Novembre 1907 - Site en travaux, le week

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Novembre 1907 - Site en travaux, le week
Quatriòme Année — N" 162
Exar- Cwennete - Cinq Centimes
Samedi 2 Novembre 1907
JOlKNALRÉÍÍlOlULlSTE
Rédaction et Adminislralioo
IIEBDOMADAIIIE
do la
BREGXAG-ISrK
ot dos
llreioiiM E m i g r é *
ABONNEMENTS
:
FRANCE. . I un. . 3 ir. 5 0
ISTIA ANGER. — . S —
Avoc " A r Vro'' IlovuoMousuollo
FRANCE . . 1 ai . . . 5 (r.
KTRANGfiR.
— . . . 9 •Les Abonnements
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Tout changement d'adresse sera
accompagno de II tr. 5 0 cent,
en Timbres-Poste.
Directeur:
"fividar Vro dre ar (lobi "
Bobl
F. J A F F R E N N O U
G0URLET.
|
Correspondant
"Abalar"
Central : Jean
Contre les Monopoles
« Bara, Laez, ha Líbrente. »
Qirlou lavorai gant A N TOUR D'AUVKRON
•
•
Desliadurez lia Dállente
ED bon amzer, an holl dud, koulz
lavaret, a oar lenn ha skriva. Mez
ma c'houzomp lenn lia skriva, eul
lodennik vihan hobken ae'hanomp a
c'hell lavaret en gwirionez ez int
dosket mad. Kalz a zo en bor Breiz
ha ua gomprenont ket mad al levri'ou nag ar c'hazetennou skrivet
e| iez Bro-C'hall, hag abalamour
da ze D'O lennont morse.
Beza zo avad en peb parrez, eun
neubeudik ail hag o deuz, mar plich,
resovet our <: certificat d'études >
a-benn kuitaat ar skol. En devez
m'o doa bet an tam paper-ze oa
loiv'h ermo, ha sonjal a rea d'ezo
oaut doktored. Paia an doktored-ze
d'an foar, pe e kear daober eur geíridi bennag, o keineront éur gazeten. Peseurt kazeten '( Unan gallek
na petra 'ta ! Unan brezonek na ve
ket onorapl awalc'h ! Lenn a reont
an traou prlnsipala a zo war ar
Journal, ba ken avanset e vezont
aliez arok kregi er journal evel pa
lakeont anozan en ho godei... Alez
an enor da ziskouez d'ar vignouned
e leunont eurgazeten gallek, a dalv
euu dra bennag, ac'banta !
An doktored-ze a lenn neuz forz
peseurt kazetennou, gant ma vezint
skrivet en gallek, ha kredi a reont
ar Vretoned n'int ket gwost da
skriva evel ma ra ar G'hallaoued.
Mad eo, a dra zur, beza sklerijonnet war an traou a dremen en
hou amzer en Bro-G'hall hag en
Breiz. Eun dever eo evit peb Breizad a galon klask interest ar Vro,
ha mad eo ivez deski pellaat dioutbi kement grizienn fall a zo oc'b e
ampoezoni. Dre an Deskalurez ha
drezhi hebken eo e teufomp a-benn
da netaat douar hor Bro, ha da
cbaseal dioutbi evit ato an holl am>revaned a zo ennbi, deut euz an
istranjour, evit karga 6 c'horf hag
o ialc'h di war goust c'houezen al
labourer-douar, ar o'hon versant
hag ar inicherour.
Pa deu ar mare da daoler er
voost ar billet-vot, ho ! neuze avad
an bini zo war ar renk da vont da
zeputo, a oar dro 'n envor an traou
a ve mad da ober evit ar vro, lakat a raï an heol da bara, hag ar
glao da goueza. Pa vezo digouezet
en Pariz, en kampr an deputeed,
n'anavez man ebed ken, nemed an
hent da vont da gerc'hat e bomp
mil skoed.
Lezel a ra'í da zevel o mouoz er
Gambr, eur vanden kannadod paëot
gant an Fstranjour evit dismantri
an traou a zo kaër hag enorabl en
f
Feuilleton du Journal " AR BOBL
"47
LE Porlraj
M i r e Rouge
d e
l a
par Pierre DAR LA Y
— Savez-vous la nouvelle ï On prétend que M . Lemarchais v a réserver la
chasse dans ses bois, dit Guermour.
— C'est pour no pas troubler les rêveries do sa jeune épouse, observa
Deslour.
— Comment il se marie ?
— Oui, mon cher, propos do valets,
si vous voulez ; cependant ce sont
quelquefois les plus sûrs.
Il parait que ses fiançailles ont eu
lieu, hier au soir, avec Mlle de'Boisgonest.
L e café de Trévenouc, dom le local,
en été s'augmentait de tout le côté de
la place longeant ses murs, n'était pas
brlllammant éclairé. Heureusement
pour lo percepteur, un pâle clair do
luno faisait, ce soir là, tous les frais de
luminaire. Il tressaillit si violemment
que son porte-cigare roula de ses doigts
sur le trottoir.
La sourde exclamation qui lui échappa fut mise sur le compte de la contraKoproduetlon Interdite aux journaux n'ayant
pas do traita avec M. Ilnnri Gautier, éditeur,
Parla.
procurer un autre plus gai, nous ne
lior bro. Lezel a raï kas peli deuz
rêvons que la monopolisation par l'Etat
bro o c'havel an dud-zc pero na
pour que « ç a change un p e u » .
e'houlennent nemed ober vad en
La femme en queslion s'aperçut au
eur veva. Lezel a raï da c'haloupat
sixième époux que c'était la même
ar vanden beillevotled danjiruz a zo LE IUCHAT DE L'OUEST SERAIT FOLIE chose
et elle en éprouva, nous dit-on,
brema skignet e pevar c'horn ar
une telle déception qu'elle en mourut.
Franz o p'houez tan ar gounnar
Nous ne mourrons pas du changeA cette époque de l'année où tous les
enob an urz vad.
ment de direction de la Compagnie de
commerçants grainetiers et fournisPioti a vezo kaoz dafceï
l'Ouest, mais nos intérêts pourraient
seurs divers envahissent les halles-des
Kement den a lenti gazetennou gares, de nombreuses réclamations peut-être en SOU fTri r sérieusement.
hontrol d'an urz rad hag a gred sont adressées à la compagnie de• Restons sages et gardons nous du
monopole. Je suis trop jeune peut-être
ar c'homzou a, zo enno.
l'Ouest, relatives à l'insuffisance du
Ap re-ze, an dud-ze hepkeu, berr matériel et à la lenteur avec laquelle se pour arguer de mon expérience, mais
j'ai celle de nombreuses personnes de
a spered ha kam o c'houstianz, -ar l'ont les expéditions.
mon avis. Rien ne vaut de changer si
.Je
ne
voudrais
pas
me
faire
passer
re-ze eo a zo a du gant potred an
souvent, on court le risque de perdre
pour
le
défenseur
de
cette
compagnie,
draill, ar re-ze eo laica ar poultr
en voulant trop gagner.
hag an tan e daou voan-diazez peb mais je crois vraiment que les plaintes
Si les commerçants ont éprouvé de
des commerçants, bien que fondées,
bro sivilizet, ar relijion luig ar tombent à faux quand elles s'adressent sérieux dommages et que la Compagnie
garante-bro. An ban 1er doktored- à la compagnie de l'Ouest directement. possède les feuilles de récépissé des
marchandises avariées, nul doute qu'ils
ze, pere gav d'ezo n'euz lient mad
Je m'explique. Depuis une dizaine
ebed evit sovetei ar vro nemed an d'années il est question «lu rachat de ne soient dédommagés intégralement
bini a gemeront, a zo bourrevien l'Ouest par l'Etat, depuis dix ans, à de leur valeur.
Je sais fort bien que ce n'est pas une
ar Ropublik honost ha leal, hag ar Chaque ouverture des Chambres, des
solution et que mieux vaudrait que les
pez a zo gwasoe'h, deski a reont projets de loi sont déposés et discutés. dites
marchandises arrivent intactes à
d'ar re na lennont ket, an boli gre- Bien qu'ayant toujours été, jusqu'ici, destination
et sans subir de longs redennou o deuz desket o-unau er da'is l'impossibilité de consentir aux tards, mais à tout perdre, mieux vaut
nombreux
et
lourds
sacrifices
que
susc'bazetennou-ze.
leur encore courir la chance d'être remciterait le rachat, l'Etat n'en garde pas
An dud a spered, an dud desket moins l'espoir de l'emporter un jour et boursé sans trop de mauvais vouloir.
("est ce qui pourra peut-être devenir
mad, na gredont ket ar seurt teo- de convaincre la majorité hostile.
riou-zo ivantet gant ar Juzevien
Sans vouloir discuter si cela peut être difficile lorsque l'Etat aura le monopole.
evit dismantri Franz pehini a une bonne affaire, il est permis de dire On ne gagne pas souvent 'quand on
s'attaque à un si puissant ail versaire, et
c'houarnont hirio. Lavarit d'in, et de constater que les débats para- comme
l'Etat c'est nous, il arrive que,
lysent
un
peu
les
efforts
de
la
Compac'boui tud lia n'oe'h ket gwerzet,
s'il perd le procès, c'est toujours finalelavarit d'in petra vije Franz heb gnie, qu'elle hésite ù s'agrandir et ¡1 ment la masse des contribuables qui
soudardedi — Ilenvel e vele otiz s'améliorer par crainte de ce rachat.
éeope.
Ce n'est peut-être pas là la raison
eun tiegez hag a deui.al laër ennan pour
Le monopole, l'Etat-patron, pourra
laquelle elle a négligé d'augmenp'en devezo c'iioant. i
peut-être devenir une réalité le jour où
son matériel, mais ça n'en est pas
Petra eo an den heb eur gred en { moins une des raisons. File est sufti- le socialisme aura triomphé, mais il
Eun den bob kreden n'en deuz santo pour appeler la réflexion des aura changé de procédés. 11 sera moins
na kalon na kousüanz, laërez a raï grincheux, toujours prêts à s'emballer agressif qu'aujourd'hui et surtout m oins
cher. La gratuité des chemins de fer,
o nesa, bon laza zoken heb skru- a la première occasion.
dont rêvait Proudhon, sera peut-être
Je ne sais trop pourquoi l'IStat prenpuil, n'euz nemed ar jandarin a gealors réalisable. Mais d'ici là, mieux
drait
à
sa
charge
l'exploitation
du
rément ra aoun d'ozan.
vaut malgré tout se montrer vieux jeu
seau de l'Ouest. Ceux qui connaissent
Stank int hirio, an dud gonezet le
et se contenter île ce que l'on a.
fonctionnement du réseau de l'Etat
gaet komzou llour ebestel an Es- savent, j'en suis, sûr, à quoi s'en tenir.
Les réclamations sont toujours pertranjour. stank int er c'beariou, ba Je n'ai jamais voyagé sur ce réseau mises et souvent même elles sont néstankaat a reont ivez war ar mea- sans entendre des réflexions plutôt cessaires pour le bon fonctionnement
ziou. Taoler a reont kuit an had amores, de la part des voyageurs. Tous d'une Compagnie. Mais tant qu'on agimad diwanet var douar o Bro, hag sont unanimes à dire que cela « marche tera le spectre du rachat à ses yeux, la
Compagnie de l'Ouest se montrera hésihada reont en e blas dreok evit ani- mal » .
tante. C'est cela, je crois, qui explique
Nous
sommes
Français
et
c'est
ce
qui.
poozoni an douar.
son
immobilité momentanée.
(îortozomp eun neubeudik am- explique notre goût démesuré des monopoles. Nous aimons à être gouvernés,
l'une A L L A S .
zer c'hoaz hag e klevimp koulz war nous aimons que l'Etat mette son nez
ar mea/ evel en kear "au fumier dans nos affaires. Nous avons le monole drapeau français ! "
pole des tabacs et nous payons le tabac
Ha neuze, pa vezogwelet o pour- fort cher, de plus il est de très médiocre
men en ilizou hag er c'hazarniou ar qualité. Nous avons le monopole des
razed bag al lapoused-noz, neuze ar allumettes et de même, les allumettes
Brusianed a c'hoarzo hag a lavaro sonl horriblement chères relativement G r a v e a f f a i r e d'espionnage. — Le juif
Benjamin Ullmo a r r ê t é
en eur zellet ouz ar stad en pehini a au prix de celles que l'on achète à ï ' é - '
11 y a un mois environ, un anonyme
vezo rentet Franz : « Ilao mad eo ar tranger. Non seulement elles sont hors
de prix, mais encore elles ne valent
de Toulon faisait connaître au ministre
beron. poënt eo hi (libri ! »
absolument rien. Elles sont détestables,
de la marine qu'il possédait la photoEun dever eo eta evidomp-ni Bre- elles ne flambent que rarement, elles graphie de documents secrets de la plus
toned, sklerijenna hor spered, ba empoisonnent les ouvriers qui les fabri- hante importance et qu'avant de les
bleina hor c'houstianz war hent ar quent et les malheureux qui en usent. vendre à l'étranger il en offrait la restipeoc'h er Vro. Ëun dever eo oviRien que cela devrait décider l'Etat à tution à la France moyennant une
domp-ni, tud deuz ar memez ouenn, prendre aussi le monopole des Compa- somme de cent-cinquante mille francs.
kregi an eil e dorn egile evit rei gnies d'assurance contre l'incendie. On Chargée d'ouvrir une enquête, laSûreté
war e fri d'an hini a deul'e da esa y a songé, je le sais, on a même songé générale a acquis la preuve que cette
hon distrei diwar hent ar peoc'h a monopoliser, paraît-il, le gaz et les tra- lettre anonyme correspondait à certaines réalités et le résultat de la surveilhag al líbrente en hor Bro. Eun de- vaux de vidange !
lance fut l'arrestation dans les Gorges
Le rachat de la Compagnie de l'Ouest
ver eo evidomp-ni, pere a zo gwasd'abord fort cher à l'Etat. 11 d'Ollioules, près Toulon, de l'enseigne
ket gant ar G'hallaoued, skuba er- coûterait
de vaisseau Ullmo (Benjamin), âgé de
faudrait un remaniement du personnel,
meaz euz hor bro an amprevaned ec qui serait encore la cause d'autres 25 ans, qui a avoué sa culpabilité et a
Estranjour a deu boteg ennoinp dépenses importantes.
déclaré n'avoir pas du complices.
evit sima gant hor gwad ar mei
Nous nous plaindrions plus amèreLa Sûreté lit appel à un professeur
deuz hon eskern.
ment peut-être de la lenteur apportée
de l'école de Joinvillè, doué d'une force
Stlejomp eta er-meaz al lornacha au fonctionnement des services de trans- herculéenne et d'une adresse irrésiset nous en viendrions à regretter
tible et le chargea d'entrer en relations
zo o karga o c'horf bag o ialc'h di- port
a Compagnie d'aujourd'hui.
avec Ullmo connue représentant du
war goust c'houezen ar inicherour,
Tout cela n'a qu'une riison : nous
ministre de la marine Rendez-vous fut
ar païzant hag ar c'bon versant.
aimons le changement. Pareils à cette pris dans les gorges d'Ollioules pour
riété causée par cet accident.
— F s t - i l easgé, demanda Guerneur.
— Oui ; cela me contrarie, j ' y tenais
répondit Bertrand, bien aise de déguiser ses impressions sous ce motif futile.
Quelques minutes plus tard il se leva
prétextant un travail pressé. L a lièvre
troublait son cerveau, tous les démons
de l'enfer hantaient son âme en révolte.
Comment le manoir de ses pères, le
lieuoû tous ses ancêtres avaient régné
aimé, souffert, tomberaient dans les
m.ains de ce Lemarchais ! Jl supportait
de voir Rosenn à Penhoël, il s'en était
réjoui même, dans l'abandon sublime
de l'amour, mais cet homme !... Bertrand avec sa rage jalouse, le devinait;
et le docteur .lel'fik, dans l'intimité de
leurs conversations, en avait assez dit
pour ne lui laisser aucun doute sur la
valeur morale du personnage.
De terribles pensées do vengeance
lui montaient à la tôto. Il irait, .oui, il
irait, la relation de Kellec dans les
mains, réclamer ce qui lui était dû, le
coffre enseveli et il montrerait à
tous la lettre de son grand-père, suspectant l'honneur du comte Olivier car
il n'y avait point de doute, les phrases
un peu vagues signifiaient bien des
choses, pour peu que l'on voulût les
interpréter.
Lorsque tous ses nerfs furent tendus
sous l'effort de son imagination en délire, la violence même de ses impressions ramena le calme, et l'empire de
la raison eut son tour.
La loi donne au propriétaire tout
femme qui ne trouvait rien do mieux
que de supprimer son mari pour s'en
droit sur ce qui lui appartient, dessus
comme dessous terre. Bertrand, avec
ses"rèclaniations arrogantes, pour peu
que M . de Boisgenest eût mauvais caractère, ne réussirait qu'à se faire
écondulre plus ou moins poliment, et
l'on chercherait, un jour, le coffre sans
lui. Rentré dans son apppartement le
malheureux passa une nuit effroyable.
Quelquefois cependant, il s'abandonnait au douloureux espoir d'être aimé
de Rosenn. Pourquoi cette indisposition grave et suinte au lendemain des
fiançailles ( Obéissait-elle simplement
à son père et son cœur avait-il manqué
de se briser par cetle contrainte % A l o r s
les instincts mauvais que tout homme
porte en soi se redressaient. Bertrand
voyait la borde des démons lui montrer
une épuisée prête à prononcer un serment de parjure.
Mais sa conscience loyale faisait soudain rougir son front, il se détournait,
frappé de honte, ne voulant pas admettre que Rosenn, devenue la femme
d'un autre, l'aimât ot qu'il en fût heureux.
Ces combats l'accablèrent jusqu'au
matin. Une lassitude invincible conquit
toutes ses facultés physiques et morales. La tête appuyée sur son bras, il
s'endormit, penché sur sa table de travail. A dix heures le docteur frappant
à sa porte, ne reçut point de réponse.
11 entra et surprit Bertrand pâle, sous
la lueur mourante d'une lampe, qui
luttait avec le soleil brillant à travers
les jalousies. Le jeune homme dormait encore, anéanti, presque sans
souflle, de ce sommeil écrasant qui res-
l'échange des documents
somme de 150.000 francs.
TARIF des
INSERTIONS
Ann.etRécl.,4 p. Of.201aligne
—
3'— 0 25 Chronique Locale 0 50 —
En Echos
0 75 —
a
ON T R A I T E A FORFAIT
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les Agences de Publicité,
ou dinos
Bureaux.
« Encore 1 » dit M. Ciémenoeau
Du SoleM :
M . Clemenceau recevait, cette semaine, un journaliste israélite qui lui
demandait des renseignements sur l'affaire Ullmo.
« Tout ce que je puis vous dire,
c'est que c'est encore un de v o s coreligionnaires. »
L' « encore » de M . Clemenceau est
une des plus accablantes charges qui
aient pesé contre les Sémites — lesquel,
il est vrai, n'avait pas besoin de cela.
Evasion
mouvementée
e
(Juatre sapeurs du 3 génie, Gueot,
Rouillyel. Verlet et Dufour, s'étaient
évadés de la prison de la citadelle de
Cambrai.
Des soldats du génie et desgendarmes
les poursuivirent à travers champs,
suivis de paysans armés de bâtons,
v A W e l l y , a six kilomètres d'Arras,
les évadés furent arrêtés par les gendarmes, et ne voulurent pas marcher.
On les lit monter avec peine dans une
voiture régimentaire.
A ce moment, un des prisonniers,
Dufour, porta un violent coup de poing
au gendarme et le blessa à l'œil.
A u cours du trajet, ils outragèrent
les gendarmes et les soldats par les
mots : « Mort auz v.... ! »
Pendant qu'on les remettait en prison, Guéot reprit la fuite, malgré la
sentinelle de la porte. Il fut arrêté,
quatre heures après par un gendarme.
Guéot est d'origine bretonne.
M. C o m b e s r i g o r i s t e
M. Combes continue à appliquer la
séparation avec la dernière rigueur.
Ces jours derniers, il prenait le train
pour Paris. Comme tout bon démocrate,
il s'était fait réserver un compartiment.
A u moment d'entrer, qui aperçoit-il %
Une religieure en chair et en os I Et
celle-ci ne se retira qu.après avoir été
sollicitée instamment par les employés
et même par le chef et le sous-chef
de gare.
Les voyageurs s'esbaudirent de ce
spectacle et les rieurs n'étaient pas du
côté du sénateur.
Le m o n u m e n t
Villiers
La ville de Saint-Brieuc se propose
d'élever bientôt un monument au poète
Villiers de l'Isle-Adam, originaire de
notre pays. A cet elïet, la Municipalité
a fait appel aux diverses sociétés qui
s'intéressent aux gloires bretonnes.
L'Union
Régionallste
Bretonne a
souscrit pour 25 francs.
contre la
semble à la mort.
Jeflik s'assit silencieux. Son œil de
praticien découvrait tout un drame
dans une nuit d'insomnie, aboutissant,
après les angoisses de l'âme, les lutlcs
désespérées de l'esprit et du cœur, à
cet anéantissement de la matière. Il
rapprochait l'état dans lequel il voyait
le percepteur, de la crise dangereuse
traversée la veille par Rosenn, et les
larmes lui venaient aux yeux. Ces
deux enfants s'aimaient. Quelle fatalité
pouvait donc les séparer î Lemarchais !
Ce nom, prononcé par Yvonne, avec
les demi-confidences de Rosenn, faisait
bondir le docteur. L'heure d'agir était
donc venue, pour les amis des jeunes
gens ; Jeffik saurait dépenser, en leur
faveur, son dévouement le plus actif.
Bertrand, sous le regard de son visiteur, ressentit bientôt l'impression magnétique qui, par une cause difficile à
définir, soumet parfois notre volonté
aux désirs d'autrui. Il commença de
s'éveiller, soupirant, gémissant des
mots sans suite. Le docteur vint à lui
et posa la main sur son bras.
— Eh ! bien Penhoël, voilà le cas
que vous faites de mes lits '{ Je ne saisis pas bien la préférence qui vous porte à dormir sur l'angle de cette table,
d'où le tapis lui-môme est absent.
Bertrand, encore ahuri, inconscient
sous l'étreinte du sommeil, se leva
au bout de deux ou trois minutes.
— Pardon, Monsieur, dit-il, je ne
vous avais pas entendu.
— Je l'ai bien compris, parbleu ! vous
dormiez comme un loir.
— J'étais fatigué, reprit Bertrand, jetant un coup d'oeil embarrassé sur le
lit intact, et...
—("est bon, c'est bon, il ne s'agit
plus de cela. J'arrive de Penhoël, où
par parenthèse, mes malades vont aussi bien que possible.
M . le comte de Boisgenest m'a chargé de vous priez d'être chez lui à deux
heures cet après midi, alin de recevoir
une communication importante.
Un choc violent, une commotion
inattendue n'eût pas produit plus d'effet sur le percepteur. Il regarda fixement M . Jeffik, essayant de lire sur
son visage s'il connaissait d'avance le
sujet de l'entretient demandé. La figure
du docteur n'exprimait rien qu une curiosité pareille à celle du jeune homme.
— Docteur que me veut M . de Boisgenest '. demanda Bertrand anxieux,
palpitant.
— Ma foi, je n'en sais rien ; il se
passe quelque chose de grave là-bas
pourtant, car j ' a i le flair du chercheur
et je le devine.
— Docteur vous m'accompagnerez.
— A h ! non par exemple, je n'aime
pas les indiscrétions et Boisgenest les
déteste. Il ne m'a nullement invité à me
mêler de ses affaires.
— Docteur, je suis complètement à
bout de forces..».
(A
v
rectement A
"Frankïz da beb Barn!"
Ullmo arriva le premier tenant à la
main un revolver d'ordonnance. Le
pseudo-représentant du ministère d e l à
marine exprima son étonnement de le
voir ainsi armé et exigea, avant d'entrer
en conversation, que l'enseigne de
vaisseau se sépara de son revolver.
Ulmo y consentit mais aussitôt -il fut
projeté à terre par un formidable coup
de poing en pleine ligure. Des agents
de la Sûreté qui se tenaient dissimulés
aux environs accoururent et Ulmo.
ligotté et ficelé, fut ramené à Toulon en
automobile.
Ullmo a été ramené à Paris. Interrogé par M . Sebille, commissaire
spéciale de la Sûreté générale. Ullmo a
fait des aveux complets. Il affirme
n'avoir pas de complices civils. Il aurait
agi par besoin d'argent et pour satisfaire aux exigences de sa maîtresse.
Cette dernière a-t-elle une part de complicité dans l'affaire ? C'est ce que l'enquête établira.
Eclios et Nouvelles
LOKIZ An FLOG'l
SOLU
suivre.)
CARHAIX
CORNOUAILLES
« Taldir "
S c e r e i u i r o «le R é d a c t i o n s L e o n L E I t E R R E
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
Ave/tue de la Gare,
Les .manuscrits ne sont pas
rendus
La prose de M. Joseph Chérel
Je ne sais plus comment m'y prendre,
pour que ce brave M . Joseph Chérel
consente a m'oublier.
M. Joseph Chérel se cramponne à Ar
Bobl comme un noyé à une planche de
salut. Lâché de tous, rejeté comme encombrant par {'Avenir
Murlaisfen,
par l'Echo dît Finistère, par la Bretagne Nouvelle,
il en pince pour Ar
Bobl: c'est Ar Bobl qu'il a choisi pour
hospitaliser le dévolu de sa prose, le
trop plein de son cu;ur.
Je tiens à satisfaire le bon apothicaire brestois M. Joseph Chérel.Bien que
la " loâ " comme il dit, ne m'y oblige
nullement, M . Chérel ayant ouvert le débat lui-même dans l'Avenir
Morlaisien,
et moi n'ayant fait que répondre, je
veux, pour une fois, lui être agréable
en insérant sa prose, mais surtout je
veux être agréable à mes lecteurs qui
vont s'en payer une pinte de bon sang.
TALDIR.
LETTRE
№ I.
Cher M. Taldir,
Ci-joint un post-scriptum pour ma " mise
au point " du 17 courant, quo j'espère, selon la loi, lire samedi dans Ar Bobl.
Civilités confraternelles.
J. C.
Je mets au déli M. Bcrthou de relever
dans aucun do mes écrits une seule phrase
se rattachant, de près ou de loin, à la politique militante. 11 ne faut plus savoir à
quel saint se vouer pour soulever un tel
incident. Cela prouve que M. Berr tout est
à court d'idées...
Je n'appartiens à aucun groupe, ni à personne. Ma conscience ot mon jugement me
dictent seuls ma conduite. Je ne suis ni
acheté ni à vendre. J'ai censuré les écrits
et les actes de M. Berthou sans m'attaquer
à sa personse. Je ne lo connais même pas.
Qu'il réponde donc à mes remarques en
critique, et non par la médisance.
Celtes pour Celtes, j'estime qu'un Broton
doit être plus fier d'appartenir à la France,
une patrie libre et ferte, qu'à une nation
esclave d'outre-mer, fut-elle irlandaise ou
galloise. Les premiers Francs étaient Germains, les Germains Celtes, que M . Berthou, l'érudit, m'établisse le contraire
pièces en mains...
Tant que j'aurai la force de tenir une
plume, je n'admettrai jamais qu'un de mes
compatriotes de Bretagne ne se considère
pas comme Français.
Quant aux autres réflexions de M. Berthou, autant en emporte le vont. Je me
place bien au-dossus d'elles. N'otro ingénieur ne juge pas les questions littéraires
en dernier ressort. L'avenir, bon on l'an l. le
lui apprendra par la suite.
Joseph CHÉKF.L.
-
LETTRE № I I .
Bas
les pattes» eu b r û l e !
M. Joseph Chérel nous adresse la
mise au point suivante, en réponse à
notre dernier article le concernant :
Chose bizarre, inexplicable pour moi : je
n'ai jamais pu lire deux lignes do M.
Jalfrennou sans hilarité. Depuis « 10 ans
qu'il aligne des lignes » — cela no vout pas
dire remuer des idées à la pelle — il n'est
pas encore parvenu à se faire comprendre.
C'est navrant ! Jamais je n'ai eu l'avantage
de le voir décocher une de ces llèchos do
Parlhe qui font époque, mémo dans la vie
d'un journaliste. Pour lui, polémiquer c'est
donc avancer de vagues formules ne signifiant rien, ou se renfermer dans un cercle
étroit, infranchissable. Ma petite jugeote
me faisait entrevoir tout autre chose. Je
me ligurais, en rompant ma première lance,
que les luttes littéraires étaient do rudes
combats, où le choc des plumes faisait ja.il-
LES C H R Y S A N T H È M E S
I i¡(iis la .solitude glacéo
Dos vieux cimetières feuillus.
Sous l'herbo folle <lo l'allée
Los chrysanthèmes soid perdus.
ijouvent, quand jo vois leurs pétales
S'agiter en do longs frissons.
Malgré moi jo pense aux fronts pAles,
Aux fronts piles des moribonds.
Helios llours, funèbres amantes
D'un mort quelconque ot incertain,
Uuo vous êtes donc, élégantes
Dans vos calices de satin !...
Pour les pauvres corps nus sous terre
Où germent les vers, pour les gueux.
Vous lissez un riche suaire...
On dit que les morts sont frileux...
Uui cachez vous, o chrysanthèmes i
Ust-co péchés, vices, vertus.
Innocence, amour ou hlasphèmos,
h'ils de Satan ou do Jésus 1
Pout-ètrosous la folle avoino
Repose le for du guerrier.
Où l'humble eapueo du moine,
Ou lo ciuur froid de l'usurier
Ou los loques du grabataire
Uui. pour vivro tendit la main,
Béqudlant longtemps sa misère
Sur la poussière du chemin...
Ou la carcasse desséchée
D'un savant narquois ot pervers
Autrefois roi do la pensée
lit maintenant pourri do vors !
Croissez, croissez, é chrysanthèmes
Cachez péchés, vices, vertus
Innocence, amour ou blasphèmes.
Kils do Satan ou de Jésus.
Ib-Mu CAILLAREC
A-ir
lirlosétlneollos provoquant lus idées. Point !
c'est inconcevable.
Qu'y a-t-il dans ces 49 lignes de M. Taldir, commentant ma réponse à M. Beithou?
J'y découvre que Je m'y suis « montré notablement Inférieur » . Pourquoi ?M. Jallrennoii no lo dit pas. 11 m'était si facile, je l'avoue, do fairo de l'esprit là où notre druide
a péché. En regardant, comme j'y étais convié, son porsonnage seml-héro'ique dans
un miroir, j'aurais pu m'écrier : Tiens 1 la
ligure do mon antagoniste. J'ai passé sous
silence une belle romarquo... •
Il y a pourtant chez M. Jaflrennou une
idée qui doinande réflexion. Qu'il se console Je m'en vais rimer pour tout le monde. Un éditour? De plus mauvais rimours
on ont trouvé... Kt puis , n'ôtos-vouH pas là
pour me taire do la réclame ? Je vous adresserai, à son linuro, lo résultat d'un concours
auquel j'ai pris part, l'un do nos bardes s'y
étant enrégimenté. Colui-ol, non le moindre,
s'est retiré de la joute après la publication
do mon travail. C'est me taire boaucoup
d'honneur, surtout si l'on considère que la
lottro expliquant pourquoi je prenais part à
la lutte a été publiée in-oxtonso.
Certes, je devrai plus d'une (ois apprendre à dos publicistos quo los Pélasgos
étaient Coites. Jo mo verrai contraint aussi
de fairo savoir quo jo n'Ignore pas co qu'étaient los précurseurs dos rhapsodes et leur
pelito lyre à quatro cordes. Cos chanteurs,
comme nos Taliésin ot nos Gwonc'hlan traitaient dos avontures ot des héros. Leurs
thèmes préférés, c'étaient la tragique lôgondo dfOedlpo', l'histoire d'Héraclès ot
d'AIhéné, lo siège do Troie, ele .. Qu'on so
rappelle l'Iliade et l'Odyssée Cela nous ramono à Homère, quo 7 villes se disputaient
l'honnour do l'avoir vu naîtra. Et savezvoua, chor M. Taldir, dans quelle langue
étaient écrits los poèmes du plus grand des
poètes? Dans collo dos Ionions de Chios,
descendants, nous dit Hérodote des Pélasgos /Egialéons. Le mémo auteur nous rapporto quo los Pélasgos établis on Attique
provornuont do l'îlo do Samolhrace, dôslgnéo par Pausanias, sous lo nom de Dardante; qu'a conservé Homère, on composant
sos immortels poèmes, appelle Achôons ot
Danaons los grecs qui assiégeaient llioii,
•Soûls à cotto époque (IX* siècle av. J.-C.)
quelques habitants du Phthlolis, venus avec
Achille, portaient lo nom d'Hellènes.
/
D'où venaient cos peuples ot vers quelles
époques s'acclimatèronl-ils on Gràco? La
citadelle de Mlcènos, où régnait selon la
mythologie, los pèro d'Iphigénle, ot celle do
Zyrintho. la patrie d'Herculo, passeront
longtomps pour étro bâties par des peuples
inconnus. Los Grecs se disaient aborigènes
soutenant quo leurs aïeux étaient sortis du
sol « comme los cigales » . Les siècles ont
porcô a jour cotto erreur commo ils en dissiperont tant d'autres. Larissa en Thessalio, Dodono on Epiée avalont été construites par dos Pélasgos venus d'AsIo, issus
mémo de co vigoureux tronc d'Aryas d'où
ont poussé los branches Persanes, Germaniques, Italiennes, Indo - Asgangétiques,
chez losquols nous possédons do nos jours
dos établissements, otc... A cotte époquo
roculéo, les Lélèges différaient peu comme
us et langage dos peuples primitifs Celles.
Dodono rendait les oracles dans son tomple
de Jupilor.bàti par des Thosprotes, dans
une forêt de chênes. Mais déjà, précédant
le Xll"' siècle avant notro ère, les Phéniciens fondaient lours comptoirs dans les
Sporados, les Cyclades, et sur toutes les
cotes si déchiquetées do l'Archipel et do la
mer Ionienne. Nous los rencontrons sillonnant la Méditerranée en tous sens, à la recherche des coquillages pourprés et' des
métaux qu'ils venaient acheter jusque sur
nos côtes de l'ooôan. C'est Thasos, l'ile aux
mines d'or. Argos, Théra, Cythères, la
Crête, Cortnthe, etc qui reçoivent leur visite. Pas un golfe, un cap où ils ne surgissent inopinément. Cadmus avait déjà fait
connaîtro son alphabet depuis 5 siècles
lorsque Thessallens, Dorions et Béotiens
envahiront la Thessalle, la Béotie et le Péloponèse, occupé dès l'origine par les Dryopos et los Cauconos, venus, comme les Ilénètos, do la Paphlagonie. Les Carions, se
disant d'origine asiatlquo, désignés par
Strabon ot Hérodote comme étant des Lélèges, foront bientôt leur apparition...
Mais on voilà, j'ospère, assez pour fairo
savoir à M. Taldir qu'il n'y a pas que lui
qui ait étudié la Grèce. Aèdes ot bardes,
troubadours et trouvères j les premiers
étalent Celles., los autres Français. Los
écrivains do l'avenir devront-ils conclure
dans 30 ou W siècles, quo les poètes de
do l'écolo de Uoumanllle n'avaient rien
do commun avec la Franco du X I X "
siècle ? Co sorait do leur part boaucoup s'avonturor. Mais ponso/ donc 1 Nos Rostand
sont Intitulés poêles, los Mistral des féltlires. Vus sous l'angle ethnographique et
ellinologlquo do M. Jalïronnou, il n'y a rien
do commun ontro eux. Los uns, si vous le
voulez sont aèdos, los autres bardes...
Los Celles, on olïol, j'on reconnais partout dans lo passé, mémo ou Bretagne,
mais jo no suis pas égaré au point d'oublier
qu'il y a. au-dessus dos querelles de clocher, quelquo chose qui mo lient au cœur:
Vivo la Bretagne ! mais par-dessus tout:
Vive la France !!
Joseph Cm;ni;i..
-
M. Jaflrennou excusera M . Chérel de ne
pas recopier son travail ot de lo lui adresser
Feuilleton du Journal " Ar
Bohl" G
AN TOUR D'i
Laheet en brezoneh gant
Loéis
GOURLET
About: oun hantor-heur e kerzent
evel-so.
Trouzet o devoa oui loden vraz euz
ar gear ; an tier a vije gwelet neubeutoc li anezo, bromaik o tigouozfent w a r
ar meaz.
A n hent e-lec'h oa eat ar plac'h a
gampr a oa mogeriou uhel a bop tu
d'ezan.
A r siouldor ar brasa a oa eno. Kastignak a oa bot dao d'ezan chom pelloc'h
adronv, rag a hend-all o vije bet klovot
an drouz euz o gammejou.
— Peleac'h an diaoul a gas ac'hanon ?
e me/, an en nan e-unan.
Souden a gollaz ar g we I diouthi.
Nouze a gerzaz buanoc'h.
Digouozot en korn ar ru, o chôma/,
on e zao... lirru e oa ebarz eun hentdall serret a bep tu gant mogerioü uhel
ha noaz... hag ar plac'h iaouank a oa
dispariset...
— IChantre-stolikenn 1 a grozaz-hen,
n'eo ket ni jet anezht koulskoude l
Seilet a reaz on dro d'ezan hag e w e laz eun nor vihan toullet er voger.
— H a 1 dran' Doue 1 a lavaraz-hen,
si lard : il a une malade à la maison. M"™
Cliérol n'est pas encore romiso do la naissance do notre quatrième alletto.
Mes civilités confraternelles.
J. C.
LETTRE № III
Brest, 13 Octobre 1907.
Cher Monsieur Jaflrennou,
Je suis très patlont. J'ajouterai qu'une do
mes qualités maîtresses est d'avoir boaucoup d'ordre. Ne vous étonnez donc pas si
je possède toujours le talon de mou pli
recommandé du 24 septembre dernier.
Peut-être avez-vous lu l'avant-dornier numéro do VE,cho du Finistère. Qui sait '! Si
la tribune libre do la
page a fixé un
instant votre attention, vous pouvez, en
toute connaissance de causo, juger lo bien
fondé de la première phrase de la présente
lettre.
Oui, je suis très palient. Mais pour m'ôviter, quelque jour, de vous dire une 1res
grosse vérité — je n'ai fait que vous eflleurer dans lo journal de M. Lajat — vous ferez
blon de publior mes doux derniers envois.
Oh I ne vous pressoz pas; il n'y a pas péril
en la demeure.
Je vous le répète : jo suis très patient.
Amusez-vous, quand vous aurez uno minute, à compter le nombre de lignes qui mo
sont personnellement consacrées par Ar
Uohl — depuis ot y compris les commentaires do : « Il va charger ! » — Multipliez,
selon la loi, ce nombre par doux. Jo suis
sans doute bien au-dessous de l'espace qui
me roviont. Mais il vous faut mo pardonner.
J'ai tant do multiples occupations...
Savez-vous, en vous voyant si pou pressé
de mo fairo plaisir, l'idée bizarre qui m'ost
venue ? « Tiens ! me suis-jo écrié, M. Taldir
mo trouve trop érudit pour collaborateur. Il
craint quo mos lauriers, on s'accuinulant,
no l'empêchent do dormir. » Eh ! oh ! c'est
consolant, quo diable! Sans avoir ou do
mentor, je m'on vais en remontrer à celui
qui voulut mo servir do professeur. S'il me
faut lui rendre dos points, la partie s'annonce belle II ost vrai que ce quo l'on ne
m'a pas appris, jo veux l'apprendra ; ce
qu'on no m'a pas montré, je veux le voir.
Jo suis commo los onfants terribles : un
" louehe-à-lout ", Ma grand'mèro mo le
disait quand j'étais gosse ! « L a moillouro
façon do s'instruire, ost de tout fairo par
soi-même ot mettre la main à la pâte. » Les
vieux ont do l'expérience. Il nous faut los
écouter religiousemont, suivre lours sagos
conseils.
M* du Rusquec plaide pour elle on uno
affaire do fabrication et d'éooulomoni do
fausse-monnaie qui a eu liou à l.andernoau
le 5 juin 1907.
.Une seconde affaire a trait à un vol qualifié.
Le 25 juin 19U7, vers '.) h. \fi du soir,
doux voyous de Brest, los sieurs Chaton,
défendu par M* du Rusquec, et Kérinoc,
défendu par M* Verohin, assaillirent, sur la
route de Brest à LambéZelleo, M. Goasdoué,
cultivateur dans cette dernière commune.
AI. Goasdoué, no voulant pas s'attirer do
plus amples désagréments, remit sa bourse
à Chaton.
Chalon est condamné à dix ans do travaux
forcés ot à la rélégation. Kérinoc à cinq ans .
de réclusion ot chacun à dix ans d'interdiction de séjour.
Audience du 35 Octobre
Yves-Marie Kornovoz, de Plouédern, a
porté à sa mère àgéo de 74 ans, dans la fin
d'avril Hii>7, de tels coups, quo la pauvre
vieille a eu les côtes cassées.
Kernévez et sa femme prétendent quo
c'est en tombant du lit. quo lo malheur ost
arrivé, Lo médecin-légiste Dr Mahoo et do
nombreux témoins établissent la mauvaise
intelligence qui régnait outre la mère ot lu
jeune ménage.
Malgré le talent de M Ali/.on,' disputant
pied à pied l'accusation soutenue par M* le '
substitut Brohan, Kernévez ost condamné
à sept ans do réclusion, sans interdiction
do séjour.
c
A uilience du 26 Octobre
II. ., 27 ans, do Lambôzollec, ost condamné à deux ans do prison pour attenta!
aux mœurs..
*
**
Le mémo jour, M* lo Chabro fils, réussit
à tirer d'affaire la femme Gargam, do Plonévez-Porzay, qui a dérobé avec effraction,
au préjudice du sieur Kerangitéven, mais
en plein jour, une somme do 187 francs
ainsi qu'une tabatière,
F.llo n'écope que de doux ans d'emprisonnement otbônolloiodoplusdolaloi do sursis.
Audiences des 28 el 29 Octobre
La Cour d'Assises avait à juger Jules Lo
Gall, 25 ans, ouvrier à l'arsenal 'do Brest,
secrétaire de la Bourse du Travail. Le
Gall est accusé do provocations au meurtre
non suivies d'effet, provocations qui eurent
lieu dans plusieurs réunions organisées
par la Bourse du Travail à l'occasion du
1" niai.
Si les poursuites ont été aussi tardives,
c'est en raison d'une maladie do Lo Gall
qui retarda l'instruction.
Lo Gall est assisté do M" Lôvy-Oulman,
du barreau do Paris.
Aux questions du président sur los
phrases relevées par l'ado d'accusation,
Lo Gall nie les avoir prononcées. Il reconnaît seulement avoir dit quo les agents do
police so servant, do chiens doivent être
traités commo dos chiens.
Sur l'accusation de pillage, Le Gall dit
que lo jour où on sora on régime communiste ou collectiviste, dans mille ans ou
peut-être dans dix millo ans, les ouvriers
prendront ce dont ils auront besoin.
Lo président répond :
« J'ospère quo ce sera dans dix mille ans
seulement ; mais actuellement la propriété
individuelle oxislo. Si vous prenez dans
les réserves des magasins, vous volez..»;
Los témoins à'charge déposent ensuite.
Los commissaires broslois rapportent los
paroles incriminées, Les témoins à décharge sont presque tous des ouvriers du
port.
Le dernier témoin ost M. Vibert, adjoint
au maire de Brest, qui prononce un long
discours. .
L'audience ost lovéo à 0 heures.
• Lo lendemain, après réquisitoire modéré
de M° Lo Marc'haclour, Le Gall est condamné à 3 mois de prison.
3 3 o Jo 1
meuble appartenant à M . de la Villermois.
Peu de temps après, Biollay manifestait une haine violente contre Fonteneau, garde particulier du propriétaire.
Il lui imputait loutes sortes de méfaits
et le dénonçait au Parquet, à la gendarmerie et au régisseur de la propriété*
provoquant îles enquêtes qui ne firent
que démontrer la parfaite honorabilité
du garde. Celui-ci pour mettre fin aux
persécutions dont il était l'objet assigna *
son ennemi devant le juge de paix et
obtint une. condamnation a 60 francs
de dommages-intérêts.
Le 21 février 1907, l'huissier se présenta, escorté de gendarmes et do témoins, pour l'aire exécuter le jugement.
11 fut l'objet de telles injures, de telles
menaces et de telles violences, qu'il dut
se retirer chez Fonteneau, pour rédiger
un procès-verbal. Biollay vint près «In
la maison, injuriant tout le monde et
proférant îles menaces. L a femme Fonteneau saisit un bâton pour se défendre.
Biollay le lui arracha et menaça de l'en
frapper. Le mari accourut au secours
de la femme. L'inculpé tirant alors un
revolver de sa poche, visa le garde à la
tôle et lira un coup de son arme. L a
hallo traversa le chapeau de Fonteneau
sans le blesser.
On parvint à désarmer le forcené qui
rentra chez lui. Il revinl bientôt, suivi
de sa femme, armée d'un fusildeehasse;
lous deux s'approchèrent de la demeure
des époux Fonteneau, renfermés chez
eux avec leurs enfants, et réclamèrent
le revolver. La femme Biollay brisarme
vitre de la fenêtre ; le mari introduisit
son fusil par l'ouverture, menaça de
tuer même les enfants et tira un coup
qui atteignit la femme Fonteneau et la
tua, puis il essaya de tuer le mari.
Tels sont les faits qui amènent devant la Cour d'Assises de Quimper le
«Sanglier du Manoir du C o a d o u » et sa
femme, qui ne s'est jamais appelée
Lert de Cérignan, mais dont on n'a pu
connaître le passé. On sait qu'il a vécu
d'expédients toujours, qu'il n'avait pas,
le 27 février, de quoi prendre le train
pour s'enfuir et qu'il a toujours laissé
partout de fâcheux souvenirs.
On aperçoiteommepièceà conviction
un fusil, une carabine, un revolver, le
chapeau du garde, des vêtements maculés de sang, une valise, etc, etc.
L'accusation a fait citer 28 témoins,
dont trois seulement ont pu être entendus après l'interrogatoire des accusés qui se sont défendus avec la
dernière énergie. Ces trois témoins
sont M.'Marseiller, le gendarme Pierre
et M. Pastor. L'audience, levée à 7 h.
sera reprise jeudi à 8 h.
Les accusés nient tous les faits qui
leur sont reprochés ; ils prétendent avoir été los victimes de tout le monde
et Biollay allirnie que la mort de la
femme Fonteneau est le résultat d'un
accident.
Vous aviez la manie do la dénoncialioo,
vous dénonciez toul le inonde, surtout ce
malheureux garde, que vous accusiez de
toutes les iniquités.
R. — Jo nie suis borné à me défendre
contre ceux qui m'attaquaient cl co n'est
qu'à bout de patience quo je mo suis décide
à écrire à mou propriétaire. Fonteneau ost
venu alors so jolor à mos genoux, il n'aurait pas pris uno position si humiliante s'il
n'avait pas eu quoique choso à so reprocher.
I). — Vous avez dénoncé los gendarmes à
leur capitaine, celui à son colonel el le juge
l'instruction au parquet général ; vous avez
dénoncé un facteur: vous avez même dénoncé îles prêtres à leur évoque '.'
R. — Ce n'est pas exact.
I). — Vous avez dénoncé lo garde, vous
avez dénoncé le régisseur.
R. — .lo me suis plaint du garde ; quant
m régisseur, c'est lui qui m'a proposé de
congédier lo garde.
(Vprés avoir fait l'historique dos [difficultés survenues ontro Biollay ot le garde, qui
dut s'adresser à la justice, M. le président
en arrive à la saisie pratiquée on vertu du
jugement obtenu.
Biollay nie avoir violenté l'huissier Alarsoillor ; il n'a pas davantage, dit-il, sorti
son revolver de sa poche ; il no se souvient
pas d'avoir exercé dos violences sur un îles
recors de l'huissier.
J). — A un moment donné, n'avez-vous
pas tenu ce propos grave on vous adressant à Louise Fonteneau : « Malheureuse
orpheline !
R. — Je le nie, comme je l'ai d'ailleurs
toujours nié.
A co moment, Biollay, qui a tout son
sang-froid et qui s'exprime avec la plus
grande, aisance, Mil à sa façon lo récit de
lu scène d'injures à la famille Fonteneau ot
à l'huissier. 11 s'aide do temps on temps
par dos noies écrites.
I). — Vous injuriez tout le monde, vous
Irai liez les gens du pays en véritables esclaves.
Biollay. — Ils se sont comportés comme
des apaches.
L'avocat. — Les (ails qui ont suixi l'arrestation sont ignobles.
Lo défenseur insistant avec vivacité, se
fait rappeler à l'ordre par M . le président.
L u s c è n e «lo l ' a s s a s s i n a t
par non. car il no veut pas so laisser
juguler.
Pendant la suspension d'audience, Biollay,
la redingote boulonnée, s'entretient tranquillement dans l'hémicycle avec son défenseur et avec plusieurs personnes. Les
gendarmes l'apercevant, le font rémonter
au banc des accusés.
I i i t e i - r o g u t o i r c t l e ln f e m m e
Biollay
On passe à l'interrogatoire de la femme
Biollay.
Elle répète qu'elle n'a pas cassé le carreau.
Le. président. — fini, c'est accidentellemont.
1). — Avez-vous tiré sur le canon du fusil ?
K. — Oui, à la lin do la lutte
1). — Et vous avez soutenu voire mari
pendant qu'il visait ?
R. — C'est abominable; c'est absurde !
Déposition
«lo P o u ( e n c a n
La reprise do l'audience a eu lieu ce
matin jeudi, à 8 heures. Lo garde Fonteneau a fait uno déposition sincère tragique
toujours, a grandement impressionné l'assistance On entre en plein dans le roman
feuilleton.
Fonteneau à qui on passe lo fusil de
Biollay, so livre dans l'hémicycle à la description de la scène du crime[ Il répète dixfois, s'adressant à Biollay « Jo l'aurais
broyé ! »
Aille Louise Fonteneau, la malheui;ause
victime de Biollay. est ensuite appelée A
son tour elle raconte la scène avec l'arme.
Le président réquisionno énorgiquenient
contre l'accusé. Un vif dialogue s'éûiblit on
l'accusé et lui. Les débats reprennent à une
heure.
Al. le procureur Lo Alarc'hadour réclame
à son tour une peine sévère
La plaidoirie du défenseur a ou liou dans
l'après-midi do jeudi.
On s'attend à une séance de nuit.
tt
(En raison de la fête de la Toussaint,
Ail BOBL obligé de paraître ce soir, jeudi,
publient samedi matin àVoccasion de la
grande foire de Carliaix une non celle édition locale . relatant le Verdict.)
COTIÎS-IH -XOltl»
Audience du 2-1 Octobre
M. Savidan, président à la Cour d'Appel
de Rennes, préside.
Marie-Elisa-Clotilde-Françoise Benêche,
âgôo de 119 ans, sans domicilo fixe, marchande de rouenneries, et soi-disant originaire do Nantes, est condamnée à cinq ans
de réclusion, cent francs d'amende et dix
ans d'Interdiction do séjour
Audience du 2f> Octobre
C'est mercredi qu'ont commencé les
débats de cette triste affaire, qui a eau»
sé une émotion énorme dans tout le
pays de Carliaix.
A la fin de 1905, les époux Biollay,
qui ont laissé de fâcheux souvenirs
dans leurs nombreuses résidences antérieures, vinrent s'installer dans la
commune de St-Hernin, dans un im
On passe, à la scène de, l'assassinat, brièAudience du 23 Octobre
vement résumée par lo. président.
Invité à fournir des explications, Biollay
Pierre-Mario Frégat, domestique à Kéridit qu'il va les donner avec tout lo sangnor en Plouha, est condamné à cinq ans de
froid qui convient.
prison, pour avoir tué la veuve Ropers qui,
Commo, le président lui signale la gravite
travaillant avec lui, l'avait traité de fainéant.
de la situation, Biollay s'écrie : Jo no crains
Il était défendu, par M* Lo Marchand.
pas la mort ; je, la subirai sans crainte ot
sans lâcheté si elle est méritée. Ce que je
Audience du 24 Octobre
crains, c'est le déshonneur ! »
Impossible do juger le parricide Louis
Biollay, descendant dans l'hémicycle, le
Fourchon dont le dossier est égaré !
fusil on main, dit que le coup fut accidentel,
La session est close
sa femme avant, dit-il, saisi le canon du fusil.
Nous arrivons à la première scène, celle
du coup do revolver.
Ici, Biollay lit sa défense sur ce point.
L'accusé présente des explications avec
sang-froid.
On voit qu'il cherche à mélor los scènes
C h a m b r e des Députés
ot à tirer partie de cotte confusion.
Dans l'intervalle où les jurés contrôlent
Séance du 20 Octobre
son récit sur les plans, Biollay et sa femme
causent sur lo banc commo des gens paiUn crédit de six millions osl accordé aux
sibles.
inondés du Midi.
Biollay explique le coup de revolver par
Celte sôanco a été extrêmement grave
la pression do la gâchette dans la lutté.
pour ceux qui préparent !a défense natioD. — Voyons, avez-vous visé ?
nale. "Sommes-nous défendus t", Tel ost
R. — Non, et jo le prouve, car dans la le titre d'un livre écrit par le capitaine de
lutte, Fonteneau était derrière moi. Jo délio
territoriale Charles Huinberl, député'do la
un de ces messieurs les jurés do viser quel- Meuse.
qu'un derrière lui.
M. Gauthier de Clagny veut qu'on sache
Le président explique quo le coup a été
si les allégations du livre sont vraies ou
tiré verticalement ot il appuie sa démonsfausses. li paraîtrait, d'après ses dires, que
tration sur deux ouvertures constatées sur
notre armement est des plus défectueux,
lo chapeau.
nos canons et nos munitions inférieurs à
Biollay. — C'osl un vieux chapeau.
ceux de l'étranger, nos forteresses insuffiLo défenseur. — Ce chapeau a-t-il été
santes. Des forts Importants comme ceux
entre les mains des experts'.'
de A'erdun, do Blenod, de Toul, ne sont
Le président. — Non, mais toul homme défendus que par des ouvrages et des gardo bons sens so rendra compte de la direcnisons qui n'existent que sur lo papier.
tion du coup par un simple coup d'oeil.
Ces maux sont dûs au découragement
On passe lo chapeau aux jurés. Biollay
des chefs, à l'incohérence des bureaux, au
lui-même l'examine et, sans doule, embarsystème do délation et de recommandations
rassé, dit :
parlementaires.
« Je ne crois pas quo ce soit co chapeau !»
La marine n'échappe pas à la critique. Le
Après do nouvelles explications, Biollay
rapport de. Al. Monis sur Yléna l'atteste
soutient que le coup est parti seul lorsque
hautement. Partout c'est lo désordre. On
Fonteneau voulut lui arracher son revolver.
met un avocat à la guerre et un officier au
La thèse do Biollay est do soutenir enministère de l'Intérieur.
core que lo coup fut accidentel.
M. Lasies se plaint quo l'avancement dos
1).—Avez-vous été soutenu par votre
officiers soit lo summum du grotosquo.
femme, pendant que vous visiez? L a femme
M. Messiiny blâme M. Ilumbert do toutes
Biollay. — Comment voulez-vous quo je
ces révélations. Pour lui, tout ost pour le
I i i t c r r o K u t o l r e «le B i o l l a y
puisse soutenir un homme dans collo
mieux dans lo meilleur dos mondes. Les
1). — Vous vous dites ingénieur; en réaposition ?
bureaux do la (iue'rro ont fait si bonne
lité, vous n'avez pas do profession ?
D. —Pourtant, c'est vous qui ave/, brisé
besogne, que le coût moyen do chaque
R. — C'est la profession quo j'ai exercée
le carreau.
homme en France osl de 1117, ot ou Allepondant plusieurs années.
11.— Jo no l'ai pas fait exprès.
magne do 1119.
D. — Vous vivez dans l'oisiveté ?
Lo président. — C'est singulier. Tout, ici,
Borteaux, Etienne, Messimy, se congraR.—Jamais, monsieur lo président, je
est accidentel.
tulent sur leur œuvre successive, et assun'ai vécu dans l'oisiveté.
1). (A Biollay). — Avez-vous dit : «Je lire
rent quo, le pavs est défendu.
M. lo président rappelle brièvement lo. sur les enfants ! »
M. Ilumbert reprocho au ministre le
passé do l'accusé, qui, en dernier.lieu, fut
H. — Il no faut pas mo oonnaîlre, il ne manque de mitraillousos, et à M. Chèron le
faut pas connaître mon amour pour los couchage défectueux dos soldats.
agoni, colonial à Paris avant d'arriver à
Sainl-Ilemin.
enfants pour m'accuser d'une pareille infaQuo lo gouvernement ait tort ou raison,
1). — Vous élioz tellement délesté dans
mie
400 voix contre 90 l'assurent do leurcontiance.
lo pays quo lorsqu'on a su votro départ, on
Biollay s'anime do plus en plus.
a allumé dos feux do joie, car vous avez la
So, sentant sur lo point grave de l'accusaréputation d'un homme fourbe et brutal.
tion, il dit qu'il no répondra pas par oui on
douget gant eur gounnar vraz, na v o
ket lavaret he deuz honnez great goap
diouzin hep kasti.
Hag o strinkaz w a r an nor, o klask
digerri anezht hob gallout hen ober.
Neuze, dallet gant i r vuanegez, e tennaz o gleze hag a skoaz w a r ar potad:
beg al laonen a vrnvaz. Kemer a reaz
eur bistolen hag a leuskaz eun tenu
war ar prenn : ar bolod a ilaslraz war
an houarn.
. O klovet an dïouz-se, an dud n zeuaz
er-meaz euz o zi da welet potra a oa
digouezot.
liun don, gwiskot evol eur polisor, a
ieaz beteg-hen :
— l'etra rit-hu aze, aolrou ? omezan.
— He 1 ehantre-stolikon I na welit-hu
ket... 0 klask digerri an nor-ina o
mòun;
— Taolit ovez, aotrou I an tira-ma'zo
danjirus.
— Kemorit soursi euz ho afferiou !
— A r poz a ran : me oo gwardian an
nor-ma.
— H a ! mtt gourc'heinennou I diwall
a rit anezan en euri drol a foson.
— Petra fell d'eoc'h lavaret, aotrou ?
omo egile, disliv e fas ; c'houi v e ar
rouo?...
— Petra I ar rouo?...
— N'ouzoc'h-hu ket 'ta penoz an norze a zo evid mont tro ebarz liorzou ar
rouo, ha n'euz oemetan en deuz droet
da dremen anezhi.
— H a n i potrai penoz?... ar rouo...
— la, aotrou 1... ha v a dover a vette
hoc'h areti dustu ; mez ovel n'anavezit
ket an dra...
Kastignak na selaoue ket ken. Pen-
zodet, o was ka e dal idre e zaouarn,
hen a gl'ode e oa u'hoariailen eun bunvre bennag... Piusa a rea/, e vreab'h
gant kenient aciorz ma kriaz :
— Ai'aou ! jarnl-dìaoul ! nan, nahunvrean ket... dihunet mad o u n ; gw8.le._t
a mouz se, ha d'in me. eo o kornz'an
den kez-ze !
Hag evel an doh-ze, di rag ar o'homzoii souezus-ma, à zolle dioutan gant
an disfianz a renker leaout d'irttg eun
don sod, e ieaz davet-han, a roaz d'ezan
eur pez aour hag a lavaraz d'ezan en
eur vouse'hoarzin :
— Kemorit, va mignon. Na glaskit
Icol kompren muioc'h, hanLer-gousket
oun... selbu boli !
Hag o lozpl anezan estone! braz gant
kement-se, o tee'haz a gammojou braz.
— Dran-Doue ! emczai-, an dra-ma a
zo fontus hag a verit sonjal ervad. Mar
deuz gallet ar plac'h iaouank-ze anlreal
ovel-so en park ar roue... dre an nor-zo
dlfennet d'au holt, red cod'he mestrez
hoza galloudiis en palez ar roue... Piou
e o i . . . A r rouanez ? Eur ribodez neve
berinag?... A r rouanez a zo oajet a
be var bloaz ha tri-ugent hag ar roue
n'en deuz muí ribodez ebed... Mez pelec'h an diaoul a mouz va fenn ! sod
oun. Pesorl henvolidigez a zo otre ar
rouanez pe our ribodez hagar.Iuana-ze,
merc'h d'eur c'hlasker-boued !... Ha !
piou oo honnez'l H o ! me hen gouio,
rag n'ankounac'han ket penoz, matreze
parodigez va faourkez mignon a zepant
deuz va onklaskou. E moun v a r a r r o u dou : ar plao'h-ze he douz, heb douetanz, cur renk uhel er palez... Daonel
a vin I En riskl da veza kaset er-meaz
douz va e'Iiarg, me a ielo bëteger palez
hag a gom/.o gant ar roue deuz ar pez
a dremen... Na fell ket d'in a varvfc an
Tour d'Auvorgn !
Sevel a reaz e bonn bag a zellaz en
dro d'ezan.
Erru e oa, bob gouzout d'ezan, dirag
dor-dal ar e'hastell.
Heb mare'hata hag heb sonjal muioo'h
er c'iiasliz garo a houilfe an dro l'ail ze.
e ieaz tre er porz.
Er memez mare, eur vouez a hopaz
dreg e ge in :
— Kastignak l Kastignak !
Di s tre i a reaz, ha kerkent, astennot
e zorn gantan, e ieaz tresek an bini a
c'halve anezan.
— Daridan ! eniezan on eur starda e
zorn, c'houi ama, 'd'an hevelep heur !
Pel ra zo 'ta ?
,
— Kastignak kez I a respontaz egile,
a zouge gwiskamant mousketaorien ar
roue, digouezout mad a rit ! C'houi oar
ne garan ketarredadegou hir ha c'houi
zo o elioni du-ze, n'ouzan pelec'h er
seiz leant diaoul !
— Duma oac'h o vond ¡
— Dre urz ar roue.
— Ha ! bah ! ar roue a zo mad 1 a lavaraz Kastignak en eur ober eun neuz
di vaio.
— C'hoant en deuz d'ho kwelet.
— E oan o vond.
— Neuze me hoc'h ambrougo.
— Evel mignon ?
— Hum ! a respontaz Daridan, evcl
mignon... hag eun tamik evel mousketaiir.
— Da lavaret oo, brema an aotrone
niousketaërien a zo karget d'en em
Voyons ! c'est donc la mor à boire co quo
je vous demande? Tenez! voyez commo jo
suis conciliant. Jo vous autorise:M" à supprimer do mon article lo litre trouvé si gentil par un confrère, mais qui doit vous chatouiller l'épidermo ; 2° do lié commencer la
publication do mes réponses qu'à cos mots:
«Certes, je devrai plus d'une fois apprendre
à des publicistos quo les Pélasges ôtaiont
Celtes... » Vous iriez alors jusqu'à la fin,
jusquos ot y compris le post-scriptum. Je
tiens mémo essentiellement à ce qu'il paraisse. Je n'ai jamais fait do politiquo Vous
— du moins votre journal — afllrmoz lo
contraire. Fi 1 que c'est laid d'avancer un
fait sans preuve et do no pas vouloir, mordicus, en démordre.
Motte/, donc lo lecteur juge ontro nous.
A présent, un petit avis : si vous no tenez
pas à ma précieuse collaboration, ne prononcez jamais mon nom. Tout articlo qui
me sora personnel oi dont j'aurai eu connaissance, aura sa réplique.
I
J'ai l'honneur, Monsieur, de vous saluer
Joseph CIIKIIIÎL.
Assises de Bretagne
( 4 * s e s s i o n de
1907)
FIMSiTEHK
Audience du 23 Octobre
Pour banqueroute fraudulouse, Yves Le
Houx, 111 ans, tailleur à Uioc-sur-Bolon, est
condamné à doux ans de prison..
Les débats laissent supposer qu'il aurait
mis en liou sûr, aux dépens do sos créai)
ciors, une certaine somme.
Cocl indispose lo jury, ot M* llamon a
fort à fairo pour qu'il n'oncouro pas uno
poine plus grave,
»•
Des coups mortels ont été portés à la suito
d'un repas échauflant par le sieur Quintin
au siour Marchand, Tous doux "sont journaliers chez M. Noë, cultivateur àKôrompage
en St-Yvi.
M* Verohin établit, los regrets de son client
qui n'écope que do huit mois do prison.
Yves Gelfroy, âgé do 41 ans, forgeron
au bourg do Ploujuan, est poursuivi pour
attentats à la pudeur.
Les débats de cello affaire ont lieu à
huis-clos.
L'accusation ost soutenu par M. lo substitut Brohan. M" llamou défend Gell'roy,
qui ost acquitté.
Le crime
de St-Hernin
Au Parlement
areli etrezo ha da gas o mignoned, o
e'henvreudeur d'ar Bastili ?
— Gwir eo !
— Hag ho peu/, digeineret. hep ruzia,
ar gefredi-ze >.
— la !
A r respontehou berr-ma a lake ar
gounnar en kalon Kastignak.
— Chantre-stolikenn ! eniezan, e zent
stanici ganlan, pa vin lipr me ielo da
c'houlen rezon diganooc'h deuz an drama !...
— N'eo ket !
Dre an taol, Kastignak a chomaz
sebezet.
— Me a lavar n'eo ket, eme Daridan,
hag hen proui a ran : aotrou, mond a
ran da gousket abred, rag an dud a
dorr va fenn d'in ! Sevel a ran di vezad,
nan abalamour eo koant va mestrez,
mez abalamour ma karan eur c'housk
dous... Erfìn, aotrou, p'eo red d'in tenna va c'hleze, ne ran ze nemet en eur
dislioua.
— D'an diaoul ! a respontaz Kastignak en eur teraat.
— Eiz heur deuz ar heure eo, g w i s ket ganen va gwiskamant soudard, ha
prez warnoun o vont heteg ho li, pa v i jen bet ken eaz cm gwele !
Kastignak en doa komprenet, starda
reaz e zorn d'ezan.
— Pardonit d'in, Daridan, da veza
tamallet ho lealded hag ho karan te
vraz... A r goure'hemen a zigasit d'in a
guz eun danjer braz evidoun, ne ket 'ta f
— N'ouzan ket da just, mez ar e'hoinzou a mouz klovet a ra d'in kredi...
Dec'h da noz, ar roue a gaozee gant ar
c'hont a Sartenes, letanant jeneral ar
polis ; hoc'h hano zo bet lavaret meur
a wech... Evel m a o a ma zro gward, me
a gouske ebarz eur c'horn... •"
— Eur c'housk skanv neuze, omo
Kastignak en eur c'hoarzin.
— Me gousk gant va dioußkouarn
digor... A r roue a aehuaz krak dre ar
c'homzou'ma: « D i g a s i l anezan ama,
ha mar d'eo g w i r an dra, me a gastizo
anezan, aotrou Sartenes. »
— Me a reaz va fosupl evid en em
gaout ar e'henta war lient ar c'hont,
pehini, o welet eur inousketaòr, a lavaraz d'in : « Anaout a rit an aotrou niarkiz a Gastignak ha gouzout a rit pelec'h
e ma o elioni?... Ha mad ! me ho karg
d'hen areti ha d'hen digas ama varc'hoaz vintili : urz ar roue, aotrou ! »
Me a zaludaz, ha setu me ama.
— Gwall dapet oun, neuze?...
— la, hag ar Bastili a vezo m'oarvad,
ho loden ebarz nemeur.
Kastignak a davaz eun neuboud ha
goude e lavaraz :
— Mad l emezan, d'eomp.
— Iskuz ! Kastignak ker, eme Daridan en eur gemer e vreac'b, ankounac'haat a rit eun dra.
— Petra 'la ?
— Karget oun d'areti ac'banoc'h !
— la.
— En ho ti.
" — Ha neuze.
— Noc'h ket eno.
— Dam' nan.
— Pegwir a meuz ho kavet ama, n'aut
hijo ket ho kavet du-ze...
— Petra fell d'eoc'h lavaret ?
{Da heuil.)
Ai
il
pour la Cornai)
La Société des Courses de Carhaix serat-eile dissoute ? — Les Coursas de
Pénnalan seront-elles supprimées?
O U I
SI las Sociétaires s'en désintéressent
Dimanche dernier, la Société des
Courses de Carhaix s'est réunie en assemblée générale pour réélire lo bureau
dont les fonctions expirent lo 31 décembre prochain.
Lojnombro des sociétaires présents
n'atteignant pas le quart des inscrits
(art. 18 des statuts), il a été décidé
d'un commun accord que la réunion
serait reportée à quinzaine ot statuerait délinilivnment.
Il a été décidé, en outre, que le bureau actuel ferait un appel suprême auprès des personnes désireuses de maintenir une Société qui existe depuis SI
fins et qui a su monlrer à maintes rerises des preuves manifestes de vitailé. A eel effet, uti registre est ouvert
chez M . (iuivnrc'h. trésorier, il est destiné à ivuo\o'r l'inscription do toutos
JrfS-jjqrsonnes qui veulent souscrire à
nouveau, il no s'agit nullement d'un
engagement ferme et définitif, mais
d'un appui purement moral.
Ce registre sera clos le samedi soir 1)
novembre.
Personne, un effet, ne pourra ni n'osera accepter de fonction au bureau s'il
n'est pas assuré d'un nombre suffisant
d'adhérents ou d'une somme suffisante
île cotisations.
Il no faut pas perdre do vue que la
société ne peut pas disparaître momen-
I
dond u-benn deuz ar Marokaned cr
c'hiz m'en em geincrer,
— Kren-douar a zo bel en Itali. hag
an neuz distrujet lier Ferruzano. Pe-mp
liant a dvd o deuz holtet o huez, ha
daou citant ail na gérer rond a-bed
anezo. Ar bobl a zo mantret.
— Ar sultan Ab del Aziz, — unan
euz an tri brins a bretant ren var ar
Maroh — en doa kaset da Barlz tri
bâcha evid gwersa eur c'hollier
meln
prisiuz a d'alvondegez hanter liant mil
shoed. Ab del Aziz a vanh arc liant d'ezan. An tri hacha a reas
anaoudeges
gant eur filouter hag eur
filouterez,
en peve e. oa flsiet ar c'hollier da iver:.a. Mes Alluz,
Allah I na
zlstroehout het var o c'hiz. Au tri brins merlan a leaz nçuze da g le mm d'ar polis,
anhét a oa great, hag ar c'hollier perlez
ii oa havet dre dammou en ti pemp pc
c'houec'h or/'eber. Adengalet co bel ha
rente/, d'ar Mortaned,
— Korf Kun/zer, ar Oàll bel mnnIret gant ar Marokaniz a zo het atlhavel tlreg eur voden spern. Dibcnnet e
oa bel, hag e benn stribillet
deuz dor
anhininoa
lac het anezan.
— Daou chaut sets den a vor, oflserien, hartcrvistrl ha inarloloded, a zo
partiel deuz Brest disul vtntin dre an
train, evid mondda Varseillhag ac'hano da gaout skuu'dreu an amiral Philibert er Maroh.
4
Bolsi
var an Noan pehini a oa friket net dindan an.
Trivec'b gwuz a oa red da gaout abenn tenna au Noan deuz dindan eur
pouez ken liras, inez na zaleaz ket da
renti è huananeu diveza.
A n Noan a oa demeet ha tud d'our
bugel. E interamant a zo bol dimere'licr,
interamant ken ta klast var goust ar
Min. A n holl direktourien bag eur bern
tud a oa deut da gas an Noan d'ar vered.
La vente du Petit Séminaire. — Le mardi
lu novembre, à une'heure de l'après-midi,
il sera procédé par le Tribunal de Lannion,
à la vente par adjudication, par suite do
saisie - immobilière, des biens du Petit
Séminaire do Tréguier, actuellement sous
séquostro.
L'adjudication aura lieu en quatre lots :
trois petils lots do pièces de terre ot un
i " lot comprenant lout l'établissement. La
mise à prix de ce 4" lot ost de 34.000 francs.
1
Maro zoudenn. — Job ar C'hleo'h,
2(5 via, labourer douar en Karuoèt, a oa
bet o vveled an doktor Kere deuz Kallak.
Pa zeuaz meaz, e santaz e oa (liez bag
ec'b
antreaz on kafe ar Bourhis. A
boan oa erru en ti e fatigaz eno hag e
oa douget var eur gwele. Na zaleaz két
ar paour kez den iaouank da vervel. E
galon a oa stanket eur vvazien ennhi.
GOURIN
Noces d'or. — lieux vénérables ot vénérés
octogénaires M et Mme Iluihan ont profité
du mariago de leur fille, Milo Marie Buliniti avec M. Ambroiso Hénaff, pour célébrer eux-mêmes leurs noces d'or, après 50
ans d'union.
M, lo euré do Gourbi a prononcé une delicato allocution et formulé, en faveur do M.
et Mme Iluiban, dos vœux auxquels noirs
joignons 1rs nôtres.
PLEYBEN
A propos de la détention d'un notaire. —
// g a deux poids et deux mesures. —
K e r n e - T_Tlx«3l
Nous recevons la lettre suivante que
nous n'insérons quo sous toulos réserves :
KERAEZ
J'ai lu avec intérêt l'article publié dans
du an septembre au 20 octovotre journal du 20 octobre au sujot de la
tanément ; il faut choisir entre la con- bre.lHat-Clvll
— Naissances. — Louis Le Caro ; détention préventivo de M° Floc'hlay, notinuation de la Société actuelle ou sa François Yven ; Maurice Jalfronnou ; Elie taire à Ployben,. arrêté le 25 Avril dernier à
disparition définitive. Il n'y a pas de Vélel ; Mario Lô/.énès ; Mario Lauronl.
la suite d'une descente de justice on son
milieu. Les subventions de l'extérieur
étude, et détenu ou prison depuis cette
— Mariages. — Louis-Marie Lézônès,
époque. La justice inactivo perpétue l'ins(Etat, Département, Sociétés mères) bouchor, 29 ans et Emilio Riou, 32 ans,
truction d'une affaire qui paraît assez simcommerçante ; Yves Le Xaour, 26 ans, culn'ont souvent été obtenues qu'au prix
ple et dont la solution attendra encore plutivateur et Marie-Louise Lo Floo'li, 2(1 ans,
de mille difficultés: elles se montent
sieurs mois.
cultivatrice; François Caillarec, 20 ans, tonactuellement à 2.100 francs. En cas de
nelier et Mario-Anne Cougard, ¿1 ans, sans
Vous déplore/, avec raison celle lenteur
dissolution, si une nouvelle société
profession ; Joseph Conan, .'!() ans, pharmaet vous ajoute/, que la faute do cette monsvoulait se reformer, il lui faudrait se licien et Jeanne Bescond, ¿0 ans, sans profostruosité judiciaire qui so nomme la détenvrer à de longues et pénibles démarsion.
tion préventivo n'incombe ni aux parquets
ches pour retrouver les sommes perni aux juges.
— Promesses de mariage. — Louis Conan, 24 ans, agent de police à Paris et Madues, et il est certain (ceci est bien con« L'injustice, dites-vous, esl dans la loi
rie Postollec, 24 ans, domestique; Yveselle-même, quo les Procureurs ne l'ont qu'apnu) que toutes ne reviendraient pas.
Mario Guyomarc'h, 211 ans, directeur de
pliquer. C'est donc la loi qu'il faut réforLe bureau actuel jette donc un derthéâtre ot Bertho Pothier, 33 ans, directrice
mer... »
nier appel en faveur du maintien de la
do théâtre.
Voulez-vous mepermottre do vous monSociété des Courses de Carhaix ; il estrer par un exemple pourquoi je ne suis
— Décès. — Jean-Louis Lo Coq, 3 mois ;
père qu'il sera entendu par les amis du
pas aussi afftrmatif quo vous, à co sujet.
Jean-Corentin Carric, 2 ans ; Joan-Louis
Cheval et des saines distractions.
Baron, (18 ans, journalier ; Elisa Loriquet, 4
Tant au point de vue judiciaire qu'au
mois ; Marie-Anne Bannior, 43 ans, sans
point do vue administratif, la loi est, peu
Le Bureau.
profession ; Jean Auffret, 08 ans, commerde chose. Ceux qui sont chargés de l'appliçant ; Marie Reine, 23 ans, ménagère ; José- quer la comprennent, l'interprètent et l'exéphino Flocon. 112 ans, couturière; Yves Ab- cutent dans le sens de leurs désirs ou de
grall, (il ans, cultivateur,
leurs passions. En voici la preuve.
Les journaux ont raconté que dans uno
—
Secours
Mutuels.
—
La
société
de
Se1
audionco correctionnelle du 9 Juillet 1907
cours Mutuels s'est réunie dimanclio matin
à la salle des fêtes. Beaucoup do membres un Procureur de la République, résidant
dans los Côtes-du-Nord, a réclame ol obtesont absents sans excuse. Le Trésorier
nu du tribunal correctionnel, confoiméarpelle quo l'amende de 1 fr. sera appli. Monsieur lu Rédacteur en chef
ment à la Loi du 25 ventôse an X I , la desquée impitoyablement aux manquants sans
titution d'un notaire pour (aux, usage de
motif sérieux. Les réunions soront à l'avePermette/, mpi do revenir on quelques
faux, abus do confiance ot désobéissance
nir tri m os tri elles.
mois sur la question qui Ut le sujot do ma
aux ordres de la chancellorio.
note du 17 courant. M. le Malro de Uarhaix
M. do Lôseleuc, président, lit le compteLa destitution est une peine professionn'abuse pas de l'aimable hospitalité de
rendu do la dornièro séance. Lo Trésorier
nelle, qui est dislincto do la peine crimivotro journal ; moi, j'en abuse poul-ôtre
est autorisé à vorsor à la Caisse d'Epargne
nelle. M. lo Procureur do la République;
trop. Excusez-moi.
la somme do 10.000 fr. M. Trévennoc anpour obtenir la destitution, prouva l'exisJo domandals au maire de Carhaix pournonce quo M. Baron, pharmacien, a demantenoe des faux ot des abus de confiance.
quoi il n'avait pas répondu à ma lettre, et
dé à entrer dans la Société commo membre
Mais contrairement à ce qui s'ost produit
honoraire. Accepté. Emilie Riou
depourquoi 11 avait volontairement foulé aux
à Ploybon, il n'y a eu ici ni poursuite, ni
mande à se retirer do la société. Voté, mais
piods deux articles de la loi municipale.
arrestation.
ollo payoru ses cotisations mensuelles arriéC'ost probablement très habile, mais c'ost
Croyoz-vous encore quo l'arrostation de
rées.
sûrement très court commo réponse. La
M° Floc'hlay ost uniquement due aux orplumo do M. lo maire était évidemment
Los personnes ayant' demandé à outrer
dres impérieux do la loi ?
roulllôo ce jour-là.
dans la Société dos So jours Mutuels, n'aOu bien la loi serait-elle différente dans
Un autre, plus avisé dépendant, n'eut rjon
yant, encore fait viser par un médecin loue
les Côles-du-Nord ot dans lo Finistère ?
répondu du tout, ot en aurait dit tout aucertificat médical, leur élection ost reiniso
Le cas quo je vous cite ost cependant
à la prochaine sôaiico.
tant.
bien plus grave dans l'état actuel dos choNous eu recauserons donc au conseil,
— Société de tir. — La commission de la
ses que celui de Pleybon, puisque le cas do
c'est entendu. Mais c'était ontoiulu d'asociété do Tir a visilé dimanche un lorrain
Ploylion est toujours à l'instruction tandis
vance! Pas n'était besoin do me faire cette
au Pelit-Carhalx, qui paraîtrait propice n
que coltji dos Côtos-du-Nord ost parfaitepromusse mélangée de menace. Uh ! si peu 1
l'installation d'une y.èno de tir. La société
mont établi par le jugement correctionnel
. (Juello drôle do situation lout de nièinu /
compte dès à présent 71 membres dont endu 9 Juillet 1907.
Voici un premier adjoint qui bien modesviron 30 militaires.
Mais voici qui est plus fort. Au notaire
tement interroge le maire sur une allairo
M. Joau-Marie Piyitollco nous a annoncé
destitué correctionneiloment le tribunal qui
municipale qui l'intéresse comme tous ses
quo l'âge requis pour entrer dans la société
l'a frappé a maintenu ses droits civils ot
collègues ot qui doit attendre la réponse deux
sera.doseenuu do 18 à lli ans. Nous ne poupoliliquos ; il ost toujours maire et conseilmois, pout-ètre trois. On ne doit pas poser
vons, pour nolro part, porsonnello approuver
ler général ! 11 a siégé à la session d'Août
plus longtemps dans l'antichambre des tsars.
cotte inosuro ot voici pourquoi. Co n'est pas
du conseil général.
Et pour que cotte réponse soit valable, il
le nombre des adhérents qu'il importo de
Croyez-vous encore quo la loi seule soil
faut qu'elle soit publique ! Elle aurait du
rechercher d'abord, mais la qualité, Il est
coupable et quo ses prescriptions sont si
uo pas l'être tout d'abord mais maintenant
inutile de créer une société de Tir rnlxto à
impérieuses ?
il faut qu'elle le soit mieux encore, j'exlgo
l'arme do guerro pour des bambins do 10
Quoiqu'il en soit, il m'a semblé utile do
qu'elle lo soit.
ans plus occupés a s'amuser à détériorer le
faire sentir, par la voie de votre journal si
Et puis après ? Quand le maire ot son
matériel et les armes qu'à développer leurs
répandu dans le pays do Pleyben, quelle
adjoint auront ferraillé pendant une heure
aptitudos au (/port du tir. Une société de
dilïéronce do traitement on faisait subir à
à la grande joie de la galerie, quelle béné- T r no doit pas tourner à être uno Société
doux notaires, différence que la loi n'exfice on aura retiré la ville, jo vous lo de- où los écoliers do 10 ans seraient en majorité.
plique pas et dont los causes résident uniniando un peu ? Co qui intéresse la/>opulaLa loi ilo 1905 n porté do 10 à 18 ans l'âge
quement dans la politique.
tiou carliaisieime, ce n'est pas une quorello
de la responsabilité on matière criminelle,
Dans cos deux cas, il n'y a pas do justice
niir des artiolos de loi ou des questions de
c'ost donc quo lo législateur a jugé qu'un
judiciaire, mais une justice politique, c'estconvenance, c'est l'affectation future du
homme n'est responsable qu'à 18 ans. Qu'on
à-dire qu'il n'y a pas do justice du tout.
couvent dos Ursulines.
maintienne donc la limite» do 18 ans d'àgo.
Une comndsslon ost nommée par lo conUs vises L i T T i i i ' i i .
— Eclairage électrique. — On nous prie
seil pour étudier celte affaire qui en vaut
d'annoncer quo les travaux d'Installation
la peine. Ce vote n'a pas ou l'heur de plaire
de l'Eclairage Eloctrique à Carhaix sont
a M . lo maire qui refuse de s'y conformer
commoncés placo du champ do foiro, sous
(il lo dit implicitement dans sa courte, trop
on
la dlroction do M. Boutry, cl qu'au cours
courte réponse). El) bien ! je dis, mol, tant
do février prochain l'éclairage pourra èlro
commo mombre du conseil, quo de la dite
KASTELL-POL
distribué en ville.
commission, que tant que celle-ci no se sera [tas exécutée. 11 n'y aura, Il ne pourra y
Nouvelle tentative de déraillement. —
—- Conseil Municipal. — La 4* session
avoir rien de fait.
session de 1907 aura liou lo vendredi 8 no- Une seconde tentative de déraillement a ou
De sorte qu'à la première séance qui aulieu sur la ligno do Saint-Pol do Léon à'
vembre, à S h. l|i du soir.
rait pu être fructueuse pour les intérêts
Plouesoat, entre Sibiril et Ciédor.
o.
—
Foire,
—
La
grande
foiro
dito
P'oar
communaux si le malro avait suivi mon
Uno pierre de 31 kilos, en forme de coin,
Gala-Qoanv
aura
liou
samedi
2
novembre.
avis, lo conseil n'aura à s'occuper que dos
Commo par lo passé ootto foiro considéra- a été posée sur un rail,
bagatelles sans grand profit pour personne
Heureusement, le môcanicion du train parble sera l'occasion do transactions nomAlors le mieux est, pour passer rapidelant do Saint-Pol à II h. 40 du soir s'aperçut
breuses. La jeunesse s'on donnera aussi à
ment aux choses sérlouses, do réunir lo
de la présence delà piorre.
ccour joio : lo vaste champ-do-bàtaille étanl
cousoil au plus tôt. Tout le monde y trouIl stoppa et lit charger la pierre, qui fut
rempli do distractions do toute espace:
vera son compte, même ot surtout les cuposéo à Ploueleat.
urquos, théâtres, jeux forains, otc.
rieux.
Uno onquéte ost ouverte.
J'espère donc M. le Rédacteur ou chef,
Nous souhailonsqu'elleaboutisse et qu'on
cliàtio ensuite sévèrement ceux qui paraisvois figurer dans votro prochain numéro
sent so moquer do la vio des employés des
l'avis suivant :
trains eldo colle des voyageurs.
B A R O N
Le Conseil municipal de Carhaix est convoqué pour te...
PIIAIIMACIEN un l " CLASSE
Ainsi soit-il !
Rua
Gercerai - L a m b e r t
Carhaix le 29 octobre 1907.
C A R H A I X
DOCTRUR MARCHAIS,
Sert en confiance. — Parle breton
»
1" adjoint.
Convoquez le Conseil Municipal
demande M. le D Marchais.
GWENGAMP
Tro ar bed en eur siziin
— An dreïlourien a zo vel hrugullll.
Ullmo en Toulon : en Bourges, Berton.
Hema en doa esa'et gwerza paperou
d'an Alamagn. Mes e aff'ern'eo het hen
gwas hag hini ar Judée Ullmo.
— An traou er March a chom var
Chorlos. Soudarded Moule;/ Ila/td a zo
tost da Gasabianha, vel ma prouv an
emgann bet an deis all. Impombl a vo
POULLAOUËN
Ar
o ' h o n t e r v e s t r a n Noan lao'het
dindan e u r mail potin, en eul l a b o u r â t e r IVIîn
Dilun, var dro h heur deuz an abardao, e oat okupet o tislcarga eur pez
mell potin hag a boueze 8000 lur. Louis
an Noan, kontervestr-mengleuier, oajet
a 43 bloa, ganet en Plouye, a oa o komandl an ouvrierien impliet da ziskarga ar pez-zo. A greiz tout, ar pez a oa
brallet eur mod bennag hag a gouezaz
Succès. — 28 élo.vos de l'Institution NotreDame ont été présentés colto année au
baccalauréat, soit en juillet, soit on octobre.
Trois d'outre eux no so sont pas représentés à la dernière session. Les 25 autres ont
été reçus.
— Tan-gtcall. — Dilun divea, var
dro 7 heur, an tan a zo 'n em diskleriet
en magazin an A o t . Desse, merser, ru
Itron Varia. A r bomperien a erruaz
raktal, hag eur gompagnunez soudarded. Gras d'ô; e oa aretel ar walen, hag
au lier tosta prezorvot.
Sur domando formulée par lettre. Ar Hobt
recommandera désormais ù ses lecteurs los
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abonnés.
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do Carhaix. ot Annexe.
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et d'antiquités uelliquos.
1
d'Auvergne
(Adam prop" ")
Carhaix. Voilures pour oxcùrsions.
Conséquences de I Asthme
Uuoiquo peu grave pour la vie, l'asthme
produit à la longue, buand il est négligé,
des complications rodoutablos du côté du
cœur. On empêciie lout accident, et on guérit complètement en faisant un usage régulier de la Poudre L. Logeas, ce merveilleux remède qui a oncoro obtenu la plus
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le numéro 92 r de la section L 2 pour une
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Harden acquitté
L'écrivain allemand Harden avait dévoilé les miliars sodomistes qui existent
dans l'entourage de V Empereur Cui lia urne
li. Le compte de Moltke, visé, le fil déférer
en Cour d'Assises. Celle-ci a acquitté Harden, montrant ainsi son indépendance, et
flétrissant la corruption qui règne jusque
sur les marches des troues.
BULLETIN
FINANCIER
Le marché so montre résistant. La Rente
fait 91.30, l'Extérieure 91.50. Fonds russes
en progrès.
Comme ou pouvait s'y attendre, l'émission des 50.OUI) obligations 5 0/0, constituant
l'emprunt 1907 de l'Etat de Minas Géraès,
s'est effectuée avec un plein succès quo
justille le rendement do 5,10 0/0 net dont
ces titres sont assurés pondant 15 ans.
Fermeté dos valeurs de crédit.
C'est le i novembre que se termine la
souscription aux 90.000 actions do la Banque Centrale Mexicaine. Rappelons quo lo
prix d'émission est tixé à 401.50 payables :
200 fr. 75 en souscrivant ot le solde le 2 janvier 1908 sous déduction de l'intérêt à 0 0/0
sur le premier versement, du 4 novembre
au 31 décembre 1907.
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commune de Trébrivant, et comprenant :
1" Uno Maison sous ardoises ; 2" Une
Crèche sous chaume ; 3" Un Courtil ; 4"
Une Prairie ; 5" Quatre Parcelles de Torre
labourable. — Ces biens sont affermés à
Jean-Marie Pastor, moyennant 240 fr. l'an,
jusqu'au 29 septembre 1913.
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La récolte on pommes à cidre sera, cette
année, plus que médiocre. Il sera possible
cependant do remédier au mal, dans une
certaine mesure, par l'emploi judicieux
d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y
a déjà*quelques années, par M. P. Lu GAC,
pharmacien do l classe à Callac-de-Brcjagne (Côtes-du-Xord). L e C i r i r o g è n e
(des mots grecs Sidron,- cidre ; Gennao,
j'engendre) ; possède, en olîet, la curieuse
propriété de donnor au petit cidre ou cidre
deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
manque, élément sans lequel il ne saurait
so consorver, et de le transformor, on même
temps, en cidre do qualité oxtra pouvant
rivaliser avec le cidre des crus classés. Si
l'on prend par exemple, un mélange formé
de :
Cidre pur jus, sortant du
pressoir
1/2 barrique
et Eau île fontaine
1/2 barrique
ot que l'on y ajoute un llacon de Cidrogène
et quelques.kilos de sucre, on obtient uno
barrique do cidre, en quelque sorte, parfait.
L'occasion est donc offerte à toute personne do doubler sa provision de bon cidre
a conserver.
M. LIÏ GAI: a fait personnellement l'essai
du Cidrogène, mais voulant être lixé sur la
valeur réelle du produit, il a prié quelques
personnes, absolument compétentes en. cidrologie, de vouloir bien l'expérimenter.
Cellos-ci ont obtenu des résultats très satisfaisants et ont engagé vivement M. LE
GAC à faire connaître lo Cidrogène au public.
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Les premières actions souscrites donnent cette année un minimum de 4 "/„ ;
d'après les résultats obtenus dans certaines stations les actionnaires doivent rapidement toucher 6 °l„. Les actions sont encore à 100 francs libérables par quart ou
on uno fois. Les versements sont effectués dans les Caisses du Crédit Lyonnois, île
la Société Générale ou directement à M. Desmastères de Séchelles. 20, Place des
Lices, Rennes, chargé du service financier de la Société. A Carhaix, industriels,
commerçants, propriétaires ont déjà tenu à affirmer par leurs souscriptions, l'intérêt qu'ils portent à l'embellissement de leur ville.
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± 3 7 m i l l ó n 6 3 4 . 9 4 8 l u r .
1 7 0 . 0 0 0 . 0 0 0
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Ar Gompagnunoz а asur deuz an TanKabitallou aeuret en heur a vrema :
Owoll ha Tan an Nenv peb seurt porc'he2 S 7 . O 0 O . 0 O O
nioz arrebouri ha madou difuekul. Savet
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Leveou hod ar vuez paoet bep bloaz :
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tant de suocès dans les g u ô r i s o n s des m a l a d i e s c h r o n i q u e » , s e t r o u v e
d é c r i t e dans le célèbre o u v r a s ^ intitulé : r La Médecine Végétale » .
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lunestes, sans p o i s o n s qui fatiguent le c o r p s , épuisent les nerls e t
délabrent l ' e s t o m a c , sans opération, ni mutilation m a i s à l'aide de
sacs oégétaux
e t sèoes régénératrices,
q u i r é p a r e n t l e s forces,
tortillent l ' o r g a n i s m e e t purifient l e s a n g .
P a r m i les ohapitros les plus i m p o r t a n t s , il c o n v i e n t d e citer :
M a l a d i e s d e l a P e a u .
Dartre»,
Ectéma, Vice» du sang, e t c .
T u m e u r s ,
Glandes, M a l a d i e » « p é d a l e s d e l a F e m m e , e t o .
Goutte, Rhumatisme,
Epllepsie, M a l a d i e s c o n t a c t a n t e s . Voies
urtnalres,
Cystites,
Prostatites,
Graoelle,
Diabète,
Anémie,
Bronchite,
Asthme, Dyspepsie, Gastralgies.
Constipation,
Hémorrhoides, Hydroplsle,
Albuminurie,
eto., e t o .
A v e c o e l i v r e , ohacun peut d e v e n i r son p r e p r a m é d e c i n , se soigner et se
guérir
seul d e t o u t e s les m a l a d i e s o h r o n i q u e s , sans m é d i o a m e n t s qui e m p o i s o n n e n t , m a i s
nar
cette m é d i c a t i o n bienfaisante qui répand s o n action naturelle dans toutes
i n o s oetlules e t dans t o u B n o s o r g a n e s , p a r ces p r é o i e u x sucs d e s plantes qui
infiltrent dans non v e i n e s : p o R C E , V I G U E U R E T S A N T É .
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ue gomprenez netra on holl c'hoariadegou, gouoliou ha labourou
brozonek a vez groat kon stank
breina evit adsevol ar V r o ; hag e
podez ac'hanon da sklerijenna eun
tarn ac'hanout. Doaniot oun bot o
lonn ar poz a skrivez da genta ha
frealzet pa bodez ac'hanon da rei
d'id eun tarn sklerijenn var bor
Uro, rak morse ne skuizan o rei
da auaout hag o veuli va Breiz.
No vozo ket hfr va labour, mez ne
vozo ket didalvoz ma c'hellan da
zotigen da garet Breiz ha. da ober
ac'hanout eun difonnour kalonek
evitlii.
Skriva a ran al lizer-ma d'id e
brozonok, rak p'hor beuz an enor
da gaout eur iez eo d'ooinp ober
iiuplij anezhi ha nan her lezel da
loueda o kom armol hör spored ar
poz a ve c'hoaz ober au disnieganz
ar vrasa d'ezan.
Brema potra oo Breiz I
Breiz oo ar c'horn douar a zo
etro au Naoned ha Raozon beleg
ar mor bi'az.
Breiz eo hep mar unan euz ar
broiou kaera zo er bed. Beza zo
ennhi koajou, monoziou, lanneier,
brugoior, eun dudi o gwcleti traonionnou glaz rnarellot gant ar bleuniou; tachennou ed alaouret, eun
Arvor hag eun Argoat euz ar re
gaera. Ho ioz, unan euz ar re gosa,
a zo chomet digatar en doug ar
c'hantvojou. He broadolez a zo ivcz
koz kenan. Boz' he douz ar pez a
zo red da eur c'horn douar kaout
evit gollout beza iianvot eur vro.
A veri ue delà Gare, CA RHA
G r Hob]
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"Evid ar Vro drear Ы\ "
o deuz o holl neiv, hag o boli ijiri,
n'o tlenz espernet netra evit lie
c'boll. Ar poz a zo gwasoc'h, liez'
ez euz Breloned traftourien d'o
Bro, hag o deuz'Moet dorn d'ar
G'hallaoued ovit al labour divalo-ze
ha daoust d'ezo boli, Breiz a zo beo
bepred ha beo o chorno, ha netra
ne ¿'helio doni, a-bonn d'ho diskar,
pa n'eo ket belgruata-benn vreina,
rak ne c'holler ket ober en hoc'henvor goasoc'h eget a zo betgreat.
Dalc'homp i vez bepred d'horgwiskamanchou breton ; eun devér eo
evidomp; setti ama perág. Ar'gwiskamanchou a zo oui loden euz an
traoii a deuz talvozet da honvel ar
c'horn douar-ma eur vro. Ar gwiskainanohou a zo età eul loden euz
an traou a ra euz Breiz eur vro
ken koant ha ken seder, eur vro
he-unan. Koment bini età a iiao'ii,e
viskamant a nac'h ivcz e vro ; ouspenn zoken, laza a ra anozni. rak
da heul e viskamant e nac'h ivoz
an daou dra a ra brud Breiz, an
daou dra a zalc'h anezhi beo : e iez,
'hag e l'eiz. Daoust ha ne ket ar
gwiskamanehou breizad eo a ra
dudi an holl e ketnent leac'h m'o
gweler, er pardoniou. var dro aman
ha zokon o Lourde* dudi an holl
dianvezldi. Pa za e-touez an dud,
ar breizad a zo re aounik, aoun cn
deuz da veza goapeat, aoun rak
eurllìpad; selli ar pez a zo pennkaoz d'eur c'halz bretoned da zilezel ar gwiskamanl a rea onoro zttd
koz hag o Bro.
Petra zo kaProc'h e g e i kleveteun
den iaouank o kana sonioti brezonek, sonioti ar vro, llakoulskoudo,
Ar soniou brezonek
A vez dito/et,
Bvit kana re c'hallek,
Mez o c'hlevet.
1
(1) Unan euz ul liziri priziot on Kondale'h
Roslronn co horna.
le Portrait
d e
" '(8
la-
par Pierre O'ARLAY
— Je le crois bien après une nuit pareille. Si Tréveneuc était pourvu de l'établissement que je rfive, je vous ordonnerai une douche et un massage
énergiques. Mais contentez-vous des
moyens à votre portée. .Io vous attends
après qnelques bonnes ablutions d'eau
fraîche. Je suis seul avec Mine Jell'ik,
nous déjeunerons tous Irois. Yvonne
reste jusqu'à ce soir à Penhoël. Nous
vous soignerons, ma femme s'y entend
et, après notre causerie et le café de
choix de ma ménagère, au trot paisible
do Cocotte, je vous conduirai au château en me rendant à Couantic.
Bertrand remercia l'excellent homme.
Demeuré seul, 11 résolut do ne plus
penser â l'avenir. Son cerveau surmené lui causait une impression de
souffrance excessive. Il fit sa toilette
avec soin, en vue de sa visite à Penhoël, hlissa dans sa poche l'enveloppe
contenant les papiers d'Arthur Kellec,
pour s'en servir au besoin et, prenant
lloproduotiun interdlto aux Journaux n'ayant
pan do traité avec M. Hunri Gautier, éditeur,
Pari».
CORNOUAILLES
TARIF des
INSERTIONS
Ann.etRécl.,4*p. 0f.201al)gne
—
3«— 0 25
Chronique Locale 0 50 —
En Echos
0 75 —
Arabat eo sonjal koulskoudo e
ve an holl soniou gallek fall, peli
diouz eno ; boz' ez euz kalz re vad,
hag on o zouez, re Botrel. Mez an
dud iaouank, ne anavezout ket ar
soniou mad. Ne anavozont nomet
arre diskiant: « VIENS
POUPOULE,*
hag ali. Gwir oo ahaoue tri po bevar bloaz-zo ar soniou brozonek a
zo oat kalz war-raok. An dud
iaouank n'o deuz ket kernent a
skorn evito ken. Sai, e teufen t
muioc'h-mui d'en ein skigii evit ma
kavo ar Vretonod poadra da gana
on o ioz, heb kaout ozom neuze ]DA,
vond da glask ar soniou gallek, a
boanier koment da zita en hon
touez, ovit tenna diganeoinp hor
spored, ober d'eomp kasaat Doue
hay
o rolijion, diframin euz hor
L'eteg ar bloaz 1101, Breiz a ioa
eur vro digabestr. a on ein e'houar- c'hroiz pep karantez evit Breiz hag
ne he-unan; er bloaz-'ze hon dukez he iez.
Anna a zimozaz da Charlez VII, ha
En oui achui al lizer-ma ne
Breiz a oo staget ouz Bro-G'liall c'houlennan nomet eun dra diganez :
eun noubeud goudo. Ar G'hallaoued ober evit ar ro-all ar pez a ran evto dovoa avi ouz Breiz pell a ioa. dout brema, poania da rei da
Dioustu maCholehontteuler o c'hra- anaout Breiz. Dre goment-se eo e
ban varnezhi, dao d'ar Vretouned, volin ein m'ezo our gwir vignoun ;
oskinot o vezent, gwall- gaset o pep dre gemont-se oo e veliti o d'ezo
doare. Ia, abaouo ar bloaz-ze, ar an noubeud giriou-ma dougoti'rouez.
C'liallaoued n'o deuz ket ehanet da
vrosa Breiz. Groat o deuz d'ezhi
Da vignoun,
gwasa ma c'hellent ober. Implijet
PAUL GIJILLOll.
Feuilleton du Journal " ARROBL
l\
son chapeau, il descendit chez ses hôtes, se demandant quels événements
allaient marquer la lin de cette journée
et quelle influence ils pourraient avoir
sur sa vie.
Une heure, après-midi, sonnait lorsque Jefïik et son locataire, montant en
voiture, prirent la route du château. L e
docteur parlait beaucoup, effleurant
tous les sujets, fouillant sa mémoire
inépuisable. Sous le prétexte do reposer Bertrand; en le traitant par un bain
d'air, il prit le chemin le plus long, contournant la plaine et remontant, à
quoique distance de la mer, pour suivre
la ligne du rivage, jusqu'au pied de
Penhoël. Lorsque la voiture fut en
l'embranchement qui se dirigeait vers
Kerneur, première station sur la ligne
de Brest, elle croisa un élégant dog-eart
conduit par un jeune domestique.
— Bonjour Fantik, dit amicalement
le docteur. D'où viens-tu '(
— De Kerinour, conduire mou maître.
— Il est parti ton maître
— Oui Monsieur.
— Pour longtemps I
-— A h I dame, je ne sais pas. Il m'a
donné aucun ordre et semblait très
pressé, de peur do manquer le train.
— Do Brest î.
— Sans doute, Monsieur.
— C'est bien. Comment va ta mère,
Fantik f
— Bien mieux, monsieur, merci.
Elle retourne à la pêche.
— Parfait. Bonjour Fantik.
— Bonjour, Monsieur.
Un petit claquement de langue prévint
F.
т
J A F F II E X Л O U
" Taldir "
S e c r é t a i r e «le R é d a c t i o n t L é o n L B l t K I l K K
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
Un sait qui! certains articles de la loi
du 9 décembre 1905 vont être incossanieiit modifiés, des associations cultuelles n'ayant pas été formées. M .
Grousseau s'est élevé à la Cjfanibre
dans la séance du ¿5 octobre dernier
avec beaucoup de force contre ce projet qui ne tend à rien inoins qu'à changer du tout au tout la destination des
Eglises.
On verra plus loin dans i o t r e chronique parlementaire de quoi il s'agit...
Mais, le gouvernement redoute et à
bon droit de ne pas porter par là au
culte de la majorité des Français un
coup suffisant. Il a conscience d'autre
part, que les municipalités se prêteront
avec répugnance à des actes qui froisseraient les populations même indilïérentes. Il s'offre donc par ailleurs une
petite satisfaction.
Nos lecteurs sont depuis longtemps
au courant des cambriolages auxquels
sont sujettes nombre de paroisses du
centre français. Sous les auspices de
Thomas et G' vases sacrés, châsses,
croix processionnelles, ëvangéliaires
etc. etc., se sauvent dus petites églises île
campagne, pour se réfugier dans les
vitrines d'antiquaires jusque-là'houorables. ou sur le marché de Londres...
Aussi, nous disent nos confrères oflicieux de Paris, le gouvernement soucieux de conserver à la France son patrimoine d'art national, cornpte-t-il obtenir des Chambres, l'autorisation de
rassembler au chef-lieu des départements en un musée archéologique,
toutes les richesses sacrées qui présenteraient quelqu'intérêt artistique.
C'est-à-dire en deux mots, que la
châsse d'Ainba/.ac, que la colombe eucharistique de Laguenne, que les reliquaires enlevés en auto par Thomas,
la dame blonde ou le comparse Faure,
ne sont que des attrape-nigauds et des
ballons d'essai.
Ce qu'on veut établir, c'est que ces
richesses léguées par les siècles, ne
sont pas en sûreté dans les églises.et
qu'U.est urgent si j£pnj(*ut - les cpnsèrver à l'admiration (Tes peuplè'â.de,les
centraliser en un musée départemental.
Cela, on l'établira pour beaucoup de
gens simples. Pour ceux qui voient
plus loin, tel n'apparaît pas le but véritable de ce second cambriolage. La
seule et véritable lin qtte se proposent
nos gouvernants est de s'offrir sous
le couvert de l'archéologie une haineuse et sectaire satisfaction.
A qui persuadera-t-on jamais s'il est
de bonne foi, que des pièces d'orfèvrerie religieuse, que des retables finement sculptés, que des étoffes et tapisseries ouvrées avec amour, que tous
ces objets enfin, aient éU; principalement destinés par leurs auteurs et donateurs à augmenter ce fameux i> ttrlmoitié d'art national dont depuis quelques jours on nous rabat les oreilles.
L'orfèvre, le sculpteur, le tisseur du
Moyeu-Age, tout aussi bien que le maçon de nos cathédrales,' songeaient
avant tout à la gloire de Dieu et de ses
Saints. C'était |pour le surnaturel
qu'ils travaillaient, et non pour une
entité que se créèrent les snobs de tous
les temps ut qui n'est qu'un sentiment
relatif à chacun : l'Art. La destination
de ces richesses était la splendeur du
culte : pas autre chose !
Dès lors, les ravir au culte catholique, c'est continuer la spoliation commencée, pour arriver par elle au résul0
Cocotte qu'elle pouvait repartir. L'équipage élégant avait aussi repris sa course, ut le docteur le suivait d'un regard
où luisait un éclair de malice. Sa bouche souriait à demi et, selon son habitude,-quand il était, satisfait, sa voix
fredonnait un air incompréhensible,
ayant la prétention d'être celui d'une
danse bretonne.
— Savez-vous à qui appartient cette
voiture, Bertrand ? demanda-t-il, s'iuterronipant tout à coup.
— Je l'ignore, mais vous devez le savoir, docteur, puisque vous connaissez
lo cocher.
— Eh ! bien c'est l'équipage de M .
Lemarcliais.
Il va à Brest ou chez le diable, groinmêla .Iclîik, qui reprit sa chanson traduite par des « ton, « ton, « ton » ,
énigmatiques. Bertrand ne vit rien
d'important dans cette circonstance
d'un voyage de financier. On apercevait Penhoël et ses appréhensions le
ressaisissaient plus violentes, lui mettant soudain la sueur au front, ou faisant courir un frisson glacé sur son
épiderme.
A r r i v é à la grille du château, le docteur s'arrêta ; Bertrand descendit, en
proie a u n e é i n o . i o n q u i se peignait sur
ses traits on lignes si profondes, que
Jeflik se sentit tout remué.
— A bientôt, mon cher ami, bon courage. Dans une heure, environ, je vous
rejoindrai au bas de la côte, si vous
voulez m'Attendra ; ou bien je resterai
le quart d'heure de grâce, dans le cas
où votre visite serait plus longue.
Bertrand répondit à la pression de la
GOURLET.
|
Correspondant
" Abator "
Central :
tat désiré. C'est tuer dans l'esprit populaire en les faisant disparaître de devant
ses yeux, la vénération des choses
saintes! Lorsqu'il ne restera plus que
les murs dépouillés des églises, lorsque
sera parti ce qui les meublait si richement, lorsque des bustes vénérés n'attireront plus des foules ardents, tout
sera prêt pour le culte du seul rnatérialismu. Nos basiliques deviendront des
salles de bal et des clubs où l'andrinople., à quatre sous le mètre couvrira
les plaies du mur jadis revêtu d'un riche retable, et où la voix des pédagogues tonnera du haut de la chaire, à la
place de ces voix populaires qui jadis
déclaraient le Saint.'
Et vraiment on a bonne grâce a v e n i r
parler ici de décentralisation de l'art,
car on a osé nommer
décentralisation
une telle réunion d'objets pieux ! Persuadera-t-on jamais à personne que
l'ancien évêché de Quimper, érigé en
musée départemental et par conséquent
appelé à réunir pour le Finistère, tout
ce qui fait la convoitise des amateurs
légaux de richesses ecclésiastiques attirera à lui seul autant de visiteurs que
partiellement en attirait à elle chaque
antiquité qu'il renfermera ?
Des touristes y viendront, le temps
qu'il faut au mécanicien pour acheter
un bidon de ben/.o-moteur, excursiouistes plus ou moins avertis de la
Beauté,ou jouautaux (insconnaisseurs.
Mais tous ces braves gens dont les ancêtres avaient disposé en un endroit
déterminé pour la satisfaction
des
yeux de leur âme et de leur corps, les
chefs-d'œuvre sacrés, si; dérangerontils maintenant de loin pour venir contempler ce qui faisait l'objet de leur admiration et la propriété d'une collectivité paroissiale bien déterminée.'' On
veut développer le sentiment de l'art
parmi le Peuple? Or, pour arriver à °e
but ou ne trouve rien de mieux que de
le séparer de ce qui tout prêt de lui le
représentait !
Avez-vous jamais vu plus triste
chose qu'un musée, et peut-on mieux
le comparer qu'à une vaste nécropole '
Reliques d'un Passé sans reloue, mélancoliques débris de ce qui ne sera
jamais plus, restes épars et sans cohésion entre eux de ce qui fit le bonheur
des aïeux, voila co qu'il rassemble.
Cn;.m'usée, on y. passe très vite d'ordinaire^ fuf-fc% celui des religions créé à
Paris par M. Guimet. ! Ft c'est un musée
non pas des religions, mais de la Religion Nationale de la France, qui se
créera en chaque chef-lieu, car, pour
marquer un projet décentralisateur; on
nous l'ait la grâce de ne le point ériger
à Paris...
lit maintenant, croicra-t-on que nous
nous soyions trop avancés en disant que
les vols de la bande Thomas et G'« ne
sont que des ballons d'essai propres à
émouvoir l'opinion ? Forts du mouvement déterminé chez les simplistes
enclins à ajouter loi à toutes les balivernes gouvernementales, nos puissants amateurs d'art vont pouvoir en dépouillant les églises, ôter à la masse
les symboles nécessaires de sa croyance, ensuite, di! bonnes sinécures
vont être crées. Ce seront d'abord les
inspecteurs dus Beaux-Arts... religieux,
sorte de chiens de bergers destinés à
faire rappliquer sous les vitrines les richesses convoitises. Il faudra des conservateurs grassement rétribués, des
gardiens logés, chaulïés, etc, dont l'unique occupation sera d'étiqueter les
cannes et parapluies, de vendre dus catalogues ut d'annoncer avec unu voix
tonitruante lu on ferme de. trois heures,
annonciateur de la partie de manille !
Jadis, il sull'isait à n'importe quel moment de demander laclefà la prochaine
main du docteur par un hochement de
tête, signifiant qu'il ne s'attarderait pas
au château ; lentement, il s'achemina,
à travers lus allées du parterre odorant
et fleuri, avec ses branches de buis
nuancé. Sur le Perron se tenait Allnin,
qui semblait attendre quelqu'un.
— Que Monsieur le marquis se donne la peine d'entrer. Monsieur le comte
le recevra dans la chambre verte.
Bertrand, son chapeau à la main,
brûlant ou glacé tour à tour, suivit le
domestique. Un silence profond régnait
dans le château. A u premier étage,
Alain se détourna, ouvrît une large
porte, annonçant :
— Monsieur le marquis de Penhoël.
La porle refermée, Bertrand se trouva dans une pièce tendue de damas
verdàlre, la pièce où nous avons vu
mourir, au début do cette histoire, le
comte Olivier de Boisgenest. Elle était
demeurée intacte ; grâce au pieux respect du son fils, personne ne l'avait jamais habitée.
Le comte Hugnon vint au-devant de
Bertrand. Il semblait avoir maigri, s »
taille paraissait plus haute, ses cheveux
d'un blanc de neige tranchaient à peine
sur son front sillonné de rides profondes. Mais sa bouche gardait l'expression de la fermeté, son regard brillait,
sous la profondeur des orbites. A ses,
côtés se tenait un prêtre, un autre vieillard d'une stature élevée, imposante,
avec la même eouronne éclatante sur
son front.pâli.
— M . de Penhoël, dit le comte IIugupn. je vous présente M , le curé do
Tréveneuc, que vous connaissez peut-
Jean
SOLU.
"Frank.z da ha Barn!"
chaumière. A part quelques sous enlevés des tconcs par les romaniehels, notre Bretagne ne connaît guère les vols
d'Eglise. E n s e r a - t i l d e même sous le
régime de ces Musées d'où disparaissent tant de choses I Car la vérité est
qu'on y vole plus que partout ailleurs,
depuis quelque temps surtout. Mais
qu'importent ces disparitions, si l'objet
principal dont les choses d'Art religieux étaient le symbole, est tué ?
LÉON LE BKRRF, Abalor.
Echos el Nouvelles
E f f r o y a b l e explosion d'un obus
La semaine dernière, un détachement
composé de neuf artificiers et d'un
maréchal das logis, de Bourges, conduisait un caisse de vingt obus chargés à
la mélinite pour la commission d'expériences.
La voiture était conduite par M. Gouin,
voiturier, qui a l'habitude de ces charrois.
Le départ s'effectua sans incident ;
les artificiers suivaient à pied la charrette ; le temps était pluvieux, ils eurent
la fâcheuse idée de monter dans la
voiture, contrairement au règlement.
Le convoi, arrivé au point 0.000, une
explosion retentit et des flammes jaillirent, Le bruit fut entendu jusqu'à
dix kilomètres. Les dix hommes étaient
projetés -dans toutes les directions et
mis en bouillie. Sept furent tués sur le
coup et leurs corps déchiquetés. Le
corps du maréchal des logis fut trouvé
à vingt mètres de là, accroché aux
branches d'un arbre. Le spectacle était
horrible. Après l'explosion, les cultivateurs des environs accoururent en hâte
apporter leurs soins, mais il était trop
tard.
Parmi les victimes identifiées se
trouvent le maréchal des logis Monniotte, les artificiers Brousse et Tarot,
le charretier Gouin. Parmi les autres
morts se trouvent un trompette et un
téléphoniste de la première compagnie.
Il y a trois blessés, dont deux ne passeront pas la nuit. Seul l'artificier Fol tier,
qui était blessé, n'est pas en danger de
mort. 11 a élé interrogé aussitôt. L e
cheval n'eut pas de mal. La charrette
fui mise en miettes. Les obsèques des
victimes ont eu lieu lundi matin.
Un;
FORFAIT
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Bureaux.
r é u n i o n d e s Evêques de
Bretagne
Les évêquos de la province de Bretagne, N . N . S. S. de Quimper, de SaintBrieuc et de Vannes, auxquels avait
bien voulu se joindre M g r l'évêque de
Nantes, viennent de se réunir à Rennes,
sous la présidence de Mgr Dubourg.
Leurs Grandeurs ont tenu à l'Archevêché plusieurs séances au cours desquelles Elles ont traité des différentes
questions mises à l'ordre du jour par
les lois d'exception et de persécution
dirigées contre l'Eglise de France, et
dont la solution est l'objet des préoccupations constantes des membres de
l'Episcopat.
Nous croyons savoir, dit le Nouvelliste, que M g r l'Archevêque de Rennes
fera, dans une prochaine lettre pastorale, connaître les décisions prises au
cours de cette importante réunion.
Dépôt de R e m o n t e d e G u i n g a m p
Landivisiau, mercredi G novembre, à
9 heures 1|2. — Lesneven, jeudi 7, à
8 h. ir2. — St-Pol-de-Léon, vendredi 8,
à 8 h. — Rosporden, mercredi 13, à
8 h. Ip2. — Quimper, jeudi 14, à 8 h. —
Ploërmel, mardi 19, à 8 h. Ip2. — Redon,
être. Il fut le témoin, dans cette chambre, il y a 37 ans, de la mort de mon
père. 11 vous dira ses sentiments à la
dernière heure, et vous lui pardonnerez comme Dieu lui a pardonné, j ' e n
ai l'entière confiance. Si j'avais pu
comprendre, à cette époque, le sens de
ses ordres suprêmes, je les aurais exécutés. Hier matin, ma fille a trouvé un
acte qui m'a expliqué les paroles, de
mon père et le devoir qu'elles m'imposaient. Je suis prêt, Monsieur, à le
remplir. Croyez, cependant, que mon
honneur seul m'eût guidé, sans le secours de mon respect filial. Veuillez
écouter la lecture que va vous faire M .
le curé de Tréveneuc.
Bertrand était debout, le comte lui
montrait un siège. Il le prit machinalement, après s'être incliné. 11 lui semblait être le jouet d'un rêve. Sa vie restait suspendue, toute concentrée dans
l'attente des choses qu'on allait lui révéler. L e curé déplia un papier jauni et
d'une voix grave un peu sourde, afin
qu'elle ne dépassât pas les limites de
l'appartement, il lut l'acte trouvé par
Rosenn derrière le portrait de la Chambre rouge.
Aux premières phrases, un flot de
sang monta au visage du percepteur ;
avant la fin, il lui fallut toute son énergie d'homme pour se dominer et ne
point défaillir.
— Voilà, Monsieur, dit le comte Huguon, dont la voix un peu étranglée
trahissait seule l'atroce souffrance ; ma
prière la plus ardente est de vous répéter : « Ne jugez point mon père pardonnez-lui. )> En ce qui n e concerne, à
Les
manuscrits ne sont pas
rendus
mercredi 20, à 8 h. — Rennes, mercredi
20, à 2 h. 1|2. — A u Dépôt de Guingamp,
les samedis 9 et 23 novembre, à 9 h..
Achats restant à effectuer : Chevaux
de 3 ans 1[2 : Artillerie (Troupe Selle),
15 ; Chevaux d'attelage, 97.
Comme les Dépôts de Fontenay et
d'Angers, le Dépôt de Guingamp est
autorisé à acheter des chevaux entiers,
hongres et juments de pur-sang à partir
du 15 novembre de l'année où ils ont
atteint l'âge de 2 ans lp2.
A v i s . — Il ne sera pas fait de tournées d'achats pendant le mois de
décembre.
L'histoire d'UHmo e s t u n e invention
On télégraphie de Toulon :
Il ressort de plus en plus que l'histoire
inventée par le juif Ullmo, s'adressant
au ministère de la Marine pour vendre
ses documents, est une invention de la
Sûreté générale.
Presque tous les officiers qui ont
connu Ulimo l'ont toujours tenu pour
suspect, ainsi que je vous l'ai dit dès le
premier jour, et l'on est persuadé qu'il
s'est adressé à une agence d'espionnage.
Ullmo qui est très habile, n'aurait
jamais eu la ^naïveté d'aller se jeter
dans un piège aussi grossier que celui
imaginé par la police. C'est l'interception d'une lettre qui a mis la Sûreté
en éveil. Dans quel but cache-t-on la
vérité f
Les T h o m a s
cambriolés
Des malfaiteurs ont pénétré dans les
ateliers de Thomas, le cambrioleur des
églises. Us brisèrent les tuyaux amenant l'eau à une machine à vapeur et
emportèrent une assez grande quantité
de plomb.
,
A propos de ces Thomas, il nous
revient qu'un brave cultivateur de C...,
vient d'écrire au parquet de G..., pour
se plaindre qu'une vache lui avait été
volée un jour de foire. Il demande de
rechercher si Thomas ne serait pas
l'auteur de ce méfait !
I n g é n i e u r s civils d e F r a n c e
Nous apprenons que la Société des
Ingénieurs Civils de France a prononcé
dans sa séance du 1.8 octobre, à l'admission de M . Prugnaud, ingénieur à
Rennes, en qualité de « membre titulaire » de la Société.
M . Prugnaud a fourni à la Commission, en vue de l'obtention de son admission, de très intéressants mémoires sur l'Utilisation des Marées et
sur la traction électrique des Chemins
de fer.
DERNIER
ECHO
Landerneau, 4 Novembre 1907.
MOXSIBCR LE DlHF.CTF.UH,
Je vous appris récemment, en un français
peu correct, je l'avoue, que sept villes de
la Grèce se disputaient l'honneur d'avoir
donné le jour au grand Homère.
J'étais seul à savoir cela jusqu'ici.
Je vous ai parlé aussi des Lclèges, des
Tlirosprotes. des Dryopes, des Caricus et
dos Caucones, voire de l'alphabet de Cadmus dont je me sers très proprement.
Ma science, n'en doutez point, remonte à
plus de soixante siècles dans lo passé delà
Grèce. J'aurais pu vous dire, à propos des
Pélasges que le nom de Pélagos donné par
les Grecs au père de la race dos Pélasges
est plutôt le nom d'une peuplade que celui
d'un homme. Mais comment voulez-vous
que je puisse dire tout ce que je sais !
Je connais tous les détails de la guerre
de Troie aussi bien qu'Homère. Il me semble que j'ai vécu sous la tente avec Philoctete, Ulysse, Diomôde, les Ajax. Patrocle.
Achille, Agamemnon. Mônôlas, Nestor qui
fut mon professeur do sagesse.
partir de ce moment, je le déclare, vous
seul êtes le propriétaire légitime de
Penhoël, du château et des domaines.
Vous voudrez bien me dire quel jour
nous irons ensemble, chez maître Guerneur, afin de régulariser, d'une manière légale selon nos usages actuels,
cette reprise de possession.
Bertrand se leva, hors de lui-même.
— Que deviendrez-vous, Monsieur,
s'écria-t-il, et Mademoiselle de Boisgenest %
— Soyez sans inquiétude ; Rosenn,
je vous l'ai dit, a lu ce document la
première. Son émotion a failli la tuer,
il est vrai ; ce n'était point le regret du
présent, mais ceux du passé qui déchiraient son âme ; d'un passé d'injustices
qu'elle souhaite ardemment de réparer.
Nous quitterons le pays sur aller vivre
aux Gaudriettes, chez ma belle sœur
Mme Pluchot.
— Cela ne se peut pas ! exclama Bertrand, dont la force virile ne suffisait
plus à retenir les sanglots, prêts à éclater dans sa gorge.
— M . le marquis reprenez un peu de
calme, dit l'abbé Lemoël, comprenant
la détresse du jeune homme ; vous réfléchirez, vous reverrez M . de Boisgenest. Une affaire de cette importance
ne se traite point en un jour.
(A
suivre.)
A.1C
l'our vous montrer une fuis do plus combien je Bui» ferrò H u r l'histoire }o vous
citerai quelques ilûtes :
Ì'M (avant J.-C. naturellement) régno do
Doucalion; 1384, rógne d'Erochtnóe; l'Ali,
ragno do Cadinus déjà nominò ; 1284, rógne
do Pólops ; 1202, naissance d'Hercule ;
1220, Expédition dos Argonautes ; 1210,
mort d'I lordilo, etc., etc.
Cela suffira, jo penso, pour en imposer à
tous vos confrères en bardisme. Qu'ils ne
se risquent plus à mo frotter les oreilles.
Ils se b r û l e r o n t à ma science. Quoique je
sois tombé orpholin à l'Ago de douze ans
six mois et trois jours, je n'ai pas perdu
mon temps à courir sur les fortifs de ma
villo natale. J'ai pioché dur et ferme mon
syllabaiio. J'ai depuis longtemps pour traversili un gros dictionnaire et pour oreiller
uno chronologie, tout cela Annoté de mes
mains, oui, M. Taldir. Jo me suis donné
beaucoup de mal, mais ie cueille aujourd'hui
les lauriers de mes veilles. Je sais remonter
aux sourcos. D'ailleurs vous entendrez encoro parler de moi. Je m'arrête. Je ne recopio pas cet important document, je n'en ai
point, hélas 1 le temps. Au reste comme je
vous roquiors de le publier, il ne sera point
perdu pour la postérité. Vive la France I
PURGON.
BoiDl
Une lune pale donnait aux arbres recrocpopulaire quo nous menons, l'inleriiationa- diou werennad gwinôgr, beleg ma
virent au ban d'une société dont ils so
lisuio COltiquo que nous prônons, no s'ocuovillés dos talus, ces attitudes fantômamoquent, et. qui prépare .malgré elle à cos
volnt uzot banler. E v a al louzou-ze
quos en lesquelles savait si bien les cam- parasites, là nourriture quotidienne dont ils cupe pas de savoir si « tel mot breton usité
var iun, être diou wech. beb ugent
on
Vannos
est
inconnu
à
Morlâix
»
ou«
si
los
per le crayon d'un Yan Dargent. Mais il ont besoin.
muuut.
i
Gallois
ont,
ou
n'oul
pas,
les
moines
céphalée
n'était point besoin de ces spectres agitant
Oncquos on no vit plus do sorcières quo
Poan
estomoh.
— Rement hini a
quo
los
Irlandais
>i.
sous la poussée du vent de mer leurs longs
cette aiinéo. Sur los baraques s'étalent dos
neuz poan estoniok a rei mad en em
Tout cela no nous intéresse guère, ot il ne
bras décharnés, pour que les pensées graves
toiles pointus par do" naïfs artistes. On y
K E R A E Z
burcha alioz.
nous importo " i>as plus do savoir si los
se pressassent eu foule dans mon âme et
prôna un occultisme populaire, dont les
Sifern. —Hanloret our Sitron : g w a s dans celles des deux bardes, mes compaspiritos parisiens riraient bien haut peut- Gallois sont anglicisés" qu'il ne nous chaut
Chacun le sien. — M. Jean-Louis Carric,
do connaître si l'abbé du Bois de la Villek e t a n hanter en pal ho torn: c'houegnons. Nous n'échangions que de rares être; sans songer qu'au fond do leurs prachiffonnier, rue Neuve, s'est plaint à nous
rabel ol ceux qui lé prétendent avec lui,
paroles. Peut-être craignions-nous d'effarou- tiques commo au fond de colles do cos
zet krenv ar jù ; goude beza streïet,
'une certaine personne qui l'aurait calomcher ce Peuple à qui Dieu rôtira les paroles
bohémiens, il ne règno guère quo la supor- sont ni plus ni moins qïle francisés.
'houeset an lianler alt. Sur e vee'li da
nié cl aurait fait état contre lui de peines
Les Colles qui, pour leur malheur, se
humaines", ce Peuple des Morts, aussi
cliurie ol l'astueo d'uno âme forlo sur une
harz deuz ar ? i fern.
qu'il aurait subies. M. Carric nous prie do
sont ou anglicisés là-bas, ou francisés ici,
nombreux que le sable des grèves et parmi
plus' faiiilo. Voyez si ce n'est pas do ProTerzien. — Laket eur werennad dour
émeulir les nouvelles calomnieuses qui
n'ont fait que suivre la loi commune du
grès et do Science que so réclament cos
lequel erraient sans doute ceux qui nous
la vii-vi en eur gatìercn ; pa verv, loont clé répandues sur son coinpto. Voilà
furent chers, ceux qui dans nos manières . prêtresses do Mépliislo ? Ces mots n'au- vaincu que le vainqueur absorbe ; mais à
ll emitii pemp dell ieri eukalyptusdeuz
qui est l'ait.
côté do ces insexués, il reste une grande
roolont-ils lias la tôle diabolique ?
d'être, dans ce que nous sommes et ce
majorité, là-bas et ici, de Bretons qui
Li an apotiker. Pa ve great au distremp
que nous serons, eurent tant de part déterSous l'égide do e s dieux nouveaux, une
Loterie de ' bienfaisance. — Ont été
n'eu tondent pas plus so franciser qu'ils ne
rei al louzou d'ar c'hlanvour: e n d i v
minante
dame donne là des renseignements sur los
nommées Dames palronesses do la loterie
voudraient
s'angliciser:
ils
sont
Bretons
heur
e
torro
d'an
derzien.
deuils, procès et mariages.
de bienfaisance :
tout court.
Eral kousket. — Araok mond er
Si vous consentez à patauger plus loin
Vous mettrez H u r ma tombe u n chôno
l groupe. — M Lancien, mère, et M " "
A bons entendeurs, salut 1
U I l C l l ù l i o HOIIllll'1!
dans la boue noire vous on trouvez une
gwele, èva dour di var delliou kelve.
Pierre Rivoal. Ce groupe comprend : la route
Un
Fox,
Et lo r o s s i g n o l noir H o u p i r e r a d a n s l ' o m b r e .
autre plus à volro goût pout-êlre. Elle ne
mesket gant our bannac'h dour fleur de la Gare, la rue Poullfank,la route de CalIBlUzvux.
s'occupe quod'alîairos d'intérêts et d'amitié.
lac, la rue Fontaine-Blanche.
oranjez..
Sur les grandes landes de Curnac, sur les
Sa voisine so spécialise dans los causes
2 groupe. — M
Théophile Mélou et
Evid gwellaat da ga-^
Kalcd.cn
no
a.
sommets de nos montagnes de Cornouailles, civiles ot militaires. Sa place no serait-ollo
M"" Lo Stang. Ce groupe comprend : le
ledennou an treid, kemcr ognezen al
lias aux côtés du ministre de noire marine:
se dissimulent d'antiques sépultures, calms
Ihamp de Foire, la rue Général Lambert.
lilien-jerdin, frika anezhi, haplaka ar
affaires Ullino ot Borton à élucider ?
énigmatiques emplis des ossements d'an:i groupe — M " " Le Troadee et M"
ioden
var
ar
galeden.
Kalz
a
dud
o
cêtres dont la mémoire s'est perdue. A nos
Voici un salon do phrénologie, voici lo
Coignat, mère. Ge groupe comprend : la rue
C
h
a
m
b
r
e
des
D
é
p
u
t
é
s
deuz
kasel
o
c'haledennou
kuit
evelse.
miroir magique dans lequel on voit celui
regards s'ofïro le crâne chauve des grandes
du Sel, lo Champ de Bataille, la pl ace de ta
séance du 4 Novembre
ou celle dont on ost aimé. Go spcctaclo doit
Eur reined a l l : trempa en eur werenpierres scellant pour nous le secret de ces
Mairie, la rue des Chapeaux.
d'après l'enseigne tellement vous convainOn continue la discussion dos réformes
Morts. Et quelles plantes parent ces vastes
nad g w i a e g r epad eun devez, 'delliou
1" groupe. — M Monti et M"" Boulay.
cre, quo vous no pouvez vous empêcher do
nécropoles? Aucune, si ce n'est la bruyère
à apporter a la loi do séparation.
Ge groupe comprend : la rue du Fil, la rue
ilio pe delliou p o u r : lakaat ane goude
crier : « C'est liion elle ! C'est bien lui ! »
rose, l'ajonc d'or, le chêne nain....
M. Guormier député do St-Malo pose on
du Pavé (côté U t ; l'église).
var ar galeden. A n do var lerc'h, ar
Dans la demi-obscurité, un jeune homme
Ce sont là nos plantes nationales !
principe qu'il y aura lieu do tenir compte
groupe. — M
de Jaegher et M "
galeden a vo gwakeet hag eaz da denna.
(urlif, une jetino lillo hésitante gravissent
des droits do tous les créanciers dos anSaliaut. Ge groupe comprend : la rue du
Frota ar griou, goudeze, ganl eun
le marchepied de la baraque. « Les a-tou
ciennes fabriques d'où qu'ils proviennent.
Pavé (côté do la mairie), la rue de La Tour
ognezen lilien.
vus? » — Peut-être ! Uue s'ost-il passé ?
d'Auvergne, la rue Gazugucl, lo boulevard
M. Lamy voudrait voir insérer dans la
ALorient, le cimetière du Carnel, descend
Poan
bean.
—
ISun
tasad
kafe
<lu
Quo
s'ost-il
passé
aussi
dans
los
chemins
Saint-Joseph, le Château, la rue des Carmes,
Loi un te> te garantissant aux fidèles la proen pente douce vers la rade. Do nombreux
creux
qui
avoisinout
la
cité
et
où
ooux
qui
deuz ar mintin, hag ebarz eur banla rue des Ursulines.
priété dos meubles garnissant los églises.
marins de tout grade y dorment leur deravaient peur d'être vus ont fait venir la
nae'li ju sitron, a zo distinget deuz ar
0 groupe — M Lo Clec'h et M * CouM. Briand déclare que cela est inutile.
nier sommeil, bercés de l'éternelle chanson
sorcière ?
leller. Ce groupe comprend : la placo dos
M. Engerand désirerait quo los conseils
boan benn. A n •• antipurin" deuz li
des flots. Le Carnel malgré son nom tout
Pourquoi doue cetto impatience maladive
Droits de 1 Homme, la rue Ilollo, la placo
municipaux fussent autorises à puisor dans
celtique ost un peu cosmopolite par ses
an apotiker a zo mad ive. Mez arabad
do connaître sa destinée? Ne peut-on régler
aux Chevaux, la rue de l'Eglise, la rue
habitants, comme 11 convient d'ailleurs à la
la masse provenant des liions de fabrique
kemer
re
dioutan.
Gvvelloc'h
eo
al
lousa vie soi-même selon sa conscience d'après
Haute, la rue Neuve, la rue de Plouguer, la
nécropole d'une grande ville maritime
los sommes nécessaires à l'entretien des
zou all-man, a wella dustu: klask
l'exemple légué par ceux qui no sont plus !
roule de Brest.
'
Et cependant il est sacré pour un breton :
édilices religieux et du mobilier artistique.
greun pebr-gwen (a vout mes : an ed)
Pourquoi no pas so demander tout simpletrois grands morts nous y appartiennent
Dans la réunion du 17 octobre, la date du
M. Briand s'étonne quo les catholiques do
mala ane, ha priza duuz ar poulti-ze.
ment co qu'eussent fait à notre place, ces
bien en propro. A l'ombre du chêne qu'il
tirage do la Loterie a été iixéoau30 janvier
Franco no fassent pas un offert pour conMorts que nous avons fêtés, si on los avait
Pihadennou. — livid esaat d'ar piréclamait et qui estdevonu aujourd'hui fort
prochain.
server leurs églises. M. Domy Gochin lui
dans
les
conditions
où
nous
sommes.
mis
et vigoureux, dort loin d'elle, très chastekadennou gwenan, gwesped, sordon,
Le Comité adresse ses plus vifs remerrépond vicloriousemontque pondant 25 ans
ment, lo chantre de Marie. Tout près de lui,
Pour cola, il n'y a qu'à descendro on soiciements aux Dames qui ont bien voulu
l'argent dos catholiques a contribué aux
keilen glaou, keon'ul, gwaska var giic
et commo dans l'intimité d'un dortoir comiccepter ces fonctions ot donner leur gramême. C'est plus sûr, ot l'on n'est pas volé !
écoles libres quo l'entretien des églises inha kroc'hen beteg ma teui ar Hem ermun, reposo le vénéré ot savant M. de
cieux et dévoué concours à cetto œuvre de
combaient d'abord aux fabriques, puis aux
LÉON LE BERRE " Abalor ".
m
e
a
z
:
goude-ze,
suta
mad
ar
gouli,
Kervilor, ancien président de l'U. R. B.
charité.
communes lorsque los ressources do cos
hag erlin frota anean gant our penn
enlevé cetto année aux lettres bretonnes.
dernières faisaient défaut. Or quelles étaient
- Concours de Tir à la carabine. —
pour.
Trenkadur
ar
pour
a
ev
ar
poSPlus loin, l'énergique auteur de " l'Homme"
les ressources des fabriques ? sinon los
Un concours de Tir a la carabine aura lieu
zon,
hag
a
harz
ar
c'hoonv.
le philosophe disciple do Joseph deMatstre,
fondations à charge de messe, dévolues
au « Tir Lortentais » , sur la place du Champ
Ernest Hollo, sommeille sous sa lourde
coed. — Kvelhonn a r e r e n N o r m a n d i
aujourd'hui aux œuvres de bienfaisance ?
de Bataille, et s'ouvrira dimanche 10 nodalle.
evid
skarza
argued.
Bion plus M. Lerolle établit que cos renOn nous écrit :
vembre a S heures du matin, pour se clore
Tapout a rer ear go beo ; lakaat a rer
tes do fabrique iront encore à dos œuvres
le dimanche suivant 17 novembre à ó heures
N'était cetto profusion de chrysanthèmes
Nous n'avons pas, jusqu'à présent, voulu
scolaires ! On méconnaît la volonté dos tesdu soir.
a m i on eur gaoued pe gaouidel ; epad
émergeant la tête de tout ces petits enclos,
relovor les potitos malices que los savants
tateurs, on ajoute l'oulrage à la spoliation.
ou entrevus par la grille dos grands mauA dove/, e vager anei ganl. rac'hed, loCinq grands pri-x seront ollorts aux conrats du Fureteur Breton, baptisés liôramM. Lofas fait accoptor par la commission
solées, on pourrait évoquer ici cette Bretacurrents, dont :
bom ou Judoc. lancent à notro adresse ou à
god ha buzug. A r bemped hag ar
un
amendement
tondant
à
ce
quo
les
dettes
gne forte nourricièro do marins, de pootos
1"' Une carabine Floberl 0 mili. ;
celle do nos amis depuisque, malheureuse'
e'houec'bed devez a rer d'ei iun. A r
afférentes à des travaux exécutés antérieuet de profonds penseurs, Je sens qu'ici jo
2* Un revolver;
ment, cetto intéressante et ulilo revue est
seized
drfvoz
ar
go
a
goaez
klanv
hag
vais me trouver on contradiction avec nomrement à la Loi du 9Décembre 1905 sur les
li>' Un réveil-matin ;
passée de la bibliothèque spacieuse où
a
zeu
da
veza
arrojet.
Leuska
rer
anei
bre do mes lecteurs, amoureux de la llour
édilices culluols, soient payées par les noui ' Deux vases do Bohême ;
était sa placo commo tant d'autres, au gre
neuze
en
nun
toull
goed,
ha£
en
eur
japonaise chantôos par Edouard Boauills ot
veaux possesseurs.
nier des archives où elle s'empoussière ot
.">" Deux verres gravés.
célébrée ici-même la somaino dernière par
obur liana zevez, In gaso knit ar good
s'anliquaille.
Règlement. — Les carions d'essai : 0,25 ;
Séance du 5 Novembre
lo jeune talent du carhalsien Henri Caillaroc.
all. peiv a e'haloupo dirakhi. A r re a
los carions do concours : 0,:i(). Lo nombre
A
propos
du
budget
de
l'instruction
pu
Le
Fureteur,
dans
une
page
qu'il
intitule
Je l'avouo... je n'aime pas le chrysanthème
des Tireurs n'est pas limité, il faudra deux
grogo ar go klanv eaue a c'hreuo.
blique, M. Gérard-Varet so plaint quo les
Perles Armoricaines s'aniuso beaucoup à
au cimetièro. Nul engouement no mo paraît
carions de concours à chaque tireur, dont
(;>a genderc'liel.)
FANCH.
instituteurs
no
soient
pas
assez
considéré
relever
maladroitement
ot
à
commenter
plus contrairo au symbolisme do la Mort,
on fera l'addition pour le classement.
par
la
bourgeoisie
républicaine.
sans
esprit
les
menus
faits
qui
lui
paraisque celui do cotte fleur, déclarée funèbre il
sent plaisants parmi les régionalistos. Il lui
Au mémo député on refuse 8000 fr. pour
— Les Fêles. — Vendredi, jour de la
y a une quinzaine d'années. Chêne, bruyère,
arrive de s'attirer do vertes répliques
los fouilles d'Alésia où « Vorcingôtorix lo
Toussaint. l'Eglise était pleine à toutes les
saule, noirs cyprès, buis aux teintes sévères
somme colle do notre ami Corfec, mis en
I grand électeur républicain » (c'est M
cérémonies du Gullo. Les Vêpres des Morts
et hiératiques ne nous suffisent-ils donc
cause, ot dont los paroles au Congrès do Gérard Varet qui parle) résista à César . »
ont élé très suivies. M. l'abbé Morvan a
plus? Pourquoi dans co champ du repos
Rbstronnn
avaient
été
présentées
inexacte
La grave question des aumôniers de lyfait un sermon sur les devoirs des chréces flocons multicolores, si gracieux et si
Eun dur coud sponlus a zo c'hoarri
mont. N'eus pourrions ajouter aussi quo
cée ost à l'ordre du jour.
tiens envers les trépassés. A l'issue des
bien à leur place en l'atmosphère lourde
zel
ar
siziiu
drenicncl.
en
liear
Bourges
«
jamais
ln
question
d'un
costume
spécial
!
vêpres la procession des fidèles s'est renM. Briand ne veut pas leur suppression
des sorres ou des salons à la mode 1 Qu'y(Cher).
Nao
soudard
a
gondue
car
aux
membros
de
l'U.
U.
1!.
»
n'a
été
mémo
due au cimetière, rendre visite aux chers
mais leur extinction. Au fureta mesure des
a-t-il de plus sensuel, de plus païen, do plus
ofîleurôo à Rostronen. Aolrou Judo: vou
r'h'irr liarget a volejou leuniet gant
disparus. Le cimetière était des mieux tedécès ou dos démissions, on las remplace
matérialiste avec leurs reflets étranges,
tiraiI
nous
tourner
en
ridicule,
et
pour
arnus, los tombes, pauvres ot riches, dispara par un chargé de cours religieux.
ponlt'r ncrez-so dizoloet haurcl « crépervers et suggestifs commun des dessous,
river
à
l'effet
visé,
il
imprime
coslumepom
raissaient sous los chrysanthèmes et les
MM. Alexandre Blanc, Alleniane et Lenoir
que ces étranges bouquets chers aux moussgli./c » . En lient au ugent bolctl a strainsigne. Lo tour est joue.
(leurs. A l'issue de la fête religiouse, la
so molliront enragés. Ils tondent d'obtenir
mes chantées par Pierre Loti ? Sous notre
kaz o lac ha mil; au nao soudard pere
foule se rend sur le Champ-de-Bataillo, où
do la Chambre sur co chapitre une rôduc
Savourez-moi ces perles armoricaines du
ciel gris et bas de Novembre, tout prêt à
a zo bel. intérêt dttitn dioea.
la fête foraine bat son plein jusqu'à 11
lion budgétaire. On renvoie lo budget à la
Bleu Judoc qui doit être aussi, sans nul
pleurer devant l'inanité de nos rêves, les
—
Eur
breton,
implicl
er
gar
an
heures du soir.
commission.
doute, décoré, ou qui lo sera.
chrysanthèmes penchent tristement la tète.
Nord, Maurice Soulic, dlmezet lia lad
On les dirait honteux du rôlo qu'on leur
« Abalor a proiité du mariago de Tolon— La Foire. — La foire dite Foar Galaa fumill, o chom, ru Mgrlia, en Paris,
fait jouer, conscients qu'on s'est trompé
Aour pour découvrir lo département du
Goanv a OU lieu à Carhaix samedi 2 noa zo bel flastret dlsul aima gant gvoesur la mission qui leur était assignée dans Gors. »
vembre et a attiré un nombre considéréle monde des fleurs. Les Japonais n'en
lur cun train epad ar ma>uca,rr.
« Il est tomps d'organiser uno ligue pro
rable de marchands et de public.
parèrent jamais les tombes. La joie de
teclrioo do la Bretagne contre ses défen— Kunt ha hanter liant marlolud ru
A 2 heures do l'après-midi la circulation
vivre fut le rôle de leurs pétales charmantes,
seurs qui la rendent ridicule » .
siau pere a oa en cm recolle/ eu Vlaétait littéralement impossible, tant dans les
et non lo deuil. Me traitera qui voudra de
Si quelques-uns rendent la Brotàgno ridivostok a zo bel. aretet. liarnet vint
rues quo'sur les places. Le nombre des
Gwellaat d'âr boac'hadur. — Pa ver
barbare ! j'estimo que les pépiniéristes bredicule, co seraient les rats, souris, mulots
gant eur chonsall brezel.
chevaux amenés place de l'Eglise est
tons dovraient plutôt cultiver nos bruyères
bel poae'het eu our o'hiz bennag. mad
et autres rongeurs de l'espèce du Seigneur
énorme : la foire a été bien fournie aussi
— Invanlet 'zo bel aueee.z cun ijin
en serre chaude s'ils voulaient réjouir nos Judoc.
eo pleuucha buan an ezel devet cl leaz
on liétes à cornes.
Morts au Mois Noir !
vrezel hanoet en gallek: «
mitrail
« On so domande si Loïc Kornovel a l'hadous, pe eu ioul. A r pare aa zaleo ket
Lo champ-de-bataille regorgeait d'attracleuse.
»
floutnan
a
c'hell
lenna
haut
bitude do mettre le nez dans sa culotto
Evid kas kuit merk ar poac'h, frota ar
tions
variées, qui ne furent jamais, croit-on,
pour chauler los parfums de l'ajonc flouri »
hanter liant tenn beb manu/.
greïzennou gant alkol manth pebret
si nombreuses. Le Cinématographe Royal,
C'est pensé finement, et exprimé avec
—
Ar
vatimant
A
r
Gouet,
deuz
pors
Parch. — Evid purcha ar vugale, rei
dirigé par M. Audroin, a donné à la Salle
uno suprême élégance, n'ost-oo-pas ?
L'idéo de la Mort est tellement unie à
Legner-Sant-Briek,
o vond deuz Mondes têtes de la Mairie, durant plusieurs
« M . de l'Eslourbeillon souhaiteéloquem- d'ô leaz lia niel ebarz. pe a va ce da
celle de la Vie chez les Bretons, qu'à peine
troulez da Vourdel, a zo
goueledelen
soirs consécutifs, des séances des plus inment qu'un historien naisse à la Brotàgno : vare eul louul ioul olive/.. Evid an dud
sortis de la tristesse des commémorations,
téressantes qui ont eu toujours salle comble.
gaol ar Girond, kencer tour-tan Chas
vraz ar g,wella purch eo hema: eun
cot historien vient do naître. Il s'appollo
l'activité ordinaire de l'existence les re
slron, var roe'hel Chancre. Ar c'habt
— Les méfaits des romanichels. — La
dorniad delliou onn bervet en dour
>rend. En plusieurs endroits de Bretagne, Charles Daniélou » .
len Cadiou ha pemp martolod an akui
Chambre «les députés s'occupe en ce moDauiélou n'a jamais eu la prétention do en tizan-zo, lakaat eul loaiad vihan a
e jour des Morts volt la foire de Kalagoanv
pack a zo bet beuzet. Ar voren a
ment do préparer une loi répressive contre
vouloir faire loi on matière d'histoire. Poète', ioul olivez.
autrement dit des Calendes d'hiver. Carhaix
les romanichels et les bohèmes, dont les
il émut des thèses poétiques, ("est son
bel kirick d'an darvoiul.
connaît chaque année ce mouvement fébrile
Ar icis/ioiU. —Pa zanter e krog ar wis
exploits et les vols ne se comptent plus,
droit, après tout, do croire à l'existence do koul en eur biz, kemereun ui iarfresk
dont la pluie et la boue ne parviennent pas
— An Aot. Gugol Dessaigne, minisl)
(¡íetlo loi sera particulièrement bien venue
à diminuer l'inlonsité. Chevaux ot vaches Couan Mérladoc, *sans se (airo lancer par terri e beau d'ean, lakaat bek ar biz
ar justis, a neuz aozel eur
menno
los savants professeurs et universitaires
parmi les populations bretonnes exploitées
échangent lours maîtres, sinon pour leur
nevez evid ober fonksionerlen ganl an
qui pontifient au Fureteur. S'occupant d'o- ennan, ha paka tout gant eur mouet terrorisées par ces " noirs " qu'il ne
propre satisfaction, du moins pour celle do
notered, pere a co lakeet dindon ar
Claircir notre passé ot d'expliquer de vioil- eliouer: an n i a boau'ho prestile ganl
faut pas confondre avec les forains qui eux
ces derniers, et des forains dont les baragonarnamant.
Mar lie colet ar c/icn
les inscriptions trouvées sur des bornes, grez ar biz k l a n v : ar boan a iei kuit
forment une caste à part travailleuse et
ques et los bourses s'emplissent.
chamanl-ze,
sekrejou
hag
afferou
ar
ils sont dans leur rôlo : quand ils veulent liag ar vviskoul a v o harzet. Mad eo
honnête. L'une do ces noirs a volé une
Peuple étrange que ces hèles de Novemredresser les torts de leurs contemporains ive trompa ar biz klanv ergwin-ardant
famillou a gouezo holl. être
daouam pile de bas chez Madame Jourdren, marbre I Toutes les races sont chez eux mêlées.
et outrer on lico on polémistes ils prêtent
chando do chaussures. La gendarmerie
ar republik.
On y trouve de braves gens d'origine plus
kanifret.
simplement % rire. Chacun son rôlo; si
prévenue, a arrêté la coupable, qui avait
ou moins française ; mais combien doivent
Darn
a
gemer
eur
girlaouen,
hag
a
MM. les universitaires so fâchent parce que
eu le. temps de changer de costume pour
leur naissance à ces éternels errants de
lak anei da bega er biz. Pa deve sunet
los Bnrdos de l'Ecole contemporaine ont séAN D E M E Z I O U
dépister les recherches. Dimanche aprèsl'humanité, toujours en quête d'aventures I
paré noltomoiit leur tactique de la leur,
gvvad, gwaska var biz da ziskarga :
midi, vers 4 heures, une rixe s'est élevée
Ils ont dans le sang l'amour du mystère
tant pis pour eux, nous refuserons toujours
gwellaat a rei.
H':\r
mem-/. 19 u viz Du e vo oureujel en ills
entre bohèmes devant le débit tenu par
dont ils s'enveloppent. D'où viennent-ils ?
do suivre cos mentors, dont, apiès tout, la
Clorton-Pohei', Fransou Hoyou ganl an dimczel
Madame
Rivoire Les gendarmes ont eu
Fluz. — Deuz ar lluz, lakaat da virOù vont-ils ces Bohémiens, Tziganes ou
Louise Clochard. A l lein c u m u l a vo servijot en
scionco n'est peut-être que façade : ' l'œuvre
du mal à les séparer, mais finalement ils
vi asamblez eur verennad dour ha
Gypsles ? Hommes, ours, singes, sorcières,
Ouarein an T i .
R E L E I E R
S
Br
m e
e
m c
¿lu Parlement
r
10
m e
Gamet d l Breton
La fête dei Morts à Paris et en Bretagne. —
Impressions. — Le chant des Morts dans
les campagnes morblhannaises.— Pourquoi je n'aime pas les chrgsanthèmes
sur tes Tombes. — La bruyère. —
La foire de Kalagoanv. — Les
sorciers et leurs clients.
Quoi journal n'a déjà dit tout ce qu'il y
avait à dire sur la fête des Morts? Nos confrères parisiens, nous ont montré les foules
envahissant les cimetières de la oapitale.
Ils ont enregistré de nombreuses visites.
Promeneurs solitaires, familles recueillies,
sociétés qui ont quelqu'un ou quelque
chose à commémorer, ont défilé devant leur
objocttf. Tout ce monde avait l'air grave,
pondéré, oublieux des dlsputos quotidiennes, sympathisent dans un souvenir ému.
En province et notamment dans nos campagnes bretonnes, les fêtes de Novembre
ont quelque chose de plus mystique et de
plup poignant encore. La race celtique fut
toujours plus qu'aucune autre Initiée aux
choses do l'au-delà, et le surnuturel lui ost
comme une nécessité. Pour elle la vie actuelle nu fut jamais qu'un Passage " Eun
dremenvan ", et la théorie chrétlonne do la
Vlo Future n'est que le couronnement du
vieux dogme druidique. Cet ospoir inné
d'uno existence meilleure ne fait-elle pas
souvont défaut on dépit do toutes les routinos, aux visiteurs des magnillques mausolées du Pôre-Lachaise ?
Quelle intense poésie au contraire, dans
ces petits cimetières encore nombreux autour dos vieilles églises de Bretagne?
Après los chants de triomphe de la Toussaint, voici qu'au déclin du jour, au chant
des psaumes funèbres circule par les allées
étroitos le pieux cortège des croyants. L'ossuaire où pêle-mêle s'entassent les crânes
dénudés et los planches pourries des cercueils, lo vioux calvaire où tout en haut des
trois fûts de granit se tordent figés dans
leur douleur séculaire les crucifiés du
Golgotha, voient stationner la procession
désolée....
Lo glas tinte là-haut lugubrement dans
le vioux clocher à galerie. Les sanglots
de-l'airain se mêlent aux voix du grand
vent d'automne, jonchant de feuilles Jaunies,
entraînées en une danse macabre, les
tombes ralissées la veille avec tant de soin
et qu'encadrent los bordures de buis....
Sur les têtes nues des hommes passe un
souille humide et mystérieux. On no peut
le saisir ce souffle, qu'en ces jours de deuil
dont l'atmosphère n'est pas semblable à
celle des autres jours
L'Etre humain
tressaille jusqu'au plus intimb de lui-môme,
ot pour un moment du moins, ses Morts
revivent en lui. Les supplications désolées
de la liturgie sont des cris d'appel, d'espoir
quand même qui n'émanent pss de ceux
qui los chantent. Ceux-là ne sont que les
interprètes de mille et mille désolations,
impuissantes à soulever la pierre du
tombeau
1
" Ar
Bobl" 7
AN TOUR I
Laheel. en brezonek gant
Loeiz
e
,e
n w
m
1
Furetages
1
Tro ar boil (Mi eur sizun
e r
Hedesinërez nevez
{
**
Dans quelques parties de la Bretagne et
notamment dans le Vannetals, los Ames des
Morts, vont encore de porte en porte sous
la ligure de mendiants ou de garçons de
forme, faire entendre la nuit, le chant
d'Outre-Tombe.
« An Tad, ar Mab, ur Sporod-Glan
t'oc'hod dooe'h-holi tud an ti-mun,
Ioc'hod mad dooo'h I Eu our dromon
Omp dout d'ho lakaat on poden I »
J'eus occasion d'ontondre cette année aux
environ de Lorlent, cette angoissante mélo
pée. Au loin, une chouette hululait, scan
dant les terribles promesses :
« Eul User wonn ha pemp planken,
Eun dorohon blouz dtndan no ponn,
Pemp troatad douar war ho korro,
'Chetu oll vadou ar bed-me I »
Feuilleton du Journal
m < !
GOURLET
M'am bije ket gallet areti. ac'hanoc'h
pegwir ne vijec'h ket bèt en bo ti, c'houi
pefe kemeret ar fantazi da esa buancler
ar inarc'h-ze, hag a c'hortoz ac'hanoc'h
' du-zc, harnezet noli en korn ar ru...
Neuze 'ta c'houi z o lipr 1
— Trugare, bennoz d'eoc'h ! Daridan
mail, a respontaz Kastignak en eur
starda o zorn d'ezan gant karantez:
kompren ran ho menno/ kalonek, mez
n'ellan kot dlgemerout a n d r à . . . Eun
dever am euz da ober, hag an dever-sè
a ri n, petra bennag a gouato 1
Daridan a loskaz eun huanadea birri
— C'houi peuz tor, kreditac'hanon...
Na dleer ket kousket eaz er Bastill 1 Erfln, pegwir a feil d'eoc'h, setu 1 Grit ar
poz a g a v e t mail ; mez n'an ket peltoc'h ; aohuet eo v a c'harg ha brama
mont a ran da gousket adarre.
— R e n a v o , Daridan I eme Kastignak.
— R e n a v o , Rastignak I eme Daridan.
En em zispartia a rejont.
Rastignak, chomet e-unan, a bignaz
goustadìk ar skalier ledan a gase d'ar
palier dre belec'h ar roue goude sevel a
dremene evit mond d'e gambr-labour.
Sal-vraz ar milouerou a oa dija leun
a zichentiled euz ar palez deuet d'aruesti ar rbue o seve't deuz e welo, pa
ieaz Rastignak tre d'e dro.
Euz a bep kostez, bokedou deuz ar
brolou estren, plantennou rouez, evel
eur stern en uro d'ar sal a oa evelse
henvel ouz eul liorz bleuniet gant an
Nevez-Amzer.
A n lntronezed a oa azeet vvar kadorlou, o tiviza etrezo deuz traou didalvez pe oc'h en cm zibri dre zindan gant
komzou ilour ha goloet.
Dijontilod gwisket gant koanliz a
droe en dro d ezo, o teurel en eur dremen eur gomz speredek, o hada komzou karantek, enpid ma oa lod-all, bode t a strolladou, o kaozeal deuz afferiou, dansou hag all, o lezel a goste an
traou pouozusa a zell an h o l l : amzer
da zond ar v r o . .
Rastignak a oa eot tre heb beza gvvelet. Rontant e oa deuz-se)ennan e-unan
rag ebarz ar stad. spered e-loc'h oa, an
dud-se en dije heskinet anezan. Ezom
en doa da veza e-unan evit gallout lakeat eun tammikurz ene vennoziou direizot dre an digouezlou nec'hus.
Mond a r e a z tresek arprenestr hag en
em harpaz diouthi. kuzet gant deliou
ledan our wezen palmez.
— A n a t eo, emezan, en deuz letanant
jonefal ar polis eun tam kasoni diouzin abalamour d'an traou c'hoarvezet.
pemzek deiz-so gant an Aotrou' LaíTemas hag e wardou 1
Dre zur, chantre ! cun detneuranz Inope berr er Bastill, na rafe ket ma allurou er mare-ma, mar gemore fantazi
g a n t a r roue d'am c'has di evit an dra
dister-ze... A n z a o a ran poiiaoz na gemerfen kit manegou gant g ward ou an
Aotrou Sartenes. Pevod '. Gweleta rimp
pa vimp eno. Setu'ta ar c'henta goulen skleraet... Dalo'homp gant eben, da
lavarot eo gant ar plac'h dianaf-ze evit
pehini em beuz-me en em daolet penn
kil ha troad er jeu-zo.
Hag oe'h astemia eun neubeud e
benn, heu a zellaz an eil goude eben,
intronezed ar palcz, pere, en esper da
veza gwelet na vanke ket d'en cm bosta war bent ar roue Loeiz X V .
— Sonjal mad a ren, eme Kastignak,
anaout a ran anezo boll evit gouzout
neuz riikun dioutho a zoug an hano
drol-ze: Juana... Avvalc'h eo ze d'in da
goll ma feria 1 Gvvas-a-ze I Dond a ran
d'am c'henta mennoz... hag evel ma
anav ar roue eul loden deuz ar wirione,
neuz danjer ebed evit hi diskleria boli
d'ezan.
En eur gemer warnon ar pez a zo
c'hoarvezet, me a zoveteio an Tour
d'Auvergn ; er c'hontrol, an digouez-se
a blijo d'e veurded, pehini a gar re an
amourousted evit nompaz hen iskuzi
ha meniez evit hen karout er re-all...
Drezhan ine a zizolo sur avvalc'h an
bini a glaskan. He I perag nan i... neuze, porag, mar zizoloan netra en tu-ze,
perag na iefen da gaout...
Dor vraz ar sal a zigoraz frank bag
an oliser gward a lavaraz :
— A r roue, Aotrone I
Setu neuze eun drouz vraz etouez an
dw.'hentiled pere a glas,k beza war
araok da veza gwelet mad gantai' roue.
Teval a reont goude-ze. Ho fennou zizolejont ha piega rejont o e'hein. Loeiz
i
X V a oa o toad tre en sal vraz ar millezourou.
E fas disliv, e zaoulagadkablus, gant
eur zeli g w a k , e gerzed difoun ha skuiz
a o a eun dra diez da welet. E zigemer
a oa bet ien aa de¡z-se hagan dieiientiled a oa souezet.
Saludi a reaz gaut eur ear skuiz ha
tremen a reaz klouar hag uhel u benn
gantan, dirag an dichenlüed stouet. E
oa war ar poent da dremen tr: uzou e
gambr-labour pa zistroaz kerkent.
— Aotrou Sartenes, a c'halvaz hen.
Letaaaat jeneral ar polis, malí varnan a ziredaz.
— Aotrou, emezan.
— Prometei: ho poa d'in digas diragoun, ar mintin-ma, an Aotrou markiz
a Gastignak, mar inauz sonj i
— la, aotrou, a respontaz ar e'hoat;
mez e esvezans a ra d'in lire.li penaoz,
prevenet heb douétanz deuz ar goure'hemennou roet d'in a-berz lio Meurded, ar markiz a zo moarvad teo'het
peli.
— En em dromplel a ril, aotrou ! eme
Kastignak gant eur vouez skiltr en eur
voad araok, uhel e dal ; en em drompla a rit, rag ine zo deuz eur ouen tud
n'anavez ket an tec'h nag al laoskentez.
Neuze, o stoui dirag Loeiz X V :
— Slr I a lavaraz-hen, va dorn
war va e'houslianz lia gant nerz ar
g w i r e teuan dirazoc'h heb aoun.
— Aotrou ! eme ar roue, ne meuz
ket d'ho tamall na d'ho tifenn, mez
d'ho kastiza... N'eo ket dao d'in 'ta o
klevout. Ze a zeli euz aotrou letanant
jeneral ar polis, da biou a pozo da res-
pont deuz an tamallou a bouez warnoc'li hag a e'hell ho tizenori.
— Va enor, Sir! An tamall-ze a
brouv d'in penaoz va enebourien o
deuz tromplet ac'hanoc'h.
— Aotrou I
— Va enor na e'hell ket beza saotret
dre eun ober na oa ket mad d'ober
martreze, mez pehini a zo dister memez tra.
— lívidoc'h, neuze Aotrou, eun torfed eaeb d'ar gouarnamant a zo eta
eun ober dister?
— Eun torfed nep ar gouarnamant !
eme Kastignak, souezet braz. Sir !
tromplet hoo'h bet.
Loeiz-XV a reaz eur (invaden inouet.
— Araog ober eun diskoulm euz ar
ar pez a zeli ouzoe'h, emezan. m e a fell
d'in ober eun tam kaozeaden gant an
Aotrou Sartenes. Goude ar responteliou a pezo great d'ezan pere a v o digaset d'in, me a zougo eur barn varnoc'h, aotrou.
Hag ar roue a reaz van mond kuit.
Mez Kastignak, o aakoanae'liaat poh
l'uraez, a lavara/. :
— HoMeurded o deuz, dirag an holl
prezant ama. lezel varnon eur rebeeh
awale'li d'am dizenori, ra raio d'in aotre d'am didamalla, dazifen v a o b e r i o a
dirag an holl. Sir, ho tever eo !
Loeiz X V a oa eur roue fall, mez,
evel den, ne oa ket na welloc'h na falloe'li oget eun all. Dond a reaz war e
gam inejou.
— .lusLis! a livirit-hu, aotrou, emezan ; lie meuz ket biskoaz hen nac'hel ouz den.
Mag o Irei tresek an dichentiled :
— N'eo ket 'ta, aotrone t
la, g w i r eo, a respontaz an holl.
Er meniez mare, eur vouez dizanav
d'ezan a lavaraz buan en skouarn
Kastignak :
— En hano an Tour d ' A u v e r g n hag
evit e vad, me ho ped, na gomzit ket.
Ne oa ket posubl d'ezan distrei da
glask anaout an hini en devoa, evel
eur beden, lavaret ar c'homzou-ze ; ar
roue a oa dirazan. E galon hag e spered a oa mantret. Da zifenn en devoa
brazder e hano, hag e enor a zichentil,
goulenaet en devoa gant uhelder ar
gwir-ze.
Chom heb lavaret gir a oa e gondaonasion, hag ar vez evitan ! Mez kompren a ree ive, santout a ree penaoz ar
u'homzou lavaret d'ezan en e skouarn
a oa eun dra poelluz da viret... l a ! eur
gomz a-dreuz a oa awalc'h evit koll an
Tour d'Auvergn... Deuet e oa eno evit
hen sovetei, hag eur gomz hebken a •
c'helle e goll heb distro. En eur weladen vuan, hen a welaz anezan... duze... en e di, astennet kazi heb huez, e
lagad heb goulou, e zremm disliv...
Taol a refe ar paourkez klanvour être
skilfou enebourien fallakr? Eurc'houezen ien a c'hlebie daou-ividik ar mousketaër iaouank.
A r roue a oa distroet tresek-ennan.
— Komzit, aotrou, emezan.
— Sir! a respontaz Kastignak a
vouez izel, me a zonj en gourc'hemennou ho Meurded, respont a rin d'an
aotrou Sarténes hebken...
{Da
heuil.)
г
- i l <-
•'s".
tral, contenant environ 80 ares 10 cen- demeurant au bourg de Spézet, partie
Tribunal Civil de première instance de
Denac'h a dap 2 viz prizon evid galouROSTRENN
nnt iiió conduits un violon, non sans avoir
saisie, ayant pour avoué près ledit Tritiares ;
Châteaulin,
M"
GASSIS,
demeurant
3,
pat bro heb peadra na micher.
brine r|;i<-i>i•!••-» vili'.-!» ii lu ilovanliini du
20° Un champ, nommé
An-Ervet-Hir, bunal, M* D E L A P O R T E , demeurant
Nous relevons dans la liste des lauréats
rue Graveran, en la ville de Châteaulin.
—
Notarial.
—
M
.
Paul
Vaillant,
est
cai.'. Л pur! ce* q u e l q u e - , illaidente inévinuméro 1209, section D du plan cadas- aussi à Châteaulin.
du concours national pour l'Education de la nommé notaire à Guingamp, on remplaceContre :
tables, ICH (ÙIUH luvoriséo* pur le tempe, но
L'adjudication aur-a lieu aux clauses
tral, contenant environ 54 ares 10 cenDémocratie,
organisé
par
le
Malin,
le
nom
ment de M. Martin.
sont bien passées, et laisseront l e incili сиг
1" Mme Louise Le Bloas, veuve de
et conditions du cahier des charges
do M . Théophile Jonvrals, publicisto à
tiares ;
souvenir.
Monsieur François Lévenez. cultivaBostronen.
dressé par ledit M ' L E BOUAR, notaire21° Un champ, dit Parc-Roliellou
ou
Nous ne pouvons torminer celle trop
Toutes nos félicitations.
trice, demeurant au bourg de Spézet ; Parc-ar-Garront-d'Anec'h,
commis et déposé en son étude, à Gounuméro
b r è v e relation sans signaler l'un îles 0I0U8
GOURIN
•2" Monsieur Jacques Lévénez, cultiva1210 du plan cadastral section D, con- rin, où toute personne peut en prendre
d e s fêtas de s a m e d i et dimanche : lu préteur, demeurant à Coat-Fraval, en la
co/i naissance.
s e n c e nu i lliamp-dfl-bataille des Chanteurs
tenant environ 53 ares 90 centiares ;
Un incendiaire. — La Chambre des mises
commune de Spézet, en sa qualité de
populaires bretons Jaouan et Gourvil, tailen accusation de la Cour do Bonnes a, lo \
22° Un champ, dit
Parcou-Rohellou,
Châteaulin, le 29 Octobre 1907.
leurs à Loquéliolè, près Morlaix, m e m b r e s
novembre, renvoyé devant la Cour d'Assubrogé-tuteur des mineurs Jacques et
numéro 1211, section D du plan cadasde Iiioiiunhiz Breis, qu'aidait lo Bardo
sises du Morbihan, Joseph Ilaoult, qui
Louise Lévénez, et pour faire office de
tral, contenant environ 45 ares 80 cenH. GASSIS.
Loeiz ar Ploo'll, fabricant do plaques pour
avait, dans la nuit du 22 au 23 soptombro,
tuteur en raison de l'opposition d'intétiares ;
La récolte en pommes à cidre sera, cetlo
voilures, dos intrépides Bretons ont intermis lo feu dans un hangar appartenant à,
rêts existant entre lesdits mineurs, et
23° Un champ, dit aussi
Parcou-Roannée, plus que modiocto. Il sera possible
Enregistré à Châteaulin, le 30 Octobre
prété devant le public les plus jolies chanM. lo Oall. régisseur do la forêt de Conveau.
Madame Louise Le Bloas, veuve L é v é hellou, numéros 1212 et 1213 du plan
cependant de remédier au mal, dans une
1907, folio 91 case 20. Reçu un franc
s o n s du répertoire breton, sérieuses o u
Cet attentat commis, Raoull s'était enfui
nez, leur mère et tutrice légale, ayant
certaine mesure, -par l'emploi judicieux
cadastral section D, contenant environ
cinquante centimes, décimes trente
L'aies : Bro goz ; Suo Hreiz-l/.el ; iJalc'h sniij ;
dans lu forêt où, après plusieurs rechorchos,
d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y pour avoué M" DELAPORTE, demeu1 hectare 77 ares 50 centiares ;
Kousk ; Kuuaouen al Labourerion ; Kcr I/. ;
huit centimes (1.88).
il fut arrêté le I " octobre par la gondarmea déjà quelques années, par M. P. LE GAC, rant aussi à Châteaulin.
К а п halo Iaouanku lîreiz ; llisput otre an
rie.
24° Un champ, sous blé, dit LeugeurDESCOGNETS.
pharinaciou do l classo à Callac-do-BreTnd hag ar Pendant, etc.
L'adjudication aura lieu en présence
Cloz, formé de partie du numéro 1187
lagno
(Cotos-du-Nord).
L
e
Û
l
r
i
r
o
g
è
n
e
Ils ont obtenu le plus vif succès et ont
de Monsieur René-Jean Guyomarc'h,
de
la
section
D
du
plan
cadastral,
con(dos mots grecs Sidron, cidro ; Gennao,
lait une recette friicliioiiHO. Nos sincères
K e r n e - Izel
Etudes de M "
notaire
tenant environ 1 hectare 44 ares ;
j'engendre) ; possède, en effol, la curieuse cultivateur, demeurant au Moulin du
félicitations qt encouragements Л c e s vullLenn,
commune
de
Spézet,
en
sa
quaà
Taulé,
et
notaire
à
propriété do donner au petit cidre ou cidre
A G o a H c m l i e n , e t d é p e n d a n c e s
lants.
KASTELLIN
Morlaix.
desecoude cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui lité de subrogé-tuteur ad hoc desdits
— La société tics Courtes fait un dernier
mineurs Lévénez.
25° Un courtil, dit l.iors-Chïpilic, conmanque, élément sans lequel il ne saurait
appel. — Le Bureau do la Société rappelle à
Lez carn korehsional. — Evid cha- so conserver, ot de le transformer, on même
Et aux clauses et conditions du ca- tenant environ 6 ares 90 centiares, nuMessieurs les Sociétaires qu'une assemblée
A .
VENDB
seal hep permet Gharlez Peron, (Hi via, temps, en cidro de qualité extra pouvant
hier des charges dressé par ledit M" méro 1157, du plan cadastral section D;
generalo extraordinaire aura lieu dimanche
rivaliser avec le cidro des crus classés. Si LE BOUAR, notaire-commis, et déposé
deuz Laz, a bak 16 lur amand. Michel
Par
adjudication
volontaire
26° Un courtil, appelé
Liors-Fornec,
prochain Kl courant à'.I h. du malin a la
l'on prend par oxemplo, un mélange formé
Jâcq, deuz Laz, evid ar meniez rebech,
en son étude, à Gourin, où toute pernuméro 227, section D du plan cadasMairie do Carhalx.
do :
k la salle d'Ecole au Bourg de TAULÉ
a dap 10 devez prison.
sonne peut en prendre connaissance.
tral, contenant 7 ares 50 centiares ;
Ordre du jour :
Cidre pur jus, sortant du
Ian
JafTrennou,
28
via,
kemener
en
(Finistère)
27° Une prairie, nommée
Prat-Pont1° Rééleclion du bureau.
pressoir
1/2 barrique
Châteaulin, le 29 Octobre 1907.
Huelgoat, a dap <i devez bidouf evid
2° En cas d'iinpossibllité dp coiiaUtuor
ar-Valine, numéro 1136, section D du
et Eau de fontaine
1/2 barrique
d o lu S o ­
H.
GASSIS.
l'iriez vont i.
un nouveau bureau, dissolution
plan cadastral, contenant environ 42
et que l'on y ajoute un flacon do Cidrogène
ciété.
Enregistré à Châteaulin. le 30 OctoMichel Julou. 71 via. deuz Pleyben,
ares 80 centiares ;
et quelques kilos do sucro, on obtient une
Lo Bureau rappollo égalomont qu'un rebre 1907, folio 91 case 19. Reçu un franc
28° Un champ, nommé
Parc-Fanbarrique
do
cidro,
en
quelque
sorte,
pargistre est ouvert chez M. Guivaro'li trésorier
cinquante centimes, décimes trente
skoed, evid bea labeet eur plao'hik 10
quen-Du, numéro 532, section F du
fait.
à l'offet do recevoir l'inscription d e s personhuit centimes (i.88).
via.
de différentes essences
L'occasion est donc olferto à toute perplan cadastral, contenant environ 1
nes désirant lo maintien de la Société et
DESCOGNETS.
sa
provision
do
bon
cidre
sonne
do
doubler
Hervé
Menez,
deuz
bourk
Ponllaou'èn
hectare 80 ares ;
EX 40 LOTS
disposées à souscrire dès l'oxorclce p r o a bak 16 lur amand evid bea 'n em ser- a conserver.
29° Une pièce de terre, sous pâture,
chain.
M. Lu GAC a fait personnellement l'ossai
vijet deuz pouejou faoz.
dite Goarem-Vras, numéro337, section
Il est évident qu'il n'y a qu'un seul moyeu
du
Cidrogène, mais voulant être lixé sur la Etudes de M* Henry GASSIS, A v o u é Jean-Mari
Clec'h,
deuz
Berrien,
taF du plan cadastral, contenant environ
d'éviter la dissolution, c'est de s'inscrire eu
SITUÉS
Licencié, 3, rue Graveran, àChâteauvalour réollo du produit, il a prié quolques
mallet da vea laëret20() skoed d'e iontr,
92 ares 90 centiares ;
nombre suffisant pour assurer l'oxislenco
lin,
et
de
M»
LE
BOUAR,
Docteur
en
personnes,
absolument
compétentes
on
ciSur
la
Terre
de Poroland
de la Société.
a dap tri miz toull.
30° Une pièce de terre labourable et
Droit, Notaire à Gourin.
drologie, do vouloir bien l'oxpérimontor.
Il sorait profondément regrotlablo qu'elle
— Au tribunal. — M. Larocque, nommé
lande, appelée Goarem-Menez
ou t?oaTAULÉ
i:\
Collos-ci ont obtenu des résultats très sadisparut, tant dans l'intérêt de la ville que
procureur do la République à Cliâteaulin, a
rem-an-Duchéne, portée au plan cadastisfaisants et ont engagé vivement M. LE
de la région, car si los chevaux du canton
Pour
visiter
s'adresser
au Manoir
été installé dans sos nouvellos fonctions on
tral sous le numéro 380 p, de la section
GAI: à faire connaître le Cidrogène au pune participent actuellement que d'une façon audience solennelle le mardi ."> courant.
du
Poroland,
et
pour
tous
renseiF,
pour
une
contenance
de
1
hectare
blic.
exceptionnelle à nos courses, il n'en osi pas
PLEYBEN
gnements à M » GAVELLAT, dépo23 ares 25 centiares ;
Prix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25
moins vrai que tous les prix restent on Bresitaire du cahier des charges,
31° Une pièce de terre, sous lande,
tagne, puisqu'ils sont exclusivement, réserSuccès, — M . Barlhélémô, du CloîtroDépôt : toutes Pharmacies.
sur conversion de saisie
dite Goarem-Trihorn,
contenant envi- FLEURY, notaires, et M«« BARAvés aux choxaux nésot élovés dans les cirPleyben, élève du collège do Lesnevon, à Vonte en gros : P h a r m a c i e I». L E G A C
conscriptions d'Honnobont et do Lamballo.
ron 52 ares ;
obtenu la mention BIBX nux examens du
ZER DE LANNURIEN et BIENà G a l l a o - d e - B r e t a g n e (Cotos-du-Nord)
Le Vendredi 6 Décembre f 907
Lit lil'Ill'.Al
32" Une parcelle de terre labourable,
baccalauréat 2" parlio devant la Faculté des
VENU,
avoués à Morlaix.
— Quelle heure est-Il î — C'est la q u e s N. R. Une notice explicative accompagne
à 2 heures de l'après-midi
lettres do Rennes.
nommée Goarem-fferry,
contenant ention que chacun à Carhalx se poso. On no
viron 30 a 'es ;
— Etat-Civil du mois d'octobre. — Nais-, chaque llacon.
Devant M" LE BOUAR,
Notaire-Commis
sait plus, on eilot. l'heure qu'il ost. Adres33° Une petite parcelle de terre labouDépôt à Carhaix: P a r m a c l e BARON.
en son Etude, à Gourin
sez-vous aux horloges publiques : il y en a sances. — Le Cum Auguste — Guédas Maguorite-Marie — Korhoas Jean — Cariou
rable contenant environ 8 ares.
uno a la Mairie, une autre à la garo. Eh oui,
Il sera p n cédé à l'adjudication sur
ANCIENNE PHARNA1E L E H O I N E
Les trois derniers numéros portés au
c'est bion aussi ce que je pense, mais Pierre — Glévaroc François — Goasguon
COMPTOIR
U r i O Y U D'ESCOMPTE
( on version de saisie, et en un seul lot,
Marie-Anne
—
Biaise
Yvos
—
Le
Dréau
Rue du Pavé
comme un fait exprès, ces deux horloges no
plan cadastral sous le numéro 368,
Jean — Boulouard Simonne-Marguerite
d'immeubles
DE
l'AIMM
A F t И A I X
marquent jamais la môme heure. L'horloge
section F, pour une contenance de 92
— Mariages. — Grall Plerre-Jban ot L e
de la villo est toujours de 20 ù ¡10 minutes
au Capital de liJO
Million
SOCtètt Anonyme
ares 60 centiares ;
situés aux lieu et dépende francs entièrement
versés
avant cello do la gare : 11 est midi place do Page Marie-Cathorino — Aulfrol Yves et
34" Les droits de la partie saisie dans
Lo
Roux
Marie-Françoise,
la Mairio, lorsqu'il est seulemont 11 h. 1/2
dances de PENARC'HOA
T le placître et les franchises du village
Décès, — Lo Bihan Yvos, 56 a. — Cariou
aux chemins do 1er. Cotte situation anoret
GOASCADIEN,
de Penarc'hoat.
Agence de Saint-Brieue
male ot ridicule mérite d'ôlreslgnalôooniln, Jean-Louls-Marle, 2 a. — Floc'hlay Yvos
Marc-Nicolas, 0 mois.
La contenance des biens ci-dessus
qqu'elle
u'ol
voilà
assez
longtemps
dure.
en
la
commune
de
Spézet,
I , P l a o e d e la P r é f e c t u r e
car
MÉDICAMENTS DE l ' CHOIX
K0NK-KERNE
décrits est d'environ 14 hectares 02 ares
Quelle ost l'horlogo juste ? En d'autres
canton
de
Carhaix.,
Prix les plus réduits de la région
89 centiares.
termes, quelle est la bonne heure ? Grosso
Peshelourien
о vont da veng'euzeEscompte et Recouvrements. — Dépôts
arrondissement
de
Châquestion, on vérité, ot qui demanderait une
Ils sont loués 650 francs l'an, outre
rlen.
—
Eun
neubeud
atnzer zo peske- do fonds à vue et à échéance. — Délivrance
Toute commande de 3 fr. de
enquête approfondie. Comme je n'ai pas In
les charges.
teaulin.
tourien
Konk-Kerne,
Tregunk
bag
an
de
chèquos.
—
LeltresdoCrédit.
—Mandats
temps do m'y livrer, je pose à priori lo
Médicaments jouit du bénéfice du
do voyage.—Ord ros de Bourse. — Pai emonts
principe que la bonne heure se trouve à la dro, eo bet dao d'é kemer amboch gant
franco de port et d'emballage.
Ces immeubles forment une prodo Coupons. — Garde de Titres. — VerseGaro. Malheureusement, l'horlogo qui re- meungleuiou glaou-douar an Nord evid
(Eaux Minérales et spécialités
priété rurale connue sous le nom de
mente
sur
Titres,
etc.
—Garanties
contre
hausso la façade de ce monument no sonne
gonid о huez. A r sardln n'euz ketouthi
exceptées).
Métairie de Penarc lioat, et se compoles risques de Remboursement des Titres
pas l'houro ; ollo se contento du lu marquer,
ken, ha komans a rer sonjal e deuz
sant-de :
au pair. — Location do Colïrcs-forts, etc.
alors 11 faut y aller voir.
kuitaet da vad aochou Kerne-Izel.
Spéciaux
à MM. les
A Pcnarc'hoat, et dépenCelle de la ville sonne, mais elle marque
Cette vente est poursuivie en vertu
Pemp kant bennag a besketourien a
Marèchaux-Eerrants
et Hongreurs
d
a
n
c
e
s
mal. Quand je dis qu'elle sonno c'est une
d'un jugement s ur requête rendu par
HOTELS RECOMMANDÉS
zo bot ambochet da vond d'an Hanterfaçon de parler, car elle aie timbre rouillé,
le Tribunal Civil de première instance
1° Une maison d'habitation, consNoz, da vengleuiou Courrières, Lens,
REMISE AUX COMMISSIONNAIRES
et de cotte rue de la gare, nous no l'entenSur domande formulée pur lettre. Ar liobl
de Châteaulin, à la date du 25 Septemtruite
en
pierres,
couverte
en
ardoises,
Nœuz,
etc.
Kondisionou
mad
a
rer
dons" pas du tout.
recommandera désormais ii sos lecteurs los
bre 1907, enregistré, prononçant la
d'ô eno, о beaj paëet, 16 ha 17 real hem- Hotols qu'il a l'honneur do compter parmi sos ayant rez-de-chaussée et grenier ;
Allons, horlogers, disputez-vous, mai-)
conversion en vente aux enchères
dez,
8
heur
labour.
P
a
v
e
o
famillou
l»
A
u
bout
nord
de
ladite
maison,
.
abonnés.
sans vous battre, pour nous dire enfin l'heure
d'une saisie-immobilière faite suivant
ganto
e
fearmer
d'ê
eun
ti
bihan
hag
un
petit
bâtiment
servant
de
crèche,
qu'il est.
Buffet de la Gare, do Carhaix, ot Annexe.
oui liorzik evid 16 real ar miz.
construit en pierres, couvert en ar- procès-verbal du ministère de M ' L E
P. J'
Chambras, Repas, Garages.
G R A E T , huissier à Châteauneuf-dudoises ;
— Canal. — Par arrêté du 31 octobre,
Poan zo о K r e d i t c'hallfe tud a v o r
Hôtel du Lac, fBozec prop""') ù Huolgoat.
Faou, en date du 16 et 17 Août 1907,
3°
A
u
bout
sud
de
la
maison,
autre
la subdivision de Pleyben dans le servico
en em ober da labourât 900 troatad
Hôtel de l'Europe, Morlaix.
enregistré, dénoncé et transcrit avec
du canal de Nantes a Brest sora réparlio
bâtiment, servant de maison de dédindan an douar ; koulskoude evid
Hôtel Le Prado, à Curnac. Pays de mégalithes
l'exploit de dénonciation au bureau
entro les 2 subdivisions de Carhaix ot kaout boued n'euz micher, kaleta v e ,
charge, construit en pierres, couvert
ot d'antiqui lés coltiquos.
des
hypothèques de Châteaulin. le 22
Châteaulin.
en
ardoises
;
ha na ve mad.
.
Hôtel de la Tour d'Auvergne
(Aduni prop'""')
If
Août 1907, volume 43, numéro 23.
KEMPERLE
4° A u sud des articles ci-deosus, un
Carhaix. Voitures pour excursions.
A la requête de :
Hôtel Simon. Callac-do-Brelugno.
corps de bâtiment, servant d'écurie et
flffPP
DEMANDE un emAn avalou. — Bemdez e tigouez er
Monsieur Eugène Milin, boulanger,
Hôtel Phitippot,
Saint-Pol-de-Léon,
d'étable, construit en pierres et coumilitaire,
retraité
demeurant à Spézet, lequel a et conti
Hôtel de. Bretagne,
10, ruo Victor Musse,
de préférence, sachant le breton. S'a- gar kalz a girri karget a avalou. A r
vert en ardoises ;
Assurances contre l'Incendie
Loriont (M™ Lo Comte-Bozollec.
gultivatourien a glem euz an dienez a
nue pour son avoué près le Tribunal
dresser à l'Agence de la Société Géné5° Une grange, donnant sur la cour,
3
3
,
r u e Lafayette, P A R I S
wagoniou a ra d e ar brasa tor.
Civil de première instance de Château
Hôtel Voyageurs,
IUio de Brosl, Qoimpor.
rale Anglaise et Française, rue du
couverte en chaume ;
Représentant
à Carhaix : A u g u s t e
J.
Quénéro,
propriétaire.
lin,
M«
Henry
GASSIS,
demeurant
3,
Aboue
an
deveziou
kenta
deuz
ar
Pavé à C a r h a l x .
6° La cour se trouvant entre lesdits
LE G O F F , clerc de notaire, agent gérue Graveran, en la ville de Châteaulin.
werzidigez a zo bet kaset er-nieaz GOO
articles, et dans cette cour, un puits ;
néral pour les cantons de Carhaix,
Contre :
wagon.
Tous les articles ci-dessus, sont
Maël-Carhalx,
Callac,
Huelgoat et
Madame
Louise
L
e
Bloas,
veuve
de
portés
au
plan
cadastral
de
la
commune
O 3
V
Gourin.
de Spézet, sous les numéros 1176 et Monsieur François Lévénez, ménagère,
AUX AMATEURS DE BUM CIDRE
LE
CIDROGÈNE
r e
GAVELLAT,
FLEURY,
Lt m (2 DÉCEMBRE 1901, i midi
a vo koufret o miz hag a baëo loo
6.209
ARBRES
Sur la mise à prix totale 4e 5T.1Q8 Fr.
VENTE îilEUBLES
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14.000 fr.
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Le verdict de l'affaire Biollag. —
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Claude Biollay, reconnu coupable d'assassinat sur la personne de la femme
Fonteneau, a bénéficié de circonslances
atténuantes, et a été condamné à 1 5 ans
vie nouvelle
Asthmatiques dont la vie n'est qu'un long
martyre, employez, sans hésitez, la Poudre
L. Legras. En moins d'une minute cette
merveilleuse poudro qui a oncore obtenu la
plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900, calme los plus violents accès d'ashme, catarrhe, oppression, toux de
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Etudes de M" Henry .GASSIS, AvouéLicencié, 3, rue Graveran, à
Cliâteaulin, et de M» L E BOUAR,
Docteur en Droit, Notaire à Gourin
Biollay écouta la condamnation sans
BREST
broncher, puis se tournant vers les
A
la
Bourse
du
Travail.
—
La
Bourse
du
jurés, il s'écria: Messieurs, vous venoz
de commettre une erreur judiciaire 1 travail a organisé samedi soir un meeting
Marie-Joséphine Lert, sa femme, est de protestation contre la condamnation par
PAR
LICITATION
la Cour d'Assises do Quimper du liberacquittée.
taire Le G ail.
Le Vendredi
6Décembrel907
La thèse de Biollay, dont il ne s'est
Six cents personnes y assistaient.
pas départi un instant, a été de souteDe nombreux orateurs, dont plusieurs
à une heure et demie de l'après-midi
nir que le coup de fusil qui tua la dame
ouvriors de l'arsonal, ont prononcé des disDevant M LE BOUAR,
Notaire-Commis
cours contre lo gouvornomont ot la magisFonteneau était «accidentel » . '
en
son
Etude,
à
Gourin
trature.
Vingt témoins le confondirent ; BiolNous nopormottons pas, a dit l'un d'oux
11 sera procédé à l'adjudication sur Imilay, avec une énergie farouche, les
quo Le Gall soit ronvoyé do l'arsonal ou
tation d'immeubles formant une
traitait de faussaires et les invectivait.
nous partirons tous.
petite propriété rurale
Voici comment l'Echo de Paris déUn transparent, apposé à la Bourso du
crivait la physionomie de cet aventurier
travail, porto : « Le Gall condamné aux asn u lieti d u S ' I ' A X G e t d é p e n mi-gentilhomme et mi-bandit :
sises 1 Vive la grêvo générale I »
dances, en la commune
« Ce Biollay est bien le type que nous
La sortie de la réunion s'ost offoctuô sans
avons par avance décrit. Grand, mince,
Incident.
de S P É Z G T , c a n t o n de C a r h a i x
Uno quôlo publique a été faito pour Lo
solidement musclé, il fait penser, avec
a r r o m l l N N c m e i i l «le
Gall.
ss tête carrée, ses cheveux courts collés
Châteaulin
sur le crâne, son nez fort et légèrement
busqué, sa grande barbe grisonnante,
Cette propriété comprend : une mai
à
quelque
vigourtux compagnon
son, une crèche, une grange, un append'Agrippa d'Aubigné, rompu aux lontis au bout de la maison, le tout sous
GWEN0AMP
gues chevauchées, habitué aux embuscouverture d'ardoises ; terres laboucades et aux ruses des vieilles guerres
rables, prairies, landes; pâtures ; elle
Lez-varn horehsional. — Teofil Aufde religion. »
est louée 180 francs par an.
fret, 18 via, deuz Kallah, a dap 2 viz
PAULE
L'adjudication se-fera en un seul lot,
rizon evid laerez eur montr da Douet sur la mise à prix de
Konferans labour-douar, — A n Aot.
oulik.
Rouzic,Kelenner labour-douar onSantJob ar C'hrenf, 27 via, deuz
PeurilBriek, a reio disul 10 deuz ar miz-ma,
Kmiln
a dap 10 lur amand evid bea
da 2 heur goude kreisde, eur gonferanz
boajet heb billed deuz Gwengamp da
La vente est poursuivie on vertu d'un
divar-benn al labour-douar.
Lannderne.
jugement contradictoirement rendu par
Kaozeal a reio deuz an Emzikou.i hag
C. J. 18 via, diprer, hag Y . 20 via,
le Tribunal Civil de première instance
ar C'hrodit; deuz prient an Had, ha
kalve, deuz Rostrenn, a dap 50 lur do Châteaulin, à la date du 12 Juin
deuz impli an temzou nevez.
amand evid beza chaseet heb pennet.
1907, enregistré.
MOTREFF
Briouc ar Guillou, 59 via, deuz LouarA la requête de :
gat,
a zestum 1 bla prizon evid bea
Ecoles publiques. — Par arrêté du 2 3
Monsieur
Eugène Milin, boulanger,
dornet ha bleset Prigent deuz Puderoctobre le ministre de l'Instruction publique
demeurant
au
bourg de Spézet, lequel
nok.
n accordé une subvention de 455 fr. k l'aa et continue pour son avoué près le
Iouen Godest, 50 via, loneller, deuz
chèvement des écoles de MotrelT.
VENTE
Unni
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Sept mille francs, ci 7.000 fr.
1177 de la section D, pour une contenance de 11 ares 70 centiares ;
7° Un courtil, non cultivé, dit issue
â paille, numéro 1172, section D, du
plan cadastral, d'environ 4 ares 9 centiares ;
8° Une pièce de terre, sous pâture,
servant à partie d'air à battre et nommée Ar-leur, portée au cadastre sous
le numéro 1178, section D, pour une
contenance d'environ 22 ares ;
9° Un pré, nommé Praden-Cosquer,
porté au cadastre sous le numéro 11(53,
section D, pour une contenance de 14
ares 00 centiares ;
10° Un petit courtil, sous pré, nommé
Liors-d'an traon
ou
Liors-ar-Frost,
numéro 1109 de la section D, contenant
environ 7 ares 40 centiares ;
11° Un courtil dit Liors-ar-Puz,
donnant du sud sur la cour, et de l'est sur
l'article ci-après ;
12° Un autre courtil, dit Liors-Bunz,
donnant du sud sur l'article précédent
et formant avec celui-ci le numéro 1174,
section D du plan cadastral, pour une
contenance d'environ 4 ares 70 centiares ; les deux sous jardin ;
13" Un courtil dit Liors-alLeur
ou
Liors-Prat,
sous jardin, numéro 1173,
section D du plan cadastral, contenant
environ 3 ares 30 centiares ;
14° Un verger, terre labou"able,
nommé, Parc-ar-Leur,
numéro 1353 i>,
section D du plan cadastral, contenant
environ 50 ares 05 centiares ;
15° Une prairie, dite
Prat-ar-LlseurGuer, formée des numéros 1351 et
1355, section D du plan cadastral, contenant environ 1 hectare 04 ares 70 centiares ;
16° Une pièce de terre labourable,
sous pâture, appelée
Parc-ar-Garont,
porté au plan cadastral sous le numéro
1191, section D,pour unecontenance de
84 ares 10 centiares ;
17° Un champ, sous pâture, appelé
Parc-Bris,
numéro 1188, contenant
environ 45 ares l o centiares ;
18" Un champ, appelé aussi ParcBris, numéro 1189, section D du plan
cadastral, contenant environ 49 ares
60 centiares ;
19" Un champ, appelé
Parc-DInez,
numéro 1190, section D du plan cadas-
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Conseil d'Administration. — MM. BOUTRY, ingénieur honoraire de la C" do l'Ouest ;
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ROUSSEL, industriel à FoiiRÔros.
Services Techniques. — M. PRUGNAUD, ingénieur, ex-Directeur dos Tramways Electriques de Ronnos.
La Société éclaire actuellement P a l m b œ u f , S t - M c e n , B u s s e - I n d r e ,
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Loudéae.
Les premières actions souscrites donnent cette année un minimum de 4 % ;
d'après les résultats obtenus dans certaines stations ¿es actlomiaires doivent rapidement toucher 6 % . Los actions sont encore à 100 francs libérables par quart ou
en une fois. Les versements sont effectués dans les Caisses du Crédit Lyonnais, de
la Société Générale ou directement à M. Desmaztères de Séchelles. 26', Place des
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r i i i et Agent Général pour lo? enntons «-»
La M é t h o d e V è r é t a l c B qui depuis de nombreuse!) années obtient
tantrte
dans les g u ê r i s o n s des maladies chroniques, sci t r o u v e
décrite dans le celî-bre o u v r a g e intitulé : # La Médecine Végétale » .
T o u s l e s m a l a d e s désespérés et d é c o u r a g é s t r o u v e r o n t dans c e
l i v r e un m o y e n c e r t a i n ot radical pour se g u é r i r sans d r o g u e s
j tunestes, sans p o i s o n s qui (atiguent le c o r p s , épuisent les nerfs et
délabront l ' e s t o m a c sans opération, ni mutilation m a i s ù l'aide de
sucs ceyélatue e t sèoes régénératrices,
q u i réparent l e s forces,
fortifient l ' o r g a n i s m e e t purifient le sang.
P a r m i l e s chapitres l e s plus i m p o r t a n t s , il c o n v i e n t d e citer :
P e a u , Dartres,
Eczéma, Vices du sang, e t c .
Glandes,
de
etc.
Goutte, Hhumatisme,
Eptlepsie,
Voies
urinatres,
Cystites,
Prostatltes,
Graoelle,
Diabète,
Anémie,
Bronchite,
Asthme, Dyspepsie, Gastralgies.
Constipation,
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Quatrième Année — № 164
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Samedi 16 Novembre 1907
JOURNAL |{i:i.l(>.UI.IS!r
Rédaction et Administration
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B R H T A. СЗ-ЗХГ JFC
et dos
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D'AUVKHUN
Plas ar Gwenan a zo
er c'honkouriou labour douar
Abaoue eun neubeud sizuniou zo,
rengennadou ar c'hazetennou a zo
leuniet gant rentadou-kont ar c'hômisou labour-douar, en pere e weler priztet kement doare a zo da
denna gonidegez deuz trovad an
douar, némed unan, pehini a ve
ankounac'heet datc'hmad : prôdu
ar gwenan.
Ac'hauta! Nà pa na bliehfo ket
kemont-ma da renkerien ar e'honveradegou, ar wenaoan eo gwella
sikourerez al labour douar. Sikour
a ra, deuz ho mod, en eun doare
anat, ar bleun da c'henel ; he frodûou a rent servich d'an tiegezou ;
porag neuze 'ta ht ankouaat ?
Perag na roer ket d'ezhi, evit rei
katon d'ar re o deuz goloennou,
eur plas bennag er c'honkouriou,
o-touoz kemend atl a draou dishenvel? Me gav d'in e vel'e gwelloc'ti
plaset ar gwenan en eur c'henveradek labour-douar evid, lakomp, ar
grîou fourach, pere a zo dister
aliez, b*ag ac'h ër ouspenn da zisplanta en park an amezek, da gas
d'ar briziadegou ! Memez tra evid
ar Jlstr, pehini a zeu er raeaz deuz
kao eur mignon, gwechou 've.
En departainanctiou zo. ar gwe^Mn^r^riTve sRoazéllet, evet; ebàrz
arMorbihan : 'eno zo eûr skolgwenana en Baud.
Awalc'h a vo bet d'eomp marvat
diskuez ar mank-ze gant ar biz,
var ar jburnal-ma, evid ma teuio
renerien ar c'homisou da deuler
evez varnan, ha da vond var well
divezatoc'h.
AR GWKNANER.
v
En gworz on ti J.-L. Honry, deuz
Lennon, leor ar Gwenan en brezonek.
A r c'hiz d'o zovel ha da denna ar mal.
Trêve de Politique
Dans un discours vibrant le grand
pédagogisto M . Michel Bréal disait de
l'étude des langues étrangères : « Nous
obtenons des enfants mieux que de
ponsor en deux langues, nous leur faisons lire ensemble deux écritures, comme les musiciens les elefs de sol. ot dé
fa».
Co que tout le monde fait aisément
our une langue étrangère, serait-il
ion malaisé de le réaliser pour deux
idiomes, le Français et le Breton, le
Français et le Provençal, le Français
et le Flamand ? e t c . .
Hélas 1 Je me vois tout seul de mon
« parti » car il y a encore un « parti » là
dedans 1 Nous sorions trop malheureux
E
Feuilleton du Journal " AR BOBL " 49
Le Portrait
eie
l a
par Pierre D'ARLAY
Je joins mon témoignage à celui de
M . le comte ; son père a profondément
regretté los erreurs qu'il a pu commettre et, Dieu m'en est témoin, il a
reçu son pardon.
— Je lui donne le mien avec toute
l'effusion d'un cœur où nul sentiment
de reproche ne trouve place, s'écria
Bertrand, la main tendue vers le grand
lit à colonnes, comme si le comte Olivier eût oncore reposé sur sa couche
funèbre.
— Merci 1 murmura avec ferveur
Huguon, serrant, à la briser, l'autre
main de Bertrand.
Celui-ci, dans cette minute solennelle
sans le renseignement de Guermeur
eut crié :
— Mais j ' a i m e votro fille, gardez
Penhoël, je seralstrop heureux de posséder en elle le trésor le plus cher, le
lus envié 1 Et, d'autre part, le comte
[uguon entrevoyait en lui-même la
possibilité d'un refus de Lemarchais,
Ë
Reproduotlon interdite aux journaux n'ayant
pas do traité avoo M. Henri Gautior, oditour,
Perla
Ht: S J
Directeur*
payable»
" EVITI ARVRO LIRE SU* BOBL
si la politique ne venait pas montrer le
bout de son nez dans les questions les
plus banales que nous cherchons à résoudre.
Des amis me disent par l'inlennédinire d'un lettré « Vous faites fausse
route, je vous assure. Vous facilitez
la tache de vos adversaires en vous
prêtant à ce jeu stupide de vouloir rénover un idiome qui doit mourir sur
des ruines croulantes...»
Et moi, qui suis têtu comme un Breton, bien que j'ai vu le jour dans le
quartierdosCatalansen plein Marseille,
je réponds tranquillement :
— Si vous vouliez bien laisser un
moment la politique do côté et m'éoouter. Je ne parle pas espagnol, vous
pourrez peut-être me comprendre !
C'est tache bien difficile, je vous l'assure. Enfin, j'ai essayé et un petit nombre a accepté ma thèse. Elle est bien
claire et ne demande pas beaucoup d'efforts aux gens bien intentionnés. Il
suffit de vouloir entendre.
Quels que soient les abîmes infranchissables qui nous séparent politiquement nous pouvons très bien être en
parfait accord d'idées, au sujet du problème régionalisle. Demandons à tous
ceux qu'il préoccupe une même indépendance et une môme neutralité.
Il s'agit ici d'un « p a r l e r » ayant toutes sortes de particularités distinctes de
celles du « p a r l e r » voisin et plus encore, du « p a r l e r » national, d'une langue ayant ses poètes, sa littérature. Je
vais plus l o i n : Il s'agit même d'une
race essentiellement différente des autres races qui ont, contribué à former
la France.
Vous voulez faire taire ее « parler»,
vous voulez supprimer cette littérature
et ignorer ces poetes, vous voulez rayer
le passé d'un seul trait de plume I
Mais, mes pauvres amis, ne voyezvous pas que vous perdez votre temps.
Je vous assure que ce « parler » , ces
poètes, cette littérature, cette race, portent en eux, malgré vos dires, des
sources inépuisables de vie.
Non? Gomment cela? Croyez-vous
que depuis la légende du roi Arthur,
depuis les poèmes,de Lancelot du Lac,
depuis les merveilleuses aventures de
Merlin, depuis cette florissante production littéraire du Moyen-Age, les Bretons u'aiant plus eu do poètes, de littérateurs, de peintres et de sculpteurs !
Vons ignorez aussi Luzel, les légendes de Simraë, de Joïdic (1), celles de
M. de la Villemarqué Í Notre contemporain Anatole L e Braz a passé près de
vous inaperçu avec ses souvenirs de
l'antique Théâtre Breton, ses Légendes
delà Mor Ci Vous ne savez pas qu'il
s'imprime de nos-jours des revues brel'Hermine,
tonnes qui ont pour noms
le Clocher Breton, ele i Alors,vous êtes
excusables. Vous dormiez et dans v o tre sommeil profond, que n'ont point
troublé les frissons des Aines et les rires sardóniques dos Korrigans, rien ne
vous a révélé le véritable rôle que
jouaient quelques-uns des « illuminés »
lidèles aux traditions ancestrales...
Vous dormiez, mes a m i s et nous nous
amusions à chanter l'amour, courant
le long ruisseau qui serpente, à la
poursuite d'une bergère, vous dormiez
et nous évoquions,on des rimes mièvres,
l'idylle au milieu de la lande et les parfums qui montent des foins coupés et
les lueurs des feux follets le soir, sur
les marais qu'entourent les bruyères.
Dormez ! Mais ne nous dites pas que
nous avons tort d'limer de tout notre
cœur le petit coin de terre qui nous a
vu naître, puis grandir, la langue de
nos pères gazouillant à nos oreilles
des mélodies que nous seuls pouvons
(1) Pootos du Pays do Galles XVIII" siècle.
quand il saurait Rosenn dépouillée
d'un si brillant apanage.
Le curé, debout entre les deux hommes, ne pouvait deviner le drame intime qui se jouait au fond de leur conscience, mais il pressentait la gravité de
circonstances, dépassant de beaucoup
la valeur des phrases que l'on venait
d'échanger.
— Monsieur dit enfin Bertrand, j'aurai l'honneur de vous revoir bien ôt ;
croyez, en attendant, à l'admiration
profonde, à la reconnaissance que
m'inspire votre conduite.
— Monsieur, reprit le comte Huguon
la devise des Boisgenest était : « Tout
droit quand mémo » I mais le son s'éteignit soudain sur ses lèvres... Comme
son orgueil était flagellé ! Son père,
lui-même, n'avait-il pas souillé cette
flore devise ?
\
Bertrand le comprit et voulut panser
de son mieux une aussi cuisante blessure.
— Monsieur, dit-il, certains actes
sont assez grands, assez nobles pour
laver toutes les taches du passé.
Cette fois, une larme brilla dans les
yeux du comte, ot son étreinte, en quittant son visiteur, fut la plus chaude et
la plus sympathique.
Gomme il apparaissait sur le perron
du château, Bertrand croisa un potit
homme très rouge, la boutonnière ornée d'une rosette multicolore, l'air important. Un omnibus de la gare de Tréveneuc venait de l'accompagner ; Alain
et Jehan descendaient ses bagages.
C'était Aristide Pluchot, inopinément à
Penhoël.
comprendre et qui sont intraduisibles
en d'autres langues. Non, mes amis, et
ne mêlez pas Dame Politique à nos
chants et à nos ébats. Le ciel est assez
noir, no'-js avons bien le droit de le
peindre avec du bleu, pour nous donner
l'illusion do l'azur...
A ceux qui douteront de nos idées je
répondrai : J'ai en moi deux cultes sacrés : celui de mes opinions et celui dé"
mon origine. Je ne renierai rien de ce
que je suis, de ce que je dis, de ce que
je fais. Mais, comprenez vous tous, ce
que je veux vous dire J Hélas ! que n'êtes-vous de Provence, nies amis, là où
il est permis d'aimer et défendu de haïr,
où les femmes, avant de vous accorder
un baiser, ne vous demandent pas v o tre opinion politique, mais la promesse de le garder en votre cœur comme une (leur de souvenir !...
suivre)
CHRONIQUE
ULRIC A L L A S .
JUDICIAIRE
Delaporte contra " Ar Bobl''. — Il out
été facile à M. Féry, juge do paix de Carhaix, de s'honoror, samedi, on déclarant
qu'en attaquant l'homme politique qui se
cacho sous la robe de l'avocat antibardo
nous n'avions fait qu'user de notre droit de
Journaliste.
Le Jugo do paix do Carhaix, Ildèlo à l'antique principe quo inioux vaut la protection
du puissant que l'amitié du juste, nous a
condamnés à payer 50 francs à M ' Delaporle.!
Il nous a élé rarement donné d'entendre
dos attendus aussi durs pour la Presse.
Cependant, il n'y a pas un procès qui se
présentât pour nous sous dos dehors aussi
favorables. Tout militait on notre faveur ;
la conduite do l'avocat Quimpérois à notre
égard, ses attaques passionnées, sos plaidoiries olles-nièinos, inolivaiont do notre
part lo droit strict do- réponse.
Lo bon juge Féry a donné raison à son
confrère lo bon avocat Delaporte. Ou s'entond bion, entre gons de robe.
A-t-on jamais ouï dire qu'un jugo aurait
eu lo culot do débouter un avocat demandeur ? Mais co serait décrétor la faillite do
la Justice. M. Féry a préféré, une fois do
plus, donner tort à Ar Bobl. simple journal
broton auquol il contosto mémo le droit, de'
so défondro, plutôt que do porter attointe
an caractère saoré du.requérant.
On parle Je Calotte! L>& Vol ta bien'.!
Ce n'est pas contre le Matin, contre le Petit
Journal quo la Justica rendrait de somblablos jugements qui .«ont autant de défis
portés ii la loi do 1881 sur la Liberté do la
Presse. Mais dans co petit prétoire carliaision, c'ost si facile d'étouiïer son homme
sans bruit ot sans éclat....
D'aucuns prétendent aussi — mais co
sont do mauvaises langues — quo M. lo
Juge do paix do Carhaix et M* Delaporte
sont une vieille paire d'amis. No les voit-on
pas à chaque instant so promonor onsemblo
sur lo quai do la garo do Carhaix, so conter
moultos choses avec effusion, s'épancher
dans lo sein l'un do l'autre?
L'autorité de Lofranc ost-ollo aussi chose
négligoablo ?
Consoloz-vous cependant, M. Féry. Je
vous dis coci sans aucune acrimonie. Jo
compronds votre situation do Jugo dans co
potit pays do Carhaix. Vous étiez obligé
de nous tancer. Et vous l'ave/, fait. Quo cela
vous porte bonheur et vous fasso bien voir
de qui de droit, c'est mou vœu le plus cher.
Et quo l'on puisse diro de vous ces paroles
du roi David, au psaume l l l : Kl justifia
ejus martel in steculum sieculi. Et votre
justice demeurera dans los siècles dos
sièclos. Amon.
— Ar Bobl contre Lefrauc. — A la suite
de eo jugement, est venue devant M. le Jugo
do paix l'alTaire intentée à M. Lofranc par
MM. Jalïrennou, Le Berre, Gourlot et Solu.
M. Lefrano avait adrossé au Parquet une
plainte que les demandeurs ont jugé téméraire et do mauvaise foi. Ils demandent, on
réparation du préjudice à eux causé, chacun
5.000 francs. L'alïaire vient on conciliation.
M. Lofranc fait défaut. Il s'est fait représenter par un agent d'affaires, par une seule
Jl salua très cérémonieusement le
jeune homme, à son passage, ne se
doutant guère de la personnalité qu'il
coudoyai!.
Dans la chambre verte, le comte Huguon était demeuré avec le curé de
Tréveneuc. Celui-ci jugea que sa présence était encore néceasaire, pour relever le courage du vieillard si profondément atteint, et dans ses sentiments,
et dans ses intérêts.
L'abbé Lemoël puisait, dans sa charité, la hardiesse de s'expliquer librement ; nous l'avons dit, quoiqu'il eût
connu M . de Boisgenest dans sa jeunesse, celui-ci le voyait rarement ne
faisant pas sa société habituelle du
clergé.
L'orgueil exagéré accompagne le septicisme, celui qui refuse de se courber
devant Dieu est parfois le plus arrogant
des hommes. A cette heure, l'orgueil
du comte Huguon était profondément
humilié ; il lui était doux de verser ses
chagrins dans un cœur assez haut placé pour no point so réjouir de sa déchéance.
Le prêtre, peu à peu, poussé par l'occasion et ses impressions personnelles,
se préparait à parler de Rosenn. Ne
connaissant pas les engagements pris
avec Lemarchais, il allait désigner au
comte le moyen d'arranger toutes choses,-en donnant sa fille à Bertrand,
dont il pressentait le contentement empressé. Des pas rapides se firent entendre dans le vestibule, après un coup
sec, frappé à la porte, Hervine entra
toute essoufllée.
GOURLET.
|
Correspondant
M
Abalor "
Central :
procuration. M. Jalïrennou fait remarquer
au Jugo l'illégalité du procédé. M. Lofranc
dovait donner à M . X . . . quatre procurations
distinctes à l'bffot do lo représenter, los
quatre demandeurs no s'étant pas solidarisés
dans leur réclamation. M. Féry déclaro
sèchement ôtro soul jugo de la validité de
la procuration. M. Lo Berro insiste à son
tour, ot demande que sa protostation soit
insérée au procès-verbal de l'audience.
M. Féry s'y refuse encore.
La-rédaction d'Ar Bobl est quantité négligeable : point n'est besoin d'observer
envers elle les plus simplos formalités
légales.
Aucune conciliation n'intervenant, M.
Féry a renvoyé l'affaire devant lo tribunal
compétent.
F. J.
Souscription publique
d V A R BOBL »
L'art. 40 de la loi sur la Presse
specilie qu' «c il est interdit d'ouvrir ou
d'annoncer des souscriptions ayant
pour objet d'indemniser des amendes,
frais et dommages-intérêts prononcés
par des condamnations judiciaires en
matière criminelle et correctionnelle. »
A contrario : une souscription
peut être ouverte pour indemniser
d'une condamnation civile.
Ne voulant pas nous laisser étrangler en douceur par nos adversaires,
et décidés à rendre toujours, désormais, l'opinion publique j u g e entre
eux et nous, nous ouvrons aujourd'hui une souscription de 100 francs
parmi nos lecteurs pour nous aider à
l'aire à M . Delaporte l'aumône de 50
francs que nous avons été condamnés
à lui verser, plus les frais qui se
montent aussi â 50 francs environ.
Nous espérons que nos lecteurs feront encore oe sacrifice pour leur
cause, et nous vengeront ainsi de la
malice de nos ennemis, qui sonta'js.âi
ceux de la Bretagne.
J'AFFRENNOU.
• ••
i"-Lii*t©—
- - M " Alis Mallt W i l l i a m s , secrétaire de l'Union du « Dragon Rouge, » Aberclydac'h,
Pays de Galles
20LÔ0
La Troupe d'Acteurs Bretons
de Motreff
2 00
Un
groupe de Garhaisiens
écœurés
1 00
Hippolyte Laterre, Carhaix. .
0 25
110
Jean
SOLU.
Les d e r n i e r s p r ê t r e s u n i v e r s i t a i r e s
Lors de la discussion récente des
crédits affectés sur le budget de l'instruction publique, à l'enseignement
secondaire, M . Dejeante et M . Lenoir
ont demandé la suppression des aumôniers dans les lycées. Quelques-uns de
leurs collègues se sont joints à eux et
beaucoup semblaient étonnés qu'ils y
eût encore des aumôniers chargés de
donner l'instruction religieuse dans
les établissements de l'Etat.
Cependant en dehors des aumôniers
eux-mêmes, il existe encore dans les
cadres universitaires un certain nombre
de prêtres — quinze exactement — qui
occupent encore actuellement une chaire
de protesseur dans nos collèges.
Les deux collèges de Lesneven et de
Saint-Pol-de-Léon ont, comme principaux, des ecclésiastiques. Le premier
de ces établissements est dirigé par
l'abbé Gloanec, le seoond par l'abbé
Kerboul.
Voici les noms des prêtres universitaires tels qu'ils figurent à l'annuaire
de l'instruction publique pour l'année
1907 :
MM. les abbés Steun, professeur de
lettres ; Herry, professeur de lettres ;
Bossennec, professeur des classes élémentaires ; Francès, professeur de
lettres ; Colin, professeur de lettres ;
Ilohan, professeur de grammaire ;
Berthou, professeur de grammaire ;
Le Vasseur, professeur de grammaire ;
Nœuner, professeur de classes élémentaires ; Pondaven, professeur de mathématiques ; Dujardin, professeur de
classes élémentaires ; Clec'h, professeur
de grammaire.
Le plus âgé de ces prêtres est l'abbé
Lemoine, qui vient d'avoir soixantecinq ans, et le plus jeune est l'abbé
Dujardin, qui ne compte que vingt-huit
printemps.
Ces nominations sont antérieures au
vole de la loi de séparation des Eglises
et de l'Etat.
Le
o o n g r è s d e l'Action l i b é r a l e
populaire à Bordeaux
La peine d e m o r t
Les jurys continuent à se couvrir de
ridicule en émettant des vœux en faveur du maintien de la peine de mort
par décapitation.
Après ceux de Quimper, ne condamnant Biollay qu'à 15 ans de travaux
Dans la séance du 9 novembre, M .
Souriat, dans un discours sur la décentralisation, a dit :
« N'était-elle pas en effet d'un grand
poète méridional, profondément régionaliste, cette pensée à laquelle je vous
demande de vous associer en terminant, car elle résume la pensée qui a
dicté v o s travaux préparatoires : J'aime
mon clocher plus que ton clocher, j'aime
ma province plus que ta province,
j'aime la France plus que tout! »
On entend ensuite M M . Saint-Yves,
de l'Estourbeillon et Villeneuve, puis
le congrès renouvelle le vœu émis l'an
dernier par le congrès de L y o n , tendant
à la constitution de larges "autonomies
régionales, reliées entre elles par les
liens d'une unité et d'une solidarité
nationale irréductible, et proclame la
nécessité de garantir les libertés locales
contre les atteintes du pouvoir central.
Le congrès émet à cet effet le vote :
1° Qu'en attendant la réforme de notre
organisation administrative et pour y
proparer le pays, les conseils généraux
des départements limitrophes soient
autorises à solutionner, en assemblée
— On demande Monsieur le comte,
de suite, chez Madame Pluchot,
— Qu'y a-t-il ?
— Madame est malade... Mousieur
est arrivé... Il a raconté quelque chose
qui doit avoir troubler Madame...
— Aristide?... ici? Pardon, Monsieur
le curé dit Huguon, prévoyant d'autres
épreuves, je vous quitte je vous remercie. Faites-moi le très grand plaisir de
venir me voir.
— Je n'y manquerai point, Monsieur...
Quand il eut accompagné l'abbé L e moël au bas de l'escalier, le comte se
hâta de gagner la chambre de Mme A l maïde.
Celle-ci étendue sur un canapé, entourée des soins diligents de Bertilde,
était en proie à la plus violente des attaques de nerfs. Aristide, plus rouge
que jamais, en eostume de voyage, sa
sacoche de cuir encore en bandoulière,
ayant à peine posé son chapeau et son
pardessus sur le dossier d'un meuble,
répétait :
— Je ne croyais pas qu'elle prendrait
la chose comme çà, non, jamais ! Pour
un misérable de cette espèce !...
Chaque fois que son mari recommençait ses diatribes, la crise reprenait
Mme Pluchot, avec une nouvelle intensité.
— Il faudrait qu'on me laissât seule
avec Madame, dit enfin Bertilde, parlant, en général, pour ne pas congédier
personnellement son maître.
Celui-ci ne demandait pas mieux.
— Oui, le repos lui fera du bien, affirma-t-il. Venez-vous, Huguon ?
Les deux hommes quittèrent la chambre, le comte intrigué, Aristide,nerveux
impatient. Ils se dirigèrent vers l'appartement qu'avait récemment occupé M .
Pluchot.
Rosenn, elle, n'avait rien su de toutes les scènes qui précèdent. T r è s affaiblie encore par la grave secousse de la
veille, elle était restée dans sa chambre
sous la garde d'Yvonne et de Mme de
Germandré. Ces deux amies dévouées
n'étaient point initiées aux graves événements qui, depuis vingt-quatre heures, s'étaient déroulés à Penhoël. Elles
n'avaient pas besoin de stimulant d'ailleurs, pour prodiguer leurs soins affectueux a Rosenn.
— Enfin, que se passa-t-il ? demanda
le comte Huguon à Aristide, lorsque
tous deux furent entrés dans sa chambre.
— Ce qui se passe ! s'écria M . Pluchot furieux, vous n'allez pas tomber'
en pâmoison comme Almaïde ! Il y a
qu'on va arrêter ce brigand de Lemarchais pour le mettre en cour d'Assises
comme il l'a bien mérité.
— Arrêter Lemarchais ! bégaya le
comte, qui eût vu peut-être, avec
moins de surprise, crouler le donjon
de Penhoël.
— Cela vous étonne ! riposta Pluchot
pour moi je m'y attendais.
— De quoi l'accuse-t-on ?
— Voici : vous savez, par expérience
ce qui en est de la faillite Maughan ?
Le comte jugea à propos de se taire.
Il ne croyait pas Aristide si bien informé.
— Eh I bien, reprit le petit homme,
TOTAL.
.
.
.
23 f.
TARIF des
INSERTIONS
Ann.etRocl.,4'p. Of. 2 0 la ligne
—
3 « ^ 0 25
Chronique Locale 0 5 0 —
En Echos
0 75 —
ON T R A I T E A FORFAIT
Nos annonces sont reçues par
les Agences de Publicité, ou directement d nos Bureaux.
"Frankiz da bri) Barn!"
forcés, pour assassinat, et se déclarant
quand même favorables à la guillotine,
ceux de Rennes viennent de condamner
à mort une femme, Marie-Perrine Mesré,
accusée d'avoir empoisonné Labbé, son
mari. Un doute angoissant planait cependant sur cette affaire.
On se demande vraiment quel besoin
de voir couler le sang d'un condamné
agite ces propriétaires et patentés qui
ont seuls droit d'être jurés.
25
QUELQUES LETTRES
Monsieur Jalïrennou,
Jo suis bien fâchée d'apprendre que vous
avez perdu votro procès, ot jo veux montrer ma sympalhio onvors vous, comme
Galloise, on donnant mon nom à la promièro liste do souscription d'Ar Bobl pour
20 francs. Courage ! Vous avez fait une
bello œuvre : jo suis sûre quo vous réussirez dans votro mission.
Alis W I L L I A M S .
Echos et Nouvelles
CARHAIX
CORNOUAILLES
« T a l d l r *»
Secrétaire de Rédaction t Léon LK KKRRE
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
(A
F. J A F F R E i \ . \ O U
Avenue de la Gare,
Les
manuscrits ne sont pas
rendus
plénière, les questions d'intérêts communs à ces départements et disposent,
à cet effet, de centimes additionnels
extraordinaires, dont le chiffre sera fixé
chaque année, par la loi de finances ;
2° Qu'une plus large in'.Liative soit
laissée aux conseils municipaux, sous
réserve du respect nécessaire des droits
et des libertés des citoyens, pour la
gestion des deniers communaux et
l'organisation des services publics ;
3- Que, notamment le droit d'organiser librement l'enseignement primaire
et de subventionner les écoles soit reconnu sous la garantie de l'exercice du
référendum par les citoyens ;
4° Que les comités de l'A. L . P. étudient, dans chaque région, les moyens
propres à vulgariser l'histoire de la
littérature, à rétablir les fêtes et les
coutumes locales, dignes d'intérêt, à
relever les industries et métiers locaux
et, en général, à réveiller ou à maintenir le patriotisme national. »
Un autre vœu est présenté :
« L e congrès national émet le vœu
que l'organisation décentralisée de la
France soit étudiée par les congrès
régionaux, pour leur région respective,
et que leurs vœux soient transmis aux
prochains congrès nationaux. »
Les vœux qui sont déposés par M M .
le baron X a v i e r Reille, le marquis de
l'Estourbeillon et Saint-Yves ont été
adoptés à l'unanimité.
Un petit royaume celtique
Peu de personnes savent que le roi
Edouard V I I a un bon frère dans la
personne du roi de l'île Bardsey, située
a environ trois kilomètres de PorthVelen, à la pointe de la péninsule de
Llein, comté de Carnarvon. Ce petit
royaume est absolument indépendant
et "ne reconnaît pas l'autorité du roi de
la Grande-Bretagne. Il n'a que soixantedix-sept habitants, y compris le roi et
la reine, dont les ancêtres ont régné
dans cette petite île depuis un temps
immémorial. L e langage officiel est
naturellement le gallois qui, comme on
sait, ressemble à notre breton. L e roi,
en dehors de ses attributs, est docteur,
maître d'école et officier de l'état-civil ;
il ne doit aucune obéissance aux lois
anglaises. Les habitants vivent somptueusement de pain d'orge, de lait et
de beurre. L e s rochers qui entourent
l'île leur fournissent une ample provision de homards qu'ils vendent aux
étrangers, à des prix dérisoires de bon
marché. Ils ne prennent aucun intérêt
à ce qui se passe au dehors et aucun
journal ne pénètre dans cette île sans
pareille.
Enfin, ils n'ont jamais entendu parler
d'impôts.
e
Heureuses gens ! Doux pays !
Les aooapareurs
La proposition Benoist, demandant
la réduction de l'indemdité de 15.000 à
9.000 francs dont on a entretenu la
Chambre, a été repoussée par 319 voix
contre 189.
Finistère. — Ont voté pour la réduction : M M . Biétry, Gayraud, Hémon,
de Kerjégu, de Mun, Villiers.
N'a pas pris part au vote ; M . Halléguen.
MM. Cloarec, Dubuisson et L e Bail
ont voté contre.
Cotes-du-Nord. — Pour la réduction :
de Rosambo, Ollivier, de Largentaye,
Limon, Mando.
Contre : A r m e z , L e Troadec, Baudet,
de Kerguézec.
Morbihan.
Guyeisse
— Pour : tous,
moins
enchanté de donner un libre cours à
sa parole féconde, Maughan s'était sauvé, mais pas assez vite pour qu'on ne
l a i t poursuivi, pas assez habilement
pour qu'on ne l'ait pincé sur la frontière suisse, qu'il avait préférée à la
classique frontière belge. A l o r s Maughan-n'a pas voulu payer pour deux. Il
a débité sa litanie et mons Lemarchais
s'est trouvé compromis outre mesure,
d'autant que des actionnaires de l'Union des Capitaux, vous connaissez
cela aussi, certains actionnaires,dis-je.
ont déposé-des plaintes. On a fouille
là-dedans et, il s'y est découvert tant
de vilenies qu'un mandat d'amener
est lancé contre l'honnête Lemarchais
pour escroquerie et détournement de
fonds sociaux.
Le comte, sans atteindre le paroxysme d'agitation de M m e Pluchot se sentait bouleversé. Et c'était à ce misérable que, deux jours auparavant, il avait promis sa fille 1 Cette même pensée, probablement, mettait sa bellesœur dans l'état où il l'avait vue. Il engagea Aristide à se rendre de nouveau
auprès de sa femme, pour lui dire quelques bonnes paroles. Si elle avait été
d'une imprévoyante légèreté, lui, Huguon, se sentait coupable de la conliance la plus répréhensible.
(A
suivre.)
-A»r
Résurrection le la Société
les Courses ûe Carhaix
M. da Ktrgariou «tt élu président
" "• ••'
Dimanche 10 novembre à 9 heures,
nous avons constaté avec plaisir que
l'appel de la Société des Courses avait
été entendu des amis de l'élevage breton et des saines distractions populaires. Une vingtaine de membres assistaient à la réunion. C'est très beau,
si l'on considère que 8 seulement étaient
présents à la première réunion, ce qui
avait mis la Société dans l'impossibilité de délibérer ni de prendre de décisions.
M . Gourdin, vice-président, annonce
que M . le commandant Lancien donne
sa démission de président. On procède
à l'él.iction du nouveau Bureau.
M . Charbonnier met en avant pour
la présidence le nom de M . le Marquis
de K i r g a r l o u , de Lannion, qui habite
souvent le Ty-Meur, en Poullaouën.
M . de Kergariou, bien que jeune, est
un a nateur de sports et d'élevage ; favorisé de la fortune, il prendra a cœur
les Intérêts de la Société des Courses,
et pourra rendre k la région les plus
grands services.
M. de Léseteuu fait observer que M .
de Kergariou, pressenti par lui, a déclaré qu'il accepterait, au cas où il serait élu. Il n'a objecté que l'inexpérience de son jeune âge : 24 ans.
M . Rouillard est d'avis qu'on s'occupe surtout dans cette élection de
choisir un président jeune, riche, et
influent. T o u s les membres de la Société le soutiendront, sans distinction.
M . Marchais demande si quelqu'un
propose un autre candidat. Un membre
p a r l e de M . de Pontavice, de Keranguével, un autre propose M . Gourdin,
ut décline absolument cet honneur,
n procède au vote. A l'unamité, M .
de Kergariou est élu Président de la
Société des Coprses de Carhaix.
A mains levées, M . Gourdin, de
Kergoat, est élu vice-président ; M .
Guivaru'h, notaire, trésorier; M . L e feuvre, notaire, secrétaire. M M . de
Lésrleuc, Marchais et de Miniac sont
nommés commissaires pour l'année
1908.
La société est donc constituée de
nouveau sur de solides bases. Il est décidé que le Bureau aura pleins pouv o i r s pour fixer lui-même la date des
Courses de Pennalan et arrêter le programme.
Chaque sociétaire est invité à faire de
la propagande personnelle auprès de
ses amis et connaissances pour recruter des membres à 20, 10 et 5 francs.
Plus il y aura d'adhérents, plus les
prix seront élevés et les concurrents
nombreux.
Comme membre de la Société des
Courses, ce journal se faisant l'interprète de tous ses lecteurs du canton,
irésente à M . le M " de Kergariou ses
élicitations pour sa nomination et ses
souhaits de bienvenue.
F. J
8
J
Au Parlement
Chambre de* Députés
Séance du 8 Novembre
Une discussion s'engage à propos des
détenus. Les paniers à salade ou wagons
du service pénitentiaiA sont dans un état
des plue défectueux. Lee gardiens, piraîtil, sont exposés à recevoir sur la ligure les
crachats des détenus, alors qu'ils sont
étendus dans le corridor. Malgré les protestations do MM. Alternane, de Villobois
Mareuil, Arago et Bertrand, le statu quo
est maintenu par l'adoption des divers chapitres des services pénitentiaires.
Séance du il Novembre
Une commission interministérielle, char
gée d'étudier les moyens de piévenir le
chômage est instituée.
Les Inspecteurs et inspectrices du travail
verront leurs pouvoirs renforcés.
Séance du i2 Novembre
La discussion roule sur le Maroo. MM
Boni de Castellane, Delafosse, Deschanel,
Rlbot et Trouin, sont d'avis d'être énergiques quoi qu'en penae l'Espagne.
Le révolutionnaire Vaillant demande au
conti-; ire la reculade de l'Espagne et de la
France.
M. Plchon, ministre des affaires étran
gères, est d'avis qu'il faut maintenir envers
et contre tout la police franco-espagnole.
« Les tribus, dit-il, reviendront à la paix ;
elles en ont besoin. Les populations marocaines apprécieront l'œuvre civilisatrice et
économique que nous entreprenons là-bas,
fidèles à nos accords et à nos engagements.»
Nous autres, nous dirons : « De quoi
nous môlons-nous, quand nos anciennes
colonies, telles l'Algérie, entrent dans un
mouvement émancipateur? »
Sénat
Séance du i2 Novembre
M. Méllne établit,toujours protectioniste,
que la représentation des intérêts commerciaux est contraire a ceux de l'industrie et
de l'agriculture.
Sa manière do voir est heureusement
admise contre un certain Touron qui développe un amendement ayant pour objet de
donner une place plus large dans l'élection
des Chambres do Commerce aux représentants des grands intérêts industriels et
commerciaux.
Cet amendement est repoussé.
R A O Z E A D E N
Var al Labour-Douar hag ar pez a zeli otilan
Er momant me man al labourer o
poania gant prez da deuler ebarz an
douar an haden var behini eo fontet e
esperanz da gavet an eost a zeu, na
vote ket fall marteze komz eun lammik
euz an temzou. Komzet a zo bet aman
en eun artikl kentoe'h euz an nitrat de
soud, hag eun tammik euz ar superfosfat. Mez ar re a lenno an artiklou-man,
a vezo tantôt da gredi martreze, penoz
an hini a skriv anezo a zo eur marc'hadour temzou. Ra ouezint eta penoz
ez oun kontoe'h eun adversour d'ezo.
Nan abalamour ma meuz gwarizi o
welet anezo o c'honit eur gwennek bennag, peli ac'hano, mez abalamour ma
interest evit al labourerien-douar a zo
brasoe'h evit an hini a meuz evito, ha
setu perag e alian al labourerien-douar
d'en D i n adressi kontoe'h d'ar syndikajou, suroe'h e vezint da gavet temzou ha ne vezint ket bet fraudet.
Mez greomp mar kerit eun tammik
komparezon. Petra eo an douar? A n
douar a zo henvel euz eur vioe'h leaz.
Tout an dud a oar ez eo ar toen hag ar
c'hoto ar penn kenta deuz magadurez
al loened, evel ma 'z eo an teil ar penn
kenta deuz magadurez an douar. Mez
eur vioe'h ma na vez roet d'ezhi nemed
foen ha kolo a ra'io neubeud a leaz,
neubeud a goaven hag ive neubeud a
amann. Evit lakaat eur vioe'h da rei ar
muia posubl a leazhaga|amann, eo red
rei d'ezhi eur vagádurez pinvidikoe'h,
brenn, legumach, tourto. A n douar ive
ma na vez roet d'ezan atao nemed teil,
na broduo ket ar muia posubl.
A r chimisted a lavar d'eomp penoz
ar plant a zo great gant pevarzek tra ;
beza ez euz enno, azot, fosfor, potas,
raz, houarn, magnezi, glaougan, oksijen, |dourgan, soufr, klor, suis, manganez, holen.
Mez deuz a belec'h a gemer ar plant
tout an traou-ze? Deuz an douar gant o
griziou pe deuz an ear gant o deliou.
lia mar gavont tout ar pez a z o neseser
d'ezo deuz an traou-ze, e teuintdaveza
florisant ha nerzuz, mez ma vank d'ezo seurt pe seurt e chomfint dister ha
dinerz. Mez evel ma kavont atao ebarz
ah douar hag en ear, tost da vad toutar
bourvizion a vank d'ezo, a c'hlaougan, a
oksijen, a zourgan, a soufr, a glor, a
sili,s a vanganez hag a holen, na neuz
ken da roi d'ezo nemed raz, fosfor,
azot, potas, houarn, ha magnezi, tout
an traou-man a zo ebarz an teil, mez
na neuz ket traou awalc'h deuz peb
hini anezo evit magadurez ar plant,
setu perag ez eo red kavet rekours d'an
temzou ohimik evit restaol d'an douar
ar pez a zo bet tennet digantan. A n teil
o gwirionez a zo roet en dro d'an douar
mez an teil n'eo nemed oui loden deuz
ar pez a zo bet tennet deuzoutan, tout
ar pez a zo bet gwerzet di var an douar,
evel ar greun, al leaz, al loened treut
pe lard, a zo bet fourniset gant an
douar, hag en eur verza anezo a verzer
eul loden deuz an dems, hag an hinina
reio d'e zouar beb bloaz nemed an teil
a zo great ebarz an tiegez, a zeuio beb
eun tammik da baouraat anezan. Red
eo età rei d'an douar evit kendalc'her
anezan da rei beb bloaz eost mad ha talvoudeg ar pez a zo bet kaset divarnan.
A n azot a vezo kavet ebarz an nitrat soud, er sulfat troaz, er sulfalt de
potas hag en eur foui a draou ail.
A r fosfor a gaver ebarz ar fosfast,
ebarz ar suporfosfat, ebarz al ludu du
(noir animal) hag ebarz ar skori.
A r potas a zo fourniset gant an tem
penaoz en eur ober evelse, hen a ree
eun ober a zen a galón, hag uhel e dal
a dremenaz tresek foul an dichontiled,
frank e gerzed, sloulezell.
A n treiz ne oa ket padet pell. Ti an
oranjez hag ar bokedou a oa ebarz
park ar palez.
Pa oa bet serret an ñor houarn var
Gastignak hen a zellaz en dro d'ezan
Laheel en brezoneh gant
evld anaout al lec'h.
A r sal a oa braz ha ledan, goulou an
Loeiz QOURLET
delz a zeue ennhi dre brenestrou uhel.
A r mogeriou noaz, gwennet gant rá, a
A r sakriviz a oa great, ar respont-ze ree d'ezhi eun diavez trist... A r sal-ze
ne oa zet eur prison a dra zur, mez al
a oa kazi eun ansaô.
lec'h a oa dibabet mad evid diwall eur
L o e i z X V a zellaz dioutan gant eun
ear disprizuz... dond a reaz var e ieu- prizonier hag imposubl oa mond ermeaz dioutan.,
zou our pleg leun a heug.
Daoust d'e wall stad Kastignak na
A n dichentiled a decbaz gant dispriz deuz klchen Kastignak... hag e- zaleaz ket da adkaout at laouenedigez
unan, en krelz au dud-ze e c'horto- na guitae' ket anezan, memez er mareou diesa.
ze.
—- A o t r o u kabiten ar gwardou I a ,— lou I emezan, ar roue a ra stad
vraz ouzin, soagnal 'ra ac'hanon evel
c'hal vaz ar roue.
eur vleuon, miret a ra ac'hanon en eul
A n oflser a zlredaz.
— A m b r o u g e t an aotrou-ma, eme lec'h kaeer... Sell 1 eur gomz dról 1 . . .
Loeiz X V ebarz eur g a m b r en ti an O- Ha I erfln, n'eo ket re abred. Aboue ar
mtntin-ma, he ran nemed lavaret traou
ranjez hag ar bokedou... C'houi hen
s ó d . . . ü w i r e o n e oan ket o c'hortoz
diwallo beteg an noz.
ober politik I N'oun ket fachet, koulsKabiten ar gwardou a dosteaz deuz
koude ; santout a ran ennon galloud
Kastignak.
da veza kenta ministr, ha tor a m befe
— Ho kleze, aotrou.
da glem deuz v a deraou, setu me keKastignak a dennaz anezi goustadik
hag en eur rai anezi d'an oflser, daii- meret evid eun torfetour eneb ar gouarnamant, eur penn-braz oun brema...
lou a ziveraz deuz e zaoulagad, eun
Gant ma kavo an Aotrou Sartenes teshuanad a waskaz e c'houzouk.
teniou awalc'h evid ma leuskel em ílas,
— Heuliet ac'hanon, aotrou, orne ar
rag hen anzao a ran, na gomprenen
c'habiten.
Ho gen Kastignak en devoa bet mez netra en traou-ze, en em gontanti ran
da rai v a bennoz d'an híni en dnuz
e daskren. E goustians a lavare d'ezan
Feuilleton du Journal
M TOUR D'
Ar
Bobl" 8
Botol
M. — Pardon, je maintiens que le vote
ui figurent à l'ordre du jour d'aujourd'hui.
est absurde, que son principe est absurde.
M . Marchais s'asseoit : il crayonne des
Vous le saviez si bien vous même, M. lo
notes.
Maire, quo vous êtes allé de porte en porte
M. Royer ost nommé secrétaire de la
11 y a quoique vingt ans, l'invention du
chez les conseillers — sauf chez moi bien '
bec Auer, utilisant la lumière par l'incan- séauco. On nomme les répartiteurs.
mteildu — mendier leur vote en faveur do
M. Kerbotot est autorisé à retirer son
descence, avait réalisé une économie do
vos projets.
autionnoment au sujet des travaux do l'agaz do 50...0/0 ot le pouvoir éclairant du
battoir.
L. — Je vous rappelle à l'ordre, avec insnouveau bec était environ 10 fois supérieur
cription au procès-verbal.
à celui du bec papillon. Aussi eut-il un
Numérotage des maisons : noms des
succès considérable. On no lui reprochait
M. — Tout doux, je n'ai pas fini. Nous
ues. — M . Lancien dit qu'il a pris ses disque son extrême fragilité.
ne sommes pas ici au Parlement.
positions on vue de faire posor des plaques
lux coins do rues, et fairo numéroter les
L. — Vous n'avez pas le droit de dire
Grâce à l'initiative do doux chimistes
que j'ai mendié des voles. Vous injuriez
français, aidés du concours éclairé do M. maisons. Les frais sont à la charge de la
llle la première fois. Les plaques coûtevos collègues. Je no lo tolérerai pas.
Loeachoux, ingénieur, chevalier do la Léront environ 250 francs. L e numérotage
gion d'honneur, directeur do la Société
M. — Je reste convonablo envers mes
los maisons ost évalué à environ 600 (r.
française des Manchons Itella, nous avons,
collègues en leur rappelant qu'ils ont émis
dans l'industrie do l'éclairage par l'irtcanDE LKSBLBUC. — l'eut-on fairo lace à ces
un vote irraisonné et illégal Je dépose
desconce, uno amélioration telle qu'on pont
dépenses?
"onc 1'ordro du jour que voici, demandant
la considérer on l'ail comme la révolutionL a n c i k n . — Oui. Parmi nos rues, il y a
quo lo Conseil, « averti de l'illégalité du
nant du tout au tout.
aussi différents noms qui n'ont plus do sivote émis par lui lo 20 septembre au sujet
EUH C'HOUEH BIHAN.
gni 11 cation ni do raison d'être, comme les lo l'affectation du couvent des Ursulinos,
La Société Française des Mandions
nos du Sol, du Fil, des Sabots, etc. Si
abroge ce vote purement ot simplement. »
(Eur pennad-all eur wech-alli.
llolla dispose d'un buisson constitué par
ous lo voulez bien, nous pourrons cOnsoronsornble do filaments provenant de la fuM. Marchais jette la fouille de papier du
ver los noms les plus intéressants, et qui
sion do terres rares à la température do
coté du Maire, qui la repousse.
2.400°; ces filaments sont incassables ot rappollont l'histoire do la villo. Nous chanL. — Jo fais constater la grâce ot l'élégerons les autres, dont, lo maintien ne me
indestructibles. Groupés par 6, 12 ou 24,
gance avoc lesquelles cet ordre du jour ost
parait pas bien utile, on tes baptisant du
ils donnent au consommateur un pouvoir
téposé sur la table du Conseil.
lumineux aussi intensif qu'il poulie dési- nom d'hommes célèbres do notre région,
M. — Oui ou non, M. le Maire, voulez— Setu ama penoz a benzeaz al lestr
comme lo peintre Jobbé-Duval, qui. lisaisrer, et qui ost constant. Des oxpérionees
vous recevoir ou repousser mon ordre du
ar Gouet hichen enezen Oleron.
ont permis de constater qu'au bout de 1500
0 dans Ar Bobl, ost né ici même a Carhaix. jour ? J'exigo qu'il soit mis aux voix. J'en
Al lestr a oa parliet deuz
Montron- heures le buisson avait lo même pouvoir
La proposition ost adopiéo à mains loai lo droit. Que deviennent donc à Carhaix
lumineux.
lez d'ar sut 3 a -riz Du da vond da
véos.
les libertés communales pour lesquelles
M. Branelloc ost nommé membre Ae la
Les Ulamonls supportent parfaitement
Vourdel, gant elz marlolod, ear mounos ancêtres ont lutté ? Un seul liommo fait
ommlssion îles travaux on remplacement
sik hag ar c'habtten Cadlou. D'al lun les trépidations, les chocs.
1 loi ici, c'est l'autocratie complète do
de M. Collet.
M. le professeur Berget a pu procéder à
M. lo Conseiller général qu'on entend nous
da nos var dro 2 heur minlln, ar vruEmprunt communal. — M . le Mairo dil
des expériences sur l'intensité lumineuse
imposer (Applaudissements).
men a oa teo meurbed. Caroff. pehini
que l'emprunt de 3.000 tr. que la commune
du nouveau buisson aident Relia, qui lui
L. — Du calme, honorable et distingué
oa geilour, a zlhnnaz ar c'habite n hag
so propose de faire pour rectifier un cheont permis do constater qu'ontro autres
collègue.
a lavaraz d'ezan e ivele an douar. Ar
min, ne peut bénéficier du taux de 3.03, ce
qualités, la lumière du nouveau manchon
M. — J'en aurai. J'ai encore autre chose
taux n'étant applicable qu'aux chemins vic'habtten a gredaz e oa erru tost da
était absolument équivalente à la lumière
à dire.
cinaux subventionnés par l'Etat. Le taux
solaire. G'ost un fait digne do remarque,
c'haol ar Qlrond,
goude oa 15 leo
A celle famouso séance extraordinaire,
puisque c'est la soulo lumière qui ne fa- sera de :i.7.">, ol lo capital remboursable en
dloulhi e'/waz. lin eun taol, al lestr a
vous avez l'ait nommer uno commission do
ans.
Avant
do
contracter
l'emprunt
au
tigue
[>as
la
vue.
stokaz deuz eur roc Ml. Ar c'hablten
Thulit Foncier, la commission attendra 15 quatre membres dont je taisais partie, pour
On poul apprécier la qualité du nouveau
heb mnioc'h sonjal, a ordrenaz
dilezel
étudier le pour ot le contre de l'établissejours
pour voir si quelque particulier veut
buisson llella au magasin d'exposition de
ment d'un collège secondaire. Vous étiez
ar vatimant
ha pignat var ar vag)ien
avancer
los
3.000
fr.
à
la
commune
à
la Société, 211. boulevard Poissonnière, à
pressé alors. Tout d'un coup silence comsovetach. Eur ivagen a eilpennaz ar
un taux inoindre, auquel cas il aurait la
Paris.
'
plot. Avezvous reçu contre-ordre do hautpréférence.
vag, hag ar mousik a oa beuzet. Adlalieu ? Avez-vous reconnu l'inanité do votre
keet en he zoo, elz a bignaz c'hoaz er
Postes d'inslllu'rices. — Le Conseil émot
tontativo ? Toujours ost-il que nous voici
avis favorable à la création de deux postes
vag. Eur ivagen ail kl disharas, hag
au 8 novembre, ot la commission n'a pas
institutrices adjointes, à riïcole laïque,
eur martolod a veuzaz. Ar selz ail a
encore été réunie. Vous avez commis une
pour
suppléer
au
départ
des
Ursulines.
illégalité do plus, M . lo Maire! En effet,
hadpignaz er vag. Neuze ar c'hablten
Consultation
de
nourrissons.
—
Sur
del'art. 5'J de la Loi Municipale dit quo les
a zeuaz keuns d'ezan beza dilezel e
mande du Préfet, le Conseil décide do créer
commissions doivent être convoquées par
lestr. Dliolska reaz e zillad, Caroff a
1 Carhaix une consultation de nourrissons,
Mairo 8 jours au plus après leur nomireaz eveltan, hag o daou en dour da
ü e r n e - TJTlxol et d'aménager uno salle chauffée à cette in- lenation.
adtapout al lestr. Ar c'hablten
na
tention. M. Lancien se propose d'y affecter
Je dépose donc un 2 ordre du jour, dec'hellaz ket mond peu. Demi a reaz.
KERAE7.
la salle do la Mairie. La visite des bébés
mandant « que la commission nomméo
de inoins de 2 ans aura lieu chaque mois
Caroff a zistroaz neuze d'ar vag. Var
pour étudier lo projet do location du couvont
AU CONSEIL
MUNICIPAL,
par les soins de l'un des 3 médecins de la
dro 5 heur, eul lano bras a ziskaraz
soit convoquée dans le plus bref délai. »
ville,
qui
donneront
aux
parents
des
conseils
ar vaglli, ha daou ail a tisparlsaz. Na
S é a n c e m é m o r a b l e — L i t vajçe «In
Enliii. voici mon :!" ordre du jour, que jo
d'hygiè ie. Les bébés élevés dans un rayon
linge H u l e e u famille.-- L o s « l e u x
cliomaz ken stag deuz ar vag nemed
déposo également: « Le Conseil, convaincu
de
:î
kil.
pourront
venir
consulter.
Docteur* aux. p r i H e n . — T r i o m Caroff, Brouster ha Pierres.
que le t ' Adjoint a toujours fait son dovoir
M a r c h a i s . — Dans ce cas, je demanderais
p h e «lu M a i r e . — I S H ' o i M l r c de conseiller déclare, approuver sa conduite
Var dro 0 heur, al lano a voûtas
que la COin m il ne de Ploilguer, qui nous en- en celte circonstance, et rappelle lo Maire
m c i i t «lu p r e m i e r A d j o i n t
anezo var aod enezen Oleron, lec'h ma
toure, so:i appolée à participer aux frais.
qui
«lémitsMionne.
au respect dos prescriptions de la Loi
zeuaz tud d'o c'hotiforti.
Dépôt d'Etalons.
— M . Lancien annonce
Municipale. »
(Compte-rendu stènographique)
que
le
dépcU
sera
augmenté
d'un
i"
étalon.
— Eur c'hren-douar en deuz dlstruL. — Vous avez, monsieur et très honoré
Q u i l u o i . — Jo demande que le fumier du
La séance du Conseil Municipal de Carjet keariou war dro Barcelone, Brocollègue, le génie de la controverse et aussi
dépôt
appartienne
au
palefrenier
ot
non
à
haix qui a ou lieu vendredi soir 8 novemde la contradiction.
Spagn.
la propriétaire de l'immeuble M " " Rivoal.
bre, a été l'une des plus intéressantes
M. — Je vous demande pardon.
Lancikn
C'est
aux
lfaras
à
payer
leurs
—Eur gioall dlc'hlann en deuz great
qu'il nous ait été donné de vor- depuis
L. — Laissez-moi causor à mon tour, jo
palefreniers.
reuz er C'hreiz-teiz. Kerlou ha kerialongtemps. 300 personnes environ y assisvous en prie. Je m'explique. Votre ordre
Améliorât ions à l'hospice. —H ost décidé
taient. Nous en rendrons donc compte par
dennou a zo beuzet. E meur a lec'h an
du jour marqué n" t demande quo le Conque des walor-closcls neufs seront faits à
le
menu,
certains
d'intéresser
tous
nos
lectrainlou na chellont
muimondaraok.
seil, averti cle l'illégalité de son vote, le
l'hospice.
teurs non seulement de Carhaix mais de
Eun dlenez vraz a ren e-touez ar bobl.
déclare nul. Mais voici que dans votre
L b s k l k c c . — Les gens qui no sont pas
partout. Il va sans dire que nous le feron
ordre du jour numéroté 2, vous insistez
do la localité devraienl avoir uno salle spT
— Enezen Elb a zo kazi
distrujet
avec impartialité, suivant notre habitude.
pour eue je réunisse la commission à l'effet
ciale.
gant an arne kag an dour. An lientLecture du procès-verbal. — M . Delpouoh
de prendre uno détermination. Si lo vote est
M
a
r
c
h
a
i
s
.
—
Ou
devrait
d'abord
penser
à
chou a zo goloet gant an
dlc'hlann.
donne locture du procès-verbal do la séance
nul, pourquoi réunir alors la commission ?
créer une chambre d'isolement pour les
Kalz a dud a zo beuzet en keriadenextraordinaire du 20 septembre. M . Mar- maladies contagieuses.
N'étant pas un aiglo, je déclare n'y rion
chais, l ' adjoint, dont on a lu dans .-1/
comprendre....
non Marina ha Marciana.
M.
Boulay,
pharmacien,
a
demandé
que
Bobl les deux attaques directes contre le
M. — Mais...
la fourniture des médicaments de l'hospice
— Dlzoloet zo en Marselll hag en Mairo, M . Lancien, qui lui promit de réL. — Vous avez dit que jo n'écrivais pas
soit
mise
on
adjudication
entre
los
3
pharToulon eur vreurtez
spierien.
l'emp
pondre au prochain conseil, s'ost armé
assez, maintenant vous trouvez que je
marciens de Carhaix. Adopté.
pe chouech euz ar vanden a zo bet
pour une lutlo acharnée, fl a devant lui
cause trop (Applaudissements). Mais J'ai
Assurances contre les accidents. — M. le
dos piles de papiers, ainsi qu'un gros livre
arelet. Ullmo, an offlser Irubard, bet
promis à la population carhaisienno de
Mairo
a
reçu
une
proposition
de
la
compa
commentant
la
Loi
Municipale.
1
1
ne
s'ost
arêtet da genta, a oa a du ganta evit
parler, je parlerai. Vous mo taxez d'autognie La Foncière, offrant d'assurer les sa
pas,
suivant
son
habitude,
placé
à
la
droito
crate, monsieur le premier adjoint. J'estime
gicerza
Franz.
peurs-pompiers contre lo recours dos per
du Maire, mais en face de lui. Les deux
que l'autocrate, c'est vous. Ah, co petit
sonnes qui pourraient ètro blesséos par lot
— Ar brezel être ar Franz hag ar
Docteurs vont so regarder, pour uno fois
Lancien, dites-vous, il se permet de rempompes an cours do manœuvres ou d'incenMarok a zeblant beza achuet. Mez ar
sans rire.
plir son mandat de Mairo sans recourir à
dies.
La
Foncière
garantit
jusqu'à25
000
fr
M
a
r
c
h
a
i
s
—
Je
demande
la
parolo
au
su
Marokancd a zo bepred trous
etrezo.
mes sacro-saintes lumières, il ose contrecontre
prime
annuelle
do
1
fr.
par
pompier,
jot du procès-verbal de la dernière séance
venir à mes injonctions, jo m'en vais le
Dlou vroad a zo atao oc'h en cm ganna.
soit
pour
Carhaix,
20
fr.
l'an.
Adopté.
Lancien. — Vous avez la parole.
secouer ! Mais moi, je ne suis pas d'humeur
Kertadennou a zo bel entanet hag eun
Les
Eaux.
—
M.
Lancien
a
reçu
une
lot
M a r c h a i s . — Il y a des faits qui nécessi
à m'assnjetlir à vos caprices.
neubeud mad a dud lac'/iet pe gouliet
tro do M. Billet, ingénieur, disant que los
tont des éclaircissements devant le Consei
M. — Si j'avais voulu être maire do Caren daou du. Pevar lestr-brezel o deuz
travaux
de
conduites
d'eaux
marchent
;
et le public nombreux qui se presse ici. J<
haix, je l'eus été !
souhait,
mais
il
faudra
blinder
les
puits
do
hultaet doureier ar Marok evid dund
ne suis pas orateur : je dirai donc ma ponUno partie du publie éclato alors en prosondage. Lo Conseil vote un crédit de 500
war o c'hlz. Mez mad e ce d'ar
Franz
séo sans détours. Depuis un certain temps
testations véhémentes. Dans la salle le
francs pour les travaux.
chom toar ecez, rag ar Marokancd a
nous vivons ici sous l'arbitraire le plus
Champ-de-Foire. — M. Lancien propose' Maire a beaucoup de partisans ; il a la
complot : ce que nous votons ici, no reçoit
zo eur ouen
draitour.
répartie facile. On crie à Marchais « Jamais !
de fairo dépaver le champ-do-loire ou maroxécution que si cela fait plaisir à M . lo
— Gwillerm II, Impalaer an Alac'hallac'h, et do lo macadamiser ensuite Jamais ! » Lo bruit devient assourdissant.
Mairo...
MM. Lé venez,, boucher, et Sabaut,commerpour diminuer la ponte. Adopté.
magn. a zo eat war bonrz al lestr
L a n c i k n . — Vous n'avez la parole que
L'ordre du jour étant épuisé, M. Marchais çant, so font remarquer par leur excitaHohenzollern da renia bizlt d'à gen- sur le procès-verbal. Si vous y découvrez
a la parole pour vider son différend. La tion, ot sont rappelés au calme. Enfin le
derv Edward Vif, roue Bro-Saoz.
En
quoique illégalité, vsus pouvez continuer
tumulto s'apaise un peu. M. Marchais sont
sallo devient houleuse.
mais vous n'avez pas à outru'dans.d'autroi
em welel a vint en porz-brezel
Portslo lorrain glisser sous lui. 11 a fait un faux
L a n c i k n . — S'il y a du bruit, jo ferai évaconsidérations étrangères au sujet.
moulh, elec'h vo greal goueliou
bras
pas qu'il veut rattraper.
cuer.
M a r c h a i s . — Y a-t-il, oui ou non, liberté
en enor d'an daou roue, l'emp rouaM. — J'ai dit que j'ous pu être maire, si
Je reprends ma démonstraM a r c h a i s .
do
discussion
?
nez a zo brema en Londres. Da re
tion à propos de la séance du 20 septem- j'avais accepté la proposition do M. Lancien.
L ' i i o s t i z . — Parlez-nous do Clemenceau
merki zo penoz routine an Ettrop a zo
C'est lui-même qui m'a olïert do prendre la
bre.
M a r c h a i s . — M . L'iiostiz, vous nie réponlièrent kazi holl.
L'art. 47 do la loi du 5 avril lSSt dit que Mai rie.
drez tout à l'heure si vous voulez !... Jo
L. — Je n'en ai, croyoz-lo, quo plus de
proteste centre les votes émis à la séance lo Conseil no peut s'occuper quo dos objets
In'on définis sur los convocations. Or, nous mérite ...
du 20 septembre au sujet do la dévolution
Vous m'avez provoqué dans le journal de
dos biens do fabrique d'abord; do la loca- avons entendu discuter ici des questions
AN DEIY1EZIOU
tion du couvont dos sœurs ensuite Ces vo- do la plus haute importance pour la ville, Carhaix, tâchant ainsi de me faire passer
tes sont irréguliers, l'ordre du jour de la
sans que ces questions aient ligure à l'or- pour co quo je suis pas, non seulement
b'ar mourz 2G n vlz Du n vo uuroujoiijct ou 111 z
séance ne mentionnant pas cos questions.
dre du jour. Jo maintiens donc l'illégalité aux yeux dos carhaisiens, mais do tous les
Simt-lloi-nln, Jonu llouldiigor, doiiz Kerouer St-Iloi'
n in glint nu (limozol Nidrio Lopónc deuz Pontrat,
Moi, premier adjoint, je n'en étais même pas absolue, bien plus, l'absurdité du volo lecteurs do ce journal, qui ost répandu dans
St-Hoi-uiii ha (iiiilloi'in l.ouónc clouz l'eiilicit gnnl ari
beaucoup do régions. Vous avez voulu
avisé en vouant ici...
émis par lo Conseil au sujet de la création
dhiiozol Mario Ollivet douz Spozot. A r pred 11 vo
vous poser en champion désintéressé des
d'un collège dans L'ancien couvent.
servijut en l'enfrat. Hou goiiiT'Iioinoniiou d'o lioll
Lancikn. — Vous avez un grand talent.
L. — Je vous rappelle aurespectquelibertés communales. Mais nous savons à
Mais si vous voulez bien nous discuterons
tout cola tout à l'houro. Vous avez là parolo vous devez à cotto assemblée. Vous n'avez quoi nous en tenir sur toutes ces polémiD'nr 27 n vlz Du о vo ouroiljcl on lllz Klodonpas le droit d'injurior la majorité du Con- ques auxqu olles votre ambition n'est pas
sur lo procès-verbal, pas sur autro chose
l'ohor Juiiii-.Miii-i A r tìuurii glint ali iliinozel Louise
étrangère.
Messieurs, passons d'abord aux questions
seil on qualifiant ses votes d'absurdes.
'Monarci. Ai- proci n vo sorvljet on utat-Nu.
zou a hanver en regach (chlorure de potasium, nitrade de potasse, sulfate de
olasse, kainite, carbonate de potasse),
lez dre aman en Breiz kalz euz an
douarou a zo ennan awaio'h a botas.
A r raz a voz roet d'an douar e meur
a feson naturel goude ma 'z eo bet poazet pe evel plastr.
A n houarn hag ar magnezi na deint
ket neseser ebarz an holl douarou, rag
ma 'z euz enno peadra deuz an daou
seurt-ma evit ezomou ar plant.
Kavet a vezo an houarn ebarz ar
sulfat houarn (vitriol gvver)ar magnezi
ebarz ar sulfat magnezi. Ebarz ar
c'haïnit hag er skori a zp ive kalz
houarn ha magnezi.
UNE
GRANDE DÉCOUVERTE
S
Tro ar bed en eur sizun
KELEIER
e
l r
1
01
root d'in eun ali-mad evid nom paz lavaret eur gvvall-deodad pa oan o vond
da vesica hano an Tour d'Auvergn er
jeu-ma I... la, mez, chantre ! an hanokaër na ziwall ketan den deuz an naon
ha deuz ma wellan dre uhelder an heol
ne ma ket peli deuz kreiz-te. »
Mond a roaz tresek an ñor dre behini
a oa deuet ebarz, hag a c'halvaz.
Klevet a reaz digerri ; an alc'houe a
skrignaz er portail, hag eur pikol den
braz a zeuaz war an treuzou.
— Petra a fell d'an aotrou markiz i
emezan.
— C'hoant am euz, aotrou gwardian
ar prizon, rag gwardian hoc'h, n'e ket
'ta?
— Nan, aotrou markiz ; me zo eur
c'henvreur d'ar re ho peuz graet o jeu
d'ezo n'euz ket peli, ha gant pere ne
oan ket dre valeur... Me zo gwardian
polis !
— Mad tro 1 être daouarn mad oun a
sonjaz Kastignak. Ha gant eur vouez
uhel :
— Koutant oun d'hoc'h anaout, aotrou...
—- Bigorno, aotrou markiz.
—I Ha mad l aotrou Bigorno ker,
c'hoant am euz da c'houzout mar tebrin eun tam boued bennag hirió.
— Keuz am euz l aotrou markiz a
respontaz Bigorno en eur c'hoarzin,
mez na meuz ket resevet urz ebed evitse.
Hag a zerraz an ñor.
— T e , va mignon Bigorno, eme Kastignak, pod Doue, a gasfe da vestr, an
aotrou Sartenes, ac'hanon d'ar Bastili...
Pe m'en em garg, me, d'az kas daved
da genvreudeur a garez kement !
Üiaoul 1 a lavaraz-hen c'hoaz en eur
distrei hag en eur vale a gammejou
braz, an dra-ma zo oun dra diez hag a
rafe da sonjal d'an aotrou duk Choiseul e-unan.
Mez souden e chomaz en e zao evel
boemet gant eun dra bennag a wetlaz
en eur c'horn e-touez boueslou goullo.
Mond a reaz da w e l e t : eur baner o oa.
Tenna 'reaz ar goulc'her ; en diabarz e
kavaz eun tam fourmach alaouret, eun
tam kik iar, frouez, ha diou voutaill
poultrenuek.
Tenna reaz unan hag unan an traouze er meaz euz ar baner, hag azeaz
war an douar da zibri en eul lavaret :
— N'ouzoun ket pelra ziniñ an drama I mez ar pez a zo sur, mad eo I ar
pez a zo ar gwella, ha ne glaskan ket
pelloc'h. Palez Versailles a zo ennan
eur c'hornandonez koant pehini a gar
ac'hanon en abekd'am gwalleuriou politik.
Hag o tostaat ouz o ieuzou gargaden ar voutaill :
— D'ho iee'hed I Korriganez vad dizanaf, emezan.
Hag o lakaat anezhi en e gichen gant
respet :
— Sell ! emezan, mar ginigfén eur
bannac'h d'an aotrou Bigorno kez-se...
Nan I hennez n'en deuz sec'het nemet
euz ar venjans ha naouiefe ket,anaout
argvvin inad ze deuz ar gwin fa.ll...
Gvveloinp an tam fourmach-ma 1
Mez en eur zizolo anezan, e kavaz
eun tam paper pleget.
— Eul lizer 1 emezan. l i o ! lio I Gou-
do kontantamant ar stoinok, geriou karantezuz marteze !... Gwelomp !
Setu ama ar pez a zo skrivet varnan :
« Aotrou Kastignak, c'houi a zo eun
« den kalonek 1 Evit sovetei marc'hek»
ce an Tour d'auvergn, na peuz ket bet
ce aoun da goll ar pez 'zo ar gwella er
ce bed-ma : an enor !... Heuliet a peuz
ce va ali ; selaouit c'hoaz an dra-ma :
c< dirag ar c'hont a Sartènes, na gomzit
ce ket euz ho mignon, ha dirag-hen
ce neubeutoe'h c'hoaz eged dirag den ail
« n a l i v i r i t ket hano Juana !... Bezit
ce heb aoun... Beilla 'rer w a r n o e ' h . . . »
En traon ar c'homzou-ze, sinatur
ebed.
Kastignak a zavaz, n'en doa mui
naon.
— A r miutin-ma, emezan, va menoziou na oant ket skier... Me meuz, a leverer, an enor da gaout aotrou letanant
jeneral ar polis e-touez va enebourien !
Ha nie moa ar nienoz d'en em adressi
d'ezan evit adkaout ar vreg-se e oan o
klask ! A l l o ! mad i Pegvvir salud an
Tour d'Auvergn ha va librente zepant
deuz so, ec'h in, ma daoulagad sarret
tresek ar mignon dizane-se hag a guz
e draou l i a g e a l i o u ebarz eur fourmach
ken mad... Sell ! mar ginnigfen ar pez
a chom d'an aotrou Bigorno, pehini,
heb douetans, n'eo ket leinet d'ezan...
Na welan ket harz ebet da ze.
Hag a ioaz gant ar baner leuniet
gant restajou e lein tresek an nor, pa
zigoraz houina evid rei antre da gabiteu ar gwardou.
— Aotrou Kastignak, a lavaraz berna, bouillit ac'hanon.
— Gant plijadur ! Mez araok, aotreit d'in kinnig an dra-mà d'ar paour
kez paotr karget d'am diwall ha pehini
mechanz a z o chomet heb dibri ?...
— Grit, Aolrou !
— Aotrou Bigorno ! a lavaraz Kastignak, trugarekaat a ran ac'hanoc'h euz
al lein ken mad ho peuz miret d'in; mez
a dra-zur, re am boa ! kalz re !
Hag hen a dremenaz en eur c'hoarzin dindan fri ar pikol den pehini,
souezet. penzodet, en devoa ketneret
dizoursi ar baner a oa kinniget d'ezan
gant ar mousketaër.
Kastignak a ieaz Ire en kambr-labour
ar c'hont a Sartènes. Dremmhema, ien
da gustum, a gemeraz liou an drouk.
Sellet a reaz deuz ar mousketaër iaouank gan zellou fall. П е т а n'en devoa
aon e-bed dioutan, hag heb sempla, eur
mousc'hoarz war e ieuzou, a zellaz, d'e
dro, gant hardiziegez.
— Kemerit eur gador, aotrou 1 a la­
varaz erfinal letanant braz.
— A galon vad, aotrou kont ! a res­
pontaz Kastignak, rag en sal an oran­
jez ne oa ket unan... Gwir eo ne v e ket
mad gwelet kalz a vousketaërien el
leac'h ma vleunia ar bleun oaranjez.
— Selaouit ac'hanon ha respontit
d'am goulennou, aotrou ! lavaraz ar
c'hont. Beza zo pemzek deiz z o , dek
deuz ma zud o doa tapet krog en eun
torfetour danjirus...
(Da
heull.)
C1
Etude de MM GASSI avoué à Château
A. "V I S
troc'haz o benn d'an don maro. Baro
Deuxième ordre du jour Marchaix : 10 v. druillou un ein gavaz en Maner lVmM. — Jo ne travaille pas pour moi. mai»
lin. et LE BOUAR, notaire à Gourin.
ha
bleo
a
slngnz
deuz
e
zaouarn.
A
r
contro
;
Il
pour
;
2
abstentions.
—
Repoussé
vier
jiag
a
c'Iimilla/.
loja
digant
ar
mcpour la ville do Carhaix.
Trolslôrno
ordre
du
jour
Marchais.
—
e'horf
a
oa
lezid
un
arohed.
A
r
norson
L . — Allons donc I A vous* entendre
Le bruit agant. été répandu par cerrour Ranch m- Pull, en eul lavaret
Le Conseil consorvo-t-il sa oonflanco au
parler toujours au nom do la ville de Cara welc'haz ar |>n' n en eur c'holój'iiiad
d'ean e oaginiilik euzPloyber-Krist, en
V E N T E S
plus,
tains,
qu'Ar Bobl ne paraîtrait
1"
adjoint?
liaix, au nom des intérêts carhaisions, on
dour, hag a bakaz anezan en cul liaLeón. A " Pô II .'i ruaz eun dorelien blouz
L.
—
J'aurai
poussé
la
générosité
jusqu'à
par licitation judiciaire
croiruit quo vous êtes loi le seul véritahlo
d'ean da g o u s k d er c'hrancTi. Div h-ur non, hag a lakoaz nnozan an eur c'ha- nous tenons à rassurer uns lecteurs.
émettre un avis favorable àoo vœu. Mais du
élu, le seul, l'unique qui alt.lo droit do
LE
VENDREDI
6 DÉCEMBRE 190?
gouile, ar inurmir madeleziiz a glevnz
ched zink, lec'h a oa dija pennou mani
Jaffivnnou
m o m e n t qu'il se termine par une demande
parler pour nos concitoyens ! Nous avons
idem
mou
er
u'Ivanch
liag
;i
'n
uni
gnha
iontr
al
livaiir.
on
l'Etude
de
M" LE BOUAR
do b'.àmo à mon adrosso, jo le repousse on
la prétention de travailler autant quo vous,
vaz ono ; •• r paour a oa var n«z na verEurplak koucor a zo bot pegol var
bloc.
sinon plus, и la prospérité do oe pays.
I. — A 1 h. i\2, adjudication d'immoubles,
COMPTOIR M 1 0 . W L U'USCOMIMÈ
ar voest hag a oa inerket varnan : Ama
Scrutin public : Pour la coullano> au 1'" vel. Buan ar Poil, sikoun-l ^rant eun
M. — Vous n'en prenez pas le chemin.
au STANO
et dépendances, en Spèzet,
neubeud tud, a zizougaz tir reuzeudik
adjoint, 5 : MM. de L'ésoloue ; Hiniol ;
e ma penn Yan. Dargent, limer,
marL. — Nos actes prouvent le contraire. Je
DUC 1 > A H I S
loués 480 fr. l'an, sur mise à piix de 7.000 fr.
var eur gwele en ti, lec'h ma varvaz citeli ar stridi a cuor, marvet m Pa- Société Anonyme au Capitai de 150 Million
reviens à vos ufflrmatlone du début. Si le Rover ; Louis Gotirlaouôn ; Couan.
II. — A 2 h., adjudication d'immeubles
M. Conan, indécis, hésita quelques sebel) dalo. A n doktor Tregoat, deuzKal- riz an 19 a viz Du 1899. pedit evivote émis le 20 septembre avait été illégal,
de francs entièrement
versés
aux villages de PEXARC'IIOAT
et GOAScondes
avant
do
diro
oui,
ce
qui
mit
la
l'Administration nous l'eut fait savoir dans
lak, galvot dustu, a lavarais e oa maro
tati.
CADIEK, en Spézet, formant une belle
salle
ou
gaieté,
ot
provoqua,
do
la
part
do
les délais voulus. Du moment qu'elle no l'a
ar c'hlasker-bouod lire re-lioll a skuizmétairie de 14 hectares, loués 050 francs
A r voest a zo bet douget en iliz gant
M. Marchais, un accès do mauvaise hupas déclaré illégal, c'est qu'il est légal ot
Agence de Saint-Brieuc
der.
outre los charges.
pevar
parrosian:
Kerdilès,
maiir
;
Casmeur
caractérisé.
Contro
lo
voto
de
con
acquis.
Mise à prix : 14.000 fr.
I, Place d e l a P r é f e c t u r e
A n den koz dizanvo-man a noa eur tel, skolaër ; KordoncufT, perc'hen ; ha
ilance, 10: MM. (iuéguon, Cloc'h, L'Hostis,
M. — Vous avez uno drôle de manière....
Trévounoc,
Le
Vincent,
Lo
Bescond,
QuilTonzorer ar labrik koz.
mûtr lia tri-ugent ; bleo loued, fas treut;
L. — Votre manière, monsieur et cher
lion. J.-L. Thomas, Penn et Lancion.
Goude an absolvon, ar pennou a zo
f ri ordinal ; ginou tre daou. Eur saro
colléguo, est bien (dus drôle encore. Qui no
Escompte ot Recouvrements. — Dépôts
Dos applaudissements ot des vociféraglaz a oa gantan, eur porpant mezer
bot kaset d'ar garnel.
do fonds à vuo et à échéance. — Délivrance
connaît ici le but secret quo vous avez
tions éclatent dans la salle, qui semble une
do chèques. — LotlrosdeCrédit. — Mandais
toujours poursuivi depuis que jo suis
briz, eur cheleten voulouz brun, eur
A r famill euz Lanndorne, breur,
mer démontée. M. Lancion rayonne. M.
ЛЯ11И1 PHARMAIE LEMOING
Maire? Votro but a toujours été l'obstrucbragou raïadur gwen pejet, eun tok c'hoarezed ha c'hoar-gaër, o douz dou- de voyage.—Ordres de Bourse.—Paiements
Marchais est effondré. Pondant quelque
do Coupons. — Garde de Titres. — Versetion. Goûte que coûte obstruons. Obligeons
Rue du Pavé
rouz
lia
boutou
koat
toull.
Piou
a
oa
¡
get
klcm
da
brokuror
Montroulez.
»
Inmps, c'est un brouhaha indescriptible.
monts sur Titres, etc. — Garanties contre
со jouno Maire à venir sonner à ma porto,
С -A. DFfc I r l J \ . I 3£L
Enfin,
M.
Marchais
voit
qu'il
est
vaincu.
PONT-iVIELVEZ
los
risques
de
Remboursement
dos
Titres
à me demander conseil et protection. Lo
M. — Vous pouvez chercher un proau pair. — Location do Coffros-forts, etc.
proniior Adjoint doit être lo Nionlor du
COMMENT C H O I S I R ?
mier adjoint.
Ar Vreurie.ù Assuranz a <lap50 skoed.
Maire, n'est-ce pas ?
M. L. —- A votre aiso. Mais il no faut
— Dre urz ouz ar (i a viz Du, niinistr al
M. — Jo n'ai pas dit cola : j'ai dit que les
pas que de lo diro, il faudra me l'écriro.
adjoints ne doivent pas être quantité négliLabour-Douar en deuz akordet eur sdm
Fairo un choix utile entre tous los reM. — Ce sera fait, ,1s donne ma dégeable. Si non, a quoi bon en avoir? Je suis
a 50 skood d'ar Vrevriez Asuransou
mèdos vailles,' dans les affections dos
toujours le dernier informé de ce qui se mission d'adjoint, mais jo rosto conseiller
bronches ot dos poumons, n'est pas facile.
dru 'u EU d'ISg'le eneb marvento ar
MÉDICAMENTS DE 1 ClIOIX
municipal.
passe. No vous ai-jopas érril, loti octobre
Quo nos lecteurs nous permettent donc de
c'tifizek, evid sikour anozi da greski lui
Prix les plus réduits de la région
Ou rossent jo ne sais ipiollo impression
uno loltre lin doirifiiido de ronsoignomonts,
leur indiquer la Poudre Louis Legras, qui
l'onoliou in i rol, graiit da zic'haouï douz
qui oat r i - i i - o sans réponse ? C'est inqua- pénible h la vue do cos doux hommes qui
a oncoro obtonu la plus hauto récompense
Toute commande de 3 fn. de
o'Iiollou
braz.
viouuenl
une
heure
durant
do
se
livrer
un
lillnMe.
à l'Exposition Univorsollo de 1900. C'est lo
Médicaments jouit du bénéfice du
combat
sans
merci
au
vu
d'une
galerie
do
GOURIN
A ùM»V
genre B u g g y . Ca
soul romèdè connu qui calme instantanéL. — C'était une sommation. Jo no réfranco de port et d'emballage.
ment lus accès d'asthme, de catarrhe, d'op- IX M/IIM p t . t tablier cuir vache,
ponds pas aux s o m m a i i o n s . Si vous étiez curloux, d'indifférents, d'amis ot d'enneLaëronsi. — intanvuz Jaouen, kram- pression, de toux, do vieilles bronchites ot
i(Eaux Minérales et spécialités A
mis.
Do
l'avis
do
beaucoup
de
gons,
l'afvenu me trouver, je vous ous renseigné sur
vernis. Garnitures drap bon état pour
faire qui a tourné au désavantage do M.le D"
poezorez ru Nove, a zo bel laorot d'oi
exceptées).
guérisse progressivement Une boîte ost
ce quo jo savais. Et puisqu'il faut tout dire,
:i50 francs.
Marchais, était uno quorolle personnelle
400 lur douz lie l'ros. A l laër n'oo kot expédier, contre mandat do 2 fr. 10, adressé
jo dirai tout. Vous nvo/. voulu rondro lo
S'adresser au bureau du Journal.
qui no semblait pas devoir nécessiter un
bot paket ovel just.
h Louis Logras, 139, Bd. Magenta, à Paris.
Prix. Spéciaux à MM. les
publie juge. 11 vous jugera.
débat public on plein Conseil Municipal.
Marcchaux-Ferranls
et Hongrewrs
Par lutlre du 11 Janvier 1907. vous m'a— Un déraillement. — Un déraillement,
viez envoyé votre démission à la suite d'une
P. J.
qji eût pu avoir dos conséquences très
moi*, c o u r a n t e
conférence socialiste qui eut lieu à la Salle
graves et causer peut-être la mort do pluREMISE AUX COMMISSIONNAIRES
— Foire (lu !) novembre. — Farine V
do la Mairie. Cette lettre était une véritahlo
A CÉDER avantageusement
qjalltô, les 100 klos, 3S.50; farine 2' qua- sieurs personnes s'est produit sur la ligne
provocation, un tissu d'injures (M. lo Maire lité, 30.50 — Froment. ¿1 — Méteil, 10 —
du chemin do fer d'intérêt loen', enlre MosS'adresser à M. François VOLOTER,
Demandez le Prix Courant
GWENGAMP
lit la lettro) Vous avez retiré ensuite voire
lan et Uourin.
Seigle, 14 — Srrrasin. l i — Avoine, 15 —
taniisier, rue Général-Lambert, Carhaix.
démission, sur mos instances.
Une
piorre
d'une
quarantaine
le
kilos
Orge. 10.50 — Son, 15.50 — Pommes do
Kavel hanter varo. — A r polis he
M. — F.n spécifiant que jo ne sorai pas
terre, 7 — Foin, los 500 kil. 35 — Paille. 20 avait été placée sur un rail près du poteau
douz dizouget diwar a r Valy beteg an
voire eselavo.
n"
5
et
fut
la
cause
du
déraillomont.
— Bœuf, le kilo sur pied, 0.95— Vnche, 0.85
Hospital our paour hag a oa kouezot
Etudes de M c s CaVELLAT, notaire
L. — Ni mol lo vôtro.
On rechercho activement los autours do
— Voau, I — Mouton, 1 — Porc. 1.20 —•
eno
heb
anoudegez.
E
nano
zo
Renan
Vous protestez parce que jo n'ai pas en- Bourre, le kilo, on gros, 2.20 el on détail,
cette tentative criminelle.
à Taulé, et FLEURY, notaire à
coro convoqué la commission chargée d'étuBourc'hiz deuz St-Divy, Kerne-Izel, oa2.40 — Œufs, la douzaine, 1.20 — Poulets,
Morlaix.
dier lo moilleur parti à tirer de l'immeuble
jet a 20 via.
lo roupie, 3.50 — Lièvres, la piéco, 3.50 —
d o s Ursulines. Mais pourquoi vouloz-vous
GWERLISKIN
Pordrix, 1.50 — Cidre, la barrique. 50 —
n p c i Tilrcs, coupons, matiercs
que je dérange oetto commission n'ayant à
Pommes à cidro, les 1.000 kilos. 80 fr.
A .
V E N D R E
(J'orctd'argc'it.bijoiix.elc.
Laëronsi dre vrëc. — Kul laëronsi
lui faire auouno communication urgente ?
Par adjudication
volontaire
in—
A
vis.
—
M.
Joi>n
Solu,
publicisto,
Je n'ai pas encore reçu do réponse décisive
vrêv a zo bot great disul da noz en
forme le public, quo désormais il aura en
) h r 1 \ sur litres el aiilrcs valeurs. dro
du liquidateur, dés que j'aurais une certiti
Erwan
an
Touzer,
mostr-meugleuier
A la salle d'Ecole au Bourg de TAULÉ
Assurances contre l'Incendie
dépôt les publications suivantes : Surprise
tude, je convoquerai la commission. Toute
|
k j Argent inimediat.Discretion.
en Gwérliskin. A l laër zo et obarz en
Journal, VFoui démocra'irue, le Jeudi de
(Finistère)
celte ohslrution est voulue do volro part,
3
3
,
r u e Lafayette,
PARIS
eur vrêvi dorejer ar buro.
0
Jeunesse, le Hon Vivant, lo Pêle-Méle,
car au fond, vous vous en f... dos commisKaset
neuz
gantan
200
lur
billejou
Représentant à Carhaix : A u g u s t e
sions .Vous faites partie de plusieurs : et Lectures pour tous, Journaux de Mode, et
hag aour. A r supoz a gouez var cur
LE G O F F , clerc de notaire, agent géquel est celui qui y vient le moins souvent ?, dlfféro.itos autres publications toiles c,uo lo
Monde Illustré, Armée et Marine, VIllusmeugleuier.
néral pour les cantons de Carhaix,
Vous-môme.
tration etc.
PLOULECH
Maël-Carhaix,
Callac,
Huelgoat et
M. — Un médecin est souvent obligé do
s'absenter.
— A propos de l'exercice de la pharmaGourin.
K e r n e - Izel
de
différentes
essences
Gouel
brezonek.
—
Disul
diveza,
eur
L. — Moi aussi je suis médecin, mais je
cie. — On nous prio d'insérer:
E.Y ',(', L O T S
gouel kaër a zo bet en parroz Ploulec'h
me dérango quand l'intérêt do la ville
Une petite brochure paruo récoin mont et
POUR L E S A C H E T E U R S S t R I E U X
PLOMOOIERN
Goude ar gousperou, 300 a dud a zo
l'oxigo.
abondamment distribuéo au public déclare
M. — C'est facile à diro quand on est
deut
da
glevet
ar
pez
brezonek
Alanik
que la pharmacie est un commerce comme
Question. —Serait-il vrai, d'après ce qui
riche comme vous l'êtes. Mais moi je dois
un autre
al. Louarn. Tud iaouank o deuz kanet
nous ost rapporté comme exact, quo lo ClorSITUES
vivre do mon métier. Avec votre théorie, il
Cotto affirmation ost audacieuse.
soniou neve. A r Yeodetaneuzdispaket
gé do Ploinodiern interdise la lecture d'Ar
n'y a que les gens fortunés qui pourront
Si dans tout autre commerce il ost permis
Hobt ot do tous autres journaux sauf*lo
Sur la Terre de Poroland
eur brezegen war garante ar fo, a r v r o ,
occuper les fonctions électives.
d'avoir recours à la camelote pour atteindre
Courier du Finistère ? •
Tout le Mobilier
hag ar iez koz.
E!V
TAULÉ
L. — Quand on ne peut satisjaire à son les prix les plus avilis, il n'on ost plus de
POULLDERGAT .
métier et à sa mission, on abandonne l'un
même dans notre profession, où le but priPour visiter s'adresser au Manoir
Créations - Exécutions
dos deux ou l'on n'accepte pas uno charge
mordial ost do fournir aux malades dos
Hanter liant jandarm
cneb d'eur
VIENT DE P A R A I T R E :
du Poroland, et pour tous renseiqu'on ne peut remplir jusqu'au bout. C'est
médicaments sûrs et contrôlés dont l'effica- seurez. —- Eun neubeud deiou z o , ar
votre cas, monsiour, ot je le prouve. Lorscité soit certaine. Les commissions cliar- gouarnamant bepred var evez evid silgnements à M 0 9 CAVELLAT, dépoLa Bonne
Chanson
que les questions do l'Eau et do l'Eclairage
géos d'étudier los tarifs d'assistanco môdi- vidigoz ar vro en danjer, a glovaz e oa
sitaire du cahier des charges,
sont venues sur lo tapis n'avez-vous pas
calo en vue de la fom.iiture dos mêdicaRevue mensuelle du foyer, publiéo sous FLEURY, notaires, et M» BARASalon du Mobiler, Paris 1905.
Аяяос. Bret.
dit : Ces questions-la, ça me connaît ! Je monts aux indigents n'ont pas pordu de ohoiiii t cur seurez koz d d k vloa ha
lo patronage de Th. BOTOEL. Abonnements :
Congrès U , R . В . Сагпас 1906
U, R , В ,
triugeiit
ebarz
leandi
Poulldergat.
ZER
DE
LANNUR1EN
et
BIENvais m'en occuper. Comment vous on ôtosvuo coite obligation pour nous, pharma12 francs. Administration : 32, faubourg
Haletai e oa divizetec'li aeliet da ata- Saint-lionoré, Paris.
VENU, avoués à Morlaix.
CHATEAU DE CAUREL (Côtes-du-Nord)
vous occupé? En ne vous présentant jamais
ciens,, do no délivrer quo des produits irréki ar vaouez koz. Gant soudardet a rer
aux réunions importantes. Lorsque les in- prochables. — Dopuis de longues années,
• n a ^ M M a w n M M H i a a M M i K M H M M n M W M ' i
Nous tâcherons, dit la préface du numéro
Représ à Mexico : L. ELY.
génieurs venaient à Carhaix, vous aviez
'ai suivi d'aussi près que possible, pour
beb sort traou, prim a buan, lakata !
de novembre, guidés par le couragoux
Etude de M" LEFEUVRE, notaire
toujours des prétextes pour ne pas les ï'ôlnblisBomont do mes prix au public cos
bardo breton et avec le concours des meilüirgwenor, da beder heur deuz ar
à Carhaix
SCULPTURE
Livraison
D i r e c t e
accompagner.
tarifs quo mes confrères actuels m'ont ouxleurs de ses camarades, à trouvor lo cheinintin ho pel sonj, hanter-kant janFerronnerie
Un autre exemple. Vous faites partie de
mèmos déclaré trop réduits dans dos con- darm a errue deuz koste Kemper, dinmin du cœur de la foule avec des chansons
PRIX
la Caisse des Ecoles. Vous n'êtes pas vonu
versations particulières qu'ils ne songeront
vraiment gauloises, dans lo bon sons du
FAIENCES
danordnen
ar
c'hapilen
Blandin.
A
r
v
r
e
DB
aux deux dernière réunions. Et vous prépas à contosler, je lo crois.
mot,
vraiment françaises, c'est-à-dire :
zellerien kalonek-ma a ziskuezaz keBRODERIE
tendez que vous avez à cœur les intérêts
Il plait à l'un d'onlro eux d'entrer dans
sainos, alertes ot moralisatrices.
E
n
l
a
V
i
l
l
e
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e
C
a
r
h
a
i
x
F A B R I Q U E
rnend a gourach, ma oa goneet ar V i k Modelage,
gravures
carbonisions !
.
uno voix nouvo'le et d'offrir quelques spétor gante heb dale. A r seurez koz a
M. — Mes absences s'expliquent. Un
Un T E R R A I N propre à bâtir
cialités au prix coûtant et mémo à pei te: Je
médecin n'a pas toujours son temps à soi.
Bxecution de tous t r a v a u x
ronkaz tec'hel k u i t .
le suivrai dans cotto voie qui n'ost quo le
Bien situé Avenuo de la Gare, joignant
A l'avant dernière réunion de la Caisse des
de tous styles
chemin détourné qui mono à votre bourse.
l'Annexe
du
Buffet,
d'uno
contenance
de
Kcolos, j'avais un accouchement qui me Tous les produits portés dans son prix
Documents sur demande.
300
mètres-carrés,
avec
15
mètres
de
façade
retenait.
courant, je les délivrerai aux mêmes prix et
sur l'Avenue de la Gare.
Leon
L . * - T r è s bien. Vous aviez un accouAvantage aux membres de Soc. bretonnes.
môme certains d'onlro à un prix inférieur
Pour tous renseignements et traiter, s'acqement 1 Mais ne venez pas dire que vous
tels que : Emulsion d'huile de foie do modressor à M LEFEUVRE, notairo, chargé
Ech : Etagère bret. sculptée 0.58 X 0.50
remplissez votre mandat. Moi je remplis le
rue, le litre, 3 fr. — Teinture de quinefuina,
LANDIVICHO
franco domicile 15.90 remb' 0 60.
do la vente.
rnion ; je me sacrifie aux intérêts de la ville,
125 gr. 1 fr., le litro, 5 fr. 50. — Poudre de
La récolte on pommes à cidro sera, cotto
et croyez quo j'y suis de ma poche.
• Ar Foar. — Dimerc'her eo bet foar
santé de Cock, 2 fr. 25 olc etc.
année, plus quo médiocre. Il sera possible
M. — C'est du bluff Vous bluffez !
ar miz. A m z e r vad. Kezek, tirvi, saoud
E. Lu J a n s k
cependant do romédier au mal, dans uno
Voix dans lo public : Démission ! Aux
Les V A L E U R S A LOTS, F r a n ç a i s e s e t É t r a n g è r e s , É P A R P I L L E N T CHAQUE A N N É E =
lard,
ounered,
a
oa
klask
varnezo.
A
r
certaine mesuro, par l'emploi judicieux
pharmacien de 1" Classe à Carhaix.
accouchements !
saout oa en kresk : ar moe'h a oa uhel
d'un
produit,
dit
Cidrogène,
découvert,
il
y
SO Millions de
francs
M. — Lorsque j'ai accepté d'ôtro votre
— Deux manlf'aislantes. — M'Ios Mario
o friz.
a déjà quelques années, par M. P. L e G a c ,
adjoint, il avait été convenu que los services
Dévédec, 25ans, et Mario Morcior 19 ans,
l'imagination la plus vive reste
divisés en
AR
ROC
H
pharmacien do l classe à Callac-de-Bredo là Mairie seraient partagés entre les
sont apportantes d'nu jugornont du tribuinterdite devant de tels chiffres
132.000 Lots (gros ot petits
lagno (Côtes-du-Nord). L e C l < l r o g è n e
doux adjoints et vous. Or, vous m'avez
nal do Châtoaulln, du 4 Octobre dernier, lts
An iliz '.aerei. — Skouer banden
QUI
\ K Kl M Q U E
KIEX. N ' A KIEX !
(dos
mots
grecs
Sidron,
cidro
;
Gennao,
toujours considéré comme inexistant.
condamnant : la première à 50 fr. d'amende
Thomas ha kompagnunez a zo heuliet.
j'ongendre) ; possède, en olïot, la curiouso
Que chacun essaye donc sa chance
L. — Cortos, je dois, lorsque je suis om- la socondo, à 25 fr. pour avoir, parait-il,
Laëron
a zo antreet diziou da noz en propriété do donner au pe'lt cidre ou cidre
pfiché, déléguer à ma place l'un des ad- frappé les gendarmes lors de l'oxpulsion
LOTS
P
A
N
A
M
A
f r a n c s , on reçoit IOO N u m é r o s
LOTS P A N A M A
iliz ar Roc'h, dre ar Sekitiri ha kaset
desecon.de cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
joints. Mais ce que je puis faire soul, je lo
dos sœurs do Carhaix, lo 12 soptombro préSécurité absolue
° . Lots Panama dont on devient co-propriéganto
eur
gesten
a
oa
ennhi
200
skoed
manque,
élément
sans
lequel
il.no
saurait
fais. Lorsqu'on nomme un maire, c'est lui
taire ot l'on participe aux prochains tirages
cèdent. La Cour Inflige 4 jours do prison à
so conserver, ot do lo transformer, on môme
Al laoror.-ze a red o'hoaz dizoursi ha
qui a la responsabilité. Jo ne me redise pas
Mllo Mario Dévédec, sans sursis, 48 heures
.s- paiements îles lois indiqués sont faits en espèces et sont garantis par un dépôt de
temps,
en
cidre
do
qualité
oxtra
pouvant
à l'assumer toute ontière....
do prison, ot 25 fr. d'amondo, à M''o Marie prest da hadkomans.
150 millions au Crédit Foncier, à Paris
rivaliser avec lo cidro dos crus classés. Si
M. — Nous n'avons qu'à nous incliner Merclor avec sursis pour la prison.
ENEZ-USA
T i r a g e : ± 6 D K C E M B R B 1 9 0 7
l'on prend par oxoniplo, un mélange formé
devant César.
de :
Suspension du maire. — Par arrêté
L. — S'il me fallait, à chaque lettro quo
Cidro pur jus, sortant du
du Préfet du Finistère en date du 4 Noje reçois, convoquer lo Conseil el les comprossoir
1/2 barrique
missions, demander l'avis dos 20 conseilB A R O N
vembre, notre excellent ami Malgorn,
ot Eau do fontaine
A\i barriquo
lers lour à tour,la situation ûomatrè serait
maire de Ouossint, a été suspendu de
PHARMACIEN DE 1" CLASSE
intenable pour tout aulro comme pour mol.
ses fonctions pour, dit cet ukaze, « s'ê- ot quo l'on y ajouto un flacon do Cidrogène
Rue
Général - Lambert
Il n'y aurait qu'à laisser la place. J'ai consot quelques kilos do suero, on obtiont uno
tre départi dans l'exercice do ses fonccience do romplir mon devoir: je le remC A R H A I X
tions de la réserve qui s'impose à un barriquo do cidro, on quolquo sorte, par10.000 fr. • 12 lots de 5.000 fr. - 30 lots do 2.000 fr. - 300 lots de I .OOO fr.
plirai jusqu'au bout.
fait.
Sert en con/lance. — Parle
breton
officier de l'Etat civil » .
12
lots
do
SIX
Tirages par AN, 3.390.000 francs de Lots
Nous Allons passer au vote sur les vœux
L'occasion ost donc offorto à toute porprésentés par M. lo doctour Marchais,
SANT-SERVEZ
sonno do doublor sa provision do bon cidre
Pour recevoir franco les 100 numéros, il suffit d'adresser un Bon de Poste ou
M. le Maire relit le premier vœu, puis :
à conserver.
Mandat-Poste do 5 fr. à M. lo Directeur du Comptoir Central des Valeurs à Lots,
SA I T - H E R N I N
L. — Ce vœu, je le repousse quant a moi,
Al liva'èr Yan Arc'hant
dizinterel
39, rue do Châteaudun, Paris (9° Arr").
M. Lu G a c a fait porsonnollomont l'ossai
et je prio mos amis de le repousser.
ha dibennel. Ar /'amili a zoug Idem.
du Cidrogène, mais voulant ôlro fixé sur la
Arrestation.
—
Uno
lille
Joséphine
Syzun
Les ordres contre remboursement
sont acceptés
M. — La voilà bien, la pression !
— En o dostamant, al livaiir brudet
valeur réelle du produit, il a prié quelques
deSt-Hernin, soupçonnée d'un vol do Ungo
L. — Jo ne fais pas de pression, monsiour.
porsonnos,
absolument
competentes
on
ciYan Dargent en doa reketet dizinteri
ot d'effets d'habillement, commis au préjuNous sommes libres, Ici. En pourriez-vous
dice du nommé Ollivier, cultivateur à St- anezan 8 vloaz goude e varo, evid la- drologio, do vouloir bion l'oxpérimontor.
diro autant? D'où vint la pression lorsqu'il Daval, en St-IIernin, lo 10 Octobre dernier,
Collos-ci ont obtonu dos résultats très sakat e relegou asamblez gant re e vani
s'est agi de voter l'attribution des biens de
tisfaisants ot ont engagé vivemont M. L e
et recherchée par la gendarmerie depuis
AVIS
en iliz St-Servez, kichen Landivizio. E
fabrique? De votre part. Vous avez fait
G a c à fairo connaître lo Cidrogène au pucotte époque, a été arrêtée, sur lo territoire
vab
a
neuz
sentet
euz
c'hoant
e
dad.
circuler chez les conseillers dos « individus
blic.
do la commune do Spézot ot écrouée à la
lloet en doa urz da berson Sant-S6rvez
à soutanes noires » , qui les suppliaient
prison de Châtoaulln.
Prix du flacon pour une barrique : 2fr. 25
d'empêcher le vote.
da zizinteri e dad ouz ar vered, da geHUELGOAT
Dépôt : toutes Pharmacios.
M. — Jo proteste ônergiquement contre
mer e benn, ha da lakat anezan on eur
cotte insinuation. Je n'ai jamais tenté de
Vonte en gros : P h a r m a c i e I*. LIS G A C
voest plom ebarz karnel ar vered, kiDistro ar veleien. — A r Sizun Relifaire marohor les soutanes. Je suis républi- jlus a lavar penoz katolikod Huelgoat,
L ' U n i o n P r é v o y a n t e . Société d'épargne île construction de maisons à
chen hini e vani hag e iontr.
à G a l l a c - d e - B r e t a g n e (Côtos-du-Nord)
cain : vous, vous ne l'avez pas toujours été.
bon marché et à crédit, fondéo à Paris lo 1" Mai 1897, et dont lo Siègo Social est à
o
vessa
lakeet
eul
lojeiz
rleread
en
disDivarbenn-ze,
a
zo
savet
eur
chikan
N. B. Uno notico oxplicativo accompagne
L. — Pau à votre manière.
Paris, 85, Boulevard Voltaire, informe lo Public qu'ello construit dans toute la
poz ar veleien eux, ar barrez-ma, pere a
être tud ar famill. Mab Yan Arc'hant a
cliaquo flacon.
Six oonsoillers, sur l'initiative de M. QuilFrance dos maisons d'habitation do tous modèles et de tous prix, payables depuis
oa
et
da.Verrien
da
ohom
aboue
o
chaoa bet lavaret d'ezan gant eun avokat
liou, demandent le vote au scrutin public.
Dépôt à Carhaix: P h a r m a c i e BARON.
16 fr. par mois, avec un crédit do 10 ou 20 ans, au gré des adhérents. L'Union
M. — Ça s'appelle procéder par surveil- se, ar re-man a zo dislroot v e r o c'hiz
deuz Keniper o c'halle dizinteri e dad
Prévoyante, par ses dispositions libérales, met la propriété à la portée de tous.
d'o farrez.
lance, par intimidation.
lieb asantamant. evit lakat e relegou
Elle pbrmot à chacun de réaliser ce rêve si longtemps entrevu, de construiro sa
L. — Encore une fois, de pareilles calomSPEYET
kichen re e vam-goz.
maison, sans avoir à débourser autre chose qu'une annuité égale au montant de
Tribune du Travail gratuite
nies sont Intolérables. Au nom ее cette
son loyer, ot cotto annuité n'est due quo lorsque la maison est achevéo et que l'on
Mez ha droet a nevoa da zi benna an
Etre priejou. — Klein zo bet douget
assemblée dont j'ai la présidence, je vous
ost entré en sa possession ; on, paie sa maison avec l'argent de son loger et on
OFFRE
hini
maro
t
Setu
ama
penoz
eo
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Il reste 10 conseillers présents.
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pour apprendre lo commerce Payé dès le
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pour que celle-ci puisse commencer les travaux au printemps prochain.
er boz. Ooulen a reaz eur gontel digant
début.
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contre; 3 pour; 2abstentions —Repoussé
S'adresser au Journal.
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M. — Le tour est joué 1
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(Voir à l'Etalage.)
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q u i réparent les forces,
i fortifient l ' o r g a n i s m e et purifient le sang.
P a r m i les chapitres les plus i m p o r t a n t s , il c o n v i e n t d e oiter :
M a l a d i e s d e l a P e a u , Dartres,
Eczéma, Vices du sang, etc.
T u m e u r s , Glandes, M a l a d i e s s p é c i a l e s d e l a F e m m e , e t o .
Goutte, Rhumatisme,
Eptlepste, M a l a d i e s o o n t a ç l e u s e s , Votes
urinaires,
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Diabète,
Anémie,
Bronchite,
Asthme, Dyspepsie, Gastralgies.
Constipation,
Hèmorrhoîdes, Hydropiste,
Albuminurie,
eto., etc.
A v e c oe l i v r e , chacun peut d e v e n i r son p r o p r e m é d e c i n , se soigner et se
guérir
seul d e toutes les maladies ohroniques, sans m é d i c a m e n t s qui e m p o i s o n n e n t , m a i s
p a r oette m é d i c a t i o n bienfaisante qui répand son action naturelle dans toutes
n o s cellules e t dans tous n o s o r g a n e s , par ces préoieux sucs d e s plantes qui
infiltrent dons nos v e i n e s : p
V I G U E U R ET S A N T É .
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gwftll he deuz prouot he loaldod var batíamanchou an darvoudou.
44.
D'ARMES
COUTEMLERIB
Représentant : SAMOSI. PALTEHN, népar les SUCS et PRINCIPES OLTAUX des PLANTES. gociant en, vins et. spirilueiur., à TITMLa M é t h o d e v é u r c t a l o qui depuis do n o m b r e u s e s annéos o b t i e n t
rin et Agent Général pour les cantons
«-»
tant de succès dans les g u é r i s o n s des maladies ohroniques, se t r o u v e
île Carhaix, Maël-Carhai.r,
Rostrenen,
décrite dans le c é l è b r e o u v r a g e intitulé : <r La Médecine Végétale » .
T o u s les malades désespérés ot d é c o u r a g é s t r o u v e r o n t dans ce
Cal.la.e.. Iluelgoat et Cliâtea-a.neaf.
l i v r e un m o y e n certain et radical pour se g u é r i r sans d r o g u e s
Des Agents sérieux sont demandés.
funestes, sans p o i s o n s qui fatiguent le c o r p s , épuisent les nerfs e t
fa
délabrent l'estomac, sans opération, ni m u t i l a t i o n m a i s à l'aide do
127 millón 634.948 lui». ±70.000.000 n lurlou.
Ar Gompngnunoz a asur douz an TenKabitallou
GRAND C H O I X
"LE SOLEIL"
XMA.
TÉLÉGRAPHE
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I75fr.
FRANCO
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Mairie de Carhaix.
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Quatrième Année — № 165
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Samedi 2 3 Novembre 1907
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Rédaction et Administration
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ABONNEMENTS
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UTR ANGER. _ . s Avoc " A r Vro'' ItuvuoMeiisuolle
FRANCE . . 1 ai . . . 5 (i.
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les
Abonnements
sont
d'avance
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Tout changement d'adresse serti
accompagné de 0 fr. 5 0 cent,
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" Evid ar Vro drear llobl "
nemed beza en holl gargou euz ar
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Douet int a-benn ouz o zaol, abalamour ma krudo re vuan ar re
vihan o c'homzou Ilotir ha goloet.
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a wir galon an tri dra a lavaran
Pruss, hob pignet larkoc'h t
Ezom ebet, michanz, ouz va ferz, uhelloc'h, a voto ato er Gampr leda roi da zen eur gontol war ge- zennou nevez evid hon lakaat sklamentse, rag kemont hini ac'ha- vod muioc'h mui c'boaz.
nomp aoar, koulz ha nie, n'e deuz
PER PRONÜST.
ar Republik c'houozet e Breiz Izel
nemed an draill, ha douget an diet
' ; . . '
AD i l r ä l arlMik
IOZ.
Perag? Abalamour ar Republik a
vije bet dleet d'oomp kaout, n'eo
ket great gant ar Fransizien na
gant ar Vretouned, panefe zo vije
bot mad pell zo, ar Republik-ma a
zo great dre zourn an estren hebkon goude m'o doa ar re-ma prenet eur guchen trubarded en non
touez ovit lakaat o stal da vont on
araok.
Ar re a zo kiriek euz an holl
gwalleuriou a gouez bemdez warnomp a zo da genta ar Framasoned, hakarantez hör bro azeuwarlerc'h hini o breuriez; hogen ar
Framasoned a zo enebourien touet
d'ar Gatoliked, hag o veza m'eo
kazi holl ar Fransizien hag ar Vretoned, Katoliked, dre ze ne oa da
c'hedal euz o ferz, kerkent e penn
ar c'houarnamant, nemed ar brezel
a bep giz da gement tra a garemp
a greiz hör c'halon.
An hini en deuz da genta digoret
an nor d'ar falloniou, eo Gambetta,
pa griaz an diotach-ma er (lampr :
ar c'Merihalism setu aze an enebour; abaoue ar Framasoned, poulzet dre zindan gant ar Juzevien
hag an estren, o deuz kemeret kement-se e giz reolen, hag euz a
vloaz da vloaz, evid trofdella ar
c'hinaoueien, e kouezont atao war
ar c'hlerihalism; war o meno, hervez deuet a-benn euz ar relijion
gatolik, ar re vihan o divije o baradoz war an douar.
Ar re vihan avad a wel brema e
ia falioc'h falla ar stal evito. E gwirionez ar Framasoned ne glaskent
Feuilleton du Journal "
ARBOBLJ'50
Le Portray
ïaiîre Rouge
u
par
Pierre D'ARLAY
Gomme ils rentraient, tous deux,
dans la chambre de la pauvre femme,
si violemment atteinte dans son amourpropre et dans sa fierté, Bertilde venait
au-devant du comte pour le prier de
faire prévenir le docteur Jeffik. A l a i n
l'avait vu passer accompagnant M . de
Penhoël. Il n'était pas de retour disaiton. Il n'y avait donc qu'à guetter son
passage.
En effet, quelques minutes plus tard
la tête grise do Cocotte parut a l'angle
du chemin des Roches. Son maître,
prévenu, descendit au château, et quelques soins intelligents eurent raison de
l'état de M m e Pluchot.
Nulle raison n'empêchait d'instruire
le docteur de la cause de tant d'émotion. L e comte n'alla point, cependant
jusqu'à avouer ses engagements ceux
de Rosenn ; d'ailleurs, tout était rompu
dans sa pensée. M. Jeffik raconta, qu étant descendu une demi-heure auparavant, chez un malade, tout près de la
Hoproduotlon Interdite aux Journaux n'ayant
pas de truite avec M. Hnnri Gautier, éditeur,
Paria.
La Décentralisation
Les députés qui travaillent, ceux qui
étudient, reconnaissent que notre régime administratif a uneorganisation
très fâcheuse.
M.
Louis Martin, représentant radical du Var, vient de le démontrer dans
un intéressant article de la Grande
Recute (10 octohro).
Nos députés sont chargés de tout et
ont le droit de tout faire. Gomment
s'acquitteraient - ils
convenablement
d'une fonction si déraisonnable % Gomment un grand nombre d'entre eux
éviteraient-ils la griserie da l'absolutisme'} Droit de tout faire, droit de ne
rien faire : droit de tout régler et droit
de tout négliger, ils vont ainsi, presque
fatalement, d'une extrême à l'autre.
L'absurdité du régime favorise beaucoup l'entraînement des passions. Si
les sectaires se trouvaient placés dans
les conditions à peu près normales, ils
seraient moins exaltes. Une réforme du
système législatif produirait une amélioration de l'hygiène morale.
L'article de M . Louis Martin est un
vigoureux et judicieux réquisitoire
contre la centralisation. Le député du
Var met en relief l'incohérence qui dirige la marche de nos affaires pub) iques,
les communales comme les départementales. Il les montre accumulées
dans les ministères, qui en sont encombrés et engorgés.
Assurément le député radical ne
songe nullement à supprimer le Parlement ni le suffrage universel ; mais il
propose d'y introduire une bonne dose
d'équilibre et de logique.
villa des Frênes, il en avait vu sortir
deux individus, ayant une tournure
très particulièrcde policiers. Importaient
la tête basse, comme des gens qui ont
fait buisson creux.
— Je pouvais les envoyer sur la bonne piste, dit mystérieusement Jeffik,
mais j'ai compris que Fantik avait dû
se taire et je ne serai pas moins discret.
Le docteur allait partir. M , de Boisgenest le prit à part :
— Priez M. de Penhoël de venir do
nouveau demain, dit-il, j'ai hâte de
terminer l'affaire dont je lui ai parlé.
— Mon cher ami, me permettez-vous
d'être un peu bavard répondit Jeffik, je
ne veux rien savoir de vos arrangements avec Bertrand, mais si Rosenn
y est mêlée, je vous en félicite et lui
doit être bien heureux.
— Que voulez-vous dire docteur ?
— Tout simplement que Bertrand de
Penhoël est amoureux fou de votre fille
amoureux à en mourir s'il lui faut
la perdre, et, qui plus est, votre fille lui
rend la pareille.
— A h I ici vous me permettez de
douter... reprit le comte avec une certaine hauteur.
— Ne doutez point, Boisgenest,
croyez-en un vieux malin qui sait deviner la cause des battements du cœur,
comme ceux du pouls, quand vient la
fièvre. La police vous a débarrassé de
l'autre. Dieu soit loué I A v e u g l é par je
ne sais quelle aberration déplorable,
v o u s alliez faire deux malheureux.
— SI vous dites vrai, Jeffik, ot c'est
possible, dit le comte qui réfléchissait
D i r e c t e u r i F . J A F F 11 V. S \" O U
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
G0URLET.
" Tnldir "
Correspondant
Central :
Que veut-il, en somme? Réorganiser
la vie provinciale et la vie communale;
par conséquent, rétablir les grands
centres régionaux et restituer aux communes la liberté de s'administrer ellesmêmes.
Souscription publique
il' - A R BOHL »
il fait une spirituelle et juste critique
de la manière insensée dont les affaires
municipales, soumises par monceaux
au Parlement, sont traitées dans ce
milieu. C'est à la fois le comble de
l'autoritarisme et le comble de l'incurie.
C'estaussi une contradiction incroyable.
3
Liste
A. de Penguern-Ti'ésiguidy
à Kérizel, près Quimperlé .
Le barde Pagan, Guissény .
Le barde Herrieu. Lorient .
Lé barde Mellac, L o r i e n t . .
Julien Godest, cultivateur à
Callac
YeunKarlo,komis, Huelgoat
Le barde Per Pronost, Brest
Charles l'Hostiz, Ploubian .
Evid diîenn Breiz hor g w i r
bro, A r Roc'h
Une Bretonne, Carhaix . .
Les membres du Parlement s'attribuent une compétence universelle ;
mais ils n'en reconnaissent presque
pas lux membres des conseils municipaux. Et cependant, les uns et les
autres sont les élus du même suffrage.
A propos des élections législatives,
le député radical écrit : « Quand on
parcourt les diverses professions de foi,
on est étonné de tous les problèmes
abordés et qu'un seul vote résout d'ensemble : on a le vertige. » Puis il constate que cette merveilleuse confiance
dans l'aptitude politique des électeurs
disparaît soudain à l'égard des affaires
locales et départementales. « Une ville
veut-elle, par exemple, proroger une
surtaxe d'octroi ? C'est toute une affaire.
Non
seulement les pouvoirs locaux
doivent statuer; mais le Parlement est
appelé lui-même à en dire son mot. »
Ce mot décisif est prononcé... « quand
personne n'est là ou n'écoute » .
., Liste précédente . . . .
Le député radical n'emploie pas le
mot
« provinces » , mais au fond, il
admet et il réclame quelque chose de
l'idée que représente ce mot. Il est d'ailleurs d'accord avec d'autres radicaux,
notamment M . Beauquier. Rappelons
que la décentralisation administrative
lait aussi partie du programme depuis
longtemps élaboré par l'école sociale
catholique.
UN
RÉGION A L I S T E .
profondément, amenez-moi plus vite
encore ce jeune homme et Dieu soit
loué, comme vous le dites, de m'accorder une protectoin que je n'ai point
méritée.
Le docteur s'éloigna en toute hâte,
heureux de porter de telles nouvelles à
Bertrand.
XII
A mi-chemin de Tréveneuc, sont des
chênes ombrageant un talus au bord
de la route, Bertrand s'étant assis pour
attendre le docteur Jeffik. Il était venu
jusque là, en quittant Penhoël, presque en état de somnanbulisme, ansoraé par une idée fixe comme un automate se dirige vers le but sans raisonner la direction qu'il a suivie. L'aspect
des lieux rappela sa mémoire. Il se
souvint, qu'à ce carrefour, le docteur
devait l'attendre et le rejoindre. Ne
voyant personne il se laissa tomber sur
l'herbe, hanté toujours de la même
pensée, tellement extraordinaire, tellement inadmissible, qu'il pouvait la
croire le fruit d'une divagation de son
cerveau.
Mais non, l'abbé Leinoclavait lu bien
véritablement un acte vieux de près
d'un siècle, lui rendant la fortune, la
demeure de ses ancêtres et M . de Boisgenest, seul témoin, seul juge da cet
acte, entendait l'exécu er au pied de la
lettre, quoique la prescription, le manque de preuves légales, toutes les forces
que la chicane met au service de la
malhonnêteté des hommes, l'en eussent
dégagé.
SOLU.
"Frankiz da beb Barn!'
ardreal. Pevar gioennek espernet I Ha d'id a
gasomp anozo evid chikour stanka ginou
braz an aotrou Deuzanor.
Nerz, kourach ha iec'hed mad d'id evid
delc'hor alao sounn ha stard banniel ar Vretoned, potrod kaled !
Yeun KAHLO, komis.
e
Souscription
faite à Cherbourg par le Breton Grivellé, 27, rue de la Paix
Perron, matelot, " V a l m y "
Gourlaouën. " Bouvines"" .
Pierre Laize t, "Défense mob."
Hérisson, q.-m., " V a l m y " .
Porlanniste,
id.
Guirriec, " B o u v i n e s " . .
Jeannette
Louise . .
La Frite
Tu me chatouilles, Pierre .
Petit Louis
Gros Jules
Un groupe do Carhaisiens .
On dit que le préfet ou te sous-préfet
Souscriptions
recueillies par
étend sur chaque commune la bienveilJ. Solu, à Carhaix
lance du gouvernement. Enregistrons
Le Comité de l ' A . L. P. de
la réplique du député radical: « L e
Carhaix
citoyen donteette commune fut le berpotard admirateur des
ceau, qui s'y est élevé, établi, qui y a Un
œuvres bretonnes .. . .
vu naître et grandir ses enfants, qui se
Bevel " A r Bobl ", hou les
sent éclairé en quelque sorte du rayonCasseroles !
nement de la cité natale, qui prospère
Un boulanger de l'Avenue de
avec elle et dépérit si elle dépérit, qui
la Gare
puise en elle sa joie, sa force et son
Pour acheter un canasson à
orgueil, peut-il être comparé, dans ses
Bibi-la-Purée? . . . ' . .
sentiments pour celte ville, au préfet
Un chauffeur breton . . .
éphémère qui la connaît à peine de vue
Un Morlaisien, hardi les gars!
ou au chef de bureau qui n'en a appris
Pour que l'on nous fiche la
l'existence qu'en feuilletant le dossier
paix
qui la concerne % D'autre part, n'est-ce
Un cultivateurdeGoastaillen,
pas une vérité d'évidence que l'hatitant
Plouguer
sait infiniment mieux les intérêts et les
besoins de sa localité que le fonction- Pour le repos hebdomadaire
Pour l'augmentation du pernaire qui y est étranger ou qui ne
sonnel des chemins de fer
l'habite qu'en passant î » Quand on
Pour la suppression des 15
réfléchit à des observations de ce genre,
mille francs
on est surpris qu'elles ne soient pas
Pour qu'il ait l'autorité néconsidérées comme le principe fondacessaire mais pas davanmental de notre système administratif.
tage
Elles sont si nécessaires! Aujourd'hui,
nous les voyons ordinairement mécon- Il saura que je m'adresse à
lui
nues : voilà au moins une explication
Bevet ar Vretoncd ! . . . . _
de l'incohérence et du gâchis où s'épuisent les forces nationales.
Ce que M . Martin dit à propos des
communes et des villes, il le dit encore
à propos des régions qui composent
le pays.
Ces
régions il les conçoit comme
formées par plusieurs départements,
d'après le système adopté déjà pour les
corps d'armée, pour les cours d'appel,
pour les universités.
231.25
Jean
Eallak, 17/11/07
100 00
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20
Salud d'ac'li, Aotrou Jaffronnou,
Glac'harot oo ma c'halon
O wolot hoe'h onebourien
O tond gant ken braz eston
Da ober d'ac'h beb sort droug
Balamour d'ar Bobl bemdo
Dre ma talc'het d'ar brozonok,
Ha da c'hiziou Broiz ivo.
Ar mor braz, aboue pell amzer,
A sko war rec'hol hon Breiz
Dre ho gounnar hag he valiz,
A nouz kollet poan e-loiz.
Hag ar roc'hel a stourm bopred
Demeuz an holl doliou mor !
En despet d'hoc'h enebourien,
Ho ponn zavo gant enor.
Neubeud arc'hant barz em godei
A zo zur en gwirione,
Mez vid diskuez ma c'harante
Mo ro d'ac'h darn anezê.
Me zouhôt d'ac'h peb eürusted
Hag ar gwir beue'h de ha noz
Ha gras d'emp holl da 'n em welod
Barz on gloar ar Baradoz.
Juluen GODKST.
A venue de la Gare,
CAHUAIX
C0RN0UA1LLES
INSERTION'S.,
TARIF des
ABU.etRécl.,4 p. 0(.201aliL;nf
—
3'— 0 2 5
Chronique Locale 0 5 0 —
0 75 —
En Echos
e
ON
T R A I T E A FORFAIT
Nos
annonces sont reçues
par
les Agences de Publicité,
ou directement à nos
Bureaux.
Les
manuscrits ne sont pas
rendus
fut-elle bretonne, ce sentiment dut-il à
son tour céder la place à la lutte pour le
Pain et l'Idée.
Mais cette lutte-là aussi, je la conçois
courtoise, loyale, bardique en un mot.
La plupart de mes ennemis, aveuglés
par l'intensité de leur colère, et par
leur passion immodérée des espèces
sonnantes, ne l'ont pas encore saisi. Je
ne puis, hélas! désarmer leur ire. Grâce
à mes amis, je puis, tout au moins, assouvir leur soif de monnaie.
JAFFRENNOU.
P. S. — Je me hâte d'ajouter que tous
les
individus assez peu scrupuleux
pour avoir répandu les bruits que je
démentis la semaine dernière, — à
savoir que j e me préparais à q u i t t e r ^
la place — sont dénués de fondement, et
ne sont dictés que par un sentiment de
mesquine jalousie. Jamais Ar Bobl et
son Imprimerie n'ont été plus prospères
qu'à ce jour.
F. J.
Echos et Nouvelles
B r e s t e t Le H a v r e
Ar Bobl, commentant d'autres organes de l'Ouest, a fait campagne en faveur de Brest « port transatlantique » .
Notre distingué confrère, M. Coudurier,
écrit dans la Dépêche du 16 courant, à
propos de deux accidents survenus à
deux grands vapeurs en pleine passe
Je remercie tous ceux qui ont bien
du Havre.
1 00 voulu participer à cette souscription.
Il ressort de ces deux documents : 1°
Mais je dois une gratitude spéciale à
que le nouvel avant-port du Havre
0 25 l'honorable M . de Penguern, pour son
creusé à tant de frais, n'offre pas plus
offrande généreuse et spontanée. Elle
de sécurité que l'ancien où nous vîmes
0 25 suffit à indemniser mes adversaires.
couler le Corsica ; 2" que l'écluse donMa petite satisfaction intime sera de nant accès aux bassins de l'Eure (bas0 50 penser qu'ils n'empocheront pas la
sins des transatlantiques) et Bellot, est
somme sans faire une vilaine grima- fermée, bouchée pour un temps indé0 50 ce...
terminé.
0 10
Tous les dons offerts par mes lecIl serait de mauvais goût de se ré0 20 teurs, en cette circonstance, me sont
jouir, même dans un intérêt brestois,
une précieuse compensation à tant de du malheur qui frappe le bon renom
0 15 haines et d'envies amassées autour
du grand port marchand qu'est L e Hade mon œuvre.
vre. Mais il nous sera bien permis de
0 10
Je me dis, il est vra , que tout ce qui
profiter de l'occasion pour rappeler la
est foncièrement juste, bon, désintécampagne de presse entreprise naguère
0 05 ressé, a, de ce fait, le privilège d'exciter
par nos distingués confrères du Havre.
la fureur des méchants. Il fallait donc Cette campagne, motivée par l'appari0 05 qu'A?" Bobl paye son tribut.
tion de la brochure
Brest-TransatlanJe n'en garde pas moins confiance en
tique, publiée ici même, sous la direc0 05 l'avenir de la Bretagne. Je suis sûr que,
tion d'un comité d'ingénieurs, d'offidébarrassée par nous autres, les pion- ciers de vaisseau, d'armateurs et de
0 05 niers-du début, des ronces et des brouscommerçants, avait pour seul but de
sailles, la voie régionaliste s'ouvrira
démontrer la supériorité indiscutée de
0 05 bientôt plus large et plus facile. Tous
l'accès du port du Havre sur celui du
0 05 les vrais Bretons pourront y passer.
port de Brest!
En attendant, je ne veux pas quitter
Nous n'avions pas cru utile de réTOTAI
" I34f.75
la défensive, et je déclare laisser ma pondre à ces dénigrements systématisouscription ouverte. L e s oboles qui ques et intéressés, — persuadé qu'un
me parviendront, je les recevrai avec jour ou l'autre, un steamer viendrait se
QUELQUES LETTRES
reconnaissance, lîlles serviront à con- coucher en plein dans le travers des
solider la Presse bretonne contre toute
passes havraises et que le cri d'alarme,
Brost, lß/11/07
attaque venant à l'improviste. Elles le cri de vérité sortirait de ses sirènes
serviront à permettre a Ar Vro, cette affolées, appelant au secours !
Mignon ker,
charmante revue mensuelle qui fait les
En despet d'ar boan a mouz gant va
Voilà qui est fait.
c'hlenvod, o c'hounld liara d'am bugalo, e délices de tous les lettrés bretonnants,
Encore une fois, nous ne nous réde
couvrir
ses
frais
et
de
prospérer
un
kasan d'id ovelato povar roal ovit rei an
jouissons pas du malheur des autres.
dourn da herzol ouz hor gwaskerien.
peu. Elle ne le fait pas jusqu'à présent,
Nous constatons simplement un fait
malgré tous nos efforts, car nos com- public. La cause de Brest-transatlantiPHONOST.
patriotes ne lisent pas leur propre lan- que est gagnée depuis mercredi matin.
gue. Ar Vro se consacre à cette œuHuelgoat, 10/11/07
vre méritoire : il ne faut pas donc pas
Q u e l l e est e e t t e s û r e t é ?
qu'elle voit diminuer son tirage sous
Paour koz Taldir,
Nous apprenons que ce n'est pas le
prétexte « qu'elle ne fait pas de poliservice de contre-espionnage qui a fait
Ivondaonot ont adarre. N'euz (orz, kea
tique et qu'elle n'engueule personne » .
découvrir Ullmo. L a trahison a été déaraog atao. lvavet o vo gwenneien awalc'h
Ce sont les deux reproches que lui
couverte par la sûreté de la poste.
ovid kontanti an aotrono-ze, forz pegon
faisaitun plumitif d e T r . . . qui, lui, n'enQuelle est cette sûreté de la Poste (
gourmand int. Evit an dra-ze, n'euz an Ivoh
lonkerion nemed ober evel ma mestr ha ka- trevoyait la vie que sous la forme d'une Nous ne contestons pas son utilité
chicane perpétuelle. Non, il nous faut dans certains cas, comme les affaires
niarad François-Mario ha rae. Eneb hor
c'hustum hor bouz pdseet ar mintin-ma di- aussi, parfois, un parfum de poésie, et
d'espionnage, mais de là à surveiller
rag hostalori Marijanik an Ti Faout, heb une heure de sentiment, cette poésie
toute correspondance sans distinction,
Encore si Rosenn avait été libre ! Il
lui aurait olfert, à genoux, de partager
ces biens qu'il n'enviait plus sans elle
et dont il n'entendait pas la frustrer.
Non,
il n'accepterait rien de la générosité du comte et alors, appartenant
même à un autre, Rosenn saurait combien il l'avait aimée.
Un écho de ses dernières luttes lui
redisait pourtant qu'il aurait eu entre
les mains la plus sûre des vengeances
puisqu'on lui avait préféré Lemarchais
Prendre Penhoël le manoir et le domaine, voir partir les Boisgenest, le père
et la fille, ruinés, déshonorés, car la
curiosité publique ne se fut point lassée
avant de s'être rendue compte de. ce
singulier changement de propriétaire.
Mais Bertrand ne voulait point de
cette ignominie. Rosenn avait failli
mourir de honte, il l'avait su, il la lui
épargnerait toute cette honte, et fuirait
bien loin. Il devrait même y être préparé. Qu'attendait-il sur cette route 'i...
ne valait-il pas mieux courir à Tréveneuc, faire ses apprêts, partir à la hâte
pour Paris?...
On avait été bon pour lui au ministère des finances ; on lui accorderait
son changement ou, mieux encore, il
offrirait sa démission pour retourner
en Irlande. Paddy Sympson, qui tenait
en fermage le petit domaine de sa mère
lui donnerait l'hospitalité ; il vivrait
au milieu des pauvres tenanciers tâchantde s'intéresser à leur sort et, peutêtre leur obtiendrait-il, de concert avec
les défenseurs de leur patrie, le Home
Rule tant rêvé.
Bertrand se leva aussitôt, pris du dé- !
Donnons leur de l'argent,
mais garions notre idéal
!
sir immodéré d'aller vite, d'arriver à
temps pour accomplir ses résolutions
avant le retour du docteur.
Il marchait à grands pas vers la
ville.
— Hop ! hop I Hobé I criait une grosse voix halletante, tandis que le trot
lourd d'un cheval se précipitait.
— Gare I . . . A v e z - v o u s décidé de me
faire crever Cocotte aujourd'hui ? Pourquoi ne pas m'attendre, puisque c'était
convenu ! bougonnait le docteur arrêtant sa jument pantelante, mouchetée
d'écume blanche, sur son corps grisâtre.
— Allons montez l... Diable ! vous
avez de bonnes jambes...
Bertrand, un peu confus, prenait
place à côté du docteur qui, pour reposer Cocotte de sa course exagérée, la
mettait prudemment au pas.
— Vous filiez comme un enragé continua le bon Jeffik rempli de son sujet
je vous voyais du haut de la côte et
j'ai failli vous lâcher. Si encore j'avais
eu l'Ecureuil, mais cette pauvre bête.
Le docteur professait une tendresse
particulière pour Cocotte. Promenant
doucement le manche de son fouet sur
ses flancs et sur ses reins, afin d'en
éloigner les mouches, il se tourna de
nouveau vers Bertrand.
— Qu'ost-cc-qui vous appris ? Une
nouvelle toquade de poète I Vous abusez de la situation, et cependant je suis
forcé de vous plaindre. Vous êtes livide
mon
cher,... avec la fièvre, bien sûr.
La grosse main du docteur cherchait
sous la manchette le poignet de Bertrand. Après l'avoir effleuré, il haussa
les
épaules :
— Je ne vous enverrai pas au lit en
rentrant, pareeque j'ai un meilleur remède, et pour l'appliquer plus tôt, je
vais encore faire courir ce pauvre animal qui se souviendra de cette journée.
Bertrand ne répliquait pas ; son excitation momentanée l'abandonnait pour
le laisser absolument exténué, au moral comme au phisique. Il en venait à
craindre que ses forces ne le trahissent
tout à fait, après un tel surmenage de
corps et d'esprit. Quand, au bout d'un
quart d'heure, il arrivèrent à la porte
de la maison du docteur celui-ci dit au
jeune homme :
— Montez, je vais vous rejoindre.
Bertrand obéit, comme un enfant
sans volonté. Ses projets étant toujours
contrariés, il n'y avait qu'à laisser aller les événements.
M. Jeffik ne se fit guère attendre.
Quelques minutes plus tard, il retrouvait son locataire et l'enveloppait d'un
regard tout empreint de sympathique
intérêt.
— Je ne vous demande pas v o s confidences, mon
cher ami, mais après
avoir constaté le retour de ce que j ' a p pellerai l'heure noire, j e vous apporte
une nouvelle heureuse, capable de dissiper le nuage sombre pour parler leur
langage poétique, et vous ouvrir l'hori
zon
d'azur.
(A
suivre.)
(
n pas. On a nié l'existence
noir : aujourd'hui on NE
d'y méprendre.
raltre avou* • • • forfaits
oup de théâtre vient de se produire. Interrogé par M . Leydet, l'enseine do vaisseau Ullmo a (ait cette fois
es aveux complets. Il a reconnu être
entré en pourparlers avec l'agent D'une
puissance étrangère, à Bruxelles, pour
lui vendre des documents intéressant
la DI'fnnse nationale. L'agent aurait refusé ses offres, trouvant le prix demanDÉ par le traite trop élevé. Ces aveux
ont été amenés par la découverte faite
dans un bureau télégraphique de Toulon de l'origine d'une dépêche e n v o y é e
par Ullmo a l'agent en question.
S
Mutualité
Schulze-Delisch, qui a fondé vers
1860, en A l l e m a g n e , les sociétés de
crédit ouvrières, avait débuté avec
80 membres — en 1902, on en
comptait plus de 600.000. L e principe
de Schulze était que « le problème économique de la masse ouvrière ne peut
être résolu que par des moyens économiques » formule très simple et plus à
ta portée de l'ouvrier que l'internationalisme ou l'unification du socialisme.
Des mots que tout cela.
M . Schulze-Delisch a trouvé en opposition avec ses idées de mutualité bien
comprise, Lasalle, collectiviste acharné, également allemand.
Un autro exemple de bonne mutualité nous vient d'Angleterre. — L e s
bravos pionniers de Roc'hdale ont
commencé leur entreprise en 1842 —
Ils étaient 29 — L e premier capital était
do 700 fr. pour une coopérative de consommation.
En 1903, ils étaient non légion, mais
millions. Comment opéraient-ils au début î Chacun des mineurs, à son tour
ou au choix de soscamaraclos, tenait le
magasin et vendait.
Que ces exemples pris a l'étranger
fassent à nos mutualistes de Fran ce fai re
un grand pas dans la voie qui leur est
offerte par les lois de 1884 et suivantes.
En France nous avons peut-être trop
d'impulsifs, desOaulois et pas suffisamment de Celtes et de Celto-Oaulois, qui
mèneraient mieux les affaires, â l'exemple de W i l f r l d Laurier au CANADA —
qui est de nos bons français par ses
ancêtres et comme dit le proverbe: Bon
sang ne trompe pas.
La bon hôtelier
Du Soleil:
Dans le fatras des récompense», billets d'honneur ou billets de mille que
les différents corps constitués accordent chaque année, avec générosité
quelquefois, au talent ou au courage,
souvent aussi à la vanité, il est une catégorie, modesto celle-là, et sans tapage, mais qui me réjouit profondément.
De braves gens imaginèrent d'accorder, chaque année, un beau brevet
parcheminé, flanqué d'un chiffre honnête de louis d'or, aux hôteliers, aubergistes, restaurateurs et autres industriels de ce genre qui se seront fait remarquer pendant les derniers 365 jours
par la propreté de leur locaux, l'hygiène de leur organisation et l'urbanité
de leur personnel.
Bravo I Plus de punaises dans les
lits t Plus d'odeur d ail dans les corri-_
dors I Plus de regards méprisants de la
caissière 1 Plus de mains fnsilencieusement tendues vers les pourboires I
A y o n s confianco I L e concours du
Bon Hôtelier est là, qui veille et fait ton
œuvre salutaire.
Et j'eus la curiosité de mettre le nez
dans le palmarès de 1907, TOUT frais
d'hier. Où donc se trouvaient les « meilleurs » hôtels du pays de France, que
nous y courions dare-dare déposer notre valise ?
E t , j e lus avec quelque mélancolie
que le prix de 1.000 fr. allait à St-Nectaire-le-Bas, ceux de 500 à Montauban
et à Huelgoat, les médailles d'or à
Pont-Aven, Saintes, Saumùr ot A n e t . . .
La Chartreuse
Le milliard des Congrégations n'étaitil qu'un mirage î L e milliard s'est évanoui t A u lieu de combler le trou, il le
creuse encore.
Nos braves jacobins avaient l'œil sur
les Chartreux à cause de la Chartreuse.
Cette liqueur les enivrait de convoitise.
Les liquidateurs se disputaient le fructueux plaisir de liquider ce liquide dont
Feuilleton du Journal
" Ar
ВоЫ" 9
AN TODR D'AüVERi
Laheel en brezoneh gant
Loeiz
QOURLET
— Ia, aotrou l Eur c'hozlad hag a
c'helle chom a-boan en e z a o , a respontaz ar mousketaör.
— G'hout peuz savet ar bobt enep
ar gwardour, n'eo ket g w i r ?
— Ha 1 aotrou 1 nag a garfen g w e chik an amzer kaout an eurvad-se...
Mez ar wech-ma, dre o fallagriez, ho
kwardou o deuz kemeret soursi o-hunan euz al labour-ze.
— C'houl peuz lammet w a r ar gwardou ha dlsmantret anezo.
— A r goustadika meuz galtet, aotrou
kont.
— Mad 1 d'eomp I C'houl a peuz da
respont deuz eun drapouezuz, hag eun
anzao gwirion a c'hell hepken miret
ouzoo'h da echui ho tevezlou er Bastill.
Perag hag abalamour da betra a peuz
c'houi lac'het ar prizonier 1
— Iskuz, aotrou kont a respontaz
Kastignak, iskuz 1 Me z o tammallet...
— Da veza dre eur muntr hag evid
eun dra eaz da gompren, tenhet digant
justis ar roue eun neu gant pehlnl o
oae'h en em glevet da guzat sekrejou
enep d'ar gouarnamant 1
— Ha 1 bah I T a d . . .
les reflets d'or les grisaient. A p r è s avoir
chatouillé lus gosiers, il allait arrondir
les bourses.
Adieu, veau, vache, cochon, poulets,
Saint Bruno fait la nique aux dévots
ui n'adoraient en lui que le patron des
istillations lucratives. On a pris à ses
fils, leur matériel, leurs cellules, mais
ils ont emporte leur secret! Ni la
Chambre, ni le Sénat, ni le Journal Officiel n'y peuvent rien. Quand on a la
force, on exproprie tant qu'on v e u t ;
our distiller c'est autre' chose ; un
out de texte ne suffit pas, les formes
judiciaires no remplacent pas des formules ignorées du Bloc.
Voilà comment le précieux liquide
se moque des liquidateurs. Il ne s'appelle plus Chartreuse ; il s'appelle, je
crois, Liqueur des Pères Chartreux. 11
ne vient plus du désert dauphinois, il
vient de Tarragone, en Espagne.
Et la concurrence laïque, empêtrée
dans les procès, traîne une v i e misérable. Elle n'enrichit que des avocats,
des avoués, des huissiers, qui flattent
la contrefaçon à la barre, mais une fois
à table, lui préfèrent la vraie...
3
E
Au Parlement
Chambre des Députés
Séance du 18 Novembre
On ropreud la discussion du Budgot do
l'Agriculture.,
La punition de la traudo dos ongrais est
adoptée. Des analyses seront faites gratis
par des chimistes compôtonts, qui so déplaceront' d'un pays à un autre.
M. do la Trômpille demande qu'on protôgo les marques des crus régionaux.
M. Roville romorcio lo ministre d'avoir
augmenté do 20Ô.000 francs, conformément
à la promosso faite, l'an dernier, le crédit
concernant les proposés forestiers.
La situation do ces modestes agents va
so trouver un pou améliorée. A l'avenir,
Ils toucheront environ 800 francs.
M. Ruau, ministro' promot d'étudier la
question d'assimilation dos gardes-pôclie
aux gardos-forestiers de l'Etat.
M. Emperour demande le relèvement dos
salaires des gardos-forestiers communaux.
Lo ministro promet tout ce qu'on veut.
Lo projet Bouverl, demandant d'autoriser
les indigents à ramasser los feuilles rnortos
dans les forêts, est repoussé.
Séance DU .19 Novembre
La séance a été consacrés à la discussion
générale du budgot dos colonies.
M. Chailley fait l'éloge do l'administration do M. Doumer en Indo-Chine.
M. Siegfried estime que si les colonies
sont bien administrées, on ne sait pas los
mottro en valeur. Il faut oncourager les
industries particulières. Il demande quo les
populations indigènes no soient pas inquiétées pour leurs opinions religieuses.
M. Milliôs-Lacroix, ministre, répond
qu'aux colonies les conseils régionaux out
des pouvoirs plus étendus qu'en France.
Pourquoi ? Il trouve, comme tout bon ministre, quo son œuvre est excellente : tout
prospère aux colonies, dit-il.
M. Puech interpelle sur les scandales de
la Guinée. Il demande quo la métropole
contrôle sévèrement les exactions do •certains fonctionnairos envers les indigènes.
Il se passe dos choses ignobles.
Le ministre réprouve les exécutions sommaires. M. Puech signale des irrégularités
partout : la séance devient orageuse Lo
ministro refuse do s'expliquer, sous prétexte « quo, l'onquêto est ouverte » . Ce sera
pour l'année prochaine. La majorité l'approuve par 480 voix.
Séance du 20 Novembre
L'ordre du jour appello la discussion sur
la dévolution des biens ecclésiastiques. M .
Chaigne prétend que la perpétuité des fondations est contraire au droit. Les fondations précises ne peuvent pas durer éternellement. Mais il importo quo les catholiques conservent la faculté do siirvoiller
l'exécution dos charges.
M. Briand répond que puisqu'il n'y a pas
d'associations cultuelles, > les charges disparaissent. Los biens sont tombés dans le
patrimoine do l'Etat. Les collatéraux et
héritiers pourront revendiquer ces fondations. M . Briand affirme qu'il défend lo
droit dos pauvres, L'Eglise suscite des procès pour ompêcher ces biens de rovonir
aux établissements do bionfaisanco. M .
Lasios proteste.
La discussion est renvoyéo au lendemain.
Medesinftrez nevez
an tan ennan, ha pournien ar bochon
tro var dro d'ar gar ha d'ar brankou. '
A r c'houez a vougo ar prenved. Eur
fror deuz Plocrmel a neuz kavet eur
c'hiz da harz ar gvviskouled da vond
var ar c'haol. A r balan ac'h uo. Bodou
balan glaz lakeet tro var dro d'ar plant
kaol a neuz an effet da bellaat ar g w i s koulcd.
C'houennclias.—Evid
lac'hao'houcnn
ho chas, gwalc'het o c'hroc'hen d'ê
gant dour hag o pezo saotret ebarz eur
o nautëcl dour feniket (deuz ti ar farniasian) hag -«un deged alkool. N'ouz
nutra welloc'h da brezervi ar chas douz
klenvejou ar c'hroc'hen. '
Rac'hed. — A r moïen-ma na vaiik
morse. Kemeret daou asiot. Var unan,
lakot plastr ha bleud mesk ha niesk.
Varegile,laketdour. A r rao'hod a zebro
plastr ha bleud ; goude-ze ec'h evont
.dour. A r plastr a c'houezo en o c'horf,
hag a lako anô da c'hreuvi.
Merrlen. — Evid harz ar merrien da
vond er gwoz frouez, n'euz nemed trota
ar gar gant ioul kanab, pec'hoaz skuill
ûel eu dro d'ar vvezen.
Mar zeu merrien en ho li sklabeet
tost d'an oaled mark kafe: ar merrien
a blich ar mark kafe d'ê, mez poëzon
marvel eo évité.
Loijod. — Matreze n'ouzoe'h ket penoz ar Bent pe Bent-ki a ohase'al logod. Ober a ra.
*v
Lenz pur. — C'hoaut ho pouz da
c'houzout hag eo pur al leaz a brenet,
da lavarci eo dizour? Kemeret cun
nado dir ha net, pleunchet anazid var
he fenn el leaz, ha tennet anezhi ermnaz, mar deo pur al leaz, e chorno en
bek an nado cur c'hloc'horénnik leaz.
(Hein trefoet. — En eur we'rennad
win laket nun tarn alün on deûn. Mar
ileo pur ar gwin, R weifet prestili en
fonz ar weren eur gwiskad brun-gwer.
Kellien.
— Evid harz, ar c'hellien da zond en dro d'ar c'hezek ; laket
delliou loro da virvi asambtez gant oui
üur blonnck. Frotet kort ar marc'h
g a n t a i louzou-ze: kellien a-bed na
uosteo. Dour bervet var delliou kelve a
zo distinget ive.
Metoed. — Mar peuz melved ha
mammou-goz en dro d'ho fleur, sklabeet var an douar tammigou brennhesken. Melveden a-bed na dreuzo.
Prenved. — A r gvvella louzou prenved evid ar vugale, eo ar c'higncn.
Qwenan. — Evid kas kuit a r g w e n a n
divar an daouarn, ar remed-ma a zo
deread dreist :
Laket peill eur sitron da drempa
daou zevez en eur werennad gwin-êgr.
Gvcasket neuze ar peill-ze, ha gant ar
saouren a vero diouto, frotet ar g w e nan, diou ha teir gwech bemdez. A benn eur sûnvez, e c'hollfet disc'hrienna anezo eaz.
Ficha dillad tonti heb o pria. — Mar
peuz frêget ho pragou, n'ho peuz ezom
nag neud na nado. Prenet ti an apotiker eun
tarn « gultaperka • » pe
goiiim gworo'h, ledet eun tarn var an
tu-gin deuz ar fregaden, tremenet varnan our fer tom : ar g o m m a deuzo,,
hag a lako oa bega tarn deuz tarn pro-,
poe'h evid dre gráviou.
1
(Da henil.)
FANCH. '
Tro ar bed en cur si/im
— Beaj impala'èr an Alamagn
Dro Suoz a star leo ar perni h être
dion vroad.
en
an
— En kear Vienn (Aotrich)
al letanant Kahnpehini a oa bet barnetin diga
da zotigen e wíshamant. ofiser, en deuz
tennet e gleze eoit sko'i war ar jeneral.
Oemmlngen. An oflserien prezanl eno
o deuz difennet ar jetterai hag hanter
lac'het al letanant pehini zo bet koset
d'an hospital.
— Ullmo, an ofiser-mor jiizeo ha
trditoúr,
en deuz skrivet eur paper
edf. en eoi zifenn. War ar paper-ze e
lavar penaoz an opium a zo bet kaoz
d'e draitourach.
Mez n'eo kel gwir,
rag prouvet zo bet ar c'hontrol ; Ulluto
na vutune ket allez.
(KENDALC'H)
— Er Russi, eunek pai.zant a zo bet
harnet d'ar groug abalamour m'o devoa lac'het eur serjant polis.
Cwiskouled. —- Evid distruja ar gwiskouled douz a r g w e z frouez, skuill soufïr
teuzet var our bochon stoup, lakaat
— En porz Brest zo diaauezel an
deiz all tri lestr-orczel tleuz ar Russi.
Kalz a dud deuz /war u ou bei a renta
Kastignàk a grogaz ;en beg e deod,
MEZ ar geriou-ze hebken a oa bet avvalc'h
evit digas WAR fas ar c'hont eun disliv
marvel ; sevel a reaz en eun taol ha
gant eur vouez kounaret :
— Petra livirit-hu ?Aotrou I emozan,
ho komzou o deuz gwerzet ac'banoc'h
HA gouzout a RIT muioc'h evid na zonJEN 1
A r c'hont a chenchaz liou souden ;
Kastignak a remerkaz se.
— Bosen I a zonjaz-hen, pebez daskren t HAG cürusanlant evid-oun nano
tad Juana A zo chomet en deun va ginou.
Neuze, gant eun ear klouar aMavaraz :
— Me a lavare : « Ha bah I an tad
Beloiseau a oa eun den ken terrupl ? »
— N'eo KET an nano... c'houi hen
goar MAD 1
— Lavarot en douz e hano d'in, g w i r
EO, moz EN em dromplac'hellan...Gwelomp 1 penaoz 1... Bel... Bai...
An Aotrou Sartenes a stage dioutan
eur zeli lem awalc'b da vond beteg fonz
E ene.
Kastignak a zeblante klask an hanoze a dec'he dioutan, mez ennan-e unan
A lavare :
— En piou kaoul flans, Doue braz l
A r Basalmo koz-so, tad Juana I eun
dispac'her !... Ha 1 kompren a ran bro­
man an evez a lak e verc'h da guz ha
gant pebez furnez a zo bot lavarci d'In
FEVEL nano AN Tour d'Auvergn l <
Kouískoude red oo d'in roi cun askorn da grignat d'AR bleup-MA ; ovol
letanant nraz AR polis, n e m a ket heb
anaout hano gwirion HA chomlec'b an
den-ze ; on cui lavarot età ar wirione
d'ezan, ne ran drouk ila zen hag e ran
goap dioutan, plijadur c'houek. D'e­
omp !
Ha souden en em lakoaz da hopal.
— Setu 1 e m'oun !... la, ze oo !... E
hano oa Balsamo l aotrou kont.
— Me oar.
— Ila chom a re, hervez en de^oa lavaret d'in en ru ar Paiin-Gwen.'.T. la !
ze eo I en ru ar Paün-Gwen. ' Daoust
d'ar c'hren a heje c'hoaz anezan, ar
c'hont eri devoa gallet dont a-hen da
drec'hi arspont en devoa hijet anezan
kemend. A z e a a reaz ha gant our vouez
pouellok a lavaraz :
— Gouzout a reu ze, aotrou ! oniezan.
— Dran-doue 1 a vouuouaz Kastignak
e t r e e z e n t ; ben divunet madera boa
ha mar ne vijon ket bet asur, n'az pije
kot gouiet.
— C'houi a lavar 'ta, eme an aotrou
Sartenes, penaoz an den-ze n'en douz
ket lavaret d'ooc'h e hano...
— Nomet pa oa o vond da vorvel.
— C'houi lavar n'anavezet ket al
lec'h oo kuzet ar paperiou an devoa an
den-ze gantan \
— N'anavezan nemet ru ar PaiinGwcn.
— Evelse 'ta ho peuz lac'het an donze heb rozón 1
— Mez no meuz ket lac'het anezan,
skoet oo bet gant Unan deuz ho kwar­
dou, en amzer ma n'om daole war...
— Aduliti
— A r rul a lavaraz an intourdi, polli­
ni, ennan e-unan, a ieaz d'ar soiz kant
;
\
bizit
d'ar Russianed. Al. Icslr Cesarebel er brezel divezaelre ar Russi
hag ar Japon a zo ar gwella. kennerzet deuz Ostri brezel. tir bed holl. Di­
mere Iw da noz zo bet great er c'Itasino eur givcl en o enor.
VITOH
— Interumancliou
kaër и za bet
great en Bezanron d'ar с habiten Uder,
hag en Soissons, d'ai letanant
PiUot,
an daou ofiser bet lac'liet dira g KAST\blanca, er Marok.
,
— En. Verdun eun ôfiser en devoa
dizerlet.
Dlgaset eo bet en dro d'ar
с hazem gant e dad.
— Eun den gwiziek war bez a zeli
ar slered, an doktor Rambaud,
rener
obserca/or Radcliff Oxford, (Bro-Saaz)
en deu* gi.eetet. tlirgwener eun dra kurtuzen
oabr. Tro 11 h. 15 deuz ar
miniin cur Iluminen dan a welaz a-tiz
d'an lieol hag a ree 1000 leo en eur
iniinut. Da greiz-teiz ha (lek e oa digouezef. war tiro 125.000 leo nz d'an
heol. D'ar mare-se, ar flammen en ein
zístagaz dre daminoti, ha gande na
welaz muí nelra.
AN DEÎY1EZIOU
D'ar mourz. ¿G a viz Du o yo onroujel on Ili/.
Korion, un Aotrou Cosairo i r C'hoent, табг ar
barrez gant an ilimozol Mario Courtois. Al lein
eurod a v o on Korloti'flt.
D'iir morc'lior IL a viz Du o vo oiireujot en
ili/. Plonove ar Kaouan Aotrou Joseph Nodeloc
don/. Plouguor gant an dimo/.ol Joanne Croîs.
Ar proti a vo sorvijot on Kastel l-Novo/.-ar-Kaou.
EIER
KERAEZ
A défaut de collège, faites une Ecole
professionnelle. Ce serait plus utile et moins
coûteux. — Il apparaît aujourd'hui clairement quo l'organisation d'un collège secondaire à Carhaix n'a aucune chance de rapporter à la Ville qu'un déficit annuel considérable Il resterait à savoir s'il aurait un
nombre à peu près raisonnable d'élèves,
alors quo le collège do Morlaix ne fait pas
ses frais, et quo dos collèges ot lycées
oxistont déjà en assez grand nombre dans
la région, à Brest, Lesnevcn, Morlaix, StPol-de-Loon. Lannion, Guingomp, Pontivy,
Quimper, etc. Il n'y aurait à envoyer leurs
enfants à Carhaix quo des parents dos cinq
ou six cantons environnants. Kt sur ce
nombre, combien payeraient? Il va sans
dire que los boursiers seraient en quantité
respectable. Où serait donc lo bénéfice ?
Il serait sage de la part do la municipalité
d'abandonner lo projet qu'elle a, un peu
témérairement peut-être, carossé, et do
tàtor d'anlres combinaisons, si tant est
qu'il l'aille absolument louer ou achotor lo
vaste immeuble des Ursulines, pour le
présorver do la ruine, ot le rendre à tout lo
moins utile à quelque chose.
Il n'oxislo pas, par exemple, d'Ecole Professionnelle dans un rayon très étendu.
Uno Ecolo professionnelle d'arts et métiers rendrait les plus grands services à
tous points do vuo ; à défaut de latin, de
grec ot de littérature, les enfants du peuple
y apprendraient des métiers. S'il y a quelque chose à faire de ce côté-là, nous soumettons sous toutes réserves l'idée à qui
de droit.
F. J.
— Procès de Presse. — Nous lisons dans
le Nouvelliste de Bretagne du 18 courant :
Lo Juge de paix de Carhaix a rendu son
jugement dans l'affaire intentée à notre
confrère Ar llobl par M ' Delaporto, avocat
à Quimper.
Contrairement à l'attente générale, lo Juge
de paix s'est déclaré compétent et a. condamné notre confrère à cinquante francs de
dommages-intérêts.
.Vous protestons contre ce jugement dont
les considérants sont uno grave atteinte à
la liberté de la Presse.
producteurs a eu liou lundi à Carhaix. Sur
'.Ci chevaux présentés 90 ont été jugés aptes
à la reproduction par la commission de
Remonte de Guingamp.
— Etat-civil du, 29 Octobre au 21 Novernb.
1907. — NAISSANCES. — François Litibralo ;
Jean Le Balem ; Yvonne Calaroc ; llené Le
Gentil ; Pierre Autre! ; Pierre Lo Manac'h ;
Henri Laurent.
PitoMKssu DE MAHIAGU. — l''rançois Jaffrennou, 2S ans, barde breton, et Jeanne Lo
Touz, 17 ans.
MAHIAOB.— Armand-Louis-Jacques Conan,
23 ans, agent do police, et Jeanne-Mario
Postolloc, 2<> ans, couturière.
-DÉCÈS. — Louise Corvez, X) ans, ménagère ; Marceline Violette, 'A mois ; Jules
Chovance, 12 ans ; François Kérôvur. 2(5
ans, lieutenant d'infanterie coloniale. —
Brandan Lo Coq, 62 ans, négociant; Jeanne
Brevault, 70 ans. ménagère ; Modeste Corvellec, 29 ans, ménagère.
— Musique Indépendante. — Sur los
instances de nombreux amis, la musique
indépendante célébrera la Sainte-Cécile,
dimanche prochain. 24 novembre, en se
conformant au programme traditionnel.
A 10 heures, messe, en musique ; défilé
en ville; concert de 3 à 4 heures, place de
la Mairie.
Programme du concert :
Spearmint, allegro
V. Triuxi-:
A ce soir, mazurka . . . .
F. MIXBT
Plus loin que l'Azur, v. ch.
A . MKCIIIX
Le Jouvenceau, allegro . . E. GODBFBOY
Los Sociétaires se sont cotisés pour se
réunir le soir à 7 heures, en une gaie el
fraternollo agape.
— A propos
île Camelote.
— On nous prie
(l'insérer :
Un brave confrère, disciple do Sainl-lliiljert
plutôt que de Galion, trocblé par mon !'boudante distribution de prix-courants non dans
la préparation de ses médicaments conlrôlés
par son garçon do laboratoire, mais dans sa
chasse aux lapins, voudrait faire croire. <|uo
vendre bon marché signifie vendre do la
camelote
Pourquoi, peu d'accord avec lui mémo, s'emprosse-t-il do crier sur les toits qu'il baisse les
prix do la sienne I Carhttisions, mes amis, vous
n'avez pas Uni do rire avec les querelles de
vos apothicaires !
Un attendant, si le cœur vous on dit, jo vous
offre de vérifier mes livres, vous pourrez vous
rendre compto de cette façon que tous mes
produits sortent des meilleures maisons do
droguerie et quo si la cnmololo se vend dans
notre ville, pour en trouver il faut alier en
chercher dans une autre rue quo la rue du
Pavé.
K. BOULAY,
Pharmacien
ES
A .
— Etalons. — Lo concours d'étalons rodiaoul.
— Neuze, e nao'hit tout I
— Dre ar rezon rie ouian netr.a.
N'anavezit-hu ket piou en deuz dastumet e gorf %
— M e g r e d , a respontaz Kastignak,
en eur zivuni ar pooli stignet d'ezan,
me gred oo an tri gward pore, goudo
zëza tec'het, a zo deuet en dro w a r o
c'hammejou hag o douz dástumet anezan. '
— An tri gward-'se, kaset araok gant
ar bobl, a zo bot taolet er Seine.
— Doue da gaoul o oneou ! a lavaraz
Kastignak gant eun ear gouela ; mez,
mar n'eo ket hint, n'eo ket me, feiz a
zijentil !
— Mad I aotrou.
Eun neubèud amzer e chomaz da
son jal ; ar c'hont a zavaz ha goapeiiz a
lavaraz d'ezan :
— Aotrou, emozan, ho respnntchou
na bouezo ket kalzwarsperod Ile Meur
ded. Pegwir n'euz níoien o-lied da denna diganeoo'h ar wirione. ar roue ben e
zistro deuz ar ohaso a ouio pelra d'ober heb douetans.
Hag a zonaz ar c'hloc'hik a oa war e
vuro hag an ofiser a ziredaz.
— Ambrouget an aotrou-ma en sal
an oranjez, a c'houro'homennaz
an
atrou Sartenes ; c'houi a vozo karget
m'oarvad, d'hen kas fenoz d'ar Bastili.
— Aotrou kont a lavaraz Kastignak
en eur stoui, netra na c'hello tenna
deuz va sonj an heuriou dudiuz ez
oun dleouxd'eoc'h dioutô.
A r c'hont a Sartenes, chpmet e-unan
a groazaz e ziouvreao'h war houli e
1
m
ROSTRENN
Fête mutualiste. — Lo Soutien Fraternel
des sons-agents et ouvriers des postes,
télégraphes ot téléphonés, donnera le samedi
23 novembre, une grande fête mutualiste
au prolit do sa caisse spéciale pour les
veuves, orphelins, vieillards el incurables
de l'Œuvre.
Un banquet aura lieu à 7 heures à la
salle Pierre, rue Toulboudou; il sera suivi
d'un bal.
r
PONT-№ELVEZ
lirûlée vive. — Mme Julou, née Marie Lo
Gall, 92 ans, se chauffait devant lo foyer de
sa chambre. Un tison enflamma le jupon
de la pauvre femme qui, en voulant éteindre le commencement d'incendie, l'activa
encore par sa sortie dans la cour de l'habitation. Aux cris de la victime, plusieurs
voisins accoururent, dont Mme Aufïret.
Celle-ci, au risque de so brûler, étouffa les
(lamines enveloppant Mme Jùlou.
Malgré les soins intelligents qin lui ont
été prodigués, l'état do Mme Juidu inspire
beaucoup d'inquiétude.
LANGONNET
Chien enragé. — Les fermiers de SaintIsidore, prés de l'abbaye de Langonnet, ont
abattu, dimanche soir, un chien do berger
do forte taille, poilant au collier l'inscription Jégouic. Emmanuel,, au bourg do
Glomel (Côtes-du-Nord), quo le vétérinaire
do Carhaix, M, Le Goll, a déclaré êtro
enragé.
Ce chien qui a traversé Langonnet vendredi et samedi derniers, a mordu do nombreux chiens, un cochon et un bœuf, du
côté du Clouziou. Il a mordu un enfant do
12 ans, le (ils de M. Joachim Cospérec, de
Korlobihan, qui a été conduit lundi matin
à l'Institut Pasteur de Paris.
de 1" classe.
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PHARMACIEN DE 1" CLASSE
Général - Lambert
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S EL AII,L(
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S VA
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ENRS>
î"! u o
I U\\ I k ) Argent immédiat.Discrétion.
0
KERGLOFF
Perte. — Uno jeune pouliche de 1 an 1/2
environ, valant 400 francs, couleur alezan,
ave: uno petite tache au milieu du front,
crinière, et queue tirant sur le blanc, a été
perdue le jour de la foire do Toussaint,
à Carhaix. Cette pouliche appartient à
M . Briand, instituteur à Kcrgloll, qui sciait
reconnaissant pour tous renseignements à
lui adressés au sujet de la bête.
SANT-HERNIN
Vol d'un porc. — Ces jours derniers, un
marchand de porcs, de passage à SaintHornin, s'arrêtait au débit Henry, au milieu
du bourg, laissant sa voiture sur la roule,
tandis qu'il entrait prendre une consommation. Dans la voiture se trouvaient trois
porcs. Lorsque le propriétaire revint, le
plus beau avait été détaché et enlevé ; il
valait 40 francs. Malgré toutes le* recherches, le voleur est resté inconnu.
1
— Retards de trains. — Les voyayours so plaisent, avec raison que tous
les trains qui arrivent à Carhaix ou
qui en partent, ont des retards considérables, par suite des manœuvres fréquentes dans les stations.
Il faudrait autant que possible remédier à cet inconvénient, et le seul moyen serait de créer des trains de marchandises.
Nous y reviendrons.
— Accident. — Mardi matin au train do
I0h.25 vers Morlaix. le mécanicien J.-M. Le
(iuillou est tombé do sa machine entre les
gares de Plougorrven ot Morlaix, et s'est
blessé grièvement.
PLONEVEZ-AR-FAOU
Vol. — Dans la nuit du 13 au 14 courant,
des malfaiteurs -se sonts introduits chez
M "" Aullret. commerçante au bourg, et ont
emporté une grande quantité de marchandises, consistant en drap, velours, coton,
étoile, coutil, molleton, etc.. le tout estimé
492 fr. 7ô.
Après avoir essayé de fracturer le tiroir
du comptoir, contenant 75 fr., les voleurs
ont pris la fuite, laissant après eux un
couteau, un mouchoir et un passe-partout.
C'est a son réveil quo M * Aufïret trouva
la fenêtre du magasin ouverte, par où
avaient pénétré los noctambules, deux
jeunes gens, fortement soupçonnés.
LOKEFFRS.T
On rend l'argent. — Le 17 juin dernier,
M. Jean Stum, commerçant, était victimo
d'un vol d'argent, évalué 000 fr. environ.
Ces jours derniers, M. Jean Slum recevait
une lettre contenant 650 francs en billets de
banque, lesquols, sans nul doute, avaient
dù séjourner dehors, attendu quo les trous
d'épingle étaient mangés par la rouille.
Naturellement, il est impossible do connaître l'expéditeur do la lettre, qui a été
déposéo à la boîte mobile de Loqueffret.
BRASPARTZ
Reconnaissance d'un cadavre. — Dans
un de nos précédents numéros, nous avons
annoncé la découvorto, dans le canal de
Nantes à Brest, d'un cadavre dont on n'avait
pu établir l'identité.
On vient de savoir qu'on se trouvait on
présence do Jean-Alain Dervé, dit JeanLouis, né le 11 avril 185'.), à Brasparls, où
il était domicilié avec sa femme, MarieEmilie Mazé, et son enfant.
Boulanger do profession, Dervé avait
quitté son domicile lo 4 août dernier, sans
prévenir.
galon, hag e zaoulagad troet war-zu an
nor tire belcac'h oa eat Kastignak ermeaz, e lavaraz ennan e unan.
— Red eo d'in kousto pe gousto,
anaout ar wirione, ha mar anav an
don-ma po eun ali Juana, mervel a
raio !
Ar
mousketaër iaouank, dizoursi
kaer douz an danj'er a oa uz d'e benn,
a oa lakeet er sal a zervi'je d'ezan da
brizon.
— Chantre! einozan, aoun am euz bet
eun tarn, mez mad eo an traou kouískoude. Gouiet. am euz traou kaër war
gont arc'hoziad kalonok-se, ha pa ouio
an T o u r d'Auvergn... A bropoz, na zo
kot bot kistion douz hema, hag ar c'hont
na zeblant ket gouzout. hon pollini a
oar koulskoude kernen t a draou, penaoz an Tour d'Auvergn a anav sokrojou an tad hag ar vero'h ! Chantre ! pebez daoulagad a mille pa oan bel var
ar poent da lavaret hano houmt.
Hag o tond war sonj an Tour d'Auvergn :
— Paour-kez mignon, etnezan, gant
oun huanadon hir, petra leu da veza
d'an hour-ma í Great am euz ar j)ez am
euz gallet evid hon sovetoi, D o u o a r a i o
ar pez a elioni da ober ; gwelet a rin
anezan î
D'eomp I d'eomp nagollomp ket kourach dran-doue ! Hag en em lakeaz da
gerzed a zoou hag a gloiz ; mez, erfin
ar skuisder a gemeraz krog ennan.
— Chantre ! emezan, savet oan ar
mintin-ma da o'houlou-deiz ha c'hoant
kousket am euz; mar gouskefon !
En em astemi 'roaz war an douar, o
valiteli dindannàn, a droaz, ha zis-
Banque MARQIAND&X
Жегие
-ERSïzel
4 FEALH
TONE BÛGS, W. C.
KEMPER
Tentative de meurtre contre un avoué.
— Le 16 novembre, M. Le Seour, avoué,
sortait de chez lui quand tout à coup un
individu se jota sur lui et lui déchargea
deux coups de revolver à bout portant.
M. Le. Scour n'est pas mortellement atteint
mais il est gravement blessé. Son agresseur est M. Le Oall, industriel à Audierne.
11 a été arrêté. M. Le Scour est avoué dans
un procès d'intérêt d'une famille qui est en
procès avec M. Gustave Le Gall.
Le Parquet a commis M . lo D Meilhan,
directour de l'asile d'aliénés, pour examiner
l'état mental de l'agresseur.
r
^
KASTELLIN
Les époux Bidor ne payant pas les
impôts, on arrête la femme, mais on
la relaxe, parce qu'enceinte.
— (De
notre correspondant) :
Les époux Bidor, de Kergren, en
Ploncvez-du-Faou, n'avaient pu payer
leurs impôts s'élevant à la somme de
32 francs. Les gendarmes de Châteauneuf se rendirent au dit villago, et en
vertu d'un mandat d'arrêt pour contrainte par corps, arrêtèrent la femme
Bidor, qui était à la maison, avec ses
9 enfants en bas-âge. On la conduisit,
malgré ses pleurs, à la prison de Chàteaulin. Là, on reconnut enfin qu'elle
était enceinte. Elle déclara en outre que
son mari ne gagnant que 30 sous par
jour, le ménage ne pouvait, malgré sa
bonne volonté, économiser les 32 francs
requis par le Fisc. L e Juge d'Instruction arriva, suivi d'un médecin, homme
plein d'humanité, qui déclara qu'il
fallait relaxer la femme Bidor, v u son
état de grossesse avancé. Ce que fit le
gardien. Mais la pauvre femme n'avait
ni sou ni maille : les magistrats firent
alors appel à leur bon cœur. L e Juge
troaz en eur c'hrognal :
— Daridan en devoa rezon : kousket
fall a rer er prizon ! Kousket a reaz
koulskoude.
Pa zihunaz an noz-duaoadigouezet ;
sal an oranjez a oa en eun dewalijen
vraz.
Kastignak a zavaz hag a hejaz he
'vemprou zounet dre freskder a n noz,
dre galeder e wele.
— Sell ! emezan, noz eo ! Tostaat ra
an heur ma vin tennet deuz al leac'h
kaër-ma evid am c'has d'ar baradoz
ken dous hanvet ar Bastill...
Eun tira oston ! me hunvree o oa Bigorno eun el pehini am douge war e
askilli !
Eur zaill a roaz... Kredct en devoa
beza klevet o hano lavaret gant eur
vouez izel... Chom a reaz da zelaou...
Ne oa ket en em dromplet...
— Aotrou Kastignak ! emoeur vouez
dister ha dous evol eun liuanad, aotrou
Kastignak !
— M e ' z o ama, a respontaz-hen gant
our vouez izel.
— Deuit d'an tu-ma.
Mond a roaz tresek al loc'h a zeblante dond ar vouez... Troi a roe e gein
d'an nor dreon behini oa ar gwardian
Bigomo..;
(DA
\
HRUIL.)
-A.3C*
\
d'Instruction, lu Président du Tribunal,
lo Procureur et lo gardinn do prison se
cotisèrent pour payer le train de la
malheureuse qui put ainsi réintégrer
son villago,
DQUARNENEZ
1
Konferansou
bresoneh. — A r Yeodot-Bocher a neuz great <ur gonferanz
disadorn da noz en sal ar Mogn,
Douarnnnez. dirag 500 abesketerien.
A n A o t . Belbeoc'h a icne. Dlsul a
neuz komzet on Troboul, goude an oferen. A r prezeger a neuz kozeet deuz
galloud ar framaaoned ha deuz ar relijion.
LE3K0NIL
Quatre petits enfants sauvés par un
aveuglé. — Mardi dernier, 19 novembre,
vers onze heures du matin, quatre petits
enfants, âgés respectivement de 9, 8. (1 et
4 ans, Jouaient sur un petit monticule de
sable situé dans l'avant-port de Lesconil
(Ster). La mer montait -et tout a coup les
pauvres petits se trouvèrent cernés par la
mer et seraient infailliblement noyés si, à
ce' moment, un avougle, M . Labrousse,
rentier, n'était passé là, guidé par son
mousse. Aussitôt que le mousse l'eut mis
au courant dos risques courus par les
enfants, M. Labrousse se Ht conduire dans
une plalo ot se dirigoa à lu godille vers les
enfants. Il lut assez houroux pour résister
au courant, accoster et sauver les enfants.
Mr--L*l>rousae est âgé. de 27 ans ; il est
'aveugle depuis l'âge de 12 ans ; il reçut un
coup de fusil dans les yeux.
M: Labrousse s'est récemment marié a
uno'avouglo et il habile Lesconil.
Sanl-Iann,
amaret demdost d'ar Sabine a glevaz trouz eur c'horf o"kouea
en dour. Dont a rejont prim ; zevel rejont ar paourkoz armator hag hen
dougjont d'e vord, lec'h eo marvet
neubeud amzer goude. Ë inleramant
neuz bet lec'h en iliz Pleuvian, dirgwener 15 a viz Du. Eur bobl vraz a heuille
koi'f an den a vor-ma, karet hag istiinet barz ar vro. D'e gèrent glac'haret,
lion gwella gourc'hemonnou a genkanvou.
— Eun demezi vraz. — A r meurz 19
il v i z Du eo bet eureujet an Aotrou
Oouesnin AlexisJuluan, noter en Piessala, gant an dimezel Louise Rosalie
Paranthon, mero'h d'ar c'habiten Paranthon ha da Nathalie Michel.
Eur bobl vraz a oa en eureud. A n
Aotrou Person neuz ho eureujet ha
great eur brezegen gaër. üourc'hemenivou a evurusted d'ar priejou neve.
KERBORZ
Bobl
C'est donc ici un vaste champ do bataille
pour faire prévaloir vos idées ot c'est un
but qui devrait tenter les nombreux ot très
riches philanthropes do Nantes.
Votre journal est tout indiqué pour porter à chaque foyer les nouvelles du pays ot
l'y faire aimor. Vos jeunes Bardes à la parole onllainrnéo seront aussi utilos à tous
ces illettrés. Missionnaires du vorbe broton
viondrez-vous où la moisson vous appollo ?
C'est à Chantenay surtout quo sont cantonnées les familles bas-brotonnos, et ollos
vivent dans une misère déplorable. Les,
enfants s'étiolent el se corrompent forcément. Rien n'ost fait jusqu'ici pour remédier à cet état do choses. La mairie est aux
mains d'un jacobin aussi laid d'aspect quo
de sentiments. Il ne fait rien pour le bien
de sos administrés ; il gaspille les fonds de
la commune en édifices de luxo comme sa
mairio, et on des percements do chomins
destinés a donner de 1A valeur aux terrains
de ses riches électeurs. I l faudrait retourner Chantenay, y fonder un parti broton
pour enlevor aux élections les fonctions
municipales.
Voilà quolquos indications d'un plan de
travaux urgents.
Votre bien dévoué,
D...
Feurm ar presbitor. — A r presbitor
zo d'ar Fabrik. Hervé lezen an Iliz, an
aotrou Person n'ali ket hen feurmi.
Abalamour da ze, ar memprou deuz
bureo ar bevien, renet gant an aotrou
maër, z o n'em dastumet disadorn 9 a
viz Du da 3 heur goude kreide evit kozeal divarbenn an traou-ze. A r c'honsaill-parrouz zo n'em vodet d'o zro an
de warlec'h, ar zul, da 9 heur deuz ar
51.
mintin, vit er memez labour.
Hon ferson, den dous meurbed, z o 52.
karet hag istimet gant an holl, memez
gant ar re na houillont ket ar relijion,
53.
a vije kontant awalc'h da feurmi ar
presbitor, mez red eo d'ean zenti ouz
54.
an Eskob. A n dud, loden vraz dioutho
republikaned, zo gvvall fachet ha droug
enne о welet heskinerez dibouell an
dud fallakr. Laret a reont, ar Republi­
kaned en em daolo he-unan d'an traon
gant diavisted he renerien.
Ch. H.
50.
urnez ar Bobl
(Kendalc'h)
dartres,
eczémas,
démangeaisons,
boutons, de bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac el de
la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de guérir promptement, ainsi
qu'il l'a été radicalement lui-même,
après avoir souffert et essayé en vain
tous 'les remèdes préconisés. Cette
ofïre, dont on appréciera le but humanitaire/est la conséquence d'un vœu.
Ecrire par lettre ou carte postale à
M. Vincent, s, Place Victor-Hugo, à
Grenoble, qui répondra gratis et franco
par courrier, et enverra les indications
demandées.
II. — A 2 h., adjudication d'immeubles
aux villages de PEN A RC'HOA T et 60ASCA DIES', en Spézet, formant une belle
métairie de 14 hectares, loués 650 francs
outre les charges.
Mise à prix : 14.000 fr.
CS
C l î i ô l l l l G j (j mois, courante
A CÉDER avantageusement
Etudes de M CaVELLAT, notaire
à Taulé, et FLEURY, notaire à
Morlaix.
S'adresser à M. François VOLOTER,
tamisier, rue Général-Lambert, Carhaix.
A .
V E N D R E
Par
Etude de M« LE DILASSER, notaire
à Scrignac (Finistère)
adjudication
volontaire
A l a salle d'Ecole a u B o u r g d e T A U L É
(Finistère)
V ES N 1 7 B 3
par adjudication volontaire
En l'Etude et par le Ministère
de M" LE DILASSER, notaire
à Scrignac
II est aujourd'hui
confirmé que
LE D I M A N C H E I " D É C E M B R E 1 9 0 7
que Mgr Dubillard, éveque de Quimper
à midi
et Léon, est nommé
archevêque de
Chambéry.
Mgr Dubillard était évêque de Quimper depuis le 7 décembre 1900.
au
GOLLOT
Nous souhaitons que S. S. Pie X
en la Commune
s'inspirant des principes qui ont fait
nommer Mgr Dubourg à la métropole,
SCRIGNAC
de
arrête son choix à un membre du haut
louée
340
francs
Tan
clergé bretonnant, pour l'élever au
siège de
Saint-Corentin.
d'une Petite Propriété Rurale
Le J
E
U
D
I 12 D
É
C
E
M
B
R
E 1
9
0
1
, à m
d
ii
6.209
ARBRES
de différentes essences
EX
40 LOTS
Sur là mise à prix totale de 57.108 Fr.
SITUÉS
Sur la Terre de
EX
Poroland
TAULÉ
Pour visiter s'adresser au Manoir
du Poroland, et pour tous renseignements à M CAVELLAT, dépositaire du cahier des charges,
FLEURY, notaires, et M « BARAZER d e LANNURIEN et BIENVENU, avoués à Morlaix.
es
Eun amezek mad a zo gwell
Evit na n'e kerent a-bell.
Mignon oe'h taol kalz a bromet
Mez et ermez, n'oe'h ane ket.
C'hoarz d'an nini a zo ken dall
Pour tous renseignements, s'aD'en em fiziout e traou ar re-all.
dresser audit M> LE DILASSER.
Leon
Na c'houll sikour ebed en tout
Da ober ar pez zo ez galloud
Mar geliez ober da labour
Etudes de M ' L E F E U V R E . notaire à
MONTROULEZ
Ne dout ket fur goulen sikour.
Carhaix, et de M B A L E Y , avoué à
Mar ec'h euz ezom a zervich
Taol ffivad. — Dimeurz Ian-Mari A r
Ghâteaulin.
La récolte on pommés à cidre sera, cette
ANCIENNE PHtRMACIE LENONE
Laka da zaouarn en implich,
Scour 3(3 v l o a z , mevel o ti an aotrou
sera
possiblo
année,
plus
que
médiocre.
Il
Rak ne deuz par da peb unan
Garree, deuz Santlîutrop, goude boza
Rue du Pavé
cependant de remédior au mal, dans uno
D'en em zervicha e-unan.
diskarget eur garg kerc'h el lestr-dreC A R H A I X
certaine mesure, par l'emploi judicioux
Na lez da lod e-touez lod den,
dan Hirondelle,
a oa o tond en dro
d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y
Pe hen zo mignon, pe estren.
par licitation
war e giz gant eur garg sabl pa gouea déjà quelques années, par M. P. LK GAC,
Beteg ar ialc'h ez a mignonach
pharmacien de 1" classe à Callac-de-Bro57.
zaz souden war an lient. Kaset eo bet
Le Lundi 2 5 N o v e m b r e 1 9 0 7
lagne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e
Ne ra ket UEZ paz davantach.
da di ec'hoar-gaër, kaë Léon. A r rrfeà une heure de l'après-midi
h
a
r
m
a
e
c
n
i de 1" C
a
ls
s
e (
S
u
c
c
e
s
s
e
u
r
)
(dos mots grecs Sidron, cidre ; Gennao,
58. Sekret da dri neb a lavar
disin n'en deuz ket c'hoaz barnet war
Lorsque la toux no cède pas aux soins
j'ongendre)
;
possède,
en
effet,
la
curiouso
A-benn
eur
miz
an
oll
er
goar.
En
l'Elude
et par le Ministère de
habituels,
doviont
opiniâtre,
spasmodiqno
e stad.
MÉDICAMENTS DE 1" CHOIX
propriété do donner au petit cidre ou cidre
ot s'accompagne d'expectoration abondante
Neb ne nac'ho ket e sekret,
M'LEFEUVRE,
notaire à Carhaix
KASTELL-PAOL
59.
Prix les plus réduits de la région
deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
(suites de bronchites ou d'inlluon/.a, catarSekret re-all ne guzo ket.
E
n
l
a
C
o
m
m
u
n
e
d
e
manque,
ôlômont
sans
lequel
il
no
saurait
rhe, ashme), il faut omployor la Poudre
Darvoud. — Herri Bothorel, oajet a
Abarz mervel rei e zanvez,
60.
Toute commande de 3 fr. de
so conserver, et de lo transformer, en mémo
CLÉDEN-POHER
G7 vloaz, glnidik deuz ar Fouille, a zo Louis Legras, ce morvoilloux roinède qui a
A dosta an den oe'h paourentez.
Médicaments jouit du bénéfice du
temps, en cidre de qualité extra pouvant
encore
obtenu
la
plus
hauto
récompense
à
bet stoket dilun diveza gand an train a
61. Neb a bromet a zestum die,
îivaliser avec lo cidre des crus classés. Si
franco de port et d'emballage.
A L A 1IAIE-IÎREXT
l'Exposition Universelle de 1900. Le soulaia da Rosko da eiz heur. Herri BothoNeb a ro kred а га ive.
l'on prond par oxomple, un mélange formé
(Eaux Minérales et spécialités
gement est Instantané, ot la guérison surUn premier étage de maison, petite
rel a oa eun tamik evet d'ezan. Dre v o do :
A n amzer gaër hag ar cher vad
62.
exceptées).
vient progressivement, Une boîte est oxpémaison en ruines, portion d'aire, deux
Cidre pur jus, sortant, du
neur an train a ie goustadik, paneverlA ra disprijout mam ha tad.
diéo contre mandat de 2 fr, 10 ad rossé à L.
pressoir
1/2 barrique petits courtils de 8 ares, un champ de
ze e vije bet lac'het mlk.
Pa lavarer euz a eun den
Logras, 139, Bd Magenta, à Paris.
63.
£ Prlr Spéciaux à MM. les
! 1/2 barriquo 36 ares, une garenne de 48 ares, un
et Eau de fontaine
A r inekaniker en devoa gwelet an
En deuz madelez ha moien
Marécluiux-Ferrants
et Hongreurs
ot
quo
l'on
y
ajouto
un
flacon
do
Cidrogène
taillis
de
16
ares.
darvoud, hag a gasaz unan bennag
Eo red a-barz kridi netra
Mise à prix : 5 0 0 f r a n c s .
et quelques kilos do sucre, on obtient uno
daved mestr ar gar pehini a roaz urz
Leinmet an hanter da genta ;
REMISE AUX COMMISSIONNAIRES
barriquo de cidre, en quelque sorte, parda gas an, den koz d'an hospital. Ë
Rak ne deuz den var ned banter
fait.
vuez ne m a ket en danjer.
A dal kement ha ma zonjer.
Etude de M« LEFEUVRE, notaire
L'occasion est donc offerte à toute perAN P R I A N T
Diez ve da zen dievez
à Carhaix
(De notro correspondant) -:
64.
sonne de doubler sa provision do bon cidre
Na v e surprenet aliez.
a conserver.
Kendalc'h " Dlhunamb ". — Eur
— La foire froide. — La foire froide n'a
Pe vez den fur, pe vez koz den,
M. LIÎ GAC a fait personnellement l'essai
65.
jamais mieux mérité son nom que cette
c'hendalc'h a v o great en Aire, Hôtel
Na
zispris
jamez
avis
den.
du Cidrogène, mais voulant ôlre fixé sur la
année où e l l e fut favorisée par un très beau
ar Post, d'al lun, 2 a viz Kerzu.
Kalz a c'houlenn da ampresta,
valeur réello du produit, il a prié quelques
lomps sec ot froid. Aussi dimanche dernior
66.
En l a Ville de C a r h a i x
A r vern a v o da 11 eur ha goude e v o
personnes,,absolument compétentes en ciHa ne c'houlcnnont ket renta.
déjà, remarquait-t-on une grandn affluence ar c'hendalc'h.
drologio,
do
vouloir
bien
l'expérimenter.
Red
eo
kaout
art,
urz
ha
muzur,
de personnes sur les places et dans les
Un
T E R R A I N propre à bâtir
67.
Komzet e v o deuz ar pez a zo d'ober
Cellos-ci ont obtenu des résultats très saEXPERTISES
Halles. Mais o'est mardi surtout que les
Anez beva d'an avantur.
Bien situé Avenue de la Gare, joignant
evit skign muioc'h-mui Dlhunamb, ketisfaisants ot ont engagé vivement M. LK
forains purent faire de bonnes affaires.
N'en
em
zervich,
ha
te
entent,
p o u r P a r t j , . < e t R e n foies
68.
GAC: à fairo connaître le Cidrogène au pu- l'Annexe du Buffet, d'une contenance de
Le nouveau train inauguró récemment laouen vrezonek gret gant, Mellac ha
Euz a vugale ha kerent
300 mètres-carrés, avec 15 mètres de façade
blic.
de Plouescat à Saint-Pol avait organisé un Herrleu.
ASSURANCES
Nag euz a zen rekomandet,
sur l'Avenue de la Gare.
service spécial. Il avait amené de nombreux
Prix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25
Pe
otramant
e
vi
tromplet.
Pour
tous
renseignements
et
traiter,
s'aCONTRE L'INCENDIE, LES ACCIDENTS
paysans des bourgs voisins, Cléder, SibiDépôt : toutes Pharmacies.
dresser à M LEFEUVRE, notaire, chargé
Ne ket difennet kaout moïen
ET SUR LA V I E
ril, Plougoulm. Aussi Saint-Pol n'avait-il
69.
HAUTE-BRETAGNE
de la vente.
Vonte en gros : Pharmacie 1*. L E G A C
Mez red eo gout isign an den.
vu tant de monde pour sa principale foire
Représentation des meilleurs
Matez nevez pa antreo,
à Gallao-de-Bretagne (Côtes-du-Nord)
depuis plusieurs années I
70.
Maisons de Vins et Spiritueux
RENNES
Kernend a teir a labouro,
PLOUE8KAT
N. B. Une notice explicative accompagne Etude do M M " GASSIS avoué à Châte-au
"
F
I N E REDEHIPTOR "
lin,
et
LE
BOUAR,
notaire
à
Gourin.
Ëpad diou pe deir sizun
chaque flacon.
Réunion régtonaliste. — Lo dimanche 24
Interamant. — Dimeurz diveza e o
Kerkoulz
hag
hi
ne
neuz
nikun
M
a
c
h
i
n
es A g r i c o l e s M a r é c h a l
novembre prochain, à 5 heures précises du
Dépôt à Carhaix: Pharmaole BARON.
bet intérêt Pol an Dufï, perc'hen ha
Mez ic'hano da benn ar bloaz
soir, se tiendra au Café'de Châteaugiron,
Grains et Engrais
V
E
N
T
E
S
kuzulier ar barrez, marvet ebarz noz
Ez aï d'ar paz ha parti c'hoaz.
4, avenue de la Gare à Rennes, une réunion
par licitation judiciaire
disadorn da disul. Eun niver braz' a
I. Gvvelloc'h rezon a glev mevel
privée des Régionalistos du pays de Rennes.
HOTELS RECOMMANDÉS
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LE VENDREDI G DÉCEMBRE 1907
Les adhérents à l'Union Régioualiste
E pa vez kanet da zevel.
Bretonne sont priés d'y assister en grand
en l'Etude de M LE BOUAR
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Ì . Den zo ha n'en deuz en e di
nombre, porteurs de leur insigne.
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Hôtels qu'il a 1 honnour do compter parmi sos
Une iniquité maçonnique. — On signale
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abonnés.
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(Côtes-du-Nord)
1" Le mouvement breton, par Loeiz
de Quimper à la Libre Parole un nouveau
Ma na gav rost elec'h kig sail.
loués 480 fr. l'an, sur mise à prix de 7.000 fr.
Hiuiriuru, secrétaire général de l'U. II. B. ;
Irait d'iniquité biocarde.
Buffet de la Gare, do Carhaix, ot Annoxo.
Au concours d'admission au surnuméra2° Le Régionalisme économique, par
Chamorcs, Ropas, Garagos.
(Eur pennad-all eur ivech-all).
rlat des postes et télégraphes, qui a eu Heu Iann K .
Hôtel du Lac, (Bozec prop'"") ù Huolgoat.
joudi et vendredi derniers, un certain
Ì" Questions diverses : Formation de
IS
Hôtel de l'Europe, Morlaix.
nombre de jeunes gens qui avaient transmis
groupes par pays ; adhésions, etc.
Hôtel Le Prado, a Carnac. Pays do mégalilhos
leur demande avec toutes les formalités
BULLETIN FINANCIER
Prosenco assurée des bardes et régionaot d'unliquilés coltiquos.
voulues, n'ont pas été admis à concourir.
listes Loeiz Horrieu. Mellac, Jacob, Pierre
Hôtel de la Tour a"Auvergne (Adam prop'"")
La seule explication qu'on leur ait donnée
do Porlgamp, Iann Kerper, etc.
Carhaix. Voitures pour excursions.
de cette exclusion a été celle-ci : « Nous
Lo
marché
se
montre
ferme,
On
tormino
à
LE Secrétaire DE laSectitm Economique DE l'v.n.H.
Hôtel Simon, Callac-do-Brotagno.
avons reçu du ministre l'ordre de ne pas
95 fr. sur la Honte, à 91.30 sur l'Extérieure.
Joan CHOLBAU.
Fonds russes on ropriso.
vous laisser prendre part au concours. »
Hôtel Philippot, Saint-l'ol-do-Léon.
L ' U n i o n P r é v o y a n t e , Société d'épargne de construction de m
à
Valours de créait bion tonues. Comptoir
Hôtel de liretagm, 10, ruo Victor Massé,
Il parait acquis que c'est sur des rapports
bon marché et à crédit, fondée à Paris le 1" Mai 1897, et dont le Siège Social est à
d'Escompte'670. Société gônérulo 660. L'omisLoriont
(M"
Lo
Comle-Bozollec.
des délégués que l'ostracisme ministériel
Paris, 85, Boulevard Voltaire, informe lo Public qu'elle construit dans toute la
sion de l'emprunt 5 0|0 1907 do Suo-Paolo s'ost
s'est ainsi exercé. L'un des candidats avait
Hôtel desVoyageurs, Huo do Brost, Quimpor.
effectuée avoc un plein succès par les soins
Franco dos maisons d'habitation do tous modèles et de tous prix, payables depuis
été dénoncé comme ayant un frère prêtre,
de la Banque do Paris et do la Société GénéJ. Quémérô, prop.'otairo.
16 fr. par mois, avoc un crédit de 10 ou 20 ans, au gré des adhérents. L'Union
un autre avait fait ses études dans un étarale.
Hôtel de France (Charlos Roudaut), Carhaix.
Prévoyante, par ses dispositions libérales, met la propriété à la portée de tous.
Rio mieux tenu a 1.1505.
blissement libre, la famille d'un troisième
Elle permet à chacun de réaliser ce rêve si longtemps entrevu, de construire sa
Pour guérir rapidement les granulations,
Valeurs de traction lourdes. Omnibus 860.
avait une attitude politique jugée réactionmaison, sans avoir à débourser autre chose qu'une annuité égale au montant de
l'enrouement,
la
fatigue
de
la
voix,
les
anMétro
MU.
Thomson
374.
OMPTOÏR
naire par h casserole locale, etc.
son loyer, et cette annuité n'est due que lorsque la maison est achevée et que l'on
gines
herpétiques
et
autres,
les
picotements
L'Action
de
la
Maison
Agnès
ost
inchangéo
, Et o'est pour des prétextes aussi miséest ontré on sa possession ; on paie sa maison avec l'argent de son loger et on
DE
PARIS
à 16.") fr., c'osl-Miro on recul sur son cours
de la gorge, la toux sèche d'irritation, faites
rables que des jeunes gens auxquels on ne
devient propriétaire sans s'en apercevoir. Depuis ces deux dernières années, la
d'introduction.
Société
Anonyme
au
Capital
de
150
Millions
usage
des
tablettes
du
docteur
Vatel.
peut reprocher personnellement aucune
Société a construit plus de deux cents maisons, dans les différentes parties de la
Nous avons signalé, d'après le Globe, lu féde francs entièrement versés
Une boite do tablettes du docteur Vatel
faute, sont exclus, sans autre forme do
condité extraordinaire do lu Société générale
France, notamment à B r e s t et à L o r l c n t où chacun peut les visiter. No consest
expédiée
franco
contre
mandat-poste
de
procès, de la carrière en vue de laquelle ils
françaiso industriollo. On u boau parcourir los
truisez donc pas avant de vous être adressé à 1' « Union Prévoyante. »
Agence de Saint-Brieuc
1 f. 35 adressé à M. H. Borthiot, rue des cotes, on no trouvo nulle trace dos innombras'étaient préparés 1 .
Pour tous renseignements, notices, modèles, plans, etc., s'adresser soit au
Lions, à Paris.
bles ontroprisos qu'elle a misos uu monde.
I , Place de la Préfecture
Siège Social, soit à M . d e M I X I A C à C a r h a i x (Finistère), Représentant pour
AR ROC'H
la Région bas-bretonne.
Escompte et Recouvrements. — Dépôts
Maouez lioz kavet maro. — DirgweNota. — Prière de prendro dès maintenant ses dispositions vis-à-vis de la Société
M a r c h é da P a r i s ( l a V i l l e t t e ) d u 2 1 N o v . de fonds à vue et à échéance. — Délivrance
LES
B R E T O N S ÉMIGRÉS
ner vintin a zoibet kavet maro, ebarz
pour que celle-ci puisse commencer les travaux au printemps prochain.
t'e chèques. — Lettres do Crédit. — Mandats
QUANTITÉS
Prix du kilogramme
he g w e l e Perrine Madec, intanvez Omde voyage.—Ordres do Bou"se.—Paiements
Poids vil
nès, oajet a 75 vloaz.
do Coupons. — Garde de Titres. — VerseNAONED
veliamo- . veli­
3*
i"
DOOM li U о
A r paourkez maouez a oa peli amzer
ments sur Tilros, etc.—Garanties contro
Les Bretons ne se sentent pas les Bœufs... 1 5911 1 503
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05
les risques do Remboursement des Titres
zo klanv. Deuz a r mintin e o a kavet
80
coudes. Il faut qu'ils se soutiennent,
94
710, 702
63
78
au pa'r. — Location do Coffros-forts, otc.
Vaches..
en he dourn eur voûtai llad odevi, ha
Millions
80
209 209
66
'55
s'ils veulent améliorer
leur sort. —
Tauroaux
••' >'\ '
i
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dindan he fenn a zo bet i v e kavet eur
l'imagination la plus vive reste
1
38
1
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Veaux...
1
518
1
370
95
divisés
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ialc'had «ws'hant : Seitek kant tri-ugent
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88
Moutons 14 868¡13 263 1 15
72
1 3 2 . 0 0 0 L o t s (gros et petits)
suggestives qui suivent :
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Porcs.... 3 927| 3 927 1 24 1 20 1 15
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OFFRE
daou dest.
A Nantes se trouvo une population breBœufs, vaches, taureaux : vonte bonne.
Que chacun essaye donc sa chance
tonne très dense, qui ost spécialisée dans
Jeune hommo, sérieux, demande emploi
dos métiers très terre à terro, c'est lo cas Veaux : vente moyonno.
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LOTS P A N A M A
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do lo dire, toutes les balayeuses do rues
des Lots Panama dont on devient co-propriôdans
le
Finistère.
Listes après tirages
Sécurité
absolun
Porcs : vente assez bonne.
par exemple, portent la coiffe do Carhaix
taire ot l'on participe aux prochains tirages
DEMANDE
ot environs.
Les paiements des lots indiqués sont faits en espèces et sont garantis par un dépôt de
Un
jeune
homme,
do
15
ans,
ost
demandé
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Ces bretons peuplent los usines d'engrais
150 millions au Crédit Foncier, à Paris
CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e )
pour apprendre lo commorco. Payé dès lo
chimiques, otc, ot sont payés fort mal dans
Owas vit paoues. — Loeiz Querou a toutes ces professions insalubres où ils
T i r a g e
: ± &D É C E M B R E 1 9 0 7
début.
oa bet kondaonet da zaou v i z prizon
S'adrossor au Journal.
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LUS 100 KILOS
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En dlzro deuz Haozon goude appel
qu'exploitent malhoureusoniont les moneurs
socialistes.
an daou viz bidouf zo et da dri.
18 20 18 75 22 55 30 05
» I IMPRIMERIE D l PEUPLE
Il serait donc d'une incontestable néces17 85 18 75 22 85 30 80
PLEUVIAN
CARHAIX
sité de remuer cette pâto par des confé17 90 19
23 30 30 85
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Owall ha Tan an Nanv peb aeurt porc'heniez nrrobeuri ha rnadou dlíuskul. Savet
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(Demander les références.)—Représentant, à Carhalx : Louis LE B E S C O N D .
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La M é t h o d e V è t r e t a l o qui depuis de nombreuses années obtient
tant de succès dans les guéïisons des maladies chroniques, se trouve
décrite dans lo célèbre ouvrage intitulé : « La Médecine Végétale » .
Tous les malades désespérés et découragés trouveront dans ce
livre un moyen certain et radical pour se guérir sans drogues
funestes, sans poisons qui fatiguent le corps, épuisent les nerfs et
délabrent l'estomac, sans opération, ni mutilation mais à l'aide de
I sucs oègétauœ et sèoos régénératrices,
qui réparent les forces,
fortifient l'organisme et purifient le sang.
Parmi les chapitres les plus importants, il convient d e citer :
M a l a d i e s d e l a P e a u , Dartres,
Ecséma, Vices da sang, etc.
T u m e u r , , Glandes, M a l a d i e s s p é o l a l e s d e l a F e m m e , etc.
Goutte, Rhumatisme,
Epilepsie, M a l a d i e s o o n t a r l e m e i , Voies
urinalres,
Cystites,
Prostatites,
Gracelle,
Diabète,
Anémie,
Bronchite,
Asthme, Dyspepsie, Gastralgies,
Constipation,
Hèmorrhoides, Hydropisie,
Albuminurie,
etc, eto.
Aveo oe livre, ohaoun peut devenir son p r o p r e m é d e c i n , se soigner et se guérir
seul d e toutes les maladies ohroniquea, sans môdioaments qui empoisonnent, mais
par oette médication bienfaisante qui répand son action naturelle dans toutes
nos cellules et dans tous nos organes, par ces précieux sucs des plantes qui
infiltrent dans nos veines :
V I G U E U R ET S A N T É .
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par les Sucs et Principes vitaux des Plantes.
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n S r c c t o u r : P. J A P F R E N NT O U
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
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Feuilleton du Journal " ARRORL
La Faillite des Radicaux
9
"51
Le PortraU
lamire Rouge
CLG
L
A
par Pierre D'ARLAY
Allons, pardonnez à ma malice,
ajouta Jeffik frappant sur l.épaule de
Bertrand, je vais remplir ma mission
simplement, sans phrases. Il me faut
vous conduire, encore une fois, à Penhoël, où toutes les requêtes que vous
présenterez seront bien accueillies.
—• Je ne v o i s rien d'agréable, à mon
oint de vue, dans cette perspective,
lonsieur, répondit froidement le percepteur.
Le docteur tressauta sur sa chaise et
se mit debout.
-r Je radote alors... C'est possible
d'ailleurs, il faut un commencement à
tout. Cependant, vous m'avez dit vousmême...
— Quoi donc, docteur ? Je ne vous
comprends plus... Quelle requête puisje présenter à Penhoël qui me rende
heureux 1
— Et Rosenn, sacrebleu 1 ne l'aimezvous pas ? Ce garçon est plus difficile à
déchiffrer qu'une vieille charte ?
Reproduction interdite au* Journaux n'ayant
pas do traité avoo M. Henri Gautlor, éditeur,
P»rie,
S
GOURLET.
|
Correspondant
« Taldlr "
Central :
Jean
Frankiz da beb Barn!'
SOLU.
Les
manuscrits ne sont pas*
rendus
oblijet oe'b da rei eur c.'hemontad bour ar c'heariou, hag al labourdouar a vo revinet. Kemend hini a
divar ho paë ! s
Ouspenn, ar c'hef-ze e ma ar gar an dud divar ar maez a die se-,
c'houarnamant o sonjal ober evid vel e vouoz'eueb d'euu disloalded
ar retrejou, a vo dastumct etre ken kri : abalamour da zo ni zavo
daouarn fonksionerien, tiadon n'allo c'hoaz meur a weeb bon hini ama
mond da gontrolli o jou. A-bQiiu evid goulen ma vo tretet labouredek po ugeut vloaz labour, pa vo rien ar maezou varar meniez troad
kistion da doitch ar retret, piou oar ha niicliorourion an atellierou. ,
petra choino en ket ar gouarnaJ A F F R F A % ) Ü .
mant, ha pod paper a vo rod da
« Bara, Laez, ha Líbrente. » founds a-benn touch I
Ze zo kaoz mo a lavar penoz
Girhñt intuirei gart A N T O U R » ' A U V R H O N
U M — W J H I M
« W I " W ' » " "
'I' ••IRR-.
mennoz ar retrejou na c'hell beza
kasot da tin vad, nomed ha krouot
a ve on pob loden-vro kellou regional digabestr an eil deuz eben,
II est un fait indéniable, c'est que les
bloinet gant tud hag a vo cboa/.et élections législatives de 1906, ont asgant ar victiorourien, dindan c'hour- sure au parti de gaucho, au parti radic'homennou ar Stad. Ober eur c'hef cal, une majorité solide qui pouvait
braz hepken, bletnet gant ar repu- permettre à ce parti d'exécuter co proDlslealded e-kenver ar vevelien
blik, a ve kerzet tresek partacb gramme que depuis de longues années
il faisait miroiter,, à chaque consultaEvid ar pez a zoll douz ar retre- an boll draou, ha rei ro vraz gal- tion électorale, devant les yeux dos
jou D'an ouvriorien ha d'al labou- loud d'ar c'houarnamant var al la- électeurs, particulièrement les retraites
ouvrières et l'impôt sur le revenu.
rerion goz dibourve, hag échu ganto bourerien.
**
Le Radicalisme ost. donc aujourd'hui
rouz o labour, ar goraision savet
Mez mar deo disloal lakaat inte- tout puissant aux Chambres françaises
ovid an dra-ze er Gambr ho doa
divizet ober ¿un enklask da c'hou- rest an lioll en eul lec'b hepken, et cependant il semblerait bien quo dezout po o ren.kcho ar vicherourien dislealoc'h eo c'hoaz ar poz a zo puis que cette puissance lui ost acquise
le programme radical existe de moins
sikour dro o skoden kei ar Rotret, bet great e-kenver al labourerieu- en
moins, il semblerait, dis-je, qu'il
douar.
Rag
en
Franz
a
zo
daou
sort
pe no ronkelient ket; en eur mod
s'est éclipsé, qu'il a disparu devant sa
all, pe o vije obligasion po e vijo labourei ien : en eun tu e ve lakeet propre victoire !
holt labourerien an ijinou, hag ar
liberte.
Lu Radicalisme prit surtout do l'esDa zond a-benn deuz al labour-zo, c'bonvors, ouvrierien hag artizaned; sor au moment et depuis l'affaire Dreyàr gomisjon a gasaz goulonnoud'ar en eun tu all o lakeer tabourerieu fus, mais ce qui étaya le plus sa fortune naissante, co fut la volte-face de
c'hambchou a gonvers, d'ar breu- an douar, ar vevelien.
l'ancien
chef des modérés, j'ai nommé
Ac'banta,
mar
bo
votet
lezen
ar
riezou emzikour, d'ar syn'likajou
Waldook-Ro'usscau. — Le jour où
lahour-douar : o respontehou adlee retrejou, n'euz torts on po vod o vo l'ex-chef
«lu parti progressiste se lova
dougon var ar poentchoir euz ar divizot renka anezhi, bezit, sur ne pour mettre son éloquence au service
steuen-lüzon gwiet var stern ar vo great homed divar gousl ar ve- des partis avances, pour foire la guerre
velien, pero a vo rovuzel diouto aux religieux, le jour où il aiguisa les
Palez-liourbon.
dond
da brolita deuz avanlajou al appétits de la masse populaire, on lui
An Aot. Guvinot, fenef komision
ar retrejou dirag ar Senat, a neuz lezen-zo. An Aot. Guvhiot, reuer ar promettant l'appât du « f a m e u x milneve renket e baperou. Na anave- gomision euz ar Senat, oo on deuz liard des c o n g r é g a t i o n s » ; ce jour-là,
zomp e'hoaz nemed ar respont d'ar hot lavaret: « Rod a vo d'eomp; au prix d'un mensonge, l'auteur de la
dos associations assura le triomphe
poent kenta, pe e vo red, pe na vo emozan, hrenna divar ar e'hargou loi
momentané du parti dit radical. Mais
a
gouozo
var
ar
Stad
pa
vo
votot
ket, d'ar vicherourien, digas eur
hélas ! voyons ce qui s'est passé. —
som tennet divar b goprou d'ar al iezon-ze. »
Pour trouver ce fameux milliard nécesPolec'h e vo krennet I Lavaret a saire pour les retraites ouvrières, on
c'hellou euz o retrejou o-hunan.
An darn vuia euz an deputeod a ra froaz : « Lezet a vo er-meaz deuz s'est lancé à l'assaut des congrégations
zo bet, evel m'ho peuz sonj, à du l)enefls al lezen, ar ruin tud a rer tour à tour et les congrégations non
gantar rédigez pe obligasion. Kouls- diouto: mevelien ha merourien. » autorisées et celles autorisées, aux;
Kementrma zo skier da gomr quelles cependant on promettait de né
koudejvar.göutön Gaillärd-Bancel.
eun ènklask all a zo bet kunduot, pronn. A ratoz-kaer, an dud'diskru- pas toucher, ont été chassées et dépouillées, et le milliard, le fameux milgant ar Senat, hag houma a zis- puill a c'houarn ar vro, ha na blich îirtrd,
loin de rentrer dans les caisses,
kuez d'eomp skler penoz nag ar ket d'ezo an dud fur ha komportot pour un pou plus en serait sorti. Et
a
gevor
an
aliosa
var
ar
maez,
a
perc'hennou nag ar vicherourien ne
cola n'a pas suffi, après les congrégamaint a du gant ar rédigez. Ar lezo ar re-ma er-meaz douz al Lezen! tions <;a a été le tour de l'Eglise. Un asGambr a zo boazet da voti lezen- Tra skrijus, hag eo rod diskloria saut terrible a été livn', et de même
nou heb goulen ali na konje an dud ubel. Dija evid darvoudou al la- quo pour les congrégations, on a spolié,
interested enno, ha da ober anezo bour, a zo bet c'lioariot ar momoz on a dépouillé.
just ar c'hontro.1 deuz o'hoant ar tro d'ar vichorourion divar ar
L'ouvrier réclame sans trêve la part
vro : an dra-ze zo anat. Petra reio maez: ar ro-ma n'o douz droet a- do bonheur promise, il réclame les rebed da douch arc'hant pa vent, ble- traites ouvrières, non pas à TO ans, peu
ar Senat biema '(
travailleurs, hélas ! parviennent à cet
Petra bonnag, eu ein gavet zo set dre o labour! Kemend all a zis- de
âge, mais à55 ans au plus tard, c'est-à
lealded
a
gleclie
digerri
o
daoula10.000 respont gant an Aot. Guvigad d'ar ba'lzanted, ha miret outo, dire qu'il réclame quoique chose de
not.
palpable, quelque chose de raisonnaVar an 10.000, n'euz nemed :*XX) hiviziken, da grodi balbouzerez ar ble on un mot, il réclame la proie et
gouarnamanterion
a
zeu,
i'aeus,
da
a gemend a ve a du gant forsi ar
non l'ombre.
Cola figurait au programme alléchant
vicherourien da baöa o lod euz ar 1'rota mare da vare tallier o c'hezek
pe o %aout er c'honkouriou, ha na des candidats gouvernementaux. L e
retrejou savet evito.
reont netra evito eur wech eat or
Al labourer gall na blich ket d'e- galloud. Ha koulskoude an dud di- peuple, ce bon peuple a mordu à l'hameçon I En at-il été plus heureux?
zan beza nasket evel al labourer var ar maez a baS an taillou koulz Certes
non 1
prusian. Delc'hen a ra tost d'e fran- hag ar re all, ha zoken e sikourLos impôts n'ont cesse de l'écraser
ktz. Na fell ket d'ezan beza seilet, font paea loden ar c'houarnamant de plus en plus et il n'a rien reçu en
gant ar Stad, evel eur galeour, a ebarz ar c'heilou retrojou-zo hag compensation, bien au contraire. — L a
ve R E D ren ha kas on dro. Mar plich a vo savet evid bep sort tud, ne- victoire du parti radical n'est et ne sera
d'ezan digas e c'hopr bep sûn pe med evito.
qu'apparente, qu'illusoire, parce quo
•
bep miz d'eur c'heí emzikour po
(lue a des méprises, elle ne saurait être
Petra 'n em gavo£ Labour ar durable. L'histoire, d'ailleurs est un
asuranz, en eur esperout kaout an
arc'hant-zo, divozatoc'h, eur weeh parkou, pegwir na vo gwarantis éternel recommencement et colle du
e vo toe'hor, evelkent na blich ket a-bed onnan ken, a vo dilezet inui- parti actuellement au pouvoir sera la
D'ozan o teuf o tud da lavaret d'ezan : ouz-mui gant ar vovelion evid la- même que celle vies autres partis qui se
11
CAUBAlX
— Mlle de Boisgehest épouse M . L e - , même qui me ramène Y v o n n e . Voulozvous lui parlez i
marcliais ; elle ost fiancée depuis trois
— Non, pas maintenant, j'ai besoin
jours.
— Qui vous a raconté cette ineptie '', de me ressaisir.
— Distrayez-vous, c'est le mieux. TeDans tous les cas, si le comte Huguon
nez, suivez-moi, je vous garde à dîner
avait eu de pareils projets, ils sont à
co soir. Yvonne nous rapportera quelvau-l'eau et tout le inonde en est fort
ques échos de Penhool. Je ne serais pas
aise. On a mis la polico aux trousses
étonné que ma lille ne V o u s rassurât
de Lemarchais, chose qui devait arripleinement et vous rendit même votre
ver tôt ou tard, quoique la chance ou
initiative.
l'impunité se prodigue do notre temps
Bertrand suivit le docteur. 11 sentait
aux voleurs de son espèce.
une détente se faire peu à peu dans
— M . Lemarchais arrêté ! répétait
tout son être. Yvonne réussit à dire
Bertrand presque aussi surpris que M .
quelques mots à son père, tandis que
de Boisgenest lui-môme.
le percepteur causait avec Mme Jeffik
— Non, poursuivi seulement, car il
et,
une heure plus tard, après avoir
s'est sauve le gredin ! Vous avez enemmené Bertrand au fond du jardin,
tendu Fantik ce matin, au retour de la
pour lui aider à cueillir les fruits du
gare de Kerneur. Mais, plus un mot làdessert,
elle trouva le moyen, sans être
dessus. Qu'il aille se faire prendre où
indiscrète, et sans compromettre son
il voudra... Donc, la place ost libre ;
vous serez bien accueilli et vous rem- amie, d'ouvrir à l'espérance le éœur timide du pauvre amoureux.
placerez avantageusement le fugitif,
Le dîner commença sous les plus
surtout auprès de Rosenn.
heureux auspices. Comme il Unissait,
— Docteur, pensez-vous qu'elle m'aiayant excité la verso.intarisablo du docme un peu '{
tour, Bertrand, un gai sourire sur ses
— Allez le lui demander ce sera plus
lèvres, lui dit :
sur.
— Quo diriez-vous, Monsieur, si je
— Je l'ai fait à la Lando-aux-Picrvous faisais retrouver le coffre de la
res...
chambre rouge, à Penhool '\
— A l o r s vous étiez indiscret peut-être
— Boisgenest s'en ost souvenu ! dit
et, cependant, si vous aviez été plus
avec vioacité M . Jeffik, il l'avait changé
perspicace...
de place...
— J'irai ce soir chez Mme de German— Non, M . de Boisgenest ignore son
dré, elle me guidera, car je me sons
existence ; et vraiment, il ne serait pas
tout à fait dépourvu d'initiative...
'facile à trouver. Nous aurons môme
Une voiture roula sous la fenêtre. Le
besoin do vos conseils. Lisez ceci, docdocteur jeta un coup d'œil dans -la
teur.
rue.
Bertrand sortit do son portefeuille la
— C'est Mme de Germandré elle-
i
sont succédés à la tête des affaires depuis l'avènement de la troisième. République.
Qui ne se rappelle encore le promoteur de la loi dos associations, au Sénat, lançant à Combes, qui se vantait
de poursuivre son œuvre, le démenti
lo plus énergique et le plus méprisant,
et co jour-là le Sénat, complaisant comme d'ordinaire, approuvait cependant
Combes. Son prédécesseur put constater que sa victoire avait été trop complote, il en adviendra de même de collo
du parti radical.
A h I l'œuvre entreprise de guerre religieuse se poursuit, oui, mais qui sème
le vent récolte la tempête. Le peuple, à
qui on essaie chaque jour d'arracher
la toi, no so déclare pas satisfait. Lorsque la foi ost arrachée des cœurs, il s'il
trouve une place plus largo pour la
haine; oui, la haine, parce qu'on lui
aura ouvert des horizons trop largos et
que l'on aura supprimé lo frein eapable
d'arrêter les passions trop violentes
que l'on aura déchaînées. Lo radicalisme avait beaucoup p r o m i s ; il n'a
rien tenu, or les appétits matériels largement ouverts et no trouvant plus le
contrepoids plus quo nécessaire, dans
les espérances que l'on a la folie de
vouloir éteindre dans les cœurs, il est
naturel que les prétentions se feront
entendre de plus en plus. Et ce ne sera
plus à l'assaut des couvents et des
presbytères, mais bien ù celui des capitalistes que montera lo flot irrésistible d'une démocratie quo l'on aura
faite révolutionnaire !
Il ne faut pas on effet se faire d'illusion, le radicalisme n'a pas à espérer
de pouvoir tromper longtemps encore
le peuple qui, une fois, a été borné ! —
Les retraites ouvrières { On lui les avait
promises avoo l'argent dos religieux et
les biens de l'Eglise ! L'impôt sur le
revenu? Les radicaux promettaient de
le faire progressif et de le faire peser
sur les classes aisées.
Hélas ! durant qu'ils étaient la minorité, Messieurs les blocards pouvaient
faire croire à la sincérité de leurs programmes, il n'en est plus de même aujourd'hui. — Les retraites ouvrières si
longtemps et si souvent promises, le
peuple les veut et pour les avoir, il ne
se gênera pas pour imiter les cambrioleurs légaux qu'il a vus à l'œuvre, il
enf,onoera lesjt portes des capitalistes,
commelurent,,jadis,' ehfoncôes|les portes de nos églises et do nos écoles !
Et ne semble-t.il pas que ces Messieurs, entrevoient dès maintenant l'issue fatale, lorsqu'ils reculent sans cesse
l'échéance redoutée, de toutes ces réformes toujours promises, mais jamais
réalisées?
Ils sentent, dirait-on, que le jour pro
chain où ils n'auront plus comme tremplin la question cléricale, le jour pro
che aussi où le peuple s'apercevra que
le péril clérical, quo la nécessité de
sauver la République, ne sont que des
épouvantails stupides, le Radicalisme
sera à son déclin. Ils sentent, dirait-on,
quo le terrain se déblaie, que des paro
les ne suffisent plus, que dos actes
s'imposent, qu'il va être néoessaire de
faire face non plus à la question cléri
raie, mais à la question sociale et cette
pensée effraie nos radicaux, parce qu'ils
sont avant tout des partisans de l'assiette au beurre.
Ils sentent qu'il v a falloir faire face à
la question sociale, et ils savent que ce
jour-là le radicalisme aura vécu, et que
dans l'état actuel des esprits, qu'ils auront puissamment contribué à provoquer, le socialisme et l'anarchie prendront leur place.
C'est la faillite du Radicalisme, parce
qu'il a eu le triomphe trop facile, et la
relation d'Arthur Kellec, apportée par
son fils. M . .lefïik la parcourut, poussant do temps en temps de sourdes exclamations. Quand il eu fini :
— Penhool, dit-il, je n'ai jamais été
aussi heureux, même au moment de
mes plus belles trouvailles. Ce coffre
contient la fortune de votre grand'pèro
ses papiers de familles, ses bijoux...
— Vous vous emballez, docteur, j e
n'attends pas de tels trésors, répondit
Bertrand, qui sourit à cet enthousiasme. Quelques souvenirs curieux me
suffisent ot la recherche en elle-même
aura son attrait.
Rosenn, depuis l'émotion heureusement provoquée par l'arrivée à son
chevet de la chanoinesse et d'Yvonne,
avait [retrouvé, dans le sentiment des
affections qui l'entouraient, la force de
résister à l'épreuve et, pendant la triste
veille, où son père prit connaissance
de l'acte par lequel le comte Olivier déclarait solennellement n'avoir reçu
Penhool qu'en dépôt, pour le sauver de
la destruction et de la ruine, sa propre
tendresse consola M . de Boisgenest,
en lui donnant l'énergie nécessaire à
l'accomplissement d'un aussi pénible
devoir.
A u m a tin, lorsqu'elle v i t Rollande
inquiète ot compatissante auprès de
son lit, elle ne pul s'empêcher de lui
faire toutes ses confidences. Le comte
d'ailleurs ne s'y serait point opppsé. Il
devinait, maintenant, le dévouement
si désintéress/3 de sa cousine ; et, dans
le cas où M m e A l m a ï d e n'eût point approuvé ses intentions de se dépouiller
'de la plus grande partie de ses bions
victoire trop prompte. C'est aussi la
preuve de la véracité des maximes :
« q u i sème lo vent récolte la tempête »
ot « qui aimé le danger y p é r i t » !
JEAN
SOLU.
Souscription publique
d'" Ail BOBL
Liste précédente
:t
. . .
134 f.
Liste
Jean do Kercadio, Guingamp
Lo barde Ab-Hervé,St-Brieuc
L'Ovate John Ke.lt Edwards,
Egerton Studios, Brompton Road, Londres . . .
L e " C l u b G a l l o i s " d e Londres,
2, Whitehall Court . . .
Une Bretonne, fière de l'être,
Cholet
J. -M. Malgorn, île d'Ouessant
André Garrec, Carhaix . .
Jean Choleau, secrétaire de
la Section Economique do
PU. R. B
Joseph Josse, Nantes . . .
Bargain et Mahé, L e Faouët.
De Châteauneuf-du-Faou
A l'ancien moutardier de
Monseigneur
Pour photographier le vitrail
Pour redorer le blason
. .
Pour réparer la robe . . .
Pour collectionner les vestes
Et lui payer des pommes
cuites
Souscriptions recueillies par
J. Solu, à Carhaix
Un vétéran
Un vieux chisseur de lapins
impénitent
Son garçon de laboratoire .
A bas la clique
V i v e la liberté de croire, penser et agir
Ar Dobl vivra !
Nous l'aiderons ! . . .
TOTAL.
.
.
.
10 00
3 00
12
50
12
50
1 00
1 00
0 50
12
2
0
10
00
20
0 05
0 05
0 _05
0 05
0 05
0
05
2
00
0
0
0
10
05
10
0
0
0
10
05
05
1 9 2 f. 2 5
QUELQUES LETTRES
Ouossant, le 23 Octobre 1907.
Monsieur le Directeur du Journal
" Ar Bobl ",
J'ai l'honneur do vous adresser ci-joint
ma modeste souscription pour aider à couvrir les frais qui vous sont occasionnés
dans l'intention do tuor ce Journal, que
quelques personnes bien pensantes (!) accusent do vouloir propager lo Paganisme,
et qui, à mon avis, se propose seulement,
tout en détendant notre vieille langue,
d'aider le mouvement régionaliste à se
former. Courage donc, malgré les ennemis
des deux camps opposés I
Veuillez agréer, etc.
J.-M. MALGORN,
Maire suspendu par Ramonet.
Rennes, lo 27 novembre 1907.
Mon cher Jalïrennou,
Dimanche dernier, au cours do notre pre
miore réunion des tégionalistes du pays de
lionnes, nous avons pensé à coux qui dans
cotte môme ville furent, voilà bientôt dix
ans, nos précursours ot sont demeurés nos
compagnons de lutto.
A l'ancienne Fédération bretonne des
Etudiants, nous avons substitué une section
do l'U. R. B. ouverte à tous les étudiants
rennais. Son premior mouvement a été un
acte de solidarité et de gratitude envers
Ar Bobl et son directeur.
Ci-joint tu trouveras en un mandat-poste
la somme do 12 fr. 10 en tômoignago de
sympathio et d'union avec nos frèros do
Broiz-Izel.
Jean CHOLEAU ; Looiz HBRRIRD ; Jean et
Maurice LKTTRYJ JACOB(E.'Koot-Skau);
R. LE GAI: ; M A U AH Mou ; Joseph
1
FRISON ; J. ANUKIEUX.
en faveur de Bertrand, par lo fait d'un
acte que la loi elle-même pourrait méconnaître, il sentait qu'il eût trouvé
chez la chanoinesse une approbation
pleine et entière de sa conduite, et ' de
plus un asile spontanément et affectueusement offert.
Mme de Germandré blâmatt cependant la décision prise par Rosenn d'accepter l'alliance de Lemarchais.
— Je saisis à merveille le sentiment
qui t'a guidée, lui disait-elle. Ne pouvais-tu rappeler à ton père vos, conventions et les trois mois de délai qu'il t'avait accordés. En homme d'honneur,
M . Lemarchais aurait dû s'en souvenir
et ne pas recevoir ta main, comme le
prix d'une transaction plus ou moins
avantageuse.
— Que ferait-il, maintenant, ma cousine ?
— Je n'en sais rien, car je m'efforce
d'être à son égard aussi charitable que
possible.
— Il dit qu'il m'aime, soupira R o senn, avec un triste sourire ; ce serait
une occasion de le prouver en me prenant sans dot.
— Rosenn ! M . de Penhoël n'acceptera point de rentrer en posession de
ces biens...
— Ils lui appartiennent, ma cousine,
et nous ne pouvons en jouir, sans
manquer à toutes les lois de l'honneur...
— Je le sais, je vous approuve, ton
père et toi ; mais je connais Bertrand.
La chanoinesse demeura quelques
minutes silencieuse, puis elle releva la
tête et, regardant la jeune fille :
Echos et Nouvelles
Inauguration de la ligne de Châteaulin è Carhaix
A la suite de démarches faites par
MM. Halléguen et Dubuisson, députés
de l'arrondissement, auprès de M M .
Clemenceau, président du Conseil, ot
Chéron, sous-secrétaire d'Etat au ministère de la Guerre, ce dernier a accepté
la présidence de l'inauguration de la
ligne de chemin de fer de Carhaix à
Châteaulin-Orléans, récemment livrée
à l'exploitation.
Cette cérémonie aura lieu le dimanche 15 décembre.
Les religieuses an exil
A. une exposition artistique et industrielle qui se tient actuellement à Plymouth, les religieuses Ursulines de
Quimperlé, réfugiées en Angleterre
après leur expulsion en A v r i l dernier,
ont remporté la plus haute récompense
pour leurs magnifiques travaux en
dentelles et broderies.
Le jury les a classées « h o r s concours » ,
et le président de la Commission s'est
exprimé à leur égard dans les termes
suivants :
« Il y a dans notre exposition une
petite mais ravissante collection de
travaux exécutés par les religieuses
Ursulines qui sont venues s'établir
récemment à Beaconsfield, près de
Plymouth. Cette collection est tellement
supérieure à toutes les autres que nous
avons dû en faire une section a part et
lui attribuer un diplôme spécial de
super-excellence, avec la première
médaille. »
La suppression des débits de
boissons
La commission sénatoriale des débits
de boissons a approuvédéfinitivement,
samedi, le rapport supplémentaire rédigé par M . Eugène Guérin, sur les
modifications apportées, après accord
avec le gouvernement, au texte voté
par le Sénat en première lecture.
La proposition nouvelle fixe le nombre des cafés, cabarets et autres débits
de boissons à consommer sur place,
vendant de l'alcool, des liqueurs alcooliqueáou des apéritifs autres que ceux
à base de vin, 'a trois par 600 habitants,
pour les agglomérations de cette importance et au-dessous, et à un par
200 habitants au-dessus de ce chiffre.
Aux termes de l'article 2 et sauf
quelques exceptions en faveur des villes
d'eaux et stations balnéaires, aucune
nouvelle déclaration d'ouverture de
débit ne pourra être faite tant que ta
réduction prévue à l'article précédent
ne sera pas réalisée.
Deux sous-marins qui s'abordent
Un abordage s'est produit le 22 novembre à 3 h. 30, pendant les ex'ercices
do sous-marins, entre le Bonite et le
Souffleur.
Toute la flottille de sous-marins étant
sortie, le Bonite et le Souffleur se trouvèrent par une coïncidence bizarre, au
même endroit et presqu'à la même
profondeur, soit à six mètres environ.
Le Bonite, passant au-dessus du Souffleur, heurta par bâbord ce dernier à la
partie supérieure, et lui enleva presqu'entièrement toute la superstructure
et le gouvernail avant.
A bord des deux navires l'émoi fut
grand, mais personne ne perdit son
sang-froid. L e Bonite remonta facilement à la surface. A bord du Souffleur.
le commandant Robillot ordonna une
prompte manœuvre, grâce à laquelle il
— Puisse la Providence arranger
toutes choses, dit-elle, ses voies sont
imprévues et merveilleuses souvent.
Dans la journée, tandis que Bertrand
avait avec M . de Boisgenest l'entrevue
dont nous avons paçlé, Rosenn s'échappa et courut s'enTérmer dans son
petit boudoir, laissant M m e Pluchot
causer avec Y v o n n e et la chanoinesse.
Seule, celle-ci avait quelle question v i tale s'agitait entre les ,trois hommes
réunis dans cette chambre, où semblait
flotter depuis si longtemps, dans la solicitude et le silence, l'ombre du comte
Olivter.
Rosenn éprouvait une tentation singulière à peu près pareille à celle ressentie par Bertrand à son sujet. Certes,
la pensée de quitter Penhoël lui était
pénible mais, cet abandon, ce deuil lui
convenaient en ce moment où sa"'vie
heureuse allait finir. Elle commençait
l'ère des sacrifices. S'unir à Lemarchais
san amour, elle y consentait pareeque
son père le lui avait demandé, pour
reconnaître le service rendu. Lemarchais accepterait-il l'énorme dimiHiition
de leur fortune?Oui, peut-être, car l'héritage de M m e Pluchot en rendait les
restes encore bien enviables. Mais,
comme Rosenn eût désiré le savoir assez intéressé pour ne vouloir rien abandonner de ses espérances !
(A
suivre.)
arvlnt lui aussi à remonter à la
urface.
Il y a quelque temps, le Bonite avait
déjà abordé le Souffleur et son avant
tut renforcé à ce moment. C'est à cette
circonstance qu'il a dû de ne ' pas être
endommagé.
La oorraspondanoe International»
C'est à la date du 1" courant qu'ont
été mises en vigueur les importantes
dispositions arrêtées, 11 y a quatre
mois, par le Congrès postal international. En voici les dispositions essentielles : les lettres pour l'étranger, qui
paient 0 fr. 25 centimes par 15 grammes
ou fractions de 15 grammes, paieront
désormais 0 fr. 25 centimes pour les
premiers 15 grammes, et 0 fr. 15 cent,
par fractions de 15 grammes supplémentaires. Les oartes postales illustrées
seront admises dans tous les pays
étrangers au tarif de 0 fr. 05 si elles
ne portent que la signature de l'expéditeur, la date et le lieu de l'envol. A
l'époque du Jour de l'An, oinq mots
seront autorisés, Il sera possible d'ajouter une dédicaça aux livres, aux
morceaux de musique, aux journaux,
aux photographies, aux gravures, et de
joindre la facture à l'envoi. Circuleront
en franchise, toutes les lettres, valeurs
déclarées, mandats-poste ou colis-postaux destinés aux prisonniers de guerre
où expédiés par eux. L a taxe des mandats-poste sera dorénavant ramenée à
0 fr. 25 par 50 francs ou fraotions do
50 franos. Le petit colls-postal.de 1 kilo
pourra être expédié sur les territoires
d'Outre-Mer, moyennant une taxe ma
ritime de un franc maximum, et le
remboursement des frais d'expédition,
sans préjudice de l'indemnité ordinaire
en cas de destruction du colis. L a principale des innovations prévues par ce
trogramme de réformes est, comme on
e sait, la création du timbre-réponse
tnternational, lequel est mis en vente
dans tous les bureaux de poste. Ce
timbre est à fond blanc ; au milieu de
la vignette figure une femme entourée
de deux hémisphères. Ce timbre devra
toujours porter l'indication de l'endroit
où II aura été délivré.
contre la cavalerie ennemie, dans la gorge
appelée Foum-Safrou.
Los Deni-Snassen, en fuyant, attirèrent
les nôtres au lieu dit Fidat, où se trouve
une dépression de terrain.
Des Marocains, au nombre de 7, cachés
dans les broussailles de jujubiers sauvages, firent feu sur le lieutenant Rozo, chargeant a la tête de son peloton avec un
entrain admirable.
Le lieutenaiit fut tué sur le coup. Uno
moitié du peloton des spahis ramena lo
corps, pendant que l'autre moitié continua
à charger les sept indigènes qui avaient
tué le lieutenant, et qui furent sabrés.
Le docteur Pinson, aide-major, soignant
un cavalier blessé, (ut atteint d'une bailo
au bras gauche. Uno nouvelle balle s'aplatit
sur son étui à revolver ; uno troisième
balle traversa la gorge du blessé, qui
expira.
Parmi les morts, on signale le brigadier
français Dalvain, un spahi indigène, un
légionnaire et un goumier du cerolo do
Marnia.
Il y a neuf blessés, mais on ignore la
gravité de leurs blessures.
Les Benl-Snassen, obligés de battre on
retraite dans les montagnes, ont été poursuivis par la fusillade et les décharges
d'artillerie. Ils. ont encore perdu, dans leur
retraite, nombre des leurs.
On évalue leurs pertes à 1.000 morts environ.
L'artillerie a dû donner à fond et couvrir
de shrapnells les Beni-Snassen, pour les
forcer à la retraite. Le oombatne cessa.qu'à
deux heures de l'après-midi.
La tenue de nos troupes a été admirable.
Au Parlement
Chambra des Députés
Séance du 25 Novembre
M. Barthou, ministre des Travaux Pu
blics, dit que les agents révoqués pour
faits de grève, ne seront pas repris, lui mi
nistre.
On discute et vote le budget des postes
et télégraphes.
M. Carpot demande au sous-secrétaire
d'Etat des renseignements au sujet de la
rupture des câbles Brest-Dakar et Tamatavo à la Réunion, qui ne fonctionnent plus,
l'un depuis juillet, l'autre depuis août.
M. le sous-secrétaire d'Etat répond que
les câbles ont été réparés par un navirs anglais.
Plusieurs députés protestont qu'on
Guerre au modernisme
soit réduit au concours de l'étranger M. le
répond que des câbles anUn motu proprio dn pape, du 18 no- Sous-Secrétairo
glais traversaient le nôtre au même point.
vembre, ordonne à tous les catholiques
Bref on n'y attache pas plus ample imporde se soumettre aux décisions prises
tance.
ou à prendre par la commission des
Dans l'intervalle, Légitimas, le nègre dé
études bibliques instituée par Léon XIII,
uté de la Guadeloupe, qui n'est pas venu
'et de les considérer comme décrets des
la Chambre depuis 18 mois, apparaît et
suscite l'hilarité.
saintes congrégations romaines.
On passe dans l'après-midi au budget gé
Le motu proprio déclare que tous
néral de 1908. Différentes questions sont
ceux qui, par discours ou par écrits,
traitées : la situation des ports et des comcritiquent ou s'opposent aux décisions
pagnies maritimes,.la décentralisation des
susdites, enoourent une faute grave.
ports de commerce, qui doivent s'achemi
Le motu proprio, s'oocupant ensuite ner vers l'autonomie, ce pour quoi il faut
simpliller les formalités, qui font durer
de ceux qui sont opposés aux décisions
du pape contre les erreurs du moder- l'instruction des moindres allaires.
L'Officiel contient un décret du 21 no
nisme, confirme l'excommunication,
latœ sententiœ prononcée contre ces vembre concédant à la chambre de commerce de Morlaix le droit d'exploiter deux
opposants et déclare que ceux-ci enpetites grues.
courront aussi toutes les peines établies
Le repos hebdomapaire des employés de
i contre les propagateurs d'hérésies, si
chemins de fer fait l'objet d'une interpella
leurs propositions sont hérétiques.
tion de M. Durre, député du Nord, qui de
Le motu proprio enfin invite tous les mande que le personnel des compagnies
bénéficie de 52 jours de repos par an. Pluévoques et tous les directeurs de consieurs députés s'associent a cette demande.
grégations religieuses à surveiller les
professeurs, notamment dans les sémi- Le ministre dit qu'il a invité les companiesftpratiquer le repos hebdomadaire !
naires, et d'éloigner ceux qui sont
'est l'Ouest, dit-il, qui a regimbé le plus.
imbus de dootrines modernistes.
Il n'y a donc qu'un remède : le rachat. ChaLe pape exhorte les évoques à ne pas
cun parle pour son saint, M . Barthou comconsacrer prêtres les jeunes étudiants
me les autres I
qui montreraient des tendances vers le
Séance du 20 Novembre
modernisme et il invite à défendre dans
tous les diocèses, la vente et la lecture
On continue la discussion du budget des
des livres et journaux modernistes.
Travaux publics.
M. Engerand demande que les employés
de chemins de fer d'intérêt local bénéficient
de la réglementation du travail et du repos
hebdomadaire. Sur telle ligne du Calvados,
des employés travaillent 15 heures par jour,
et n'ont que 12 jours de repos franc par an.
Combat de Foum-Safrou
Le ministre accepte le projet de M . Engerand.
Dimanche, un combat a eu lieu sur la
MM. Lamy et Guilloteaux, du Morbihan,
frontière, entre nos troupes et les Beni- sollicitent un relèvement des salaires des
Snassen, sur la frontière d'Algérie.
cantonniers.
Les Beni-Snassen, au nombre de 10,000
MM. Mahieu et de Kerguezec demandent
environ, se précipitèrent sur notre camp,
ue les petits ports de pèche soient, amômais le colonel Felineau se méfiait de cette
orés, et que leurs dépenses soient cataattaque. Il avait pris position. L e combat
loguées.
On passe au budget des chemins de for
fut très vif.
de l'Etat.
Le combat commença à 5 heures du
M. Guillemet fait ressortir que le désordre
du matin.
et lîincurie régnent partout sur ces chemins
Notre artillerie bombarda d'abord différents villages appartenant aux Beni-Seg- de fer. L é personnel n'est pas stylé.
mimane.
M. de Beauregard établit qu'à l'Etat tout
Les Beni-Kaled, de nombreux contin- va de mal en pis, et se plaint do la pénurie
de matériel.
gents des Benl-Snassen, s'abritant deirière
lés plis de terrain, les uns à pied, les autres
M . Barthou, ministre des Travaux puà oheval, avancèrent sur nos troupes.
blics, répond que la catastrophe des Ponts
La cavalerie, oomposéo des spahis et des
de Ce, ligne de l'Etat, n'est pas un argugoumiers du cercle de Marnia, sous les ment oontre le rachat par l'Etat : des catastrophes arrivent sur tous les réseaux. La
ordres du oommandant Costet, chargea
f
S
g
LA « R E AU MAROC
n
Feuilleton du Journal " Ar Bobl "10
M TOUR D'ÀUVERGN
Lakeet en brezoneh gant
Loeiz QOURLET
Digouezet oa er c'horn, el lec'h en
devoa kavet kichen ar bouestou goullo
ar baner leun a voued. Eun dorn a dapaz krog en e vreac'h. Gwelet a reaz
neuze, en denvalijen, stum eur plac'h.
— Aotrou Kastignak, emezhi, losket
ac'hanon da vouena d'eoc'h o taoulagad.
— Me asant, intron, a respontaz ar
mousketaër, rag eun enor vraz eo ze
d'in...'henvel 'vin evelse deuz Cupidon
doue ar garantez I
Eur o'hoarzgoapeuz a oa bet ar respont.
—• Chut l eme ar vouez, stouit eun
neubeud...
Ober a reaz hag er memez amzer e
santaz unan bennag o skoulmaj d'ezan
eur mouchouer eh dro d'e benn. Ne
sonjaz ket muloo'h e vlje bet imposubl
d'ezan en em zlfen mar vijé bet e vuez
en danjer.
— Korriganes vad l a lavaraz-hen,
me ho c'heuil.
Hag e sonjaz :
— Mar d'eo ze an drouk a felle d'an
aotrou Sartènes ober d'in, en deuz dibabet mad, kountant oun !
Renet gant an hini a hanve e gorriganez vad,, a reaz eun neubend kammejou... Eur barrad ear fresk a zantaz
var e zremm... kuitaet о devoa sal an
oranjez... ebarz ar park e oant heb
douetans... mond a r e e n t goustadik
heb ober trouz.
— Me zo zur, eme Kastignak da
skouarn an hini a rene anezan, me zo
zur intron, oe'h koant rag о torn a zo
flour.
—Chut I
— На I emezan, an urz a zo dadevel I
Mez kaozeal e rin er mare mad 1
— Eur c'hart-heur. goude ë chomjout
a-zav.
— Mad I digouezet omp, emezan.
Klevet a reaz eun alc'houe о trei er
potail, eun nor о tigerri, hag an dorn
flour о heurta anezan goustadik, hen
lakeaz er meaz ar park nag an nor a
zefraz.
— Ha ma I ha ma I pelec'h e moc'h
eta, korriganez vad ì a o'houlennazhen.
— Piou oo'h 1 ha deuz peleac'h e
touit 'i a respontaz d'ezan eur vouez
pouner.
Kastignak a dennaz ar mouchouer a
o'holoe e zaoulagad. Eun den, gantan
en eun dorn eur meli penn-baz hag eul
letern en egli e a oa dira-zan.
— Piou oun ì a lavaraz Kastignak
souozet.
Mez an don, pehinl en devoa kaset
al letern dirag e fas, a anavezaz anezan.
— N'eo ket posubl I a lavaraz-hen ;
an aotrou a gousk en e zao t
— Han ? eme Kastignak souezet d'e
situation des employés, dit-il, est excellente.
La oampagne menée contre les lignes de
l'Etat, afflrme-t-il, a été payée 1
Leur budget ordinaire leur est voté.
Dans les couloirs, après la séance, deux
députés de l'Isère, MM Buyat et Plisson,
ont échangé quelques horions. On parvint
à les séparer.
Séance du 27 Novembre
Discussion sur la dévolution des biens
ecclésiastiques.
§ 3. «Toute action on repriso, qu'elle soit
qualifiée en revendication, en révocation
ou en résolution, doit être introduite dans
lu délai ci-après déterminé. Elle no peut
être exercée qu'en raison do donations, de
legs ou de donations pieuses, et seulement
par les auteurs ou leurs héritiers en ligno
directe. »
M. Lofas critique co paragraphe Les
fondations de messes, ne sont pas dos lib é r a l i t é s , mais des donations avec charges,
dos contrats à titro onéreux. M. Briand repousso cotte interprétation.
M. lludelle dit qu'on veut enlever aux
tribunaux la liberté do juger contre la thèse
d'un ministre.
M. Briand répond quo si les catholiques
avaient voulu fonder des Cultuelles, cellesci eussent rocuoilli les biens sans discussion.
L'iu.'uro du vote sonne. La droite et le
contre sont on nombre. La gauche, au contraire, est absente. Ces Messieurs se reposent pour 15.000 francs. Le scrutin va
donner la majorité à l'opposition. Alors lo
ministre, à rencontre do toute légalité —
y en a-t-il pour eux ? — demande le renvoi
du scrutin à l'après-midi. Bon prince, M.
Lofas accepte.
Dans l'après-midi, le vote a lieu au scrutin public. Cette fois, lo bloc est au complet. La motion Lefas est repoussée par
350 contre 224
A co moment, M. Delahaye interpelle M.
Briand avec violence. Le ministre répond
sur le même ton. M. Beauregard crio, dans
le bruit, quo le vote est un mensonge juridique. M. Lomire demande que les célibataires puissent, en nommant des légataires
unlversols, choisir los personnes chargées
d'exécuter leurs volontés dernières. Cette
disposition est repoussée.
Le S 3 est adopté tel quel.
M. Ribot dit que cette loi instituera un
droit nouveau, avec effet rétroactif: Le mintstèro a eu peur de l'impartialité des Juges.
eo mad espern arc'hant ar vro, a zo da
genta o telc'hen tost d'ar c'hresk paë e
touchont koulz nag ar re ail.
E-touez kernend a vleizi naonedik,
mare da vare unan bennag a zeu hag
a zao e vouez da zifenn ar justis.
Neuze, an deputeed n'o deuz ket awalc'h
a iusultou da skei gantan. A n deveziou tremenet, euti députe, Che riez
B e n o i \ a oa savet er gador da lavp-et
e oa eur vez beza volet dre •¿¿6 our
som kresk ken braz, pa oa kernend a
dud o vervel gant an uaon liag o labourât noz-de heb gounid eul liard.
Pa glevaz kernend all ar chas arajet
a zo lakeet ganeomp-ni tud diot da
c'houarn hon nioni, hi ahopaz a bouez
o fenn var Charlez Benoit : « Poézou !
Kanailll Heillon! L o u s k o n ! » ha beb
sort cherissou ail evelse, ma oa red
d'an den honest-ma diskenn deuz ar.
gador heb gallout komz hirroe'h.
Benoit a zo deuz an tu g w e n . Deuz
an tu ru. eun koz, an Aotrou Sairieh a
zo deuet d'eau evel eur remors d a v e z a
laéret ken braz som ; bot eo hardi
awalc'h d'hen lavaret, lia dustu re e
gosteenn o deuz forset anezan da rei e
zilez deuz a renadur ar barti radikal.
Henvel int, paotred o femp mil skoed
levé, heb kouta pez o deuz en tu ail,
deuz chas-dog o harz den da douch
deuz plad o iod.
Diaviz eo red d'ê beza a-benn klemm
c'hoaz e kasfe gwech ha g wecli ail une i
bennag eun taol botez gant o tlad.
A h l Paotred o femp mil skoed ! A benn tri bloaz bennag amac'houi zeuio
a d e r o gant o m'n flour, niez bet sur e
vo lakeet re ail en ho plas. N'eo ket
d'ar meniez re da brouta atao.
An Eisteddfod Yraz
a vo en Londrez en 11)09
Saozon habestret gant Breiziz
Ma c'henvreur mad al livafir brudet
Ian Kelt Eddwards a skriv d'in al 11zer-ma:
Londrez, 21/11107.
V A ZALDIR KEII,
Droug eo ganin kleved e kevez kemend a drubuill gant Ar Bobl, ha kas
a ran d'id ar som a 25 lur; 4 skoed 10
gwennek deuz va ferz, ha 4 skoed 10
gwennek deuz perz ar Welsh Club. Ne
meuz ket gallet kaout muioo'h eged an
ara-ze, dre ma neuz ezom Celtia skoazel ive. Hanter varo eo ar gelaouen-ma.
A n Aotrou Lord Castletown a neuz
gouestlet rei d'ezhi ¿500 lur d'hi c'has
araog beteg ma vo krenv awalc'h da
gerzet dre ho nerz he-unan, mez dija
zo et 1500 lur gant 5 ruinmen, hag ar
goumananchou a zo ken dister ha biskoaz. He rener, S. R. John, eur
c'heumro gwirion o chom ama, a noa
lavaret ebarz Celtia kas sikour tl'Ar
Bobl
Dec'h, an 20 a v i z Du, a zo
bet eur votadeg evid hennvel izili komito Eisteddfod Vraz Londrez evid
1909. Da v o ganid kleved e meuz bet
eul lec'h uhel tre gant an elektourien :
97 mouez. Beza oa 75 da hennvel er
c'homite. A n Aotrou Visant Evans a
neuz bet ar muia moueziou. A n A o trou Lord Aberdar, euu nobl, a oa an
diveza tout. Velse e welez penoz bro
Merioned (ma bro ha hini VisantEvans)
a zo bet enoret dreist. A n uhella, zo
eur c'heumroad a oar komz e iez brezonek ; an izella, zo eun noblanz pinvidik. Vclso e weli skier e v o great
ama our gouel keumraeg da genta.,
Gwella gourc'hemonnou.
J. K . E.
Folíente paotred
o femp mil skoed !
Paotred o femp mil skoed, ru pe
wen, na c'houllont ket diskregi deuz
an arc'hant о deuz on cm roet d'o ohunaii, hob asantamaiit ór ro a baë
anezo. Memez ar ro dioiitê hug a lavar
dro.
Mez en eur zellet mad, a anavezaz
anezan i v e .
— C'houi ! emezan. A s a ! pelec'h
ouh 'ta.
— Dam ! eme egile, el lec'h oae'h
deuet d i j a . . . N e m e t e teuiter meaz deuz
park ar roue dre an nor oae'h ar mintin-ma o klask difonsa.
Gwir a oa.
Kastignak e oa 'barz ar ru lec'h e oa
et ar mintin-ze warlec'h arvatez en devoa heuliet, hag evid tec'hel en doa kemeret an nor dre belec'h a dremene ar
roue hebken.
Mez ar mister-ze ne oa ket skier evid
ar gwardian.
— Aotrou, emezan, o kemer eur
vouez uhel, neuz ket feilet d'in ar nrntin-ma areti ac'hanoc'h ; mez pegwir
e meuz tapet ac'hanoc'h adarre fenoz
en hano er roue me o talc'ho.
— Ha rezón ho pezo ma faotr, a respontaz Kastignak.
Mez er memez m; 'e, eur skeuden 'n
em zistagaz deuz a r v o g e r hag euu den
pehini na oa ket bet remerket gant nikun deuz outê, a ieaz buan en araok
hag a stouvaz an hent.
— Petra zinifi ? eme ar gwardian
oe'h en em lakat w a r an difen ; doujans d'al lezen... Tremenitlcrkoc'h I
— Likit ho paz en e feur ha lennit
an dra- man, a lavaraz an dizanaf en
eur ginnig d'ezan eul lizer, war behini
oa kachet ar roue.
— Aotrou I eme ar g w s - d , aoun ennan en eu" welet ar c'hachet roeal.
— Hastit buan ! koueza ran deuz v a
zao gant ar c'hoant kousket.
FANCH.
Medesiiiërez nera
(HENDALC'H)
Kaleder. — A r galeder a zo eun diezamant stank e-touez an dud eo red
d'ezo chom pell on o c'hoaze. A r galeder a zigas l'atikadennou, gwad erpenn.
poan-benn, c'hoant kousked, etc. A n
dud kaledet a zeu da veza trist, tuet da
fâcha; red eo eta parea an diezamantze. Eur remed mad a zo mond var-vaez
d'ar meniez mareou ato. Mad eo dibri
leaz ha legumach : Mar n'eo ket awalc'h
kement-se, eva beb mintin epad 10 devez eur volennad tizan divar delliou
onn. Evid er vugale, àr gwella louzou
zo eul loîad ioul olivez deuz ar heure.
Eur c'huzul mad c'hoaz d'an dud kaledet ; kemer bep mintin, eiz deiz dustu,
eur werennad dour fresk ha greun lin
ebarz, pere vo bet lakeet da drempa
ebarz, d'an dérobent.
Lonka ar greun lin heb o chaka. Remed asur da barea.
Peg. — Evid ober eur peg mad da
bega n'euz forz petra, na pa v e gwer,
derbot, mein, lakaat da virvi dour
var « silikat potass » deuz ti an apotiker.
Evid ren buez iac'h. — Beza moderet en evach hag,en dibri.
Chom heb eva liag heb dibri buan.
Beza net a gorf.
Nompaz labourât da 'n em feaza.
Nompaz kousket en eur gambr lec'h
zo trouez pe Heur, pe lianach o see'hi,
Nompaz labourât en eur sal hag a v o
tommet gant glaou douar mar ne v e
ket lakeet eur benseliad dour var ar
poel.
Repozi eun tam goude pep pred.
Kousket abred, sevel mintin.
Diwall deuz an anaoued.
Kas ar ¡1er huit. — Evid kas kuit ar
fier deuz ar prinvezou, leurel ennô eur
bannac'hik esanz terebantin.
Boued goet fait. — Mar n i c'ho ket
mad ar boued en ho stomok, ha mar pe
c'hoant recheta. an te hag ar mant a zo
mad evel remed. Mar talo'h an diozamant, kemer eur purch.
Sira bouteier. — Evid lakaat ar boutou-ler da lugerni, trempet ho proust
er gwinêgi", ha nan er o'hrench, evel
ma rer aliez.
Poan diougroazel. — Araok mond er
gwele, gi'et eur palastr gant delliou
kaol friket ha delc'het ar palastr var o
tiougroazel gant eur servieden epad an
noz.
'
Ober gwlnegr gant gwln ru. — En
eur voutaillad g w i n ru, laket goéll bier
pe gooll toaz, laket ar voûtai 11 en eur
gastelodrennad dour klouar. Goude-zo,
tremenet ar g w i n var skolped fô.
Netaat manegou gwen. — Evid no— Anaout a ran, a gav d'in, ton ar
vouez-se, a voubouaz Kastignak, pehini ouz goulou al letern a oa gant ar
gwardian, a zellaz iostoc'h.
— Daridan ! emezan gant eur souez
vraz.
— la ! Kastignak ! la ! me eo !
— A m a , d'an heu>*-ma t
— Allaz ! e m e Daridan en eur huanadi I
— A s a ! lavaret d'in petra dremen !
— Pasianted, mignon ker. Komprenet ho peuz ? a c'houlenna? hen diga-it
ar g w a r d .
— Fin z o d'in, a respontaz hema, pehini a lentie a vouez uhel ar gourc'hemen zo àrna war Inö'h :
« D r e u.^z P " roue hag evid gwella
« mad e zervij, ar marc'hek Daridan, a
« ielo pa v o au noz o tisketi davod an
« nor vihan kuz deuz park lie Morded ;
« beilla reïo piz, beteg ma tettio er« meP'i eun den anavezot mad ganten
« Heuilla a raio an den-zo hag a viro
« a n e z a n deuz peb d-oug. — : Sinet
Loeïz »
Kastignak en devoa tapet krog en
breac'h Da idan, hag hen stP"de.
— A u urz-ze a zo faoz i n'e ket 'ta 1
a c'houlennaz-hen, bec'h warnen.
— Faoz I a respontaz eg'de ; sod oe'h
mignon ker, roet eo bet d'in gant an
Duk a Choiseul e-unan I
— A n duk a Choiseul ! eme Kastignak skuizet ; ia, red eo anzao, koll a
r
ran va fenn 1
— Mad e o a r jeu ! n ' e ket 'ta '{ a lavaraz Daridan d'ar gward ; a- marc'hek
Daridan, m e e o ! an nor vian... setu
hi I an den gortozel... setu hen ama 1...
taat ho manegou, gvvalc'hetanezo gant
leaz hag eur binsad holen griz.
Spinac'h. — Evid g w e l l a a t d ' a n diou
ieuz spinac'het pe skarret, sed ama eul
louzou: 10 gramm kouar gworc'hhaüO
gramm ioul olivez. Teuzi ar c'hoar var
an tan, meska an ioul, frota ar muzellou araok mond da gousket.
Da vouga eur slfern. — Molen eaz
kuzuliet gant an doktor R o u x : dialaui
dre ar fri eiz pe dek gwech bemde
dreuz d'eur mouchouer gwen var behini e v o bet skuillet dour kologn.
Harz ar prenoed divar al legumach.
— Sed ama eur o'hiz l'enlus, mez Sorten da ober efed sur: pa blantet ho legumachou, plantet ivo a blas-da-blas
etreze bizier moan a bevar droatad, var
benn pere e lakfet plusk viou ier. Ho
legumach na zoufrint ket.
Gwad pur. — Nerz an den a zo eu e
wad. A r gwad fall a zo penn-kaoz da
vil glenved, evid ar gwaz hag ar plac'h:
ar gwad fall a ve roet d ' a - v u g a l e a
rum da rum. Eun dra red eo 'ta kaout
gwad pur. Evid-ze red eo da genta tout
kaout soagn da skarza er-meaz ar
c'horf kement louztoni ha trenkadur a
c'hö ennari bemdez. Na vanket ket ela
d'en em burcha aliez, da neubeuta peder gwech ar bloaz, da beb sezon : nevez-amzer, hanv, here ha goanv.
En eur ober kement-se, e tiwallfet
deuz oun niver braz a ziezamanohou.
FANCH.
Tro ar bed en eur siziiii
— An Amerih ne do netra hen da
c'hoantaat diganeomp. Piou a g red fe e
ve tud hardi atóale'h da sorid d'atahí
eun train gant revolceríou, da antreal
er fourgon-post, ha da laerez ac'hano
ketd ha ma mill an train, al liziri hag
an lalvoudegesou Í G wir eo houlshoude.
En noz dirgteener 22 da zisadorn
23, tri aotrou cltomet disane, pere oa
pignet en eur wagon henta hlast en
gar Etampes, a zortlaz e-meaz e hreiz
herz an train, hag eu eur heult ar
marchepied ec'h erruchont
gant ar
fourgon-penn,
lec'h oa ar post. Antreal
a rechonl, beb a bistolen ga»to.
Ar
fahteurlen Jean Taldlr hag Alale Feline, surprenet gant eun atak hen soueleu a eseaz has e-meaz al laëron : ar
re-ma it leushaz daou denn varnezo
hag a viesas anezo. Daonst d'e c'houti,
Fetine a c'hciluz starda ar mehanik da
lah tat an. train da areli. Mez araok,
ar bandion o doa bet amzer da shlapa
var al Unen elz sack lUpechou, enne
arc liant ka paperiou. Pa aretaz an
Iru'm, an tri bandi a satllaz car al li
neu, a dapaz eun neubeud ster var o
dioaskoaz hag a redis kuit kreis an
noz, araok ma on dico'emet ar re a oa
deut da tceled petra on.
— Eul laden vraz deuz magazinou
dlllad soudard Alger a zo bet entanet
Ouspen pemp kant mil lur koll.
— Ar rudel a ra reuz en kazern
soudarded Nancg. Seiz
kompagnune
war daouzek a zo gwall dapet.
— EnKasablanka,daousoudird
euz
glnnidlg
euz
ar strollad estranjaur,
an Alamagn, a oa o klash dizerti. Eur
santinell en deuz tennet daou denn
varnê. Aretet eo bet an daou dlsertour.
— Al lac ron ÌUJOU a saloli bep"eil
gand o draill. Abone meur a viz, Hi
zon war dro Nancg a oa bici tei gand
eur vaniteli hailloned. Ka'èr o don ai
polised beza war evez, na ckellent ket
o faka. Mes an devez all o deuz kavet
hustodou
en eur toas dour, haltríou,
hag aournamanchou
all, brevet lia
saotret.
— An ere h a zo houezet e meur a
lec'h er vro, dreist-holl er c'hontreou
menezîeh euz ar c'hreiz hag arc'hroiz
deiz.
— Eur eliciutateli
euz
Iaonanhiz
Katolik Bretz a neuz bet lec'h en Rao
zòn dlsul. An Arc'liesliop'
Dubourg
hag eskiblen Sl-Briek, Gwened ha Kern
per a oa eno. E touez ar pelinoti braz
e weled an Aotrone Lerolle,
Bragei
de la Villerabel, Trevedg, Paturel,
an
Estourbeillon.
An Arc'heshop,
epad
an ofern bred en l'As veur, a neu:
great eur brezegen dispar. Eur ban
ves braz a zo bet servijet da greiz dei.
da 500 a dud. Ar Pab a zo bet great
iouadek d'ezan. An Eskop Morel a
neuz liozeet ha laoaret peaoz eun Es
hop a dlee beza, en deiz hlrlo, nan eu>
s'krioanler mez eur brezeller. Var di
Nosvez vad d'eoc'h.
Hag hep muioo'h, hon i stlejaz gantan Kastignak o lezol ar gwardian
penzodet gant ma tremouo kernend a
dud gant an nor iniret evid ar roue eunan.
Pad eur maread an daou vousketaér
a gerzaz kichen ha kichen, sioul braz,
unan oe'h esa lakaat urz en e vennoziou, egile o vond, e gJeze noaz dindan
e vreac'h, e zaoulagad, d a m z i g o r , evel
p'en defe c'hoant kousket.
— Daridan eme souden kastignak.
— Kastignak ! eme D?"idan war ar
memez ton hag ovel o tihuni war an
taol.
— Livirit d'in ar wirione, v a mignon ker !
— Follout a ra d'eoc'h ? ^
— la.
— C'hoant kousket am euz !
— Kaozeo.np gantpouoz. A n urz-se
a zelle 'ta ac'hanon en gwirione S
— A r roue n'en deuz ket imrket
hoe'h hano, mez an duk a C!ioi.-»oul en
deuz lavaret a zolle ouzoe'h.
— Perag a c'heuillit-hu ac'hanon ar
c'hleze en ho torn f
— Abalamour n'eo ket re sûr ar ruiou
evid eun enebour da aotrou letanant jeneral ar polis.
— Ha ! c'houi oar penaoz an aotrou
Sartènes...
— Dam I me gred d'in.
— Ha c'houi am c'has beteg...
— Beteg dor ho ti... urz ar roue !
— DP "¡dan ! fellout 'ra d'eoc'h gouzout va monoz ?
— Livirit I
— Me a zupoz a welit skier en holl
gare ar c'heudalc'h ze, eun
neubeuu
Rejionallsle.d a zo 'n em zaslumet da
gozeal cu Ivate Kastelgiron, en o zouez
an Estourbeillon,
Herrleu,
Cholewi,
Koet-Skaà, Porlgamp,
Thoreu.r eie.
v
— An Aot. Archimi) tud, hanvet depute Die da 2tS vloaz. a oa bet sod
nivaleh da bromeli de etektourien
en
dije votet eneb d'ar 5000 shoed, eur
toech erra er Gami»'.'
Mez paotred o
femp mix skoed, drang enno, a dottaz
Dtzolo a rechimi
diskar ar jaler-ze.
pemiz Archtmbaud
iaonank a chome
gantan daou vUiaz servirli da ober
c'hoaz, rag gaou a noa laoaret. eoli
tremenn gmt '»?*/• bloaz, en eur rei
eur sertl/ikat faoz a bastar
pratcstant.
Komision ar Gambr he deuz bar net
eta ne oa ket Arcklmbaud
hanoabl da
zepute. Distrel a renko d'ar
c'hazern.
— Kuzuil ar Vinistred, var ali ar
jeneral Picquart,
a zo en em zlshleiet eneb da verraat an 28 devez hag
an 13 devez.
KELEIER
K e r n e - TJHel
KERAEZ
Fêle île la Sainte-Cécile. — Notre vaillante société musicale 1' " Indépendante
Carhaisienne " a dignement fêlé dimanche
la Sainte-Cécile. A 10 heures, bannière en
tête, les musiciens se rendent à l'Eglise
paroissiale, durant la grand'messe ils font
entendre les meilleurs morceaux de leur
répertoire. A l'issue de la messe, défilé en
ville au son d'un entrainant pas-redoublé.
Une foule considérable suit et applaudit
les musiciens lorsque la dislocation a lieu
place de la Mairie. Les cris de : Vive Le
Troadac ! vivo 1' " Indépendante " ! se font
entendre. De trois à quatre heures, concert
sur la place.
Des applaudissements nourris ont salués
les musiciens, surtout après l'exécution de
la valse chantée : Plus loin que l'Azur. Le
soir, un banquet admirablement servi par
M. Adam, a réuni à l'Hôtel do La Tour
d'Auvergne les sociétaires. La plus franche
gaieté n'a cessé de régner et les musiciens
se sont séparés à minuit, se promettant
bien de fêter encore souvent, ensemble la
Sainte-Cécile. Avec eux nous disons longue
vie et prospérité à 1''• Indépendante Carhaisienne ".
— .le/s. — M. Jean Solu inlor.no le public, qu'à dater de co jour, il met en vente
de superbes cartes-postales pour Noël et
premier de l'an (bristol o.t gélatine), ainsi
qu'un grand choix de papier à lettres, à des
prix défiant toute conçurronce.
— Retards de trains. — L'opinion publique nous harcelant sans cesse, nous croyons
de notre devoir de signaler à l'Administration des chemins do fer les rotards considérables, préjudiciables aux voyageurs et
au commerce, qui se produisent depuis lo
1" août sur le réseau breton. No citons quo
deux faits sur cont.
Le train de mardi 20 novombre qui part
de Guingamp à 7 heures 35 est bien parti à
son hoere, mais n'est arrivé à Carhaix qu'à
10 h. 42 au lieu de 9 h. il). Une heure de
retaH ! (Joëlle cause ? Manœuvre et double
manœuvre dans chaque gare. C'est le cas
de dire quo si l'on sait quand on part on
no peut jamais savoir quand on arrive. Il
serait facile de roiiédier à ces retards continuels : co serait de créer un train de marchandises dans chaque direction. Sans cela,
ce sera toujours la mémo chose, ot l'on a
beau être Breton et patient, los voyageurs
Uniraient peut-être, en lin do compte, par
réclamer.
Autre exomple. La locomotive 105, qui
devait traîner lo train do 7 h. 35 du mercredi 27 novembre, déraillo on gare de
Guingamp, sur une .voie de garage. Il ne
restait à Guingamp que la machine 200,
qui n'était même pas sous pression. D'où,
puisqu'il n'y avait aucune machine de réserve, obligation pour tout lo personnel de
la gare de s'immobiliser autour de la
malheureuse locomotive 405 pour l'enrailler
à l'aide do crics, vérins, leviers, madriers,
etc., opération qui dura 1 heure 40 minutes.
Le train do 7 heuros 35 partit à 9 heures 20,
et arriva à Carhaix, heureusement sans
encombre, à 11 h. 35 au lieu de 9 h. 40 !
En loute vérité, il y a là une situation
anormale : la Compagnie, dont nous connaissons l'aimable disposition à donner
satisfaction aux doléances des voyageurs,
fera son possible, nous n'en doutons pas,
pour diminuer autant que faire se peut ces
retards quotidiens quo nous supportons.
O 3V
PHARMACIEN DE 1« CLASSE
Rue
Général - Lambert
C A R H A I X
Sert en confiance. — Parle
breton
draou-ze, en pere na welan nemed tewalijen!
— Mignon ker ! setu ama dor ho ti
braz... souheti a ran d'eoc'h eun nosvez vad !
— üaridan l
— Kastignak.
— Me a grede e oan evid-oc'h muoic'h
eged eur c'hamarad..., eur mignon I
— Hé ! jarni-diaoul ! n'ho peuz gwelloc'h mignon evid-oun, ha marc'hek
an Tour d'Auvergn 1
— C'houi lavar I
— E ouian ar pez na oar ket an holl,
penaoz ar marc'hek a zo aze... en ho
ti !
— Ha 1 va santidigez na dromple ket
ac'hanon ha deuet oc'h d'hen anzao ohunan...
— Penaoz va brasa eurvad a vezo da
starda e zorn d'ezan pa vezo p a r e e t !
— Allaz ! na chome nemet eur
moien evid hen sovetei, ha...
— N o z v e í vad, Kastignak I eme
Daridan, en eur v a r a i l l a t ; nosvez vad,
mignon ker l... Na chomit ket re bell
er-meaz... an ear zo fresk, henoz...
Starda reaz dorn Kastignak hag,
araok n'en devoa bet hema, souezet
braz gant ar c'himiad ken rok-se, an
amzer da zelc'her anezan, e oa kollet
dija en dewalijen an noz.
(Da heuil.)
A i r
— Soirée volontaire. — Uno soirée instruoilve ot amusante se donnera Salle de
lTIôtol-do-Ville, sous la présidence de M .
le i.ialre. le samedi 30 Novembre à 8 li, du
soir.
Voici le programme :
Chœur chanté par los entants ; chants au
gramophono ; contéronco sur l'éducation ;
project Ions lumlnouses ; chants : Romanóos.
Monologues.
r
Avis aux < itltioateurs. — M . Pierro
Postollec, de Kerlédan, en Plouguer,
provient les Cultivateurs qu'il tient à
leur disposition pour saillies un Taureau Durham pur, nommé Datura, i"
lauréat du Concours. Ce taureau est le
père d'un bouvillon, né lo¿4 novembre,
et pesant à sa naissance 117 livres.
8AHT-HEBNIN
Non-lieu. — Une ordonnance do non-lieu
a été rendue par M. lo Jugo d'Instruction
en faveur do Joséphine Sizuu, 31 ans, sans
profession, ni domicile, accusée do vol do
divers «flots au préjudice d'Olivier, de StHernln.
SPEYET
Sous su charrette. — Mercredi dernier, le nommé Cloarec, demeurant à
Kerladion. revenait do la gare de Spézot-Landolcau, conduisant une charroi b; lourdement chargée, quand, par
SUITE d'un (aux pas, Il tomba sous les
roues qui lui passèrent sur les deux
jambes.
ROSTRENN
Grande fête de la Mutualité. — Dimanche soir a été célébrée a Rostrenen, la fête
do la mutualité organisée par les facteurs
des cantons de Rostrenen, Salnt-Nicolas-duPélem, Maël-Carnaix et Gouarec, au profit
de la caisse de socoursdu Soutien fraternel
>our les veuves, les orphelins et les vigilants des sous-agents et ouvriers des postes,
télégraphes et téléphones.
Cetto fête a eu. le succès prévu. Kilo a
débuté par une conférence à la Mairie,
donné par M. Lo Meur, facteur des postes
'ot télégraphes, qui a fait l'historique de lu
société. <
le
M. Danez, brigadier facteur, a donné de
compte-rendu de la situation financière
la section des Côtes-du-Nord..
MM. Barbier, conseiller général, ot Henry,
maire, qui présidaient cette réunion avec
M. Lair, adjoint, et Mme Pelicot, receveuse
des postes, ont pris également la parole.
Ils ont formé des vœux pour le succès de
l'œuvre.
Un banquet, auquel assistaient presque
tous les facteurs des cantons voisins et un
grand nombre de personnes qui avaient
tenu à témoigner l'intérêt qu'elles portent
à oes dévoués fonctionnaires, a été parfaitement servi chez M. Allai n, restaurateur.
Un grand bal a clôturé la fôte.
— Circonscription médicale. — Sur la
demande de M . le docteur L e Hénaff, de
Saint-Nicolas-du-Pélem, et par arrêté do M .
le Préfet des Côtes-du-Nord, en date du 12
courant, la communo de Kergrist-Moolou
est di»iraite de la circonscription médicale
(service de la protection du premier âge) et
confiée à M. le dooteur Symoneaux, médecin-inspecteur & Rostrenen et titulaire de
la 54* circonscription.
Î
BOURVRIAK
Ar persan kanton çievez. — A n A o trou Chaloni Ollivier, bet pennrener
skolach Plouguernevel, a zo bet hanvet person-dean kanton Bourvriak.
A r seremoni euz e zigemeradur e
deuz bet lec'ti disul diveza en lliz Bourvriak.
OOURIN
Un noyé. — François Madec, âgé de
70 ans, domostique à lu ferme de Tronjoly,
était res'ô au marché de Gourin jusqu'à
6 heures du soir. Il avait bu quelques
chopes de cidre et 'rentrait en chantant,
lorsqu'à cent mètres de la fermo, trompé
par l'obscurité, Il prit la rivière pour la
route et tomba dans l'eau, où on lo trouva,
quelques heures après, noyé.
— La Sainte-Cécile. — La musique municipale a célébré la Sainte-Cécile dimanche
par une messe en musique et un concert
donné à deux heures sur la place Thlers.
Le soir, à sept heures, les musiciens se
sont rendus à l'hôtel Bozollec, où u ou lieu
leur banquet annuel.
M . Chauvin, chef de lu musique municipale, présidait. Il avait à ses côtés M M .
Charles Le Fobvro, adjoint au maire et
président do la musique municipale ; Laot,
profossour de musique ; Guézec, Bordior,
Lo Gall, Coller, Serrurier, Broudin, Haas.
LE
BROUILLARD
Plus que lo froid, lo brouil'ard est pour
les asthmatiques et catarrhoux une cause
d'accès doulouroux et prolongés, On prévient ses crises on faisant usago do la Poudre L . Legras. Ce remède- morveil'eux, qui
a encore obtenu la plus haute récompense à
l'Exposition Universo"o de 1900, calmo
Instantanément ot guérit progressivement
l'asthme, l'opresslon, l'essoufflement, le catarrhe et la toux des bronchites cluoniques
Une boite est expédiée contre mandai do
2,10 adressé à L. Ljgrus, 139, Bd. Magonta
à Parais.
Treger
OWENOAMP
8(3.
girne. Elle assista irnpassiblo à la chute du
fédéralisme} son grand ennemi de l'aurore
révolutionnaire, vaincu par les hommes de
la Convention. Bile fut témoin des victoires
du premier Napoléon et de l'écrasement de
races qui, comme la race bretonne, ne'
demandaient qu'à vivre sous le soleil de la
liberté. Elle vit los restaurations, les monarchies constitutionnelles, los républiques
éphémères, les empires. Elle frémit au
souffle brûlant de lu Commune, essai, sanglant de fédéralisme, et aujourd'hui, tel un
vieillard maniaque ot de mauvaise humeur,
ello n'en ost que plus tyrannique et que
plus redoutable.... »
Envisageant le système actuol de la représentation nationale, ot lo système quo
l'on vient lui substituer, la représentation
proportionnelle, ello estime que le second
plus logique ot plus républcain que le premier n'est toutefois qu'un acheminement
nécessaire vers un troisième système qui
est la roprôsontalion proportionnelle avec
parlements régionaux.
. Il relève en passant contre l'indifférence
voulue des journaux régionaux qui semblent ignorer l'existence d'une Section économique et do décentralisation à l'U. R. B.
Quand nous serons des milliors, dit-il, les
journaux nous demanderont nos articles et
nos opinions, los députés et sénateurs qui
nous jettent dédaigneusement uno pièce de
cent sous, (quand ils ne vont pas, coinmo
certains, jusqu'à retusor la traite quo notre
sympathique trésorier leur fait présenter),
quand nous serons dos milliers, les députés
et les aspirants députés parleront du régionalisme dans leur programmo, ils s'apercevront môme qu'ils ont toujours été.réglonalistes. Nous ne serons plus pour eux, nous
les semeurs et les défricheurs, de ces
pseudo-régionalistes dont parlait la semaine
passée un marchand de miel dans Y OuestEclair.
*
87.
88.
89.
90.
91.
BULLETIN
Au Tribunal. — Altercation de KercadioDelaporte. — M" Salaiin a plaidé mercredi, avec son talent habituel, dans l'opposition faite par'nous à l'astreinte du sieur
Paul, considérant comme non-valables nos
2 insertions du jugement rendu on sa faveur. M" Salaiin a confondu notre ôtornol
adversaire M Delaporte, qui en fut réduit
Il passo ensuite rapidement sur la plaie
— encore — à causor d'élections, tant l'o-. du fonctionnarisme, sur lo programmo écorellle du politicien réapparaît chez lui à
nomique de l'U. R. B. et termine en une pétout moment. Il s'oublia jusqu'à mettre en
roraison que nous voulons citer textuellecause sous l'épi thète de «candidat malment :
heureux » qu'/i/ Bobl a soutenu, noire
« Nous sommes, Mossiours, non pas sortis
ami Jean de Kereadio, qui se 'trouvait prédu peuple, mais demeurés peuple noussent dans la salle. A la sortio, une altercamêmes. Ses besoins sont nos besoins, son
tion assaz vive a ou liou ontro MM, de Korpassé notre passé, son idéal, notro idéal.
cadlo et Delaporte. L'honorable uvocut n'y
Nous n'irons point mendier au-dehors co
fut pus tout à fait aussi fier que derrière lu
quo nous trouvons chez. nous. De la vieille
maison bretonne, nous extraierons les maburre. Il a'répondu par la tangente ot s'est
tériaux dont le temps démontrera la supééclipsé rapidement. Lo jugement ost remis
riorité et sur le roc do la terre d'Armor,
à huitaine.
nous bâtirons lu muison nouvelle. Nous lu
LANNHUON
I
peuplerons des enseignements du pusse et
Arrestation. — M . Emile Le Gac, ancien
des uspirations de l'avenir. Sur la pierre du
notaire de Perros-Gulroc, maire ot conseilseuil, en lettres ineffaçables nous graveler général, u été arrêté morcrodi matin et rons cos paroles do Renan : « L'erreur la
plus communo ost de croire qu'on sert sa
écroué à la prison de Lannion.
BEAR
Patrie en calomniant ceux qui l'ont fondée;
ous les siècles d'une nation sont los feuilIncendie au Bureau*de Poste. — Un
lets du môme livre » . Les vrais hommes du
incendie a éclaté au Bureau do Poste de
progrès sont coux qui ont pour point de
Bégard. Mlle Omnès, jeune aide, so voyunt départ un respect profond du passé...
menacée des flammes, se jeta du premier
« Oui, Messieurs, nous prendrons par la
étage dans la rue. Elle ne s'est pas fait do
main et nous conduirons à la Maison noublessures graves. M . Mourou, ulde des
vollo nos frères, fils de la Bretagne comme
Postes, a fait preuvo do sang-froid ot d'ininous. — Non pas ces fils émancipés, entiative au cours du sinislro.
fants prodigues, qui à les croire n'eurent
point de mère, mais les autros, les bons citoyens, les truvuilleurs obscurs et vaillants
qui pensent quo la Bretagne n'est pas un
musée à l'usage des faiseurs do livres, mais
PONTIVY
qu'elle est uno terre toujours vivante, gardienne fidèle et farouche des traditions et
Au Cercle Breton. — La belle soirée
dos libertés, reserve inépuisable de caracdonnée par les artistes du Cercle Breton à
tères, de volontés ot d'énergie».
l'occasion de la Sainte-Cécile, a eu le plus
La conférence de notro ami Choloau fut
grand succès dimanche.
saluée par les applaudissements enthouA 8 h. 1(2, pendant que la salle archi- siastes de l'assemblée.
comble est plongée dans l'obscurité, M .
Il fut décidé quo los réglonalistes du
Paul Rabot, étudiant on droit fait passer pays de Rennes provoqueraient tous les 2
sur un écran les 8 tableaux « des Gars
ou 3 mois une réunion avec conférence sur.
d'Islande » chantés par M M . Bossard et un sujet économique. De plus furent jetées
Pronost. Avant d'arriver au drame, Proles bases d'une grande réunion qui se tiennost chante d'une voix ample et sonore la
drait à Ronnes vers février. A cette réunion
Berceuse du Violoneux, de Th. Botrel, et
qui aura lieu de préférence le dimanche
la Retour au Pays d'Armor, du bardo de
après-midi et à laquelle seront conviés tous
Treflez, son pèro.
les Bretons brotonnant de Rennes, les barUn drame on 4 uctos : Les tarifants Nandes bretons donneront conférences et chants
tais a été lntorprétô ensuite.
on langue bretonne.
Nous remercions et félicitons en particuUne dizaine d'adhésions nouvolles ont
lier le dévoué directeur du Cercle Breton,
été recueillies, après que le barde Herrieu
M . l'abbé Gosmat, qui depuis un mois préeut fait une collecte en faveur d'Br Bobl.
parait les acteurs à si bien rendre leurs
La réunion se termina au chant du Bro
rôles. Qu'il nous soit aussi permis de regoz ma zadou. Lo soir, les rôgionalistos se
mercier M M . de Korvnnoaol et Lo Gall qui
retrouvaient on uno soirée intime où l'on
no marchandent jamais leur peine et leur
entendit tour à tour les œuvres de Cuillandévouement quand il s'agit du succès d'une
dre, de Jacob, de Mllo Forsinal et Jean
œuvre.
Luncelot.
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i l l i 11 i l I • d'or et (i'argent.bijoiix.etc.
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1 1 № I I J Argent immédiat. Discrétion.
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18 75 22 85
23 30
19
30 65
30 80
30 85
calmo calme calme
calme
18 20
17 85
17 90
IS
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à Taulé, et F L E U R Y , notaire à
Morlaix.
ar Bobl
V E N T 3 B
A.
65
80
90
1 591 i 503
Bœufs.
94
78
63
702
710
Vaches
06
55
80
209
Taureaux
209
95
Veaux
1 518 1 370 1 38 i 15
88
72
Moutons 14 808 13 203 1 15
Porcs
3 927 3 927 1 24 1 20 1 15
Bœufs, vaches, taureaux vonte bonne.
Veaux : vente moyenne.
Moutons : vente facile.
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métairie de 14 hectares, loués 650 francs
outre lbs charges.
Mise à prix : 14.000 fr.
La récolte on pommes à cidre sera, cette
année, plus que médiocre. Il sera possible
cependant de remédier au mal, dans une
cortaino mesure, par l'emploi judicieux
d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y
a déjà quelques années, par M . P. LB GAC,
pharmacien de 1" classe à Callac-de-Bre;agne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e
(des mots grecs Sidron, cidre ; Gennao,
'engendre) ; possède, en effet, la curieuse
propriété do donner au petit cidre ou cidre
deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
manque, élément sans lequol il no saurait
so conserver, ot de le transformer, en même
temps, en cidre de qualité extra pouvant
rivaliser avec le cidre des crus classés. Si
l'on prend par exemple, un'mélango formé
do :
Cidre pur jus, sortant du
pressoir
1/2 barrique
et Euu de fontaine
1/2 barrique
et que l'on y ajoute un flacon de Cidrogène
et quelques kilos de sucre, on obtient une
barrique de cidre, en quelque sorte, parfait.
L'occasion est donc'offerte à toute personne de doubler sa provision de bon cidre
à conserver.
M . LB GAC a fait personnellement l'essai
du Cidrogène, mais voulant être fixé sur la
valeur réelle du produit, il a prié quelques
personnes, absolument compétentes en cidrologie, de vouloir bien {'expérimenter.
Cellos-ci ont obtenu des résultats très satisfaisants et ont engagé vivement M . LB
GAC à faire connaître le Cidrogène au public.
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Lire dans notre numéro du samedi 7 Décembre, un article de
notre correspondant Jean Solu :
JUSTICE ET ÉGALITÉ
Le discours prononcé à< Rennes,
à la séance d'ouverture du Congrès
Catholique, par le barde Koct-Sh.au,
sur la Rénovation de la Bretagne.
Une chanson bretonne sur
M. le Maire de Bannaleo
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do l'élection pour remplacer M. lecomto de
la Ferjonnays, décédé député d'Ancenis.
Inscrits 14.054. Votants 11.005. M. lo comte
do la Perronnays, lils du dôPulé décédé,
9,513 voix. Elu sans concurrent.
Réunion Réglonallste. — La réunion régionaliste organisée à Rennes le 24 novema obtenu plus de succès que lus proL U i l U H E i i 3 4 FEATÙERATONE BDGS.W. C. bre,
moteurs étaient en droit d'espérer.
A 5 heures, se trouvent réuni3 au café de
IMPRIMERIE D U PEUPLE
Ghùteaugiron une quarantaine au moins de
de réglonalistes du Pays Gallo et de BasseCARHAIX
Cretagne parmi lesquels nous reconnaissons Mlle Forsinal,MM. Lelièvro,Gralland,
KEMPER
Choleau, de Vitré ; Lettry, de Bruz ; Mocudé,
Tentative d'assassinat. — M. Gustave LePierre de Portgamp, R. Le Gac, J. Frison,
Gall, auteur de la tentative criminelle com- J. Andrleux, Mal) ar Mor, Cuillandro, de
Rennes ; Simon, juge au Tribunal de Corn
mise sur M. L e Scour, avoué, a été pourvu
merce do Rennes ; Kerungul, de Saintd'un avocat, M* Alizon, qui lui a été désiTravail soigné — Livraison rapide
Servan ; puis MM. de l'Estourbeillon, prégné. Celui-ci s'est, dit-on, récusé, ne se
sident de l'U. R. B. ; Loeiz Herrieu, Jacob,
sentant pas l'Indépendance nécessaire pour
etc.. etc.
accepter la tâche délicate de la défense de
Après avoir remercié la Presse, M. Chol'inculpé.
•
leau a donné communication des l e t t r e s
Le Gali aurait également trouvé cette
d'excuse de MM. A Lofas, député do Foutâche difficile ; néanmoins, il accepterait de
gères ¡ Fr. Vallée, directeur de Kroas ar
s'entretenir avec M. Alizon, si cot avocat
Vretoned ; Boscher, etc.
le veut bien.
Le barde Jacob, rempfucunt Looiz Herrieu,
(Kendalc'lî)
L'état de M . L e Scour va chaquo p u r
nous donne eu une courte et spirituelle
improvisation la raison d'être do l'U. R. B.
s'araéliorant.
73.
Prona keuneud zo divezad
M. de l'Estourbeillon nous dit co que furont
La balle qu'il avait reçue dans le bas des
Pa eo red c'houeza er biziad.
ses débuts plutôt pénibles, débuts qui
reins a été extraite vendredi.
Na verz netra da vignon d'id,
furent surtout uno période de tâtonnements. 74.
RQ8POROEN
Ha na bren digant pinvidik.
Notaire. — Par déoret du 15 novembre, A l'heure présente l'U. R; B. compte près
de 0U0 adhéronts ot nous devons ponsor ù
75.
Pren er foar ha gwerz en da di
M* L e Gallio est nommé notaire a Rospor- nous organiser d'une façon pratique. Au
Ha madou prest a zestumi.
den, on remplacement de M* Autret.
rochain Congrès d'hiver qui uuru lieu pro- 76.
Jamez kont vad ne gaver gret,
BENODET
ablement en Février', il nous fuudru étuEtre kar na karez er bed,
dier
la
division
de
lu
Bretagne
on
pays,
on
Darn zo kontant euz al loden,
Une récompense méritée. — J*№> 20 régions d'intérêt, et former dans chacun de
novembre, l'Académie francose .tenv sa
«
Ha darn ail a fell d'ezo ouspen.
ces pays dos groupes.
séance publique annuelle, à laquelle assis
77.
En heol gouanv, nag e mab kaor
Ensuite le secrétaire do la Section éconoN
tait Uune
foule énorme.
Na fiz jamez muget al laër.
mique, M . Joan Cholean montre ce qu'est
*!i
VI„°..,.A.«.
nous trouvons
la
centralisation
ot
pourquoi
nous
devons
78.
Nep
oe'h g l a o n a v i r e di
fondateur de l'Œu
la combattre. Los réglonalistes, dit-il, en
A denn miziou d'he repari.
substance, se placent au-dessus dos que- 79.
Ne rer jamez gant dilijanz
Honoré de Sussy » , 8.000
relles de partis. Sa devise qui est celle dos
A r pez a baôor dre avans.
bardes les autorise à parler franchement et
80.
Micherourien ma n'o gweler
ouvertement. L e régionalisme étant compaA rei d'ar mestr o faoa ker.
coinpatible avec toutes les formes du gou81.
Dispign a rer o vont en hent,
vernement, nous ne pouvons dire quo soul
Mez o terc'hel ti, daou c'hement.
tel ou tel système de gouvernernont sera
MONTROULEZ
seul capable do nous donner la décentrali- 82.
Red eo soufr poan dagaout skiant
sation a?le nous réclamons.
Ha labourât da gaout arc'hant.
Botrel à Moríalas. - Nous sommes en
« Une seule religion s'ost fondée on
83.
Mar servichez tud puissant
mesure d'annoncer que,la_ représentation
E ouezi prest petra e tourmant.
OUÏSERA organisée à Morlaix au profit de France, elle porte
le doux nom d'Etatismo
dit M . Chauvoau, en affir84.
Var stad re-all neb a gomzo
J E ME T R O M P E
mant
qu'une
nouvelle
p'oligion
vient
de
'
êt musicale) avec le" concours du chanson
En em sellet hate davo.
M ,
naître,
car, heureusement pour nous, elle
ne™ populaire Botrel, aura lieu à notre
85.
Pec'hi zo kaëroc'h d'an dud fall
est déjà bien vieille.
théâtre municipal le 11 décembre prochain
Evid mad ober d'ar re-all.
« Elle vit les monarchies de l'ancien rê(mercredi)
S
DB P A I O S
Société Anonyme au Capital
150 Millions
de francs entièrement verses
Marché meilleur.
On termine à 95.12 sur la Rente à 92.50
sur l'Extérieure. Les fonds russes gagnent
égalomont du terrain.
Ferme tenue de la Société Générale à 000
et du Comptoir d'Escompte à 072.
Le Rio reprend une petilo avance à 1.084.
Los actions du chemin de fer du Midi do
l'Italie sont délaissées à 269. Il y u uno garantie de 321.000 francs du gouvernement
italien, mais il faut prélever sur cetto garuntie 273.000 francs pour le service des
obligations. D'autre part, il semble bien
que l'évaluation à 369.000 francs du benéfico do l'exploitation soit exagérée.
Après s'êtro effondrée à 90 francs, l'action
maison Agnès s'inscrit à 130. Nous voici
loin du cours d'introduction de 108 francs.
8
Etude de M M " GASSIS avoué à Châteuulin. et LE BOUAR, notuire à Gourin.
COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE
Jamez bout.°j71ad mad a win
Ne ra Imbuiti da Gabusin.
Reglen eur Manac'h eo tenna
Digant an holl hep rei netra.
Mignoniach braz oe'h Leanez
Mar goulen re na ra jamez. .
Rei d'ar boorien an aluzen
Ne ziminu kot ar voïen.
Morid d'an oferen ha rei kerc'h
Ne ra io ila zen chom varlec'h.
Ne de ket fur nep a ro'i
Kuzul da zen da zemezi
Nag i ve da vont d'an arme :
Chansuz an eil hag egile.
(Eurpennad
all eur week-all.)
»»
»
BUREAU
Bulletin des Ventes, Locations
et
5
« BOU pourun aBOWlErflEHT d'ESSm de 3 Kols *>
Nom
Adres»»
(FERIR.
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