calendrier 2013
Transcription
calendrier 2013
« Nul ne sera tenu en esclavage ou en servitude(…). Déclaration universelle des droits de l’homme, art. 4 Karl Gendron J’ai bien aimé la journée où j’ai rencontré la famille à qui j’ai donné tout ce que j’avais apporté du Canada. Je me suis rendu compte que même si ces gens sont dans la misère, ils sont prêts à tout donner. Ils ont toujours des gros sourires et aiment jouer. Pour ce qui est des religieuses, c’est formidable de voir des gens passionnés au point de vouloir aider ceux dans le besoin. J’aimerais y retourner. Nous voyons à quel point nous sommes chanceux au Canada. Ma mission n’est pas finie! Kim Riopel Ce voyage a changé ma vie pour le meilleur. Ainsi, j’apprécie ma famille et tout ce qui m’appartient. Mes valeurs ont changé grâce à ce voyage. J’admire la culture haïtienne. Lorsque je suis allée au kilomètre 29, mon cœur a brisé en mille morceaux parce que je me suis rendu compte que ces gens n’allaient pas s’en sortir. Mais la joie que nous avons réussi à leur procurer avec les sacs de nourriture et de linge va rester avec eux longtemps et avec moi aussi. Si j’avais de l’argent, j’emporterais toutes les personnes que j’ai rencontrées au Canada pour leur donner une éducation et la vie qu’elles méritent. Ce voyage m’a ouvert les yeux sur la réalité et j’ai hâte d’y retourner pour voir la fille que je parraine (Maleni). Merci Serge pour ce voyage. Transformation d’un batey avec de la peinture dim. 6 lun. Bonne Fête7 mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 8 9 10 11 12 Karl Gendron 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 « Je ne suis plus capable de mettre du sucre dans mon café, j’ai l’impression de boire du sang d’esclave. » Francine Grimaldi, extrait de conférence de presse, 11 septembre 2007. Valérie Hébert Participer une deuxième fois à ce voyage m’a permis de revivre des émotions que j’avais oubliées au cours des deux dernières années. Cette expérience était donc aussi touchante que la première lors de mon voyage en 2011. J’étais vraiment déçue et troublée de voir que, même après deux ans, rien n’avait changé. Les enfants avaient grandi, mais la misère avait empiré. C’est à ce moment que je me suis rendu compte à quel point nous sommes chanceux au Canada. Ce que j’ai adoré de ce voyage, c’est de revoir les visages familiers, surtout celui de Nando. Tout le monde devrait vivre cette expérience. Ce n’est certainement pas mon dernier voyage. Merci beaucoup Serge de m’avoir permis de faire partie du groupe une deuxième fois. C’est une expérience que je n’oublierai jamais et je souhaite la revivre de nouveau. Samantha Dallaire Avant d’aller en République dominicaine, j’avais l’impression que c’était injuste, mais maintenant que j’y suis allée, je n’en reviens pas. Je ne comprends toujours pas comment il peut y avoir autant de pauvreté encore en 2013. Je crois qu’avoir passé une semaine à La Higuera a changé mon regard sur la vie. En voyant les gens de ce pays si heureux, je me suis rendu compte que je n’apprécie rien et maintenant je regrette. Être obligée de partir de la République dominicaine était la pire partie du voyage; j’ai créé des liens là-bas avec des enfants que je ne verrai plus jamais. Si je le pouvais, je déménagerais à La Higuera pour donner la chance aux familles de vivre ma vie. C’est injuste que nous vivions avec tout ce que nous voulons, mais encore, nous ne sommes pas heureux. Eux, ils n’ont rien et sont plus contents que nous. Je veux retourner à La Higuera avec ma famille et plus tard avec mes enfants. Je crois que si plus de gens s’engageaient, nous pourrions avoir un gros impact sur la vie de ces gens. Sacs de nourriture Esmeralda Alexander dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 Bonne Fête 3 4 5 Bonne fête 6 7 8 9 Alexander 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Bonne fête 23 Esmeralda 24 « 25 26 27 28 Malgré les pénuries de toutes sortes, ‘nous rêvons’ disent les femmes des bateyes. » Sonia Pierre, El Movimiento de Mujeres Dominico-Haitianas (MUDHA), novembre 2009 Michelle Alexander L'éducation est la clé de l'indépendance. Mon rêve était d'équiper l'école de La Higuera d'une bibliothèque afin que les enfants puissent découvrir ce qu'est « AVOIR SOIF » de lecture. Sans livres, ces élèves ne peuvent apprendre, être curieux ni réaliser leurs rêves. Et OUI, même s'ils ne sont pas choyés comme nous, ils rêvent eux aussi. Grâce à la générosité de mes amis et de ma famille, ce rêve fut réalisé. Merci. L'expérience de vivre un voyage avec des étudiants m'a aussi donné l'espoir que cette génération possède de vrais citoyens de mission. Nous vivons dans une société qui tend vers l'individualisme; nous sommes centrés sur nous-mêmes, mais je me suis vite rendu compte que nos jeunes peuvent faire une DIFFÉRENCE dans le monde lorsqu’on leurs offre la chance de vivre une aventure comme celle que nous avons vécue. Donc, gracias à mon collègue Serge. Merci. Émilie Prévost Avant mon départ, je ne savais honnêtement pas à quoi m’attendre. Je dois dire que ce séjour dans la pauvreté m’a aidé comme individu de plusieurs façons. Je vais définitivement apprécier plus les choses que j’ai. Ce voyage m’a donné la chance de rencontrer plein de gens extraordinaires que je n’aurais pas pu rencontrer autrement. Je me rends compte maintenant que j’ai des priorités qui sont vraiment importantes pour moi et que ma famille à de la valeur à mes yeux. Ce séjour m’a ouvert les yeux sur le monde et je vois la pauvreté bien différemment. On a eu beaucoup de temps libre, mais je crois que j’en ai même bénéficié; j’ai pris le temps de penser et de mettre mes priorités en ordre. Je me suis rendu compte que je suis une personne très chanceuse. Je recommanderais à n’importe qui de faire ce voyage et je te remercie Serge de m’avoir donné cette chance. Ce voyage va toujours rester dans mon cœur. Je trouve terrible la pauvreté dans laquelle vivent ces gens tous les jours. Je ne peux dire à quel point j’ai du respect pour ces gens qui travaillent fort tous les jours pour vivre et faire vivre leur famille avec très peu. Sacs d’aide humanitaire: vêtements, jouets, bonbons, etc... dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 / 31 25 26 27 28 29 30 « Fils de parents illégaux, les descendants des braceros passeront toute leur vie sans identité, sans le pain de l’instruction et en lutte permanente pour leur survie. Devenus grands, ils n’auront d’autres issues que de tenir à leur tour la machette dans les plantations de canne à sucre. » Jérémie Duquette Marie Lise Bergeron Le moment le plus marquant du voyage fut lorsque nous sommes allés dans les bateys isolés pour la première fois. C’est durant cette visite, alors que nous apportions des sacs de nourriture, que j’ai appris que les enfants ne pouvaient pas recevoir une éducation. C’est à ce moment que je me suis aperçue à quel point c’est difficile pour eux de se sortir de leur misère. J’ai vraiment aimé mon expérience. Pour commencer, le groupe était très dynamique et c’était plaisant d’être entouré de ces gens. De plus, je me suis rendu compte à quel point je suis chanceux d’être né au Canada. Je suis conscient qu’il ne faut pas gaspiller et j’apprécie les choses que j’ai. J’étais surpris de voir les enfants si heureux. Je pensais que sans argent, on ne pouvait pas l’être. Une chose qui m’a marqué, toutefois, c’était de voir les enfants d’environ six mois pleurer et de voir des mouches sur leurs yeux. Pour conclure, j’ai aimé la mission en République dominicaine et j’aimerais y retourner dans deux ans. La culture du piment dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Bonne Fête Marie-Lise et Jérémie Duquette « En fait, mon père, c’est le garde rural de bateye [ camp de travail] de Contador. Il les a attrapés quand ils essayaient de s’enfuir. Il les a frappés à coups de machette. Il devait être 5 heures du matin, il ne faisait pas encore jour. Le garde disait qu’il ne pouvait pas les laisser s’échapper, que les patrons paient trop cher pour leurs têtes. » El Mundo via Courrier International— no 660– 26 juin 2003 Dustin Lepage Anabelle Bouchard Cette semaine, j’ai vécu une expérience inoubliable. Cette expérience m’a permis de voir le monde d’une différente façon et de voir comment beaucoup de gens ont besoin d’aide. Même si ces gens ont beaucoup de misère, ils ont toujours un sourire. J’ai pu voir qu’ils apprécient les choses que nous faisons pour eux et que le programme de parrainage fait une différence dans leur vie. Les enfants ainsi que les adultes sont toujours prêts à s’entraider. ‘Notre mission est une mission d’amour et de bonté’ Mère Teresa Nayelin dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 20 21 22 23 24 25 Bonne Fête Kimberly Riopel 19 Bonne Fête Dustin Lepage 26 27 Bonne Fête Anabelle Bouchard 28 29 30 31 « Près de 80 travailleurs et leurs familles se partagent une vingtaine de chambres contiguës. Le plancher est en béton et le toit, en tôle. Il y règne une chaleur insupportable (…) » Caroline Touzin, La Presse, samedi 28 février 2009. Brandon Girouard Mon séjour a bien commencé, mais je suis tombé malade peu après mon arrivée à La Higuera. C’est fâcheux, mais c’est la vie. Malgré tout, j’ai quand même très bien aimé mon premier voyage. J’aimerais remercier Serge et Mme Alexander, mais surtout Maureen et Julie, car elles ont bien pris soin de moi et je l’ai grandement apprécié. Merci. Marie-André Murray Ce qui m’a marqué le plus de ce voyage, ce sont les gens. On a créé une relation sans même être capable de se comprendre. Ça fait une relation basée sur les émotions. La joie, le rire, les sourires et même les larmes. Ce sont des moments qu’on a pu vivre avec les gens de cette communauté. Chocolat RD dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 / 30 24 25 26 27 28 29 « Il y a beaucoup de mères célibataires dans les bateyes. Dans un environnement qui leur offre peu de possibilités pour gagner leur vie, les femmes doivent nécessairement cohabiter avec un homme, en l’absence de véritable lien affectif. De ces unions naissent des enfants, l’homme s’en va, la situation de ces femmes célibataires se complique et malheureusement il ne leur reste que la solution de se prostituer puisqu’elles ne peuvent abandonner leurs enfants comme le fait l’homme. » Le monde selon les femmes, « Femmes en migration », Palabres no10, 2002, page 8 Isabelle Vallée-Prévost J’ai aimé mon voyage missionnaire, car j’ai aimé visiter les bateys et aider les familles dans le besoin en leur donnant des sacs de nourriture et de vêtements, et en peinturant leur maison. J’ai aussi aimé donner de la joie aux enfants et aux parents ainsi que jouer avec les enfants et apprendre à connaître des nouvelles personnes. Jessika Carroll Wow! Ce voyage a vraiment dépassé mes attentes! L’accueil et le sentiment d’amour dans cette petite communauté sont incroyables. Le sourire des gens qui n’ont rien ainsi que leur générosité chaleureuse me donne une nouvelle raison d’aimer la vie. Leur joie de vivre est sensationnelle et me touche profondément. Je vais me rappeler de ce voyage pour le reste de ma vie et j’espère d’y retourner un jour. J’adore ces gens et ils me manquent beaucoup. Le dernier soir, Marie-André, Dustin et moi étions dehors avec les enfants (Eliezer, Nayelin, Melissa, etc.) et ils nous ont si touchés. Deux petites filles de la famille de Lou avaient très froid, donc Marie est allée chercher deux de ses chandails longs, entre autres son lululemon cher, et les leurs a offert. Elle a commencé à pleurer et moi aussi. Nous prenions les enfants dans nos bras et les caressions fortement. J’ai donné mes lunettes de soleil à Yanker. Il était très content. Ce petit garçon a ensuite commencé à pleurer, puis les autres petites cocottes. Marie, Dustin et moi avons éclaté en sanglots. C’était incroyable. Sœur Montfort nous a dit qu’elle nous gardait jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de neige au Canada. Ce serait un miracle. Coupeurs de canne à sucre dim. 7 lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 6 8 9 10 11 12 13 Bonne Fête Emilie Larochelle Bonne Fête Isabelle Vallée-Prévost 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 29 30 31 Bonne Fête Jessika Carroll 28 « Comment a-t-on pu arriver là? Une république noire indépendante– la première de l’histoire– qui s’est libérée de l’esclavage du régime colonial français, au 19e siècle, fournit aujourd’hui des esclaves aux pays voisin. » Martin Pierre Tremblay, Esclaves d’Amérique, L’actualité, 1er décembre 2005 Stéfany Scafe J’ai adoré peinturer et donner de la nourriture et des vêtements aux familles dans les bateys. Les enfants sont incroyables; ils sont joyeux même s’ils n’ont rien. J’ai vu que Sœur Maude et Sœur Montfort sont des femmes exceptionnelles. J’ai aussi vu que les gens âgés aiment jouer aux dominos et que les enfants adorent prendre des photos. Pendant mon voyage, j’ai appris à mieux apprécier les choses que j’ai et à aimer ma famille encore plus. Emilie Larochelle Cette semaine passée en République dominicaine est une semaine qui restera gravée pour toujours dans ma mémoire. Elle m’a permis de voir le monde d’une différente façon. J’ai vécu avec des gens pauvres toute la semaine et j’ai été marqué par la façon dont ils s’entraidaient et dont ils étaient heureux ainsi que par leur beau grand sourire. Ils ont presque rien, mais ces Haïtiens et Dominicains sont heureux et apprécient beaucoup plus les choses que nous. Je vais maintenant apprécier davantage les choses que j’ai chez moi, je ne vais pas gaspiller à la maison et je vais penser aux autres avant de penser à moi-même. Je veux aussi parrainer un jeune pour l’appuyer et venir en aide à sa famille. J’ai vu que le système de parrainage aide beaucoup aux jeunes et à leur famille, alors je veux faire ma part aussi. Et si j’ai la chance de revivre le voyage missionnaire dans deux ans, je veux définitivement m'engager de nouveau, mais avec ma mère. Adelin Célébration dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 28 19 29 20 30 21 31 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 « Pendant les six mois hors saison, les travailleurs qui ont choisi de rester dans les bateyes, se sont vus offrir des petits bouBonne Fête lots comme la Stéfany préparation Scafe des champs de canne à sucre pour la prochaine récolte, avec un salaire inférieur au minimum légal. » « Pendant les six mois hors saison, les travailleurs, qui ont choisi de rester dans les bateyes, se sont vus offrir des petits boulots comme la préparation Us Department of State, Country Reports on Human Rights Practices-2008 des champs de canne à sucre pour la prochaine récolte, avec un salaire inférieur au minimum légal. » Publié par Bureau US of Demacracy, RightsReports and Labor, February 2009. Department ofHuman State, Country on Human Rights25, Practices-2008 Publié par Bureau of Demacracy, Human Rights and Labor, February 25,2009. Programme de parrainage en RD: Gérer par Sœur Maude Rhenau, Hélène Haché et Serge Gagné, de l’école secondaire catholique Cité des Jeunes à Kapuskasing, Ontario. Parrainer un enfant du tiers-monde, est une démarche solidaire humanitaire qui le sauve de la misère et d'une exploitation probable. Ce doit être un engagement bien réfléchi qui devrait être pris sur le long terme, ou tout au moins pour une année. 100% des dons sont remis aux enfants/familles par Sœur Maude. Pourquoi parrainer ? Sauver un enfant en difficulté, c'est lui donner une chance de s'habiller, de se nourrir, de se soigner, d'aller à l'école et bâtir son avenir, pour qu'il ait une vie meilleure que celle à laquelle il est confronté aujourd'hui, sans pour autant le séparer de son milieu familial, de sa culture et de son pays. Cela peut être aussi d'aider sa famille s'il n'est pas orphelin, ou même la communauté qui l'entoure. Données générales •Allocations : le montant de votre choix par mois (études, nourriture, médicaments). •Age des enfants à parrainer : de 1 à 20 ans. •Pays (correspondance) : Haïti et République dominicaine (espagnol ou français via traduction) Parrainer un enfant : Le parrainage permet d’assurer les besoins vitaux et essentiels de l’enfant, et dans une moindre mesure, ceux de sa famille et de sa communauté qui le porte. Le parrainage permet aussi aux enfants d’avoir le sentiment qu’ils ne sont plus seuls, et que quelqu’un s’intéresse à eux. Cette chaleur humaine, lointaine, leurs donnerait à eux, les oubliés, plus de courage pour supporter la vie monotone et peu épanouissante. Monette (famille) Filleuls \ filleules Nayelin Adelin Fleuri Nicole Adelfa Omice Jeudi Aleca Paul Alexander Ramon Mistil Alexi Raylito Juan Santo Chikito Veronica Del Rosario Yafresi Désenia (famille) Yairy Emmanuel Jean (famille) Esmeralda Fernando s Freddy and Patricia ain i. r Jenny Martine ar pu Jolo t p ap e es re Laori in vot a r r Luisa ar pou m Magalie i 36 erc Maleni M Meiby Michel Fils Aimé Misula Albert Mita Doris (famille) Nelson Recherche un parrain et/ou marraine pour Nelson, 9 ans. Misula dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 6 7 9 10 11 12 13 14 19 20 21 26 27 28 8 Bonne fête Misula 15 16 17 18 22 23 24 25 29 25 30 26 31 27 28 Bonne Fête Emilie Prevost 29 30 Selon les chiffres du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), la République dominicaine figure parmi les pays dont la part des dépenses consacrées à la santé publique était la plus faible, avec 2% du PIB. La situation des droits humains dans le monde, Amnesty International, rapport 2009 « Quand il y en a si peu pour la santé en général, peut-on espérer plus pour la santé mentale? » Maureen Gagné Dieu créa une île si riche en beauté : l’homme créa un enfer infini pour les haïtiens sans papiers. La République dominicaine est un assaut des sens. La beauté des montagnes, des plages et l’océan contraste aux conditions de vie dans les bateys. La senteur des fleurs et d’une brise fraiche disparaissent parmi les odeurs qui émanent des déchets humains dans les fossés et du brûlage des cannes, chose qui est fait de façon régulière, sans considération pour ses effets nocifs. Les buffets incessants dans les « resorts » sont péchés quand on s’aperçoit que le riz blanc est un luxe pour ces pauvres haïtiens. La musique si enjôleuse, les coqs qui ne s’en tiennent pas aux petites heures du matin n’existent que comme bruit de fond pour les rires des enfants qui jouent, les pleures des enfants qui ont si faim, et le silence des enfants qui ne parlent pas par manque de stimulation ou par l’horreur qu’ils ont vécu. Tout est sale de poussière, de peu d’hygiène, mais un seul touché d’une main ou d’une caresse touche le cœur d’un enfant, d’un vieillard, d’un parent et l’âme de ceux qui ose s’ouvrir à l’expérience missionnaire. Même si l’homme créa cet enfer, Dieu a su envoyer Sœur Maude, Sœur Montfort, toutes les autres religieuses de la Congrégation des filles de Marie, leurs employé-e-s et bénévoles et tous les missionnaires qui se dépassent et font ce trajet; il est présent dans Dieu-Seul (coupeur de canne à sucre et bedeau pour les religieuses) et dans le visage de ceux qui habitent les bateys . en ure Ma fille sa ( Lui ule) Ingrid Le groupe missionnaire de l’école secondaire catholique Cité des Jeunes RD 2013 désire remercier les personnes et organismes suivants pour leur généreuse contribution pour le voyage missionnaire qui a eu lieu du 31 décembre 2012 au 7 janvier 2013 à La Higuera, en République dominicaine. Prêtre, Hervé Sauvé Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières Evelyn Payant et amis de Michelle Alexander Dentiste Michel Gravel OK Tires & Auto Service L’Étang, Cité des Jeunes Centre Connexion Ontario Power Generation Bureau de santé, Porcupine Wal Mart Chevaliers de Colomb Caisse Populaire de Kapuskasing Graci as Soyez assurés que votre appui a fait toute la différence pour les familles des coupeurs de canne à sucre et des religieuses de la Congrégation des filles de Marie... Ramon Paul Luisa dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 Bonne fête Paul 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 28 30 31 « Les enfants nés de parents haitiens dans les bateyes ne sont pas enregistrés à l’État civil dominicain et n’ont donc aucun droit, ni en République dominicaine, ni en Haiti où ils n’existent pas. » Isabelle Dubois, Cybersolidaire, 13 septembre 2003. Annie Mercier J’ai vraiment apprécié le voyage en entier. J’ai adoré remettre des sacs de nourriture et de vêtements, donner de la joie aux plus jeunes et aux vieillards ainsi que peinturer les maisons dans le batey afin de mettre un sourire sur le visage des gens moins fortunés. Ce voyage m’a ouvert les yeux sur la misère qui règne dans le monde et sur les gestes que je peux poser afin de faire une différence dans la vie des habitants des bateys. J’espère que ma contribution mensuelle à la famille de Maleni lui apportera de la sécurité et de la joie. Angèle Villeneuve Cette expérience va être inoubliable, c’est certain. Par contre, le voyage ne s’est pas déroulé comme je me l’étais imaginé. Je pensais venir ici et travailler fort, mais nous avions beaucoup de temps libre. J’ai aimé voir ce qu’est la pauvreté; ça m’a vraiment touché. J’ai surtout eu de la difficulté à voir les enfants avec des mouches sur les yeux. Un jour, oui, je vais être marraine d’une famille et je vais l’aider. Merci Serge pour tout et pour m’avoir fait vivre cette expérience. Omice dim. lun. mar. mer. jeu. ven. 1 sam. 2 Bonne fête Annie Mercier 3 4 5 10 11 12 17 18 19 Bonne fête 6 Samantha Dallaire et Maureen Gagné 7 8 9 13 14 15 16 20 21 22 23 28 29 30 Bonne fête Angèle Villeneuve 24 25 26 27 « J’ai traversé la frontière pour trouver du travail et je n’ai jamais gagné de quoi rentrer. » Ildefonce Olmedo, Les damnés de la canne à sucre, El Mundo via Courrier International– no 660, 26 juin 2003 Amélie Plamondon Le voyage missionnaire a définitivement changé ma façon de penser. Les Haïtiens n’ont presque rien et malgré tout, ils ont un beau sourire. Je me suis rendu compte à quel point on est très chanceux au Canada. Après notre journée à la plage, je me suis aperçu de la façon dont les stations balnéaires cachent la réalité en République dominicaine. C’est très beau dans les stations balnéaires, mais les trois quarts de la population vivent dans la pauvreté. Ça va d’un extrême à l’autre. Les religieuses sont certainement des sources d’inspiration pour moi maintenant. Elles consacrent leurs temps à aider des personnes dans le besoin. Je considère fortement aller travailler là-bas dans l’avenir. Le départ a été très difficile. On venait d’apprendre à connaître tout le monde. Notre séjour a passé trop vite. On a changé la vie de plusieurs personnes et eux m’ont ouvert les yeux. Ce n’est pas parce qu’on a tout qu’on va être heureux. Ce que je veux dire, c’est qu’au Canada, on a tout ce qu’on veut, puis encore, ce n’est pas suffisant. Les enfants là-bas sont incroyables. Je vais y retourner bientôt, c’est certain. Maintenant, si le monde me demande ce qu’est l’amour, je vais leur dire que c’est oublier tout le bien matériel qu’on a et c’est être entouré des personnes qui nous aiment comme on est. Les gens en République dominicaine n’ont pas d’argent pour acheter des choses comme récompenses. Au lieu, ils font des gestes avec amour et je trouve cela beau. Merci pour cette belle expérience Serge. Je n’ai aucun regret. Julie Hébert Wow!! Quelle belle expérience! Merci beaucoup. J’ai trouvé les religieuses exceptionnelles; elles seront dans mon cœur et mes prières pour toujours. J’ai beaucoup appris de La Higuera grâce à ce voyage missionnaire. Les Haïtiens m’ont beaucoup marquée. C’est difficile de croire qu’il y a encore des gens qui vivent dans la pauvreté et la misère. Ces esclaves ont toujours le sourire. Gracias à la Congrégation des Filles de Marie. Ma mission n’est pas terminée. Meiby dim. lun. mar. mer. jeu. ven. sam. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 Bonne Fête Julie Hébert 22 23 24 25 26 27 28 Bonne Fête Amélie Plamondon 29 30 31 « Au cours des 20 dernières années, de plus en plus de migrants quittent le secteur agricole pour des emplois urbains. Ce passage des zones rurales aux zones urbaines a augmenté la visibilité d’ensemble des travailleurs haïtiens et a été utilisé par certains pour créer un sentiment de peur face à « l’invasion pacifique des Haïtiens ». République dominicaine. Une vie en transit? La situation tragique des migrants haïtiens et des Dominicains d’origine haïtienne, Amnesty International, rapport mars 2007. Janvier 2013 J’aimerais souligner le plaisir de collaborer avec les religieuses de la Congrégation des filles de Marie, mais surtout avec Sœur Maude et Sœur Montfort. Elles sont des religieuses engagées dans la lutte pour un monde sans pauvreté. Elles réalisent de nombreuses activités: pastorale des jeunes et des adultes, alphabétisation, catéchèse, cours d’artisanat, école préscolaire, aide et conseils médicaux, banque des pauvres et depuis 2010, une maison pour les personnes âgées. En outre, très sollicités, elles ont un rôle de centralisateur et de porte-parole des plus pauvres auprès des autorités dominicaines. On les consulte pour tout, on sollicite leur aide pour beaucoup de choses. Les religieuses sont responsables d’une zone d’une cinquantaine de bateys( petites communautés avec les familles des coupeurs de canne à sucre) répartis sur une région de 40 x 25kms autour de La Higuera, en R. D. Pendant cette mission, j’ai observé le fonctionnement de la résidence des personnes âgées, les religieuses offrent des soins médicaux 24 sur 24, 7 jours par semaine. Les religieuses accueillent les personnes démunies pour les servir et les aider à mourir en paix. J’ai remarqué que les religieuses missionnaires changent la vie de chacune d’entre elles, une personne à la fois avec beaucoup de compassion. C’est toute une chance de vivre pendant une semaine à la manière de la Mère Teresa, mais avec Sœur Maude et Sœur Montfort. Grâce à elles, l’œuvre se poursuit dans la providence et fait une différence dans ce monde. En plus, elles le font de bon cœur. Serge Gagné `` Parler des bateyes c’est parler de misère, d’exclusion et d’insécurité. Mais aussi de la douleur humaine, de la canne à sucre et des machettes, de sueur et des larmes.`` José Miguel Gomez, le 5 août 2012 Liens utiles : Internet http://projetmissionrd.com/ Description du projet mission en République dominicaine http://projetmissionrd.wordpress.com/ Bienvenue au blog du projet mission RD Équiterre. “Le sucre", http://www.equiterre.org/equitable/informer/sucre.php#10 Gautier, Céline Ayana. “Esclaves au paradis" http://www.sucre-ethique.org/IMG/pdf/EAP.pdf iAbolish. “Country report : Dominican Republic» http://www.iabolish.org/slavery_today/country_reports/do.html Centre d’études et de documentation du sucre. “Du soleil au sucre» http://www.lesucre.com/product/dusoleilausucre2011-pdf.pdf Documentaires audiovisuels: Haney, Bill & Peter Rhodes. The Price of Sugar, Uncommon Productions, DVD (90 min.), 2007. McKenna, Brian. Big Sugar. Sweet, White and Deadly, Galafilm Productions, DVD (120 min.) 2005. Régnier, Michel. Sucre noir, Office national du film du Canada, DVD (57 min. 50 sec.), 1987. Serrano, Amy. The Sugar Babies, Siren Studios, DVD (95 min.), 2007. Youtube http://www.youtube.com/watch?v=-5s_9P6orbI Voyage missionnaire en 2009 https://www.youtube.com/channel/UCd_QvT5ej8_0ouODI70P7yQ en janvier 2013 Premier projet mission RD en 2005 avec l’école secondaire catholique de Hearst, Linda Proulx, l’école secondaire catholique Cité des Jeunes de Kapuskasing, Serge Gagné et l’école secondaire catholique Jeunesse-Nord de Cochrane, Angelo Paquette. Témoignages de sensibilisation à la pauvreté pendant le voyage missionnaire