SQY> entreprises - Saint-Quentin-en
Transcription
SQY> entreprises - Saint-Quentin-en
SQY > entreprises Le magazine des acteurs économiques à Saint-Quentin-en-Yvelines numéro 79 janvier-février-mars 2015 l’invité Denis Charles DIRECTEUR DE L’éTABLISSEMENT AREVA DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES le dossier Les attraits du business à Saint-Quentin-en-Yvelines l’actualité Spherea s’installe au Parc de l’Envol 19 ENTREPRISES, RÉSERVEDZ ! VOTRE STAN d 5 1 0 2 r e i r v é f 4 1 u a u6 I O L P M E ’ L E D E N I A LA SEM u d M U FOR T N E M E RECRUT ue q i t s i g o l / t r ✔ Transpo / n o i t u b i r t s i d ✔ Commerce / restauration ✔ rier v é f 0 1 i d r a M de 9h à 13h Tout public au Théâtre de velines Y n e in t n e u Q Saint- i o l p m e e n i a m e s www.sqy.fr/ [email protected] e Contact : semain delemplo éditorial Saint-Quentin-en-Yvelines, le territoire de vos ambitions ©©P.©Granell ©P. Granell P our cette année 2015, je voudrai vous souhaiter, à vous, chefs d’entreprises et salariés saint-quentinois le meilleur pour la réussite des entreprises de notre territoire. Saint-Quentin-en-Yvelines est un pôle économique dynamique et notre ambition est de le renforcer, de permettre l’innovation et la libération des énergies. Nous sommes évidemment conscients des difficultés rencontrées aujourd’hui par vos entreprises et nous ferons tout pour vous soutenir et vous encourager dans votre volonté d’innover et d’entreprendre. Nous sommes et nous serons à votre écoute et à vos côtés pour répondre, avec nos moyens, à tous les projets de développement ou de création d’activité. 2015 sera une année encore faste pour Saint-Quentin-en-Yvelines puisque nous allons accueillir le nouveau siège de Baxter et l’extension du Crédit Agricole qui va permettre le regroupement de 2000 collaborateurs supplémentaires sur notre territoire. Le groupe Safran va inaugurer son nouveau site et l’école d’ingénieur Estaca va organiser sa première rentrée pour 1000 étudiants. 2015 sera également une année cruciale pour notre développement futur. Face au désengagement sans précédent de l’État, nous avons fait le choix stratégique de recentrer notre action sur nos missions prioritaires et sur le développement économique du territoire. La question de notre élargissement est également fondamentale. Nous allons continuer à nous battre pour le choix raisonné d’un périmètre élargi avec les communes périphériques que sont Plaisir, Les Clayes-sous-Bois, Villepreux, Maurepas et Coignières. Nous voulons un Grand Saint-Quentin à taille humaine et porteur d’une véritable dynamique de territoire. Nous ne voulons pas d’une gigantesque agglomération de 800 000 habitants qui rendrait toute gestion impossible et inefficace quant aux besoins de nos entreprises et de nos habitants. A vos côtés et avec vous, nous travaillons chaque jour pour faire de Saint-Quentin-en-Yvelines un territoire à l’image de vos ambitions. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année 2015 porteuse d’innovation et de réussite. Michel Laugier, Président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines L’élargissement raisonné clef de notre réussite future Magazine édité par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines - 1 rue Eugène Hénaff - Zone d’Activités du Buisson de la Couldre - BP 118 - 78192 Trappes cedex - Tél. : 01 39 44 80 80 • Directeur de la publication : Gérald Favier • Directeur de la rédaction : François Legoupil, [email protected] • Responsable de création : Stephan Joubert • Rédacteur en chef : Michel Bazan • Responsable iconographique : Jean-Julien Kraemer • Régie publicitaire : Andrée Durand-Demeure > entreprises Tél. : 01 39 44 81 10 • Réalisation : Scoop communication, 02 38 63 90 00 • Impression : Imprimerie Vincent, 02 47 39 39 52. Ont collaboré à ce numéro : Elsa Forez, élisabeth Charle, Nicolas Gervais, Rosa Maï. Crédits photos : Christian Lauté - photothèque SQY/CA (C. Lauté - M. Lemoine - Jean-Julien Kraemer) - Théâtre de SQY • N° ISSN 1240-5868. Communauté d’agglomération, direction générale de l’aménagement et du développement - Contacts : Laurent Schlaeintzauer, directeur général adjoint : + 33 (0)1 39 44 85 84 ou [email protected] Thierry Cazes, directeur du développement : 01 39 44 81 23 ou [email protected] SQY #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 3 9 6 10 11 32 30 côté entreprises Sommaire l’actualité « Pour un territoire d’excellence, cohérent et à taille humaine » Michel Laugier, président de la communauté d’agglomération, nous explique sa vision de la nouvelle donne territoriale 6-7 Incubateur : un projet qui marche Un incubateur destiné à favoriser le développement des start-up technologiques devrait bientôt voir le jour sur le territoire. 8 Les 48 heures techno de SQY Park Un concentré d’innovations et de nouvelles technologies sur le campus de Crédit Agricole SA à Saint-Quentin-en-Yvelines. 9 « Il faut simplifier la vie de nos entrepreneurs ! » Jean-Michel Fourgous, 1er viceprésident de la communauté 4 l www.sqyentreprises.com d’agglomération, nous précise ses grandes priorités pour soutenir les entreprises. 10 11es rencontres élus - Codesqy Les membres du Conseil de développement ont pu échanger avec les élus sur la nouvelle donne territoriale. 16 Spherea va s’installer dans le Parc de l’Envol Pour accueillir la société, la foncière Proudreed va restructurer un immeuble de bureaux et construire à côté un bâtiment d’activités. 12 rendez-vous Wayz-up SQY Tour : le covoiturage qui marche Une nouvelle solution de covoiturage, plus pratique et plus flexible pour les salariés venant travailler dans l’agglomération. 14 l’invité Semaine de l’emploi : recrutement de proximité La Semaine de l’emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines se déroulera du 6 au 14 février 2015, avec notamment un Forum du recrutement ciblé. 14 Du Simi 2014 au Mipim 2015 Saint-Quentin-en-Yvelines s’affirme comme un territoire de projets auprès des acteurs de l’immobilier. 15 Le réseau Plato se déploie sur Paris-Saclay Entretien avec Gérard Bachelier, président de la CCI VersaillesYvelines. 17 Areva, un leader mondial à Saint-Quentin Entretien avec Denis Charles, directeur de l’établissement Areva de Saint-Quentin-en-Yvelines. 18 création BT Kerago, un bureau d’études expert en construction L’entreprise accompagne ses clients dans tous leurs projets immobiliers en leur proposant des solutions personnalisées. 22 Blue Office, des bureaux de proximité nouvelle génération Pour faciliter le travail à distance, Nexity a imaginé un réseau d’espaces de bureaux hyperconnectés, implantés dans toute l’Île-de-France. 23 Les domaines qui montent : grands crus et petits plats A la fois cave à vin et table d’hôtes, cette nouvelle enseigne met à l’honneur les vignerons artisans de France. 24 parcours Effigreen Consulting, pour une gestion efficiente de l’énergie La société a mis au point des outils de modélisation innovants pour améliorer la compétitivité énergétique des entreprises. 25 Hydroconcept révolutionne le traitement des eaux de pluie Cette PME conçoit des équipements dédiés à la gestion et à la dépollution des eaux de pluie en milieu urbain. 26 40 42 43 44 41 44 côté vivre aménagement sa ville Afinic : « Le .fr dynamise la France numérique » Entretien avec Julien Naillet, directeur de la communication de l’Afnic. 28 ➔ en pointe Immeuble La Diagonale : une rénovation exemplaire B&C France vient de transformer complètement la façade de l’immeuble La Diagonale, situé entre la gare et le centre commercial. 38 Everdata, le meilleur du cloud et du réseau local Cet intégrateur propose une solution « tout-en-un » pour permettre aux petites entreprises d’accéder au cloud. 30 Viedoc, de la veille à l’intelligence économique Créé par des ingénieurs expérimentés, Viedoc est l’un des principaux cabinets français de veille et d’intelligence économique. 31 le dossier Les attraits du business à SaintQuentin-en-Yvelines De nombreuses entreprises, grands groupes et PME, ont fait le choix de se développer sur le territoire et de profiter de ses atouts... 32 immobilier transports Un nouveau PDIE pour le « secteur centre » Un cinquième Plan de déplacements interentreprises (PDIE) a été lancé à Saint-Quentin-enYvelines avec Assystem, Crédit Agricole SA, Egis et Saipem. 40 ➔ sport Vélodrome : en piste pour les championnats du monde ! Du 18 au 22 février 2015, le vélodrome national de SaintQuentin-en-Yvelines accueillera les championnats du monde de cyclisme sur piste UCI. 42 culture Un nouvel envol pour Le Pavé du Canal La librairie Le Pavé du Canal connaît un renouveau. Le gérant, Laurent Garin, et le directeur, Baptiste Gros, nous expliquent leurs projets. 43 Des spectacles « so 2015 » ! Pour bien débuter l’année, SQY Entreprises vous présente sa sélection de spectacles à l’affiche sur le territoire. 44 les restos de l’agglo Storia da Ennio, Le Village et Le douze heures Gros plan sur trois restaurants de l’agglomération. 46 #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 5 côté entreprises l’actualité Intercommunalité Michel Laugier : « Pour un territoire d’excellence, cohérent et à taille humaine » Le périmètre de Saint-Quentin-en-Yvelines va évoluer d’ici le 1er janvier 2016. Le territoire va-t-il être fondu dans une intercommunalité de 800 000 habitants, comme le souhaite l’état ? Ou va-t-il s’étendre raisonnablement vers l’ouest en cohérence avec son bassin de vie ? Michel Laugier, président de la communauté d’agglomération, nous explique sa vision de cette nouvelle donne territoriale. Pouvez-vous nous rappeler le contexte législatif ? La loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, dite loi Maptam (27 janvier 2014), prévoit la création de la métropole du Grand Paris et la réorganisation des intercommunalités en grande couronne. Les collectivités de l’unité urbaine de Paris doivent se regrouper autour de bassins de vie et d’emploi d’au moins 200 000 habitants d’ici le 1er janvier 2016. Un nouveau schéma régional de coopération intercommunale a été présenté le 28 août 2014 par le préfet de région. Pour notre territoire, il prévoit le regroupement des communautés d’agglomération de Saint-Quentin-enYvelines, de Versailles Grand Parc, du Plateau de Saclay et d’Europ’Essonne, de la communauté de communes de l’Ouest parisien, et des communes de Maurepas, Coignières, VélizyVillacoublay, Verrières-le-Buisson et Wissous. Soit un total de 57 communes et 800 000 habitants ! Quel est le calendrier ? Le préfet nous a annoncé son projet de schéma à la fin de l’été et nous sommes aujourd’hui dans un délai contraint. Nous ne sommes plus dans la réflexion, mais dans l’application de la loi. Le préfet a les cartes en mains. Les communes et les intercommunalités ont dû 6 l www.sqyentreprises.com donner leur avis début décembre, sachant que le préfet a présenté le 11 décembre un retour sur ces avis devant la Commission régionale de coopération intercommunale (CRCI). Ensuite, nous aurons une période très réduite et d’ici fin février, le préfet exposera son schéma. Si le projet est maintenu, il reviendra aux élus membres de la CRCI de présenter des amendements pour faire évoluer le périmètre. Pour être pris en compte, ces amendements devront être votés à la majorité des deux tiers des représentants de la CRDI... Mais aussi à la majorité des deux tiers des commissions départementales des Yvelines et de l’Essonne. Soit une triple majorité qualifiée qui sera très difficile à obtenir. Mais il est aussi possible que, fort des avis qu’il aura reçus, le Préfet modifie son schéma et fasse une nouvelle proposition. Ce serait la solution la plus satisfaisante puisqu’une très grande majorité des conseils municipaux et communautaires se sont exprimés contre le projet à 800 000 habitants. Comment le conseil communautaire a-t-il accueilli ce schéma ? Au sein du conseil communautaire de Saint-Quentin-en-Yvelines, ce périmètre a fait l’unanimité contre lui. Ensuite, les visions diffèrent selon les sensibilités. Comme lors Quels seraient les atouts du « Grand Saint-Quentin Yvelinois » que vous défendez ? Nous défendons un élargissement de Saint-Quentin-en-Yvelines à la communauté de communes de l’Ouest parisien – Les Clayes-sous-Bois, Plaisir, Villepreux – et aux communes de Maurepas et de Coignières. D’abord, ce serait un territoire connu par tous. Un territoire où les liens et la cohérence existent déjà. Nous sommes dans la continuité en matière de transports, le long de la RN12 et le long de la voie ferrée. Nous sommes aussi dans la continuité urbaine et des zones d’activités économiques. Saint-Quentin-en-Yvelines est né comme cela : avec l’aménagement le long de la voie ferrée qui partait du sud-ouest de Paris. Ce territoire élargi nous permettra de compter de nouvelles gares dans ©©JJ Kraemer des discussions menées autour du schéma départemental en 2012 et 2013, la majorité actuelle défend le projet d’une extension du territoire vers l’ouest. La majorité précédente, aujourd’hui minorité, penche plutôt pour un regroupement avec le Plateau de Saclay. Le but affiché de cette intercommunalité à 800 000 habitants est le développement de Paris-Saclay. Mais nous pouvons très bien participer, chacun avec nos atouts, au développement de Paris-Saclay sans être obligés d’être fondus dans une immense intercommunalité ingérable. Saint-Quentinen-Yvelines réunit aujourd’hui sept communes, nous proposons d’en ajouter cinq, ce qui représente déjà un changement important. Mais avec 57 communes, nous sommes dans un schéma purement administratif. On oublie complètement les habitants ! On sent bien que l’État a de moins en moins de moyens financiers. Et on se demande s’il ne souhaite pas faire peser l’aménagement du plateau de Saclay sur cette immense intercommunalité… l’agglomération : Coignières, Plaisir, Les-Clayes-sous-Bois-Villepreux. Les communes qui vont nous rejoindre sont dans la même dynamique que Saint-Quentin-en-Yvelines. Nous avons besoin d’un territoire qui bouge, s’agrandit, se développe. Il s’agit d’un territoire cohérent, dont la complémentarité saute aux yeux, doté d’un vrai potentiel de développement et à dimension humaine. Comment ce « Grand Saint-Quentin » pourrait-il coopérer avec les autres intercommunalités parties prenantes de Paris-Saclay ? Certaines parties de notre territoire sont dans l’OIN Paris-Saclay et la communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines est membre du conseil d’administration de l’Etablissement public de Paris-Saclay (EPPS). Nous participons à ses décisions et nous développons déjà ensemble des projets à Guyancourt, Trappes-enYvelines et Montigny-le-Bretonneux. Le travail avec les autres intercommunalités existe depuis toujours. L’université de Versailles-SaintQuentin-en-Yvelines porte bien son nom. Nous n’avons pas besoin de fusionner pour travailler ensemble. Michel Laugier, président de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-enYvelines. L’université se rapproche aussi de Saclay. Quand Safran vient s’installer sur l’ancien site de Nortel, à Châteaufort et Magny-les-Hameaux, il existe aussi une volonté commune de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Versailles Grand Parc d’accueillir cette grande entreprise. Nous travaillons aussi en concertation sur la ligne 18 du futur métro du Grand Paris, qui doit relier Orly, Saclay, Saint-Quentin-enYvelines, Versailles et La Défense. Nous avons déjà des outils pour travailler ensemble et je propose de renforcer ces outils en créant un « pôle métropolitain », pour mieux travailler ensemble sur des sujets précis, comme les transports, le développement économique, le développement universitaire et la recherche. Notre territoire a des atouts pour participer pleinement à la création d’une « Silicon Valley » à la française. Nous souhaitons faire de Saint-Quentin-enYvelines un pôle d’excellence en liaison directe avec le plateau de Saclay. Pour cela, nous n’avons pas besoin d’une fusion imposée dans une intercommunalité à 800 000 habitants. Propos recueillis par Michel Bazan #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 7 côté entreprises l’actualité Innovation Incubateur : un modèle qui marche S ©©JJ Kraemer uccess story. Egidium Technologies est une start-up créée fin 2009 par essaimage par un ancien salarié du site Airbus d’Élancourt, Laurent Denizot, dans le domaine de la surveillance de grands événements. Après avoir bénéficié de l’accompagnement d’IncubAlliance, l’incubateur technologique du Plateau de Saclay, la société connaît aujourd’hui un fort développement. Elle a signé d’importants contrats comme ceux de la surveillance du Stade de France ou de la Cité interdite de Pékin et s’apprête à recruter une centaine de personnes... Autre exemple d’essaimage à partir du site Airbus d’Élancourt : Echoes Technologies, créée par Romain Hinfray, dans le secteur de la cybersécurité. Installée à Promopole, la pépinière d’entreprises de SaintQuentin-en-Yvelines, la société commence à se développer mais sans connaître une croissance rapide. 8 l www.sqyentreprises.com Un accélérateur de croissance Pour Laurent Legendre, directeur régional Île-de-France chez Airbus Group Développement et président de l’association d’entreprises DeltasSQY, ces deux exemples, au-delà de leurs spécificités, illustrent toute la différence entre une pépinière d’entreprises et un incubateur. « L’incubateur apporte un accompagnement qui permet d’accélérer la croissance des start-up, souligne-t-il. Il s’agit d’un ensemble de conseils d’experts dans les domaines financier et stratégique, pour la levée de fonds, le business plan, la recherche de financements, mais aussi une passerelle vers les clients. Je crois beaucoup en effet au modèle où les entreprises locales et les futurs clients de la start-up font partie du comité de sélection de l’incubateur ». Depuis plusieurs années, Airbus Group a développé des expériences d’essaimage, de création de start-up et d’incubateurs. Membre fondateur d’IncubAlliance, le groupe a également participé en 2014 à la création de l’incubateur Starburst, dédié à l’aéronautique et basé à Paris. Au plus près des donneurs d’ordre « Cet incubateur est une grande réussite, explique Laurent Legendre. En moins d’un an, nous avons reçu 40 candidatures et une quinzaine d’entreprises sont déjà entrées dans la structure, toutes parrainées ou soutenues par des grands groupes aéronautiques sur ©©JJ Kraemer Un incubateur destiné à favoriser le développement des start-up technologiques devrait bientôt voir le jour à Saint-Quentin-en-Yvelines sous l’impulsion d’Airbus Group et de la communauté d’agglomération, en partenariat avec d’autres grandes entreprises du territoire et le pôle de compétitivité ASTech. Laurent Legendre, directeur régional Île-de-France chez Airbus Group Développement et président de l’association d’entreprises Deltas-SQY. des technologies innovantes. C’est un modèle qui marche et que nous souhaitons dupliquer dans les zones proches des grands donneurs d’ordre et en particulier à Saint-Quentin-en-Yvelines, en partenariat avec la communauté d’agglomération et de grandes entreprises du territoire comme Thales ou Safran ». Le projet intègre également des établissements d’enseignement supérieur comme l’Estaca et l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. « À l’origine nous avions centré cet incubateur sur l’aéronautique. Mais l’idée est aujourd’hui de l’étendre aux autres filières stratégiques du territoire, en commençant par l’automobile, précise Laurent Legendre. Nous sommes actuellement à la recherche de locaux ». Plusieurs pistes sont à l’étude avec la communauté d’agglomération qui souhaiterait intégrer cet incubateur dans un « tiers-lieu » dédié plus globalement à l’entrepreneuriat et à l’innovation. Un projet à suivre... Michel Bazan Crédit Agricole Les 48 heures techno de SQY Park Crédit Agricole SA a organisé « Les 48 heures techno de SQY Park » les 3 et 4 décembre derniers sur son campus de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un concentré d’innovations et de nouvelles technologies présentées par les grands fournisseurs stratégiques du groupe. C e campus technologique du groupe Crédit Agricole SA accueillera à terme 5 000 salariés à SaintQuentin-en-Yvelines, avec une grande concentration de métiers autour de la technologie, en particulier des équipes informatique, paiements et back-office », explique Jean-Paul Mazoyer, directeur informatique et industriel du groupe Crédit Agricole SA et directeur du campus de SaintQuentin-en-Yvelines. « C’est un centre d’innovation où nos collaborateurs seront exposés en permanence aux nouveautés technologiques. Le premier objectif de ces 48 heures Techno de SQY Park, véritable fenêtre sur l’extérieur, est justement de montrer des nouveautés technologiques ». Les collaborateurs de Crédit Agricole SA ont pu découvrir de nouvelles applications technologiques. Construction, EDF ou Euriware, ainsi que Jean-Michel Fourgous, 1er viceprésident de la Casqy en charge du développement économique et des finances, Jean-Luc Vayssière, président de l’Université de VersaillesSaint-Quentin-en-Yvelines, ainsi que des représentants de Paris-Saclay, de Syntec Numérique et de la direction des transports et déplacements de la Casqy. Michel Bazan La révolution du Big Data Les participants à la soirée du 3 décembre ont pu écouter, dans l’auditorium de SQY Park, une conférence de François Bourdoncle, fondateur d’Exalead (aujourd’hui filiale de Dassault Systèmes) et entrepreneur reconnu dans le domaine du digital. Une intervention centrée sur le « Big Data » et intitulée « Les barbares sont aux portes de nos banques ». « Le Big Data constitue la troisième révolution numérique (2015-2030) après celle du Corporate IT (1980-2000) et celle de l’Internet mobile et social (2000-2015) », a notamment expliqué François Bourdoncle. « Des millions de clients, des milliards de données, de nouvelles technologies en ligne, de nouveaux usages addictifs : tels sont les éléments de base de cette révolution… Internet a déjà poussé les médias et l’industrie musicale dans leurs retranchements. Cette nouvelle révolution industrielle est fondée sur une économie de la séduction et de l’addiction… Les métiers sont en train de s’hybrider. Il faut voir une industrie comme un écosystème tiré par un usage. C’est la fin de la distinction entre l’industrie et les services ». ©©C. Lauté Rupture digitale Commerce mobile, portefeuille électronique, parcours digitaux au service de la relation client, « smart banking », objets connectés et robots qui parlent… Environnement de travail de demain et vidéo-présence, systèmes cognitifs, interface homme / machine, internet des objets, transformation digitale de l’entreprise… Les thèmes abordés sur les stands des sept partenaires technologiques du groupe conviés à cette manifestation Accenture, Atos, Cap Gemini, Cisco, IBM, Microsoft, Oracle – répondaient à cet objectif. Plusieurs conférences ont été organisées sur différents thèmes autour de la rupture digitale. La soirée VIP du 3 décembre a également accueilli des représentants d’autres grandes entreprises du territoire, comme le Technocentre Renault, Airbus, Thales, Bouygues ©©C. Lauté « #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 9 côté entreprises l’actualité Stratégie Jean-Michel Fourgous : « Il faut simplifier la vie de nos entrepreneurs ! » Innovation, start-up et incubateurs, financement des entreprises, Small Business Act, simplification de la vie des entrepreneurs… Jean-Michel Fourgous, 1er Vice-président de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en charge du développement économique et des finances, nous explique ses grandes priorités pour soutenir les entreprises. Quel est l’objectif global de la mandature en matière de développement économique ? Il s’agit d’abord d’être exemplaire en termes d’état d’esprit : nous voulons encourager l’envie d’entreprendre et réhabiliter le monde de l’entreprise et de la création de richesses ! Il faut rapprocher l’école du monde de l’entreprise, notamment en intensifiant les visites d’entreprises organisées par le Club Face, pour donner aux jeunes l’envie de réussir en entreprise. Dans le même esprit, nous devons également favoriser l’entrepreneuriat étudiant, comme va s’y employer l’université de Versailles-Saint-Quentin-enYvelines en proposant des formations spécifiques. Aujourd’hui, il faut vraiment aider nos entreprises ! En 2014, près de 70 000 d’entre elles ont déposé le bilan, ce qui constitue un triste record. C’est pourquoi les grands chantiers qui structureront notre mandat visent à renforcer les outils de financement de nos entreprises, à développer l’accès des PME aux marchés des grands donneurs d’ordre publics et privés, à rapprocher les grands groupes et les PME du territoire, à simplifier la vie des entrepreneurs, notamment en leur proposant un guichet unique bien identifié, et bien sûr à favoriser l’innovation. Même si, compte tenu de la situation financière de la France, les promesses ne sont pas de mise, nous allons œuvrer à la recherche de solutions concrètes pour aider les 10 l www.sqyentreprises.com Jean-Michel Fourgous, 1er viceprésident de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-enYvelines. entreprises. Quels sont les enjeux et les projets pour le dynamisme économique et l’innovation ? Saint-Quentin-en-Yvelines est le deuxième pôle économique de l’ouest parisien, juste derrière La Défense. C’est un territoire dynamique, une terre d’innovation, avec près de 9 000 entreprises, plus de 7 000 sièges sociaux et près de 110 000 emplois marchands. Des PME innovantes et des champions mondiaux se sont installés sur le territoire : Renault, Bouygues Construction, Crédit Agricole, Airbus, Thales, Malakoff Médéric, Sodexo, Fiat, Valeo… Et Saint-Quentin-en-Yvelines continue d’accueillir de nouvelles entreprises et d’attirer de nouveaux talents. 2 000 collaborateurs de Crédit Agricole SA vont ainsi rejoindre le campus SQY Park d’ici 2016. À Magny-lesHameaux, Safran et Colas installent de nouveaux bâtiments. Dans le quartier de la Redoute de Bouviers, à Guyancourt, c’est Baxter France qui fait construire son futur siège. Sans oublier l’Estaca où 1 000 élèves ingénieurs spécialisés dans les technologies des transports vont arriver à la rentrée 2015. Il s’agit pour l’agglomération d’attirer de nouveaux savoir-faire de haute valeur ajoutée, des groupes industriels et des start-up qui travaillent sur des technologies de pointe. On voit bien en effet que la profonde révolution technologique en cours est un accélérateur d’innovations, notamment dans le numérique. Il s’agit également de faire travailler ensemble des laboratoires de recherche privés et publics et des entreprises, petites et grandes, de mobiliser les énergies pour créer une véritable synergie. Il faut également rapprocher les startup innovantes des grands donneurs d’ordre présents à Saint-Quentinen-Yvelines. Pour cela, nous allons créer des incubateurs dans des filières stratégiques du territoire comme l’aéronautique, l’automobile et le Quelles sont les pistes de travail pour renforcer le financement des entreprises ? Il faut mieux orienter le capital vers la création de richesse. Nous souhaitons d’abord renforcer le fond Initiative SQY de prêts à taux zéro. Aujourd’hui, ce sont déjà 600 000 euros prêtés par an à près de 40 entreprises pour des montants de 5 000 à 75 000 euros. C’est un bon début, mais nous devons aller plus loin. Nous allons également essayer d’élaborer un produit financier avec des partenaires bancaires, institutionnels, et certaines grandes entreprises, peut-être un nouveau produit fiscal. J’ai participé à l’élaboration de l’ISF PME (les gros aident les petits), à l’augmentation du Crédit impôt recherche (CIR) et bien sûr à l’amendement sur l’assurance vie qui porte mon nom et qui a permis de réorienter 75 milliards d’euros vers l’économie réelle, vers les entreprises. Il s’agit de regarder – sans rien promettre à ce stade – si on peut créer un nouvel outil d’aide au financement de nos entreprises, qui pourrait être expérimenté sur le territoire. Un groupe de travail vient d’être mis en place pour réfléchir sur cette question. Nous voulons aussi rapprocher nos PME des « Business angels » pour que nos jeunes entrepreneurs bénéficient des conseils et des capitaux de chefs d’entreprise plus expérimentés. Quels sont les autres grands axes de cette politique d’aide aux entreprises ? Nous souhaitons développer le « Small Business Act », pour rendre accessible aux PME les grands marchés publics mais également ceux des grandes entreprises. Un groupe de travail a été constitué pour avancer concrètement sur ce sujet. Plus généralement, il faut permettre aux grandes entreprises et aux PME du territoire de davantage ©©T. Mamberti numérique. Nous soutenons en particulier l’installation d’un incubateur porté par Airbus, Thales, Safran et l’Estaca (lire en page 10). L’objectif est également d’aider nos PME à fort potentiel à grandir pour devenir des ETI (entre 250 et 5 000 salariés) dont le nombre en France est malheureusement insuffisant : 4 600 seulement contre 10 000 en Grande-Bretagne et 12 000 en Allemagne. En résumé, nous voulons faire de Saint-Quentin-en-Yvelines un territoire d’excellence, un modèle de développement économique, une véritable « Silicon Valley » à la française ! Nous souhaitons rapprocher la Maison de l’entreprise, la Maison de l’emploi et la Cité des métiers afin de constituer un bureau unique pour les entrepreneurs. travailler ensemble, plutôt que d’aller chercher un client ou un fournisseur à l’autre bout de la France. Nous devons rapprocher nos entreprises pour leur permettre de « chasser en meute »... Voire favoriser l’émergence d’un label « Made in Saint-Quentin », qui serait une véritable marque de qualité et un symbole d’excellence. Nous organiserons prochainement des événements et des rencontres dans ce sens. Nous voulons également simplifier la vie de nos entrepreneurs. Nous souhaitons ainsi rapprocher la Maison de l’entreprise, la Maison de l’emploi et la Cité des métiers, afin de constituer un bureau unique pour les entrepreneurs avec des interlocuteurs mieux identifiés qui travaillent de manière coordonnée. Nous essaierons également – même si c’est plus ambitieux – de contribuer à leur simplifier aussi la vie dans leurs relations avec certains organismes publics, pour leur permettre de passer plus de temps à produire et à vendre qu’à accomplir des tâches administratives et réglementaires… Propos recueillis par Michel Bazan #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 11 côté entreprises l’actualité Développement Spherea va s’installer dans le Parc de l’Envol Le Parc de l’Envol, dans le quartier de la Clé-de-Saint-Pierre, à Élancourt, accueillera bientôt la société Spherea Test & Services. Pour cela, la foncière Proudreed va restructurer un immeuble de bureaux de 5 200 m2 et construire à côté un bâtiment d’activités de 2 400 m2. A Une installation sur mesure Un bail de longue durée vient d’être signé portant sur une surface de 5 229 m2 de bureaux en R+2, ainsi que sur un bâtiment à construire d’une surface d’environ 2 400 m2 d’activités. Pour répondre aux besoins spécifiques de Spherea Test & Services, Proudreed va restructurer en profondeur un bâtiment de bureaux existant et construire à côté un immeuble d’activité clés en mains, doté d’une passerelle qui relira les deux complexes. « Les travaux de restructuration lourde du bâtiment existant ont déjà commencé avec la phase de curage », précise Stanislas Pezé, directeur adjoint du développement de Proudreed pour l’Île-de-France et la France Ouest. « Nous refaisons tout, y compris la climatisation. Ce 12 l www.sqyentreprises.com ©©C. Lauté près sa cession par Airbus Group, Cassidian Test & Services est devenu en juillet 2014 Spherea Test & Services. Une entreprise de taille intermédiaire (ETI) indépendante employant 500 salariés et réalisant un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros (lire l’encadré). Figurant parmi les leaders mondiaux des bancs d’essais pour les équipements aéronautiques, l’entreprise, installée jusqu’ici sur le site d’Airbus Defence & Space à Élancourt, s’apprête à déménager à quelques centaines de mètres de là, dans le Parc de l’Envol, développé par la foncière Proudreed. Stanislas Pezé, directeur adjoint du développement de Proudreed pour l’Île-de-France et la France Ouest. bâtiment sera livré en avril - mai 2015. Pour le nouvel immeuble à usage d’activités, le permis de construire a été déposé et nous souhaitons démarrer les travaux en janvier 2015 pour une livraison en octobre 2015. Il sera spécialement adapté aux activités « industrielles » de Spherea ». « Nous voyons bien sûr d’un très bon œil arriver aujourd’hui une entreprise comme Spherea Test & Services, souligne Stanislas Pezé. Et nous constatons déjà que cette implantation attire sur le site des fournisseurs et des sous-traitants de l’entreprise. C’est un moteur pour la poursuite du développement du Parc de l’Envol, qui touche presque à sa fin, même s’il nous reste encore un hectare de foncier ». Un parc en plein développement Ce parc technologique d’activités et de clés en mains développé par Proudreed accueille déjà des ©©C. Lauté Le Parc de l’Envol poursuit son développement. qui inclura un « S by Proudreed » (S pour small), avec des lots de 100 à 150 m2, permettant de répondre à des sociétés qui ont des besoins de surfaces plus restreints ». Une offre qui peut notamment intéresser les artisans. C’est dans cette optique que Proudreed a organisé Un nouveau départ pour Spherea Trouvant son origine dans les départements de test automatique de l’Aérospatiale, il y a cinquante ans, l’entreprise a participé aux programmes aéronautiques et militaires les plus ambitieux (Concorde, Rafale, char Leclerc, etc.). Elle a ainsi développé une expertise unique dans le test des systèmes électroniques et optroniques critiques. Devenue EADS Test & Services lors de la création d’EADS en 2000, puis Cassidian Test & Services en 2010 lorsque EADS Defence & Security est elle-même devenue Cassidian, la société s’appelle désormais Spherea Test & Services. À l’occasion de la naissance d’Airbus Group au 1er janvier 2014 et de la réorganisation des activités défense et spatiale d’EADS, regroupées au sein d’Airbus Defence & Space, l’entreprise a ouvert son capital à des investisseurs. Le nouvel actionnariat est aujourd’hui partagé entre ACE Management (43,04 %), l’Institut régional de développement industriel (Irdi, 14,35 %), Financière de Brienne (6,70 %) et les dirigeants de la société (2,44 %) ; Airbus Group restant actionnaire à hauteur de 33,48 %. Spherea compte sur l’arrivée de ces investisseurs pour financer ses efforts de développement. « ACE Management et l’Irdi vont nous permettre d’engager les investissements nécessaires en R&D et à l’international », a déclaré Christian Dabasse, CEO et président de Spherea. L’objectif est non seulement de rester un acteur de référence sur son métier historique, le test, mais également d’accélérer son ouverture à d’autres marchés et à d’autres secteurs d’activités. Employant 500 salariés dans le monde, Spherea a réalisé un chiffre d’affaires total de 102 millions d’euros en 2013. Aujourd’hui, 80 % de ce chiffre d’affaires est réalisé dans le secteur de l’aéronautique et de la défense, mais les activités de l’entreprise couvrent également les secteurs de l’énergie et du transport ferroviaire. Spherea vise un chiffre d’affaires de 150 à 200 millions d’euros à l’horizon 2018. En plus des sites d’étude et de production localisés en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, Spherea le 3 octobre dernier, à la demande de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, une visite du Parc de l’Envol pour la Chambre de métiers et de l’artisanat des Yvelines. Michel Bazan ©©P. Le Doar sociétés comme Alfa Laval (spécialiste des filtres pour moteurs diesels), NordGlass France (leader européen de la fabrication de vitrages pour l’industrie automobile), Vassal Moto Réducteur (spécialisé dans les petits moteurs pour Decaux), Tecmatel (spécialiste de la découpe adhésive pour l’industrie automobile) ou TNT (messagerie)… Proudreed a également développé sur ce parc un concept novateur mariant bureaux et activités baptisé « M by Proudreed » (M pour multicellules). « Il s’agit de construire des bâtiments multi-cellules et multi-utilisateurs, explique Stanislas Pezé, pour proposer aux entreprises des locaux d’activité au rez-de-chaussée, avec leurs bureaux d’accompagnement en R+1, tout en leur permettant de bénéficier d’une certaine modularité au sein même du bâtiment et de possibilités d’extension ». « Le « M by Proudreed 2 », composé de dix lots de 300 à 350 m2, livré en septembre 2013, est aujourd’hui loué à 40 % et de nouveaux intérêts continuent à se manifester, explique Stanislas Pezé. Et nous allons bientôt lancer un « M by Proudreed 3 », compte également des bureaux aux États-Unis, à Singapour et en Chine. L’entreprise maintient ainsi aujourd’hui plus de 1 000 systèmes de test dans le monde. #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 13 côté entreprises l’actualité Wayz-up SQY Tour Covoiturage pour aller au travail : l’essayer, c’est l’adopter ! Saint-Quentin-en-Yvelines s’est récemment équipé d’une nouvelle solution de covoiturage, plus pratique et plus flexible pour les salariés venant travailler dans l’agglomération. d’inscrits sur Wayz-Up qui n’ont pas encore contacté leurs covoitureurs sur l’application. Ils devront dans les cinq jours covoiturer une première fois et transmettre le klaxon à leur covoitureur. Celui-ci aura de nouveau cinq jours pour le retransmettre à un autre membre du réseau inscrit sur son trajet ! Le concours démarrera fin janvier et tous les participants seront conviés à une soirée de remise des prix fin mars. L’application WayzUp ou le covoiturage intelligent. Pour s’inscrire sur Wayz-Up et recevoir toutes les informations : www.wayz-up.com. ©©JJ Kraemer E n quelques mois, un véritable réseau de covoiturage a été créé : huit inscrits sur dix trouvent aujourd’hui un covoitureur sur leur trajet et à leurs horaires. Pour inciter les nombreux inscrits à essayer de covoiturer une première fois, la société Wayz-Up, à l’origine de l’application, organise avec la communauté d’agglomération et plusieurs entreprises partenaires (Renault, Crédit Agricole, Hilti), le « Wayz-Up SQY Tour 2015 ». Le principe ? De petits klaxons oranges seront distribués à une dizaine Événement Semaine de l’emploi : des solutions de recrutement de proximité La Semaine de l’emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines se déroulera du 6 au 14 février 2015, avec notamment un Forum du recrutement sur les métiers du transport et de la logistique et ceux du commerce, de la distribution et de la restauration. L ’objectif de la Semaine de l’emploi est de faciliter la rencontre entre les entreprises et un public en découverte d’un métier ou en recherche d’emploi. Parmi les événements à destination des acteurs économiques, un Forum du recrutement sur le thème « transport / logistique et commerce / distribution / restauration » se tiendra mardi 10 février, de 9 h à 13 h, au théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines. Un forum ciblé pour trouver des solutions de proximité et gagner du temps. L’opportunité pour les entreprises de rencontrer des candidats présélectionnés, correspondant aux profils recherchés, d’optimiser 14 l www.sqyentreprises.com leurs contacts, et de recruter localement, rapidement, avec efficacité La Plateforme RH de la Maison de l’emploi et de la formation, en partenariat avec la Maison de l’entreprise, invite également les chefs d’entreprise et les DRH à participer à des ateliers animés par les acteurs économiques du territoire. Au programme, mardi 10 février à la Maison de l’entreprise : « Comment bien et mieux recruter au sein de votre entreprise ? » (de 10 h 30 à 12 h 30) et « Vers de nouvelles formes d’emploi : des solutions innovantes en matière de gestion RH » (de 14 h 30 à 16 h 30). Un Forum des formations aux métiers pour les collégiens se tiendra également les 6 et 7 février au Pavillon Waldeck Rousseau, à Guyancourt. La Cité des métiers organise les Journées de l’aéronautique, les 11 et 12 février, pour tous les publics. Le Club Face propose un Forum découverte professionnelle le 13 février : des entreprises iront à la rencontre des jeunes au collège Gustave Courbet de Trappes-en-Yvelines… Informations sur le Forum du recrutement : [email protected] Inscription aux ateliers : [email protected] Programme complet de la Semaine de l’emploi : www.sqy.fr/semaine-emploi Salons immobiliers Du Simi 2014 au Mipim 2015 Présent au Simi, du 3 au 5 décembre 2014 à Paris, Saint-Quentin-en-Yvelines participera également au Mipim, du 10 au 13 mars 2015 à Cannes. L’occasion de montrer les projets phares du territoire aux acteurs nationaux et internationaux de l’immobilier. Un territoire de projets L’occasion de nouer des contacts avec des dizaines d’acteurs-clé du secteur : promoteurs, investisseurs, commercialisateurs, opérateurs ©©JJ Kraemer 4 40 exposants, 70 débats et conférences, plus de 100 journalistes accrédités, 3 visites ministérielles… Le Simi (Salon de l’immobilier d’entreprise) a réuni durant trois jours, à Paris, plus de 25 000 visiteurs professionnels. Aux côtés du conseil général des Yvelines et de ses partenaires – communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc, communauté de communes de Rambouillet, Yvelines Aménagement et ville de Vélizy – la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines était, pour la douzième année, partie prenante de l’événement. immobiliers… Et de renforcer l’attractivité du territoire en mettant en avant, notamment lors d’une mini-conférence, la dynamique du tissu économique et certains projets phares : de l’implantation de Safran à Magny-les-Hameaux et Châteaufort au futur immeuble Keirin (Sodearif), à proximité du vélodrome national, en passant par les projets Garden Ouest (Gecina) et immeuble Z (Gefec) et le Développement du Parc de l’Envol (Proudreed) et d’Omega Parc (CFC Développement). Preuve du dynamisme de Saint-Quentin-en-Yvelines, 150 000 m2 d’immobilier d’entreprise sont en développement sur l’agglomération. 2 500 nouveaux salariés ont rejoint cette année les principales filières du territoire (automobile, aéronautique, santé, finance, etc.). Et ils seront plus de 5 000 salariés supplémentaires d’ici 2017. La Casqy sera également présente au Mipim, le salon international de l’immobilier, du 10 au 13 mars à Cannes, sur un stand de 27 m2 au sein de l’espace Paris Région Entreprises. Une nouvelle occasion de montrer que Saint-Quentin-en-Yvelines est un territoire de projets. Entrepreneuriat étudiant L’UVSQ et Paris-Saclay en pointe L e Programme entrepreneuriat innovation Paris-Saclay (PEIPS) est l’une des 25 « Pépite » (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) labellisées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le cadre d’un appel à projets. L’objectif de ces nouveaux pôles est d’offrir à tout étudiant la possibilité d’être formé à l’entrepreneuriat et à l’innovation, puis d’être accompagné et aidé dans son projet. Le PEIPS réunit 12 établissements d’enseignement supérieur de Paris-Saclay dont l’université de Versailles-Saint-Quentinen-Yvelines et 18 acteurs socio-économiques dont la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. « À la rentrée, l’université va, en outre, proposer à tous les étudiants qui veulent monter leur entreprise de bénéficier du nouveau statut d’étudiant-entrepreneur », explique Pascal Corbel, vice-président de l’UVSQ. « Lancé au niveau national, ce statut leur permettra de se consacrer à leur projet, en parallèle de leurs études, tout en bénéficiant de modules de formation à la création d’entreprise, d’un accès à des espaces de travail coopératif et surtout d’un accompagnement par deux tuteurs (un enseignant et un chef d’entreprise). Les étudiants pourront aussi obtenir un diplôme d’établissement d’étudiant entrepreneur (D2E), qui les crédibilisera auprès des banques et de leurs futurs clients ». #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 15 côté entreprises l’actualité Evénement 11es rencontres élus - Codesqy Les 11es rencontres entre les élus et le Conseil de développement de Saint-Quentin-en-Yvelines (Codesqy) se sont déroulées le 22 novembre dernier dans la salle du Conseil communautaire. Thème retenu cette année : la nouvelle donne territoriale. Un sujet au cœur de l’actualité. U ne nouvelle étape s’ouvre pour Saint-Quentin-enYvelines : son périmètre tel qu’il était depuis 30 ans va évoluer », annonçait le Codesqy pour présenter le sujet des 11es rencontres avec les élus : « Nouvelle donne territoriale, nouveau défi pour Saint-Quentin-en-Yvelines ». Lancée par Michel Laugier, président de la Casqy, et Yves Londechamp, président du Codesqy, cette matinée était rythmée par plusieurs temps forts. D’abord l’intervention de Marc Dumont, professeur en urbanisme à l’Université de Lille 1, sur le thème « Penser sa ville comme un territoire de vivre ensemble ». Puis trois tables rondes : la première sur l’organisation territoriale et les coopérations interterritoriales dans le nouveau contexte législatif (lire en pages 6-7), la deuxième sur le projet de SaintQuentin-en-Yvelines et ses stratégies de développement, et la troisième sur les projets et les enjeux du cluster Paris-Saclay. Un territoire de projets Outre Michel Laugier et Yves Londechamp, la première table Contribution et avis du Codesqy A l’occasion de ces 11es rencontres avec les élus, le Codesqy a publié une contribution intitulée « Une vision de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2040 » ainsi qu’un avis sur le thème « Un projet pour la culture à Saint-Quentinen-Yvelines : rayonnement et lien social ». 16 l www.sqyentreprises.com ©©C. Lauté « ronde accueillait Joséphine Kollmannsberger, maire de Plaisir et présidente de la communauté de communes de l’Ouest parisien (CCOP), qui a notamment souligné toute la cohérence d’un regroupement des villes de Les-Clayes-sous-Bois, Plaisir et Villepreux avec la communauté d’agglomération de Saint-Quentinen-Yvelines. Véronique Coté-Millard, maire des Clayes-sous-Bois, est également intervenu dans le même sens. La deuxième table ronde réunissait Alexandra Rosetti, maire de Voisinsle-Bretonneux et vice-présidente de la Casqy en charge de l’aménagement du territoire, Éric-Alain Junes, viceprésident de la Casqy en charge de la vie culturelle et associative, Gérard Bachelier, président de la CCI Versailles Yvelines, Thierry Laureau, vice-président de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Yvelines, Michèle Choserot et Bruno Sauvage, membres du Codesqy. Gérard Bachelier a notamment souligné que le « Grand « Le Grand SaintQuentin Yvelinois » sera le premier pôle commercial des Yvelines. Saint-Quentin » allait devenir le principal pôle commercial des Yvelines et l’un des principaux d’Île-de-France. Quant à la troisième, elle accueillait, outre Michel Laugier, Pierre Veltz, PDG de l’Etablissement public ParisSaclay, Jean-Luc Vayssière, président de l’Université de Versailles SaintQuentin-en-Yvelines, Valérie MancretTaylor, directrice générale de l’IAU Île-de-France, Jacques Baume, responsable des relations extérieures de Crédit Agricole SA et membre de l’association Deltas-SQY, Henri Pessarossi et Pierre Moïse, du Codesqy. Pierre Veltz a notamment insisté sur « la place centrale » de Saint-Quentin-enYvelines, « locomotive économique du territoire », dans le projet Paris-Saclay. La qualité des échanges a montré que Saint-Quentin-en-Yvelines est plus que jamais un territoire de projets qui a tous les atouts pour apporter sa contribution au cluster Paris-Saclay. Michel Bazan côté côtéentreprises entreprises rendez-vous rendez-vous Échanges Le réseau Plato se déploie sur Paris-Saclay Ce réseau original, qui permet à des PME d’être coachées par de grands groupes, n’en finit pas de s’étendre. Porté par la CCI et la Casqy, il couvre aujourd’hui le grand territoire de Paris-Saclay, qui figure parmi les plus dynamiques d’Île-de-France avec 370 000 emplois et une forte spécialisation industrielle et R&D. Entretien avec Gérard Bachelier, président de la CCI Versailles-Yvelines. La CCI Versailles-Yvelines déploie des réseaux Plato depuis 2001. De quoi s’agit-il exactement ? Gérard Bachelier : Les réseaux Plato sont nés en Belgique à la fin des années 1980. Il s’agit de réseaux d’accompagnement de dirigeants d’entreprises basés sur l’échange entre patrons de PME et cadres de grands groupes. Leur succès réside sur un système de parrainage original, puisque ce sont les cadres des grandes entreprises qui animent les séances de travail et de partage de méthodes. Les Yvelines ont été parmi les premiers départements français à adopter cette méthode qui permet aujourd’hui à plus de 380 PME et 66 grandes entreprises du territoire de travailler en réseau. ©©C. Lauté Comment s’organise concrètement le programme d’accompagnement du réseau Paris Saclay ? Ce nouveau réseau a été lancé sur le périmètre de l’OIN (Opération d’intérêt national) pour une durée de deux ans. Il concerne 70 PME encadrées par 12 coachs de grandes entreprises (Renault, Bouygues, Thales, Alcatel Lucent, Oracle, etc.), répartis en 4 groupes de travail. Une fois par mois, tous ces membres se retrouvent pour réfléchir et travailler cohésion de groupe et renforcer les liens entre tous les participants. Ces relations perdurent d’ailleurs le plus souvent bien au-delà du réseau. ensemble autour de thématiques choisies en début de cycle. Si le besoin s’en fait sentir, les coachs peuvent être épaulés par des experts. Et chaque réunion se termine par un repas convivial afin de favoriser une Un premier Plato International Après Paris-Saclay, l’international. Un programme pilote, initié par la CCI Versailles-Yvelines, vient tout juste d’être lancé pour accompagner les PME du département dans leur conquête de nouveaux marchés. Une vingtaine d’entreprises sont concernées par ce Plato International. Une première en France ! « Basés sur l’échange et le partage d’expériences, les réseaux Plato favorisent la rencontre des PME et des grands groupes d’un même territoire », explique Gérard Bachelier, président de la CCI Versailles-Yvelines. Qu’est-ce que ce réseau peut apporter aux entreprises du territoire ? Les Plato territoriaux tels que celui de Paris-Saclay permettent de créer une réelle dynamique locale, de stimuler la croissance économique du territoire et de favoriser l’ancrage et la pérennité des entreprises qui y sont installées. La méthode favorise les échanges, le partage de bonnes pratiques. Et l’on assiste à une véritable synergie de compétences managériales entre les membres du réseau. Cela permet aussi de rompre l’isolement de certaines PME locales et de renforcer leurs compétences dans de nombreux domaines : ressources humaines, management, développement commercial, stratégie… En 2012-2013, 70 PME saint-quentinoises avaient déjà bénéficié de cet accompagnement spécifique, mis en place avec la Maison de l’entreprise. Et à l’heure des bilans, tous les participants ont reconnu que cette méthode leur avait permis de générer de la croissance, d’accroître leur chiffre d’affaires et même de créer des emplois. Propos recueillis par Elsa Forez i Pour en savoir plus : CCI VERSAILLES-YVELINES Développement des entreprises Tél. : 01 30 84 79 34 #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 17 côté entreprises l’invité Denis Charles Énergie Areva, un leader mondial à Saint-Quentin-en-Yvelines ©©C. Lauté N°1 mondial de l’industrie nucléaire, le groupe Areva est implanté à SaintQuentin-en-Yvelines depuis les débuts de la ville nouvelle. Le site réunit des compétences de haut niveau, notamment en matière d’ingénierie du recyclage du combustible, de transport des matières radioactives et de mesures nucléaires. Entretien avec Denis Charles, directeur de l’établissement Areva de Saint-Quentin-en-Yvelines. 18 l www.sqyentreprises.com l’invité Pouvez-vous nous présenter le groupe Areva ? Le groupe Areva a pour mission de proposer aux électriciens une offre couvrant toutes les étapes du cycle du combustible nucléaire : de l’extraction de l’uranium et de la fabrication du combustible, jusqu’à son retraitement et à son recyclage, en passant par la conception et l’exploitation des installations et des réacteurs nucléaires. Le groupe a également beaucoup investi dans les énergies renouvelables afin d’élargir son offre d’énergie sans CO2. Au moment de parler d’Areva, j’ai une pensée pour Luc Oursel, président du directoire du groupe, qui vient de nous quitter, emporté par une grave maladie. Comment le groupe est-il organisé ? Le groupe est organisé autour de cinq Business Groups (BG). Le BG Mines assure l’exploration et l’exploitation des mines d’uranium dans le Areva en chiffres • 45 000 collaborateurs dans le monde, dont 63 % de Français • 9,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 • 30 sites industriels en France dont 18 installations nucléaires monde, notamment au Canada, au Kazakhstan et au Niger. Le BG Amont est chargé de la conversion et l’enrichissement de l’uranium et fabrique le combustible qui viendra alimenter les réacteurs des centrales nucléaires. Le BG Réacteurs & Services est responsable de la conception et de la construction des différents types de réacteurs nucléaires utilisés dans le monde, soit plus de 100 réacteurs récemment mis en service, en construction ou en prévision... Et notamment les EPR à Flamanville et en Finlande, mais aussi en Chine. Les réacteurs des sous-marins font également partie de cette activité. Le BG Aval assure le transport, la logistique, le retraitement et le recyclage des combustibles usés. La responsabilité de la gestion des déchets fait partie des engagements de développement durable du groupe. Le combustible est recyclé dans de nouveaux combustibles, dits MOX, qui vont à nouveau apporter de l’énergie pour fabriquer de l’électricité. Enfin, le BG Énergies renouvelables complète l’offre du groupe dans le domaine des solutions pour produire de l’énergie avec moins de CO2, en particulier avec l’éolien en mer, la bioénergie et le stockage d’énergie. Le centre de crise d’Areva dédié aux transports, sur le site de Saint-Quentin-enYvelines. « Marque de la direction des Opérations de logistique nucléaire (NLO), Areva TN est leader mondial dans le transport de matières et de déchets nucléaires, ainsi que dans l’ingénierie des emballages pour l’entreposage à sec des combustibles usés, utilisés dans les pays où ceux-ci ne sont pas recyclés comme aux États-Unis », souligne Édouard Pinot de Villechenon, directeur Europe d’Areva TN et directeur général délégué de TN International. Au total, l’activité d’Areva TN emploie 1 300 personnes, dont 1 000 en France, 300 aux ÉtatsUnis et quelques personnes en Asie. TN International, l’une des entités d’Areva TN, est pour l’essentiel basé à Saint-Quentin-en-Yvelines avec 400 personnes sur les 550 que compte la société. « TN International est un organisateur de transports : il établit les routes, définit les emballages et les moyens nécessaires pour transporter les matières et qualifie les sous-traitants, précise Édouard Pinot de Villechenon. Les ingénieurs de Saint-Quentinen-Yvelines développent des compétences très pointues. Le transport de matières nucléaires est une activité de très grande technicité, qui exige une maîtrise très fine des risques ». ©©C. Lauté ©©C. Lauté Areva TN, n°1 mondial de la logistique nucléaire #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 19 côté entreprises l’invité Aujourd’hui, c’est plus de 100 centrales de bioénergie fournies ou en construction dans le monde. Pour compléter cette organisation, Areva s’est également doté d’une direction transverse Ingénierie et projets (E&P), qui apporte ses compétences aux cinq BG. « Canberra est la business division Mesures nucléaires du groupe Areva, rattachée au BG Réacteurs & Services », explique Éric Blotin, directeur des ventes de Canberra France. « Elle conçoit, fabrique et commercialise des équipements et des systèmes de détection et de mesure de radioactivité. Canberra développe également une offre de services (installation, formation, étalonnage, expertise). Ces équipements sont utilisées pour contrôler les installations industrielles ou nucléaires, caractériser les déchets, réaliser des études de laboratoire et assurer la radioprotection ». Intégré au groupe Areva depuis 2001, Canberra, qui fêtera ses 50 ans l’an prochain, emploie aujourd’hui 960 personnes dans le monde, dont 260 en France et 73 à Saint-Quentin-enYvelines. Le siège de la société est basé aux États-Unis. Elle compte plusieurs sites de production aux États-Unis, en France, en Belgique et au Canada, ainsi que des filiales au Japon, au RoyaumeUni, en Allemagne et en Russie, et des agents sur tous les continents. Canberra compte cinq sites en France, dont le siège de Saint-Quentin-enYvelines, des usines à Loches (37) et Lingolsheim (67), et des agences de services à Beaumont Hague (50) et Saint-Paul-Trois-Châteaux (26). « Le siège de Saint-Quentin regroupe des activités de services, commerciales, de projets et de développement de logiciels, de R&D, ainsi que des fonctions marketing, RH et administratives et financières », précise Éric Blotin. l www.sqyentreprises.com Quelles sont les activités présentes à Saint-Quentin-en-Yvelines ? Ici, sont présents 405 collaborateurs de la direction des Opérations de logistique nucléaire (NLO, BG Aval), qui travaillent essentiellement sur le transport, l’entreprosage et le stockage de matière nucléaire (Areva TN). 380 personnes de la direction Ingénierie & Projets travaillent également sur le site, avec un savoirfaire plutôt centré sur la partie aval du cycle du combustible à l’international et en France sur la modernisation des installations de La Hague. La direction Ingénierie & Projets et les Opérations de logistique nucléaire réunissent plus de 50 ans d’expertise et un savoir-faire unique au monde en matière de maîtrise des risques. Nous sommes au cœur de la valeur ajoutée et de l’ADN du groupe, avec des standards de sûreté reconnus partout dans le monde. Le site héberge aussi 73 personnes de Canberra, n°1 mondial en mesures nucléaires (BG Réacteurs & Services), ainsi que quelques Des métiers qui nécessitent une haute technicité. Transports : un centre de crise à Saint-Quentin ©©C. Lauté ©©C. Lauté Canberra : leader mondial des mesures de radioactivité 20 Denis Charles « Installée à Saint-Quentin-en-Yvelines au sein d’Areva TN, la direction de la supervision des transports d’Areva est dédiée à la maîtrise des risques des transports des matières radioactives », explique Karen Poujade, sa directrice. « Il s’agit d’une équipe d’une trentaine de personnes dont la mission est d’assurer la sûreté et la sécurité des transports de matières radioactives pour le groupe en France et à l’étranger ; la sûreté visant à protéger les personnes et l’environnement des effets de la radioactivité, et la sécurité visant à protéger la matière des actes de malveillance ». Cette direction a développé une méthodologie baptisée TRM (Transport Risk Management). Elle mobilise des experts travaillant sur la veille réglementaire, des formateurs qui déploient des formations en interne et à l’externe, des inspecteurs et des auditeurs qui qualifient les fournisseurs de la chaîne logistique, ainsi qu’une équipe qui travaille avec les autorités de tutelle. « Les trois lignes de défense pour assurer la sûreté et la sécurité sont la robustesse des colis, le respect de la réglementation et l’organisation de l’intervention, donc la gestion de crise, précise Karen Poujade. L’organisation de l’intervention s’appuie sur un système d’alerte, avec un suivi temps réel des transports grâce à la géolocalisation, sur un système d’astreinte 7 jours/7 et 24 h/24, et sur un centre de crise basé à Saint-Quentin ; ce dernier pouvant servir de centre de repli au centre de crise central du groupe basé à La Défense et vice-versa ». l’invité Quel était l’objectif de la rénovation du site menée au cours des trois dernières années ? Nos équipes se sont installées sur ce site en juillet 1981– c’est même elles qui ont réalisé l’ingénierie du bâtiment. De 2012 à 2014, le site a fait l’objet d’une rénovation complète, en particulier pour améliorer ses performances environnementales : ravalement extérieur, changement du système de chauffage avec des chaudières à condensation, nouvel éclairage basse consommation, robinets automatiques, isolation des terrasses et rénovation intérieure. Le transfert sur un autre site du data center nous a également permis d’aménager Des bureaux pour Areva Temis ©©C. Lauté personnes d’Areva Temis (BG Aval). Au total, il y a 850 salariés à SaintQuentin, auxquels on peut ajouter une centaine de prestataires externes. Soit un petit millier de personnes en tout. Nos effectifs sont composés aux deux tiers de cadres et d’ingénieurs. Environ la moitié habite dans les Yvelines et 10 % dans l’agglomération. Les autres viennent d’autres départements d’Îlede-France et de Paris, grâce à la bonne desserte en transports en commun. « Issu de la fusion de trois filiales du groupe Areva (Mécachimie, Mécagest et Sogefibre), Areva Temis a été créé début 2014 », explique Michel Loiseau, directeur du développement business d’Areva Temis. « Cette entité développe aujourd’hui des compétences en robotique et en systèmes mécaniques intégrés pour les milieux hostiles (là où l’homme ne peut pas intervenir), en équipements mécaniques, chaudronnés et soudés en métaux spéciaux, et dans la conception et la fabrication de conteneurs en béton destinés à accueillir les déchets de faible et moyenne activité et à vie courte. Cette dernière activité était celle de Sogefibre, dont le siège social était basé à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est pourquoi nous avons conservé quelques bureaux de passage ». Areva Temis réalise un chiffre d’affaires de 65 M€ et emploie près de 450 personnes sur 5 sites industriels. un centre audiovisuel et des salles de réunion, qui peuvent accueillir jusqu’à 300 - 350 personnes. Ces travaux ont représenté un investissement d’environ 7 M€ partagés avec le propriétaire, dont 2 M€ pour des entreprises des Yvelines et 0,5 M€ pour des entreprises de Saint-Quentin. De même, le budget d’exploitation conduit à orienter 1,2 M€ vers des entreprises du département et 0,6 M€ vers celles de l’agglomération. Le site est doté d’un restaurant d’entreprises que nous pilotons (750 à 800 repas par jour) et qui est ouvert à d’autres sociétés, comme Nissan. Nous finançons également une vingtaine de berceaux à la crèche Les Z’Acrobates pour faciliter la vie au travail de nos collaborateurs. Le site saintquentinois développe une forte expertise en matière de transport de matières radioactives. Le berceau historique de l’ingénierie du cycle du combustible ©©C. Lauté « La direction Ingénierie & Projets (E&P) d’Areva a pour mission de réaliser toutes les prestations relevant de l’ingénierie, des études jusqu’à la construction, et ce dans tous les domaines de l’activité d’Areva : nouveaux réacteurs, installations nouvelles, modifications d’installation… Soit pour le compte d’installations appartenant à Areva, soit pour le compte de clients du groupe comme EDF ou le CEA », explique Xavier Samson, directeur Lignes de projets de la direction Ingénierie & Projets d’Areva. Employant 6 000 personnes dans le monde, cette direction compte 380 personnes à Saint-Quentin-enYvelines, travaillant essentiellement sur le « fuel cycle », c’est-à-dire tout ce qui n’est pas le réacteur : de la mine jusqu’au retraitement et au démantèlement, en passant par l’enrichissement et la conversion du combustible. « Les équipes de Saint-Quentin traitent principalement des sujets liés aux installations Areva de La Hague et aux projets développéS à l’international, par exemple en Angleterre, en Espagne, en Chine et au Japon, précise Xavier Samson. Saint-Quentin est un peu le berceau historique de l’ingénierie d’Areva. C’est ici qu’était installée SGN depuis le début des années 1980 ; la direction Ingénierie & Projets étant issue de la fusion de SGN et de l’activité ingénierie d’Areva NP (ex-Framatome) ». Parmi les valeurs d’Areva, figurent la diversité et la prise en compte du handicap… Areva a obtenu le label Diversité décerné par l’Afnor. Nous sommes partenaires du Club Face : certains de nos collaborateurs parrainent des jeunes de 3e du collège Courbet de Trappes. Nous travaillons aussi avec l’institut Villebon Charpak à Orsay pour aider des jeunes de quartiers défavorisés à intégrer une école d’ingénieurs. Le groupe porte également ses efforts sur la question du handicap. Nous sommes partenaires de Cap Emploi 78. Nous essayons d’investir dans l’amélioration des postes de travail et dans l’accessibilité du site au personnel en situation de handicap. Nous participons à la Semaine de l’emploi pour les personnes handicapées et nous organisons une animation autour de la vente de brioches, qui permet de récolter des fonds reversés à l’Association des parents d’enfants handicapés (APEI) de Montigny-le-Bretonneux. Propos recueillis par Michel Bazan #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 21 côté entreprises création Immobilier BT Kerago, un bureau d’études expert en construction Créé en février 2014, ce bureau d’études spécialisé dans l’immobilier accompagne ses clients dans tous leurs projets immobiliers – en neuf ou en rénovation – en leur proposant des solutions techniques et financières personnalisées. Conseils et services personnalisés BT Kerago développe deux domaines de compétences complémentaires : le métré et chiffrage d’un projet et 22 l www.sqyentreprises.com ©©C. Lauté A grandir sa maison, réaménager ses bureaux, installer un mur de clôture ou démolir un bâtiment… Pour réaliser tous ces travaux de construction ou de rénovation, mieux vaut faire appel à un spécialiste. Certains opteront pour un architecte, d’autres préféreront s’adresser directement à un maître d’œuvre d’exécution. Et c’est justement le métier sur lequel s’est positionné BT Kerago. Installée à Trappes-en-Yvelines, cette jeune société est née de la rencontre d’une spécialiste de la gestion-finance et d’un professionnel du BTP, expert en économie de la construction et en conduite de travaux. « Après avoir travaillé quelques années dans le contrôle de gestion pour de grands groupes industriels, j’ai eu envie de créer ma propre entreprise », explique Aurore Kerbriand. Avec Olivier Agogué, directeur d’études, elle décide de se lancer sur le marché du bâtiment en proposant à ses clients de les accompagner dans la réalisation de leurs projets immobiliers. « Olivier a passé plus de 10 ans à gérer des chantiers au niveau technique et financier. Son expérience terrain est un vrai atout », précise Aurore Kerbriand. la construction. « Nous pouvons intervenir sur les chantiers pour relever les dimensions d’un ouvrage et estimer la quantité de matériaux et le volume d’heures de travail nécessaires à sa réalisation. Nous établissons également des devis descriptifs et quantitatifs en essayant d’être le plus précis possible », indique Aurore Kerbriand. Le bureau d’études peut également arrêter les solutions techniques les mieux adaptées à la réalisation du projet ou conseiller ses clients sur les réglementations et les normes à respecter. « C’est un métier « Nous sommes dans un métier de services où il est essentiel de beaucoup échanger avec les clients afin d’instaurer une vraie relation de confiance », confient Aurore Kerbriand et Olivier Agogué. qui demande beaucoup de rigueur et de réactivité et où il est nécessaire d’être force de proposition », souligne Aurore Kerbriand. Si le client le souhaite, l’entreprise assure ensuite le suivi des travaux en veillant au bon respect des plannings et du budget. « Nous réalisons aussi bien des constructions neuves (maison individuelle, collectif, tertiaire) que de la rénovation », précise Aurore Kerbriand. Et les demandes sont très variées : ravalement de façade, démolition, maçonnerie générale, agrandissement, isolation… « Nous sommes sur un marché très concurrentiel, mais notre force est de pouvoir proposer une offre globale et de privilégier l’interlocuteur unique », explique Aurore Kerbriand. BT Kerago travaille aujourd’hui essentiellement pour une clientèle de particuliers. Mais le bureau d’études répond également aux appels d’offres des marchés publics. Et souhaite élargir son activité à la promotion immobilière. « Nous cherchons des terrains, afin de lancer des opérations de construction dans des zones géographiques en devenir », révèle Aurore Kerbriand. Un projet ambitieux qui bénéficie d’un accompagnement de la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elsa Forez i BT KERAGO 46, avenue des Frères Lumière 78190 Trappes-en-Yvelines Tél. : 01 74 09 97 26 Centre d’affaires Blue Office, des bureaux de proximité nouvelle génération B lue Office tisse sa toile dans le Grand Paris. Après Alfortville, Noisy-le-Grand, Massy et Maisons-Laffitte, c’est à Montigny-le-Bretonneux, à deux pas de la gare et en face du centre commercial Espace SaintQuentin, que le promoteur Nexity a décidé d’implanter son cinquième site francilien de bureaux partagés. Ouvert depuis le 5 janvier, ce nouvel espace de travail occupe un immeuble de six étages sur plus de 2 100 m2. Et peut accueillir jusqu’à 150 utilisateurs, dans des bureaux partagés ou individuels, mais aussi des salles de réunion et des espaces de coworking, spécialement aménagés pour faciliter le travail collaboratif. « L’idée est d’offrir aux entreprises, à leurs collaborateurs et aux travailleurs indépendants, un environnement professionnel sur mesure, mais sans engagement immobilier, ni contrainte de gestion ou de location. Avec, en prime, une grande liberté d’utilisation », explique Arnaud Violette, directeur général de Blue Office. Un vrai bureau près de chez soi Le principe est très simple : les entreprises peuvent utiliser ces espaces pour quelques heures, quelques jours ou quelques mois, en les réservant directement en ligne. Avec, à la clé, de nombreux services associés : wifi sécurisé, salles de réunion avec visioconférence, reprographie, parkings, espace de restauration avec café et thé à volonté, domiciliation, mais aussi location de PC portables et de tablettes et toute une offre de logiciels dans le cloud. « Avec une facturation au forfait, plutôt qu’à la carte, qui permet de limiter les coûts et d’éviter les mauvaises surprises »… Et une vraie originalité qui tient au maillage du territoire souhaité par Nexity, puisqu’une quinzaine d’autres Blue Office devraient ouvrir en Île-deFrance d’ici à 2020 et une dizaine en région. « L’objectif est de permettre aux salariés des entreprises membres de ne plus subir leur mobilité professionnelle », précise Arnaud Violette. Ils pourront s’installer un jour entier dans l’un de ces centres ou s’y arrêter seulement quelques heures… Organiser une visioconférence d’un Blue Office à un autre, aller virtuellement au bureau même en cas de grève des transports ou participer à un « smart-meeting » professionnel pour présenter leur activité aux autres entreprises présentes sur le site. Bref, toujours trouver un espace connecté et aménagé pour inventer une nouvelle façon de travailler. Rosa Maï ©©C. Lauté Pour faciliter le travail à distance, Nexity a imaginé un réseau d’espaces de bureaux hyper-connectés, implantés dans toute l’Île-de-France. C’est en plein cœur de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines que le groupe a décidé d’ouvrir son cinquième site francilien. « En Île-de-France, le maillage des transports en commun est excellent mais saturé. Nous souhaitons permettre aux salariés de travailler à quelques minutes de chez eux », explique Arnaud Violette, directeur général de Blue Office. i BLUE OFFICE 6, avenue Gustave Eiffel 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél. : 08 05 20 04 20 https ://blueoffice.nexity.fr Le télétravail promis à un bel avenir Longtemps boudé par les entreprises, le télétravail gagne du terrain dans l’Hexagone. Selon la dernière enquête nationale, réalisée en 2012-2013 par LBMG Worklabs, Neo-nomade, Openscop et Zevillage, près de 17 % des Français travailleraient aujourd’hui à distance pour le compte de leur employeur. Et près de la moitié de ceux qui ne télé-travaillent pas encore aimeraient sauter le pas. Il faut dire que les avantages sont nombreux : gain de temps et d’autonomie pour les salariés, motivation accrue, réduction de l’empreinte écologique, mais aussi meilleure productivité et diminution sensible des coûts immobiliers pour les entreprises. #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 23 côté entreprises création Dégustation Les domaines qui montent : grands crus et petits plats À la fois cave à vin et table d’hôtes, cette nouvelle enseigne met à l’honneur les vignerons artisans de France. Les amateurs de produits authentiques pourront aussi y découvrir des spiritueux du monde entier et une sélection d’épicerie fine. Des vins de producteurs Constatant qu’il était très difficile pour un producteur de vendre son vin, ce vigneron a eu l’idée de créer son propre circuit de vente, en rassemblant autour de lui une trentaine de domaines et en ouvrant un premier magasin à Paris. « L’idée était vraiment de faire découvrir aux clients tous les trésors qui dorment et s’élèvent dans les caves de France », explique Hervé Tresse, le gérant des Domaines qui montent de Saint-Quentin-en-Yvelines. Aujourd’hui, le réseau regroupe près 24 l www.sqyentreprises.com de 300 vignerons, mis à l’honneur dans une vingtaine de boutiques sur toute la France, auxquelles se rajoutent déjà des importateurs en Grande-Bretagne. « Cela nous permet de proposer plus de 1 000 références de vins, champagnes et spiritueux », précise Hervé Tresse. De quoi satisfaire les amateurs les plus exigeants. Avec des prix négociés au plus juste car fixés directement avec les producteurs. Une adresse originale pour les entreprises Installée au cœur de l’agglomération, l’enseigne vise une clientèle de particuliers. Des épicuriens en quête d’authenticité, désireux de partager un vrai moment de convivialité, en famille ou avec des amis, au milieu des bouteilles. Mais elle s’adresse aussi aux entreprises avec des produits et des services dédiés. « Nous pouvons privatiser la cave le temps d’une soirée pour un dîner ou une réception. Nous pouvons aussi organiser des cours d’œnologie ou des dégustations-découvertes autour d’un vignoble, de vins rares ou d’une année de naissance », suggère Hervé Tresse. En s’appuyant sur la logistique de la maison mère, la boutique propose également l’envoi de cadeaux d’affaires, partout en France et même à l’international. Des caisses à thèmes (premiers crus, vins de toutes les couleurs, etc.), des paniers gourmands, des grands formats (jéroboams ou ©©C. Lauté O uverte à Montigny-leBretonneux en novembre dernier, « Les domaines qui montent » n’est pas une cave à vin traditionnelle. À la fois boutique et table d’hôtes, cette nouvelle enseigne invite à un véritable tour de France des vignerons artisans indépendants. Mais elle propose aussi une jolie sélection de produits du terroir : salaisons, foie-gras, fromages, biscuits, confitures, chocolats, etc. Et une formule déjeuner, qui devrait plaire à tous les « bistronomes », désireux de goûter de nouveaux vins, au verre ou à la bouteille, mais sans y laisser leur bourse. Consommés sur place ou emportés, tous les vins de la boutique sont, en effet, facturés sans droit de bouchon. Un concept original lancé il y a une vingtaine d’années par Emmanuel de Bodard, un viticulteur de Rully, en Bourgogne. « Nous travaillons uniquement avec des vins de propriétaires, que nous mettons en situation à travers notre table d’hôtes, afin de redonner à la cave toute sa dimension conviviale », explique Hervé Tresse, le gérant des Domaines qui montent de Saint-Quentin-enYvelines. pourquoi pas nabuchodonosor), avec des cartes personnalisées ou des chèques cadeaux. De quoi remercier de manière sympathique un client, un collaborateur ou pourquoi pas stimuler des équipes dans le cadre d’un concours ! Rosa Maï i LES DOMAINES QUI MONTENT 99, avenue Joseph Kessel 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 30 48 95 53 www.lesdomainesquimontent.com côté entreprises parcours Compétitivité Effigreen Consulting, pour une gestion efficiente de l’énergie Vos dépenses énergétiques s’envolent ? Vous aimeriez faire baisser la facture ? Effigreen Consulting a mis au point un « schéma directeur énergie » et des outils de modélisation innovants qui permettent d’améliorer durablement la compétitivité énergétique des entreprises. Définir des objectifs précis En devenant conseil en stratégie énergétique, Xavier Delaporte savait qu’il existait une demande. Mais tout restait encore à créer. « La plupart des entreprises ne savent pas pourquoi leurs dépenses énergétiques augmentent et quel est l’impact sur leur activité », souligne-t-il. Pour les aider à y voir plus clair et à prendre les décisions qui s’imposent, Effigreen Consulting a mis au point un véritable « schéma directeur énergie », comme il en ©©C. Lauté L ’énergie est devenue un axe de compétitivité à part entière. C’est en s’appuyant sur cette conviction forte que Xavier Delaporte a eu l’idée, en 2012, de créer Effigreen Consulting. « Les factures de gaz ou d’électricité des entreprises ne cessent d’augmenter et pèsent de plus en plus sur leur performance globale. Les maîtriser et les réduire représente aujourd’hui un vrai enjeu économique », souligne le chef d’entreprise. L’homme sait de quoi il parle : ingénieur en informatique, il a dirigé de grands projets internationaux dans l’industrie et la fonction publique pendant plus de 20 ans. Puis, il a suivi une formation de management de l’énergie à Supélec. « Je voulais absolument capitaliser sur mon expérience dans la conduite de projet en développant une activé qui réponde à un vrai besoin », précise-t-il. Avec la Casqy, Xavier Delaporte est l’un des membres fondateurs du Club Climat Energie de Saint-Quentinen-Yvelines dont l’objectif principal est de favoriser l’émergence de nouveaux projets relatifs au climat et à l’énergie en partenariat avec les entreprises du territoire. existe déjà pour les systèmes d’information. « L’idée est de définir un ensemble d’actions qui, organisées et pilotées avec méthode, vont produire un résultat facilement identifiable : des factures moins lourdes, des émissions de gaz à effet de serre réduites », explique Xavier Delaporte. Ces projets sur mesure, pilotés au plus haut niveau de l’organisation, s’inscrivent dans un processus de management global. Ils concernent donc en priorité les entreprises, les collectivités et les administrations dont la facture énergétique est déjà conséquente : 100 000 € par an ou plus ! Une plateforme collaborative ouverte à tous Pour les structures plus petites, Effigreen Consulting a développé d’autres outils logiciels, qui permettent de modéliser la consommation énergétique pour la valoriser ensuite en euros et l’optimiser dans le temps. « C’est un service que nous allons proposer sous forme d’abonnement avec la possibilité de faire des simulations en ligne et d’obtenir des indicateurs financiers », précise Xavier Delaporte. En bénéficiant, en prime, de conseils avisés pour mettre en place les actions correctives les plus appropriées. Cette offre innovante devrait être intégrée à une plateforme logicielle collaborative complète, qui réunira tous les outils du cabinet, mais aussi des solutions développées par des partenaires experts et des laboratoires de recherche. Cela permettra de créer tout un écosystème autour de l’efficience énergétique. Une réserve de bonnes pratiques, à utiliser sans modération, audelà des contraintes déjà fixées par l’Union européenne en matière d’économie d’énergie ! Elsa Forez i EFFIGREEN CONSULTING 12, avenue des Prés 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél. : 09 83 67 22 74 www.effigreen-consulting.net #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 25 côté entreprises parcours Environnement Hydroconcept révolutionne le traitement des eaux de pluie Depuis bientôt 20 ans, cette PME conçoit des équipements dédiés à la gestion et à la dépollution des eaux de pluie en milieu urbain. Sa dernière invention, utilisant la motricité de l’eau pour capturer les déchets, est un système unique en Europe, qui intéresse de nombreuses collectivités. H ©©C. Lauté ydroconcept fait partie de ces PME françaises qui se battent au quotidien pour proposer de vraies solutions à leurs clients et à la collectivité. « Nous sommes des francs-tireurs, des trublions du secteur », confie Antoine Morin, directeur d’Hydroconcept. Entré dans l’entreprise à sa création en 1995, cet ingénieur de formation, passionné d’environnement, a toujours eu à cœur de concevoir des systèmes innovants pour améliorer la gestion et la dépollution des eaux de pluie. 26 l www.sqyentreprises.com « Nous avons imaginé un système de filtration des eaux de pluie beaucoup plus économique et simple à maintenir que les décanteurs lamellaires et les déshuileurs qui représentent aujourd’hui l’essentiel du marché », indique Antoine Morin, directeur d’Hydroconcept. Pour lancer son activité, l’entreprise a d’abord vendu et installé des équipements hydrauliques dédiés aux ouvrages d’assainissement (dégrilleurs, déversoirs d’orage, vannes de régulation de débit, etc.), fabriqués par un partenaire allemand. Ce métier représente encore une part importante de ses revenus. Mais très vite, elle s’est aussi lancée dans le développement de ses propres produits, en se positionnant sur le marché en plein essor du traitement des effluents urbains. « Toutes les communes sont concernées car il existe des normes européennes très strictes dans ce domaine », indique Antoine Morin. Des inventions toutes brevetées Avant de rejeter les eaux de pluie en milieu naturel, les collectivités locales doivent veiller à ce qu’elles soient débarrassées au maximum de tous les polluants urbains : bouteilles en plastique, déjections canines, feuilles des arbres, mais aussi pesticides, métaux lourds, hydrocarbures… « Ces matières dangereuses, souvent invisibles à l’œil nu, représentent aujourd’hui plus de de 80 % de la pollution pluviale en agglomération », précise Antoine Morin. Pour capturer ces polluants particulaires, dont la taille ne dépasse pas celle d’un grain de poivre, Hydroconcept a d’abord mis au point des décanteurs lamellaires, qui filtrent les eaux de pluie directement dans les réseaux d’écoulement. Ces équipements brevetés s’avèrent beaucoup plus efficaces que les déshuileurs traditionnels. Mais leur coût d’installation et d’entretien les destine en priorité aux grandes métropoles. Un système innovant et économique Pour les communes au budget plus serré, Hydroconcept s’est focalisée sur le traitement des matières en suspension et des macros-déchets, en développant un séparateur hydrodynamique unique en son genre. « Nous avons mis au point un système qui utilise la motricité de l’eau et une grille aux formes spécifiques pour piéger ces déchets avant qu’ils ne rejoignent les cours d’eau », explique Antoine Morin. Installés dans des silos à boues compactes et faciles à nettoyer, ces systèmes sont aujourd’hui sans équivalent en Europe. « Ils sont, certes, moins efficaces que les décanteurs lamellaires, mais beaucoup plus économiques ! », confie Antoine Morin. Des villes comme Orléans, Étampes, Deauville, Trouville ou Chambly se sont déjà équipées. Et de nombreux projets sont en cours avec d’autres collectivités comme Nice Métropole, le grand Lyon, Sète, mais aussi Rambouillet et La Verrière. Rosa Maï i HYDROCONCEPT ZA Trappes Élancourt 46, avenue des Frères Lumière 78190 Trappes-en-Yvelines Tél. : 01 30 16 11 90 www.hydroconcept.fr Saint-Quentin SQY MAG en -Yvelines Le nouveau magazine de votre territoire Élancourt Guyancourt La Verrière Magny Montigny Trappes Voisins SQY MAG SQY MAG SQY MAG SQY MAG SQY MAG SQY MAG SQY MAG les-Hameaux le-Bretonneux en-Yvelines le-Bretonneux côté entreprises parcours Internet « Le .fr dynamise la France numérique » Avec sa nouvelle campagne « Réussir en .fr », l’Afnic veut promouvoir l’utilisation d’un nom de domaine en .fr auprès des jeunes et des entrepreneurs. Julien Naillet, directeur de la communication, nous rappelle le rôle essentiel d’une extension numérique nationale pour faire décoller un projet, qu’il soit personnel ou professionnel. SQY Entreprises : Il existe aujourd’hui plus de 2,8 millions de noms de domaines en .fr. Quels sont les atouts de cette adresse numérique en bleublanc-rouge ? Julien Naillet : Choisir le .fr, ce n’est pas seulement se doter d’une adresse internet. En optant pour une extension nationale française, nos clients revendiquent une proximité avec un territoire, un pays, une culture. En trois clics et quelques euros par an, ils peuvent ainsi créer un lien numérique immédiat avec des contenus francophones et tout le marché français. Cela En 2014, le marché mondial des noms de domaine s’est sensiblement élargi avec l’ouverture rendue possible de centaines de nouvelles extensions. En France, 34 demandes ont été déposées avec, parmi elles, un .paris sur lequel plus de 1 600 entreprises se sont déjà positionnées. Les sociétés en région ne sont pas oubliées, puisque l’on peut désormais opter pour des extensions en .corsica, .bzh, .alsace ou .aquitaine. Et les marques sont également sur les rangs, avec des pures players du web comme .aquarelle ou .ovh… mais aussi des enseignes plus traditionnelles puisqu’on y trouve (entre autres) un .sncf, un .total ou .mma ! 28 l www.sqyentreprises.com ©©C. Lauté 1 600 entreprises ouvrent la voie du .paris donne du sens à leur présence sur la Toile. C’est aussi un élément de communication important. Il existe un vrai effet « made in France » à faire valoir à l’export. Et beaucoup d’entreprises s’en servent pour mettre en avant leur savoir-faire local. Cet ancrage géographique rassure également de nombreux internautes français. Pour eux, choisir le .fr, c’est bénéficier d’une infrastructure fiable mais aussi d’une réglementation plus respectueuse des données personnelles et de la propriété intellectuelle. 86 % d’entre eux font aujourd’hui confiance au .fr (selon une étude TNS Sofres). Et trois Français sur quatre reconnaissent Arrivée en 2006 à Saint-Quentinen-Yvelines, l’Afnic a confirmé en avril dernier son attachement au territoire. « Nous avons quitté l’immeuble International de Montigny-leBretonneux pour aller dans des bureaux plus grands et plus modernes… situés sur le trottoir d’en face ! », confie Julien Naillet, directeur de la communication. rechercher en priorité des adresses internet avec une extension nationale. Durant toute l’année 2015, vous allez promouvoir le .fr en vous adressant en priorité aux jeunes et aux entrepreneurs. Pourquoi ce choix ? Depuis 2006, tout le monde peut s’offrir un nom de domaine en .fr. Et de plus en plus de particuliers sautent le pas. Ils représentent déjà 40 % de nos clients. Mais parmi eux, on trouve encore assez peu de moins de 25 ans, qui sont pourtant de grands utilisateurs du numérique. Notre objectif est donc d’encourager ces jeunes internautes à devenir à leur tour des producteurs de contenus. Et pour cela, nous allons tout au long de l’année leur proposer des cours gratuits pour créer leur blog, réussir leur CV sur le net ou encore disposer d’une adresse web qui leur ressemble. La campagne cible également tous les porteurs de projets (start-up, TPE, PME, artisans, commerçants, autoentrepreneurs, etc.) car ces professionnels sont à un moment charnière de leur développement. Et il est essentiel de les aider à asseoir durablement leur présence sur internet. Les entreprises qui sont le moins actives sur la Toile sont aussi celles qui font le plus souvent faillite. Sur le site réussir-en.fr, les porteurs de projets pourront donc trouver des conseils pour choisir un nom de domaine pertinent, le réserver rapidement avant qu’il ne le soit par un autre ou même le gérer au quotidien. Mais ils pourront aussi suivre des cours en ligne sur l’e-réputation, le référencement ou découvrir comment lancer un blog ou même créer un site commercial pour moins de 500 euros ! Propos recueillis par Rosa Maï i Pour en savoir plus : www.reussir-en.fr i AFNIC 1, rue George Stephenson 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 39 30 83 00 www.afnic.fr L’Afnic, au cœur de l’internet français Créée en 1997, l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) est une association loi 1901 en charge de la gestion administrative et technique des extensions françaises de l’internet. Premier opérateur national du secteur, elle en assure également la promotion. L’Afnic emploie 80 collaborateurs dans son siège de Montigny-leBretonneux et travaille avec quelque 500 bureaux d’enregistrement en France et partout à travers le monde. Pour fêter son installation dans ses nouveaux bureaux de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Afnic a accueilli, le 6 novembre dernier, la secrétaire d’État au numérique, Axelle Lemaire. Un événement qui a également réuni le préfet des Yvelines, Michel Laugier, maire de Montigny-le-Bretonneux et président de la Casqy, Jean-Michel Fourgous, vice-président de la Casqy en charge du développement économique et des finances, ainsi que 80 invités issus de l’écosystème français du numérique. Après 13 années passées au 2 rue Stephenson, l’association a déménagé depuis le 31 mars et dispose de nouveaux locaux situés au 1 rue Stephenson. Une courte distance mais un changement de taille qui permet de répondre à la réussite du .fr (de 300 000 en 2001 à près de 3 millions aujourd’hui) et au nombre croissant de salariés (de 35 en 2001 à 80 cette année). Les nouveaux locaux illustrent également l’engagement de l’Afnic dans une démarche de développement durable. Mathieu Weill, directeur général de l’Afnic, a réaffirmé la pertinence du modèle associatif et multipartite de l’Afnic ainsi que sa mission d’intérêt général, dans l’ouverture et la transparence : « Dès sa création, nous avons voulu que ce lieu soit non seulement un espace de ©©JJ Kraemer Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, inaugure les locaux de l’Afnic travail mais aussi un espace de réflexion et de partage avec l’ensemble de nos partenaires ». Axelle Lemaire a indiqué que cette « gouvernance de l’Internet était devenue ou redevenue un enjeu politique au sens noble du terme » et que l’on était arrivé « à un moment historique de l’Internet, l’âge de la multitude ». Pour la secrétaire d’État chargée du numérique, « il est hors de question que l’Europe reste en dehors de ce débat et ne fasse pas entendre sa voix ». #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 29 côté entreprises en pointe Informatique Everdata, le meilleur du cloud et du réseau local F ondée en février 2014 par un spécialiste de la virtualisation, Everdata veut mettre le cloud computing à la portée de toutes les entreprises. À commencer par celles qui ne disposent en interne d’aucune compétence en informatique. « De plus en plus de PME, et même de TPE, aimeraient externaliser tout ou partie de leur système d’information vers des serveurs distants », explique Bruno Bris, le fondateur d’Everdata. « Mais beaucoup ne savent pas comment s’y prendre ou redoutent de ne plus pouvoir accéder à leurs données en cas de problème sur le web ». Pour les accompagner de manière efficace et sécurisée, le patron d’Everdata a eu une idée : concevoir une solution « tout-en-un », la plus simple et la plus transparente possible, permettant de bénéficier de tous les services du cloud (disponibilité, contrôle d’accès, sauvegarde, monitoring, etc.), tout en conservant en interne les performances d’un réseau local. Une passerelle sécurisée vers le cloud « Nous avons d’abord travaillé sur un serveur en open source, qui permettait de connecter tous les postes de l’entreprise au cloud en utilisant un seul accès internet », se souvient Bruno Bris. Le produit était innovant et parfaitement abouti au niveau technique. « Nous avions bénéficié d’un crédit 30 l www.sqyentreprises.com impôt recherche de 170 000 euros pour son développement », précise Bruno Bris. Mais pour assurer sa commercialisation, restait à le doter des bons applicatifs ! Et pour les trouver, la petite SSII s’est adressée directement au n°1 mondial du logiciel. « Nous avons passé un accord commercial avec Microsoft afin de pouvoir intégrer dans notre offre tout Office 365 », explique Bruno Bris. Avec son boîtier, astucieusement baptisé Box365, Everdata peut ainsi offrir à ses clients un accès direct à toutes les fonctionnalités de la suite bureautique en ligne de Microsoft avec, en prime, un accès direct à la fameuse plateforme Azure et à tous les services et applicatifs qui y sont hébergés. « Grâce à ce partenariat, nous avons réuni dans un boîtier le meilleur du cloud et du réseau local », se félicite Bruno Bris. Tout Office 365 dans un boîtier Proposé sous forme d’abonnement (à partir de 99 € par mois), ce service a déjà séduit plusieurs entreprises de l’agglomération : MicJet-Alu à Élancourt, Ares-Mercedes et ASRSystems à Trappes… Et d’autres contrats sont en cours de signature. Everdata travaille également à la construction d’un véritable réseau de distribution autour de sa box. « Nous avons déjà des partenaires locaux (DBI à Plaisir, TCFI à Coignières, Oriom à Paris). Et nous sommes en négociation ©©C. Lauté Cet intégrateur, expert des solutions Microsoft, propose une solution « tout-en-un », qui permet aux petites entreprises d’accéder à des services hébergés dans le cloud, de façon transparente et sécurisée. Tout en conservant les performances de leur réseau informatique. « En plus de la BOX365, nous proposons une offre complète de services d’infogérance. Nos clients peuvent ainsi se concentrer pleinement sur leur business sans avoir à se soucier de leur informatique », indique Bruno Bris, fondateur et gérant d’Everdata. avec le grossiste Ingram Micro pour une distribution nationale », précise Bruno Bris. La SSII s’est, en outre, associée à MyStream, un opérateur international de réseaux IP haute disponibilité, présent à Saint-Quentin-enYvelines. Avec un objectif : proposer aux entreprises du territoire une offre de services dans le cloud associée à de la fibre optique à 100 Méga. Rosa Maï i EVERDATA 10, boulevard d’Alembert 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél. : 09 70 14 10 00 www.everdata.fr Information Viedoc, de la veille à l’intelligence économique Créé il y a tout juste dix ans par des ingénieurs expérimentés, Viedoc est l’un des principaux cabinets français de veille et d’intelligence économique. Son expertise intéresse les grands groupes industriels mais aussi les PME en développement, les laboratoires de recherche et les porteurs de projets innovants. ©©JJ Kraemer A ujourd’hui, il est essentiel de bien connaître son marché et ses concurrents si l’on veut continuer à grandir et à innover. « Pour prendre les bonnes décisions au bon moment, il faut avoir la bonne information », prévient Bruno Galimand, fondateur de Viedoc. L’homme sait de quoi il parle. Ingénieur de formation, comme tous ses collaborateurs, il dirige depuis dix ans l’un des principaux cabinets français de conseil en veille et intelligence économique. Son métier est d’« accompagner les entreprises et les organisations dans leur développement en leur apportant notre expertise dans la collecte, l’analyse et la diffusion de toutes les informations qui peuvent leur être utiles ». Au niveau stratégique, Viedoc intervient ainsi sur des études de positionnement ou d’e-réputation, la réalisation de business-plan ou encore des missions d’intelligence économique… Au niveau opérationnel, on sollicite le cabinet pour du sourcing, de la veille sur des brevets, des salons et des produits, de l’analyse concurrentielle ou des études de marché. Et côté organisation, elle réalise du benchmarking multisectoriel, de la recherche d’expertise ou propose des formations et du coaching à la veille ou la recherche sur Internet. « Nous avons démarré avec des prestations de conseil pour quelques grands donneurs d’ordre industriels et nous travaillons aujourd’hui pour des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité », précise Bruno Galimand. Du conseil stratégique aux outils de veille thématiques Avec plus de 150 projets à son actif, Viedoc a acquis une véritable expertise dans de nombreux métiers : aéronautique, automobile, métallurgie, santé/pharma, cosmétique, défense, télécommunications… Ce qui l’a amené à proposer des outils de veille sectoriels, puis une plateforme collaborative sur mesure, que ses clients peuvent utiliser euxmêmes, pour suivre en temps réel l’actualité qui les intéresse. « Nous avons mis tout notre savoir-faire dans la conception de ces produits, afin qu’ils soient le plus simples possibles à utiliser et qu’ils facilitent au « Plus de 400 entreprises et organisations utilisent aujourd’hui au quotidien nos outils de veille informatisés », indique Bruno Galimand, fondateur et directeur de Viedoc. maximum la capitalisation et le partage de l’information ». Proposés sous forme d’abonnement, à partir de 900 euros par an, ces outils informatiques sont tous fournis avec un sourcing qualifié, intégrant 1 000 à 2 000 références. « Nous sommes très loin de Google et de ses 20 milliards de sources, s’amuse Bruno Galimand. Mais notre atout, c’est de ne proposer que de l’information utile et qui sorte des sentiers battus ». C’est ce qui fait toute la différence. Rosa Maï i VIEDOC 2 rue Hélène Boucher 78280 Guyancourt Tél. : 01 30 43 45 27 www.viedoc.fr L’intelligence économique, qu’est-ce que c’est ? L’intelligence économique est une arme très utile aux entreprises pour protéger leurs positions et conquérir de nouveaux marchés. Elle peut prendre différents aspects : renseignement économique, protection du patrimoine intellectuel et matériel, pratiques d’influence comme le lobbying ou la diplomatie commerciale... Son utilisation commence toujours par la définition d’un besoin et sa finalité est de permettre la meilleure prise de décision possible. #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 31 côté entreprises le dossier sommaire ATTRACTIVITE 33 U n cadre propice au développement économique RH 34 L es salariés de Mercedes s’approprient le Star Center INTEGRATION 36 1 640 finance, une PME qui innove dans le recrutement local SERVICES AUX SALARIES 37 L e formidable développement des crèches inter-entreprises Dossier réalisé par Michel Bazan 32 l www.sqyentreprises.com ©©JJ Kraemer Les attraits du business à Saint-Quentin-en-Yvelines le dossier Attractivité Un cadre propice au développement économique Immobilier, transports, logement, environnement, commerces, offre culturelle et sportive… L’attractivité de Saint-Quentin-en-Yvelines repose sur un ensemble de services proposés par l’agglomération aux entreprises et aux salariés. Une offre de transports et de logements En prise directe avec les grandes infrastructures routières d’Île-deFrance (N10, N12, A12, A86), l’agglomération bénéficie également d’une desserte importante en transports en commun, qui place le territoire à une demi-heure de Paris. Un bus à haut niveau de service (TCSP) doit prochainement relier Saint-Quentin à Massy et à terme à Orly. Le métro automatique de la Société du Grand Paris doit également connecter Orly à Versailles via Saint-Quentin. À l’intérieur de l’agglomération, un réseau dense de lignes de bus maille le territoire et des plans de déplacements inter-entreprises ont été mis en œuvre sur cinq grandes zones d’activités (lire pages 40-41). En matière de logement, l’agglomération a adopté un Plan local de l’habitat (PLH) ambitieux qui prévoit la construction de près de 900 logements par an, avec la volonté de développer une offre nouvelle et diversifiée. De nombreux programmes voient le jour aujourd’hui. Plusieurs projets de restaurants inter-entreprises et de crèches interentreprises (lire page 37) émergent également sur le territoire. Des services de haut niveau Comme il y a aussi une vie en dehors du travail, l’offre commerciale, culturelle et sportive de l’agglomération s’inscrit aussi dans la palette de services proposés aux salariés. À Saint-Quentin-en-Yvelines, le développement est toujours allé de pair avec la qualité de vie. Avec 60 % d’espaces verts et bleus (parcs urbains, forêts, étangs, cours d’eau), le territoire est taillé pour les activités de pleine nature et s’affirme comme un pôle majeur du sport loisir en Île-deFrance. Avec la base de loisirs régionale, le golf national, qui s’apprête à accueillir la Ryder Cup 2018, et le nouveau vélodrome national, théâtre des prochains championnats du monde de cyclisme sur piste UCI en février, l’agglomération s’affirme comme un pôle sportif de premier plan. ©©C. Lauté A vec près de quatre millions de mètres carrés d’immobilier d’entreprise et 8 800 établissements pour près de 110 000 emplois marchands, SaintQuentin-en-Yvelines est le deuxième pôle économique de l’ouest parisien, après La Défense. Grâce à la présence de nombreux laboratoires publics et privés, c’est aussi un pôle majeur de recherche et d’innovation en Île-deFrance, partie prenante du territoire d’excellence scientifique et technique de Paris-Saclay. Outre une université de premier plan, et plusieurs établissements d’enseignement supérieur, dont l’Estaca à partir de la rentrée 2015, le territoire accueille les sièges sociaux et les centres de R&D et d’ingénierie de grandes entreprises comme Renault, Bouygues, Airbus, Thales, Saipem, Colas, Crédit Agricole, Egis et bientôt Safran. C’est également une terre fertile pour de nombreuses PME et TPE innovantes. L’offre culturelle de Saint-Quentin-enYvelines est aussi un élément de son attractivité. Avec onze salles de spectacles, dont un théâtre scène nationale, un réseau de huit médiathèques, deux musées, quatre cinémas et sept écoles de musique, Saint-Quentin est sans doute aussi le principal pôle culturel du périmètre de l’OIN Paris-Saclay. Autant d’opportunités de se distraire et de se cultiver sans avoir à se déplacer. Avec son centre commercial régional intégrant près de 250 boutiques et de nombreux restaurants, Saint-Quentinen-Yvelines est aussi une destination shopping très prisée. L’offre commerciale du cœur de ville est d’ailleurs en pleine restructuration. Après la rénovation d’Espace Saint-Quentin, cela va être au tour de SQY Ouest de faire sa métamorphose... #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 33 côté aménagement le dossier RH Les salariés de Mercedes s’approprient le Star Center Comment fédérer ses collaborateurs autour d’une nouvelle implantation à Saint-Quentin-enYvelines ? L’exemple de Mercedes-Benz France, expliqué par Jean-Luc Tesnière, qui vient de passer le flambeau de la DRH de l’entreprise à Philippe Cuënot. Quelles sont les principales actions développées par Mercedes-Benz France pour fédérer les collaborateurs de l’entreprise autour de l’implantation à Saint-Quentin-en-Yvelines ? Jean-Luc Tesnière : Nous avons essayé d’impliquer au maximum les collaborateurs pour qu’ils s’approprient ce nouveau site. Quand la construction a démarré, nous avons installé une webcam sur le chantier afin qu’ils puissent suivre en direct l’évolution des travaux. Nous avons organisé des réunions mensuelles pour les informer de l’évolution du projet, ainsi que des visites du nouveau site à différents stades de la construction. Ce sont les collaborateurs qui ont 34 l www.sqyentreprises.com Le nouveau siège de MercedesBenz France dans le quartier du Pas-du-Lac. choisi le nom du bâtiment (Star Center), celui du restaurant d’entreprise (L’Étoile), ainsi que celui des salles de réunion, empruntés à l’univers des constellations. Les collaborateurs ont également pu choisir le mobilier de leurs futurs bureaux et vont pouvoir choisir les éléments de décoration intérieure du siège. Quels sont les principaux atouts que vous mettez en avant dans la présentation du territoire aux collaborateurs de l’entreprise ? J.-L. T. : Nous avons réalisé un petit film. Nous avons d’abord souligné la facilité d’accès par rapport à Rocquencourt, et aussi le fait que le Ingénieur en mécanique, Philippe Cuënot, 44 ans, a démarré dans le groupe en 1997 du côté industriel, sur le site smart de Hambach, en Moselle. Il change de carrière en 2007 et devient DRH de smart. Un poste qu’il occupera un peu plus de sept ans avant de rejoindre le site de Saint-Quentin-enYvelines en tant que DRH de Mercedes-Benz France. « Je suis très heureux de cette évolution, souligne Philippe Cuënot. C’est une suite logique dans ma carrière. J’étais DRH d’un site unique dédié à la production et j’occupe aujourd’hui un poste d’une ampleur plus grande, avec plusieurs sociétés, plusieurs sites et plusieurs activités. C’est une découverte passionnante, même si j’arrive avec l’expertise RH du groupe Daimler ». ©©C. Lauté ©©JJ Kraemer Philippe Cuënot, nouveau DRH de Mercedes-Benz France nouveau site n’était pas très éloigné de l’ancien, avec le souci de garder au maximum les compétences. Nous avons également mis en avant tous les services apportés par l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Philippe Cuënot : En venant de province, je vois deux avantages à SaintQuentin-en-Yvelines : on est à la fois très proche de Paris (si l’on a envie d’en profiter, on y est très rapidement, en transports en commun ou en voiture) et en même temps, on n’est pas dans Paris, et il est plus simple de trouver un logement. C’est un compromis intéressant, d’autant que d’ici, il est aussi facile d’aller vers l’ouest, en Normandie ou en Bretagne. Quelles sont les actions que vous avez menées en partenariat avec les services de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines ? J.-L. T. : Quand nous sommes présents dans un endroit, nous aimons bien nous intégrer dans le tissu social local. À l’occasion du déménagement, nous avons retrouvé de nombreux objets publicitaires qui dataient des années passées. Nous avons organisé une tombola où les collaborateurs pouvaient acheter des lots et le produit de la vente a été remis à une association qui prend en charge des enfants handicapés implantée dans l’agglomération. Nous avons pu lui remettre à cette occasion un chèque de 5 000 euros. Les services de l’agglomération sont venus sur le site expliquer tous les services proposés aux salariés. Nous sentons que nous avons l’écoute de la mairie et de la communauté d’agglomération. Il existe ici une vraie fibre de dialogue avec les entreprises qui n’existe pas partout. Quels sont les principaux services aux salariés mis en place sur le Star Center ? J.-L. T. : Nous avons un restaurant d’entreprise pour les trois entreprises présentes ici, Mercedes-Benz France, Mercedes-Benz Financial Services et Mercedes-Benz Chaterway, ainsi que pour la Mercedes-Benz Academy. Il propose une offre très variée permettant de déjeuner pour trois à six euros. Nous avons aussi réservé des places dans une crèche inter-entreprises, implantée juste à côté. Quels sont, selon vous, les principaux atouts de Saint-Quentin-en-Yvelines pour le développement de votre entreprise et le recrutement de nouveaux collaborateurs ? J.-L. T. : Saint-Quentin-en-Yvelines jouit d’une excellente réputation en termes d’implantation d’entreprises, avec une dynamique très soutenue, notamment avec le nouveau vélodrome, qui va faire du territoire le pôle français du cyclisme. Nous avons d’ailleurs déjà bénéficié des installations du site puisque nous avons organisé un événement en octobre ©©C. Lauté le dossier Jean-Luc Tesnière et Philippe Cuënot. en accueillant tous les membres du réseau sur le thème du service au client et de l’après-vente. Saint-Quentin : un pôle technologique qui attire « Nous avons souhaité installer notre futur centre de recherche et technologie (R&T) au cœur du campus Paris-Saclay, qui devrait regrouper d’ici quelques années une richesse académique et industrielle très forte », répond Christian Picollet, directeur adjoint recherche & technologie du groupe Safran, lorsqu’on lui demande la première raison du choix du site de Magny-les-Hameaux / Châteaufort. « Nous voulons profiter des synergies et de la dynamique ». En 2015, ce site va accueillir 1 500 personnes, dédiées à des activités d’ingénierie, de recherche & technologie et d’innovation du groupe. « Il faut aussi remercier la totalité des acteurs publics pour leur accueil : la préfecture, le conseil général, les communautés d’agglomération et les communes concernées, ajoute Christian Picollet. Ils nous ont concrètement facilité la vie, notamment en matière d’adaptation des transports publics, pour améliorer l’accès de nos salariés au nouveau site… Nous souhaitons nous intégrer dans le paysage économique, être un acteur à part entière du territoire, à la fois à l’échelle de Paris-Saclay et des communautés d’agglomération ». De son côté, Crédit Agricole SA n’est pas une entreprise nouvelle sur le territoire puisqu’elle a installé son campus dans le quartier des Chênes en 1976. Mais aujourd’hui, elle a décidé de le développer et d’en faire « le campus technologique du groupe », en le rebaptisant SQY Park. La construction d’un nouveau bâtiment et la rénovation complète de deux immeubles vont permettre d’accueillir plus de 2 000 nouveaux salariés d’ici fin 2016. #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 35 côté aménagement le dossier Intégration 1640 finance, une PME qui innove dans le recrutement local De très nombreuses PME ont choisi Saint-Quentin-en-Yvelines pour se développer. C’est le cas de 1640 finance, qui s’est installée il y a un an dans le Parc Omega, à Élancourt. L’entreprise fait le pari du bassin d’emploi local : elle a signé le premier emploi franc des Yvelines et travaille avec Pôle emploi pour faciliter l’intégration de ses collaborateurs. N ous sommes installés sur un parc et dans des locaux ultra-modernes, à proximité de très grandes entreprises, sur un lieu facile d’accès et dans un environnement où la nature a aussi sa place », explique Bernard Ducellier, président de 1640 finance, société spécialisée dans le rachat et le recouvrement de créances impayées. « C’est l’un des atouts de SaintQuentin-en-Yvelines : le parc immobilier est dynamique et l’on peut trouver ici des locaux adaptés à ses besoins, y compris avec des possibilités d’extension. C’est aussi un territoire où l’on trouve une multitude de services ». « Nous sommes convaincus que le développement de Saint-Quentinen-Yvelines va se poursuivre, ajoute Bernard Ducellier. Et nous pensons que le développement de 1640 finance passe par notre présence ici. Nous avons trouvé le territoire qu’il nous fallait pour réussir notre pari économique. Aujourd’hui, nous employons un petit peu plus de 50 personnes et nous visons un développement à au moins 70 salariés à mi-2015 ». Partenariat avec Pôle emploi L’entreprise a choisi de miser sur l’écosystème local pour recruter de nouveaux collaborateurs. « Environ 70 à 75 % de nos salariés habitent dans un triangle Versailles - Rambouillet - Dourdan, précise Bernard Ducellier. Et le plus grand nombre habite dans des communes voisines comme Élancourt, Maurepas, Guyancourt, Magny-les-Hameaux ou Coignières ». ©©C. Lauté NordGlass France privilégie la facilité d’accès 36 l www.sqyentreprises.com Quand il a créé sa filiale française en 2010, NordGlass, leader européen de la fabrication de vitrages pour l’industrie automobile, a choisi de l’installer dans un bâtiment de 4 000 m2 dans le Parc de l’Envol, dans la zone d’activités de la Clé-de-SaintPierre. Ce fut l’un des premiers occupants du site. « Ce que nous recherchions en priorité lors de notre implantation, c’était une facilité d’accès routier et autoroutier, car nous réceptionnons plusieurs fois par semaine des livraisons par gros porteurs », explique Jean-Hervé Lepape, directeur général de NordGlass France. « Ensuite, venait l’environnement, avec la présence de belles sociétés comme Airbus à proximité, un cadre agréable et sympathique, et la qualité des bâtiments ». ©©C. Lauté « Bernard Ducellier, président de 1640 finance. La société a notamment mis en place, en partenariat avec Pôle emploi, des formations de 6 à 8 semaines sur la découverte de ses métiers. Les stagiaires ayant validé leur parcours de formation se voient, s’ils le souhaitent, proposer un contrat de travail à durée indéterminée. 1640 finance est aussi la première entreprise des Yvelines à avoir signé un emploi franc, un emploi aidé par l’Etat pour des personnes éloignées de l’emploi et habitant dans des zones urbaines dites « sensibles ». Elle compte aujourd’hui plusieurs emplois de ce type. « Depuis la création de notre structure en 2010, nous avons toujours été proches de Pôle emploi, souligne Bernard Ducellier. Nous avons tissé des liens locaux et nous essayons de favoriser le recrutement de proximité ». le dossier Services aux salariés Le formidable développement des crèches inter-entreprises Complémentaires des 44 crèches « classiques » déjà présentes dans l’agglomération, plusieurs crèches inter-entreprises ont ouvert leurs portes au cours des dernières années à Saint-Quentin-en-Yvelines. Un service qui séduit entreprises et salariés. B aisse de l’absentéisme, diminution du stress, réduction du turnover, augmentation de la productivité… Les crèches inter-entreprises sont plébiscitées aussi bien par les entreprises que par leurs salariés. Pour leur permettre de mieux conjuguer leur vie professionnelle et vie personnelle, de plus en plus d’entreprises proposent à leurs salariés ce type de service. Et à Saint-Quentin-en-Yvelines, le concept se développe à grande vitesse. Les pionniers Créée en septembre 2009 à Trappes, à destination des familles de salariés d’entreprises partenaires ou qui habitent à Trappes, la crèche inter-entreprises Les Z’Acrobates a inauguré le concept à Saint-Quentinen-Yvelines. Gérée par Crèche Attitude (groupe Sodexo), elle dispose d’une capacité d’accueil de 85 enfants. Elle est notamment fréquentée par les enfants des salariés du site saint-quentinois d’Areva. En avril 2010, une crèche inter-entreprises ouvrait également ses portes dans la zone d’activités de la Cléde-Saint-Pierre, à Élancourt. Sur les 60 berceaux de cet établissement géré par La Maison Bleue, 40 sont réservés aux entreprises de la zone d’activités (Airbus, Thales, Fenwick, CRMA, etc.). La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines a largement contribué à ce projet en fournissant le terrain et en lançant un appel à candidatures autour d’un cahier des charges très exigeant en termes environnementaux. Il s’agit en effet de la première crèche bioclimatique des Yvelines. Autour des zones d’activités En partenariat avec Babilou, Renault a, de son côté, créé deux crèches pour les salariés du Technocentre de Guyancourt. D’une capacité de 60 berceaux chacun, ces deux établissements sont également ouverts à d’autres entreprises. Lancée en 2011, la première, baptisée « Bébé à bord », a été construite sur la base d’un bâtiment existant, rénové selon les principes de la certification HQE (haute qualité environnementale). La seconde, construite ex nihilo, est la première crèche de France en bois massif avec une architecture bioclimatique. Depuis deux ans, ce concept des crèches inter-entreprises se déploie dans les différentes zones d’activités Les Bambins : une crèche adaptée à Trappes Ouverte en septembre 2009 dans la zone d’activité du Buisson-de-laCouldre, à Trappes, la crèche adaptée Les Bambins est une structure unique en France qui accueille, dans un même espace, enfants handicapés et valides. Portée par l’association yvelinoise La Rencontre, cette structure est également dotée d’un centre d’action médicosociale précoce. de l’agglomération. Ouverte depuis le 3 janvier 2013, au cœur du parc d’activités du Pas-du-Lac, à Montignyle-Bretonneux, Mon Tipi propose 31 berceaux, l’employeur devant participer à la réservation d’une place pour le salarié. Ouverte en septembre 2013, Les Petites Canailles propose 51 berceaux dans le quartier des Chênes, à Guyancourt. Et ce n’est sans doute pas fini… #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 37 côté aménagement immobilier Renouvellement urbain Immeuble La Diagonale : une rénovation exemplaire B&C France vient de transformer complètement la façade de l’immeuble La Diagonale, situé entre la gare et le centre commercial. Une opération réussie pour ce bâtiment emblématique qui accueille le Crédit Mutuel, la Direccte, la Pharmacie de la gare et Blue Office. d’agglomération pour faire de l’immeuble un véritable porche de l’entrée de la gare », explique Olivier Cantié, président de B&C France. C ’est l’histoire d’une rénovation exemplaire, qui s’inscrit dans un cercle vertueux. Réalisée par un propriétaire privé, B&C France, elle fait suite à la requalification du passage public de La Diagonale, menée par la communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines. Situé entre la gare et le carrefour vers le centre commercial Espace Saint-Quentin, ce passage est l’un des plus empruntés 38 l www.sqyentreprises.com de l’agglomération, avec plus de 40 000 piétons par jour. Une véritable porte d’entrée du territoire pour toutes les personnes qui arrivent par le train à la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines, à Montigny-le-Bretonneux. « Pour rénover la façade de l’immeuble La Diagonale, nous avons souhaité, avec notre architecte, François Larroche (cabinet ALC), utiliser la profondeur de cet axe et la dalle de grande qualité réalisée par la communauté Une nouvelle perspective pour La Diagonale. Une nouvelle façade emblématique L’un des objectifs consistait à « gommer » la façade en carrelage de cet immeuble datant de 1987. « Nous avons traité tous les carreaux avec un enduit pour obtenir une façade lisse, précise Olivier Cantié. Toutes les huisseries ont été changées et les fenêtres sont désormais toute hauteur, ce qui apporte beaucoup de lumière. Nous sommes restés dans un code couleur blanc et cuivre, avec un capotage blanc sur l’ensemble de la façade et l’entourage des fenêtres en cuivre. Les deux édicules (excroissances) en hauteur forment deux cercles de cuivre avec une assise également cuivrée. Nous avons pris également le parti d’ouvrir les passerelles, jusqu’ici vitrées, qui relient les deux bâtiments du deuxième au cinquième étage. Elles seront désormais à l’air libre, donnant à l’immeuble un petit côté new-yorkais… Et de chaque côté, nous aurons des lasures en bois, qui vont donner un côté plus chaleureux et plus naturel. Cette ouverture entre les deux bâtiments va apporter de la profondeur et de la transparence au passage de La Diagonale ». Un nouveau locataire Outre cette métamorphose réussie de la façade, le promoteur a également rénové l’intérieur de la partie vacante ©©C. Lauté de l’immeuble, pour la mettre aux normes internationales : faux plafonds, climatisation, lumière, moquette, électricité, sanitaires, ascenseurs et création d’un hall dessiné par l’architecte François Larroche. Un nouvel espace loué à la société Blue Office, centre d’affaires de nouvelle génération lancé par Nexity (lire en page 23 de ce numéro). Les deux bâtiments de six étages qui composent l’immeuble sont donc désormais occupés : d’un côté par le Crédit Mutuel et la Direccte, et de l’autre par la Pharmacie de la gare au rez-de-chaussée et Blue Office du premier au sixième étage. « La prouesse de l’architecte et des entreprises a été de travailler en site occupé », souligne Romain Prunet, asset manager de B&C France. « Il a fallu profiter de l’été et des périodes de vacances pour changer toutes les fenêtres des deux bâtiments et optimiser la coordination des différents corps de métiers ». « Nous avons acheté cet immeuble en décembre 2013, précise Olivier Cantié. Nous avons sécurisé juridiquement les baux actuels puis nous avons réalisé cette rénovation extérieure et intérieure et nous avons loué la partie vacante à Blue Office. Ensuite, nous allons revendre cet immeuble à un investisseur en décembre 2014. Nous sommes satisfaits du résultat de cette opération, tout comme, je le crois, les services de la communauté d’agglomération, ajoute le président de B&C France. Les passerelles reliant les deux immeubles, jusqu’ici vitrées, ont été ouvertes à l’air libre. Nous sommes prêts à nous lancer sur d’autres projets de rénovation du même type à Saint-Quentin-enYvelines, en partenariat avec la communauté d’agglomération ». Michel Bazan La Diagonale, un espace majeur du « carré gare » Tout a commencé en 2008 avec les premières prises de contact avec les copropriétaires de l’ASL (Association syndicale libre) La Diagonale. Avant de requalifier le passage public du même nom, il s’agissait en effet pour la communauté d’agglomération de racheter à ces copropriétaires l’espace alors privatif correspondant à ce passage public. Il a fallu également négocier d’importants travaux d’étanchéité des parkings en sous-sol, construits il y a près de trente ans. Après de nombreuses étapes, juridiques et financières, le compromis de vente entre l’ASL et la Casqy a été signé en juin 2013. Les travaux de rénovation du passage La Diagonale, réalisés en 2014, intégraient notamment la réfection des espaces publics (revêtements de sol, éclairages, mobilier urbain), la mise en place d’un éclairage qualitatif et performant et la mise en valeur des espaces paysagers. Principaux objectifs : créer un espace qualitatif en améliorant l’esthétique et le confort pour les piétons, améliorer la lisibilité des différents accès à cet espace et renforcer son animation visuelle. Une opération qui s’inscrit plus largement dans la rénovation de la gare elle-même (réaménagement de la salle des Pas Perdus et création de la gare routière Paul Delouvrier) et de tous ses abords : après la place Joël-Le-Theule et La Diagonale, c’est actuellement au tour de la place Choiseul et de l’avenue de la Gare d’être réaménagées. « En rénovant les espaces publics, l’idée est aussi de susciter l’envie chez les propriétaires investisseurs de rénover leur propre bien », explique François Ghestem, responsable développement à la Casqy et pilote de ce projet « L’un des premiers résultats de cette stratégie, c’est la rénovation de l’immeuble La Diagonale. Il devrait être suivi de beaucoup d’autres… ». #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 39 côté aménagement transports Déplacements Un nouveau PDIE pour le « secteur centre » Pour améliorer les déplacements des salariés, un cinquième Plan de déplacements inter-entreprises (PDIE) a été lancé à Saint-Quentin-en-Yvelines. Initié avec Assystem, Crédit Agricole SA, Egis et Saipem, il est ouvert à toutes les entreprises implantées dans le cœur de l’agglomération. Wayz-Up fait le buzz 40 l www.sqyentreprises.com Le secteur « Centre » est situé à proximité de la gare de SaintQuentin-en-Yvelines et à l’intersection des grands axes routiers stratégiques. de manière volontaire. La mise en place d’un PDIE permet de fédérer les démarches individuelles des entreprises et de mutualiser les moyens et les solutions à apporter, celles-ci profitant également aux PME voisines partageant les mêmes problématiques de mobilité. Une méthodologie éprouvée Trois zones d’activités, intégrant les grandes entreprises concernées, mais aussi des dizaines de PME, ont été identifiées dès 2008 : la Clef-deSaint-Pierre - Pissaloup (avec Airbus et Thales), la zone autour des rondspoints des Saules et des Sangliers (avec ©©JJ Kraemer S aint-Quentin-en-Yvelines fait à la fois figure de pionnier et d’exemple en Île-de-France en matière de Plans de déplacements inter-entreprises (PDIE). Depuis 2008, en partenariat avec la CCI Versailles-Yvelines, la communauté d’agglomération s’engage auprès des entreprises présentes sur son territoire afin de les accompagner dans ces démarches. Certains établissements, du fait de leur taille, sont en effet soumis à l’obligation réglementaire de mettre en place un Plan de déplacement d’entreprise (PDE, lire l’encadré), tandis que d’autres adhèrent à la démarche La start-up Wayz-Up a développé une application mobile de covoiturage intelligent domicile-travail en Île-de-France. Ce service innovant permet de trouver des « covoitureurs » sur un trajet donné parmi les membres inscrits d’une même entreprise ou d’une même zone d’activité. Un système d’alerte permet, en quelques clics, de prévenir que l’on part du travail et de proposer à d’autres membres de rejoindre l’itinéraire. L’application intègre également un système de partage des frais qui permet de savoir combien doit payer chaque participant. Cette solution est déployée depuis 2013 dans une dizaine d’entreprises, principalement à Saint-Quentin-en-Yvelines, parmis lesquelles Snecma, Renault, Hilti et Crédit Agricole. En juillet 2014, Wayz-Up a remporté le prix « Nouveaux usages et nouveaux véhicules » des Trophées de la mobilité organisés par le Syndicat des transports de la Région Île-deFrance (Stif). Et cette innovation, développée à Saint-Quentin-en-Yvelines, fait le buzz dans toute l’Île-de-France... Au cœur de l’agglomération Situé au cœur de l’agglomération, ce secteur est délimité par des coupures urbaines routières au nord (A12 et N12), le secteur des Saules-Sangliers au sud et à l’est, le centre commercial à l’ouest. Il concentre de grands pôles générateurs de flux (gare, centre commercial, théâtre, vélodrome) qui facilitent son développement. Preuve de son attractivité, de nouvelles entreprises comme Mercedes-Benz France ou des grandes écoles comme l’Estaca viennent s’y implanter. Ce secteur est situé à moins d’1 km de marche de la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines. Et l’offre ferrée, de bus urbain et interurbain, est la plus dense du territoire. La rénovation importante de ce pôle multimodal majeur et de ses abords permet d’améliorer son accessibilité et sa lisibilité. Ce secteur est également situé à l’intersection de l’ensemble des axes routiers stratégiques (RN12/A86, RN10, A12/ A13). Une particularité qui garantit une bonne accessibilité pour les voitures particulières et les lignes de bus interurbaines. Le maillage piéton est dense mais contraint par les coupures urbaines représentées par les voies de chemin de fer et la RD10, qui influent sur la facilité des échanges entre les parties nord et sud du secteur. « La principale caractéristique du secteur « Centre » est d’être situé à proximité d’une gare, souligne Maïlis Floriet. L’intervention sur les transports collectifs va donc être différente de ce que nous avons réalisé pour le Technocentre ou à la Clé-de-Saint-Pierre, où il fallait vraiment densifier l’offre de bus. Il y a par contre une réflexion à mener sur le fonctionnement général du secteur en lien avec la gare, ainsi que sur les cheminements piétons ». Michel Bazan De plus en plus d’entreprises concernées ©©C. Lauté Bouygues Construction, Malakoff Médéric, Sodexo) et le Technocentre Renault. Un quatrième PDIE a ensuite été lancé sur la zone d’activités de Trappes-Élancourt. Le savoir-faire acquis dans le cadre de ces démarches permet aujourd’hui de porter une méthodologie éprouvée, en cinq étapes : création d’un groupe de travail, réalisation d’un diagnostic, réalisation d’un plan d’actions, mise en place des actions, bilan des actions réalisées. « Certains sujets évoqués lors des différents PDIE intéressent toutes les entreprises et tous les salariés, comme le covoiturage ou le télétravail, mais aussi le logement », précise Maïlis Floriet, chargé de projet transports et déplacements à la Casqy. « Sur ces thématiques transversales, des ateliers inter-PDIE ont été mis en place, afin d’avancer, avec les entreprises, sur tous ces sujets ». Pour le PDIE du « secteur Centre », le groupe de travail a été constitué et le diagnostic réalisé en 2014. Celui-ci dresse un état des lieux de l’accessibilité pour tous les modes de transport et analyse les pratiques et les besoins de déplacements des salariés. Le secteur totalise environ 15 000 salariés, les quatre entreprises initiatrices de la démarche – Assystem, Crédit Agricole SA, Egis et Saipem – représentant ensemble environ 30 % de ce total. Tout a commencé avec l’arrêté interpréfectoral du 30 octobre 2008. Dans le cadre du Plan de protection de l’atmosphère (PPA), ce texte impose aux établissements franciliens dont plus de 700 salariés viennent travailler en voiture individuelle de mettre en place un Plan de déplacements d’entreprise (PDE). Objectif affiché : limiter la pollution liée au trafic routier en mettant en place des solutions alternatives (transports en commun, covoiturage, accès piéton ou vélo, etc.). Un nouvel arrêté interpréfectoral du 25 mars Un plan de mobilité bientôt obligatoire pour les entreprises de plus de 100 salariés ? 2013 a ensuite abaissé ce seuil à 500 salariés venant travailler en voiture individuelle et a donc assujetti de nouvelles entreprises à cette obligation. Et cela ne devrait pas s’arrêter là puisque tous les établissements de plus de 100 salariés pourraient être concernés à l’horizon 2018. Le projet de loi relatif à la transition énergétique, adopté en première lecture le 14 octobre 2014, prévoit en effet de rendre obligatoire la mise en place d’un plan de mobilité pour les entreprises regroupant plus de 100 salariés sur un même site. #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 41 vivre sa ville sport Événement Vélodrome : en piste pour les championnats du monde ! Du 18 au 22 février 2015, le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines accueillera les championnats du monde de cyclisme sur piste UCI. Un événement qui devrait réunir 5 000 spectateurs par jour et plus de 100 millions de téléspectateurs dans le monde. D avec les équipes du vélodrome et les partenaires institutionnels de l’événement, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’État, la Région Île-de-France et le Conseil général des Yvelines. Plus de 150 bénévoles, venus de la région et d’ailleurs, participeront également à la mise en œuvre de la compétition. Avec ces championnats du monde, Saint-Quentin-en-Yvelines confirme sa valeur ajoutée en tant que territoire « créateur d’événements ». En attendant la Ryder Cup 2018 de golf... Des tarifs préférentiels pour les Saint-Quentinois Les billets sont en vente sur place ou en ligne, via le site internet officiel des championnats ou celui du vélodrome national. Les différents tarifs de billets proposés commencent à 11 €. Et pour que cette fête internationale du cyclisme soit aussi celle des Saint-Quentinois, les habitants bénéficieront de tarifs préférentiels. Conditions : habiter l’une des sept communes de l’agglomération et se présenter à la billetterie du vélodrome muni d’un justificatif de domicile. www.velodrome-national.com www.mondiauxpiste-france2015.com 42 l www.sqyentreprises.com ©©C. Lauté u mercredi 18 au dimanche 22 février 2015, SaintQuentin-en-Yvelines sera sous les yeux du monde. Un an seulement après son ouverture, le vélodrome national accueillera les championnats du monde de cyclisme sur piste UCI. Après Bordeaux en 2006, cela faisait neuf ans que la France n’avait pas organisé cette prestigieuse compétition. « Le vélodrome national a été un élément essentiel de la candidature de la France et de l’attribution », souligne David Lappartient, président de la Fédération française de cyclisme (FFC). « Inauguré en janvier 2014, il est homologué par l’UCI et répond aux dernières normes en vigueur, du point de vue sportif bien sûr, mais aussi du point de vue de la sécurité, du respect de l’environnement (bâtiment HQE), et des accès des personnes à mobilité réduite ». François Pervis, double recordman du monde et triple champion du monde 2014. Un événement international L’événement réunira près de 300 athlètes de haut niveau venus de 30 pays et des cinq continents. Il sera diffusé par France Télévisions et par plus de 30 autres chaînes du monde entier, permettant à quelque 105 millions de téléspectateurs de suivre les épreuves devant leur écran. Plus de 250 journalistes sont attendus sur place. Pour préparer ce moment historique, l’équipe de la FFC dédiée à l’organisation des championnats a travaillé Les meilleurs pistards du monde Côté sportif, à dix-huit mois de Rio 2016, ces mondiaux compteront pour la qualification aux Jeux Olympiques. Tous les meilleurs pistards du monde seront au rendez-vous de SaintQuentin-en-Yvelines pour les cinq jours de compétition. À commencer par François Pervis, triple champion du monde en titre, et Grégory Baugé, qui cherchera à reconquérir sa couronne sur la vitesse individuelle. « Les athlètes français sont heureux, impatients et fiers de concourir, de se mesurer aux meilleurs athlètes internationaux, devant leur public », explique Vincent Jacquet, directeur technique national de la FFC. « Ces championnats sont une étape sur la route vers les prochains Jeux Olympiques. Ils sont une opportunité de renforcer la cohésion d’équipe et de se préparer dans les conditions optimales ». Michel Bazan vivre sa ville culture Reprise Un nouvel envol pour Le Pavé du Canal La librairie Le Pavé du Canal connaît un renouveau. Le gérant, Laurent Garin, et le directeur, Baptiste Gros, nous expliquent la reprise de l’établissement et leurs projets. ©©JJ Kraemer C ela faisait plusieurs années que Laurent Garin, SaintQuentinois depuis toujours, envisageait de reprendre la librairie qui était dans une situation difficile. Pour cet ancien cadre de la RATP, qui a décidé à cette occasion de se réinventer, deux éléments ont rendu la reprise possible : un premier regain d’activité avec la fermeture du magasin Virgin, faisant du Pavé la seule boutique culturelle à proximité du centre de Saint-Quentin-en-Yvelines, mais aussi la possibilité de renégociation du loyer (qui représentait alors 9 % du chiffre d’affaires de la librairie), rendant économiquement viable l’entreprise. Pour assurer le succès de cette aventure, Laurent Garin a choisi de s’entourer d’un libraire de formation en tant que directeur : Baptiste Gros, ancien libraire chez « Voyageurs du monde », à Paris. Redynamiser la librairie « Le livre est une activité individuelle que l’on aime partager », expliquent Laurent Garin et Baptiste Gros. Le gérant et le directeur ne manquent pas d’enthousiasme et de projets Laurent Garin : du rail aux livres ! Comment passe-t-on de la RATP aux rayons d’une librairie ? « Par passion, amour de la littérature et joie de travailler enfin à Saint-Quentin-en-Yvelines », raconte l’Ignymontain Laurent Garin qui vient, à 38 ans, de se lancer, avec enthousiasme et sans compter ses heures, dans un pari un peu fou. « J’ai travaillé près de vingt ans dans le secteur ferroviaire, en commençant comme apprenti à la SNCF. Ces quinze dernières années, j’étais à la RATP, en charge d’une partie d’un atelier de maintenance de RER. Je manageais une cinquantaine d’opérateurs dans le domaine électrique et mécanique ». Rien, au regard de son CV, ne prédisposait Laurent Garin à se retrouver à la barre de la plus importante librairie de Saint-Quentin-en-Yvelines. Mais c’était sans compter sur la fibre familiale. « Ma femme Sophie est la fille d’Éric Hardin, fondateur du Pavé du Canal. J’ai passé des années à entendre parler de livres, à arpenter les allées de la librairie. Secrètement, je me disais qu’un jour, si l’occasion se présentait, je plongerai bien à mon tour dans cet univers si particulier ». Laurent Garin et Baptiste Gros, deux passionnés qui ne manquent pas de projets. pour redonner une place centrale à cette librairie indépendante disposant de plus de 60 000 références. « Il était important de garder l’équipe en place », précise Laurent Garin, mais aussi d’être dynamique. Comme le révèle Baptiste Gros, « il est compliqué d’être libraire aujourd’hui. Sans dynamisme, c’est la mort ». Pour cela, ils comptent développer trois axes : la littérature, la bande dessinée et la jeunesse, mais aussi réinstaurer un réseau de partenariats avec la communauté d’agglomération, les médiathèques, les entreprises du territoire et l’université. Considérant la librairie comme un lieu d’échanges, ils souhaitent aussi développer une politique forte d’animations, notamment par des signatures. « Nous nous engageons à faire venir de très bons auteurs », assure le directeur. i LIBRAIRIE LE PAVE DU CANAL Halle Sud Canal 3 bis, quai Ferdinand-Pouillon 78180 Montigny-le-Bretonneux Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 19 h 30 Tél. : 01 30 44 39 39 - www.pave.fr #79 Janvier-Février-Mars 2015 l SQY entreprises l 43 vivre sa ville culture En scène Des spectacles « so 2015 » ! Pour bien débuter l’année, SQY Entreprises vous présente sa sélection de spectacles à l’affiche sur le territoire. Des conditions particulières sont réservées aux comités d’entreprises. THÉÂTRE 5 ET 6 MARS MUSIQUE 31 JANVIER 10 JANVIER La compagnie In Cauda, menée par Godefroy Ségal est bien connue des Saint-Quentinois. Elle se frotte cette fois à Stendhal et écrit un diptyque historique sur l’Empire : Le Sang lavera tout ça et La Chartreuse de Parme. 13 JANVIER Des solistes de haute volée, internationalement réputés. Ils célèbrent aujourd’hui le voyage et l’école de Vienne : Quatuor Op.33 n°1 en Si mineur (Haydn), Langsamer Satz (Webern), Quatuor n°15 en Sol majeur D 887 (Shubert). Quatuor Hermès. Résa. Apmsq : 01 30 66 33 59 www.musique-sqy.org LA TEMPÊTE Christophe Lidon met en scène l’excellent Claude Rich qui prend le visage du magicien Prospero dans ce texte fantastique de William Shakespeare. À ses côtés, le non moins excellent Dominique Pinon. NOUS ATTENDRONS QUE LE SOLEIL REVIENNE La Ferme de Bel-Ébat Le Prisme 28, 29 ET 30 JANVIER LA GRANDE ET FABULEUSE HISTOIRE DU COMMERCE La société de consommation à travers les réflexions de cinq vendeurs à domicile… Par Joël Pommerat, « auteur de spectacles » devenu une véritable star du théâtre contemporain. 12 ET 13 MARS UN ÉTÉ À OSAGE COUNTY L’éclatement d’une famille américaine vu par l’auteur Tracy Letts. Un texte contemporain mis en scène par Dominique Pitoiset qui, vous vous en souviendrez peut-être, a tout bonnement triomphé avec son Cyrano. Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines DU 30 JANVIER AU 7 FÉVRIER CIRQUE PLUME : TEMPUS FUGIT ? Le grand retour du Cirque Plume, qui signe un nouveau spectacle tous les quatre ans. Avec cette création, il souffle ses trente bougies en musique, en poésie, en humour et, bien sûr, avec des numéros de haute volée parfaitement calibrés. À découvrir en famille. Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines 3 FÉVRIER BÉRENGÈRE KRIEF Depuis la mini-série Bref, diffusée sur Canal +, elle ne cesse de se faire un nom sur les planches. Drôle, pétillante et « girly » à souhait, elle séduit les hommes comme les femmes et son humour est ravageur. On aime beaucoup ! Salle Jacques-Brel 44 l www.sqyentreprises.com 24 MARS ANDROMAQUE On se souvient aussi de cet autre Cyrano, celui d’Anthony Magnier. Il se saisit aujourd’hui du texte de Racine et fait remarquablement résonner les alexandrins dans les bouches de Pyrrhus, Hermione, Andromaque, Hector… Une création toute fraîche. La Ferme de Bel-Ébat AIRNADETTE Ils ont débuté l’air de rien par le air guitar (dont le principe est de faire semblant d’en jouer, de la guitare). Ils poursuivent avec ce show composé de répliques cultes (issues du Père Noël est une ordure, de Star Wars, de Wayne’s world, d’Hélène et les garçons, mais aussi de textes de Britney Spears) et joué en playback. Drôle, kitch et décalé. PLAN B Aurélien Bory reprend son spectacle créé en 2003. Quatre golden boys acrobates, contorsionnistes et jongleurs, se démènent sur un plan dont la position varie. Mauvais plan ? Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Auditorium de l’école de musique de Trappes Salle Jacques-Brel 16 ET 17 JANVIER L’ELISIR D’AMORE Opera Fuoco, qui a lancé des jeunes chanteurs devenus fameux, propose sa nouvelle création. Musique de Gaetano Donizetti et livret de Felice Romani. Au programme : les mystères de l’amour… Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines 17 JANVIER DON’T WORRY, BE HARPY Isabelle Olivier, fameuse harpiste, s’inspire de l’opéra Le Baron perché pour créer ce spectacle avec douze musiciens de jazz français et américains. Ferme de Bel-Ébat 26, 27 ET 28 MARS LES SOLISTES DE LA VILLEDIEU 27 JANVIER THOMAS FERSEN Cet artiste talentueux, atypique et doté d’une voix que l’on reconnaîtrait entre mille, nous livre, cette fois, des textes associés à quelques-unes des chansons de son répertoire. Il s’accompagne au piano et à l’ukulélé. Salle Jacques-Brel 3 FÉVRIER BARBARA HENDRICKS L’immense Barbara, diva parmi les divas, chante l’histoire du blues. Un événement, bien évidemment. Le Prisme 7 FÉVRIER BAPTISTE TROTIGNON Le pianiste de jazz nantais accumule les récompenses. À ses côtés, deux musiciens non moins fameux : Thomas Bramerie à la contrebasse et Hans Van Oosterhout à la batterie. L’Estaminet 11 FÉVRIER DUO PORTAL PEIRANI Michel Portal (clarinette, saxophone, bandonéon) et Vincent Peirani (accordéon et voix) : deux grands noms du jazz (et pas que !) pour une soirée mémorable. Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ©©Elizabeth Carecchio ©©Dominique Pitoiset ©©Laurent Philippe 21 MARS 27 MARS De retour avec un nouvel album poprock co-écrit avec Benjamin Biolay (qui est décidément partout). Chorégraphe rebelle, Olivier Dubois met en scène dix-sept danseurs du Ballet national de Marseille pour donner vie au poème de Rilke Les Élégies de Duino. ©©Aglae Borie Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ÉLÉGIE Le Prisme Ferme du Manet 11 AVRIL FILLS MONKEY Deux batteurs de haute volée et complètement déjantés dans un spectacle façon « drum show » où ils percutent vite, avec un humour percutant. Drôle, virtuose, décalé, rock’n roll et énergique. Le Prisme DANSE 14 MARS M & MME RÊVE Deux êtres imaginaires rêvent leur vie dans une chorégraphie onirique qui flirte avec la 3D et la réalité virtuelle. Aux commandes de ce duo de danseurs (chorégraphie et mise en scène) : MarieClaude Pietragalla et Julien Derouault. DECOUFLÉ : CONTACT Habitué du Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines, Philippe Decouflé interroge et détourne les règles de la comédie musicale. On s’attend au meilleur ! Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ©©DR 50 ans de carrière, près de 90 millions de disques vendus… Le retour de l’idole des années yéyé avec un nouveau spectacle. Un show où danseurs et choristes accompagneront la chanteuse qui fera entendre ses tubes des années 60-70 à nos jours. 1er, 2 ET 3 AVRIL 2 AVRIL CARTEL Le chorégraphe Michel Schweizer réunit l’ancienne étoile de l’Opéra de Paris, Jean Guizerix, la chanteuse Dalila Khatir, et le jeune danseur Romain di Fazio. Ensemble, ils interrogent les codes du classique. Témoignage, prouesses, et transmission… Le Prisme ©©Barak SHEILA 12 AVRIL OBA OBA Sur scène : le Ballet Folklorico National du Brésil avec 35 chanteurs, musiciens et danseurs en costumes traditionnels. Au menu : danse des parapluies, rythmes du carnaval, de la lambada, de la capoeira, et de la samba…Spectaculaire ! Ferme du Manet Ferme du Manet Nicolas Gervais ©©Yves Petit 28 MARS i Théâtre de ©©Sébastien Gosset CHARLELIE COUTURE Saint-Quentin-en-Yvelines i La Ferme de Bel-ébat à Guyancourt Tél. : 01 30 48 33 44 www.lafermedebelebat.fr i Salle Jacques-Brel et Ferme du Manet, à Montigny-le-Bretonneux Tél : 01 39 30 31 70 www.montigny78.fr ©©Mats Baker i Le Prisme à Élancourt Tél. : 01 30 51 46 06 www.leprisme.sqy.fr i L’Estaminet, à Magny-les-Hameaux Tél : 01 30 23 44 28 www.magny-les-hameaux.fr ©©DR Tél. : 01 30 96 99 00 www.theatresqy.org vivrelessarestos ville de l’agglo Storia da Ennio, de père en fils Le douze heures, un genre unique D uvert depuis sept ans, ce restaurant porte le nom du patriarche, Ennio, qui travaille dans la restauration depuis de nombreuses années. Son fils Fabio et sa fille Angélique l’ont rejoint dans l’aventure culinaire. Ensemble, ils ont monté plusieurs établissements aux Clayessous-Bois et à Voisins-le-Bretonneux avant de poser leurs « casseroles » à La Verrière. Dix personnes travaillent ici chaque jour, assurant 70 couverts en salle et 80 autres en terrasse couverte l’été. Avec une offre variée allant de la cuisine traditionnelle française (foie de veau et souris d’agneau au menu) à l’italienne et un menu du jour, entrée, plat, dessert à 12 €, Storia da Ennio a aujourd’hui une clientèle fidèle. Cet été, l’hôtel de l’établissement (8 chambres) a complètement été rénové. Il affiche déjà complet en février au moment des championnats du monde de cyclisme sur piste au Vélodrome. « Il y a une vraie demande sur Saint-Quentin-en-Yvelines à la fois en hébergement d’affaires et de tourisme », constate le gérant, Fabio Spagnoli, qui souhaite ouvrir un hôtel plus grand. i Restaurant Storia da Ennio 41 bis, rue de Chevreuse 78320 La Verrière Tél. : 01 34 61 81 63 - www.storiadaennio.fr Ouvert du lundi au samedi, midi et soir Pizza à emporter, du lundi au samedi Hôtel ouvert sept jours sur sept (formule pension complète et demi-pension) es plats généreux et traditionnels sont la marque de fabrique de ce petit restaurant pouvant accueillir 34 personnes en salle et 34 autres en terrasse d’été. Une fois n’est pas coutume, c’est une femme chef qui mène la danse depuis deux ans. Dina Dias, une passionnée, aime la cuisine gourmande et conviviale. À chaque service, elle aime quitter ses fourneaux pour saluer ces clients : « Ce sont eux les seuls juges ! Je m’assure qu’ils ont bien mangé et j’aime l’idée qu’ils reviendront parce qu’ils se sentiront comme chez eux » ! Dans ce bistrot familial (sa fille est au service et son fils est son commis de cuisine), tout est fait maison : du foie gras au risotto de St-Jacques. En plus du menu et des plats à la carte, trois plats différents sont proposés chaque jour : « Je ne sais jamais à l’avance ce que je vais proposer. Je compose en fonction des saisons, de mon humeur et de mes envies ». i Restaurant Le Village 1, place de l’église 78280 Guyancourt Tél. : 09 80 99 52 94 Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir ©©C. Lauté ©©C. Lauté O Le Village, comme à la maison O uvert tous les midis depuis 2007, Le Douze heures propose une restauration traditionnelle évolutive qui aime revisiter les grands classiques. Privilégiant les produits frais et de saison, l’établissement propose, en outre, un « Marché du chef » chaque jour différent composé de deux entrées, deux plats et deux desserts au choix. D’une capacité de 50 couverts en salle, le Douze heures propose également à l’étage deux salles de séminaires (50 et 19 places) qu’il est possible de privatiser pour le déjeuner. Signe particulier de ce restaurant : c’est un ESAT (établissement et services et d’aide par le travail), dit de la Mare-Savin, qui emploie une douzaine de travailleurs handicapés encadrés par quatre moniteurs, dont deux faisant office de chef (Thierry Dupont) et de maître d’hôtel (Guy Horwitz). Ces derniers s’assurent que « la qualité de service et de restauration est la même que dans n’importe quel autre restaurant ». Pour les entreprises et les collectivités clientes, le Douze heures a toutefois des avantages que d’autres n’ont pas : il leur permet de déduire partiellement leur contribution obligatoire AGEFIPH. Enfin, bon à savoir : l’ESAT propose aussi une offre traiteur (cocktail, séminaires, buffet, etc.) en livraison sur tout le territoire. i Le Douze heures 1, rue Gaston-Monmousseau ZA Trappes-Montigny - 78190 Trappes Tél. : 01 34 82 95 60 - www.esatrestauration.fr Ouvert tous les midis. Offre Traiteur : contactez Pierre Martineau au 01 34 82 76 00 Elisabeth Charle 46 l www.sqyentreprises.com 19 E N I A SEM I O L P DE L’EM -Yvelines n e n i t n e u Q Saint ! e s i l i b o m se 4 1 u a 6 du 5 1 0 2 r e i r v é f ploi -em e n i a m e s / r f . y www.sq À SAINT-CYR-L’ÉCOLE UNE NOUVELLE RÉSIDENCE pour devenir propriétaire aux portes du Château de Versailles ! SAINT-CYR-L’ÉCOLE (1) ÉGLEMENTATION THERMIQUE 2012*(1) ESPACE DE VENTE ET APPARTEMENT DÉCORÉ Avenue du Général de Gaulle à Saint-Cyr-l’École • À 10 minutes (2) de Versailles, dans un nouveau quartier bien équipé (crèche, école, gymnase, commerces…). • Large choix parmi des maisons de ville de 4 et 5 pièces, des appartements du studio au 5 pièces et des villasappartements de 3 pièces. • Un accès facile : RER C, A12, A13 et A86. 0810 002 527 PRIX D’UN APPEL LOCAL (1) Programme réalisé en conformité avec les niveaux de performance énergétique fi xés par la norme Réglementation Thermique 2012 (RT 2012). (2) Source ViaMichelin. Temps de trajet donné à titre indicatif. Le réservataire dispose d’un droit de rétractation de 7 jours (article L 271-1 du code de la construction et de l’habitation) et pour les contrats conclus “hors établissement” d’un droit de rétractation de 14 jours (article L 121-21 du code de la consommation). Architecte : Elleboode Architecture. Illustration : E. Debon. Document et illustrations non contractuels - Bouygues Immobilier RCS Nanterre 562 091 546. OSWALDORB - 11/2014.
Similar documents
le futur se dessine - SQY entreprises.com
Villepreux et Les Clayes-sous-Bois. Ce projet s’appuie sur des villes structurées possédant une réelle complémentarité, un solide maillage d’emplois, de logements et d’activités commerciales. Il es...
More information