Décembre 1907 - Site en travaux, le week
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Décembre 1907 - Site en travaux, le week
Q u a t r i è m e Année - №167 lEur» C 3 - T x r e r x x L t 3 l s : — Cinq Centimes JOIR VU KEb 10 ULISÏr Rédaction et Administration HEBDOMADAIRE de la B R E D T A G I V E et des Bretons JKmlgré» ABONNEMENTS : FRANCE. . 1 an. . 8 (r. 60 ETRANGER. . 5 Avoo "Ar Vro" HovueMensuelle FRANCE . . 1 an . . . 5 fr. ETRANGER. . . . 9 i Les Abonnements sont payable/ d'avance Tout changement d'adresse sera' acoompagné de 01r.50r.ent. en Timbres-Poste. " Evid ar Vro drear Bobl " Directeurs A d m i n i s t r a t e u r : Louis re genta. Evid ze, kement|hini a zigaso respont, a dleo c'hoaz resPetra vo da ober t Netra easoc'h. Preña arseizPoA/ pont en fin e lizer d'ar goulen-ma : Ped a gonkouro en Gourennadeuz an datou merket uhelloc'h, numeroiou 168 da 174, ha konta, dek Ar Bobl ? ebarzpephini deuz arc'hazetennouOuspenn, a-benn kaout urz da ze, ped gwech a vo bet •moullet chacha var ar maout, e vo red laEN PEPIIINI ANEZO ar gir kaat ebarz ho lizer &rseiz dat deuz AR eu brezonek. Da lavaret eo ho an numeroiou 108, 169, 170, 171, pezo tout ar brezonek da lenn deuz 172, 173, 174, troc'het gant eur sian eil penn d'egile d'ar c'hazeten, « B e r a , L i e z , ha L i b r a n t e . » seiz sûnvez dustu, henta, eil, ler- zaill. KOMPRENET EO ? íWriow LAVANT GANT A N TOUR D'AUVBHON oed ha pederved pojen. Netra eaKomprenet mad eo? Ia. Mad. soc'h, evel ma c'hallet gweled. Komans konta neuze 'ta, disadorn Kontet ped gwech a vo kavet genta, ha digas ho respontchou ean artikl brezonek AR (paz an nag al) AR hepken, ebarz ar seiz gaze- kreiz tre ar 27 a viz Genver hag ar 1 a viz G'houerver 1908. ten-ze. JAFFRENNOU. N1 ive a lakeio konta anezo gant eun istimatour kapabl, hag ar re a dosteo o nompr ar muia d'an hin i mad, ar re-zeac'honeoprizioukaör Mar Uaset greun d'ar vilin e po blond. hag util, a dalyoudegez KANT Tostaat a ra ar goanv gant e nozveziou hir. En dro d'an tan, LUR bag e ma o dipign ama : kozni ha iaouankiz a zo dastumet. 1. Eur Montr dir Rarement sans doute, à aucune autre Gwecball, d'ar mare na ouie den époque de notre histoire, il a été autant extra* p i a d , giz lenn, unan bennag a gonteeurgoncausé de la légalité. « Omega » gwataden evid didual ar re all : birio, Au frontispice de tous nos monupeuz boli e c'bouzomp lenn, hag ar rantet. 20/.00 ments publics, est gravée cette belle journaliou — Klrri an diskadurez — maxime : Liberté, Egalité, Fraternité ! 2. EulLamp(peKleuo deuz treuiot al lec'blou ar mula Ces mots on les retrouve en tête zeur) pignet var gwez, hag antreet int en lier ar des affiches officielles, il semblerait mula paour. ïlirio, ar c'hazeten eun troad kizellet vraiment qu'en haut lieu, on ait l'avrezonek hé deuz kemeret en Breiz kaër 10 00 mour de la dérision, il semblerait que ce soit un plaisir de jouer ironiquement plas ar c'honter ; d'eztii eo età da 3. Eur gwarnitur chiavec les mots Liberté 1 Egalité 1 Oui ce gelenn. heb mankout d'he dever sont là de beaux mots mais encore et ail : didual. minal, tri bod enr surtout, ce seraient de bien > belles Ar Bobl o'he deuz biskoaz-jamoz nan, unan kreiz ha choses ! manket d'an daou boent honest-ze. daou all 9 00 Mais hélas, tandis que chaque jour Brema c'hoaz, muloc'h evid bison nous en cause, c'est sous leur cou4. Eurvenajerez-taol, koaz, plie deuz gwelet pegemeud a vert, c'est au nom de la légalité, que les pemp pez ennhi . . 6 00 pires dud a oaa du gantbi prest da zigas attentats contre la liberté sont sikour d'ezbl da baëa he frejou, Iii commis, sur notre terre bretonne, con5. È u n dihunerezzo (eilet gantbi i vanti eur mod notre la propriété et contre la liberté indimintin 6 00 viduelle. C'est sous le couvert de la lévez bennag da ober plijadur d'be galité que l'on expulse des Français, lennerien ba lennerèzed niverus. 6. Eur servich kafe des Françaises, et c'est au nom de la Ha pegwlr zo cbomet ganeomp eun « penn ouz penn » Liberté qu'on leur interdit de vivre sur tammik arc'haut espern divar ar en porsellaën Jala terre natale, parce que ces Français Gest, goude paëa 200 skoed d'hon pon 5 00 et ces Françaises portent un froc ou enebourien, ni a lavar : an arc'hant a une cornette. zo a re na dleomp ket miret anezan : 7. E u n d i s h e o l i e n C'est au nom de la Loft, et sous le bennez a die distrei dindan eun lamp sei' ha danteprétexte d'émancipation sociale, que doare pe egile d'hon lennerien, hag lez 5 00 l'ou s'empare des biens des Fabriques, ar gwella doare eo ober eur C'honen violant les volontés sacrées des dékour, pe mar kevet gwell eur 8. E u r v o u t a i l l a d funts ; c'est toujours au nom de la L i G'hourenadek, eur Gbachadek, eur berté, que les prêtres sont expulsés des Champagn Royal Geuveradek, pe k e ment hano allen presbytères, en attendant le jour proCrémant 4 00 chain où ils seront chassés de leurs ade h a geriet rei d'ezan. églises. Oui, toutes ces iniquités-là sont 9. Eur bensei-sala G O U R E . V A D E K NE VEZ perpétrées au nom de la Légalité ! den 2 50 Pesort konkour ober ha na ve Et le peuple, le bon peuple si souvent ket bet great c'boaz gant ar re ali ? 10. Eur bensei amann. 2 00 berné déjà par les politiciens, voit tout iN'eo ket eaz kaout traou ne vez cela presque sans sourciller; à peine bemdez, na ken neubeud traou bag 11. Eur bensel-sukr. . 1 50 quelques timides protestations, puis il se courbe sous le joug, lorsqu'un fonca ve var bed komprenezon an boli. 12. Eur bern loden- * tionnaire vient lui déclarer: c'est la Setu ama 'ta, goude sonjal seiz nou all, leoriou, 16a ! mintinvez ha seiz abardaëvez, peabonamanchou, a Timidement, ainsi que des écoliers bini a vo bon dalvoudegez. . . . 30 00 récitant une fable apprise la veille, la AR <!'HOND1SIONOIT KANT LUR DA C ' H O N I D ! Légalité et Egalité Clinch N e d e l e k ! Ar c'honkour a zougo var seiz niveren pe numero. Au uumeroiou 168 (14 a viz Kerzu) 109 (21 a viz Kerzu) 170 (28 a viz Kerzu) 171 (4 a viz Denver) 172 (11 a viz Genver) 173 (18 a viz Genver) ha 174 (25 a viz Genver.) Al lizerou hag ar respontchou a dleo beza erru ama a-benn ar 1 a viz G'houerver 1908, d'an diveza termen. Ar briziadek a vo moullet en niveren 17(1 euz an 8 a viz G'houerver 1908. Feuilleton du Journal " ARBORI "52 i i i r e Roup par Pierre DAR LA Y Elle aurait même, la pauvre enfant, •ans se croire trop coupable à son éard, trouvé Lemarchais capable d'inélicatesse, c'est-à-dire blâmant le comte de restituer Penhoël à Bertrand. M. de Boisgsnest, elle en était sûre, eut alors repoussé le financier et repris sa parole. L a pauvreté, dans ce cas, aurait été douce à Rosenn. Elle serait partie sans regrets, heureuse' de consacrer sa vie a son père, heureuse de savoir Bertrand sous le toit de ses aïeux l'aimant assez pour souffrir sans se plaindre et lui laisser l'opulence, puisqu'elle ne pouvait lui donner le nonheur. ' Pauvre Rosenn l Assise dans l'ombre les persiennes closes, elle entendait le bruit sourd de la mer dans le lointain le cerveau las de penser, le cœur.meurtri, agitée par 1 effort d'une attente anxieuse, elle sentait la présence de Bertrand, elle écoutait les bruits divers qui se faisaient dans le château, es- § Reproduction interdite aux Journaux n'ayant pas de traité avec M. H«nri Gautier, éditeur, Parla. 100/00 AI lodeuuou-ma a zo gwarantet a galite dreist : preuet int deuz magazinou Les Dames de France, 95, ru Siam, Brest, kannadet en Keraez gant au Aotrou Maritzenn. EVID D1SPARTIA Mez evel ma vezo zur eur bern braz a respontchou just, rag ar c'honkour-ma n'eo ket diez, eur pleg eo red d'eomp klask da zispartia ar goneerien, ba da hennvel ar sayant de les interpréter. L e temps s'écoulait sans qu'elle en eût conscience. Soudain, elle entendit un mouvement considérable ; on courait, les domestiques s'appelaient dans les corridors, oubliant leur réserve habituelle de serviteurs bien appris. Rosenn se demandait si etlo devait quitter sa retraite pour aller s'Informer des événements survenus à l'improviste. Une crainte insurmontable la retenait, ses genoux tremblants l'empêchaient de se redresser sur son fauteuil. Une angoisse cruelle s'étendait de sa tête à sa poitrine, le sang de ses veines lui causait une sensation de froid mortel. Quelle autre épreuve lui fallait-il donc subir 1 — Rosenn ! dit la douce-voix de Mme de Germandré. La chanoinesse entra dans le boudoir essayant de percer l'obscurité qui l'environnait. — M e voici, ma cousine, répondit la jeune fille frémissante, pensant que l'heure était venue d'apprendre une terrible nouvelle. — Que fais-tu la, mon enfant 1 prends courage, sois confiante, Dieu nous mène et nous protège, tu lo sais, Rosenn. "'Mme de Germandré, tout en prodigant ses paroles affectueuses avait repoussé les volets ; le jour et le soleil entraient à flots dans la petite pièce occupant une tourelle à l'angle droit du château. Elle vit Rosenn si pâle qu'elle com>rit ses terreurs. Penchée vers elle, a main dans la main, elle lui apprit l'arrivée de M m e Pluchot, l'étonnante f Samedi 7 Décembre 1907 masse itout en réprouvant au fond du cœur les excès commis, se console en levant les bras au ciel et comme les oppresseurs elle répète : c'est la loi ! Oui, brave peuple, c'est la loi, appliquée rigoureusement, en tous cas, pour certains, mais qui n'existe pas pour d'autres — c'est la loi. — En toute cir| constance ces mots sont lancés à ceux, accusés à tort ou à raison, de n'avoir qu'une sympathie plutôt restreinte pour les puissants du jour. C'est la loi ! Oui, pour ceux qui fidèles aux séculaires traditions du pays, déclarent être Bretons et Catholiques, et nouvelle de l'accusation de Lemarchais sa fuite enfin, tout juste quelques heures avant la visite de la police. — T a tante Almaïde a été très douloureusement affectée de ces événements à cause de toi, je le suppose, et de ton malheur qu'elle a failli consommer. Sois-lui miséricordieuse, mon'enfant ! — Oh 1 ma cousine, je suis si contente I s'écria Rosenn dans un élan. J'ai tort peut-être, ajouta-t-elle aussitôt adressant un franc regard à Rolande, mais je vous l'assure, je ne lui souhaite point de mal... je désire ardemment qu'il s'échappe,.. — Ce souhait est suffisant au point de vue de la charité ; oui, qu'il s'échappe et ne revienne plus, dit en riant la chanoinesse. — Que pense mon père ? murmura Rosenn. — Ceci est, à mon avis, l'épreuve suprême, reprit M m e de Germandré. Huguon ne peut souffrir de se tromper et, cette fois, ses erreurs orgueilleuses ont eu de terribles conséquences, qui pouvaient devenir pires encore. Mais tu panseras ses blessures d'amour-propre. Qu'est-ce-que oelà, puisque Dieu permet que ton sort ne soit pas encore uni à celui de ce misérable ! Viens, viens, n'y pensons plus, fit la chanoinesse qui sentit Rosenn trembler dans ses bras, allons trouver ta tante. Bertrand, sans attendre le docteur, voulut partir pour à pied, le lendemain, lui donnant rendez-vous au château, à son retour de sa visite quotidienne faite aux malades des alen- F. Bobl J A F F R E N N O U GOURLET. | « Taldlr " Correspondant Central : Jean on un mot, pour ceux qui refusent d'approuver hautement les attentats contre la liberté des pères de famille, contre la liberté de conscience, contre la propriété. Mais toujours, au nom de l'Egalité, c'est au contraire le champ libre pour ceux qui, étouffant la voix de leur con? cience, brûlent bien souvent de l'encens devant les blocards. pour ceux qui lafîectent un anticléricalisme farouche, •et qui approuvent les excès de la centralisation. C'est le champ libre à ceux qui, les jours d'élections, assomment les électeurs paisibles, mais témoignent leur satisfaction du triomphe du Bloc en hurlant des « A bas la calotte ! » Que de foisnelavons-nous pas entendu, ce refrain ï II fut même un instant si commun, que les chiens semblaient le répéter. Et d'ailleurs, nous comprenons cet état de choses ; les policiers sont surchargés de travail, il leur faut surveiller ceux qui leur sont notés comme réactionnaires et cléricaux, épier leurs moindres gestes, contrôler leurs paroles et même leurs écrits. Et c'est là l'Egalité sous la troisième République, après 37 ans d'une forme de gouvernement qui, d'après ses principes, serait excellente s'ils étaient observés. Aujourd'hui nous semblons marcher de plus en plus vers l'autocratie la plus absolue. L'Egalité, vain mot à notre époque ! Liberté absolue, faveurs, honneurs pour les uns ; contributions, charges de toutes sortes pour les autres ! — Liberté, Egalité, Fraternité! voit-on partout... Maxime superbe, mais hélas, mots sans valeur ! Maxime magnifique, au nom de laquelle les pires iniquités sont commises ! Que d'autres atteintes, que d'autres coups encore ne seront pas portés à la Liberté sous toutes ses formes, au nom de la Légalité, tandis que plus naturellement que jamais, les soi-disant émancipateurs du peuple, le ventre plein, feront graver et imprimer partout ces mots : « R. F. Liberté, Egalité, Fraternité » . . Quelle vaste, quelle énorme fumisterie ! JEAN SOLU. Souscription publique d « AB BOBL Listes précédentes 4 e . . . 192 f. 25 Liste Evid rei kourach da Oaldir, Ravalée, deuz Coray . . Eur paotr iaouank deuz Pleyber-Krist, o labourât er vro bell Maria Claré, Meudon . . . Albert Travers, Montpellier, — Evid ar vro geltiek . . J.-.l. Guedès, Kastellin. . . A bas le tripot de Monaco ! A bas la Finance Juive et les Princes de la Roulette . . Le Gae, Jean Oornou, Louis Salaùn, {employés, rue de Clignancourt, Paris. . . Souscriptions recueillies à Gourin Un ami d ' « A r B o b l » et de l'Entente Populaire, Carhaix A l e x . Scourvil, employé, Trélazé 1 »» () 20 1 »» 0 50 0 50 0 50 3 »» SOLU. Meudon (S.-et-O.), 28/11/07. Monsieur Jaffrennou. Je suis un peu en retard pour vous envoyer mon denier, un franc. L'excuse se trouve en ceci, c'est qu'étant chez autrui, oii ne peut pas toujours avoir le loisir, quand on voudrait, pour ses affaires personnelles. Je souhaite que tous les Domestiques ou Employés de ma condition prêtent l'oreille à l'appel que vous nous adressez. C'est faire une bonne action pour l'œuvre bretonne. J'ai lu maintes fois votre estimable journal ; je vois les difficultés que vous avez à faire rentrer d 3 n s leurs niches ces boule-dogues hypocrites qui font des efforts pour étouffer sous les robes Magistrales les derniers cris de nos Ancêtres, répétés toujours par les voix des Bardes d'aujourd'hui. Je souhaite que notre grande famille du Peuple s'augmente encore de beaucoup, pour que nos forces se concentrent vers le même idéal qui nous fait comprendre l'amour du sol natal ainsi que le culte de nos traditions, car je l'avoue Monsieur Jaffrennou, pour comprendre et aimer notre chère Bretagne, il a fallu que je la quitte, et que loin d'elle j'appris par Ar Bobl sa beauté et son charme poétique, aussi si Dieu le permet, je retournerai vers la terre d'Armor. « Er Finister ez oun bet ganet, hag ennan akarchen mervel ! » Je serai tant que je vivra i et qu'A? Bobl vivra votre dévoué lecteur. 17« Emigré, né à Pleyber-Krist. Echos et Nouvelles La d i r i g e a b l e " P a t r i e " s'est e n v o l é Les partisans de la guerre en ballon, et tous ceux qui voient dans les inventions de la science moderne des façons nouvelles de subjuguer les peuples, étaient dans la joie, lorsque les expériences du dirigeable militaire Patrie eussent prouvé d'une façon péremptoire que le trajet Paris-Verdun constituait un record, et que désormais le royaume de l'air était conquis par nous, à la confusion de l'Angleterre et de l'Allemagne. Mais voici qu'un simple coup de vent vient d'atterrer tous ceux qui, trop prématurément, avaient chanté victoire. Le 1 décembre, le dirigeable Patrie était remisé dans son hangar à Verdun, où l'on réparait son dynamo, lorsque soudain une tempête s'éleva, culbuta le lest, fit coucher le ballon, et avant que les aérostiers eussent pu s'y opposer, l'enleva dans les airs, où îl disparut avec une vitesse de 60 kilomètres a l'heure. L e ballon prenait vraisemblablement la direction nord-ouest, vers la mer du Nord. Des dépêches furent lancées dans toutes les directions, et lundi, on apprit en effet que le Patrie avait été aperçu au-dessus du Pays de Galles. Mardi on l'avait vu en Ecosse. Le dirigeable est considéré comme perdu. On va presser l'achèvement du République construit sur le même modèle. er 25 0 20 1 00 Mgr Grellier, évêque de Laval, informé que depuis quelque temps, M. l'Abbé Dabry faisait imprimer son journal, L a Vie catholique, dans sa ville épiscopale, sans la permission de l'Ordinaire et à l'encontre des décisions formelles de Pie X , contenues dans l'Encyclique aux fidèles de son diocèse la lecture et la propagande de cette feuille moderniste. Las a n t i m i l i t a r i s t e s f. 4 0 L'antirailitarisme est désormais une doctrine que l'on pourra professer ou- tours. — Je préfère marcher, avait dit Le percepteur, j'ai besoin de réfléchir en route. . — Vous voulez préparer v o s phrases observa malicieusement .Teffik. N'en faites rien, croyez-moi. — Préparer des phrases, non certes ; prévoir des objections peut-être et m'apprêter résolument à les réfuter. Jeffik haussa les épaules et murmura : — Objections t Incompréhensibles ces jeunes gens du jour I De notre temps, on n'en craignait point et l'on partait en amour comme en guerre, tlamberge au vent. Bertrand sourit en serrant la main du docteur. Combien ce retour vers Penhoël différait de son v o y a g e de la veille ! 11 éprouvait un calme suprême doublé d'une invincible espérance. En n'avançant sur la route qui, par une pente insensible s'élevait jusqu'aux falaises dont la plus haute portait la masse orgueilleuse du manoir, il remontait le cours des années et reprenait l'histoire de sa famille depuis le départ du « beau chouan » ; puis dans une succession de tableaux rapides, il voyait sa race déchue, appauvrie, réléguée dans une modeste gentilhommière au fond de l'Irlande. Ah ! s'il était permis aux âmes des morts de connaître le sort de leursdescendants sur la terre, son père, sa mère devaient le contempler, joyeux, attendris, de le voir prêt à goûter le bonheur qu'ils avaient envié. Rentrer sous leur vieux toit et le posséder encore sur le sol de la patrie française 1 Dans son organisme de poète, ces sentiments divers s'idéalisaient et, quelque chose comme un chant ininterrompu bruissait à ses oreilles, mélodie intime, harmonieuse, qui s'exhale de l'âme, sans qu'elle en ait conscience, faculté merveilleuse par laquelle tout vibre en nous comme la feuille sous la brise, comme l'airain sous les coups du battant qui le frappe. Puis ces sensations se condençaiént dans un hymme d'amour, d'autantplus ardent que le cœur de Bertrand avait été plus solitaire et qu'il avait souffert toutes les tortures de l'abandon et du mépris. Un mouvement de noble orgueil lui fit relever la tête quand il fran chit la grille du manoir : — Je puis revendiquer tout ceci, se dit-il, celui qui le possède injustement montre assez de grandeur d'âme pour vouloir me le rendre ; je serai digne de lui en le refusant, car je veux rester pauvre pour tout recevoir de vous, R o senn ! Comme la veille, Alain accueillit le jeune homme sur le perron du château. — M. le comte est dans son cabinet, lui dit-il, je vais accompagner M . le marquis. Huguon était assis, la tête dans ses mains, devant son bureau, lorsque le domestique annonça Bertrand de Penhoël. L a trace d'émotions violentes se lisait encore sur son visage, mais la rigidité de ses traits avait disparu ; on démêlait je ne sais quoi d'adouci, de dompté dans l'impression de son re- TOTAL. . 202 TARIF des INSERTIONS Ann.etRécl.,4'p.. — 3«— Chronique Locale En Echos ON ' Of.201alignc 0 25 0 50 — 0 75 — T R A I T E A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou directement à nos Bureaux. Les manuscrits ne sont pas rendus vertement comme le socialisme, le nationalisme, le j'menfichisme, etc. En effet, la Cour d'Assises de L y o n vient d'acquitter vingt antimilitaristes accusés d'avoir voulu provoquer des désertions à l'intérieur. Assises d e J a n v i e r La prochaine session des Assises du Finistère s'ouvrira à Quimper le lundi 6 janvier 1908, à midi, sous la présidence de M . Buffé, conseiller à la Cour d'Appel de Rennes, ayant comme assesseurs MM. l^elaut-Ducours, président du Tribunal de première instance de Quimper, et L e Scour, juge suppléant au même siège. Heureux pays I On sait qu'à Paris le nombre d'affaires soumises à la Cour d'Assises est tellement considérable qu'on avait cru devoi r nommer un j ur y supplémentaire. Dans les Hautes-Alpes, on n'a pas eu à recourir à une telle mesure. Aucune affaire n'étant inscrite à la dernière session pour 1907, qui devait avoir lieu le 16 décembre prochain, les jurés alpins n'auront pas à gagner le cheflieu de tous les points du département, en plein hiver. P r o m e t t r e et tenir Dans la réponse à une délégation de députés, M . Clemenceau a renvoyé la réforme électorale aux calendes grecques, comme la réponse gouvernementale à la Commission du Sénat y a déjà, en fait, renvoyé les retraites ouvrières. Le 15, №011 inaugurera la ligne de Carhaix à Châteaulin-Orléans. On boycottera Carhaix. A l'occasion de l'inauguration de la ligne de chemin de fer de Carhaix à Châteaulin, inauguration que M. Chéron sous-secrétaire d'Etat de la Guerre, présidera, le Conseil municipal de Châteaulin, pour donner plus d'éclat à cette solennité, a décidé d'organiser des fêtes et a voté à cet effet une somme de 2.000 francs. Le Conseil a nommé une ]commission composée de MM. A n t h o n y , LeGuillou, Lannay, Suignard, Michel et Lavergne, pour élaborer le programme des fêtes. Et Carhaix? Que fera-t-elle ? Qu'a élaboré notre municipalité i Pourquoi n'a-t-elle pas, saisi cette occasion d'organiser des fêtes publiques ? Centre ré'el et incontesté du réseau Breton, pourquoi son Conseil, qui ne manque jamais une occasion d'affirmer qu'il prend à cœur les intérêts de la cité, n'a-t-il pas délégué un de ses membres pour faire les démarches nécessaires à l'effet d'obtenir que les fêtes officielles aient lieu dans notre ville, qui contient une populatioi^ de 300 ouvriers des chemins de fer ?... interdit Pascendi gregis, a défendu au cierge et 1 RHAIX CORNOUAILLES Frankiz da beb Barn!" QUELQUES LETTRES Journal A venue de la Gare, CA t LA GLEBBE AL MABOC De graves événements se sont déroulés au Maroc depuis la semaine dernière. Notre frontière algérienne a été violée par les tribus guerrières des Beni-Snassen, riveraines du Iviss. Ces tribus furent les mêmes qui [uttèrent en 18'ci, contre le maréchal Bugeaud, qui les délit à la célèbre bataille de l'Isly. Voici les faits dans l'ordre où elles nous ont été connus : Sur la demande du général Liautey, commandant la division d'Oran, le ministre a décidé l'envoi d'urgence, par voie ferrée. gard. 11 se leva pour saluer son visiteur et lui désignant un siège. — J'at tenu à vous revoir de suite, Monsieur, dit-il," car j ' a i hâte de régler l'affaire dont nous avons causé hier ensemble. Quel jour vous plairat-il d'aller chez maître Guermeur ! — Seriez-vous assez bon pour me montrer de nouveau l'acte dont M . le curé de Tréveneuc m'a donné lecture ? Je voudrais l'examiner avec plus de soin. Le Comte Huguon ouvrit un tiroir et en retira le papier jauni, qu'il tendit à Bertrand d'une main tremblante. Celui-ci l'ouvrit et s'approcha de la fenêtre surplombant l'abîme de la baie. Il parcourut attentivement deux fois de suite chaque ligne du document. Oui, en vérité, il étaii péremptoire et, malgré la prescription et la possession incontestée pendant le cours d'années nombreuses, nul doute qu'un tribunal n'accueillit les revendications légitimes du propriétaire véritable de Penhoël, dans le cas où ses droits seraient méconnus. Cette hypothèse apparut à Bertrand avec une certitude lumineuse et donna, dans son esprit, plus de poids à l'action qu'il allait accomplir. Prompt comme la pensée, mais froid et calme, il déchira la feuille en pareilles nombreuses qui, légères, furent emportées comme des atomes, par la brise, à la crête des vagues, au loin sur l'Océan. (A suivre.) .1 \ i h à i i i w C ••»fei- tí*k*JAV*í Ar Bojbl quer, X... ferait bien mieux de se livrer à Non encore. Les Bardes do Bretagne en La réduction des 13 jours à 7 est votée à Oran, de» tirailleurs de Blldali et do Mil- lies ont poussé la témérité jusqu'à venir à des études de droit et do trouver le moyen s'adonnant, chaque année, à des cérémonies portée do fusil du camp. par 448 voix contre 51. lianah, et à Nemours, par bateau, deux de faire rentrer l'impôt sans faire payer le que l'esprit badaud modeme, plus ouvert Berlin, 4 Décembre. — Le brave général Les deux périodes de 28 jours seront compagnies de zouaves disponible* a Oran. contribuable ; tantôt ils conseillent a Y . . . Pudubeok, à la tète de 10.000 fantassins, de désormais, la première de 21 jours, la doit r e s t e r e l l e - m ê m e si elle veut: à la critique qu'aux choses pratiques ou Le général BalUoud est arrivé à Alger de se livrer exclusivement à la fabrication idéalistes, a souvent qualifié de mascarades 2.000 cavalier» et de 70 canons met la ré- seconde de 15 jours, ont déclaré 466 députés s u i v r e les r o u t e s d u P r o g r è s dimanche. dea\Berlingols qui, depuis quelque temps, mesquines et surannées, non, les Bardes gion du PorfrGwsnn à feu et à sang. contre 53. Un violent combat s'est livré samedi & parait-il, sont plutôt amers que sucrés. de Bretagne n'ont jamais eu la pensée Berlin, 4 Décembre. —Tréguer n'est plus Avec l'ensemble des Français astreints à Voici lo beau discours prononcé par le Barde Sld l-Aissa. Les Marocains ont été repoussés Quant aux seconds (et ils sont légion), ils u'un monceau do décombres fumants. Les des périodes dé réserve, nous applaudissons vannotais Efflam Koet-Skaù a- la séance d'ou- d'instaurer une roligion nouvelle parmi los se contentent de faire pleuvoir une grêle mais nous avons eu 2 morts et 6 blessés. Bretons. — Assemblés en plein air, au Ireiziz ont opposé au corps expéditionnaire à cette heureuse diminution, qui constitue- verturo du Congrès de la Jeunesse Catholique de quolibets sur les auteurs de ce mouveVoici quelques détails : milieu d'un landier désort, groupés autour à Rennes. Une résistance'acharnée. On ignore les por- , ra pour tous un véritable soulagement. 3.500 Beni-Snassen ont attaqué le mara- tes subies des deux côtés. Nous nous faisons un plaisir do le publier, d'un menhir ou dolmen, la face tournée ment musical. J'en connais qui, n'ayant pas Espérons que le Sénat conflrmora le vote l'habitude de prendre les choses au tragibout de Sidl-Aïssa, à deux k i lom êtres do Babtout on émettant quelques réserves sur certai- vers le soleil, imago de Dieu créateur, Berlin, 4 Décembre. — Le vicomte de de la Chambre. que, n'hésitent pas à se ranger du côté des nes façons de voir do notre excellent confrère pourvojeur et transformateur du monde, el-Anna. Co poste était occupé par'la 11* Kergoedek, chef do la tribu dos Trégorrois Séance du 4 Décembre ot ami et en entendant conserver a ce journal, rieurs ; ça ne leur fera pas tomber un brin vêtus, suivant leur dignité hiérarchique compagnie (le la légion étrangère, capitaine n'avait pas eu le temps de railleries 100.000 bien qu'on démoliront inébranlabloment attachés de longues robes blanchos, bleues ou vertes, On discute lo budget de la Guerre. de Moustache. Devillo, une compagnie de tirailleurs, capi- hommes qu'il a d'habitude dans la main. h toutes nos traditions, la plus grando neutralité Les établissements d'artillerie et les auils poétisent dans des rites solennels, simtaine Michaux, le 9* escadron de spahis, Mais il a vaillement combattu à la tête do Sans s'inquiéter ni de ces donneurs de vis-à-vis dos sociétés à tendances politiques ou ples ot touchants, lour amour pour Dieu, capitaine Robert, uno section d'artillerie, quelques containos de braves chefs et sol- tomobiles militaires font l'objet de discusconseils, ni de ces impitoyables blagueurs, religieuses comme la Jeunesse Catholique ot lo sions animées. leur respect pour les ancêtres qui firent lloutenant Pottier. SilUm. le moment a paru opportun pour fonder dats qui so sont fait hacher jusqu'au dernier. Au chapitre de Ici Remonte, M. Fitte deCorlains do nos amis les plus en vuo ont leur patrie, et lour fidélité a leur pays natal. une société musicale. Donc, Carhaisiens, je Après 3 heures de combat acharné! les Les Breiziz poussent la bravoure jusqu'à mande des crédits supplémentaires à l'effet mêlé, Ils se considèrent revêtus d'un sacerdoce : imprudommont do l'avis do beaucoup, viens tout bonnement vous faire part do la Marocains se sont retirés. Ils ont subi de la folie. Cos gons sont dignes do leurs anlo nom do l'Union Régionaliste Bretonne, aux ils sont les prêtres du sol et de la race ; et naissance de " L'Entente Populaire". Elle grandes pertes. De notre côté nous avons cêtres, les Colles, qui s'en allaient vers la de développer l'élevage du ohoval. lui onlovant travaux récents <to ces sociétés, par leur incessant apostolat auprès du Actuellement les crédits de la Remonte compte quarante exécutants, tous pour la eu 2 légionnaires tués et 6 blessés. Pendant mort comme nous allons aujourd'hui à la ainsi tout moyen de protester do son indépenpeuple, ils complètent l'action du clergé plupart ouvriers, gars aux solides poumons, sont moins élevés qu'en 1887. l'action, l'artillerie a lancé 130 obus. dance au cours dos discussions à venir quo noce. M. Messimy répond qu'en 1907 on n'a des malveillants ne manqueront pas d'élovor, catholique en Bretagne. Ce ne sont ni dos capables de faire résonner leurs cuivres sans L e général Lyautey estime qu'à bref Tréguer, 4 Décembre. — par télégraphie réduit les crédits quo de 112.000 francs. comme toujours, au moment do 1 organisation histrions, ni des fumistes ces Bardes qui, faire appel à l'étranger ; après quatre mois délai les Benl-Snassen seront obligés par la sans fil — Uno foule do vieillards, de fembravant tous les quolibets, parfois bien d'étude, ils sont de taille à faire le poil à do nos congrès annuels. M. Plcquait accepta quo ce chiffre soit famine ou de livrer combat ou de demander mes, d'enfants ot de religieux s'étaient ré- rétabli on 1908. pénibles, que les badauds, trop bêtes pour E. J. de vieux musiciens, ils méritent un public l'aman, qui ne serait accordé que sous des fugiés dans la cathédrale et chantaient des comprendre leur œuvro, vomissent sur leur hommage pour lour ténacité et leur virtuoSéance du 5 Décembre conditions & définir. cantiques. L'impitoyable chef du corps expassage, parcourent les pardons, les fêtes, sité. MESSIEURS ET CHER AMIS, On télégraphie du Kiss, que tous les péditionnaire allemand a braqué ses canons Budget do la guerre. M. Lachaud deles assemblées, le bâton de pèlerin à la Le programme de "L'Entente Populaire" renforts étaient arrivés depuis le l " dé- sur la vieille basilique où sont conservées mando que la viande de conserve, appelée Lorque j'ai sollicité l'honneur de vous main, pour réveiller par leurs chants et faire, au début de ce congrès provincial, leurs prédications la Vieille Idée bretonne,, est tout entier exposé dans les vers suicembre les reliques vénérées du grand Saint Yves. singo et turc, ne soit pas consommée par vants dûs à la musé généreuse d'un de nos Les Marocains ont dû évacuer toutes les Bientôt les murs de granit qui résistèrent à les soldats, mais par les prisonniers. Plu- une petite communication au sujot de l'idée endormie dans l'âme populaire. On les a aimables concitoyens. „ • dits atteints de folie. Soit, ils préfèrent positions, qui ont été réoccupées par nos l'assaut de tant de siècles s'abîmaient sur sieurs députés protestent contre la mauvai- provincialisle dans les groupes de la Jeuse qualité du pain de troupe. M. Cliéron ré- nesse Catholique Bretonne, je n'ai pas eu être passés pour fous que d'être traités de troudes. Il n'y a pas eu de nouvelles attaques les malheureux. Hymne de " LWEOTE PONMIRB " Berlin, 4 Décembre, 4 h. soir. — Le gé- pond que l'ordinaire sera amélioré. Ouais ! d'autre |ambition que celle de répondre renégats. lundi. à certaines insinuations dont sont en ce M. Coûtant demande 11 millions, pour Cette dépêche donne à penser que nous néral Pudubeck fait connaître les résultats moment en butte, ceux qui, en Bretagne, Non enfin. Les Régionalistes de Bretagne, des engagements de la journée. Nos per- distribuer un litre de vin par jour à chaque redevenons maîtres du kiss, que nous depuis quelquos années se sont faits les qui sont pour la plupart originaires de tes sont de 12 tués et blessés. Ceux des soldat et marin. M. Caillaux on sursaute. Il avions dû abandonner après les combats pionniers de l'Idéo Bretonne, et de vous Basse-Bretagne ne font pas fl des Bretons A notre ville entière, Breiziz sont évaluées à 4.539 tués et 2 bles- ne donnera que 1 million. Les militaires du 27 novembre. dire ce qu'à été, ce qu'est, ce que veut et de Haute-Bretagne. Gallos et Bretonnants Notro Société, sés qui ne survivront pas à leurs blessures. soutiens do famille seront favorisés. Les doit être le Régionalisme Breton. Les troupos, qui sont maintenant en sont tous les fils do cette même Bretagne " L'Entente Populaire ", anciens soldats de 14 ans, demandent MM. ligne à la frontière d'Algérie, sont compo- L'armée allemande marchera demain sur et pour les Régionalistes, ils sont l'objet Apporte la gaîté, Depuis quelques mois en effet, de graves Lefort et de l'Estourbeillon, devraient tousées de onze compagnies d'infanterie, ti- Lannhuon. des mêmes sollicitudes. Nous souhaitons Mais pas de politique, calomnies, ou plutôt" non, toujours chari La Haye, 0 Décembre. — Les roprôsen cher une allocation supérieure à celle de 70 railleurs, légionnaires et zouaves, plus une 11 n'en faut point chez nous, tables, de fâcheux malentendus, ont été, ue des Bardes surgissent dans la Bretagne section de goumiers à pied, de quatre' tante des nations civilisées ont été unani- fr. qu'ils ont aujourd'hui. allaise comme il en naît chaque josr dans inconsoienciousement ou à dessein je ne Rien que de la musique mes à approuver le gouvornoment de BerAdopté par 526 contre 14. escadrons et demi de spahis et chasseurs, sais, propagés contre le Bardisme, les la Bretagne bretonnante. Mais nous ne vouQui nous unira tous. auxquels il convient de Joindre deux groupes lin. Tous, avec l'assentimont de leurs gouSénat lons pas — et qui osera nous en blâmer — Bardes, et le Régionalisme Breton en j vernements, déclarent que les Breiziz ont RKKRAIX â de goumiers à cheval. que le barde gallo vienne en Basse-Brenéral. Séance du 3 Décembre mérité le châtiment et qu'il est temps d'apL'artillerie comprend trois batterie d'arVia, v'ia, vMa, tagne contre-carrer l'action du barde breEt ces malentendus ne nous auraient pas tillerie de montagne et de campagne, avec peler cette race à la civilisation européenne Après l'éloge funèbre du père conscrit affligés s'ils av.vent été l'œuvre des Blocards " L'Entonte Populaire " tonnant, et que, vice-ver sa que le bardo des pièces de 75. En tout 2.000 soldats. Les Mission est donnéo au général Pudubeck Léon Gillet, les sénateurs se i émettent à hirsutes et dos anticléricaux politicards, (bis) Jouant ses allégros, bretonnant aille on Haute-Bretagne empiéde civiliser les Breiziz par tous les moyens, leur dur labeur, et écoute patiemment la tribus ennemies peuvent nous opposer Carhaisiens elle espère, ter sur l'œuvre du barde gallo. qui nous rongent dans ces tristes temps dûUl les extonriiner jusqu'au dernier. 8 & 10.000 guerriers. lecture du rapport de M. Monis sur la A bon entendeur, Salut ! Mériter vos bravos. mais malheureusement ils avaient pour Berlin, 6 Décembre. — L'on signale que catastrophe de VLÉNA. auteurs des intellectuels de talent, des pu II (A suivre.) la résistance bretonne se concentrera à Prennent part à h discussion : MM. blicistes et des historiens remarquables, POUR L A CIVILISATION! Kaerbrest. On prévoit que pour enlever Jeunes gens, jeunes filles, Thomson, de Cuverville, amiral Germinot, des prêtres bretons même ; ils étaient pro cette place, le général Pudubeck aura be- de Tréveneuc. Aux gracieux atours, pages par des journaux catholiques ou soin du renfort. Le général Mocho semble Pour mener vos quadrilles, La poudre B serait la cause unique du soi-disant tels ; ils avaient pour protecteurs être désigné pour lo seconder. Nous serons prêts toujours. désastre. enfin des hommes politiques éminents du Berlin, 7 Décembre, 7 h. matin. — Les Et par les beaux dimanches, parti dit libéral. , Breiziz continuent leurs .méfaits. L'avantAu retour des pardons, Débarquement dea Allemanda A Perz- garde de l'armôo allemande a été fort malEt grâce à ces hautes protections, ces — Daou soudard infantirl-mor, Nous jouerons sous les branches Mutations dans le Clergé fâcheux malentendus ont pris dans la foule, .Owen. Bombardement de Tréguier menée par ces bandits. Si cotte agression Brunei ha Fort, o deuz leusket tennou Pour rythmer vos fredons. et l'œuvre du Régionalisme Breton est à Extermination de le reoe ar...ne saurait provoquer aucune panique ni (Au refrain). revolver ebarz eur ru deuz Toulon. Q D I M P E R . — SONT NOMMÉS : Chapelain • do l'heure actuelle gravement compromise. morioalne. modifier les résolutions du gouvernement : III, Soinlo-Anne-du-Portzic, M. Guillou, roctour do N'euz bel blesct den. Eur jandarm siJe m'explique. elleappelle néanmoins un châti mont prompt, Plobannalec ; roctour de Plobannaloc, M. Jékouret gant tud-all a zo deut a-benn Quand les drapeaux de soie, On a prétendu, que les Régiona zégou, vicaire a Chàtoaulin : recteur de Bénorude et exemplaire. Flotteront dans les airs, •' Il nous est parvenu cette semaine de très d'ho areti. dot. M, Luviec, vicaire a Roscoff ; vicaire à listes de Bretagne, par leurs cordiales et Berlin, 7 Décembre, 7 h. 30 soir. — L e Nous ferons, dans la joie. Roscoff, M. Pelliot, vicaire à Pont-Croix ; vi- fréquentes relations avec les Bretons du graves nouvelles. Nous les transcrivons au ministre do la guerre vient de demander au — En Kristiania, ker-benn Noricej, a Retentir nos concerts. caire à Pont-Croix, M. Corro, ancion profesfour le jour : zo bet savet eur vagad ajantezed-polls. Reichstag l'ouverture d'un crédit de 0.500.000 seur a l'oxtornat Saint-Josoph do Morlaix ; vi- Pays de Galles, en Angleterre, cherchaient En ces jours d'allégresse à faire de notre à angliciser la Bretagne et Parts, 30 Novembre. — On n'ignore marks tant pour cauvrir los dépenses engaMerc'hed eo a vezo karget da surveill caire &. Chàtoaulin, M. Guonac'h. vicaire au Nous charmerons vos seuils, petito patrie uno province continentale du point que les Allemands possèdent 3 ou 4 gées pour l'envoi dos premières troupes Guilvinoc ; vicaire au Guilvinec, M. Abgrall, ha da areti mere'hedall. Dousoc'h e vo Et. les jours do tristesse, Royaume-Uni. — Première calomnie. comptoirs dans une grande ville voisine de que pour parer aux dépenses prévues pour* vicaire au Cloltro-Plourin ; vicaire a Ploudalo fao, kredabl. Nous bercerons vos deuils. On a prétendu ensuite que les Régiona mézouu, M, Morvan, vicaire à Saint-Thurion ; Tréguier. Pour la commodité de leurs opé- le mois courant. Un membro de l'opposi — An Aol. Tharaud a shriv en Heol (Au refrain). vicuiro à Saint-Thurion, M. Collée, vicairo i listes de Bretagne étaient do farouches rations, ces maisons se sont concertées tion, le député Herveitz, a fait observer que Plonézoc'h IV ; vicaire a Plouézoc'h, M. Blois séparatistes anti-Français et que leur idée penoz an Aljeri a zo diou icech muioc'h pour la construction d'un quai au Porz- « si ses compatriotes avaient laissé les jeuno protro ; supérieur do la maison Sairit de derrière la tête était : l'autonomie pure a Italianed ennhi eged a Fransizien. Nous voulons, à " L'Entente ", Gwen. Les Breiziz de cette région sont très » Breiziz tranquilles sur leur sol natal on Pierre à Plougastol-Daoulus. M . Lo Gali, viAbarz nemeur an elfen gali a vezo De nos musiciens, hostiles à tout élément étranger et voient » ne serait pas dans l'obligation d'augmen caire à Brioc ; vicairo à Brioc, M. Montfort. vi- et absolue de la Bretagne vis-à-vis <1o la Etre l'âme chantante beuzet. Hag evld erruout eno e zo bet d'un fort mauvais œil les allées et venues » ter les charges du peuple allemand, que caire à Gouesnac'h ; vicairo à Locmélar, M, France. — Deuxième calomnie. On a prétendu ensuite que les Bardes de fouetet eur miliard ha lac'liet kant mil De tous les Carhaisiens. Roudaul, jeune protro ; vicairo au Faou, M, dea étrangers à leur race. Un télégramme » les trouplors de l'Allemagne n'ont aucun Huibun, surveillant a l'Ecole Saint-Louis, a Bretagne, qui & certaine époque de l'année soudard. Er Marok a vo meniez tra. Nous avons la vaillance, du Porz-Gtwenn nous apprend que dans la » intérêt dans les incisons de commerce, Brost ; 2' vicaire a Loctudy, M. Pouliquen, se réunissent on certains endroits et revêtus Mais, hélas ! peu de sous, ournée d'hier une bande de fanatiques » causes premières de ce sanglant conflit. jouno prêtre. de costumes assez drôles au premier abord Ar C'hallaoued sod a hij ar wezen avaFaudrait de la « finance » , Irelzlz sont tombés à l'improviste sur les 6 » L'on s'ost engagé dans uno entreprise lou d'ar re-ali. pour les profanas, cherchaient à instaurer Nous en donnerez-vous ? SAINT-BRIEUC. —SONTNOMMÉS: Curé-doyon ouvriers italiens employés par les Alle- » dont il est impossible de prévoir l'issue une nouvelle Religion en Bretagne. — [Au refrain). — Unan deuz ar re o don ataket eun mands. Trois ouvriers ont été tués, trois » et la durée. Que los Broiziz fassent appela d'Uzël, M. Chordol, rectour d'Alinouc ; curé Troisième calomnie. doyon do Bourbriac, M. OUivior, chanoine ho train être Etampes ha Pariz, a zo bet autres ont pu se sauver à la nage et ont été » tous leurs frères de race ot que le se; S'il est vrai que dans ce bon pays de norairo, ancion supérieur du petit séminaire On a prétendu enfin que les meneurs du aretet en LUI, asamblez recueillis par le vapeur allemand Bismark » cours ne se fasse pas attendre, et voilà do Plouguornévol ; curé-doyen do Saint-Nicogant diou Bretagne tout finit par des chansons, on Cette affaire aura des conséquences gra » le corps expéditionnaire courant le plus las-du-Pelem, M. Cosson, roctour de Lanri- Régionalisme Breton concentraient toute blac'h. E haLO a zo Roche. Diskleriet a inclinerait alors à penser que désormais leur attention à la Bretagne bretonnanto vos. vain ; recteur d'Allinouc, M. Méhout, anmônior " L'Entente Populaire" va vivre en bonne » grand risque d'être toatalementanéanti». neuz e gevareien. ot regardaient la Bretagne Gallaise comme do la communauté do Montbareil. à SaintBerlin, i" Décembre. — Une flotte aile intelligence avoc sa rivale la prude '• IndéLa flri du discours du député opposant a quantité négligeable. —Quatrième calomnie, Brieuc ; roctour do Lanrivain, M. Bosco, aupendante". Carhaisiens ne vous désolez mande a mouillé ce matin en rade du Porz été couverte par les huées de la majorité mônier des Augustinos Hospitalières do, GuinMes chers amis, pour rétracter, une à lias, les hostilités ne font quo commencer, Gwenn. Quelquos groupes de Breiziz, corn Les crédits ont été ensuite votés à mains AR S E R V I C H O U - B R A Z : aumènier des Augustinos Hospitalières uno,avoc preuves sérieuses à l'appui, toutes la querelle de vos musiciens fera pâlir celle posés surtout de femmes et d'enfants, levés. §amp o Guingamp, M. L'Antoine, vicairo è Ploua- cos malveillantes insinuations, pour en do vos apothicaires. Tant quo le vieil esprit ayant paru sur les hauteurs, ont été miEur sorvich braz a vo kanot en Iliz Karnoët, Ar Bobl qui ne recule devant aucun sa- rel ; roctour do Tréfumol, M. Le Quéré. vicairo faire l'historique ot en déduire los conségaulois n'aura pas déserté la Cornouaille le traillés par le feu des canons à tir rapide crifice pour satisfaire la curiosité légitime do cotto paroisse ; rectour du Vioux-Bourg, d'ar meurz 17 avizKorzuevid ropoz e.no Louiso quences, plusieurs volumes seraient nécesvent sera loujours à la rigolade.... harmoar C'horr. Al loin do ha bla avo grot or bourk. des croiseurs. A midi, une compagnie do de ses 200.000 lecteurs envoio un corres- M. Sylvostro, vicairo a Quintin ; aumônier do nieuse. débarquement a quitté les vaisseaux. Mais pondant militaire sur le théâtre des opéra- la communauté do Montbareil è Saint-Briouc, saires. Mes minutes sont comptées ici. C'est pourquoi jo me bornerai à quelques M. Bortholot, vicairo do Saint-Michel à Saint les Breiziz. dès l'apparition de notre flotte, tions. Le Baryton solo afflrmations. Briouc, ; roctour coadjutour do Pléboullo, M obéissant a un signal convenu d'avance* s'éde " L'Entente Populaire ". Ponhouët, vicaire do cotto paroisse ; vicaire à Non. Les Bretons d'Armoriquo en allant DERNIÈRE HEURE taient rassemblés, armés d'excellents fusils Saint-Michel do Saint-Briouc, M. Haouiséo ; vi- rendre visite à leurs frères les Bretons du — Retraite aux flambeaux. — "L'EnGras. Ils attendaient nos héroïques marins, Au moment do mettre sous presse nous cairo à Saint-Urlo-do-Dinan, M. Pourchon, vi- Pays de Galles n'ont pas comme visée poli tente Populaire " dont on vient ci-dessus abrités derrière des sortes de retrancheappronons de sourco certaine quo los dé- cairo a Chatolaudren ; vicairo à Tréfumol, M. tiquo Vangllcisalion de la Bretagne. Ils de nous faire connaître la création, fera ments en terre qui servent de clôture aux pêches que l'on vient do lire ont été colpor- Bonny. ancion maitre d'étudos a l'Institution demain, samedi, à 8 heures du soir, une tout simplement par de-là la Manche champs en bordure du rivage. On n'ignore tées par deux journaux do Paris ot do Ber- Notro-Darao do Guingamp ; vicairo a Saint- vont retraite aux flambeaux sensationnelle dont rechauffer leurs cœurs au contact du patrioM. Benoit, mutU'o d'étudos a l'Ecole T J " H . e l point que tous les Breiziz, sans exception, lin qui ont la spécialité de lancer de faus- Trimoel. le départ sera donné place aux chevaux. des Cordoliors do Dinan ; vicairo â Plouaret, tisme Gallois. Ils y vont apprendre la ma possèdent un fusil et qu'ils s'en servent ses nouvellos. A la vérité nous avions M. Dorliao, vicairo ti Camion ; vicairo à Quin- nière |de ressusciter en intellectualisant KERAEZ avec une adresse merveilleuse. Les soldats peine à accorder notre crédit à cos cablo- tin, M. Arnault, vicaire a Saint-Jouan-do-l'lslo ; un peuple qui en ce moment se meurt de — Concert. — " L'Entente Populaire '' de Breiz sont les meilleurs tireurs qui exis- grammes sensationnels. Mais ne voit-on vicairo a Chàtelaudron, M. Mottais, vicairo a politique, d'alcoolisme, d'instruction trop exécutera le dimanche 8 décembre, à 3h. 1/2, Moncontour; vicairo il Moncontour, M. Hamet " L'Entente Populaire". — On nous tent. Ils allaient d'ailleurs le faire voir k nos pas tous les jours dos choses aussi extraorrue Général-Lambert, le programme suivicairo ti Tréméloir ; vicairo à Tréméloir, M française et pas assez bretonne et aussi troupes de débarquement. Celles-oi furent dinaires au Maroc V vant : écrit : do parlementarisme. Lobrot, jouno protro ; vicairo à Saint-Jouan-de accueillies par une terrible fusillade. Un l'isle, M. Maho, joune protro ; vicairo a Camlez, Depuis quatre mois, àCarhaix on ne vit 1. La Marseillaise . . ROUGET DE L'ISLK. Non. Los Régionalistes de Bretagne n'ont fort petit nombre de nos marins put se M. Lo Ponnoc, jeune protro ; vicairo à Minihy- pas comme arrière-pensée l'autonomie pure plus que de son !!! 2. Berlingot, marche . Jean-Noël SAPAUT. rembarquer. Mais la manœuvre avait été Tréguior, M. Le Ménager, jeuno prétro; vicairo et absolue de la Bretagne vis-à-vis de la 3. CancansCarhaisiens, D^ tous les points cardinaux (et ils sont aperçue-des navires. Ceux-ci se mirent en a Rostronon, M. Lemoino, arie. prof, è Ploufantaisie pour trois Frrtnce. En provinclalisant la Bretagne, ils nombreux à Carhaix), on n'entend que de guornévol. devoir de bombarder la côte. A u bout cornets, petit bugle souhaitent que la France se fédéraliso. Ils jeunes musiciens faisant pleuvoir sur la d'une heure toutes les agglomérations, toudemandent a voir une Bretagne libro dans e.t deux bugles. . . GUETROS. VANNES. — SONT NOMMÉS : Rectour do Saintville 'des ondées plus ou moins harmotes les habitations étalent détruites. Les Abraham, M. Carlet, rectour de Mohon ; recteur une Franco plus libro encore et plus aimée nieuses. Pour peu que cela continue, Car(Solistes : MM. F.Fontaine, C h a m b r e des Députés populations sont en fuite. do Mohon, M, Ruollan, rectour do St-Abraham Falchicr, KomDe,Bourven. et c'est tout. En effet, l'histoire est là pour haix va devenir uno succursalo de l'acadéFulobcn et Guiguor). Paris,. S Décembre. — Cinq transports roctour do la Chapollo-Gacelino, M. Coquantif vous le prouver, ce n'est pas par voie mio nationale de musique. On ne comprend Séance du 3 Décembre roctour Oo Suint-Léry ; roclour do Saini-Léry. allemands ont débarqué ce matin au Porz' de conquête que la Bretagne est devenue pas qu'au milieu de pareils flots d'hprmo- 4. Souvenir de Vannes, \f. Houssais, vicairo a la Vraio-Croix ; roctour allégro . . . . . . GUÉTRON. Gwenn des troupes de cavalerie, d'infante Française. La Bretagne s'est donnée à la nio les pharmaciens songent à s'empoisondo Saint-Raoul. M. Martin, vicairo il Péaule ; rie, et une nombreuse artillerie de campa Réduction des périodes de réserve France en traitant d'égale à égale. Tout ce ner, los docteurs à se disséquer et les cha- 5. Hymne de "L'Entente .vicairo ii La Vraio-Croix, M. Caillot, ancion Populaire " . . . . Ch. LE BRAS. gne. Ces troupes se sont rangées sous les à 21, 15 et 7 jours vicairo è Bochofort ; vicairo il Péaule, M. Ro- quo nous demandons c'est que la France peliers à rompre en visière. ordres du général Pudubeok. Elles se sont chor, vicuiro à Saint-Grave ; vicairo à Saint n'oublie jamais le contrat synallagmatique — Grand bal. — " L'Entente Populaire " Cette fièvre musicale a eu le don d'énerDans sa séance de mardi, la Chambre a Gravé, M. Miohard. vicairo auxiliaire à Suint solidement établies sur les collines. On que Charles VIII et Louis X I I passèrent fait connaître au public qu'elle donnera un modifié la Loi militaire concernant les Raoul j vicaire à Guiscriff, M. Lo Villain, vi- autrefois, en son nom, avec la bonne petite ver les uns et de faire tordre les autres. s'attend à ce qu'elles s'ébranlent dès de grand bal par souscription le samedi i l Les premiors, en austères catons, tantôt cairo a Plouray ; vicairo a Plouray, M. Petit- duchesse Anne de Bretagne. ' main matin pour une expédition à l'inté- périodes des 28 et 13 jours (deux premiers ! janvier 1908. insinuent gravement que, au lieu de musi' pierre, jouno prêtre. de l'article 41). rieur. Des bandes de maraudeurs indigè La Bretagne 1 S S UD apologue allégorique Tro ar bed en eur sizun J KELEIER Au Parlement anezhi... — la dà I Ha ma 1 asanti a ran hi gwelet evid lavaret d'ezhi e tourmant ac'hanon er mare-ma. H a goude beza taolet he vantell être daouarn ar mevel e iaz buan tresek ar sal ha, gant buanegez, a zigoraz an nor hag hi zarraz war e lerc'h. Lakeet en brezonek gant Petra bennag ma oa sklerljennet ar sal-ze gant kalz a gleuzeuriou, meur a Loeiz OOURLET górn a chôme tewal, hag evelse en eur antreal Kastignak na welaz den da goni an s. — Pebez den t a voubouaz ar marMez souden eur plac'h, o tond deuz kiz, en eur dremen jardin e di braz, seblantout 'ra kaout truez deuz stad an ar c'horn du elec'h ma oa, a zeuaz tresek ennan. Tour d'Auvergn hag heb en em jala e Dougen a ree eur gwiskamant a g a o n , kas ac'hanon da gousket I Digouezet en antre e di, e chomaz e eur g w e l du a guze eul loden euz he dremm... K a Kastignak na c'hellaz ket zav. — Petra ober, emezan ; aon am euz mirout da leuskel eur griaden souezet. o pignat d'an neo'b... en e gambr 1 Pas an dizane a oa goloet gant eur mask voulous du. Martreze pad ne oan ket eno... Hi a ieaz daved-han, he dorn astenEn amzer-ze, eur mevel a zeuaz danet ganthi : ved-han : — Aotrou Kastignak, a lavaraz-hi — Petra 'zo 1 a o'houlennaz. gant eur vouez dous ha mad, fellout — Eun intron a zoer sal vraz o c'hor'ra d'eoo'h ma leuskel da starda ho toz Aotrou. torn 1 — D'an dlaoul I eine Kastignak ; ne — Intron I a respontaz-hen Bn eur meuz n a spered n a g arazer awalc'h stoui estonet holl gant an digouezd'en em okupi deuz sorc'hennou I ma. — Arvaouez-so n'e deuz ket feilet — Ho I c'houi na revuzfec'h ket hQ ganthl mond kult araok distro an aotorn d'ln, heb douetans, mar anavez trou markiz. fec'h ma hano ; hanvet oun Juana ! — Lavaret ho peuz d'ezhi na zigeme— Juana I eme Kastignak gant joa ren den ebet* ha souez w a r an dro. — la, aotrou markiz. A dra zur, en pad an doiz-se, en dovoa bet meur a zaskren, gouzanvet — Neuze î... kalz a boaniou, mez netra na oa bet — Neuz ket feilet ganthi mond kuit. evitan • evel kaout Lavarit he deuz ho pefe bet o-hunan ken souezuz keuz goude da nompaz beza digemeret Feuilleton du Journal " Ar Bobl"il AN TOUR D' % aze azeet or sal o e'hortoz anezan eur lac'h en devoa klasket en risk e vuez ag e líbrente galit kernent a bres. Mez on eur munutec'hankounac'haz e boaniou, ar vezerentiou kalonuz en devoa gouzanvet en pad kalz a heuriou. Ma oa c'hoaz amzer, salud ha buez an Tour d'Auvergn a oa asur l — Ha I intron 1 intron I emezan, oe'h en em strinka w a r he .dorn da behini e pokaz gant jöa heb gallout lavaret netra ken. — l a I me oar l emezhi gant eur vouez melodiuz ha pouezus a ie beteg e galon ; e'houi peuz gouzanvet kalz a boaniou aotrou Kastignak l G'houi am fardonoI — Ma fardon, intron, a lavaraz-hen, mez me eo her goulen diganeoe'h, rag, ar mintin-ma heb gouzout, me 'meuz ho tamallet. — N a o u i o n ket donder e c'houli... kuzet en devoa ze]ouzin; nouze, emezhi gant tristidigez, deveriou doaniuz o deuz miret ouzin da zond. — H o I deuit d'o gichen intron ; deuit ! deuit 1 — Eun neubeudik, me hoped, aotrou Kastignak ; rag daoust d'am mall, ken braz hag hoe'h h ini da veza 'kichen an aotrou marc'hek an Tour d ' A u v e r g n , eun dra bennag am euz da lavaret d'eoc'h araok. Kastignak a reaz eur sin a enebiez. — Aotrou, emezhi, heb ober v a n dioutan, fellout 'ra d'in rei da intent penaoz araog antreal en kambr eun den honest n'oun ket indigli da vnza digemeret gantan... E — Intron I eme ar markiz. — Petra bennag, dija, an niver brasa deuz v a oberiou o deuz seblantet d'eoc'h estranch ha penaoz, divezatoe'h, v a flaneden a renko forsi ac'hanon, heb douetans, d'ober re all kuzoc'h c'noaz martreze, na c'hellan, evit gounid oe'h istim, na ra'i d'eoc'h v a hano — evit oe'h evel evid an holl, me a vezo Juana I — na raí d'eoc'h da'anaout v a stad er palez... eur gir a flreuz war gemend-se a vefe 'koll ac'hanomp holl f... hag an danjeriou a zo bet warnoc'h a zo testeni a gement-se... Va gir da veza dign, trawalc'li eo evidoe'h î — Ho I intron ! na oa ket ezom I H o kwelet a zo trawalo'h evid o respeti ; ho klevout a zo trawalc'h evid ho karout1 — Aotrou markiz, emezhi, va fried ha zo unan deuz a r r e uhella e-touez tuchentil ar palez... An dra-man a ziskouez d'eoc'h penaoz eo bet posubl d'in ho tostaat hag hag ho sikour gant v a aliou mad enpad ar poaniou h o peuz bet da c'houzanv hirio... — Neuze 'ta, intron, c'houi eo ho peuz... — Me eo an hini em beuz pedet ac'hanoe'h kichen ar roue da zakrifia hoe'h henor... — Intron r — Ho I n'o peuz- ket kontet un na daou dirag eun dra ken spontuz, ha ret eo karout eun den ken kalonok hag ezoc'h-hu. ' Tevel a reaz eun neubeud ; hag o sevel he fenn stouet ganthi en pad ma lavare ar c'homzou-ze, hi a iavaraz : — A r roue en deuz tennet ho kleze diganeoe'h, aotrou Kastignak. A n aotrou duk a Ghoiseul en deuz pedet ac'hanon da ginnig d'eoc'h e hini : setu hen I Hag euz dindan he mantell, hi a dennaz ar c'hleze a roaz d'ezan. — Ho ! intron I emezan, e galon leun a zaskren. Hag o stoui diraz-hi, e kemeraz an arm deuz être e daouarn. — Kemeret aket diouthi, aotrou, emezhi, rag martreze a v o dao d'in goulen zikour diganeoe'h abarz peli. — Me a dou w a r ar c'hleze-ma I emezan, hag en e zaoulagad e sklerijenne e ene féal, me a dou penaoz> vezin prest darei va buez evidoe'h, intron,pa vezo red. • — Eur gir c'hoaz, aotrou Kastignak : me oar penaoz an aotrou kont a Sartenes a zo hoe'h enebour touet... e c'halloud a zo braz e kichen ar roue ; servich ar vousketaerien a zo être e zaouarn pa feil d'ezan... ze a oa danjerus evid oe'h... hag evit ho tenna ermeaz a-boan, me am euz goulennet ha bet evidoe'h hag evid aotrou marc'hek an Tour d'Auvergn konjeoudidermen... setu hi ama. Neuze, o tenna eur walen aour a orne he biz : — Digemeret ive ar walen-ze ha n'em zispartiet ket diouthi biken 1 — Trugare I intron 1 — N'eo ket oun donezon a ginnigan d'eoc'h, aotrou Kastignak, mez eun tasman, pehini a c'hello, kredit ac'hanon beza talvouduz d'eoc'h aliez. A r markiz a gemeráz ar walen hag hi lakaz war o v i z . — Ha, brema, emezhi gant eur vouez ken bresk ma krede gant Kastignak e oa vond da zempla, ha brema, aotrou markiz, fellout a ra d'eoc'h am c'has kichen aotrou mar-c'hek an Tour d'Auvergn?... Trede Loden Nevez-amzer, iaouankiz ár bloavez 1 Iaouankiz, nevez-amzer ar vuez I Eneou ar re a gar hag ar re a c'houzanv poaniou o deuz a wechou rag anaoudegez dreist-ordinal evel pa defe an daou zen o c'houzanv eur memez poan pe eur memez karantez, eunhevelep menoz hag eun hevelep buez. Evel eun den marvet dazorc'het dre vurzúd deuz kousk ar bez, an Tour d'Auvergn a oa savet, souden, en e oaze w a r e wele. Stouet en devoa e enn a gostez, ha chouket w a r hora e wele, e zeblante selaou... Petra ? petra a c'helle-hen intent ? . E-unan e oa, sklerijen krenuz eur beillerez a daole eun tammik deiz e kreiz tenwalijen ar gambr, ar sioulder a oa braz... ha koulskoude, goustadik, evel kennerzet dre eur galloud didrec'huz e zavaz, e kuiteaz ar gwele-ze war behini ar boar. en devoa astennet anezan enpad ken hir amzer h a g e zaoulagad terziennek, o sellout deuz eun dra bennag en eur c'horn : — Hi eo ! emezan. f (Da heuil.) — Soirée scolaire. — Une soirée scolaire a oo lieu & la grande salle de la Mairie, samedi 30 novembre, à 8 heure» du soir, sou* la présidence de M. Laneien. La salle était comble. Les petites élèves des institutrices so sont tait applaudir dans leurs chœurs et romandes. Les Maltresses ont participé ' également au concert et ont recueilli un 'succès mérité. Enfin des'projections et uno conférence sur l'Education ont clôturé cette intéressante et utile séance. Félicitations aux maîtresses et à leurs élèves A «PU A T C l i t r e s , coupons, matières A L H А I ¡3 d'or et d'argent, bíjoux.ETC. | ) | ) T T C sur titres et antres Valeurs. I K L I ¡3 Argent Immédiat. Discrétion. I A I L I I D R C BanqueMARQlJ4NDaC L U l l U n E . U 4 FEATHERSTONE BÛGS, W. C. — Primel Qabic, deuz Guinevez, 25 lur amand ovld troc'hà beain ешеиг mare difennet. 0 — Les'Ligueurs bànquèterit. — Un banquet a eu lieu au restaurant Rivoiro, place du Champ-de-Bataille, dimanche soir, sous les auspices de la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme et du Citoyen, Droits dont un grand nombre des dits Ligueurs se f.... comme d'une guigne.. PLEYBEN ишцц I 1 1 1 « > г 1 > | м , » « м а 1 1 Ч 1 ^ ш » ч * 1 ц и ч Sapeurs-pompiers. — M. Aymo, inspec teur des Sapevrs-pompiers DU Finistère ost venu dimapche dernier visiter la subdivision, il était accompagné de M. Suignard, — Les Dernières Cartouches. — Une commandant la Compagnie de Châteaulin, de M. Louis Delaporte, lieutenant de la réunion des membres de la société de tir Les Dernières Cartouches » eu lieu samedi 9 e c t l o n de-Port-LaUnay, et du sous-lieutenant Launay, de Châteaulin. soir au café L e Troadec. Ces messieurs ont été reçus à ' la' gare Le président a annoncé quo la société par M. Denis, adjudant de réserve et COMavait reçu l'approbation officielle ; elle est mandant la subdivision. donc nettement et légalement constituée Les pompiers placés sur deux rangs désormais. devant l'hôtel-de-ville, ont ÉTÉ présentés À Un stand sera préparé à bref délai. l'inspecteur par M. ROUX, maire de Pley— le sous-préfet en ballade. — M. Mas ben, et M, le colonel d'infanterie de marine serift, notre nouveau et Jeune sods-préfet Blanchard, président de la société de tir. du Châteaulin, est venu lundi rendre visite Apres la visite du matériel, M. Ayme a < & sos fonctionnaire» do Carhaix qui ont fait une conférence à la mairie sur l'utilité ; défilé devant lui pour le baiso-mains tradi- qu'il y a pour les communes D'avoir des sapeurs-pompiers organisés, habiles et tionnel. . ' \ — Avis. — M . Bavard, dentiste à Mor instruits. BANNALEK laix, sera visible à Carhaix, chez Madame ' Tanguy, boulevard Saint-Joseph, le dimanTrubuillou an Otrou Maër. — Moulle. che 15 décembre courant. reomp hirio eur ganaouen savet gant eul lenner d'eomp var zujed an otrou Bihan maër Bannalek. Hema neuz tolet>e*meaz e sekretour maëri evid g w e l PHARMACIEN DÉ 1" CLASS* loc'h engali an traou evid an eleksioh Ru* Général - Lambert ken ta; great a neuz ze heb konsulti e C A R H A I X gonsaill. A r gonsalllerien о deuz roet Sert en confiance. — Parle breton tout о dilez, hag ar maër, chomet ehunan, eo kouezet e veud'en e zorn. PLOUGUER i A n akt a vestroniach-ze na zougo ket d'ezan d'ar votadek miz maë. . Avis aux Cultivateurs. — ,M. Pierre I boneur Oarvoud e u r paour-kez maôr Postollec, de Kerlédan, en Plougiier, В vit petra konseillourien • tent tes Cultivateurs qu'il tient à Ho peuz va dilezet. ken к TON disposition pour saillies un TauGoude 'beza va dibâbet Durharàïpur, nommé Datura', i » Buan ho peuz ma dilezet. uréat du Concours. Ce taureau est le Na neuz ket c'hoaz pevar blavez pdre d'unbouvillon, né le24 novembre, Oan laket e peno ar barrez ut pesant à sa naissance 117 livres. Dre ma' oan eun "denlk a vrud Hag ar c'hapapla deuz an dud. О JSR A Poullaouën. on a cru voir passer le Patrie au-dessus de la commune. — \Le froid et l'humidité exaspèrent toutes les affections chroniques des voies respiratoires ; aussi, en cette saison, recommandons-nous la Poudre Louis Legras, ce merveilleux remède qui a encore obtenu la plus haute récompenseàl'exposition Universelle de 1900. Elle soulage instantanément l'asthme, le catarrhe, l'essoufflement, la toux de vieilles bronchites, lès suites de pleurésie et d'influenza, et guérit progressivement. Une boîte est expédiée contre mandat dé 2 fr. 10 adressé a Louis Legras, 139 Bd, Magenta, Paris. : S A r barrez-ma oa dirijet Gwechall gant eun den braz meurhet) Unan bihan klask heuil e, roudou Neuz groe* slwaé en e vragou. Brema, ô paourkez otrdu maôifGant da vragou ZO zavet flaër Red vezo skriva d'ar PréfetHa diskleria petra peuz groet. Mar kavet c'hoaz eur o'honaeillour Da baseal ho LFTSTEN ON dour Vo kavet ganeoe'h gwelloc'h C'houez Evit ober listen nevez. Pa rafet a-nevez ho listen V Gant ohoaj euz ar GEMONORION Viot a-nevez ganto tronet, En ha.n Doue ,n om gonzolet. Neuze vo groet d'eoc'h ar vesten Sur kiabet mad a benn da benn Evit ma pado lied ho puo Dre c'hraz Doue, ha gwell a-ze. Pell zo awalc'h oamb kabestret На gant ho lignez dirijet Kemerit brema ho repoz Ha bëzlt SUR a vevoo'h koz Yan ah (ioai'kb k o z . Agence de Saint-Brieuc Courant Prochain.... •Janv-Fév.... I, ^%n-k4M'ekslonal. — René Lervièl, 30 via, livaër, deuz Gwengamp, 1 miz prizon, evid laëronsi. — Jean Fiansou A r Jehan hag e vreg deuz Bourvriah a dap 50 lur amand evid skei gant Guillou. — I a n a r Fiem, piker-mein, hag Erwan Prigent, amunuzer, deuz Bear, beb a 6 devez toull evid dorna Lagadek. — Per ar Veo, 20 via, mengleuier. en Maël-Keraez (i devez prizon evid pilla ar C'ham. Fransou Dousen, 28 via, labourer-douar e'r memez parrez 10 devez evidbea lordet Cojean. — Fin Calvez, intanvez an Du, deuz Trafrin, a dap 16 lur amand evid bea lezet ' he zaout da redek v a r linen an hent-houarn. — Iouen Merer, 40 via, charetour en Kallali, a bak 5 miz prizon ovid bea bet tapet o laërez kerc'h d'an Du. PLEUVIAN Porz Binniget. — Kalz a vatimanchou er porz an deiou tremenet. A r kabiten Bideau, gousloup Petit-Paul, de bea diskarget avalou en 8 lur 10 gwennek ar c'hant a badkarg g w i n i z . A l Loèiz-Mari a garg ive gwiniz. A r Zénith a neuz diskarget koat tan hag a hadkarg gwiniz vit an Aotrou Y v e s Mari Bouguen. KERBORZ Ali. — A n Itron i n t a n v e 7 Theodor ar Mougaër, ganet Nikolazik, adjent-koz d'ar maër a neuz eur c'hole v l d produi deuz ar race Durham a lakaio en zervioh an dud barz n'eur briz konvenabl ha moderejt. j y • 'S pontiW e ¥ 17 LàÏÏJ BREST Distro Jules ar Gall. — Disul vintlà, Histoire de meuniers, - r Les meuniers du canton do ' Guéméné ayant voulu, au mois d'octobre dernier, fonder un syndicat, |'se réunirent. L'un d'entre eux, Le Gargasson, refusa de se rendre à la convocation. . A l o r s cinq meuniers se rendirent chez lui, l'/brlsôrent les portes, déboulonnèrent les roues, renversèrent les trémies et vidèrent 'les sacs de grain. Ils se livrèrent en outre à des violences sur la personne d'une jourI nalière. Ils ont été condamnés ces jours derniers par le tribunal correctionnel do Pontivy à •des peines variant entre 40 ot 15 jours de' prison. AN PRIANT Eur bugel merzer. — Dlsadorri vin MQNTROULEZ tin; eur beajour a gonvers, an Aotrou l Lesvarn-horehsional. —. Louis RoD. a oa о vond deuz Gourin da Roupars, deuz Lanveur, 44 bloaz, A n n a ar douallek, pa welaz war bord.an hent Ven, deuz lanndt, 52 vloaz, Nikolaz eur paourkez paotr 12 via noaz puill, Guirek, deuz Ploueshat, a dap kondaohag a esae krapat deuz prennéstr eun nasionou evid meventi. tl bihan. D . . . a c'houllaz digaht Salaùn — Iouen Guyader, 20 vloaz, deuz devejour, petra rea ar bugebze eno ken Sant-Thegonneh, ha Pier Cleac'hj 19 abred dre eun amzer ken kri. Salaun a vloaz, deuz Plounn, 3 miz ha 40 devez respontaz penoz e vam a lake he fotr e-meaz bemde. D . . . a zigoraz an nor prizon evid afferou buez fall. — Jean-Louis Madec, 33 bloaz, deuz - var an tl, hag a c'hourdrouzaz ar vam Lanneanou, Fanch Boucher, 22 vloaz, dlnatur. Houma a insultaz. anezan. « Meuz ket aoun deuz ar jandarmed, deuz Plougonven, ha Fernand Besnard 18 vloaz, deuz Montroulez, a bak biemei, me meuz urz da lac'ha ma mab douf evid o laëronsiou. ma karan l » — Eugène Geffroy, 24 bloaz, perukenA r beajour, erru en bourk Roudouallek, a gontaz d'ar mestr-skol petra noà ner en Montroulez, 25 lur amand evid gwelet : an holl a lavar eo'ar bugebze fbeaji heb billed. —- Guéguen, deuz Lanndi, 3 miz prieur paourkez merzer. Distro da Chouzon. 20 real amand, 5 bloaz surveillant rin, D... a neuz signalet ar vam dînaevid galoupàt bro ha klask-bouéd. tur*d'ar jandarmin. L. . LÀEJ F I W 30 65 30 80 30 85 calme calme calme calme U n Monsieur £ £ de faire connaître à tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau, dartres, eczémas, démangeaisons, boutons, de bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appréciera le but humanitaire; est la conséquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou carte postale à M . Vincent, 8, Place Victor-Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier, et enverra les indications demandées. e J e u d i S 6 V A ¥ 1 Î A par adjudication volontaire le • . C i l l e Dimanche 15 Décembre 1907, une heure après-midi — En l'Etude et par le Ministère de M" POSTOLLEC. Premier lot. — Aux dépendances de Guern-Cudel, commune de SPEZET, un champ dit Parc-ar-Roz, labour d'environ 1 hectare 90 ares. Mise à prix . . . 1.200 fr. Deuxième lot. — Aux mêmes dépendances. Un Courtil dit Liors Càbourel, d'environ 12 ares. Mise à prix . . . 300 fr. Faculté de réunien. — Pour tous renseignements, s'adresser à M" POSTOLLEC, Notaire à Gourin. Exécution parfaite d'Imprimés Bulletin les YentLÎS. Locations et Insertions Legales EN TOUS GENRES - (MOULLEREZ A R B O B L ) Rue G de l a Gare A. I 3C A. П . H Installation Moderne GRAND CHOIX DE CARACTÈRES Tous imprimés courants LIVRÉS DE SUITE Vente de Bois Plants de Pommiers Etude de M" F. LE DILASSER, Notaire à Scrfgnac (Finistère) VENTE MOBILIÈRE A u c h e f - l i e u d ' H u c l g o a t (Finistère) AMATEURS, Л Ь Ш И Е М L i s e z tous Costumes Bretons • POUR COSTUME HOMMES DE SCAËR Noir et velours, ou noir et broderies, de 4 0 à 6 0 francs le haut de costume. S'adresser à M . EVENOU, drapier à Scaèr ou à M . Christophe S A L A U N , tailleur à Stangoden, en Scaër. COSTUME DE QUIMPER Bleu et velours, ou bleu, velours et broderies,' de 5 0 à 6 0 francs le haut de costume. S'adresser à M . MICHEL L A Z , tailleur au bourg de Coray. Pour Bragou-Braz de drap et Guêtres, s'adresser à : Au domicile de M' MORVAN, ancien Notaire LE VENDREDI 13 DÉCEMBRE 1907 à midi /. RA VALEC, drapier à Coray. Michel LAZ, tailleur à Coray. GOURVEST, au bourg été Gouézec. OBJETS A VENDRE : Michel QUEINEC, rue Keréon, Quimper, et A B A L A I N , Landerneau. Ces costumes sont ceux adoptés de préférence par les Bardes. CHAPEAUX BRETONS Une Salle à manger ; — Lits, Literie, A r m o i r e s , un Coffre-fort, un Fusil, un Bureau et quantité d'autres objets. Pour avis : M DILASSER, notaire. e COMPAGNIE ÉLECTRIQUE D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE S o c i é t é A n o n y m e au C a p i t a l de 6 0 0 . 0 0 0 f r a n c s Siège Social et Direction: ; DEMANDE HOMME, 25 ans. coiinaistmnt. travail de maison et Jardin&KO, domande .emploi dans maison bourgeoise ou presbytère. Très bonnes rófórencos. S'adrossor à M. Alain Pérou, 4 Ker du, on Trogouroz. JEUNE HOMMB, 1 « an», bonno Instruction, domando omploi 4E oommls, garçon do magasin, e o u r s e B ^ e ^ ^ a n ^ le Fluiste™. S'adresser 4 M . Mftcfw « cou/»», U птМгЛ ^ W ¡ S . " f f i g Í Mint «Сил bon ou mtndil « » ( • < ( • TO Г*. ШтШШпШ о-и™Р«*И í t r í l n NLN.tr*", 8 « 6/1, r u do OratMU«, Parla. aft T o . u o . v ^ / J ' ^ ^ Œ r r a t u i t c j n o n t les afarer««rô««^^ HOTELS RECOMMANDÉS Sur demando formulée par lettre. Ar Bobl recommandera désormais a sos leoteurs les Hôtels qu'il a l'honnour do compter parmi ses abonnés. Buffet de la Gare, do Carhaix, et Annoxe." Chambres, Repas, Garages. Hôtel du Lac, (Bozoc prop""*) a Huolgoat. Hôtel de. l'Europe, Morlaix. Hôtel Le Prado, à Carnac. Pays do mégalithes et d'antiquités ooltiquos. H6tel.de la Tour d'Auvergne (Adam prop""*) Carhaix. Voitures pour excursions. Hôtel Simon, Callac-de-Bretagne. Hôtel Philippot, Salnt-Pol-do-Léon. Hôtel de Bretagne, 10, ruo Victor Massé, Lorient (M" Le Conte-Bozellec. Hôtel, des Voyageurs. Rue do Brest, Quimpor. J. Quômérô, propriétaire. Hôtel de France (Charles Roudaut), Carhaix. Hôtel de ta Croix-Verte (Barboy)' Gourin. QUANTITÉS CARHAIX ÍB Cartes Je Visite Travail soigné Livraison rapide amenées vondues d u S DEC Prix du kilogramme Poids vif 3- Bœufs... 1 591 1 503 96 80 65 Vaches.. 710 702 94 78 63 Tauroaux 209 209 80 66 55 Veaux... 1 518 1 370 1 38 1 15 95 Moutons 14 86813 203 i 15 88 72 I Porcs.... 3 927 3 927 1 24 1 20 1 15 Bœufs, vaches, taureaux : vente bonne. Veaux : vente moyonno. Moutons: Vente facile. Poros : vente assez bonne. Conseil d'Administration. — M M . BOUTRY, ingénieur honoraire de la C " do l'Ouost ; GUITTKT, ingénieur dos Tramways d'IUo-ot-Vilaine ; LAUDRESSE, commerçant a Ronnos : ROUSSEL, industriol à Fougères. Services Techniques. — M . PRUGNAUD, ingénieur, ex-Dirocteur dos Tramways Electriques do Rennes. La Société éclaire actuellement P a i m b œ u f , S t - M é e n , B a s s e - I n d r e , Quiberon, Martigné, Cancale. Les installations sont commencées à J o s s e l i n , L o c m i n é , C a r h a i x , Loudcitc. Les premières actions souscrites donnent cette année un minimum de 4 % ; d'après les résultats obtenus dans certaines stations les actionnaires doivent rapidement toucher 6 <>/,. Les actions sont encore à 100 francs libérables par quart ou en une fois. Les versements sont effectués dans les Caisses du Crédit Lyonnais, de la Société Générale ou directement à Af. Desmatières de Séchelles. 26, Place des Lices, Rennes, chargé du service financier de la Société. A Carhaix, industriels, commerçants, propriétaires ont déjà tenu d affirmer par leurs souscriptions, l'intérêt qu'ils portent à l'embellissement de leur ville. A V I S • V-fV T *JI* '^.aa*№**~ B U S — *< llhat^'WtNv v^tr- i 4 ceux qui veulent construire économiquement L ' U n i o n P r é v o y a n t e , Société d'épargne de construction de maisons à bon marché et à crédit, fondée à Paris lo 1 Mai 1897, et dont le Siège Social est à Paris, 85, Boulevard Voltaire, informe le Public qu'elle construit dans toute la France des maisons d'habitation de tous modèles et de tous prix, payables depuis 16 fr. par mois, avec un crédit de 10 ou 20 ans, au gré des adhérents. L'Union Prevogante, par ses dispositions libérales, met la propriété à la portée de tous. Elle permet à chacun de réaliser ce rêve si longtemps entrevu, de construire sa maison, sans avoir à débourser autre chose qu'une annuité égale au montant de son loyer, et cette annuité n'est due que lorsque la maison est achevée et que l'on est entré en sa possession ; on paie sa maison avec l'argent de son loger et on devient propriétaire sans s'en apercevoir. Depuis ces deux dernières années, la Société a construit plus de deux cents maisons., dans les différentes parues de la France, notamment à B r e s t et à L o r i e n t où chacun peut les visiter. Ne construisez donc pas avant de vous être adressé à 1' « Union Prévoyante. » Pour tous renseignements, notices, modèles, plans, etc., s'adresser soit au Siège Social, soit à M . d e M I N I A C à C a r h a i x (Finistère), Représentant pour la Région bas-bretonne. Nota. — Prière de prendre dès maintenant ses dispositions vis-à-vis de la Société pour que celle-ci puisse commencer les travaux au printemps prochain. Ш Л И ? Pharmacien de Première Classe Л A l ) Н А IV A L I 1 1 H I , R U E G E N E R A L - L A M B E R T LARO AIA I ' RENNES Souscription publique de 3 0 0 0 actions de 100 f r . chacune M a r o h é d e P a r i s (la Villette) IMPRIMERIE DIL PEUPLE 1, Rue Victor Hugo, A d r e s s o ............... (EERIÏ. LULBLWMT) Qazeten neve. — Hon c'henvreudeur v E §^¥¥^IJsràl^ Ï \JMLJE\\J\jfËjLxÇÀ Tendance.. \ a n i j i ' A par adjudication volontaire.— Décembre 1907, icnuio L une heure après-midi, en l'étude et par le ministère de M« POSTOLLEC, une Pièce d e T e r r e sous labour, contenant environ 1 hectare 50 ares, nommée « Parc-ar-Leur » , située aux dépendances du village de Leignludec, en Saint -Hernin, jouie par Yves Le Corre, au prix an/iuel de 100 francs. Mise à prix. . . . 1.500 Francs OUÉMÉNÉ Loeiz Herrieu hag Andreo Mellak a ia da groui en Oriant, azalek an de kenta ;'r bla 1908, eur gazeten rievè seizdeiek , hanvet Bro Vreiz(Le P a y s Breton) hag ' a v o skrivet ar c'hard en brezonek, an itri-c'hard ail en gallek. Mad a ve d'hon m i g n o n e d euz ar Morbihan rei skoazel Laëronsi. —• Archerien Huelgoat о Darvoud. — Jean-Mari ar Gall, la- d'ar varzed kalonek-ma en eur sikour deuz kaset d'ar prlzon da Gastellin bourer en Lahnenoc, parrez Gtïinevez, [ aneze da skigna o journal etouez an Ian Gornek, mevei en Bolazek, pehini a oa o tremen ru Primel pa spontaz "ar I dud. Chanz vad d'ô en o labour, ken oa antreet ebarz tl an Oe'h en eur derri tatvouduz evid hon gouenri. gazek a oa stag euz e gar. ar prenestr, ha laëret eur billed a gant A r Gall a riskaz hag a gouezaz var lur. "f\h iilli 1 1 Уi f/H»T2 ar pave : eur rod à dreménaz war e ROUOOUALLEK I c'har bag a wall-vlesaz anezan. Tribune du Travail gratuite F J Préfecture 18 75 22 55 18 75 22 85 23 30 19 18 20 17 85 17 90 A FARINIS La récolte en pommes à cidre sera, cette année, plus que médiocre. Usera possible cependant de remédier au mal, dans une ôertainé mesure, par l'emploi judicieux d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y a déjà quelques années, par M. P. Lu G a c , pharmacien de 1" classe à Callac-de-Breîagne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e (des mots grecs Sidron, cidre ; Gennao, j'engendre) ; possède, en effet, la curieuse propriété do donner au petit cidre ou cidre de seconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui manque, élément sans lequel il ne saurait se conserver, et de lo transformer, en même tomps, en cidre de qualité extra pouvant rivalise!- avec le cidre des crus classés. Si A VENDRE l'on prend par exemple, un mélange formé de : J oil Terrain Cidre pur jus, sortant du Bien situé côté midi pressoir 1/2 barrique et Eau de fontaine 1/2 barrique Sur l'avenue de la Gare, à CARHAIX et que l'on y ajoute un flacon dé Cidrogène PROPRE A BATIR et quelques kilos de sucre, on obtient une barrique de cidre, en quelque sorte, par- | S'adresser à Madame NICOLAS, avenue de la Gare, Carhaix. fait. L'occasion est donc offerte à toute per sonne de doubler sa provision de bon cidre | Etude de M" GUILLOU, notaire à Scaër à conserver. M. L e Gag a fait personnellement l'essai du Cidrogène, mais voulant être fixé sur la valeur réelle du produit, il a prié quelques personnes, absolument compétentes en ci PAU ADJUDICATION drologie, de vouloir bien l'expérimenter En l'Etude de M'GUILLOU, notaire à Scaër Celles-ci ont obtenu des résultats très saLe SAMEDI II JANVIER 1908 tisfaisants et ont engagé vivement M. L e G a c à faire connaître le Cidrogène au pa à une heure blic. 1" lot. — 3 3 7 c h â t a i g n i e r s sur Prix du flacon pour une barrique : 2fr. 25 Saint-Yvinet, en GUISCRIFF. Dépôt : toutes Pharmacies. i" lot. — H ê t r e s et b o u l e a u x de Vente en gros : P h a r m a c i e P . L E G A C la futaie dite « Coat-Vézec » , à Saintà C a l l a o - d e - B r e t a g n e (Côtes-du-Nord) Yvinet, soit environ 2 6 8 P i e d s . N. B. Une notice explicative accompagne 3« lot. — Tous les autres arbres de la chaque flacon. futaie « Coat-Vézec » , essences : c h ê n e , Dépôt à Carhaix: P h a r m a c i e BARON sapin» châtaignier, mélèze % environ 1 6 5 p i e d s . A" lot. — 2 3 2 c h â t a i g n i e r s sur Kerbiquet-Lann, en GOURIN. 5 lot. — 5 7 c h â t a i g n i e r s , 5 Désirez-vous de bonnes variétés de chênes, 3 b o u l e a u x , 2 noyers, P o m m i e r s produisant tous les ans ? 1 1 t i l l e u l s , 8 c e r i s i e r s , près les Adressez-vous à Monsieur bâtiments de Miné-ru-Lann,en SCAER. G U K R I N T A L K G Pour visiter s'adresser aux Fermiers, I Jardinier, rue de la Gare, CARHAIX et pour tous renseignements audit Les jours d e . marché, au haut du Notaire. Champ-de-Foire. ' I Î RI la КХЛНХМТ8 AVOINES e Les Artilleurs remplaceront les Chas\scurs. -r A une question que lui posa samedi M. de Lanjuinais, député, au sujet I du déplacement du 2 chasseurs, M. Pic' quart, ministro de la guerre, a répondu : « L'honorable M. de Lanjuinais demande ;.» s'il est vrai qu'il soit question de déplacer la garnison de Pontivy. Le fait est < » exact ; la ville de Luçon a fait au minis[ » tèro de la guerro l'offre d'un casernement •» neuf, alors que celui de, Pontivy est an» cien. La ville de Luçon se trouve dans un pays d'élevage très favorable à la ca» valerie ; j'ai donc accepté les propositions i> de cette ville, mais j'ajoute que le projet » de loi sur les cadres, que j'ai eu l'hon! » neur de déposer ce matin sur le bureau J » de la Chambre, prévoit uneaugmentation | » considérable de l'artillerie. Pour abriter » ces nouvelles batteries, il faudra des écu» ries et des casernements. Si la ville de I » Pontivy veut consentir à mettre en bon » état, d'ici lè vote de la loi des cadres, ses » écuries et s e s casernements, je serai tout » disposé à examiner l'éventualité de l'ai| » féctàtfon a Pontivy d'une fraction d'artil, » lerie. » Jules ar Gall, revolusionaër, bet kohdaonet da 3 miz prizon gant Breujou Keniper, a zo dizrbèt d a Vrest. E gamaraded o deuz - profitet deuz e zizro Les ''prêtresreviennent. —On Ht dans la d a ober eun diskuezaden a-du gantan Semaine Religieuse d e Quimpor : . er gar. A r poliz he dpa bet gourc'heLes habitants de La Feuillée, -consultés men da~viret outo da.ober trouz e neb >ar vole de référendum sur la question d e feson. A r valeaden a zo betharzet ober a résidence dit clergé dans la paroisse et anezi gant jandarmed hag ajanted : ar du rétablissement du service paroissial, revolusionaërien o deuz respontet en 323 chefs d e famille ont répondu oui ; 9 o n t eur hop al : « D'an traon ar Republik ! » répondu non } 46pétaient absents, ou ne se A r barti a zo eohuet en sal ar GoueDans ces conditions, la jouissance du liou goude kreizdeiz. Jul arGâll a z o ' n presbytère communal étant d'ailleurs assuem zlskuezet v a r al leuren-deatr, ha larée aux prêtres, Nous nous sommes emvaret eur gir bennag : « Prest o u n d a pressés de nommer un nouveau reoteur à adkomans, emezan, ha netra na hàrzo La Feuillée. Ce nouveau reoteur s'appelle M . L e Seao'h, précédemment vicaire a Plou- ahanon da c'houren. atao evid ma ideiou » . A n traou a zo bet sioul. guerneau. , „ . , ) Л » - *. ц£,'ли-и ма •* BOLAIEK PLOUESKAT L P l a c e de Escompte et Recouvrements. — Dépôts de fonds à vue ot à échéance. — Délivrance de chèques. — Lettres de Crédit. — Mandats de voyage.—Ordres de Bourse.—Paiements de Coupons. — Garde de Titres. — Versements sur Titres, etc. — Garanties contre les risques de Remboursement des Titres au pair. — Location de Coffres-forts, etc. » y *-;g« m n u a i M N ' ; OWENCAMP О klask heuilla roudou e iont Koezet an otrou var ar' pont Da zevel neuz mui "esperanz Truezl truez ! hag azistanz. , Sapeurs pompters. — Nos sapeurs-pomiers se Mot réunie en u n joyeux' banquet, l'occasion dé la Sainte-Barbe. L'éclat d e cette fête amicale a é t é r e haussée par la présence de M. l e commandant Ayme, de Brest. M. Dubulsson, député, présidait. 75 с vifta,y assistaient. * Otttj* M. Dubulsson, citons MM. lo com mandant Ayme, lleutonant Le Clec'h, Salatin, juge de paix'; Launay, Douérln, souslieutenants ; Bernard, adjoint au maire ; Suignard, lieutenant ; L e Quen, vice-président du comité républicain d u canton de Châteauneuf ; Dolaporto, sous-lieutenant, etc. Au C h a m p a g n e , M . Douérln a adressé s e s remerciements à M. Ayme ; i l remercie également M. Dubulsson. Il félicite les sapeurs-pompiers de la discipline et de la bonne conduite dont ils font preuve, et exhorte les jeunes recrues à suivre l'exemple d e leurs anciens. Il boit & la République. M. Dubulsson a levé son verre à la prospérité de la sooiété de secours-mutuels. 11 a félicité le jeune sous-lieutenant du zèle et du dévouement dont tl fait prouve, ce dont i l est justement récompensé par la confiance q u ' i l inspire à s e s subordonnés. M. le commandant Ayme fait un lumineux exposé des avantages créés aux sapeurs-pompiers par les lois nouvelles, faites en leur faveur par l a République.X Il félicite le Bous-lieutenant d e la bonne tenue et de l'exactitude de ses hommes. Après M, Ayme ont successivement pris la parole, MM. Le Clec'h, Suignard e t Delaporte, officiers des sapeurs-pompiers. М'ПННд'и р о т и к LES 100 KILOS AUX AMATEURS DE BON CIDRE Diskadurez peuz otrou maër 'Sur dreist hini -ho sekretaër Pehini zo den a leson ,.Ha c'houi, otrpU, tammik mason. Ho eokretaër о peuz troket Ho konseil né ho aprouf kot Mez ' ato en despet d'ezo Loïzik da vaër o'houi a chomo. Dé bravas habitants de Poullaouën, A rimJEbttoatlonvivji, iont venus mercredi à Carhaix, et ont affirmé avoir vu passer le, dirigeable Patrie au-dessus de leur pays, à une,três grande hauteur. Nous transmettons la nouvelle à M . Lebaitdy. "Y KAêTELLNEVEZ-AR-FAOU DR PARIS Société Anonyme au Capital de 160 Miltions •de francs entièrement versés L a tempéralture et la santé Etude. de M5 POSTOLLEC, Notaire à Gourin. CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e ) COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE er a l'honneur de prévenir sa Clientèle, qu'elle trouvera chez lui tous les médicaments aux prix des tarifs les plus réduits qui ont pu être imprimés, et certains à des prix encore inférieurs. Il n'a qu'une seule qualité de clia'que produit et cette qualité est et sera toujours la meilleure. Ar Bob! COMPAGNIE Let VALEURS A LOTS, Françaises at Étrangère», ÉPARPILLENT CHAQUE ANNÉE : "LE I . A . MÉDECII ..diiiwJs on i QO finfl U û n n m i v I l'imagination la plus vive reste 132.000 Lots (gros et petits) 10 A.UUUflulUtlUA! interdite devant de tels chiffres I QUI NE RISQUE RIBN, N'A RIEN t La M é t h o d e V i f M a l * qui depuis de nombreuses armées obtient tant de succès daos les guérlaon» des maladies chroniques, se t r o u v e déorite dans le célèbre ouvrage intitulé : « La Médecine végétale ». Tous les malades désespérée et découragés trouveront dans c e livre un m o y e n certain e t radioal pour se guérir вапа drogues funestes, sous poisons q u i fatiguent le corps, épuisent les nerfs et délabrent l ' e s t o m a c sans opération, ni mutilation mais a l'aide de sues végétaux e t sèess régénératrices, qui réparent les forces, tortillent l'organisme et purifient le sang. P a r m i las chapitres les plus importants, il oonvient d e oiter : M a l a d i e s d e l a P e a u , Dartres, Ecsima, Vices du sang, etc. T u m e u r s . Glande*, M a l a d i e » « p é c u l e » 4 « l a f i m m i , éto. Goutte, Rhumatisme, Eptlepsi», M a l a d i e » » 0 D t a t 1 » a » e » , Voles urlnaires, Cystites. Prostatitss, Oraeellt, Diabète, Anémie, Bronchite, Asthme, Dyspepsie, Gastralgies. Constipation, Hémorrhoides, llydropisie,. Albuminurie, eto., aie. AvèTee livre, obaoun peut devenir son p r o p r e m è d e o i n , se soigner et s* guérir ffttl de toutes les maladies ohroniques, sans médicaments qui empoisonnent, m i l s par cette médication bienlaisante qui répand son action naturelle dans toutes nos cellules et dans tous nos o r g a n e » , par c e t préoieuz sucs des plantes qui infiltrent dans nos v e i n e s : p o R C B , V I Q U E U R ВТ S A N T É . d e 8 L ) 8 l e g = = = è gt l 8 = T i r a g e : 1 8 D â C B M B R B 1 9 0 7 500.000 Francs 250.000 fr. 3 100.000 fr. 13 lots de 10.000 № fr.î l•e12 lots de 5.000 fr. -e30 t lots ude 2.000 l o t s fr. d e- 300 lots de 1.000 tr. • SIX Tirages par AN, 3.390.000 francs de Lots Pour recevoir franco les 100 numéros, il suffit d'adresser un Bon de Poste ou Mandat-Poste de 5 fr. à M. le Directeur du Comptoir Central des Valeurs à Lots. 39, rue de Châteaudun, Paris (9* Arr'). 4 5 Rue PRODUITS P r i x de Hermann W O L F , ±& m e s u r e 9 p l a c e Garantis vrais huilés Grand choix de Paletots en Peaux de Chèvre de Chine, Suisse Poulain Dusse, Caracul pour Hommes et Dames Pèlerines en drap et Molletons imperméables pour Hommes et Entants G R A N D C H O I X D E C R A V A T E S , et C A C H E - C O L S DERNIÈRE NOUVEAUTÉS Faux-Cols, Manchettes en toile et Toiles imperméables Chapellerie, Chapeaux de Feutre et Casquettes d'Hiver S P É C I A L I T É d e V Ê T E M E N T S de T R A V A I L r Carhaix, Imprimerie du Peuple e DE l QUALITÉ M o d é r é s Le Gérant : Louis (en face la Cathédrale) fabriqué dans nos ateliers par des ouvriers et avec des bois du pays. 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BERNET-CHAÄOY« - et ses FILS, Constructeurs à SAINT-BRIEUC Ecrémeuse LANZ La Nouveau p l u » s i m p l e d e tonton lea é e r é m e u e e s plu* D E MORLEY, p a r D ammrie (Meuse) « THE BERNETT " Bisoc perfectionné Breveté s . q . D . g . Л ve engalet en eur ger/.et ; A labour en boll donaron ; A r a oun ero pa gérer: 5O4. о. labour ungounid Brabants MELOTTE lea l'USINE Couverture chaude en hiver Couverture froide en été Agréable ¡i l'teil Coloration à volonté Pose facile Fixité absolue économique Ex'tirpateurs de première Rouleaux ondulés et lisses t marque. — Catalogue franco' V» C3-XJUL.3L.OXJ Sur l e Château FORCE ET CHARRONNAQE. - < & Digvoanerezed-Leaz The FILS Bennett, d e p u i s 175 f r . télégraphe ENVOI FRANCO DU CATALOGUE Haderezed hag a bep sort prlz Mekanikou da labourât douar en pep slnm. Société Générale Anglaise et Française Apprentis- r a t l f , digestif, r a f r a î c h i s s a n t , Mode d'emploi une à deux tablettes le soir en mangeant. et P o u r légalisation dans d e ss i g n a t u r e s à P r i x CAKHAIX tourte» — Pharmacie l e s P h a r m a c i e s . cicontore t ±t r . 2 5 , L E G A C , à CALLAC à CARHAIX, (Maison Conan) rue dn Pavé PRINCIPALES OPERATIONS DE L A SOCIÉTÉ ' Achat el vente de valeurs cotées et non cotées en France et a l'étranger, sans autre courtago que celui de l'agent do change. . Paiement sans frais des coupons do Rente Française. Chemin de fer. Crédit Foncier de Franco, Ville de Paris, etc. Remboursement do tons les titres sortis aux tirages, Recouvroment et encaissement d'Effets do commerce sur toutes les places et toutes opéralions de Banque. . Avances sur titres, intérêts suivant la valeur du Titre. Reports effectués choz l'agent de change. Choques sur Paris et l'Etranger. Renouvellement des fouilles de coupons, change de monnaie. s Souscription sans frais à toutes émissions, libérations dos titres, conversions. Vérification sans frais dos numéros des litrcsi susceptibles do sortir aux tirages. Garde des titres. Formation de toute société industrielle et appui linancior. La Société livre sur demande spécialement faite dans ses bureaux ou par correspondance dans les trois jours, les obligations do la T"i7/^ de Paris, du Crédit Foncier de France et des grandes lignes des Chemins de fer français. ' La direction possédant dos dossiers complets de toutes les valeurs peut on tout temps donner des renseignomonts exacts lanl sur celles émises que sur celles en cours d'émission Les conseils sont toujours donnés à l'achat dos meilleures valeurs de la cote Tous renseignements sont donnés gratuitement soifpar lettre soit verbalement r Pour plus de détails consulter la notice qui accompagne chaque boite. 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G E O F F R O Y CISTILLOiS (Gironde) л Marchand-Tailleur - CARHAIX depuis PARIS R e s t a u r a n t Edouard R O U I M A R Û C o m p l e t s H a u t e - N o u v e a u t é sur rua de Châteaudun, CHARCUTERIE -- COMESTIBLES O i n s un but de vulgarisation scientifique et humanitaire, La Médecin* Végétal*, tort volume de ЗВВ рад»*, est e n v o y é e franco kv contré 0,вО c e n t i m e » e n timbres-poste, adressés au D* d é la •Bw P h a r m a c i e Vletenns, 10, H u e V ï r i e a a » , PAJRI8 Les ordres contre remboursement sont acceptés Vins de Table SOLEIL" INCENDIES, VIE et ACCIDENTS Représentant : SAMUEL P A L I E R N , négociant en vins et spiritueux, à Gour l n et A g e n t Général pour les cantons de CarJiaix, MaëtrCnrhaix, Rostrenen, Callac, Huelgoat et Chûteauneuf. Oea A g e n t s s é r i e u x s o n t d e m a n d é s . par les Sucs et Principes oitaux des Plantes. Que chacun essaye donc sa chance LOTS PANAMA J««f 5 trenos, oh reçoit 100 Numéros lots"pÂnaMA . Sécurité ab.olue , Lots Panama dont on devient oo-proprlétaire et l'on participe aux prochains tirages • Les paiements des lots indiqués sont faits en espèces et sont garantis par un dépôt de * iBO millions au Crédit Foncier, à Paris 7 •44, D'ASSURANCES M- CORBEL ê, Rue Lenpe de Bourrette, в * M O R L A I X Voir les Modèles au Magasin) E n M a i r i e d e Carhaix, l e 190 \ Quatrième Année - Samedi 14 Décembre 1907 д-ра» G w e n n e k — Olncg Oexrtlria.es № 168 Rédaction et Administratioo JOLRIVALRÉiilOiULISTE A venue de la ваге, СA RHAIX HEBDOMADAIRE do la B R B T A C3-3STB: et dos Breton» Emigré* ABONNEMENTS : FRANGE. . 1 an. . 3 Ir. 50 IÎTRANGER. - . S — Avec " A r V r o " RovuoMonsuelle FRANCE . . 1 ar. . . . 5 fr. liïRANGER _— . . . 9 1 Les Abonnements sont payables d'avance t Tout changement d'adresse sera accompagné do O (r.ft©cent, en Timbres-Poste. Evid ar Vro dre ar Bobl " Directeur! Administrateur des prêtres bretons mômes ; ils étaient Louis Bobl F. J A F F U E N N O U GOURLET Correspondant «Taldlr" Central : Jean gens-là à des polémiques aussi impuis- Frankiz da beb Barn ! SOLU. n'aura pas lieu avant les élections mu- CORNOUAILLES TARIF des INSERTIONS Ann.etRécl.,4'p. 01.201aligne — 3«— О 25 — Chronique Locale 0 50 — En Echos 0 75 — ON T R A I T E A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou directement à nos Bureaux. Les manuscrits ne sont pas rendus dature d'un nommé Bourrât. A Cabestang, M . de Kerguézec a fait un dis- gwelloc'h eo, emezo, mont gousta- propagés par des journaux catholiquos ou santes que l'éloquence qu'ils dépensent nicipales de Mai f Comment s'y pren- cours en faveur des 15.000 balles. L e dik ha skuilla an ampoezoun neu- soi-disant tels ; ils avaient pour protecteurs en pure perte dans les Assemblées draient radicaux, blockistos, et autres public l'a hué : une grêle de pierres a oiniTres de l'Assiette pour se faire beud-ha-neubeud: er c'hiz-se e enfin des hommes politiques éminents du Parlementaires et les Congrès de Poires lire s'ils n'avaient pas la Goutte et le été lancée contre son automobile à la bien pensantes ? teuimp gwelloc'h ha buanoc'h a- parti dit libéral. » sortie de la ville. Cabaret ? Essayons un peu du Saint-Esprit ; car Quand on se rend compte de ce qui Décidément les 15.000 sont en maubenn euz ar Vretoned. Le) l i b r e nom vaise posture. Promesou kafir; kazetennou di- se passe effectivement, de ce travail les moyens humains n'y pourront plus Un député du nom de Sabaterie a eu íeiz; ober an neüz da ober vad d'expropriation que le'Pan-Germanisme rien. à la Chambre la bonne idée de vouloir Les A r a b e s et le s e r v i o e m i l i t a i r e LIONEL R A D I G U E T . et le Pan-Méditerranéisme dirigent, evitho evid ho lakaat da gredi o avec une méthode et un machiavélisme doter son pays d'une loi permettant à On s'occupe maintenant en haut lieu deuz ezom ac'hanomp ; setu eno ar implacables, contre nos anciens Habitout citoyen de donner à sa progénide donner une plus grande extension ture tel prénom qui lui plaira. pez a zo red elec'h ober brezel en tats Celtiques, dont les Franco-Latins au service obligatoire chez les Arabes. MM. Reinach, Chastenet et Colin ont eun taol. et les Anglo-saxons ne sont que les On ne procéderait que par voie de séaussi demandé à la Chambre d'y ajouKement-se a zigas d'iu da zonj euz c o n q u é r a i s , les occupants éphémères, < Bara, Laez, ha Líbrente. « lection et de tirage au sort, et l'on compter le paragraphe complémentaire suiterait se procurer ainsi les éléments de an amzer griz o deuz bet hor bes- on ne peut que renvoyer à se pourvoir 'eirlou lavarci gant AN TOUR D'AUVMON 202 f. 40 vant : Listes précédentes . . . deux corps d'armée, soit environ keterien gez da dremen. An holl devant les lumières de l'Esprit d'intelligence, les malheureux ligués contre ce « Tout Français majeur ou émancipé 600.000 hommes. 5' L i s t e dud kalonek a dennaz euz ho go- renouveau de l ' A m e Celtique dont pourra demander le changement d'un del ar pez a c'hellent evid miret les Bardes et les Celtisants sont les Le Barde Lionel Radiguet, 28, 21, 15, 7 ou plusieurs de ses prénoms, à la conLa Tandrie, par Saint-Urouz hon c'henvreudeur da vervel pionniers. dition de se conformer à la loi GermiLa commission sénatoriale de l'ar100 00 sanne, (Suisse) . . . . gant an naoun. Je vous envoie un mandat de 15 fr. nal an XI sur les changements de noms mée s'est réunie sous la présidence de Ar sizQn-ma a gomans ar c'honUne Bretonne exilée, Cholet E c'hellit kredi n'eo ket an dud a pour faire dire une messe dans les trois M . de Freycinet, pour entendre et exa4 00 de famille. » (M.-et-L.) kour a zo. bot kozeet anozan ebarz galón vad eo a ieaz da grial da sanctuaires de Sainte-Anne, de N.-D. miner les propositions du gouverneIl n'arrivera plus alors ce qui advint Vicomte de Nettancourt, Morgazeten disadom. c'houde o doa roet kement-ma a de Rumengol et du Folgoët, et je ferai 5 00 à l'un de nos amis de Nantes, qui vou- ment au sujet des périodes des réserlaix Eur bern lodennou a dalvoude- arc'hant, rag an dud vad a ra peb dire également, dans les quatre grands vistes et territoriaux. 1 00 lant donner à sa fille le prénom de gez kant lur a zo da c'honid ! Ar tra evid ar mad hag evid Doue sanctuaires Celtiques de l'Europe Cen- Charles F. Arsenal, Brest . Gwennola se vit éconduit par un idiot Elle a reçu M . Clemenceau, le génétrale : à Luxeuil, à Saint-Ursanne, a Michel Queinec, chapelier, re a c'hourenno, a dleo prena, a-zalek hepken. ral Picquart et le général Brun, chef 0 60 de secrétaire de mairie qui lui objecta Q u i m p e r . . . . . . . Saint-Gall et à Dissentis, des Messes que ce nom breton ne figurait pas sur noma ar seiz gazeteh Ar Bobl fhived'état-major général. Charles Goaëc, cultivateur, Mez da c'houde e teuaz eur vanla liste des prénoms à donner aux enVoici les propositions que le gouverrépnoii 168, 169, 170, 171, 172, 173, den tud estren, ha tud euz ar vro pour implorer les lumières du Saint0 25 Kerenor, en Plouguer . . à l'intention des Francisés, des nement a fait à la commission de l'ar5 00 fants. 174,) troc'ha an datou, ha lakatanezo gwerzet d'ezo, da inkanti etouez ar Esprit Uti négociant de Carhaix. . gens bien pensants, des étatistes incormée : ebarz al lizerou-respont e tigasint. P o u r les inondés d u Midi TOTAL. . . . 318 f. 25 besketerien e oa dre-hi, dre ho mi- rigibles qui se font, chez nous, contre Projet transitoire : 28 jours en 1908 Diou c'houlen a vo da respont d'ezo. « Paris à quêté hier pour ses pauvres. gnoniach gant ar gouarnamant la Bretagne et contre la France, les pour tous les hommes n'ayant fait que Tous les lecteurs du journal se joinAr genia : franmasoun e oant soveteet euz an meilleurs auxiliaires de la pénétration dront sûrement à moi pour remercier Des pauvres, il y en a toujours 1 Mais 1 an de service, dispensés, art. 21, 22 combien plus cher, combien plus mal- 23, 50 de la loi de 1889 des classes 1901, Kontet ped gwech e vo moullet ar Üaoun, pa n'o doa hi roet kazi ne- et de la conquête étrangères. M . Radiguet de sa généreuse offrande heureux ceux qui ces derniers temps Le Sémite-averti Beaconsfield, ancien gomz A R ebarz pepli ini douz arseiz tra, hag ar besketerien gez ho deuz 1902, 1903, 1904. à l'œuvre de la Presse Bretonne. M . souffrirent sur la terre méridionale. Premier d'Angleterre, leur a pourtant Projet définitif : 21 jours pour la numero merket uhelloc'h, deuz ar ho c'hredet ha votet evid an dud Radiguet, quoique éloigné de sa terre C'est pour eux, c'est pour les inondés ce qu'il en était au point de vue natale, est demeuré l'ardent lutteur première période ; 15 jours pour la penn kenta beteg ar penn diveza euz hipokrit-se, a-eneb d'ar re e gwi- dit du Midi qu'hier Paris a quêté. Disonsethnique, devant la grande loi des qu'il fut toujours, le défenseur condeuxième ; 7 jours pour les territoriaux. ar journal. le tout de suite, le produit de la quête riouez o doa koulskoude dre ga- recommencements raciaux, des occu Suppression complète des sursis et vaincu des libertés celtiques. An eil : fut fabuleux. » loun vad roet arc'hant evid o sove- pants Franco-Latins et Anglo-Saxons des dispenses. Depuis longtemps sur la brèche, il a Ainsi s'exprimait le journal le Matin de nos sols Celtiques : « En Europe je Lavaret damdoet ped a vo o kon- tei. Indemnité aux familles : 0.75 par été le précurseur du mouvement écoî u lendemain de la fête féerique du trouve trois grandes races avec des kouri ebarz ar c'hourenadek nevezAn dud hipokrit-ze o deuz great jour, plus 0.25 pour chaque enfant de nomique breton, et ses articles sensaGrand Palais. « qualités distinctes : les Teutons, les moins de 16 ans de l'homme convoqué. ma. , , kement-all a zroug d'hon relijion. tionnels dans de nombreux journaux les Celtes. Il y a aussi une Quel enthousiasme quand il s'agit Il a été décidé que le projet de loi du et revues ont souvent attiré sur le Al lizerou a dleo digouezout ga- Setu eno perag e lavaran eo skriju- «« Slaves, autre grande Race qui influence le des gens du Midi ! Qu'un méridional gouvernement serait déposé lundi sur mouvement breton l'attention de l'Eneomp e-kreiz tre ar 27 a C'henver soc'h. ar stal evidomp Bretouned Monde, les Sémites » (Endgtnion arrache, par mégarde, le poil qu'il a le bureau du Sénat et que la commistranger lui-même, et ont contribué à hag ar 1 a C'houerver. Ar goneerien eged en amzer hon tadou koz. chap. L V I ) . Et, complétant l'énoncé dans la main et aussitôt tout Paris sion de l'armée se réunirait mercredi l'extensioa mondiale de nos idées. De Hon tadou koz da vihana o doa lumineux de Beaconsfield, Théodore tout cœur, merci ! a vo hanveter journal 176; ouz an 8 s'émeut pour envoyer des trains d'in- pour l'examiner. firmiers et d'infirmières sur les voies dirazo dostu enebourien dizolo hag Mommsen ne disait-il pas en 1899, à a viz C'houerver. ' F. J. du P. L . M . avec des drogues et des Le s o r t d u " P é t r i e " heb chom da varc'bata e stagent propos du premier Congrès Pan-Celtique sucreries. ganto hag ho c'hasent pelloc'h da qui venait de se tenir à Cardin* ? : Le dirigeable Patrie s'est irrémédiaLes Franco-Latins et les A n g l o On ne fait pas tant d'histoires quand íoeta bro; ni avad a zo diez d'eomp « Saxons, blement égaré vers le Pôle Nord. Cesans état-civil racial propre, s'agit des Bretons. Ceux d'entre eux pendant il a touché terre à Bali-Davy mont dostu en araok dre m'omp « n'ont plus de raison d'être, de chance que la terre ne peut nourrir vont deen Irlande, puis il a remonté de luibet touellet pell amzer; mez n'eu', « de survie qu'en s'incrustant de plus mander leur subsistance et celle des La ligne B r e s t - N a n t e s - P l y m c u t h même, et n'a plus été revu. En touen plus sur ce vieux tronc celtique leurs aux mers polaires. Les |pouvoirs Biskoaz Broiz-lz-el n'eo bet, evel ket a vergl en hon daoulagad, ha chant terre, il a brisé son propulseur On sait que la compagnie Chevillotte publics ne s'émeuvent que pour leur gwad hon tadou koz a zo ato din « dont ils sont devenus l'écorce, sim brema, taget gantar chas klanv; et plusieurs autres pièces de son méexploite avec le concours du Great supprimer des droits acquis sur les hor bro aboue meur a gant-vloave- dan hon ivinou; gwaz-a-ze evid ar « plement l'écorce ! » canisme, qui sont restées sur place et W e s t e r n Raillvvay une ligne régulière flots et les rochers stériles de l'Océan ; ziou e deuz bet arnzeriou griz da gaouiaded, rag au amzer a dosta Et qu'est-ce qu'ont fait, de 'récente de Nantes à Plymouth, via Brest, avec ont été recueillies par un détachement et quand la mer méchante leur refuse c'houzanv; kement-se avad a zeue ma vezo dleet d'ezo paSa o Gouel date, les Franco-Latins et les A n g l o militaire anglais pour être restituées à connaissements directs. jusqu'à l'aumône d'un plat de poissons, la France. deuz ma teue da goueza warnomp, MikaSl, ha muioc'h m'ho devezo Saxons ? L e s premiers sont allés à Les départs sont hebdomadaires et ils prennent leur courage à deux mains sovajed pe amezeion Qall ba Saoz, hor goapeet ha íaziet seulvuioc'h e R o m e , en 1904, proclamer, par la ont lieu de Nantes tous les vendredis, et s'en vont aux mines de Courrières. bouche de leur Maçonnerie officielle, et de Brest pour Plymouth, en concor- Mourir en mer, ou mourir dans la gantpere n'hon doa netra da var- vezint d'o zro kastizet, rag pa ia ar la France et l'Italie sont des « sœurs dance, tous les mardis matin. c'hata; en em zifenn avad a reemp, Bretoun e kounaar e rauk kaout que mine ! Latines 1 » tandis que les Anglo-Saxons La zone desservie est très imporha biskoaz hon tadou koz n'o deuz ato kant evid unan, ha mad a rafe, proclamaient encore l'autre jour à Paris ne pleure pas des larmes de lezet o douar nag o libréate etre rag re en deuz bet ar vaz beteg l'occasion de la visite de Guillaume tante et comprend une grande partie crocodile sur les Bretons, ces éternels du sud, du centre et du sud-ouest de skilfou al laöroun. Rag en hor bro vrema a-berz eur vanden estren ha Lohengrin à Londres, qu'ils sont touInondés de Misère. l'Angleterre. ar íeiz krenv euz ar Golgatha ski- trubarded. jours des Teutons « séparés par la L'une des plus grosses influences dans Les premiers résultats ont été très A bas les Kinzmill ! les Conseils de la Compagnie Cunard nous gnet gant ar visionerien euz Tramer, unis par le sang » à leur plus PER PRONOST satisfaisants et font espérer qu'on aura grande patrie raciale. Le gouvernement vient d'annuler écrit de Londres : mor a roaz muioc'h c'hoaz a nerz là nn important débouché pour les prol'élection du D Ferroul au Conseil géQuos vult perderé Jupiter dementat « Sans doute, le Lusitania et le Maured'ar Vretoned a bepgiz; dreist-holl, duits de la région, apprécies en A n g l e LIBRH8 OPINIONS tania sont construits pour la rade de Brest, néral dans l'Hérault parce que celui-ci Mais les Blocards ont infiniment ar relijion gatolik a blije d'hon terre : conserves alimentaires, farines, comme la rade de Brest est faite pour permoins besoin que nos Francisés bien s'était déclaré l'ennemi des gaspillages ouen, dre m'hon doa anavezetdostu foins et pailles pressés, céréales, pommettre de réaliser, avec ces bateaux monspensants des lumières de l'Esprit saint parlementaires. mes de terre, fruits, sucre, v i n moustres, les plus courtes et les plus agréables e oa ar relijion-ze evel ar c'herrek Les blocards, eux, dans l'intimité des Un autre candidat qui se présentait travorsées entre l'Europe et New-York. seux, extraits tanniques, engrais, etc. euz hon aocbou, ken diazez ha ken conversations particulières, n'essaient dans le midi, ayant promis d'abandon- Mais, pour permettre à ces deux bateaux paduz, ma ne c'hello biken netra pas de vous raconter, comme les FranIl y a t r o p d e d é b i t s ner ses 6.000 francs supplémentaires à d'utiliser les avantages de la situation géoebed dond a-benn d'hi mouga, evel graphique de notre grand port breton, il cisés bien pensants, que les périls ses électeurs, fut élu : la Commission Une nouvelle loi, qui sera promulaurait fallu que vous sachiez tirer parti des ma ne vezo gellet kenneubeud qu'agitent les Bardes sont imaginaires, guée avant peu, limite le nomore des de la Chambre vient également de se avantages climatériques de votre climat de que la France ne saurait périr. L e s débits de boissons. C'est là une memouga hor iez brezounek ken diaprononcer pour son invalidation. C'est qui, par exemple à Dinard et Blocards, eux, se rendent compte, avec par l'intimidation que nos kinzmilfrans , Gulf-Stream zez ka ken paduz ivez eged ar relisure à laquelle tout le monde ne peut sur la Côte d'Emeraude est bien supérieur Parcourant le dernier numéro d'Ar toute l'Europe, que cette marche aux espèrent en imposer aux populations. jion gatolik bag hor c'herrek. au climat de Mistral, de Siroco et de Traqu'applaudir... même les débitants, Bobl, j e suis tombé sur le passage sui abîmes (que les gens bien pensants Tandis que les uns protestent contre montane de la Côte d'Azur et.de la Riviera, nous entendons les débitants, sérieux. Evelse hor barz brudet Gabriel vant de la lettre d'un de v o s corres doivent toujours enrayer mais qu'ils En effet, la limitation vise les cafés cette augmentation votée sans consul- pour développer un grand trafic de trains pondants : Milin n'en em (azie ket pa skrive: Internationaux entre toutes les directions n'arrêtent jamais) se terminera par un borgnes, où le plus clair des bénéfices ter le pays au préalable, les autres, d'Europe et votre littoral. « Et ces malentendus ne nous auraient cataclysme... en vue duquel ils achètent Ar brezonek hag ar íeiz des tenanciers ne provient pas de la ceux qui en jouissent, s'escriment à la ar affligés s'ils avaient été l'œuvre des des hôtels à Bruxelles et placent philo- vente des consommations. déclarer utile et nécessaire. A zo breur ha c'hoar e Breiz € Qui sait si votre littoral de la Côte d'Eilocards hirsutes et des anticléricaux poli meraude et du Finistère ne serait pas deTel M.' Gustave de Kerguézec, député Hirió avad an dra a zo skriju- ticards, qui nous rongent dans ces tristes sophiquement leurs économies dans La réduction des cabarets sera de de Guingamp, qui s'est rendu dans les venu, malgré votre inertie, le paradis soc'h c'hoaz evid Breiz-Izel eged en temps ; mais, malheureusement, ils avaient les banques étrangères. 50 % . Mais gageons que cette réduction d'hiver des riches cosmopolites et des riA quoi bon s'obstiner contre ces Pyrénées-Orientales défendre la candi — en admettant qu'elle se pratique — arnzeriou koz; hirió hon enebou- pour auteurs des intellectuels de talent, des rien ne ieont ket buan en araok, publioistes et des historiens remarquables ; f on publique d « AR BOBL Kant lurda c'honid v Pephini d'e dno Echos et Nouvelles On l e i d e la fermeture du tripot Je monaco r Un Recours au B Feuilleton du Journal " AR BOBL " 5 3 Le ire par Pierre D'ARLAY A l o r s Bertrand se retourna v e r s M . de Boisgenestqul le contemplait debout les pommettes rouges, un v a g u e sourire sur ses lèvres. — Monsieur, dit Penhoël, la voix émue, vibrante, le passé est mort, il n'en reste point de traces ; voulez-vous me rendre heureux, pardessus mes plus belles espérances 1 J'aime Mlle de Boisgenest depuis le jour où j e l'ai connue. C'est par elle seulement que j e veux posséder les biens que v o u s , mloflrlez autrefois, si v o u s m e trouvez digne d'un tel honneur. — Je suis fier, au contraire, et touché d'une demande qui m e relève à mes propres yeux, répondit le comte. Je l'accepte, car j e suis sûr du consentement de Rosenn. Mais j'aurais des remords s'il ne me restait dans mes mains de quoi répondre i l'action si généreuse que vous accomplissiez tout à l'heure Mon cher ami, Penhoël vous appartient toujours, l'acte était en double, vous le Reproduotlon Interdite aux Journaux n'ayant DUHle traité aveo I I . Henri Gautier, éditeur, savez ; ce matin, j'ai trouvé ce second exemplaire ; je le garde dans le tiroir secret insuffisamment fouillé jadis, où il repose. Nous le déchirerons plus tard sur le berceau de mes petits-fils, voulezvous f Bertrand s'élança vers le comte dans l'elTusion de sa reconnaissance. — A l l e z m'attendre au salon, dit M . de Boisgenest ému, j e vais prévenir Rosenn. Le jeune homme s'éloigna ; comme il pénétrait dans la pièce où, avec des rais lumineux filtrant à travers les tentures, montait le parfum des fleurs, dans l'atmosphère à la fois douce et enivrante d'une après-midi de Juillet; il vit une robe blanche, une tête blonde inclinée. Il poussa une exclamation étouffée à laquelle répondit un léger cri et, presque aussitôt, ses lèvres pressèrent ardemment les m a i n » de Rosenn. Celle-ci, la bouche souriante, laissait couler sans les essuyer, des larmes qui tombaient brillantes comme des perles. . L e comte parut bientôt et s'avançant vers sa fille : — T u pleures, mon enfant, dit-il, ce n'est point de chagrin, je suppose 1 — A h I mon cher père, ne vous inquiétez point. Je suie plus forte dans 1 épreuve que dans la joie, c'est tout. — M , de Penhoël ne veut rien accepter des biens que l'honneur nous commandait de lui rendre, ma fille, il préfère tout recevoir de ta main. — Oui, rien sans vous, murmura Bertrand. Une pression des petits doigts de 1 Rosenn lui répondit et nous n'essaie- d'arthur Kellec, je me suis souyenu de rons point de reproduire les confiden- l'insistance du bonhomme, autrefois, ces échappées à ces deux cœurs, ame- pour me parler et de la lettre que son nés l'un par l'autro par une prédestina- fils Y v e s m'écrivit en Algérie. A mon arrivée, Arthur était mort. Je n'ajoution si singulière. Les heures avaient passé pour eux tai aucune importance aux événements comme des minutes, quand, vers la fin de cette époque... Cependant 1... Une ombre de tristesse passa sur les de l'après-midi, un bruit de voiture se traits de M . de Boisgenest. Rosenn s'en fit entendre, et M . de Boisgenest courut accueillir sur le perron, Rolande de, aperçut. Quelques-un des assistants ne comprenaient point toute la portée de Germandré, Yvonne et le docteur. la phrase du comte, traduisant ses reHuguon avait profité du tête-à-tète de Rosenn et de Bertrand pour annon- mords du passé. Sa fille voulut en effacer à Mme Pluchot ses résolutions nou- cer la moindre trace d'amertume. — Tout cela se perd au fond des velles, sans lui 'cacher même les obligations qu'il aurait dû s'imposer à l'é- temps, mon père, dit-elle. — Oui, qu importe ! continua Bergard de Bertrand. Almaïde était si eonfuso et si furieuse trand qui saisit son intention. Mademoiselle, j'ai hâte de.savoir si le coffre à la fois, de la manière dont Lemarne contient pas le diadème du roi Morchais l'avait jouée, qu'elle accepta, dans son for intérieur, lachóse comme van. J'aurais été bien aise de vous l'offrir. Qu'en pensez-vous, docteur î " ' une vengeance. Rosenn se mariait, elle — Vous trouverez mieux que ça, serait marquise ; il y aurait des fêtes, des toilettes, des magnificences et des peut-être, répondit sérieusement Jeffik. violons, le tout plus digne des Barban- Aller à la recherche d'un trésor semble solle, dont l'honneur et l'amour propre une utopie, un radotage de songe creux demeuraiens saufs. Aussi, se hâta-t-elle à notre époque, pourtant que de richesaprès une revue complète et rapide de ses enfouies, ignorées depuis les temps ses atours, d'aller retrouver les deux de troubles et de révolutions ! — J'ai fait prévenir, par Allain, Y v e s jeunes gens et de les féliciter, avec l'effusion d'une tante charmée de son rôle Kellec, son pere, dit le comte. Ils nous aideront tous deux dans nos fouilles,et présent et futur. Eh I bien Bertrand, allons-nous cher- je réponds de leur discrétion. L'on partit aux dernières lueurs du cher le coffre de la chambre rouge ? disait dans la soirée le docteur Jeffik. crépuscule avec des sentiments divers, A h 1 ah I Boisgenest, vous êtes-vous selon les caractères ; la curiosité anxieuse dominait tout le monde, mais assez moqué des antiquaires ? —•' J'avoue que je doutais de votre nul n'en éprouvait les atteintes comme le docteur et Aristide Pluchot, qui ne erspicacité et, tout à l'heure, quand tenait pas en place ; aussi M . Jeffik ne [. de Penhoël m'a montré la relation S tarissait point dans ses dissertations prolixes que le député, tout oreilles, ne éessait de provoquer. L'on compta les pas, on marqua les dalles dans la salle basse du donjon, aussitôt le pic et la pioche des deux Kellec refirent le travail accompli jadis par le « beau chouan » et le vieux garde-chasse. L'on ne s'était pas trompé de place ; le coffre apparut bientôt, en cuir brun tendu sur une forte carcasse de bois de chêne, maintenu par de gros clous de cuivre, avec des poignées en même métal. Le lieu très sec l'avait conservé dans son intégrité primitive. Il fut rapporté dans la chambre rouge par le chemin qu'avaient suivi, dans la nuit du 3 Octobre 1894, le marquis Henry et son frère de lait. Puis on tourna la clef dans la serrure et chacun, retenant son soufffe se pencha pour mieux voir l'intérieur. La lourde sacoche de cuir fauve reposait dans un coin, le reste de la grande caisse était rempli de parchemins soigneusement rangés en liasses, *audessus des écrins, aux armes de Penhoël. L e diadème du roi Morvan n'y était point, mais il y avait des diamants dignes d'une princesse. — Rien d'aussi vrai que les traditions populaires, observa M. Jeffik ; interrogez les vieillards, dans les fermes, au sujet du marquis Henry, tous vous diront tenir de leurs pères que le chef vendéen avait réalise avant son départ une fortune et qu'elle avait dû passer toute dans les frais de ses campagnes aventureuses. Il avait fait mieux. L a plus grosse partie attendait, en çe lieu, l'héritier légitime. Bénie soit la Providence qui l'a ramené vers le berceau de sa race I Les tintements clairs de la cloche appelaient les invités du comte de Boisgenest à sa table pour un gai festin de fiançailles, 48 heures à peine après les alternatives des pires angoisses. Rosenn et Bertrand étaient restés les derniers dans la chambre rouge. Une émotion profonde les étreignait. Le portrait du « beau chouan » remis à sa place, semblait leur sourire, sous les dernières lueurs que le jour envoyait de l'horizon. Bertrand prit la main de la fiancée, et de son autre bras, l'attirant plus près, il déposa sur son front un baiser respectueux. — C'est lui qui doit être le témoin de nos premiers serments, ne le pensezvous pas ? murmura le jeune homme. — Oh I oui, répondit Rosenn, car, lui déjà, en remontant mes plus lointains souvenirs, c'était vous, mon ami j e puis dire presque que je vous ai toujours aimé ! Les bras enlacés, ils reprirent leur chemin à travers la longue galerie où les précédaient des amis, tout pénétrés aussi de leur bonheur intime. ' FIN • • • • • • La semaine prochaine nous commencerons u n nouveau f e u i l l e t o n des p l u s é m o u v a n t UN DRAME A LA COUR ГШ ^W^WWffrT^f*'' ~ ' • • .' " •'•>'"• '••/.,.--»•- • » .* r « t i W W , , * » \ . « i » . AJC JUKÉS TITULAIRES ches TKansatlantiques,sans la concurrence déloyale que fait à votre rivage, au profit MM. la Riviera, cet infâme tripot de MonteFrançois Barazer, commerçant à LandeCarlo qui est l'opprobre de l'Europe civili- leau ; Jean Blondín, propriétaire à Nizon ; sée ? C est en partie l'attraotlon exercée sur Yvos Le Guérinec, contre-maître à Beuzocla grande clientèle cosmopolite par le cla- Conq ; Louis Boulic, propriétaire ot maire quedent de Monaco qui nous a obligés a à Rieo-sur-Belon ; Emile Muller, pharmacien oréer nos services de la Méditerranée 'au à Brest ; Jérôme Joncour, cultivateur à détriment de l'Atlantique. Si vous voulez Poullan ; Armand do Lesquern, propriétaire avoir nos transatlantiques ou d'autres dans à Peñeran : Jean Guermeur, propriétaire à vos rades, il faut commencer par obliger Hanvec ; Michel Balcon, négociant à Crozon ; votre gouvernement et l'Europe à fermer Jean-Marie GuiUou, propriétaire à PleyberMonaco, oe qui serait un soulagement pour Christ; Jacques Cam, propriétaire à Ploules honnêtes gens de 5 continents » , néventer; Jean-Marie Lo Follézou, propriéLa suggestion est excellente. taire à Carhaix ; Pierre Colton, cultivateur et mairo à Kerglofï ; Emmanuol Deshayos, sans profession à Lambézellec ; Jean-Marie Masson, maire & Salnt-Jean-du-Doigt ; JeanPierre Martin, propriétaire à PlounéourMenez ; Yves Louis, chapelier à Scaor ; Henri Lafolie, avoué à Châteaulin ; Prigent Berthou. commerçant a Plouvien; Guillaume Chambea dea Député» Cosquéric, proprlétalre-oulttvatour à Pleuven : Alexis Cornee, chef de bureau à SaintPierre Qutlbignon ; Adolphe Milin, chef Séance du 7 Décembre charpentier à Brest ; Edmond Mansec, proLa Chambre discute la loi de Finances. M. Meeeimy demande que les autos soient priétaire à Brest; Christophe Berthou, promunies d'une plaque, et que ces plaques riétalre et maire à Satnt-Derrien ; Joseph e Borgne, lieutenant de vaisseau en retraite à l'île de Batz ; Joan-Marie Ansquer, 2° maître fourrier de la marine en retraite à Brest: Gabriel Omnôs, oultivateur au Relecq-Kerhuon ; diarios Coyao, négociant & l'île Tudy ; Jean-Louis Le Guillou, propriétaire à Brasparts ; Edouard Plouzanné, docteur-médecin & Pont-1'Abbó ; Jean Berthou, médecin principal en retraite à Brest ; Augqste.Dupouy, commerçant à SaintGuènolé: Charles Le Tirant, cultivateur à Saint-Yvl; Josoph Le Porh, propriétaire à Morlaix ; Jean Guiban, cultivateur à Bannalec ; Yves Fournis, expert à Ploujean. y Au Parlement E JURÉS SUPPLÉANTS res puissent avoi.- oommunioatlon de leur Л dossier tous les 5 ans. Le budget de la guerre supportoAles л MM. Edouard Pilven, maître d'hôtel ; Pi orre Bouli'o, marchand-boucher; Jacques Kérlbln, horloger ; François Cabon, négociant. Tous de Quimper. mouget en menglenz Fairmount, Amerih-Uhella. — An Aot. Arc'heskob, Sueur, neuz roet e zilez deuz e garg. En e lec'h eo bet hanvet an Aot. Latty, eshob Chalons. . — Er Hongri, an deputeed hroat о deuzurz da gornz en oiez o-hunan. Unan anêzo, Popoioicz, a zizentaz dèuz ar rener pehini a c'houllc dlgantan rei peoc'h, hag a so bet difennet outan don'd d'ar gampr pad pemzeii deiz. s — Al leslr alamand « M i l o s , » a zo hroget an tan ennan henver gant encz Eusa. Pemzeh a dud, hontet gant ar spont, a zistagaz cur vag-sovelerez, a bignaz ennhl, hag a roenoaz d'an avantur. Tri aneto a veuzaz. An daouzeh all, dasttimet gant al lestr saoz " Douro '' a zo bet deb'arket en Havr. Al lestr " M i l p a " hag ar rea oa chomet varnezan, a zo bet chachet da borz Brest gant daou remorker. Eno zo bet galtet monga an tan. — Plou ar Beni-Snassened, hon enebourien er Marok, a zo deut da c'houlen pardon digant ar jeneral Liautey. — Dllun da noz an tan 'neuz kroget en kazern jandarmtri Laplume 'kicken Agen. Ar paperiou zo bet soveteet. An a/rmou hag ar gwiskamnnchoti soudard 'zo bet devet hall. -.,,>"• — Interamant al letanant Roze lac'het dlrag Oudjila er Marok en deuz bet lec'h dilun divea en Tours. Mlnistr ar brezel en devoa kaset unan all en e plas. Touez an oßscrien-man a oa eur breizad, ar c'horonal du Halgouet pettini en deuz great eur brezegen kaon ha kimiadet deuz al letanant idouanh marvet en eur zifenn Bro-C'hall. COTBS-DU-NORD une taxe sur les eaux minérales et les pian R ° U n â m e S m e n t de M. Carnaud appliuant l'Impôt du timbre a tous les Jeux de ourse est adopté. Un droit de 4 OiO sera prélevé , sur leB bénéfices des administrateurs des sooiétés anonymes : les fonds en S rom luxes. Les pensions de retraite des oifloiers mariniers seront unifiés, à la demande de MM. Guyesse, Guilloteaux et Lamy. A la séance de nuit, le budget de 1908 est finalement bouclé, malgré l'opposition de la droite et de l'extrême-gauohe, Gours d'Assises MORBIHAN Voici le rôle de la quatrième session des assises de l'année 1907, qui s'est tenue à partir de lundi 2 décembre, sous la présidence (do M. Gauducbau, conseiller a la Cour d'appel de Rennes, assisté de MM. Huet Labrousse et Armanet, Juges au Tribunal civil de Vannes. Lundi 2 décembre.—Incendie volontalro, Joseph Raoult, de Gou-ln, 6 témoins ; ministère public, M. Riégert ; défenseur, M" Louet, du barreau do vannés. Raoult est acquitté. Mardi 3 décembre. — Attentat à la pudeur, Jean-Marie L e Quer., de Keryado, 5 témoins ; ministère public» M. Riégert ; défenseur, M* L e Grand, du barreau de Lorient. Le Quer est acquitté. Mardi 3 décembre. — Infanticide, Joséphine L e Disco, épouse Kerliz, 4 témoins ; ministère public, M . Riégert ; défenseur, M* Sorot, du barreau de Lorient. L'acousée s'en tire avec 3 ans de prison. Mercredi 4 décembre. — Assassinat, Joseph-Mathurin L e Mouel père ; JosephMarie Le Mouel fils ; Georges-Marie Roger ; de BeJle-Isle-en-Mer ; ministère public, M. Béraud-Dupal's, procureur de la République. L e Mouel, père, 6 mois de prison, les deux autres acquittés. Jeudi 5 décembre. — Parricide, JosephMarie Rob'c, 18 témoins ; ministère public, M . . |Riégert ; défenseur, M* Robic, du barreau c*e Lorient. 16 mois de prison. Vendredi 6 décembre. — Provocation au meurtre, provocation à la désobéissance, adressée à des militaires, Jean-Michel Yhuel, 1 témoin; ministère public, M . Béraud-Dupalls. — Yves Trévenneo, 8 témoins: ministère publio, M . Béraud-Dupalls. Acquittement. FINISTÈRE Voici les noms des Jurés désignés par le pour siéger au cours de la 1" session qui s'ouvrira, & Quimper, le lundi 6 janvier proohain, sous la présidence de M . Buffé, consell'er à là Cour d'appel de Rennes. Feuilleton du Journal " Ar Bobl"i2 AN TOUR D'AUVERBN Laheel en brezoneh garni Loeiz OOURLET Pa antreaz Kastignak gant Juana er gambr, en pelec'h eun neubeud amzer araók, an dizesper en e ene, en devoa losket e vignon en eun dremenvan difoun, hen na c'hellaz ket mirouteur griaden a anken hag a spont... Eun dorn sarret w a r gein eur gador, A n ' Tour d'Auvergn en em zale he sonn dirazo, gand w a r e d a l e v e l eur sklerijen a eurvad a oa ennan ha, w a r e ieuzou dlslivet, mousc'hoarz eur joa dispar. — T o u r d ' A u v e r g n I eme Kastignak, T o u r d ' A u v e r g n I foll oud î ; Hag e tic'haïoupaz tresek ennan. Ore peseurt nerz drelst en devoa gallet dond a-beun da drec'hi e boanlou hag e zinerzded evlt beza a s » , ar mousc'hoarz w a r e ieuzou, uhel e benn ha gwisket gantan e wiskamand soudard toullet w a r ar.skoete gand kleze e enebour, ze zo diez da gompren. -^•Tour d ' A u v e r g n I a lavaraz Kastignak spontet gand an dlsliou a oa w a r ras e vignon. — O c hortoz ac'hanoc'h e oan l a respontaa ar marc'hek. Mez en,eut lavaret ar o'homzou z e , e zell a oa w a r Juana, pehlni a grene ha na grede ket tostaat gant aoun da fatika. ° r m , Voici la liste dos jurés appelés pour la première session dos Assises des Côtesdu-Nord, qui doit s'ouvrir lo 0 janvier 1908, à midi, sous la présidonco de M. le conseiller Bouhier. KELEIER • « • . - . ' . . . » . . « V,-.—• -¡r. Botol d'eux, il no nous fut donné à'entendre un concert, ni do suivre un dôlilô on musique à Carhaix. C'était toujours nous qui musiquions. Aujourd'hui chacun son tour. Nous allons pouvoir être aussi spectateurs!» Sans compter, ajoutai-jo, que cette rivalité restera toujours... harmonieuse, et que l'effet en sera do vous animer les uns et les autres d'une sainte émulation vers le Mieux ! » A 8 heures du soir, l'Entente Populaire — le temps permettant une sortie — a organisé une retraito aux flambeaux. Pour remercier la Presse, la Fanfare, suivie d'une foulo énorme, s'est arrêtée devant l'Imprimerie d'Ar Bobl, et nous a salué d'un morceau broton, Souvenir de Vannes, par Guétron. Dos applaudissements nourris à l'adrosse de la Musique et du Journal ont éclaté dans la foulo. Jo tiens à remercier ici on mon nom porsonnel lo distingué chef do musique et tous les musiciens de leur si aimable attention, à laquelle j'ai é*:é très sensible. La Retraite s'est aussi arrêtée devant la demeure du Maire, dovant l'Hôtel Adam, dovant la maison où naquit La Tour d'Auvergne, etc. ' La dislocation a ou lieu place do la Mairie à 9 heures. F. J. — En avant la Musique ! — On nous prie d'insérer : Dimancho dernier, il nous a été donné d'assister à uno manifestation des plus artistiques. Los différents morceaux nous ont d'autant plus tonus sous lo charme, que l'orchestration en était admirablement timbrée. On y devinait 1'influenoe d'une main experte. La gamme des timbres est si variée et la loi qui les rôgit si compliquée ! On s'explique désormais, vu lo succès obtenu, la publicité faite autour do cette Première et sensationnelle sortie, et on comprend ainsi, qu'en paroille circonstance, il est toujours bon de se faire mousser un peu ; pas trop cependant, car très souvent la mousse.... tâche. Mais passons. Le morceau intitulé "Berlingot'', a surtout fait les délices des mélomanes. A ce propos rion d'étonnant à co que le baryton-solo de " l'Entente populaire " ait trouvé au délicieux bonbon qui porte ce nom, un goût amer. Cela provient tout simplement de ce qu'il s'est adressé à un autre fabricant. mant gant an Aot. Deutsch. Gret en deuz 22 leo en div heur. — Pevar c'hant mengleuier a zo bet Le Père Noël, lo nouveau fabricant, remplace, sans doute, le sucre par tout le fiel K e r n e - TJntLel qu'il sécrète chaque jour. Est-ce économie ou Malveillance ? par ce temps d'excitation au sabotage, la malveilKERAEZ lance paraît tout indiquée. 'On pout donc affirmer que le Père Noël a saboté son Darvoud gwetur. — Disadorn diveza produit. De là la judicieuse remarque du goude kreizde, ru ar Car, eun darvoud baryton-solo. a zo erruet hag a nije gallet bea gwa-, La suite du concert nous a suffisamment soe'h evid n'eo bet : eùruzamant a zo édifiés sur la virtuosité ot le soufflo puissant bet muioe'h aoun evid a zroulc. des jeunes et sympathiques musiciens. Eur vvetur a oa aretet dirag ti ar boLes vieux brisquards do " l'Indépenlonjer Lamandé. A n Itron Autïret, deuz dante ", restés fidèles aux drapeau, et blanchis sous lo harnois, en sont revenus Paule, hag he diou verc'h a bignaz enfoncés. ebarz, mez arog ma oa laret iô d'ar L'hymne à " l'Entento Populairo '' a égamarc'h, hema spontaz. hag a c'haloulement charmé. Félicitations à l'auteur do paz d'an daoulam tresek ar gar. Intancette poésie, aux rimes riches, à l'envolée vez Auiïret a goueaz er-meaz kenver superbe. Ses vœux feront surgir certainegant ti Lafleur: eur rod a dremenaz ment du sein de ''l'Entento" des flots var lie gar, heb ober nemed brondua d'harmonieux bienfaits. Le souvenir de la anei ; an diou blac'h-all a oa sklapet prude "Indépendante" ne lui rappelle-t-il e-meaz kichen pont an hent-houarn. pas pourtant quelques-uns de ces heureux A r marc'h a ziskaraz ar wetur, ha ho- effots? La date du 21 juillet dernier est-olle donc si éloignée '? ma oa torret he breïou. A n diou blac'h, Et la rotraite, quel enthousiasme ! quel dre our chanz, a zo bet savet heb kaout délire ! On voyait ça et là courir au-dessus droug. des têtes des torches rutilantos, aux llammos immenses ot terribles, solidement tenues — Les débuts d'une Société Musicale. — L'Entente Populaire, ainsi baptisée sans par des bras vigoureux, projetant des douto parce qu'ello est le résultat d'une follets métalliques sur des boutons d'unimésentente entre MM. Le Troadec, chef do- l'ormo sombre. musique à l'Indépendante, et Guétron, ' Car los pompiers sont là, par ordre supécompositeur, a fait sos débuts dimanohq, rieur. Leur rôlo co jour-là ne consistait pas et pour son coup d'essai a fait un coup de à éteindre le fou ; ils étaient là au contraire, maître. . armés do torchos incandescentes, pour ranimer et rallumor, s'il venait à s'éteindre* Il imnorto de rendre à César co qui ost à César ot à Guôtron co qui est à Guélron : il lo fou sacré des musiciens. n'y a pas à dire, l'honorable compositeur La retraite terminée, on entendit bien çà est parvenu, on 4 mois, â tirer do peu et là quelques cris de : Vivo un tel. A bas d'éléments uno excellente Fanfare do 40 tel autre. C'est la loi des foules ; qui crie exécutantsqui joue rôellemontàla perfection, à bas I aujourd'hui, criora : Vive ! demain. malgré la toute jeunesse do la plupart do Sic transit gloria mundi ! ses membres. So distinguant do leurs aînés Ux BRISQUARD. do l'Indépendante qui portent la casquotto à galons blancs, les Populaires s'étaient — Timbres decommerce.— Noussignalons coiffés dé casquettes à galons d'or, flam- à l'Administration compétente qu'il n'a bant neuf. jamais été possible de se procurer ici lo A 3 h. 1^2, dimanche, M. Guôtron et son « timbre d'effets do commère» pour traites sous-chef, M, Fontaine, tous deux tran- ot mandats , de 0,050,50. Pourquoi cette chant sur le commun par la multiplicité lacune? Somme-nous à Tombouctou, où des galons d'or qui rehaussaient leurs cas- qui de droits ne veulent-ils pas se donnezquettes, ont fait faire cercle à l'Entente, la peine d'assurer los besoins du commerce V rue Général Lambert, face au CaTô de Cette incurie n'est pas la seule dont les notre ami Qullliou, conseiUer municipal, malheureux commeçants carhaisiens aient qui paya cet insigno honneur d'une tou'/née à.se plaindre. Y a-t-il un seul bureau de en forme, lorsque les musiciens eurent fini tabac qui ne manque, la plupart du temps, de s'époumonner devant ses fenêtres. L'En- de tel ou tel timbre ? tente Populaire, entourée d'une foule consi•— Malpropreté des voies publiques. — dérable exécuta quat'e ou cinq morceaux, bien enlevés, œuvre do M. Guétron pour la Los routes et rues sont de véritables plupart. Le concert se termina par l'hymne clbaquos. Le service de la voirie municipale ne fonctionne presque pas. Ça se passe, de t'Entente, musique et chaut de bol effet, comme on dit, à la bonne franquette. mais qui eut demandé à être chanléo par plus de voix, surtout, en plein air. L'avenue do la Gare, qui dépond do la voirie départementale, est toujours à l'état La Musique défila ensuite en ville au son de bourbier. Sans doute nôglige-t-on cotto de marches militaires ot de pas-redoublés. Les Music'ens de la société rivale l'Indé- rue parce qu'il y passe plus do monde pendante avouaient en éprouver une s;itis- qu'ailleurs. fact'on intenso. « Jamais, nous dit l'un — Grand théâtre Bautes. — Le grand — O c'hortoz ac'hanon e oaz 1 emezan ; posubl eo 1 mez ze n'eo ket eur rezón pouezus awalc'h evit ober eun diotach ken pouner I Sevel I . . . En em Wiska evel da vond da ouel braz ar roue ha p'e teuz en da skoaz eun toull da lakaat an dorn 1... A n dra-ma ' z o re g r e n v 1 l Hag o tistrei, ar gounar ennan : Na gomprenen ket penaoz c'houi, doktor, ho peuz roet konje... A s a l emezan, aouezet o welet na oa ket ar medisin er gambr, asa 1 pelec'h e ma an doktor ? Tee'het eo Dre belec'h an diaoul en deuz gallet tremenn '! Ha setu c'hoaz unan l... — kastignak, a lavaraz goustadik an T o u r ' d ' A u v e r g n , fellout 'ra d'id rol d'in konje da zigemer an itron ? Kastignak a chomaz mud. — Mé da bed, eme c'hoaz ar marc'hek. A r markiz na respontaz ket... A dra zur ne oa ket bet amourusawalo'h evit santout en e sperod ar pez en devoa laket hast w a r an T o u r d ' A u v e r g n da welet ar vreg ar muia karet gantan ; mez ennan e-unan, e kave traou awalc'h evid Iskuzi ar follentez en devoa bet hema, rag m'oarvad en dije gneat ar memez tra en e blas. Mond a reaz daved Juana hag o stoui dira-z-hl: — Pardonit d'in, itron emezan ; ankounac'het am euz eun tam v a deveriou en ho kenver. Sortial a reaz, en eur c'hrognal etre e zent: — Jarni-diaoul I red eo d'in adteurel an dorn war an tam koz medisin-ze hag a zo tec'het diouz ama evel eun diaoul deuz e vouest... Tour d'Auvergn a zo amourus, ober a ra follentez... ze zo eaz da gompren I... A r garantez a zo.eur vedisinerez... mad tre I Hen gouzout a ran ; mes, evid parea gou liou evel e hini, me a gar gwelloc'h eurchurjian. A boan e oa tec'het, ma fellaz d'an Tour d'Auvergn, daoust d'e z^npladu-r rez, mond tresek an hini a gare kernend hag a oa ar sonj diouthi bepred en e spered. — Juana 1 emezan gant eur vouez leun a garantez. Mez re a Asians en devoa bet en e nerz, bransigella 'reaz... — Aotrou d'Auvergn I... Théo I eme Juana o lammat davedan. Digemer a reaz anezan être he diouvreac'h, hag o harpa anezan, hi hen konduaz goustadik, hen dougaz kazimant, beteg eurgador-vreac'h. Penn ar marc'hek a oa diskaret adrenv, e zaoulagae a oa sarret ha war e fas a welet eun drougliou marvel. Juana gant eur jestr rust, e devoa diframet ar mask a c'holoe d'ezhi he dremin hag ar spont en hec'h ene a oa en em daolet w a r lie daoulin en e gichen... Hi a starde e zorn d'ezan ha, gant eur vouez mouget dre an anken : — Théo I a c'halve-hi ; Théo ma muia karet 1 kleo va mouez I A n Tour d'Auvergn a drec'haz buan ar zempladurez-se... En eur zigerri в zaoulagad, e welaz ar vreg iaouank daoulinet dirazan. JURÉS TITULAIRES MM. Jean Rouillac, minotier à Saint-Jacut-duMenè ; Charles Rivoallan, avocat à Lannion ; Théophile Lagain, propriétaire à PerrosGuirec ; Yves Thomas, propriétaire à Ploubozlaneo; Francisque Michel, propriétaire à Quintín ; Louis Piquenais, propriétaire à Blnic; Louis Moisan, capitaine au longcours à Paimpol ; François Briand, adjudant en retraite à Plostin ; Paul-Marie Lamandé, commerçant à Plœuc ; Olivier Cornu, courtier maritime à Saint-Brieuc ; Jean-Mario Perrot, maire do Rospez ; F. Sévestro,. retraité de la marine a Plouiir ; Jérôme Toulloc, propriétaire à Plougras : Julien Lo Bris, cultivateur & Mûr; Jean Pomelloc, adjoint au maire & Saint-Nlcolas-du-Pélem ; Lucien Nabucet, ex-receveur des contributions indirectos à Dirían ; Joseph Rault, ' propriétaire & Laurenan; F. Mêlions t, inspecteur des postes en retraite à St-Briouc ; François Rivoallan, oultivateur à Plouguiel ; Henri Lejeune, commerçant à Langourla ; Jean-Mario Bidan, propriétaire à Plaintol ; François-Mario Cleo'h, maire de Pluzunet ; Eugène Cochot, docteur-médecin à Broons : Louis Le. Vivio, cultivateur à Trébeurden ; François Josse, cultivateur à Plénée-Jugon ; Léon Gilly, rentier à Plouarot ; Jean-Louis Gao, propriétaire à Trédudor ; Alexandre Scolan, cultivateur à Louargat ; François Juvaux, propriétaire à Vildé-Guingalan ; Eugôno Thierry, négociant à Quintín ; François Cavran, propriétaire à Bégard ; Piorre Guiot, propriétaire à Guingamp ; Paul Huet, notaire honoraire à Saint-Brieuc ; Pierre L'hôtellier, culttvatour à Lancieux ; Yves Mahé, docteur-médocin à Pléhérol ; Eugène d'Herbais, maire, Le Faouôt, JURÉS SUPPLÉANTS MM. E. Le Mée, 1" maître de marine on retraite; Eugène Robert, boulanger; Jules Penoult, tapissier ; Mahéas , marchandtailleur. Tous do Saint-Brieuc. Tro ar bed en eur sizini — Roue Sued Oshar EU, a zo maro disul vintln, E vab, Gustav, 49 bloaz, a so deut da blgnat var an tron. Kemeret endeuzan hano Gustav Pemp, hag evel glr-arwez en deuz dibabet : « Evid ar vro dre ar bobl. » -— Eur ballonz-levier ali a gemerò en Franz lec'h ar " Patrie." E hano zo " Ville de Paris," roet d'ar c'houarna- 1 — Juana I emezan c'hoaz. Hag enpad eun neubeud amzer, e sellchont an eil ouz e gilè o'selaou skei e-kreiz sioulder an noz o diou galon kemmesket en unan hepken. Chom a rejont evel pleunchet ebarz eun hunvre hep e bar a ro an eurvad pa v e unvaniez etre daou ene en em roet an eil d'egile da viken. Juana a gomzaz ar gepta. Perag ! a c'hou!ennaz-hi gant eur vouez dous ha melkoniek, perag oc'h bet ken dievez evit ober eun dra a c'hellc kousta d'eoc'h ho puez % — Perag ? abalamour em bije paeet gant plijadur dre ar vuez ar c'hoant am boa d'ho kwelet ha d'ho selaou a bell-zo!...Mezbrema,ounkrenvawalc'h pegwir am euz hokwelet ha klevet ho mouez I Brema, ne meuz poan ebed mui, pegwir ho peuz pareet d'ani ene... Nan I nan ! ne c'hellen ket ha ne c'hellan mui mervel, pegwir oc'h azo hag a c'hellan lavaret d'eoc'h : « Me ho kar, oh l va Juana ! » Tridal a reaz... Goustadik, okemeraz diganthi an dorn he devoa kihniget d'ean ha disliv kaér gant eur vouez don hag izel : — Ho ! a lavaraz-hi, evel o k o m z d'ezhi he-unan, perag n a n i euz ket hirio c'hoaz selaouet mouez ar furnez a alie ac'hanon da chom hep dond ama re vuan I — Petra fell d'eoc'h lavaret i — Douja 'ren an diviz am euz bet ganeoc'h, gant aoun deuz an anzao a zo deuet er-moaz deuz ho kenou, — Juana I — la, dleet e vije bet d'in tec'hèl... thôàtro Bautes, vient de s'installer pour quelques semaines à Carhaix. Dimanche soir, il donnait sa première représentation à la salle des fêtes. La troupe interpréta lo plus grand succès de l'Ambigu, Marceau ou les Enfants de la République, drame en 5 actes et S tableaux, quo les acteurs ont réussi admirablement bien. Décors et costumes ne laissaient rien à désirer. Cette pièce èmouvanlenous ra.uène aux grands jours 'le la Révolution et de la chouannerie. Mardi soir la troupe a joué avec succès Les 28 jours de Clairette. Nous avons surtout admiré le parfait naturel du Capitaine (M. Bautes, père), lo comique achevé qu'est Mtchonnet (M. Lœuillot), lojou impeccable do Vivarel (Constant Hautes), la verve de Mlle Jeanne Hautes dans lo rôle ardu de Clairette, etc. Nous engageons tous nos lecteurs à aller applaudir le talent des artistes du théâtre fiantes. Co seront de bonnes soirées à passer. — Concert Veyret-Le-Pont. — On nous annonce pour le 2 janvier prochain, un Grand Concert Extraordinaire donné par les Enfants prodiges, que nous avons eu le plaisir d'applaudir, il y a quelques mois, et dont lo jeune e£ grand talent nous a laissé une si délicieuse impression en môme temps qu'un souvenir inoubliable. — Adjudication. — Dimanche 22 décembre courant, à 10 heures du matin, auront lieu à la Mairie, les adjudications suivantes : I. — Hospice. — 1" Fourniture du pain pendant l'année 1908 ; 2° Fourniture de la viande pondant l'année 1908 ; 3° Fourniture des épiceries et comestibles ; 4° Fourniture des médicaments ; 5° Construction de waterclosets. II. — Bureau de Bienfaisance. — Fournitnro du pain pendant l'année 1908. Les cahiers dos charges sont déposés au Secrétariat de la Mairie, où tous les intéressés peuvent en prendre connaissance, de 9 heures du matin à midi, et de 2 heures à 5 heures du soir. — Cartes postales de Noël et i" de l'an. — Pour avoir de superbes cartes postales de Noël ot premier de l'an à bon marché, ne rien acheter sans visiter les superbes collections exposées chez M. Jean Solu. rue du Fil. • — Faites saillir! — M. Jean Cougard, de Carhaix, prévient les cultivateurs qu'il s'est rendu acquéreur du T a u r e a u D u r h a m de l'Association Agricole. Ce taureau est propre â la saillie dès ce jour. PLOUGUER Avis aux Cultivateurs. — M . Pierre Postollec, de Kerlédan, en Plouguer, prévient les Cultivateurs qu'il tient à leur disposition pour saillies un Taureau Durham pur, nommé Datura, i" lauréat du Concours. Ce taureau est le père d'un bouvillon, né Ie24 novembre, et pesant à sa naissance 117 livres. 1 3 A . J F LO PHARMACIEN DE i" Ï M CLASSE Rue 5e)-/ G é n é r a I - La m b e r t C A R H A I X en confiance. — Parle breton ROSTRENN Epilogue d'une histo'rc de plaque, — Ar Bobl a dit lo fait du citoyen socialiste Auffret, qui refusait do fairo placer sur uno ancienne maison de la famille perrin, lui appartenant, la plaquo comraétnorative du grand pointro Olivior Porrin, à cause do ses •' principes ". • Or, M. Caliac. propriétaire du café du dit AulTret, vient île faire placer cette plaquo à l'encoignure do la maison mémo habitée par M. Autïret, qu> a donc la plaquo malgré lui. Nos félicitations à M. Ch. Ca''ac. • — Gwàll zarvoud marvel. — Eun darvoud marvel a z o d i g o u e e t e n Kroaz Julou. Jean-Jacques Rousseau, toker, 2G vloaz, ru Plouguernevel, a glaskaz areti kar eur marc'hadour eyit pignat ennan. E droad a riskaz, lia Rousseau a goueaz dindan ar rod pebini adremenaz var e estomok. Mervel a reaz en abardaô. zeziou nesa. Kann a zavaz età, ha daou zen oajet a 25 bla, Jakez Bollore ha Jakez Kanevet a oe gouliet marvel. Eun ali hanvet Harscoet, 59 bloaz, iontr da Volloré, a zo bet bleset en e vuzcllou. Daoust d'o gouliou an tri-ma a zavaz evi t goulen sikour; mez kerkent Bollore ha Kanevet a ruillaz war an douar, lac'het. Jandarmed Pont-'n-Abad a zigoraz eun enklask h a g a aretaz an torfetourien, bug».le iaouank 16 ha 20 vloaz, deuz Kombrit. Unan hebken a anzavaz ar wirione. Dalc'het int bet e prizon Kemper. KASTELLIN Inauguration de Chemin de F e r . — Voici la programme des Fêtes qui auront lieu le dimanche 15 décembre, à Châteaulin, à l'occasion de l'inauguration de la ligne du chemin de fer de Pleyben à Châteaulin-Orléans. Ces fêtes auront lieu sous la présidence de M. Chéron, sous-secrétaire d'Etat au Ministère de la Guerre : . A 9 heures du matin, gare de ChâteaulinOrléans, réception de M. Chéron, par la municipalité ; à 9 h. ii2, départ du train officiel pour Pleyben ; à 10 h. 50, réception à' la gare de Châteaulin-Orléans des diverses Sociétés Quimpéroises, devant piêter leurs concours à la Fête (Sociétés de Gymnastique, Colombophile et Rally) ; à 11 h. 1^2, retour du train ofliciel en gare do Châtoaulin-Villc, défilé du cortège se rendant à la salle du banquet, lâcher de pigeons voyageurs ; à midi, banquet par souscription ; à 3 h., fête de gymnastique, concerts par la musique et par le Rally ; à 9 h., bal populaire sous le marché-couvert. NOTA. — La souscription pour le banquet est do 5 francs. Un droit de 0 fr. 50 par couple sera perçu à l'entrée du bal. Le tronçon Pleyben-Châteaulin, qui fonctionne depuis bientôt un an, fait partie du Réseau exploité pour le compte de la Compagnie de l'Ouest par la Société Economique. Ce tronçon est compris dans le tracé Crozon-La Brohinière, qui traversera le Kein Breiz sur l'énorme parcours de 200 kil. déjà livré à l'exploitation sur 170 kil. Le fragment Carhaix-Pleyben fut inauguré en 1904 pariM. Bérard, soussecrétaire d'Etat aux Postes et Télégraphes. Rappelons, à ce propos, que M. Chéron, qui va inaugurer à son tour, dimanche, est député du Calvados. Il est donc Normand. C'est dire que le fonds de son caractère n'est pas dénué de bonhommie ni de finesse. D'apparence joviale, avec sa barbe en éventail, M . Chéron est devenu légendaire parmi les troupiers ; n'a-t-il pas poussé la sollicitude à leur égard jusqu'à incursionner deux ou trois fois dans les chambrées, cuisines, corps do garde, s'informant si tout allait à souhait, s'amusant à faire le désespoir des adjudants de semaine qui, depuis, ne jurent plus que par la barbe de fleuve A . Chéron (sans aucun rapport avec le fleuve des Enfers...) F. J. Voici l'horaire des Irains spéciaux entre Carhaix et Châteaulin-Orléans, dimanche prochain : Aller : Carhaix, départ, 6 h. 35 matin ; Châteauneuf-du-Faou, 7 h. 48 ; Pleyben, 8 h. 33 ; Châteaulin-Villo, 9 h. 10 ; Châteaulin-Orléans, arrivée, 9 h. 18. Retour : Châteaulin-Orléans, départ, 7 h. 30 ; Châloaulin-Ville, 7 h. 37 ; Pleyben, 8 h. .20; Châteauneuf-du-Faou, 9 h. 00; Carhaix', arrivée, 10 h. 8. T i , r ( S C A U o n s If51 l ì \ ' P > matières A L 11/11u d'or et d'argent, bijoux,etc. n g i r n p ç i sur litres et autres valeurs. 1 1ILI ¡3 Argent immédiat. Discrétion. | A \ ] n D F C! Banque MARQUAND t C° LlPAiJIIL»34 F e a h te r s o tn eB û g s , W. C. Kleriie - Izel KEMPER Torfejon arveventi.—Eun torfed a zo c'hoarvezet en parrez Tremeok etre potred iaouank о tond deuz foar Pont-'n A bad, diriaouö a viz Kerzu. C'houcc'h eur deuz an abardae oa, an noz a oa kouezet,glao a re, hagan devalijen a oa braz. En kroaz lient Kombrit el lec-h hanvet Kermaria,daou"c'hartleodeuzPont'n-Abad, potred iaouank deuz Tremeok a glaskaz chikan potred ail deuz Kombrit Gouzout a rer penoz falleuruzamanten Breiz-e sav aliez chikan-etre tud arpartec'hel pelldiouzóc'h evel eurplac'h kabluz I... C'houi am c'har I la, me ho kred... Trid va chalón o layar ze d'in hag ar garantez-se, emezhi, na c'hellan ket n| hantera ganeoc'h. — .luana I eme ar marc'hek evel *n eur griaden a c'hlac'har, Juana, c'houi n'am c'harit ket 'ta ? Hi a stouaz he fenn ha gand eur vouez donnoc'li c'hoaz : i. , — Ankounac'het ho peuz 'ta emezhi oun dimezet ¡ A n Tour d'Auvergn astardaz e beultrin gant anken, e zremm a chenchaz liou, kouoza 'reaz wáYnan e-unan hag a loskaz eur glemaden hirr. — Marc'hek ! emezhi, o kred i e oa o vond da zempla. — Ho ! emezan, glac'haret braz, graet mad ho peuz digas da sonj d'in deuz kement-se, rag ar sonj-se am dev evel eun houarn ru hag a verzoria va c'halon d'in... la, g w i r eo... oc'h ho kwe.let aze, em c'hichen, me am boa ankounac'het ar wirionez ha koulskoude ze eo ar pez neuz ket pell a lake ar maro ennon hag am lac'h... Juana na respontaz ket. He fenn stouet war daoulin an Tour d'Auvergn hi a ouele. — la, emezan rezón lio peuz bet; kolj let am boa v a skiant vad ha va hunvre a oa hini eun den sod. Neuze, oc'h adseval, hen a lavaraz, gand eun ton peoc'huz ha dign : — Me ho ped stard, itron, pardonit d'in an anzav-ze hag a zo eun ofTans ovidoc'h. En eul lavarout an dra-ze, ne nieuz ket gret v a dever a zijentii, rag no moaiskuz ebed evit ankounac'liaat MONTRQUIEZ Théâtre Breton. — M. Cadiou, administrateur de la marine, vient d'être autorisé par lo ministre do la marine à signer de son nom et à faire jouer par la troupe bretonne du théâtre de Ploujean un drame en trois actes et cinq tableaux, intitulé Miliner Bot-Kàdou. La scène se passe à Buhulien, aux environs de Lannion. BREST Blètry contre Goude. — M. Biétry, député de Brest, poursuivait MM. Goude et penaoz eur vreg a die respeti araog netra all he hano hag he enor. Offanset am euz ac'hanoc'h itron ; mez, me hen tou war va ene, gouzout a rin en em gastiza. Juana a zavaz buan hag о kemer e . zaouarn d'ezan : ' — A r pez zinili, ne ket 'ta a lavarazhi gant eur vouez terziennek e varvfec'h > ' ' • Hen na respontaz ket d'e dro. — Ho ! respontit d'in ! me ho ped, emezhi. Er bed-izel ma an den p'eo skuiz о c'houzanv poan, pe trec'het en emgan, a gouez heb nerz na kalon evid adseveí Gortoz a ra ar maro rag, er beurbadelez, hen a g a v o martreze ar repoz hag an ankoua. A r re-ze a zo evuruz pere a guita ar vuez en eur gas ganto, er bed all, ar sonj deuz eur munut a eurvad hebken. Dre ma gaozee, dretnin Juana a oa chenchet diranj. Lavaret e vije bet pe naoz pep gir deuz ar c'homzou-ze a zigase ar peoc'h d'he c'halon mantret. He daëlou na redent ken. Gant eur mousc'hoarz dous eo a dostaaz kichen ar marc'hek. — Mignon ? emezhi d'ean en eur la kaat he dorn war e skoaz, mignon, j n e a zw, me ive skuiz о c'houzanv hag uzet dre ar gouren pemdeziek.,. la, eur munut hebken a eurvad a zo trawalc'h evit leunia ar vuez, hag ar munut-se am euz bevet ahezhi hirio. (Da heuil.) Maison, propriétaires, et IThéréné, gérant de l'Egalitaire, journal colleotlvlste de LA municipalité brestolso, pour diffamation et injure. L e Tribunal correctionnel S'est déolaré compétent, LA diffamation atteignant M. Biétry comme homme privé et non comme homme publie MM. Goude et Masson ont été condamnés chacun & 1 mois de prison ; Goude, MASSON et Théréné à 100 fr. d'amende et 5.000 fr. de dommages-intérêts, solidairement. do la gorge, la toux sèche d'irritation, faites usage des tablettes du docteur Vatel. Une boîte de tablettes du docteur Vatol est expédiée franco contre mandat-poste de 1 f . 35 adrossé à M. H. Berthiot, ruo des LIONS, à Paris. Eur vani dinatur. — Barnerien Pondi a zo et an de-all da Sant-Tual, lec'h ma tamalle ar vrud eur vam da veza lac'het he bugel. Hervez an ankòt, sed ama penoz eo bet kont. Marianna Dizerbo, 29 bla, matez en ti Ian Quilliou, deuz KoatPoher, awilioudaz eur mab an 23 a v i z Du hag a eseaz mouga anezan;,vel n'alle ket erruout, e fraillaz e benn d'ezan deuz eur voger. Gwaz an ti, da bellini e laraz Marianna ar wiriòne a gemeraz aoun ovithi. Ober a reaz eul laouer vihan ; ar bugel a oa lakeet ebarz, ha deuz an noz ec'h echont da blanta anezan ebarz eur c'horn deuz ar vered. Mez an toull ne oa kleuzet don. awalc'h ; an de varlerc'h, bugale o c'hoari, a raskaz an douar, hag a zizoloaz an erched vihan. Buan e oe gouiet ar vvirione,'ha Marianna Dizerbo a zo bet serret er prizon. Lorsqu'un simple rhume se prolonge et produit de l'essoufflement, craignez de dovenir asthmatique ou emphysémateux. Employez alors la merveilleuse PoudreLouis Legras, qui a encore obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universe'te de 1900, Elle oalme Instantanément les plus violonts accès d'asthme, catarrhe, essoufflement, toux de vieilles bronchites, et guérit progressivement. Une boîte est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à L. Legras, 139, Bd Magenta, à Paris. LANNHUON Eun tan chiminàl. — üiiun da 1 heur goude kreiz-deiz, an tan a zo kroget eh chiminàl eun ti' koz deuz ru Pen-ar-Stang. A n amezeien a roaz da c'houzout oa krog an tan hag leutanan ar bomperien, pehini oa diredet, a deuaz a-benn d'e lac'ha gant eikour eun toullad artlzaned oa n'eur gavet war ar plas. \ ' Dimeurz diveza zo bet embannot staga ar ohas. . — Lezvarn horehsional. — Jozephin ar Goaziou, greg Toanen, 1» bloaz, deuz Pleuveur-Qftuthier, a dap peder heur varnugent prizon evid skei eur v r e g ail. A l a n Oerrien, 30 vloaz, boutaouerkoat en Logulvy-Plougrâz, zo kondaonet da 30 lur amand evid chaseal heb permi. Mari Marek, g r e g L ' A n t h o ë n , 40 vloaz, Marl-Louize ar Moal, intanvez Beuvant, 49 vloaz, Augustine ar Bihanto, 19 vloaz, о zeier devejerezed en Lanndreger, 24 heur prizon da bephini ovit Iftärez avalou. §w r PONTIVY Une bonne Précaution M a r o h é d e P a r i s ( l a V i l l e t t e ) d u 12 Déo. I __. M QUANTITÉS Prix du kilogramme Poids vit «mevonn é e s fl U 0 H 2« 1- Bœufs... 1 591 1 503 96 80 Vaches.. 710 702 78 94 Taureaux 209 209 80 66 Veaux... 1 518 1 370 1 38 1 15 Moutons 14 808 13 263 1 15 88 Porcs.... 3 927 3 927 1 24 1 20 1 Bœufs, vaches, taureaux: vente bonne. Veaux : vente moyenne. * Moutons: vente facile. Porcs : vente assez bonne. 65 03 55. 95 72 15 CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r o e ) i LBS 100 K I L O S AVOINES HKIO 18 20 17 85 17 90 Tendance... LKY FROMENTS PAIUNES 18 75 22 55 18 75 22 85 19 23 30 30 65 30 80 30 85 calme calme calme calme Arc'hant lakeatraafl- Talvouflegez braz An I n t e r e s t e v i d a n a r c ' h a n t l a k e e t a z o : A /.induri 8 devez gant eul levr osporn 14 roal lia 2 wonnok dre Haut. — 6 m'y. da our bloaz 15 roal dre gant. — й vloaz, 16. — 3 bloaz, 17. —, 4 bloaz, 18. — 5 bloaz, 20 real dro grnt. HAUTE-BRETAGNE LIMITED Savet or bloaz KERROHZ — Tempesl ha clic titan dour. — A b a o u e eun neubeud deiou-zo eun tempest spontuz a c'houez w a r ar mor pehini zo fuloret meurbed. A o n z o na vez bet kollet ouspenn eur vatimant. Disul diveza, ar bourk a oa goloet a zour en meur a lec'h. Kalz a vilajennou n'oa moïen ebed d'o fleustri. Klemmou al labourerien na baouezont ket. — Surc'hanotsovetaël. — Dilun ekreiz an tourmant, ar c'hanot SantGlldaz a oa o vont da veza freuzet pa deuaz Y . - M . Riou hag Y . Nikolaz da n'em deul en dour ha d'hen lakaat en lec'h sur. Enor d'an daou den kalonek. PLESTIN Vn curieux jugement. — Miton contre le "Nouvelliste . — Un certain Miton, poursuivi sous l'Inculpation DE faits contraires aux bonnes mœurs, fut acquitté par le tribunal correctionnel de Lannlon. Ce MITON poursuivit alors notre confrère Le Nouvelliste de Bretagne en 10.000 francs DE dommages-intérêts et 56 insertions du julsment parce que, prétendait-il, le Nouveltête, en commentant son arrestation, lui AVAIT causé préjudice. Le Tribunal correctionnel de Rennes N'A pas accordé de dommages-intérêts au sieur Miton : il A eu, pour tout potage, une insertion DU JUGEment. Ce jugement ost la preuve la plus claire, la plus convaincante qui puisse être, que les condamnations qui ont été infligées al Ar Bobl par d'autres Tribunaux, pour des faits divers d'information de nature à peu près identique, bien que plus anodins, ne semblent pas reposer sur une interprétation équitable envers nous de la loi|sur la Liberté de la Presse. Loin de nous plaindre de la différence de traitement entre le quotidien Nouvelliste de Bretagne et de l'Ouest et l'hebdomadaire Ar Bobl, il nous convient plutôt de nous réjouir de voir que notre rlohe confrère a pu faire triompher la liberTÉ de L'information faite de bonne fol, cette information dut-elle préjudioier à la personne /qui s'est mise dans le CAS de la motiver. La Presse doit ÊTRE la COLLAboratrice de la Justice et non SON antagoniste, il Importe dono que sa publicité tieime en respect les malandrins et LES escarpes, et soit une garantie pour les honnêtes gens. L e Tribunal de Rennes L'A ainsi compris. Nous ne pouvons que nous l'en féliciter. Î v. i, AR ROC'H L'élection du Docteur Rolland est invalidée. — Le, Conseil d'Etat vient, à la suite de la protestation d e M . L e Provost de Launay, de rendre son arrêt sur l'élection au Conseil Général qui eut lieu le 28 juillet dans le canton de La Roche-Derrlen, et à la suite de laquelle M. Rolland, blocard, fut proclamé élu. Cette élection vient d'être annulée, parce que M. Rolland, s'étant proouré un grand nombre de bulletins de M. L e Provost de Launay. avait rayé le nom de son concurrent et l'avait remplacé par le sien. Cette manœuvre a été Jugée par le Conseil d'Etat comme portant atteinte au secret du vote et à la liberté des éleoteurs. UN BON REMÈDE POUR LA GORGE Pour guérir rapidement les granulations, l'enrouement, la fatigue de la voix, les angines herpétiques et autres, les picotements des Ursulines de Saint-Pol LES BRETONS ÉMIGRÉS 1885. Eil La nouvelle se répandait en ville dès la nuit. Des attroupements se formèrent autour du Couvent, des émissaires sillonnèrent la campagne, avertissant les paysans. A 5 heures du matin, le tocsin sonne. Bientôt après, un train arrive amenant 2 compagnies de coloniaux, et 50 gendarmes. Les portes ont du être enfoncées, sous les huées de la foule. Les sœurs ont été expulsées par la force. .A s h. dans la cathédrale comble, l'abbé Rènaot a prononcé une allocution. Il n'g a pas eu d'incidents. MINES DU NORD v Les fils d'Armor s'étiolent dans les mines. — Le Préfet du Finistère vient d'adresser la circulaire suivante à tous les Maires du département : COMPAGNIE Lakea*t e roll o Di e K E R A E Z , R u a r P a v e A zistaol evid rn arc'hant roet d'ozhi da dalvozoul levrou osporn po baperou hanvotBONS pore a zo onno: 100 lur. 500 lur, 1.000 lur, 5.000 lur ha 20.000 lur, d'an dougonner pe dre hano; rr ro-ma o donz puporou n.'han interest distagot ha paoot bop .1 miz o koment tier Bank po ouroiou all hag a zo stcg ouz ar sosiolo. An distaol a c'holl beza groat: on arc'hant po on lltrou nivorot er Bours, po c'how. o paperou hr.nvot BONS, po vent achu po no vent ket, hag a zou ouz oun ti Dank all honnug, ovid kaout eun intorost bausoc'h. Ar ro o deuz arc'hant da lukaat da dalvozput ha no garont ket beza trogasot po o douz AOIM da goll intorost pa ziskonn ar priz er Bours. a vozo didrabaz gant ar sosiote-ma hag a c'hollo tenna o holl arc'hant pa fcirint ha d'ar maro m'o dovozo dibabet o-unan. An arc'hant a voz lakoat o obligasioniou hontchou-houarn Frans d'wallet a hep giz, o obligasionou koar Baris, en ti, Bank hanvot Crodit Fonder do France, etc. AHX AMATEURS BE BOW CIDRE. LE CIDROGEINE Quimper, 5 décembre 1907. « Des agents,des mines du Pas-de-Calais La récolte en pommes à cidre sera, cette ont parcouru certaines régions du Finis- jmnée, plus que médiocre. Il sera possible tère, recrutant des ouvriers en leur assu- cependant de remédier au mal, dans une certaine mesure, par l'emploi judicieux rant du travail et les frais de voyage à d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y l'aller, ainsi que des facilités de logement. a déjà quelques années, par M. P. L e G a c , « Nombreux ont été les engagements ot les départs, mais nombreux aussi sont les pharmacien de 1" classe à Callac-de-Brelagno (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e marins-pêcheurs ou les ouvriers agricoles (des mots grecs Stdron, cidre ; Gennao, qui, ne pouvant SE faire au travail souter- j'engendre) ; possède, en effet, la- curieuse rain, abandonnent les mines et se trouvent propriété do donner au petit cidre ou cidre loin de chez EUX, dans le plus grand dé- deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui nuement. manque, élément sans .lequel il ne saurait « Ils s'adressent alors a l'administration se conserver, et de le transformer, en mémo départementale et sollicitent la faveur du temps, en cidre de qualité extra pouvant rapatriement par los voies ferrées au rivaliser avec le cidre des crus classés. Si compte des départements traversés. Quel- l'on prend par exemple, un mélange formé ques-uns ont obtenu cette faveur. Mais en de : raison du grand nombre de ces demandes Cidre pur jus, sortant du qui se présentent, M. le Président du Conpressoir 1/2 barrique seil, Ministre de l'Intérieur, vient do déci1/2 barrique der qu'elles ne seraient plus, à l'avenir, et Eau de fontaine prises en considération, en égard aux et que l'on y ajoute un flacon de Cidrogène charges qu'elles occasionnent aux départe- et quolques kilos de sucre, on obtient une ments traversés. barrique de cidre, on quelque sorte, par« Je vous prie de vouloir bien porter fait. cette déoision ù la connaissance de vos adL'occasion est donc offerte à toute perministrés par tous les moyens de publicité sonne de doubler sa provision do bon cidre dont vous pouvez disposer. » à conserver. M. L r G a c a fait personnellement l'essai Le Préfet : A , L A R D . On annonce aujourd'hui le retour chez du Cidrogène, mais voulant être fixé sur la valeur réelle du produit, il a prié quelques EUX de la plupart de ces ouvriers, qui n'ont pu S'habituer au travail des mineurs. personnes, absolument compétentes en cidrologie, de vouloir bien l'expérimenter. Plusieurs sont déjà en route pour la BreCellos-ci ont obtenu des résultats très satagne où, à défaut do finances, ils arrivent tisfaisants et ont engagé vivement M. L e par étapes. G a c à faire connaître le Cidrogène au public. Prix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25 Dépôt : toutes Pharmacios. BULLETIN FINANCIER Vente en gros : P h a r m a o l e I*. L E G A C "LE D ASSURANCES SOLEIL" r u e de Châteaudun, 44, PARIS INCENDIES, VIE et ACCIDENTS Représentant : SAMUEL P A L I E R N , négociant en vins et spiritueux, à Gour i n et Agent Général pour les cantons de Carhaix, Maël-Carhaix, Rostrenen, Callac, Huelgoat et Châteauneuf. Des A g e n t s s é r i e u x s o n t d e m a n d é s . Plants de Pommiers Désirez-vous de bonnes variétés de P o m m i e r s produisant tous les ans % Adressez-vous à Monsieur Jardinier, rue de la Gare, C A R H A I X Les jours de marché, au haut du Champ-de-Foire. U n C l i a r - à - l i u n c s n e u f , d'une valeur de 300 francs, à céder pour 210 francs. • Un T i ' n i ' i e n u ù r o u e s pour charroyer des barriques, usagé, à céder pour 40 francs. S'adresser à Madame Veuve LE COQ Place du Ghamp-de-Bataille, CAHHAIX] a r c ministère de M MANCHEC, notaire à Poullaouën, le Dimanche 22 Décembre 1907, savoir : I. — A une heure de l'aprè-midi, u n e P r o p r i é t é située à Lènézec, en Poullaouën. — Mise à prix : 4.500 francs. II. — Et à deux heures de l'après-midi, plusieurs Î DE PARIS Soctété Anonyme au Capital de 160 Millions de francs entièrement versés ; Rue Ornou, A VENDRE Bien situé côté * Sur l'avenue de la Gare, à CARI'MX Vente de Bois l'Ail ADJUDICATION En l'Etude de M'GUILLOU, notaire à Scaër Le S A M E D I I I J A N V I E R 1 9 0 8 à une heure er 1 lot. — 3 3 7 c h â t a i g n i e r s sur Safnt-Vvinet, en GUISCRIFF. e 2 lot. — H ê t r e s et b o u l e a u x de la futaie dite « Coat-Vézec » , à SaintYvinet, soit environ « 8 6 8 P i e d s . •Travail soigné — Livraison rapide 5 lot. — 5 7 c h â t a i g n i e r s , 5 chênes, 3 b o u l e a u x » s noyers, 1 1 t i l l e u l s » 8 c e r i s i e r s » près les bâtiments de Miné-ru-Lann, en SCAER. Pour visiter s'adresser aux Fermiers, et pour tous renseignements audit Notaire. Etude de M . L E COZANNET notaire à Maol-Carhaix Agence de Saint-B rie uc I , Plaoe d a la P r é f a o t u r e Escompte et Recouvrements. — Dépôts de fonds à vue et à échéance. — Délivrance de ohèques. — Lettres de Crédit. — Mandats de voyage.—Ordres de Bourse.—Paiements de Coupons. — Garde de Titres. — Versements sur Titres, etc. — Garanties contre les risques de Remboursement des Titres au pair. — Location de Coffres-forts, etc. Tribune du Travail gratuite DEMANDE HOMMK, 25 ans, connaissant travail (lo maison et ]ardlnaf(0, demande emploi dans maison hourgooise ou presbytère. Trae lionnes références. S'adresser ft M. Alain Pérou, & Kordu, en Trégouro/.. JEUNE HOMMK, П ane, bonne instruction, do mando emploi de commis, garçon ilo magasin, course.4, ole. dans lo Finistère. S'ADRESSER u M. Plorre Mozmoui', La Uocliû-Maurlco. 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Ordre du jour : Conférence par M. Jean Choleau, secrétaire de la Sect'on Economique suri: Le Midi contre l'Ouest. — Bordeaux contre Brest. — Le rachat de l'Ouest et un port transatlantique. Communications diversos, almanach de l'U. R. B. N. B. — Les adhésions à l'U. R. B. seront reçues avant et ap'rés la réunion. Election. — Les éleoteurs de la commune de Perroz sont convoqués pour le dimanohe 22 déoembre à l'effec de compléter le conseil, et en vue de l'élection d'un mairo on remplacement de M. Emile Le Gao. E EXPULSION Etude PERROZ — Èur bugel beuzel. — A r laou emp a viz Kordu, Pierre Menguy, artior-vestr en retret deuz Ploumanac'h, a-gavaz w a r an aod kreiz entre reier, korf Jean Guyomar, dek vloaz, pehini oa savet gant eur wagen, divar uurgarek izel, lec'h ma oa o pesketa, an ugent deuz a v i z Du. E gorf z o kavet e-kichen lec'h ma oa b e u z e t . M e z dishenvel a oa. / Deuxième Lot. — Autre maison au pignon couchant de la précédente, louée 90 fr. l'an. Mise à prix . . . 1200r. Troisième Lot. —Parcelle dite jardin du Presbytère contenant 5 ares 30 c , en partie muré loué 30 fr. l'an. Mise à prix . . . 5 0 0 f. Faculté de réunion. — Pour visiter s'adresser aux locataires et pour tous renseignements, à M» L E COZANNET notaire. Èk. \ a n t \ v a par adjudication volont\ v CIMI E T A I R E > L E J E U D I 9 J A N V I E R 1908 à une heure de l'après-midi — En l'Etude et par le Ministère de M" L E COZANNETnotaire. Au bourg de P a u l e . Premier Lot.-—Maison dite Ancien Presbytère, louée 200 fr. l'an. Mise à prix . . . 3 0 0 0 f. Les V A L E U R S A LOTS, F r a n ç a i s e s e t É t r a n g è r e s , É P A R P I L L E N T C H A Q U E A N N É E : SO 1 3 2 . 0 0 0 Lots Millions QUI i LOTS P A N A M A SÉCURITÉ absolu. P 132.000 Heureux! L'IMAGINATION LA PLUS VIVE RESTE INTERDITE DEVANT DE TELS CHIFFRES №E R I S Q U E R I E N , N ' A R I E N ! Que chacun essaye donc sa chance ' (GROS ET PETITS) 5 R E N O S * . 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CORNOUA1LLES TARIF des INSERTIONS Ann.etRécl.,4*p. 0f.201aligne — 3«— 0 25 Chronique Locale 0 50 — En Echos 0 75 — ON T R A I T E A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou di rectement à nos Bureaux. Frankiz da beb Barn! Les manuscrite ne sont pas rendus Cela veut dire, en bon français, que politique, affirmait d'abord que les Polonais sujets de Guillaume II, le quatre millions de Polonais allemands témoignage de leur admiration et leurs les candidats à la députation qui promettront à leurs électeurs de verser les meilleurs vœux. constituaient une épine au pied de (5.000 francs supplémentaires de l'inJÀFFRENNOU. Eur c'haer-a-dra a UX) skoed, l'Allemagne intégrale. Il importait donc, demnité parlementaire à une œuvre de hag eur som a 2(W lur a vezo roet puisqu'on ne pouvait exterminer en bienfaisance seront considérés comme dar varnerien evid lodermi etro ar bloc ces « gêneurs » entêtés à ne pas ayant fait de la corruption, et par suite gultivatourien euz an departamant considérer leur Pologne comme morte, nvalidés. a zelc'ho plasou bilian beteg ü'gent il importait donc de leur « v o l e r » légaLes radicaux ne veulent pas qu'on lement leurs terres, et de les donner à deocz arai, dre/.è o-hunan pe o Im- des colons allemands ; en un mot de les fasse rougir de leur rapacité. gale, hag a vo harnet, (Ileus evit eur enlever toutes leurs propriétés, Listes précédentes . . . 318 f.25 Roosevelt ne sera plus Candidat l>ez a zeli an urz vad, an espern, non pas en les prenant brutalement, Voici ce qu'a annoncé le président 6" L i s t e an delc'hanz vad, an arokaat. mais en les achetant. Roosevelt. Le prince de Bulow demandait donc « Bara, Loez, ha Líbrente. » Marquis de Kerouartz, con. — P R I M O U « V O R » ' A R « L e soir qui a suivi mon élection j'ai l'ouverture d'un crédit de 500 millions seiller général du canton Qirlou Шаге! pani As T o u r d ' A u v r h o n fait la déclaration suivante : J A R D I N E R E Z . au budget de chaque année, à l'effet de Callac . . . . 10 00 Je suis profondément touché de l'honur c'hitór-a-dra a 100 skoed, d'acquérir tous les biens que des Loeiz ar Floc'h, Lesneven . 0 50 neur qui m'est fait par le peuple améPolonais, par nécessité, spéculation, 0 50 hag em som a ¿(XX) lur a vezo lo- ou autrement, mettraient en vente dans Mathaliz A r Rumeur . . ricain ; en exprimant ainsi sa confiance Potr ar C'hap, lvemper . . 1 00 dennet etro ar järdinerien a bre- leur pays. J en ce que j'ai fait et essayé de faire, Michel Laz, tailleur àCoray. 1 00 zauto eil liorzou ar gwellalabouret, j'apprécie pleinement la solennelle resUne Nation policée qui emploierait Eur berli lodcnnotc a dalooudeponsabilité que cette confiance m'imar gwella delc'net, hag a wclla ce moyen extrême pour se rendre pro3 3 1 t. 2 5 Total. gez lumi lur a zo da chon'td ! Ai pose, et je ferai tout ce qui est en mon produ. priétaire de terres en Chine ou en re a c'Iioiironno a dloo prona ar seiz pouvoir pour ne pas démériter. Afrique serait peut-être excusable ; VI. — PRIMOUJE.VOR D ' A l t gnzoton JIR Balbi (inverninoli i(SS, Le 4 mars prochain, j'aurai achevé mais lorsque ces procédés s'appliquent QUELQUES LETTRES 169j lTofiTl, \ T Ì , 17:;, i t i , ) troc'hn les trois ans et demi qui constituent OLA ATÜREZ. en Europe, ils doivent être qualifiés mon premier mandat. aii datoti, ha làk.ataiiozo obarz allizeEur c'haer-a-dra a 100 skoed, hag d'un simple mot : ils sont infâmes, et Emoun brema o voaji var dro ar mor La sage coutume qui limite un présiroii-respont e tigasint. metteit la nation qui les approuve au our som a I M O lur da lodeuni braz. Kuitaot am heuz ar meneziou du, dent à deux mandats est affaire de fond han de la Civilisation et de la Justice. Dio» c'hoiilon a vocia rospontd'pZÓ. etre ar Ileurerien hag ar blanleevit ho gwelet adarre pa deui an hanv. Kaet non de forme, et en aucun cas je Ces malheureux Polonais ne verront- vot am bouz dre ama niveren diveza ar Ar genia : rien-plant'dre vlchef. ne solliciterai ni n'accepterai une autre ils donc jamais luir^ l'aurore de temps Bobl, gwelet a ran zo digoret our gest Kas Koiitot ped gwech e vo moiillnt ah nomination. meilleurs ? Seront-ils donc toujours es- a ran d'id 10 gwennelc ovid diskuez d'id va V I I . IMtIZKH D ' A \ l>KVKartikl AB obarz popi lini douz ar seiz Je n'ai rien changé et ne changerai claves sur le sol de leurs propres aïeux? anoudogoz vad, ar ioul am beuz da weled ZOURIKX. numero inot'ket uliolloc'h, douz ar rien à la décision que j'annonçais alors Seront-ils donc éternellement la branche ac'hanout o choum ato o penn ar stur a Priziou adalvoudegez^H) skoed, paria de la race de .Taphet, comme la gaso Breiz da borz ar silvidigez. En hon en ces termes. » peno konta betog ar peni! divoza ouz eur vedalen aour, c'houec'h moda- tribu d'Israël est le rameau inaudit du amzor ar c'hoabron zo tenval, mez amzer ar journal. André blaokboulé sioul a zeui adarre. Mar pofe ezom eur len arc'hant, eiz medalen arm, a tronc sémitique An ELI : plalc qvid stouva an toull a zo diadrenv an Le général André a été honteusevezo da rei d'an devezourien a veLavarot damilost pod a vo o konNor o raten uuan gant lealz a blijadur. ment battu dimanche par M . Philipot, nto dre o labour, o urz, o e'homKonavo, rag ma amzer a zo berr ha karkouri obarz ar c'houronadek novozrépublicain. Ce n'est pas tout, cependant. A l'une get a labour evid gounid va bara pemdeport, delc'hanz o ziegez. ma. L'ex-ministre se présentait comme des séances qui suivirent celle où fut ziek. Al lizerou a dico digouezout garadical-socialiste. Vili. - P R I Z I O U D'Ali V E V E L 1 E N Da vignon : agitée cette grave question du « r a c h a t noomi) o-kroiz tre ar 21 a C'Iionver Looiz au F l o c ' h , ur som a 5(X) skoed, eur vodci- de la P o l o g n e » , le Parlement allemand liag ar 1 a C'houorvor. Ar gonnorien Oberer plakou-'eill, en ti Quillevere, kilen aour, c'houec'h medalen ar- s'occupa de voter une loi sur les chen gar Lesnevon. a vo lianvet or journal 170, euz an 8 c'hant, eiz medalen arm, a vezo réunions. Le prince de Bulow demanda qu'il a viz C'Iiouervor. ' roet d'ar vevelien ha d'ar mitizien a fut interdit de parler une autre langue DE L A LIGNE verito dre o zervich mad hag o que Halleinanti dans les réunions Cotto M o n i n l i i o n o n » coinc'hundu. il. P U i M o i T i : \ o i t publiques. Ar gandidaded d'ar primou enor i n e n c o i i N u n n o u v e a u fjpulllcProscrits, le polonais, le danois, le Eur prim enor, bag a vezo eur a labourörez enntre, d'ar jerdine- raneáis d'Alsace ! El le ministre s'ap ton ЛЕН | > l u N ó i i i o i i v u i H M c'haôr-a-dra a dalvoudegez :i.5(X) rez, d'ar blanterez-gwez, d'ar pri- puyait sur l'argumentation suivante, Qui l i t " L a D é p ê o h e " pêche lur. ac'ballo beaa roet d'ar goneer ziou-devejourien, mevelien ha mi- bien germanique: UN DRAME A LA COUR Par un document public, affiché et lu C'est par une journée splendide qu'a eu deuz ar • 4 loden aze var-c'horre, tizien, a renko kas o goulennou L'Allemagne est un Etat, uno nation, eu lieu l'inauguration de la ligne Châteaùdans seize diocèses, les archevêques mai' be anzavet skier eo pell troe'b d'ar Maör euz o farrez, pehini a et non uno réunion do nationalités. lin-Pleyben qui, ainsi que nous l'avons exNous respectons, il ost vrai, les sujots de Toulouse, d'Albi, d'Auch, les évo- pliqué, est la continuation de la ligne Card'ar re ail, inar 'neuz great labour gaso anezo d'ar Prel'et, d'an diveza allemands d'origino étrangère, quand ils ques de Tulle, de Montauban, de Tar gaër diranj da veza roet d'ar termen araok ar / a viz Meurz collaborent avec nous au bien et à la pros- bes, de Perpignan, de Carcassonne, de haix-Pleyben, pour se poursuivre plus tard de Châteaulin à Camaret. skuor d'ar re ail. 1908. Goude neuze, e vo revuzet périté de l'Allemagne. Cependant nous ne Mende, de Bayonne, de Rodez, d'Aire, reconnaissons en Allemagne qu'uno langue d'Agen, de Cahors, de Périgueux, de AU PONT-DE-RUIS ar re en em zougl'e. I I I . — P R I Z I O U »1*181 A L l'allemand. Pamiers et le coadjuteur de MontauM. Chéron, sous-secrétaire d'Etat au MiAn devezourien lia mevelien a L'allemand est parlé dans toutes les Diètes ban viennent d'interdire la lecture dans Priziou hanvet priziou SPISIDL, a renko rei asamblez gant o goulon, des divers Etats. Nous ne parlons au leurs diocèses du journal La Dépêche nistère de la Guerre, qui présidait cette cérémonie, arriva samedi soir à Quimper, et que l'allemand. Il est donc juste Priziou Labour-Dottar. — Priziou zalc'ho da veza lodennet evid gwel- o hanoiou, o chomadui', o sertill Reichstag de Toulouse. visita la caserne du 118 . Il prit dimanche 3 la loi ordonne, dans los réunions laat an douarou en peb feson kajou, ha kernend ranseign all o allemandes, à l'orateur de s'adresser La'TOURLOH SPULAI. — Prisión Les prélats du Midi ont fait procé- le train de 0 h. 22 et s'arrêta à la poudrerie Medalennou a vezint, re vraz lia devo c'hoant. Var baper lipr e allemand à des Allemands. Devezourien, — Priziou Mevcder leur décision de nombreux considé- nationale du Pont-de-Buls. 200 personnes re vihan. Négliger cette prescription serait com- rants ; ils estiment que la Dépêche l'attendaient à la gare. Il était accompagné c'hallint skriva o goulen da gonlien ha Mitizien eviti lodende M. Allard, préfet, Dennery, général commettre une grosso faute contre l'osprit peut, par ses écrits antireligieux, nuire Ouspenn, eur som a ^tXX) lur a kouri. vro Penn-ar-bed en 1 9 0 8 . mandant la 44 brigade, Massenet, sousnational ot contre l'unité allomando. a la religion catholique et que les con- préfet de Châteaulin, Halléguen, députévezo roet d'ar varnerien evid loCe prince de Bulow nous fait l'effet ceptions morales préconisées par ce maire de Châteaulin, etc. llervez eun arêtet, kemeret gant denni être ar re a zouro ar gwella d'être un véritable autocrate, auprès journal, sont clans leur ensemble, inÌ Dans le cabinet de M. Maissin, directeur Ministr al Labour-douar an 31 a viz o t'rajeier er c'hiz nevez. duquel nos gouvernants sont de petits de la poudrerie, il a reçu des délégués des conciliables, tant avec les préceptes ou Ar gonhoUrerien a vezo bizitel syndicats ouvriers de la région. Meurz 1904, konkouriou evid gousaints, car bien que la Bretagne ait été les conseils évangéliques qu'avec le A un ouvrier poudrier, Michel Cann, de nid priziou enor a zo bet divizet e gant ar varnerien araoh an Eost Les T e u t o n s d e B e r l i n v e u l e n t i m - parfois victime de certains procédés dogme. Quiberon, père de 15 enfants, le sous-secréinavouables de la part de la Monarqhie poser leur Grognement à La Dépêche de Toulouse a décidé de vize great a-zalek 1905 da 1010 en 1908. taire d'Etat assure qu'il s'emploiera .pour Française, nous devons rendre au Gou Ar memoriou da fournis gant ar tous l e u r s s u j e t s poursuivre les signataires du document 50 départamant euz Franz. Tro lui venir en aide. vernement actuel cette justice, c'est devant les tribunaux. Penn-ar-bed a zigouez or bloavez gonkuranted d'ar prim a enor, d'ar que malgré l'abrutissement de l'éphéA CHATEAULIN priziou spisial, bag an dezignou, Le lloichsLag allemand vient d'ùtre 1008. Les 1 5 . 0 0 0 mère Combes, on n'a pas encore pensé récemment le théâtre de luttes passion La ville de Châteaulin est pavoisée. La notennou ha diazezou ail skrivet a—o— à discuter à la Chambre la question musique du 118' de Quimper est venue nées entre deux partis. L'on vit, d'un Le comité exécutif du parti radical et Setu ania ar progràmm euz ar gevred, a renko beza, dre gonso- côté, une majorité énorme de conser- suivante : « Il est défendu de parler radical-socialiste, d i n s sa réunion de rehausser la fête, ainsi que la société de kanz, kaset d'ar Prefetti euz loc'honkour braz-ze, bag a zo bet den-vro Penn-ar-Bod. d'an divozata vateurs et de chauvins aux ordres de breton, provençal et flamand dans les mercredi soir, a voté, sur la proposi- Gymnastique La Quimpèroise. A onze heures moins le quart, la voiture goullot digant Ar Bobl moulla en ar / a viz Meurz 1 0 0 8 , diveza ter la maison de Prusse, de l'autre une réunions publiques ! » tion de M . Bonnet, l'ordre du jour sui- du Ministre est signalée. Il ne faut pas, il est vrai, désespérer brezonek ovid rei da anaout d'an tnen. Tremonot ar c'houlz-ze. ke- minorité de Polonais appuyée par les Cela vant : M. Halléguen, maire, entouré de tous les peut venir. Quand Clemenceau se Alsaciens, les Danois et quelques sociadud a labour. conseillers municipaux, se tient devant la Le Comité du parti radical et radical-somand goulen digemer d'ar c'hon- listes, lutter sans répit, les premiers verra perdu, il inventera un complut cialiste appelle l'attention des députés radi- mairie. I.-PRIZIOU LAIIOUR-1IOUAR pour réaliser « la plus grande Germa- où toutes ces langues seront inculpées caux ot radicaux-socialistes sur la loi relakour a vezo distaolet. Les pompiers de Châteaulin et de PortAr gandidaded a renko disklerja nie » , les autres pour sauver les hono- comme dangereuses pour l'unité natio- tive à la corruption publique votée par la Launay, à latête desquels se trouve le com1. Perc'hennou o labourât o mationale. 11 s'appuiera sur le précédent Chambre, lo 29 mars 1902, amendée et vo- dant Ayme, inspecteur départemental sont débris de leur nation disparue. dou o-hunan pe dre rejlsourien on pe rum e c'hoanteont gourenn. rables Il va sans dire que toutes nos sympa- allemand. tée par lo Sénat le 20 janvier 1900. Sa ratill- en grande tenue, faisant uno double haie, lui honlervistri. (Komananchou on de concert avec les vétérans de 1870-71 de En attendant leur tour, les Régionaoation par la Chambre fournira au suffrage thies vont aux seconds. sort morour, (1) Menleour : Mutuyor. lïur tu ail da 00 devez arat.) universel des garanties qu'il est urgent de la région. , listes Bretons, à défaut d'autre marque noubeud anavo/.ot <m Broiss-Izel hag a ro uvoi Lo prince de Butow, au nom du gou En avant, la musique du 118 de ligne et Eur c'haor-a-dra a briz 5(X) lur, gouömikol mm hanter timi/, ar frouo/. ha don/, vernement, cl se plaçant sur lo terrain possible de sympathie, envoyent aux lui assurer. an trovad. hag our soin a 2000 lur. Kant lur da c'honid Eur soin a 5(H) lur, teil' medalen arc'bant ha teir medalen arm d'ar vevelien. 5. Merottrien o para go ai:) ni/tel arc'liant peennatur ; labourer iènmerour, o telc'hen eu/ loden euz o douar ; menleourien ( l ) o-hunan, hag en em breza.nl gant osant o ferc'hennoii ; perc'hennou o labourât par hanter gant car menleour hephen. (Plasou en lu ail da fSO devez arat.) Eur e'haôr-a-dra a briz 500 lur, lia ¿00 lui* arc'bant. Eur som a 500 lur, diou vedalen arc'haut lia teir arm da vevelien ar l las. ;!. Perc'hennou pe merottrien o telc'hen halz a zouarou dre oentcourien, elre-loitt enne ouspenn 6 0 devez arat. Bur c'baër-a-dra a briz 500 lur, d'ar perc'hen pe morour, bag eur som a ¿01X1 lur da lodenni être ar ventoourion, pere a resevo ouspenn beb a vedalen arc'bant. Eur soin a 100 skoed, diou vedaen arc'hant .ha teir medalen arm da vevelien ar Plas. * 1. Menleourien o-hunan, o 'n em brezanti gant osant o /'erc'hennou ; perc'hennou pe merottrlen o labourai asarnblez gant eun pe daott. a centeottrien ; lahourerien ennlre, perc'hennou ha merottrien vihan. (Plasou en Lu ail da ¿0 devez arat. beb tremenn 60.) Eur e'haôr-a-dra a briz 500 lur, bag eur soin a HKX) lur. Eur som a 200 lur, diou vedalen arc'bant ha diou arm d'ar vevelien. I V . — P i l l MOI l ü X O « l>'AL LAUOURERFZ I.WIRi-. Souscription publique d V A j j BOBL » INAUGURATION Echos et Nouvelles IN- kO.WOtR IIRAZ A BKIÌHOI MM e e Ш nielli sprechi Deutsch 1 e une femme tellement encapuchonnée dans un capulct montagnard qu'on ne lui voyait pas le visage et qui, montée sur un petit cheval bai, tenait dans ses bras un enfant de six ans environ, ma pauvre Blanche tremble de lièvre et j'ai peine à la garantir de cette pluie glacée. — Ne voyez-vous pas répondit un homme de 35 ans environ dont l'imPAU mense rapière dépassait de doux pieds au moins le grand manteau 'trempé, ne nALLHVOUIRR Xot-mi voyez-vous pas que nous venons de franchir la porte St-Jacquos ; la rue que nous Suivons v a nous mener direcI tement vers l'auberge qu'on m'a reComme quoi le baron de l'alusse ne commandée ; allons, un peu de courage fit pas à Paris une entrée aussi ma mie. notre pénible voyage est terbrillante qu'il pouvait miné et avant peu notre bon roi Henri l'espérer. saurait nous dédommager do nos peiSI dans la matinée du 9 mai 1010, nes ot des dépenses que nous avons quelques bons bourgeois de la bonne faites pour que je puisse assister au ville do Paris se fut hasardé, malgré la couronnement de notre jeune et belle pluie torriontcllc qui tombait vers \ h. souveraine Marie do Médiois, que Dieu du matin; dans les rues qui avoisi- garde. — Que lo ciel vous entente, soupira naiont la barrièro du faubourg St-Jacquos, il aurait été étonné et, nous l'es- la jeune femme d'une voix triste et pérons, fort ému, à la vue du groupe douce, déplorable qui s'avançait sous les ra— Il va falloir, dès aujourd'hui, vous fales de pluie et de vent. Ces étrangers, occuper de mes effets de gala pour qui avaient dû voyager toute la nuit, cotte cérémonie, reprit le cavalier en se malgré l'orage et la tempête, vonaient redressant d'un air vainqueur, car vous sans doute de fort loin, car leurs vête- pensez bien que le baron de Palussac, meuts étaient tâchés et défraîchis leurs e n v o y é au couronnement de la reine chevaux fourbus et leurs visages tristes par les notables de la ville de Dax, doit être remarqué par sa tenue ot fait honet fatigués. -• Sommos-nous enfin arrives < dit neur au pays qui est presque la patrie do notre bon roi Henri. H eoppr io-d u o t i o n i n t e r d i t e a u x Journaux n o y a n t — Mon ami reprit la baronne dé PaH pas de traité a v e o M Kanri (lautier, éditeur, lussac, puisque tel est lo n o m que Feuilleton du Journal " AR BOBL " 1 UN DRAME A lift COUR I nous devons lui donner, c'est aujourd'hui dimanche le jour du Seigneur; ne nous occupons qu'à le servir el à implorer, les choses du inonde viendront à leur temps, — Cependant, riposta le baron d'un ton un peu sec, le couronnement a liou jeudi prochain, Ï'A mai, et nous sommes le 9 ; il n'y a guère de tomps à perdre. Vous ne pensez pas, je suppose que mes habits de province froissés et fripés par le long temps qu'ils viennent de passer dans lo portemanteau que Léonard tient en croupe, puissent me suffire par une telle cérémonie Ï — Je ne pense qu'à une chose en cet instant, dit la jeune femme avec dos larmes dans la voix, c'est à trouver un gite pour mettre mon enfant malade à l'abri de la jiluie et à prier Dieu pour qu'il la guérisse et nous protège. Le baron en haussant les épaules Ht avancer un peu plus vite son choval que la fatigue accablait ; celui do la baronne suivait son compagnon et, par derrière, lo valet Léonard et la chambrière Claudio donneront à leurs mules do violents coups de houssino pour no pas s'éloigner de leur maîtres ; mais tes bêtes rétives, exaspérées par cette correction qu'elles trouvaient imméritée après tant de journées do marche forcée, se mirent à reculer d'abord au lieu d'avancer et sentant dans les environs uno auberge bien fournie de provende, enfilèrent au galop la petite rue des Poirées située près de l'abbaye do Cluny ot tellement étroite que toutes los doux n'eussent pu y passer do front puis elles s'arrêtèrent subitement non loin de l'église Saint-Benoit devant une porte de modeste apparence ot portant comme enseigne, un barbouillage de peinture jauno sur une plaque de tôle, avec cette devise tout autour : Au luisant soleil, — Certes, dit Léonard en se relevant du tas de boue au milieu duquel il avait été lancé par l'arrêt subit de sa mule, certes voilà un soleil jaune du plus brillant effet, ot je ne crois pas qu'aujourd'hui celui du ciel puisse lutter de couleur avec lui, quel chien de temp 1 et quel chien de pays ! Corne de bouc, on ne voit pas de pluie pareille dans nos montagnes ! et si le vin do Paris n'est pas plus réchauffant pour l'estomac que son eau ne l'est pour les épaules je sens bien que mon dernier jour no tardera pas à venir ; mais nous allons on essayer. Holà ! l'hôte, holà I ouvrez votre porte, ou sinon... — Que diies-vous donc? interrompit Claudie qui ne s'était maintenue sur sa mule qu'en se cramponnant à la crinière, avez-vous l'intention d'entrer dans cotte auberge tandis que nos maîtres poursuivent leur chemin i — Mais oui, affirma Léonard, mon estomac crie la faim et surtout la soif ; quand je suis à jeun, voyez-vous Claudie je suis un homme fini et il me serait impossible de reconnaître mon chemin. — Quand on n'est jamais venu dans un pays, c'est assez difficile en effet dit la jeune chambrière, et c'est justement pourquoi il nous faut immédiatement reprendre la rue que nos mules entêtées ont voulu quitter et tâcher, en marchant au galop, de rejoindre nos maîtres ; allons tournons bride et un jieut vite s'il vous plait. — Et moi, je vous dis, riposta Léonard avec force,que je ne ferai pas un pas avant d'avoir vidé une pinte de vin de Paris, je veux le goûter et le comparer au petit clairet de notre pays, et corne de oœuf si le diable d'hôtelier n'ouvre l>as je défonce sa porte. Le bruit que faisait Léonard en frappant à tour de bras avec le pommeau de sa dague finit par attirer à une petite fenêtre cintrée qui s'ouvrait près du toit, une tête coiffée d'un ample bonnet assez peu propre. —tdShl manant, cria cette tète voulezvous bien ne pas taper si fort, vous allez disloquer mon huis ! Arrêtez-vous donc je vous dis sans cela je vous lance un pot d'eau sur le dos. — Oh I répondit Léonard, je dois vous dire que votre pot d'eau ne me ferait que du bien, attendu qu'étant déjà trempé, je ne puis l'être davrntage et qu'étant on outre tout barbouillé de boue il me nettoierai un peu. Allons ! allons, dépêchez-vous d'ouvrir vieux grognon. — Comment, vieux grognon ? est-il insolent, cet animal il me prend pour un homme, moi la mère Midoux connue dans tout le quartier, pour la délicatesse de ses sentiments et l'excellence de ses omelettes à l'ail, je n'ouvrirai pas à un malhonnête de votre espèce vous pouvez passer votre chemin. — Mme Midoux s'écria Claudie qui, voyant cette discussion traîner en longueur et sachant que l'entêté léonard ne céderait pas, craignait de perdre tout à fait la trace de ses maîtres ; Mme Midoux, mon camarade Léonard n'a pas eu l'intention de vous offenser, nous avons les yeux gros de fatigue et de sommeil, et de loin votre bonnet n'a pas de sexe ; nous sommes si las que nous n'y v o y o n s plus clair, ouvreznous, je vous prie. — Et, d'où venez-vous ainsi par un temps pareil, mes deux coureurs d'aventures, demanda M m e Midoux d'un air fort peu engageant. — Eh ! s'écria Léonard, nous venons d'un pays où le soleil est un peu plus beau que celui de votre enseigne, la grosse mère, nous venons de Gascogne. — De Gascogne, interrompit l'aubergiste, de Gascogne, ma chère patrie, et moi qui laisse des compatriotes se morfondre dans la rue, sous un déluge comme celui-là I A h ! les pauvres ! A t tendez un peu, je descends, je descends. En effet, la mère Midoux vint ellemême quelques minutes après, tirer avec fracas les gros verrous qui fermaient la porte de son auberge ; elle avait à peine pris le temps de passer un vêtement, et son bonnet penchait fortement sur son oreille gauche, tandis qu'une grosse touffe de cheveux gris s'en échappait du côté droit. (.4 suivre.) -A. Petilcolus, secrétaire de rédaction de la « Dépêche de Brest » ; Jaffrennou, directeur d ' « A r Bobl » ; les conseillers d'arrondissement, maires et fonctionnaires de la région, eto. Au milieu du banquet, les musiciens du 118°, dirigés par M. Kuhn, chantent le chœur: « Hymne à la République», de J. Gay. La fanfare de Cors do chasse « La SaintHubert » , de Brest, lui succède et se fait applaudir. Lee Discoure . Plusieurs discours des plus intéressants ont été prononcés. M. Allard, préfet, a levé son verre à M. Chéron et auprôsidontdola République, M. Fallièros. M. Halléguen, député-maire, romercie lo Ministro au nom do la villo de Châtoaulin, et termine par ce? mots : « L'arrondissomont do Châteaulin mérite on éiïot, monsieur lo sous-secrétairo d'Etat, la bienveillante attention des pouvoirs publics, car il a toujours marché avec l'arrondissement de Quimpor on têto du mouvement républicain dans le Finistère. » Réception* OHIciellc* « Cet attachement à la forme actuelle du A 11 heures, à la sous-préfecture, M. gouvernement est la prouve que la Bretagne Choron, escorté des autorités de la région a n'est pas robollo aux idées du progrès reçu les Juges du Tribunal de première social. L'évolution se produit ohez nous instance, les- Agents-Voyers, les Percep- comme dans le reste du pays. Si elle y est teurs. M . Dégé, inspecteur primaire, lui a plus lonte, ollo n'en ost quo plus réfléchie irésonté une délégation dos Instituteurs et et, par conséquent, plus sérieuso. » nsti tutrices. M. Choron lo remercie, et dit: « Que le gouvernement encourago co beau «Je sais que vous menez votre tâche à mouvoment en accordant au pays ce dont bien ; vous faîtes comprendre ce que c'est 11 a besoin, et les idées républicaines ot que l'idée laïquo ; vous respectez les cro- démocratiques s'implanteront si fort parmi yances et les opinions do tous ; vous faîtes les Bretons qu'elles deviendront indéracicomprendre que chacun est libre d'entendre nables. » comme il le veut le bonheur de l'au-delà, Un ban ost battu en l'honnour de M. mais que nous voulons un peu de bonheur Ilalléguen. sur la terre. M. de Kerjégu, député, président du « Vous avez raison de nous apporter l'as- consoll général,' prend on suite la parole, ot surance de l'esprit de discipline, car les prononce un fort beau discours. instituteurs peuvent compter sur la RépuM. le sénateur Gttes's lui succède, et so blique comme elle compte sur eux. félicite do voir les progrès économiques « v o u s voulez taire/ de bons citoyens, de réalisés en Bretagno depuis quelques bons républicains et de bons Français. années. C'est bien, car l'idée de patrie demeure M. Chéron lour répond. Il dit combien il toujours inséparable de l'idée de Républi- ost heureux, lui Normand, de so renconque. trer avec ses voisins et amis do la Bretagno « Quant à vous, mesdames les institutri- républicaino, dont le gouvernement suit ces, je vous remeroio particulièrement d'êchaque jour, avec la plus grande attention, tre venues. J'en suis presque honteux, car les efforts et les progrès. ce n'est pas aux dames à venir apporter Après avoir célébré la beauté des payleurs hommages. Aussi, je dépose à vos sages bretons, il dit que les Bretons ont pieds les respectueux hommages du goumis longtemps à venir à la République, vernement.» mais aujourd'hui ils en sont ot on restoront M. Veilhan, ingénieur en chef du Réseau les plus fermes défenseurs. Breton, présente la direotion de la Ligne. « Les Bretons sont patriotes', puisque ce M. Chéron leur adresse toutes ses félicitasont eux qui donnent à la France les plus tions. courageux de ses serviteurs. » M. Le Gall, président du syndicat de la « Vous avez élevé vos fils dans l'amour poudrerie du Moulin-Blanc, présente une du travail, dans le culte de l'honneur audélégation d'ouvriers poudriers. quel vous tenez par dessus tout. » M. Ayme, oommandant dos Pompiers, « Je lève mon verre à la glorieuse Brerésonte les lieutenants Suignard, Douérin, tagne, ot je vous dirai en terminant quo la elaporte et Launay. devise politique do la République Française Mme L e Stum, dont lo mari a été pondant se résume admirabloment dans votre devise 30 ans ouvrier À la poudrerie du Pont-debretonno : Ato evid ar vad! Toujours pour Buis, et qui n'a que 120 francs de pension, le bien. » vient présenter-une requête que le ministre M. Chéron remet ensuite 19 décorations promet d'appuyer. diverses, parmi lesquelles nous notons : Officiers de l'Instruction Publique. — Le banquet MM. Hervieu, maire do Quéméneven ; Les réceptions terminées, le ministre Massenet, sous-préfet de Châteaulin. Officiers d'Académie. — MM. Picard, accompagne d'un nombreux cortège se juge d'instruction ; Prat, percepteur de dirige vers les Halles où doit avoir lieu le Banquet servi par les soins de l'hôtel Milin. Châteaulin ; Le Guern, greffier de ChâteauLes halles sont ornées de tentures trico- neuf. Officier du Mérite Agricole. — Gabriol lores. Environ 300 personnes assistaient au Goas, de Saint-Coulitz. banquet. Chevaliers du Mérite Agricole. — MM. A la table d'honneur avalent pris place M. Chéron, sous-seorôtalre d'Etat ; a sa Dugoy, Huelgoat (pour ses conserves do droite : M M . Ilalléguen, député-maire de champignons) ; Kerbrat, Gourmélon, Bourlôs, L e Guern, Ferezou. Châteaulin : Gassls, sénateur ; de Kerjégu, député, président du conseil général; Lo Médailles d'honneur. — MM. Quémônor. Bail, député f Dennery, commandant la 44" domestique chez M. ,Le Berre, à Motrolï ; brigade; Malsain, directeur de la poudreYves Le Page, charron chez M. Dibit, à rie du Pont-de-Buis, vice-président du con- Pleyben : Even, clairon dos pompiers à seil général; Benedetti, sous-préfet de Quim- Châteaulin. porlé ; Adam, ingénieur en chef de la comA PLBYBBN pagnie de l'Ouest ; Tirllly, conseiller général. A gauche du ministre : MM. Allard, A 3 h. 45, lo cortège se met en marche préfet du Finistère ; Dubuisson et Cloarec, et gagno la gare de Châteaulin-Ville. députés ; Louppo, directeur de la poudrorio On embarque dans un train spécial. du Moulin-Blanc, conseiller général ; HerSur la machine, M. l'inspectour Madol a vieu, président du conseil d'arrondisse- pris place à côté du mécanicien Gourio. ment ; Causerait, chef de cabinet du préfet ; Dans lo wagon ministériel, se trouve Lancion, conseiller général de Carhaix ; L e M. Veilhan, directeur de la Société, repréCuillier, ingénieur des ponts et chaussées ; sentant lo directeur général dé Paris, ot Dogé, inspecteur primaire ; Veilhan et M. l'inspecteur de l'exploitation. Bel'aud, ingénieurs de la compagnie . des Lo train so dirige tout d'abord jusqu'au» chemins de fer Economiques. En face du ministre : MM. Anthony et Bauguion, ad- milieu du pont de l'Aulno-et s'arrête queljoints au maire de Châteaulin ; Massenet, ques instants pour permettre au ministro ' sous-préfet de Châteaulin ; de la Houssaye, de contemplor lo paysage admirable quo l'on découvre. président du tribunal ; Martin, receveur Lo train retourne onsuito ot l'on fait des flnanoes ; Emond, capitaine do gendarmerie ; Rouquier, commissaire spécial à route sur Pleyben. Le ciel est un pou couvert, mais l'atmosQuimper ; Berthélémé, conseiller général ; phère reste claire, de sorto l'on ne perd Merle, entrepreneur do la ligne; Perot, chef de cabinet du ministre ; Caries, sous-préfet aucun des points de vue splondides qui abondent sur toute la ligne. de Morlaix ; Leydet ; secrétaire général de L'arrivée du train à Pleyben ost saluée la préfecture du Finistère ; Le Hars, maire de Quimper ; Laroquo, procureur do la par des salvos d'ariillorio. Le maire, M. Le Roux, souhaite la bienRépublique & Châteaulin ; Allaire, receveur des finances à Quimperlé ; Ooscognets, venue. Lo ministre remercie. receveur d'enreglstremont ; Picard, Juge Le cortègo gagno à pied Pleyben, visite d'instruction ; Nardin, juge de paix. A la table d'honneur avaient également lo splondido Calvaire, et pénètre un instant à la salle de la Mairie. Un vin d'honneur ost servi a la gare sous ris place les mombres de la presse, MM. «aufrère, directeur de 1' « Union agricole » ; los Halles. M. Le Roux, mairo, salue et remercio lo Le Bras, directeur de 1' « Eclaîreur » ; ministre. Le GoII, directeur du « Bas-Breton » ; la société de trompes de chasse la « SaintHubert brostolse » . La musique joue la «Marseillaise». Tout lo monde se découvre. Le ministro descend. M. Ilalléguen, député-maire, lui sou liai te la bienvenue au nom des habitants, l'assure du dévouement de la population à la République et à la patrie. M. Choron remercie de l'accuoil qui lui est luit. . Il exalte le caractère loyal des Bretons, se déolare heureux d'avoir entendu des paroles de fidélité & la République et à la patrie, deux mots qui ne vont pas l'un sans l'autre Le jeuno Ilalléguen, 111s du député, revêtu du costume breton avoo bragou braz, remet au ministre un bouquet composé de houx, de gui, de bruyère et de roses de Noël. Le sous secrétaire d'Etat l'embrasse et s'écrie que ces Heurs lui font doublement plaisir parce qu'elles sont l'Image du printemps et que l'enfant qui les lui a remises personifle, dans sa jeunesse le printemps de la République, l'avenir de la France. # Î Ë Ê Feuilleton du Journal " Ar BobU'13 AN TOUR 1 Lakeet. en brezonek gant Loeiz OOURLET An Tour d'Auvergn a zavaz en eun tol-herr, ha gand eur vouez bec'hiet : — Ho 1 petra livirit-hu 1 emezan. — Dal, emezhi, red eo d'In digabestra va ene deuz ar bec'h pouner a zo warnezan, evel am euz gret bremaïk gant ar mask a c'holoe va dremm. Ghom a reaz eun neubeud amzer heb lavaret gir. Ridet he zal, he diouabrant krommet, ht a zeblante bec'hiet dindan bouez sonjezonou garo. Lavaret a reaz erfln : — Me a zo, c'houi hen goar, merc'h d'ar borhemian-zehopeferoet ho kwad evid so vete i. C'houi ho peuz heb douetans, divunet penaoz, me, pinvidik, am euz eur renk uhel er palez ; na peuz-hu ket sonjet pe vod, ha gand pebez poan oun digoueet er renk hag er binvidigezse I Me la d'hen lavaret d'eoc'h emezhi hep remerkl zin a enebiezar marc'hek. Daou vloaz tremenet a zo aboue, eun dijentil deuz palez Loelz XV a garaz ac'hanon-me, paOurkezik bohemianez war an hentehou braz. Faltazi eun Aotrou braz, n'e ket 'ta ? Hen kredi ren ive. Derc'hel penn a riz... Eun neubeud deiziou goude, va zad a oe taolet er Bastili ha kondaonet da vervel war ar ohafod. — Pebez falloni ! erne an Tour d'Auvergn. — Ha ma I me a z o greg d'an hihi en devoa drovenjanz digourach ha divalo tamallet va zad ha lalcet kondaoni anezan I — Mez ze zo heuzuz I — E c'hras hag e librente a zepante deuz se. Ha I emezhi gant kounar, mar ouiefec'h pegoment a viloni a z o e-touez tuchentiled ar palez roiial ! Kredi a c'hellen ne ket 'ta, penaoz an den-se a oa bet isitet gant e ioulou fall d'ober, evit v a c'haout, eun torfed ken braz. En em drompla 'ren... Nan, nan, ne oan etre e zaouarn nemet eur benvek dall evid kas araok e droiou iud ; interest braz en doa da rei e hano d'in. N'hor gouien ket neuze... V a zad, an diavez deuz ar gwell dioutan, en devoa etre e zaouarn eur gal loud deuz pehini a felle d'ezan tenna profit ha sekrejou ar gouarnamant en dlvije bet c'hoant da anaout... Ha I ar sekrejou-ze na v e zint biken d'ezan, rag ar pez a glask hag ar gosten a harp a zo disleal, fall ha garo. Ha piou oar mar n'eo ket hen a zo bet penn-kaoz deuz meuntr va zad f — Ha c'houi a gar an den-ze ? erne an T o u r d ' A u v e r g n . — Dougen 'ran he bano, emezhi hepken. Ar marc'hek a stouaz e benn gant tristidigez. —Dougen 'ran e hano, emezhi c'hoaz evel ma renkan gouzanv e holl vez, goude beza gouzanvet e zlsmegansou hag e langachou. Mez perag en em venjfon hirio ? Me hen lavar d'eoc'h If* M. Chóron prononco un vibrant discours, disant qu'il faut assurer partout ol toujours la tranquilité et la paix favorables aux affaires. On quitte la gare à 5 h., peur retourner à Châteaulin, après arrêt [a Port-Launay, où M. Gaonae'h, maire, presento son Conseil municipal. M. Chóron a pris à Châtoaulin lu train de Landornoau, et ost rentré directement à Paris. N o t r e s o n «le c l o c h e Somme toutes, excellente journée, où nous avons entendu surtout dos discours, dont quelques-uns sonsos comme ceux de MM. Halléguen ot do Kerjégu, d'autres brillants mais pleins do lieux communs connue coux de M. Chéron. Qu'il nous soit permis do réveiller, après le départ du secrétaire d'Etat, l'amourpropre des milliers do Brjlons qui l'ont applaudi ici ot là, et de leur demander le pourquoi de leur enthousiasme lorsque M. Chóron chantait los éloges dithyrambiques de la Bretagne. Réfléchissez-y bien, Bretons. Lorsqu'un mombro du gouvernement vous passe la main dans les clioveux ot sur le ventre, c'est qu'on vous craint bien plus qu'on ne vous aimo. On vous ingurgitera du miel à pleine bouche : « llace valeureuse, lógale, fidèle, glorieuse ; pays meroellleux, etc. Comptez sur la sollicitude du gouvernement de la République, etc.. continuez à nous donner beaucoup d'enfants pour l'armée et la flotte. Quand ou aura le temps on s'occupera de rendre à votre pays ses d"olts de nationalité (enseignement de la langue et de l'histoire nationales). Assez do mois croux ; poissez un peu à la pratique, Messieurs du Gouvernement. Quo faites-vous pour notro pays ? Rien. Pour nos paysans ? Vous diminuez chaque année les subventions dos sociétés agricoles. Pour nos marins ?. Vous no venez en aide ni aux Morutiers d'Islando ot Terre-Neuve, niaux Sardiniors allâmes. Pour nos valets de ferme 1 Vous ontoudoz los mettre hors les Retraites Ouvrières. Libre donc à tous les Bretons qui se laissent enthousiasmer par les bolles phrases do criera pleins poumons : Vivo ta République ! sur lo passage d'une légume. C'est t.ès bion, ot co cri n'est pas pour me déplaire bion au contraire ; mais n'oublions donc jamais de rappeler à tous cos étrangers dorés, galonnés, brodés, ou simplemont en gibus, que nous sommes Bretons, qu'ils sont nos hôtes; montrons-leur que don " Vive la Bretagne ! " ne seraient pas dos cris déplacés, mémo et surtout dans la bouche de Bretons Républicains. JAFFRENNOU. Les Capitaux ne partiront pas et c'est IanGouër quipayerarimpôt ! Il vient d'être conclu entre la France et l'Angleterre un accord concernant la répression des fraudes liscalos on matière do valeurs mobilières. Los mesures adoptéos sont do nature à donner les plus sérieuses garanties pour la perception des droits do succession et, au besoin de l'impôt sur le revenu. Caillaux, ému do voir que son projet d'impôt effrayait los capitalistes et que la galette filait vers l'Etranger, avait fait à 3 nations, la Suisse, la Bolgiquo et l'Angleterre, des propositions en vue do concluro des conventions lui permettant do ne pas laissor glisser l'insaisissable anguille. L'Angleterre seule a accopté. Vous ne pourrez donc plus frauder le fisc en réalisant vos biens de votre vivant ot en plaçant l'argent on Grande Bretagno, sans être dénoncé au lise français par le contrôle doS. M. Edouard VU. Vous payorez en conséquence. Les capitalistes ne capituleront pas devant pas cotto manœuvre. Quo voyonsnous dès maintenant so passor dans les Etudes de Notaires? Tous los Baux que consontont les propriétaires à leurs fermiers comprennent désormais une clause très peu usitéo autrefois. « A r t . Z. — En sus du prix de fermage, los charges ot contributions resteront à la charge du fermier. » Et voila lan Clouer, lui aussi, touché par lo projet Caillaux. Il ost le soul touché même, puisquo si l'impôt global ot progressif sur lo rovonu est volé, ot si los contributions augmentent, (co qui ost archi-cortain) c'est le pauvre Laboureur qui en supportera toute la charge. TALDIII. Otte fera-t-ofl Je l'Ève* Je Quimper ? On no sait encore qui viendra succéder à Mgr Dubillard à Quimpor. Il est très probable quo lo nouvel évoque sera désigné dès lo prochain consistoire. On parlo aussi plus quo jamais de la division du diocèse en doux évôchés. Les chanoines titulaires consultés sont d'avis eur wech c'hoaz : skuiz QUII O o'houzanv hag uzet tire ar gouren pemdeziek. 9 — Gouzanvet ho peuz kalz a boaniou. — la, ia, mez an holl boaniou ze, au holl verzereutiou-ze, ankounac'het ara euz anezo, tri c'her a chomo hiviziken skrivet don em ene. — Pere lnt.1 — A r re ho peuz lavaret d'in. — Juana l emezan en eur asten e ziouvreac'h d'ezhi. S t r l n k a a r e a z etrezo en eur slcuill daélou, rag en he faourkez kalon gouliet, merzeriet, leunao'houorvente, eun tamniik karantez a oa bet trawalc'h evit paréa d'he foaniou. Daoubleget war an Tour-d'Auvergn, hi a stouaz he fenn war boull e galon. A n Tour d'Auvergn a bokaz d'ezhi war he zal gwen. Mez souden e savchont ho daou. Taoliou pouner a hije dor an ti braz, ha mouez Kastignak a glevchont liopal : — Piou zo aze ? — Digorit, en hano ar roue ! a oa bet respontet d'ezan. — Ha ! bah 1 eme ar mousketaer kredi 'ren penaoz d'an heur-ma deuz an noz he Meurded a c'hoarie mod ali. — Digorit 1 pe ni antreo dre nerz. — Diaoul ! va mevelien a gousk evel tud bouzar, dao e v o d'in rnond va u,nan ; mez n'eo ket brao d'in mond davedoc'h noaz. Na o'hallfeo'h ket dond en dro benn warc'hoaz. — Evit ar wech diveza, en hano ar rouo, digorit ! partagés. Si lo Saint-Père, une iois renseigné, optait pour cotto scission, il no lo pourrait faire logiquement qu'en reconstituant los délimitations naturelles do l'évèché do Cornouailles, c'est-à-dire en y comprenant Gourin otLeFaouot, du Morbihan; Maol-Carhaix, llostronen, Gouarec, Mûr, Saiht-Nicolas-du-Pélom, Callac cl Bourbriac, dos Côles-du-Nord Tous ces cantons dépondaient de Eskaptl Kerne il y 120 années. D'autre part, l'évèché de Léon so verrait réduit à la portion congruo, car on serait forcé de lui enlever les cantons do Plouignoàù, Lanmeur ot Morlaix-Ouest, pour les remettre au futur ôvêché do Treguior, dont ils dépendaient. Co sérail donc lo bouleversement do la carte religieuse de la Basso-Bretagne. Ce bouleversement, il est vrai, équivaudrait à la plus saine justice, car los divisions des anciens évôchés ne furent après tout, que lo calquo dos délimitations dos Clans, des Comtés, puis des Pays. Qu'on y revienne, co n'est pas nous qui y trouverons à redire. Nousiavons commencé a .4)' Bobl, dès sa fondation, à diviser ainsi la Bretagne pour nos Faits-Divers. Il nous plaît d'ignorer los casos d'Echiquier qu'on appelle départemonts. Si nos lecteurs nous en donnent les moyens, on répandant Ar Bobl autour d'eux de plus on plus, et on nous favorisant de leur préférence, nous publierons dans un délai plus ou moins rapproché, une Carte en couleurs de la Bretagne, chaque Pays colorié do différente façon. N'attendons pas qu'on nous rende notre Bretagne : prenons-la. dans un bref délai. eMo achèvera de tomber eu ruines. Alors, lorsqu'à) lieu do •MMM francs de dégâts, il y en aura 40.000, M. Allard, ou son successeur, autorisera M . du Laz a loucher 15.000 francs do la C' . M. Allard sera félicilé parle gouvernement d'e.i avoir joué " une bien .bonne " à M. le comte du Laz. SKRIGNAK barner a beoe'h evit labourai, e varnedigez. Tri devez termen, deuz an 28 a viz C'houevrer d'au 2 a viz Meurz hep muioe'h evit ar barner a beoe'h da raj da anaout e varnedigez. Dek devez termen, deuz an 3 d'an 12 a viz Meurz hep muioe'h evit galven dirag lezvarn an Dorridigez. Al listen vot a vo klozet net d'an 31 a viz Meurz. 0 •Succès d'études. — Le jeune Guillaume Jallrennou, ancien boursier do l'école primaire supérieure de Quimperlé. élève aux arts ot métiers d'Angers, est sorti cetle année avec le numéro lu sur 100, avec lo titre de breveté médaillé des arts et métiers, et vient de subir avec succès l'examen d'entrée it l'école supérieure d'électricité do Paris, où il rentre avec le numéro 0. PAULË Eux ELEKTOUK. AVEZ-VOUS BESOIN DA ' RGENT Immédiat et avec discrétion N01$ PRÊTONS SU! TOI! Kaoaden. — Pierre Nivel, anterprenour en douz kavet war lient Plovin da Votrell on komansamant mi/. Du our som aic'hant pollini a vir gantan d'an nop en deuz kollet anei. GLOMEL Valeurs, bijoux, objels d'or, otc. Banque Marquand, ot C". -7, Featherslone Bdgs,W.C. Bureau de Poste. — Un bureau de facteur receveur vient d'être créé à Glomel. M A EL-KERAEZ KELEIER En,r c'Iuwr taget. — Eur pez ki du ha braz, lost berr ha bleo raz, a neuz taget d'an dimezel ar Moine, eurc'haor pehini a oa 0 lieul al loened barz eur verjc dizro. Jean-Mari P., perc'hen a r c ' l i i a v o red d'ezan die'liaoui. PLEVIN KERAEZ T.VLD1R. Soirée. — Samedi soir, sous ia présidence do M. lo Maire, Mme Gillot, directrice do l'école des li!lcs, a donne une soirée des plus Instructives. Mme Gi''.ei, pour la seconde fois, s'est attachée, dans sa conférence, a indiquer comment on doit élever los enfants et comment on doit les éduquer. Al listennou vot evit an eleksionou Le nombre des personnes qui so pressaient parrez er bloaz 1908 a vo red d'ezo bedans la sa'le est la mei'loure marque d'inza adgwelet arok ar 15 a viz G e n v e r d a térêt quo chacun attache à cos conférences zond lia klozet d'an 31 a viz Meurz si bien présentées. vvarlcrc'h. La soirée a été complétée par dos chants An • artikl l'i deuz al lezen 5 a viz d'enfants, des romances, des monologues, Ebrel 188i a lavai' penaoz ne v o mui des projections lumineuses. nemet eu , liston vot dre goinun. A l — Concert. — La Fanfare do Y Entente listen unik-ze a v o merket war-n-hi : Populaire donnera un concert dimanche 1" llanoiou an holl Fransizien oajet prochain 22 décembre à '.'> h. í¡¿, placo d'AiguiMon. •21 bloaz hag en stad mail gantai lezen, Voici le programme : père a zo deuz ar barrez pe o choni I Berlingot, marche S.ui.ur. ennhi abaoue c'houec'li miz d'an neu2° CAREÁIS Carhais'ENS, fanbeuta ; laisie GUIÎTKON. 2" A r re eo skrivet o lianoiou war 3" Carhaix, allégro GUKTROX. roll ar c'hontribusionou pe war roll an 4" La Fée Printemps,polka. .V~ deveziou hentbraz, lia marne maint ket 5" Hymne de l' " Entente o chom er gomun, o deuz diskleriet Populaire'' Ch. La BRAS. koulskoude o droejou da voti ennlii. On nous prie aussi de l'aire savoir qu'une Skrivet a vo ive war al listen kerent retraite aux llambeaux sera organisée tous famill an clektourieu pere a bais ho los derniers samedis de chaque mois. gwiriou henl; braz ha me ma ket o — Etat-Civil du-Jinovembre au ¿Í hanoiou war ar roll, ha^ an dud koz Décembre 1907. — NAISSANCES. — Jeannepe mao'hagnet ha ne o'hellont ket ober Marie L e UenalT ; Louiso L o Ddiu ; Cécile o deveziou hent braz ; Coziliz ; Pierre Lo Page ; Madeleine Pinson ; Yves Kcrgaravat ; Pierre Le So.'liec ; Ger3" A r fonksionaiirien red d'ezo chom maine L e Vincent. er gomun ; PUBLICATIONS m; MARIAGES. — Pierre L e 4° Hanoiou an dud iaouank oajet a Roux, forgeron, et Françoise LeCam, cou21 bloaz e r a o k m a v o klozet al,listen turière. — Auguste C'oc'h, ajusteur et Pauvot, da lavaret eo arok an 31 a viz line Provost. ménagère. — Eugène PouhMeurz. quen, chaullour, et Anastasio Laizet, commerçante. Al listen a v o diskleriet mad gant Décès. — François Colloberl, 7 mois. — eur gomision, hervez an arlikl kenta Marie L e Houx, lili ans, ménagère. — Ludeuz lezen ar 7 a viz Gouere 1H74. A r cie Lucas, OU ans, sans profession. — Magomision-ze a v o 'koniposet gant ar rie-Jeanne Gélin, lu» ans. ménagère. — mear, pe en e blas gant eun adjent pe Piorro Panérec. 50 ans, propriétaire. — Maeur c'huzulier parrez ebarz ar renk rie Le Ciuon, 19 mois. —Germaine Le Coq, merket var al listen, eurc'hannad deuz 5 ans. perz ar Préfet, eur u'hannad deuz perz — Fuites saillir.' — M. Jean Cougard, ar o'honsa'll parrez. de Carhaix, prévient les cultivateurs A chenchamanchou a v o barnet qu'il s'est rendu acquéreur du T a u r e a u gant ar meniez komision hag uuspenn Û u r h a m de l'Association Agricole. Ce gant daou gannad ail deuz ar o'honlaureau esi propre à la saillie dés sail! parrez. ce jour. Selu ama 8" mareou lia dre ar munud, oberiou an adgvvell deuz al listen vot : B A R O N Dek devez, deuz a- 1 beteg an 10 a PHARMACIEN DE 1"' CLASSE viz Genve* liep muioe'h Jevit prient Rue Généra I -La m b e r t chenchamam al listen. Pever devez termen deuz an 11 d'ar CARHAIX li a viz Genvor hep muioc'li evit ober Sert en confiance. — Parle breton al listen. Eun devez, er 15 a v'.z Genver, evit KLEDEN-POHER embann. Le Maire ne touchera rien, de la C Ugent devez termen, deuz ar 1(3 a viz d'Assurances, déclare le Préfet Allard. •— Genver d'ar i a viz C'houevrer hep muioe'h evit goulen ar chenchaman- On se rappelle quo le feu du Ciel tomba sur le clocher de Cléden-Pohcr. le démoli 1, chou. et endommagea considérablement la loiPemp devez termen, deuz ar 5 beteg turc do l'Eglise, qui était une potite meran 9 a viz C'houevrer hep muioe'h, veille d'architecture religieuse. La comd'ar c'homisionou da lavaret ar pez o mune avail assuré l'Eglise à la G"' d'Assudevo divizet. rances Mutuelles du Mans pour 15.000 Tri devez termen, deuz an 10 beteg francs, si nos renseignements sonl exacts. Mais pour Louchor cette somme, l'autorisaan 12 da noz a viz C'Iiouevrer hep tion préfectorale de M. Allard était nécesmuioe'li d'ar gomisionou evit rei da anaout o urzou. , saire au mairo, M. Jégou du La/.. Pas si naïf, M. Allard, d'autoriser un Pemp devez termen, deuz au 13 d'ar réactionnaire comme M. du Laz a laisser 17 a viz C'houevrer hep muioe'h evit rebâtir l'église do sa paroisse. Sans rime goulen dirag ar barner a beoe'h. ni raison, il refuse l'autorisation. Dek devez termen, deuz ar 18 beteg Je me trompe, la lime ol la raison sont ar 27 a viz C'houevrer hep muioe'h d'ar bien claires: si l'église n'est pas réparéo —• BW«MdMa»>aWBa»MaWB^ AB aJüwel war listennou vot 1908 (iwail zarroud en Mengleu Pcnohen. — Dirgweiier vinlin, var dro 7 heur lianler, 7 pe 8 mengleuiera oa o labourât gant Per Nikolaz, en mengleu Penohen, d'an Aot. Querne. A-boan nia oant er c'haran numéro 1, ma tistagaz eur pegad douar a mein deuz lein ar volz, ha daou zen. Per Guiader ha Guilterm Rohou a oafijapot dindan. Gallet e oa checha anê kuit ; d'an heur a skrivomp, n'ouzomp ket c'hoas mar za maro unan anê : o daou int blcset. 1 o s n — Eur inunut, na pa ve ken ! an amzer da lakaat va loerou ha me a zo ganeoe'h dustu aotrone. Eun. neubeud amzer,Kastignaicaoepignetd'arc'henta estach, cl lec'h oâ kambr an T o u r d'Auvergn, skei a reaz hag a antreaz. Ëbarz an hanter-sklerijeu a o a enhi, hen welaz a boan Juana. Goulen a reaz : — Klevet ho peuz ?... Petra eo red d'in ober i — Laoskit antreal tud ar roue aotrou Kastignak, a respontaz .luana ; mez grit ho posubl da viroutdiouto da zond beteg ama ; petra bennag na glaskont ket ae'hanon' kollcl a vefen mar atn c'havehent ama. — Mad tre ! Ha neuze, amzer a vezo ' atao d'ito zeuler dre ar prenestr ma teufent re dost. Kastignak a ziskennaz buan en dro, rag an taoliou a goueze au cil warlec'h egile buanoo'h ha pouneroe'h. Treuzi 'reaz an antre, digerri 'reaz eun nor vihan dirag al liorz ; mez tremenet en devoa a veae'h an treuzou ma zantaz eun dora war e skoaz hag a 'lierzaz stard anezan. — Dre Varo-Doue ! Kastignak, eme er memez mare eur vouez raouiet eun tam, deuomp ebarz buan ha skoazelloinp stard an noriou hag ar prenestrou. Sonjal 'rer penaoz Kastignak na oa ket den da zigemer eun ali roet gant ar o'henta deut en eun hevelep l'eson. — Chantre ! aotrou ! emezan, gant kounar. N'en doa ket bet amzer da lavaret hirroe'h ; diouvreae'h nerzuz a dapaz krog ennan hag hen kasaz beteg antre an ti ha kerkent dor ar jardin a oe serret kloz. Kastignak a oa penzodet dre ar gounar ; tenna reaz e glezo deuz e leur iiag en em strinkaz war an den-ze, mez chom a reaz souden souezet o klevout" ar c'homzou-ma lavaret gant sioulder. — Pebez chanz fa.ll, mignon ker. Tre-. menet eo hanter-noz ha na meuz ket c'hoaz serret va daoulagad ! — Daridau ! o m « Kastignak, souezet. — H ê l i a l markiz, me eo, Daridan, d'an heur-ma... en ho li o kouezadiwar-zao gant ar c'hoant kousket... Pebez chanz fall ! Kastignak na c'hellaz ket mirout da e'Iioarziu. — Mez mignon ker, piou en deuz forset ac'hanpc'h da zond beteg a m a ! Rag red eo d'in anzao penoz e oan prest d'iio tigemer gant va c'hîeze en ho kof ! — Ilo Dr an-Do ue ! an tammou heilloned diot-ze pere a sko evel tud dall war ho tor eo a zo kaoz a gement-se. — Tud ar roue? — N'eo ket. Gwardou an aotrou letanant-jeneral ar polis int. — Mez martreze e e'hallfent kaout urz deuz perz ar roue. — Gvvir eo, mez n'o deuz ket. — Petra zinifi-ze neuze 'ta? — Bet o peuz fenoz, bizit eun intron, eur mask ganthi war lie dremm. — la! — Heg eet eo kuit? — Nan ! — H a ! dre varo Doue, pebez chanz fall. —- Penaoz 'ta? > GOURIN Entre époux. — Il y a quelques jours, M. Cougart, rentier à Gourin, s'était rendu dans une de ses fermes otfitla rencontre île la dame Marie-Anne Couchovelou, son épouse légitime, dont il vit séparé. D'assez vives paroles furent échangées, à la suite desquelles la femme reçut quelques égratignures. Peu satisfaite du procédé, elle déposa une plainte. ü e r n e - Izel SKAER Prochaine Représentation. — On nous écrit: ' j 11 y a. parait-il, une nouvelle représentation on perspective. Espérons qu'elle sera aussi attrayante que celle du mois d'août dernier, dans laquelle los jeunes acteurs SeaCrois ont fait leurs coups d'essai, qui, ma loi, sans compliments illimités, étaient des coups de maîtres, Chaque acteur s'était acquitté de son rôle avec une ponctualité qui no laissait rien à désirer. D'abord c'était le drame fort bien joué, et qui avait obtenu un succès éclatant. Mais c'est surtout la pièce enfantine qui nous a laissé un souvenir inoubliable ! A ce charmant spectacle, certes, los caractères los plus moroses n'ont pu rester insensibles, et à coup sur, tous les spoclaiours, sans exception, ont trouvé la plus grande distraction. En délinitive, la représentation avait été des plus brillantes ot cela aussi, justifié par le zèle et le dévouement des doux Directeurs qui ont d'abord eu la bonne iuitiave de former un cercle, co qui leur permet par celle solidarité de connaître les goûts et les aptitudes de leurs adhérents et par ce moyen de choisir des pièces à leur convenir, sans oublier des intermèdes en langue bretonne. Donc, tout en espérant quo la prochaine représentation ait autant do succès quo la précédente, nous souhaitons lion courage ot bonne continuation. Leon BREST La fin d'une affaire. —L'alïairc do l'exhumation prétondue irrégulière du peintre luu d'Argent du cimetière do St-Servais vient d'être classée par le parquet do Morlaix. LANDIVIZIQ Meurtre. — Nous avons relaté en son temps le lorrible drame au cours duquel M. lluou. boucher à Landivisiau, lua M. Lcsconnet, bouclier à Losnovon, puis, tournant son arme contre lui-mêmo, se fit une horrible blessure à la têlo. Pendant très longtemps, on crut qu'il ~ He ! Dao v o d'eomp gouren ha koueza ran di war ma zao gant ar skuizder. — Na gomprenan ket ac'hanoc'h. Araok respont, Daridan a dostaaz deuz eur prenestr evid gwelet en peseurt feson gwardou ar c'hont a Sartenes a gonte dond tre barz an ti. A d m e t o devoa da skoi war an nor hag ar sioulder brasa a oa breman eno. — Kompren a ran, eme Daridan, mond a reont da bignat gant ar voger. Gwir e oa, gwelel a reet anezo o harpa skeuliou oc'li moger an ti. — lürfin, a lavaraz Kastignak, petra livirit-hu? — Ne meuz ket a amzer, abarz neubeud e vint war hon c'hein ; eur pech heuzuz a zo stignet evit lapout krog er vreg iaouank a zo aze d'an nec'h ha gourc'hemen zo da lacha an Tour d'Auvergn. Kastignak na ouie mui petra da lavaret. Sellout a reaz deuz Daridan gant daoulagad follet, o c'houlen ennan eunan hep douetans, ma ne oa ket deuet liema sod war an taol. Mez Daridan na reaz van obed deuz kement-se. En eun taol lagad en devoa sellet piz deuz al lec'h m'en em gave ; an antre a oa ledati ha hir ; ouspen, an nor vihan a oa en tu d'ar jardin, er penn-all, da lavaret eo warzu ar porz a zispartie an ti deuz ar ru, e oa ive eun nor vraz. — Na e'hellfemp ket en em zifenn peli amzer ama, eme Daridan, abarz nemeur e vel'omp klozet ha... (Da henil.) Ar n'en RÉCHAPPERAIT pas. Son état do santé s'ôlmit amélioré, M . Huon fût transporté à l'Ijospico do Morlaix pour y ôtro mis à la disposition do la justice. Entièrement guéri 11 a été conduit à Quimpor pour y être jugé aux procliainos assises. M. Huon se défend ônergiquomont d'avoir prémédité son acte. UN M. Choleau l'ait ensuilo la conférence annoncée sur la rivrlilé do Bordeaux el do Brest ot des régions méridionale el bretonne, rivalité qui no cessera quo du joiir oil la Franco so sora donné uno organisation régionoliste laissant aux intéressés de chaque région la charge ot lu libellé do traitor toutos los queslions régionales. L'eludo très documentée du secrétaire do la S. F., étude qui paraîtra D'AI'lorrs prochainement dans une granilo reuio d'éconoinio politique a été chaleureusement BON CONSEIL APPLAUDIE. Par cette température, les personnes qui ont île violents accès d'asthme, catarrhe, ossoufllomont. toux de vieilles bronchites, se soulagent instantanément et guôrissont progressivement en employant la Poud-o Louis Legras, ce précieux remède qui a encore obtenu la pius haute récomponso à l'Exposition Unlvorsollo do 1900. Une boîto est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adresse à Louis Legras, 1.19, B Magenta, a Paris. J GWENOAMP Lezrani. horehMonul. — Kanch Iziquol hng ar G'harof dèuz Paule o deuz cbasocl hep permet. Dok skoed amaud. — Quillorm Koatantiek, 48 via, ha Ian Koalantiek. 58 via, labo-uronon deuz Plougonver a dap 10 lur amand " «vid.hoa ulonsot o skoa da Ropers. — Ian Herp, ,24 via, mongleuler en koat Maël, hag Ernest f r Ciment, 19 via, munuzor, a eost 8 devez bidouf ha 16 lur amand evid skei gant Tanou. — Ugont devez loull daOlier Kouedic 31 via, evid laorez madou e nesa. — Fransou Gojean, 10 via, Hervé Lukas hag o wreg, deuz St-Nigoudem, o douz laérot. A r c'he.itaa zo àkuitet, an oil our îniz prizon, an diveza, pomzek do. — Nouveau sous-préfet, — Décidément, Gulr.gamp fait une consommation folle do sou préfots dopuls la mésaventure do M. Kozlorqwilz. M. Lavigno part pourLomho/. et c'est M. Graux, sous-préfet do 3 classe à Chaloau-Gon'ior, qui le remplace e _ _ _LANNHUON _____ Lezvarn horekslonat. — Marivon ar Rihan, grog Diuzet, deuz Landreger zo kondaonet evid pesketa hist da hugent devez p ' i z o n ha kant lur amand. — Leon Delarnelle marc'hadour, douz Paris, a dap tregont lur amand gant sursis, evid chaseal hep permi — Jean-Mari Barazer 50 vloaz, devezer en Perros a dap eiz devez prizon ha 16 lur amand evid lac'ha eur ga heb ma oa necesser d'ezan ober. — Marc'harit Guorrec 46 vloaz, dovejerez o chom en Ploumilliau, 48 hour prizon, evid laërcz lapined. — Anna-Mari M o r i n , g r e g P l e v c n a y e , 33 bloaz, ménagerez en Plufur a dap 8 devez prison evid laërez. — L o i s Fégor 17 vloaz, ma-tolod a gonverz o chom en Havre zo kondaonet da 24 hour prizon evid g w a l skei. — Ervoan Cadoret, 66 vloaz, pillouer heb demeurans, zo bet aretet evid chom barz er v r o , goude ma neuz ket a droot ha soupsonnet eo evid beza gret laèronsiou en parroz Brélidy. A l lezvarn neuz lavaret laket anezan or prizon hag he aller a v o b e n n 8 de. — Tan gwall. — Dilun da zek heur deuz an noz, an tan zo kro^et en ti Guill-Jean Glastro, pesketaë?" en ru Kervenno. Daou baotr iaouank oa kousket en noz-se en ti Glastro. Hag enpad ma oant tout kousket inad, Int bet dihunet gand ar moged. Gand poan o douz gallet dond er-meaz an ti, ha kas ganté eun toullad dillad. KerkenL ma o a r o e t d o c'houzoutoa krog an tan zo orruct zikour. Moz goude obor ar possubl an li zo tout dévot ha n'ouz sovetaet nemed eun toulladlk traou. Koll ar lokatour a zav da 350 lur. Assured. PLEUVIAN Goude an tempest. — A r Chaussel, hanvet Ero an Talberz, ar c'boz Goant tilanik, a lavare kalz a oa hijel mad war e fondamanl. N'em dromplot int bet ar re douz komzet re ebred/. A n Ero zo kreovoa'h vit biskoaz. A n deiou-ma e w e l e r v a r n a n berniou braz a c'homon pe bizin. A n temz madoberuz-ma zo eur zourson a binvidigoz ovit an dud a vor hag er momez amzer vit al labourerien-doua' a dou d'hen kerc'hat deuz pomp pe c'iiouoc'h lco tro var zro. Distoladennou ail, drugaro Douo, na welor ket var ribl an aod. 1 PQNTIVY Une délégation.,.. bretonne. — MM. Bortaud, promior adjoint, Roseztki, Koyser, Marossal, Strovvski, conseillers municipaux, ont été délégués par lours collègues pour nllor à Paris trouver M. Clomenceau, président du Conseil, ot le général Picquart, ministre de la Guorro, et intercéder près do lui on faveur du maintien du 2° chasseurs. Nous sommes rostés absolument surpris dovant l'originalité de cette délégation. Où ostPontivy? En Morbihan. Quello est le fonds do la population do cette localité V Breton. Ah ! qu'ils sont amusants ces Pontivions qui ont choisi pour les représenter des émigrés d'hier aux doux noms de Koyser, Roseztki, Strowski.Jotc. HAUTE-BRETAGNE BENNES Réunion réglonallsle, — Une vingtaine de régionalistos rennais assistaient à la dernière réunion annoncée. Etalent excusés : MM. Lefa<>, député ; Thoreux et Haag. Parmi les adhérents présents citons : MM. Cuillandre, E.-P. Durand (Pierre de Portgamp), Mocudé, Frison, do Rennos ; Lellôvre et Choleau, de Vitré ; Delisle, de Montaubande Bretagne. Mab en Douar présente l'almanaoli de l'U. R . B., joli volume de 140 pages, vendu 0 fr. 15. Il ronforme uno chronique de la mode au pays de Rennes ; des chansons et iousies françaises ot bretonnes, et comme es années passées lo calendrier breton ot les foires et marchés de toute la Bretagne. Î Les divors modos do propagando rógionalisto on Hauti Bretagne ont été successivement ótlldiés. Il a élé décidé quo l'on provoquerail dans lo but do CONSTITUER un groupement de tous les étudiants bretons. Plusieurs questions importantes onl été étudiées, On a estimé unanimement, qu'un grand Congrès cl—lié de huit jours devra se toni r on HauleBretagne, a Rennes, SaintMalo, Fougèros ou VII rè Cesi le soul moyen capable do faire connaître l'U. R. B. et lo mouvement régionalislo. Il y a on offot on Haute-Brotiigno un grand nombre do personnes qui no demandent qu'à adhérer à notro société mais qui, auparavant, veulent so rendre compio do co que'nous faisons. Espérons quo co vœu dos réglonàlislos du pays ilo Rennes sera oxaucé. La Bretagne doit r e s t e r e l l e - m ê m e si elle v e u t s u i v r e les r o u t e s d u P r o g r è s [Suite) Bobl cola vous paraîtra peut-être drôle, question française même, tentes lui sont subordonnées. , App'iquousnoiis à rester nous-'mômo et no cherchons pas a fausser notre tradition : notro salut e<lftce. prix. La révolutionnaire Louise Michel qu'aucun pays ne sera plus facile à convertir au socialisme, que la Bretagne, le jour OÙ el'e aura pordu eo qui lui reste oncoro du sentiment do s;I nationalité propre. I'll ces paroles se vérillonl tnalheureusemenl tous los jours: Vous connaisse/, l'adage populaire : « Un Breton transplanté no vaut pas la corde pour le pondre. » Pour réussir dans notre apostolat régiono'.isle, faisons li des divergences politiques qui peuvent nous séparer. {A Suivre). IV. — L e s allaires de la Société sont gérées et administrées par les Associés, avec les pouvoirs les plus étendus à cet effet. — En conséquence, chacun d'eux a la signature sociale, mais il ne peut en faire usage que pour les affaires de la Société. — Il peut notamment traiter, transiger, compromettre, donner tous désistements et mainlevées, avant ou après paiement, exercer toutes actions judiciaires, représenter la Société dans toutes faillites et liquidations judiciaires, souscrire, endosser et acquitter tous effets de commerce. V. — Les Associés ont apporté à la Société, savoir : Querné Jean-Marie, la somme de quatorze mille francs en marchandises et matériel de, commerce 11.000 et Querné René, la somme de dix mille francs qu'il a versé en espèces . . . 10.000 ensemble vingt-quatre mille fr. formant le capital social 24.000 v Mi'iiiMERic D I mm CARI I Al X de Cartes de Visite TRAVAIL SOIGNÉ — LIVRAISON RAPIDE Tribune du Travail gratuite DEMANDE UOMMK, 25 BULLETIN Connaissant travail île m a i s o n ot jarilin.'if.'e.-deinawle e m p l o i dans m a i s o n lioiirj,'Ooiso ou nrosDylère. Très l i o n n e s références. S ' a d r e s s o c à M. Alain Pérou, h Kordn, ou Trégourez. JEUNE HOMME, t№ ans, bonno instruction, de mande emploi d j commis, garçon de magasin, courses, otc. dans lo Finistère. S'adresser à M. IMorro Mov.mour, l.a Uoclio-Maunco. FINANCIER Marche lou'rd La renio roviont a 05,22 ox con peti el l'oxtórlouro a 92,75, Los fomls russos SI; lionnont a pon prós a lenr nivoau prócédont". LOS granile'. vafeurs ilo crédit so monlrorit résis tantos. Duns lo groupo dos brnqos ótrangóros les acl'oDs Banquo Bontralo moxlcaino bónóflciont sur lo lours di! MI I. il' une recrudosconc.o (lo dorcandes quo justlfic l'oxcullonlo siluation de collo socìété. L'obl'gat'oti 4 0 | 0 ilo la Urinine liypothécaire Krinco-Argonlino est domandéo a E54. Celle Socìoló crééo sous les ui'spociH ilo In Banquo do l'Union pav'slonno. Son pre'Dior iliv'ileinlo a élé ile i U | 0: lo setolili vieni il'èlre Uveali I) | 0 Chomfn iruncais calmos el rós'sla.its. On tivilo iiex onvlrons di! 445 fr. l'obHhat'on 4 1J 2 do la Compagnie generali! nos Chomins de For deus la provimi! de Buenos Ayros. Celle socloló au capital do "ti mill'ons oxplolto un ré seau de :i grnndes lignos principolos parlant ilo Buono» Ayros ot d'un trulli; considórablo, Nouvoau rooul ilu Ilio a 1.6(9. mis. Lo plus utile Lo plus intéressant Le plus brelon est l ' A l m a n a o h de l'U. R. B. p o u r 1 9 0 8 Calendrier; Foires; Chansons; Illustrations; Nouvelles, etc. On peut y apprendre son pays. — 140 pages. P r i x I 15 c c n t i m c H Bn vonto chez M. SIMON, imprimeur à Rennes. Ml B D e 2 lot. — U n b â t i m e n t nouvellement construit, asppeté à l'est sur la route de Guerlesquin ; Un petit C o u r t i l au nord. Mise à prix : 4.000 francs. \V lot. — U n C o u r t i l à l'angle diMa rue Neuve et de la roule de Guerlesquin. Mise à prix : 1.000 francs. II. Au bourg de MAEL-CARUAIX 1" U n e M a i s o n , une Ecurie, un Ap" pentis, Cour au nord de ces bâtiments, Puits, donnant du midi sur chemin joignant route de Rostrenen à la gare. 2' U n p e t i t C o u r t i l . Mise à prix : fi.000 francs. Faculté de traiter de gré à gré avant l'adjudication. S'adresser à M LANCIEN, notaire à Carhaix. f Etude de M« MANCHEC, notaire à Poullaouën. il Pp par adjudication publique et A VAN IL/IIUIG volontaire, en l'étude et parle e ] VI. — A l'expiration de a Société, ou en cas de dissolution anticipée, la liquidation sera faite parles deux Associés, qui auront à cet effet les pouvoirs les plus étendus. Fait à Carhaix, le 6 décembre 190" Les Associés : J.-M. QUERNÉ, R. QUERNÉ. Enregistré à Carhaix. le 11 décembre 1907, folio 71, case 218. Reçu 0.20 0|0 : soixante francs, décimes compris. Signe : Guétron. AR P R I M A ministère de M MANCHEC, notaire à Poullaouën, le Dimanche 22 Décembre 1907, savoir : I. — A une heure de l'aprè-midi. u n e P r o p r i é t é située à Lénézcc, en Poulla ouën. — Mise à prix : 4.500 francs. II. — Et à deux heures de l'après-midi, plusieurs Pièces de terre situées au même village de Lémézec, en Poullaouën, d'une superficie totale de 10 journaux environ, divisées en 11 lots, sur une mise à prix totale de 6.900 francs. Faculté de réunion pour ces 11 lots après adjudications partielles. Pour tous renseignements s'adresser à M« MANCHEC. Jusqu'à présent, mes chois amis, il n'a a v e bet anzanvet gant Breuriez Pour extrait, destiné à être publié pas été question do la Jeunesse Catholique, Meçlcglnercig FI-UIIH. dans un journal recevant les annonces et je suis sûr que tous, ou ce moment, vous A r Chikore extra MOKA LE ROUX a, M a r c h ó de P a r i s ( l a V i l l e t t e ) du 19 Dec. légales ( A r t . 56). ôlos en train do vous demander où je veux ro eur blaz duduis. A r mammou a faEtude de M« POSTOLLEC, Notaire on vonir, ot quelles conclusions pratiques J.-M. QUERNÉ ; R. QUERNÉ. 'ft mill a anzao ec'h eo trec'h d'ar re ail M QUANTITÉS Prix tlи kilogramme à Gourin. je vais bien pouvoir tirer de tout co quo je . Conformément à l'art. 55 de la loi du deuz ar ineinez mod, abalamour d'he 9 Й. Poid» Vu viens do vous dire. Rassuroz-yous : avant nmfivoli 24 juillet 1867, modifié le 1" août 1893, M do vous poser los principes du RégionaVOILLIL'LI par adjudication volontaire.— li A о M 1 d и о a 1" I I- I » . e'halite dreist lia d'an g w i r vantagou un double de l'Acte constitutif de la lisme Breton, mon devoir élait do rétorVMIUIG Le Jeudi 26 Décembre 1907, kinniget gantlii en he C'honhouriou Bœufs... 1 591 1 503 Oli 80 05 dite société sera déposé dans le mois uno heure après-midi, en l'étude et par lo quer los fausses doctrines que certains facblqazieh. 710 Vaches.. 702 91 78 Olì tieux cherchent aujourd'hui à faire acclide sa constitution au Greffe de la Jus- ministère de M POSTOLLEC, une Pièce 209 Tauroarx 209 8;i (IO 55 U l w n l d e u x a ii l i e a v e l e d i g e x o u mater sur son compte. de Terre sous labour, contenant environ tice de paix de Carhaix et au Greffe du Veaux... 1 518 1 370 1 IIS 1 15 9.") nlveruM. 1 hectare 50 ares, nommée «Parc-ar-Leur » , Je no vous forai pas l'historique du RéMoutons 14 Ш 13 203 1 15 «8 Tribunal Civil de Châteaulin faisant 72 située aux dépendances du village de gionalisme on Bretagne. Jusqu'à la Révol'orcs.... 3 927 3 927 1 2Í 1 20 1 ir, fonction de Tribunal de Commerce. Leigntudec, en Saint-Hernin, jouie par lution française il n'avait pas do raison Bœufs, vaches, taureaux : vente bonne. Yves Le Corre, au prix annuel de 100 francs. d'être, la Bretagne étant oncoro à peu près COMPAGNIE D'ASSURANCES Veaux : vente m o y e n n e . Mise à prix. . . . 1.500 Francs à co moment-là restée ello-mômo ot ayant Etude de M* LE BARZIG, notaire Mouton s : vente facile. conserve encoro quelques lambeaux de Porcs : vonte assez bonno. à Guerlesquin. Liberté. Mais les divers gouvernements, empires, monarchies, républiques; qui 44, r u e de Chfiteaudun, PARIS gouverneront la France depuis 1879 jusCÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e ) A. VE NDRE qu'à nos jours, s'appliqueront d'abord INCENDIES, V I E et ACCIDENTS sournoisomont, puis elfrontomont, a debrePAR ADJUDICATION tonlser la Bretagne. Dos préfets, des évêLES 100 KILOS AVOINES SKIOLKS l'llOMRNTB К А Ш К И Représentant : SAMUEL P A L I E R N , néLe Jeudi 26 Décembre 1907 qws ultra-concordataires, des éducateurs gociant en vins et spiritueux, à Goude jeunesse trop fiançais ot d'origine étranà une heure r l n et A g e n t Général pour les cantons gère à la Bretagne, nous furent imposés, Courant 18 20 18 75 22 55 30 65 de Carhalx, Maël-Carhaix, Rostrenen, dont los uniques préoccupations firent de A GUERLESQUIN Prochain 17 85 18 75 22 85 30 80 Callac, Huelgoat et Châteauneuf. détruire tout co qui nous rostait do notre Janv-Fév 17 90 19 23 30 30 85 Enl'EtudedeM» LE BARZIG, notaire caractère propre, tout ce qui restait do vos Des A g e n t s s é r i e u x s o n t d e m a n d é s . traditions séculairos, ot do nous faire, on un T e n d a n c e . calme calmo calmo calme (MOULLEREZ A R B O B L ) mot, marchor au pas au son d'une fanfare, R u e «le l a G a r e ni no jouait pas nos vioux airs nationaux, Maison LE T R O A D E C pour y réunir l'usufruit au décès G A. X% _ _ A. I ~ S es lois d'oxcoplion Jurent votées contro de Madame Veuve GUILLOU, âgée nous ; ot malhourousoiAonl cos lois oùront Place de la Mairie et du. Çhàmp-de-Bataille <aNMss>VkN» souvont pour leaders des parlementaires de 59 ans, de : G a r h a i x débretonlsés, élus par dos sulfragos Bretons. Installation M o d e r n e 1° En la commune de Guerlesquin En fuce de cet état do choses, los amouGrand choix de Jouets et d'objets reux do la vieillo Bretagno s'émurent. Le LA FERME DE KERVRUNEG, GRAND CHOIX DE CARACTÈRES Régionalislo Bre'on Goorges Cadotidal ot d'I^rennes ; Accordéons de tous prix. louée 700 francs l'an, et de laquelle ses héroïques chouans, dont les prouossos Tous imprimés courants La récolte on pommes à cidre sora, celte — Grande variété de Bonbons fins, dépend un renable de 1.688 fr. 50. sont oncoro dans toutes los mémoires, ot année, plus que médiocre. Il sora possiblo LIVRÉS DE SUITE Marrons glacés, FondanLs et Chocolats qui se levèrent Eoll Doue hag ar Vro, cependant do remédier au mal, dans une Mise à prix : 7.000 francs. ga-nis. — Pâtisserie fraîche tons les étalent do forvonts Régionalistos ; co n'écertaine mosuro, par l'omploi judicieux R E L I U R E jours ; Brioches fines le dimanche. tait pas dos politiciens comme on l'a queld'un produit, dit Cldrogène, découvert, il y Et 2° En la commune quefois prétendu. Brizeux, l'immortel a déjà quelques années, par M. P. Lu GAI:, Q U A L I T É — BON M A R C H É de Plouégat-Moysan chantre do Mavio ot des lirolons ; llorsart pharmacien de 1™ classe à Callac-de-Bre(Canton de Plouigneau) de la Villomarquô, autour duquel aujour)agne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è u c d'hui, viennent japper tous les cahlchos do (dos mots grecs Sidrou, cidre ; Gennao, LA FERME DE TROGALVEZ, la critique Jalouse ; le philosophe Ernest j'ongondro) ; possède, en effet, la curieuse tenue par M. Yves Piolot, au prix Hello, qui sut se bien faire l'autopsie phipropriété do donnor au petit cidre ou cidre de 400 francs l'an. siologiquo de l'âme humaine; los bardes de seconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui Guillome, Prosper Proux, François Luzel Mise à prix : 4.000 francs. manque, élément sans lequel il ne saurait et tant d'autres ; les grammairiens Lo Goso conserver, et de lo transformer, on mémo Pour plus de renseignements, nidoc ot Troude ; l'éminontet rogretté Roué tomps, on cidre do qualité extra pouvant s'adresser à M« LE BARZIG. do Koiviler furent dos Régionalistes ; ot lo rivaliser avoc le cidro dos crus classés. Si mouvement qu'ils créèrent d'abord archéol'on prond par exemple, un mélange formé EXPERTISES logique et sontiinontal, puis littéral do : p o u r P a r t a g e s et R e n a b l c s Etude de M . L E COZANNET notaire à artistique, tend à dovonir à^cotte о, enfin Désirez-vous' de bonnes variétés do Cidre pur jus, sortant du époque Maël-Carhaix P o m m i e r s produisant tous les ans? ASSURANCES moral, économique ot social'. pressoir 1/2 barrique Adressez-vous à Monsieur et Eau de fontaine *. . 1/2 barrique J'ai dit : Moral, économique ot social, cola CONTRE L'INCENDIE, LES ACCIDENTS signifie en Breton : chrétien, PRATIQUA et oL que l'on y ajoute un flacon do Cidrogène Л VPILFLPA P adjudicationi volonET SUR LA VIE G U K R T V A L E G patriote. et quelques kilos do sucre, on obtient uno taire, le Jeudi ..9JJiJanvier Représentation des meilleurs Et j'arrive maintenant à la conclusion do barrique de cidro, on quoique sorte, par- Jardinier, 1908 ii une heure de l'après-midi — En rue de la Gare, C A R H A I X ma thèso : Dans la Jeunesse Catholique fait. Maisons de Vins et Spiritueux l'Etude et par le Ministère de M° L E Bretonne, soyons Régionalistes, Les jours de marché, au haut du L'occasion ost donc offerte à louto porCOZANNET notaire. "FINE REDEMPTOR " Nous sommes uno Force organisée : quo sonne do doublor sa provision do bon cidre Ghamp-de-Foire. Au bourg de P a i l l e . à conserver. chacun de nos groupements soit un centre MACHINES AGRICOLES MAPÉCHAL de Régionalisme. M. Lu GAI: a fait personnellement l'essai G r a i n s et E n g r a i s Premier Lot. — Maison dite Ancien D'ailleurs, pour nous, Jeunes Catholiques, du Cldrogène,.mois voulant être fixé sur la Presbytère, louée 200 fr. l'an. valeur récllo du produit, il a prié quelques l'exemple vionl do haut. Noire Saint-Père personnes, absolument compétentes en cilo Papo Pie X, ost lui-mômo un forvont Mise à prix . . . 3000T. drologio, de vouloir bien l'oxpérimontor. régionalislo i je dirai plus, il ost régionaU n C l i u « * - à - C a n c H ireul", d'une Deuxième Lot. — Autre maison au Collos-ci ont obtenu dos résultais 1res salisto Broton : c'ost ainsi quo depuis quo lo valeur do 300 francs, à céder pour pignon couchant de la précédente, tisfaisants et ont engagé. vivomentrM. Lu CALLAC-DE-BRETAGNE Concordat lui laisse la Liberté do pouivoir 210 francs. louée 90 fr. l'an. • GAI: k faire connaître io Cldrogène au puaux ôvôchés en France, il a appelé sur lo U n T á n ' i c n u n r o u e s (Côtes-du-Nord) pour blic. siège de Vannes un jouno évêquo Brelon Mise à prix . . . 1200f. charroyer des b e r i q u e s , usagé, à céder d'origine et do cœur ; sur lo siège do SaintPrix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25 pour 40 francs. Troisième Lot. —Parcelle dite jardin Brieuc. un évôquo respectueux des choses du Presbytère contenant 5 ares 30 c , Dépôt : toutos Pharmacies. bretonnes, qui a choisi uno doviso on BreS'adresser à Madame Veuve LE COQ, en partie muré loué 30 fr. l'an. ton : Dre uerz ar spered glau. C'ost ainsi Vente en gros : P h a r m a o l e V. L E G A C Place du Champ-do-Balaille, CAHHAIX. Mise à prix . . . 5 0 0 f. quo Mgr Dubillard, évêquo do Quimpor et à C a l l a o - d e - B r e t a g n e (Côtes-du-Nord) Faculté de réunion. — Pour visiter du Léon, viont d'ètvo cos jours derniers N. B. Une notice explicative accompagne appelé à l'archevêché do Chain bô. y, en s'adresser aux locataires et pour tous chaque Ilacon. ACHATS, BONS PRIX Savoio, pays voisin do la Franche-Comté, renseignements, à M" L E COZANNET ROUGE ET BLANC dont 11 est originaire; c'ost ainsi que la Dépôt à Carhalx: P h a r m a c i e BARON. de notaire. Brotagno ontière trépigne do joie aujourGarantis vrais B O R D E A U X d'hui on saluant sur lo siège métropolitain do Rennos un archevêque oretonnant. HOTELS RECOMMANDÉS Ktudo do M» LANCIËN, notaire à Carhaix Donc, mes chers amis : soyons Régionalistes, Aidons los bardes do Bretagne dans Sur (lomanile formulée par lotlrc. Ar RM ot volontaire, le l'œuvro do régénéresconco qu'ils ont entre\ ^ KУUî l\ f 1l FSii publique recommandera désormais à sos lecteurs los dimancheiSjanvier 190tt, prise. llèlols qu'il a l'honneur do compter piirmr sos à 2 h. après-midi, en l'Etudo et par le MiPROPRIÉTAIRE - RÉCOLTANT Dons nos corclos d'éludés, uu lieu de abonnés. CASSANET nistère de M ' LANCIEN. pordro notre tomps à dos discussions phiPavillon du Haut-Rocher I. A CARHAIX, rue des Vignes, rus Neuve, Diiffei de la G«rc, (lo Carhalx, ot Annoxo. losophiques où théologiquos, pleines do IO, Hue Ornou, B U K S T Chambres, Repas, Garages. subtilité ot d'abstraction ; au lion, par chemin de Guerlesquin. Saint - Etienne - du - Lisse Hôtel du Lue, (lio/.oo prop" ") à Huolgoal. exomplo, de traitor, comme on l'a fait dans [ " lot. — Une M a i s o n «le c o m m e r certains groupes, dos questions aussi arHôtel de l'Hampe, Morluix. c e ; à son levant une m i t r e M a i s o n s A VENDRE dues que la Prédestination où la transubsllôlel Le Prado, à Curnac. Pays do mégalillies Ecurio ci Cour ; un Hangar et une Etable ; tantation des ospècos, étudions donc Vinset d'antiquités coniques. Joli T e r r a i n joignant l'ôtablej une Maison. toiro do notro pays : lisons los prouesses llôlel de la Tour d'Auvergne (Adam prop'"") Mise à prix: 12.000 francs. D e m a n d e z les p r i x Bien situé cô'ë midi de nos pèros et la vie dos vioux saints qui Carhalx. Voilures pour oxeiirsions. dénichèrent le sol do la vieille Armoriquo Hôtel Simon. Callac-ilo-Brolugno. Sur l'avenue de la Gare, à CARHAIX ot inculquèrent aux Bretons ces hauts prinHôtel Philippol, Sainl-l'ol-do-I.ôoii. cipes do loyauté ot d'honneur qui onl fait PROPRE A BATIR Hôtel de Bretagne, 10, ruo Viclor Masse, leur gloire à travers los siècles passés. Lorlonl (M"" Lo Conto-Bozolloo. S'adresser à Madame NICOLAS, avenue Quelle histoire, mes chers amis, plus Hôtel desVoyageurs, Hue do Brest, Quimpor. de la Gare, Carhaix. ialpltanto d'intérêt que CELLE du PEUPLE J. Quômérô, propriétaire. SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 600.000 frano* Ireton, toujours martyr ot toujours sacriHôtel de France (Charles Houilaiil), Carhalx. Siège Social et Direction: 1, Rue Victor Hugo, RENNES fié, et dépendant toujours génôroux ot fier Hôtel de la Croi.c.-t'crtc (Barboy) Gourbi. même dans sos malheurs. En apprenant co qu'ont fait nos ancêtres, nous apprendrons Souscription publique de 3 0 0 0 aotions de lOOfr. chacune notro devoir. COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE Demeurons toujours fidèlement attachés M. Quemé Jean-Marie, Négociant, a nos vioux usages et à nos antiques couDE r.VHIS La Société éclaire actuellement P a l m b œ u f , S t - M é o n , l l a s s e - I m l r e . demeurant à Carhaix, et M. Querné tumes. Portons avoc honneur los pittoresSociété Anonyme au Capital de' J.10 Millions U u i b e r o n , Mtirtigné, C a n c a l c , Josselln* D„ ,;. i,'.„„i -, de J_ commerce, ' René, Employé demeuques costumes de nos cantons ; étudions ot de francs entièrement versés Les installations seront terminées à L o c m t n é , C a r h a i x , L o m l é n c . rant aussi à Carhaix, ont formé, entre parlons le vieux brezoneli, cetto langue avant Mars 1908. sainte dans laquelle fut prôchéoànos pèros eux, une Société en nom collectif ayant la Foi Catholique ot los jolies sones do nos pour objet le commerce des vins et Agence de Saint-Brieue Le premier exercice couvre les frais généraux, donne bardes. Que ohacun dégroupes fasso quoispiritueux. I , P l a o e d e la P r é f e c t u r e que chose pour la Brotagno. 4 0|0 aux actionnaires prélève la réserve légale, met de I. — L a durée de cotte Société est de Mgr David, do Saint-Briouc, disait : dix années, qui commenceront à coucôté l'amortissement prévu. La langue et la Foi sont sœurs on BreEscoinpto ot Rocouvroments. — Dépôts rir le premier Janvier mil neuf cent tagne; l'une ne poiit vivro sans l'autre. do fonds à vue et à échéance — Délivrance Les actions dépasseront 100 fr. après la publication du huit et expireront le trente et un DéJe vais oncoro plus loin que lo grand do choques. —Lettres do Crédit.—Mandats bilan et ne tarderont pas à rapporter 6 OnO. cembre mil neuf cent dix sept. évêquo, et lo dis : do voyage.—Ordres do Bourse. — Paiements La quostion Bretonne ost tout en Brota- do Coupons. — Gardo de Titros. — Verseh. — Lo siège de la Société est à Adresser les demandes de souscriptions à M. Desmazièrcs de Séchelles, gno : ments sur Titros, otc. — Garanties contre Carhaix. Question sooialo, quostion économique, los risques do Remboursement dos Titros 20, Place des Lices, Rennes, chargé du service financier. 111. — La raison et la signature soquestion artistlquo, question religiouso, ot, au pair. — Location do Collros-Iorts, otc. ciales sont Querné Frères. 4 e "LE SOLEIL" L4 iWROPftlÉTÉ S AUX AMATEURS DE BON CIDRE LE CIDROGÈPJE et Insertions Légales Plants de Pommiers a r л ? C 1 1 U I C OCCASION ! François HERVÉ Vins de Table Pwuix к Taupes, Martres et Sauvagines г 1 , 1 aSTHKIN (Gironde) COMPAGNIE ÉLECTRIQUE D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE Î le r en нош jSljc Edouand HOUlLtbARÛ - ШША1Х o u r H Paletots o m m e s e D a m e s . t de cuir et de toile cirés, huilés pour cultivateurs Grand choix de Paletots en Peaux de Chèvre de Chine, Suisse Poulain Russe, Caracul pour Hommes et Dames 1ÏTOL.KM l » O U K l o i I fr. 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D.de Mazaieitt Puis -joindre îoc. pour envoi («ramer, 25 c> U liste des » " ga;narits sera <o<ojcj traneo pour une esiBSD4fi d'-ia n,olrs 2 billets. S P É C I A L I T É deV Ê T E M E N T S de l'Orphelinat N a t i o n a l . 1» Edition № T r a v a i l s o i g n Général-Lambert GROS LOT: 2 0 0 . 0 0 0 FR. Lots do 50.000 f, 20.000 f, 5.000 f., etc GROS LOT: 2 0 0 . 0 0 0 FR. Lots do 5 0 . 0 0 0 f., 20.000 f, 5.000 f., etc. représentant É T A G È R E S Tumeur». Glandes, . » » E R I E , 1II.IOU T E R 1 E , L U I R A I A A K H . A C I R X O U D E U X R I E U R au prix déboursé. E TIRAGIÎ : à 10 h. du matin. de la France, ¡NT ÉR IM chez cous lluralistes, Papetiers, etc. Envoi à domicile recommandé contre nr. mandat de l i n e ou O ' O K suivant l'édition, I fiO'l'fi < S 9 adressé 1 l'Administration Centrale de P u b l i c i t é et de L o t e r i e s , r;' ', r.J.-B.Dums; Paris. B 1 Meubles, - Cheminées Portes. - - Escaliers LINE ST- У ces 11ЧГ C3- A . 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KTHAN&fíR^— . . . 9 Les Abonnements sont d'avance a r a , Laez, ha Líbrente. » ' A R BOBL* e Rener, e Skrîvanierien hag e Oberourien a gas o gourc'hemennou a YLOAYEZ da Itoli Vipnonejl M A D ar Rrezoneh. Kant lur da c'honid Eur lem lodennou a dalwudegcz hant lur a zo da c'honid ! Ar re a c'houronno a dico prona ar seiz gazeten Ar Bohl (nivoronnou 168, 16», 170, 171, 172, 173, 174,) troc'ha an datoti, ha lakatanezo obarz allizerou-rospont o tigasint. Diou c'houlen a vo da rospont d'ezo. Ar genia : Kontot peti gwech e vo moullot an artikl AR obarz pepli ini deuz ar seiz numero morkot ulielloc'h, deuz ar ponn kenta boteg ar ponn diveza euz ar journal. An eil : Lavaret damdost pod a vo o konkouri obarz ar c'houronadok nevozina. Al lizerou a dico digouezout gancoinp o-kreiz tre ar 27 a C'henvor hag ar 1 a C'houervor. Ar goneerion a vo hanveter journal 176, euz an 8 a viz C'houerver. 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No c'houzont ket 'ta, en our voti gant an dud a du gant an ostren, e tigoront evid o bugale an ñor digor braz d'ar sklavaj ? Ah! nio garfo o gwelet o tihuna euz ar bez divezatoc'h, hag o welet o bugale a /iudan dreid an estren ! Pobez keuz ha mez o devele ba pebez rann galón, dreist boíl, peboz reinorz ousponn, pagleolent o bugale o krial warno: gwelet a rit, va zad, o pe stad truezuz o m'orap? Mad, c'houi eo a zo kiriek a gement-se, c'houi, per e evit n'ouzon dre be ziotach, a zo bet, hed ho puoz, migaoun ha skoazel ar lorbaned o deuz staget brema chadenn ar hagn ouz han diwesker ! Skrijuz e ve kement-se, n'eo ket 'ta, ha koulskoude nag a bed Bretón, en eur ziskenn en e goustianz, ne dle ket krena en eur lenn ár pez a lavaran uhelloc'h ! Mad, abred awalc'h eo c'hoaz da zevi ar pez a adoret araok, en eur zonjal, n'eo ket hebkon evidomp eo o m'omp lakeat gant Doue war an douar, mez dreist holl evid ar re a zeu war hon lerc'h. Ar mab a vezo eüruz, mar d'eo bet e dad eun den a galón ha libr. En eur ger, BreizIzel a jomo digabostr, ma kar ai Vrotonod, o-liunan hobken, hi bleina ! Ni garfe elioni hob obor politik ; e gwirionez, an neubeùta a vo ar gwella; en our wolet avad e vezomp ato bac'hatet a bep giz, e kredau| e vo diot euz hor porz en om lezel da veza lonket gant ar bleizi, boi) davlbana en eui zil'ean. Mad, ne dalv ket ar boan elioni mui da varo'hata ; n'ouz ken da zelc'hor ílzianz en amzer da zont, m'o deuz ato ar Franz en e ionn eur c'houarnamant treiz evel au hini a vrema. Ar brasa ginaouok a zo on bon touez a wel spiami ne voz great seurt ovit mad Breiz-lzol, peli ae'bano ; komzou ilour ha protnesaou kaer o deuz avad ministred a zou eur wechik bennag e BroizIzel, evel ar ministr Chéron ; kerkout ar ministr distroet <la Bariz, achu ar stai, ba pa 'z oont da leina etre-zo, gant lion arc'hant, e c'hoarzont leiz o ginou, en our c'hoapaat D i r e c t e u r Í F. e Tout changement d'ad roneo sera accompagné du I) ir.KOoetít. on Timbres-Poste. gant As TOUR D'AUVRHON " Utriou lavare! l . l'i! I.J ON T R A I T E A FORFAIT PER PRONOST Los maires des principales villes de France ont pris l'habitude de se réunir chaque année pour discuter en commun les intérêts dont ils ont la charge, viennent de tenir à l'aria leur deuxième congrès. Plus de cent maires étaient présents. On sait les principales délibé ratious du congrès ; elles sont intéressantes surtout paree qu'elles montrent la tendance très nette des représentants do nos grandes villes, à revendiquer contre l'Etat centralisateur, les libertés communales sans lesquelles l'adminis tration municipale est impossible. Le débat le plus important s'est engagé sur le projet de M . Vaillant, député de la Seine, qui invite le Parlement à votor l'obligation pour les communes de France de supprimer les octrois. Que l'octroi soit gênant pour le com- merce et pour le public, nul ne le conteste ; c'est d'ailleurs le reproche qui peut être fait plus OU moins justement tous les modes d'impôts. 11 reste à savoir si sa suppression sera très avantageuse pour les classes peu fortunées. Ou dégrèvera, il est vrai, les objets de première nécessité, mais ce regrèvement sera tellement minipie que le petit consommateur en profitera peu et que le plus souvent le bénéfice restera tout entier dans la caisse du sommerçant. C'est ce qu'on fait observer les maires de Marseille et de Nevers. Au surplus, les taxes d'octroi devront ôtre remplacées par d'autres taxes, et les contribuables n'y gagneront rien. Chaque fois que le malheureux contribuable est allégé par quelque côté, c'est pour rendre par ailleurs ses charges fiscales deux fois plus lourdes. Il importe moins de modifier la perception des impôts que le système de gaspillage qui nécessite chaque année des impôts nouveaux. Bien que la majorité des maires présents au Congrès ait paru hostile à la suppression dos octrois, l'ordre du jour ne s'est pas prononcé au fond sur cette question ; il s'est borné à protester contre le principe de l'obligation que préconise M . Vaillant. Il h'est pas admissible, en effet, que l'Etat impose aux municipalités l'obligation de renoncer aux taxes d'octroi. Libre à chacune d'elles de conserver ses barrières ou de les abattre ; cela ne regarde que les administrateurs des villes, l'Etal n'a rien à y voir. Il doit également aisser toute liberté aux communes, au cas où elles décideraient la suppression de l'octroi, pour l'établissement des taxes de remplacement. Tel est le sens de l'ordre du jour voté à l'unanimité des congressistes, moins la voix du maire socialiste de SaintEtienne. Toute autre décision aurait été contraire au bon sens. Il est clair que l'Etat est moins bien placé pour juger ces questions d'administration locale que les membres des municipalités. 11 est évident qu'une mesure générale s'étendant à toutes les communes de France serait impraticable. Ce qui est possible ici serait néfaste ailleurs. Ce qui peut être supporté sans dommage par le budget de certaines villes risquerait de ruiner les aulres. Les conditions économiques, les charges financières, la nature des commerces et des industries diffèrent à Angers, à Marseille et à Lille ; astreindre les unes et les autres de ces villes au même régime est une conception absurde. C'est la conception de l'étatisme, du socialisme d'Etal vers laquelle tendent do plus en plus nos gouvernants. Les maires du congrès ont constaté cette politique de centralisation à outrance à propos de diverses mesures que prétend leur imposer l'administration. Ils s'en alarment et la dénoncent comme contraire aux inté rets de leurs cités. Qu'ils ne se fassent pas d'illusions leurs doléances ne seront pas écoutées Le gouvernement redoute les libertés communales, de même qu'il proscrit toutes les organisations indépendantes. 11 veut asservir chaque citoyen, chaque collectivité sous sa domination ; nul particulier, commune ou association, n'aura le droit de parler, d'agir et de posséder sans l'autorisation, toujours révocable, de l'administration centrale. C'est ainsi que les maîtres du pouvoir entendent la liberté. Ils ont trop pour de laisser échapper ce pouvoir dont ils profitent pour renoncer au syotème commode de la centralisation à outrance: système commode, en effet, puisqu'il fait d'un Clemenceau un dictateur tout puissant, sans permettre en bourse après ce long et coûteux v o y a g e les inquiétudes pour l'avenir commençaient à remplir ses pensées ; tout cela disons-nous, rendait le baron très sombre ot disposé à fort mal accueillir la moindre- contrariété. Aussi ne retrouvant pas facilement le chemin de l'hôtel où il voulait descendre, laissait-il échapper par moment, de ses lèl'Ait vres serrées, des locutions gasconnes iW'iiii IIALLBYGUIBII qui, sans être de véritables jurements, n'en étaient pas moins dastinées à exPendant que Léonard et Claude enprimer sa plus violente colère. traient on connaissance avec cotte Il suivit, pendant quoique temps, la compatriote, que le hasard mettait sur ruo St-Jeacques ne sachant s'il devait le chemin, revenons sur nos pas ot retourner à droite ou à gaucho ; sa bonne joignons lo baron ot la baronne de Paétoile lefitprendre justement, à gauche lussao. la ruo la Parchominerio ; il arrivera L a pauvre petite malade so plaignait ruo do la Harpe, la traversa et enfin à chaque foulée du cheval, il avait falaperçut l'ensoigno du Faucon-Royal, lu, au bout de très pou do minutes, requi se balançait au coin do cette rue de mettre les montures au pas, et la préocla Harpe ot de la potito ruo Poupée. cupation de la mère était telle, qu'elle La vue de cette hôtellerie remit un ne s'aperçut pas do l'absence des dopeu do joio au cœur de Palussac, et, la mestiques. Baronne, on voyant cette enseigne peinQuant au baron il cherchait à s'oriento avec autant d'art quo les artistes en ter ot no prenait plus la peine de dissice gonre pouvaient en mettre à cette muler sa maussadorie, qui s'accroisépoque-là, poussa un soupir de satissait de minute en minute. faction. Et, au total, il y avait bien de quoi, La petite Blanche venait de s'endordans la situation présente, n'être pas mir dans ses bras, ot ce calmo appade très joyouso humeur; cotte entrée a rent faisait rentrer un peu d'espoir au Paris par un.tomps affreux, avec une cœur de la mère. L'hôtelier et sa femme une enfant malade ot une femme résien apercevant les deux voyageurs, égnée sans doute, mais dont le silence taient accourus ; mais ia vue de leur semblait blâmer tous ses actes et le modeste épulpage refroidit singulièrerendre responsable de la maladie de la mont leur empressemeet. llllette, le peu d'argent qui lui restait — C i , qu'on nous donne des chambres Heproduotlon interdite aux Journaux n'ayant pour nous ot nos gens, s'écria le baron pas de traité avoo M. Honri GauUor, éditeur, on descendant de cheval, et un peu v i farla. ' Feuilleton du Journal " AR BOBL " 2 U N ÛRAJV1E AUA COUR A d m i n i s t r a t e u r : Louis JAFFItE.W'OIJ G0URLET. | « Taldlr " Correspondant Central : Jean aux opprimés d'autres manifestations que d'impuissantes protestations. Mais les maires qui se sont réunis en congrès sont des personnages importants, capables de lutter parfois contre l'administration. Une dire de leurs modestes collègues des communes rurales? Ceux-là sont sans recours possible, à la merci du pouvoir central, ils loivent subir sans murmurer les ordres du préfet ou du sous-préfet de eur arrondissement. C'est pour eux qu'on applique dans toute leur rigueur s multiples prohibitions de la loi du avril 1884. Le jour où ces magistrats municipaux ceignent pour la première fois éenarpe tricolore, ils s'imaginent détenir une autorité que nul ne leur contestera, fis s'apercevront bientôt que cette autorité est illusoire, et que désormais ils auront un maître dans la personne du petit jeune homme au képi galonné d'argent qui pontifie à l'hôtel de la préfecture quand il n'est pas à faire la fête à Paris. Que peuvent, en effet, les maires et les conseillers municipaux! Sans l'approbation du sous-préfet ils ne peuvent rien : ni voler le budget communal, ni faire des baux de durée un peu longue ni ester en justice, ni échanger ou aliéner les propriétés communales, ni acquérir d'immeubles, ni transiger, ni accepter des dons ou des legs. Ils ne peuvent même pas nommer, comme bon leur semble, le garde-champêtre. Il leur est interdit de désigner le maître chargé de l'éducation des enfants de la commune ; ils ne peuvent pas davarij e accorder une subvention à un culte ou mettre une maison à la dispostition du curé. Je n'en finirais pas si je voulais énumérer tous les actes administratifs interdits aux communes sans l'autorisation préfectorale. Est-il exagéré de dire avec le maire ie Tourcoing — député blocard cependant — que « jamais le gouvernement n'avait ligoté les communications comme aujourd'hui ? » Ou a reproché aux régimes précédents de nommer eux-mêmes les premiers magistrats des communes; celui-ci autorise, il est vrai, les conseillers municipaux à élire le maire. Mais qu'y-a-t-il de changé, puisque la loi de 188! ne laisse qu'une autorité nominale aux représentants de la municipalité, l'autorité effective restant toute entière entre les mains du sous-préfet? Les députés s'amusent de temps en temps en temps à voter la suppression des sous-préfets. M . Clemenceau luimême était, je crois, partisan de cette suppression avant d'être au pouvoir. Ces votes n'ont eu et n'auront jamais aucune sanction. Le gouvernement républicain n'est pas assez naïf pour consentir à sacrifier des auxiliaires aussi précieux. Quant aux élus municipaux, issus du suffrage universel, on leur donnera le Mérite agricole pour prix de leur soumission aux ordres de l'Administration. Ou obtient tout de ce peuple français avec des mots sonores et quelques centimètres de ruban vert, violet ou rouge ! 11. DE L A R É O L E . vement, car la baronne est fatiguée, et ma fille malade. — Notre hôtellerie n'est pas un hôpital, répondit l'aubergiste d'un air pincé et nous avons, Dieu merci, assez de monde dans ce moment pour ne pas recevoir des voyageurs qui viennent d'on ne sait où, et ressemblent plus à des vagabonds qu'à d'honnêtes gens. — Qu'est-ce à dire, s'écria Palussac, que le discours do l'aubergiste avait mis hors de lui, ayez-vous donc envie de goûter du bâton < ' Holà ! Léonard prends-moi ce drôle par les épaules... Mais, en se retournant, le baron s'aperçut de la disparition de sa suite. Pendant ce temps la baronne s'était laissé glisser à bas de son cheval et, sans se dessaisir dé son précieux fardeau, elle s'avançait vers l'hôtelière, dont la figure était plus avenante que' celle do son mari. — Je vous en prie, Madame, lui disait-elle, pour l'amour de Dieu, ayez pitié de mon enfant, nous ne serons pas des voyageurs bien gênants ; donnoz-nous n'importe quelles chambres. Ce qu'il nous faut avant tout, c'est un lit pour ma fille et un grand feu pour nous sécher. — Je le ferais volontiers, dit la femme, mais les l'êtes qui se préparent nous ont amené beaucoup de voyageurs, et je n'ai que deux vilaines petites chambres de libres, elles prennent jour sur la ruelle à côté et puis on aimerait aussi savoir à qui on a all'aire '( — Corbleu, s'écria le baron, avonsnous donc l'air do huguenots ou d'Es- Souscription publique il U BOBL Listes précédentes . . . 7 Uste 321 f. 25 e Mathurin Le Malliaud, dépositaire ù'Ar Bohl à Moölan Pour aider à débarasser la 2 00 SOLU. Frankiz da beb Harn ! " Los Bretagne de la Teigne antibardique Un petit employé, Carhaix . A n o n y m e , Paris (Pour l'Indépendance ! ) . Martin hag E ven, Lanndreger TOTAL. . . . 1 00 0 50 20 00 1 00 355 f. 75 manuscrits ne sont pas rendus un wagon de tête de première classe. 11 n'avait pas les menottes. Les menottes se mettent au vagabond qui vole quatre sous, au catholique qui manifeste pour son église, à l'ouvrier qui fait grève ; mais elles ne se mettent pas aux félons, quand ces félons-là sont Juifs. Areti a reomp aze an eil kest, evid ar vvech-ma. Houma a zo eat peli en tu all d'hon esperanz, dreist-holl pa gomprener pebez devouamant o doa diskuezet hon lennerien en hon c'henver an dro genta dija. Trugare h a b e n n o z Doue da gement re a zo deut, dre o aluzen vihan pe vraz, da rei fasadou d'hon enebourien boutin, ha da ziskuez da galz ha na zonjent ket ze, penoz ar g w i r Vretoned a zeu mui-ouz-mui da lakaat en pratile an diviz koz : « Krenvoc'h eo eur vaz great gant kant gwialen voan eged unan great gant eur blauten. » Echos et Nouvelles Un défi à M . A l b e r t S a r r a u t M . Albert Sarraut, ancien sous-secrétaire d'Etat, député de l'Aude, ne décolère plus contre M . Ferroul depuis la récente élection au conseil g 'néral dans le canton de Lézignan c i il n'a pas osé se représenter et où son candidat a été lamentablement battu. Dans a République sociale, de Narbonne, M . Ferroul vient de répondre à M . Albert Sarraut en lui adressant un superbe déli. Citons le tout entier : Il paraît que jo suis furieux des attaques de M. Sarraut. C'est M. Sarraut qui lo dit. On n'est pas plus modeste. La modestie de M. Sarraut étant d'universelle notoriété ; cela ne surprendra personne. Ainsi, tandis que je fais mon petit Louis XIV en formulant : « le Midi c'est moà». M. Sarraut qui me le reprocho se contente de prétendre qu'il est la République. Et 11 en profite pour essayer de me pousser dehors. Son procodé ost simple. Lo voici : M. Sarraut écrit: «.le dis, M. Ferroul, quo vous êtes l'allié du parti réactionnaire, que vous avez été son élu, que vous avez lait oliro ses candidats...» Et il ajoute : «C'est parce quo vous no répondox. pas à cotto affirmation précise que je la répète sans me lasser ot quo je la répéterai jusqu'à ce quo vous m'ayez fait une réponse catégorique ot décisive » . Eh bien, M. Sarraut, ma réponse catégorique et décisivo je vous l'adresse une fois pour toutes : Vous avoz menti ! Et lo menteur quo vous êtes se doublo d'un fumiste. Los électeurs do Lézignan vont ôtro convoqués pour l'élection d'un conseiller général. Acceptez enfin la candidature devant laquollo vous avoz, une fois déjà, renâclé. Jo me présenterai contre vous. Voila bien l'occasion do régler nos comptes. Allez-vous la laisser passer? Et quand je vous aurai battu au conseil général, car, vous n'en doutez pas, jo vous battrai, je vous olïrirai la rovancho devant la deuxième circonscription dont vous êtes nominalement lo député, malgré qu'elle vous ait si hautement signilio le désavou formel do votre conduite. Monsieur Sarraut, jo uous attends à Lézignan moi, que vous déclarez répudié ot Uni : je vous attonds, vous, le triomphateur, l'impeccable, lo fort. Et j'ai bien peur quo vous n'y veniez pas. Docteur FERROUL. Le t r a î t r e Ullmo Ullmo a lté embarqué pour Toulon pour être jugé par un conseil de guerre. Le secret avait été strictement garde. La chose s'est passée le plus simplement du monde. Ullmo, accompagné d'agents de la sûreté, a pris place dans étaient blonds et frisés ses grands yeux pagnols ! Est-ce une raison parce que nos valets se sont égarés dans ces rues bleus avaient une expression de tristesse et de souffrance, elle ressemblait et ils me le paieront est-ce une raison tout à fait à sa mère. pour nous trait»r en ennemis '{ — Mais où diable ont bien pu passer — Madame, madame, suppliait la baronne ma|fille, souffre elle gémit, elle nos gens l répétait le baron en arpena besoin de soins, le ciel vous récom- tant la grande salle de long en large, ils étaient à notre suite quand nous pensera et je prierai pour vous. sommes rentrés dans Paris, et puis, — Allons, c'est bon dit l'hôtelière tout à coup les voilà disparus. A h ! vous me faites pitié à lafin,et vous semblez tant aimer votre petite que morbleu ! si je tenais Léonard, je lui j'en suis toute attendrie, entrez, en- secouerais les oreilles. — J'aurais bien besoin aussi de Clautrez. — Mais, ma femme, voulut dire l'hô- die, dit la baronne, elle porte les vêtements de rechange de ma petite Blantelier... — Tais-toi, Landry, il faudrait avoir che et ceux-ci sont tous mouillés. — Corbleu, vous m'y faites penser, ce un cœur de pierre pour résister à cette petite dame, qui a l'air si doux ; ils drôle de Léonard possède mon portepaieront plus tard s'ils le peuvent, et manteau I et je n'ai rien de propre à me mettre sur le dos pour me présennous aurons toujours fait une bonne ter à la cour ; ah ! il sentira ma housaction, qui nous vaudra qnelque chose sine sur son dos, je le jure, et Claudie dans le paradis. aussi. — Vous serez payée, ne craignez — Calmez-vous, mon ami, ce sont de rien Madame, 'le baron et la baronne de Palussac ne sont pas à la charité bons serviteurs, ils nous cherchent du public, et la faveur royale me per- sans doute et ne tarderont pas à nous mettra, avant peu, de vous récompen- rejoindre, j'espère ; ne soyez pas trop durs pour eux, car ils nous sont déser largement. voués. Pendant que le baron prononçait ces — A l i ! vous êtes toujours pour les mots d'un air important, Landry, tout en maugréant, avait mené les deux moyens doux, Louise, reprit le baron, mais je suis d'avis que pour être servi chevaux à l'écurie, et la baronne avait une correction vaut "cent fois mieux approché la petite Blanche du feu, qui brûlait dans la vaste et haute cheminée qu'un compliment. — Madame, dit l'hôtesse en Centrant de la salle basse. L'enfant entr'ouvrit votre chambre est prête, j'ai fait;chaufles yeux en sentant cette douce chafor les draps pour que la petite demoileur, et un faible sourire se dessina sur selle soit mieux dans son lit. ses lèvres. — Merci, merci Madame vous êtes Elle était jolie, cette pauvre petite, mais si pâle ! si délicate ! Ses cheveux bonne. Les Biens d'Eglise e n l e v é s à l e u r s posesseurs. La Chambre des Députés a voté, samedi soir, par 351 voix contre 169, la loi de dévolution des biens d'Eglise. Cette loi viole incontestablement les droits des donateurs de biens religieux et de fondations pieuses, sous le prétexte que le défaut de constitution des associations cultuelles enlève aux collectivités catholiques la capacité même de disposer de biens quelconques. Ce qui est plus grave, c'est que cette loi a un effet rétroactif, ce qui généralement n'a pas lieu. L'effet rétroactif lui a été donné afin que les tribunaux aient un texte en mains pour débouter purement et simplement les vingt ot quelques mille donateurs qui.ont intenté des procès aux liquidateurs. Des millions vont revenir ainsi à des établissements de bienfaisance, qui n'y ont, en fait, de part la volonté des donateurs ou des testateurs, absolument aucun droit. Bourses M M . Renault, de Perros-Guirree et Fercoq de Calanhel viennent d'obtenir des bourses à l'Université de Paris. Comment je suis devenu Barde Plus accoutumé, par les luttes passées, aux horions qu'aux fleurs, jo suis tout abruti sous colles que vous m'avez décochées, en enregistrant, dans Ar Bobl, mon offrande si naturelle. Si j'ai été promu Barde sur le dolmen, à Cardilf, par l'arohidruide Hwla Mon de grande mémoire, il importe que nos francisés Etatistes et nos gens bien [pensants no tirent pas argument de cette circonstance, pour me dénier l'éducation pratique et expérimentale à l'Etranger qui devait m'aftranchir do leurs préjugés et do leurs parti pris. Issu d'un milieu étatiste, Bonapartiste et ultra Francisé, j'avais déjà passé cinq ans loin de la Bretagne, dans l'atmosphère encore plus déprimante du Lycée St-Louis et do la ruo dos Postes à Paris, quand j'arrivai, on 1878, dans la grande cité orangisto do Belfast en Irlande, pour y faire un apprentissage dans une Compagnie Linière. Ah '. il n'était pas question alors de " Réveil" Coltique dans cotte grande cité puritaino de Belfast où jo devais prendre, vingt ans plus tard, part à la première conféron-je vraiment Pan-Celtique, on 1898, et entendre Mac Namara prêcher le premier sermon on gaéliquo qui eut été entendu dans une Egliso do Bolfast depuis le siècle précédent. Quelquo défavorable que fut cette atmosphère ultra-loyaliste de l'Ulster, quand, un an après, je passai dans lo Pays de Galles, pour y continuer mon éducation économique, j'emportais avec moi l'intuition do la possibilité et do la nécessité d'un Réveil Coltiquo, l'intuition do la pérennité des plus grandes patries Raciales au-dessus dos patrios administratives arbitraires — ot donc éphémères comme tout ce qui est arbitraire Pendant les quelques mois que je passai alors à CardilT, la vision vague, brumeuse comme l'atmosphère de Belfast, so précisa, se lixa pour toujours. C'est alors que jo vis l'activité commerciale, industrielle et maritime du Royaume-Uni, déjà en décroissance dans les grands centres Anglo-Saxons, évoluant vers l'Ouest, avec le développement merveilleux des grands centres de l'activité Celtique pure : comme Belfast en Irlande, Glasgow en Ecooso, Carditf et Swansea en Galles. Et, déjà, je me rendais compte de la nécessité d'une mémo évolution de l'énergie Française vers Et M m e Landry vit des larmes d'attendrissement remplir les beaux yeux de la jeune mère. Les deux petites chambres étaient loin d'être belles ; situées au rez-dechaussée et les fenêtres s'ouvrant sur la petite rue Poupée, le jour n'y pénétrait guère quand il faisait du soleil et pas du tout quand le temps était à la pluie. Aussi en entrant dans ces pièces froides écarrelées éprouvait-on l'impression qu'on ressent lorsqu'on pénètre dans un caveau, et malgré le feu clair allumé dans la plus grande des deux pièces, il y faisait une humidité qui tombait sur les épaules comme un manteau mouillé. Vite on mit Blanche au lit, elle recommençait à gémir et M m e Landry, ayant aidé la baronne dans ce doux soin, pendant que Palussac allait voir sur le pas de la porte si ses gens n'arrivaient pas, M m e Landry disons-nous fut prise de grande pitié en voyant souffrir ainsi cet enfant. — Pauvre mignonne, dit-elle je la crois bien malade, est-elle ainsi depuis^ longtemps ? — Non, reprit Louise, elle allait très bien là-bas, au soleil et au grand air ; elle est née dans notre petite campagne près de Dax, et quoiqu'elle soit délicate je ne l'ai jamais vue malade. (A suivre.) littoral de notre Bretagne égaloment Celtique Passé do l'industrie Linière et du Shlpping dans l'érudition, J'avais tait un séjour do quatre ans à l'Ecole des Langues Orientales (où la formation des cerveaux était alors conduite par des maîtres admirables), j'avais vécu quelque temps, en ExtrêmeAsie, comme aux Etats-Unis et dans les erands Pays d'Europe, les prodromes de 'évolution actuelle — évolution essentiellement raciale ot économique — de la politique mondiale, quand je me suis préoccupé du devenir de la Bretagne en lace des synthèsos en gestation : Synthèse Germanique, Synthèse Méditerranéenne, Synthèse Slavo, Synthèse Coltique. D'aucuns, qui ont ou la curiosité de relire mes articles do jadis dans Y indépendance Bretonne, dont les Francisés bien pensants ne devaient pas tarder à me fermer les oolonnos, m'écrivaient dernièrement : « qu'il fallait quo le fusse sorcier pour avoir raconté, si longtemps d'avance, oe qui se passe aujourd'hui. » Ah I Je le sais, aux époques où il fallait franchir los barrières du scepticisme et de l'indilléronce, selon un procédé recommandé par un maître Journaliste de Belfast, dans les cas désespérés, l'ai attaché les idées à répandre aux pattes d'audacieux canards, ce qui a contristé si fort l'esthétique do l'excellent Tiercolin, notro grand Barde Gallo, au talent duquel Je n'ai Jamais ménagé mon admiration. En venant me fixer ici, auprès do la tombo et de l'ermitage Celtique d'un disciple Cornoualllais de Coluntban, je n'ai as déserté la cause du " Réveil" Coltiquo. 'initlavo prise récemment parle vénérable Primat de touto l'Irlande, eu vue de la conservation ot de la restauration do la Crypte do Bobbro en Italie, où so trouve la tombe de Columban, est la Justification de mon exil volontaire au milieu de ces sanctuaires Celtiques de l'Europe Centrale. No serait-ce quo dans l'intérêt du renouvoau de l'Ame Celtique, il importait qu'un Celte, s'arrachant a l'invincible passion de l'ambiant originel, vint tenir compagnie aux ombres géantes dos grands Cénobites, dont la gloire constituo pour notre Race un enseignement et un patrimoine précieux ; 11 importait qu'un fils do la Raco Celtique vint ici revendiquer pour elle le bénélloo des merveilleuses institutions démocratiques ot arbitrales dont les cloîtres Irlan dais du V I I ' sièole ont enfoncé le gormo indestructible dans l'Ame Helvétique. Sl-Ursanne. (Suisse.) Lionel RADIOUET, f E K A O Z E A D E N VIT al Labour-Douar hag ar pez a zell oulan Ar gioella feson da viret ar boued loned gritlou I. Ar Betrabez. — En hantor-noz Franz a zo kalz uzinou en pere a ve grot sukr gant botrabez. Na gaozeomp ket ama wàr goment-se. IL.— Ar Betrabet, magadur d'al loned, — En kalz a gontreou a ve taolot ar c'hrizion-ma a vorniou dlndan ar c'hardiou pe ebarz kaoiou ; gweohou ail — evel en Normand! — e vent taolet en eun toull don bennag gret en douar : an diou foson-ma a zo fall, ar c'hollou a zo braz bopred. Mad eo evel vo gret en Hanter-Noz hizita allez ar betrabez gant kalz a brader. Koulskoude, nemet en douarou priek ha dourok, a o'hellor ober nanchou war 30 da 50 santimêtr dondor hag 1 mêtr 20 sinti' mêtr war 1 mêtr 50 santimêtr ledander. En toull a ve leuniet na vern pe vod en eur evesaat koulskoude da nompaz kigna ar griziou. Goude vent goloet, ar betrabez magadur d'al loned n'Int ket ken dilikat evel ar re a rer sukr ganté ; galloud a ror o goloi nebeutoe'h. Tua skiantek war al labour douar a lavar penoz eo mad lakaat douar war gollierou ar betrabez, no m'omp ket a du ganté war gement-se, rag an ober-ze a domm hag a lak ar griziou da zio'hoan : gwelloo'h eo goloi ar bern gant plouz pe gant deliou betrabez. Mad eo, ober oun nant ovlt an dour da redek en dro d'an toull, ovel-se an dour n'antroo kot otouez ar born ha na vreino ket ar griziou, Moïon zo da donna profit douz ar botrabez skornet en eul lakaat anê dustu ebarz eun toull araog an diskorn ; troo'ha a rer anê nouzo gant eur benvok lem hag an tammou a ve lakot an cil war ogilo a vorniou gant eur gwiskad plouz munud être pob tamm. Beb gwiskad a vo gwaskot s tard ha goloet ouspenn mar be red, gant oun dornad holen. Mad eo oher eur speuren douar pe plench etro peb bern pore a vo goloet goude gant plouz munud ha stardet mad gant douar. Renier soagn da stanka ar faoutou a 'n em gavo dre ma ziazozo ar bern. III Ar Charme». — A r memeztraac'holl beza grot d'ar ro-ma evel d'ar betrabez. Ko mer muioe'h a zoursi dioutô koulskoudo. IV. An Irvln hag ar Rutabaga. — An irvinon a zo dourek ; tomma a ra buan ha diez eo da viret ; allesoo'h a ve laket a ver niou blhan goloet gant troaz pe plouz mu nud. A r rutabaga a zo easoe'h da viret dre ma toug gwelloo'h an amzor gri. EUL LABOUBRR-DOUAB. Feuilleton du Journal " Ar Bobl"U AN TOUR D' iMheet en brezoneh gant Loeiz GOURLET « A r peurest deuz e gomziou a oe kollet en trouz eur prenestr kouezet w a r leur ar sal vihan lec'h en devoa digemeret Kastignak Juana eun heurvez kent. Gant eur vuander souezuz evid eun den hag en devoa atao c'hoant kousket, Daridan a c'haloupaz tresek dor ar sal vihan, hag hi serraz gant daou dro alc'houe. — M a d I emezan en eur zond war zu Kastignak, gonid a reûmp evolse eun tam distag. Kastignak na ouie kot mui penaoz a oa an traoU gantan. Ghom a rea azé hep fin val, evel skeudet dre an digoueziou kabluz-ma. Na zeue ket ennan ar zonj da raï dorn e vit harpa he vignon. — A l l ò , raarkiz, eme Daridan d'ezan en em hi jet oun tam... n'eo ket digouezet ar mare da gousket I Eun hevelep-ali deuet er-meaz deuz ginou ar c'housker daonet-zo en diche laket Kastignak da c'hoarzin en eur mare all ; mez er maro-ma no oa ket kont memez tra. — G w l r eo an dra-ma 'ta ? omozan gant eur vouez diez da glevet ; n'eo ket eun hunvro eo I A n dud-ze a teu ama Tro ai* k d en eur sizun — Ullmo, an oflser-mor traltour a zo lahet en prison Toulon da c'hortoz e vamediges. Qreat en deuz ar veaj deuz a Boris beteg eno heb lavaret grlh. Dlgouezet er prison en deuz goulennet dustu-boued da zibri. Hag en nozvez-se e Désires Lizon a oa gant he matez er c'hasino o selaou eur pez : Enor ar martolod I — Eun neubeud slzunlou zo eun avoue, an aotrou Raynaud, deuz Cérel, a gase ebarz daou User eur somm a 80.000 lur, da unan deuz e genvreudeur deuz Kastelnaudary. Pemzeh devez a dremenaz enpad pere ar billejou banh na zigouechent het gant o ferchen, daoust da glemmpu ar c'hasser ha da re an digemerer. An aotrou Raynaud a slirivaz neuze da unan deuz e vignoned, en eur renh uhel en Pariz. Minislr ar Posl hag an Telegraf a c'Jwvrc'hemenaz .ober eun emglash. Kavet eo bet an arc'hant ha halz a llsirl ail ebarz eur sac'h en eur c'hom tenval deuz gar Narbbnn, anftoueset pe hoachet gand eun impliet. — Dtsul vintin en Brest, tri marteginldih deuz Naoned hag an Oriant o deuz gallet hemer an tec'h en eur saillet dreist moger pars ar prlzon. Ar re-ma a oa betsihouret gand tri pe bevar ail a du ganto. Dustu oa bet haset jandarmed ha diioallerien ar porzmor war o 1er Ch. — Ar c'honverz a hadhomanz montl var dro Kazablanha. — Hanter-hant korf maro a zo bet tennetdeuz dindan recinon manu/ahtur armou Palerm, en Itali. — Eur gann dre gleze e deuz bel lec'h en Budapest, Aotrich, être Weiierle. rener honsaill ar vinistred, ha Polong. eun députe. Welierle a neuz tremen 00 vloaz. Araoh ar gann e shrivaz evel hiz ha hustum. E-pad ar gombat, Polong a brezantaz d'ar miinistr. KELEIER Kerne - TjntTLOl KERAEZ {Suite et fin) Si la Jeunesse Catholique Française qui, olle aussi a une organisation régionaliste, a tant d'influenco et tant de succès on France c'ost quo socialo parce que catholique, ollo ne s'est inféodée aav.cune cotorio politique, c'ost quo, guidée uniquement par son amour du peuple, et sans se laisser élis traire par les potins do la rue, ollo poursuit graduellement et sûrement sa route vers l'idéal de justice ot de liberté qu'elle s'est failo c'ost qu'elle so préoccupe moins, par exemple, do savoir si M. Sarrion maintiendra sa démission de président delà délégation dos Gauchos quo de se renseignor sur quelle question socialo nouvelle il importerait do créer dans l'intérêt do toile ou toile classe do la Société. De mémo pour nous, mos chers amis soyons neutres on tant quo Bretons au point do vue politique : c'est-à-dire chrétiens avant tout, ot bretons avant tout, agissons en chrétiens ot on Bretons toujours. No nous laissons pas tontor par los pro messes do Blois ou par celles do Montfort Comme Salaiin lo pauvro du Folgoat, nous nous écrierons : Je no suis ni pour Blois ni pour Montfort ; jo suis Breton. Car, n'en déplaiso aux hommes poliliquos qui se trouvoraiont dans cotte assembloo, lo salut de la Bretagno no sortira jamais, ontondoz-lo bien, jamais d'un voto de laCham bro des Députés ou du Sénat do Paris. La Brotagno pour voir dos jours moil lours no pout oomplor quo non soulemont sur l'initiative artistique, intellectuelle ot littéraire do ses enfants, mais encore sur leur eilort moral, économiquo ot social. Le sentimont Breton nodoitôtro citez nous pas non plus seulement qu'uno hourouso corde quo les oratours ot les poètos font vibrer au cours d'itarmoniousos périodos, il doit ôtro pour nous jeunes catholiques do Brotagno uno véritablo réalité ot sa propagation doit ôtro notro grando propagation à tous. Nous sommes los fils do la H bro Brotagno d'Autan, lo salut do la libro Brotagno de domain no dépond quo de nous. En Brotagno la question Bretonne ost au premier cltof uno question religiouse ot sociale. E F F L A M KOED SKAU Vlà V " Entente Populaire ". — On nous écrit : Dimanche dernier, les Musiciens do la nouvelle fanfaro so sont réunis à l'annexe du Buffet. Dé là, au son d'un pas-redoublé, ils ont défilé dans les principales rues de la ville ot so sont rendus sur la place d'Aiguillon, où a lieu le concert. Nous remarquons avec plaisir l'excellente iniliativo qu'à prise M. Guétron, lo dévoué chef do ['Entente, on donnant ses concerts dans différants.quartiers. Il ost juslo quo tout lo monde eu prolito. et los Carhaisiens seront do notro avis pour en folioilor l'organisateur. Lo concert commonco à 2 heures. On a remarqué la foulo considérable qui affluait sur la place, ot qui par la même vonait lémoignor à la jeune société ses marques do sympathie ot d'encouragement. On voyait aussi cà ot là quolquos vieux bisquards (1) do Y Indépendante qui applaudissaient malgré eux, car d'après leurs diras, le concert a élé bien enlevé el aucuno crilique ne pouvait être faite à ce sujot. Quant à l'hymne do ['Entente il a été salué d'un applaudissement général. Mme Veuve Quonoudor, du café « Héros le Bazoillos» a offert une tournée générale, puis los jeunes gars aux solides poumons ont fuit résonner do leurs cuivres les rues do la vioille cité Carhaisionne. La dislocation s'osl failo sur la place dos Droits de l'IIommo. UN BLKU. — Concert Veyrel Le Pont'. — Un grand concert sera donné à la salle de la Mairie lo joudi soir 2 janvier, à 8 heures ij2 précises, par los Enfants Prodiges, les loutes Jeunes arlistos Mllos Ronéo, Suzanne Voy rot Lo Pont et Odilo /.ito. Le programme, comprenant do la musique el du chant, est dos plus intéressants, ot fera salle comble. — Chute. — Lo jeuno Rompe, Il ans, ost tombé mercredi après-midi du deuxième étage d'une maison on construction place do la Mairio, ot s'est blessé assez grièvement. — L'électricité. — Les travaux d'installation de l'éclairage électrique sont poussés aclivotnont. L'usine est en partie construite et la poso dos poteaux ost commencée. — Adjudication. — L'adjudication do la la viande à l'hospice de Carhaix a été concédée à M. Lo Gall, boucher ; l'épicerie à M. Lo Coz, la pharmacie à M. Boulay avec 55 Opj do rabais ; lo pain à M. Lo Bihan. M. Bosson, boulangor. ost adjudicataire pour los fournitures do pain au fourneau économique et au bureau do bienfaisance. — Agressions. — La nuit do Noël a été marquée do deux agressions nocturnes. Vers () houres du matin, morcrodi 25, Paul Nédéloc, forain, 2f> ans, né à Plouzé védé, lit la rencontre, ruo du Fil, d'un nommé J.... et d'un soldat, qui lo rouèrent do coups, ot lui firent à la tète une assez grave blessure qui a nécessité son traits port à l'hôpital. Interrogés, . ) . . . . et lo soldat prétondont quo Nédélec los avait provo quôs, ot los avait menacés do son sabot. A peu près vers la même heure, les nommés Canoc et Le Lay, passaient ruo du Pavé, lorsqu'il leur prit fantaisie do crier devant lo presbytère : i(M. lo Curé n'a pas do culotte ! » « M. le Curé n'a pas do chemise ! » . François Morollec, bedeau, qui revenait de l'église, entendant ces injures à l'adresse du Curé, apostropha courageusement les nocturnes révcillonneurs, ot los pria do passer leur chemin. Canoc olLoLay oublièrent alors le Curé, ot tourneront leur colère contre le bodoau, qu'il renversèrent ot boxèrent vigourousomont. Morellec, accablé sous lo nombre, cria au secours. Un soldat du 19'' de ligno on tondit ses appels, ot accourut. Les inlas sables batailleurs délaisseront alors Mo rolloc, ot se ruèrent sur le fantassin. Celui ci reçut maints horions, qu'il tâchait do rondre de son eôlô, pendant quo Morellec se dirigeait vers la gendarmerie pour porter plainte Enfin, cotte bagarre prit lin grâce à un sieur Guillou, do* Korgroaz, on Plounévé zol, qui sépara los combattants. — Nécrologie. — C'est avec tristesse que nous avons appris la mort inattendue do M. .Iules Blairo, receveur des Poslos, dé cédé à l'âge do 41 ans. Chacun d'entre nous regroltera col hon nêto fonctionnaire, dont la soulo ambition était do satisfaire tout lo monde, ot qui bien qu'installé ici depuis doux ans à peine avait su s'attirer l'estime ot la confiance du public. La mémoire de M. Blairo restera long tomps dans cette cilé, où il arriva plein d'espoir, mais où il trouva, hélas, une lin si prématurée. Nous présentons à sa veuve nos plus sin cèros c.nndoléancos. — Allaeron. — A l laéronsiou a ve konietet en Keraoz beb sûn n'aller kot konta anê. A r vauden a zo krog gant evel muntrerien !... Ha ! chantre 1 mond a reomp da c'hoarzin, neuze. Ha près ennan souden : —.Hastomp I emezan, la'ceomp var ar skalier gand keuneud, meurb ha traou ali dreon pere ni n'em laico, ha dreist pere na dremenint ket buan me hen tou I Ebarz an antre ledan-ze a oa bankou bourret goloet a 1er, koufìou pouner, taoliou teo en koat dero. Buan ha gant oun nerz dreist lakeet enno gant ar gounar, an daou vousketaér a dapaz krog er meurb-so, o c'hasaz d'an noc'h war ar skalier ledan great gant mein a gase d'ar c'hentaestach hag o berniaz an eil waregile, . En eun taol-lagad, o devoa evolse savet eur voger diez da bignat dreist-hl ha diez da deurei d'an traon. A n daou vousketaér o devoa touet mar bije bet red d'ezo mervel evid difonn eur vreg hag eun don gouliet, gvvorza ker o buez, en eur lakaat paea o maro dre varo kalz re ali. E oant c'hoaz ebarz an antro, oc'h esa sevel eun daol pouner evit hi c'has d'an nec'h, pa g o u o z a z d o r a r sai vihan dindan taoliou pouner gwardou ar polis. Pevar den, o c'hleze en o dorn, a zortiaz dro an toull ; gwelout a rejont dro sklerljen tenvel eul letern a o a en antre an daou vousketaér hag a zaillaz warnezo. Daridan a loskaz da goueza penn an daol a zalc'he, a gomeraz c bistolon, a lakaz our bolod ebarz hag a donnaz... Unan deuz ar gwardou a ruillaz war an douar. Kastignak a oa vond d'óber evcl d'an, mez n'en doaket bel amzer. E-unan gant oun nerz dreist ordinal o sevel a uz d'e benn an tam meurb pouner-ze a daolaz anezan war an tri gward, hag o llastraz dindan. Ze a oe great ken buan a komz, A r gwardou all souczet, hag aoun enno o wolet kement-se, a dcc'haz buan. Deuz o c'hoste, Kasignak lia Daridan o profít deuz spouron ar gwardou a oa pignet d'an nec'h hag o tremen dreist ar skalier en em gavehont dreg ar voger savet ganto. Koulskoude dihunet gant an tenn lia gant an trouz vraz great gant ar gwardou, ar vevelien a ziskennaz evel tud spontet douz an estachou uhella. Un eur welout aiiozo hanlerwisket o diliad ganto, liou ar s p o n t w a r o d r e m m . Kastignak na c'ltellaz ket miroutda c'hoarzin. — l i a ! ha remezan, sellit, Daridan, dremmou penfollet ar poeltronod-nia. Setu ama avad eun harp niad I Hag o chentch mouez : — Gwelit er c'hambohou a c'liourc'hemennaz-hen, ha digasitama an armou a gavfet... C'houi laico anezo en hon chichón, ha c'houi a ielo d'an dro d'an noc'h.,. Ho pías ne ma ket elee'h o ma ho meslr en n'em gana. Pa oant teo'het kuit, Kastignak a zayaz en o zao a-dreg ar voger keuneud ha meurb ha gant eur vouez nerzuz ha krenv a l a v a r a z : — Aotrone ar gwardou, lia beza 'zcu oun oíisor en ho louez i... Me garfo komz gañían. AN DEMEZIOU D'ar raourz 7 n viz tionvor e vo oureujot on 111/. Saut Troveur Koraoz Fanch JaOronnou deuz Kar noet gant an domozol Joanne an Tonz. A r pied vo servljol on hôtel Baron. D'ar mourz l'i a vlz tienvor o vo enroulât on 111/. Sant-Troveur, Keraoz, an Aotrou Kuuùno l'oullquon tommor, doue LcHiuivon, gant an blmozol Anasta Me Lalzot, douz Koraez. A r prod a vo sorvljot on 11 Laizot. La Bretagne doit rester elle-même si elle veut euivre lee routes du Progrès ar c'hoari, a zo bet fin awalc'h betek brema da chom heb bea lapet : gvvir o n'eo ket diezd'ei, ken neubeud a bois vel zo ama. Deuz ti Per an D u , ltostiz, ru neve zo bet laörot 200 skoed. Uhapel Iritron-YariaSaletta zo bei torret an nor varnhi, ha digoret ar c'hef-aluzennou, mez al laéron n'o deuz kavet ne m ed daou bez daou wennek ebarz l! 3=5 A . 1EK. O I V PHARMACIEN DU l'" CLASSE Rue G é n é r a I - La m b e r t CAU ilAIX Sert en confiance. — Parle breton SANT-HERN1N Le drame de Coadout, — Dans son audience de jeudi dernier, la Chambre criminelle de la ('our de Cassation a rejeté le pourvoi de Claude Biollay, condamné le 2 novembre par la Cour d'Assises du Finistère à 15 ans de travaux forcés pour avoir tué à coups de fusil Mme Fontenoau dans dos circonstances dramatiques qui ont produit une vive émotion à Saint-Hornin el dans le pays tout entier. Cette affaire n'est cependant pas terminée, nous croyons savoir qu'une instance en révision basée sur de prétendus faits soi-disant mystérieux sera prochainement engagée par Biollay. PLEVIN Darvoudou marvel. — Guillerm Robin 38 vloa, ileuz Paul, meugleui'er en Penohen, unan deuz a r r e lapet dindan ar risk imiiii, a zo maro. Job Tanguy ha Guillerm Kenechdu a zo gwall vieset. TREBRIVAN DarvOud. — A n de ali Yvenik Raoul labourer douar en Kerouel, a oa o lizrei deuz Keraez, orni kichen ar c'hanal, e riskaz divar e vàrc'h e dreid a chomaz speg en dipr, hag ar paourkez don a oe stlejet var lied kant metr bennag. Tud a zavaz Raoul, pollini a oa heb anoudegez. Mervel a reaz daou zcvez goude. AVEZ-VOUS BESOIN D'ARGENT m su» Tour Immédiat et avec discrétion Valeurs, bijoux, objets d'or, elc. Banque Marquand,et C •I, Eeàlherstone Bdgs, W.C L e o n M0NTR0ULEZ An " Ero. " —- Polrod a Ero a VreizIzel a reio cur c'hendalc'h en Montroulez ar sadorn da noz 11 a viz Genver, hag ar sul 12. Er programm, koiil'eransou gant ilerry, deuz Montroulez ; Jean Hamon, deuz Lanndi ; Ch. Bedenk, deuz K e m p e r ; Joseph Kellershon, deuz Kemper. BREST — Mutinerie de détenus. — Douze prison riiers refusent de travailler. — Mesure, disciplinaires. — Douze détenus àia prison maritime so sont mutinés le 21 décembre ; ils ont refusé de se rendre sur les travaux déclarant se rendre solidaires de leurs ca maracles punis la veille, pour avoir brutalement frappé un marin qui dut se jeter à l'oau pour échapper à ses adversaires. Los mutins ont entonné dos chansons lévolulionnaircs dans la prison. La garde du poste a dû élre triplée. Lo préfet a décidé quo tous seront punis de (if) jours de collide et que trois seront traduits on conseil de guerre. — Darvoud. —Eun darvoud terrupl a zo o'hoarvezet en teatr Brest disul da noz. lan Kefelek, 'ri vloaz, micherour or porz-mor a oa en zervicli en dro d'an ijinou pa gouozaz d'an traon deuz eun uhelderazaouzekmêtr. E bennaoa l'aoutel. Pemp munut goude e varvaz. Leuskel a ra war e lerc'h eun intanvez ha seiz a vugale. LANNDERNE Conférer/ce mutualiste: — M. Joseph directeur do la Bretagne commerciale, secrétaire de l'Union Mutualiste du Finistéro, a fait dimanche uno conférence à Landerneau sur le rôle des (ouvres de Polle, Achuet en devoa a-vec'h ma zeuaz* unan tresek ennan deuz traon ar skalier. E zillad oa re an ofiserien polis. — Petra ho peuz da lavaret ¿ \u '( aotrou Kastignak i a (;'houlcnnaz hon gant eur vouez rolc ha lemm. — Penaoz ouu ama da ober d'eoc'h ma gourc'hemennou aotrou a respontazar markiz en eur feson deread. — Na zeblantet ket, aotrou, eme an ofjser hag estonet oungand m a n a zoujet ket da urzou ar roue. — |?e dam ! aolrou a respontaz ar mouskolaür heb krena, ar rezon a zo ebarz ar feson iskiz a feil d'eoc'h hon lakaal da zouja. — Lavaret am boa d'eoc'h penaoz : am euz bet urz d'hen ober. — Gwir a ve S' Aotrou ker, ua lavaran ket nan, nie mije espernet d'eoc'li gant plijadur ar boan da zond Ire evelse mar pije bet eun taut pasianted... Mez kountantoun, a c'hellit kredi, da n'em glevet ganeoe'h ha da ccltui gant an emga:i-ina... Prost oun da zouja da c'hourc'heinennou He Meurded. — Neuze, loskit ac'hanomp da dremen. Daridan, souezet, a dapaz lerog en breae'h Kastignak, ha buan a lavaraz d'ezan a vouez izel : — Petra zinifi-ze ? Ankouaet ho peuz eta ar pez am euz lavaret d'eoc'h '( A r markiz a reaz zin d'ezan da devel hag a lavaraz da vestr ar gwardou : — Na feil ket d'in mirot diouzoe'lt il'obei' ho tover, emezan, mez araok o feil d'in gouzout petra eo an urz roet d'eoc'h gant ar roue. : Mutualité on cas de maladie, chômage, décès, elc. et sur los questions d'hygiène, d'éducation socialo, de relèvement moral qu'embrasse la mutualité. M. Pelle a obtenu un succès des plus mérités. KARANTEK Pense àr"Rafale."- Ar vag pesketa/to/'ale, porc'hen Morrei, a zo 'n cm gollel disul. Ar mor a oasioul koulskoude;Merret, ezaou vab hag our martolod a bakaz ar gweliou var dro div heur hag a ioaz da hoz rouejou l'fesok Etiez Vaz lia Santek. Pa oanl erra on bek kuz heol Enez vaz, eur wagon dro a gclc'haz ar vag, pollini oa daoubounet, hag a stokaz eur garrek ar Choum bihan. Ar vag Reder Mor douz Rosico, o lízrei d'ar porz, a romerkaz penso ar « Rafale » hag a brozaz da 'n em gaout gantlii. Eur martolod Fransou Sevèro, on em daolaz or mor hag a zeuaz a-bonn da chocha mab Sever digant ar maro. Pesketourion ar vag Clotilde deuz Rosko, perchen ¡Cocaigf), a erruazive, hag e soveteáz Morrei koz. Mez allaz, daou varo a oa da zioueret, mal) lieua Merret, hag ar martolod, pollini a lavarci- a zo douz Plourin, Assurance contre le maladie Les personnes qui ont les bronches ol les poumons faillies s'assurent en quelque sorte contre la maladie en faisant usage de la poudre Louis Legras. qui a encore obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900. Co merveilleux médicament prévient toute aggravation, calme instantanément les pins violents accès d'asthme, catarrhe, ossouiloment, loux de bronchites chroniques et guérit progressivement, t'ne boite osi expédiée contre 2 fr. 10 adressé à Louis Logeas, 139, B' Magenta, à Paris. 1 LANNDfiliGS'l Trovan.e du Port. -— Un décret autorise la Chambre do Commerce de Saint-Briouc à faire un emprunt do 3.000 francs pour travaux à effectuer au port de Tréguier. PLEUVIAN Ar chasc serret. — Disul di veza, aotrou maër Pleuvian hag ar chaseourien brasa douz Lezardreo zo dent da chasca I da Gerborz war eur vereri lec'h ma oa difennet ar chase. Koulskoude, ar n i c i r i ' , eun den a feson neuz roet d'è urz da cltaseal en pad eun dervez hepken. Tapet o deuz eur pileol broe'h, oui louant, diou chad lia pemp leonif, maez glujar ebet. A r punch zo bet serviehet on Hotel Vraz er bourk gant eun driiikaden en enor d'an Aotrou Préfet evit e Arrête. VIENT DE PARAITRE Si'Aliiiaiiacli-Auiiiiaii'c du FiuislmILLUSTRÉ POUR L'ANNÉE 1008 SVtx : :S5 O c n i i i u e s FRANCO P A U LA POSTE : 50 C U N T I MISS four lu vingt el unième fois, ce lo utile, joyeuse el iiilerossaiito publictiUon, éditée put noire confrère Y Union Agricole ol Maritime, do Quiinporlô, vient de prendre son vol à travers noire (lépartomonl où. d'un bout à l'autre, ollo osl chaque année attendue avec impatience, car ollo ost maintenant l'amie de la maison qui sait plaire à chacun, pelits et grands riches ou pauvres, fonctionnaires, proprié lairos, cullivatours, ouvriers, marins, ménagères, etc. Il y a do tout dans col élégant vo fume qui. à celé dos renseignements spéciaux au dôparlomonl ol indispensables à loin; nos compatriotes, présente une multitude do ron soignomotils divers ol pratiques, des variétés inslrucUvos cl amusantes, des dessins joyeux ol comiques, dos mois pour rire, des reco" utiles, otc. L'Annuaire du Finistère qui. gràco à son utilité indiscutable ot à son prix des plus modiques, ne lardera pas ;'i èlro dans loutes los mains, ost eu vente à Carhaix. chez M. DINCU.l'F, coiffeur, et chez les Libraires et Papetiors d¿i Département. BULLETIN FINANCIER La tendance générale ost restée (orme. On ormino à '.li. 3a sur la rente à 93. 50 sur l'F.xérioure. Fonda russes plus lourds, valeurs do Crédit soutenues. La banquo centrale mexicaine so trailo ù 433 'et établissement a distribuée ses actionnaires lu ii|(i pour les trois exercices de 1903, 1904 ot 1905 ol 11 0(0 pour 1900. L'acompte qu'elle vient l'annoncer étant do il piastres (15 fr. 54) c'ost-à lire, égal à colui de l'un dernier, on ponsò quo io, dividende total dé 1907 sera au moins maintenu à 11 0[0. Bonne tenue à 445 fr. do la Banque hypotéîairo Franco-Argonlinoi collo obligation est remboursable à 500 fr. offrant de double allrail d'un placement rémunérateur ol d'une importante prime de remboursement. Nos grands chemins Iramjais sunl fermement tonus. [.a Compagino générale de Chemins do for lans la Province do Buenos-Ayros. dont l'oblijalion i 1)2 OlO s'est avancée à 415 fr. vionl do livrer à l'exploitation sa ligno du Nord qui va do llosario à Buenos-Ayros ot qui no mesure pas moins do llTti kilomètres. Le Ilio osi moins tenu à 1.67SÌ lus radila placent « Les choses répétées deux t'ois plaisent » , nous dit le proverbe latin bien connu. Si cela est vrai, ce qui est répété quatre l'ois doit plaire encore davantage. Nos lecteurs ne se plaindront donc pas de voir reproduit, dans ce numéro et le suivant, le texte d'un jugement rendu contre nous par le Tribunal de Guingamp, et qui a déjà paru dans nos numéros du ¿'5 Juillet et du 'A Août 1907. Tourquoi ces 1 rééditions d'un jugement? Est-ce pour faire consacrer officiellement le talent d'un avocat célèbre entre tous '. Est-ce pour faire goûter au sieur Paul loutes les joies d'une éphémère célébrité I Est-ce pour faire admirer à nos lecteurs la finesse, la légère lé, la clarté, en un mot la perlée lion du style habituel à ces .Messieurs de la .Magistrature Erancaise '. \\ y a cela, certes, dans cesrépélilions fastidieuses, mais il n'y a pas que cela. Les Anlibardes ne s'étaient-ils pas avisés, en parfaits connaisseurs des choses de la Typographie, que le caractère employé par nous pour l'insertion du jugement était à peu près un quarl de millimètre plus petit que celui du l'ait-divers incriminé ' Il n'en fallut pas tant pour que nos adversaires ne saisissent l'occasion de nous réclamer deux insertions supplémentaires. Nous protestâmes ; nous arguâmes notre bonne loi : nous fîmes valoir que le brave carrier en question ne sachant pas lire, peu lui importait, a;u fond, que le jugement rendu eu sa laveur fût publié t, -1 ou 100 l'ois. Nous fîmes ressortir que les mots mêmes caractères qui se trouvent ILLUSTRE dans tous les jugements, laissent libre cours à l'inlerprétation de l'imprimeur: qu'en ell'et, les mots contient dans sou éléganl volume de Irais cents pages, en outre do la magnifique série de même nom, mais n'indi- L'AlniaiiacihAnuuairc du Finistère CAHTE u u U T i í í i t i í DU FINISII-:III-; mêmes caracteres désignent quent ni le corps, ni l'œil. une Rien n'y entièrement refondue, qui a tant do succès auprès des touristes el dos cyclistes, les Heures et Hauteurs des Marées, malin cl soir, dans tous los ports du l'inistère, tes Administrations ol leur Personnel, la population de toutes los communes du l'inistère d'après lo donner recensement du 'i mars liiUli, les Mains. Instituteurs. Curés (H Vicaires ; la lisio des communes avec los Bureaux de l'oste cl Courriers en voilure qui les desservent ; los Kcolos d'Agriculture les bureaux de Sociétés d'Agriculture, ot des Cómicos Agricoles, la lisie dos Foires ot Marchés, ontièromonl revue el mise à jour, ainsi que los fardons ol Assotnbléos du l'iilislèro ol dos départements limithrophos, les adresses do tous los Chalouux du Finistère, uno quantité d'illustrations ol Dessins humoristiques ; des Variétés, Conseils pratiques. Recettes utiles, etc., otc. L'horaire do tons les chemins do foi' du département, e l c , cl* lit. Kn plus d'une astreinte de 11X) francs, le Tribunal do Guingamp, malgré une 1res belle plaidoierio de noire avocat, M» Salaiin, nous a donné tort. Et de ce fait, nous aurons le plaisir de vous servir deux l'ois de plus, Mesdames et Messieurs, ce gigantesque plat réchaullé, sorti des ollloines plus ou moins nettes de Dame Thémis. — Ze na zeli ket ouzoc'h. — Ncuze, perag dond da ober ke mend all a d/óuz ama (^iii zi-me i A n ofiser a golii; pasianted dre hirder an diviz-se, gras da bobini oa dihunet eun tarn ar mousketaör. Lavarot a reaz gant buanegez : — Achuit gant Ito farsorcz ! ne meuz ket mui netra da lavaret d'eoc'h. Evil ar wech di veza, mo a c'hourc'hemen d'eoc'h on ltano ar roue rei digor d'eomp. Kastignak n'en doaJcet bet ken zonj en eur liiraal an diviz-so. nemet ret amzer d'e vevelien d'oberar pez en doa gouro'henienel d'ezo... Daridan h a b e n n'o doa nini na poultr na bolejou evid hadkarga an diou bistòlen a oa ganto, hag unan dioulé na dalveze mui netra. Gwelet mad a reent penaoz o c'hlezier na oant ket awalc'h evitoc'hennerzi peli nag ar voger savel ganto. rag o enebourien a oa niveruz hag a vije deut buan a-benn dioulo. Ofiser ar gwardou en devoa gret e c'hourc'hemen divezapa /.igouezaz raktal ar vevelien gant fuzuliou hag armou ail a gaver en ti peb mousketaér mad.Lakaat rechont anezo en o c'hichen ha duslu gant aon da zizenta deuz o mestr pe da dapout eun taol fall bennag e lechont kuit heb ober trouz d'an estacii uhella. A n dcwalijen a oa braz awalc'h obarz ar skalier evit ober ar labour-zo heb beza gwelet deuz an traon. Kastignak n'en doa brenta netra da esponi e-kenver ar gwardou hag a respontaz dustu d'ar c'houi'drouz grot d'ozan : — Aolrou leer, facltet braz oun ; mez jarni-diaoul ! m'hen tou c'houi, na dremenfet ket, enpad ma vin beo em zao!... — Sonjit er vad, aolrou markiz... — A r pez a ran ; ha fellout'ra d'eoc'h anaout va sonjezonou ¡ C'houi a zo vad oun afronted divalo, rag pa 'c'h asurct oc'h douger eun urz a-berz ar roue, c'houi a zo eurgaouiad divergont Na peuz urz ebed etre ho taouarn. " — Ha ! aolrou, a respontaz an ofiser disliou gant ar fulor a oa ennan da v e za bet c'hoariet lia dizoloet; keunz ho pozo, rag divezatoe'h c'houi a rento d'in kont deuz an insult-se, — Me zo prest, aotrou kor... ma-zoc'h dijentil gwirion, ar pez am euz poan kredi, o welout al labour a rit. — Markiz, ar c'hleze em dorn-ma a brouvo d'eoc'h penaoz va noblisite a zo ken braz hag oc'h hini : me zo marc'hek a LalTémas ! A n hano-ze a oa bet a-vec'h lavaret pa oe klevet eur griaden skillruz dreg ar vousketaérien. Disliou, bec'h warnan oc'h en em zalc'hen &-boan en e zav. mez en e zaoulagad luc'hed a gasoni hag a venjans, an Tour d'Auvergn, e gleze noaz gantan en e zorn, a oa war dreuzou e gambr. JAFFRKNXOU. (Da henil.) Г" -А.Х* mendo dos dommages-intérêts ot dés République Française, au nom du frais. Ainsi jugé et prononcé publiquepeuplo français. L e tribunal civil do ment lesdils jours mois ol an. Signe à promiùro instance, séant à Guingamp la minute: V. Marchand, président; département dos Côtes-du-Nord, soant Halléguen ot Gouéry, juges ; et A . Lo correotionnollemont a rendu le jugePonven, commis-greffier. ment suivant : Enregistré à Guingamp, le onze mars Extrait des minutes du greffe du dit dix neuf cent sept, folio 7 case 20. Reçu tribunal où se trouve écrit ce qui suit ; trois francs décimes soixante-quinze Du sont mars dix neuf cent sept. A u centimes. Le receveur, s i g n é : Cannan. dience publique du tribunal civil do Pour expédition conforme à la minute, première instanco séant à Guingamp. lo greffier du tribunal, signé : A . Lo département dcsCôtes-du Nord statuant Penvon. onrrootionnollemont tenus par MesEn conséquence, lo Président de la sieurs Victord Marchand, président. République Française mande et ordonne Halléguen et Gouéry, Juges assistés de à tous huissiers sur le requis, (lo mettre Maître Aristide L e Penvon. Commis le présent jugement a exécution; aux Greffier présent, Monsieur Jean SaviProcureurs Généraux et aux Procureurs dan, Procureur do la République. Primo : entre Monsieur René Paul, demeu- do la République près los Tribunaux de première instance d'y tenir la main ; rant àMénez-Leignhon, en la commune à tous Commandants et Officiers do la du Moustoir, demandeur recevant exforce publique do prêter main-forte ploit de M" Marseillier, huissier à Carlorsqu'ils on seront légalement requis ; haix, on date du treize février mil neuf En foi de quoi la minute du présent cent sept, ayant pour avoué M'Cahierre avoué licencié en droit à Guingamp M* jugement a été signée par le Président Dolaporte avocat du barreau de Quim- dudit Tribunal et le Greffier et cette grosse scellée du nom du même Tribupor. Secundo: Monsieur Gourlet Louis nal. Signé : A . Le Penvon. gérant du journal " A r B o b l " lequel Extrait des minutes du greffe de la journal est imprimé à Carhaix, le dit Cour d'Appel de Rennes, République sieur Gourlet demeurant à Carhaix, né Française au nom du Peuple Français. à Moolan le dix-sept avril mil huit cent Audience publique de la Chambre des soixante dix-sept, fils de Louis-Mario et Marin-Joséphine L e Mouàlllc défen- Appels do police correctionnelle do la jflburaux fins de l'exploit sus-relalé, pré- Cour do Rennes, tenue au Palais de Justice, le dix-neuf Juin mil neuf «ont v e n u d'injures et do dilTamalion envers | lç|doinandnur René Paul. M« Salaiin.avo- sept, par M. de Savignon-Larombière, président ; Panée, greffier ; Gauducal. 3° Monsieur Savidan. Procureur cheau et Savidan, conseillers, assistés do la République partie jointe.. La cause de M . Borel, greffier, on présence de M . appelée a l'audience publique du vingtMahoudeau, avocat général. Entre : et-un février dix neuf dont sept M" CaGourlet, Louis, (ils de Louis-Mario et de hierre, avoué du demandeur a exposé Marie-JosèphineMouallic, né le 17 avril l'affaire de l'assignation qu'il a déposé 1877, à Moëlan Quimperlé, demeuau tribunal. Los témoins ont comparu rant à Carhaix, gérant du journal Ar ainsi que le prévenu. Monsieur le PréBobl, appelant par acte du douze mars sident a procédé à l'interrogatoire du mil neuf cont sept, du jugement correcp r é v e m x i t ensuite à l'audition des tétionnel du tribunal dé Guingamp, en moins ,séparément. Aucun reproche date du sept mars mil neuf cent sept, n'a été proposé contre les témoins. Ils lequel par application des articles 32, ont prêté serment de dire toute la vérité 33, 2 1 ) , 23, O'I, 63 de la loi du vingt-neuf rien que la vérité, ot le greffier on a lonu Juillet mil huit cent quatre-vingt-un, note ainsi quo de leurs noms, prénoms 463, 02 du code pénal, 194 du code âge et profession et demeure et de leurs d'instruction criminelle, l'a condamné principales' déclarations. A p r è s l'audià seize francs d'amende par corps et tion des témoins la parole est donnée à en outre à cent francs de dommagesM" Delaporle avocat du demandeur leintérêts envers la partie civile, René quel a fait valoir la défense de ce derPaul, et à l'insertion in-extenso du nier. La parole est ensuite donnée à jugement dans los deux numéros du M ' Salaûn, avocat du défondeur, lequel journal Ar Bobl qui suivront le jour a fait valoir la défenso de ce dernier. où ledit jugement sera devonu définitif Lo Ministère public à qui la parole est à peine d'une astreinte de cinquante enfin donnée a conclu a l'application francs par semaine de retard pendant de la loi contre le prévenu Gourlet. un mois, pour diffamation ot injure. Puis le tribunal après avoir entendu Délit commis le vingt-trois décembre les avocats dos parties en cause après mil neuf cent six, dans l'arrondisseleurs plaidoieries et répliques, le miment de Guingamp. Et René Paul, nistère public .en son réquisitoire et carrier, demeurant a Ménez-Loignhon, après on avoir délibéré conformément on Lo Moustoir, partie civile. à la loi a renvoyé au jeudi sept mars dix neuf cont sept pour rendre son juDo la cause M . le,Procureur général gement. Et revenu à ce jour sept mars produisant l'audience aux fins de citalix neuf cent sept l'affaire appelée à tions du 23 avril et 2 mai 11)07. La caunouveau à l'audience publique et lo tri- se appelée le prévenu n'a pas paru. M . bunal ayant délibéré conformément à Prodhome avoué a déclareseconstitucr la loi le jugement a été rondu comme pour l'intimer, il a lu et déposé sur le suit par Monsieur le Président. bureau do la cour des conclusions. La cour donne défaut contre l'appelant Attendu quo dans lo numéro du vingt passe outre aux débals. . Puis après neuf décembre dix neuf cont six du avoir entendu le rapport do l'affaire journal " A r B o b l " lequel est distrifait par M . le conseiller Gauducheau, bué ot vendu dans l'arrondissement de M' Prodhome, avoué en ses conclusions Guingamp est inséré l'article suivant Le ministère public en ses réquisitions en breton. Eur pilaouer tapot : Var ar ot après on avoir délibéré. En la l'orme poont da bignat en ho gwele, Soaz Priconsidérant que lo prévenu n'a pas rent, menajerez en Mono Limon, a glecomparu quoique régulièrement assivaz skei var ho dor da 9 heur deuz an gné. Donne défaut contre lui faute d'anoz. Po doa digoret an nor, René Paul, voir comparu. Décerne acte à M Prodmenglcuior a lampaz on ti hag a heurhome, avoué du dépôt des conclusions tais Soaz Prijeht. Houma a c'halvaz hopar lui prises. Renvoie pour être statué gen amezeien erruazenkoulz da g a s a r sur lo fond à l'audience du vingt-et-un g\vaz-ma da vale. do ce mois. Signé de Savignan-LaromAttendu quo la traduction française bière (président) ot Borel greffier. Et àdo cet article est la suivante : Un putasl'audience publique du vingt-six juin sier attrapé : Comme Françoise Prijent mil neuf cent sept, la cour composée ménagère à Menez-Limon, allait so de M . de Savignan-Larombière, présimettre au lit elle entendit frapper consident, Pavec, greffier, Gauducheau et tre sa porte à 1) heures du soir. Dès Savidan conseillers assistés de M" lloqu'elle l'ouvrit René Paul sauta dans la rel, greffier. En présence de M, Mahoumaison, et. so précipita sur elle (ou la deau, avocat général. A p r è s on avoir bouscula). Celle-ci appela au secours délibéré a rendu l'arrêt suivant : Consises voisins pour lo mettre dehors. dérant que Gourlet a déclaré se désisPlainte a été portée à la gendarmerie. ter do son appel suivant lettre adressée Attendu que le titre de l'article est une io 10 avril 1907à M. leProoureurdo laRéinjure a i'adresse do René Paul, attendu quo le texte de l'article rapproche du li- publique de Guingamp signée de lui avec légalisation de sa signature par Montre no laisse aucun douto sur l'intensieur le Maire de Carhaix, lieu de son tion do l'auteur do l'arliclo d'accuser René Paul d'avoir commis une tenta- domicile, que ce désistement est régulier en la forme qu'il y a lieu d'en prentivo do viol ou un attentat à la pudeur; que l'imputation de co fait ost de na- dre acte. Sur les conclusions de la partie civile. Considérant que René Paul ture à porter atteinte à l'honneur et à sans s'opposer an désistrment demanla considération de René Paul ot consde quo le présent arrêt soit inséré à la titue une diffamation. Que l'intention suite du jugement du tribunal de Guindo nuire est manifeste, et quo René gamp. Considérant qu'il convient de Paul aéprouvé du fait de la publication faire droit à ses conclusions. Oue sur do l'article un préjudice dont il lui est le seul appel du prévenu la situation dû répaaation. Par ces motifs, faisant ne peut être aggravée, l'insertion solliapplication des articles trente deux, citée ne constitue pas une aggravation trente - trois, vingt - neuf, vingt-trois, de peine mais se présente seulement soixante - quatre, soixante - trois de la comme la suite et la conséquence nala loi du vingt-neuf juillet mil huit cont turelle do principe de responsabilité adquatre-vingt-un, quatre cent soixante mis par le tribunal. Que celle insertion trois du code pénal et cont quatre vingt en plus a été nécessitée par les insiquartorzo du eodo d'instruction criminelle, neuf de la loi du vingt deux Juil- nuations malveillantes de l'appelant que dans le numéro du j o u r n a l " A r let mil huit cent sept tous lus à l'auBobl " du i l mai 1007 postérieudience par Monsieur le Président et sont rement à sa lettre de désistement et ainsi conçus : (suivent les textes.) contrairement à la vérité il annonce a Statuant sur la conclusion du minisses lecteurs quo René Paul offrait de tère publique, condamne le sieur transiger laissant croire ainsi qu'il Gourlet, Louis, on sa qualité do gérant n'avait aucune confiance dans ses prédu journal ArBobl., à la peine de seize tentions consacrées par la justice. Par francs d'amende. Et statuant sur los ces motifs. La cour prend acte du déconclusions de la partie civile, oonsistement formulé par Gourlet. Dit on damno Gourlet, Louis, à payer à René conséquonce quo le jugement du tribuPaul la somme de cent francs au titre nal civil de Guingamp du 7 mars 1007 de dommages-intérêts. Ordonne en sortira son plein et entier effet. Ordonoutre l'insertion in-oxtonso, sauf toutene que le présent arrêt devenu définifois ce qui concerne les articles de loi tif, sera inséré à la suite du dit jugevisés qu'il suffira d'indiquor par leurs ment, dans les conditions, les délais et numéroB, du présent jugement dans sous l'astreinte prescrite au dit jugeles deux numéros du journal ArBobl ment. Condamne la partie civile aux qui suivront le jour où le présent jugedépens sauf son recours eontro Gourmont sera devonu définitif à peine let. Dit quo dans les dépens seront d'une astreinte de cinquante francs par compris les frais de M . Prodhome, semaine de retard, pendant un mois, avoué, dont le ministère a.été reconnu et ce & la môme place et avec les mômes utile lesquels frais s'élèvent à la somcaractères quo 1 article incriminé. Dit me de quarante cinq francs quarante qu'il n'y aura pas lieu à insertion dans cinq centimes, Les frais d'appel envers d'autre journaux. Condamne la partie l'Etat étant liquidés à dix francs quacivile aux frais de la procédure liquidé rante centimes. Fixe au minimum, la a la somme de cent cinq francs trentedurée de la contrainte par corps pour cinq contimos, coût, retrait et notificale recouvrement des frais. Ainsi jugé tion outre, sauf son recours contre le et prononcé en audience publique de la condamné Gourlet, Louis. Fixe ladurée Chambre des appels de police correcde la contrainte par corps au minimum tionnelle de la cour do Rennes au pade la loi pour le recouvromont de l'a0 Boto! lais do-justice lés jour, mois et an sus dits. Signé : de Savignan-Larombière (président) avec Duffé, Gauducheau et Savidan, conseillers et Doretgreffier. En marge ost écrit : enregistré li Rennes le ilcux juillet mil neuf cent sept folio 80 caso \ reçu un franc quatrevingt hui'l centimes décimes compris. Signé : Foret. En conséquence le Président de la République Française mande et ordonne à tous huissiers sur ce requis de Hicttro le présent arrêt à exécution. A u x Procureurs Généraux et aux Procureurs do la République pies les tribunaux de première instance d'y tenir la main. A tous commandants et officiers do la force publique d'y prêter main-farte lorsqu'ils en seront légalement requis. Pour expédition conforme, le greffier en chef signé Doret. P. 0. G. Signé Marseillier. M a r c h é de Prix du kilogramme Poids V I T ama V O L I li 6 в я LI О H 11 80 Bonds... Ì91 1 503 96 78 Vaches.. IIIS 710 94 (ili Tau rouux 200 209 80 Veaux... 1 518 НТО 38 l 15 8« Montons l'i 86813 203 15 Рогов..,. 3 92' 3 0271 T\ 1 20 1 Braufs, vaches, taureaux : vento bonne. Voau'x : vetdo moyenne. Moutons: vonlo tacilo. Porcs : vont» assez bonne. 65 63 55 95 72 15 CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e ) LUS 100 Société AVOINKS KILOS PKOMKNTFL RKMITKFL t'AitlNI> 18 75 22 55 30 05 18 75 22 85 30 80 19 23 150 30 85 Con ratti Prochain Janv-Fév 18 90 17 85 17 90 Tendance... calme calme caline calino D'i Goût exquis, f i Arôme agréable est h ^ S p r o f f i Moka Leroux de oc. genre employé pour bon café. faire du Se t r o u v e d a n s t o u t e s l e s épicer i e s avec los renseignements pour sou Concours 1907. EVITER LES CONTREFAÇONS Tribune du Travail gratuite DEMANDES IIOAIME, 2."> ans, eoimalssant travailrtemaison et Jnnlina_o. (lupinmio emploi dans maison bourgeoise! ou préilbytorB. Trou lionnes référencus. S'adroaser ù M. 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L u C i d r o g ê n e (des mois grecs Sidron, cidre ; Gennao, j-ïongondro) ; possède, en ,effet, la curieuse propriété do donner axVpeltt cidre ou cidre de seconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui manque, élément sans loquel il ne saurait se conserver, et de lo transformer, en même temps, on cidro de qualité extra pouvant rivaliser avec lo cidre des «rus classés. Si l'on prend par exemple, un mélange formé de : Cidre pur jus. sortant du pressoir 1/2 barrique et Eaû de foulai no 1/2 barrique et que l'on y ajoute un llacou de Cidrogêne et quelques kilos do sucre, on obtient une barrique de cidre, en quelque sorte, parfait. L'occasion est donc ollorlo à toute personne An doublet' sa provision do bon cidre a conserver. .\L Li; G.vo a fait personnellement l'essai du atdrogènc, mais voulant èlre fixé sur la valeur réello du produit, il a prié quelques personnes, absolument compétentes on cidrologie, de vouloir bien l'expérimenter. 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ГАФПШГШШГ DU" DU" PPeeUUll J a r d i n l U u e t r ò " , B*TLI, M* d » Q r a n a U » , P k r t » . Adresser les demandes de souscriptions à M. Desmazières '30, Place des Lices, Rennes, chargé du service T o u t N O U V E L a b o n n é L ' i n n é e E N U E R E 1808 R E C E V R A gratuitement L O S N " D E N O V E M B R E ET DÉCEMNREIWV. contraire. \ financier. de séchelles, Il I L I » «e» Edouard ROUILLARD HARCLIAIHL-TAILLEUR - CAIIILILX HOTELS RECOMMANDÉS Pardessus, Manteaux et Pèlerines en caoutchouc sans odeur et en tissus imperméabilisés non caoutchoutés p o u r H o m m e s e t D a m Paletots* de cuir et de toile cirés, pour cultivateurs e s 1 POUIl I ' • « • I L I IL Hotel ile l'Europe, • • • • • • • • • • I l limi Morluix. Sur demandé formulée par loltro. 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Elle pomici à chacun do róalisor co róvo si longtemps entrevu, do construire sa maison, sans avoir à débourser autre choso qu'une animile égale au montant de son loyer, et colto amatilo n'est dèe que lorsque la maison usi aelvevóe et que l'on est entré en sa possession ; on paie sa maison, avec l'argent de son loger et ou dévient propriétaire sani s'en apercevoir. Depuis ces deux dernières années, la Société aconstruit plus de deux cents maisons, dans les différentes parlies delà Franco, notntnmont à l t r e s t et à Loriuitt. on chacun peut les visiter. Ne construisez donc pas avant do vous être adressé à 1' « Union Prévoyante. » Pour tous renseignements, notices, modèles, plans, etc., s'adresser soit au Siège Social, soit à M . <1« M1LVIAC à C a r h n i x (Pinislère), Représentant pour la Région bas-hretonno. Nota. — Prióre do prendre dès maintenant ses dispositions vis-à-vis do la Société pour quo colle-ci puisso commencer les travaux au printemps prochain. é P&R les SUCS et PRINCIPES — Prix Lets Modérés. F O H C E BIJOUTERIE, i n N i-AKi>. ^ jjiaare » c t*l u . 1 - s toai'icvci pi «étranger, a s c 1-. l i s t i u s u " s » f . » u s « i « « • > ' « GRANDE s t è r e CHRONOMÈTRE FABRIQUE D E MENUISERIE I S C I L P T W M T O I T STYLE M E N U i S E R i i i m o b i l i e r r u b i s , " * R é g l a g e D'UN M e u b l e s . INTÉRIEUR iiam'jres C a b i n e t s On C O U C H E R à d e Rue GRANDE ( NOUVEAUTÉ( ± & , P l a c e S a . i n Piano réclame M C 3 - XJ I N G A Grand choix de Bijoux pour Mariage, avec brillants Parures <et Bouquets en fleurs d'oranger. t - O o r tki-c:i4l l e s m o i n e s Abonnement» sans frais à toutes les revues périodiques. Maohlne i ooudre NEW-HOME. — Mekanlkou da vrlat gant rabat braz, gwarantet 5 bla. (3 B O U T E T E N T R A V E R S , R E S S O I R S » E. 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