulement
do majorité. Mais au Sénat, ce projet de
loi fut enfoui dans les carions. Les vieux
caïmans craignirent pour leurs bourses. Kh
bien, nous venons demander que cotte loi
revienne devant les Chambres avant P.iOü.
Voici brièvement en quoi elle consiste.
Chaque employé de Chemin de fer aura
droit à tant pour cent do retraite par année
do service, pur ex. 1/ÍO do son salaire. Au
bout do 20 ans de service et de 40 ans
d'âge, il aura droit à une retraite entière.
Et n'est-ce pas juste camarades? Avec le
système actuel, une C'" peut, au bout de
quelques années jeter un ouvrier à la porte
pour les différents motifs qu'il lui plaîl d'invoquer et celui-ci ne peut rien réclamer.
Au Sénat, on a présenté cello objection
qu'elle coûterait l'iO millions. C'est faux.
Lo Syndicat central des Chemins de fer a
prouvé qu'elle no coûtait que 54 millions.
Les frais avaient été exagérés à dessein par
la commission exlraparleinentaire. »
L'orateur après avoir adressé un appel
à l'union, donne la parole au citoyen Rouiller, que nous avons déjà entendu il y a 15
jours.
— «. Colle réunion, dit-il, a un double but
1", démonIror la force des Travailleurs de
Chemins de 1er, la nécessité pour eux de se
grouper pour faire voter la loi Bertoaux,
au besoin en employant la contrainte;
2 , do montrer au public que tous les
travaileurs à quelque corps (pie nous appartenions, nous avons des intérêts communs, et qu'en loule réclamation auprès
du gouvernement, nous devons èlre solidaires. »
Lo conférencier critique vivement l'absence des députés et sénateurs de la région, ol cello des Conseillers généraux et
d'arrondissement qui, eux aussi, se sont
prudemment abstenus. 11 appelle les députés dos Hypocrites que l!on paye 25 francs
par jour, ot « qui ne viennent mémo pas
lorsqu'on se donne la peine deles inviter »
à une simple assemblée ouvrière.
11 trace lo tableau de la situation assez
précaire de l'ouvrier des Chemins do fer,
particulièrement les hommes d'équipe et
les cantonniers qui travaillent l i et 15 h.
pour gagner de OU à 75 fr. par mois, sans
retraite assurée, puisqu'on peut les congédier à toiil instant. Il s'en prend aussi à la
Presse qui, dit-il, ne soutien) pas les ouvriers des Chemins de 1er. Il explique la
lui Berleaux, qui ne peut porter atloinle aux
Intérêts des C '*; elle n'aurait d'autre résultai que d'assurer l'avenir do ses vieux serviiours, do faire augmenter le personnel,
toujours surmené; le public y gagneraiI
aussi, car tout serait plus confortable.
« Nous avions compté sur Berleaux pour
M
e
k
obtenir lo vole de la loi en question. Mais
allez donc vous iier à ces pitres do la politique! A peine devenu ministre de la-guerre,
ce citoyen, si dévoué aux Travailleurs,s'est
hâter d'envoyer des troupes à Segré (Maine-et-Loire) pour réprimer par la force, uno
tentative de grève d'ouvriers do Chemins
de for. Vous voyez, ajoule-t-il, qu'il ne faut
Compter que sur nous-inème. Nous devons,
s'il le faut, agir par la force, faire la grève
Italienne, c'est-à-dire la grève de l'obstruction, sans cesser de travailler, et c'est ainsi
que nous arriverons à quelque résultat. »
11 termine en adressant un pressant appel
aux Ouvriers de Carliaix pour qu'ils s'aflllient à la Fédération Régionale Bretonne,
dont le siège esl à Brest.
L'ordre du jour suixant est volé à mains
levées :
«Considérant l'utilité de la réforme proposée il y a 10 ans par M. Berleaux, l'assemblée générale des Ouvriers du Groupe
de Carhaix, réunie salle de la Mairie le 7
octobre se prononce en sa faveur, et altcnd
du Sénat le vole d'uno loi qui assurera aux
Travailleurs de Chemins de fer la sécurité
de leurs vieux jours. »
Pour nous, nous professons pour les employés des Chemins de fer la plus légitime
sympathie.
Impossible chez eux de se relâcher une
minute dans l'accomplissement du devoir.
La vigilance est do Ions les instants. La
nuit cl le jour, par beau temps comme tempête, il faul être au poste, l'œil bien ouvert
el l'esprit net. Le travail va en augmentant
sanscesso ; le. matériel se trouve insuffisant,
voyageurs et colis devenant de plus en plus
nombreux, il faul que leur situation soit
améliorée."
' Aussi; qUoifilÙtn dise le ciloyenRoullier.
aucune presse digne de ce nom ne se désintéressera de leur cause.
F. J.
4
PAYS OE GALLES
IAI santé de l'Arehidruidc. — L e Herald Cgmraeg annonce que la santé du
Vénérable Archidrulde Hou va Mon esl
de plus en plus précaire. L'Archidrulde
ganle le lii. On Craint une issue fatale.
llouva Mon a sa Cour druidique au
bourg de Langollen.
— Londres celtique. —C'est un Callois qui vient d'élre élu tout récemment
Lord-Maire de la ville de Londres. Ce
Celle s'appelle Caiili.r Vaughan Morgan, nom bien breton aussi. Le nouveau maire est originaire du comté de
Brokon.
Quand aurons-nous un Maire breton
à Paris?
— Le Barde Cwgnn-Jones. — Le
Barde Thomas Gwynn-Joncs, nous
écrit notre ami John Kell Edwards, est
actuellement 1res malade, il ira passer
l'hiver au Caire dans la famille des
Briand, de Carnarvon.
Nous espérons que le climat africain
rétablira la santé du célèbre barde, auteur de plusieurs romans gallois dont
tiicedi brada gorid. lauréat de plusieurs
Eisteddfods.
•
Gwynn ost rédacteur au journal gallois Ilerald Cgmraeg; il lit et parle
couramment notre langue bretonne.
LE SEPARATISM PROVENÇAL
Celle fois ce n'esl pas moi qui lo dis : le
mol est de mon honorable ami et confrère,
le Capoulié félibro Peire Dc'voluy, dans son
journal Prouvenço,publié à Avignon. Peire
Devoluy est furieux contre un certain Pernand Rousselot, qui a eu l'audace de crier
à bus les Fèltbres, comme Jouy dirait à bas
les Bardes.'
Le Graud-Capoulié ne nïénage pas les
Français (Li Franchimands).
« E vaqui, dit-il, couine li jour n au partsen an coustutno de Ira/a li représentent li
mai noble de nosto nacloun mlejournalo.' »
Co qui veut dire: El voilà comment les
journaux parisiens ont coutume de traiter
les représentants les plus nobles de notre
nation nié) idionalo !
Eli ! eh ! Jouy. mon ami, armez-vous do
vos foudres jupilerienucs, et tonitruez contre Peire Devoluy. Avez-vous lu? Nalloun
mlejournalo ! Une nation au sud de la
Loire !
Il n'y a donc pas de séparatistes qu'en
Bretagne? La l'ronce se disloquerait—elle
en commençant par Avignon?
Mais co n'est pas tout. Nous citons le.
Journal ProuvençQ. Un rccevenr-buralislo
provençal a taxé une .carte-postale portant
5 mois seulement, mais écrits en provençal.
Un journal parisien trouvait cela naturel, el
Devoluy de lui répondre du tac au lac:
— « Loti recebclre anll-prouocnçau es
res autre qu'un pichot Franclhot de Prouoenço,renegalre de su patrlo et de sa lengo ».
(Ce receveur anti-provençal n'est rien autre
qu'un misérable petit francisant do Provence, renégat de sa patrie et de sa langue).
Cela veut dire, ou je ne m'y connais plus,
que le Provençal n'ojpas le Krahcaisengrando
odeur do sainteté.
El l'article conclut :
Toulo la crolo, touto l'estrecho councepclown franclihuando, qu'an rendu Z'empèri
parlsen oudlous au mounde ent(é, soun
aqui, dtns sa naïoeta superbo. F nous es
uno gau sèmpre nouvello île legi léili coungreiacioun de noun rèn, souto la plumode
gènt que s'esmovon i prouleslactoun de
t'Irlande, co l plagnun de la Poulougno.
Que je traduis littéralement :
« Toute la morgue, toute l'étroite conception française, qui ont rendu l'empire parisitii odieux au monde entier, sont là, dans
leur naïveté hautaine. El ce nous est une
joie, toujours nouvelle do lire des lamentalions aussi stupides.SOUS la plume d'hommes qui s'émeuvent des protestations de
l'Irlande, ou des revendications do la Pologne ! »
Eu réalité, les Félibrcs comme les Bardes
en ont assez des vevations d'une poignée
de sectaires étrangers (Francs, Prussiet.s,
Juifs, otc.) ils sentent bouillonner en eux le
vieux sang cello-gaulois qui les pousse
contre l'ennemi du Sol.
Ecoutez le Barde Auvergnat Michalias,
dans son récent livre Ers de tous sufs :
TE SEIJREA DE PERLANT. SOIIRTEN de PRISAIS
SO raço DE BOOON TREMPE, CPER LA gratuit) lucho
Uni LA (E QUE BRAMLARTI ANS TEN^S DE noutri T/RAMLS
AV etiquero LE DAI E LE COULANT qu'eilueno.
V. Nous te suivrons partout (Mistral) Nous
descendons des hommes du Pays, race de
bonne Irempe, et pour la grande lulte, avec
la foi qui brûlait au temps de nos aïeux,
nous avons encore la faux et la faucille qui
brille. »
Et Michalias fait appel aux Mànos do
Vorcingoiofix, el dit à ses compatriolos do
rebâ'iïr Gergovle contre les Fils de César.
« Chaut tourna leca Gergool! »
Dans le fonds du Béarn, MichelCamelat,
lo célèbre poète pyrénéen, ot avec lui mille
autres, réclament, pour les contrées do Languedoc, les franchises que les Bretons
demandent pour l'Armorique.
Partout, c'est la mémo croisade sacrée.
Il reste à L'Action easseroleuse à demander la suppression de Prouvenço et autres
publications félibréennes, comme elle demande celle TL'AR Bobl...
Heureusement, nous ne sommes pas encore en Russie.
TALUIK.
Echos et Nouvelles
Les
Longues Indigènes
On nous communique le texte d'une
circulaire adressée par le gouverneur
général de l'IndoCbine aux résidents
chefs de provinces, et dont nous ne
saurions trop approuver les prescriptions.
Il s'agit, conformément à l'article 2 0
du décret du 10 septembre 18!)!) — qui
esl resté jusqu'à présent â peu près
lettre morte — de ne recruter désormais
les administrateurs que parmi les fonctionnaires connaissant au moins une
des langues orientales en usage dans
le pays, à savoir l'annamite, le cambodgien, le laotien ou le chinois.
M. Beau, par cette circulaire, ne fait
qu'appliquer, dans une de nos possessions françaises, une règle que les A n glais ont toujours imposée à ceux de
leurs compatriotes qui sollicitent des
emplois administratifs dans leurs colonies.
Il est assez logique en effet que des
hommes chargés de gouverner un district puissent au moins comprendre la
langue de ses habitants.
Tout ce que l'on pourrait souhaiter
de mieux, ce serait de voir la circulaire,
que M. Beau a promulguée pour l'Indochine, étendue le plus tôt possible à
l'ensemble de la Métropole, et plus particulièrement à notre Bretagne.
L'agitation e n R u s s i e
nouvelles des désordres de Moscou
sont considérablement atténuées
par la censure. En réalité, non seulement les grévistes typographes et ouvriers des tramways, mais encore de
nombreux étudiants et divers autres
éléments de la population y prennent
part. L a foule résista énergiquement
aux gendarmes, aux cosaques et aux
agents de police qui furent refoulés
sur divers points, mais qui chaque fois
firent de nouvelles charges. Un certain
nombre de manifestants tirèrent des
coups de feu.
On ignore le nombre des manifestants
blessés ; mais celui des agents de police
est d'une cinquantaine. Plusieurs soldats furent aussi blessés ou contusionnés à coups de pierres, la foule chantait
la Marseillaise.
Plusieurs imprimeries, notamment
celle du journal Soitshoie-Slovo, furent
Les
A r a o g beza dibradet war bouez e
Hag ar bourreo a ziskloum anezan Houma a zeu duslu d'e gaout, о komz
douar gantan e vale beteg an'noz. Neu­
hog a gav ar plad aour hag eur jtcsk,
c'houzoug, ur manac'h a c'houléh komz
flour ha leuer, bag e vriala anezan bag ze e oa e tal eur c'hoat braz. Gwelet a
d'ar bobl bodot dirazan. Asanti a ra ar
lam kik ebed avad. Hag ar varnerien
e рок d'ezan endra c'hell... Pa 'z ч;о cure goulou être ar g w e z , hag hen warvarnerien. Hag lien da lavaront eo eur nouzo :
skuiz e lavar :
zu ennan. Daouzek plac'h iaouank e
manac'h anezan, o oa o vond da weled
— A r plae'b fall, ar c'haouiadcz d'ar
— Han ! n'am boa kot lavaret d'id e kavaz en eun ti, о tomma e kicheneun
e geront, mez orna c'boaz peíl outo. O groug I A r manac'h a zo divlam. Mont
tantad-tan. Hog hen goulen eun tam
vijez d'in pe veo pe varo ? Me eo merc'h
veza baloet eun dovoz penn-da-bonn e • a c'hell gant e bent.
be Had aour hag be zam kik eat da bara diganto en han' Doue. H a g e oe
kavaz goudor, ha boued ivez, o li an
besk. D'in oaz ! d'in e vi I D'an Kern e aozet koan d'ezan. E keit ha nia tebre
Mont a ra kuit raklal ivcz avad. A r
Aotrou a damalle anezan da vezalaeret gorden a zo lakeat en dro da c'houzoug leni gaiiin, hag eno e vezinip epad an
e kouiitaz e zoare d'ar merc'hed, ar bio blad aour di war e goust.
nijen en doa bet da ober.
lioll amzer I
merc'h an Aotrou, hag hi d'ar manac'h:
— Ma 'ma ar jilad om zac'b, emezan,
— M a i n'euz forz ! me a felle d'in
Pokat a ra c'hoaz d'ezan bag ez a
— Doue ra v o ganez 1 emezint. Eur
n'eo ket ganin oo bet lakcatennan.
kaout ac'lianout d'in, ha d'in e vi pe
kuit. Sempla a ra ar manac'h ha lava- binijen galed co da bini avad !
— A zo enz da lavarout, eme ar var- veo po varo !...
rout a ra :
— Ia, siouazl babikennezeuinabenn
nerien : gant piou ota eo bet lakoat?
Hag: ar manac'h da gaoul e gerent.
— Daonet oun ! daonet oun !
anezbi. Daoust hag anavezout a rit-hu
— N oun ket evlt lavarout d'eoc'b. Treinenet eun lam am/.er ganto, e kiHag
ben nouzo mont da gaout an
unan bennag bag a zizamfc ac'hanoun
Mez mar kirit sllaou ac'hanoun. mo a miadaz da vad onto. Kaset oo goudczc Tad-Manac'h, ha dispiega d'ezan ar pez euz va fec'hejou ?
lavaro d'eoc'h, dres ha dres, kement a gant an Tad-Manac'h da zevel eur
a zo digouezet ganlan. A n Tad a lavar :
—-N'ouzoun dare hag eaz eo, erne
zo c'hoarvezet ganin. Drebet va c'hoan
gouent nevez. Mont a ra raktal. Eun
— l a i daonet out da viken I Ne v o unan euz ar plac'bed. Bcmdeiz e teu eur
ganin an.neizour, ez ¡z er gampr a oa
Aotrou, perc'ben da zouarou braz, eo a
Baradoz ebed evidout morse !
beleg da lavaret an oferen d'eomp ama
bet mad awalo'h an Aotrou da rol d'in.
roe douar ha peadra da zevel ar mana— Daonet oun! e skrij ar manac'h.
eun tammik araog kreisteiz. Ma ne
Eur ponnadik goudo, e kleviz an ñor o
li. Hag ar manac'h eta mont d'e gaout.
— la I erne an Tad, nemed ober a ri
c'hell ket ar beleg-se kelen ac'lianout,
tigen hag o verc'h a zeuazd'am c'haout.
E oa ganlan cn e liorz o kerzetdroar
kenient-ma : te a gemerò eur c'blocbc- g w a z a zo evidout !
— Dilez da vanali, irmozlii d'in, ha baliott, blounv a hep tu d'ezo, p a w c l a z
dad nadoziou da vriat dantelez Hour.
A r manac'h keaz a oa skuiz, hag e
dimez ganin.
eun Itroun wenn o tond vvarzu ennan.
Goudeze ez i d'an aod, bag eno с kavi
kouskaz c'houek, n a p e l r a ' t a î K e r mad
— Ne e'hellan ket, a respounliz d'e- Pa oo hi dirazan e tichalaz eur javedad
cur v a g . Mont a ri ennbi, ha io war ar zoken, m a n e zihunaz ket antronozevit
i zbi.
gantan, ar manac'h keazl Hng hi a derhor. Вер tri droatad ha tregont a ri (en
an ofercn. Ankeniet e oa o c'houzout
Mont a euro kuitncuze, drouk.cnnbi,
enor da vloavcziou hor Zalver benni- ne welche ket ar beleg an deiz-se, rag,
c'haz buan.
ha me zonj eo hi eo be deuz lakeat ar
— Piou eo an Itroun-ze ken diver- get), te a daolo eun nadoz en dour. Hag lavaret e oferen gantan, ar beleg a
piad aour hag ar pesk em zac'b.
gont'f ome ar manac'h d'an Aotrou.
e stlapi anczo egiz-se ttn oil warlerc'li dec'be. Ha neuze, gant aoun da chom
— Ó b l e m e merc'h an Aotrou, n'eo
— Peseurt Itroun I erne noma.
eben beteg an dlveza. Ma n'out ket evit kousket an deiz warlerc'b adarre, e keket eur posk oo a oa en ho sac'h an deiz— A n Itroun wenn am beuz- bet eur 0 destum boll da c'houde hag о digas
meraz eun oged bag e c'hourvezaz warma ar g w o n e r ; kik ne lavaran ket.:
flacbad diganthi.
d'in ama, out sur da vessa daonet.
nan. Kousket a eure memez tra, ha pa
-— Kik da vvoner I eme ar varnerien I
— N'am beuz gwelet Itroun ebed ;
— Nouze avad oun daonet I
zihunaz с oa great ouspenn an hanter
An den dlgristen!
trouz ar skouarniad am beuz klevet
Mont a cure memez tra d'an aod. euz e dro gant an heol. Ma oa bet en— Kik a zo bet lakoat ein zac'b mar- avad.
Kaout a reaz eur vatimant, hag lien
krezet an derc'bent, ar wech-ma e oe
tezo, eme ar manac'h ; eur jiesk avad
— Dre ama eo eat kuit.
ennbi. Taol a reaz e nadoziou egiz ma gwasoc'h c'hoaz. Daou zevez en doa
oo am beuz kavet ennan. Gwelet a
— Kit da weled jiiou eo, Tad ; neana- oa lavaret d'ezan. Neuze avad с oe ne- kollet, hag ar merc'hed a lavare d'ezan :
c'helllt; n'am beuz drebet tam ebed hic'het. Destum an nadoziou, ne dalie ket
vezan ket anczhi.
— Ma ne welez ket ar beleg arc'hoaz ez
rió e'hoaz.
Hag ar manac'h da vond. Eurpenna- ar boan klask en ober. Hag hen neuze out eun den kollet.
lakaat ar stur war an douar. Tapet an
— Digorit ar zoc'h, eme ar varnerien.
dik
ac'bano e wel adarre an Itroun.
(Da lieutl).
Àr
e n v a h i e s p a r lus g r é v i s t e s et subiront
mi n o m b r e u x (légats.
La Ligua dee Droits de l'Homma
Décidément, la Ligue ne m a n q u e p a s
une occasion de p r o v o q u e r In critique.
Noua a v o n s parlé île p l u s i e u r s forçats
qui,
riches en prouves île leur iniin
cenoéj m a i s p a u v r e s en espèces s o u p a n t o s , no p e u v e n t obtenir lu révision
do lour p r o c è s .
L'un
d'eux, .lean filiales, livre à In
publicité u n e lettre d a n s laquelle il di
claro q u e , s'il n'est p a s mort de fui ni,
« Il le doit à la charité de q u e l q u e s per
s o n n e s qui n'ont p a s l ' h o n n e u r défaire
arlie do la Liguo pour la défense d e s
rolts de l ' H o m m e et d u Citoyen ».
La Liguo ne pourrait-elle p a s publier
la listo dos q u a l i t é s do richesse, de m o ralité et do religion r e q u i s e s p o u r o.xci
tor s a c o m m i s é r a t i o n ;
Ce serait i n t é r e s s a n t .
E
Atelier d'Art Breton
On n o u s a n n o n c e la création à l'ont
Avon d ' u n Atolier d'Art Breton dû à la
louablo initiative de MM. Ely-Monbot.
Lour b u t ost do r é n o v e r l'art breton
d a n s lo m e u b l e : sculpture, m e n u i s e r i e ,
ferronnerie, broderie, oie. Lour m o y e n :
. former do j e u n e s o u v r i e r s p a r u n ensoim o m e n t suffisant et r a i s o n n e do modeage,
m o u l a g e , histoire nationale, relig i e u s e ot légendaire d e la .Bretagne.
A i n s i , avec d'excellents oontremaUrcs
c h o i s i s p a r eux, ils formeront grâce à
u n o d o c u m e n t a t i o n s o i g n e u s e , un noyau
do v r a i s a r t i s a n s .
L e u r initiative r é u s s i r a , n o u s en
a v o n s la p e r s u a s i o n , Si lo succès cour o n n e lours offorts, MM.
Ely-Moubol ont
l'Intention de c o n s t r u i r e ensuite do v a s tes ateliers définitifs en pleine lande, a u
bord do la mor, a u t o u r d e s q u e l s s'enraclnoraiont lus familles do leurs o u v r i e r s
d e v e n u s leurs c o l l a b o r a t e u r s .
Il serait a désirer qu'ils viennent euxm ê m e s d o c u m e n t o r d a v a n t a g o les m e m b r e s do l'U, H. B. à* notre prochain
c o n g r è s , s u r leur tontallvo do r é n o v a tion p r a t i q u e d u meuble breton.
f
SANT-HERNIN
Lue'rousl ed. •— Eur ponnadik zo, Jean
Ar C'Iirus, movol ti Pnvonnoo, Korvoz. u
luornz d'u vostr eur sao'hnd gwiniz hag a
Inn/, d'o woi7.il du Dhomas Ar Bec, l'onlKergimi, evid 'Ai lur. Nu zulonz kel ar
mesti di zigiiz id Incrinisi ; our weeh lapot, Ar Citrus a renili/, nu urc'hiint.
MOTREKP
1
Ргеяедеп. — At silolnil Roullor, plcze
gor soslidisl ou/, u Vrost, a /.о hol diluii ih
по/ oo'li ober our gonfornnz du Vonglouorien |nr Vlll-nnvo, parroz Motrolf. Ar gon
fornii/, u zo bot gri it on tl Fanoh Ar Iontr,
hosliz lui tir 'gor. Eun trogoni michorour
homing du Dniillui o'hoal n ou on о т ron
tot оно, ovld osn s evol oui vreiirio/.-lnboui
etrozò.
AR VOUSTER
a wall sarooud, —• Dlrgwenor fulun An
Oc'h,
48 bin, inerour oil Korpunz, nr \ ous­
ter, a oa ot da douch ar o'hezok vur ar manoeli ovld dornii ed-du : rlskn roaz ling o
on tapot o vouztroad on donl ha frlkot.
An Dr. Marchuis zo bol galvot vnr o dio
dlsudorn. E c'har n zo but red lioc'hol unci'
d'an ilro ojbll-lroad.
SPEZET
Tan g wall. — Dimorc'hor or sun dromonet, vur dro oun hour goudo krolzde, nn Inn
a zo krogot on Koroualo'li, ha loskol 50 mil
llur plouz, otro peder brao'hd, An tun u zo
bol lakot gunt bugallgou.
Dlralson lui iVoclmrd, poro'honnou nr
plouz puluc'hol, no ount k o t n s u r o t .
LANDELO
Les routes. — Dans le moment do
l'été, les habitants du bourg de Laudeleau espéraient se voir bientôt favolsds
par une belle route classée G. G. Mais
par une chinoiserie de voierie, au lieu
d'dorùlor la côte qui mène ile la gare
au bourg, ot de changer les líenles
raides eu pontes douces, on s'est coutente île prendre les matériaux nécessaires pour combler les ornières à gaucho ot n droite de la route au lieu d o les
prendre du sommet do la côte, qui, par
te l'ait se fut trouvée aplanie, Et c'est
ainsi que la seule route qui relie noire
bourg à la gare de Spéz'et-Lundolonu,
et par là, à (¡i'irliaix Ot Ghàtenillieul' demolire un véri labio casse-cou.
POULLAQUEN
Dlvsr bann a n Tokou-Touseg
A b e b tu, no glovur mui k o n t a nemod
mi/ ti.ul a m p o ë z o n n t g a n t tokoutousog. Ha k o u l s k o u d e , eut l o u z o u a z o
bot
kavot a boll zo, n'eo kot abuoue
doe'b, g a n t b o n m a i n m i o u - g o z . Ar gwolla diauipoi'v.on a zo, eu a r glaou haut,
bru/.unet m a d , h a lonket dre loaladou
on d o u r po ol loaz. A n A o . T o n u o r y ,
apollkor, on d o a lakot our wech e u r
b a n n e slrt/tnl,
pofizon m a r v e l , vur
oui loaiad glaou, h a lonket anozo, b a
ne o a kot bot k l a n v a-grenu.
Mar
tigouez ganeoe'h fazia v a r a r
skabollou-touseg, boa sonj o l a d e u z a r
glaou.
Fin a r bad 'bann d a o u i e k v l o a i
Mil vloaz zo no oa kot bot konl deuz
fin a r bed.
Ma,
d a o u Judoo o e h o m on A m u r i k ,
a z i g a s kelou d'eomp ponoz a n d a r v o u d
a netra-zo a o'hoarvozo a-benn 18 vloaz
ama,
or bloavoz 1017 j u s t .
Moz... n'eo kot fin a r bed vol m a levered gwech-all goz o vijo bot. A r b r o fetod Charloz h a J a m o z a l a v a r ponoz
or bloavoz 1017, kemond hiril b a n a
v e z o kot diskibl d ' a r relljion j u d e o , a
a v a r v o o n o u n t a o l zoudon. A n dra-zo
a zou d a l a v a r e t ponoz o v a r v o a n boll
dud,
p e g w l r C h a r l e z h a J a m o z n'o deuz
g r e a t c'boaz botog-henn nomed 50 diskibl.
Eur w o c b . o m e Charloz h a J a m o z , m a
vo m a r v o t a n boll b a g a n o d , a n dud h a g
a vezo b o n diskibien a vovo mil vloaz.
Ooude-zo, Lusifor, a rono pevar-ugent
vloaz, m o z goudo rouanteloz, v o r r Lustrer a n d u d a vezo puriflot; n'o dovo
kon
n a gvvad n a notra, b a g o buez a
bado d a v i k e n .
Setbu azo potra a z a r g a u d'eomp
Charloz h a Jamoz a-bomi e u n nouboud
bloavozlou.
Bobl
OOURIN
PUH
darooud spontujs cu eur veuglett, —
blu ineugloii muiu-gliiz MenO'Glun, on Courin, pollini zo da (ionan, eun darvoud spoiilus u zo uovo voi. Pcinp miohorour u oà o
sovel don/, (loun our ptinz don, ganl oliikour eur polo, olir pcz kartiel inoin-glnz u
e'houozok knnt lui--, l'nun une, Pier Gourlnoui'ii, n on lavare! d'uon, pa vijc sibllet
nr o'hurtiol doc'li or clindcu, bonln.anuon
Irosok our c'Iiur lakol var ar poni.
Dro vnlour, ur mon-hraz a oa sibilici l'ali;
ar dindon a dorrnz, ur poni u ounluz, hag
nn ouvrier n gouenz o daou on fonz nr punz
dok Iroadad lui povnr ugont dondor. Goiirlaouon n on bot Inc'liol rnik. Oujol a on n
our hla-varnugont.
Kerne - Izel
KEMPER
Commission départementale du Finistère. — Lu Commission dépnrtemontale
s'osi réunie lundi dernier, à une heure de
l'après-midi, à lu préfecture. Voici le
compte-roudu sommaire do colle séance.
Avis favorable est donné :
A la création d'uno surtaxe d'octroi à
Kcrlouan, ii Lanriec et ù Plonré ;
A l'agrandlssomonl do l'école dos garçons du Trévoux ;
A la construction d'uno écolo do illles à
Lonnon ;
A lu construction d'uno écolo de garçons
ii Sninl-Thois ;
A l'agrandlssomonl do l'école do garçons
do Kornévol ;
Au remboursement n la congrégation dos
illles du Salnt?Esprit d'uno somme do
4,000 francs, .pour acquitter les frais do
construction do l'école do Illles do Locrouan.
Uno subvention de 20 francs ost allouée
mix Amicales do Lnnloya, on Plonignoau.
Les secours suivants sont accordés aux
coininiiiios ci-après désignées :
;iuu frnncs ù Lu Pouillée, pour construction d'un prónti ;
5110 frnncs ù Guorlosquin, pour travaux
communaux ;
loi) franosa Lannédorn; s o francs ù SloSèvo ; 100 frnncs ù PlougoilVOIl ; 50
francs
ii Sulnt-Vougay ; 100 frnncs ù Molillan ;
100 fr. à Boscanvel ; 75 francs ù Loc-Egulnor Suinl-Tliégonnoc pour réparalions uux
écoles ; 200 l'r. ù Argol ; 100 fr. au Gnilvlnoc ; 500 fr. ù Locquénolé ; 140 Ir. ù Lopél'(>C.
Laëronsl. — A r prlojou Nodolok,
doust Bost-ar-Mozou, a zo bot laOrol d ' o
deuz o fres, opini ma oant o mea/, о zi,
our som n 50 skoeil. Soupsonl a. rol' oun
den banvot Job A r Born, gonldik он/, a
Droôgan. Moz imposiibl oo bot o gaout.
KASTELLNEVEZ-AR-FAOU
Leon
MONTRQULEZ
Elal-Civil .du 5 au 12 octobre. —
Naissances. — René Coquin. — Pierre
lhapalain, — Marguerite lîoudaut. —
Ecole Primaire supérieure. — La .Maurice Pouliqueii. — Valentin Omnès.
plupart des contribuables de Cjiùloau— Pierre Deshayes. — Marie Le Lay.
neul seraient trèa l|oui'ei|x do v o i r ceux
Mariages. — Pierre Coquin, tonnedo Garhaix prendre Л leur charge les
1er, et Maria Qui viger, couturiòro. —
énormes frais d'une Ecole primaire su­
llaudlc llrevet, typographe, i;l .\lioe
périeure. Us ne seront pas du tout ja­
lorry, couturière, — Jean Elard, coloux de voir Garbai* remporter sur ce
ibor, et Marie Le Blol, cuisinière. —
point sur CUatoaunouf, M , Dubuisson
i rani,iols Ropars, jardinier, et iMargneiiiul-rtlre ne serait pas oontont ot avec
ile Isaac, l'actrice,
ul surtout le conseiller municipal qui
Décès. — Aune Estrude, 55 ans, —
a déjà vendu le terrain pour batir l'é­ Marguerite Le Bihan, 55 ans. —- Jean
cole. A v o o le prix de venie de son
GuilTou, 38 ans. — Marie Hollequin,
champ il pourra se payer uno pelile
35 ans, — Lucie Le Humeur, 'I'I ans. —
ferme à Rosily.
Françoise Piquart, 75ans, —-Françoise
iécaui, 45ans, — Guy Laur, 50 ans. —
- Ar C'hroup. —- A r c'hroup a sko
Albert Guyador, 2 mois.
broma var galz a vugalo er С basici Inovoz.
— Foire-Haute.
— Los fêles de la
— Eur poison. — N'euz kon kont
''olre-Haule auront lieu Dimanche!
en ker brema nomed deuz morc'hod
Lundi, foire aux chevaux et Mardi,
atakot douz au noz gant eun den difoire aux bûtes à corne.
sano, v a r liont ar Mene-Barz. A r janPLOUESKAT
darmod a glask an den-ze.
Hommage au jeune talent. — N'olro cor— Eun EureUd bras. — Kelou zeu
respondant do P l o u o s c a t , M. Louis Dizerbo,
d'eomp deuz deniozi an Dimezel Do
autour de nombreux poèmes, collaborateur
Lysle, morc'h d'an A o . Do Lysle, ha
ù plusieurs revues d o n t la Vie littéraire,
vient d'être nominò pur l'Académie natiom o r o n vihan d'an A o . Bourdon, bet
nale do littérature directeur régional pour
inaër ama, gant an A o . Very armatom­
lu Bretagne.
eli Binlo, Iíostez-an-Nord.
-Antan.—An
tun on douz nogd an
HUELOOAT
loi/, ail, vur dl'O krolzdoiz, ou eur boni kplo
Protegen, — A r situimi Rouiller on douz
du llo/.oo, lnbouror-douar o Korgoel,
grot our brozogon dimourz da noz о lì DuDu homp knnt lur o la o goll,
lilolou, ovld Uronl our sondlkat otro nr vi— (iouel Saill-Ltlh. —Concilini Sant-Luk
herourlen.
i zlgoro d'ar laou lu dlouz ur miz-nia. Ar
SANT-OOAZEK
Ioar n vozo ivo d'ar laou.
An tan. — Dlsudorn dlvoza, an lan agroKASTELL-PAOL
gaz Oil our born plouz da Job A r Moni, о
elioni
on
Gworn-ur-c'liog,
vur
honl
Spoyot.
Daou
sarooud,—
Dlsudorn,
Boiihoulous,
Skeuden Riohmond, duk B r a l i
movol о Trnon-ur-YoHu, on douz Iroc'liol
Ar o'hloo'h u dlnsiiz on bouro'h Suut-CoiiEur
skoudon gailr a vezo savel d a
ilz-iod о zoin Uloiz, on our billnl lami.
zok, ha for/, hid u zio'haloupaz dreist ludi
R i c h m o n d , d u k brudot v a r b o n bro a
diic'li nr inoiiiigleiiiou, moz ro diveud. A r
Dlsudorn o'Iioaz, Bonumont. mnsounor, о
plouz ling nr foon u zo puluc'hol, moz gnllot labourai tosi d'or gar, on douz bel o vizVrolz-Izol, b r e m a zo 000 vloaz ; honnoz
trond-hraz frlkot gaul our monii-bonorez.
a vezo jljennot o-kroiz lour-gear G wa- zo du villini prozorvl un tlor.
An Dr. Bigot on douz souguet nnozo о
ned a r s u l 22 douz a r m l z - m a .
- Les Mariages. — Murili lo octobre a
dnou.
lé célébré lo mariage do Louis Lo Clco'h
D'ar
m a r e - m a , m a voz kon dikriot a r
LANNDERNE
uvee Muriuniio Le Glou'h.
gvvir Vrolzlz g a n t jalodod hob k a l o n , o
A ooltojoccaslon, uno course do chevaux
vo deroad o voie on Qvvonod a u doiz-ze
Skrlva ror d'eomp :
été organisée : 1"' prix, un iiioiiloii de ;10
Gauel ar Soudarded kos, — Dlsul oo bot
ar m u l a p o s u b l a Vretonod ovid onorl
franos à Jean Co/.ic, u", 15 frnncs au mémo,
great gouol ur soudardod koz or gonr-nin.
evol m a 'z oo dloot oun d e n h a g a zo
, 10 (r. ot un paquol do tabac il Joan Hor­ Da 0 hour dlouz ar mintili, Soudarded ko/,
bot u n a n e u z a r ro o douz a r m u i a diion.
Lo repas do nocos a élé servi choz
nr genr u zo ont d'ar gar du gorc'hal ar Sou­
fennot frankizou-ar beg-douar-ma.
llonry Lo Moigtio boulanger au bourg. 11 y
dardod koz till a dlio domi ouz a Vrost, a
avait 700 convivos.
Broizlz v a d , grit c'boaz our boulc'h
Vontroufoz, a Gémpor, a Gaslellin, etc.
en b o ialc'h d a zond d a W o n o d a r Sul
Lo marlago do Joanne Prlgont ol do Ma­
E prozlslon hit eut neuzo belog illz Sant22a viz Here. E z o m a v o d e u z a n holl.
rianne Poupon u été célébré il Sl-Gouzoc. Le
I loiiurdon; о loo'h о zo hot kanet our sorvlch
repas u ou llou il Lost-un-Eiioz. Noce do
Ar brozonok on do o loo'h a onor or
iraz ovid ar ll(^ Varo ovid о Bro. An A o .
Ihalonl Floury en douz groat our brozogon
gouel : TahHr a zo podet g a n t a r goiul- 450 personnes.
zoaro,
s i o n d a lavaret o u r g i r b o n n a g en b o n
SANT-NIKOLAZ-AR-PELLEM
E touoz an nzisliins, rotnnrkot un Л А .
lez
ouz tro a r m e n - s o n n . Abondai, a r
Ргеяедеп olivier. — Dnou o'hant olokMohon, soniitour,Vllliors, deputo, Colomlfy,
r o g r a m m douz a r gouol a zo deuz a r
lour a ou hodot dlsul oburz sul goz nu A/.ll,
'oran, oil-Viiei'iou, Saloun, Bouguon, kuzur a v a . NI gozoo a m p l o c ' h d l v a r n a n
ovld klovol our brozogon grout gant Oli vlor,
liorion-konr, ollsorion nr garnizon, etc. • ,..
raok nemeur.
depute. A r reunion u on rouet guntnrMiior
Ar Soudarded koz a zo oui goudo d'ar
an A o . Kont Boisboissol. An Olivier un
oroil da boz our giirunon var bo/.lou ar
110UZ ( l e l c ' h e t ali dilli opild oun liour (lindan
Soudardod varo. An Ao. Mono on douz lavachnliii о gomilou. An holl о douz strnklct
rot our gor liüiinng о pins an Ло. Losgwerii,
un duouurii d'oiin, ha vur glnnlg un A o .
roiior, harzot du zond dre nr c'hnnvou kriz
Bolsbolssel, un duoli c'hunl eloklour u ou ouz о vnb, An Ao. V i l l e r s , ar o'homandant
оно
о douz dibubol Olivier da gandida!
Roudiò'ro, ouz Kemper, о douz komerot ar
evid 'bolín nr blu.
gomz ivo.
Da groizdoiz our prod brnz on douz dusluROSTRENN
uiot ar Soudardod koz. Bal ar pardaoz n'en
Concours
agricole
de
i
ООО.
—
Taitrcaii.v
KtRAEZ
deuz kot hol loao'h.
d'au an. — Potonnoe, Glomol, 55 fr. ; Lo
Ргеяедеп, — Dlzloii dlvoza, Markizoz MacCarnet de mariage, — Lu somulno derPur, 50 Ir. ; vouvo Potonnoc, 25 fr, ; Lo llunlère, и été célébré i'i Gulngamp, on lu ba- dullor, Ploiinévoz, Й0 fr. ; Siliérll, 15 fr. ; Mahon, pehini,horvez ar Re veil, ho douz en
silique Nolre-Danio do Bon-Socours, lo L'AllInoo, Glomol, 15 fr. ; Donnlou, 5 fr. ; mu glovol asambloz ganl an Dukoz ltohau
a zistaga Hroiz diouz Franz, ha da rol
murlage do Mlle Joanne Bloh, fille do M. Duguollou, Korgrlst, 5 fr. ; PoOzivuru, Rosmero'h Roosevelt d'eomp du rounnoz, ho
Yves Riou, ancien député, décédé, ot do
Irenen, 5 fr.; butrino, Korgrlst, 5 fr.
deuz groal our gonlorunz on hotel Raould
Mme,
née Dorrion, avec M. lo docteur LanTaureaux de 2 ans. — Do Garfort, 55 fr.;
llvar bonir inad-obor llron Varili Fruii/..
den, conseiller général du Finistère, fils Malie, Plouguornévol, 50 fr. : Daniel, Ploiide feu M. Constant Landen, nolalro a Car- guornêvol, 25 Ir. ; Nicolas, Glomol, 20 Ir. ;
PENKRAN
luiix, ét do Mmo, néo Nouet. La Bénédic- Gotflo, Plounévoz, 15 Ir. ; Lo Men, Pluu(l)iganl
lion
skrivanlor
Lunildorne)
tion a été donnéo par M. l'Abbé Lo Golf,
guonióvol, 10 fr.
Marcente. — Dlsudorn diveza, о illz parcuré-archlpréto de Gulngamp, qui n proTaureau.» de ,'t ans. — Veuve Jéguio,
roz Ponki'iin, oo bot kanot oforeii inloramant
noncé une charmante allooulion
Korgrlst, 25Ir. ; Corvolor, Roslronon, loft.;
mah an Ao. Losgworn, marvot d'an oad a
Les témoins étaient pour la niariéo, MM.
Connu, Glomol, 10 Ir.
) vloaz. E gorf a loa sobeliot i^ chapol kasEmile Dorrion, conseiller général do LanGénisses d'un an. — Ponvorii, Glomol,
toll Poniirc'lioat.
nlon, Yvos Pusquiou avocat, ses onolo ot .'lo Ir. ; Le Guolloc. 30 fr. ; vouvo Potonnoc,
Kord In an aichod a on dulc'hol gunt un
cousin.
25 Ir. ; Mélou, Glomol, 80 Ir. ; Hiiguolloii,
Pour le marié, MM.
lo commandant LanKorgrisl, 15 fr. ; Cnniurd, llostroiien, 10 [г.; ЛА. Vllliors, Lnouenan, Busquoc,Cadovlllo,
knmalndod iuouank d'un bini maro.
den et Emile Landen, sos onulo ot frère.
Poozovara, Korgrisl, 5 fr. ; Ponvorn, Glo­
Eun nivor bra/, a voloion ouz ar c'hontre
— Avis. — M Veuve Jourdron a l'honmol, 5 fr. ; Pounce ol PoOzovuru, 5 Ir.
loa doni d'un ¡iiloriiinant, kill/.n dud ü b e l ,
neur d'infonnor le public, qu'elle contiOénlsses de ä uiis. — Olllvlor, Plouguorng our bobl u dud.
nue comme par lo passé le commerce do
névoi, 35 Ir. ; Daniel, ¡10 fr. ; Gurvonoz, 25
Ni n gns d'ar faiiilll Losgworn bon c'honchaussures en tous gonros, ainsi quo los
Ir. ; Bihau, 20 fr. ; Poézovura, 15 Ir. ; Boiglac'har ovid nu diouur krlz ho douz bet.
Réparations. gnun, 20 Ir.
E
KELEIER
m e
— Misión. — Disili eo bol klozcl on Pen
krau our misión hug n bado teir si/.un zo.
Aotrou Poison knriton Lanndorno eu don/,
binniget our groaz misión, hag al lid a zo
echue! dm salud nr snkramant, lia kanlik
« Santez Anna ».
Bardes de notre vieille Bretagne, taisaientils appol à autre chose qu'à l'émotion du
populaire pour récoller les lauriers dont ils
étaient chargés, et surtout pour enflammer
dans los cœurs les instincts gi'néroux ? Oh
non ! Servi par do merveilleux cl simples
artistes comme le patron-boulanger Le BiPLOUGASTELL
han (Mnnnssnz), le vieux porc d e famille,
An tealr bracameli. — A r sul di- ses camarades Runigo (Mizael), MM. Letly,
veza euz ar miz-nia, an 29, Paolrcd
Domer, f»efôvre,"îps deux sœurs M"" Cadoret, M " Lo Hayon, la sœur môme do l'auSant-Vouga a zisiilego Alani/t al
teur, ce dernier ne pouvait emporter qu'un
toaarn e bourk Plougnstell.
Evel kustum, our bobl a dud e ti franc et loyal succès. La salle, Ion le comble
qu'elle fut, ne faisait qu'un avec notre ami !
chashfont d'o c'hlevcd.
El pourquoi faut-il quo notre article se
BREST
termine sur une impression attristée, alors
Propagande antimilitariste. — A Brest, qu'aux accents enllaiiiinés du Dro goi ma
M. Jérôme, commissaire central, ayant ap- Zadou nul no pensait à nuire chose qu'à la
pris qu'un colis d'affiches antimilitaristes Bretagne? C'est quo cette soirée du 17 septembre n'était qu'un beau jour sans lendeétait arrivé dans la ville au nom do M. Lu
main. Dans tout lo Vannetais il n'était bruit
cas, donna l'ordre ù M. Courbon, commisque de la grande représentation du 24 ! Si
saire do polico, de saisirces affiches.
bion que, retournant à Camors, nous disions
Lo magistrat a immédiatement perquisitionné et a prié M. Uzel, l'afflchonr do la aux camarade de Pluvigncr avec une joio
confiante ; « Dans huit jours » !
ville, do vouloir bion lui remettre los tronHélas ! il n'en devait rien être ! Los lecle-hnit placards qui lui avaient été conllos
pur M. Le Trohuidlc, conciergo do lu Bourse teurs d'Ar Hobl qui ont suivi avec intérêt
du travail. M. Uzel s'est omprossé do satis- los fameuses discussions de Février, au sufaire & la demande qui lui était fail.e. Les jet de Ponlhallek, vont me comprendre iminvestigations se poursuivent. ,
médiatement. Rompant avec la routine, le
barde do Pluvigncr avait osé introduire sur
la scène des femmes pour jouer des rôles
de femmes ! Ceux-là qui, sincèrement ét
sans arrière pensée personnelle, souhaitent
lo relèvement do l'Art breton, do l'Art théâGWENGAMP
tral, no pourront qu'applaudir à colle initiaLigne de Portrieux.
— La ligne de
Mve généreuse d'un jeune prêtre qui ne veut
Gulngamp à Porlrieux est inaugurée pas do la perpétuelle stagnation. A un parisien on mal de dénigrement, ot pérorant
depuis quelque temps déjà. Cette lisur l'infériorité do notre scène bretonne,
gne passe par St. Agathon, L e Merzer,
Pommerit-lo-Vicomte, Goudelin, Lan- nous pouvions avec succès opposer la troupe des Pautred SanUGuigner. Rien n'y laisvollon, Pleguien, Plouha, Treveneuc,
sai! n désirer, Les décors étaient dans la
Sa'mt-fjuay, Portrieux.
note du temps. Des porsonnos dévouées
L'horaire d'hiver, à partir du 3 octo- comme M"' Emma Bunigo, M' de Kerouabre comporte leg trains suivants,
lan, avaiont su, avec, beaucoup de tact, imDépart de Guinganip à 6 h. 30 du primer aux costumes créés par elles un camatin, 2 h. et 5 h. 50 du soir; Lanvol- chet do chasteté ol de bon goût.
11 vaut mieux, paraît-il, aller à la Croix
lon, 7 11, 10, 2 h. 49 et 0 h. 30; PorVerte voir la lorlo chanteuse M " " Théo et
trieux. 7 h. 50, du matin, 3 h. 41, et 7
sa troupe ! Du moins, c'est ainsi qu'en juh. 20 du soir.
gèrent certaines vieilles jansénistes, lesquelDépart de Portrieux, à 7 h. 50 du
les, ayant rôti d'autan plusieurs douzaines
matin, 2 h. 50 et 6 h. 35 du soir. Lan- do balais, soupçonnèrent les vaillantes jeuvollon, 8 h. 34, 3 h. 37, et 7 h. 18; nes Illles qui faisaient partie de la troupe
do l'abbé Lo Bayon d'en vouloir laire auGuinganip, 9 h. 24, 4 h. 27 et 8 h. 2.
tant, ot s'en lurent do ce pas circonvenir le
PLOURIVO
vénérable curé-doyen. Le mardi 10 co dernier déclarai! quo Moues ar Goad ne serait
Eun torl'etl. — Tri den iaouank
pas joué.
leuz Plourivo, Cillez Merry, 15 via, e
Nous regrettons plus que nous no sauvreur Edouard Herry, 18 via hng A l
rions l'exprimer que lu largeur d'esprit si
Louarn, n zo bot aretot ha prizoniet on conniio
du sympathique M. Le Tohic, se
Pempoull da c'iiortoz bozadigaset ila
so.it laisséo surpondre par d o s racontars
Sant-Briok dlmeurz.
sans importance.
An trl-iiia о deuz tac'hot our morlolod
Job er Glean n fait uno œuvre bardlquo,
liaiivel Allaire, oh eur zond er mea/, quo la sottise n'anéantira pas. N'en déplaise,
aux chevronnées do Ste-r.nthorino, tout
douz hostalcri Richard, dre daoliou
mein root d'ean war e beim, abala- cœur vraiment hrolon, et quelque peu au
Courant do la vio actuelle, verra dans la
mour ne c'houlle ket paiia d'eva d'ê.
Voix du sang lellc qu'elle fut représentée,
Gillez Herry, ar iaoqauka, a zo bet leune (ouvre éminemment morale parcequ'olle
get en o liberte (la c'hortoz ar vnrn.
rappelle les exilés induits on erreur à rovonivo au village natal, et aussi, éminemment utile parcoque l'un des premiers,
l'autour a Urô lo lliéâlro breton do l'ornière où il s'enlisait...
1
Treger
ne
Grwened.
,,
QWENEP
Congrès des Syndicats agricoles bretons.
Un Congrès régional des Syndicats agricoles do la Bretagne, organisé par l'Union
ccntralo dos Syndicats agricoles, sous la
présidence do M. Dolaluudo, so tiendra à
Vannes on 1906.
L'Union départementale du Morbihan fait
ippel n toutes los bonnes volontés do la
Bretagne'. Elle demande à tous ceux qui
s'occupent do syndicats agricoles do l'aider
dans colle mission. Les questions agricoles
feront seules l'objet des délibérations des
Congressistes.
A la suite d'une réunion préparatoire qui
i eu lieu à Vannes, réunion à laquelle assistait un délégué do l'Union Contralo dos
Syndicats dos Agriculteurs do Franco, il a
été décidé quo los délégués dos 5 départements bretons se réuniraient à Vannes, le samedi 21 octobre courant, pour arrêter los
grandes lignes du Congrès do 1000. Il a été
ou outre décidé quo le Congrès so tiendrait
dans la seconde quinzaine de juillet.
^
CAMORS-PLUVIGNER
Tli«'àïi-<> H r e t o n . T o u j o u r s
lew fous nies ! — Au retour de Sainl-Poldo-Lôon, on l'aimable laniillo do l'Ovale Ah
Gweltns (aliàs Jeun Lettry, étudiant en médecine), uno agréable nouvolle m'attendait
à Cainors. Notre ami l'abbé J. Le Hayon
(Job cr Cléan) nous invitait pour le dimanche 17 soptembre à la première représentation donnée par les Pautred Saul-Guiguer
do deux de ses nouvelles œuvres : Et liemener ot Jloed er Goed. Bien vile, nous répondîmes ù cotte Invitation. M. lo Chanoine
Tohic, curé-doyen do Pluvignor, nous fit le
plus aimable acoivoil. Er hemener ouvrait
In
séance, ot nous no savions quoi
louer davantage, ou du jeu d'acteurs tels
quo MM. Le llihnn, Reliée ot Guutier, ou
du talent do l'auteur qui avait croqué ,si
bien sur lo vil celte petite scèno de campagne.
Nos plus sincères compliments aussi
a M. Docker, lo compositeur vannetais bion
connu.
llocli er Goed a uno toute autre allure. Ce
n'ost pus, comme ou pourrait le croire, une
pâle copie du Mab Prodig, cette pièce un
pou onvnliissunlo do notre théâtre breton.
Joseph Lo Bayan, tout on commentant à
son tour la légende sacrée, a su en liror un
parti plus pratique, j'allais dire pins moderne I M. Bunigo, qui inoarno si bien Mlzaél, l'enlanl prodigue, n'est pas attiré vers
los P a r i s du temps par le seul appât de
l'or. La volupté (et n'est-ello pas aujourd'hui,
sous quolquo formo qu'elle so présente, la
seule tontalloii ù laquelle succombent m ê m e
los plus forts, la seule contre laquelle il
faille prémunirï) la volupté, dis-jo, l'attiro
vers les cilés tumultueuses. Et colle-là qui,
pour MizaOl, est l'ange du plaisir, celle-là
qui va l'entraîner sur la pente fatale, l'attirer, sirène biblique, par lo charme do sa parole rylhméo, lour à tour caressante ot impéluouse, dédaigneuse tout à l'heure, collelà ost uno corluino Nooiui, dont lo jeune talent de M"* Cadarot a su rondre, avec uno
perfection ù luquollo on no pouvait guère
s'attendre d'une simple jeune (lllo do nos
caillons, lo charino périlleux !
Qu'on n'attende point de nous dé refaire
ici l'historique du drame biblique I 0"'il
nous suffise simplement do fniro toucher
du doigt combien la Vol.v du Sang, entrevue dnns son Interprétation dix lois séculaire, ot refondue pur J, Lo Bayon, est bien
l'iinugo do co qui so pnsso encore de nos
jours pour cos émigrés bretons qui ont cru
trouver dnns lu grnrido vlllo monts et morvoillos, ot n'y ont rencontré quo honte et
dégradation !
Un parle beaucoup d'art, ot moult dp gens
on causont sans snvoir précisément on quoi
coin consiste Joseph Lo Bayon a-l-il voulu
on faire? Jo no le croîs pnsïcméuie si l'on
ombrasse l'avis do ceux qui prélondont quo
la simplicité exclut la^noto artisliquo ! Los
aèdos do la Grèce antique, los chanteurs ot
Léon Lo B B M I E (Ab-Alor)
SANTEZ-ANNA-WENED
Pèlerinage.
— A u pèlerinage organisé à Ste-Anne Dimanche par la Ligue
patriotique des femmes françaises, le
télégramme suivant a élé adressé au
Pape Pie X par les Ligueuses des cinq
départements bretons :
« Dix-huit mille Ligueuses Bretonnes
réunies aujourd'hui 8 octobre à SainteAnne-d'Auray, sous le drapeau de la
L. P. D. F. et sous la présidence de
Mgr.
Dubillard, évèque de Quimper et du
Léon, et M . lo Vicaire capitulaire de
Vannes, résolues de défendre à tout
prix, leur Foi, leur Pays et leurs Libertés, déposent aux pieds de Sa Sainteté
l'hommage filial de leur dévouement et
de leur soumission.»
Bulletin Financier
Le
Le marché reste calme et ferme, sans
variations importantes dans les cours.
Notre 3 0/0 se traite à 99. 05, ni plus
ni moins animé que précédemment.
L'Extérieure s'inscrit à 93 et le Turc
Unifié à 90.92. Fonds russes hésitants.
Valeurs de crédit bien tenues. L a Société Générale adresse u ses actionnaires
une circulaire démentant de la façon la
plus formelle les bruits malveillants
qui lui attribuent des engagements
considérables dans les afïaires des
sucres.
Le Rio accentue sa progression à
1.093 après 1.099. Le Suez est ferme à
4.510. Gaz parisien un peu mieux à 605.
Briansk 572. Sasnowice 1.405.
Très recherchées à 308 fr., les actions
de l'Electrique-Lille-Roubaix-Tourcoing,
introduites récemment sur le marché,
au cours de 300 fr. Rappelons que cette
Société est concessionnaire d'un réseau
total de tramways électriques d'une
longueur de GO kilomètres, qui desservira une région — la plus industrielle
de la France — dont la population dépasse 600.000 ames.
Gapillitas Gopper soutenue à 62 fr. et
Saint-Rapliaël-Ûuinquina très demandé
autour de 130 fr.
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QUANTITÉS
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Bœufs...
21У
2 223
90
74
00
Vaches..
930
901
88
71
55
Taureaux
230
212
75
52
аз
Vouux...
0 0 5 1 434
14
75
93
Moutons
77218 0(H)
05
68
83
Pores.... 5 315 5 315
04 1
95
Bœufs, vaches, taureaux; vente moyenne.
Veaux : volito dilllcilo.
Moulons: vento calme.
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BIBLIOGRAPHIE
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Paris.)
2. — A mur hreiz, drame on 5 actes ot on
vers, tiré de l'Histoire do Bretagne, par
T. Le Carrée. Prix : 1 fr. (Le Dault, libraire,
0, rue du Val-de-Graco, Paris.)
3. — A lanik al Louarn', comédie en 2 '
actos et en vers, par l'Abbé Perrot. Prix :
1 fr. Saint-Vougay (Finistère) chez l'Auteur.)
4. — Job al Lounker, comédie antialcoolique en 9 actes, par l'Abbé Le Bayon, traduite on dialecte du Léon par l'Abbé Perrot.
Prix : 1 fr. (chez l'Auteur.)
5. — Fontanella, drame en 4 actes, tiré
de l'Histoire de Bretagne par F. Goyen.
Prix : 0 fr. 50. Pont-Croix (F'inistère) choz
l'Auteur. .
0. — lireih, tragédie en 2 actes, par
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Une excellente petite brochure de propagande montrant clairement à l'ouvrier et
au patron la nécessité d'une direction d'un
maître à l'atelier ou à l'usine. Que le patronnât vienne à disparaître, balayé par
uno révolution ou une série do réformes sociales, et il sera remplacé par uno £.utré direction anonyme, •colle là dont le joug pèsera beaucoup plus durement sur le prolétaire naïf qui se llguro pourtant en allant
vers le syndicalisme révolutionnaire hâter
l'avènoinent d'un règne de paix et do justice.
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par lo môme, 0 fr. 75.
Certaines revues parisiennes ont récemment publié dos articles qui avaient la prétention d'apprendre au lecteur bénévole
comment vivent les paysans bretons d'àprôsent. Jo gérais heureux si ces articles
fantaisistes avaient du moins pour olïel
d'attirer assez l'attention de quelques personnes sur les habitants de nos campagnes.
Si ces curieux existent e-l s'ils lisent co
journal co sera pour moi une grande satisfaction quo do lour signaler une brochure
qui vient de paraître, brochure intitulée :
Le Journalier agricole du pays de Vitré.
C'est une do ces probos monographies
que recommande l'écolo do Le Play, étude
bornée do détails, no contenant aucune appréciation, mais donnant, co qui vaut mieux
tous les éléments nécessaires pour apprécier en connaissance de cause.
Aujourd'hui, où les problèmes ruraux
intéressent mémo lo grand public, jo no
doute pus que lo travail do mon excellent
compatriote sera bien accueilli, ainsi qu'il lo
mérite : c'est uno œuvre utile et honnête,
une œuvra bretonne, en un mot.
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190
Deuxième Année — № 57
JHSTXI?
—
G R - w e i j L X L é a l s :
Oixxorj Centimes
Samedi 21 Octobre
JOURNAL RfifilOSALISTE
Rédaction et Administration
IIEIUiOMAOAIItE
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9
44
Rédaoteur e n C h e f : JE«\ j £ t £ f a 7 « e i i . i a . 0 i x
Eviti ar Vro lire ar Rubi "
C'HOUITEL RRAZ (dlpltot)
Mor piloti ganooo'h, cllmozel
Ober cliouztn ouu t a m m l k zoll t
Daoust m a meuz our vfog (a blioh d'in)
Eur skoloroz o'boaz iato g a n i n !
(Toltati/ a ra oas Lusl, ila ober ere!
Jong. Me;, lituana, pa tcel pcsoi'l penu
dlfason a so Uctt:/. an den, lui pegen
notti eo "penne-u'hlin,
" a c'haloup
luti/ cu eur shiijal.)
l'usi
« Bara, Laaz, ha Librante. »
ATI'tou laoaret gant: A N TOUR D ' A U V K U G N
m
Aianu ! A'íáou 1 A'iou I Ma iont,
Diiuz liirma n a c'houllan libi konl ! .
(Retleti a ra tro ar sal, ha C'houUelliras rar e-lcrc'h. Mes
(Tlumitelaslioill
e ((rotiti oas eur gadorhng a gotte:, var
e grahotisott. Ar Rourc'htz a sao aiicsan.)
AR BÓURC'HIZ
Gasi a n o u g n o u n ! ina m i g n o n kor,
Meuz ttoun TI peùz glazul ho Ieri
G'HÒUITEL BRÁZ (mozuz)
Var m a lor zo kroe'lien m a r o .
JOUY (on o bari o-liunaii)
Dro forz t a p o u t a r sourt lamino.
AR
BÓURC'HIZ
Ma kirìt 'ta, sitoiamid,
Beb a g a d o r a gòmorfòt.
Ha to, va niz v'inali Lusi
Korz da gorc'hat a n odivi.
Muz... n a voz kot volso ponn-fall !...
LUSI (on our vomì)
* NT'I..
An trapu a dremenn e Mont-routes,
en ml ear strah-ctmrc'hls,
tient da
vezaplnvidih
en ear iversa
amanh,
ha da veza hrudet tire /'ors besa great
eur bern dloalodch. dwenet
eo horf
hag eue d'ar e-'houarnamant a veso,
l'on pehini. Ahstoner /tenta eo chars
letton ceci
an Eolairour, eur journal
enn del lien haol grac'h, hag a vtje
, houeset ar Repnbllh pell-zo mar na
vije het bet cno d'M dlfenn.
Na blioh kot d'in a n bini moni.
' ER salon, e ma c'hoas C'houitel
tirai,
AR
BÓURC'HIZ
mevel dtster ar vonrc'hijen
republlhan
opportunist
eus, a ger
Montroulcz,
K o / o o m p bruma, Aolronò,
pa'èet 200 Inr ar mis cvid stsatlla an
Domouz afferou a r c'hontre.
' Eclaireur. Heza zo eno ire ar sltdian Troed eo punii komond Broton
Joug, hlgtner ar lldvoil du Finistère,
Gant Talillr, g a n t lüstOurbeillon,
eur gasetcn great e Kemper
ispislalaGant Homon lui g a n t Gollignon
mant celt c'honeza
c'iionlslgcllou-mot!'/^ Gant M a b - a n - A r g o a l b a k a n t ali
dirag ar glnolon In as ha da rel du
Na r a i n t 'mod droug-komz deuz a r G a l l .
gredl d'eso ec'h inl leternloa. Marc da
Penoz a refomp-nl, hò bó I
• vare, e leush laniinoulgon
l'anh car Mar ho dlzoloot g a n t e
Rrelz-ltel.
Ar fallonlou a zo hot grot
Ear
sholerez Htoiuinh a zo ice cno,
A bob anizor d'ar Vròxonod?
enn nizcz d'ar Bonrc'hlz eo, III eo an
Kdranto F r a n z n ' bini h o n m a g
hint e oa bet fregct lie
bragon-tllndan
Noz-hl hon c'hof a vlje g w a g .
d'c'i en eur gann être rejlonallsled
ha
Me a mouz a o u n rog a n dud-zo,
•sftoldëNen
en
Eerpelerdinme.
Mond a roont o pob kontro
s
Ha'krodot tilt g a n t kalz a d u d ,
" -"• CTÏ0U1TEL BlVÂZ (d'ar bon ro'hiz)
Rag boza fraii ó douz a r v r u d .
Ho saludl a ran, A o l r o u .
JOÙY
JOUY (d'ar bouro'hiz)
Mar bont krodot, mo n'ori kot kaoz,
Dlgomorit va doujansou.
Rag bob sort invaiisiouou faoz
AP. DOURG'IIJZ PINVID1K (on our zisA niuiiz liót skrivut divarnú
' kuez e nizez, ar vostroz-skol)
E-barz om j o u r n a l elisane.
T a l d i r droist-holl a g a v e d'in
Sethu ama va nlzoz koant,
\ oa hot d l s k a r e t g a n i n
' Lusl ho hano badiziant.
Rag evit k p n t a d'ooo'h a n traou
Skoloroz eo douz ho nilohor.
Mo a mouz a v a n s o t on gaou
.
,
C'HOUITEL B R A Z
Kn d o a kòmplotet a r brezoI
Skoloroz oo l Eur vioher gaer I
\'it digabeslri liroiz-Izel.
Enorupla hi ni a zo I
Kaer a mouz boi o'bouoza v a zae'b
Mlchor a gombat o pob bro
Ha k o n t a gevl'er vel our v r a c ' h
Moz droist-holl uiosk ar Vrolonpd
Taldir zo savet a c ' h a n o
Loo'h 'ma zo kalz re a « Varzod. »
Muioc'h karel ebarz a r vro i
JOUY
. G'HÒUITEL BRAZ {pehinl a elr eun
Skoloroz oo I Na poboz ohanz...
tittnt da Jong, dee ma neus goneet haDuvet boll skolorozed Franz I
lón ar sltotcres taonanh.)
Moz c'boui drolst-holl, o plao'h iaouauk
l a ' m o d , A o l r o u , me lar bardi
Mo boko d'ooo'h lawen ha stank.
Ho peuz gret tor d'an boli barli
. (Ar sltolerezed mod neves eo permeRag e'houi peuz 'n em gemorot l'ali.
tel poha d'eso. Joug, paotr ac'hls, haro
Tourvozit silaou v a fenn m o a l ,
melen, lagad lent, a ru ear pohlh flour
Mo m e u z e u r b o r i r s k i a n t prona
var muzellon
ar vestres-shol.
Ar
Me zo l o u a r n Un a r vro-ma.
bourc'hiz pinvldlk a onct gant, ar bllKloyit g a n i n penoz laret
jadur.)
Vii d l s k a r a r Rojlonalistod
Ar Vurzod liag a r Ganor'ren,
(4) Roajpont oo honui d'oiin urllld rhnot lnwi\ u n o b l a n s luig a r Veloien
vot Des Hardts ridieules, omhutinnt on liclaireur Montl'ouloz disiulorn, o pohlnlu vo lukeel Ila kemend den n a gred kot o'boaz
Eo don a s k i a n t C'houitel braz.
Mab im Argem! luv Tuldir il'onoin bellltl. I'unbli,
Sorvieli kot m o n d d a Varzod Breiz
uut nitiioc'li u wlriono, u luk on kout Knill Ar
Tax, loshnnvot C'liouliol, Im Jouy, loshanvct
Dro hog ria d r e nerz, v a r v a foiz,
Miilliiirln. Na vo kot liinnol »r pounad-iua hob
Rag g o u z o u t a rit, v a don nìad,
luwonldlge/.'gnut hon lounorlon. Iloum, du viEn Breiz ni n ' o m p kot e u n d o r n i a d .
Manu, n'oo kot koplot dlvur Molloro.
g
Feuilleton du Journal " AR BOBL "
15
Rolland Pied-dc-Fer
'Aliïl
,
, « • • • • » . .. .-..v
• •
•
— Merci, mor.ol, ma noblo dame !
s'écria Rolland, qui fléchit do nouveau
le genoux. Notro ennemi ost fort, mais
le olel est pour nous, puisqu'il tno
donne votre, confiance ; l'écusson d'Avaugour sera relové, j'on suis sûr,
Dieu mo le dit I
Gauthier do Ponnoloz, pondant cola,
ne pordalt point son tomps. A peine
arrivé à Paris, au lieu de se "mettre on
quête de MM.
do Rotz ot do Pontobartraln, 11 se rendit immédiatement auprès du cardinal-ministre. Dans l'antichambre, U rencontra M . do Retz qui
sortait fort mécontent du cabinet : il
avait demandé tout unanimomont des
troupes pour mottro mosslours dos
Etats à la raison, ot Son Eminonoo
' avait accueilli cotto ouvorture par lu rofus le plus poremptolro. Il s'agissait
blon on vérité du parlement broton I
Celui de Paris faisait aussi dos siennes ; en ce moment, M . le cardinal
avait plus d'occupations qu'il n'en fallait pour oublier'les récalcitrants d'une
flemi-douzaine de provinces ; s'il eût,
par hasard, possédé dos soldats do
roste, la Fronde, bote folle, a oont tôtes
rieuses et biscornues qui se faisait do
plus en plus intraitable, lui aurait surle-champ fourni les moyens do les
utiliser.
Le propre neveu de M . le duc de
Retz, Jean-François do Gondi, si fameux depuis sous le nom do cardinal
de Retz, remuait alors Paris de fond
en eomblo en société avec M . de Beau
fort, en guerre avec M. le prince, et M .
do Bouillon, ot M . de Longuevillo ot
toute une eohuo de grands soignours
oncouallloo aveo toute une séquelle do
robins : si bien que Son Emmenée on
pordalt la tête. Et de fait le diable luiniûmo y eut jeté sa langue aux chiens.
Tous ces gens-là vivaient au vont ot
grinçaient du soir au matin comme
une collection do girouettes, et quoique
los révolutlonalres en fussent encore a
l'enfanoo do leur art égoïste et ranimer,
Ils liraient tous assez bien déjà leur
épingle du jeu aux dépons do la France.
Cotto pauvro France a toujours aimé qui la pille ; ot ce goût national du
peuple le plus spirituel do l'univers n'a
fait que croître ot embellir depuis ce
tomps.
M. lo duc do Retz salua on passant
lo commandeur de Kermel qui était
son compère et lui raconta on peu de
mots lo résultat malheureux do son
audienoo, après quoi, il gagna au pied
on lui jetant co souhait ironique
— Monsieur mon cousin, je vous
désire rneilleuro chanco, mais j e no
l'espère pas.
Gauthier do Peuneloz pourtant ne se
découragea point et fut introduit à son
tour ; lo mlnislro lo reçut d'un air
froid; mais dès les premiers mots, la
physionoinlo de Son Eminonco changea
brusquement; un sourire satisfait
vint so poser sur sa lévro ot no la
Ì. .NI.'
Rue des Carmes, CA RH
Bob]
ot do»
IlrotoiiH Eiiiig-RÓM
Tout changement d'adresse sera
accompagné de Ofr.SOoohl.
on Timbres-Poste.
1905
(
1
JOUY
Ac'hanta, C'houitel, vac'henvrcur,
Ar Réoétl pe an
Eclaireur
A neuz Rezon ;
C'HOUITEL R R A Z (furoot pa neuz
klovet rezouiou o vostr ar bourc'hiz)
Ze a zo gwir.
Diez vo piega lai Tal-Dir.
[vornzomp età euz a tlraou ali.
A R BÓURC'HIZ
Ivomzomp deuz ar politile Gali.
Lavar!t ti; in, e'houi, C'houitel braz,
Peloc'h peuz laket ho ponn-baz ;
Kredapl 'baouc eur pennadik
Na zornit ket mui var Ylìk !
Koulskoudo e'houi bar, la morbleu,
Benn ar bloa e savo ar jeu.
Ylik a labour 'barz an uoz
Evld dlskar ar C'hloarek koz.
Penoz a rei an Eclaireur
Mar
tremeun Ylik, dre w a l e u r l
JOUY (kronn)
Ylik a zo gwir sosialist.
C'HOUITEL B R A Z (a du gand e veslr)
Sethu te deut i'ejionallst I
Kloarek zo repulilikan mad
Ru ken é ru, potrà bennag
"
Ma long ar Groaz en e barrez.
JOUY
Piou neuz kroUOt e Monlroulez
h'erredlges Vreiz 'mod Kloarek?
Kloarek a zo eur ginaouck.
C'HOUITEL R R A Z
Kloarek a zo den o tèson
Troet eo eneb ar Brotori.
N'eo kot pee'hed beza Iromplet,
N'euz pee'hed med elioni ancurteti
JOUY
Ylìk, iaouank ha kalonek,
Kneb-breizad, onob-belek,
A rate gwelloc'b an all'or.
C'HOUITEL BRAZ
Pitaoudr ! Diwall deuz da lor !
JOUY
Me a lavaro da Lajal
Mag e tapi e'boaz eur frial !
C'HOUITEL B R A Z
Da fri-In zo lenii a vic'hl
l i a g e foli d'id hon e'homandi?
JOUY
^*аl' da biìiin n'euz kot eur vlóvcn
Nag eun tani spbroil 'n ez ompenn.
Te zo mevel gant al laiiron !
C'HOUITEL R R A Z
Ila te a gest dre beb kanton !
C'houi zo sosialisted gaouiad
Me oar iiuan lioe'b anve mad.
quitta plus.
C'est que, au lieu d'une armée', ftaù,-'
thierde Peuneloz ne demandait qu'un
ordre de la cour et quelques sergents ;
il ne s'agissait plus avec lui docombatt e r u n e province rebelle, niais, d'aiftfjr
ter un coupable de haute traïiisomLii
coupable était Julien d ' A v a u g o u r ; les
preuves, ne manqueraient pas pouT
motiver son arrestation, et, aïr besoin;'
fairo tomber sa tète; lo chevalier d ' A vaugour portait sur sa personne un
acte, signé des principaux mécontents,
qui l'instituait chef d'une ligue formée
pour « arracher la Bretagne à la légitime domination de Sa Majesté TresClirétienne. »
Gauthier donna les détails les plus
précis sur l'organisation et les forces
des Frères Bretons, et appuya principalement sur cotte circonstance que, Julien mort, la confrérie tomberait d'elle?
môme.
Il ne s'arrêta pas là ; passant à celte
question insoluble en apparence, l'intronisation d'un administrateur
de
l'impôt, Gauthier prétendit avoir un
expédient infaillible pour fairo évanouir la difficulté. L e cardinal accueillit, cette annonce avec un plaisir évident ; la Brutagno, jusqu'alors, avait
été pour la couronne une sorte de nue
propriété ; or, lo gouvernement du roi
avait plus que jamais besoin d'argent.
Gauthier entra dans uno argumentation détaillée et suffisanient plausible,
d'où il résultait que les intendants
royaux étaient repoussés surtout parce
que Sa Majesté faisait choix systématiquement, pour occuper cette charge,
Uit:
TARIF des
INSERTRJNS
Ann.otRécl./i'p. Of.201aligne
—
3'— 0 25 —
Chronique Locale 0 50 —
En Echos
0 75 —
:
(Var ze ec'h antre Lusl, gant eur
coatalllad hognah ha telr gieereu. Ileb
a vanne a ro d'eso: da.Joug da genta,
d'e iontr goutte, da Chouitel da slvesa.
C'honilel liras n'eo het dishourajet. Esa
. ra poha tl'esl c'hoaz, mes ase epah eur
shouaruad shlltrus I Plolt !)
JOUY (o c'iioarzin a bouez e benn)
S'eil aze petra eo, ma den,
MQbc] d'.esa ober abaderi
•lleùz ar meiv'bed, pa ver ro g o z .
. Ç'HOUITEL R R A Z (fumet e vel eur c'hok)
M'HUN talvezo d'eoe'h, malloz !
Se'd âma va c'iiarten, aotrou,
Varc'hoaz ho pezo v a zestou.
JOUY (sioul)
Me ho kortozo pa gerfet
A daoliou dorn m'ar c'hoanteet.
Ç'HOUITEL B R A Z
C'houi ma e'iieiner vid our llaken 1
Aotrou I a daoliou pistolen I
:
AR SROLEREZ (d'he iontr)
Ho ! Euh duel !! tonton karet.
Mo ae'h ei ive da weled'!
AR
ROURCTUZ
N'i kot, turzunel va c'halon,
Ar boulejou a v o karton ! !
{D'un
daott enebour, père en eut. belll,
evel tlaou Apach, ar bourc'hiz a lavar)
lia c'houi, n'i t kot d'en em fâcha
Divar allerou a netra.
(hveled a rail ar politik
Ylik Lefevro, ar republik
N'int mad nemed da hada reuz
Ebàrz kostenn ar Pènnoù-Bouz.
Rag-se dilezit an traou-ze
Ha roit bec'h da beb mare
Da ziskar Barzed Rreiz-lzel
Tud
a vov ihesk ar bobl izël
Hag a c'hoario d'omp tro vil
Màr deomp d'o lezel trankil.
lia te, va niz. lez ar C'houitel
Da roi eur pok var da vuzel.
(C'houitel llraz a zen adarre trezeh
Lusl. Mez pa wel /tourna e galo/eu
voal o tos/aal, nuit het miret da grlal:)
LUSI
Hou,
hou, hou ! A bas la calotte !
C'HOUITEL R R A Z (o klask kuz e vqz
dimlan Mou ar sperèd)
Jouis donc do Jouy, bigote !!
FANGH.
MISE A U P O I N T
h'Union
Régionall&te
Bretonne
et
Ar Bobl ont eu la semaine passée une
excellente presse dans la partie du
pays gallo appelée administrativement
llle-et-Vilaine.
Rennes, Saint-Malo et Vitré, par la
voix des organes réactionnaires cjue
ces villes ont le bonheur de posséder,
dénoncent aux foudres vengeresses des
patriotes de ['Internationale
le mouvement breton dont les dirigeants sont
plus terribles, plus- effrayants, plus
dangereux, en un mot, pour l'unité
française, (Rie tous les Hervéistes réunis de France et de Navarre.
J'ai écrit le m o t : Hervéistes. il paraît, affirme certain journal do Vitré,
rédigé et imprimé hors de Bretagne et
portant fièrement ie titre de Patriote
de Bretagne, que nous autres, Bretons
celtisants, nous sommes des Hervéistes,
mais des Hervéistes d'un genre tout à
fait spécial- Ce n'est qu'à regret pourtant et à raison de son impartialité
bien connue, que le seul patriote d'Arniorique « dénonce les excès où en
arrivent certains cléricaux dans la
haine qu'ils professent pour la République ! » (Voir Patriote
de Bretagne
du l ô octobre.)
de gens étrangers à la province.
— Que voire Eminonco choisisse un
breton, dit le commandeur en terminant, et je lui réponds du succès. A s surément
l'idée ne vous viendrait
goint d'offrir une pareille charge à
quoiqu'un de ma qualité, mais mon dévouement pour le roi est si grand que
je ferai taire ici ma légitime fierté. Et
je proclame d'avance que j'accepterais
pour peu que cette mesure eût l'agrément de votre Eminonco.
Le cardinal eut son sourire à l'italienne. Depuis le début de l'entrevue,
il voyait très-bien où le commandeur
en voulait venir ; il est probable pourtant que co choix rentrai t pour un peu
dans ses vues et servait pour un peu
quelqu'un de ses projets, car il prolongea
ti'ès-graciouseinent l'audience, et
Gauthier do Ponnoloz, quand il sortit,
avait lo front tout radieux.
Cependant, avec co grand ministre
dont les romanciers et les hommes de
théâtre ont tracé dos caricatures presque
aussi nombreuses et aussi bien plus
réussies que leurs fameux portraits du
roi Louis X I avec son chapeau entouré
de saints do plomb, il y avait souvent
assez loin de la coupe aux lèvre, c'està-dire, de la promesse à l'exécution.
Un
temps fart long se passa que
Gauthier do Peuneloz employa, selon
ses goûts, à mener joyeuse v i e . L a
cour ne niait nullement rengagement
pris. Mais le résultat no venait point.
Enfin, après plus d'une année, un
beau matin, M . le commandeur de Kermel put plier bagages et partit en com-
On traite aussi à forfait. Les
Agences Ifavas, 8, Place de la
Bourse, et la Presse Nouvelle, 60
rue de. Richelieu, Paris, reçoivent
aussi nos Annonces.
" Taldir
44
Kvid dond a bonn douzouto
Red oo ozer goap anezo
Trei anezo on ridikul
E vii koac.li h o n soliz lioii-liun.
En o liorz toulòr lia'nli
Ar yoin daslumel 'ri hon bini,.
>> .
Mond dre ziiulan, heza linod,
Dimz hon jeu, paz difkuez 'ììie'd lod,.
Rel dn geodi ez òrnp a du
\{{
Da scvel ar lleorien duslu...
e
AR BÓURC'HIZ P L W I U R v
•
1 loia 1 hola ! Me oo'h arel,
, ., '
Ze n'eo ket mad da lava rel.
Me na meuz kot e'hoant e vote
Mestr ar Beorion var va danve;
N'eo ket var ze e l'eli gwaska,
Lozit ai' ioter da iota,
Lezlt ar boaniorlon trankil,
Peurvula inl tud imbisil,
Ha mar diehansfe d'é sovol
Ha beza mestr en Broiz-Izel
N'eo kot a dra zur ar Varzed
A vele ganto diskarel,
Moz ni, otrezomp, bourc'bizien...
Nan,
nan !... Dao var ar véloien
Dismantrot an dud a iliz,
Zo zo fasil ha deuz arc'hiz.
AIX
CORNOUAILLES
Frankiz da beb Barn !
Charles Vie. du Républicain de SI
Malo, (Républicain selon le c œ u r d e A n
Aotrou K o m b ) a trouvé tout seul, si
nous en croyons la Chronique de Fougères, le nœud de cette épouvantable
conspiration. Il nous apprend, en effet,
que les appels à la désertion affichés
par les soins de l'Association Antimilitariste Internationale chère à Laurent
Tailhade, Hervé et Maxenee Rholdes,
secrétaire particulier du plus patriote
des ministres'de la guerre, que ces appels dis-je, sont tout simplement l'œuvre des cléricaux.
On peut facilement tirer la conclusion
de ceci.
Le mouvement breton étant, d'après
le Patriote
de Bretagne et les Xourelies Rennaises, du i l octobre, l'œuvre
du parti clérical ; — le mouvement antimilitariste étant, d'après le Républicain de St-Malo et la Chronique de
Fougères, l'œuvre, lui aussi, du parti
clérical, il s'en suit clairement que ces
deux mouvements sont connexes !
v
Le rédacteur anonyme du
Patriote
ne s'est pas donné la peine de lire
Ai- Bobl. 11 s'est borné, pour simplifier
s o n l r a v a i l , à réunir quelques citations
plus ou moins exactes d'ylr Bobl empruntées par lui au Républicain
de
St-Malo, au Lannionnais et à l'inévitable
et patriotique (oh ! combien) Réveil du
Finistère. — De tout cela, il nous fait
une salade présentée aux Bretons du
Yitréajs sous le titre pompeux de Un
autre llervélsme l!
Voici la fin de son article : « L a Bretagne n'est plus, depuis longtemps, un
pays isolé dans la France. Elle est entrée fièrement dans l'unité nationale,
elle a connu les moments d'enthousiasme patriotique, les belles manifestations républicaines; l'instruction aidant, elle achève de s'affranchir du
joug étriqué des sectaires cléricaux —
méthodiquement l'idée républicaine
progresse.
« Les efforts réunis d'une réaction
aux abois, les sacrifices d'argent parviendront parfois à la retarder, ils ne
pourront l'entraver dans sa marche en
avant. »
Sur ceci, nous sommes entièrement
de l'avis du Patriote de Bretagne. —
Oui,
la Bretagne est entrée le front haut
dans l'unité nationale, elle y est entrée
non pas en vaincue, mais en alitée, et
elle denutnde à être traitée comme telle.
Elle a connu les moments d'enthousiasme patriotique et avec toute la
France elle a subi le joug humiliant de
l'Allemand alors que les amis du Patriote, les Fourniere, les Brousse et
toute la bande communiste aujourd'hui arrivée, suscitaient à Paris la
guerre civile!! — Oui, la Bretagne a
connu les bel lus manifestations républicaines et nos pères furent les premiers à saluer avec joie un gouvernement qui se disait celui du peuple par
le peuple. A l o r s que les patrons du
Patriote
de Bretagne courbaient bien
bas leur échine devant les châtelains et
les
représentants du gouvernement
impérial, nos pères affirmaient bien
haut leur foi dans un idéal qui allait
bientôt être une réalité.
Pourquoi cette République qui devait nous donner, suivant la parole de
la Tour d'Auvergne, ce grand républicain (lui fut avant tout un grand Breton : « Bara, Laez, ha Librente, » du
Pain, du Lait et. lu Liberté, pourquoi
celle République n'a-t-elle apporté à
notre Bretagne, avec quelques améliorations inévitables, qu'un régime fait
de haines et de divisions, de tyrannies
et d'infamies ( Pourquoi ?.. Parceque
cette République que vous défendez ô
fonctionnaires du Patriote n'est qu'une
pagnie de M . le duc de Retz qui avait,
lui aussi, obtenu
satisfaction. Ils
étaient tous les deux en fort heureuse
humeur, ayant licence dûment cachetée
de prendre sur leur route portion des
sergenteries des sénéchaussées d'Anjou et de Normandie, voire même queLques troupes des garnisons voisines de
la frontière bretonne.
M. le commandeur avait en outre
dons son porte-manteau de voyage la
commission régulièrement scellée d'intendant royal pour la province de Bretagne.
Cette charge d'intendant, beaucoup
plus considérable que son titre ne semble
l'indiquer, était une magistrature
assez haute puisqu'elle comportait le
droit de vérification dans tous cas de
noblesse contestée : ceci à cause du
Statut qui exemptait los nobles hommes de l'obligation do payer tailles.
Maître Rolland Pied-de-Fer n'avait
qu'à so bien tenir sous le pourpoint de
Julien d'Avaugour.
Nos
deux seigneurs allaient gaiement no doutant point du succès de
leur caravane et savourant d'avance
avec grande joie la prochaine confusion de leurs adversaires.
A leur arrivée à Rennes, ils trouvèrent, ou du moins Gauthier de Penneloz,
le nouvel intendant trouva une
nouvelle qui modéra sensiblement son
allégresse.
La veille, avait eu lieu à l'église
cathédrale de Saint-Mélaine, une solennelle cérémonie ; des noces magnifiques auxquelles toute la ville avait
assisté ; les états de Bretagne ayant
,,
Los manuscrits ne sont
rendus
pa
caricature du véritable gouvernement
républicain. Elle est suivant la haute
expression d'un homme d'Etat norvégien, une république
monarchique.
Est-ce que. à l'heure présente, vous
pourriez alîirnier sans rire que le peuple se gouverne lui-même? Pourriezvous affirmer que les conseils municipaux et généraux de Bretagne, ont le
pouvoir d'agir librement dans l'intérêt
du peuple?
Et d ailleurs, que nous importe à
nous Bretons, la forme de votre gouvernement? Ce que nous demandons,
c'est : Bara, Laez ha Librente.
C'est pour cela que le mouvement
des revendicatiions populaires, en Bretagne, en Auvergno, en Languedoc, en
Provence a pris un essor véritablement inquiétant pour les fonctionnaires
d'une administration
centralisatrice
qui a pu changer de nom et être impériale, royale ou républicaine, mais qui
toujours" fut vexatoire et trouve que
tout va bien pourvu qu'elle se goinfre
de notre sueur.
Le Patriote et les autres journaux
centralisateurs quelle que soit leur opinion politique, auront beau faire, le
courant qui emporte les peuples vers
une vie faite de plus de liberté, plus de
fraternité est un courant irrésistible
contre lequel viendront en vain i e briser les efforts des Césariens dont le liéreil du Finistère, le Lannionnais et autres feuilles fielleuses sont les portevoix autorisés en Bretagne.
Oui,
les efforts réunis d'une Réaction
aux aboi s, les sacrifices d'argent maçonnique, parviendront parfois à retarder
le progrès véritable de la race bretonne ;
mais ils ne pourront entraver sa marche en avant vers la grande Fraternité
Celtique, prélude d'une Fraternité plus
éloignée, ta Fraternité des Races.
Mais si par malheur,une guerre venait
à menacer le sol français, les fils des
femmes bretonnes que vous insultiez
naguère ù Patriote,
seront encore assez oublieux de vos injures pour courir se faire tuer sur terre et sur mer
pour votre défense, bourgeois apeurés,
égoïstes et sans postérité, qui chaque
jour davantage éloignez la République
de son idéal et conduisez un peu plus
la France à l'abîme.
IANN K E R P E R .
Evid onori cur Relier
d a r Vreloiied
Disadorn ha disul, evel ma weifet var
ar programm lakeet aman var-lerc'h,
kear Gwened a enoro dre oueliou braz
eun den hag an ncuz, goude eur iaouan;iz a cmgann roet da deuler ar Saozon
er ineaz Franz; kensakret e gozni da
Vreiz.
Arabad skuiza o lavaret hag oe'h
adlavaret d'ar Vretoned penoz eur mare
a oue, bi a oa eur vro digabestr, dishuai, lipr, pinvidik, gouarnet ganthi
he-unan. A r paizant breizad na oar
ket ze en meur a blas, ha kement-se a
zo kiriek m'en em lez touella ken'aliez
gant an estranjourien.
Diskit histor ho pro, pegwir ar skoliou na c'houlennont ket lien ober.
Abanta, Richemond, goude beza bet
konnetabl a Vro-C'hall, goude beza brezellet hep paouez, a-unan gant Janed
\ r k , a eneb d'ar Saozon, a oue hanvet
Duk, da lavaret eo. Penn-Rener ar Vretoned, er bloavez 1457, d'an oad a
05 bloaz, dindan hano Arthur Tri. Beteg
e huanad diveza, e talc'baz mad da
frankizou ar vro-ma.
Bennoz Doue var e anaon. N i , hag a
oar e oberou, hag a oar pegen kaër eo
beza eur bobl lipr lia distag, meulomp
soustrait d'autorité à la tutelle illégale
du commandeur de Kermel l'héritière
des comtes de Vertus, celle-ci, déclarée
majeure, avait rendu public un mariage
secret antérieur contracté avec son parent, Julien chevalier d'Avaugour. L e
peuple de Rennes, idolâtre du sang de
ses anciens maîtres, avait crié de bon
cœur Noël pour Avaugour- et Goëllo.
Les
deux époux avait été installés,
en grande pompe, à l'hôtel de Vertus,
fief de Reine de Goëllo.
Cet événement inattendu renversait
de nouveau tous les projets du commandeur; c'était en vérité, à n'y pas
croire. Etait-il bien possible que Rolland eût poussé la hardiesse jusqu'à
essayer de tromper la femme du mort !
Et l'ayant essaye, pouvait-on admettre un seul instant qu'il eût réussi ?
Et s'il n'avait pas réussi que fallaitil penser de ce mariage extraordinaire
qui était un fait patent, public, indéniable ?
A ces questions point de réponse
possible.
Mais ce qui porta au comble la rage
du commandeur, c'est qu'en même
temps, il apprit l'existence d'un héritier mâle âgé de cinq ans déjà ; nonseulement il avait été joué, mais il
allait avoir à rendre compte de l'immense domaine de sa pupille entre les
mains d'un ennemi.
(A
suivre)
An?
e hano, evol hinl eur mal) bihan il a
Nom mu Mi, lia ki)i7,om|i var e roudou.
Doomp da W o n o d 'benn disadorn, da
gloved an Eskop Touuhot,deuz Orloanz,
o konta d'eomp o vuez. Doomp da unani
lior moueziou dlster gant r e kant lia
kant ail, ovld goulonn digant Doue ma
v o z o ouii amzor bonnag o'hoaz DreizIzol kon doujot lia kon gulloudek hag
e o bet gwecball g o z .
An Aotrono Charles 1 lion, maër ha
sénateur Gwened, an Estourboillon,
députe (hvened, eo a zo er penn deuz
ar gouoliou.
La Slalne d'Arllnir III Kichemont
Duc
de Bretagne
Voici le programme dus Fûtes qui se
donneront à Vannes, a l'occasion de
l'Inauguration do la Statue do Rlohomont, samedi 21 et dimanche 22 octobre 1U05 :
SAMEDI 21
OCTOHHK
• .. •
A 10 heures du matin : Panégyrique
du Connétable, à la Cathédrale, par
MonselgneurTouchot,évoqued'Orléans.
A deux heures : Excursion aup la
Golfa d u M o r b i h a n .
A 8 h. i | 2 : Soirée da Gala, au Théâtre Municipal, avec le ooncours de M.
Paul Vlardot ; M . Pologa ; M . et Mme
Butral ; M . Boutoloup, et do la Société
Philharmonique.
DIMANCHE 22 OOTOHHE
.
A 10 heures :' Inauguration Solennelle da la Statue de Rlohemont,
place de l'Hôtol-do-Vlllo.
Cotte oérémonio comprendra après l'enlèvement du voile qui recouvre le monument, huit numéros.
1. Musique do la « I.yro Vi.nnoliuso, »
2. Discours du oomto Lanjulnals, romottant le monument a lu ville do Vannes au
nom de 1' « Association bretonne. »
3. Réponse do M . Rlou, sônatour-maire.
4.« Cantate» (musique do Decker, paroles de M. l'Abbé Le F rauc) ou l'honneur
do Rlohomont avec uccompugnomont par la
musique dos Apprentis.
5. Ode on l'honneur do Rlohomont par
Botrel.
b. Musique do la « Lyro Van notai se. »
7. Discours do Jalïreiinou, on langue bretonne,
8. Clôture par la Musique
A 2 heures : Féto des Fleura ;
Grande F l t e Populaire Bretonne,
sous la Ilalln-aux-Gralns ; Représentation de Théâtre Breton par la
Troupo do Pluvlgnor ; Chansons bretonnes par los Bardes do Bretagne :
Taldlr, Herrlèu, Abalor, otc. : Attractions diverses. — Comptoirs de Fleurs.
—- Crémerie Bretonne. — Cabaret Breton, etc.
A 4 h. 1|2: Bel Breton.
La Halle-aux-gralns sera éclairée a
giorno. — Entrée : 0 (r. 25.
A 8 heures : Benquet p a r s o u s c r i p tion dans la Salin dos Fûtes do l'Hôtolde-Vllle. — P r i x d'entrée; 8 francs.
Dimanche matin, Jeux de Boules
sur la promenade do la Garonne.
Echos et Nouvelles
Lee A n t i m i l i t a r i s t e s '
Les antimilitaristes, les sans-patrie,
lie se bornent plus à leur Iriste propagande de presse. De lu théorie pure, ils
passent à l'exécution.
Certains do leurs comités n'uni pas
craint, on elTot, de rédiger des nHïchcs
invitant los conscrits a su refuser au
devoir militaire.
lis y disaient aux jeunes soldais que,
si la force los contraint d'aller à la caserne, Il faut qu'ils sachent, du moins,
qu'ils no sont tenus ni a l'obéissance
ni nu dévouement ; qu'ils doivent tirer
sur les soudards galonnés qui les commanderont, si on demande Jour intervention pour sauvegarder le public
Le patriotisme des recrues ut le bon
sons des populations, auxquelles les
antimilitaristes faisaient également appel, comme aussi los mesures do précaution prises autour des gares do chemins de fer, l'ont emporté sur ces incitations à l'indiscipline ot À la désertion
devant l'ennemi,
Le Conférenoe de la Haye
La Russie convoquo los puissances à
uno seconde conférence do L a Haye,
Le
gouvernement dus Etats-Unis
avait eu le premier la pensée do ces
nouvelles assises do la paix : mais sur
Feuilleton du Journal "Ali
BOBL" 2
КопЫсппои
gwechall-goz-koi
GANT YAN A R F L O C ' H
K e m e r a reaz spern bngou lem nouze,
ha noaz-plll e kouskaz warno. A r
weoh-ma o tivorfllaz abred awalo'h
justadik: o v o a ar bolng gant an lté,
missaest.
Hag
ar manae'h da gaout a r b o l e g ,
hag о tlspleg e drô d'ezhan.
— Aro'hoaz, ' о т о ar bolog —- our
san t anozhan — koa or ru-mn-ru ; ono
e kavl eur varo'hadourez posked. A r
pesk konta a woll gantbi, kemer
anozhan. P e m p kwermek e c'hqulenno
diganez evlthan. Dal ama pomo kwennolc a roi d'ozi. Kemer ar pesk-se : en
e gôf orna an natozlou taolot gunoz or
mor,
azalog ar gonta boteg an hini zlveza.
Hag
ar manae'h da vont, kemor ar
íesk na rei e bemp kwennek ovithan.
innan e k a v e nadozlou : ne' vanke
nikun.
'
Hag hen, herra ma c h e l i , d'o vanati.
Souezet a v o e an Tud manae'h ouz
e welot ken laotien hag an hool.
— Dlgouezet o u t i omozhan. Ha da
blnijenf
— A zo great. Setu ama an nadozlou.
{
10 désir oxprimé par lo tsar de garder
touto initiative à ce sujet, lo président
Roosovelt S'est courtoisement désisté.
L'invitation do la Russie est générale
ot les puissances lui font l'accueil lo
ilus favorable. L ' A l l e m a g n e touteois, voudrait quo la question du désarmement no fut pas mise sur lo tapis.
La Rentrée des C h a m b r e s
Lo gouvernement a fixé au 3
0 octobre la reprise dos travaux parlementaires. Une date plus rapprochée, celle
du 17, avait été proposée, mais elle présentait un gros mconvéniont.
jours, on effet, les Chambres auraient
dû so séparer en raison du voyage du
président de la République on Espagne
et on Portugal, eii raison, surtout, du
départ do du M. Bouvier qui doit, on sa
qualité do ministre dos affaires étrangères, accompagner le chef de l'état ;
11 valait donc mieux retarder leur convocation.
Î
Botol
sière et les cheveux des brosses à cheveux. Quelques journaux superposés et
iorcés de trous pour laisser passer
'air,cousus sur uno couverture,font un
chaud couvr.e-pled pour les nuits froides. On en fait encore de.longues bandes qu'on plie en deux ou en trois pour
allumer les larnpos ot los bougies et on
trouve toujours de ces allumettes de
ai>iur dans les malsons bien tenues,
orsqu'on n'a rien à faire on en peut
faire des douzaines en un rien de
temps. Coupés aussi en petits morceaux
qu'on frise (un amusement pour les enfants) ot mis dans un 11 toi, ils forment
un lit propre èt sain pour nos bébés.
Enfin, un, journal plié en quatre' et
placé sous un plat eu 1er blanc, dans
10 four, empêche les mets qui y sont
placés de brûler.
f
E
Queq
lues
Inquisition jaooblne
Los beautés du régime inquisltorlal
continuent a lleurir.
Jusqu'ici les municipalités avaient ou
lo droit, do choisir leur - secrétaire de
m a i r i e ; los choses vont sans doute
changer d'ici pou do temps.
M. lo préfet dos Cûtes-du-Nord vient
en effet d'adresser aux maires, ou du
moins a certains maires uno circulaire
contenant los questions suivantes :
/• Le secrétariat de la mairie est-il
tenu : '
Par l'instituteur t
Par un employé spécial t
Par un personnel spécial composé de
secrétaires et d'employés de mairie?
(Prière d'en indiquer le nombre.)
a* Quelle est la somme, totale, payée
par la commune à titre de traitement
on, indemnité pour le secrétariat, de
mairie t
Le but pouvsulvi est d'obliger los
maires, dans toute la mesure du possible, à prendre pour secrétaire do mairie l'instituteur do la commune, qui
dans nombre do cas pourra on devenir
lo réel directeur.
Oraoo aux fiches communales que
M. le préfet Robert ost en train do réunir, on va connaître los communes qui
ont pour secrétaire un employé spécial.
Une fois cotte liste dressoo on va s'acharner à lotir démontrer que leurs écritures, quo leurs registres sont mal
tonus. On fora alors ressortir qu'un
homme instruit, comme par exemple
monsieur l'instituteur, serait tout desi;né pour remplir admirablement ces
onctions, et l'on mottra l o m a i r o dans
l'obligation . do prendre rinstitutour
comme secrétaire de mairie.
Dans los campagnes, ce titre do secrétaire donne a ceux qui en sont revêtus une certaine Intlueiioe; c'est cette
i n f l u e n c e dont on veut faire b é n é f i c i e r
l'institutour. Et puis dos émoluments
sont généralement attachés au poste.
Et do plus en plus, ces faux frères
quo sont généralement pour lours
compatriotes bretons los Messieurs
Pédagogues, continueront en Bretagne
leur œuvre d'extlnotion.do notre
langue, la défiguration systématiquo
de nos, norns.de l'ami Iles ot de lieux,
aveu l'aide do notre galette t
S
1
Un
beau s e r m o n breton
C'est a Sainte-Anno-d'Auray, devant
dos milliers do femmes bretonnes réunies pour le pèlerinage organisé par l'a
Ligue Patriotique des Françaises, que
l'abbé Simon, vicaire d Bannalee, BasséCornouailles, a prononcé un sermon
breton des plus
remarquables.
En tonnes éloquents il parla de l'apostolat do la femme, source de tant
d'ospéraricos pour les catholiques, Il
constata lo nouvel essor quo prend la
piété, les fondations de nombreuses
œuvres catholiques créées pour le relèvenient national ; parmi celles-ci, la
Ligue Patriotique des femmes françaises, fidùlo à la belle devise brodée sur
sa bannière : Evit Doue, ar Frans, aï
liberté.
Et il a achevé par cos mots :
« Pleya a ranlio tum enebourien dirait unvaniez ar merc'hed hristen. » '
Lee
veiux
journaux ,
No jotez pas les vieux journaux: ils
ne content rien, et on peut los utiliser
pour dos choses dans la maison. Trempés dans do l'eau froide, ils sont excellents poUr nottoyor los vitres. Roulés on
boule, on en, frotte lo fourneau; ils enlèvent rapidement lagraisseetlarouille.
On s'qn sort aussi pour enlever la pousHag o lavar kornont a zo bot c'boarvezet gantan. '
— Ma fec'hod a zo gwasoc'h ovit da
hini 1 emo an T a d Manae'h. Mond a ran
da glask an absolvérr anozan.' E keit-se,
te eo a v e z o mestr ama.
Da gaout ar Pab o loaz on Tad Manao'h. P'hon da klevet, an Tad Santol a
g o m z a z ovolhonn
" ''"'"
— Evlt kaout ar pardon, grit ar poz
ho pôa làvarot d'ho martac'Ii ober. Honnez a z o eur zant a zen. Et ha no bec'hit
mui.
An Tad Manae'h a loaz. N'oo ket bot
gvvelet abaouo avad, hag o vanac'h a
zo ohoniot da vestr var an abati.
II. YXX A \ ALC'lIOlTBZIER
Paoûr a oa Y a n hag o v r o g ' J a n c d .
N'en
devoa sort nemed a r p o z a c ' h o n o o
bemde, hag ar poz a c'honoo no oa ket
brazlk, pelf ae'hane. E vicher na dalvo
kon da notra d'e/.aii, hag hon, da zevozlata nouze.
Eun dovoz bonag, n'ouzon daro pour,
o troaz on o bonn mond d'our vro-all.
Hag hon a lavaraz konavo d'o vrog liag
en lient,
Otrernonn w a r our pont, e vonnaz
kouoza, hag hon nouze :
— Kenta tro ma tromonln'war ar
pont-ma, ra v o gwlet v a c'hdug d'in
gand andiaoul i
!
Digouozout a reaz bonn eur frapad on
kear ar Yoadot. H a g hon d a v e v o l g a n d
oui labourer-douar. P e v a r bloaz o chômas èno, ha nouze a lavaraz d'ar morour ha d'o v r é g :
— Mond a ran brema d'ar goar da
veled v a greg.
Le C o n s e i l M u n i c i p a l de P a r i e
Chez les Anglais
Le Conseil Municipal de Paris a tenu,
lui aussi, à faire sa petite visite à L o n ^
dres.
.••
La charmante réception que firent lés.
Anglais à nos Matelots .et aux,-. Députés,;
11 n y a pas encore, longtemps,, euepugeait les édiles pansions л геоощтепгн
cor. Et en effet, l'hospitalité londonfywip
leur a été do tous points; charmante,/ Ш$
A leur arrivée au palais île Buukinghatn, les Conseillera Municipaux,,'^.
Paris et los membres du Couhty Goùnçil,
do Londres ont été .conduits .dans ')a
ealle du Trône.
,*
Le Boi Edouard ost arrivé à midi. Les.,
officlors de sa suite raccompagnaient.
Los conseillers 'municipaux dc.'Paris,
portant l'habit et I écharpe tricolore, ont.
défilé devant le Roi. Le lord chambellan présentait chacun d'eux au Roi qui
leur serrait la main.
V " .
Tous les conseillers ont été présentés
au R o i , sauf M.'Massard'etcinq conseillers socialistes qui ont décliné.
Dans la soirée de lundi, les membres
du Conseil Londonien, présides par M .
Coru\vall, ont offert un dîner au conseil
municipal de Paris. M. Cambon, ambassadeur de France, y assistait.
*
• *
Kroaz a r V r e t o n e d
Eur c'helou mad d'an ilïuba Vrei'zIzol. A r o'ha/.eteii vihan Kroaz ar Vretoned, krouet brontan u z o n a o bloaz en
Sant-Briek. gifnt'au A . Vallée, ovjtbeza
root ovel stagaden gant La croie des
Côtes-du-Nord, a z o d é u t du veza hrema
eur gazoton vraz a boder bajen, holl en
brozonek, lia leun a bennadou skrid
deuz an dudiusa da lenn, troet holl var
zu ar iez hag ar vrO.
Hon
gourc'h'emennou d'hon mignonod Vallée « A b Hervé » hag A r Moal
« Dir na dor » , pore zo dent a benn. dre
baslanted ha dre labour vad, da roi du
Vroiz our gazoton kon kalonok ha kon
talvoudek hag oo bronia Kroaz ar Vretoned (Beb sizun, 10 roal ar bloaz ar
goumanant).
da c'hou- à parler au nom du peuple dont nous sommes !
iez, evid hon
Et en loul cas, nous le prendrons, co
da refúzi
droit, et pas plus tard quo l'année proAnamited
chaine, aux Elections législatives do 1000.
evel bleizi
Los députés bourgeois de Bretagne nous
dent eun
trouveront contre eux — à moins qu'il ne
lia braz, a
fassent à notre langue les concussions nécessaires.
Ils sont là 44 députés bretons au ParleSkei v a r a n tach
m e n t , et à part 4 (L'Estourbeillon. llôinon.
Lamy, Rioust; aucun n'arborro franchement
Kalz a zouez o weled pebez afronlerez
le drapeau dos revendications bretonnes. '
p deuz ar re a zo deuz tu ar reneaded,
A ceux-là, nous ferons do l'obstruction,
pegen 'barili eo án dud-ze, goude n'euz
cur la force d'inertie qu'ils nous opposent
ket eün dorniad dioulo. Loskerez ar
est encore plus néfaste quo la lutte ouverte
g w i r Vretoned a rn kourach ar brlz la- des autres. Et nous disons mémo quo
kizien.
pour démolir los bourgeois invitérés dans
D'ar wir Vreiziz eo da zellet pen'oz e leur égoïsme et leur mépris du Breton
,ra'o enebourion. evit kenier oarouden- comme Dubuisson et tant de compères,
nous n'hésiterons pas s'il lo faut à soutel i p u . A r pez a dremenn brema, eo ko- nir les candidats socialistes à défaut de rémunsAmant ar ganipagn a vezo da vloaz
gionalistos,car eux du moins, s'ils nous
evid ar votadek.
promettent d'appuyer ln langue bretonne,
\ Digoronip bou logad eta. ha diwal- ot s'ils Unissent eiilin par tomber d'accord
avec nous que de son réveil dépend le
'Joiiip d ' e n mu fazla var an dud...
. Ni tiul a Vroiz hon euz kredennou da réveil d'une race entière au soleil do lu liberté, eux du moins essayeront peut-être
jgajS arable, ha droejou da Jilíenr.. A n
d'obtenir quoique chose...
jelél^sjón a z o roet il'eomp evel d'ur reMais nous no devons pas trop compter
jalR'u'nanéthng urzpt, gouzomp komans
sur lo Socialisme tanl qu'il so traînera do•U zalek bremadaskuill a n idéiou nevez
fe nieskarbalzanted. Deuzan taol kenla cilement à la remorque d'un Anticléricalisme aussi sot que déprimant
n ' o o - f t o t lavaret o v e klevel ouz hon
Lo Régionalisme seul nous suffit. Ce
imoyez; dre forz skei var an tach, an
mot englobe la plus largo conception que
jtaety a zanko er e'boat.
l'osprit humain puisse concevoir d'une
société parfaite.
Ar c'hroc'hen a z i w a n
Pour y parvenir, l'obstruction ne nous
* Deuz.Ballimor, Anierik, o leu d'eomp sera pas uno arme suffisante ; l'agitation
nous la pratiquerons également, au grand
keloii deüz pare fentus eun den hanvot
désespoir do nos modernes «vous allez
Hugbes, pehini a o a kouezet en dour
tout casser ! »
beryet.
Pour faire une omelette, il faut casser
Kroc'hen e ziouar hago zivorzcd a o a
des œufs: pour faire aboutir des revendica[joazet holl, ha daoust d'ar boan a go- tions justes et sensées comme celle, par
mero al louzaouerien, no c'hállent ket
exemple-, de i< ta la igue bre/o i?ie\à l'Ecole»
parea d'ezan. A n ósper diveza da wel- uno lutte platonique ne suffit pas.
' Les Polonais nous ont enseigné comment
laat da Hughes a oa grefli kroc'hen beo
prêcher In Crève des Ecoles.
var o zivesker.
L'exemple des Gallois soulevés par la
Goulennet c o a 'ta digant pemzek.euz
campagne du dépoté Lloyd Georges, nous
e vignoned lezel kcmer beb a damín
est une prouve qu'on pool tout obtenir par
kroc'hen beo di var o feskennou evit l'agi lui ion légale. S I nous son unes ln maimbouda var diouar an den skotet.
jorité en Bretagne, nous imposerons noire
volonté.
J.MVilRNNOU.
An oberianz a badaz div heur.
Ar vedisined a lavar brema e teuio
an traou da vaií, rag buez Hughes a z o
soveteet. A r pemzek mignon kulonek a
vezo red d'ezo chom en o gwele epad
dele devez.
dirag insultadek, ilalc'homp
lenn FRANHIZ evid hoii
doareou, ha mu talc'hont
d'eomp ar pez aakorder d'an
ha d'an Aljerianed, gréomp
Breiz-Izel: diskuezomp hon
tammik, b a g a r chas, bihan
redo d'o loch !
(
К E LE
NOS IIEVENÜICATIONS
Eur font eo klevet an harzadek sldl-,
trus a drogern var' lerc'h bon zeujlou
dre gomont korn deuz Franz, ababuo
m'odeuzsonjotarG'liallaouede o a s t e r K
ot eur c'hornplidl d r e a m a evid distagir
ar bog-douar-ma deuz renadurez Pariz;.
Potra bonnag m'eo gaou komont-se, ra'g,
botog-honn n'oull'on ket iavaretc ve bet.
savot komplot a-bod d'ober an dra-ze,
polra bonnag otu ma n'eùz kel eur gi.r
gwirionoz on tamallou n ra d'eomp chas
Pariz, oo fentus meniez Ira gwolod
pegement e ra trouz о c'hazétennoti var,.
ar sujéd-zo; uhuoueeurpemzokdoiz-zo.
Petra vije 'ta, т а г vlje bel éùti dra bennag a wir er c'homplidi l
.' /
Ponnfollol, spdet net vijent, pegwir
dija о kac'hotit en о brugou (ho tigarezi
evid.ar l'razen) notra nemed sonjal о
c'hallfemp kimiaili. deuz outo. Deuz a
be leo'h о tou d'ezo en oun taol bovelep
karantoz en. ken ver ar Vretoned '{
Perug к août komont-se aoun du goll
alianomp, poncgwïr boteg-herin neroent
d'eomp « n e m e d ar peill p a t a t e / » da
zibri '!
.' "
.Me groil kentoe'h о deuz sonjot arre-га holl : « Dlwallomp, taolomp evez na
doufo ar Ghouanted var о e'hiz. ICur
gwall reujad ho doa bet hon zadou
gantû brama zo kaitt vloaz. Hardi d'ar
Vretoned 1 Dao varnô heb arzao, dustu
m'esafont sevel о ebouk. Na reomp ket
amzor d'ozo méméz da 'n о т .Jutent eur
mare 1 Ouaou 1 Ouaou l » orne ar chas
gall gand eun akord dudius...
Moz na spontomp ket. L e z o m p a n è da
zond. En orn dlfennomp heb kollkalon
Tout lo bruit qu'ont greffé les petites
fouillos grlgnousos de Brotaguo ol d'ailleurs autour des phrases glanées d'ici, do
là, dans Ar Bobl, phrasos où mes collaborateurs laissent percer leur mécontentement contre l'oppression systématique du
système gouvernemental français, à servi
a ceci, c'est à donner do lu cohésion et do
la consistance au Parti Régionaliste Indér
pendant, collusion qu'il n'avait pus, disonsle, jusqu'à présent.
Corlos, dos milliers do nos compatriotes
ressentaient nu dedans d'eux-mêmes un
amour confus des choses do Bretagne, un
sentiment vague qui los portait ù défendre,
machinalement et pour l'art, la langue de lu
rnco, '.•
i Mais, à part une pléiade do vrais Bardes
plus 'aventureux, plus entreprenants quo
les dutVeS, los Bretons n'osaient pas avoir
l'nir rlo' réclamer quoique co soit dos despotes, pnr l'obstruction ot l'agitation.
11 n'en sera plus ainsi désormais.
; D'où quo los, bons exemples viennent,
ils Sont profllables.
Et lilon, on cos circonstances, où noire
lâchoté ou nolro énergie peuvent pordré
holro cause ou la gagner, nous croyons que
lo meilleur exemple qu'aucun parti puisse
nous fournir, à nous los Régionalistos,
o'osl o.olui dos Socialislos, représenté par
les Bourses du Travail. Los Bourses du
Travail sont lus boulevards do défense du
parti, on mémo temps quo dos pépinières
do propagandistes .oi do conférenciers.
Nous devons agir comme cola, nous
aiissi, ol pour faire aboutir nos ruvondicalions populaires bretonnes, d'où dépondent
lu prospérité do nolro pays, l'émancipation du paysan, el la chute du « régime
bourgeois » quo nous abhorrons tant et plus
quo d'autres, nous sommes logiquement
'amenés ù faire l'agitation légale dans lo
pays, parmi los travailleurs ol lo peuple.
Qu'on no diso pas quo celle lâcho ost au
dessus do nos forces, quo noils sommes
des réactionnaires, dos arriérés.
Bien n'est plus faux, pour ceux qui nous
connaissent. Los Burdos, à l'enconlro par
nxoinpln d'un bourgeois comme Emile Lo
Bras, grassement payé pour faire pou de
chose, à l'oncontro de quantité d'opportunistes qui ont pour des houlovorsomoiits,
los Burdos sont tous dos hommes, du peuple, qui vivenl puriiii lui, p'tqui travaillent
dç leurs mains, presque lous, pour le pain
quotidien.
Gîterai-jo Even, Horrieu, Prnnost, Rolland, Albarot, Lo Moal, Lo Prat et cent autros, sans m'omottro moi-même ? Nous
avons donc quoique droit, co nous semble,
— Gwaz a ze evidomp t orne ar penn-,
tiek. Dal ama ar pez a zo d'id. Gounee:t,
mad о peuz aneza. leç'heil mad d'Id. ,,'
— Ha d'coc'b mestr..
Ha.Iann a sko v a r z ù ar gea'r.
}
Digoitozot on eur e'hraaz-hent n, kav,
eur paour-keaz dall koz, hag a p'hou"
len dlgantan an aluzen. '
' •'•'•
—•Doue d'ho pennigtt ! orne ar paour/'
—Doue hag ar W e r c ' h e z d'ho.t'iwallòX'
omo iann.
',,.
— Pelec'h oc'h b ò l i
¡ „V
. — E kear Yeodet.
..
—Neuzo e z o eundrabennagganeoc'h,
Reit d'in eur peztk en hano Demo. '
— Dalit, eme Iann.
'•'l
Hag o ro unan euz ar c'houec'b pez
ugent roal a oa gantan. Tregont lùr eri
doa bet evit o boyar b l o a z ; uraget ha
gwisket о oa ivo;
— Bonnoz Doue d'eoc'h, Iann an A l o'bouozìer, ornean don dall. Petra foli
d'ooc'h da gaout ovit an ugent roal am
'ouz bet dìganeo'c'h X
— N'ouz fors petra am bozo dioüer
anozan, me a c'houlenn o vez о т godei
arc'hant awalc'h d'ho brona ; ha n'euz
forz petra a rai droz d'in, me a c'houlen gallout lakaat anozan or voutaillina a zo ganin о т doni.
— Mail sur, omo an dall.
Ha Iann a skampa lient adarro. En
our groaz-lioiit ali, sotu our , paour
c'hoaz.
— Douo ra v o ganeoc'h, omezan da
Iann.
— Douo hag ar W é r c ' h o z ra vezint
ganeoc'h, ome Iann.
— Poloc'h oc'h bot (glz-se, eme ar
paour.
j — E kear Yeodet.
S— Neuze ez euz eur gwennek bennag
glmop'c'h. ROit an tanva d'in anezo en
likn'Douo.
î,; (—Dalit, setu ama ugent real d'eoc'h.
I — Behnoz Doue, Yan an Alc'houezier.
»Petrâ "rafë plijadur d'eoc'h da gaout'{
'Me lien roio d'eoc'h.
3—
I N'euz fors jiiou a rafe drouk d'in.
me a garfe lakaat anezan em zac'h, ha
g i l l o u t derc'hel anezan keit a garin.
T— A^yezp gi;eal bervez ho c'hoant.
• jHa Yan a ra eur Hipad lient adarre,
hag e kav eur paour ail en eurc'hroazhent. '
\:— Setu an trede, о т о Yan.
Drcchans
n'euz kroaz-hent ebed kenac'han ilunia.
Pánevet ze o kavfon jieorien ail c'hoaz,
hag e iafti va holl arc'hant ganto.
— Bermoz an Drinded warnoe'h ! eme
ar paour.
— Doue hag ar W e r c ' h e z Vari r'ho
pennigo ! eme Yan.
— A beloac'h e tcuil l
— Euz kear Yeodet.
— Roit an aluzen d'in, en ban' Doue.
Arc'hant ho peuz, hep шаг, p'eo g w i r
emoe'h o tont ouz a gear Yeodet.
— Daou baour ail am beuz kavet war
va lient, ha bep a ugont real o deuz bet
ganin. Dalit ama ugent real d'eoc'h ¡voz.
— 'Bonnoz Doue, Yan ait Alc'houezier. Petra po diganen-mc ! A r pez a
raï vad d'eoc'h.
— Foiz, ome Yan, pa oan er goar duma ne c'hellen kaout aval ebed deuz ar
wèzen a zo adrenv va zi. Brema, p'eo
g w i r emaoun о vont d'ar gear, me a
c'houlon ma vezo paket er faout a rin
or wozon kement hini a glasko laerez
Harzadek o h a e I
J
!
;
(
,
:
/. tíí.
J K e r
1ER
ne - Uhel
Marie Kerncrs. -r- Anne-Marie Bouguennec. — Yves-Jean Perennès. —
Jean-Marie Déqueine. —Gharles-Gorentin Carrée. — Louis Nogret. — Jeanne
Guillou. — Hervé-Louis-André LeGolT.
— Jean-Marie L e Louarn.
Décès. — Marie-Anna Toulancourt,
37 ans. — Jean-Marie Herniou, 24 ans.
— J.-F. Postollec, 30 ans. — Pierre L e
Bihan, (38 ans. — F . - M . Ronce, 1 an.
— Jean L e Borgne, 02 ans. — . MarieFrançoise Montfort, 11 jours. — MarieA n n e Guéguen, 20 ans. — I M a r i e - J o s è phe Carrée, 10 mois. — Gorentin L e
Guillou, 32 ans. — Marie-Jeanne L e
Guillou, 02 ans. — Stanislas Jourdren,
41 ans. — Alain Hervy, 26 a n s . T T
Jean-Marie Guillou, 50 ans. — Jeanner
Marie Sléphan, 07 ans. — Eugène Thépault, 03 ans. — Gorentin Tudal, 44 a n s .
— Musique. — Les jeunes gens s'étant déjà fait inscrire pour le cours de
musique, de même quo ceux désireux
désormais de suivre cè même cours,,
sont priés d e se rendre, lundi 23 courant, à 8 h. du soir, à la mairie, salle
des répétitions.
• '-' " '-
— Marché du 16 octobre. — 0,n cote
au 100 kilos : Frouieqt, -20.5Q ± MéteiJ,.,
10 — Seigle 10 — Orge 11 — Â v p i n e . ' i ^ ' ,
— Blé-noir'13 — Sbn !4 — P o ' n l m é V d e ; ;
terre 5 — On cote aux 500 kilos : Foin''
45 -r- Paille20 — Beurre e n g r o s : ' d e mi-sel 100 les 50 kilos — D o u x 9 5 les.;.
50 kilos — Beurr.e au détail:- le 1/2 k.
1.05 — Œufs : la douzaine 0.85 — Poulets : le couple 3.50 — Cidre 45et 50 la
barrique— Viande sur pied au k i l o :
Bœuf 0.85 — Vache 0.75 — Veau 0.85
— Mouton 0.85 — Porc 0.85.
7
;
— Darcoudou al labour. — A n de
ail, A r Borgn, masoner gand Guéguen,
a ou o liskarga traou, pa skoaz eur
varren goat anan dipdan e c'hronch,
hag a reaz d'an eur gwall. c'houli e n e
vizaj. A r Borgn a glemme ive ma o a
bet tapet en e estomok.
— Darvoiul. — Dilun, (j. mevel gant.
Saussay, bolonjer, a zo koueet v a r e •
benn barz punz ar Marc'hallac'h, pa
oa o tonna eur c'helorniad dour. Q. a ''
zo bet chechet er-mez. Bet e o kuitez
gant eur bain dour ien.
PLOUOUEB
Marvente. — Disadorn eo bot intored en bered Plouguer an Rron A r
EC'no tics Fêtes Bretonnes. — Nous Bourhis, ganet Bourriguen, marvet en
Plevin d'an oad a zaou-ugent v l a . E u r
lisons dans \'Action du 14 octobre l'enbobl tud a oa en interamant. K i n n i g
trefilet suivant, que nous donnons sans
a ramp d'ar famillou Bourhis ha Bourcommentaires :
riguen bon c'henglac'bar evid an
« Des fêtes chouannes viennent d'à
dioutir o deuz bet.
...... <,
voir lieu ù CarbaiX. Pendant que le
— Vache volée. — Dans la nuit du -8
barde Théodore Bolrel chantait ses
couvres et que des acteurs bretons in- au 0 courant une vache fut voiée de
l'étable de M . L e Glec'h, éclusier à
terprétaient, dans les halles décorées
Rochkaer.
de drapeaux ot de verdure, le drame
M . Le Glec'h prévint aussitôt la g e n Pontkallch, du sieur Jafïrennou, une
contre-ninnifestation s'est produite au- darmerie. D'autre part, il se mit, accompagné de quelques amis dévoués, à la
tour des halles.
recherche de la bête.
« L e s manifestants qui avaient à leur
Jeudi 10, la vache fut enfin trouvée
tête le maire, M . Anthoine, et les insti.„ ,
tuteurs et institutrices de la ville, chan- en liberté à Plouguernéyel.
Lps voleurs, se sentant, t r a q u é ^ ; , FIER.
taient V Internat loua le.
« L e s bardes et les acteurs ripostèrent taient énïpressés de s ' e n d é b a r r a s s e r . ' , ,
par le chant de guei're dos Bretons :
KOLLOBEK,
Sao Brelz-Izel da vaniellou, ce qui
Eur
c'hi
hUxnv.
—
Disadorn,
eur c'hi/
signifie: « L è v e , ô.Bretagne, tes étenklanv en eur dremenn dre vourk K o l l o ^
dards ! »
rek a ncuz kroget én kalz a chas ail
« A la sortie des halles, les républihag en eur plac'h vihan 6 v i a . Er Rest,
cains, maire et instituteurs toujours
a neuz kroget en eur g w a s ail. A*n
en tête, ont entonné à nouveau l'InterDanteé; adjent-maer, en e m lakéaz v à r '
nationale et conspué les Acleurs. »
roudou al loen, hag a lac'haz anaou
— Carhaix sans fêles. — l i a été dé- a daoliou fuzul. A r Goff, veterinaër en
claré en haut lieu, qu'à la suite des in- Keraez, a neuz dispennet korf a r c ' h i ,
cidents du concert Bolrel provoqués par
hag anveetc oa ar gounnar gantan. A r
qui l'on sait, aucune féto publique, à
re a zo bet dantel a v o kaset d a soapart celle de la Tour d'Auvergne, no
gnal da Bariz.
serait plus autorisée ù Carhaix. Nous
SANT-HERNIN
voilà frais !
KERAEZ
— Le pantalon de la
manifestante.
— Dimanche matin, le sacristain Morellec a trouvé suspendu auprès- do
l'Eglise un gigantesque pantalon d'institutrice, orné de nombreuses inscriptions. Hàtons-nous de dire qu'il était
en papier.
Dans l'entrejambe,
pendait
une
énorme casserole ; sur les jambes, les
mots « Jouy » et « A bas la culotte I »
— Mariage.
— Nous apprenons le
mariage de noire compatriote, M. JeanFrançois Thépault, bouclier, avec Mlle
Jeanne Thépault, bouchère à Brest. Nos
meilleurs vœux.
Le commerce de M . Thépault est
continué à Carhaix par M . Le Bescond.
— Etat-Civil du 24 août au 18 octotobre. — Naissances. — Marcel Tanguy.
— Marie-Françoise Montfort. —
ac'hanoun.
— Mad, Yan an Alc'houezier, eme ar
paour.
• ,
— Ma ! eme Y a n ennan e-ùnan, fentuz awalo'h eo memez tra о ven-me anavezet ker mad gant an holl, ha n'oun
ket evit anaou t nikun anezo.
lía dao gant an hent c'hoaz. Digouezout а га dizaie gant ar pont leac'h
m'en doa asou pet brema 'zo pevar bloaz,
sonj ho peuz. Unan a zo eno en e zao.
Piou eo, a g a v d'eoc'h ?... A n Diaoul !
— Piou outi eme Yan d'ezan.
— Kripi g o z .
— Ha petra c'hortozez aze l
— T e da-unan.
— Me
1
— la ; ankounac'heal e teuz eta ? Mé
a zo о vont da zigas da zonj d'ici en eur
wîa da c'houg d'id evel m'az poa lava­
ret d'in ober pa oaz kouezet ama о vont
da gear Yeodet.
— E feiz, g w i r eo.
— Bag-sc oun deuet da vrevi da c'houzoug ouzit.
— A gav d'id e ri ?
— A rin I
— Gra 'ta da welod I
Hag an Diaoul da vont warzu Yan.
— Em zac'h I paotr e gerniol ! eme
Yan
d'ezan.
Hag
er zac'h e renkaz Paol mont,
kaër en doe. Yan a oa mestr warnan
d'ober an dra-ze d'ezan, hervez komz
unan deuz ar beorien digouezetganlan.
Setu sammet an Diaoul war skoaz
Yan.
Digouezout a ra dizale e kichen
eur poull-kanna. Yan a c'halv ar goalc'berezed :
— üeuit ama, ha skoit war v a zac'h
Servich braz. — Dimerc'her, oo
bet
kanet servicb braz an Itron Joséphine
An
Oc'h. Eur bern tud a oa diredet .
d'an ofis, hag a oa testeni deuz a n istim
he devqa an hini varo ebarz. a r
barrez. A n oferen a oa lavaret g a n t ,
kure Kleden, hag ar gan, renet gant
kure Sant-Hernin.
Da greisde, eur pred braz a z o b è t '.,
roet da 300 a dud e ti Guillaume Favennec, mab d'an hini desedet : a n de
var-lerc'h é oa c'hoaz kant-hanter-k'ant
o leina.
— Etat-civil du i" Septembre au 18
Octobre. — NAISSANCES : Jean-Marie
Kermin ; Louis L e Bris ; Léonie GoacoJou ; Y v o n n e Glec'h ; Marie-Joseph
Goavot ; Marie Hemery ; Yves-Louis
Le Cam.
MARIAGES : Guillaume L e F o l l et Louise.
Le Guen ; Gabriel T h o m a s et Emilie
gant lio kolvez. Ugent real ho po etrezoc'h.
,.';
— Hag ez eomp a galoun vád, eme '
ar plac'hed.
',
— Dalc'hit stard avad í eme Y a n .
*
— O h ! nondé. eme ar verc'béd; kalet o c ' b e o ar zac'lí cgét an Didóül'bebP
e-unan, sur mad.
;.
"
— Hag an Diáoul e-uñan eo a z o en-',
nan. Gant-se, laketeoulenhotivreac'h.
Hag
e tornont an Diaoul ken i n t '
skuiz. Ha Y a n a daol ah Diaoul war e
gein adarre, hag e kerz ken e tigouez é
tal eur c'hovel.
— Houarnerf emezan.
— Petra I v a den mad, eme h e m a n . '
— C'hoant ho peuz da c'hounit ugent
real l
— A blijfe d'in, e c'bellit kredi. Ne
gavan ket kement-se bomdeiz e karn '•
loan-kezek ebed.
— Mad. Kemerit eun horz pounner
ha skoit gwella ma c'belloc'h w a r v a •
zac'h.
;
—»Kement-se n'eo ket diez d'oben • Abenn eur pennad, setu h e n :
— Mantruz eo ne ven ket, gant ar
morzol-rna, evit piada ho sac'h. Kaletoc'b eo eget an Diaoul.
, ..
— A n Diaoul, eme Y a n , a zo ennan.
— Neuze avad, eme ar manchal, e
c'hellan beza didruez.
Hag e sko, hag e sko, endra c'heil.
Kement e tac'h, ma toull ar zac'h gantan. Sellet a ra dre an touli. Lagad Sa- •
tan e w e l . Tapout a ra neuze eur skodtan hag e plant anezan en e lagad d'an
Diaoul. Abaoue n'eo ket bet gouestPaol
goz da veza dibikouz! ,
j
v
(Da
heuit).
Rivoalen ; Pierre-Mario Kergaravat ot
Marie-Anne L e Guer ; Francois-Mario
beuf e.t Marle-Louisu Lo Cam ; Jules
Riou et Frazio T a n g u y .
Шика. — Jeanne be Roux, 3t>ans;
Yves-Louis Favenuuc, 14 j o u r s ; Jean
Ouegen 27 a n s ; Jean Lannovnl 57 ans
Francois-Louis L e (hum.
TRABR1AN
An tan. — A n tan a zo krogot en
nozvez disadorn on cur veredi fourmet d ' A r Rouz, en Kerouell. Diou
vrac'hel. blouz, our born foon, ha lod
deuz uur c'liranch a zo bet devot.
difrinkal, о o'houlenn a oa great skouarn
vouzar outhl.
Mar varnomp skiant maér S a n t - S è r voz douz ar viloni-ze. e c'halfomp Invnrout e talc'hfo boli ebarz eur granueu
kelve I
PONT-MELVEZ
Eur maro trtst. — Dllun 16 deuz ar
mlz, M . Y . O. douz ar bourg, o vezn ot
da goro'bat our varazad dour, pa rotornnz, a g a v a z eur plac'hik 2 vloaz-hanter ebarz kroiz ar tlam tan. Marvet oo
bet goude eun nosvez a boan deuz an
horruplan.
Mour a dra ail a zo bet devot deuz ar
mobilier. Asuranz a oa.
COURIN
TAOLE
/1л (an en cur шапег. — Dirgwener
ar sizun all. nh Inn a zo kroget v a r dro
li h. diouz ar mintili e.manorCastelmen,
d'an Aotrou Kerautom deuzMontronlez.
Eul loden euz ar maner-ze a oa nkupet gant tlegoz llamón, hag e p a d e
oant or park, co an neuz slraket au
tan gwall. Daou vabig a oa kousket en
bob gavol a zo bet soveteet gant poan.
Hamnn bug e vab o deuz osaet ivo sovetei paperou hag arc'hant deuz an estacb kenta, niez ar moged hag ar flam
о deuz harzet outo. A r manor a zo bet
kuzumet boli, nemed e beder moger.
A n Hanion an neuz kollet 4000 skoed
aour hag arc'hant a oa en estach
kento.
d**
Gwened.
LANCUIOIK
Mariage. — Le lundi Ü octobre a été
célébré le mariage de M . Henri Le Carrer avec Mlle Mario Joseph Le Bourser,
d'Auray. L'église de St-Gildas était arcbicomble. Les orgues étaient tenues
par Mlle L e Cadnudal.
Pendant trois jours, jeunes gens et
jeunes filles ont dansé au son dû biniou
et de la bombarde les vieilles rondes
bretonnes.
M. LО U В E
en Espagne et en Portugal
Extérieure 92.87. Turc Unifié 90.75. Forf
russe un peu plus fermes.
La Société générale et le Comptoir d'Escompte son/ soutenus respectivement à
040 el 050; Les Chemins français sont fermes sans changement.
Rio en nouvelle avance à 1.704. Thomson 819. Suez4.470. Sosnowice 1.417. briansk
573.
Les actions de l'ElectriqueLille-RoubaixTourcoing sont recherchôos à 315. Ces titres sont assurés d'un intérêt intercalcairo
de 4 0|0, de manière qu'ils touchent 10 fr.
pendant la période do construction du réseau, en attendant son exploitation.
Capillitas Copper soutenue à 62 fr. et StRaphaël-Quinquina recherché à 188.50.
New-Kaffirs, activement traitée à 40 fr.
Le programme officiel du voyage du président de la République en Espagne et au
Portugal est bien arrêté ainsi qu'il suit :
Dimanche 22 octobre. — Départ de Paris
SANY-OOAZEK
M M . de l'Estourboillon et L a m y déà 10 h. du matin. En France, le train présiputés, Loeiz Herrieu, le barde Loriendentiel s'arrêtera aux gares suivantes : Les
Montr laeret — Joan Dorval, о veza
tais, ot plusieurs notabilités du pays,
Aubrais, Saint-Pierre-les-Corps, Poitiers,
chomet kousket en our park, a welaz,
prenaient
part
à
ces
réjouissances
vraiI U V U X A H K X
Un vendu de 10 ans. — Mathurin Le
Angoulême, Bordeaux (Saint-Jean), Dax,
pa ziliunaz, о oa bet laeret e vontr diment bretonnes.
Bayonno, Biarritz et Hendaye, où il arrive- Ma e'henta e kaver en beg ar gwez dero,
LANNDIVIZIO
Corre, cultivateur a Garzdavid, fiançait
gantan.
QUEMENE
ra a 9 h. du soir. — Arrivée àlrun à9 h. 17.
sa fille samedi soir, et le dîner devait
Laeronsl.— Da zeiz arfoar, ArBelec,
Départ d'Irun à 9 h. 'th. Saint-Sébastien : Tra didalvez ma eil a z o ,
— Dlsplantadeti sonchou. — E tl A r avoir lieu dans un débit do Gourin. Il
Inauguration
de
chemin
de
fer.
—
Eürus neb a neuz ma zride
labourer en Commana, en doa gwer10
h. 5.
Roue a zo bet dun dlsplantadok soufut absent toute la journée ayant dû
Dimanche, de grandes fêtes ont lieu à
Pe en han pe er goan a ve.
zet eun ounner da cur e'houer gwisket
Lundi
23
octobre.
—
Escurial,
arrivée
chou lann ha bo Ian ; var dro 200 den a
aller à la justice do paix de Carhaix, et
Guémené à l'occasion de l'inauguraHon laket penn ouz penn hon tri
giz Kastell, peblnl en doa roet d'ezan
midi 7. — Visite de l'Escurial.
oa; Na van ко kot a jlstr mad d'ar bao- revint vers 3 heures i | 8 . 11 trouva ses
20 real örrez, ha lavarol d'ozan dond er tion de la ligne départementale de Pon- Madrid (Norte,) 2 b. 30. — Madrid (Atocha) Neb hon doug a neuz eur gwall si.
tred na d'ar merc'hed.
enfants s'amusant en attendant l'heure
tivy à Guémené-sur-Scorff. M . du Chay- 3 0.10 Sa Majesté le roi recevra lo président
plas-tna-plas da doueb ar peur-rest,
— Darvoudon ar c'hezeh Itouarn. — du repas, et onvoya l'un de ses fils âgé Belec a zeuoz d'ar plas merket, inez lard, préfet du Morbihan y assistait, à la gare. Entrée solennelle dans Madrid.
BIBLIOGRAPHIE
de 10 ans, chercher les vaches aux
Le roi accompagne le président au Palaisainsi que M . Brard, conseiller général,
Eun den hanvet Gustav A r Musson
egile na zeuaz ket var e dro.
Royal et s'entretient avec lui pendant quelchamps.
L o Bris ancien conseiller général de
deuz kpsto A r Pap net, a zo kouezet
ques instants. Présentation au président,
PLOUESKAT
Guémené, et les maires de Langoelan,
Lo dlnor eut Heu gaiement, les conviLe Chant National Breton
divar о vlslklet, var bent L a z bog an
dos membres de l'ambcssade do France à
Persguen,
Sai
nt-Caradec,
Saint-Tugves
burent
ot
chantèrent,
puis
reconneuz dlbtasot о Vroc'b klel ha'grot our
An (an. •— A n tan a zo peget en 'eur
Madrid. 3 h. 1/2. Visite du président à S.
Uual, .Grbasty, L e Faouët, Ploerdut, etc.
duisirent la fiancée jusqu'à Garzdavid.
pe^^ulloirebeiin. .
bern kolo, stok da di-feurm KermôAI,
M. la reine douairière. Visite à S. A . R.
I A u banquet, M . L e Flahec, maire do l'infant don Carlos. Visite à R. A . R. l'inRendu chez lui, M . 'Le Corre voulut
deuz Bohou-Braz.
est en vente chez Maurice Le Dault, li•^•Demezlon. щ Reno Valllunl hag
Guémené
a
prononcé
un
toast
très
ap
offrir du cidre à ses hôtos, et onvoya
fante Isabelle. — Oh. ; Réception du corps braire,
A r c'holo hag ar foon a zo bet luduel.
0, rue Val-de-Grâce, Paris V ' .
an Dlmuzcl Dorval a z o bet miroujot
plaudî;
un des jounos gens au c e l l i e r chercher
diplomatique au palais. — Réception des
Superbe édition, avec couverture illusKASTELL-PAOU
dimeurz. A l loin eureud a oa e 11 Oal- quelques bouteilles.
présidents de sociétés françaises.
! Le préfet a répondu, mais il n'a pu
trée, musique et aceompagnemont pour
vez, bare ar vouro'b ; 300 a dud. I'll
Mardi 24 octobre. — 8 h. 3/4; départ du
Un cri terrible vint tout a coup trouLe professeur Le Pautreinal.
— Le
s'empêcher do parler de Carriérisme
piano ou harpe du barde Owen-Alaw ; paPalais.
Rovuo
à
Carabauchel
course
de
tauou ar galoupadnk-kezek a zo et gant
bler la gaieté de la bande joyeuse qui
pprofessour le Pautremat, l'un dos ap- de 1'arronchssemont de P o n t i v y , si
roles bretonnes du barde Taldir ; paroles
iOuis Hriant ha Jean Gozlo.
françaises du barde Telon-Aour.
vit revenir tout pâle le jeune homme
uiis de l'ox-professour Jouy, à Saintlongtemps réfractairo aux idées nou- reaux.
Mereredisô.
—
7
h.
3/4
du
matin,
départ
ROoTRENN
chargé d'allor au cellier. Comme l'émo'ol-de-Lépn, a été obligé de prendre
velles. Gos idées nouvelles sont éviPrix : I f r a n c franco.
du palais, pour la chasse. — 9 h. soir reprétion T'empochait de parler, ot qu'il ne
un congé. Il a doux abcès dans l'œil.
Le Rro Goz ma Zadou est un chant sodemment celles de qui paye du Chaysentation au-Théâtre Royal.
Laeronai. — F, Cloareo en doa g w e r pouvait que désigner du doigt la direclennel et grave qui peut se chanter dans
Le coup do poing lui était administré
lard. Mais qui lui prouve que ses idées
Vendredi 27 Octobre. — 5 heures matin
zet eur maro'b-houarn d'ar G'liiger,
toutesles cérémonies bretonnes et celtiques.
tion do la cave, tous s'y rendirent et
magistralement.
plus
nouvelles
que
les
nôà
lui
sont
Valencia
d'Aloantara
(frontière
portugaise)
marlcbaL Evol m a na oa ket lioma
reculeront d'effroi on voyant pendu à
— Réception officielle par le ministre des
On recherche toujours le ou les agrestres à nous, Bretons l
evid раёа ar prlz. eo'h amprestaz 130
Affaires
Etrangères
de Portugal.
l'entrée lo corps du llls Lo Corre que
seurs, qui sont restés inconnus. Dans
On
assure
que
le
nouveau
tronçon
lur, hag e partiaz kult gant an aro'bant,
10 h. 45 : Arrivée à Lisbonne. — Sa Mason père avait e n v o y é l'après-midi renlo pays on incline à penser que ce n'é- Guéméné-Meslan qui rejoindra Guéheb ba paoet e c'hle.
josté le rot de Portugal recevra le président
trer IOB bestiaux.
euz a viz Du, 16 pajcn, a vozo kavet ennhi
taient pas des h o m m e s , mais des " esmené à Plouay et au Faouët, pourra
TREOOAN
à lu garo. — 7 h. 10 : Réception du corps da lonn, an dorn-skridou brezoncl% primet
prits frappeurs. "
être Inauguré vers Pâques.
diplomatique. 8 heures : Dîner au palais en Kastell-Paol, darn anezogant ar muzik.
Dlndan ale hone. — Jan-Jozob A r
— Un Roman. — Lo grand fait do
d'Ajuda.
Ar rummon-ma, a dalvoudog<z 10 gwonHorn, trl bla ha tregont, labourer
Samedi 28 Octobre. — 10 h. 1/2 matin
cotte semaine c'est l'apparion d'un ronekj a vo leuskot evel ar re-all da bemp
HAUTE - BRETAGNE
douar deuz T r e o g a n , a z o bet aretet
départ pour Cintra. — 4 heures : réception
man du Saint-Politain Jules Garât La
gwennek.
ant iahdarmed Koraoz, ha kasot da
de la colonnie française à la légation de
Sonate de Hwndel.
MONTROULEZ
SAINT-BRIEUC
Franco.
asteilin. Laiironslou a damallor d'oan.
Nous ne pensons pas commettre d'inPour paraître bientôt :
Dimanche 29 Octobre — 10 h. 1/2 matin
Concours
agricole.
—
Volel
los
N
O
M
S
des
discrétion
tiii
annonçant
à
nos
lecteurs
Inauguration
des
chemins
de
fer.
ROUOOUALLEC
Visite à la municipalité do Lisbonne — 11
principaux luuréuts du Concours agricole
A R M O R
que M . Garât prépare un long ouvrage
Discours de M. Thomson d Plouha.
heures : Embarquement du président à
Dellt de chime. — La gendarmerie do l'arrondissement do Morlulx :
Dimanche, M . Thomson, ministre de la bord du Léon-Gambetta. — Midi : Déjeuner
sur los cultes en Bretagne, qui promet
Epopée Bretonne en iO Tableaux
Espèce booine. — Uno médaille de verde Gourin a drosso un proces verbal
marine, est venu inaugurer solennelle- offort à bord au Roi ot à la Roine do Por"ètro fort intéressant.
Poème, musique ot desseins de Jacques
meil est offorlo par M. lo conilo do Peaucontro le nomine Gueguon domostiquo
tugal. — Départ do Lisbonne.
LANNDERNE
ment les chemins de fer départementaux
Pohier, avec traduction on langue bretonne
fort au plus beau taureau Diirtiam pursung
ehez Saladn formier a Bon-or-bel on
des Gôtes-du-Nord. Un train spécial est
du barde Taldir.
au-dessous do deux ans, — 1)5 (ratios et
Avis.
—
Les
Jeunes
gens
nés
en
18S5
Roudoualloc. Gueguon qui avait pris le
parti de la gare départementale de StTel est lo tilro d'uno publication que
uno médaille de vermeil, M. Messager, de
R
É
S
E
A
U
B
R
E
T
O
N
sont priés de se faire inscrire à la maifusil de son maltro ohassalt sans pernotre excellent confrèro M. Lo Daull nous
Traou-Kered ; 75 fr. ol uno médaille do
Brieuc. près le palais de justice. L e
rie,
bureau
de
l'Etat-Givil,
pour
la
forniie.
pour le 1" mai 1906. Cette épopée,
vermeil, M . P. Lo liras, de Salnt-Thégonministre y monte avec les principales
HORAIRE
D'HIVER annonce
mation des listes do recensement de la
accompagnée d'ombres et de décors dans
noo; 55 fr., M. Lo Nuz, do Plougpnven.
BOLAZEK
notabilités de St-Brieuc, quelques dépuclasse 11)05. En leurabsence leurs père,
le style de tant d'oeuvres connues toiles que
Taureaux pur sang de ¡1 à 3 ans. —
publié par " A R BOBL " du 21 Octobre
tés et conseillers généraux.
Laeron kezeh, — A n Thepaut, deuz
pière, ou tutour doivent faire cette déLa Marche à l'Etoile, le Sphynx, etc., s e
05 fr, ot uno médaille do vermeil, M. Mes
A
p
r
è
s
arrêts
à
Binie
et
à
Etables,
on
L o g u v i y - P l o u g r a s , a oa dilun da noz о
rapporte à l'histoire do Bretagne.
claration.
sogor, de Traon-Korod, on SI-Martin-dcsCarhalx é Ouingamp
arrive à Plouha, où un lunch est servi.
tond d'ar ger deuz foar an Noc'b. Erru
V o i c i
l ' o r d r e des tableaux :
Champs ; 75 fr. et uno'niédalllo d'argent,
Carhalx, départi Cru {lCm | 3 » 2 7s lo
Tapage nocturne. — Dimanche
M . Langlet, président de la Cie, y a
1. Lo pardon : 2. Les cités lacustres ; 3.
en-bourk Bolazek, eo'h antreaz en bosCullac
I 0 5S|10 381 3 45j 7 51
M. J. Hrland,'de Plouvorn ; 55 fr., M. Lo
soir, une bande do tapageurs et d'ivroLes dolmens; 4. Les Romains; 5. La ville
Guinganip, arr.i 8 30111 50j 5 41 9' 05
porté un toast à la santé du ministre.
Nus, do Plougonvon.
tall rl an. Tl Owen var dro hantor-noz
gnes se sont livrés à un vacarme époud'Is ; 6. La table ronde ; 7. Les érhoïnes ;
M. Thomson a répondu par un discours
hag a stagaz e gazek douz toull an
Taureaux pur sang Durham, de 3 ans
Ouingamp
i
Carhalx
vantable sur les places et dans les rues
8. Le combat des Trente ; 9. La Duchesse
(juingump, D E P . ! 7m |10m57 2 s 50' 7n3(5
très applaudi ; après avoir promis de
n o r ; na reaz nemed eva our ban- et au-dessus. — 90 Ir. ot uno modulile do de notre ville, troublant ainsi le repos
Anne ; 10. La Reine Anne.
Caline
1,8
1912
50¡
4
32¡9
vormoil,
Kmmunuol
Le
Bras,
de
Guiclan
travailler
au
relèvement
do
la
situation
nac'h ha dond e-meaz, mez ar gazek
public.
Curliulx.arrivées 9 b I 38! 5 13! 9 41
Nous engageons nos lecteurs à souscrire
(15
fr.
ot
uno
modulile
d'argent,
F.ftlam,
dé
des marins-pôcheurs et d'organiser le
na oa ket kavet.
11 va sans diro qu'on l'occasion il y
d'avance à cetto œuvre musicale, dont le
Plougonvelhi.
Carhalx é Rosporden
' crédit maritime ", il examine les granKALLAK
prix n'est actuel le, ment que de 4 fr. 50, et
avait éclipse totale de police. M . SeiCurlmix
I OmlOjlOm 5, 2 s 31 7 s
Taureaux améliorés, ' aufdessOus de S
lignes du programme politique du miqui sera porté à 5 francs après parution.
Gourin
! 7 23k0 50! 3 20 7 51
gland rentrant à l'heure des poules
Inmlter ar c'hroatiou. — Eun den ans. — 75 fr. ot une médaille d'argent
tère Rouvier.
Scaer
>
8 2511 28¡ 3 59 8 32
Adresser les souscriptions à la Librairie '
Horvé Kersoam, do Gulohui ; 05 fr., G. Thé
laisse à son seul agent, la charge de
hanvet Ropars а оа dlmorc'.bor 11 a viz
Rosporden
3 57Í11 55J t Щ 9 i 1
Bretonne, 6, rue Val-de-Grûce, Paris.
pault,
do
Bodills.
M
:
,
Il
erpit
que
tous
les
républicains
de
Brerétablir
l'ordre
sur
tout
le
territoire
de
Here 6'vdna ua gas kroaz an iliz da di
tagne sont d'uccord uvec le gouvernement
Taureaux améliorés de S d 3 • ans. - de la villo.
Rosporden é Carhalx
e varii v a r o . En eur dremen dro dal ar 70 fr. et une médaille d'urgent, J.-L. Quéin
Rosporden...
m50]WmW:12s40: 4 s55
pour ce qui u été fuit. Lo sorvice de doux ans,
A VENDRE
Scuér
;ar, eun den hanvet Manao'h a c'boul.....|8- 19,111 40¡ 1
9i 5 25
— Action libérale. — Domain dimanentouré de précautions suffisantes, donnera
noe, do Guiclan ; (30 fr., J. Bécam, do Gui(Jourin...
12 49: 1 48Í 6 5
9
clan ; 50 fr., Lo Luy. de Lunnéanou.
che 22 octobre à 3 heures 1/2 salle Bi- tous los résultats désirables au point de vue
az';.
9 42 1 48' 2 30= б 47
Carhaix.
do lu défonso nationale. Lo gouvernement,
Taureaux améliorés de 3 ans et audanel, réunion des adhérents à l'action
— Petra zougez-to azo I
dit-il,
s'ost
également
préoccupé
do
l'assisCarhalx
à Morlalx
dessus.
—•
05
fr.
et
uno
médaillé
d'argent,
populaire. Orateurs français, M M . Bel— Da vestr ha ma hlnl, erne Ropars.
Curlmix
i 5ш50:10т 3:12 e45; 6 s 52
tance ot des rotruites ouvrières, qui seront
Y . Quégutner, do Guiclan ; 45 fr,, B. Kerbeoe'h, Desinoulins, Lo Forestier et
«
I
D
É
A
L
"
Neuzo Manao'h a dapaz krog er gruHuelgoat-Lociu.i ö 24¡10 5811 44! 7 24
volées, il faut l'espérer, au cours do cette
dilefl, de Plouvorn; 35 tr., Y . Lnuront. do
Juzeau. Orateurs bretons M M . Cloareo
sifi bag a stlapaz anean on eur vojon
Morlaix
¡ 7 40111 5813 181 8 38
législature. La loi de la séparation, poursuitdes Manufactures de
Saint-Etienne
Plougonvon.
et Bonnefoy.
sporm
il, sera effectuée dans dos conditions parfaiMorlalx é Carhalx
Vaches pur sang Durham, de 3 d 8 ans
ù l'état de neuf e t ayant très peu servi
ENEZ E U S *
tement libérales. Elle respecte lu liberté reliKalz a dud a oa ono о sollot, hag a
Morlaix...,
i Siuloi I s l 5 ; 4e 20!9sl0
Inclusivement. — 70 fr. ot une modulilo
S'adressor à Mme Sigay de laGoùplllèrc,
G
I
E
U
S
E
do
chacun,
les
udvorsairos'
loyaux
Huolgottt-Locm.j
9
I
S
2
22!
5
55J10
27
gomansaz huchul v a r an don sod ha
d'urgent, K. L e Bras, do Guiclan ; 50 fr.,
Horribles violences sur -une femme. sont forcés d'en convenir. D'ailleurs, intoléCurlmix
i 9 55' 2 57i 6 4&11 0
ruee de la T ^ o u r d'Auvergne, à Carhaix.
fallakr-zo ; g w a z a vile bot d'o ler, pane- J.-M. Normand, do Guiclan ; 40 fr., F.-L.
— Une affaire des plus graves vient de
rance ot persécution ne peuvent faire partie
Carhalx é Loudéao
Lo Brus, d e Guiclan ; 30 fr. M. Lo Niu,
vet e oa harzet ar bobl d'hon drasta.
se dérouler a i l l e d'Ouossant. Plusieurs
d'un programme républicain.
Curlmix
! 4m56j EMSOJ -9m58j 5 s 20
Plougonvon; 15 fr., J.-M. Poullquen,
ASSISTANCE
JUDICIAIRE
K A R N O E T
Kostronen
40i 7 iti 10 59i б
soldats d'infanterie coloniale ont pénéSùhu-Thégonnoo.
Au sujot de la politique extérieure, M.
[Décision du 8 Mai 1905)
(iouurec
¡11 27| 6 33
4
tré à l'aide d'effraction dans la demeure
Oénisses
pur
sang
Durham,
de
i
à
3
ans.
Thomson
declaro
que
le
gouvornemont
Distinction. •— Parmi les lauréats du
:12 12j7 15
Mûr-de-Bretag.
45
d'une dame L . . . . femme d'un officier entend conserver une uttitude fonnoetdigno.
50 fr. ot une médaille d'urgent. G. Slhi19'
12 57 8
boudéac
Etude de M ' G A S S I S , avoué-licencié, 3. r u e
Cours d'Agriculture du collage doMorNous
sommes
pacifiques
et
non
pacifistes.
rll, do Ploybor-Chrlst ; 40 fr., Y. Normand,
marinier.
Graveran. à Châteaulin.
laix, à l'occasion du concours agricole
Loudéao
à
Carhalx
do G u i c l a n ; 30 fr., P.fllnm Nnom, do PloùM. Thomson déclare réprouver de toutes
Ils ont bâillonné la malheureuse, lui
boudéac
,
8m33!
4s25¡
Я»
m
do samedi 14 octobre, nous relevons les
gonven.
ses forces les appols ù la désertion. Il n'est
ont coulé du suif brûlant sur le corps
M ûr-do-Bi'oUig. .1
20! 5 8 9 15
noms des jeunes Y v e s L e Roo'b, do
pus/possiblo au gouvernement qui contient
Vaches laitières de toutes races de 3 d
S É P A R A T I O N DE
BIENS
Uouaruc
9j5 41| 9 50
et
lui
ont
mis
le
goulot
d'une
bouteille
Plourac'h, ot Joseph L e Rou'h, do
MosGambottistos do tolérer des mœurs aussi
H ans, — 70 tr. ot une médaille d'argent,
Rostrenen
18m40
50 6 lOilO 21
dans
la
bouche
jusque
dans
la
gorge
Un
jugement rendu par défaut par lo
deplorables ; aussi a-t-il agi.
Curlmix arrivée! 9- 23
Garnottt.
Le Nux, de Plougonvon ; 40 fr., J. Guéguen,
зг 0 49!Ц
pour l'obligera boire du vin. A un moTribunal de Première Instance de ChâteauCertains croient que los peuples se tourdo Guiclun ; 30 fr., F. Gulllou, do SuiutCarhalx
è
Playbon
— Poids publics. — Une bascule pulin, à la date du 17 octobre 1905, a proment donné, le feu a pris dans la pail- nent vers la paix. C'est une théorie parfaiVouguuy.
Carhaix, départ 7m 2
lOrulO
7 s 15
blique est e u construction sur la place
noncé la séparation de biens.
tement respectable, mais si ce progrès se
Oénisses de tontes races de t il 3 ans. — lase. Ils se sont alors munis de seaux
Spé/.. Lundeloau 7 55
10 47
7
50
d u bourg. Ces poids publics rendront
Entre :
réaliso un jour, co sera grâce à l'action
CtiiH.-du-Ftiou... 8 45
50 f r . e t une médaille d'urgent, Lo Nuz, do d'oau et ont inondé Mme L . . . qu'ils
11 22
8 21
les plus grands services aux cultivateurs
civilisatrico de la Franco. Il ne faut donc
Pleyben, arrivée: 9 28
Madame Joséphine LORIQUER, épouse
11 55
8 49
Plougonvon ; 50 fr., Léon Guillaume, de avaient placée toute nue sur le lit. Ils
pus désarmer cotte Franco et ln livrer à l'éde Louis POSTOLLEC, Commerçante, dee t seront en môme temps pour M. CouII- Sl/.un ; 40(r., Y . Normand, do Guiclan;
se sont aussi rendus coupables des
Ploybon a Carhalx
tranger. 11 ne faut pas briser l'épée de co
mourant à Carhaix, ayant pour avoué près
lec, maire; l'occasion de récompenser
20 fr., P. Guillou, do Lumpaul ; 15 fr., F.- violences les plus horribles et les plus
4 s 45
I'loybon.Répart:
8m
¡
midi
soldat de la paix mondiale qui est lu France.
ledit Tribunal, M ' Henry GÂSSIS, demeu30! inidi57
M. Gouénun, do Sulnt-Tliégonnec. •
Cliût.-du-Fuou...
l'un d e ses fidèles du bourg en lui
5
25
épouvantables qu'on puisse imaginer.
rant 3, rue Graverai), en la ville de ChâSpéz.I.undclouu
2!
1 s .40
5 51
M. Thomson termino en rappelant cetto
Espèce p»rcl?ie. — Verrats. — 40 fr. et
confiant l a place d e gardien de la basIls ont recommencé cette orgie trois
teaulin,
Curlmix, arrivée!
37!
2 21
Ö 32
phrase
de
Mlcholot
«
Nous
comptons
touune
médaille
d'urgent,
J.
Menez,
do
Guicule, avoo gros appointements aux frais
Et :
nuits do rang. Cinq soldats ont été ar- jours que notre glorieuse patrie restera le
clan ; 30 fr., O. Mlngunt, de Guiclan ; 25 fr..
d e la commune.
Ledit Louis POSTOLLEC, Journalier,
pilote du vaisseau du mondo » .
Marohé de Parlsfla Villette) du IQOotob.
rêtés.
Sulllour, do Plouvorn.
KALANHEL
demeurant ù Carhaix, défaillant.
Truies pleines ou suitées. — 40 fr. ot une
Les habitants de cette île, autrefois
QUANTITÉS
Prix du kilogramme
§
m é d a i l l e
d'urgent, M a d e o , do Gutolan ; 30
Pour extrait : GASSIS.
si paisible, sont sous la tyrannie abM
Ti Kola. — Skrlva rer d'eomp :
Poids vif
Les Bretons Emigrés
0.
«tueV6I1fr., Plohon. d e Plouvorn.
solue des soldats coloniaux, dont la
K e r n e u t a z o ankouéet, na dal kon
и
1'
il
è
e
я
d
u
e
я
Concours de vergers. — Léon. — 00 fr,
plupart sont do véritables malfaiteurs.
netra. Kalanhel a z a l o ' h b r e m a a r r e n k
Etudede M POSTOLLEC.Notaire à Gourin.
PARIS
Bœufs... 2 207 2 223
90
Ilozoc frères, d e M o s p u u l ; 50 fr., CarolT. Dos faits semblables se sont déjà pro74
60
kenta evld ar moskaohou sod. N'ouz
930
901
Vaches..
88
Lunnuguy, d e Suint-Murtin-deu-Chumps.
71
55
Amicale des Bretons. — Un groupe de
duits; il est plus que temps d'y mettre
ken kont m e d euz arvaraken, barakeh
230
212
75
Taureaux
A .
V B N D R B
Tréguler.—Wtr.,
F.-M. Cudonnec, do
63
52
rotons ot d'amis des Brotons, résidant
an El Kola,savet dre urz an aotrou mabr
93
Voaux... 1 605 1 434 1 14
Ploulgnouu ; 50 fr., J.-M. Richard, do Ploué- un terme.
75
P A R ADJUDICATION VOLONTAÌUK
ùl'uris
ou
dans
le
département
do
la
Seine,
BREST
19 772 18 ООО 1 02
galloudus méurbed ha don a spered
gut-Guorrund.
80
65
.vtMnt do fonder une Société amicale d'E- Moutons
LE DIMANCHE S NOVEMBRE 1905
Porcs.... 5 315 5 315 1
95
Propagation de l'outillage agricole. —
u h e b e n e b h a g en despet da Galanholiz,
95
pargne
dont
lo
siège
ost
101,
rue
du
T
E
M
Le Léon-Gambetta.
— Lo « Lé.onà une heure après-midi
Une
médaille
d
e
vermeil,
MM,
Potilgurs
et
en tOUll porz ar presbltor.
Bœufs, vaches, taureaux: vente difficile.
G a m b e t t a » quittera Brest samedi pro- p l e , chez notre compatrloto M. Lo TolguoEn l'Etude et par le Ministère
Guyudor,
à
Morlulx
;
une
médaille
d'urgent,
Veaux
:
vente
bonne,
noc.
Les
cotisations
dont
le
montant
est
de
eo ehoaz ar varaken evld
chain, 21. On sait qu'il ramènera 'on
de M- POSTOLLEC, Notaire à Gourin
Mme veuvo Gullleinart, à Morlulx ; une
Moutons: vento difficile.
1 franc par semaine, sont employées, avec
r o h e v r a z Kalanhel, ha bre- médaille de bronza, M. Prlgenl, à l'iouFranco M . Loubet au retour de son
Premier lot. — Aux dépendances du
Porcs
:
vente
bien
mauvaise.
les
autres
ressources
de
l'Association,
à
dlaul
zo
eun
tara
bec'h
v
a
r
n o o u r - M é i i o z ; une médaille do bronze, M.
^
v o y a g e au Portugal.
Village de Kerlinou, Commune de LanTaSehat d'obligations ù lots do lu ville de
CÉRÉALES (Bourse do Commerce)
ar bloc'hàrd'ed. Dastumot eo ar c'honNicolas, a Hoiivlo.
gonnet.
Paris ot du Crédit foncier. La durée de
saill en doure d a b e u r rei an tam plasen
Parc-Marre, labour de 72 ares. Mise à
l'Association ost de 3 uns, uu bout dosquels
Cidres. — Une médnlllo do vermoll, M .
К F I O IV. s F R O M E N T ! P A n i N E S
AVOINES
vihan da G o l a ; dre walchanz, lie oa Gorreo, à Plougonvon ; une médaille d'urLES 100
KILOS
prix : 600 francs.
les" somme» versées, les intérêts et les lots
i№i
il
i
u
m
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Deuxième lot. — Aux dépendances d u
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825 V. Goarem-Hanal, lande do 24 aros.
etc.
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Huitième, lot. — Section N, n u m é r o
000 i>. P a r c - H o a s , l a b o u r do 80 a r o s
80 eontiaros.
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S'adresser à M . EVENOU, drapier à
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En Mairie de Carhaix,
le
190
\
Deuxième Année — № 58
E.XL3T»
Grwennek -
C S I U Q T :
Centimes
Samedi 28 Ooiobr
JOURNAL R A Z I O N A L I S T E
Rédaction cl Administ
IIKIIIIOMAIIAIUR
do la
B R E T A G N E
ut do»
IJI-OIOIIN
Rae des Carmes, CA RH AIX
CORNOUAILLES
KIIILGI'UN
TARIF des
INSERTIONS
Ann. et Réel.,4'p. Oí.201aligne
—
3'— O 25 —
Chroniquo Locale O 50 —
En Eolios
O 75 —
ABONNEMENTS:
PRANGE. . 1 un. . 3 fr. 60
ETRANGER. — . 5 - Avou "Ar Vro" RovuoMonauollo
PRANCE. . . 1 un . . . C Ir.
ETRANGER. — . . . 9 Les Abonnements sont payables
d'avance
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uccompugué do O í r . 5 0 coni,
ou Timbres-Poste.
Rédacteur en Chef
1^.
Jaffrennou
On traite aussi à forfait. Les
Agences Havas, 8, Place de la
Bourse, et la Presse Nouvelle, 60
rue de Richelieu, Paris, reçoivent
aussi nos Annonces.
" Taldir
Evid.ar Vro dre ar Ilobl "
Frankiz da beb Barn !
Les
manuscrits ne sont pas
rendus
LES FETES D'ARTHUR I I I RICIIEIIO
vefoz, rag me da gav kastizot- ha
ton val braz e kavann da benn i
— N'oo kot souez, oino-z-lian, lia
mour a liini a zo evel-d-onn brema,
o o'iiolloz krodi, l'or ; petra a zeuitnp
da voza muloe'h c'hoaz, slouaz ! pa
voimp e-ki'oiz ar goauv, p'oo gwir
da viz horo uo e'hollor ket kaout
labour, kaor a zo klask hagerbedi
a bep tu f
— Mo gave <i'iu koulskoude,
« Bara, Laez, ha Librante. »
Glaoda,
o tliont or c'honlrol iniclie^QMo^aoaret^gan^
rourion ar goar beza eurusöc'l)
abaouo m'oo bot hanvot gant-ho ar
ro ruz mislri onn li-koar.
— Ar ro ruz ! Per, ar re ruz !
Tamm fooltr! Ha pa zonjaun otinn
bet diot awalc'h da voll evit-ho lia
N'euz fors po Vrotoun hag a wel da zilaou eur vanden ganfarted
sklear or polltik, ha goudo no vo hag a gouio ervad petra a reont,
nemed eimn nebeudik liobkon, a onn our hor fazla. Ar o'hlabousoc'hoar froaz awalc'h potra a zo tal- rlen-ze, war ho mono, a dlio rei
vozet d'ho vrojytl lozonnou nival o d'eomp muloe'h a amann eged a
Paris gand ar gannaded or bloavo- vara, inad, abaouo n'om ouz kel
ziou divoza.
gwelot liouann amann,hag ann dors
Breiz-lzeL e gwirionoz, n'oo kot varaazo debret hop geflout lakaat
kiriek eur maread a gement-.se, eunn all da e'houdo war ann drandre n'euz ket kalz ouz hor ganna­ tell. ( ) ! Iii avad ne reont kot a fors,
ded hag o defe votet ovld ar fallo- brema p'int azezet mad ho unan,
niou. Taolomp ovez avad or bloaz a rag aiiaout a rann lod anezho hag
zeu ha na vezomp kot ken dlbonn, a ioa gwall reuzeudik ho stad araok
e meur a leao'h a zo da voli a-novoz enn ti-koar ; o giz kampr n'o doa
evit paotred ann dispao'li. Rag la- nemed euh toull lleriuz ha striz ; e
varit d'in petra éo ar ro a brezek giz arrebeuri nemed our o'holc'hod
abaouo pemp bloaz dro Vreiz-Izel e truillok ha dlazozet, ounn daol gamin
Heer keineret evit sorc'heniiou ar hag our gador doull ; hirio o deuz
c'hredennou lezet d'eomp gand hon kampreiorwarar ru,arrebeuri adri
tadou koz; ar bedenn deskot war (•'liant skoet, liag all... Lod ail o
barlenn hor mamm ; hor ioz kon douz bot plasou ouz ar re wella,
kaer ha ken nerzuz a ro ann ekleo lojeiz ovit netra, kazi sourt da
gwirion ouz kriadenn ar galoun ; obor ; ovol-se o gweler brema o
ar glziou koz ken diviati) o-kiehen pourmeu, lard evel eioniied, lia
ar giziou nevez brein gant pop sourt bouro'hiz ebot n'o douz divoe'li, kov
skouer fall ?
ha foskennou kon rond egod ho re.
Petra eo ar re-ze '(
— Evelato, Glaoda, o tloont da
Kredit ez int boli, da genta, Lud vlhana rel lieadra da vova d'ann
digalouu ; enn eur ober avad ounu tiegezioù e pore ann tad a zo diladibab enn ho zouez, o wolor int bour, p'eo gwir p'oant hanvet kudeuet da goueza enn hevolop toull zullorien e chôme warlore'h ar re
lagen, en dospet ma Unioni deuz enn ho raok mour a gant mil lur
hentchou dishonvol. Lod a zo douot espéra.
.dre ann hont houarn, lod die ann
— Seurt ebet, l'or, hag ann ar' hent braz ha lod dre ar stroat ; rag
e'hant-so
a dlo beza dlspignet da
Satann ne Jörn kot da ohana ha
c'houeza a ra gwasoo'li ogot bls- ober labouriou brazovitbraoaal ha
koaz dre ar vro ar loulou fall e iac'haat koar a vezo hop dalo lounkaloun ann den a bop stad ha no kot o pourmenadennou da Roinm,
da Baris, liag all... ovil mont war
feil ket d'ezhan horzel oui lian.
ho meno, ovit hor brasa niad, da
llogen, ar re a glask ann onoriou heul kement kovredigoz savet gand
hag ar re ae'hoantakaoutare'hant ann dlspac'herien e pep korn euz
da foueta, hob obor netra, agouozo Franz ; dlspignet e vozo ivez evid
da genta, e c'iiellit krodì, war go- obor c'hoariadennou diot, dansou
ment tra leal lia kaor ; klask a louz a bad boteg hanter-noz hag a
raint da genta monga niouez ar laka hor bugalo war ann hont lall ;
goustians enn dud koiz a zo dlbonn anndienoz eta n'oa ket awale'h
awalc'h da zelaou ho frozegonnou ; evidomp, an dizhonor a skuillont
(oude-ze hebken e c.'houzont oo'hel- e'hoaz onn hon tiogoziou.
int dont a-benh euz ho zaol. Ama
— Lavar d'in da vad, Qlaoda,
e Brest ez euz bet kalz a vicherou- perag
ez ouz kement a viohorourien faziet gand ar sourt tud-zo, ha rien dilabour
er bloaz-ma araok ar
keuz re zivezad o douz broma, goanv '(
m'oar vad, hervez ar pez o iann da
— Ni, Per, a zo bet pakot avad
zlsplega d'eoe'h.
o solaou prezegonnou an dlspac'he— Seil 'ta, eme ve, enn eur en em rien ; hi oo o deuz hor poulzet da
gaout gant Qlaoda, petra a zouez obor greo ; hi eo lion lakea da
da veza abaoue n'em ouz ket gwe- obor trouz o kear, enn our gana
let ac'hanout? Daoust ha klanv e 1Internationale, la Carmagnole ;
Mea
culpa
{
Feullloton du Journal " ARDODL "
Iti
Rolland Pied-de-Fer
Par surcroît, l'ordre de la cour lui
il devenait inutllo. (let ordro. on EFFET,
n'était exécutable qu'APRÈS LA dissolution de l'assomblée, À cause do L'Inviolabilité attachée à la qualité do M E M BRE des états ; or, d'ici U, Gauthier DEvrait se dessaisir des biens do Vertus
qui étalent sa suprême ressource : sos
rodlgalltés pendant sos divers séjours
Paris, l'or qu'il avait jeté à pleines
-mains en Bretagne pour se faire dos
créatures, ayant absorbé dès longtemps
son propre patrimoine on ontior.
Sa situation de chevalier do MALTE,
séparé do l'ordre, mats non ENCORE sécularisé avait ruiné son crédit. RENDRE
l'héritage de sa pupillo c'était pour lui
tomber à plat, plus bas que lo dénuemont môme, dans le trou sans fond où
les malversatours sont noyés sous le
mépris populaire.
Cette perspeotlvo l'effraya au point
do lui faire perdre toute prudence.
Pendant quo M M . de RETZ, do Gotltlogon ot autres, employaient la soiréo à
relever le courage des gens du roi, fort
malmenés en CES derniers temps par
le parti breton, los Frères Brotons, ME
nés par Rolland, préparaient leurs batteries pour engager la lutto avoo quelque
avantage, le commandeur Introduisait
secrètement dans la ville à tout rlsquo,
les soldats et les hommos dos sorgon-
S
torio normandes.
Il no songoait plus à cette charge
d'intendant qu'il avait tant désirée : se
défairo violemment de l'homme qui
ressuscitait en quelque sorte'en Julien
d'Avaugour et rendait par ce seul fait
son premier crime inutllo, voilà qu'elle
était son unique pensée,
Durant la nuit, l'hôtel de Goëllo fut
corné à petit bruit; Rolland sortait do
grand matin d'ordinaire pour conférer
avec Jean do Rleux, avant de so rendre
aux étais; los estaflers du commandeur so jetèrent sur lui à dix pas de
l'hôtol, et, au nom du roi de France,
lui •demandèrent son épée en l'appelant
M. d'Avaugour.
Rolland so vit pordu dès le premier
instant ; la rue était doserto encore ; il
était seul contre cinquante hommes
bien armés ot qui semblaient résolus a
poussor los choses vers l'extrême.
Sans essayer une défense inutile, le
prétendu chevalier d'Avaugour rendit
son énéo, qui était en effet celle do Julien et prit lo chemin de la Tour-le-Bât,
ancien palais ducal, servant alors de
prison.
La route était longue do la maison
dos comtos do Vertus jusque-là. L ' e s oorto so Itajtait, craignant do rencontrer
quelque bourgeois matinal ; lo chef,
portant un- large feutre qui tombait
sur son manteau rolové, avait recommandé dès l'abord à sos gons un silonoo absolu. En cet homme, qui cachait avoo tant do soin son visage,
Rolland n'avait pas eu de polno à reconnaître Gauthior de Penuoloz luimôme ; par un geste rapido ot ina-
lavarot e vize d'eomp, dreist Holl,
kana : ar houre'hisien oc'h ar
grong; bogen ar vourc'liisien a zo
oat e konnar d'ho zro, ba n'oo ket
souoz, setu perag no roont mui la
bour obet da ober, liag ann a n h V
prenerieo o deuz ranket dre. zo
prenna ho ziez uzinou, ann antreprenorien viban, dreist boíl, a zo
broma war an douar noaz evel ho
micherourien.
— Broma e welann sklear, Glaoda;
ar e'lilabouserien, war zigaroz ober
vad d'ar re vihan, o deuz great ar
e'hontrol beo, rag ar re vihan eo o
deuz lazet. Ii Douarnenez koulskoude ann elektourien o deuz Tvez
käset ann dispac'herien da vistri
enn ti-kear.
—-Gwaz a zo evil-lio, Per, raghep
dale ee'ti anavezintevel-d-ompama,
ann diolaeh o deuz great.
IIa ino da gimiadi diouz Glaoda,
enn our zonjal : ar Vretouued a
(•'hell beza faziet eur weaeli, med
diou weaeli, nan: ha paotred Douarnenez, evel ro Vrest, er votadek
kenta, n'o- devezo ket a ezomm da
ober a-aevez " mea culpa."
PER PRONOST.
armes de Bretagne, ni des drapeaux bicolores tapissent les murs. Do chaque côte du
maître-autel, splendidement décoré, ou uper.i.'olt doux bauniòros brochées d'or, portant
au fond, l'une l'hermine do Bretagne sur,111011100 do la couronne ducalo, l'antro les
.môuios motifs aux armes du connétable do
'Rieliomonl, avec lu dato de sa naissance
1303,cl lu date de sa mori, 1458. Dôs9h.l/2,
toutes los cloches de la cathédrale sonnent
à toulp volée, annonçant la fòle religieuse.
Mgr Touchât fuit sou outrée escorté do
MM.les chanoines Dubot, l'un supérieur du
Grand Séminaire Uo Vannes, l'autre du
Petit Séminaire de Ploërmol.
»
M
»
»
»
»
»
»
»
»
»
mont: « Monseigneur lo duc do Bretagne,
vous êtes appelé à l'honneur de rendre
hommage au roi do France. Enlevez votre
ceinture, ôtez votre épée et mettez-vous à
genoux. » — Mais le duc demeurait debout, il u'enlovait pas sa ceinture, n'était
pas son épée al ne so mettait pas à genoux.
Regardant le roi, il déclara : (('Je veux bien
rendre hommage, mais non l'hommagelige, seulement l'hommage simple que les
miens ont toujours prêté. »
« El alors Arthur III, duc do Bretagne et
» comte de Richemoiit, debout, l'épéo au
» côté, et sans baisser la tôle, donna lo
» baiser de paix au roi de France, montrant
Les Fêles Bretonoes
de llicheiiioi).
Première journée. — Le panégyrique
du Héros par MgneurTouchet. —
Exourslon. —Soirée de Cala.
— L'arrêté du Préfet
Chaylard. — Les mesures du général
Ambroslnl.
Vunnos, lu violilo oité du Pays dos Vénàtos, lu villo qui a compté dans sus murs
tant d'Illustrations brotomios, u folb d'.»..'.
mont samedi et dimanche, l'un do sus plus
Illustres enduits, le connétablo de Richbmont, duc do Brotaguo, qui vil lo jour au
chàloau do Siiscinio, dans la presqu'île do
Rhuys. on 1303.
Dés lo mutin du samedi, des trains de la
Compagnie d'Orléans déversent dans Vunnos uno foule considérable de voyageurs
accourus dos pays doesorvls par los lignos
do Lorient, Quihoron, l'onlivy, PloOrmol ei
Redon, sans compier ceux, plus nombreux
peut-être, arrivés par les petiles lignes du
chemin do fer départemental du Morbihan.
Dès 8 h. du malin, uno l'UNIE nombreuse
commence à circuler sur la place del'Hôleldo-Villo, pour deviner, sous le voile qui lu
recouvre, los lignes de la statue do Riuliomont et voir la disposition des tribunes
qu'on Unit do montor.
De 9 houros à 0 h. 1/2, so réunissent à
l'Hùtel-de-Ville, où M. le Sénateur-Maire do
Vannes est arrivé l'un des premiers,los notabilités qui vont assister à la cérémonie.
A 0 h. 3/4, entrent ù la cathédrale, derièro M. Rtou, sénateur-maire, cl M. le
comte Lunjuinais, député, le corps des notables où nous remarquons entre autres au
passage MM. do Lamansollo, sénateur, duc
lo Rolian, marquis do l'Estourbeillon, Foresi, do Boissieu, I.amy, députés jCaradec,
ancien député et vice-président du Conseil
général ; MM. Hubert et Dévier, adjoints, ot
tous los conseillers municipaux do Vannes.
Dans l'antique cathédrale do Saint-Pierre,
dont los murs sont recouverts dos tentures
dos grands jours, partout sur les cùlés do
lu cuthédralo,dos trophées de bannièrosaux
Deuxième journée. — La matinée —
L'Inauguration de la Statue. —
Discours de Lanjuinais et
Riou. — Poésies de Botrel
et Jaffrennou.
t
perçu, il s'était assuré que l'étui contenant les titres de son maître défunt et
qui formaient lo meilleur de sa force à lui, Rolland, était bien là sur sa
poitrine.
Mesurant ensuite sa situation d'un
coup d'œil rapide, il vit qu'une seule
chance do salut lui restait.
•
r-.
L'oseorte devait passer sous les fenêtres do l'hôtel d'Acigné, ooejupé p a r ï o \
sir de Chûteauneuf : Jean de Bioux se
promenait très-souvent sur la terrasse
on attendant la venue de l'ancien courrier, devenu l'homme le plus important do la province de Bretagne. Jean
do Rleux aimait à le saluer de loin et
lo premier. Aussitôt que Rolland aperçut à distance les profils grisâtres du
viotl édifice, il porta avidement son regard vers la terrasse où il espérait distinguor la silhouette do son ami.
Mais la terrasse était solitaire.
Le courrier sentit lo découragement
envahir son fune ; néanmoins il tenta
un dernier elfort: malgré los injures et
los voies do fait de son escorte; il ralentit sa marche ; les sergents lo traînèrent d'abord ; puis, quatre d'entre
eux lo saisiront et lo portèrent, cela
dura quelques minutes pondant lesquelles Rolland lovait sur la terrasse
un regard furtif et plein d'angoisse;
personne ne paraissait.
Enfin l'escorte dépassa l'hôtel ; Rolland baissa la tête et n'opposa plus de
résistance.
Une dernière fois il se retourna au •
moment où un coude do la rue allait
masquer la demeure de Jean doRieux :
un homme, accoudé sur la balustrade
ser leurs maisons 1« dimanche de drapeaux
français et aussi de drapeaux bretons, que
l'imprimerie Lafolye avait fait confectionner
pour la circonstance.
Ces drapeaux s'enlevaient à profusion.
C'est alors que lo préfet du Chaylard, agent
général de lu maçonnerie dans lo Morbihan,
résolut de frapper un grand coup et de montrer à ces Bretons qui avaient la témérité
de célébrer un de leurs Ducs en plein XX*
siècle, que les Jacobins n'étaient pas encore
morts. Et le préfet donna des ordres. Il
commença par prendre un arrêté « interdisant de pavoiser les maisons et édifices
publics avec d'autres drapeaux que les drapeaux de la France et des puissances reconnues » , ce qui excluait la Bretagne du nombre, celle-ci étant, d'après le préfet du Morbihan, une puissance, mais pas reconnue.
Plusieurs personnes do Vannes, aux
fenêtres desquelles flottaient dôjàlo drapeau
d'hermines, reçurent la visite des agents de
ville qui leur intimèrent l'ordre de rengainer cet insigne séparatiste.
Lo préfet ne se contenta pas de montrer
son bel esprit en interdisant lo drapeau
breton à côté du drapeau tricolore. Rajouta
le comble à l'intolérance en défendant aux
fonctionnaires de la ville do Vannes do prendre part aux Fêles de Rlchemont.
Tandis que Du Chaylard essayait ainsi
d'entravor la magnificence de ces fêtes breionnes par un arrêté aussi inutile que vexatoire, le général Ambrosini, originaire delà
Corso, ne voulut pas, lui lion plus, manquer
une aussi bello occasion d'embêter les
Régionalistes.
Ce général trouve sans doute que l'armée
française est faite uniquement pour expulsor
les bonnes sœurs et assommer les ouvriers
en grève ! Mais il n'est pas d'avis que l'armée doive participer aux fêtos d'un homme
de guerre comme le fut Richcmont. Et cette
vieille culotte de peau du calibre d'André,
non seulement refusa au comité dos fêtes
et au Maire do Vannes lo concours de la
Musique, militaire de l'artillerie, mais il
poussal'inlolérance jusqu'à défemlre|formeliement aux ofliciers de la garnison de paraîen tonuo à l'inauguration du monument 1
En voilà un préfet et un général qui font
une belle paire !
A 10 houros commence la messe, dite par
M. lo chanoino Corel, ancien secrétaire de
l'Kvêohé.
A l'issue do cello messo, Mgr Touche!,
évoque d'Orléans, a prononcé devant un
auditoire nombreux un discours très éloquent.
Il u examiné le connétable de Richemonl
sous un quadruplo aspect : les parlait honnête homme, le diplomate, le guerrier et le
chrétien.
Sous chaque aspect l'orateur a démontré
la vérité historique do son appréciation 11
a on outre montré l'intimité de sa vie avec
collo de Jeanne d'Arc, dont il a élé lo continuateur et l'auxiliaire.
Mgr Touchet a eu de belles envolées pour
la Bretagne ot les Bretons.
« La Bretagne, s'ost-il écrié, est grande et
» bello ; ses landiers sont llouiïs, sos cotes
)> sont peuplées de marins intrépides. La
» couronne do Bretagne eut pout-éIre moins
» llouronnéo quo celle de la France, mais
» elle est aussi haute, et contient moins d'é» pinos. ))
Voici comment il raconte l'épisodo du refus do Rlcliornont de prêter l'hommage de
la Bretagne au Roi de franco :
« Dès qu'il devint duc de Brolagno
» sous lo nom d'Arthur III, il fui appelé à
» Vendôme par le duc d'Alencon pour rollìi dro hommage à Charles VII. Ce fut un jour
» do grande fèto quand le roi entouré do
M toute sa cour pénétra dans la salle magnili fiquemenl ornée. Dunois, qui faisait fonc» lion do hérault d'armes, dit à Riche-
» ainsi clairement que son Pays ontondait
» conserver son Indépendance » .
Ce beau morceau d'éloquenco achové, l'assistance a quitté la vaste nef do l'antique
cathédrale aux accents d'un magnifique
chœur de «Dieu le veut, pour la France et
l'Eglise» exécuté par le Choral vannetais.
A l'issue de lu cérémonie, un banquet a
élé donné au grand Séminaire en l'honneur
de Monseigneur Touchet.
Au dessort, des toasls ont été portés par
lo chanoine Dieulungard, vicaire capitulai re,
par Mgr Touchet, ot par lo duc de Rohau.
L'évoque d'Orléans a visité dans la soirée
la Grande-Chartreuse et Sainte-Anne-d'Auray, pendant qu'un certain nombre de
congressistes sont allés oxcursionner sur le
golfe du Morbihan, si apprécié des touristes
à cause dos coupures dentelées de sos côtes
pittoresques ; celke petite mer si bien nommée on celtique, pars cmée do nombreuses
îles toutes plus remarquables los unes que
les autres.
Au nombre des passagers du yacht, était
M. Le Duc, maire d'Asnièros (Calvados),
auteur du monument de Richcmont.
Le soir, à 8 h. 1/2, il y a eu soiréo de gala
au théâtre municipal avec le concours de
M. Paul Viardot, M. Peloga (Jean Frank),
M. ot Mme Bolrcl, M. Bouteloup, ot de la
Société philarmoniquo.
Le théâtre était comble, et les artistes
ont été l'objet de chaleureuses ovations.
. L'accord le plus parfait régnait entre les
milliers de Bretons accourus à Vannes.
La plupart des Vannetais devaient pavoi-
de la terrasse, regardait de loin le
passage de ces soldats inconnus. Rolland poussa un cri perçant; l'homme
tressaillit et se pencha en avant.
L'escorte se rua aussitôt sur le captif, mais il était trop tard : ces mots,
prononcés d'une voix retentissante,
traversèrent l'espace et parvinrent aux
oreilles de Jean de Rieux :
-, — A v a u g o u r est prisonnier des gens
du roi.
Complice, il l'est parfois, je ne dis
pas : par sa nature il est sujet à d'étranges Ivresses qui ont fait au cours
des siècles la fortune inexplicable de
tant de coquins.
Victime, il l'est toujours et le sera
fatalement jusqu'à la lin des figes.
Mais principal coupable ayant combiné et perpétré le crime, jamais.
On'est-il besoin du peuple? Les autres classes sociales suffisent. Quel intérêt a le peuple f Tous les intérêts appartiennent aux autres classes sociales.
Les tribuns du peuple eux-mêmes ne
sont jamais du peuple. C'est un métier d'occasion comme celui de ces
étranges bergers qui mènent les moutons non point au pâturage, mais â
l'abattoir.
Ce sont là des vérités vraies, inutiles à dire. Le monde vit ainsi de la
maladie dont il mourra.
Revenons à notre histoire et entrons,
s'il vous plaît, en la grand'salle du palais des états de Bretagne.
La séance de ce jour avait été fixée
par M. le duc de Betz, président, MM.
de Coiitlogon, Pierre de Caradeuc,
l'aïeul du fameux La Chalotais, et le
commandeur de Kermel pour tenter
un coup décisif. Selon toute apparence,
étant donnée la composition de l'assemblée, l'intendance de l'impôt allait
onfin être établie.
Les
très-honnêtes
gentilshommes
que nous venons de nommer, y compris môme le député du pays nantais,
Albert de Gondi. duc de Retz, ne savaient nullement de quelle couleur
Vil
JEAN
1)1'. IUE0X
C'était là le grand danger de ces luttes où l'intérêt du roi était en réalité
pour si pou de chose, et où l'intérêt de
a vraie liberté n'était pour rien. Tout
retombait sur le roi, c'est-à-dire, sur
l'autorité légitime.
Ceux qui avaient mine d'oppresseurs et qui défendaient, en définitive, l'unité de la France s'appelaient
nos GENS DU ROI. Quoiqu'ils fissent, le
roi avait la responsabilité de tout. Les
privilèges fondés ou non, les intérêts
particuliers, les ambitions, les égoïsmes apprenaient à s'ameuter contre le
roi.
Le peuple ne se mêlait point encore
do l'aventure, assurément, et la R é v o lution étaU loin.
Ou pour élargir la question en la
haussant, pour lui donner toute l'ampleur de sa sincérité, est-il un historien
méritant ce nom qui ait pu dire, la
main sur la conscience, que depuis le
commencement du monde jusqu'à
l'heure préseule le peuple ait été l'auteur d'une seule révolution}
A 10 heures du matin, alors que la place
de l'Hôtel de Ville est déjà noire de monde
depuis une heure, un grand mouvement se
produit tout à coup. Du côté de l'Hôtel de
Ville, tous les regards so portent, ce sont
les autorités qui se rendent aux tribunes
pour l'inauguration do la statue du connétable de Richcmont.
Au premier plan, sur la hauteur dos marches de l'Hôtel de Ville, apparaissent M. lo
comto Lanjuinais, député de Pontivy, ceint
de son écharpe de représentant du peuple,
ayant à sa droite Monsoigneur Touchet,
évêquo d'Orléans, qui a déjà conquis tous
les cœurs dos Bretons, et à sa gaucho, M.
Riou, sénateur du Morbihan ot maire de la
ville do Vannes.
Derrière, suivent de nombreuses personnalités dos plus marquantes que nous retrouverons tout à l'heure à la tribune d'honneur. Les autorités sont saluées au son de
la Marseillaise, jouée par l'Harmonie vannetaise. Toute la foule immense qui couvre
la place de l'Hôtel de Ville se découvre et
so tient debout pendant que la musique
joue l'hymne national. Les tribunes sont
combles. Toutefois, nous devons dire que
contrairement à ce qui se passe dans certaines villes, au lieu d'entendre un chahut
infernal et des cris séditieux, il n'y a qu'une
soûle pensée et un môme cri: « V i v o la.
Bretagne ! Vive la France ! »
Los autorités se rendent ensuite à la
place qui leur est assignée dans la tribune
d'honneur. Nous y remarquons MM. Riou,
sènateur-maire do Vannes, Mgr Touchet,
était la conscience de Gauthier de Penneloz, qui passait seulement pour un
personnage de vie peu réglée et perdu
de dettes.
Dès le matin, M . de Retz et le lieutenant de roi, suivis de leurs adhérents,
occupèrent la salle, déterminés à v o ter des qu'ils seraient en nombre, afin
d'enlever par surprise la mesure si
opiniâtrement contestée.
Les partisans de l'indépendance bretonne n'étaient point prévenus ; d'un
autre côté, la minorité française se fortifiait maintenant de toutes les voix
acquise à Gauthier de Penneloz.
Si ce dernier eût été à son poste,
peut-être l'interminable bataille auraitelle été gagnée cette fois par la France ;
mais le commandeur ne venait pas.
A u moment où, fatigué de l'attendre
le président ouvrait la bouche pour
mettre sur le tapis la proposition, un
flot de gentilshommes indépendants,
ayant à leur tête le sire de Châteauneuf, se précipita dans la salle.
Jean de Rieux était pâle ; sous ses
sourcils froncés, ses yeux brillaient
d'un sombre éclat. Il traversa d'un pas
rapide toute l'étendue de la salle, et
vint se placer en face du fauteuil de la
présidence.
— Moi, Jean de Bieux, dit-il en se
couvrant, en mon nom et de mon autorité, je vous fais prisonnier, monsieur
le duc.
En même temps, il appuya sa main
sur l'épaule du maréchal pair de
France.
(A suivre)
Bob!
tore do ses exploits doivent acheter à VanLa Norvège sort de la crise au mieux
.vlarquis, Rio, Lo Dobhioo, Lo Ferrami,
Vorge, Moiials, do Voullt, Bochonnoc, nes, à la Librairie Lo Beau, 5 place du
de ses intérêts. Elle s'est affranchie.
Ghamp-de-folro, la brochure quo M. AllaGaradoo, otc.
iElle est libre.
nte, professeur honoraire, lui a consacrée.
A 1 h 1(2, h's placos reservóos pour lo
,.móPrix
:
1
franc.
porThéâtre
breton
sont
iléjà
combles.
400
.lüUI'O,
Un m a n i f e s t e d u T s a r
M. Laurent, photographe ù Pori-Louis,
olio, pro- souims pouvont s'asseoir sur les gradins.
00
Un
manifeste,
impérial vient d'être
publiera
sous
peu
des
Carles-postules
des
La séance ost présidée par M . le Marquis
, où naquit
prie
'
publié, annonçant la paix conclue entre
Fétos de Richomont.
los V leal rot* île l'Eetourlieillon " Mool Broerok," député
lo 0 0 .
la Russie et le .lapon.
do Vannes. La troupe de Pliivignor, la
.tal ot I»oiilaucapitula
11 est dit dans ce manifeste :
meilleui'e du Vanuohiia ot p'eul-ôlrn ilo
H o l u m , do
l'Ksgard, M Ni
« Dieu a soumis notre patrie à de
uy, ilo lidissimi, Ion tonto la Basse-Brolagno, va ropréaoulor 2
tourlioillou,
piècos bretonnes, du barde Job er (iloali
A l b o r i Caradoo, Mauures épreuves et a permis qu'elle suc o n s e i l l e r s go.
, doSlyry,du Halgouet, (l'abbé Lo Rayon) Rr Bemener (Lo Tailleur)
bisse les coups du sort ilains une guerre
duit, do Korvoh
Roble, do Plogor; lea llardos Théodore et En Osoganed (Loa Lutins.) Les vaillants
sanglante qui a fourni des preuves réLa r é v i s i o n d e s n o m s d e s c o m m u n e s
acteurs
se
sont
tous
surpasses.
Los
petits
lio tro], Taldir Jaffmnnou, François Vallóo,
pétées de la bravoure el de la ténacité
Los prélectures du Finistère, des Cô- de nos glorieuses troupes dans leur
Ab Ilorvo), I,o Horro (Ah Alor), Louis Lo enfants qui faisaient les lutins ont été
doun (Pagan), Loo)/. Morrión, Andró Molino charmants, dans leurs gentils costumes aptos-du-Nord, du Morbihan, connue
lutte acharnée contre un ennemi valeupropriés, La spirituelle operatic eu iiiusi(Gweuodonr), Efllam Kool-Skau, oto., lous
toutes les préfectures do France, vien- reux et puissant. Celle lutte si pénible
on costume national, sans oomptorloBAutros quo qu'est lin osegancd, ot qui vient d'ênent do recevoir la circulaire du mitre publiée par l'imprimerie Simon, île
pour tons est terminée. La partie orienpersonnalités ipio nous n'avons pu roeonnistre de l'intérieur relative à la réviReúnes, représenlo doux ivrognes revenant
naili'o tontos.
tale de notre pays va se développer de
sion de l'orthographo dos noms de
nouveau dans la paix et on bon voisiDos manœuvras montent alors jusqu'il la du pardon el surpris dans la limilo par une
ieux. Go travail n'est pas près d'être
nuée de Korrigans, (l'osi du plus pur costatiio, ot rôtiront lu vollo qui la oouvro.
nage avec l'empire du Japon, devenu
iniquo,
ot
l'autour,
M
.
Lo
Hayon,
mérite
terminé.
L'exemple
de
la
révision
du
Uns bravos frénétiques éclatent.
désormais noire ami.
toulos
nos
félicitations,
cadastre est là pour nous rappeler
Lo statuaire n représenté Richomont à
» E u annonçant à nos sujets le rétaDans l'euIcacio, les Bardes ont chanté lo
clioval. Il arrôto l)rus(|uoinout son coursier
los difficultés do parodie tâche II
blissement de la paix, nous sommes
Sao Brelz-Izel, et le chant national Ufo go:
dont les jamlioB s'arcboulonl, ot, do son
avait paru, toutjd'abnrd, qu'un arrêté
sors que leurs prières s'uniront aux
ma iadoit.
opAo, il iudiquo aux lionimos qu'il vient
du conseil d'état était juridiquement
Jallronnou a pris Imparalo en breton et a
nôtres pour que Dieu veuille bien bénir
do conduira, lo champ do bataille do Fornécessaire pour modifier officiellement
remoróle l'Autour, les Acteurs ot le public.
nilgny, où, grâce à y.oiH) Protons omínenos
la grande tâche que nous allons entre['ortographe
des
noms
des
communes
par lui, los Anglais furent détails etlaNor
Il a rendu un hommage spécial à M . do
prendre, avec les représentants élus
maudio évaeuéo pur l'ètrangor.
l'Eatourhoillon, dont le dévoiiuinoul inlas- fixés par les tableaux de recensement.
par le peuple, pour développer la prossable à la Bretagne fait l'admiration do Mais lo conseil d'Etat a reconnu quo
(lo monument est uno véritable œuvra
périté intérieure de la Russie.
tous.
cotte
ortographe
doit
être
conforme
à
d'art on bronzo poli ; lo socio est on granit.
NICOLAS. »
M.
do
l'Eatourbolllon
a
répondu
par
un
La hauteur totale est do 0 moires.
l'usage et aux litres anciens des comdiscours très applaudi, puis il a proclamó
M. lo comte Lanjiiiiials ouvra la sório dos
Encore un I
munes.
lea lauréats du concours do Costumes.
discours. Parlant au nom do l'Association
Pour ce qui est de la Bretagne, où
Il est question de supprimer certaines
Il y avait il distribuer nue somme de 100
Drotonno dont il ost président, il remet lo
décorations coloniales, qui sont peu
frenos, repartió en 7 prix, dont 7."> fr. olïorls presque tous les noms des communes
monument à la villo do Vannes.
sont d'origines celtique, la commission
appréciées, el qui n'ont plus d'ailleurs
par M . ot Mme Blanc, de Roímos, 20 fr. par
Après CO diseojirs, OU entend une eanlale
de révision agirait sagement en s'alla
de raison d'être.
à Richomont, do l'abbé Lo Franu, musique M . de l'Eatourbolllon, et 1U Ir. par VUnion
chant loslumières dequolquoseeltlsants
Regionalista Bretonne.
do Deokor, ohantéo par los élèvoa du oollègo
Par contre, il serait créé un ordre
1», 25 fr. Milo Maria Brohau, de l'Ile d'Ars comme MM. Lolli et Vallée, car dans
Saint-Fraiicola.
nouveau. (Jue les gens de valeur aient
M. Riou, sénateur-maire, a pris ensuite 2», 20fr. Milo Lo Lain, de l'lle-aux-Muiues.
un grand nombre de lieux los noms
confiance, et les autres aussi I « L'orla parole du haut do la tribuno drossée a ;i°, lo fr. Milo Joanne Моеаег, d'Erguô-Arîle communes ont une ortographe totadre français du mérite » récompenseiiiol. -i", 10 Ir., Milo Plilloinèno Layoo, do
cet offot.
lement irrationnelle.
rait, en France ou aux colonies, tous
Bohalgo. {>•, 10fr. Milo Memory, de Vannes
11 remórelo l'Association hrotonne qui a
Garhaix devrait logiquement s'écrire ceux dont les litres seraient insuffisants
pris l'initiative do la souscription au monu- (У, 10 ir. Milo Lo Bayon, do Pluvlguor. 7°,
Karais ; avant la Révolution, les cartes
pour valoir la croix de chevalier de la
10 fr. Milo Lo Gouolloc, de Baud.
ment, M. Lo Duc, statuaire, qui a offert la
géographiques écrivaient Karaes.
Légion d'honneur.
Do 4 li. à 0 li. le bal hrolon a battu son
maquotte do la statue, oulln, toutes les perplein sous los halles, au son des Hubens el
Pourquoi aussi ne pas conserver lo
sonnes qui ont collaboré do prés ou do loin
(Juand on sait combien d'hommes
a son érection à Vannes, El il termine :
do la fanfare des Apprentis.
nom breton au lieu de le franciser !
sans valeur, voire même tarés, sont
Lo Banquet do clôture ilo 70 couverts, a
Pourquoi dire Ghàteauneuf-du-Faou au
faits chevaliers de la Légion d'honneur,
« Et, lorsque devenu duc do Brotagno,
été servi a 8 h. dans la grande salle dos
lieu do Kastellnevez, comme pronon
» Richement a tono a conserver l'épéo du
sans que le Conseil de l'ordre puisse
fotos
do
l'ilôtol-do-Villo,
ainénagéo
par
les
» connétable qu'il avait si glorieusement
cent tous les gens du p a y s ( Pourquoi
s'y opposer efficacement, on se desoins do l'Hôtel du Commerce ot do l'Upéo
» nortéo, Il nous a enseigné a nous autres,
écrire Quimper au lieu de Kempor? A u
mande avec quoique inquiétude ce que
» Bretons, quo nous sommes ot d'une raco Lo banquet présidé par M . Riou, sénatourtant de points à élucider.
pourront bien être les nouveaux cheMalre, ayant ii sa droite Mgr Touchet,
» qui no (ut jamais celle du courtisan, qu'au
valiers du mérite.
La s i t u a t i o n e n R u s s i e
» souverain du Jour, Pouplo ou Roi, nous évoquo d'Orléans, à sa gauolio M . do l'Esteurbeillon, député. Parmi los principales
» dovonaalncèroment, loyalement, on pleine
grève
des
chemins
de
fer
russes
La
Les atrocités d'Ouessant
notabilités qui y assistaient, nous avoua
» lumière, la této haute, dira la vérité ot
prend une extension considérable. Sur
» imposer la justice, n'ayant au oumr qu'une romarquóM. Lamy, député do Lortont, M M
Si le ministre de la guerre est dui
toutes les lignes aboutissant à Moscou
» passion, collo do romplr tout notre devoir, Garadoc, de Lagatinerie, Rouallau, Bughol
pour les officiers, il est d'une induldo Kervoiioaiil, conaoillors généraux du
lo trafic a cessé ; l'ancienne capitale du
» sans exagération comme sans faiblesse,
gence excessive pour les « égarements »
Morbihan;
du
llidgouot
consoillor
d'arroti
la Russie est complètement isolée et les
» en Bretons constamment fidèle à notre
des simples soldats.
vivres mûmes ne lui parviennent pas
» vielllo doviso : chrétiens ot patriólos dlssemont ; Lo Duc, maire d'Asnlèroa, doCinq « marsouins » , en garnison
nateur do la statue, Lair, inombro do l'Ins» avant tout I »
La perspective d'un arrêt général do
dans
l i l e d'Ouessant. avaient pénétre
titut,
Alfred
Blanc,
commandeur
d'Isabelle
Dos applaudlaaomonls unanimes ont sa
l'industrie dont on signale déjà les
Îa-Galhollquo, Theodora Botrol ot Madame
de force dans un domicile particulier,
lue la péroraison do M. Riou.
symptômes
inquiète
les
autorités.
Detrai, Jean Erano, do Laiguo, ilo Gibon,
bâillonné et violenté une femme, et
Knsuito o'est lo tour du barde l i o t r e l qui
Une collision a eu lieu à Moscou
Boutoloup, Latolyo; M M . los Adjoints ot los
s'étaient retirés après avoir mis le l'eu
recito d'uno voix vlbranto un do ces poèentre les grévistes et les camionneurs
mes tels qu'il a lo talent d'en composer, Conseillera municipaux do Vannes ; M M .
au lit où elle restait étendue.
Allanto,
Laroche,
Raoul
do
Solnt-Méleuc,
le
ot
portefaix
irrités
de
leur
chômage
sur « Lo Grand Méconnu » .
M. Berteaux a trouvé ces divertisse
chaiioino Dieiilangard, l'abbé Porrotln, lo coforcé.
Après lui, lo bardo Jallronnou, poiin
monts de mauvais goût, mais il s'est
lonol
doTatTard-St-Gormatn,lo
princodoLéon
baz on main, on costume do Gornouatllo,
M. L o u b e t e n E s p a g n o
contenté d'infliger aux coupables d
do Rolian, lo comto do Broutlpont,Vlollo,so
débite U110 poésie bretonne on l'honneur du
C'est
par
un beau temps que le Pré- quatre à quinze jours de prison. Pour
crélalro du cornile ; M M Í Mérladoc do Lan
« Duc Arthur III. »
tivy, directeur do l'Arbori Lo Boon, direc
sident do la République a quitté Paris
une tentative d'incendie, de viol et d'as
Sa dernière strophe ost à peine terminée
tour do l'Avenir da Morbihan ; Jallronnou
dimanche, se rendant à Madrid.
sassiuat, c'est peu payé.
sous les applaudissements, quo la musique
dlroclour d'Ar Bobl ; Xavior Mostin, diroeM . Loubet s'est arrêté au palais Es11 est à craindre que ces aimables
dos Apprentis éclate on Ilots d'harmonie.
tour do la Cròlai du Morbihan ; Georges
curial, qu'il a visité avant d'entrer dans
La cèrémonio do l'inauguration est tor
troupiers si doucement traités ne fas
Loire,
rédacteur
au
Pharei
Do
la
Noè,
réminée ; il ost midi, ot la foule, immense ot
la capitale, lundi à 3 heures. Le roi
sent mal apprécier notre œuvre civili
très impressionnée, s'écoule dans lo plus dacteur à l'Eclair; Quentin, rédacteur à
Alphonse X l l l s'est rendu au devant de
satrice quand ils partiront aux colonies
l'Espérance
du
Peuple
;
Guillaurno
Léon
grand calme.
M. Loubet. Durant son séjour à Marédacteur à TOuest-Eclair \ Lo Gali, rédnc
L e s p o i n t s s u r les i
Le soirée. — K e r m e s s e s o u s les
drid, lo président a été l'objet do cha
leur au Nouvelliste de Bretagne, etc.
Halles. — Le Théâtre breton.
leureusos ovations.
Voici lo menu du banquot :
M . Berteaux, en transmettant aux
Le banquet.
Lo Président se rendra à Lisbonne
Potage bisque, — i b i l l r e s do l'onori. — Sou
troupes les félicitations du prince de
mua en bello vue. — Soll» d'ugneun llenáis
Los poésies do Uotrol ol JalTronnou n'ésamedi, ot s'embarquera dimanche soir
Butgu/.o-,' récomment de passage ''
taient pas los soulos qui furent composées animo — Cliaufrolx do Perdranux — Poularde
pour rentrer en France.
Paris, les a informées qu'il leur accoi
— Asporgoa aauoo nioussollno — (¡lace
ot imprímeos a l'occasion dos (étos do Van- Irufíóo
dait « (a prime numéro 2 des prestahavanaise — Frulla, lliinhelis. Polis fours
S u è d e et N o r v è g e
nos, ot OU l'honneur du héros breton.
Mille fouilles — Vins ilo Graves el de Gorton
tions éventuelles, prévue par le décret
Lo bardo Looiz Morrión avait écrit égaleLe divorce de la Suède est un fait acGliiiiii|tiigiie. Gafé.
du 22 o.vnl lilüü, position 5, »
mont uno fort bollo Oicerz expliquant la vio
compli.
Los
Chambres
des
deux
pays
Au champagne, des toasts ont élé pro
Voilà qui est parler I
do Richement ; lo poUlo Mérladoc do Lanont, on effet, définitivement ratifié
nonces par MM. Rimi et île l'EstourboIllon
El il se trouvera des envieux pour
tivy avait (ait uno ode à Rhihomoiil,
l'œuvre élaborée à Carlslad et mis fin
au nom do la Bretagne, Lair ol Le Duc,au
prétendre que notre ministre de h
Toulos eos (ouvres do lalcnl ol (l'inspiraà une existence commune qui durait
nom de la Normandie « délivrée à Formi
tion diversos ont été 1res appréciées do
guerre ne connaît pas à fond les régie
guy,
selon
l'expression
de
M.
Lair,
par
s
depuis 1815, c'est-à-dire depuis bientôt
tous,
monts militaires !
sanir lu Hrotagno. »
un siècle.
Mais il nous lardo d'en venir à la partie
la plus populaire, sinon la plus suivie dos
Elles ont rompu à l'amiable et sans
Gaud et T o q u é
Fotos, à la KorinÓSHO sous los halle-', cl à
guerre, des liens créés par la guerre.
Ces lotos Inoubliables auxquelles par
Los
administrateurs
coloniaux Gaui
la représentation du Théâtre hrolon, par la
Royaume ou République, la Norvègi
eipa, non pas seiileiiienl la Hrotagno hotin
Troupe do Pluvlguor.
ot
Toqué,
condamnés
il
y a quelques
devient
un
Etal
absolument
indépon
nuit son Hue, mais la Franco entière rendant
Dès 1 h. do l'après-midi, la vaslo Hallo
mois par le tribunal criminel du Congo
oulln justice à son sauveur le Comiolable dant, un Etat complètement maître de
aux-GraiiiH cbmmmico à HO remplir d'un
à 5 ans de réclusion pour avoir l'ail
Richement, resteront une (lato dans noire
ses destinées.
public diadiu ot campagnard. Los trois
exécuter des nègres sans jugement par
histoire,, ot comme lo disait al justement
Sous le régime de l'union avec la
quarts do l'édlflco sont occupés pur dos
M. Riou :
les moyens qu'on connaît, ont été raSuède, elle possédait déjà, il est vrai
comptoirs ot dos allraclions diverses.
« Les Anglais, dit 11. célèbrent à со mu
monés en Franco à bord iln paquebo
L'autre quart, séparé par do liaulos lonune organisation politique distiiiolo o
nient même, les journées do Trafalgar, si
Vlllc-de-Maranluto,
de la Compagni!
tliros, osl réservé pour le Tliédlro Breton
un Parlement autonome: lo Storlhing,
désastreuses pour notre pays. Nous, non
des Ghargours-Réunls.
En passant jetons un coup d'ioll sur les
el
n'avait
de
commun
avec
sa
conjoint)
célébrons Ici les journées do Formlguy e
comptons. A rentrée, uno estrado décorée
Le paquebot est arrivi' à Pauillai
que le roi et la direction générale des
de l'atay, en rendant hommage à la nié
do vorduro, où la Musique promira placo,
lundi soir, et les prisonniers ont été
affaires extérieures,
moire
du
héros
méconnu
jusqu'ici
,qui
lit
loi, uno gontlllo auborgo hroloiino " Tadébarqués.
La communauté de couronne ne la
vnrn do Ivoin, " dos comptoirs où do cliar- 2 paris de sa vie, l'une pour la Franco,
Ils continuent à affirmer leur inno
l'autre
pour
la
Drogue.
»
gênait
pas
autrement,
puisque
son
premaiitos jeunes lllles costumées on Bretoncence. Ils ).e reconnaissent qu'un fait
Et M. île rEslourbelIloii concluait dans
mier geste a été de chercher un souviv
nes, vendent dos jouets, dos gâteaux,• dos
sou toast patriotique : «Comme lui, sachons
celui île l'exécution d'un nègre couparain, ot qu'elle a demandé au roi Oscai
crôpos, des carlos-poslidos, dos olgarottos,
ble, par l'emploi d'un procédé inusit
dos chansons, ote. otc. Plus loin, un jeu do demeurer h jamais d'intangibles Hrolons 1 ;
lui-même de lui en désigner un de sa
mais ils prolestent contre les accusaMassacra; dos tourniquets, dos expositions
propre famille ; mais la communauté
tions de tortures, et prétendent quo les
d'étoiles Ot (lo dentelles olc.
Qu'est-oe que Rlohemont?
île direction des affaires extérieures la
Parmi los damos qui «'occupent doooa
moyens employés pour l'exécution caugênait
beaucoup.
Le
peuple
norvégien
Nous regrettons do ne pouvoir reprocomptoirs, ot qui ont pris lo costume natiosaient moins do souffrances physique
a
bien
plus,
on
ell'ot,
que
la
nation
suéduire
on
entier
la
vie
admirable
d'Arlhur
III
nal, citons Mesdames lianes ot 1 truel,
et morale que les moyens employés
ituc do Bretagne, connétable do Richomont. doise, l'esprit d'entreprise et d'expanMlloa dos Vallièros, do Séclllon, do Woltz,
d'ordinaire
en France.
Nos
lootoura
qui
désirant
connaîtra
l'Idasion
maritime.
do Lavorlaohor, de Koizor, André, Blondol,
Echos el Nouvelles
Í
Feullloton du Journal "ATI
BOBL"
3
Kontadeimoii
gwechall-goz-koz
OANT VAN A R F L O C ' H
Ha Y a n a zam an Diaoul adarro. Moz
Satán, ar c'hompor, a zirog ar zac'h dro
an toull groat gant ar morichal, ha iao!
er meaz. hag o toc'h d'an daoulamp ruz
memez tra evel our c'haz skaotet.
Ha Y a n d'ar goar. Tri miz goude, setu an Diaoul o tont d'o gaout.'
— Red eo d'id dont ganin, Y a n . Gra
da Bator, mar korez. Mo a zo o v o n t d n
laza ac'hanout, ha truoz n'am bezo tam.
— Mont a ran ganoz, emo Yan. Koulskoudo, bez paotr mad our woch Ivoz ;
ro amzor d'in botog arc'hoaz. Te a g a v
d'id no g a v i n kot dioz kuilaat va grog?
Loz ao'hanoun our pennadik d e v e z g a n thi c'hoaz. Neuzo avad oz in dichipot
ganoz.
— Lampón 'zo achanout I dustu otoui
anln, ha n'oo kot arc'hoaz oo. Malí am
euz da rosta da bonsou eun tammik
Liban d'id, da baea ac'hanout ivoz ovit
da drubarderez.
' — Mo, trubard? Honesloc'h evidoun
n'euz ket. Ha mont a ran nouzo. Tap
eun aval d'in, diana, m'am bozo oun
tam nerz d'ober hent.
•— Memozjtra, emo an Diaoul.
la moz, an Diaoul eo a z o tlot ; n'oo
ket ovlt dlskregi diouz ar wozen. Soiz
vloaz o choumaz ono, ha choumol o v i -
f
che c'hoaz m'en dicho lakoat Yan eun
— Da glask our paoroun d'am mob oz
tammik bihan muioc'h a evez. Eun dean eun tu.
voz oz oaz d'al l l o r z d a z e s t u m a r c ' h o a t
— Mar korez me a ielo.
soac'h ovit o Janod. Ha potra 'roaz \ Dis— 11a piou oc'h c'houi Ï Aotrou.
kolpa ar skoultr faoutot, distaga ane— A n Aotrou Doue.
zan diouz ar wozen. Hag an Diaoul a
— Neuzo. no vozoc'h ket paoroun va
oa dishual adarre. Hag lien raktal :
mab, rag c'houi n'oc'h tain leal ebed :
da lod о roll, ben seurt poanlou, ha d'ar
— Broma avad, Yan, gra da bodón
ro all poan ebed. Konavo !
diveza, omaout o tont dustu ganin.
— Memez tra. Ma kerot, koulskoude,
Eur pennail da c'houde, Yan a welaz
eun den, cskern hepken ennun.
oc'b ovfomp bop a vanne araok.
—- A n dra-zo a ral vad. Kraz awalc'h
— Salud d'id, Van, omezan.
eo v a javo, keit all 'zo n'am beuz bet
— Ha d'id. Piou out'i Treul out da v i ­
beradon obed.
llana.
— Hag int on ti. Janod na oar ket
— N'co netra eston. Me eo an Ankou.
piou oo a zo douot en ti gant he fried,
Ha da beleac'b emaout о vont?
rag an Diaoul no c'hello ket beza g w e — Da glask eur paoroun d'am mab
lot nomod gant Yan bepkon ; klevet a
ez an eun tu.
vicho avad... Goulounterot ar voutaill,
— Mar korez ine a v o .
an Diaoul a ia da laminai dac'houzoug
— Leal awalc'h out ?
Yan.
— M o ' g a v d'in, sur. A n boll a zeu
— Hop I holla I omo Yan ; koa or vou- ganin.
taill broma, pa 'z out ken dizhonest all.
— A zo gvvir avad.
Selz vloaz da c'houde, Janod a goue— Ora da Baler, rag da dro a zo dizaz klanv gant ar boan vugalo. Eur
gouozot.
paotr oo bo dovoe. Moz ozoum a oo da
— Oouile ar vadlziant, A n k o u keaz I
gatiut our voutaill da lakaat n'ouzoun
— Memez Ira.
darò pesourt louzou evitili. Ha j u s l o o o
Badezet ar bugel, Yan а oe saimnet
komorot ar voutaill emodo an Diaoul
gant an Ankou. N'ouzoun dare warzu
ennlii. Distankut warnan, human a oo ne du ez oaz gantan avad, pe warzu tl
mall gantan toc'het hop lavarot tain ke- Doue, po warzu Ii an Diaoul. A n bini
navo da zon.
en douz e'hoant da c'houzout n'en deuz
Eur paoroun a renke Y a n da gaout
nomed mont da weled, na potra 'ta?
ivoz ovol just. Hag hen da glask unan.
Moz oun den loal a oa rod d'ozan. RenIII. Meslr аг Hu Gurion Im» с lillor
ta bini a zlgouozaz gantan a oa Doue
Eun dljentil diwar ar meaz en dovoa
o-unan.
our mab... Mestr ar burzuilou a zcuaz
— Bonnoz d'id, Yan, omozan.
ill eun abardovoz dac'houlen lojeiz evi­
— I l a d'ooc'b, Aotrou.
tan o-unan bag ovit о zaouzok breur a
— Da beleno'h OZ oz eglz-se Ï
ioa gantan. A galoun vad e oe roct <l'ezo, ha koan ¡vez. P'o doe drebot mad,
meslr ar burzudou a lavaraz d'o vreudeur sevel hag ober troiou. l i a Irolou a
rochont avad, ken e choumaz alvaonel
an dijentil o scllet outó. Biskoaz n'en
doa gwelet kement all.
— Ma-: ouezfe va niab c'hoari ar seurl
traou-se, ¿mezan, na mo a vez laouen
va e'haloun I
— Roitanezan d'in, eme ar meslr ;
va íillor e vezo, hag a-benn bloaz ama
e vezo ken goost hag ar ro-ma.
— Mont a rai ganeoc'li, mar kirit,
gant nía tigasot anezan en dro a-benn
deiz ha bloaz an deiz-ma.
— A vezo great.
Kousket chouelc a rochont boíl, hag
anlronoz mab an dijentil a bouliaz anezo, ha choum a reaz eur bloaz ganto.
Neuze e leuchonl adarre d'ar nianer, lia
mab an Aotrou ganto. Digemeret mad
o oent, e c'hellit kredi. Orebet o c'hoan
ganlo, e c'hoaricliont adarre, hag ar
mab a c'hoarie lost koulz hag hint.
— N'oo kot tro ker goest va tillor ha
va zud c'hoaz, eme ar meslr. Lest anezan eur bloavez all ganin, ha m'cn tou
tl'ooo'li e vezo goestoc'h egeto.
— Lezol a rin anezan, gant ma ligasot anezan d'in endro a-bonu bloaz.'
— A rin.
Hag antronoz ec'h ecliout kuit adarre, ha choum a rechont eur bloaz bep
dont lam vvardro ar c'bastell. Bloaz
goude, deiz ha deiz, an dijentil a welaz
anozo o tont war gaout e vaner. Gant
levonez o digemoraz, ha friIco e-lelz a
reaz d'ezo. C'hoari a oe warlerc'h koan,
ha mab ar mestr a oa goestoc'h evi-t -
Ils ont convenu do lutter à outrance contre
les t rai iras à leur parli.
Bloaz-ha-kant Trafalgar
Ils les combatront dans toutes les circonstances ot ce par tous, les moyons honE-kcid ha. ma rea ar Vretoned h a g a r
nêtes en leur pouvoir.
Frdnsijcn goucliou en Gwened en enor
Ils ont pris pour emblème une chaîne.
d'Arzur Richemond, duk a Vreiz, soAux quelques maillons du début sont
vetaiir Franz, ha trec'her ar Saozon, ar
venus s'ajouter d'autres maillon», à' BerSaozon a rea ive en o bro goueliou
rien, à lluelgoat, à La Fouillée, Plouyé,
kaerevid meuli o amiral brudet Nelson,
otc , ot la clialno s'allonge toujours de plus
hiui a billaz lislri ar C'liallaoued hag
en plus.
Elle enserrera bientôt toute la montagne
ar Spagnoled uno.net en Trafalgar,
cornouaillaise.
an 3 a viz Mere 1805.
Il faut espérer qu'alors, los maillons deNelson a c'lioneaz ar Viktor, mez
enus innombrables, seront solidement soupaiia a reaz anezi dre e vuez. Lazet e dés quand viendra le jour do la lutte.
oa gant eur vouled, var e vatimant
Voilà la tâche que se proposent d'accomVihtorg. A n liini a reaz d'ezan tool ;ir
plir « Paotred ar Chaden. » maro a oa cur soudard deuz departaC'houislain doustik, tud kez, setama
niaut ar \'ar, hauvet Guillomart, iieval paotred danjirus, gant o Chadenhini, divar lein ar werneu lec'h ma oa
nou, ha paotred hag a ia krak d'eï 1
laket o blas d'ezan da gombati, a ana- Gwell eo d'eomp diwall da veza paket
veaz au amiral saoz var bont eul lestr,
en o maillou pe a vo g w a z d'hon 1er....
ileuz ma oa monz, hag a leuskaz eun
Paotred ar Chaden a zo ganet var
tenn varnezan, hag a dapaz anezan
zouar parrez Skrignak, e-Iec'h ma oa
just en pleg e skoaz. Nelson agouezaz,
Ravel ar Republik en Bro-Gerne.
skoet d'ar maro.
H o l l a v a t ! Kavel ar Republik, brava
A r skouadrennou gall ha spagnol a gir. Mez siwaz d'ezan, ar Maill na oar
oa dindan c'hourc'hemenn an amiral
ket ar poz kenta deuz bistor parrez SkriVilleneuve. llema a oa great prizonier,
gnak, panevol da ze en dije goueet pehakaset da Vro-Saoz, o-lec'b-ma chonoz, er bloavez 17D7, e oa bet eur gann
moz c'houec'h miz.
vraz en bourk Skrignak être paizanted
Pa oa reutet d'e franklz, e teuaz da
ar barrez, (pere zifenne o douarou), ha
chom da Boazon, en eun hostaleri (lis- soudarded c'lilaz ar Republik Kenta,
ter, ar 13 a viz Ebrel 1800.
pere oa deut deuz Montroulez asamblez
Karget e oa a vez da voza kollet oun
gant ar jeneral Ponson, da laërez h a d a
emgann-vor, daoust d'e gourach ha da
revina Skrignegiz. N'eo ket ebarz
hini e vorloloded : n'ellaz ket dougen
Skrignak eta eo bet ganet ar Republik
amploc'h nr vuez. Dek dovez goude ma
en Kerne.
oa dizro da Franz, en em lac'haz c-unau
Piou a oa kenta maer republikan
en eur skci pomp tool kontell en poull
Skrignak \ Llnan a vije great A n Thoz
e galon.
anezan, eine ar Maill. Mar deo hennez
A r R e p u b l i k brizillet he s t a t u en A l j e r
a zo bet tad ar Republik en Skrignak,
n'euz ket lec'h da bouffai. A n Thoz koz
Kouhi-al-Labour en Aljer a zo bet
a oa brudet d'ar c'houlz ma oa beo evel
zerret n'euz ket poll dro urz ar c'houareur sorser, eun diviner, eunespezcharnamant.
latan, hag a roe da gredi d'e barrezioA n deiz all, ar sekrelourien, dirag
niz
en doa eul leor Negromanz en deun
adjoi'iiled ar inner hag eur c'homisaer,
e bres, stageteuo gant eur chaden&our.
a oa o tiloja o fapcrou, pa bignaz unan
Var al leor-ze e oa merket an amzer
anezo var eur skcul beteg statu ar
dremeiiet hag an amzer da zond ! Kalz
Republik, po/.el eno var eur jijen. K e
a dud diod a iea da gusulti al leor-ze,
mer a reaz anezi etre e zaouarn liag e
hag a leuske forz pejou arc'hant da
sklapaz anezi var ar leurzi, ma oa brigoueza en godel A n Thoz.
zillet en mil dam.
Sed eno an den a zo kemeret bré— « N'lion euz ket czom poltrejou ! »
ma da dad-paëron gant Paotred ar Chaomezan.
den.
E gamaladed a slrakaz o daouarn
Paotred ar Chaden n'int ket kontant
d'ezan. bag hen neuze, kalonekaet, a
na gerz ket Guinamant, ar maer bregrogaz en drapo I r i l i o j , liag a fregaz
ma, nag e gonsaill, var roudou A n
anezan.
Thoz. Marvat al leor Negromanz a zo
Ajant-polis a-lied na gredaz memez
bet kollet; pa v o dispaket a neve gant
touch ouz an den-zc.
Paotred ar Chaden, hi a lavaro d'ar
c'honsaill brema pesort kenteliou a oa
merket varnean.
Pa lavaronip eo danjirus Paotred ar
Chaden, n'ê ket 'med kernend bakozeal,
rag kaër o devo ober, na v o ket ken a
Dlja hor beuz bet an enor lia bre- dud sod awalc'h da vond da vaillou
zanli Paotred ar Chadeu d'hon lenne- ebarz ar sort chadennou, n a p a v e a o u r
a v e , ha n'eo ket presto chaden d a b a k a
rien, lia keinent-se divar-benneul llzer
Menez A r r e c'hoaz. Mar 'deuz c'hoant
kaset gant ar baolred-ze da Réveil
Kemper, lizer hag a oa disniegansus d'en ein chadenni, lipr eo d'ê, mez chadenni kanton lluelgoat, evit kas ar baïkenver al Lajat ha keuver Jafl'rennou.
zanted da heul leoriou Negromanz ha
Red eo d'eomp dond eur wech c'hoaz
Sorserez, aze, kazi zur, e c'houitfont
da gaout Paotred ar Chaden, deuz
var o zaol.
kanton lluelgoat.
Martreze ive Paotred ar Chaden-ze a
Paotred ar Chadeu, a skriv eur Main
zo eur sosiete great être daou pe dri fardeuz ar Chaden, obarz eur journal
ser o klask sponta an dud ha forsi anê
deuz Montroulcz, a zo hano eur sosiete
da voti evid cur fripoun bennag 'benn
nëve, savel cire eur bociiad repnblîha
ar blâ....
ned vad deuz kanton lluelgoat, evid
Gwelcl a v o . Mez da c'hortoz, ni v e
boda asamblez diskibien an Thoz.
kontant braz da gleved piou an diaoul
Selu c'houi nec'hel, marvat, o klask
eo ar Maill kenta deuz ar c'haden-ze
gouzout petra eo an Thoz ha petra eo
hag a ieomp da vea ôreet ganthl brediskibien au Thoz I A r Maill a gemei
maik I ! !
ar boan d'hen displega d'eomp en e
c'hallek. Silaouit :
Paotred ar Wlalen.
La Société des « Paotred ar Chaden » a
(tris naissance à Scrignac, bercoau du ré
piihlicanismc dans la Comouaillcs.
Scrignac, en ollel, était, il y a quelques
années, considéré avec raison comme
commune la plus républicaine do la mon
Les Côtes-du-Nord ont Robert, qui
lagne, el cela, grâce aux olïorls porsôvé
sans être un méchant diable, a le malranta ol courageux du pur républicain que
heur d'avoir comme grand chambeltul son ancien maire, le père Le Tbos.
lan un personnage énigmatique du
A partir du décès de ce vieux radical
nom de Boyer, et qui le mène, paraîtles cléricaux, n'ayant plus do maître pour
il, en laisse...
contrebalancer leur propagande incessante
ol nuisible, ont relevé la loto, ot la plupart
Le Morbihan possède un certain Du
do nos édiles Scrignaciens, qui ont élé ce
Cbaylard, qui, lui, a la hantise de l'arpondant élus sur des programmes républi
riérisme breton, ot qui ne craint rien
cains, cèdent à la pression réactionnaire
tant qu'une nouvelle prise d'armes
trahissent leurs engagements.
Bénévolement ils se foui de la sorte les des '• Chouans ". Pauvre de lui !
Heureusement le Finistère a Collicomplices des meneurs du parti de la niar
clie à rebours, « républicains babilles d'une gnon. M . Gollignon nous dédommage
de la veulerie ou du sectarisme de MM.
chemise de réactionnaire » , selon l'exprès
sien pillorosquo courante en Gornouaillea
Robert et du Cbaylard. M . Gollignon
C'est pour arrêter ce mouvement de recul est un préfet qui sait comprendre son
que des disciples de Thos oui décidé de se
rôle, et qui le remplit de façon à s'attigrouper sous le nom do « Paotred ar Clia
rer la-reconnaissance et la sympathie
den. »
de tous.
Ils o n t décidé d'unir tous leurs olïorls
Car M . Gollignon est un homme
pour faire revivre encore et sous peu
sympathique. L e Finistère, départeScrignac, le règne des saines idées repu
ment républicain, aime son préfet et
blicaines et radicales.
Paotred ar Chaden
mmm m. тлтт
daouzek breur mestr or burzudou. Dcn
na oa war ar lied evit gourren gantan
nonied ar mestr e-unan.
Hag an dijentil neuze :
— Nikun ac'hanoc'h n'eo treac'b d'am
mah. Na fouge a zo ennoun !
— A c'hell beza, cine ar mestr. N'euz
neniedoun ha n'eo ket ho mah goest
d'in, llogen, lezit anezan eur bloavez
oli gaiiiii c h o a z , hag e ouezo kement a
c'houzon-me va-unan.
— E feiz, leuskel a rin anezan ganeoc'h.
A n dio-ma, an dijentil a zizonjóz lavaret : « gant ma ligasot va mab endro
a-benn bloaz » .
Bloaz goude, an Aotrou a oa war voger ledau e vaner o sellet gantlunedou
hir-weled. Mez kaer en doe gedal, ne
zcuaz ket e vab an deiz-se, na meslr ar
burzudou ivez. Ankcnict e oe an tad, e
c'hellit kredi, hag ben neuze:
— N'euz fors peleac'h ema va mab,
me a renko e gaout.
Hag ez caz en hent. Tri devez liateir
nozvez e kerzaz. Hag e tigouezaz neuze
e kenver eun ti braz braz, ha dirag an
ti e oatrizek den o c'hoari ar veli. Sellet a reaz oulo, hag unan anezo a zalc'he ar veli daoust d'an daouzek den
ali. Hag ben tostaat outo, hag ec'h anaveaz e vab karet en bini a zalc'ho penn
d'an daouzek all. Hag bema a zeu d'e
gaout.
— Tad keaz, emezan, kollet oun evidoc'h. N'ho poa ket great mad an traou
gant ar mestr ; n'ho poa ket lavaret
d'ezan, evel an troioù kenta, kas ac'hanouir endro d'ar gear.
— Kement-sc a zo gwir, eme an tad.
— Mez, va zad, setu ama penaoz e
c'helloc'h kaout ac'hanoun. Pa ouezo
ar meslr oc'h deuet da gerc'hat ac'hanoun da vont ganeoc'h, e raio koulmed
ganeomphon trizek hag e lavoro d'eoc'h
dibab ac'hanoun ctouez ar goulmed. Iddi', a roio d|eomp da zibri ; ar re all a
zrebo, me na rin ket avad, mez kanna
a rin anezo gant va bek. Neuze c'houi
a lavoro eo me a ielo ganeoc'h, halezet
e vezin da vont.
Hag or mab a io kuit digant e dad.
Hema a ia neuze da gaout mestr òr burzudou. Digemer laouen a zo great d'ezan. Goulon a ra kelou deuz e vab hag
e lavar eo deuet da glask anezan p'eo
gwir n'eo ket bet digaset d'ezan endro.
— N'am boa ket great marc'had ivez,
eme ar mestr. Mez pa 'z oc'h a geit all,
e roin anezan d'eoc'h gant matibaboc'h
anezan.
Hag or mestr a gas an tad beteg eur
gampr a oe trizek koulm ennhi.
— Dibabit en o zouez an hini a zo ho
mab, ha ma tigouez ho mab beza an bini e tibobot, e ielo ganeoc'h.
Drlbi greun a ra ar goulmed. Unan
hepken a zeu hag a ia, o rei taolioubek
d'ar re all. Hag houma, evel just, eo a
c'houlen an tad anezhi.
— Ho mah eo, eme ar mestr. Kasit
anezan ganeoc'h. Eur paotr goest eo
brema, m'en tou w a r va lé.
A n t r o n o z , mintin mad, an tad hag e
vab a ia en hent. W a r d r o e u n n e g h c u r ,
e tigouezont en eur gear vraz. Foar a
zo eno. Hag ar mah neuze :
— Tad, prenit eur c'habestr evidoun.
(Da heull).
DB o 331
no négligo pas uno occasion do lu lui
montrer. La meilleure prouve on ost
qu'il s'est attiré la haine do MM. Yvos
Lefebvre et Théophilo .louy.
M.
Colllgnon ost un régionalisto
éclairé: nous pourrions dire, M. Colllgnon est un Folibre, et à ce titra II s'est
attiré la reconnaissance des Dardes.
M. Colllgnon ost un homme d " entonte oordlalo '', il vont la paix et l'u
nion, et non l'anarchie ot la haine
C'est pour' cola qu'il a rétabli le Irai
tomont du vloalro do Trégouroz, coupa
ble de " parlor broton "
La Lanterne ot le Réveil réclament
énergtquément
sa révocation. MM.
Flachon et Jouy ne doutent do rlpn I
Mais ils n'ont pas voix au chapitre, ot
qu'ils en crèvent s'il lo faut, mais los
Bretons entendent no pas remplacer
M. Colllgnon par un aufte, parco que
M. Colllgnon est oxactomont dans la
note juste, ot lo Gouvernement lui on
saura gré.
Vivo Gollignon I
Un
Darde Dardant.
L'acrimonie du "Progrès
Il n o u s déplaît profondément d'ûtro
obligés d'entrer on polémique avec n o s
confrères do Bretagne : on certaines
circonstances cependant, il ost impossible de rester s a n s relever los attaques
Injustifiées, inqualifiables, auxquelles
se livrent do tomps A autru contre lus
réglonallstes, qui no désirent que le
bien du pays, certains journalistes plus
botes que méchants.
Dans ce nombre, est l'anonyme auteur d'un article paru mercredi dans le
Progrès du Morbihan, s o u s lo tltro
idiot do « Une fôto cléricalo A Vannes.»
Pour s a taille (Il ost large comme une
fouille de papier à cigarette) ce journal
pédagogique a expectoré à propos dos
fêtes do Hlohomont uno bilo qui remplirait plusieurs v a s e s do nuit.
Dans ces splendldos journées dos 21
et 22 octobre, 11 ne volt qu'uno fôto cléricalo!! L'intellect obscur de l'autour do
l'article en question no lui a pas permis
do distinguer a u delà d e s cérémonies
religieuses, des Inaugurations, des discours, dos Kermesses, la grande Figure quo n o u s voulions célébrer ut honorer. Arthur III Richemont.lnslnue-t-ll,
quoi sale royaliste! Quoi militariste !
Au liou do battre los Anglais à Formlgny,
au lieu do délivror Paris, que n'at-il,
à l'oxomple de Cauchon brûlant
Jeanne d'Arc, pactisé avec les ennemis
ot vendu la Bretagno et la France à
l'Anglais Talbot I Alors lo Progrès
dit
Morbihan oui s a n s douto approuvé l'Idée do lui élever uno belle statue, surtour si l'Inauguration avait été faite par
F.\ Vadécart, avec sa truelle ot son tabllor en cuir bouilli !
Cette fouille criminelle no so contente
pas
do critiquer lo héros Hlohomont ;
los organisateurs de s e s fôtos no trouvent pas grâce devant elle. M. Riou,
M. de l'Estourbolllon, M. Lanjuinais,
sont odieusement attaqués ; Bntrol est
est traité d ' " illustre cabotin, " Jaffronnou do " granitique incompris " ; pour
le Progrès, les fôtos de dimanche furent dos fêtes " aristocratiques " où lo
peuple ne prit aucune part oto. Go no
doit pas ôtre l'avis dos 20.000 étrangers,
curieux, p a y s a n s , bourgeois, qui vinrent d Vannes attirés par cette inauguration.
Go no doit pas ôtro l'avis dos milliers
do Brotons qui applaudirent s o u s los
halles la Troupe populaire du bourg de
Pluvignor, ot les charmantes jeunes
filles do la bourgeoisie ot do la noblesse
qui,
à l'effet do mloux marquer leur
sympathio pour le peuple se costumeront toutos on pagsannes, dimanche...
Pauvre Progrès, et faut-il quo ooux
qui to rédigont on possèdent uno couche
et une plus forte couche ceux qui te
lisent !!
Famoh
NOUELOU
BREZONEK
(Noôlt Bretons)
Grâce à l'inltlatlvo do M. l'abbé Llvinoo,
rectour de Pluuénali,(Léou), qui a b i e n voulu
nous communiquer uu certain nombre d o
Nools brotons, nous allons I m p r i m e r un
potlt recueil de cos N o o l s .
Dopuls quelquo temps l'on uommonca
malheureusement à abandonner dans nos
campagnes l'usage do uhautor dos Nools
populaires ; la brochure quo nous allons publier contribuera à remettre on honneur los
Kanaouentou Nedeleh.
Ce potil|roeuuil sera préalablement soumis
à l'Imprimatur de Mgr l'Kvôquo doQuImpor.
L'on
peut dès maintenant souscrire a
notre Imprimerie, aux prix suivants, port
on sus :
L'exemplaire : 0 fr. 10
La douzaine : 1 fr.
Le Cent : 8 fr.
Le rocuell paraîtra avant le 1"' D é c e m b r e .
LE
JOUR DES MORTS
fin souvenir de mon frire l'ers,
Les fouilles, une fois encore,
Gisent sur les g a z o n s jaunis,
Et plus d'un s a n s doute déplore
La riante saison des nids ;
Mais au jour des morts, jour dos larmes,
L'automne pourtant a dos charmes
Pour qui s e lamente e n secret ;
Il lui semble que la naturo
Se dépouille de s a verdure
Pour prendre part a s o n regret.
La nature semble lui diro :
Mortel, regarde autour-do toi ;
Tout fuit, mut tombe et tout expire ;
Rien n'est donc réel quo la fol ;
Sans elle, pourquoi sur la pierre
Venir pleurer au cimetière
Sur les a i m é s qui no sont plus <
Si l'homme, étro plein de génie,
N'a d'idéal que cette vie,
Pourquoi ces regrets superflus ?
A l l o n s , en face du mystère,
Secouons le doute cruel ;
Ceux-là, qui dorment s o u s la torro,
Nous les retrouverons au clol...
lit qu'importe la raillerlo
Do tous ceux qui, comme patrie,
No connaissent quo le néant I
Au doute mon Ame ost rebelle ;
Jo orois à la vie éternelle
Sur lo bord d'un tombeau béant.
Justin, fils de l'instilutour, (encore un
qui promet) cl une lille de l!l ans, habitant le bourg, que nous citerons s'il
le faut.
Aux
lacéra tours d'affiches, nous rappelons que les lois des 2!) juillet ISSt et
4 août 1882 sont formelles à leur
égard.
Art.
17 : Cen.c qui auront
enlevé,
déchiré, altère', des affiches
émanant
de particuliers
seront punis
d'une
amende de 5 a 15 francs. La peine
sera de 10 à toi) f. et d'un
emprisonnement de 0 mois à 1 an si le fait a
été commis par un
fonctionnaire.
Piorro PUONOST.
KELEIER
Kerne - XJlxel
KERAEZ
Avis.
— M. Dinc'ulT, coiffeur, rue Général Lambert, informe le public qu'il
tient maintenant un dépôt île la Dépêche de Brest.
— Les foires. — Los grandes foires
do la Toussaint promettent d'être belles
quantauxattraetions, car déjà plusieurs
établissements sont installés sur lo
champ do foire.
— Retraité. — M . Louis Brlndol, médooln-major do I " classe retraité, qui
so rotire àCarhaix, ost nommé au grade
do médoein-inajor do 1™ élnsse do l'armée
territoriale, ot affecté en cette qualité à la i0° région.
—
Vol avec effraction, — L'autre
soir, la femme Coëdio, demeurant Rue
Neuve, en rentrant do sa journée, a
constaté la disparition d'une somme
do (¡0 francs, qu'elle avait amassée pour
son loyer, ot qui so trouvait cachée
parmi du linge dans son armoire.
Lo voleur a dû pénétrer par l'ouverture du haut de la porto et aller directement à l'endroit où so trouvaient les
soûles ressources du ménage Cotidlc,
dont lo mari ost charpentier'.
Plainte a été portée à la gendarmerie.
— Les menées de Rouiller.
— A la
suite de plusieurs conférences faites à
Garhalx par M . Rouiller, secrétaire do
la Bourse du Travail do Brest, conférence où un but légitime et juste s'alliail à dos écarts do langage révolutionnaires, un grand nombre d'ouvriers
do celte ville so sont laissés enjôler
par des espoirs trompeurs et do fallacieuses promesses. Ils demandent « la
journée do 8 h o u r c s » , et dos petits carrés de papier apposés sur los murs
annonçaient dimanche quo lo Sabotage
serait appliqué sans larder. (Juo les ouvriers veuillent bien écouter los conseils
de la raison : qu'ils se syndiquent,
qu'ils défendent leurs Intérêts, qu'ils
exigent la journée do 10 heures, 1 augmentation de leurs salaires avec uu
minimum, niais ils ont tout à perdre, à
vouloirjtout gagner d'un soûl coup;
e'osl parla que los menées de Roullier
sont dangereuses pour les travailleurs.
Supposons par exemple quo la journée de S heures soit adoptée, ot partout
lo payement à l'heure, cela l'ait 2 heures de salairos eu moins par jour, car
plutôt quo do payor dos heures supplémentaires, les patrons préféreront
embaucher un personnel plus nombreux ot pout-ôtro étranger, ce qui no
fora pas l'avantage des ouvriers de la
localité. Il y a donc à prendre ot à laissor dans los oxigonces des révolutionnaires brostois, qui ne pensent pas aux
conséquences de lours menées.
Un
Ouvrier.
— Conférence anarchiste.
— Nous
apprenons quo les ciloyons Jouy ot L o fevro doivent venir bientôt dans notre
ville péroror oontro la Bretagne, contre
los Brotons, contre lo Préfet du Finistère, on un mot, rosasscr los insanités
qu'ils ont coutume do colporter. M. A n llioino, maire, a déjà refusé la sallo do
la mairie A oos deux révoltés qui bientôt vont comprendre toute la société
dans une mémo haine farouche. Nous
no croyons pas qu'ils fassent beaucoup
do partisans dans notre région.
— Brutale agression. — François
Cougard, 28 ans, cultivateur à Kcrampuill, en Plouguor, était allé l'autre
jour à la foire de Gourln. A u x abords
do la gare, un nommé I). cultivateur à
Kormeur, on Gourln, s'avança vers lui
ot après l'avoir injurié, lo frappa de 2
coups de bâton à la tôle.
Plainte a été porléo à ta gendarmerie.
— Loterie annuelle.—
La Gommission du Bureau de Bienfaisance a l'honneur d'informer les habitants do Garhalx qu'uno réunion publique aura lieu
sallo de la Mairie, lundi 30 octobre, on
vuo de la formation d'un bureau chargé
d'organiser la lotorio annuelle.
Toutos los personnes qui s'intéressent à cotlo œuvre de bienfaisance sont
Instamment priées do se rendre à la
Mairlo à 8 h. 1/2 du soir.
La
Commission,
• Marché du 21 octobre. — On cote
au 100 k i l o s : Froment 20.50 — Méteil
10 — Seigle 18 — Orgo 11 - - A v o i n e 15
— Blé-noir 13 — Son 15 — Pommes de
torro tl — On coto aux 500 kilos : Foin
48 — Palllo20 — Beurre en g r o s : demi-sel 100 les 50 kilos — Doux 05 les
50 kilos — Beurre au détail : le 1/2 k.
1.10 — Œufs : la douzaine 1.00 — Poulots : le oouplo 4.00 — Cidre 45 ot 50 la
barrique — Viande sur pied au k i l o :
Bœuf 0.85 — Vache 0.75 — Veau 0.85
— Mouton 0. U 0 - Pore 0.1)0.
MOTREFF
Conférence syndicaliste. — Salle Clédic, dimancho dernier, à 3 h. 1|2. le citoyen Boullier a fait uno conféronoo
aux ouvriers carriors du Moulin-Neuf,
et los a incités à constituer définitivemont leur svndicat.
SANT-QOAZEK
Lacératenrs d'af/lches. — Dimanche
22 courant, M . Jérônio Huiban, dépositaire d'Ar Bobl à Saint-Goazec, attacha
contro la maison de M . Lo Bris, avec
l'autorisation do celui-ci, une aflicho
du journal. Ceci, on ne sait pourquoi,
mit
on fureur cortainos personnes du
bourg de St. Goazoe, car trois heures
après, l'afflcho, quoique placée A 3 m.
du sol, avait été déchirée. Parmi eoux
qui ont été vus enlever les débris de
1 affiche on question, se trouve Hervé
— Seroivh bru:. — Dilun zo bot kanol
our sorvloli bru/, evil ropoz ino an Aotrou
Horborl do Saint-Simon, mal) d'an A o .
Konl do SI.-Simon ha d'un Ilron, goiiot de
Korjegu.
An A o . Chuloni Pérou, kure Kastollnovoz, a gano ar servich. An 111/ a oa leunkouoh. IS-mosk un uzistanz, lion eu/, gwolet
an Aotrone do Korjegu, dépulé ; Doktor
Coqull ; Grogor l'anneau, rimer armongleuiou etc.
An A o . do St.-Simon a oa maivet o
1004 en sUol Saint-Cyr.
— Dimezl. — Euroujet oo bol disadorn
an A o . Vincent Guillou, hag an dimezol
Louise Jogou, mero'h d'an Ao. Jean-Pierre
Jegou, mostr-mongleuior.
KLEDEN-POHER
Rish-douar
spon/ns eu meugle us
Mene-ar-Ster. — Eun darvoud spontus
a zo o'hoarvezet disadorn divoza en
Meno-ar-Ster.
Tri mengleuier a oa o labourai on eur
vonglouz d'an Derrien, pa riskaz eur
pastel douar, hag our boni atrat moin
goueaz var an dud maloùrus-ma.
Ar risk-douar a o'holoaz net ar micherour Kaour A r Bec, .'17 bloaz, deux [dodon,
hagar uiichorourAr Vern, .'11 bloaz
louz Gourln. A n driod no oa kol tapel.
Goudo telr heur labour, e oa gai
lot
lizamma an douar divar an daou labou•or, niez A r B e c na zaloaz kel da vorvel.
Vr Vorn a zo gwall vlesot ive, lia danjor a zo evid o vue.
LOKEFRET
Taollon.—MicholGuongant,44
bloaz,
labourer-douar, a zo bot kondaonot da
do prizon gant barnorion Kastollin,
vit boza (lornot eun ail.
MAËL-PESTIEN
Marvel gant ar boëson. — Mari-Jann
lechee, daou via ha Iriugent, aantroaz
un abardai! deuz an dolou divoza on
liostalori Ar Golf, ha hi nievez-put.
Vzea reaz varotirskabel, h a g e c h o m a z
kouskot.
Kvel na zihune kof, an hostizez a
heurta/, varnhi, niez Mari-.lann Dedico
na oa ken nomed our c'horf maro.
PLOUGONVER
Darvoud. — Dirgwonor diveza, eur
plac'h hanvet Mari Beneo .lobic, oajot a
dri bla ha tri-ugent, a oa pignet var our
slcoitl ila dapout binviou, hag ec'li eo
koueot ac'lianè ha torret ho gar. K o n duct eo d'an bospital da W e n g a m p .
SANT-SERVEZ
Un inaire nègre. — M . Harnais est
un maître homme ! Nous avons dit
qu'il avait illégalement frappé d'une
côlo personnelle le barde Boeder. Celuici ayant protesté, M . le Maire lui réplique par une nouvelle imposition illégale do 3 journées de prestations. Ga
lui apprendra à signaler los extravagances administratives de M . le Maire.
Nous demandons un emploi colonial
pour M . Harnais: il a tout ce qu'il faut
pour gouverner dos nègres. A défaut,
une place do gardo-chioumo i rai t bien
avec son tempérament.
GOURIN
Nécrologie. — Nous apprenons avec
un vil'regret, la mort de .Mme Chevalier, née Fanny Alexandre, épouse de
M. Chevalier, pharmacien ùGourin.
Mme
Chevalier était âgée do 20 ans,
elle laisse une filloltc do cinq ans cl un
petit garçon de dix jours.
Cotte entoile mort met on deuil les
doux famiIles Chevalier et Alexandre
auxquelles nous adressons nos sincères condoléances.
Kerne - Izel
LENNON
Le nouveau pont, — Samedi dernier
a été posée la première pierre du pont
de ilodoa qui reliera enfin directement
lo bourg do Lennon à Gliàteaunouf-duFaou. Voilà 20 ans qu'on l'attendait l
il ne reste plus qu'uno chose à souhaiter, mais qui hélas ne se réalisera
probablement pas: c'osl que la route
qui v a do Lennon au nouveau pont
devienne à l'avenir pratiquable et ne
soit pas laissée comme les autres chemins vicinaux de la commune de Lennon dans un élat tellement déplorable,
qu'on se demande quelquefois s'il y a
un cantonnier pour les entretenir.
KORAY
Nécrologie.
— Nous apprenons la
mort, à l'ago de 30 ans, de Mlle A l i n e
G u y o n v a r c h , lille de M . Guyonvarc'h,
ancien maire do Coray. Mlle Aline
Guyonvarc'h, qui habitait Paris, était
docteur en médecine.
Les obsèques ont eu liou au bourg de
Coray. L a lovée du corps a élé faite par
M. l'abbé Ilunault, recteur, entouré do
son clergé. Los cordons du poêle étaient
tenus par 4 jôunes filles do la eom mu ne.
Le deuil otail conduit par M . Guyonvarc'h, son père; M. le docteurMonnier,
son fiancé ; M . Henry Crouan, maire de
Coray, et M . Pastol, ses boaux-frères ;
M. l'abbé Guyonvarc'h, rectour de Trévoux, M . Fallières, ses cousins, ot d'autres parents. Puis venaient Mme Guyonvaro ii, sa mère, M m e Crouan et M m e
Pastol, ses sœurs, avoc lours enfants,
ainsi que les familles Treutel ot Simotel.
Nous offrons aux familles éprouvées
nos condoléances.
PONTE-KROAZ
Tan gwall. — A n tan a zo kroget an
de ail en ti Gudennoc, o Korgroaz, hag
an tieuz loskot kement tra oaebarz.
Leon
MONTROULE1
Elal-civíl
da IS au 25 octobre.
Naissances: Louiso L a r v o r ; .lean Ilolland ; Mario Stophan ; Francois Capitaine; Jean Brodbecker.
M a r i a g e s : Clément Girard, maçon
et A n n e Le Verge s. p. Noël Le Expelí,
sergent major au 118 et .hialino Geimaine, repasseuse.
Décès : Marie Bélamy, 13 ans ; A l
bert Ouéguiner 32 ans ; François A b grall, 05 ans ; Mathurin Càroff, 03 ans ;
Marie Feuteun, 37 ans ; Marguoritte
Marrec, 74 ans ; Mario Pezron, 71 ans ,
François Tilly, 25 ans ; A n n e Bescont,
84 ans; Anne-Marie Bécam, 15 ans.
KASTELL-PAOL
Mariage. — Nous apprenons le prochain mariage du Vicomte de Montrichard, avec Mlle. Y v o n n e de Guébriant
fille de M . le Comte Alain de Guébriant,
le sympathique maire de notre ville, et
sœur de M . Hervé de Guébriant, qui
épousa l'année dernière Mlle, de T r é vise. Le mariage sera célébré probablement à Paris au courant du mois de
janvier prochain. Nos meilleurs vœux.
PLOUNÉOUR-MÉNEZ
A propos de machines agricoles. On nous écrit :
Tout le inonde aujourd'hui peut se
rendre compte des progrès de l'outillage agricole dans notre région. Les
machines exposées à chaque concours
attirent l'attention des amateurs par
lours variétés et leur perfectionnement.
C'est donc rendre un grand service
à l'agriculture que la propagation de
cos machines nouvelles.
La municipalité de Plounéour-Ménez ne paraît guère aimer le progrès
car on ne sait par quelle aberration
mentale et cédant aux réclamations de
quelques cabaretiers, grands électeurs
sans douto, elle vient d'interdire A un
honorable commerçant d'une commune
voisine d'exposer et de faire essayer de
nouveaux instruments agricoles sur
son territoire.
On se demande quel rapport il peut
avoir entre la consommation de la
goutte et l'essai de machines ?
Grâce à cet ukase ridicule qui donne
une triste opinion de la mentalité de
sou auteur, ce commerçant devra, rechercher d'autres communes où les
autorités civiles se montreront moins
exclusives et plus soucieuses des véritables intérêts do leurs administrés.
F. T.
LANNDERNE
Presegeniwu
bresounek.
— Disul
l'abardaôz, da4 heur, paotredan Action
Libérale Populaire
euz a Lannderne,
îur c'hant-hantor bonnag anezo, a zo
en cm zastumet e sal kafe Bidanel, var
Gloued ar stereden. A n A o . Belbeoc'b,
konversant, a rené var ar seanz, ouz e
gostoz an A A . Gaston A n Hospital,
''anch Nikolas, Raoul Abautrot, hag
Armand A r Forestier de Quillien.
Vn Aotrou Belbeoc'b, da gregi, a ra
mil diskour euz ar c'Iioueka, e pehi'ni
o ko'n/.ix euz ar pez a dremenn être
patroned ha micherourien, euz ar gonkurranz a ra da broduou ar vro-ma trevajou an A m e r i k , euz arpez a dremenn
en Franz evit kemend a zell ar politik,
etc.
Komenn a ra e teuio prestik da
Lannderne an A o . Riou da ober eur
gonferanz.
Var lerc'h an Ao. Belbeoc'b, an A o .
\ r Forestier, bot ofisor-mor, ha broma
marc'hok euz an Urz a Enor, a zjspakaz,
en bon ioz brezounek, eur gacr a bre;en, o peliini e kontaz histor bon bro
a Vroiz a zalek an oajou pella boteg an
amzeriou tosta d'eomp. Ra vezo trugarckaet ama evid arbrezegendalvouduszo on deuz great.
En e c'houde, eun don iaouank, an
Vo. Juzeau, ainenuzer, a lavar eur gir
bonnag divar bonn ar raportehou être
ar mostrou-labour hag al labourerien,
divar-benn an arme, an omzikour, etc.
Da rospont d'ezan, e sao neuze ar sitoïan Gourvoz, amenuzer ive : henia a
lavar ne 'z euz ket ezom a batroned,
penoz an ouvriorion a c'holl en em gleved
ctrozo evit sevel liez-labour hag
uzinou, kuit a vestrou.
Eun disput a zao olro Juzeau ha
Gourvez : Juzeau a baie egile gant e
rezoniou.
Echu d'au drouz, an A o . Bonnefoy,
skrivagner, a gemor ar gomz en brezonek ; o brezegen a lak an dud da o'hoarzin konan. Bonnefoy a gomz, evid kloza
deuz an eleksion da vloaz, lavarout a
ra d'ar g w i r Vretoned digerri al lagad,
an hini mad, ha stourm ouz kandidadod ar c'iiouarnamanl.
— Tentative de suicide.—Lundi,
vers
doux heures de l'après-midi, Jean-Marie
.laouon, ébéniste, Agé de 20 ans, demeurant place Saint-Houardon, a essayé de
so suicider sur la place du Marché.
Après avoir fait emplette d'un revolver,
il s'est tiré deux balles, qui, mal
dirigées, ne l'ont pas blessé
Le désespéré a été désarmé aussitôt
par les passants accourus aux bruits
dos détonations.
BREST
Les antimilitaristes.
— Une enquête
est ouverte contre les ouvriers de l'arsenal qui ont par surprise fait une
conférence antimilitariste au Casino
brestois, pendant une représentation.
Sur l'ordre du commandant d'armes,
le Casino a été consigné aux troupes
pendant un mois.
Lo citoyen Pengam a été chassé de
l'arsenal mari li me, par l'amiral Péphau.
| eno var an douar, e-kenver gant ti A r
traitent actuellement avec une prime Importatile.
\ Foll, korf-maro eun don hag a o a l e u n e
fas a wad kaillaret.
Capillilas bien tenue à 62.50 et Saint-Raphaf'l Quinquina activement traité aux enGelven a reaz an amezoion pere a
virons de 136 fr.
anaveaz an hini muntrel. .1 >b ar Foll a
New Kafllrs en lionne tendance à 30 fr.
o a e h a n o , 33 bla, toneller deuz e viclier.
Marché de Parls(la Villette) du 26 Octob.
Disput ha riot a zavo alirz être A r
Foll hag e vreudeur, pere a oa roulerien
H
QUANTITES
Prix du kilogramme
h a g a r e a aoun d'an holl garder. A n
MN
Poids vil
•/.
hini lac'het a oa gwella hini a oa anê.
aiuoveli1"
li Ó C H li u o H
1 2Da eiz heur, lez-varn Gwongamp a
Bœufs... 2 2Ü7 2 223
74
60
erruaz var ar plas, our jandarm h a g a r
Vachos..
530 • 486
88
71
55
c'homisaor-polis. Buan e vvelchont var
Taurouux
150
120
75
52
63
biou tamall an torfet ha penoz e oa bet
Veaux... i 005 1 434 i 20
08
75
kometet.
Moutons 19 40118 500 1 05
83
68
Disul, Job A r Foll hag e vreur ac'h
K
Porcs.... 5 315 5 315
1 . .
95
eaz
da c'hoari domino en eun ti tost
7 • WM*«WY " N U I U N . V ,
» UIUV
LUIL.M,,
eno.
Echu ar barti, e iecbont kuit evid
Veaux : vente bonne.
dond d'ar goar, ha ne oant ket meo.
Moutons: vente meilleure.
Pa oant erru o daou en ti o mam, inPorcs : vente en hausse.
tanvez A r Foll, eur breur ail d'ê, ErCÉRÉALES (Bourse de Commerce)
wan,
(su eur weled Job, a gomansaz lavaret traou d'ean, hag a glaskaz lakat
AVOINE» SKIULLIS mOMRNTS PARIHZa
anean 'meaz an ti. Job a lavaraz e parLES
100 KILOS
tielle inavijerentet d'ean e oustillou toneller, hag arpez a gleet d'ean.
Courant
18 00 15 50 22 05 33 . .
Erwan ar Foll a neuz lavaret d'ar
Prochain
18 30 15 50 23 1
30 60
Nov.-déc
I jandarmed penoz e vreur a reaz eun
18 40 15 75 23 20 30 65
I taol dorn d'ean, hag e c'haloupaz d'ar
Tendance... fermo calme souton. bonne
gampr, ha dre ar prenestr en em daolaz 'meaz var an hent-braz, hag evelse
en em lac'haz.
III \ U X A D E X
Mez n'euz ket bet lui o proui faozente
(Digaset gant F. Kencc'h-Dui
an digareou-ma, rag bet zo kavet er
porz, plouz leun a wad. A n den maro
2
en doa bet eun taol kontel en e vorzed,
Lec'b a repoz. Evach.
ha dre ar gouli-ze eo en deuz kollet e
A v e lavaret d'ar paour. Skuiz.
wad.
Levenez an eonik bihan.
An ankêt a brouo penoz eo digoueet
Frouezen. Var bouez netra.
an traou. Da c'hortoz an intanvez A r
Eun loden dra. Langach.
Foll, hag e daou mab Erwan ha Jul a
A v e gant ar vuoc'h.
zo bet zerret en prizon Gwengainp.
(N'euz nenied chench al lizeren genta
BEAR
d'ober).
0
Caisse des Ecoles. — M M . BassotViléon et Coquet ont été élus dimanche nouveaux membres du Bureau de
la Caisse des Ecoles publiques de Bégard. M . Pierre Pérou a été élu viceprésident.
Le bureau est ainsi composé :
MM. Joseph Lucas, président; Pierre
Péron, vice-président ; Houarner, trésorier ; Libard, secrétaire; Basset-Viléon, Coquet, Y . - M . Jaguin, Pierre
Guillou, membres.
Cette caisse des écoles, la première
dans le département, et peut-être
même en Bretagne dont le but est la
fréquentation des écoles et l'assistance
aux élèves malheureux, a réussi, l'année dernière, grâce au dévouement inlassable de ses membres, à distribuer
gratuitement plus de 15.000 soupes répartie entre 120 élèves, garçons et
filles, des plus éloignés et des plus
nécessiteux qui fréquentent les écoles
communales de Bégard.
Ce repas chaud se donne pendant
toute la saison d'hiver.
LANNEANQU
Mariage. — On annonce le prochain
mariage de M . Théophile L e Fustec,
fils de notre dévoué maire M . L e Fustec, chevalier du Mérite agricole, et de
Mlle Anastasie L e Roux, lilie de M . L e
Roux, propriétaire A Kerbiquet, conseiller municipal à Plougonven.
LES BRETONS ÉMIGRÉS
PARIS
Nouveau Groupement Breton. — L e
dimanche 22 octobre, M . Caménen secrétaire général de la société de Bretagne, accompagné de M . l'abbé Kervennic, de M . Casimir Le Roux (de
Gouarec) professeur A Paris, et de M .
François Gouriou, aucien instituteur A
Carbaix, est allé sur les demandes instantes qui lui en avaient été faites, essayer do constituer un nouveau groupement breton au Kremlin-Bicêtre.
La salle ou la réunion avait été annoncée pour 8 h. l/2dusoir,étaitcomble.
Les
discours de M M . Camenen et Le
Roux ont produit la meilleure impression, si bien qu'au rappel de tous les
souvenirs du vieux pays, beaucoup
do ces braves gens pleuraient.
Les chansons bretonnes ont été chaleureusement applaudies.
VoilA donc un nouveau centre dans
lequel on pourra, avec l'aide de Dieu,
organiser une nouvelle section de la
Société La Bretagne, et donner A nos
compatriotes une plus grande cohésion
et une plus grande conliane en euxmêmes.
LILLE
Conférence. — Notre distingué collaborateur Iann Morvran-Goblot a fait la
semaine dernière une conférencu sur
l'Irlande et la Renaissance Celtique A
la société de Géographie de Lille.On y a
applaudi les Celtes, et l'orateur a ainsi
conclu : « L e s tourmenteurs passeront.
Les Celtes les regarderont passer. »
Bulletin Financier
Marché irrégulier, sans tendance précise
et surtout sans allairos. Notre 3 0/0 s'échango à 00.70, l'Extérioure à 02.72 et lo
Turc à 00.72. Fonds russes un peu plus
lourds
Comptoir d'Escompte 000. Société générale 040. Los bénôjlcos nets do ce dernier
établissement,pendant le mois de septembre,
so sont élovés a 740.701) fr.
Gaz parision 877 ; jouissance 024.
Le Rio est moins bien défendu à 1.003.
Le Suez, égalomont plus lourd, est à 4.475.
Sosnosvice et Brlansk faibles à 1.395 et à
502.
La Raffinerie Say oscille autour do 307 fr.
Rappelons que les actionnaires ont intérêt
à faire valoir leur droit à la souscription
aux actions de priorité. Ces actions së
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tous les deux mois.
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Archéologie. — Traditions populaires. —
Iconographie. — Questions eoltiqnes. —
Généalogies dos familles bretonnes. — Bibliographie. — Quostions et rôponsos, etc.
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dessin spécial dû au talent de l'artiste malouin Malo Renault.
Prix de l'abonnement annuel : France, 2 fr.
Etranger, 1 fr. 50.
Sommaire du. n° 1 (Octobre IVOôj
Prologue. Le Dict du Hérault, par Abalor. — Une idyllo sur uno grammaire bretonne par Charles Le Gofflo. — Note sur lo
Dictionnaire de Dom lo Pelletier, par lo Dr
Victor Tourneur. — A r C'hanor koz, par E.
Ernault.
Certificat de Ilozier en faveur de la noblesse de Armand Félix Louis de La NoO
de Couiltpeur pour son admission au nombr dos pages do Madame la Dauphino (1750).
Requête à Kosseigrieurs les Maréchaux
de P'ra-ice, présentée on 1745 par lo sieur
du Boishamon, gentilhomme breton, contro
un sieur Mainguet qui l'avait traité de gentlllâtre!
Appel des Bretons aux armes ! — Questions. — Bibliographie.
Pour paraître dans les numéros suivants
Discours bretons prononcés en 18C8 par
Napoléon I I I .
Le Travestissement féminin du chovalier
de Fréminvillo.
Un condisciple de Brizeux : par René
Guillard, par Piorro Laurent.
Lettre en Breton adressée des EtatsUnis en 1838 à la Société royale des Antiquaires do France.
L'Héritière de Keroulas, ballado bretonne. Texte et traduction. (Version de.
Lo Gonidec).
Chansons historiques sur la çupture du
mariage do la duchesso Anno nfoee Maximilien d'Autriche. Texto allemand et traduction française.
La Villernarquè aoant le Barzaz Brciz,
par P. Lan.
Chansons sur la bataille de Satnt-Casl.
Questions et Réponses. Sous cotte rubrique spéciale, Le Fureteur Breton ollre
à ses abonnés la facilité de poser aux lecteurs, par son intermédiaire, toute quostion ou problème d'intérêt breton. Les réponses ou solutions envoyées paraîtront
dans lo numéro qui suivra.
Eludo
de
A .
PAU
M ' GUIRRIEC, Unitaire
Châtcauneuf-du-Faoù
V
K
I
V
D
R
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En l'Etude de M" GUIRRIEC, Notaire
LE DIMANCHE 12 NOVEMBRE 1905
à 1 h. de l'aprés-midi
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Château neut-du-Faou.
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roz-do-chausséo et gronior au-dessus.
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o tiskonn gant lient Sante-Kroaz, evid
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1
Ar
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tudeao M'POSTOLLEC.Notaire a Gourin.
A.
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Kxpolitlón du
InilmirUl
TiUIIm
DIMANCHE 5 NOVEMBRE 1905
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Eu l'Etude et par le Ministère
de M' POSTOLLKO, Notaire ri Gourin
Premier, loi. — Aux dépendances du
Village do Koriinou, Commune do Langonnot.
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Paro-Marro, laboui' do 72 ares, M I H O a
prix : (MX) francs.
Deuxième lot. — Aux dôpondancoa du
Village do Koriinou, on Langonnot.
I.ann-Mlnù-Buyon, lando d o 311 nros
40 c o n l i a r o H . Miao a prix : 200 tranca.
Troialèmo lot. — Aux dôpondancoa dudit Village do Koriinou.
Mlnoz-Hlan-Hornio, lando d o RI aroa
00 contlaroa. Miao à prix : 1100 franca,
Quatrlomo lot. — Le surplus d'uno Propriété il Koriinou, ot dépondancoa, on Langonnot.
Mise à prix : 3,000 f r ê n e s .
Coa inirnouliloa «ont libres d o location.
S'adresser pour loua rcnaolgnonionta, à
M' l*OSTOLLEC, Notaire.
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1 b e u r o do l'après-midi, en l'Etude et
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le Ministère do M° POSTOLLEC,
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lots, s i t u é s a u Village et d é p e n d a n c e s
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Gourin.
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S'adresser pour tousrenseignemonts,
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