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SQY> entreprises - Saint-Quentin-en
SQY
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Le magazine des acteurs économiques à Saint-Quentin-en-Yvelines
numéro 79 janvier-février-mars 2015
l’invité
Denis Charles
DIRECTEUR
DE L’éTABLISSEMENT AREVA
DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES
le dossier
Les attraits du business
à Saint-Quentin-en-Yvelines
l’actualité
Spherea s’installe
au Parc de l’Envol
19
ENTREPRISES,
RÉSERVEDZ !
VOTRE STAN
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de 9h à 13h
Tout public
au Théâtre de
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[email protected]
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Contact : semain
delemplo
éditorial
Saint-Quentin-en-Yvelines,
le territoire de vos ambitions
©©P.©Granell
©P. Granell
P
our cette année 2015, je voudrai vous
souhaiter, à vous, chefs d’entreprises
et salariés saint-quentinois le meilleur
pour la réussite des entreprises de notre territoire. Saint-Quentin-en-Yvelines est un pôle
économique dynamique et notre ambition est
de le renforcer, de permettre l’innovation et
la libération des énergies. Nous sommes évidemment conscients des difficultés rencontrées
aujourd’hui par vos entreprises et nous ferons
tout pour vous soutenir et vous encourager dans
votre volonté d’innover et d’entreprendre. Nous
sommes et nous serons à votre écoute et à vos
côtés pour répondre, avec nos moyens, à tous
les projets de développement ou de création
d’activité. 2015 sera une année encore faste
pour Saint-Quentin-en-Yvelines puisque nous
allons accueillir le nouveau siège de Baxter et
l’extension du Crédit Agricole qui va permettre
le regroupement de 2000 collaborateurs supplémentaires sur notre territoire. Le groupe Safran
va inaugurer son nouveau site et l’école d’ingénieur Estaca va organiser sa première rentrée
pour 1000 étudiants.
2015 sera également une année cruciale pour
notre développement futur. Face au désengagement sans précédent de l’État, nous avons
fait le choix stratégique de recentrer notre
action sur nos missions prioritaires et sur le
développement économique du territoire. La
question de notre élargissement est également
fondamentale. Nous allons continuer à nous
battre pour le choix raisonné d’un périmètre
élargi avec les communes périphériques que
sont Plaisir, Les Clayes-sous-Bois, Villepreux,
Maurepas et Coignières. Nous voulons un
Grand Saint-Quentin à taille humaine et porteur
d’une véritable dynamique de territoire. Nous ne
voulons pas d’une gigantesque agglomération
de 800 000 habitants qui rendrait toute gestion
impossible et inefficace quant aux besoins de
nos entreprises et de nos habitants. A vos côtés
et avec vous, nous travaillons chaque jour pour
faire de Saint-Quentin-en-Yvelines un territoire
à l’image de vos ambitions.
Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne
année 2015 porteuse d’innovation et de réussite.
Michel Laugier,
Président de la communauté
d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
L’élargissement raisonné clef
de notre réussite future
Magazine édité par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines - 1 rue Eugène Hénaff - Zone d’Activités du Buisson de la Couldre - BP 118 - 78192
Trappes cedex - Tél. : 01 39 44 80 80 • Directeur de la publication : Gérald Favier • Directeur de la rédaction : François Legoupil, [email protected] • Responsable
de création : Stephan Joubert • Rédacteur en chef : Michel Bazan • Responsable iconographique : Jean-Julien Kraemer • Régie publicitaire : Andrée Durand-Demeure > entreprises Tél. :
01 39 44 81 10 • Réalisation : Scoop communication, 02 38 63 90 00 • Impression : Imprimerie Vincent, 02 47 39 39 52. Ont collaboré à ce numéro : Elsa Forez, élisabeth Charle,
Nicolas Gervais, Rosa Maï. Crédits photos : Christian Lauté - photothèque SQY/CA (C. Lauté - M. Lemoine - Jean-Julien Kraemer) - Théâtre de SQY • N° ISSN 1240-5868.
Communauté d’agglomération, direction générale de l’aménagement et du développement - Contacts : Laurent Schlaeintzauer, directeur général adjoint : + 33 (0)1 39 44 85 84 ou [email protected] Thierry Cazes, directeur du développement : 01 39 44 81 23 ou [email protected]
SQY
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côté
entreprises
Sommaire
l’actualité
« Pour un territoire d’excellence,
cohérent et à taille humaine »
Michel Laugier, président de la
communauté d’agglomération,
nous explique sa vision de la
nouvelle donne territoriale 6-7
Incubateur : un projet
qui marche
Un incubateur destiné à favoriser
le développement des start-up
technologiques devrait bientôt voir
le jour sur le territoire. 8
Les 48 heures techno
de SQY Park
Un concentré d’innovations et
de nouvelles technologies sur le
campus de Crédit Agricole SA à
Saint-Quentin-en-Yvelines. 9
« Il faut simplifier la vie
de nos entrepreneurs ! »
Jean-Michel Fourgous, 1er viceprésident de la communauté
4
l www.sqyentreprises.com
d’agglomération, nous précise ses
grandes priorités pour soutenir les
entreprises. 10
11es rencontres élus - Codesqy
Les membres du Conseil de
développement ont pu échanger
avec les élus sur la nouvelle donne
territoriale. 16
Spherea va s’installer
dans le Parc de l’Envol
Pour accueillir la société, la foncière
Proudreed va restructurer un
immeuble de bureaux et construire
à côté un bâtiment d’activités. 12
rendez-vous
Wayz-up SQY Tour :
le covoiturage qui marche
Une nouvelle solution de
covoiturage, plus pratique et plus
flexible pour les salariés venant
travailler dans l’agglomération. 14
l’invité
Semaine de l’emploi :
recrutement de proximité
La Semaine de l’emploi de
Saint-Quentin-en-Yvelines se
déroulera du 6 au 14 février 2015,
avec notamment un Forum du
recrutement ciblé. 14
Du Simi 2014 au Mipim 2015
Saint-Quentin-en-Yvelines s’affirme
comme un territoire de projets auprès
des acteurs de l’immobilier. 15
Le réseau Plato se déploie
sur Paris-Saclay
Entretien avec Gérard Bachelier,
président de la CCI VersaillesYvelines. 17
Areva, un leader mondial
à Saint-Quentin
Entretien avec Denis Charles,
directeur de l’établissement Areva
de Saint-Quentin-en-Yvelines. 18
création
BT Kerago, un bureau d’études
expert en construction
L’entreprise accompagne ses
clients dans tous leurs projets
immobiliers en leur proposant des
solutions personnalisées. 22
Blue Office, des bureaux
de proximité nouvelle
génération
Pour faciliter le travail à distance,
Nexity a imaginé un réseau
d’espaces de bureaux hyperconnectés, implantés dans toute
l’Île-de-France. 23
Les domaines qui montent :
grands crus et petits plats
A la fois cave à vin et table d’hôtes,
cette nouvelle enseigne met à
l’honneur les vignerons artisans de
France. 24
parcours
Effigreen Consulting, pour une
gestion efficiente de l’énergie
La société a mis au point des
outils de modélisation innovants
pour améliorer la compétitivité
énergétique des entreprises. 25
Hydroconcept révolutionne
le traitement des eaux de pluie
Cette PME conçoit des
équipements dédiés à la gestion et
à la dépollution des eaux de pluie
en milieu urbain. 26 40
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côté
vivre
aménagement sa ville
Afinic : « Le .fr dynamise
la France numérique »
Entretien avec Julien Naillet, directeur de la
communication de l’Afnic. 28
➔
en pointe
Immeuble La Diagonale : une rénovation
exemplaire
B&C France vient de transformer complètement la
façade de l’immeuble La Diagonale, situé entre la
gare et le centre commercial. 38
Everdata, le meilleur du cloud
et du réseau local
Cet intégrateur propose une solution
« tout-en-un » pour permettre aux petites
entreprises d’accéder au cloud. 30
Viedoc, de la veille
à l’intelligence économique
Créé par des ingénieurs expérimentés, Viedoc
est l’un des principaux cabinets français de
veille et d’intelligence économique. 31
le dossier
Les attraits du business à SaintQuentin-en-Yvelines
De nombreuses entreprises, grands groupes
et PME, ont fait le choix de se développer sur
le territoire et de profiter de ses atouts... 32
immobilier
transports
Un nouveau PDIE pour le « secteur centre »
Un cinquième Plan de déplacements interentreprises (PDIE) a été lancé à Saint-Quentin-enYvelines avec Assystem, Crédit Agricole SA, Egis
et Saipem. 40
➔
sport
Vélodrome :
en piste pour
les championnats
du monde !
Du 18 au 22 février
2015, le vélodrome
national de SaintQuentin-en-Yvelines
accueillera les
championnats du
monde de cyclisme
sur piste UCI. 42
culture
Un nouvel envol
pour Le Pavé
du Canal
La librairie Le Pavé
du Canal connaît
un renouveau. Le
gérant, Laurent
Garin, et le directeur,
Baptiste Gros, nous
expliquent leurs
projets. 43
Des spectacles
« so 2015 » !
Pour bien débuter
l’année, SQY
Entreprises
vous présente
sa sélection de
spectacles à
l’affiche sur le
territoire. 44
les restos
de l’agglo
Storia da Ennio,
Le Village
et Le douze
heures
Gros plan sur trois
restaurants de
l’agglomération. 46
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côté entreprises
l’actualité
Intercommunalité
Michel Laugier : « Pour un territoire
d’excellence, cohérent et à taille humaine »
Le périmètre de Saint-Quentin-en-Yvelines va évoluer d’ici le 1er janvier 2016. Le territoire va-t-il être
fondu dans une intercommunalité de 800 000 habitants, comme le souhaite l’état ?
Ou va-t-il s’étendre raisonnablement vers l’ouest en cohérence avec son bassin de vie ?
Michel Laugier, président de la communauté d’agglomération, nous explique sa vision
de cette nouvelle donne territoriale.
Pouvez-vous nous rappeler le contexte
législatif ?
La loi de modernisation de l’action
publique territoriale et d’affirmation
des métropoles, dite loi Maptam
(27 janvier 2014), prévoit la création
de la métropole du Grand Paris et la
réorganisation des intercommunalités
en grande couronne. Les collectivités
de l’unité urbaine de Paris doivent se
regrouper autour de bassins de vie et
d’emploi d’au moins 200 000 habitants d’ici le 1er janvier 2016.
Un nouveau schéma régional de coopération intercommunale a été présenté le 28 août 2014 par le préfet de
région. Pour notre territoire, il prévoit
le regroupement des communautés
d’agglomération de Saint-Quentin-enYvelines, de Versailles Grand Parc, du
Plateau de Saclay et d’Europ’Essonne,
de la communauté de communes de
l’Ouest parisien, et des communes
de Maurepas, Coignières, VélizyVillacoublay, Verrières-le-Buisson
et Wissous. Soit un total de 57 communes et 800 000 habitants !
Quel est le calendrier ?
Le préfet nous a annoncé son projet de schéma à la fin de l’été et
nous sommes aujourd’hui dans un
délai contraint. Nous ne sommes
plus dans la réflexion, mais dans
l’application de la loi. Le préfet a
les cartes en mains. Les communes
et les intercommunalités ont dû
6
l www.sqyentreprises.com
donner leur avis début décembre,
sachant que le préfet a présenté le
11 décembre un retour sur ces avis
devant la Commission régionale de
coopération intercommunale (CRCI).
Ensuite, nous aurons une période
très réduite et d’ici fin février, le préfet exposera son schéma.
Si le projet est maintenu, il reviendra
aux élus membres de la CRCI de présenter des amendements pour faire
évoluer le périmètre. Pour être pris en
compte, ces amendements devront
être votés à la majorité des deux tiers
des représentants de la CRDI... Mais
aussi à la majorité des deux tiers des
commissions départementales des
Yvelines et de l’Essonne. Soit une
triple majorité qualifiée qui sera très
difficile à obtenir. Mais il est aussi
possible que, fort des avis qu’il aura
reçus, le Préfet modifie son schéma
et fasse une nouvelle proposition. Ce
serait la solution la plus satisfaisante
puisqu’une très grande majorité des
conseils municipaux et communautaires se sont exprimés contre le projet à 800 000 habitants.
Comment le conseil communautaire
a-t-il accueilli ce schéma ?
Au sein du conseil communautaire
de Saint-Quentin-en-Yvelines, ce
périmètre a fait l’unanimité contre
lui. Ensuite, les visions diffèrent
selon les sensibilités. Comme lors
Quels seraient les atouts du « Grand
Saint-Quentin Yvelinois »
que vous défendez ?
Nous défendons un élargissement de
Saint-Quentin-en-Yvelines à la communauté de communes de l’Ouest
parisien – Les Clayes-sous-Bois,
Plaisir, Villepreux – et aux communes de Maurepas et de Coignières.
D’abord, ce serait un territoire connu
par tous. Un territoire où les liens et la
cohérence existent déjà.
Nous sommes dans la continuité
en matière de transports, le long de
la RN12 et le long de la voie ferrée.
Nous sommes aussi dans la continuité
urbaine et des zones d’activités économiques. Saint-Quentin-en-Yvelines
est né comme cela : avec l’aménagement le long de la voie ferrée qui
partait du sud-ouest de Paris. Ce
territoire élargi nous permettra de
compter de nouvelles gares dans
©©JJ Kraemer
des discussions menées autour du
schéma départemental en 2012 et
2013, la majorité actuelle défend le
projet d’une extension du territoire
vers l’ouest. La majorité précédente,
aujourd’hui minorité, penche plutôt
pour un regroupement avec le Plateau
de Saclay.
Le but affiché de cette intercommunalité à 800 000 habitants est le développement de Paris-Saclay. Mais nous
pouvons très bien participer, chacun
avec nos atouts, au développement
de Paris-Saclay sans être obligés d’être
fondus dans une immense intercommunalité ingérable. Saint-Quentinen-Yvelines réunit aujourd’hui sept
communes, nous proposons d’en
ajouter cinq, ce qui représente déjà
un changement important. Mais avec
57 communes, nous sommes dans un
schéma purement administratif. On
oublie complètement les habitants !
On sent bien que l’État a de moins
en moins de moyens financiers. Et
on se demande s’il ne souhaite pas
faire peser l’aménagement du plateau de Saclay sur cette immense
intercommunalité…
l’agglomération : Coignières, Plaisir,
Les-Clayes-sous-Bois-Villepreux.
Les communes qui vont nous
rejoindre sont dans la même dynamique que Saint-Quentin-en-Yvelines.
Nous avons besoin d’un territoire qui
bouge, s’agrandit, se développe. Il
s’agit d’un territoire cohérent, dont la
complémentarité saute aux yeux, doté
d’un vrai potentiel de développement
et à dimension humaine.
Comment ce « Grand Saint-Quentin »
pourrait-il coopérer avec les autres
intercommunalités parties prenantes
de Paris-Saclay ?
Certaines parties de notre territoire
sont dans l’OIN Paris-Saclay et la communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines est membre du
conseil d’administration de l’Etablissement public de Paris-Saclay (EPPS).
Nous participons à ses décisions et
nous développons déjà ensemble des
projets à Guyancourt, Trappes-enYvelines et Montigny-le-Bretonneux.
Le travail avec les autres intercommunalités existe depuis toujours.
L’université de Versailles-SaintQuentin-en-Yvelines porte bien son
nom. Nous n’avons pas besoin de
fusionner pour travailler ensemble.
Michel Laugier,
président de la
Communauté
d’agglomération de
Saint-Quentin-enYvelines.
L’université se rapproche aussi de
Saclay. Quand Safran vient s’installer sur l’ancien site de Nortel, à
Châteaufort et Magny-les-Hameaux,
il existe aussi une volonté commune
de Saint-Quentin-en-Yvelines et de
Versailles Grand Parc d’accueillir cette
grande entreprise. Nous travaillons
aussi en concertation sur la ligne 18 du
futur métro du Grand Paris, qui doit
relier Orly, Saclay, Saint-Quentin-enYvelines, Versailles et La Défense.
Nous avons déjà des outils pour travailler ensemble et je propose de renforcer ces outils en créant un « pôle
métropolitain », pour mieux travailler ensemble sur des sujets précis,
comme les transports, le développement économique, le développement
universitaire et la recherche. Notre
territoire a des atouts pour participer pleinement à la création d’une
« Silicon Valley » à la française. Nous
souhaitons faire de Saint-Quentin-enYvelines un pôle d’excellence en liaison directe avec le plateau de Saclay.
Pour cela, nous n’avons pas besoin
d’une fusion imposée dans une intercommunalité à 800 000 habitants.
Propos recueillis par Michel Bazan
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côté entreprises
l’actualité
Innovation
Incubateur : un modèle qui marche
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Technologies
est
une
start-up créée fin 2009 par
essaimage par un ancien
salarié du site Airbus d’Élancourt,
Laurent Denizot, dans le domaine de
la surveillance de grands événements.
Après avoir bénéficié de l’accompagnement d’IncubAlliance, l’incubateur
technologique du Plateau de Saclay,
la société connaît aujourd’hui un fort
développement. Elle a signé d’importants contrats comme ceux de la surveillance du Stade de France ou de la
Cité interdite de Pékin et s’apprête à
recruter une centaine de personnes...
Autre exemple d’essaimage à partir
du site Airbus d’Élancourt : Echoes
Technologies, créée par Romain
Hinfray, dans le secteur de la cybersécurité. Installée à Promopole, la
pépinière d’entreprises de SaintQuentin-en-Yvelines, la société commence à se développer mais sans
connaître une croissance rapide.
8
l www.sqyentreprises.com
Un accélérateur de croissance
Pour Laurent Legendre, directeur
régional Île-de-France chez Airbus
Group Développement et président
de l’association d’entreprises DeltasSQY, ces deux exemples, au-delà de
leurs spécificités, illustrent toute la
différence entre une pépinière d’entreprises et un incubateur. « L’incubateur
apporte un accompagnement qui
permet d’accélérer la croissance des
start-up, souligne-t-il. Il s’agit d’un
ensemble de conseils d’experts dans les
domaines financier et stratégique, pour
la levée de fonds, le business plan, la
recherche de financements, mais aussi
une passerelle vers les clients. Je crois
beaucoup en effet au modèle où les
entreprises locales et les futurs clients
de la start-up font partie du comité de
sélection de l’incubateur ».
Depuis plusieurs années, Airbus
Group a développé des expériences
d’essaimage, de création de start-up
et d’incubateurs. Membre fondateur
d’IncubAlliance, le groupe a également participé en 2014 à la création de
l’incubateur Starburst, dédié à l’aéronautique et basé à Paris.
Au plus près des
donneurs d’ordre
« Cet incubateur est une grande réussite,
explique Laurent Legendre. En moins
d’un an, nous avons reçu 40 candidatures et une quinzaine d’entreprises
sont déjà entrées dans la structure,
toutes parrainées ou soutenues par
des grands groupes aéronautiques sur
©©JJ Kraemer
Un incubateur destiné à favoriser le développement
des start-up technologiques devrait bientôt voir le jour
à Saint-Quentin-en-Yvelines sous l’impulsion d’Airbus
Group et de la communauté d’agglomération,
en partenariat avec d’autres grandes entreprises
du territoire et le pôle de compétitivité ASTech.
Laurent Legendre,
directeur régional
Île-de-France
chez Airbus Group
Développement
et président de
l’association
d’entreprises
Deltas-SQY.
des technologies innovantes. C’est un
modèle qui marche et que nous souhaitons dupliquer dans les zones proches
des grands donneurs d’ordre et en particulier à Saint-Quentin-en-Yvelines, en
partenariat avec la communauté d’agglomération et de grandes entreprises
du territoire comme Thales ou Safran ».
Le projet intègre également des établissements d’enseignement supérieur comme l’Estaca et l’université de
Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
« À l’origine nous avions centré cet
incubateur sur l’aéronautique. Mais
l’idée est aujourd’hui de l’étendre aux
autres filières stratégiques du territoire, en commençant par l’automobile, précise Laurent Legendre. Nous
sommes actuellement à la recherche de
locaux ». Plusieurs pistes sont à l’étude
avec la communauté d’agglomération
qui souhaiterait intégrer cet incubateur dans un « tiers-lieu » dédié plus
globalement à l’entrepreneuriat et à
l’innovation. Un projet à suivre...
Michel Bazan
Crédit Agricole
Les 48 heures techno de SQY Park
Crédit Agricole SA a organisé « Les 48 heures techno de SQY Park » les 3 et 4 décembre
derniers sur son campus de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un concentré d’innovations
et de nouvelles technologies présentées par les grands fournisseurs stratégiques du groupe.
C
e campus technologique
du groupe Crédit Agricole
SA accueillera à terme
5 000 salariés à SaintQuentin-en-Yvelines, avec une grande
concentration de métiers autour de
la technologie, en particulier des
équipes informatique, paiements
et back-office », explique Jean-Paul
Mazoyer, directeur informatique et
industriel du groupe Crédit Agricole
SA et directeur du campus de SaintQuentin-en-Yvelines. « C’est un centre
d’innovation où nos collaborateurs
seront exposés en permanence aux
nouveautés technologiques. Le premier
objectif de ces 48 heures Techno de
SQY Park, véritable fenêtre sur l’extérieur, est justement de montrer des
nouveautés technologiques ».
Les collaborateurs
de Crédit Agricole SA
ont pu découvrir
de nouvelles
applications
technologiques.
Construction, EDF ou Euriware, ainsi
que Jean-Michel Fourgous, 1er viceprésident de la Casqy en charge du
développement économique et des
finances, Jean-Luc Vayssière, président de l’Université de VersaillesSaint-Quentin-en-Yvelines, ainsi que
des représentants de Paris-Saclay, de
Syntec Numérique et de la direction
des transports et déplacements de la
Casqy.
Michel Bazan
La révolution du Big Data
Les participants à la soirée du 3 décembre ont pu écouter, dans l’auditorium de SQY
Park, une conférence de François Bourdoncle, fondateur d’Exalead (aujourd’hui filiale
de Dassault Systèmes) et entrepreneur reconnu dans le domaine du digital. Une
intervention centrée sur le « Big Data » et intitulée « Les barbares sont aux portes de
nos banques ».
« Le Big Data constitue la troisième révolution numérique (2015-2030) après celle
du Corporate IT (1980-2000) et celle de l’Internet mobile et social (2000-2015) »,
a notamment expliqué François Bourdoncle. « Des millions de clients, des milliards
de données, de nouvelles technologies en ligne, de nouveaux usages addictifs :
tels sont les éléments de base de cette révolution… Internet a déjà poussé les
médias et l’industrie musicale dans leurs retranchements. Cette nouvelle révolution
industrielle est fondée sur une économie de la séduction et de l’addiction… Les
métiers sont en train de s’hybrider. Il faut voir une industrie comme un écosystème
tiré par un usage. C’est la fin de la distinction entre l’industrie et les services ».
©©C. Lauté
Rupture digitale
Commerce mobile, portefeuille électronique, parcours digitaux au service
de la relation client, « smart banking », objets connectés et robots qui
parlent… Environnement de travail
de demain et vidéo-présence, systèmes cognitifs, interface homme /
machine, internet des objets, transformation digitale de l’entreprise…
Les thèmes abordés sur les stands des
sept partenaires technologiques du
groupe conviés à cette manifestation Accenture, Atos, Cap Gemini, Cisco,
IBM, Microsoft, Oracle – répondaient à
cet objectif. Plusieurs conférences ont
été organisées sur différents thèmes
autour de la rupture digitale.
La soirée VIP du 3 décembre a également accueilli des représentants
d’autres grandes entreprises du
territoire, comme le Technocentre
Renault, Airbus, Thales, Bouygues
©©C. Lauté
«
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 9
côté entreprises
l’actualité
Stratégie
Jean-Michel Fourgous : « Il faut
simplifier la vie de nos entrepreneurs ! »
Innovation, start-up et incubateurs, financement des entreprises, Small Business Act, simplification
de la vie des entrepreneurs… Jean-Michel Fourgous, 1er Vice-président de la Communauté
d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en charge du développement économique
et des finances, nous explique ses grandes priorités pour soutenir les entreprises.
Quel est l’objectif global
de la mandature en matière
de développement économique ?
Il s’agit d’abord d’être exemplaire en
termes d’état d’esprit : nous voulons
encourager l’envie d’entreprendre et
réhabiliter le monde de l’entreprise et
de la création de richesses ! Il faut rapprocher l’école du monde de l’entreprise, notamment en intensifiant les
visites d’entreprises organisées par le
Club Face, pour donner aux jeunes
l’envie de réussir en entreprise. Dans le
même esprit, nous devons également
favoriser l’entrepreneuriat étudiant,
comme va s’y employer l’université de Versailles-Saint-Quentin-enYvelines en proposant des formations
spécifiques.
Aujourd’hui, il faut vraiment aider
nos entreprises ! En 2014, près de
70 000 d’entre elles ont déposé le
bilan, ce qui constitue un triste record.
C’est pourquoi les grands chantiers
qui structureront notre mandat visent
à renforcer les outils de financement
de nos entreprises, à développer l’accès des PME aux marchés des grands
donneurs d’ordre publics et privés,
à rapprocher les grands groupes et
les PME du territoire, à simplifier la
vie des entrepreneurs, notamment
en leur proposant un guichet unique
bien identifié, et bien sûr à favoriser
l’innovation. Même si, compte tenu
de la situation financière de la France,
les promesses ne sont pas de mise,
nous allons œuvrer à la recherche
de solutions concrètes pour aider les
10
l www.sqyentreprises.com
Jean-Michel
Fourgous, 1er viceprésident de la
Communauté
d’agglomération de
Saint-Quentin-enYvelines.
entreprises.
Quels sont les enjeux
et les projets pour le dynamisme
économique et l’innovation ?
Saint-Quentin-en-Yvelines est le deuxième pôle économique de l’ouest
parisien, juste derrière La Défense.
C’est un territoire dynamique, une
terre d’innovation, avec près de
9 000 entreprises, plus de 7 000 sièges
sociaux et près de 110 000 emplois
marchands. Des PME innovantes et
des champions mondiaux se sont
installés sur le territoire : Renault,
Bouygues Construction, Crédit
Agricole, Airbus, Thales, Malakoff
Médéric, Sodexo, Fiat, Valeo…
Et Saint-Quentin-en-Yvelines continue d’accueillir de nouvelles entreprises et d’attirer de nouveaux talents.
2 000 collaborateurs de Crédit Agricole
SA vont ainsi rejoindre le campus
SQY Park d’ici 2016. À Magny-lesHameaux, Safran et Colas installent
de nouveaux bâtiments. Dans le
quartier de la Redoute de Bouviers, à
Guyancourt, c’est Baxter France qui
fait construire son futur siège. Sans
oublier l’Estaca où 1 000 élèves ingénieurs spécialisés dans les technologies des transports vont arriver à la
rentrée 2015.
Il s’agit pour l’agglomération d’attirer
de nouveaux savoir-faire de haute
valeur ajoutée, des groupes industriels
et des start-up qui travaillent sur des
technologies de pointe. On voit bien
en effet que la profonde révolution
technologique en cours est un accélérateur d’innovations, notamment
dans le numérique. Il s’agit également
de faire travailler ensemble des laboratoires de recherche privés et publics et
des entreprises, petites et grandes, de
mobiliser les énergies pour créer une
véritable synergie.
Il faut également rapprocher les startup innovantes des grands donneurs
d’ordre présents à Saint-Quentinen-Yvelines. Pour cela, nous allons
créer des incubateurs dans des filières
stratégiques du territoire comme
l’aéronautique, l’automobile et le
Quelles sont les pistes de travail
pour renforcer le financement
des entreprises ?
Il faut mieux orienter le capital vers la
création de richesse. Nous souhaitons
d’abord renforcer le fond Initiative
SQY de prêts à taux zéro. Aujourd’hui,
ce sont déjà 600 000 euros prêtés par
an à près de 40 entreprises pour des
montants de 5 000 à 75 000 euros.
C’est un bon début, mais nous devons
aller plus loin.
Nous allons également essayer d’élaborer un produit financier avec des
partenaires bancaires, institutionnels, et certaines grandes entreprises,
peut-être un nouveau produit fiscal.
J’ai participé à l’élaboration de l’ISF
PME (les gros aident les petits), à l’augmentation du Crédit impôt recherche
(CIR) et bien sûr à l’amendement sur
l’assurance vie qui porte mon nom et
qui a permis de réorienter 75 milliards
d’euros vers l’économie réelle, vers
les entreprises. Il s’agit de regarder
– sans rien promettre à ce stade – si
on peut créer un nouvel outil d’aide
au financement de nos entreprises,
qui pourrait être expérimenté sur le
territoire. Un groupe de travail vient
d’être mis en place pour réfléchir sur
cette question.
Nous voulons aussi rapprocher nos
PME des « Business angels » pour que
nos jeunes entrepreneurs bénéficient
des conseils et des capitaux de chefs
d’entreprise plus expérimentés.
Quels sont les autres grands
axes de cette politique d’aide
aux entreprises ?
Nous souhaitons développer le « Small
Business Act », pour rendre accessible
aux PME les grands marchés publics
mais également ceux des grandes
entreprises. Un groupe de travail a été
constitué pour avancer concrètement
sur ce sujet. Plus généralement, il faut
permettre aux grandes entreprises et
aux PME du territoire de davantage
©©T. Mamberti
numérique. Nous soutenons en particulier l’installation d’un incubateur
porté par Airbus, Thales, Safran et
l’Estaca (lire en page 10).
L’objectif est également d’aider
nos PME à fort potentiel à grandir
pour devenir des ETI (entre 250 et
5 000 salariés) dont le nombre en
France est malheureusement insuffisant : 4 600 seulement contre
10 000 en Grande-Bretagne et
12 000 en Allemagne.
En résumé, nous voulons faire de
Saint-Quentin-en-Yvelines un territoire d’excellence, un modèle de développement économique, une véritable
« Silicon Valley » à la française !
Nous souhaitons
rapprocher la Maison
de l’entreprise, la
Maison de l’emploi
et la Cité des métiers
afin de constituer un
bureau unique pour
les entrepreneurs.
travailler ensemble, plutôt que d’aller
chercher un client ou un fournisseur à
l’autre bout de la France. Nous devons
rapprocher nos entreprises pour leur
permettre de « chasser en meute »...
Voire favoriser l’émergence d’un label
« Made in Saint-Quentin », qui serait
une véritable marque de qualité et un
symbole d’excellence. Nous organiserons prochainement des événements
et des rencontres dans ce sens.
Nous voulons également simplifier la
vie de nos entrepreneurs. Nous souhaitons ainsi rapprocher la Maison de
l’entreprise, la Maison de l’emploi et la
Cité des métiers, afin de constituer un
bureau unique pour les entrepreneurs
avec des interlocuteurs mieux identifiés qui travaillent de manière coordonnée. Nous essaierons également
– même si c’est plus ambitieux – de
contribuer à leur simplifier aussi la vie
dans leurs relations avec certains organismes publics, pour leur permettre de
passer plus de temps à produire et à
vendre qu’à accomplir des tâches
administratives et réglementaires…
Propos recueillis par Michel Bazan
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 11
côté entreprises
l’actualité
Développement
Spherea va s’installer
dans le Parc de l’Envol
Le Parc de l’Envol, dans le quartier de la Clé-de-Saint-Pierre, à Élancourt, accueillera bientôt
la société Spherea Test & Services. Pour cela, la foncière Proudreed va restructurer un immeuble
de bureaux de 5 200 m2 et construire à côté un bâtiment d’activités de 2 400 m2.
A
Une installation sur mesure
Un bail de longue durée vient
d’être signé portant sur une surface de 5 229 m2 de bureaux en
R+2, ainsi que sur un bâtiment à
construire d’une surface d’environ
2 400 m2 d’activités. Pour répondre
aux besoins spécifiques de Spherea
Test & Services, Proudreed va restructurer en profondeur un bâtiment
de bureaux existant et construire à
côté un immeuble d’activité clés en
mains, doté d’une passerelle qui
relira les deux complexes.
« Les travaux de restructuration
lourde du bâtiment existant ont
déjà commencé avec la phase de
curage », précise Stanislas Pezé,
directeur adjoint du développement
de Proudreed pour l’Île-de-France
et la France Ouest. « Nous refaisons
tout, y compris la climatisation. Ce
12
l www.sqyentreprises.com
©©C. Lauté
près sa cession par Airbus
Group, Cassidian Test &
Services est devenu en
juillet 2014 Spherea Test
& Services. Une entreprise de taille
intermédiaire (ETI) indépendante
employant 500 salariés et réalisant
un chiffre d’affaires de 100 millions
d’euros (lire l’encadré). Figurant
parmi les leaders mondiaux des
bancs d’essais pour les équipements
aéronautiques, l’entreprise, installée
jusqu’ici sur le site d’Airbus Defence
& Space à Élancourt, s’apprête à
déménager à quelques centaines
de mètres de là, dans le Parc de
l’Envol, développé par la foncière
Proudreed.
Stanislas Pezé,
directeur adjoint
du développement
de Proudreed pour
l’Île-de-France et la
France Ouest.
bâtiment sera livré en avril - mai
2015. Pour le nouvel immeuble
à usage d’activités, le permis de
construire a été déposé et nous souhaitons démarrer les travaux en
janvier 2015 pour une livraison en
octobre 2015. Il sera spécialement
adapté aux activités « industrielles »
de Spherea ».
« Nous voyons bien sûr d’un très
bon œil arriver aujourd’hui une
entreprise comme Spherea Test &
Services, souligne Stanislas Pezé.
Et nous constatons déjà que cette
implantation attire sur le site des
fournisseurs et des sous-traitants de
l’entreprise. C’est un moteur pour la
poursuite du développement du Parc
de l’Envol, qui touche presque à sa
fin, même s’il nous reste encore un
hectare de foncier ».
Un parc en plein développement
Ce parc technologique d’activités et de clés en mains développé
par Proudreed accueille déjà des
©©C. Lauté
Le Parc de l’Envol
poursuit son
développement.
qui inclura un « S by Proudreed » (S
pour small), avec des lots de 100 à
150 m2, permettant de répondre à
des sociétés qui ont des besoins de
surfaces plus restreints ».
Une offre qui peut notamment intéresser les artisans. C’est dans cette
optique que Proudreed a organisé
Un nouveau départ pour Spherea
Trouvant son origine dans les départements de test automatique de l’Aérospatiale, il y a cinquante ans, l’entreprise a
participé aux programmes aéronautiques et militaires les plus
ambitieux (Concorde, Rafale, char Leclerc, etc.). Elle a ainsi
développé une expertise unique dans le test des systèmes
électroniques et optroniques critiques.
Devenue EADS Test & Services lors de la création d’EADS
en 2000, puis Cassidian Test & Services en 2010 lorsque
EADS Defence & Security est elle-même devenue Cassidian, la
société s’appelle désormais Spherea Test & Services. À l’occasion de la naissance d’Airbus Group au 1er janvier 2014 et de
la réorganisation des activités défense et spatiale d’EADS,
regroupées au sein d’Airbus Defence & Space, l’entreprise a
ouvert son capital à des investisseurs.
Le nouvel actionnariat est aujourd’hui partagé entre ACE
Management (43,04 %), l’Institut régional de développement
industriel (Irdi, 14,35 %), Financière de Brienne (6,70 %) et
les dirigeants de la société (2,44 %) ; Airbus Group restant
actionnaire à hauteur de 33,48 %. Spherea compte sur l’arrivée
de ces investisseurs pour financer ses efforts de développement.
« ACE Management et l’Irdi vont nous permettre d’engager les
investissements nécessaires en R&D et à l’international », a
déclaré Christian Dabasse, CEO et président de Spherea.
L’objectif est non seulement de rester un acteur de référence
sur son métier historique, le test, mais également d’accélérer
son ouverture à d’autres marchés et à d’autres secteurs
d’activités.
Employant 500 salariés dans le monde, Spherea a réalisé
un chiffre d’affaires total de 102 millions d’euros en 2013.
Aujourd’hui, 80 % de ce chiffre d’affaires est réalisé dans
le secteur de l’aéronautique et de la défense, mais les activités de l’entreprise couvrent également les secteurs de
l’énergie et du transport ferroviaire. Spherea vise un chiffre
d’affaires de 150 à 200 millions d’euros à l’horizon 2018.
En plus des sites d’étude et de production localisés en
France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, Spherea
le 3 octobre dernier, à la demande
de la communauté d’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines, une
visite du Parc de l’Envol pour la
Chambre de métiers et de l’artisanat
des Yvelines.
Michel Bazan
©©P. Le Doar
sociétés comme Alfa Laval (spécialiste des filtres pour moteurs
diesels), NordGlass France (leader européen de la fabrication de
vitrages pour l’industrie automobile), Vassal Moto Réducteur (spécialisé dans les petits moteurs pour
Decaux), Tecmatel (spécialiste de la
découpe adhésive pour l’industrie
automobile) ou TNT (messagerie)…
Proudreed a également développé
sur ce parc un concept novateur
mariant bureaux et activités baptisé
« M by Proudreed » (M pour multicellules). « Il s’agit de construire des
bâtiments multi-cellules et multi-utilisateurs, explique Stanislas Pezé,
pour proposer aux entreprises des
locaux d’activité au rez-de-chaussée,
avec leurs bureaux d’accompagnement en R+1, tout en leur permettant de bénéficier d’une certaine
modularité au sein même du bâtiment et de possibilités d’extension ».
« Le « M by Proudreed 2 », composé
de dix lots de 300 à 350 m2, livré
en septembre 2013, est aujourd’hui
loué à 40 % et de nouveaux intérêts
continuent à se manifester, explique
Stanislas Pezé. Et nous allons bientôt lancer un « M by Proudreed 3 »,
compte également des bureaux aux États-Unis, à Singapour
et en Chine. L’entreprise maintient ainsi aujourd’hui plus de
1 000 systèmes de test dans le monde.
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 13
côté entreprises
l’actualité
Wayz-up SQY Tour
Covoiturage pour aller au travail :
l’essayer, c’est l’adopter !
Saint-Quentin-en-Yvelines s’est récemment équipé d’une nouvelle solution de covoiturage,
plus pratique et plus flexible pour les salariés venant travailler dans l’agglomération.
d’inscrits sur Wayz-Up qui n’ont pas
encore contacté leurs covoitureurs sur
l’application. Ils devront dans les cinq
jours covoiturer une première fois et
transmettre le klaxon à leur covoitureur. Celui-ci aura de nouveau cinq
jours pour le retransmettre à un autre
membre du réseau inscrit sur son trajet ! Le concours démarrera fin janvier
et tous les participants seront conviés
à une soirée de remise des prix fin
mars.
L’application WayzUp ou le covoiturage
intelligent.
Pour s’inscrire sur Wayz-Up
et recevoir toutes les informations :
www.wayz-up.com.
©©JJ Kraemer
E
n quelques mois, un véritable réseau de covoiturage
a été créé : huit inscrits sur
dix trouvent aujourd’hui un
covoitureur sur leur trajet et à leurs
horaires. Pour inciter les nombreux
inscrits à essayer de covoiturer une
première fois, la société Wayz-Up,
à l’origine de l’application, organise
avec la communauté d’agglomération
et plusieurs entreprises partenaires
(Renault, Crédit Agricole, Hilti), le
« Wayz-Up SQY Tour 2015 ».
Le principe ? De petits klaxons oranges
seront distribués à une dizaine
Événement
Semaine de l’emploi : des solutions
de recrutement de proximité
La Semaine de l’emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines se déroulera du 6 au 14 février 2015, avec
notamment un Forum du recrutement sur les métiers du transport et de la logistique et ceux
du commerce, de la distribution et de la restauration.
L
’objectif de la Semaine de l’emploi est
de faciliter la rencontre entre les entreprises et un public en découverte d’un
métier ou en recherche d’emploi. Parmi
les événements à destination des acteurs économiques, un Forum du recrutement sur le
thème « transport / logistique et commerce /
distribution / restauration » se tiendra mardi
10 février, de 9 h à 13 h, au théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines. Un forum ciblé pour
trouver des solutions de proximité et gagner
du temps. L’opportunité pour les entreprises de
rencontrer des candidats présélectionnés, correspondant aux profils recherchés, d’optimiser
14
l www.sqyentreprises.com
leurs contacts, et de recruter localement, rapidement, avec efficacité
La Plateforme RH de la Maison de l’emploi et
de la formation, en partenariat avec la Maison
de l’entreprise, invite également les chefs
d’entreprise et les DRH à participer à des ateliers animés par les acteurs économiques du
territoire. Au programme, mardi 10 février à
la Maison de l’entreprise : « Comment bien et
mieux recruter au sein de votre entreprise ? » (de
10 h 30 à 12 h 30) et « Vers de nouvelles formes
d’emploi : des solutions innovantes en matière
de gestion RH » (de 14 h 30 à 16 h 30).
Un Forum des formations aux métiers pour les
collégiens se tiendra également les 6 et 7 février
au Pavillon Waldeck Rousseau, à Guyancourt.
La Cité des métiers organise les Journées de
l’aéronautique, les 11 et 12 février, pour tous les
publics. Le Club Face propose un Forum découverte professionnelle le 13 février : des entreprises iront à la rencontre des jeunes au collège
Gustave Courbet de Trappes-en-Yvelines…
Informations sur le Forum du recrutement :
[email protected]
Inscription aux ateliers :
[email protected]
Programme complet de la Semaine
de l’emploi : www.sqy.fr/semaine-emploi
Salons immobiliers
Du Simi 2014 au Mipim 2015
Présent au Simi, du 3 au 5 décembre 2014 à Paris, Saint-Quentin-en-Yvelines participera
également au Mipim, du 10 au 13 mars 2015 à Cannes. L’occasion de montrer les projets phares
du territoire aux acteurs nationaux et internationaux de l’immobilier.
Un territoire de projets
L’occasion de nouer des contacts
avec des dizaines d’acteurs-clé du
secteur : promoteurs, investisseurs,
commercialisateurs, opérateurs
©©JJ Kraemer
4
40 exposants, 70 débats
et conférences, plus de
100 journalistes accrédités,
3 visites ministérielles… Le
Simi (Salon de l’immobilier d’entreprise) a réuni durant trois jours, à
Paris, plus de 25 000 visiteurs professionnels. Aux côtés du conseil général des Yvelines et de ses partenaires
– communauté d’agglomération de
Versailles Grand Parc, communauté
de communes de Rambouillet,
Yvelines Aménagement et ville de
Vélizy – la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
était, pour la douzième année, partie prenante de l’événement.
immobiliers… Et de renforcer l’attractivité du territoire en mettant
en avant, notamment lors d’une
mini-conférence, la dynamique du
tissu économique et certains projets
phares : de l’implantation de Safran
à Magny-les-Hameaux et Châteaufort
au futur immeuble Keirin (Sodearif),
à proximité du vélodrome national, en
passant par les projets Garden Ouest
(Gecina) et immeuble Z (Gefec) et le
Développement du Parc de l’Envol
(Proudreed) et d’Omega Parc (CFC
Développement).
Preuve du dynamisme de
Saint-Quentin-en-Yvelines,
150 000 m2 d’immobilier d’entreprise
sont en développement sur l’agglomération. 2 500 nouveaux salariés
ont rejoint cette année les principales
filières du territoire (automobile, aéronautique, santé, finance, etc.). Et ils
seront plus de 5 000 salariés supplémentaires d’ici 2017.
La Casqy sera également présente
au Mipim, le salon international de
l’immobilier, du 10 au 13 mars à
Cannes, sur un stand de 27 m2 au sein
de l’espace Paris Région Entreprises.
Une nouvelle occasion de montrer que
Saint-Quentin-en-Yvelines est un territoire de projets.
Entrepreneuriat étudiant
L’UVSQ et Paris-Saclay en pointe
L
e Programme entrepreneuriat innovation Paris-Saclay (PEIPS) est l’une
des 25 « Pépite » (Pôle étudiant
pour l’innovation, le transfert et
l’entrepreneuriat) labellisées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche dans le cadre d’un appel à projets. L’objectif de ces nouveaux pôles est
d’offrir à tout étudiant la possibilité d’être
formé à l’entrepreneuriat et à l’innovation,
puis d’être accompagné et aidé dans son
projet. Le PEIPS réunit 12 établissements
d’enseignement supérieur de Paris-Saclay
dont l’université de Versailles-Saint-Quentinen-Yvelines et 18 acteurs socio-économiques
dont la communauté d’agglomération de
Saint-Quentin-en-Yvelines.
« À la rentrée, l’université va, en outre, proposer à tous les étudiants qui veulent monter
leur entreprise de bénéficier du nouveau statut d’étudiant-entrepreneur », explique Pascal
Corbel, vice-président de l’UVSQ. « Lancé au
niveau national, ce statut leur permettra de se
consacrer à leur projet, en parallèle de leurs
études, tout en bénéficiant de modules de formation à la création d’entreprise, d’un accès à
des espaces de travail coopératif et surtout d’un
accompagnement par deux tuteurs (un enseignant et un chef d’entreprise). Les étudiants
pourront aussi obtenir un diplôme d’établissement d’étudiant entrepreneur (D2E), qui les
crédibilisera auprès des banques et de leurs
futurs clients ».
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 15
côté entreprises
l’actualité
Evénement
11es rencontres élus - Codesqy
Les 11es rencontres entre les élus et le Conseil de développement de Saint-Quentin-en-Yvelines
(Codesqy) se sont déroulées le 22 novembre dernier dans la salle du Conseil communautaire.
Thème retenu cette année : la nouvelle donne territoriale. Un sujet au cœur de l’actualité.
U
ne nouvelle étape s’ouvre
pour Saint-Quentin-enYvelines : son périmètre tel
qu’il était depuis 30 ans
va évoluer », annonçait le Codesqy
pour présenter le sujet des 11es rencontres avec les élus : « Nouvelle
donne territoriale, nouveau défi pour
Saint-Quentin-en-Yvelines ».
Lancée par Michel Laugier, président
de la Casqy, et Yves Londechamp,
président du Codesqy, cette matinée
était rythmée par plusieurs temps
forts. D’abord l’intervention de Marc
Dumont, professeur en urbanisme à
l’Université de Lille 1, sur le thème
« Penser sa ville comme un territoire
de vivre ensemble ». Puis trois tables
rondes : la première sur l’organisation territoriale et les coopérations
interterritoriales dans le nouveau
contexte législatif (lire en pages 6-7),
la deuxième sur le projet de SaintQuentin-en-Yvelines et ses stratégies
de développement, et la troisième
sur les projets et les enjeux du cluster
Paris-Saclay.
Un territoire de projets
Outre Michel Laugier et Yves
Londechamp, la première table
Contribution et avis
du Codesqy
A l’occasion de ces 11es rencontres
avec les élus, le Codesqy a publié une
contribution intitulée « Une vision de
Saint-Quentin-en-Yvelines en 2040 »
ainsi qu’un avis sur le thème « Un
projet pour la culture à Saint-Quentinen-Yvelines : rayonnement et lien
social ».
16
l www.sqyentreprises.com
©©C. Lauté
«
ronde accueillait Joséphine
Kollmannsberger, maire de Plaisir et
présidente de la communauté de communes de l’Ouest parisien (CCOP),
qui a notamment souligné toute la
cohérence d’un regroupement des
villes de Les-Clayes-sous-Bois, Plaisir
et Villepreux avec la communauté
d’agglomération de Saint-Quentinen-Yvelines. Véronique Coté-Millard,
maire des Clayes-sous-Bois, est également intervenu dans le même sens.
La deuxième table ronde réunissait
Alexandra Rosetti, maire de Voisinsle-Bretonneux et vice-présidente de la
Casqy en charge de l’aménagement
du territoire, Éric-Alain Junes, viceprésident de la Casqy en charge de
la vie culturelle et associative, Gérard
Bachelier, président de la CCI Versailles
Yvelines, Thierry Laureau, vice-président de la Chambre de métiers et
de l’artisanat des Yvelines, Michèle
Choserot et Bruno Sauvage, membres
du Codesqy. Gérard Bachelier a
notamment souligné que le « Grand
« Le Grand SaintQuentin Yvelinois »
sera le premier pôle
commercial des
Yvelines.
Saint-Quentin » allait devenir le principal pôle commercial des Yvelines et
l’un des principaux d’Île-de-France.
Quant à la troisième, elle accueillait,
outre Michel Laugier, Pierre Veltz,
PDG de l’Etablissement public ParisSaclay, Jean-Luc Vayssière, président
de l’Université de Versailles SaintQuentin-en-Yvelines, Valérie MancretTaylor, directrice générale de l’IAU
Île-de-France, Jacques Baume, responsable des relations extérieures de
Crédit Agricole SA et membre de l’association Deltas-SQY, Henri Pessarossi
et Pierre Moïse, du Codesqy. Pierre
Veltz a notamment insisté sur « la
place centrale » de Saint-Quentin-enYvelines, « locomotive économique du
territoire », dans le projet Paris-Saclay.
La qualité des échanges a montré que
Saint-Quentin-en-Yvelines est plus
que jamais un territoire de projets
qui a tous les atouts pour apporter sa
contribution au cluster Paris-Saclay.
Michel Bazan
côté
côtéentreprises
entreprises
rendez-vous
rendez-vous
Échanges
Le réseau Plato se déploie
sur Paris-Saclay
Ce réseau original, qui permet à des PME d’être coachées par de grands groupes, n’en finit pas
de s’étendre. Porté par la CCI et la Casqy, il couvre aujourd’hui le grand territoire de Paris-Saclay,
qui figure parmi les plus dynamiques d’Île-de-France avec 370 000 emplois et une forte spécialisation
industrielle et R&D. Entretien avec Gérard Bachelier, président de la CCI Versailles-Yvelines.
La CCI Versailles-Yvelines déploie
des réseaux Plato depuis 2001.
De quoi s’agit-il exactement ?
Gérard Bachelier : Les réseaux Plato
sont nés en Belgique à la fin des
années 1980. Il s’agit de réseaux
d’accompagnement de dirigeants
d’entreprises basés sur l’échange
entre patrons de PME et cadres de
grands groupes. Leur succès réside
sur un système de parrainage original, puisque ce sont les cadres des
grandes entreprises qui animent
les séances de travail et de partage
de méthodes. Les Yvelines ont été
parmi les premiers départements
français à adopter cette méthode
qui permet aujourd’hui à plus de
380 PME et 66 grandes entreprises
du territoire de travailler en réseau.
©©C. Lauté
Comment s’organise concrètement
le programme d’accompagnement
du réseau Paris Saclay ?
Ce nouveau réseau a été lancé sur
le périmètre de l’OIN (Opération
d’intérêt national) pour une durée
de deux ans. Il concerne 70 PME
encadrées par 12 coachs de grandes
entreprises (Renault, Bouygues,
Thales, Alcatel Lucent, Oracle, etc.),
répartis en 4 groupes de travail. Une
fois par mois, tous ces membres se
retrouvent pour réfléchir et travailler
cohésion de groupe et renforcer les
liens entre tous les participants. Ces
relations perdurent d’ailleurs le plus
souvent bien au-delà du réseau.
ensemble autour de thématiques
choisies en début de cycle. Si le
besoin s’en fait sentir, les coachs
peuvent être épaulés par des experts.
Et chaque réunion se termine par un
repas convivial afin de favoriser une
Un premier Plato International
Après Paris-Saclay, l’international. Un programme pilote, initié par la CCI Versailles-Yvelines, vient tout juste
d’être lancé pour accompagner les PME du département dans leur conquête de nouveaux marchés. Une
vingtaine d’entreprises sont concernées par ce Plato International. Une première en France !
« Basés
sur l’échange
et le partage
d’expériences,
les réseaux
Plato favorisent
la rencontre
des PME
et des grands
groupes d’un même
territoire », explique
Gérard Bachelier,
président de la CCI
Versailles-Yvelines.
Qu’est-ce que ce réseau peut apporter
aux entreprises du territoire ?
Les Plato territoriaux tels que celui de
Paris-Saclay permettent de créer une
réelle dynamique locale, de stimuler
la croissance économique du territoire et de favoriser l’ancrage et la
pérennité des entreprises qui y sont
installées. La méthode favorise les
échanges, le partage de bonnes pratiques. Et l’on assiste à une véritable
synergie de compétences managériales entre les membres du réseau.
Cela permet aussi de rompre l’isolement de certaines PME locales et
de renforcer leurs compétences dans
de nombreux domaines : ressources
humaines, management, développement commercial, stratégie…
En 2012-2013, 70 PME saint-quentinoises avaient déjà bénéficié de cet
accompagnement spécifique, mis
en place avec la Maison de l’entreprise. Et à l’heure des bilans, tous les
participants ont reconnu que cette
méthode leur avait permis de générer de la croissance, d’accroître leur
chiffre d’affaires et même de créer
des emplois.
Propos recueillis par Elsa Forez
i Pour en savoir plus :
CCI VERSAILLES-YVELINES
Développement des entreprises
Tél. : 01 30 84 79 34
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 17
côté entreprises
l’invité
Denis Charles
Énergie
Areva,
un leader mondial
à Saint-Quentin-en-Yvelines
©©C. Lauté
N°1 mondial de l’industrie nucléaire,
le groupe Areva est implanté à SaintQuentin-en-Yvelines depuis les débuts
de la ville nouvelle. Le site réunit
des compétences de haut niveau,
notamment en matière d’ingénierie du
recyclage du combustible, de transport
des matières radioactives et de mesures
nucléaires. Entretien avec Denis Charles,
directeur de l’établissement Areva de
Saint-Quentin-en-Yvelines.
18
l www.sqyentreprises.com
l’invité
Pouvez-vous nous présenter
le groupe Areva ?
Le groupe Areva a pour mission de
proposer aux électriciens une offre
couvrant toutes les étapes du cycle du
combustible nucléaire : de l’extraction
de l’uranium et de la fabrication du
combustible, jusqu’à son retraitement
et à son recyclage, en passant par la
conception et l’exploitation des installations et des réacteurs nucléaires. Le
groupe a également beaucoup investi
dans les énergies renouvelables afin
d’élargir son offre d’énergie sans CO2.
Au moment de parler d’Areva, j’ai une
pensée pour Luc Oursel, président du
directoire du groupe, qui vient de
nous quitter, emporté par une grave
maladie.
Comment le groupe est-il organisé ?
Le groupe est organisé autour de
cinq Business Groups (BG). Le BG
Mines assure l’exploration et l’exploitation des mines d’uranium dans le
Areva en chiffres
• 45 000 collaborateurs dans le monde,
dont 63 % de Français
• 9,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires
en 2013
• 30 sites industriels en France dont 18 installations nucléaires
monde, notamment au Canada, au
Kazakhstan et au Niger. Le BG Amont
est chargé de la conversion et l’enrichissement de l’uranium et fabrique le
combustible qui viendra alimenter les
réacteurs des centrales nucléaires.
Le BG Réacteurs & Services est responsable de la conception et de la
construction des différents types de
réacteurs nucléaires utilisés dans
le monde, soit plus de 100 réacteurs récemment mis en service, en
construction ou en prévision... Et
notamment les EPR à Flamanville et
en Finlande, mais aussi en Chine. Les
réacteurs des sous-marins font également partie de cette activité.
Le BG Aval assure le transport, la
logistique, le retraitement et le recyclage des combustibles usés. La responsabilité de la gestion des déchets
fait partie des engagements de développement durable du groupe. Le
combustible est recyclé dans de nouveaux combustibles, dits MOX, qui
vont à nouveau apporter de l’énergie
pour fabriquer de l’électricité.
Enfin, le BG Énergies renouvelables
complète l’offre du groupe dans le
domaine des solutions pour produire
de l’énergie avec moins de CO2, en
particulier avec l’éolien en mer, la
bioénergie et le stockage d’énergie.
Le centre de crise
d’Areva dédié aux
transports, sur le site
de Saint-Quentin-enYvelines.
« Marque de la direction des
Opérations de logistique nucléaire
(NLO), Areva TN est leader
mondial dans le transport de
matières et de déchets nucléaires,
ainsi que dans l’ingénierie des
emballages pour l’entreposage
à sec des combustibles usés,
utilisés dans les pays où ceux-ci
ne sont pas recyclés comme
aux États-Unis », souligne
Édouard Pinot de Villechenon,
directeur Europe d’Areva TN et
directeur général délégué de TN
International.
Au total, l’activité d’Areva TN
emploie 1 300 personnes, dont
1 000 en France, 300 aux ÉtatsUnis et quelques personnes en
Asie.
TN International, l’une des entités
d’Areva TN, est pour l’essentiel
basé à Saint-Quentin-en-Yvelines
avec 400 personnes sur les
550 que compte la société. « TN
International est un organisateur
de transports : il établit les
routes, définit les emballages
et les moyens nécessaires pour
transporter les matières et
qualifie les sous-traitants, précise
Édouard Pinot de Villechenon.
Les ingénieurs de Saint-Quentinen-Yvelines développent des
compétences très pointues. Le
transport de matières nucléaires
est une activité de très grande
technicité, qui exige une maîtrise
très fine des risques ».
©©C. Lauté
©©C. Lauté
Areva TN, n°1 mondial
de la logistique nucléaire
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 19
côté entreprises
l’invité
Aujourd’hui, c’est plus de 100 centrales de bioénergie fournies ou en
construction dans le monde.
Pour compléter cette organisation,
Areva s’est également doté d’une
direction transverse Ingénierie et projets (E&P), qui apporte ses compétences aux cinq BG.
« Canberra est la business division
Mesures nucléaires du groupe
Areva, rattachée au BG Réacteurs &
Services », explique Éric Blotin, directeur
des ventes de Canberra France. « Elle
conçoit, fabrique et commercialise
des équipements et des systèmes de
détection et de mesure de radioactivité.
Canberra développe également
une offre de services (installation,
formation, étalonnage, expertise).
Ces équipements sont utilisées pour
contrôler les installations industrielles
ou nucléaires, caractériser les déchets,
réaliser des études de laboratoire et
assurer la radioprotection ».
Intégré au groupe Areva depuis 2001,
Canberra, qui fêtera ses 50 ans
l’an prochain, emploie aujourd’hui
960 personnes dans le monde, dont
260 en France et 73 à Saint-Quentin-enYvelines. Le siège de la société est basé
aux États-Unis. Elle compte plusieurs
sites de production aux États-Unis, en
France, en Belgique et au Canada, ainsi
que des filiales au Japon, au RoyaumeUni, en Allemagne et en Russie, et des
agents sur tous les continents.
Canberra compte cinq sites en France,
dont le siège de Saint-Quentin-enYvelines, des usines à Loches (37) et
Lingolsheim (67), et des agences de
services à Beaumont Hague (50) et
Saint-Paul-Trois-Châteaux (26). « Le
siège de Saint-Quentin regroupe des
activités de services, commerciales,
de projets et de développement
de logiciels, de R&D, ainsi que
des fonctions marketing, RH et
administratives et financières », précise
Éric Blotin.
l www.sqyentreprises.com
Quelles sont les activités présentes
à Saint-Quentin-en-Yvelines ?
Ici, sont présents 405 collaborateurs
de la direction des Opérations de
logistique nucléaire (NLO, BG Aval),
qui travaillent essentiellement sur le
transport, l’entreprosage et le stockage de matière nucléaire (Areva
TN). 380 personnes de la direction
Ingénierie & Projets travaillent également sur le site, avec un savoirfaire plutôt centré sur la
partie aval du cycle
du combustible à
l’international et
en France sur la
modernisation
des installations
de La Hague. La
direction Ingénierie
& Projets et les
Opérations de logistique nucléaire réunissent plus de 50 ans
d’expertise et un savoir-faire
unique au monde en matière de
maîtrise des risques. Nous
sommes au cœur de la
valeur ajoutée et de
l’ADN du groupe,
avec des standards
de sûreté reconnus partout dans
le monde. Le site
héberge aussi
73 personnes de
Canberra, n°1 mondial en mesures
nucléaires (BG Réacteurs
& Services), ainsi que quelques
Des métiers qui
nécessitent une
haute technicité.
Transports : un centre de crise à Saint-Quentin
©©C. Lauté
©©C. Lauté
Canberra : leader mondial
des mesures de radioactivité
20
Denis Charles
« Installée à Saint-Quentin-en-Yvelines
au sein d’Areva TN, la direction de la
supervision des transports d’Areva est
dédiée à la maîtrise des risques des transports des matières radioactives », explique
Karen Poujade, sa directrice. « Il s’agit d’une
équipe d’une trentaine de personnes dont la
mission est d’assurer la sûreté et la sécurité des transports de matières radioactives
pour le groupe en France et à l’étranger ;
la sûreté visant à protéger les personnes et
l’environnement des effets de la radioactivité, et la sécurité visant à protéger la
matière des actes de malveillance ».
Cette direction a développé une méthodologie baptisée TRM (Transport Risk
Management). Elle mobilise des experts
travaillant sur la veille réglementaire, des
formateurs qui déploient des formations en
interne et à l’externe, des inspecteurs et des
auditeurs qui qualifient les fournisseurs de
la chaîne logistique, ainsi qu’une équipe qui
travaille avec les autorités de tutelle.
« Les trois lignes de défense pour assurer
la sûreté et la sécurité sont la robustesse
des colis, le respect de la réglementation
et l’organisation de l’intervention, donc la
gestion de crise, précise Karen Poujade.
L’organisation de l’intervention s’appuie sur
un système d’alerte, avec un suivi temps
réel des transports grâce à la géolocalisation, sur un système d’astreinte 7 jours/7 et
24 h/24, et sur un centre de crise basé à
Saint-Quentin ; ce dernier pouvant servir de
centre de repli au centre de crise central du
groupe basé à La Défense et vice-versa ».
l’invité
Quel était l’objectif de la rénovation
du site menée au cours
des trois dernières années ?
Nos équipes se sont installées sur ce
site en juillet 1981– c’est même elles
qui ont réalisé l’ingénierie du bâtiment. De 2012 à 2014, le site a fait
l’objet d’une rénovation complète, en
particulier pour améliorer ses performances environnementales : ravalement extérieur, changement du
système de chauffage avec des chaudières à condensation, nouvel éclairage basse consommation, robinets
automatiques, isolation des terrasses
et rénovation intérieure. Le transfert
sur un autre site du data center nous
a également permis d’aménager
Des bureaux pour Areva Temis
©©C. Lauté
personnes d’Areva Temis (BG Aval).
Au total, il y a 850 salariés à SaintQuentin, auxquels on peut ajouter une
centaine de prestataires externes. Soit
un petit millier de personnes en tout.
Nos effectifs sont composés aux deux
tiers de cadres et d’ingénieurs. Environ
la moitié habite dans les Yvelines et
10 % dans l’agglomération. Les autres
viennent d’autres départements d’Îlede-France et de Paris, grâce à la bonne
desserte en transports en commun.
« Issu de la fusion de trois filiales du groupe Areva (Mécachimie, Mécagest et Sogefibre), Areva Temis a été
créé début 2014 », explique Michel Loiseau, directeur du développement business d’Areva Temis. « Cette
entité développe aujourd’hui des compétences en robotique et en systèmes mécaniques intégrés pour les
milieux hostiles (là où l’homme ne peut pas intervenir), en équipements mécaniques, chaudronnés et soudés
en métaux spéciaux, et dans la conception et la fabrication de conteneurs en béton destinés à accueillir les
déchets de faible et moyenne activité et à vie courte. Cette dernière activité était celle de Sogefibre, dont le
siège social était basé à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est pourquoi nous avons conservé quelques bureaux
de passage ». Areva Temis réalise un chiffre d’affaires de 65 M€ et emploie près de 450 personnes sur
5 sites industriels.
un centre audiovisuel et des salles
de réunion, qui peuvent accueillir
jusqu’à 300 - 350 personnes.
Ces travaux ont représenté un investissement d’environ 7 M€ partagés avec le propriétaire, dont 2 M€
pour des entreprises des Yvelines
et 0,5 M€ pour des entreprises de
Saint-Quentin. De même, le budget d’exploitation conduit à orienter 1,2 M€ vers des entreprises du
département et 0,6 M€ vers celles de
l’agglomération.
Le site est doté d’un restaurant d’entreprises que nous pilotons (750 à
800 repas par jour) et qui est ouvert
à d’autres sociétés, comme Nissan.
Nous finançons également une vingtaine de berceaux à la crèche Les
Z’Acrobates pour faciliter la vie au
travail de nos collaborateurs.
Le site saintquentinois développe
une forte expertise
en matière de
transport de matières
radioactives.
Le berceau historique de l’ingénierie
du cycle du combustible
©©C. Lauté
« La direction Ingénierie & Projets (E&P) d’Areva a pour mission de
réaliser toutes les prestations relevant de l’ingénierie, des études
jusqu’à la construction, et ce dans tous les domaines de l’activité
d’Areva : nouveaux réacteurs, installations nouvelles, modifications
d’installation… Soit pour le compte d’installations appartenant
à Areva, soit pour le compte de clients du groupe comme EDF ou
le CEA », explique Xavier Samson, directeur Lignes de projets de la
direction Ingénierie & Projets d’Areva.
Employant 6 000 personnes dans le monde, cette direction compte 380 personnes à Saint-Quentin-enYvelines, travaillant essentiellement sur le « fuel cycle », c’est-à-dire tout ce qui n’est pas le réacteur : de
la mine jusqu’au retraitement et au démantèlement, en passant par l’enrichissement et la conversion du
combustible. « Les équipes de Saint-Quentin traitent principalement des sujets liés aux installations Areva
de La Hague et aux projets développéS à l’international, par exemple en Angleterre, en Espagne, en Chine
et au Japon, précise Xavier Samson. Saint-Quentin est un peu le berceau historique de l’ingénierie d’Areva.
C’est ici qu’était installée SGN depuis le début des années 1980 ; la direction Ingénierie & Projets étant
issue de la fusion de SGN et de l’activité ingénierie d’Areva NP (ex-Framatome) ».
Parmi les valeurs d’Areva,
figurent la diversité et la prise en compte
du handicap…
Areva a obtenu le label Diversité
décerné par l’Afnor. Nous sommes
partenaires du Club Face : certains
de nos collaborateurs parrainent
des jeunes de 3e du collège Courbet
de Trappes. Nous travaillons aussi
avec l’institut Villebon Charpak à
Orsay pour aider des jeunes de quartiers défavorisés à intégrer une école
d’ingénieurs.
Le groupe porte également ses efforts
sur la question du handicap. Nous
sommes partenaires de Cap Emploi 78.
Nous essayons d’investir dans l’amélioration des postes de travail et dans
l’accessibilité du site au personnel en
situation de handicap. Nous participons à la Semaine de l’emploi pour
les personnes handicapées et nous
organisons une animation autour de
la vente de brioches, qui permet de
récolter des fonds reversés à l’Association des parents d’enfants handicapés
(APEI) de Montigny-le-Bretonneux.
Propos recueillis par Michel Bazan
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 21
côté entreprises
création
Immobilier
BT Kerago, un bureau d’études expert
en construction
Créé en février 2014, ce bureau d’études spécialisé dans l’immobilier accompagne ses clients
dans tous leurs projets immobiliers – en neuf ou en rénovation – en leur proposant des solutions
techniques et financières personnalisées.
Conseils et services
personnalisés
BT Kerago développe deux domaines
de compétences complémentaires :
le métré et chiffrage d’un projet et
22
l www.sqyentreprises.com
©©C. Lauté
A
grandir sa maison, réaménager ses bureaux, installer
un mur de clôture ou démolir un bâtiment… Pour réaliser tous ces travaux de construction
ou de rénovation, mieux vaut faire
appel à un spécialiste. Certains opteront pour un architecte, d’autres
préféreront s’adresser directement
à un maître d’œuvre d’exécution. Et
c’est justement le métier sur lequel
s’est positionné BT Kerago.
Installée à Trappes-en-Yvelines,
cette jeune société est née de la
rencontre d’une spécialiste de la
gestion-finance et d’un professionnel du BTP, expert en économie
de la construction et en conduite
de travaux. « Après avoir travaillé
quelques années dans le contrôle
de gestion pour de grands groupes
industriels, j’ai eu envie de créer ma
propre entreprise », explique Aurore
Kerbriand. Avec Olivier Agogué,
directeur d’études, elle décide de
se lancer sur le marché du bâtiment
en proposant à ses clients de les
accompagner dans la réalisation de
leurs projets immobiliers. « Olivier
a passé plus de 10 ans à gérer des
chantiers au niveau technique et
financier. Son expérience terrain
est un vrai atout », précise Aurore
Kerbriand.
la construction. « Nous pouvons
intervenir sur les chantiers pour relever les dimensions d’un ouvrage et
estimer la quantité de matériaux et
le volume d’heures de travail nécessaires à sa réalisation. Nous établissons également des devis descriptifs
et quantitatifs en essayant d’être le
plus précis possible », indique Aurore
Kerbriand. Le bureau d’études peut
également arrêter les solutions techniques les mieux adaptées à la réalisation du projet ou conseiller ses
clients sur les réglementations et les
normes à respecter. « C’est un métier
« Nous sommes dans
un métier de services
où il est essentiel
de beaucoup
échanger avec
les clients afin
d’instaurer
une vraie relation
de confiance »,
confient Aurore
Kerbriand
et Olivier Agogué.
qui demande beaucoup de rigueur
et de réactivité et où il est nécessaire
d’être force de proposition », souligne
Aurore Kerbriand.
Si le client le souhaite, l’entreprise
assure ensuite le suivi des travaux en
veillant au bon respect des plannings
et du budget. « Nous réalisons aussi
bien des constructions neuves (maison individuelle, collectif, tertiaire)
que de la rénovation », précise Aurore
Kerbriand. Et les demandes sont
très variées : ravalement de façade,
démolition, maçonnerie générale,
agrandissement, isolation… « Nous
sommes sur un marché très concurrentiel, mais notre force est de pouvoir proposer une offre globale et de
privilégier l’interlocuteur unique »,
explique Aurore Kerbriand.
BT Kerago travaille aujourd’hui
essentiellement pour une clientèle de particuliers. Mais le bureau
d’études répond également aux
appels d’offres des marchés publics.
Et souhaite élargir son activité à la
promotion immobilière. « Nous cherchons des terrains, afin de lancer des
opérations de construction dans des
zones géographiques en devenir »,
révèle Aurore Kerbriand. Un projet
ambitieux qui bénéficie d’un accompagnement de la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Elsa Forez
i BT KERAGO
46, avenue des Frères Lumière
78190 Trappes-en-Yvelines
Tél. : 01 74 09 97 26
Centre d’affaires
Blue Office, des bureaux
de proximité nouvelle génération
B
lue Office tisse sa toile
dans le Grand Paris. Après
Alfortville, Noisy-le-Grand,
Massy et Maisons-Laffitte,
c’est à Montigny-le-Bretonneux, à
deux pas de la gare et en face du
centre commercial Espace SaintQuentin, que le promoteur Nexity a
décidé d’implanter son cinquième
site francilien de bureaux partagés.
Ouvert depuis le 5 janvier, ce nouvel
espace de travail occupe un immeuble
de six étages sur plus de 2 100 m2.
Et peut accueillir jusqu’à 150 utilisateurs, dans des bureaux partagés ou
individuels, mais aussi des salles de
réunion et des espaces de coworking,
spécialement aménagés pour faciliter
le travail collaboratif. « L’idée est d’offrir aux entreprises, à leurs collaborateurs et aux travailleurs indépendants,
un environnement professionnel sur
mesure, mais sans engagement immobilier, ni contrainte de gestion ou de
location. Avec, en prime, une grande
liberté d’utilisation », explique Arnaud
Violette, directeur général de Blue
Office.
Un vrai bureau près de chez soi
Le principe est très simple : les entreprises peuvent utiliser ces espaces
pour quelques heures, quelques
jours ou quelques mois, en les réservant directement en ligne. Avec, à la
clé, de nombreux services associés :
wifi sécurisé, salles de réunion avec
visioconférence, reprographie, parkings, espace de restauration avec
café et thé à volonté, domiciliation,
mais aussi location de PC portables
et de tablettes et toute une offre de
logiciels dans le cloud. « Avec une
facturation au forfait, plutôt qu’à la
carte, qui permet de limiter les coûts et
d’éviter les mauvaises surprises »… Et
une vraie originalité qui tient au maillage du territoire souhaité par Nexity,
puisqu’une quinzaine d’autres Blue
Office devraient ouvrir en Île-deFrance d’ici à 2020 et une dizaine en
région.
« L’objectif est de permettre aux salariés des entreprises membres de ne
plus subir leur mobilité professionnelle », précise Arnaud Violette. Ils
pourront s’installer un jour entier
dans l’un de ces centres ou s’y arrêter seulement quelques heures…
Organiser une visioconférence d’un
Blue Office à un autre, aller virtuellement au bureau même en cas de
grève des transports ou participer
à un « smart-meeting » professionnel pour présenter leur activité aux
autres entreprises présentes sur le
site. Bref, toujours trouver un espace
connecté et aménagé pour inventer
une nouvelle façon de travailler.
Rosa Maï
©©C. Lauté
Pour faciliter le travail à distance, Nexity a imaginé un réseau d’espaces de bureaux
hyper-connectés, implantés dans toute l’Île-de-France. C’est en plein cœur de l’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines que le groupe a décidé d’ouvrir son cinquième site francilien.
« En Île-de-France,
le maillage
des transports
en commun est
excellent mais saturé.
Nous souhaitons
permettre aux
salariés de travailler
à quelques minutes
de chez eux »,
explique
Arnaud Violette,
directeur général
de Blue Office.
i BLUE OFFICE
6, avenue Gustave Eiffel
78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 08 05 20 04 20
https ://blueoffice.nexity.fr
Le télétravail promis à un bel avenir
Longtemps boudé par les entreprises, le télétravail gagne du terrain dans l’Hexagone. Selon la dernière enquête nationale, réalisée
en 2012-2013 par LBMG Worklabs, Neo-nomade, Openscop et Zevillage, près de 17 % des Français travailleraient aujourd’hui à
distance pour le compte de leur employeur. Et près de la moitié de ceux qui ne télé-travaillent pas encore aimeraient sauter le pas. Il
faut dire que les avantages sont nombreux : gain de temps et d’autonomie pour les salariés, motivation accrue, réduction de l’empreinte
écologique, mais aussi meilleure productivité et diminution sensible des coûts immobiliers pour les entreprises.
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 23
côté entreprises
création
Dégustation
Les domaines qui montent :
grands crus et petits plats
À la fois cave à vin et table d’hôtes, cette nouvelle enseigne met à l’honneur les vignerons artisans
de France. Les amateurs de produits authentiques pourront aussi y découvrir des spiritueux
du monde entier et une sélection d’épicerie fine.
Des vins de producteurs
Constatant qu’il était très difficile
pour un producteur de vendre son
vin, ce vigneron a eu l’idée de créer
son propre circuit de vente, en rassemblant autour de lui une trentaine de domaines et en ouvrant un
premier magasin à Paris. « L’idée
était vraiment de faire découvrir
aux clients tous les trésors qui dorment et s’élèvent dans les caves de
France », explique Hervé Tresse, le
gérant des Domaines qui montent de
Saint-Quentin-en-Yvelines.
Aujourd’hui, le réseau regroupe près
24
l www.sqyentreprises.com
de 300 vignerons, mis à l’honneur
dans une vingtaine de boutiques
sur toute la France, auxquelles se
rajoutent déjà des importateurs en
Grande-Bretagne. « Cela nous permet
de proposer plus de 1 000 références
de vins, champagnes et spiritueux »,
précise Hervé Tresse. De quoi satisfaire les amateurs les plus exigeants.
Avec des prix négociés au plus
juste car fixés directement avec les
producteurs.
Une adresse originale
pour les entreprises
Installée au cœur de l’agglomération, l’enseigne vise une clientèle
de particuliers. Des épicuriens en
quête d’authenticité, désireux de
partager un vrai moment de convivialité, en famille ou avec des amis,
au milieu des bouteilles. Mais elle
s’adresse aussi aux entreprises avec
des produits et des services dédiés.
« Nous pouvons privatiser la cave le
temps d’une soirée pour un dîner ou
une réception. Nous pouvons aussi
organiser des cours d’œnologie ou
des dégustations-découvertes autour
d’un vignoble, de vins rares ou d’une
année de naissance », suggère Hervé
Tresse.
En s’appuyant sur la logistique de la
maison mère, la boutique propose
également l’envoi de cadeaux d’affaires, partout en France et même à
l’international. Des caisses à thèmes
(premiers crus, vins de toutes les couleurs, etc.), des paniers gourmands,
des grands formats (jéroboams ou
©©C. Lauté
O
uverte
à
Montigny-leBretonneux en novembre
dernier, « Les domaines
qui montent » n’est pas une
cave à vin traditionnelle. À la fois
boutique et table d’hôtes, cette nouvelle enseigne invite à un véritable
tour de France des vignerons artisans indépendants. Mais elle propose
aussi une jolie sélection de produits
du terroir : salaisons, foie-gras, fromages, biscuits, confitures, chocolats, etc. Et une formule déjeuner,
qui devrait plaire à tous les « bistronomes », désireux de goûter de nouveaux vins, au verre ou à la bouteille,
mais sans y laisser leur bourse.
Consommés sur place ou emportés,
tous les vins de la boutique sont, en
effet, facturés sans droit de bouchon.
Un concept original lancé il y a une
vingtaine d’années par Emmanuel de
Bodard, un viticulteur de Rully, en
Bourgogne.
« Nous travaillons
uniquement avec
des vins
de propriétaires,
que nous mettons
en situation
à travers notre table
d’hôtes,
afin de redonner
à la cave toute
sa dimension
conviviale »,
explique
Hervé Tresse,
le gérant
des Domaines
qui montent
de Saint-Quentin-enYvelines.
pourquoi pas nabuchodonosor),
avec des cartes personnalisées ou des
chèques cadeaux. De quoi remercier
de manière sympathique un client,
un collaborateur ou pourquoi pas stimuler des équipes dans le cadre d’un
concours !
Rosa Maï
i LES DOMAINES QUI MONTENT
99, avenue Joseph Kessel
78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 30 48 95 53
www.lesdomainesquimontent.com
côté entreprises
parcours
Compétitivité
Effigreen Consulting,
pour une gestion efficiente de l’énergie
Vos dépenses énergétiques s’envolent ? Vous aimeriez faire baisser la facture ?
Effigreen Consulting a mis au point un « schéma directeur énergie » et des outils de modélisation
innovants qui permettent d’améliorer durablement la compétitivité énergétique des entreprises.
Définir des objectifs précis
En devenant conseil en stratégie énergétique, Xavier Delaporte
savait qu’il existait une demande.
Mais tout restait encore à créer.
« La plupart des entreprises ne
savent pas pourquoi leurs dépenses
énergétiques augmentent et quel
est l’impact sur leur activité », souligne-t-il. Pour les aider à y voir plus
clair et à prendre les décisions qui
s’imposent, Effigreen Consulting a
mis au point un véritable « schéma
directeur énergie », comme il en
©©C. Lauté
L
’énergie est devenue un
axe de compétitivité à
part entière. C’est en s’appuyant sur cette conviction
forte que Xavier Delaporte a eu
l’idée, en 2012, de créer Effigreen
Consulting. « Les factures de gaz
ou d’électricité des entreprises ne
cessent d’augmenter et pèsent de
plus en plus sur leur performance
globale. Les maîtriser et les réduire
représente aujourd’hui un vrai
enjeu économique », souligne le
chef d’entreprise. L’homme sait de
quoi il parle : ingénieur en informatique, il a dirigé de grands projets
internationaux dans l’industrie et la
fonction publique pendant plus de
20 ans. Puis, il a suivi une formation de management de l’énergie
à Supélec. « Je voulais absolument
capitaliser sur mon expérience dans
la conduite de projet en développant
une activé qui réponde à un vrai
besoin », précise-t-il.
Avec la Casqy,
Xavier Delaporte
est l’un des membres
fondateurs du Club
Climat Energie
de Saint-Quentinen-Yvelines dont
l’objectif principal
est de favoriser
l’émergence
de nouveaux projets
relatifs au climat
et à l’énergie
en partenariat
avec les entreprises
du territoire.
existe déjà pour les systèmes d’information. « L’idée est de définir
un ensemble d’actions qui, organisées et pilotées avec méthode, vont
produire un résultat facilement
identifiable : des factures moins
lourdes, des émissions de gaz à effet
de serre réduites », explique Xavier
Delaporte.
Ces projets sur mesure, pilotés au
plus haut niveau de l’organisation,
s’inscrivent dans un processus de
management global. Ils concernent
donc en priorité les entreprises, les
collectivités et les administrations
dont la facture énergétique est déjà
conséquente : 100 000 € par an ou
plus !
Une plateforme collaborative
ouverte à tous
Pour les structures plus petites,
Effigreen Consulting a développé
d’autres outils logiciels, qui permettent de modéliser la consommation énergétique pour la valoriser
ensuite en euros et l’optimiser dans
le temps. « C’est un service que nous
allons proposer sous forme d’abonnement avec la possibilité de faire
des simulations en ligne et d’obtenir
des indicateurs financiers », précise
Xavier Delaporte. En bénéficiant,
en prime, de conseils avisés pour
mettre en place les actions correctives les plus appropriées.
Cette offre innovante devrait être
intégrée à une plateforme logicielle
collaborative complète, qui réunira
tous les outils du cabinet, mais
aussi des solutions développées
par des partenaires experts et des
laboratoires de recherche. Cela permettra de créer tout un écosystème
autour de l’efficience énergétique.
Une réserve de bonnes pratiques,
à utiliser sans modération, audelà des contraintes déjà fixées
par l’Union européenne en matière
d’économie d’énergie !
Elsa Forez
i EFFIGREEN CONSULTING
12, avenue des Prés
78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 09 83 67 22 74
www.effigreen-consulting.net
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 25
côté entreprises
parcours
Environnement
Hydroconcept révolutionne le traitement
des eaux de pluie
Depuis bientôt 20 ans, cette PME conçoit des équipements dédiés à la gestion et à la dépollution
des eaux de pluie en milieu urbain. Sa dernière invention, utilisant la motricité de l’eau pour
capturer les déchets, est un système unique en Europe, qui intéresse de nombreuses collectivités.
H
©©C. Lauté
ydroconcept fait partie de
ces PME françaises qui se
battent au quotidien pour
proposer de vraies solutions à leurs clients et à la collectivité.
« Nous sommes des francs-tireurs, des
trublions du secteur », confie Antoine
Morin, directeur d’Hydroconcept.
Entré dans l’entreprise à sa création en
1995, cet ingénieur de formation, passionné d’environnement, a toujours
eu à cœur de concevoir des systèmes
innovants pour améliorer la gestion et
la dépollution des eaux de pluie.
26
l www.sqyentreprises.com
« Nous avons
imaginé un système
de filtration des eaux
de pluie beaucoup
plus économique
et simple à maintenir
que les décanteurs
lamellaires
et les déshuileurs
qui représentent
aujourd’hui l’essentiel
du marché », indique
Antoine Morin,
directeur
d’Hydroconcept.
Pour lancer son activité, l’entreprise
a d’abord vendu et installé des équipements hydrauliques dédiés aux
ouvrages d’assainissement (dégrilleurs, déversoirs d’orage, vannes de
régulation de débit, etc.), fabriqués
par un partenaire allemand. Ce métier
représente encore une part importante
de ses revenus. Mais très vite, elle s’est
aussi lancée dans le développement
de ses propres produits, en se positionnant sur le marché en plein essor
du traitement des effluents urbains.
« Toutes les communes sont concernées
car il existe des normes européennes
très strictes dans ce domaine », indique
Antoine Morin.
Des inventions toutes brevetées
Avant de rejeter les eaux de pluie en
milieu naturel, les collectivités locales
doivent veiller à ce qu’elles soient
débarrassées au maximum de tous les
polluants urbains : bouteilles en plastique, déjections canines, feuilles des
arbres, mais aussi pesticides, métaux
lourds, hydrocarbures… « Ces matières
dangereuses, souvent invisibles à l’œil
nu, représentent aujourd’hui plus de de
80 % de la pollution pluviale en agglomération », précise Antoine Morin.
Pour capturer ces polluants particulaires, dont la taille ne dépasse
pas celle d’un grain de poivre,
Hydroconcept a d’abord mis au point
des décanteurs lamellaires, qui filtrent
les eaux de pluie directement dans les
réseaux d’écoulement. Ces équipements brevetés s’avèrent beaucoup
plus efficaces que les déshuileurs
traditionnels. Mais leur coût d’installation et d’entretien les destine en priorité aux grandes métropoles.
Un système innovant
et économique
Pour les communes au budget plus
serré, Hydroconcept s’est focalisée
sur le traitement des matières en suspension et des macros-déchets, en
développant un séparateur hydrodynamique unique en son genre. « Nous
avons mis au point un système qui utilise la motricité de l’eau et une grille
aux formes spécifiques pour piéger
ces déchets avant qu’ils ne rejoignent
les cours d’eau », explique Antoine
Morin. Installés dans des silos à boues
compactes et faciles à nettoyer, ces
systèmes sont aujourd’hui sans équivalent en Europe. « Ils sont, certes,
moins efficaces que les décanteurs
lamellaires, mais beaucoup plus économiques ! », confie Antoine Morin.
Des villes comme Orléans, Étampes,
Deauville, Trouville ou Chambly se
sont déjà équipées. Et de nombreux
projets sont en cours avec d’autres
collectivités comme Nice Métropole,
le grand Lyon, Sète, mais aussi
Rambouillet et La Verrière.
Rosa Maï
i HYDROCONCEPT
ZA Trappes Élancourt
46, avenue des Frères Lumière
78190 Trappes-en-Yvelines
Tél. : 01 30 16 11 90 www.hydroconcept.fr
Saint-Quentin
SQY
MAG
en -Yvelines
Le nouveau
magazine
de votre territoire
Élancourt
Guyancourt
La Verrière
Magny
Montigny
Trappes
Voisins
SQY
MAG
SQY
MAG
SQY
MAG
SQY
MAG
SQY
MAG
SQY
MAG
SQY
MAG
les-Hameaux
le-Bretonneux
en-Yvelines
le-Bretonneux
côté entreprises
parcours
Internet
« Le .fr dynamise la France numérique »
Avec sa nouvelle campagne « Réussir en .fr », l’Afnic veut promouvoir l’utilisation d’un nom
de domaine en .fr auprès des jeunes et des entrepreneurs. Julien Naillet, directeur
de la communication, nous rappelle le rôle essentiel d’une extension numérique nationale
pour faire décoller un projet, qu’il soit personnel ou professionnel.
SQY Entreprises : Il existe
aujourd’hui plus de 2,8 millions
de noms de domaines en .fr.
Quels sont les atouts de cette
adresse numérique en bleublanc-rouge ?
Julien Naillet : Choisir le .fr, ce n’est
pas seulement se doter d’une adresse
internet. En optant pour une extension nationale française, nos clients
revendiquent une proximité avec un
territoire, un pays, une culture. En
trois clics et quelques euros par an, ils
peuvent ainsi créer un lien numérique
immédiat avec des contenus francophones et tout le marché français. Cela
En 2014, le marché mondial des noms
de domaine s’est sensiblement élargi
avec l’ouverture rendue possible de
centaines de nouvelles extensions. En
France, 34 demandes ont été déposées
avec, parmi elles, un .paris sur lequel
plus de 1 600 entreprises se sont déjà
positionnées. Les sociétés en région ne
sont pas oubliées, puisque l’on peut
désormais opter pour des extensions
en .corsica, .bzh, .alsace ou .aquitaine.
Et les marques sont également sur
les rangs, avec des pures players du
web comme .aquarelle ou .ovh…
mais aussi des enseignes plus
traditionnelles puisqu’on y trouve
(entre autres) un .sncf, un .total
ou .mma !
28
l www.sqyentreprises.com
©©C. Lauté
1 600 entreprises ouvrent
la voie du .paris
donne du sens à leur présence sur la
Toile. C’est aussi un élément de communication important. Il existe un vrai
effet « made in France » à faire valoir
à l’export. Et beaucoup d’entreprises
s’en servent pour mettre en avant leur
savoir-faire local. Cet ancrage géographique rassure également de nombreux internautes français. Pour eux,
choisir le .fr, c’est bénéficier d’une
infrastructure fiable mais aussi d’une
réglementation plus respectueuse
des données personnelles et de la
propriété intellectuelle. 86 % d’entre
eux font aujourd’hui confiance au .fr
(selon une étude TNS Sofres). Et trois
Français sur quatre reconnaissent
Arrivée en 2006 à Saint-Quentinen-Yvelines,
l’Afnic a confirmé
en avril dernier
son attachement
au territoire.
« Nous avons
quitté l’immeuble
International de
Montigny-leBretonneux pour aller
dans des bureaux
plus grands et plus
modernes… situés
sur le trottoir d’en
face ! », confie Julien
Naillet, directeur de
la communication.
rechercher en priorité des adresses
internet avec une extension nationale.
Durant toute l’année 2015, vous
allez promouvoir le .fr en vous
adressant en priorité aux jeunes
et aux entrepreneurs. Pourquoi
ce choix ?
Depuis 2006, tout le monde peut
s’offrir un nom de domaine en .fr. Et
de plus en plus de particuliers sautent
le pas. Ils représentent déjà 40 %
de nos clients. Mais parmi eux, on
trouve encore assez peu de moins de
25 ans, qui sont pourtant de grands
utilisateurs du numérique. Notre
objectif est donc d’encourager ces
jeunes internautes à devenir à leur
tour des producteurs de contenus. Et
pour cela, nous allons tout au long
de l’année leur proposer des cours
gratuits pour créer leur blog, réussir
leur CV sur le net ou encore disposer
d’une adresse web qui leur ressemble.
La campagne cible également tous
les porteurs de projets (start-up, TPE,
PME, artisans, commerçants, autoentrepreneurs, etc.) car ces professionnels sont à un moment charnière de
leur développement. Et il est essentiel
de les aider à asseoir durablement leur
présence sur internet. Les entreprises
qui sont le moins actives sur la Toile
sont aussi celles qui font le plus souvent faillite. Sur le site réussir-en.fr,
les porteurs de projets pourront donc
trouver des conseils pour choisir un
nom de domaine pertinent, le réserver
rapidement avant qu’il ne le soit par
un autre ou même le gérer au quotidien. Mais ils pourront aussi suivre
des cours en ligne sur l’e-réputation, le
référencement ou découvrir comment
lancer un blog ou même créer un site
commercial pour moins de 500 euros !
Propos recueillis par Rosa Maï
i Pour en savoir plus :
www.reussir-en.fr
i AFNIC
1, rue George Stephenson
78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 39 30 83 00 www.afnic.fr
L’Afnic, au cœur de l’internet français
Créée en 1997, l’Association française pour le nommage Internet
en coopération (Afnic) est une association loi 1901 en charge de
la gestion administrative et technique des extensions françaises
de l’internet. Premier opérateur national du secteur, elle en
assure également la promotion. L’Afnic emploie
80 collaborateurs
dans son siège
de Montigny-leBretonneux et
travaille avec
quelque 500 bureaux
d’enregistrement en
France et partout à
travers le monde.
Pour fêter son installation dans ses nouveaux
bureaux de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Afnic
a accueilli, le 6 novembre dernier, la secrétaire d’État au numérique, Axelle Lemaire.
Un événement qui a également réuni le préfet des Yvelines, Michel Laugier, maire de
Montigny-le-Bretonneux et président de la
Casqy, Jean-Michel Fourgous, vice-président
de la Casqy en charge du développement économique et des finances, ainsi que 80 invités
issus de l’écosystème français du numérique.
Après 13 années passées au 2 rue
Stephenson, l’association a déménagé
depuis le 31 mars et dispose de nouveaux
locaux situés au 1 rue Stephenson. Une
courte distance mais un changement de
taille qui permet de répondre à la réussite
du .fr (de 300 000 en 2001 à près de 3 millions aujourd’hui) et au nombre croissant de
salariés (de 35 en 2001 à 80 cette année).
Les nouveaux locaux illustrent également
l’engagement de l’Afnic dans une démarche
de développement durable.
Mathieu Weill, directeur général de l’Afnic, a
réaffirmé la pertinence du modèle associatif
et multipartite de l’Afnic ainsi que sa mission
d’intérêt général, dans l’ouverture et la transparence : « Dès sa création, nous avons voulu
que ce lieu soit non seulement un espace de
©©JJ Kraemer
Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, inaugure les locaux de l’Afnic
travail mais aussi un espace de réflexion et de
partage avec l’ensemble de nos partenaires ».
Axelle Lemaire a indiqué que cette « gouvernance de l’Internet était devenue ou redevenue
un enjeu politique au sens noble du terme » et
que l’on était arrivé « à un moment historique
de l’Internet, l’âge de la multitude ». Pour la
secrétaire d’État chargée du numérique, « il est
hors de question que l’Europe reste en dehors
de ce débat et ne fasse pas entendre sa voix ».
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 29
côté entreprises
en pointe
Informatique
Everdata, le meilleur
du cloud et du réseau local
F
ondée en février 2014 par un
spécialiste de la virtualisation,
Everdata veut mettre le cloud
computing à la portée de
toutes les entreprises. À commencer
par celles qui ne disposent en interne
d’aucune compétence en informatique. « De plus en plus de PME, et
même de TPE, aimeraient externaliser
tout ou partie de leur système d’information vers des serveurs distants »,
explique Bruno Bris, le fondateur
d’Everdata. « Mais beaucoup ne savent
pas comment s’y prendre ou redoutent
de ne plus pouvoir accéder à leurs données en cas de problème sur le web ».
Pour les accompagner de manière efficace et sécurisée, le patron d’Everdata
a eu une idée : concevoir une solution
« tout-en-un », la plus simple et la
plus transparente possible, permettant
de bénéficier de tous les services du
cloud (disponibilité, contrôle d’accès,
sauvegarde, monitoring, etc.), tout
en conservant en interne les performances d’un réseau local.
Une passerelle sécurisée
vers le cloud
« Nous avons d’abord travaillé sur un
serveur en open source, qui permettait
de connecter tous les postes de l’entreprise au cloud en utilisant un seul
accès internet », se souvient Bruno
Bris. Le produit était innovant et parfaitement abouti au niveau technique.
« Nous avions bénéficié d’un crédit
30
l www.sqyentreprises.com
impôt recherche de 170 000 euros pour
son développement », précise Bruno
Bris. Mais pour assurer sa commercialisation, restait à le doter des bons
applicatifs ! Et pour les trouver, la
petite SSII s’est adressée directement
au n°1 mondial du logiciel. « Nous
avons passé un accord commercial
avec Microsoft afin de pouvoir intégrer dans notre offre tout Office 365 »,
explique Bruno Bris.
Avec son boîtier, astucieusement baptisé Box365, Everdata peut ainsi offrir
à ses clients un accès direct à toutes les
fonctionnalités de la suite bureautique
en ligne de Microsoft avec, en prime,
un accès direct à la fameuse plateforme Azure et à tous les services et
applicatifs qui y sont hébergés. « Grâce
à ce partenariat, nous avons réuni
dans un boîtier le meilleur du cloud et
du réseau local », se félicite Bruno Bris.
Tout Office 365 dans un boîtier
Proposé sous forme d’abonnement
(à partir de 99 € par mois), ce service
a déjà séduit plusieurs entreprises
de l’agglomération : MicJet-Alu à
Élancourt, Ares-Mercedes et ASRSystems à Trappes… Et d’autres
contrats sont en cours de signature.
Everdata travaille également à la
construction d’un véritable réseau de
distribution autour de sa box. « Nous
avons déjà des partenaires locaux (DBI
à Plaisir, TCFI à Coignières, Oriom à
Paris). Et nous sommes en négociation
©©C. Lauté
Cet intégrateur, expert des solutions Microsoft,
propose une solution « tout-en-un », qui permet
aux petites entreprises d’accéder à des services
hébergés dans le cloud, de façon transparente
et sécurisée. Tout en conservant les performances
de leur réseau informatique.
« En plus
de la BOX365,
nous proposons
une offre complète
de services
d’infogérance.
Nos clients peuvent
ainsi se concentrer
pleinement sur leur
business sans avoir
à se soucier
de leur
informatique »,
indique Bruno Bris,
fondateur et gérant
d’Everdata.
avec le grossiste Ingram Micro pour
une distribution nationale », précise
Bruno Bris. La SSII s’est, en outre,
associée à MyStream, un opérateur
international de réseaux IP haute disponibilité, présent à Saint-Quentin-enYvelines. Avec un objectif : proposer
aux entreprises du territoire une offre
de services dans le cloud associée à de
la fibre optique à 100 Méga.
Rosa Maï
i EVERDATA
10, boulevard d’Alembert
78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 09 70 14 10 00
www.everdata.fr
Information
Viedoc, de la veille
à l’intelligence économique
Créé il y a tout juste dix ans par des ingénieurs expérimentés, Viedoc est l’un des principaux
cabinets français de veille et d’intelligence économique. Son expertise intéresse les grands
groupes industriels mais aussi les PME en développement, les laboratoires de recherche
et les porteurs de projets innovants.
©©JJ Kraemer
A
ujourd’hui, il est essentiel
de bien connaître son marché et ses concurrents si
l’on veut continuer à grandir et à innover. « Pour prendre les
bonnes décisions au bon moment, il
faut avoir la bonne information »,
prévient Bruno Galimand, fondateur
de Viedoc. L’homme sait de quoi
il parle. Ingénieur de formation,
comme tous ses collaborateurs, il
dirige depuis dix ans l’un des principaux cabinets français de conseil
en veille et intelligence économique.
Son métier est d’« accompagner les
entreprises et les organisations dans
leur développement en leur apportant notre expertise dans la collecte,
l’analyse et la diffusion de toutes les
informations qui peuvent leur être
utiles ».
Au niveau stratégique, Viedoc
intervient ainsi sur des études de
positionnement ou d’e-réputation,
la réalisation de business-plan ou
encore des missions d’intelligence
économique… Au niveau opérationnel, on sollicite le cabinet pour du
sourcing, de la veille sur des brevets,
des salons et des produits, de l’analyse concurrentielle ou des études
de marché. Et côté organisation, elle
réalise du benchmarking multisectoriel, de la recherche d’expertise ou
propose des formations et du coaching à la veille ou la recherche sur
Internet.
« Nous avons démarré avec des
prestations de conseil pour quelques
grands donneurs d’ordre industriels
et nous travaillons aujourd’hui pour
des entreprises de toutes tailles et
de tous secteurs d’activité », précise
Bruno Galimand.
Du conseil stratégique aux outils
de veille thématiques
Avec plus de 150 projets à son actif,
Viedoc a acquis une véritable expertise dans de nombreux métiers :
aéronautique, automobile, métallurgie, santé/pharma, cosmétique,
défense, télécommunications… Ce
qui l’a amené à proposer des outils
de veille sectoriels, puis une plateforme collaborative sur mesure,
que ses clients peuvent utiliser euxmêmes, pour suivre en temps réel
l’actualité qui les intéresse. « Nous
avons mis tout notre savoir-faire
dans la conception de ces produits,
afin qu’ils soient le plus simples possibles à utiliser et qu’ils facilitent au
« Plus
de 400 entreprises
et organisations
utilisent aujourd’hui
au quotidien
nos outils de veille
informatisés »,
indique
Bruno Galimand,
fondateur et directeur
de Viedoc.
maximum la capitalisation et le partage de l’information ».
Proposés sous forme d’abonnement, à partir de 900 euros par an,
ces outils informatiques sont tous
fournis avec un sourcing qualifié,
intégrant 1 000 à 2 000 références.
« Nous sommes très loin de Google
et de ses 20 milliards de sources,
s’amuse Bruno Galimand. Mais
notre atout, c’est de ne proposer que
de l’information utile et qui sorte des
sentiers battus ». C’est ce qui fait
toute la différence.
Rosa Maï
i VIEDOC
2 rue Hélène Boucher
78280 Guyancourt
Tél. : 01 30 43 45 27
www.viedoc.fr
L’intelligence économique,
qu’est-ce que c’est ?
L’intelligence économique est une
arme très utile aux entreprises pour
protéger leurs positions et conquérir de
nouveaux marchés. Elle peut prendre
différents aspects : renseignement
économique, protection du patrimoine
intellectuel et matériel, pratiques
d’influence comme le lobbying ou
la diplomatie commerciale... Son
utilisation commence toujours par la
définition d’un besoin et sa finalité
est de permettre la meilleure prise de
décision possible.
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 31
côté entreprises
le dossier
sommaire
ATTRACTIVITE
33 U
n cadre propice au
développement économique
RH
34 L
es salariés de Mercedes
s’approprient le Star Center
INTEGRATION
36 1
640 finance, une PME qui
innove dans le recrutement
local
SERVICES AUX SALARIES
37 L
e formidable développement
des crèches inter-entreprises
Dossier réalisé par Michel Bazan
32
l www.sqyentreprises.com
©©JJ Kraemer
Les attraits
du business à
Saint-Quentin-en-Yvelines
le dossier
Attractivité
Un cadre propice au développement
économique
Immobilier, transports, logement, environnement, commerces, offre culturelle et sportive…
L’attractivité de Saint-Quentin-en-Yvelines repose sur un ensemble de services proposés
par l’agglomération aux entreprises et aux salariés.
Une offre de transports
et de logements
En prise directe avec les grandes
infrastructures routières d’Île-deFrance (N10, N12, A12, A86), l’agglomération bénéficie également d’une
desserte importante en transports en
commun, qui place le territoire à une
demi-heure de Paris. Un bus à haut
niveau de service (TCSP) doit prochainement relier Saint-Quentin à Massy
et à terme à Orly. Le métro automatique de la Société du Grand Paris doit
également connecter Orly à Versailles
via Saint-Quentin. À l’intérieur de
l’agglomération, un réseau dense de
lignes de bus maille le territoire et des
plans de déplacements inter-entreprises ont été mis en œuvre sur cinq
grandes zones d’activités (lire pages
40-41).
En matière de logement, l’agglomération a adopté un Plan local de l’habitat (PLH) ambitieux qui prévoit la
construction de près de 900 logements
par an, avec la volonté de développer
une offre nouvelle et diversifiée. De
nombreux programmes voient le jour
aujourd’hui.
Plusieurs projets de restaurants
inter-entreprises et de crèches interentreprises (lire page 37) émergent
également sur le territoire.
Des services de haut niveau
Comme il y a aussi une vie en dehors
du travail, l’offre commerciale,
culturelle et sportive de l’agglomération s’inscrit aussi dans la palette
de services proposés aux salariés.
À Saint-Quentin-en-Yvelines, le développement est toujours allé de pair
avec la qualité de vie. Avec 60 % d’espaces verts et bleus (parcs urbains,
forêts, étangs, cours d’eau), le territoire est taillé pour les activités de
pleine nature et s’affirme comme un
pôle majeur du sport loisir en Île-deFrance. Avec la base de loisirs régionale, le golf national, qui s’apprête à
accueillir la Ryder Cup 2018, et le nouveau vélodrome national, théâtre des
prochains championnats du monde
de cyclisme sur piste UCI en février,
l’agglomération s’affirme comme un
pôle sportif de premier plan.
©©C. Lauté
A
vec près de quatre millions
de mètres carrés d’immobilier d’entreprise et 8 800 établissements pour près de
110 000 emplois marchands, SaintQuentin-en-Yvelines est le deuxième
pôle économique de l’ouest parisien,
après La Défense. Grâce à la présence
de nombreux laboratoires publics et
privés, c’est aussi un pôle majeur de
recherche et d’innovation en Île-deFrance, partie prenante du territoire
d’excellence scientifique et technique
de Paris-Saclay. Outre une université
de premier plan, et plusieurs établissements d’enseignement supérieur, dont
l’Estaca à partir de la rentrée 2015, le
territoire accueille les sièges sociaux et
les centres de R&D et d’ingénierie de
grandes entreprises comme Renault,
Bouygues, Airbus, Thales, Saipem,
Colas, Crédit Agricole, Egis et bientôt
Safran. C’est également une terre fertile pour de nombreuses PME et TPE
innovantes.
L’offre culturelle de
Saint-Quentin-enYvelines est aussi
un élément de son
attractivité.
Avec onze salles de spectacles, dont
un théâtre scène nationale, un réseau
de huit médiathèques, deux musées,
quatre cinémas et sept écoles de
musique, Saint-Quentin est sans doute
aussi le principal pôle culturel du périmètre de l’OIN Paris-Saclay. Autant
d’opportunités de se distraire et de se
cultiver sans avoir à se déplacer.
Avec son centre commercial régional
intégrant près de 250 boutiques et de
nombreux restaurants, Saint-Quentinen-Yvelines est aussi une destination
shopping très prisée. L’offre commerciale du cœur de ville est d’ailleurs en
pleine restructuration. Après la rénovation d’Espace Saint-Quentin, cela va
être au tour de SQY Ouest de faire sa
métamorphose...
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 33
côté aménagement
le dossier
RH
Les salariés de Mercedes s’approprient
le Star Center
Comment fédérer ses collaborateurs autour d’une nouvelle implantation à Saint-Quentin-enYvelines ? L’exemple de Mercedes-Benz France, expliqué par Jean-Luc Tesnière, qui vient
de passer le flambeau de la DRH de l’entreprise à Philippe Cuënot.
Quelles sont les principales actions
développées par Mercedes-Benz France
pour fédérer les collaborateurs
de l’entreprise autour de l’implantation
à Saint-Quentin-en-Yvelines ?
Jean-Luc Tesnière : Nous avons essayé
d’impliquer au maximum les collaborateurs pour qu’ils s’approprient ce
nouveau site. Quand la construction
a démarré, nous avons installé une
webcam sur le chantier afin qu’ils
puissent suivre en direct l’évolution
des travaux. Nous avons organisé des
réunions mensuelles pour les informer
de l’évolution du projet, ainsi que des
visites du nouveau site à différents
stades de la construction.
Ce sont les collaborateurs qui ont
34
l www.sqyentreprises.com
Le nouveau siège
de MercedesBenz France dans
le quartier du
Pas-du-Lac.
choisi le nom du bâtiment (Star
Center), celui du restaurant d’entreprise (L’Étoile), ainsi que celui des
salles de réunion, empruntés à l’univers des constellations. Les collaborateurs ont également pu choisir le
mobilier de leurs futurs bureaux et
vont pouvoir choisir les éléments de
décoration intérieure du siège.
Quels sont les principaux atouts
que vous mettez en avant
dans la présentation du territoire
aux collaborateurs de l’entreprise ?
J.-L. T. : Nous avons réalisé un petit
film. Nous avons d’abord souligné la facilité d’accès par rapport à
Rocquencourt, et aussi le fait que le
Ingénieur en mécanique,
Philippe Cuënot, 44 ans, a
démarré dans le groupe en 1997
du côté industriel, sur le site
smart de Hambach, en Moselle.
Il change de carrière en 2007 et
devient DRH de smart. Un poste
qu’il occupera un peu plus de
sept ans avant de rejoindre
le site de Saint-Quentin-enYvelines en tant que DRH de
Mercedes-Benz France.
« Je suis très heureux de cette
évolution, souligne Philippe
Cuënot. C’est une suite logique
dans ma carrière. J’étais
DRH d’un site unique dédié
à la production et j’occupe
aujourd’hui un poste d’une
ampleur plus grande, avec
plusieurs sociétés, plusieurs
sites et plusieurs activités.
C’est une découverte
passionnante, même si j’arrive
avec l’expertise RH du groupe
Daimler ».
©©C. Lauté
©©JJ Kraemer
Philippe Cuënot,
nouveau DRH
de Mercedes-Benz France
nouveau site n’était pas très éloigné
de l’ancien, avec le souci de garder
au maximum les compétences. Nous
avons également mis en avant tous les
services apportés par l’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Philippe Cuënot : En venant de province, je vois deux avantages à SaintQuentin-en-Yvelines : on est à la fois
très proche de Paris (si l’on a envie
d’en profiter, on y est très rapidement,
en transports en commun ou en voiture) et en même temps, on n’est pas
dans Paris, et il est plus simple de
trouver un logement. C’est un compromis intéressant, d’autant que d’ici,
il est aussi facile d’aller vers l’ouest, en
Normandie ou en Bretagne.
Quelles sont les actions que vous avez
menées en partenariat avec les services
de la communauté d’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines ?
J.-L. T. : Quand nous sommes présents
dans un endroit, nous aimons bien
nous intégrer dans le tissu social local.
À l’occasion du déménagement, nous
avons retrouvé de nombreux objets
publicitaires qui dataient des années
passées. Nous avons organisé une
tombola où les collaborateurs pouvaient acheter des lots et le produit de
la vente a été remis à une association
qui prend en charge des enfants handicapés implantée dans l’agglomération.
Nous avons pu lui remettre à cette
occasion un chèque de 5 000 euros.
Les services de l’agglomération sont
venus sur le site expliquer tous les
services proposés aux salariés. Nous
sentons que nous avons l’écoute de la
mairie et de la communauté d’agglomération. Il existe ici une vraie fibre
de dialogue avec les entreprises qui
n’existe pas partout.
Quels sont les principaux services
aux salariés mis en place sur le Star
Center ?
J.-L. T. : Nous avons un restaurant
d’entreprise pour les trois entreprises
présentes ici, Mercedes-Benz France,
Mercedes-Benz Financial Services et
Mercedes-Benz Chaterway, ainsi que
pour la Mercedes-Benz Academy. Il
propose une offre très variée permettant de déjeuner pour trois à six euros.
Nous avons aussi réservé des places
dans une crèche inter-entreprises,
implantée juste à côté.
Quels sont, selon vous, les principaux
atouts de Saint-Quentin-en-Yvelines
pour le développement de votre
entreprise et le recrutement
de nouveaux collaborateurs ?
J.-L. T. : Saint-Quentin-en-Yvelines
jouit d’une excellente réputation en
termes d’implantation d’entreprises,
avec une dynamique très soutenue,
notamment avec le nouveau vélodrome, qui va faire du territoire le
pôle français du cyclisme. Nous avons
d’ailleurs déjà bénéficié des installations du site puisque nous avons
organisé un événement en octobre
©©C. Lauté
le dossier
Jean-Luc Tesnière et
Philippe Cuënot.
en accueillant tous les membres du
réseau sur le thème du service au
client et de l’après-vente.
Saint-Quentin : un pôle technologique qui attire
« Nous avons souhaité installer notre futur
centre de recherche et technologie (R&T)
au cœur du campus Paris-Saclay, qui
devrait regrouper d’ici quelques années
une richesse académique et industrielle
très forte », répond Christian Picollet,
directeur adjoint recherche & technologie
du groupe Safran, lorsqu’on lui demande
la première raison du choix du site de
Magny-les-Hameaux / Châteaufort.
« Nous voulons profiter des synergies et
de la dynamique ». En 2015, ce site va
accueillir 1 500 personnes, dédiées à
des activités d’ingénierie, de recherche
& technologie et d’innovation du groupe.
« Il faut aussi remercier la totalité des
acteurs publics pour leur accueil : la
préfecture, le conseil général, les communautés d’agglomération et les communes
concernées, ajoute Christian Picollet. Ils
nous ont concrètement facilité la vie,
notamment en matière d’adaptation des
transports publics, pour améliorer l’accès
de nos salariés au nouveau site… Nous
souhaitons nous intégrer dans le paysage économique, être un acteur à part
entière du territoire, à la fois à l’échelle
de Paris-Saclay et des communautés
d’agglomération ».
De son côté, Crédit Agricole SA n’est pas
une entreprise nouvelle sur le territoire
puisqu’elle a installé son campus dans
le quartier des Chênes en 1976. Mais
aujourd’hui, elle a décidé de le développer
et d’en faire « le campus technologique du
groupe », en le rebaptisant SQY Park. La
construction d’un nouveau bâtiment et la
rénovation complète de deux immeubles
vont permettre d’accueillir plus de
2 000 nouveaux salariés d’ici fin 2016.
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 35
côté aménagement
le dossier
Intégration
1640 finance, une PME qui innove
dans le recrutement local
De très nombreuses PME ont choisi Saint-Quentin-en-Yvelines pour se développer. C’est le cas
de 1640 finance, qui s’est installée il y a un an dans le Parc Omega, à Élancourt. L’entreprise fait
le pari du bassin d’emploi local : elle a signé le premier emploi franc des Yvelines et travaille
avec Pôle emploi pour faciliter l’intégration de ses collaborateurs.
N
ous sommes installés sur
un parc et dans des locaux
ultra-modernes, à proximité de très grandes entreprises, sur un lieu facile d’accès et
dans un environnement où la nature
a aussi sa place », explique Bernard
Ducellier, président de 1640 finance,
société spécialisée dans le rachat et le
recouvrement de créances impayées.
« C’est l’un des atouts de SaintQuentin-en-Yvelines : le parc immobilier est dynamique et l’on peut trouver
ici des locaux adaptés à ses besoins, y
compris avec des possibilités d’extension. C’est aussi un territoire où l’on
trouve une multitude de services ».
« Nous sommes convaincus que le
développement de Saint-Quentinen-Yvelines va se poursuivre, ajoute
Bernard Ducellier. Et nous pensons
que le développement de 1640 finance
passe par notre présence ici. Nous
avons trouvé le territoire qu’il nous
fallait pour réussir notre pari économique. Aujourd’hui, nous employons
un petit peu plus de 50 personnes et
nous visons un développement à au
moins 70 salariés à mi-2015 ».
Partenariat avec Pôle emploi
L’entreprise a choisi de miser sur
l’écosystème local pour recruter de nouveaux collaborateurs.
« Environ 70 à 75 % de nos salariés
habitent dans un triangle Versailles
- Rambouillet - Dourdan, précise
Bernard Ducellier. Et le plus grand
nombre habite dans des communes
voisines comme Élancourt, Maurepas,
Guyancourt, Magny-les-Hameaux ou
Coignières ».
©©C. Lauté
NordGlass France
privilégie la facilité d’accès
36
l www.sqyentreprises.com
Quand il a créé sa filiale française en 2010, NordGlass, leader
européen de la fabrication de vitrages pour l’industrie automobile, a choisi de l’installer dans un bâtiment de 4 000 m2 dans
le Parc de l’Envol, dans la zone d’activités de la Clé-de-SaintPierre. Ce fut l’un des premiers occupants du site. « Ce que nous
recherchions en priorité lors de notre implantation, c’était une
facilité d’accès routier et autoroutier, car nous réceptionnons
plusieurs fois par semaine des livraisons par gros porteurs »,
explique Jean-Hervé Lepape, directeur général de NordGlass
France. « Ensuite, venait l’environnement, avec la présence de
belles sociétés comme Airbus à proximité, un cadre agréable
et sympathique, et la qualité des bâtiments ».
©©C. Lauté
«
Bernard Ducellier,
président de 1640
finance.
La société a notamment mis en place,
en partenariat avec Pôle emploi,
des formations de 6 à 8 semaines
sur la découverte de ses métiers.
Les stagiaires ayant validé leur parcours de formation se voient, s’ils
le souhaitent, proposer un contrat
de travail à durée indéterminée.
1640 finance est aussi la première
entreprise des Yvelines à avoir signé
un emploi franc, un emploi aidé par
l’Etat pour des personnes éloignées
de l’emploi et habitant dans des
zones urbaines dites « sensibles ».
Elle compte aujourd’hui plusieurs
emplois de ce type. « Depuis la création de notre structure en 2010, nous
avons toujours été proches de Pôle
emploi, souligne Bernard Ducellier.
Nous avons tissé des liens locaux et
nous essayons de favoriser le recrutement de proximité ».
le dossier
Services aux salariés
Le formidable développement
des crèches inter-entreprises
Complémentaires des 44 crèches « classiques » déjà présentes dans l’agglomération,
plusieurs crèches inter-entreprises ont ouvert leurs portes au cours des dernières années
à Saint-Quentin-en-Yvelines. Un service qui séduit entreprises et salariés.
B
aisse de l’absentéisme, diminution du stress, réduction
du turnover, augmentation
de la productivité… Les
crèches inter-entreprises sont plébiscitées aussi bien par les entreprises
que par leurs salariés. Pour leur permettre de mieux conjuguer leur vie
professionnelle et vie personnelle, de
plus en plus d’entreprises proposent à
leurs salariés ce type de service. Et à
Saint-Quentin-en-Yvelines, le concept
se développe à grande vitesse.
Les pionniers
Créée en septembre 2009 à Trappes,
à destination des familles de salariés d’entreprises partenaires ou
qui habitent à Trappes, la crèche
inter-entreprises Les Z’Acrobates a
inauguré le concept à Saint-Quentinen-Yvelines. Gérée par Crèche
Attitude (groupe Sodexo), elle dispose
d’une capacité d’accueil de 85 enfants.
Elle est notamment fréquentée par les
enfants des salariés du site saint-quentinois d’Areva.
En avril 2010, une crèche inter-entreprises ouvrait également ses portes
dans la zone d’activités de la Cléde-Saint-Pierre, à Élancourt. Sur les
60 berceaux de cet établissement géré
par La Maison Bleue, 40 sont réservés
aux entreprises de la zone d’activités
(Airbus, Thales, Fenwick, CRMA,
etc.). La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
a largement contribué à ce projet en
fournissant le terrain et en lançant
un appel à candidatures autour d’un
cahier des charges très exigeant en
termes environnementaux. Il s’agit en
effet de la première crèche bioclimatique des Yvelines.
Autour des zones d’activités
En partenariat avec Babilou, Renault
a, de son côté, créé deux crèches
pour les salariés du Technocentre de
Guyancourt. D’une capacité de 60 berceaux chacun, ces deux établissements
sont également ouverts à d’autres
entreprises. Lancée en 2011, la première, baptisée « Bébé à bord », a été
construite sur la base d’un bâtiment
existant, rénové selon les principes
de la certification HQE (haute qualité environnementale). La seconde,
construite ex nihilo, est la première
crèche de France en bois massif avec
une architecture bioclimatique.
Depuis deux ans, ce concept des
crèches inter-entreprises se déploie
dans les différentes zones d’activités
Les Bambins : une crèche
adaptée à Trappes
Ouverte en septembre 2009 dans la
zone d’activité du Buisson-de-laCouldre, à Trappes, la crèche adaptée
Les Bambins est une structure
unique en France qui accueille,
dans un même espace, enfants
handicapés et valides. Portée par
l’association yvelinoise La Rencontre,
cette structure est également dotée
d’un centre d’action médicosociale
précoce.
de l’agglomération. Ouverte depuis
le 3 janvier 2013, au cœur du parc
d’activités du Pas-du-Lac, à Montignyle-Bretonneux, Mon Tipi propose
31 berceaux, l’employeur devant participer à la réservation d’une place
pour le salarié. Ouverte en septembre
2013, Les Petites Canailles propose
51 berceaux dans le quartier des
Chênes, à Guyancourt. Et ce n’est
sans doute pas fini…
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 37
côté aménagement
immobilier
Renouvellement urbain
Immeuble La Diagonale :
une rénovation exemplaire
B&C France vient de transformer complètement la façade de l’immeuble La Diagonale,
situé entre la gare et le centre commercial. Une opération réussie pour ce bâtiment emblématique
qui accueille le Crédit Mutuel, la Direccte, la Pharmacie de la gare et Blue Office.
d’agglomération pour faire de l’immeuble un véritable porche de l’entrée
de la gare », explique Olivier Cantié,
président de B&C France.
C
’est l’histoire d’une rénovation exemplaire, qui s’inscrit
dans un cercle vertueux.
Réalisée par un propriétaire
privé, B&C France, elle fait suite à
la requalification du passage public
de La Diagonale, menée par la communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines. Situé entre la
gare et le carrefour vers le centre
commercial Espace Saint-Quentin, ce
passage est l’un des plus empruntés
38
l www.sqyentreprises.com
de l’agglomération, avec plus de
40 000 piétons par jour. Une véritable
porte d’entrée du territoire pour toutes
les personnes qui arrivent par le train
à la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines,
à Montigny-le-Bretonneux.
« Pour rénover la façade de l’immeuble
La Diagonale, nous avons souhaité, avec notre architecte, François
Larroche (cabinet ALC), utiliser la profondeur de cet axe et la dalle de grande
qualité réalisée par la communauté
Une nouvelle
perspective pour
La Diagonale.
Une nouvelle façade
emblématique
L’un des objectifs consistait à « gommer » la façade en carrelage de cet
immeuble datant de 1987. « Nous
avons traité tous les carreaux avec un
enduit pour obtenir une façade lisse,
précise Olivier Cantié. Toutes les huisseries ont été changées et les fenêtres
sont désormais toute hauteur, ce qui
apporte beaucoup de lumière. Nous
sommes restés dans un code couleur
blanc et cuivre, avec un capotage blanc
sur l’ensemble de la façade et l’entourage des fenêtres en cuivre. Les deux
édicules (excroissances) en hauteur
forment deux cercles de cuivre avec une
assise également cuivrée. Nous avons
pris également le parti d’ouvrir les passerelles, jusqu’ici vitrées, qui relient les
deux bâtiments du deuxième au cinquième étage. Elles seront désormais
à l’air libre, donnant à l’immeuble un
petit côté new-yorkais… Et de chaque
côté, nous aurons des lasures en bois,
qui vont donner un côté plus chaleureux et plus naturel. Cette ouverture
entre les deux bâtiments va apporter
de la profondeur et de la transparence
au passage de La Diagonale ».
Un nouveau locataire
Outre cette métamorphose réussie de
la façade, le promoteur a également
rénové l’intérieur de la partie vacante
©©C. Lauté
de l’immeuble, pour la mettre aux
normes internationales : faux plafonds,
climatisation, lumière, moquette, électricité, sanitaires, ascenseurs et création d’un hall dessiné par l’architecte
François Larroche. Un nouvel espace
loué à la société Blue Office, centre
d’affaires de nouvelle génération
lancé par Nexity (lire en page 23 de ce
numéro). Les deux bâtiments de six
étages qui composent l’immeuble sont
donc désormais occupés : d’un côté
par le Crédit Mutuel et la Direccte, et
de l’autre par la Pharmacie de la gare
au rez-de-chaussée et Blue Office du
premier au sixième étage.
« La prouesse de l’architecte et des
entreprises a été de travailler en site
occupé », souligne Romain Prunet,
asset manager de B&C France. « Il a
fallu profiter de l’été et des périodes
de vacances pour changer toutes les
fenêtres des deux bâtiments et optimiser la coordination des différents corps
de métiers ».
« Nous avons acheté cet immeuble en
décembre 2013, précise Olivier Cantié.
Nous avons sécurisé juridiquement les
baux actuels puis nous avons réalisé
cette rénovation extérieure et intérieure
et nous avons loué la partie vacante
à Blue Office. Ensuite, nous allons
revendre cet immeuble à un investisseur en décembre 2014. Nous sommes
satisfaits du résultat de cette opération,
tout comme, je le crois, les services
de la communauté d’agglomération,
ajoute le président de B&C France.
Les passerelles
reliant les deux
immeubles, jusqu’ici
vitrées, ont été
ouvertes à l’air libre.
Nous sommes prêts à nous lancer
sur d’autres projets de rénovation
du même type à Saint-Quentin-enYvelines, en partenariat avec la communauté d’agglomération ».
Michel Bazan
La Diagonale, un espace majeur du « carré gare »
Tout a commencé en 2008 avec les premières prises de contact avec les copropriétaires
de l’ASL (Association syndicale libre) La Diagonale. Avant de requalifier le passage public
du même nom, il s’agissait en effet pour la communauté d’agglomération de racheter à ces
copropriétaires l’espace alors privatif correspondant à ce passage public. Il a fallu également
négocier d’importants travaux d’étanchéité des parkings en sous-sol, construits il y a près
de trente ans. Après de nombreuses étapes, juridiques et financières, le compromis de
vente entre l’ASL et la Casqy a été signé en juin 2013.
Les travaux de rénovation du passage La Diagonale, réalisés en 2014, intégraient notamment la réfection des espaces publics (revêtements de sol, éclairages, mobilier urbain),
la mise en place d’un éclairage qualitatif et performant et la mise en valeur des espaces
paysagers. Principaux objectifs : créer un espace qualitatif en améliorant l’esthétique et le
confort pour les piétons, améliorer la lisibilité des différents accès à cet espace et renforcer
son animation visuelle. Une opération qui s’inscrit plus largement dans la rénovation de la
gare elle-même (réaménagement de la salle des Pas Perdus et création de la gare routière
Paul Delouvrier) et de tous ses abords : après la place Joël-Le-Theule et La Diagonale, c’est
actuellement au tour de la place Choiseul et de l’avenue de la Gare d’être réaménagées.
« En rénovant les espaces publics, l’idée est aussi de susciter l’envie chez les propriétaires investisseurs de rénover leur propre bien », explique François Ghestem,
responsable développement à la Casqy et pilote de ce projet « L’un des premiers
résultats de cette stratégie, c’est la rénovation de l’immeuble La Diagonale. Il devrait
être suivi de beaucoup d’autres… ».
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 39
côté aménagement
transports
Déplacements
Un nouveau PDIE
pour le « secteur centre »
Pour améliorer les déplacements des salariés, un cinquième Plan de déplacements
inter-entreprises (PDIE) a été lancé à Saint-Quentin-en-Yvelines. Initié avec Assystem,
Crédit Agricole SA, Egis et Saipem, il est ouvert à toutes les entreprises implantées
dans le cœur de l’agglomération.
Wayz-Up fait le buzz
40
l www.sqyentreprises.com
Le secteur « Centre »
est situé à proximité
de la gare de SaintQuentin-en-Yvelines
et à l’intersection des
grands axes routiers
stratégiques.
de manière volontaire. La mise en
place d’un PDIE permet de fédérer
les démarches individuelles des entreprises et de mutualiser les moyens et
les solutions à apporter, celles-ci profitant également aux PME voisines
partageant les mêmes problématiques
de mobilité.
Une méthodologie éprouvée
Trois zones d’activités, intégrant
les grandes entreprises concernées,
mais aussi des dizaines de PME, ont
été identifiées dès 2008 : la Clef-deSaint-Pierre - Pissaloup (avec Airbus
et Thales), la zone autour des rondspoints des Saules et des Sangliers (avec
©©JJ Kraemer
S
aint-Quentin-en-Yvelines fait
à la fois figure de pionnier et
d’exemple en Île-de-France
en matière de Plans de déplacements inter-entreprises (PDIE).
Depuis 2008, en partenariat avec
la CCI Versailles-Yvelines, la communauté d’agglomération s’engage
auprès des entreprises présentes sur
son territoire afin de les accompagner
dans ces démarches.
Certains établissements, du fait de
leur taille, sont en effet soumis à l’obligation réglementaire de mettre en
place un Plan de déplacement d’entreprise (PDE, lire l’encadré), tandis
que d’autres adhèrent à la démarche
La start-up Wayz-Up a développé une
application mobile de covoiturage intelligent
domicile-travail en Île-de-France. Ce
service innovant permet de trouver des
« covoitureurs » sur un trajet donné
parmi les membres inscrits d’une même
entreprise ou d’une même zone d’activité.
Un système d’alerte permet, en quelques
clics, de prévenir que l’on part du travail et
de proposer à d’autres membres de rejoindre
l’itinéraire. L’application intègre également un
système de partage des frais qui permet de
savoir combien doit payer chaque participant.
Cette solution est déployée depuis 2013 dans
une dizaine d’entreprises, principalement à
Saint-Quentin-en-Yvelines, parmis lesquelles
Snecma, Renault, Hilti et Crédit Agricole.
En juillet 2014, Wayz-Up a remporté le prix
« Nouveaux usages et nouveaux véhicules »
des Trophées de la mobilité organisés par le
Syndicat des transports de la Région Île-deFrance (Stif). Et cette innovation, développée
à Saint-Quentin-en-Yvelines, fait le buzz
dans toute l’Île-de-France...
Au cœur de l’agglomération
Situé au cœur de l’agglomération, ce
secteur est délimité par des coupures
urbaines routières au nord (A12 et
N12), le secteur des Saules-Sangliers
au sud et à l’est, le centre commercial à l’ouest. Il concentre de grands
pôles générateurs de flux (gare, centre
commercial, théâtre, vélodrome) qui
facilitent son développement. Preuve
de son attractivité, de nouvelles entreprises comme Mercedes-Benz France
ou des grandes écoles comme l’Estaca
viennent s’y implanter.
Ce secteur est situé à moins
d’1 km de marche de la gare de
Saint-Quentin-en-Yvelines. Et l’offre
ferrée, de bus urbain et interurbain, est
la plus dense du territoire. La rénovation importante de ce pôle multimodal
majeur et de ses abords permet d’améliorer son accessibilité et sa lisibilité.
Ce secteur est également situé à l’intersection de l’ensemble des axes routiers
stratégiques (RN12/A86, RN10, A12/
A13). Une particularité qui garantit une
bonne accessibilité pour les voitures
particulières et les lignes de bus interurbaines. Le maillage piéton est dense
mais contraint par les coupures urbaines
représentées par les voies de chemin de
fer et la RD10, qui influent sur la facilité
des échanges entre les parties nord et
sud du secteur.
« La principale caractéristique du secteur « Centre » est d’être situé à proximité d’une gare, souligne Maïlis Floriet.
L’intervention sur les transports collectifs
va donc être différente de ce que nous
avons réalisé pour le Technocentre ou à
la Clé-de-Saint-Pierre, où il fallait vraiment densifier l’offre de bus. Il y a par
contre une réflexion à mener sur le fonctionnement général du secteur en lien
avec la gare, ainsi que sur les cheminements piétons ».
Michel Bazan
De plus en plus d’entreprises concernées
©©C. Lauté
Bouygues Construction, Malakoff
Médéric, Sodexo) et le Technocentre
Renault. Un quatrième PDIE a ensuite
été lancé sur la zone d’activités de
Trappes-Élancourt.
Le savoir-faire acquis dans le cadre de
ces démarches permet aujourd’hui de
porter une méthodologie éprouvée,
en cinq étapes : création d’un groupe
de travail, réalisation d’un diagnostic,
réalisation d’un plan d’actions, mise
en place des actions, bilan des actions
réalisées.
« Certains sujets évoqués lors des différents PDIE intéressent toutes les
entreprises et tous les salariés, comme
le covoiturage ou le télétravail, mais
aussi le logement », précise Maïlis
Floriet, chargé de projet transports et
déplacements à la Casqy. « Sur ces
thématiques transversales, des ateliers
inter-PDIE ont été mis en place, afin
d’avancer, avec les entreprises, sur tous
ces sujets ».
Pour le PDIE du « secteur Centre »,
le groupe de travail a été constitué et
le diagnostic réalisé en 2014. Celui-ci
dresse un état des lieux de l’accessibilité pour tous les modes de transport
et analyse les pratiques et les besoins
de déplacements des salariés. Le secteur totalise environ 15 000 salariés,
les quatre entreprises initiatrices de la
démarche – Assystem, Crédit Agricole
SA, Egis et Saipem – représentant
ensemble environ 30 % de ce total.
Tout a commencé avec l’arrêté interpréfectoral
du 30 octobre 2008. Dans le cadre du Plan
de protection de l’atmosphère (PPA), ce texte
impose aux établissements franciliens dont plus
de 700 salariés viennent travailler en voiture
individuelle de mettre en place un Plan de déplacements d’entreprise (PDE). Objectif affiché :
limiter la pollution liée au trafic routier en mettant
en place des solutions alternatives (transports en
commun, covoiturage, accès piéton ou vélo, etc.).
Un nouvel arrêté interpréfectoral du 25 mars
Un plan de mobilité
bientôt obligatoire
pour les entreprises
de plus de
100 salariés ?
2013 a ensuite abaissé ce seuil à 500 salariés
venant travailler en voiture individuelle et a donc
assujetti de nouvelles entreprises à cette obligation. Et cela ne devrait pas s’arrêter là puisque
tous les établissements de plus de 100 salariés
pourraient être concernés à l’horizon 2018. Le
projet de loi relatif à la transition énergétique,
adopté en première lecture le 14 octobre 2014,
prévoit en effet de rendre obligatoire la mise en
place d’un plan de mobilité pour les entreprises
regroupant plus de 100 salariés sur un même site.
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 41
vivre sa ville
sport
Événement
Vélodrome : en piste
pour les championnats du monde !
Du 18 au 22 février 2015, le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines accueillera
les championnats du monde de cyclisme sur piste UCI. Un événement qui devrait réunir
5 000 spectateurs par jour et plus de 100 millions de téléspectateurs dans le monde.
D
avec les équipes du vélodrome et les
partenaires institutionnels de l’événement, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines,
l’État, la Région Île-de-France et le
Conseil général des Yvelines. Plus de
150 bénévoles, venus de la région et
d’ailleurs, participeront également à la
mise en œuvre de la compétition.
Avec ces championnats du monde,
Saint-Quentin-en-Yvelines confirme
sa valeur ajoutée en tant que territoire
« créateur d’événements ». En attendant la Ryder Cup 2018 de golf...
Des tarifs préférentiels
pour les Saint-Quentinois
Les billets sont en vente sur place ou en ligne, via
le site internet officiel des championnats ou celui du
vélodrome national. Les différents tarifs de billets
proposés commencent à 11 €. Et pour que cette
fête internationale du cyclisme soit aussi celle des
Saint-Quentinois, les habitants bénéficieront de
tarifs préférentiels. Conditions : habiter l’une des
sept communes de l’agglomération et se présenter
à la billetterie du vélodrome muni d’un justificatif
de domicile.
www.velodrome-national.com
www.mondiauxpiste-france2015.com
42
l www.sqyentreprises.com
©©C. Lauté
u mercredi 18 au dimanche
22 février 2015, SaintQuentin-en-Yvelines sera
sous les yeux du monde. Un
an seulement après son ouverture,
le vélodrome national accueillera les
championnats du monde de cyclisme
sur piste UCI. Après Bordeaux en
2006, cela faisait neuf ans que la
France n’avait pas organisé cette prestigieuse compétition.
« Le vélodrome national a été un élément essentiel de la candidature de
la France et de l’attribution », souligne David Lappartient, président de
la Fédération française de cyclisme
(FFC). « Inauguré en janvier 2014, il
est homologué par l’UCI et répond aux
dernières normes en vigueur, du point
de vue sportif bien sûr, mais aussi du
point de vue de la sécurité, du respect
de l’environnement (bâtiment HQE),
et des accès des personnes à mobilité
réduite ».
François Pervis,
double recordman
du monde et triple
champion du monde
2014.
Un événement international
L’événement réunira près de 300 athlètes de haut niveau venus de 30 pays
et des cinq continents. Il sera diffusé
par France Télévisions et par plus de
30 autres chaînes du monde entier,
permettant à quelque 105 millions de
téléspectateurs de suivre les épreuves
devant leur écran. Plus de 250 journalistes sont attendus sur place.
Pour préparer ce moment historique,
l’équipe de la FFC dédiée à l’organisation des championnats a travaillé
Les meilleurs pistards du monde
Côté sportif, à dix-huit mois de Rio
2016, ces mondiaux compteront pour
la qualification aux Jeux Olympiques.
Tous les meilleurs pistards du monde
seront au rendez-vous de SaintQuentin-en-Yvelines pour les cinq
jours de compétition. À commencer
par François Pervis, triple champion
du monde en titre, et Grégory Baugé,
qui cherchera à reconquérir sa couronne sur la vitesse individuelle.
« Les athlètes français sont heureux,
impatients et fiers de concourir, de se
mesurer aux meilleurs athlètes internationaux, devant leur public », explique
Vincent Jacquet, directeur technique
national de la FFC. « Ces championnats sont une étape sur la route vers
les prochains Jeux Olympiques. Ils sont
une opportunité de renforcer la cohésion d’équipe et de se préparer dans les
conditions optimales ».
Michel Bazan
vivre sa ville
culture
Reprise
Un nouvel envol pour Le Pavé du Canal
La librairie Le Pavé
du Canal connaît
un renouveau.
Le gérant, Laurent Garin,
et le directeur,
Baptiste Gros,
nous expliquent la reprise
de l’établissement
et leurs projets.
©©JJ Kraemer
C
ela faisait plusieurs années
que Laurent Garin, SaintQuentinois depuis toujours,
envisageait de reprendre la
librairie qui était dans une situation
difficile. Pour cet ancien cadre de la
RATP, qui a décidé à cette occasion de
se réinventer, deux éléments ont rendu
la reprise possible : un premier regain
d’activité avec la fermeture du magasin Virgin, faisant du Pavé la seule
boutique culturelle à proximité du
centre de Saint-Quentin-en-Yvelines,
mais aussi la possibilité de renégociation du loyer (qui représentait alors
9 % du chiffre d’affaires de la librairie), rendant économiquement viable
l’entreprise. Pour assurer le succès de
cette aventure, Laurent Garin a choisi
de s’entourer d’un libraire de formation en tant que directeur : Baptiste
Gros, ancien libraire chez « Voyageurs
du monde », à Paris.
Redynamiser la librairie
« Le livre est une activité individuelle
que l’on aime partager », expliquent
Laurent Garin et Baptiste Gros. Le
gérant et le directeur ne manquent
pas d’enthousiasme et de projets
Laurent Garin : du rail aux livres !
Comment passe-t-on de la RATP aux rayons d’une librairie ? « Par passion, amour
de la littérature et joie de travailler enfin à Saint-Quentin-en-Yvelines », raconte
l’Ignymontain Laurent Garin qui vient, à 38 ans, de se lancer, avec enthousiasme et sans
compter ses heures, dans un pari un peu fou. « J’ai travaillé près de vingt ans dans le
secteur ferroviaire, en commençant comme apprenti à la SNCF. Ces quinze dernières
années, j’étais à la RATP, en charge d’une partie d’un atelier de maintenance de
RER. Je manageais une cinquantaine d’opérateurs dans le domaine électrique et
mécanique ». Rien, au regard de son CV, ne prédisposait Laurent Garin à se retrouver à
la barre de la plus importante librairie de Saint-Quentin-en-Yvelines. Mais c’était sans
compter sur la fibre familiale. « Ma femme Sophie est la fille d’Éric Hardin, fondateur
du Pavé du Canal. J’ai passé des années à entendre parler de livres, à arpenter les
allées de la librairie. Secrètement, je me disais qu’un jour, si l’occasion se présentait,
je plongerai bien à mon tour dans cet univers si particulier ».
Laurent Garin et
Baptiste Gros, deux
passionnés qui ne
manquent pas de
projets.
pour redonner une place centrale à
cette librairie indépendante disposant de plus de 60 000 références. « Il
était important de garder l’équipe en
place », précise Laurent Garin, mais
aussi d’être dynamique. Comme le
révèle Baptiste Gros, « il est compliqué d’être libraire aujourd’hui. Sans
dynamisme, c’est la mort ». Pour cela,
ils comptent développer trois axes : la
littérature, la bande dessinée et la jeunesse, mais aussi réinstaurer un réseau
de partenariats avec la communauté
d’agglomération, les médiathèques, les
entreprises du territoire et l’université.
Considérant la librairie comme un lieu
d’échanges, ils souhaitent aussi développer une politique forte d’animations, notamment par des signatures.
« Nous nous engageons à faire venir de
très bons auteurs », assure le directeur.
i LIBRAIRIE LE PAVE DU CANAL
Halle Sud Canal
3 bis, quai Ferdinand-Pouillon
78180 Montigny-le-Bretonneux
Ouvert du mardi
au samedi de 9 h 30 à 19 h 30
Tél. : 01 30 44 39 39 - www.pave.fr
#79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 43
vivre sa ville
culture
En scène
Des spectacles « so 2015 » !
Pour bien débuter l’année, SQY Entreprises vous présente sa sélection de spectacles à l’affiche
sur le territoire. Des conditions particulières sont réservées aux comités d’entreprises.
THÉÂTRE
5 ET 6 MARS
MUSIQUE
31 JANVIER
10 JANVIER
La compagnie In Cauda, menée par
Godefroy Ségal est bien connue des
Saint-Quentinois. Elle se frotte cette fois
à Stendhal et écrit un diptyque historique sur l’Empire : Le Sang lavera tout
ça et La Chartreuse de Parme.
13 JANVIER
Des solistes de haute volée, internationalement réputés. Ils célèbrent aujourd’hui
le voyage et l’école de Vienne : Quatuor
Op.33 n°1 en Si mineur (Haydn), Langsamer Satz (Webern), Quatuor n°15 en
Sol majeur D 887 (Shubert). Quatuor
Hermès.
Résa. Apmsq : 01 30 66 33 59 www.musique-sqy.org
LA TEMPÊTE
Christophe Lidon met en scène l’excellent
Claude Rich qui prend le visage du magicien Prospero dans ce texte fantastique
de William Shakespeare. À ses côtés, le
non moins excellent Dominique Pinon.
NOUS ATTENDRONS
QUE LE SOLEIL REVIENNE
La Ferme de Bel-Ébat
Le Prisme
28, 29 ET 30 JANVIER
LA GRANDE ET FABULEUSE
HISTOIRE DU COMMERCE
La société de consommation à travers
les réflexions de cinq vendeurs à domicile… Par Joël Pommerat, « auteur de
spectacles » devenu une véritable star
du théâtre contemporain.
12 ET 13 MARS
UN ÉTÉ À OSAGE COUNTY
L’éclatement d’une famille américaine vu par l’auteur Tracy Letts. Un
texte contemporain mis en scène par
Dominique Pitoiset qui, vous vous en
souviendrez peut-être, a tout bonnement triomphé avec son Cyrano.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
DU 30 JANVIER AU 7 FÉVRIER
CIRQUE PLUME :
TEMPUS FUGIT ?
Le grand retour du Cirque Plume, qui
signe un nouveau spectacle tous les
quatre ans. Avec cette création, il souffle
ses trente bougies en musique, en poésie, en humour et, bien sûr, avec des
numéros de haute volée parfaitement
calibrés. À découvrir en famille.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
3 FÉVRIER
BÉRENGÈRE KRIEF
Depuis la mini-série Bref, diffusée sur
Canal +, elle ne cesse de se faire un
nom sur les planches. Drôle, pétillante
et « girly » à souhait, elle séduit les
hommes comme les femmes et son
humour est ravageur. On aime beaucoup !
Salle Jacques-Brel
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24 MARS
ANDROMAQUE
On se souvient aussi de cet autre
Cyrano, celui d’Anthony Magnier. Il se
saisit aujourd’hui du texte de Racine
et fait remarquablement résonner les
alexandrins dans les bouches de Pyrrhus, Hermione, Andromaque, Hector…
Une création toute fraîche.
La Ferme de Bel-Ébat
AIRNADETTE
Ils ont débuté l’air de rien par le air
guitar (dont le principe est de faire
semblant d’en jouer, de la guitare). Ils
poursuivent avec ce show composé de
répliques cultes (issues du Père Noël est
une ordure, de Star Wars, de Wayne’s
world, d’Hélène et les garçons, mais
aussi de textes de Britney Spears) et
joué en playback. Drôle, kitch et décalé.
PLAN B
Aurélien Bory reprend son spectacle
créé en 2003. Quatre golden boys acrobates, contorsionnistes et jongleurs, se
démènent sur un plan dont la position
varie. Mauvais plan ?
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Auditorium de l’école de musique
de Trappes
Salle Jacques-Brel
16 ET 17 JANVIER
L’ELISIR D’AMORE
Opera Fuoco, qui a lancé des jeunes
chanteurs devenus fameux, propose sa
nouvelle création. Musique de Gaetano
Donizetti et livret de Felice Romani. Au
programme : les mystères de l’amour…
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
17 JANVIER
DON’T WORRY, BE HARPY
Isabelle Olivier, fameuse harpiste, s’inspire de l’opéra Le Baron perché pour
créer ce spectacle avec douze musiciens
de jazz français et américains.
Ferme de Bel-Ébat
26, 27 ET 28 MARS
LES SOLISTES
DE LA VILLEDIEU
27 JANVIER
THOMAS FERSEN
Cet artiste talentueux, atypique et doté
d’une voix que l’on reconnaîtrait entre
mille, nous livre, cette fois, des textes
associés à quelques-unes des chansons
de son répertoire. Il s’accompagne au
piano et à l’ukulélé.
Salle Jacques-Brel
3 FÉVRIER
BARBARA HENDRICKS
L’immense Barbara, diva parmi les
divas, chante l’histoire du blues. Un
événement, bien évidemment.
Le Prisme
7 FÉVRIER
BAPTISTE TROTIGNON
Le pianiste de jazz nantais accumule
les récompenses. À ses côtés, deux
musiciens non moins fameux : Thomas
Bramerie à la contrebasse et Hans Van
Oosterhout à la batterie.
L’Estaminet
11 FÉVRIER
DUO PORTAL PEIRANI
Michel Portal (clarinette, saxophone,
bandonéon) et Vincent Peirani (accordéon et voix) : deux grands noms du
jazz (et pas que !) pour une soirée
mémorable.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
©©Elizabeth Carecchio
©©Dominique Pitoiset
©©Laurent Philippe
21 MARS
27 MARS
De retour avec un nouvel album poprock co-écrit avec Benjamin Biolay (qui
est décidément partout).
Chorégraphe rebelle, Olivier Dubois met
en scène dix-sept danseurs du Ballet
national de Marseille pour donner vie
au poème de Rilke Les Élégies de Duino.
©©Aglae Borie
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
ÉLÉGIE
Le Prisme
Ferme du Manet
11 AVRIL
FILLS MONKEY
Deux batteurs de haute volée et complètement déjantés dans un spectacle
façon « drum show » où ils percutent
vite, avec un humour percutant. Drôle,
virtuose, décalé, rock’n roll et énergique.
Le Prisme
DANSE
14 MARS
M & MME RÊVE
Deux êtres imaginaires rêvent leur vie
dans une chorégraphie onirique qui
flirte avec la 3D et la réalité virtuelle.
Aux commandes de ce duo de danseurs
(chorégraphie et mise en scène) : MarieClaude Pietragalla et Julien Derouault.
DECOUFLÉ : CONTACT
Habitué du Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines, Philippe Decouflé interroge
et détourne les règles de la comédie
musicale. On s’attend au meilleur !
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
©©DR
50 ans de carrière, près de 90 millions
de disques vendus… Le retour de l’idole
des années yéyé avec un nouveau spectacle. Un show où danseurs et choristes
accompagneront la chanteuse qui fera
entendre ses tubes des années 60-70 à
nos jours.
1er, 2 ET 3 AVRIL
2 AVRIL
CARTEL
Le chorégraphe Michel Schweizer réunit l’ancienne étoile de l’Opéra de Paris,
Jean Guizerix, la chanteuse Dalila Khatir, et le jeune danseur Romain di Fazio.
Ensemble, ils interrogent les codes du
classique. Témoignage, prouesses, et
transmission…
Le Prisme
©©Barak
SHEILA
12 AVRIL
OBA OBA
Sur scène : le Ballet Folklorico National
du Brésil avec 35 chanteurs, musiciens
et danseurs en costumes traditionnels. Au menu : danse des parapluies,
rythmes du carnaval, de la lambada,
de la capoeira, et de la samba…Spectaculaire !
Ferme du Manet
Ferme du Manet
Nicolas Gervais
©©Yves Petit
28 MARS
i Théâtre de
©©Sébastien Gosset
CHARLELIE COUTURE
Saint-Quentin-en-Yvelines
i La Ferme de Bel-ébat
à Guyancourt
Tél. : 01 30 48 33 44 www.lafermedebelebat.fr
i Salle Jacques-Brel
et Ferme du Manet,
à Montigny-le-Bretonneux
Tél : 01 39 30 31 70
www.montigny78.fr
©©Mats Baker
i Le Prisme à Élancourt
Tél. : 01 30 51 46 06 www.leprisme.sqy.fr
i L’Estaminet,
à Magny-les-Hameaux
Tél : 01 30 23 44 28
www.magny-les-hameaux.fr
©©DR
Tél. : 01 30 96 99 00 www.theatresqy.org
vivrelessarestos
ville de l’agglo
Storia da
Ennio, de
père en fils
Le douze
heures, un
genre unique
D
uvert depuis sept ans, ce restaurant
porte le nom du patriarche, Ennio,
qui travaille dans la restauration
depuis de nombreuses années. Son
fils Fabio et sa fille Angélique l’ont rejoint
dans l’aventure culinaire. Ensemble, ils ont
monté plusieurs établissements aux Clayessous-Bois et à Voisins-le-Bretonneux avant
de poser leurs « casseroles » à La Verrière.
Dix personnes travaillent ici chaque jour,
assurant 70 couverts en salle et 80 autres en
terrasse couverte l’été. Avec une offre variée
allant de la cuisine traditionnelle française
(foie de veau et souris d’agneau au menu) à
l’italienne et un menu du jour, entrée, plat,
dessert à 12 €, Storia da Ennio a aujourd’hui
une clientèle fidèle. Cet été, l’hôtel de l’établissement (8 chambres) a complètement
été rénové. Il affiche déjà complet en février
au moment des championnats du monde de
cyclisme sur piste au Vélodrome. « Il y a une
vraie demande sur Saint-Quentin-en-Yvelines
à la fois en hébergement d’affaires et de tourisme », constate le gérant, Fabio Spagnoli, qui
souhaite ouvrir un hôtel plus grand.
i Restaurant Storia da Ennio
41 bis, rue de Chevreuse
78320 La Verrière
Tél. : 01 34 61 81 63 - www.storiadaennio.fr
Ouvert du lundi au samedi, midi et soir
Pizza à emporter, du lundi au samedi
Hôtel ouvert sept jours sur sept (formule
pension complète et demi-pension)
es plats généreux et traditionnels
sont la marque de fabrique de ce
petit restaurant pouvant accueillir
34 personnes en salle et 34 autres
en terrasse d’été. Une fois n’est pas coutume,
c’est une femme chef qui mène la danse
depuis deux ans. Dina Dias, une passionnée,
aime la cuisine gourmande et conviviale.
À chaque service, elle aime quitter ses fourneaux pour saluer ces clients : « Ce sont eux
les seuls juges ! Je m’assure qu’ils ont bien
mangé et j’aime l’idée qu’ils reviendront parce
qu’ils se sentiront comme chez eux » ! Dans ce
bistrot familial (sa fille est au service et son fils
est son commis de cuisine), tout est fait maison : du foie gras au risotto de St-Jacques. En
plus du menu et des plats à la carte, trois plats
différents sont proposés chaque jour : « Je ne
sais jamais à l’avance ce que je vais proposer.
Je compose en fonction des saisons, de mon
humeur et de mes envies ».
i Restaurant Le Village
1, place de l’église
78280 Guyancourt
Tél. : 09 80 99 52 94
Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir
©©C. Lauté
©©C. Lauté
O
Le Village,
comme
à la maison
O
uvert tous les midis depuis 2007, Le
Douze heures propose une restauration traditionnelle évolutive qui
aime revisiter les grands classiques.
Privilégiant les produits frais et de saison, l’établissement propose, en outre, un « Marché
du chef » chaque jour différent composé de
deux entrées, deux plats et deux desserts au
choix. D’une capacité de 50 couverts en salle,
le Douze heures propose également à l’étage
deux salles de séminaires (50 et 19 places)
qu’il est possible de privatiser pour le déjeuner. Signe particulier de ce restaurant : c’est un
ESAT (établissement et services et d’aide par le
travail), dit de la Mare-Savin, qui emploie une
douzaine de travailleurs handicapés encadrés
par quatre moniteurs, dont deux faisant office
de chef (Thierry Dupont) et de maître d’hôtel
(Guy Horwitz). Ces derniers s’assurent que « la
qualité de service et de restauration est la même
que dans n’importe quel autre restaurant ».
Pour les entreprises et les collectivités clientes,
le Douze heures a toutefois des avantages que
d’autres n’ont pas : il leur permet de déduire
partiellement leur contribution obligatoire
AGEFIPH. Enfin, bon à savoir : l’ESAT propose
aussi une offre traiteur (cocktail, séminaires,
buffet, etc.) en livraison sur tout le territoire.
i Le Douze heures
1, rue Gaston-Monmousseau
ZA Trappes-Montigny - 78190 Trappes
Tél. : 01 34 82 95 60 - www.esatrestauration.fr
Ouvert tous les midis.
Offre Traiteur : contactez Pierre Martineau
au 01 34 82 76 00
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rétractation de 7 jours (article L 271-1 du code de la construction et de l’habitation) et pour les contrats conclus “hors établissement” d’un droit de rétractation de 14 jours (article L 121-21 du code de la consommation). Architecte : Elleboode Architecture.
Illustration : E. Debon. Document et illustrations non contractuels - Bouygues Immobilier RCS Nanterre 562 091 546. OSWALDORB - 11/2014.