6e Symposium Photovoltaïque National
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6e Symposium Photovoltaïque National
6e Symposium Photovoltaïque National Sponsors du 6e Symposium Photovoltaïque National © SOLAR IMPULSE / EPFL SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Sponsor principal Sponsors Organisateurs Documentation e 6 Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Documentation Sujets: Ŷ Ŷ Ŷ Ŷ Ŷ Ŷ Le contexte politique Pas vers le marché Sujets chauds Recherche & technologie PV - un facteur économique Assurance de qualité Sponsor principal Sponsors Coordination du programme Stefan Nowak Urs Wolfer Wilfried Blum David Stickelberger Thomas Nordmann NET Nowak Energie & Technologie / Direction du programme photovoltaïque OFEN Office Fédéral de l’Energie, OFEN Association des entreprises électriques suisses AES SWISSOLAR TNC Consulting St. Ursen, Novembre 2005 Photo de couverture: SOLAR IMPULSE - Solar airplane - Copyright SOLAR IMPULSE / EPFL Coordination documentation et exposition Manuela Schmied Brügger NET Nowak Energie & Technologie, St. Ursen Stephan Gnos NET Nowak Energie & Technologie, St. Ursen Préface La communauté photovoltaïque suisse ainsi que tous les intéressés à ce sujet se réunissent ici à Genève pour le 6e Symposium Photovoltaïque National. Suivant les éditions de ce symposium de 2002 à Lugano et 2004 à Zurich, nous sommes très heureux de nous retrouver aujourd’hui en Suisse Romande. Ce parcours à travers la Suisse constitue un des attraits de cette manifestation nationale. En effet, ce symposium – à part d’être un point de rencontre du photovoltaïque suisse – cherche d’avantage l’interaction avec les acteurs locaux, ceci afin de favoriser l’échange d’informations, mais aussi pour mieux ancrer le sujet dans le contexte régional. Alors que le photovoltaïque jouit d’une dynamique mondiale impressionnante, son utilisation et implémentation dans un contexte donné nécessite – outre des conditions cadre appropriées – d’avantage l’implication d’acteurs divers. Le développement durable du marché photovoltaïque se construit à travers la coopération entre spécialistes de différentes disciplines – technologie, industrie, architecture, urbanisme, énergie – pour en citer quelques-uns. Nous sommes heureux de pouvoir constater que le photovoltaïque est – en général – un sujet bien développé en Suisse Romande : Soit par les instituts de recherche impliqués à l’EPFL, auprès des Universités et des HES, ou les activités industrielles croissantes dans la région ou encore à travers les initiatives en faveur du photovoltaïque, par exemple à Genève ou à Lausanne, une excellente base existe pour le développement de cette technologie énergétique encore jeune. Ce potentiel formidable n’est parfois encore pas assez connu. Les conditions cadre pour le photovoltaïque en Suisse ne sont pas devenues plus simples ou favorables ces dernières années. Le symposium cherche aussi à faire le point à cet égard, de partager les expériences nationales et internationales et de susciter les discussions. En vue d’un marché photovoltaïque mondial en pleine voie d’expansion rapide, le symposium de cette année met un accent particulier sur les enjeux technologiques et économiques de ce secteur. Qu’en est-il avec les nouvelles technologies de cellules solaires, quels sont les défis et les opportunités de différentes solutions ? Mais aussi : quels sont les aspects de qualité et ceux concernant l’environnement qui accompagnent cette technologie ? Finalement, le symposium cherche à démontrer l’importance économique que ce secteur à déjà pris en Suisse. Les organisateurs du symposium, l’office fédéral de l’énergie (OFEN), l’association SWISSOLAR et l’association des entreprises électriques suisses (AES) se réjouissent de pouvoir compter parmi les contributions à ce symposium des conférenciers éminents de la politique, des autorités, de la recherche, de l’industrie, des entreprises électriques ainsi que des milieux internationaux. Nous tenons à remercier chaleureusement les sponsors du symposium, à savoir les Services Industriels de Genève (SIG), le Canton de Genève et son service de l’énergie (ScanE), ainsi que les entreprises HCT Shaping et Sputnik pour leur soutien de cette manifestation. Je suis persuadé que ce symposium contribuera à l’avancement du photovoltaïque en Suisse et je souhaite à toutes et à tous des discussions passionnantes et beaucoup de nouveaux contacts fructueux. Dr. Stefan Nowak, Chef du programme photovoltaïque, OFEN Table des matières Conférence Session 1: Le contexte politique Modération: Dr. Olivier Ouzilou, Directeur du ScanE, Canton de Genève Förderung der erneuerbaren Energien Zielsetzungen und Instrumente Kurt Wiederkehr, Leiter Energie- und Betriebswirtschaft VSE 10 Modèles de promotion du marché photovoltaïque en Europe - Etat actuel, expériences et besoins Michel Viaud, General Secretary EPIA 19 Session 2: Pas vers le marché Modération: Yves Roulet, SOLAR Die Zukunft der Photovoltaik aus Sicht des BFE - Ziele und Massnahmen Michael Kaufmann, Vizedirektor BFE 29 Application du photovoltaïque à Genève Approches et expériences concrètes de SIG Robert Völki, Responsable de l'approvisionnement en énergie électrique de SIG 38 Technologie et marché photovoltaïque Etat et perspectives en France Philippe Malbranche, GENEC CEA, France 44 Session 3: Sujets chauds Modération: Thomas Nordmann, TNC Consulting Effiziente Rohstoffnutzung: Option Dünnschichtsolarzellen Produktion von CIS-Modulen bei Würth Solar Dipl. Ing. Bernhard Dimmler, Chef de développement Würth Solar 49 Vergleich von Energieaufwand und Umweltbelastungen von PV-Anlagen mit konventionellen Kraftwerken Dr. Niels Jungbluth, ESU - services, environmental consultancy for business and authorities 56 Session 4: Recherche & technologie Modération: Urs Wolfer, OFEN PV Forschung, Technologie und Anwendung in der Schweiz Stand und Ausblick Dr. Stefan Nowak, Programmleiter Photovoltaik BFE 75 Les nouvelles cellules nanocristallines à colorant - Etat actuel de la technologie Prof. Michael Grätzel, EPFL 82 Activités en recherche photovoltaïque à l'IMT - Etat de l'art et perspectives Prof. Christoph Ballif, IMT 88 Réalisation d'une ligne pilote de production de panneaux solaires flexibles d'une capacité de 100kW/an Alexandre Closset, CEO VHF-Technolgies 96 High-Efficient Flexible CIGS Solar Cells - World Record at the ETHZ Prof. Ayodhya N.Tiwari, ETHZ 110 Session 5: Assurance de qualité Modération: David Stickelberger, SWISSOLAR Qualitätssicherung in der Photovoltaik Bedürfnisse und Lösungen Dipl. Ing. Jan Kai Dobelmann, Präsident DGS 115 Qualitätsmerkmale photovoltaischer Module Dipl. Ing. Willi Vaaßen, TÜV Rheinland 131 La centrale de test TISO - Son histoire et ses développements futurs Dr. Angelo Bernasconi, Directeur LEEE-TISO 138 Session 6: Photovoltaïque - Un facteur économique Modération: Dr. Stefan Nowak, OFEN 50 Schweizer Arbeitsplätze dank Export von PV-Wechselrichtern Christoph von Bergen, Directeur Sputnik 147 Studer Innotec - Des chalets valaisans au marché mondial Serge Remy, Studer Innotec 154 Opportunités du marché PV pour les entreprises suisses - Succès international de la société HCT Stefan Schneeberger, CEO HCT Shaping Systems 157 Swiss Wafer Slicing Technology for the Global PV Market from Meyer + Burger AG Peter Pauli, CEO Meyer + Burger 160 Solarenergie aus der Dachabdichtung Zusatznutzen für Flachdächer Werner Hillebrand-Hansen, Market Manager Solar, Sarnafil 170 Standortbestimmung aus der Sicht eines Komponentenherstellers Markus Kohler, Product Manager Renewable Energy, Multi-Contact 179 Le vol solaire autour du monde Perspectives et défis technologiques André Borschberg, CEO SOLAR IMPULSE 184 Les conférences qui ne sont pas reproduites dans la présente documentation peuvent être téléchargées à partir de fin novembre 2005 depuis le site www.photovoltaic.ch Vorträge, die hier nicht abgedruckt sind, können ab Ende November unter www.photovoltaic.ch heruntergeladen werden Exposition Exposition de produits 199 Exposition de posters 200 Plan d’exposition 201 Abstracts posters A2 High rate deposition of thin-film silicon solar cells on glass 202 Flexible photovoltaic modules for building integration 203 Dünnschichtzell- und Modulentwicklungen bei Unaxis Solar 204 C2 Toitures photovoltaïques 205 D5 Messung des dynamischen Maximum-Power-Point -Trackings bei Netzverbund-Wechselrichter 206 A3 A4 D6 Neue Tests an PhotovoltaikWechselrichtern: Gesamtübersicht über Testergebnisse und gemessene totale Wirkungsgrade 207 D7 Netzgekoppelte solare Stromversorgungen mit Notstromfunktion 208 Steigende Bedeutung der PV-Technik in Gebäuden 209 PV-Enlargement - A standardised comparison of innovative PV installations in Europe 210 E3 E4 E5 Die Photovoltaik- Anlage auf dem Dach des Stade de Suisse - Planung, Bau und erste Betriebserfahrungen 211 E6 E7 F2 G1 G2 G3 G4 K1 Solar Thermophotovoltaics and selective Emitter 212 US-Mission Geneva: Design und Funktionalität im Einklang 213 Schulungsprogramm 2005 Muntwylers SolarAkademie 214 News on PV module testing at LEEE 215 PV-Anlage Newtech - 3 Dünnschichtzellen-Technologien im Direktvergleich 216 Messung des spektralen Photostroms von Solarzellen und Modulen 217 Efficiency and Yearly Output of a new Photovoltaic Module with Back-Contacted Silicon Solar Cells 218 Subsidy, Check and Monitoring of PV-plants in Ticino: a happy ending story 219 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Förderung der erneuerbaren Energien Zielsetzungen und Instrumente Kurt Wiederkehr Leiter Energie- und Betriebswirtschaft VSE Hintere Bahnhofstrasse 10, 5001 Aarau [email protected] http://www.vse.ch 10 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 11 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 12 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 13 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 14 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 15 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 16 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 17 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 18 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Modèles de promotion du marché photovoltaïque en Europe - Etat actuel, expériences et besoins Michel Viaud General Secretary EPIA European Photovoltaic Industry Association Av. Charles-Quint 124 B-1083 Bruxelles [email protected] http://www.epia.org/ 19 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 20 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 21 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 22 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 23 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 24 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 25 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 26 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 27 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 28 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Die Zukunft der Photovoltaik aus Sicht des BFE - Ziele und Massnahmen Michael Kaufmann Vizedirektor BFE Bundesamt für Energie CH-3003 Bern [email protected] http://www.energie-schweiz.ch 29 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 30 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 31 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 32 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 33 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 34 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 35 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 36 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 37 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Application du photovoltaïque à Genève approches et expériences concrètes de SIG Robert Völki Responsable de l'approvisionnement en énergie électrique de SIG Case postale 2777, CH-1211 Genève [email protected] http://www.sig-ge.ch SIG, une entreprise industrielle qui s’investit dans le courant vert Offrir aux Genevois la possibilité de devenir acteurs de leur consommation énergétique, tel est un des objectifs que s’est fixé SIG, entreprise autonome de droit public qui alimente le canton notamment en électricité. Fruit du lancement d’une nouvelle offre électricité à l’automne 2004 : 96% des Genevois ont opté pour les énergies renouvelables et plus de 6% d’entre eux ont choisi le courant vert, plus cher, mais plus propre. SIG est une entreprise de droit public autonome, qui assure sa pérennité et son développement grâce au seul produit de ses ventes, sans l’aide d’aucune subvention des pouvoirs publics. Elle fournit aux Genevois l’eau, le gaz, l’électricité et l’énergie thermique, valorise les déchets, traite les eaux usées et met à disposition un réseau de fibre optique. Son capital de dotation est réparti entre l’Etat de Genève (55%), la ville de Genève (30%) et les communes genevoises (15%). Elle compte 250'000 clients (particuliers, entreprises et collectivités) et mobilise les compétences de plus de 1’600 collaborateurs et d’une grande diversité de métiers. Son chiffre d’affaire 2004 s’est élevé à 883 millions de francs. Après l’obtention de la certification environnementale ISO 14001, SIG est le premier service public suisse à se soumettre volontairement à une notation sociétale. L’an passé, elle a donc fait évaluer par un organisme indépendant ses orientations, son fonctionnement et ses résultats, selon des critères à la fois économiques, sociaux et environnementaux. Le résultat est encourageant : SIG est une entreprise responsable, aux performances sociales et sociétales élevées, qui a pris la mesure des enjeux auxquels elle est confrontée. En cherchant à être une entreprise attentive à ses clients et engagée dans les grandes missions de notre temps, SIG tente de dessiner les contours d’un nouveau Service Public, alliant rentabilité et éthique. L’engagement de SIG en faveur du développement durable constitue la base de son action. Cela se traduit par le respect et l’attention à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise et par des relations équitables avec les entreprises partenaires. Cela se manifeste aussi par la priorité accordée aux énergies d’origine renouvelable, un souci permanent de la qualité de l’eau, le développement du gaz naturel et une valorisation optimisée des déchets. Une unité dédiée au développement durable a également été créée à SIG l’an passé. 38 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 I. Genève, une référence pour les énergies renouvelables SIG a résolument orienté sa politique de distribution d’électricité vers les énergies renouvelables. En 2002, elle lance la gamme SIG Vitale, qui permet aux entreprises et particuliers Genevois de choisir l’origine de leur courant électrique. En octobre 2004, elle renonce totalement à l’électricité d’origine nucléaire pour alimenter le canton avec des énergies 100% renouvelables ou d’origine certifiée gaz naturel. La nouvelle offre « électricité puissance mieux » a été lancée avec succès le 1er octobre 2004. Ses objectifs ? Une baisse et une transparence accrue des prix de l’électricité, une incitation à mieux consommer et un renforcement de la promotion des énergies renouvelables en les rendant plus accessibles. Les clients ont ainsi largement confirmé leur choix de 2002, année de lancement de la gamme SIG Vitale, permettant d’augmenter sensiblement les ventes de SIG Vitale Vert, courant vert soutien aux nouvelles énergies renouvelables. Ces consommateurs qui avaient déjà le choix entre plusieurs type de courant (SIG Vitale Bleu, Jaune et Vert notamment), peuvent désormais également opter pour une combinaison incitative comprenant du courant vert, les offres Découverte et Engagement. L’énergie de référence du réseau, SIG Vitale Bleu est une électricité 100% hydraulique certifiée TÜV EE01 dont la production est issue de l’ouvrage hydro-électrique genevois de Verbois, de barrages valaisans et français sur le Rhône. SIG Vitale Jaune est une énergie renouvelable de proximité, entièrement produite sur le canton (issue de plusieurs centrales hydrauliques locales et de la valorisation des déchets). SIG Initial provient quant à elle d’une centrale thermique à haut rendement alimentée au gaz naturel. Enfin, le courant vert, SIG Vitale Vert est une énergie qui comprend, d’une part une source hydraulique certifiée et d’autre part de nouvelles énergies renouvelables, en particulier le solaire photovoltaïque, à hauteur de 2,5% au minimum, toutes énergies produites selon des critères écologiques garantis par l’exigeant label naturemade star. Trois points forts de la nouvelle offre électricité de 2004 La transparence Le prix de l’électricité est détaillé sur chaque facture en trois éléments : x x x L’acheminement – il correspond au prix de l’utilisation du réseau de transport et de distribution. L’énergie – il s’agit du prix du produit « électricité » choisi par chaque client en fonction de sa sensibilité et de ses critères économiques. Les prestations dues aux collectivités publiques – Etat, communes – notamment la redevance d’utilisation du domaine public pour le réseau électrique. L’accessibilité Des énergies renouvelables moins chères (les prix de SIG Vitale Jaune et de SIG Vitale Vert ont baissé le plus fortement) et des offres combinées incitatives. L’offre Découverte par exemple, laquelle associe 80% SIG Vitale Bleu et 20% SIG Vitale Vert, est proposée à un prix légèrement supérieur à SIG Vitale Bleu, soit seulement trois francs par mois pour un ménage de quatre personnes à consommation moyenne. L’incitation à mieux consommer Des tarifs qui baissent en moyenne de 10% mais surtout qui incitent à mieux et moins consommer : ils sont encore plus favorables si l’utilisation de l’énergie est plus rationnelle. 39 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 L’investissement écologique des Genevois SIG Vitale Bleu est aujourd’hui l’électricité de 88% des clients de SIG. 1,5% ont préféré SIG Vitale Jaune et 4,1% ont choisi SIG Initial. Mais le point fort, c’est le nombre de genevois qui ont opté pour SIG Vitale Vert : si 2% d’entre eux l’ont sélectionnée en offre simple (bien qu’elle soit majorée de 5ct/kWh par rapport à SIG Vitale Bleu), ce taux a triplé en 2004 grâce au succès des offres combinées Découverte et Engagement. 6,4% des clients SIG ont désormais opté pour du courant vert, ce qui représente un volume annuel de 50 GWh consommé par quelque 16’200 clients. En d’autre termes, un Genevois sur 15 a choisi un produit électricité de meilleure qualité environnementale. Si le canton de Genève ne représente que 4,7% de la totalité de la consommation électrique suisse, celle-ci est choisie avec soin dans le sens du développement durable. Deux chiffres parlent d’eux-mêmes. 87% des énergies renouvelables d’origines certifiées, vendues en Suisse, le sont à Genève. Et les ventes de courant vert – comme SIG Vitale Vert – dont la production est garantie par le label naturemade star, correspondent à elles seules à plus de 30% de l’ensemble des ventes du pays. La démarche SIG Vitale a largement anticipé sur l’évolution possible des lois régissant le futur marché de l’électricité en Suisse qui prône la plus grande transparence sur les sources, la traçabilité des énergies vendues aux clients, la promotion des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. II. Répondre à la demande en nouvelles énergies renouvelables L’augmentation des ventes de SIG Vitale Vert demande d’assurer que les sources de nouvelles énergies renouvelables puissent être disponibles pour satisfaire la demande des clients. A cet effet, SIG Solar III, une des plus grandes centrales solaires de Suisse se construit à Genève. L’enjeu de la mise en place de SIG Solar III est de taille. Cet investissement de 7,5 millions de francs permet en premier lieu de garantir le maintien de la part minimale de 2,5% de nouvelles énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolien) dans le courant SIG Vitale Vert, mais également d’envisager d’augmenter progressivement cette part à 5%, un des objectifs que SIG s’est fixé pour 2009. Cette centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 1 MW se construit actuellement à Genève. Située sur une friche industrielle près du barrage de Verbois, d’une surface de 16'000 m2, soit l’équivalent de trois terrains de football, cette importante centrale produira 1 million de kilowattheures dès cet été. Ses 6'000 panneaux ISOFOTON en silicium monocristallin de 165 Watt approvisionneront l’équivalent de quelques 290 familles. Amortie en 20 ans, cette nouvelle installation permettra d’abaisser le prix du kWh solaire de 80 à 60 centimes. Il s’agit de la troisième centrale solaire construite par SIG. 40 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 III. Des actions environnementales financées par les ventes de courant vert Radeaux à sternes, renaturation du Rhône, végétalisation de toitures industrielles… Telles sont quelques-unes des conséquences très concrètes de la progression du courant vert à Genève. Diverses réalisations environnementales ont pu voir le jour grâce aux actions menées par le Fonds Eco-électricité visant à l’amélioration écologique du Rhône aux abords de Genève. Le fonds Eco-électricité reçoit un centime par kWh de courant vert acheté par les clients, de quoi financer des mesures écologiques dans et autour de la rade genevoise du lac Léman et du bassin versant du Rhône genevois. L’emploi de ce fonds est défini par le COGEFé, un comité constitué de représentants de SIG, de l’Etat de Genève et d’associations environnementales. Depuis 2003, le COGEFé a déjà alloué plus de 300'000 francs à diverses mesures de compensation environnementales : x La démolition d’ouvrages désaffectés en bordure du Rhône et le nettoyage des rives. x La création de quelque vingt biotopes pour accueillir la faune locale, comme par exemple le rare crapaud sonneur à ventre jaune. x La rénovation et l’extension des radeaux à sternes sur le Rhône. 40 poussins sternes ont déjà vu le jour sur les radeaux tout neufs réalisés avec l’association romande « Nos Oiseaux » et le Muséum d’histoire naturelle. x La renaturation de plusieurs berges du Rhône et affluents En 2005, près de 200'000 francs vont être affectés à l’achat de terrains en vue de renaturation, de végétalisation de toitures industrielles, et à l’organisation d’une camp de sensibilisation des enfants à la nature. Les mesures environnementales retenues sont souvent issues de propositions du monde associatif local. Pour élargir son portefeuille de réalisations possibles, le COGEFé a également lancé en 2004 un concours de projets originaux visant à améliorer le fonctionnement des écosystèmes du Rhône et de ses affluents. 18 projets ont été validés par le jury le 28 février 2005. 9 projets ont été retenus, dont 4 primés. Les projets retenus et primés sont désormais inscrits dans le catalogue d’actions du COGEFé comme mesures potentiellement réalisables. Autre conséquence concrète de la progression de SIG Vitale Vert à Genève : le Fonds SIG pour les nouvelles énergies renouvelables (financé par le versement par SIG d’un centime supplémentaire par kWh d’énergie vendue) a quant à lui investi en 2003/2004 déjà plus de 245'000 francs dans plusieurs projets énergétiques, notamment : x Un nouveau système de vitrage solaire. x La création d’un panneau photovoltaïque sur plastique souple. x Une extension d’un logiciel de calcul de production pour les installations solaires photovoltaïques composées de cellules en couches minces. x Un moteur de cogénération alimenté au biogaz. x Un nouveau moteur thermique fonctionnant à partir de la chaleur solaire, géothermique à moyenne profondeur ou des rejets de chaleur industrielle. 41 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Conclusions : SIG s’est résolument engagée dans la stratégie du développement durable et de l’innovation comme moteur de progrès. Ses actions et décisions concrètes allient la protection de l’environnement, la promotion des énergies renouvelables, le social et l’économique. Au travers de la gamme de produits d’éco-électricité SIG Vitale, SIG donne la possibilité à chacun de ses clients de s’engager avec elle dans une meilleure prise en compte de l’environnement et par extension de la préservation de la planète. SIG donne la preuve de cet engagement par des actions concrètes telles que notamment : x la construction d’installations solaires SIG Solar II et SIG Solar III, x la politique de rachat de l’énergie solaire photovoltaïque produite par des tiers, x la construction de micro-centrales hydroélectriques à Verbois, Chancy-Pougny et Vessy, x la rénovation de la centrale hydroélectrique de Chancy-Pougny, x des investissements en faveur de la renaturation des berges du Rhône, x une structure tarifaire favorisant l’efficacité énergétique, x le soutien à la recherche et à l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables. Quelques exemples de réalisation d’installations photovoltaïques à Genève SIG SOLAR 1: 7,5 kWc 42 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 SIG SOLAR 2 : 80 kWc SIG SOLAR 3 : 1000 kWc 43 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Technologie et marché photovoltaïque - Etat et perspectives en France Philippe Malbranche Responsable programme Photovoltaïque au CEA, France Cadarache, FR-13108 St. Paul Lez Durance Cedex [email protected] http://www-cad.cea.fr 1. Le marché : état actuel, et perspectives NB : Les données sur le marché français sont extraites de la note « Marché du solaire photovoltaïque en France 1992-2004 » de F. Juquois, du Département Energies Renouvelables de l’ADEME. Historiquement, le marché photovoltaïque français était un marché orienté vers les applications photovoltaïque en sites isolés. C’est à partir de 1999 grâce à l’implication des acteurs français du photovoltaïque et de l’ADEME au sein du projet européen HIP HIP que le marché français s’est réorienté vers les applications dites raccordé réseau. Même si aujourd’hui les applications en sites isolés représentent toujours la majorité du parc français installé (Figure 1), le volume annuel financé en photovoltaïque raccordé au réseau a été 6 fois plus important que celui installé en sites isolés en 2004 (Figure 2). Pour la première fois en 2005, la puissance cumulée des applications photovoltaïques raccordées au réseau installée en France deviendra plus importante que celle des sites isolés. 44 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Globalement, la progression du marché français du photovoltaïque en terme de puissance a été de 60 % en 2004 avec 5,8 MW financés et près de 60 M€ de chiffres d'affaires. Il convient cependant de relativiser ces chiffres en les comparant à ceux de l'Allemagne (300 MW installés en 2004) et du Japon (280 MW installés en 2004). Le marché français est donc plus de 50 fois inférieur à celui de l'Allemagne, ce qui explique en partie que les prix de vente des systèmes sur le marché français soient plus élevés qu'outre Rhin. Les 2 régions de France continentale les plus actives sont sans surprise Rhône Alpes (38 % du marché) et Languedoc Roussillon (12%) qui concentrent une forte partie des industriels français du secteur, et trouvent donc un intérêt légitime à soutenir plus fortement qu'ailleurs cette activité. Le nouveau dispositif de crédit d'impôt qui se substitue en 2005 en grande partie aux aides directes de l'ADEME est moins avantageux pour les particuliers que le dispositif 2004, et pourrait induire un ralentissement du marché sur 2005. Environ 2/3 de la puissance financée jusqu'à présent l'a été dans les DOM (les TOM et la Corse ayant des volumes marginaux à l'intérieur de ce programme). Ceci est dû à un potentiel plus important de sites isolés dans les DOM, à l'efficacité des mécanismes de défiscalisation mis en place, à un tarif d'achat de l'électricité d'origine photovoltaïque 2 fois plus élevé qu'en France continentale, mais aussi à une volonté de l'ADEME et de ses partenaires locaux de concentrer l'installation de générateurs photovoltaïques dans les zones où les coûts de production de l'électricité sont les plus élevés. Ainsi 4 régions d'outre mer concentrent 2 fois plus de puissance installée que la France continentale seule (13,2 MW contre 6,9 MW). On peut estimer que le chiffre d'affaires généré en 2004 par le marché des générateurs photovoltaïques raccordés au réseau a été de 16,7 M€. Les générateurs photovoltaïques ont été principalement installés dans l'habitat individuel avec une TVA à 5,5 %. Le prix de vente moyen d'un système HT était de 7,2 €/W installé en 2004. Les aides publiques se sont établies autour de 4,3 €/W soit 57 % du coût TTC supporté par le particulier. On note une augmentation significative de la puissance moyenne du kit photovoltaïque moyen déposé sur une habitation: de 1 kW en moyenne au début du décollage du marché en 1999 on est passé à 2,3 kW en 2004. 45 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Le marché des bâtiments tertiaires a lui plus de mal à se développer avec environ une trentaine d'installations financées. Cependant et pour la première fois en France, 2 installations de plus de 100 kW ont été financées en 2004. Ceci va sans doute donner lieu à terme, comme chez nos voisins allemands, à un développement de centrales photovoltaïques dépassant le mégawatt, qui permettent par économie d'échelle d'atteindre des coûts très bas (jusqu'à 4,1 €/W d'un générateur photovoltaïque réalisée en région parisienne en 2005. En matière de sites isolés, le chiffre d'affaires généré a été de 2,2 M€ en 2004. Les générateurs photovoltaïques ont été installés principalement dans l'habitat individuel sans TVA grâce aux financements FACE (environ 2/3 des installations, le reste étant financé par le régime urbain). Le prix de vente moyen d'un système HT était environ de 20 €/W installé en 2004. Les prix sont stables autour de 20 €/W ces 3 dernières années, ce qui est normal étant donné l'étroitesse de ce marché et sa stabilité dans les volumes. Les aides publiques sont en général de 95% du coût global de l'installation, le particulier devant participer au moins à hauteur de 5%. La région Languedoc Roussillon est traditionnellement la région phare en ce qui concerne ce type d'installations de par son potentiel de sites isolés et un tissu d'acteurs dynamiques et performants, suivie par PACA et Rhône Alpes. La puissance des générateurs installés varie selon les usages. Elle est d'environ 500 W en moyenne pour les petites applications hors domestique (chloration d'eau, éclairage de déchetterie), de 2 kW en moyenne pour les habitats, et de 4 kW en moyenne pour les habitats qui servent aussi à des activités professionnelles (gîtes, refuges, pisciculture, agriculture…). Dans les DOM, on peut estimer que le chiffre d'affaires généré par le marché du photovoltaïque raccordé au réseau a été de 19,5 M€ en 2004. Les générateurs ont été principalement installés dans l'habitat individuel dans le cadre des programmes de défiscalisation. Les installations sont maintenues et exploitées par les systémiers avant que d'être revendues aux particuliers. Le prix de vente moyen d'un système était environ de 9 €/W installé en 2004. Les aides publiques directes se sont établies à 2,8 €/W soit 31 % du coût global. Le mécanisme de défiscalisation apporte entre 30 et 40 % du coût global, le reste étant financé par la vente d'électricité à EDF (0,29 €/kWh). La puissance financée en Martinique et en Réunion dépasse le mégawatt, la Guadeloupe ayant quant à elle a fait le choix de partager les financements à 50/50 avec les sites isolés. En Guyane, étant donné le potentiel existant, priorité a été donné au financement des sites isolés. Le développement du photovoltaïque raccordé au réseau dans les TOM quant à lui est limité par l'absence de tarif d'achat, et ce malgré les coûts de production d'électricité les plus élevés de France. Le chiffre d'affaires généré par le marché des sites isolés dans les DOM a été estimé à 20 M€ en 2004. Les générateurs photovoltaïques installés l'ont été principalement dans l'habitat individuel à un prix de vente moyen de 25 % de plus qu'en France continentale. Les prix sont cependant en baisse ces 3 dernières années (environ – 25%), grâce à un effort de productivité de la part des systémiers provoqué par la diminution des taux d'aides publiques directes. Les aides publiques sont en moyenne de 5,57 €/W soit un peut moins de 20 % du prix de l'installation. On estime entre 30 et 40% l'aide apportée par la défiscalisation, le reste étant financé par la redevance mensuelle payée par l'usager. Au-delà de 2005, la poursuite de l’évolution du marché est très dépendante de la tarification d’achat, qui pourrait être modifiée dans un sens plus favorable. 46 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 2. Les technologies : état et perspectives d’évolution Au niveau des technologies en place, la filière silicium reste la principale filière industrielle française, avec la société Photowatt de Bourgoin Jallieu en tant que principal opérateur sur les cellules et les modules, mais aussi de plus en plus d’acteurs répartis en amont sur le matériau et les plaquettes et en aval en tant que systémiers. En tant que production commerciale, la seule autre technologie présente est le silicium amorphe, avec FEE et Solems, mais très marginalement. La baisse de coût des modules et des systèmes installés est comme partout une priorité. L’effet de masse est évidemment important, mais la R&D a aussi un rôle à jouer, notamment pour l’amélioration des performances, des procédés de fabrication, et pour imaginer des ruptures technologiques. Les projets de R&D en France portent donc logiquement sur la filière silicium, avec des intervenants du CEA, du CNRS et des universitaires, en partenariat avec les industriels concernés. Deux autres filières sont actuellement soutenues fortement au niveau de la R&D : - Pour le moyen terme, la filière CIS, avec une technologie de dépôt électrolytique, sur laquelle travaille essentiellement l’IRDEP, unité mixte de recherche entre EDF et le CNRS – ENSCP. Cette filière apparaît prometteuse en terme de coût, dès lors que les rendements ne seront pas trop sensiblement inférieurs à ceux de la filière silicium. - Pour le long terme, la filière organique, ou nano-composites, sur laquelle sont impliqués le CEA et de nombreux laboratoires du CNRS. L’état de l’art actuel consiste en des rendements reproductibles d’au moins 3%. Les cibles de 5 puis 7%, avec des stabilités accrues sont visées dans les années à venir. Là-aussi, le principal attrait pourrait être le coût de fabrication. Une des retombées connexes possibles est l’exploitation des propriétés des nanomatériaux ou nanocomposites pour accroître le rendement des cellules de technologie plus conventionnelle. Les actions de R&D doivent porter au-delà des cellules et des modules : le photovoltaïque est avant tout un système composé de cellules, de modules qui constituent le composant de base d’une installation, de composants électroniques qui gèrent cette installation et enfin d’intégration de cette technologie dans les bâtiments. Cet ensemble constitue un système pour lequel l’efficacité sera d’autant plus grande que l’optimisation aura été étudiée globalement et non pas réalisée par un simple assemblage de composants performants. Concernant le stockage, des travaux sont menés au CEA et au CNRS sur des technologies de batteries performantes et bas coûts. Sur Cadarache, une plate-forme pour le stockage dédié au photovoltaïque permet de tester des batteries sur de longues durées et selon des scenarii typiques d’une installation photovoltaïque. Une caractérisation des dégradations de ces batteries est toujours réalisée afin de pouvoir mettre en œuvre des protocoles de fonctionnement optimisés ; le but est d’allonger la durée de vie de ces batteries qui constitue souvent le point faible d’une installation en site isolé. Au-delà de toutes ces actions, une évolution est en cours dans le paysage national. Faisant le constat qu’en France, la R&D sur le solaire en général et sur le photovoltaïque en particulier était dispersée, le projet INES (Institut National de l’Energie Solaire) est actuellement en développement : Son but est de rassembler les compétences actuelles en même lieu et de disposer des moyens et de la taille critique nécessaires pour constituer un pôle fort sur l’énergie solaire au même titre que d’autres instituts européens. 47 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Sur une initiative du Département de la Savoie et de la région Rhône-Alpes, les principaux acteurs de la recherche française sur l’énergie solaire, le CEA et le CNRS en collaboration avec le CSTB, se sont rapprochés autour de ce projet fédérateur commun qui est situé à Chambéry, dans une région où sont déjà présents de nombreuses équipes de R&D et de nombreux industriels du solaire photovoltaïque (dont Clipsol, Photowatt, Tenesol). Les composantes thématiques de cet institut sont : (1) l’énergie solaire thermique, (2) l’énergie solaire photovoltaïque, avec sur chacune de ces thématiques un traitement de l’ensemble de la filière (capteurs ou modules, stockage de l’électricité ou de l’énergie, système, démonstration et tests) et (3) l’intégration dans le bâtiment, qui doit conduire à traiter les interfaces avec les charges thermiques et électriques de ce bâtiment, sans oublier les questions de conception architecturale et de confort, pour arriver à des bâtiments présentant des performances énergétiques intéressantes. Cette dernière thématique est traitée en étroite collaboration avec le CSTB, et plusieurs bâtiments de recherche et de démonstration seront construits sur une plate-forme. Le CEA a donc décidé de regrouper une grande partie de ses forces actuellement présentes sur 3 sites CEA – Saclay, Cadarache et Grenoble – dans les bâtiments existants ou en construction, et le CNRS prévoit des détachements de personnes. Dans un premier temps, l’effectif prévu est de 80 permanents affectés à ce projet dès 2006. 48 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Effiziente Rohstoffnutzung: Option Dünnschichtsolarzellen Produktion von CIS-Modulen bei Würth Solar Dipl. Ing. Bernhard Dimmler Entwicklungsleiter Würth Solar GmbH & Co.KG Reinhold-Würth-Str. 4, D-71672 Marbach am Neckar [email protected] http://www.wuerth-solar.de 1. Einleitung Kristallines Silizium (c-Si) ist das mit weitem Abstand wichtigste und in der Produktion am weitesten fortgeschrittene Material in der Photovoltaik. Im Jahre 2004 lag der Anteil für c-Si bei weit über 90% des Weltmarktes. Dünnschichtmaterialien wie amorphes Silizium und die polykristallinen Verbindungshalbleiter CdTe und Cu(In,Ga)Se2 (CIS) entwickeln sich gut, die Produktionstechnologien sind jedoch noch nicht so weit fortgeschritten. Unter diesen 3 wichtigsten Materialien in Dünnschichttechnik ragt CIS wegen seiner hervorragenden Eigenschaften als interessantester Kandidat für den Wettbewerb mit c-Si heraus. In den letzten Jahren wurden erhebliche Fortschritte in Richtung Massenproduktion erzielt; die Produktionsvolumina weltweit sind allerdings immer noch klein bei maximal 2 MWp Jahresproduktion (Shell Solar / Camarillo und Würth Solar / Marbach). Mit der fortschreitenden Verbesserung der Produktionstechnik und der Hochskalierung auf mehrere zigMWp/a wird erwartet, dass CIS mittelfristig zu vergleichbaren bis geringeren Kosten herstellbar sein wird als c-Si. Eine wichtige Voraussetzung dafür ist, dass die Produktivität (Wirkungsgrad, Ausbeute, Durchsatz) - wie sie in der Pilotlinie der Würth Solar bei ca. 2 MWp/a bereits stabil nachgewiesen wurde - in größere Fertigungslinien übertragen werden kann. Würth Solar konnte mit dem erreichten technischen Stand die Annahmen von anerkannten Kostenstudien - wie z.B. in // zu finden - erreichen bzw. teilweise sogar übertreffen. Ein Hauptfaktor für niedrige Modulkosten ist das Erreichen eines hohes Modulwirkungsgrades bei hoher Prozessausbeute und hohen Durchsätzen. Der langfristig entscheidende Faktor werden die Materialkosten sein. CIS erfüllt alle diese Bedingungen hervorragend im Vergleich sowohl zu c-Si als auch zu den anderen Dünnschichtmaterialien. Für die Zukunft können bei CIS sowohl beim Wirkungsgrad als auch bei den Materialkosten noch erheblich Potenziale ausgeschöpft werden. 2. Modulproduktion Die Firma Würth Solar wurde im Jahre 1999 in Marbach am Neckar gegründet. Ausgangspunkt waren die Vorarbeiten an der Universität und des Zentrums für Sonnenenergie- und Wasserstoff-Forschung (ZSW) Stuttgart mit Modulwirkungsgraden auf 30cm x 30cm Glassubstraten bis 12%. Die Standardmodulgröße ist 60cm x 120cm. Nach einer Planungs- und Konstruktionsphase war der Produktionsbeginn im Jahre 2000. Seither fanden kontinuierliche Verbesserungen statt, um entsprechende Qualitäts- und Produktivitätsziele in einer industrierelevanten Fertigung nachzuweisen. Die Fertigungslinie ist in wesentlichen Teilen automatisiert und läuft im kontinuierlichen Schichtbetrieb. Nach Plan wurde Anfang 2001 ein mittlerer Modulwirkungsgrad von über 8 Prozent erreicht und 49 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 liegt heute bei ca. 11 – 11,5%. Anfang 2004 wurde die Maximalkapazität der Pilotlinie mit ungefähr 1,5 MWp/a erreicht. Im Hintergrund der Produktionsaktivitäten unterstützt das ZSW die fortlaufenden Prozessoptimierungen mit Fehleranalysen und Verbesserungsmaßnahmen. Dort werden auch umfangreiche beschleunigte Alterungstests und Feldversuche durchgeführt. Zur weiteren Ausschöpfung der Kostenpotenziale werden Vorentwicklungen für modifizierte und alternative Materialien und Verfahren in enger Abstimmung mit Würth Solar durchgeführt. Die wichtigsten sind die weitere Steigerung der Modulqualität, vollständig Kadmiumfreie CISModule und flexible Materialien als Substrat. 2.1. Prozesse Die Verfahren zu Herstellung von CIS-Modulen wurden weit gehend vom Entwicklungspartner ZSW übernommen. Der Schlüsselprozess ist die Herstellung der Cu(In,Ga)Se2 – Schicht mittels gleichzeitigen, thermischen Verdampfens der Elemente im Hochvakuum bei Temperaturen um 500°C im Durchlaufverfahren. In Abbildung 1 ist der gesamte Schichtaufbau und die Verschaltung zweier Einzelzellen gezeigt. ZnO:Al (1 µm) µm) (1 i-ZnO (0.05 µm) CdS (0.05 µm) Cu(In,Ga)Se 22 (2 µm) µm) (2 Mo (0.5 µm) µm) (0.5 Substrate SLS glass (3 mm) mm) (3 Abbildung 1: Schematischer Aufbau der CIS-Zelle und die integrierte Serienverschaltung zweier Einzelzellen im Modul. Aus Abbildung 1 lässt sich die vollständige Prozessabfolge ableiten. Die Produktion bei Würth Solar beginnt mit der Reinigung von standardmäßig 3 mm dicken Fenstergläsern (Natronkalkglas) der Größe 60cm x 120cm. Der Rückkontakt aus ca. 0,5 µm dickem Molybdän wird mittels DC-Magnetron-Sputtern hergestellt. Nach dem ersten Strukturierungsschritt (Festlegung des Moduldesigns in Zahl und Größe der Einzelzellen) mittels Lasertechnik wird die CIGS-Schicht in einer Dicke von 2 µm abgeschieden. Danach erfolgen die Abscheidungen von Zwischenschichten jeweils in einer Dicke von 0,05 µm aus CdS (chemisches Tauchbad) und einer undotierten Schicht aus ZnO (RF-MagnetronSputtern). In einem 2. Strukturierungsschritt (mechanisch) wird der Rückkontakt partiell freigelegt, damit mit dem Frontkontakt aus 1 µm dotiertem ZnO (DC-Magnetron-Sputtern) die Serienverschaltung der Einzelzellen realisiert werden kann. In der abschließenden 3. Strukturierung wird das ZnO am Rande jeder Zelle mechanisch getrennt. Diese Rohmodule werden nun an den beiden äußersten Zellen mit Metallbändchen, die auf die Modulrückseite zur Anschlussdose geführt werden, kontaktiert. Schließlich wird mit einer zweiten Glasscheibe, die nach Einsatzanforderungen in Dicke und Art variabel ist, und einer transparenten Klebefolie eine Verbundglas hergestellt, das die Langlebigkeit des CIS-Moduls gewährleistet. In /2/ und /3/ sind weitere Details der Herstellprozesse zu finden. Alle Beschichtungen werden ganzflächig im kontinuierlichen Durchlaufverfahren ausgeführt. 50 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 2.2. Modulqualität Modulwirkungsgrad (Apertur) [%] Alle angegebenen Wirkungsgrade beziehen sich auf die sogenannte Aperturfläche. Diese beinhaltet alle aktiven Zellen einschließlich der Serienverschaltung. Nach einer kurzen Anfahrphase wurde Anfang 2001 ein mittlerer Wirkungsgrad von über 8% erreicht. Dieser Wert stieg auf 9-10% in 2002, 10-11% in 2003 und auf 11,0 bis 11,5% in 2004. Die höchsten erreichten Werte der Modulwirkungsgrade liegen um 13%. Dies entspricht einer elektrischen Leistung von 85 W für das Standardmodul gemessen unter Standardtestbedingungen. Die genauen Zahlen über die Jahre sind in Abbildung 2 graphisch dargestellt. 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 2001 2002 2003 2004 Jahr Abbildung 2: CIS-Modulwirkungsgrade für 60cm x 120cm im Jahresmittel Diese Ergebnisse wurden mit zunehmenden Stückzahlen von einigen 100 im Monat in 2001 bis über 20.000 Stück pro Jahr ab 2004 erreicht. Unter Annahme realistischer Lernkurven wird erwartet, dass mit der existierenden Technik und Maximalwerten um 13% ein mittlerer Wirkungsgrad von 12,5% innerhalb der nächsten 1 bis 2 Jahre erreichbar ist. Mit teilweise schon im Labormaßstab realisierten Ergebnissen durch Schicht- und Verfahrensmodifikationen und deren geplante Umsetzung in die Produktion ist es realistisch, dass Wirkungsgrade von CIS-Modulen von 14 – 15% innerhalb der nächsten Dekade erreichbar sind. 2.3. Produktivität Prozessausbeute und Durchsatz pro Zeit sind die wichtigsten Kostenfaktoren einer Produktionslinie. Die Multiplikation der Ausbeute der Einzelprozesse ergibt die Gesamtausbeute. Bei/nach jedem Prozess wird das Prozessergebnis gemessen und bewertet. Die Kontrollmethoden gehen von der Messung von elektrischen oder optischen Eigenschaften in/an der Maschine bis zur visuellen Kontrolle durch das Bedienungspersonal. Das letztendlich wichtigste Qualitätskriterium ist die abschließende Strom-Spannungs-Kennlinie, die unter Standardtestbedingungen am Sonnensimulator aufgenommen wird. Die Ausbeute errechnet sich aus dem Verhältnis der Anzahl der über den festgelegten Qualitätsgrenzen liegenden auszuliefernden Module zu der Anzahl der in die Linie eingeschleusten Substratgläsern. Die Entwicklung der Linienausbeute je Quartal von Mitte 2001 bis Ende 2004 ist in Abbildung 3 dargestellt. 51 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 90% 80% Ausbeute [%] 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Q3/01 Q4/01 Q1/02 Q2/02 Q3/02 Q4/02 Q1/03 Q2/03 Q3/03 Q4/03 Q1/04 Q2/04 Q3/04 Q4/04 Quartal / Jahr Abbildung 3: Durchschnittliche Ausbeute je Quartal bei der Produktion von CIS-Modulen bei Würth Solar. Die Linienausbeute verbesserte sich von anfänglich ca. 20% fast kontinuierlich bis Ende 2003 auf Werte von gut über 80% und liegt seither stabil bei ca. 85%. Dies wurde durch intensive Prozess- und Anlagenoptimierungen und kontinuierliche Verbesserungsmaßnahmen in der Qualitätskontrolle erreicht. Im Vergleich mit ähnlichen innovativen Produktionsverfahren in der Photovoltaik oder z.B. der Produktion von Flachbildschirmen sind dieser Verlauf und das Niveau als sehr gut zu bezeichnen. Dabei ist nicht zu vergessen, dass viele Prozessschritte zur Herstellung von CIS-Modulen neu sind und die Anlagentechnik nach wie vor prototypisch ist. Eine weitere Steigerung der Linienausbeute bis zu 90% ist realistisch. Wie in einer detaillierten Kostenstudie aus dem Jahre 1997 /1/ abgeschätzt, können CISModule bei Fertigungskapazitäten von 50MWp/a weit unter 1 Euro/Watt hergestellt werden. Die Randbedingungen, die damals für die Produktivität der Linie und er Qualität der Module angenommen worden waren, konnten nun in der Pilotlinie von Würth Solar unter realistischen Umständen nachgewiesen werden. Im nächsten Schritt wird es nun darum gehen diese guten Ergebnisse in einer großen Fertigungslinie zu reproduzieren und weiter zu verbessern. 2.4. Serienfertigung Der nächste logische Schritt ist die weitere Skalierung der CIS-Fertigung bei Würth Solar. Im Rahmen der Bilanzpressekonferenz im April 2005 kündigte der Vorsitzende des Beirats der Würth Gruppe, Prof. Dr. h.c. Reinhold Würth, den Bau einer neuen Produktionsstätte für CISPhotovoltaikmodule mit einer Investitionssumme von rund 55 Millionen Euro an. Der Standort wird in der Nähe der Konzernzentrale in Künzelsau im benachbarten Schwäbisch Hall sein. Die Bauaktivitäten sind schon im Gange; der Start dieser Produktionslinie ist für die 2. Jahreshälfte 2006 geplant. Die jährliche Produktionskapazität der neuen Fabrik wird anfänglich bei 15 Megawatt liegen und ab Anfang 2007 zur Verfügung stehen. 52 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 3. Zuverlässigkeit 3.1. Zertifizierung Nach gezielten Prozess- und Materialoptimierungen mit dem Ziel einer möglichst langen Lebensdauer bei gleichbleibender Modulqualität wurden Standardmodule der Würth Solar beim TÜV Rheinland gemäß EN61464 (beschleunigte Alterung) getestet und Anfang 2004 erfolgreich zertifiziert. Damit ist eine stabile Modulfunktion im Feld über mindestens 20 bis 25 Jahre zu erwarten. 3.2. Feldtests Neben den beschleunigten Alterungstests sind Feldversuche für den tatsächlichen Einsatzfall entscheidend für die Zuverlässigkeit der Module. Aus diesem Grunde werden an mehren Standorten CIS-Module von Würth Solar kontinuierlich getestet. Diese Module zeigen sehr stabile Funktion über mehrere Jahre. Repräsentativ ist dies anhand der Ergebnisse eines Feldtests über die letzten 2 Jahre auf dem Testgelände des ZSW auf der Schwäbischen Alb (Widderstall) in Abbildung 4 dargestellt. Die Messwerte wurden jeweils bei 800 Watt/m2 Einstrahlung aufgenommen und auf 25°C zum direkten Vergleich korrigiert. 75 Output Power (W) 70 65 60 55 50 May. Aug. 03 03 Nov. 03 Jan. 04 May. 04 Aug. 04 Nov. 04 Jan. 05 May. 05 Abbildung 4: Elektrische Leistung eines repräsentativen CIS-Moduls bei 800 Watt/m2 Einstrahlung (offene Symbole ... Messwerte, ausgefüllte Symbole ... auf 25°C korrigierte Messwerte). Nach einem für CIS-Module bekannten anfänglichen Verbesserungseffekt verursacht durch Licht (light soaking) bleibt die Modulleistung über 2 Jahre bis heute stabil bei ca. 65 Watt. Dies entspricht einer elektrischen Leistung von 81 Watt bei einer Einstrahlung von 1000 W/m2. Weitergehende Informationen sind in /4/ zu finden. Letztendlich ist für den Nutzer einer PV-Anlage die sogenannte Energieernte (energy rating) die erzeugte Energie pro installierte Modulleistung entscheidend. Aus mehreren direkt vergleichbaren Anlagen mit vorher vermessenen Modulen aus mono- und multikristallinem 53 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Silizium und dem Würth Solar CIS-Modul schneidet das CIS-Modul am besten ab. Die erzeugte Energie bezogen auf die installierte Modulleistung liegt um 5 bis 10 % höher als für die Siliziummodule. Diese Erkenntnis deckt sich mit anderen Untersuchungen. Die Gründe hierfür sind das Schwachlichtverhalten, eine bessere Anpassung an das Sonnenspektrum und ein kleinerer Temperaturkoeffizient der CIS-Module. Detailliertere Zahlen und Hintergründe sind in /5/ zu finden. 4. CIS-PV-Anlagen Vorteile der CIS-Module sind neben einer hohen Qualität auch die große Flexibilität in Größe, Form und elektrische Parameter und auch das homogen mattschwarze Aussehen. Das Produktportfolio der Würth Solar umfasst neben dem Standardmodul der Größe 60cm x 120cm auch größere Module und eine Vielzahl von meist kleiner Spezialmodulen, die an die Anforderungen des Kunden in Größe und elektrische Parameter für eine Produktintegration angepasst sind. Für die gebäudeintegrierte Anwendung hat Würth Solar zahlreiche Variationen wie Semitransparenz, Isolierglasmodule und farbliche Gestaltung zu bieten. Beispielhaft sind in den Abbildungen 5 und 6 zwei Referenzprojekte gezeigt. Die PV-Anlage in Abbildung 5 besteht aus 1.300 rahmenlosen CIS-Modulen, die bis in eine Höhe von 104 m in die Ost- und Südfassade integriert sind. Insgesamt hat die Anlage eine installierte Modulleistung von 100 kWp und soll elektrische Energie von ca. 70.000 kWh pro Jahr erwirtschaften. Abbildung 5: die Schapfenmühle, ein Getreidesilo in der Nähe von Ulm mit integrierter PV-Anlage mit 1.300 CIS-Modulen von Würth Solar auf der Ostund Südseite. Ein anderes Beispiel ist eine weitere, sehr gelungene Integration von CIS-Modulen in ein Bürogebäude in München. 56 rahmenlose CIS-Module mit insgesamt 3,7 kWp sind zwischen den Fenstern angeordnet. 54 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Abbildung 6: CIS-Module integriert in die Fassade eines Bürogebäudes (Fa. TGA-Consult, Foto Michael Voit). Diese Installationen sind vorzügliche Beispiele für eine gute architektonische Gestaltung von Fassaden mit CIS-Modulen mit hochwertigen elektrischen Eigenschaften verbunden mit hohem ästhetischem und funktionellem Charakter. 5. Zusammenfassung Gemeinsam mit seinem Entwicklungspartner ZSW konnte die Würth Solar nachweisen, dass Dünnschichtsolarmodule mit Cu(In,Ga)Se2 als Absorber die höchsten Wirkungsgrade unter den Dünnschichtmodulen und auf vergleichbarem Niveau wie kristallinem Silizium erzielt und unter industriellen Bedingungen mit hoher Produktivität hergestellt werden können. Mit diesen Ergebnissen aus der Pilotlinie wurde inzwischen entschieden, dass Würth Solar nun als erste Firma weltweit CIS-Module in einer großen Produktionslinie mit einer anfänglichen Produktionskapazität von 15 MWp/a in Schwäbisch Hall aufbauen und betreiben wird. CIS-Module zeichnen sich nach erfolgreicher Zertifizierung nach EN41646 und sehr guten Ergebnissen im Einsatz durch eine hohe Zuverlässigkeit aus. CIS-Module von Würth Solar eignen sich mit seinen sehr vielfältigen optischen und elektrischen Gestaltungsmöglichkeiten von der Produktintegration im Inselbetrieb bis hin zu architektonisch hochwertigen Gebäudeintegration im netzgekoppelten Betrieb. Die Arbeiten für die hier dargestellten Ergebnisse wurden teilweise mit Unterstützung des ”Bundesministeriums für Wirtschaft und Arbeit (BMWA)”, des ”Bundesministeriums für Umwelt, Naturschutz und Reaktorsicherheit (BMU)”, dem ”Land Baden-Württemberg”, der ”Stiftung Energieforschung Baden-Württemberg”, und der “Europäischen Kommission” im Rahmen verschiedener Forschungsprojekten durchgeführt. Literaturnachweis: // J.M. Woodcock, H. Schade, H. Maurus, B. Dimmler, J. Springer, A. Ricaud, Proc. of the 14th European Photovoltaic Solar Energy Conf., Stephens & Associates, Bedford, UK, 1997, S. 857ff. /2/ M. Powalla, B. Dimmler, “Scaling up issues of CIGS solar cells”, Thin Solid Films 361362, 2000, S. 540ff. /3/ M. Powalla and B. Dimmler, “Pilot Line Production of CIGS Modules: First Experience of Processing and Further Developments”, Proc.29th IEEE Photovolt. Spec. Conf., 2002, S. 571ff. /4/ H.-D. Mohring, D. Stellbogen, R. Schaeffler, S. Oelting, R. Gegenwart, P. Konttinen, T. Carlsson, M. Centagorda, and W. Hermann, Proc. of the 19th EPVSEC (2004) S. 2098 /5/ B. Dimmler, M. Powalla, R. Schaeffler, Proc. 31st IEEE Photovoltaic Spezialist Conference, 2005, S. 189ff 55 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Vergleich von Energieaufwand und Umweltbelastungen von PV-Anlagen mit konventionellen Kraftwerken Dr. Niels Jungbluth ESU - services, environmental consultancy for business and authorities Kanzleistrasse 4, CH-8610 Uster [email protected] http://www.esu-services.ch This is a reprint of an article published in Progress in Photovoltaics: Research and Applications, 2005(13), pp. 429-446, Copyright © 2005 John Wiley & Sons, Ltd Life Cycle Assessment for Crystalline Photovoltaics in the Swiss ecoinvent Database Abstract This paper describes the life cycle assessment (LCA) for photovoltaic (PV) power plants in the new ecoinvent database. Twelve different, grid-connected photovoltaic systems were studied for the situation in Switzerland in the year 2000. They are manufactured as panels or laminates, from mono- or polycrystalline silicon, installed on façades, slanted or flat roofs, and have 3kWp capacity. The process data include quartz reduction, silicon purification, wafer, panel and laminate production, mounting structure, 30 years operation and dismantling. In contrast to existing LCA studies, country specific electricity mixes have been considered in the life cycle inventory (LCI) in order to reflect the present market situation. The new approach for the allocation procedure in the inventory of silicon purification, as a critical issue of former studies, is discussed in detail. The LCI for photovoltaic electricity shows that each production stage is important for certain elementary flows. A life cycle impact assessment (LCIA) shows that there are important environmental impacts not directly related to the energy use (e.g. process emissions of NOx from wafer etching). The assumption for the used supply energy mixes is important for the overall LCIA results of different production stages. The presented life cycle inventories for photovoltaic power plants are representative for newly constructed plants and for the average photovoltaic mix in Switzerland in the year 2000. A scenario for a future technology (until 2010) helps to assess the relative influence of technology improvements for some processes. The very detailed ecoinvent database forms a good basis for similar studies in other European countries or for other types of solar cells. 1. Introduction Life cycle assessment (LCA) aims at comparing and analysing the environmental impacts of products and services. The International Organization for Standardization (ISO) has standardized the basic principles [1]. An LCA consists of four steps. The goal and scope definition describes the underlying questions, the system boundaries and the definition of a functional unit for the comparison of different alternatives. The flows of pollutants, materials and resources are investigated and recorded in the inventory analysis. The elementary flows (emissions and resource consumption) are described, characterized and aggregated for 56 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 different environmental problems during the impact assessment. Final conclusions are drawn during the interpretation. Normally LCA aims to analyse and compare different products, processes or services that fulfil the same utility (e.g. photovoltaics against nuclear power). It is used for hot spot analysis, product or process improvement, marketing and environmental policy. LCA studies for photovoltaic power plants have a long tradition of more than 15 years (e.g. [2-14]). The published studies show a high variation in results and conclusions. The cumulative energy demand, for example, has been investigated by different authors ranging from 3410 to 13’400 MJ-eq per square metre of a polycrystalline panel. The main reasons for the different LCA results have been evaluated in the late nineties [15-17]. Critical issues during modelling of a life cycle inventory (LCI) for photovoltaics are: modelling of silicon inputs and use of off-grade or solar-grade silicon, allocation between different silicon qualities in the silicon purification process, power mixes assumed for the production processes, and process specific emissions. The production technology for photovoltaic power plants has constantly been improved over the last decades, e.g. for the efficiency of cells, the amount of silicon required, and the actual capacity of production processes. The data availability is a major problem for establishing a high quality inventory, because only few producers do provide reliable and verifiable data. The Swiss life cycle inventory for photovoltaics [12, 13], which formed the basis for many studies in this research area, has recently been updated. This article presents the latest results from this research work. The terms of use of this database do not allow a full publication of the inventory data in such an article nor would this be possible due to the extend of necessary information, but all assumptions are documented in detail in the ecoinvent reports [18, 19]. The Swiss Centre for Life Cycle Inventories has combined and extended different LCI databases. The goal of the ecoinvent 2000 project was to provide a set of unified and generic LCI data of controllable quality and full transparency. The project aimed at updating and extending the Swiss “Ökoinventare von Energiesystemen” [12]. The data are mainly investigated for Swiss and Western European conditions. The LCA database ecoinvent contains more than 2'500 datasets of goods and services from the energy, transport, building materials, chemicals, pulp and paper, waste treatment and agricultural sector. Several new materials and services have been investigated as compared to the 1996 version. 2. Goal, Scope and Background Twelve different, grid-connected photovoltaic systems were studied, namely ten different small scale plants of 3kWp (kilo watt peak) capacity and installed in the year 2000 in Switzerland, and two slanted roof plants based on a scenario with a future production technology that might be applied until 2010 (see Table 1). For this scenario a reduction of energy consumption in different stages has been assumed based on minimum figures critically evaluated from literature. The plants differ according to the cell type (mono- and polycrystalline silicon, mc-Si and pcSi, respectively), and the place of installation (slanted roof, flat roof and façade). Slanted roof and façade systems are further distinguished according to the kind of installation (building integrated i.e. frameless laminate or mounted i.e. framed panel). The actual electricity mix produced in 2000 with different types of PV power plants in Switzerland has also been modelled. 57 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Table 1: Overview of the types of photovoltaic 3 kWp systems investigated Installation Slanted roof Flat roof Façade Panel type 1) Panel Panel Laminate Laminate Laminate Laminate Panel Panel Panel Panel Laminate Laminate Cell type mc-Si pc-Si mc-Si pc-Si mc-Si, future pc-Si, future mc-Si pc-Si mc-Si pc-Si mc-Si pc-Si 1) Panel = mounted; Laminate = integrated in the roof construction, mc-Si = monocrystalline silicon, pc-Si = polycrystalline silicon. 3. Life cycle inventory All subsystems shown in Fig. 1 are included within the system boundaries. The process data include quartz reduction, silicon purification, wafer, panel and laminate production, manufacturing of converter and mounting infrastructure and 30 years of operation. Furthermore transport of materials, of energy carriers, of semi-finished products and of the complete power plant, as well as waste treatment processes for production wastes and end of life wastes are considered in all process stages. The infrastructure for all production facilities with its land use has also been roughly assessed. Air- and waterborne processspecific pollutants are included as well. The photovoltaic system is divided into unit processes for each of the process stages shown in Fig. 1. The basic assumptions for each of these unit processes are described in the following chapters. Table 4 at the end of this chapter shows the most important parameters for the inventory analysis. silica sand MG-silicon future scenario silicon purification SiCl4 EG-silicon off-grade silicon SoG-silicon pc-silicon CZ-mc-silicon casting wafer sawing cell production electric components panel- and laminate production mounting systems installation 3kWp plants operation electricity Fig. 1: Different sub systems investigated for photovoltaic power plants installed in Switzerland. The future scenario is shown with dotted arrows. MG-silicon: metallurgical grade silicon, EG-silicon: electronic grade silicon, SoG-silicon: solar-grade silicon 58 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 3.1 Metallurgical grade silicon (MG-silicon) The production of MG-silicon (metallurgical grade) with a purity of about 99% is based on carbothermal reduction of silica sand using petrol coke, charcoal and wood chips as reduction agents. The consumption of reduction agents, the electricity use, the quartz input (represented by silica sand), and the emission of air- and waterborne pollutants (CO2, SO2 and trace elements emitted with SiO2 dust) are included in the inventory. The major part of the production in Europe takes place in Norway, but the exact share is not known. The Norwegian electricity mix (with a high share of hydro power) was considered for the inventory (see Table 4). Other producers in France, which use mainly nuclear power, could not be considered because data were not available. By-products of the charcoal production process such as gases, wood spirit or acetic acid are disregarded because they are of minor importance for the economic performance of the plant. They do not bear emissions and requirements from the process and are not allocated to the charcoal as a waste output. An issue of concern, which could not be investigated, is the use of charcoal in this process that originates from Asia or South America and might have been produced from clear cutting rainforest wood [20]. 3.2 Silicon purification MG-silicon is converted to EG-silicon (electronic grade) in the Siemens process (via reaction to trichlorosilane). Inventory data are based on information available for the most important producer in Europe, located in Germany. Thus it can not be regarded as representative for other technologies or production sites. Electricity production is calculated with the in-house mix of the production that uses a natural gas co-generation power plant and hydropower. The purification process provides three different products which are used in three different economic sectors (see Fig. 2). The environmental impacts of the purification process have to be shared between these three couple products. In LCA the problem how to assign the environmental impacts between different couple products is termed as allocation problem. Different approaches how to solve this problem are possible according to the ISO-standards. One approach, i.e. divides all elementary flow according to the revenue formed by the couple products, thus the product with the highest price gets the highest environmental impacts. Another possibility is dividing the elementary flows according to mass flows in the system. Thus i.e. production of hydrogen chloride is allocated to the production of silicon tetrachloride. MG-silicon purification SiCl4 EG-silicon off-grade silicon silicones (plastics) production electronic industry photovoltaic cells Fig. 2: Purification of MG-silicon delivering three different co-products In several photovoltaics LCAs all inputs and outputs for the purification process of MG-silicon have been allocated to the EG-silicon (required for wafer production), because this is the main product from an economic point of view, and no flows have been allocated to the silicon tetrachloride. However, in an LCA study of vacuum insulation (based on silicic acid) inputs and outputs of the purification process have been allocated on the basis of the revenues of EG-silicon and SiCl4 [21]. ISO 14041 states that, "the sum of the allocated inputs and outputs of a unit process shall equal the unallocated inputs and outputs of the unit process" [22]. This rule has been followed for the ecoinvent database. The inputs and outputs of the silicon purification process are shared between all three products. 59 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Table 2 shows some selected inputs, outputs and the allocation factors of the MG-silicon purification process as an example. The first three lines show the co-products and their respective amounts, EG-silicon (0.68 kg), off-grade electronic grade silicon (0.084 kg) and silicon tetrachloride (1.2 kg). The next six lines show examples for some inputs required for the purification of 1 kg of MG-silicon. The three columns to the right show the allocation factors: For instance, 71.1 % of the input "MG-silicon, at plant" is allocated to the 0.68 kg of EG-silicon, 8.9 % to 0.084 kg off-grade silicon and 20 % to 1.2 kg SiCl4. The allocation of inputs and elementary flows is based on different flow specific principles. For material inputs of MG-silicon and hydrogen chloride an allocation based on the mass of chemical elements (Si, H, Cl) in the final products has been chosen. Losses of these inputs are attributed to the main product EG-silicon. The energy input and emissions from the process are allocated only to the two purified silicon products based on economic revenues because it is assumed that these inputs would not be necessary for the sole production of SiCl4. The use of some chemicals and the infrastructure, which is generally necessary for the production process, is shared between all three products based on the respective economic revenue. Table 2: Excerpt of the multi-output process raw data of the purification of 1 kg of MG-silicon and allocation factors used for the three co-products [19] price revenue Unit Location Unit silicon, electronic grade, at plant silicon, electronic grade, off-grade, at plant silicon tetrachloride, at plant technosphere MG-silicon, at plant polyethylene, HDPE, granulate, at plant hydrochloric acid, 30% in H2O, at plant natural gas, burned in boiler condensing modulating >100kW electricity, natural gas, at combined cycle plant, best electricity, hydropower, at run-of-river power plant allocated products silicon, electronic grade, at plant Location Name kg kg kg kg kg kg MJ kWh kWh DE kg 6.76E-1 8.44E-2 1.20E+0 1.00E+0 6.37E-4 2.00E+0 1.22E+2 8.66E+1 2.74E+1 DE % DE DE DE NO RER RER RER RER RER GLO GLO € € 70.36 € 70.36 € 75.00 € 50.67 € MG-silicon, to purification 100 0 0 71.1 72.0 48.4 96.8 96.8 96.8 silicon, electronic grade, offgrade, at plant DE % 0 100 0 8.9 2.4 1.6 3.2 3.2 3.2 20.00 € 1.69 € silicon tetrachloride, Allocation criteria at plant DE % 0 0 100 20.0 25.6 50.0 - Material balance Revenue all products Stoichiometric calculation Revenue purified silicon Revenue purified silicon Revenue purified silicon 15.00 € 18.00 € With the dataset "MG-silicon, to purification" and its allocation factors, three unit process datasets are generated for the ecoinvent database, namely for "silicon, electronic grade, at plant", "silicon, electronic grade, off-grade, at plant", and "silicon tetrachloride, at plant". Thereby, all inputs and outputs are multiplied by the respective allocation factor and divided by the respective amount of the co-product to give the flows per unit mass of product. Table 3 shows an excerpt of the derived unit process raw data. This approach is a simplification, because it is assumed that all off-grade silicon comes directly from the EG-silicon purification. In reality a part is formed from scraps for CZ-Si production (Czochralski grade mc-silicon, see chapter 0) and wafer sawing. These scraps are sold and used directly in the casting process. The inventory for the year 2000 assumes a mix of 50% off-grade silicon and 50% EG-Si. This reflects the fact that due to a crisis in the electronic industry EG-Si has been sold to the PV industry at a considerably low price. This situation might change rapidly once the demand for EG-Si increases again. 60 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Unit silicon, electronic grade, at plant silicon, electronic grade, off-grade, at plant silicon tetrachloride, at plant technosphere MG-silicon, at plant polyethylene, HDPE, granulate, at plant hydrochloric acid, 30% in H2O, at plant natural gas, burned in boiler condensing modulating >100kW electricity, natural gas, at combined cycle plant, best electricity, hydropower, at run-of-river power plant allocated products Unit Name Location Table 3: Derived unit process raw data for the three co-products of "MG-silicon, to purification" (excerpt from [19]) DE DE DE NO RER RER RER RER RER kg kg kg kg kg kg MJ kWh kWh silicon, electronic grade, at plant kg 1 0 0 1.05 6.79E-4 1.4 174.2 124.1 39.2 silicon, electronic grade, offgrade, at plant kg 0 1 0 1.05 1.81E-4 0.4 46.5 33.1 10.5 silicon tetrachloride, at plant kg 0 0 1 0.2 1.36E-4 0.8 - 3.3 Solar-grade silicon (SoG-silicon) A future scenario for the production of solar-grade (SoG) silicon has been assumed based on publications for experimental processes. Different ideas exist for the design of such process. The electricity consumption reported in literature ranged from 15 to 90 kWh/kg. Here we assume an electricity use of 30 kWh/kg which is approximated with the European UCTE mix. Further quantitative data for the use of chemicals and materials in the process were not available, thus such inputs could not be considered in the inventory. It has to be noted that in 2000 no SoG-Si was on the market even if possible production routes have been described already 20 years ago [23]. So far technological and economic constraints hindered the installation of such production facilities. For the future scenario an input of 50% solar-gradesilicon and 50% off-grade silicon to casting or CZ-Si production is assumed. 3.4 Casting EG-silicon, off-grade silicon and SoG-silicon are molten and casted into reusable moulds. Wafers can be directly produced from these polycrystalline blocks. The inventory considers the energy use for melting and some material inputs, but no direct emissions to air and water, because information was not available. 3.5 Czochralski monocrystalline silicon (CZ-mc-silicon) The EG-silicon is molten and a growing crystal is slowly extracted from the melting-pot. Inventory data are based on literature information and environmental reports of one producer in Germany, because other primary information was not available. The product is monocrystalline silicon. Data for electricity consumption range between 48 and 670 kWh/kg. For this study about 120 kWh/kg have been assumed based on information provided by the company Wacker in Germany. The UCTE production mix has been used to model the electricity supply, because this process takes place in different European countries and detailed data for the electricity supply for different producers were not available. For the future scenario a reduction of the electricity consumption rate in the range of lowest figures from literature has been assumed (Table 4). 3.6 Wafer sawing The silicon columns are sawn into wafers of 300 m thickness. Process data include electricity use, water and working material consumption (e.g. stainless steel for saw-blades, argon gas, hydrofluoric and hydrochloric acid). Production wastes to be treated and processspecific air- and waterborne pollutants are considered based on information from literature and environmental reports. Emissions of NOx and nitrate due to surface etching with HNO3 might be important if these etching agents are used, but data for these emissions have only been assessed from one production site. Other producers might apply technologies with 61 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 etching agents like NaOH or KOH, or dry etching. Thus these data are not valid for other production sites. The same data have been used for mc-Si and pc-Si wafer production, because the full information for pc-Si wafer was not available. 3.7 Solar cell production Production of solar cells with a size of 10x10 cm2 includes purification and etching of the wafers. Afterwards wafers are endowed with phosphorus and after further etching processes, front and rear contacts are printed. Process data include working material consumption (acids, oxygen, nitrogen and highly purified water), electricity consumption and production wastes. Furthermore process-specific air- and waterborne pollutants are considered, mainly hydrocarbons and acids. Cell efficiencies are estimated with data provided by several different producers for their actual products (see Table 4). 3.8 Panels and laminate production Solar cells are embedded in layers of ethyl-vinylacetate (one each on the front and the back). The rear cover consists of a polyester, aluminium and polyvinylfluoride (Tedlar) film. A 4 mm glass poor in iron is used for the front cover. The sandwich is joined under pressure and heat, the edges are purified and the connections are insulated. A connection box is installed. The panel gets additionally an aluminium frame. Laminates are modules without a frame that can directly be integrated into the building. Finally, panels and laminates are tested and packed. The process data include materials and energy consumption as well as the treatment of production wastes. Possible changes in the mounting infrastructure have not been assessed separately for the future scenario. 3.9 Mounting systems Panels are mounted on top of houses and laminates are integrated into slanted roofs and façades. Flat roof systems are mounted on the roof. Process data for different systems include construction materials (e.g. aluminium, plastics, steel, etc.) and process energy. Transports of the photovoltaic system from the manufacturing site to the place of operation include personnel transports for mounting. 3.10 Converters and electric equipment Process data for manufacturing the converter and of the electric equipment include construction materials, energy requirement (for converter only), packaging materials (for converter only) and transport services. Electronic components of the converter and electric equipment have not been considered in the inventory due to lack of data. 3.11 Operation of photovoltaic power plants The average solar irradiation in Switzerland is about 1100 kWh per m2 and year. The photovoltaic plants in operation in Switzerland show an average electricity production of 819 kWh per kWp for the years 1992 to 2000 [24]. Due to changing meteorological conditions the annual yields ranged between 770 and 880 kWh per kWp. For the inventory of flat and slanted roof installations only the best 75 % plants with an average production of 885 kWh/kWp have been considered to disregard the less efficient façade installations. An average façade system with vertically oriented panels is calculated to produce 626 kWh per kWp. Water consumption (for cleaning the panels once a year) is included in the inventory. 3.12 Dismantling For the dismantling of photovoltaic power plants standard scenarios used in the ecoinvent project have been taken into account. For larger metal parts of the system and silicon a recycling is assumed. No environmental burdens nor credits have been considered for the 62 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 recycling. In producing processes such materials are also used without a burden from the primary production process. So far no recycled silicon has been used in the year 2000. The remaining parts are incinerated or landfilled. 3.13 Key parameters for life cycle inventories The full life cycle inventories and all assumptions are documented in the ecoinvent database [19]. Table 4 shows the key parameters of the life cycle inventory in ecoinvent Data v1.1 [18]. Main changes in comparison to older Swiss inventories are the update of the energy use in EG-silicon production, the location specific consideration of power consumption throughout the production chain, and the inclusion of many additional process specific emissions. The material efficiency for silicon in the life cycle has also been improved in the last years. For future plants a best case estimation has been made from the ranges provided for different key parameters in the literature. The actual use of MG-silicon has been calculated in the inventory to 11 and 12.3 kg per kWp for mc-Si and pc-Si, respectively. These important figures have been verified with top-down data of the photovoltaics industry [25-27]. Table 4: Key parameters of the life cycle inventory for photovoltaic power production (excerpt from [19]) MG-silicon production electricity use, NO (mainly hydro power) EG-silicon production electricity use, DE, plant specific CZ-silicon production electricity use, UCTE-mix mc-Si and pc-Si wafer thickness wafer sawing gap wafer area weight cell power cell efficiency use of MG-silicon EG-silicon use per wafer process energy mc-Si and pc-Si cells process energy panel/ laminate, mc-Si/ pc-Si number of cells panel area active area panel power efficiency production use of cells mc-Si/ pc-Si process energy 3kWp-plant panel area operation yield, slope-roof yield, facade yield, CH PV electricity mix unit mc-Si pc-Si kWh/kg 11 11 11 11 kWh/kg 103 103 37 37 kWh/kg 123 - 100 - µm µm 2 cm g Wp % g/Wafer g/Wafer kWh/Wafer 300 200 100 6.99 1.65 16.5% 19.0 11.2 0.3 300 200 100 6.99 1.48 14.8% 19.2 11.2 0.3 300 200 100 6.99 1.75 17.5% 16.3 9.3 0.15 300 200 100 6.99 1.57 15.7% 18.1 9.3 0.15 kWh/cell 0.2 0.2 0.11 0.11 cells/panel 2 cm 2 cm Wp % cells/kW p MJ/kW p 112.5 12529 11250 185 97% 608 0.23 112.5 12529 11250 166 97% 677 0.26 112.5 12529 11250 197 97% 571 0.20 112.5 12529 11250 177 97% 637 0.23 m /3kW p 18.2 20.3 17.1 19.1 kWh/kW p kWh/kW p kWh/kW p 885 626 819 885 626 819 885 885 2 mc-Si future pc-Si future mc-Si = monocrystalline silicon, pc-Si = polycrystalline silicon. 63 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 4. Results and Discussion 4.1 Selected results for process stages The first step for the discussion of results is an evaluation of elementary flows over the life cycle.1 Therefore emissions and resource uses are added up for all stages in the life cycle. Results are presented e.g. for one kWh of electricity. Such result tables can be found in the ecoinvent database. Fig. 3 shows the shares of different production stages for some selected elementary flows of a slanted-roof installation with a polycrystalline silicon panel. Nitrogen oxides and BOD are emitted in high share due to the finishing of wafer surfaces. The analysis shows that each production stage might be important for certain elementary flows. 0% 20% 40% 60% 80% 100% Land occupation Carbon dioxide, fossil Nitrogen oxides Particulates, < 2.5 um BOD Gravel, in ground MG-silicon silicon purification casting wafer sawing cell production panel production BOS components operation Fig. 3: Share of process stages for a Swiss grid-connected, 3kWp slanted-roof installation with a polycrystalline silicon panel for selected elementary flows of the inventory. BOS – balance of system with mounting system and electric equipment 4.2 Life Cycle Impact Assessment The next step in the LCA is a life cycle impact assessment (LCIA). The elementary flows (emissions and resource consumption) can be described, characterized and aggregated with different methodologies. Fig. 4 analyses the share of the process stages with different LCIA methods [28]. The cumulative energy demand (CED) is calculated for five classes of primary energy carriers (fossil, nuclear, hydro, biomass, and others (wind, solar, geothermal)). Differences in the results of different types of cumulative energy demands are mainly due to the consideration of location specific electricity mixes. During the operation phase there is the use of solar energy, which dominates the demand in this category. The next LCIA calculates the possible contribution of different gaseous emissions to the problem of climate change (global warming potential). Furtheron it is possible to aggregated a large list of elementary flows to one indicator. Here we use the method of Eco-indicator 99 [29] and ecological scarcity 1997 [30]. The method Eco-indicator 99 characterises different emissions based on a modelling for the damages caused due to these emissions. Thus respiratory effects describe for example illnesses due to the emission of air pollutants that are inhaled. Different types of damages are finally weighted and summed up to one indicators score. Different social perspectives are used by 1 Elementary flows describe the input of resources (e.g. crude oil) and emissions to nature (e.g. carbon dioxide). About 1000 different elementary flows are recorded in the ecoinvent data v1.1. 64 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 the method for such a weighting. The method ecological scarcity 1997 is based on the environmental policy in Switzerland. It weights different pollutants based on the reduction targets for such emissions. The installation is for example quite important for the Individualist perspective of the Ecoindicator 99, which gives a high weighting to the use of metal resources. The Hierachist perspective in the Eco-indicator 99 (H, A) methodology gives a higher weight to the use of energy resources and thus to different stages of the life cycle. The method of ecological scarcity gives a high weight to air pollutants, e.g. NOx. This is the reason why wafer production, with its assumed emissions from etching, is quite important. The analysis shows that depending on the impact assessment method, different types of resource uses or pollutants might be more or less important for the final results and thus different LCIA methods might provide diverging results. 0% 20% 40% 60% 80% 100% non-renewable energy resources, fossil non-renewable energy resources, nuclear renewable energy resources, water renewable energy resources, wind, solar, geothermal renewable energy resources, biomass global warming potential, 100a respiratory effects ecotoxicity ecological scarcity 1997 eco-indicator 99, (H,A) eco-indicator 99, (I,I) MG-silicon silicon purification casting wafer sawing cell production panel production BOS components operation Fig. 4: Share of process stages for a Swiss grid-connected, 3kWp slanted-roof installation with a polycrystalline silicon panel evaluated with different LCIA methods [29-31] 4.3 Uncertainties of data The ecoinvent database assigns uncertainty information (standard deviation) to each single elementary flow in the inventory. This makes it possible to analyse the uncertainties of the final results. Uncertainties introduced by the LCIA methodology are not included in this analysis. Fig. 5 evaluates the uncertainties of the LCIA analysis for the Swiss PV mix with a MonteCarlo (MC) simulation. The highest uncertainties (more than a factor of six) exist for the inventory of radioactive emissions from nuclear power and coal mining. However, also the uncertainties in the results for other damage categories of the Eco-indicator 99 (H,A) can be quite high. 65 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Fig. 5: Uncertainties in the LCIA with Eco-indicator 99 (H, A) calculated in a Monte-Carlo simulation for the Swiss PV electricity mix 4.4 Comparison of different photovoltaic plants Fig. 6 shows a comparison of selected cumulative results for different types of electricity production with mc-Si solar cells. The scenario for the future slanted roof power plant shows the lowest flows in the selected categories. Façade installations have higher impacts than flat roof or slanted roof installations due to the lower productivity. However, some pollutants might be especially important for the flat roof installations that use other types of mounting materials and have a higher weight. Particulates, for example, are emitted during the production of aluminium for the flat roof installations and these installations use in this case study more aluminium. Laminates show a little bit lower results than the panels because the material consumption e.g. for frames is lower. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% facade , mc-Si, laminated, integrated flat roof installation, mc-Si slanted-roof , mc-Si, panel, mounted facade installation, mc-Si, panel, mounted slanted-roof , mc-Si, laminated, integrated slanted-roof , mc-Si, future 0% cumulative energy demand Carbon dioxide, fossil Particulates, < 2.5 um BOD Fig. 6: Comparison of selected cumulative results for different types of electricity production with monocrystalline (mc) solar cells The environmental impacts for different systems are analysed and compared in Fig. 7 based on a valuation with the Eco-indicator 99 (H,A) [29]. The highest contribution of environmental impacts in the life cycle is due to the use of fossil energy resources and respiratory effects caused by air emissions of particulates and nitrogen oxides. The highest total score is recorded for the today average of PV plants in Switzerland, because here all installations 66 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 (including these with sub-optimal performance) are considered for the yield calculation. This case is set to 100%. It is important to keep in mind for a comparison of PV power plants that the actual performance of installed plants is normally lower than the theoretical performance that could be achieved under optimum conditions. Plants using mono-crystalline cells have higher impact figures than these with polycrystalline cells. The environmental impacts of PV power plants might be further reduced in future if technology improvements in the production processes are realized. A higher share for carcinogenic effects in the two “future” scenarios results from a different assumption for the electricity supply during the silicon purification stage. Here it is assumed with the average European mix. Eco-indicator 99 (H,A), points 0% 20% 40% 60% 80% 100% electricity mix CH, photovoltaic electricity, slanted-roof , mc-Si, panel electricity, slanted-roof , pc-Si, panel electricity, slanted-roof , mc-Si, future electricity, slanted-roof , pc-Si, future acidification & eutrophication carcinogenics ozone layer depletion mineral extraction ecotoxicity climate change respiratory effects land occupation ionising radiation fossil fuels Fig. 7: Comparison of Eco-indicator 99 (H,A) scores for different 3 kWp PV power plants Fig. 8 shows a similar analysis with the Swiss LCIA method ecological scarcity 1997 [30]. This method gives a high importance to air emissions and here mainly to emissions of NOx in the life cycle. For the LCIA method emissions to water (nitrogen and chemical oxygen demand) and waste deposits are also important. Again polycrystalline cells show a little bit better environmental performance than mono-crystalline cells. Even with different elementary flows being more or less dominant for the analysis, the comparison between the different plants does not change much in relationship to the LCIA with the Eco-indicator 99 in Fig. 7. Thus this result can be seen as quite stable. environmental scarcity 1997, points 0% 20% 40% 60% 80% 100% electricity mix CH, photovoltaic electricity, slanted-roof , mc-Si, panel electricity, slanted-roof , pc-Si, panel electricity, slanted-roof , mc-Si, future electricity, slanted-roof , pc-Si, future deposited waste emission into air emission into top-soil/groundwater emission into water radioactive waste use of energy resources Fig. 8: Comparison of environmental scarcity 1997 scores for different 3 kWp PV power plants 67 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 The ecoinvent database allows a quantitative assessment and comparison of data uncertainties. Fig. 9 evaluates as an example the uncertainties for a comparison of mc-Si and pc-Si power plants. Bars rising to the left indicate an advantage for the mc-Si plant while bars to the right count the Monte-Carlo simulations with an advantage for the pc-Si plants. The Monte-Carlo simulation considers that many uncertainties go into the same direction for both processes. Radioactive emissions, for example, originate from the electricity uses in the life cycle. The high uncertainty of these figures is not important for the comparison, because both PV plants use the same electricity mixes. The analysis shows that there is no clear result for the comparison, but the majority of runs proves an advantage for pc-Si power plants. Fig. 9: Monte-Carlo simulation for the comparison of mc-Si and pc-Si panels mounted on the roof with the LCIA methodology Eco-indicator 99 (H, A) (MC-simulation with [32]) 4.5 Comparison with former LCA Fig. 10 evaluates the changes between the new inventory for photovoltaics [19] and the former ETH-data from 1996 [12]. The new inventory shows lower impacts. This is mainly due to new assumptions for plant or region specific energy use and energy mixes used in the life cycle. Furthermore air emissions causing respiratory effects are lower according to the updated analysis. It is interesting to note that now the differences between monocrystalline and polycrystalline cells are much smaller. This turns the direct comparison of these two types of plants now into a small advantage for pc-Si plants. In the former inventory the higher production costs for mc-Si plants were outperformed by the better efficiency. With lower energy uses in some stages of the life cycle this difference is no more that important. 68 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Eco-indicator 99 (H,A), points 0.000 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.010 Electricity 3kWp slope roof m-Si Pan/mounted U Electricity 3kWp slope roof p-Si Pan/mounted U Electricity, photovoltaic, at 3kWp slanted-roof , mc-Si, panel, mounted/CH U Electricity, photovoltaic, at 3kWp slanted-roof , pc-Si, panel, mounted/CH U Fossil fuels Acidification/ Eutrophication Radiation Resp. organics Minerals Ecotoxicity Climate change Carcinogens Land use Ozone layer Resp. inorganics Fig. 10: Comparison of updated ecoinvent 2000 data [19] on the lower edge with the ETHdata from 1996 [12] on the upper edge. p-Si and pc-Si: polycrystalline; m-Si and mc-Si: monocrystalline [32] 4.6 Comparison with other Energy Systems Fig. 11 shows a comparison of the photovoltaic power mix in Switzerland with other types of power plants. All systems have been modelled in the ecoinvent database [33, 34]. The environmental impacts are evaluated with the cumulative demand of non-renewable energy resources, the greenhouse gas emissions, Eco-indicator 99 and ecological scarcity 97. The environmental impacts of photovoltaics are set to 100% in this figure. Other renewable energy systems like wind, hydro and wood power plants show lower environmental impacts than the photovoltaic power plants with all LCIA methodologies applied here. Power plants using natural gas or oil show much higher impacts. Greenhouse gas emissions for PV range from 39 to 110 g CO2-eq/kWh with an average for the Swiss mix of 79 g CO2-eq/kWh. Hydropower has the lowest emissions with about 4 g CO2-eq/kWh while an oil power plant has the highest with 880 kg CO2-eq/kWh. Nuclear power has lower greenhouse gas emissions and Eco-indicator 99 (H, A) scores, but a higher non-renewable energy use and higher ecopoints. The Swiss electricity mix shows lower Eco-indicator 99 (H, A) scores due to the high share of hydro and nuclear power. Thus it can be concluded that PV is better than the conventional power plants based on nonrenewable energy resources in many cases. On the other side environmental impacts of alternative renewable energy systems are lower. This is even true for the assumption of an improved PV production chain in the future. This analysis is valid for Switzerland, but not for other countries with other prerequisites (e.g. climatic conditions) for the different energy systems. 69 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 400% 350% non-renewable energy demand 300% climate change, GWP 100a 250% eco-indicator 99, (H,A), total ecological scarcity 1997, total 200% 150% 100% 50% electricity mix, CH oil, UCTE nuclear, CH natural gas, best technology wood, CHP, CH wind power, CH hydropower, CH photovoltaic, pcSi, future, CH photovoltaic, mix, CH 0% Fig. 11: Comparison of the photovoltaic power mix in Switzerland with other types of power plants with different LCIA methodologies [29-31]. CHP – combined heat and power 4.7 Pay Back Time An important yardstick for the assessment of renewable energy systems is the estimation of the energy and/or environmental pay back time. In some publications the energy pay back time was defined as the time until the electricity production of the plant equals the energy use during the production of the plant. This does not take into account differences in the type of energy (e.g. nuclear or fossil resources) nor differences for the quality (e.g. electricity or heat use). Here we describes the time until environmental impacts from the production of the plant have been levelled out due to avoiding resource use and/or emissions of a conventional reference system that produces the same amount of electricity. The outcome of such a comparison is influenced by the choice of the reference system on the one hand and the indicator on the other, which shall be demonstrated here with some examples. Here we consider a modern natural gas-fired gas combined cycle power plant as the reference system [35]. Environmental impacts are allocated based on the exergy content of the two products heat and electricity. It is assumed that the use of photovoltaic power plants can avoid the installation of such a facility. Fig. 12 shows the pay-back-time for the indicators non-renewable and non-renewable plus hydro cumulative energy demand. This time is between 3 and 6 years for the different PV plants. This means that the energy demand for producing2 the photovoltaic plants is as high as the energy demand for the operation of the gas power plant during 3 to 6 years. Thus, it is five to ten times shorter than the expected life time of the photovoltaic power plants. The environmental pay back time for greenhouse gas emissions is similar to this for non-renewable energy resources. This picture changes if emissions are taken into account. Weighting the impact with the method of ecological scarcity (Umweltbelastungspunkte - UBP) gives an environmental payback time of about 25 years [28, 30], whereas the pay-back time evaluated with Eco-indicator 99 (H,A) is only slightly higher than for the energy demand. The picture would also change if other reference systems would be taken into account. This can be assumed with the help of comparing different electricity systems in Fig. 11. If we would take the Swiss electricity mix as a reference system, the pay back time for ecological 2 70 There is no direct energy use during operation of the PV plant. 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 scarcity would be much lower while the pay back time calculated with Eco-indicator 99 (H, A) would be higher. These examples show, that it is necessary to discuss the assumptions for a “pay back time” in detail and that the results of such an analysis are quite dependent on these assumptions. 25 20 pay back time, fossil + nuclear pay back time, non-renewable and hydro pay back time, global warming pay back time, EI'99, (H,A) pay back time, UBP years 15 10 5 slanted-roof slanted-roof slanted-roof slanted-roof slanted-roof slanted-roof installation, mc-Si, installation, mc-Si, installation, mc-Si, installation, pc-Si, installation, pc-Si, installation, pc-Si, future, on roof laminated, panel, mounted, future, on roof laminated, panel, mounted, integrated, on roof on roof integrated, on roof on roof Fig. 12: Energy and environmental pay back time of 3 kWp slanted roof photovoltaic power plants in relation to a modern natural gas-fired gas combined cycle power plant 5. Conclusion and Outlook The life cycle inventories of photovoltaic power plants can be assumed to be representative for photovoltaic plants and for the average photovoltaic mix in Switzerland in the year 2000. The average electricity mix considers the actual performance of the installed plants, while plant data (e.g. laminate and panel, mono- or polycrystalline) can be used for comparisons of different technologies. The analysis of the results shows that it is quite important to take the real market situation (raw material supply, electricity, etc.) into account. Differences for the situation in other countries in comparison to the data modelled for Switzerland are mainly due to different solar irradiation. It should be considered that the inventory may not be valid for wafers and panels produced outside of Europe, because production technologies and power mix for production processes might not be the same. For the modelling of a specific power plant or of power plant mixes outside of Switzerland it is advisable to consider at least the annual yield (kWh/kWp) and if possible also the actual size of the plant in square metres. The scenario for a future technology helps to assess the potential for improvement of different production steps in the near future (until 2010). Environmental impacts in this scenario are lower by 30% to 50%. However, the realization of this scenario depends on the development of the market situation for electronics and photovoltaic power. The use of SoGgrade silicon instead of EG-silicon, which would be an important improvement, is only possible if the supply of silicon for photovoltaics cannot be secured in the way it is today or if subsidies are granted to increase the total production of PV panels. A direct comparison of plants with pc-Si and mc-Si cells with the herewith-inventoried data has only a limited precision. For some production stages data were available only for one of the two types (e.g. NOx emissions during wafer sawing and etching). Thus it is unclear if there are more systematic differences between the two types of cells or if the differences have to be explained by accidental variations among individual production plants. 71 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 The analysis of the environmental impacts with different LCIA methods shows that it is quite important to include process specific emissions of the production chain. It is necessary to evaluate all types of environmental impacts with different LCIA methodologies if photovoltaic power plants shall be compared with other energy systems. A comparison of photovoltaics with other types of electricity production in Switzerland shows some advantages in relation to conventional power plants. But the comparison is quite dependent on the environmental indicators considered for such an analysis. Photovoltaics have environmental disadvantages in comparison to other renewable technologies e.g. wind and hydro power. It has to be kept in mind that such a comparison is quite dependent on regional conditions like solar irradiation or technology standards for conventional power plants. Thus these conclusions are only valid for the Swiss situation. 6. Recommendation and Perspective It has to be noted that many emission data in the inventory are based on only one information source. Thus they should be verified with data from other production places. In cases where several information sources were available they showed partly a large variation. A general problem is that data had to be mixed from different sources. The projected lifetime is a key parameter for the assessment, but operational experience with the new technologies is not yet sufficient to derive reliable conclusions. Many production processes, especially for photovoltaic power, are still under development. Thus, future updates of the LCI should verify key assumptions on energy and material uses as well as emissions which are important for the LCIA. The allocation procedure applied for the silicon purification process is dependent on the actual market conditions and therefore needs to be revised if these conditions change. The inclusion of results from laboratory testing might give a too optimistic picture on the environmental impacts caused due to the use of photovoltaics today. For reliable and verifiable assessments of the environmental impacts of photovoltaics, the cooperation with the PV industry (silicon purification, cell production) must be improved. Today it is low in comparison with other sectors. A prerequisite for such an analysis is the publication and documentation of verifiable key data about energy uses and emissions in different stages of the life cycle. Studies that do not show such direct unit process data are of little use for the LCA community and for a reliable assessment of environmental impacts. The ecoinvent database provides detailed background data for a range of materials and services used in the production chain of photovoltaics. These data can also be used to assess the environmental impacts for the production of photovoltaic power plants in other countries or to investigate other technologies (e.g. thin film cells or amorphous silicon cells). Acknowledgement The research work on energy systems within the ecoinvent 2000 project was financed by the Swiss Federal Office of Energy. This contribution is highly acknowledged. Thanks go to the colleagues from the Paul-Scherrer Institut Villingen and ESU-services, Uster for their collaboration during the update of the “Ökoinventare von Energiesystemen”. 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Als nationale Fachtagung zur Photovoltaik will dieser Anlass dazu beitragen, erfolgreiche Entwicklungen bei verschiedenen Zielgruppen bekannt zu machen, die Rahmenbedingungen und Herausforderungen der Photovoltaik gemeinsam unter verschiedenen Akteuren zu diskutieren und neue Lösungsansätze zu erarbeiten. Die Tagung erfolgt, in Zusammenarbeit mit der Arbeitsgemeinschaft SWISSOLAR und dem Verband Schweizerischer Elektrizitätsunternehmen VSE, im Rahmen des Schweizer Photovoltaik Programms, welches nebst den inhaltlichen und wissenschaftlich-technischen Zielsetzungen auch eine regelmässige und gezielte Informationsstrategie verfolgt. Das Schweizer Photovoltaik Programm ist ein breit abgestütztes, anwendungsorientiertes Programm innerhalb der Schweizer Energieforschung. Es verfolgt Aktivitäten von der Grundlagenforschung, über anwendungsnahe Forschung, produktorientierte Entwicklung bis hin zur pilotmässigen Markterprobung. Damit strebt das Programm Photovoltaik in enger Zusammenarbeit mit verschiedenen Akteuren der öffentlichen Hand und der Privatwirtschaft an, wesentliche Fragestellungen entlang der Wertschöpfungskette von der Forschung über die Umsetzung zur Markteinführung aufzugreifen und Erfolg versprechende Lösungen zu erarbeiten. Die Rahmenbedingungen für die Schweizer Photovoltaik sind in letzter Zeit bekanntlich nicht einfacher geworden. Die energie- und finanzpolitischen Entscheidungen der letzten Jahre haben vor allem die kurzfristige Entwicklung der Photovoltaik beeinträchtigt und die führende Stellung der Schweiz im internationalen Umfeld in verschiedener Hinsicht geschwächt. Es ist deshalb von grösster Wichtigkeit, die mittel- und langfristige Rolle der Photovoltaik nicht aus dem Auge zu verlieren und die dafür notwendigen Massnahmen sicherzustellen. Sie können zusammengefasst werden unter den Stichworten Kontinuität in Forschung und Entwicklung, Konzentration der Kräfte, Beschleunigung der Umsetzung, Zusammenarbeit mit der Privatwirtschaft und breite institutionelle Abstützung. Durch eine starke internationale Zusammenarbeit soll auch der wichtige Anschluss an die internationale Entwicklung sichergestellt werden. Das Programm Photovoltaik wird diesen Aspekten auch in Zukunft grösste Beachtung schenken. 2. Ausgangslage Seit dem Jahr 2004 steht das Programm Photovoltaik unter dem Zeichen der im Entlastungsprogramm 2003 des Bundes beschlossenen Sparmassnahmen. Während der Einfluss dieser Massnahmen im Bereich der Forschung bisher in Grenzen gehalten und 75 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 durch eine breite Abstützung des Programms zum Teil aufgefangen werden konnte, mussten im Bereich der Pilot- und Demonstrationsprojekte empfindliche Einschnitte hingenommen werden. Dies erfolgt zu einem Zeitpunkt, wo die industrielle Umsetzung und die Anwendung neuer Lösungen an Schwung gewonnen hat und gefährdet damit die nachhaltige Wirkung der langjährigen Entwicklung. Angesichts dieser Ausgangslage gilt es um so mehr, für einige der viel versprechenden Entwicklungen im Bereich der Solarzellen konsequent nach Wegen zur industriellen Umsetzung zu suchen. Das bedeutende Wachstum des internationalen Photovoltaik Marktes bildet denn auch – trotz des stagnierenden nationalen Markts – die Grundlage für den weiteren Ausbau einer wachsenden Photovoltaik Industriebasis in der Schweiz. Dementsprechend verfolgt das Programm Photovoltaik weiterhin eine ausgeprägte internationale Ausrichtung. Laufende Aktivitäten in Forschung und Entwicklung sowie noch bestehende Projekte im Bereich von Pilot- und Demonstrationsanlagen umfassen derzeit noch ca. 60 Projekte, wobei alle bekannten Projekte mit einer Förderung der öffentlichen Hand berücksichtigt sind. Gestützt auf das Energieforschungskonzept der Eidgenössischen Energieforschungskommission CORE [1] verfolgt das Schweizer Photovoltaik Programm in der Periode 2004 – 2007 die folgenden wesentlichen Ziele: x Es soll eine weitere Kostenreduktion des Energiesystems Photovoltaik erreicht werden (Typische Werte 2007: Modul 2.5 CHF/Wp; System 5 CHF/Wp) und entsprechende Verbesserungen der einzelnen Komponenten in Bezug auf elektrische Eigenschaften (2007: Dünnschichtmodule mit >12% Wirkungsgrad), Herstellungskosten und industrielle Fertigung; x Etablierung bzw. Konsolidierung der industriellen Basis für Produkte der Photovoltaik, einschliesslich Solarzellen und Module in ausgewählten Technologieansätzen; x Hohe Integration und Standardisierung der Produkte und Systeme für Massenmärkte. Das Programm ist dazu in die folgenden Bereiche aufgeteilt: Solarzellen der Zukunft Die Arbeiten zu Dünnschicht Solarzellen sind fokussiert auf die Schwerpunkte Silizium (amorph, mikrokristallin), Zellen auf der Basis von Verbindungshalbleitern (CIGS) sowie Farbstoffzellen. Neue Produktionsprozesse stehen besonders bei den Silizium Dünnschicht Solarzellen im Vordergrund. Solarzellen auf flexiblen Substraten gewinnen zunehmend an Bedeutung. Die industrielle Umsetzung wird im Bereich der Solarzellen mit besonderem Nachdruck verfolgt. Module und Gebäudeintegration Die Integration der Photovoltaik im bebauten Raum bildet nach wie vor den wichtigsten Schwerpunkt der angestrebten Anwendungen. Währenddem der Markt für Montagesysteme mittlerweile eine breite Produktpalette anbieten kann, stellen neue Produkte und Erfahrungen mit Dünnschicht Solarzellen in der Gebäudeintegration weiterhin ein wachsendes Thema dar. Elektrische Systemtechnik Die Qualitätssicherung von Photovoltaikmodulen, von Wechselrichtern und von gesamten Systemen ist, zusammen mit Langzeitbeobachtungen an diesen Komponenten, für die Praxis von anhaltender Bedeutung. Langjährige Messreihen und die vermehrte Analyse von 76 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Fehlverhalten der einzelnen Komponenten sollen in Hinsicht auf kritische Parameter und die Erhöhung der Lebensdauer genutzt werden. Aufgrund dieser systembezogenen Arbeiten soll die spezifische Energieproduktion von Photovoltaik-Anlagen (kWh/kWp) weiter erhöht werden. Für Inselanlagen wächst die Bedeutung der Kombination mit anderen Energietechnologien in Hybridanlagen. Ergänzende Projekte und Studien In diesem Bereich werden u.a. Fragen im Zusammenhang mit Umweltaspekten der Photovoltaik behandelt. Im Weiteren werden hier Projekte verfolgt, welche für allgemeine Konzepte, die Planung und den Anlagenbetrieb moderne Hilfsmittel bereitstellen. Neuste Technologien des Internets, Computermodelle und Bildverarbeitung bis hin zur Satellitenkommunikation gelangen dabei zum Einsatz. Für Anwendungen in Entwicklungsländern sind dagegen nicht-technische Aspekte von grösster Bedeutung. Institutionelle internationale Zusammenarbeit Die internationale Zusammenarbeit bildet ein zentrales Standbein in allen Bereichen. Der Anschluss an die internationale Entwicklung sowie ein intensivierter Informationsaustausch ist ein wichtiges Ziel, welches im Rahmen der internationalen Programme der EU sowie der IEA mit Kontinuität verfolgt wird. Die erfolgreiche internationale Zusammenarbeit wird laufend ausgebaut. Von besonderem Interesse ist in diesem Zusammenhang die neu gegründete Europäische Photovoltaik Technologie Plattform. 3. Forschung und Entwicklung F&E Aktivitäten Die F&E Aktivitäten des Schweizer Photovoltaik Programms sind gemäss den im vorherigen Abschnitt beschriebenen Bereichen gegliedert. Die detaillierten Resultate dieser Arbeiten werden in den regelmässigen Jahresberichten ausführlich beschrieben [2,3] und sollen hier im Einzelnen nicht wiederholt werden. Sämtliche Berichte und viele weitere Informationen können zudem von der Schweizer Photovoltaik homepage http://www.photovoltaic.ch bezogen werden. Ein gewichtiger Teil der Schweizer Photovoltaik F&E befasst sich unter dem übergeordneten Ziel der Kostensenkung mit der Entwicklung künftiger Solarzellen und deren Umsetzung in industrielle Produkte und Verfahren. Die Bedeutung dieses Bereichs ist in der aktuellen Programmphase gestiegen, stellen die Solarmodule doch mittlerweile ca. 2/3 des Preises einer typischen PV Anlage dar. Traditionell setzt die Schweizer PV Forschung hier auf Dünnschicht Solarzellen. Die Arbeiten auf den einzelnen Fachgebieten werden in den folgenden Referaten an dieser Tagung umschrieben: - Farbstoffsolarzellen: Prof. M. Grätzel, ISIC, EPFL - Silizium Dünnschicht Solarzellen: Prof. Ch. Ballif, IMT, Universität Neuchâtel - CIGS Dünnschicht Solarzellen: Prof. A. Tiwari, TFP, ETHZ Nebst dem Forschungsschwerpunkt Dünnschicht Solarzellen befassen sich die weiteren Vorhaben in erster Linie mit der gebäudeintegrierten Photovoltaik sowie mit systemtechnischen Aspekten. Angesichts der rasanten Marktentwicklung der Photovoltaik gilt es aber auch in der Forschung und Entwicklung, die Akzente richtig zu setzen. So stellen das Potenzial, die 77 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 industrielle Umsetzbarkeit und ein möglichst frühzeitiger Einbezug der Privatwirtschaft wichtige Kriterien dar. Die systemorientierte Vorgehensweise ist schon seit langem eine besondere Charakteristik der Schweizer Photovoltaik Forschung und gewinnt weiter an Bedeutung. Förderinstrumente Die Gesamtheit der möglichen Förderinstrumente entlang der Wertschöpfungskette wurden anlässlich der letzten Photovoltaik Tagung ausführlich beschrieben [4]. Sie dürften im Wesentlichen mittlerweile bekannt sein. Das Schweizer Photovoltaik Programm baut konsequent auf der Nutzung sämtlicher möglicher Förderinstrumente auf und verfolgt dazu eine ausgeprägte Koordinationstätigkeit. Dementsprechend kann hier eine gute Erfolgsrate ausgewiesen werden. So hat die Anzahl der KTI-Projekte in den letzten Jahren laufend zugenommen und die Beteiligung an den internationalen Projekten im 6. Rahmenforschungsprogramm der EU sind weiterhin hoch. Es zeichnet sich in diesem Zusammenhang ab, dass die Schweiz an den meisten laufenden Integrierten Projekten der Europäischen Kommission im Bereich der Photovoltaik beteiligt ist: Fullspectrum (bisher), PV-Athlet (neu) und Performance (neu); zum Projekt CrystalClear (bisher) besteht ein indirekter Bezug. Neu erfolgt mit dem Projekt Flexcellence nun auch erstmals die Koordination eines EU-Projektes in der Schweiz (IMT). Diese Beispiele zeigen, dass die Schweizer Photovoltaik Forschung international weiterhin an vorderster Front dabei ist. Die zunehmende Anzahl KTI-Projekte weist zudem auf die wachsende industrielle Dimension der Photovoltaik hin. Für die Beteiligung an ausgewählten Projekten im Rahmen des IEA PVPS Programms ist es zudem kürzlich gelungen, einen gemeinsamen Schweizer IEA PVPS Pool zu gründen. Dieser Pool wird derzeit getragen durch das Elektrizitätswerk der Stadt Zürich (ewz), den Kanton Basel Stadt und die Gesellschaft Mont-Soleil. Weitere Partner sind derzeit noch in Abklärung und neue Partner sind weiter erwünscht. Mit diesem Ansatz soll auch der stärkere Einbezug verschiedener Zielgruppen in die Arbeiten im Rahmen von IEA PVPS sichergestellt werden. Im Vordergrund stehen derzeit Beteiligungen an den Projekten Task 2 (Performance, Reliability and Analysis of Photovoltaic Systems) und Task 10 (Urban Scale PV Applications). 4. Umsetzung Die Schweiz kann auf eine lange Tradition in der Anwendung der Photovoltaik zurückblicken. Die im Verlauf der Zeit gesammelten, im allgemeinen gut dokumentierten Erfahrungen stellen eine wichtige Grundlage dar, um auch in Zukunft qualitativ hoch stehende, ertragsoptimierte Anwendungen der Photovoltaik umzusetzen. Für die Umsetzung neuer Entwicklungen ist die Situation wie eingangs erwähnt jedoch schwieriger geworden. Während mit der Beteiligung an KTI-Projekten die industrielle Entwicklung zum Teil vorangetrieben werden kann, konnten seit 2004 keine neuen Pilot- und Demonstrationsprojekte in Angriff genommen werden. Dadurch wird die Umsetzung am Markt und die praktische Erprobung neuer Lösungen deutlich erschwert, was der eigentlichen Zielsetzung der ganzen Entwicklung eindeutig entgegen läuft. Zudem vergrössert sich das „valley of death“, welches Erfolg versprechende Entwicklungen häufig zu durchlaufen haben. Obwohl in diversen Kreisen über Lösungen dieses akuten Problems gerungen wird, konnte dafür bisher noch keine zufrieden stellende Lösung gefunden bzw. operativ werden. 78 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 5. Industrielle Aktivitäten und Export Trotz diesen erschwerten Bedingungen finden auch in der Schweiz wachsende industrielle Photovoltaik Aktivitäten statt. Getrieben werden diese Aktivitäten weitgehend durch den boomenden internationalen Photovoltaik Markt. Durch die Tatsache, dass ein bedeutender Teil dieser Aktivitäten in der Zulieferindustrie stattfindet, aber auch aufgrund eines begrenzten Heimmarktes, kommt dem Export eine stark wachsende Bedeutung zu. Im Bereich der Dünnschicht Solarzellen stehen zur Zeit die Vorhaben von Unaxis und VHF Technologies im Vordergrund – beide gehen auf die Forschungsresultate des IMT (Universität Neuchâtel) zurück. In der Photovoltaik Gebäudeintegration sind die Produkte SOLRIF® (Schweizer), Alustand® (Urs Bühler Energy Systems), MegaSlate® (3-S Swiss Solar Systems), Solar Dach (Sarnafil – SIT) und Sunslate® (SES) zu nennen. Gute Positionen im internationalen Markt konnten mit den Wechselrichterprodukten von Sputnik, Studer und ASP erreicht werden. Im Bereich der Zulieferindustrie sind die Drahtsägen von HCT Shaping und Meyer+Burger zu erwähnen, sowiedie Laminatoren von 3-S Swiss Solar Systems, die Modulmesssysteme von Belval und die Steckersysteme von Multi-Contact. Einzelne dieser Produkte werden an dieser Tagung eingehender vorgestellt. Die zunehmenden industriellen Aktivitäten auch in der Schweiz belegen die Dynamik des Photovoltaikmarktes, das Potenzial und die Chancen, welche sich hier für die wirtschaftliche Entwicklung ergeben. Gestützt auf Umfragen, wird das Exportvolumen der Schweizer Photovoltaik für 2005 auf eine Grössenordnung von 80 Mio. Fr. geschätzt. Zusammen mit dem Heimmarkt kann der Gesamtumsatz auf ca. 100 Mio. Fr. geschätzt werden. Diese Zahlen belegen das interessante wirtschaftliche Potenzial, welches die Photovoltaik bereits kurzfristig zu erschliessen vermag. 6. Photovoltaik Markt Schweiz Der Schweizer Photovoltaikmarkt wird derzeit im Wesentlichen getragen von Solar- bzw. Ökostrombörsen der Elektrizitätsversorger. Typischerweise beträgt das dadurch jährlich ausgelöste Marktvolumen ca. 2 MWp. Die Marktentwicklung ist in Figur 1 wiedergegeben. 24.00 22.00 Installierte Leistung [MWp] 20.00 18.00 Total [MWp] netz-gekoppelt [MWp] 16.00 14.00 12.00 10.00 8.00 6.00 4.00 2.00 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 0.00 Figur 1: Schweizer Photovoltaikmarkt 79 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Es besteht noch Potenzial für die weitere Ausbreitung dieses Marktsegmentes, welches besonders von innovativen Elektrizitätsversorgern vorangetrieben wird. Gleichzeitig wird dies nicht ausreichend sein, um den Anschluss an die internationale Marktentwicklung zu gewährleisten. Die gegenwärtig im Parlament diskutierten Vorlagen zum Energiegesetz würden hier den notwendigen Impuls geben und die wirtschaftliche Entwicklung beschleunigen. 7. Internationale Initiativen Aufgrund des Berichtes A Vision for Photovoltaic Technology [5] des Photovoltaic Technology Research Advisory Council (PV TRAC) der Europäischen Kommission wurde dieses Jahr die Europäische Photovoltaik Technologie Plattform gegründet. Technologie Plattformen sind ein neues Instrument, welches für ausgewählte Technologien eine breitere Trägerschaft und eine gemeinsame Strategie der beteiligten Akteure ermöglichen soll, indem typischerweise Forschungskreise, Industrie, der Finanzsektor und staatliche Stellen in einer gemeinsam getragenen Plattform eingebunden sind und die notwendigen F&E Anstrengungen sowie die Massnahmen zur Umsetzung koordiniert angehen. Von besonderer Bedeutung ist dabei einerseits die starke Einbindung der Industrie, welche im Rahmen der Technologie-Plattformen eine tragende Rolle spielt. Andererseits wird im Rahmen einer Technologie-Plattform ein strategischer Forschungsplan definiert und umgesetzt. Dieser ist für die Photovoltaik insbesondere auf die Ausgestaltung des 7. Rahmenforschungsprogramms der EU von Wichtigkeit. Durch die Gründung dieser Photovoltaik Technologie Plattform wird die langfristige strategische Bedeutung der Photovoltaik hervorgehoben. Die Schweiz ist sowohl im Steuerungsausschuss wie in einzelnen Arbeitsgruppen vertreten (vgl. Figur 2). National Programme Mirror Group PV Secretariat Steering Committee Policy & Instruments Group Market Deployment Group Science, Technology & Applications Group Developing Countries Group Figur 2: Organigramm der Europäischen Photovoltaik Technologie Plattform 80 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Die internationale Zusammenarbeit zwischen verschiedenen Europäischen Photovoltaik Programmen wird zudem durch das neue EU-Projekt PV-ERA-NET [6] vorangetrieben. PVERA-NET gliedert sich in die Aktivitäten des Europäischen Forschungsraumes (European Research Area) ein und soll die direkte Zusammenarbeit zwischen nationalen Programmen fördern. Damit soll es inskünftig einfacher werden, gemeinsame bi- oder multilaterale Forschungsprojekte zwischen verschiedenen nationalen Programmen durchzuführen. Zur Zeit werden Bereiche und Themen gesucht, welche sich für diese Form der Zusammenarbeit eignen, ohne die nationalen bzw. wirtschaftlichen Interessen zu beeinträchtigen. 8. Ausblick Die bisherigen Anstrengungen im Schweizer Photovoltaik Programm schaffen grundsätzlich eine ausgezeichnete wissenschaftlich-technische Ausgangslage, um im rasch wachsenden Photovoltaik Markt mit Schweizer Innovationen und Produkten präsent zu sein. Die lange praktische Erfahrung mit dem Bau und Betrieb von zahlreichen Photovoltaik Anlagen führten zu wichtigen Erkenntnissen, welche die Zuverlässigkeit der Anlagen und eine hohe spezifische Energieproduktion zur Folge haben. Damit sind die technologischen Voraussetzungen gegeben, dass die Schweizer Photovoltaik mit ihrem wissenschaftlichtechnischen Know-how und ihren Produkten auch im internationalen Wettbewerb konkurrenzfähig und erfolgreich sein kann. Das Programm Photovoltaik wird auch in Zukunft bestrebt sein, durch die breite Abstützung eine kritische Grösse zu bewahren. Dazu soll von allen möglichen Fördermechanismen Gebrauch gemacht werden und diese gleichzeitig optimal koordiniert und zielführend eingesetzt werden. KTI-Projekte für die industrielle Umsetzung und internationale Projekte in den Rahmenforschungsprogrammen der EU stellen dazu wichtige Instrumente dar. Bestens international auf allen Ebenen vernetzt und mit einem weltweit anerkannten Knowhow sowie führenden industriellen Produkten hat die Schweizer Photovoltaik das Potenzial, im rasch wachsenden Markt eine beutende Rolle zu spielen. Entscheidend ob dieses Potenzial letztlich realisiert werden kann, sind die kurzfristigen Rahmenbedingungen für die Umsetzung und den Markt, welche dazu deutlich verbessert werden müssen. 9. Referenzen [1] Energieforschungskonzept 2004 – 2007, BFE, Januar 2004 [2] Programm Photovoltaik, Jahresberichte 2004, Band 1: Forschung, BFE, Mai 2005 [3] Programm Photovoltaik, Jahresberichte 2004, Band 2: Pilot & Demonstration, BFE, Mai 2005 [4] S. Nowak, 5. Nationale Photovoltaik Tagung, BFE, 2004 [5] http://europa.eu.int/comm/research/energy/pdf/vision-report-final.pdf [6] http://www.pv-era.net 81 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Les nouvelles cellules nanocristallines à colorant Etat actuel de la technologie Prof. Michael Grätzel Professeur, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne EPFL CH-1015 Lausanne [email protected] http://www.epfl.ch Les cellules solaires traditionnelles convertissent la lumière en électricité en exploitant l'effet photovoltaïque qui apparaît à la jonction de semi-conducteurs. Ce sont donc des dispositifs proches des transistors ou des circuits intégrés. Le semi-conducteur remplit simultanément les fonctions d'absorption de la lumière et de séparation des charges électriques résultantes. Pour que ces deux processus soient efficaces, les cellules doivent être constituées de matériaux de haute pureté. Leur fabrication est par conséquent onéreuse, ce qui limite leur emploi pour la production d'électricité à grande échelle. Les cellules que nous avons découvertes dans le cadre de nos recherches fonctionnent selon un autre principe, qui différencie les fonctions d'absorption de la lumière et de séparation des charges électriques [1-3]. Elles offrent, par leur simplicité de fabrication, I'espoir d'une réduction significative du prix de l’électricité solaire. La pompe à électrons actionnée par la lumière Dans notre cas comme dans la photosynthèse naturelle, l'absorption d'énergie solaire met en route une pompe à électrons mue par l'énergie lumineuse absorbée, dont le principe est illustré dans la figure 1. Conducting glass TiO2 Dye Cathode Electrolyte Injection S* -0.5 Maximum Voltage 0 E vs NHE 0.5 (V ) hQ Red Mediator Ox Diffusion 1.0 S S /+ e - e - Figure 1. Schéma énergétique de la cellule solaire nanocrystalline à colorant 82 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Le sensibilisateur (S) est greffé à la surface d’un oxyde semi-conducteur sous la forme d'une couche monomoléculaire. L’oxyde est composé par des particules dont la taille n’est que quelques dizaines de nanomètres (Figure 2) créant ainsi une structure mésoscopique qui permet de capter la lumière efficacement. Le absorption des rayons solaires incidents promeuvent le colorant en un état électroniquement excité S*, d'où il est à même d'injecter un électron dans la bande de conduction du dioxyde de titane. Les électrons ainsi injectés traversent la couche sont ensuite recueillis par un collecteur de courant qui permet de les diriger vers un circuit externe ou leur passage produit de l'énergie électrique Le retour de l'électron dans la bande de conduction sur le colorant oxydé S+ (recombinaison) est beaucoup plus lent que la réduction de S+ par le médiateur (Red) en solution (interception). De ce fait la séparation de charge est efficace. Le médiateur oxydé (Ox) est réduit à la contre-électrode. La tension maximale débitée correspond à la différence entre le potentiel d'oxydoréduction du médiateur et le niveau de Fermi du semi-conducteur. La charge positive est transférée du colorant (S+) à un médiateur (iodure) présent dans la solution qui baigne la cellule (interception). Ce médiateur, alors oxydé en triiodure, diffuse à travers la solution. Ainsi, le cycle des réactions redox est bouclé, transformant l'énergie solaire absorbée en un courant électrique, sans changement de la composition de quelque partie du système que ce soit. Figure 2. Image d’une couche mésoscopique du dioxyde de titane déposée sur un verre conducteur. Chaque grain constitue un nano-cristal. 83 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Le rendement et la stabilité des nouvelles cellules solaires. A ce stade nous obtenons un rendement global en plein soleil entre 10 et 11 %, rendement confirmé par des mesures au laboratoire de contrôle et de calibrage des cellules solaire (NREL) aux USA. A la lumière diffuse l’efficacité augmente à 15 % environ. La figure 3 donne la performance photovoltaïque d’une telle cellule de laboratoires. À part de la courbe du photocourant en fonction de la tension I = f(V) , elle montre également l’effet de la longueur d’onde sur le rendement de conversion de la lumière en électricité, ainsi que la structure du colorant N-719. 80 Film mˇsoscopique de TiO2 sensibilisˇ par le colorant N-719 60 40 20 0 700 800 20 ] 500 600 Wavelength [nm] ABTO 2 400 O 15 O HO N N N C S 10 2 FF = 0.745 Efficiency = 11.18 Ru N N N HO I sc = 17.73 mA/cm Voc = 846 mV 5 C S 0 O ABTO O 0 200 400 600 Potential [mV] 800 Figure 3. Performance photovoltaïque de la nouvelle pile solaire nanocristalline. Le rendement de conversion de photons incidents en courant électrique atteint plus que 80 % dans le visible et le rendement global de conversion en plein soleil (AM 1.5, 1000 W/m2) est de 11.18 %. Une cellule solaire doit être capable de produire de l'électricité pendant vingt ans au moins sans baisse de rendement significative. Une étude effectuée ensemble par plusieurs laboratoires dans le cadre d’un projet européen a confirmé la grande stabilité des cellules à colorant. Notre système a été soumis à une illumination à haute intensité (2500 W/m2) pendant 8000 présentant environ 120'000 heures ou 15 ans d’exposition sous conditions naturelles, Aucune diminution notable des performances n'a été observée [4], ce qui témoigne de l'exceptionnelle stabilité du colorant et du système dans son ensemble. 84 K (%) 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 12 8 4 200 400 600 800 1000 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 Time (h) 800 1000 VOC (V) ff 0 1.0 0.8 0.6 0.4 0 1.0 0.8 0.6 20 16 12 Figure 4. Effet du vieillissement à 80-85 °C pendant une période de 1000 h sur les paramètres photovoltaïque de cellules à colorant : la tension à circuit ouvert (Voc) le facteur d’idéalité (ff) la le courant à court circuit (Isc) et le rendement h [5]. K /% 12 8 4 200 400 600 800 1000 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 Time/h 800 1000 VOC (V) ff 0 1.0 0.8 0.6 0.4 1.0 0 0.8 0.6 20 16 12 Figure 5. Effet du vieillissement en pleine illumination (1000 W/m2) à 60-65 °C pendant une période de 1000 h sur les paramètres photovoltaïque des cellules à colorant : tension à circuit ouvert (Voc) le facteur d’idéalité (ff) la le courant à court circuit (Isc) et le rendement h. Cependant il a fallu plusieurs années de recherche pour trouver un électrolyte qui résiste à la dégradation à haute température en donnant à même temps un bon rendement et en ne montrant aucune baisse de performance sous illumination prolongée. Les figures 4 et 5 montrent des résultats récents obtenus avec ce système très robuste [5]. 85 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 La commercialisation de la pile solaire nanocrystalline progresse. L’invention de la cellule nanocrystalline présente un saut technologique considérable par rapport aux technologies existantes, ce qui permet d'envisager de nouveaux domaines d'applications. Par exemple, il est possible par le choix de l’épaisseur de la couche nanocrystalline et la taille des particules de TiO2 de réaliser des verres photovoltaïques transparents. On peut même envisager la fabrication des verres photovoltaïque ayant l’apparence d’un vitre normal où le sensibilisateur n’absorbe que dans le domaine ultraviolet ou infrarouge du spectre le rendant invisible à l’œil. Il est impossible de réaliser de tels vitrages photovoltaïque avec des piles existantes basées sur le silicium. Figure 6. Des grandes modules de cellules photovoltaïque à colorant produits par la société Aisin-Seiki – Toyota sont soumis à des testes à l’extérieur pour évaluer leur performance et durabilité dans les conditions climatiques réelles régnant au Japon. Parmi les avantages de la nouvelle cellule citons encore son caractère bifacial qui permet de capter la lumière venant de tous les angles d’incidence. Ceci permet d’atteindre de très haut rendements de conversion à la lumière diffuse (ciel nuageux, albédo provenant de l’eau, du sable ou de la neige) ouvrant le chemin à des applications importantes comme élément de façade des bâtiments. Des testes performés par la société Aisin Seiki au Japon uitlisant des grands module de cellules photovoltaïques à colorant on confirmé ces avantages par rapprot au silicium, Figure 6. Un autre marché potentiel pour la nouvelle cellule concerne l’approvisionnement des appareils électroniques en énergie. Elle peut se servir efficacement de la lumière ambiante pour alimenter par example la climatisation des bâtiments Mentionnons finalement l’indépendance de son rendement de la température qui lui donne un avantage indéniable par rapport au silicium, Ce dernier perd 0.5% de rendement par degré Celsius. Or la température des cellules solaires monte inévitablement à 50 à 60 en plein soleil ce qui réduit le rendement des piles à silicium de 20 à 30 % alors que l’efficacité de nos cellules ne change guère dans ce domaine de température. 86 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Ces résultats très prometteurs ont suscité un grand intérêt au niveau industriel La société RWE en Allemagne se charge du développement de modules de 100 Wp et plus. L’entreprise australienne Sustainable Technologies of Australia (www.sta.com.au ) a construit la première usine de fabrication de tuiles photovoltaïques ayant une capacité de production de 500kW/an et un premier bâtiment fut équipé par ces vitres électrogène. Le géant industriel japonais Toyota présente présente son future « maison de rêve » équipée avec des parois constituées par les cellules photovoltaïques nanocrystallines à colorant fabriquées par sa filière Aisin Seiki. http://www.toyota.co.jp/jp/news/04/Dec/nt04_1204.html The Toyota Dream House DSC made by AISIN -SEIKI Figure 7. Photo de la « maison de rêve » (Dream house) construite par Toyota au Japon. Les panneaux photovoltaïques sont des cellules nanocrystallines à colorant (DSC) produites par la filière Aisin-Seiki de Toyota. En raison de la grande variété de ses applications potentielles, de sa compatibilité avec l'environnement, de sa simplicité de fabrication et de son faible coût, la cellule solaire nanocristalline à colorant devrait permettre d'accroître substantiellement l'exploitation des énergies renouvelables et contribuer ainsi à l'avènement d'un développement durable pour l'humanité. Liste de références [1] B. O’Regan and M. Grätzel Nature 336, 737-739 (1991). [2] M.Grätzel Nature 414, 338344 (2001), [3] M. Grätzel, Millenium Special Issue, Progr. in Photovolt. Res. Appl. 8, 171-185 (2000). [4] A.Hinsch, J.M.Kroon, J. M. R.Kern, I. Uhlendorf, J.Holzbock, A. Meyer, A and J. Ferber Progr. Photovolt. Res. Appl. 9, 425-438 (2001). [5] P. Wang. C. Klein, R. Humphry-Baker, S.M. Zakeeruddin, M. Grätzel, Appl. Phys. Lett. 86, 123508 (2005) 87 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Activités en recherche photovoltaïque à l'IMT Etat de l'art et perspectives Prof. Christoph Ballif Laboratoire de photovoltaïque et couches minces électroniques Institut de Microtechnique IMT Rue A.-L.-Breguet 2, CH-2000 Neuchâtel [email protected] http://www-micromorph.unine.ch Le marché des modules photovoltaïques est en forte croissance. Les plaquettes de silicium (mono-cristallin, multicristallin et bandes) seront à la base de plus de 90% des modules commercialisés en 2005. Le manque de silicium qui se fait ressentir actuellement et qui va subsister durant les prochaines années force les compagnies à commercialiser des cellules à rendement toujours plus élevé, sur des plaquettes toujours plus fines. La nécessité de produire d’énormes quantités (>100 MW) pour faire diminuer le prix de fabrication, combinée à cette pénurie d’or gris, crée une fenêtre d’opportunités unique pour que les cellules solaires en couche mince puissent prendre une part plus importante du marché. Parmi les technologies de couches minces (comprenant les cellules à bases de CIGS, CdTe, silicium amorphe /microcristallin, alliages Si-Ge, polymères), celles basées sur le silicium suscite un grand intérêt pour plusieurs raisons : des produits existent et ont déjà pu prouver leur fiabilité, les matériaux de base tels le silane et les gaz dopants sont accessibles en quantité et qualité suffisantes, la physique des dispositifs est relativement bien comprise, et les procédés de fabrication (principalement le PECVD, « plasma enhanced chemical vapour deposition ») sont largement utilisés dans l’industrie microélectronique et dans le secteur des écrans plats. Ce dernier secteur a d’ailleurs démontré durant la dernière décennie une capacité impressionnante à baisser ses coûts de production par unité de surface, une tendance qui pourrait se retrouver un jour pour les modules à base de silicium en couche mince. Il est donc compréhensible qu’un nombre important de compagnies entreprennent non seulement la fabrication de modules à base de couches minces de silicium, mais proposent aussi des équipements de production (tels Unaxis, Applied Films ou EPV). La Table 1 illustre la situation actuelle, au niveau des entreprises qui travaillent avec les couches minces à base de Si. Kaneka (JP), Mitsubitshi HI (JP) et Uni-Solar (USA) sont actuellement les principaux acteurs de ce marché, alors que Fuji et Sharp ont annoncé en 2005 leur décision de passer en production de masse, pour leurs produits flexibles et sur verre, respectivement. Il faut noter que Kaneka commercialise depuis 2001 au Japon des modules de types « micromorphes » et que Sharp commence cet automne aussi la commercialisation de tels produits. Par ailleurs plusieurs entreprises européennes qui fabriquent des cellules au Si cristallin ont annoncé leur intention d’ouvrir un « secteur couche mince », directement (e.g. Sunways), ou au travers de partenariats (e.g. Q-Cells/CSG). 88 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Table 1. Résumé des principales firmes actives dans la fabrication de modules et/ou équipementiers en technologie « silicium couches minces ». Activités de l’IMT Dans ce contexte, les travaux de l’IMT (e.g. sur les procédés VHF, sur le Si microcristallin, ou les cellules micromorphes), trouvent toujours un grand écho. A l’heure où le fondateur du laboratoire, le Prof. Arvind Shah, quitte officiellement ses fonctions, L’IMT est bien déterminé à continuer activement sa recherche dans ce secteur : le défi est double puisqu’il s’agit de continuer à jouer un rôle de pionnier au niveau de la recherche, tout en soutenant efficacement les partenaires industriels. Ainsi, l’IMT va continuer à coopérer étroitement avec Unaxis, au travers de sa division solaire, qui s’est donné pour mission la mise sur le marché d’équipement de production pour des modules en couches mince de silicium sur verre. En se basant sur ses équipements de production pour les écrans plats (dépôt de silicium amorphe pour les transistors pilotant les cristaux liquides), Unaxis espère pouvoir offrir à court terme des lignes de fabrication qui produisent des panneaux à des prix défiant toute concurrence. Unaxis s’est d’ailleurs donné les moyens pour atteindre rapidement son but, en ouvrant en 2004 un laboratoire de recherche industrielle à Neuchâtel. Unaxis a présenté dernièrement [Mei05C] ses premiers modules de 1.1×1.25 m2 en technologie amorphe parfaitement fonctionnels et passant les tests rigoureux de cycles thermiques et de chaleur humide (damp-heat test) du TüV (Allemagne). L’IMT continue également sa collaboration avec l’entreprise VHF-Technologies. VHFTechnologies est actuellement le seul producteur européen de modules flexibles en couche mince de silicium (cellules déposées sur substrats plastiques à bas coût). L’entreprise commercialise des modules pour des applications de types « consumer electronics », comme des chargeurs enroulables pour ordinateur ou téléphones portables. La compagnie a démontré par ailleurs de nombreuses possibilités d’intégration de ses modules souples dans des éléments architecturaux et les plans de VHF-Technologies sont plus ambitieux : un passage à une véritable production de masse est envisagé pour les années qui viennent. Parallèlement l’IMT développe à nouveau des activités dans le silicium cristallin, notamment dans les procédés de type hétérojonction (HIT = silicium amorphe sur sicilicium cristallin). 89 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Ces procédés s’appliquent remarquablement bien à des wafers fins. Dans ce cadre, l’IMT est également partenaire d’un projet sur le sciage des plaquettes de silicium, avec entre autres partenaires l’EMPA de Thun et la compagnie HCT Shaping. Le PV-Lab collabore par ailleurs directement avec plusieurs entreprises et instituts européens dans des projets liés à d’autres types de cellules solaires. l’IMT a ainsi été mandaté par le plus grand fabricant européen de cellules solaires au silicium cristallin, QCells, pour son savoir-faire dans les systèmes de mesure. Dans le cadre de son activité d’expert pour le projet Solar-Impulse (le tour du monde en avion solaire dans le cadre du nouveau défi lancé par Bertrand Piccard) l’IMT est en contact régulier avec les principales industries européennes, américaines et asiatiques. L’IMT se profile donc comme un partenaire de référence pour son expérience dans diverses technologiques photovoltaïques. Les paragraphes qui suivent reprennent quelques résultats significatifs des travaux récents ou en cours à l’IMT. Une description plus complète d’une partie de ces travaux se trouve dans des publications spécialisées accessible en ligne sur le site www.unine.ch/pv. Préparation de cellules sur substrats plastiques L’accent a été porté récemment sur la fabrication de cellules solaires déposées dans la configuration n-i-p, avec comme objectif une réduction maximale des coûts des cellules solaries [Bail05]. Pour ceci, les cellules ont été préparées par des procédés compatibles avec des systèmes de déposition roll-to-roll sur des substrats bon marché en PET (PolyEthylène-Téréphtalate). Afin d’améliorer le piégeage de lumière dans les couches actives du dispositif [Ter05], des substrats PET avec des textures à l’échelle nanométrique ont été fabriqués par l’entreprise OVD Kinegram. La figure 1 montre l’augmentation de courant donné par différentes textures, comparées à un substrat plat. Le substrat B permet d’obtenir un courant de court-circuit supérieur de 15% à celui mesuré sur substrat plat. En choisissant les bonnes textures de substrat, et malgré les contraintes liées là compatibilité avec des procédés industriels, des rendements stabilisé de 7.0% sont obtenus aussi bien pour des cellules solaires amorphes que pour des jonctions simples microcristallines. Basé sur ces résultats, un premier set de cellules micromorphes a été réalisé. Après 1000 heures d’illumination, un rendement de 8.3% stabilisé est obtenu. Ces résultats préliminaires laissent entrevoir la possibilité de réalisé rapidement des dispositifs fabriqué sur du PET avec des rendements supérieurs à 9%. Une partie des prochains travaux de l’IMT seront effectués dans le cadre du projet européen Flexcellence dont l’IMT vient de se voir accorder la coordination. Bruxelles y injecte directement 5 millions de CHF. Dans ce projet, qui comprend 8 instituts et entreprises (dont VHF-Technologies) représentant 6 pays européens, les technologies du futur pour la fabrication de modules en couches minces de silicium par des procédés « roll-to-roll » vont être mises au point. 90 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 a) b) Figure 1: a) Comparaison de la réponse quantique externe (EQE) de cellules solaires amorphes déposées sur des substrats en PET plats ou avec les nano-textures A et B. L’accroissement de la densité de courant de court-circuit dans la région de 550 à 800 nm atteint jusqu’à 33% comparé au cas du substrat plat. Le gain total en courant est de l’ordre de 15%. b) Image par microscopie à force atomique typique d’un substrat avec réseau périodique (période de 200 nm à plusieurs microns). Graphes et images par J. Bailat, F. Freitas et V. Terrazoni-Daudrix [Bail05, Ter05]. Préparation de cellules sur substrats en verre H. Meier et al. de L’IMT ont démontré récemment une efficacité record pour des cellule amorphe en jonction simple, avec un rendement stabilisé de 9.5% [Mei03]. Ce haut rendement est rendu possible par l’utilisation d’un oxyde transparent conducteur rugueux (ZnO déposé par low-pressure chemical vapor deposition LPCVD) qui piège la lumière à l’intérieur d’une jonction fine (250-300 nm) au silicium amorphe. Des cellules micromorphes (empilement de jonctions amorphes et microcristallines) avec des rendements stables de 10.7% ont également été réalisées par l’IMT [Mei03]. Des cellules microcristallines (jonction simple) avec un rendement de 9.2% sur verre ont pu être obtenues. Le travail du laboratoire s’est concentré, lors de ces deux dernières années, sur plusieurs aspects importants: x sur l’amélioration des oxydes transparents conducteurs (TCO) utilisés dans les cellules [Fay05A, Fay05B] et sur la compréhension des interactions entre le TCO et la cellule qui le recouvrent [Stei05, Fei05]. x Sur l’influence de la rugosité du TCO sur la collection des photons dans les cellules solaires micromorphes tandem avec un « mirroir intermédiaire » qui permet d’obtenir une meilleure adéquation du courant (current matching) entre les jonctions amorphe et microcristalline de la cellule [Dom05] x Sur l’identification de tous les facteurs qui permettent une « stabilisation » des procédés (robustesse et reproductibilité) x Sur la mise au point de procédés de types industriels. 91 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 C’est sur ce dernier point qu’un effort particulièrement important est consenti pour la fabrication de couches et de cellules dans un réacteur de type industriel (Kai-S). La surface de dépôt (37×47cm2) y est supérieure à celle des réacteurs utilisés habituellement pour le développement des procédés à l’IMT (typiquement 10×10cm2) et les conditions d’excitation du plasma sont différentes. Une partie importante du travail consiste à trouver des paramètres qui permettent de fabriquer des cellules à taux de croissance rapide, puisqu’un taux de dépôt élevé permet des gains important sur les coûts liés aux équipements de production. La figure 2a montre une plaque de verre recouverte de Si microcristallin déposé à 0.7 nm/s et les rendements des cellules obtenues sur les différentes parties de la plaque. La figure 2b montre les spectres Raman mesurés à différents endroits du substrat sur une couche obtenue à une vitesse de croissance de 1.6 nm/s. La couche est parfaitement homogène dans sa cristallinité et permet la fabrication de dispositifs à bon rendement, illustrant ainsi le potentiel des réacteurs de type Kai pour le dépôt à grand vitesse de Si microcrystallin. Des cellules microcristallines avec des efficacités de l’ordre de 6 à 7% sont actuellement régulièrement fabriquées avec des taux de dépôt de 0.7 nm/s. Ce travail est poursuivi en collaboration étroite avec la compagnie Unaxis, dans ses laboratoires de Neuchâtel à Puits-Godet et de Truebbach, où les procédés sont mis au point dans des réacteurs à plus grande surface (jusqu’à 1.4 m2) [Mei05A, Mei05B, Mei05C]. Les buts à moyen termes sont clairs : il s’agit de définir des fenêtres de procédés qui permettent la réalisation de module micromorphes de grande surface avec des rendement de l’ordre de 10%. a) b) Figure 2. a) Couche microcristalline homogène déposée à 0.7nm/s dans un réacteur de type Kai-S à l’IMT. b) Spectres Raman mesurés à trois endroits différents d’une plaque de 35X45cm2, pour des couches déposées à 1.6 nm/s. La fraction cristalline est identique en chaque point du substrat et la variation moyenne d’épaisseur est inférieure à 6%. Graphes et images par L. Feitknecht, C. Bucher et M. Nagel. Matériaux, croissance et propriétés fondamentales des couches et dispositfs En technologie couche mince, la croissance de chaque couche est également influencée par la morphologie et la nature chimique de la couche précédente. Des études par microscopie électronique à transmission (MET) [Val05] permettent de comprendre l’influence de la nature chimique du substrat (Fig. 3b) sur la nucléation. La figure 3a illustre le fait que la densité de nuclei dépend de la nature chimique mais non de la morphologie du substrat. Elle est deux à trois fois plus importante sur le SiO2 que sur le ZnO (en mesure uni-dimensionnelle). 92 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 a) b) Figure 3 : a) densité de nuclei microcristallins mesuré par MET sur des coupes transverses de cellules solaires. b) images MET sur des substrats rugueux recouverts de SiO2 et ZnO. Graphique et images par E. Vallat-Sauvain [Val05]. Les effets de morphologie de substrats sont étudiés par des simulations numériques de croissance [Bai04], qui permettent non seulement de mieux comprendre la transition amorphe/microcristallin, mais aussi d’analyser l’apparition de microfissures causées par les effets d’ombrage durant le dépôt PECVD. La comparaison avec des images MET montrent que la morphologie du substrat (i.e. sa nanotexture) peut influencer fortement la croissance des couches et que les paramètres de dépôt doivent être adaptés pour garantir la formation de couches denses. D’autres travaux de recherches s’intéressent aux efficacités limites atteignables avec le concept micromorphe [Mel04, Shah05], ainsi qu’aux propriétés de stabilité sous illumination de différents types de cellules amorphes et microcristallines [Mel05, Mel05B]. Il est montré que sous certaines conditions les cellules micro-cristallines peuvent souffrir d’une dégradation de type Staebler-Wronski, particulièrement si la fraction amorphe (l’amorphe forme une sorte de matrice qui entoure les grains microcristallins) est trop élevée. Les dispositifs fabriqués dans des conditions optimales ne montrent cependant aucun effet significatif de dégradation. Perspectives et conclusions Tout en continuant ses travaux de recherche, l’IMT s’est attaché lors de cette dernière année à moderniser une partie de ses équipements et infrastructure. Ainsi de nouveaux systèmes de dépôt on été installés et d’anciens systèmes ont été en partie automatisés. Plusieurs systèmes de mesures sont en cours d’adaptation afin de permettre des mesures à la fois plus rapide et plus fonctionnelles. Un système permettant l’analyse rapide des défauts dans la bande interdite du silicium a été développé et installé (technique FTPS, Fourrier Transform Photocurrent Spectroscopy). Un nouveau système de thermographie infrarouge « lock-in » a été mis en service à l’IMT. Ce système, qui permet la visualisation des courants de fuite dans les cellules et modules avec une haute résolution thermique (< 0.1 mK), permet d’identifier rapidement l’origine de certains court-circuits, comme ceux crées par les particules, la poussière, ou la structuration des cellules. Ces nouveaux systèmes et l’adaptation constante du parc de réacteurs de dépôt de l’IMT, font que l’institut est prêt à relever les futurs défis qui attendent la recherche photovoltaïque de demain à l’IMT : ces défis consistent, en collaboration avec les meilleurs laboratoires de recherche suisses et européens, à pouvoir soutenir l’industrie dans l’implémentation de ses procédés à grande échelle, à trouver de nouvelles solutions qui permettent d’abaisser les futurs coûts de production, tout en maintenant ou en augmentant le rendement des dispositifs. 93 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Remerciements L’IMT remercie l’OFEN et l’Université de Neuchâtel pour leur soutien continu aux activités de développement de la technologie photovoltaïque en couche mince de silicium. Les projets de l’IMT sont également supportés par la CTI, le FNS et la commission Européenne. Les compagnies Unaxis Solar et VHF-Technologies sont remerciées pour leur engagement dans des collaborations fructueuses et pour de nombreuses discussions stimulantes. Le personnel du PV-Lab est vivement remercié pour son énorme travail scientifique et technique, qui permet l’avancement des travaux du laboratoire, ainsi que pour la mise à disposition des graphiques et images. Un merci particulier va au Professeur Arvind Shah, avec lequel le coauteur a pu vivre une année de transition passionnante et riche de conseils avisés. Bibliographie [Bail04] "Simulation of the growth dynamics of amorphous and microcrystalline silicon", J. Bailat, E. Vallat-Sauvain, A. Vallat, and A. Shah, , Journal of Non-Crystalline Solids, 338-340, 32 (2004) [Bail05] "Recent development of solar cells on low-cost plastic substrates," J. Bailat, V. Terrazzoni-Daudrix, J. Guillet, F. Freitas, X. Niquille, A. Shah, C. Ballif, T. Scharf, R.Morf, A. Hansen, D. Fischer, Y. Ziegler, A. Closset, , to be published in the Proc. of the 20th EU PVSEC, Barcelona, Spain, 2005. [Dom05] "Effect of ZnO Layer as Intermediate Reflector in Micromorph Solar Cells", D. Dominé, L. Feitknecht, A. Shah, C. Ballif, , to be published in the Proc. of the 20th EU PVSEC, Barcelona, Spain, 2005. [Fay05A] "Low pressure chemical vapour deposition of ZnO layers for thin-film solar cells: Temperature-induced morphological changes", S. Faÿ, U. Kroll, C. Bucher, E. Vallat-Sauvain, A. Shah, Solar Energy Materials and Solar Cells, 2005, Vol. 86, pp. 385–397. [Fay05B] "ZnO Layers Incorporated into µc-Si :H Solar Cells : Quantum Efficiency (QE) Results and Proposal for a Figure of Merit", S. Faÿ, J. Steinhauser, R. Schlüchter, L. Feitknecht, C. Ballif, A. Shah, to be published in the Tech. digest, 15th Int. PVSEC, Shanghai, China, 2005. [Feit05] "Investigations on Fill-Factor drop of microcrystalline silicon p-i-n solar cells deposited onto highly surface-textured ZnO substrates", L. Feitknecht, J. Steinhauser, R. Schlüchter, S. Faÿ, D. Dominé, E. Vallat-Sauvin, F. Meillaud, C. Ballif, A. Shah, to be published in the Tech. digest, 15th Int. PVSEC, Shanghai, China, 2005. [Mei03] "High-Efficiency Amorphous and "Micromorph" Silicon Solar Cells", J. Meier, J. Spitznagel, U. Kroll, C. Bucher, S. Faÿ, T. Moriarty, A. Shah, Proc. 3rd World Conf. PV Energy Conversion, Osaka, 2003, pp.2801-2805. [Mei05A] "Progress in Up-Scaling of Thin Film Silicon Solar Cells by Large-Area PECVD KAI Systems", J. Meier, U. Kroll, J. Spitznagel, S. Benagli, T. Roschek, G. Pfanner, C. Ellert, G. Androutsopoulos, A. Huegli, G. Buechel, A. Buechel, M. Nagel, L. Feitknecht, C. Bucher, Proc. of the 31th IEEE Photovoltaic Specialist Conference, Lake Buena Vista, FL, USA, 2005, pp. 1464-1467. 94 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 [Mei05B] "Amorphous Silicon Single-Junction and "Micromorph" Tandem Solar Cells Prepared in UNAXIS KAI PECVD Single-Chamber Reactors", J. Meier, U. Kroll, J. Spitznagel, S. Benagli, A. Huegli, T. Roschek, C. Ellert, M. Poppeller, G. Androutsopoulos, D. Borello, W. Stein, O. Kluth, M. Nagel, C. Bucher, L. Feitknecht, G. Buechel, J. Springer, A. Buechel, to be published in the Proc. of the 20th EU PVSEC, Barcelona, Spain, 2005 [Mei05C] “Up-scaling of Thin Film Silicon Solar Cells by Industrial Large-Area PECVD KAI Systems”, J. Meier, U. Kroll, T. Roschek, J. Spitznagel, S. Benagli, Ch. Ellert, G. Androutsopoulos, A. Hügli, W. Stein, J. Springer, O. Kluth, D. Borello, M. Poppeller, G. Büchel, A. Büchel, to be published in the Tech. digest, 15th Int. PVSEC, Shanghai, China, 2005. [Mel04] "Efficiency limits for single-junction and tandem solar cells", F. Meillaud, A. Shah, C. Droz, E. Vallat-Sauvain, C. Miazza, to be published in Solar Energy Materials and Solar Cells, presented at the 14th PVSEC14, Bangkok (2004). [Mel05] "Light-Induced Degradation of Thin-Film Amorphous and Microcrytsalline Silicon Solar Cells", F. Meillaud, E. Vallat-Sauvain, X. Niquille, M.Dubey, J. Bailat, A. Shah, C. Ballif, Proc. of the 31th IEEE Photovoltaic Specialist Conference, Lake Buena Vista, FL, USA, 2005 pp. 1412-1415. [Mel05B] "Light-Induced Degradation of Thin-Film Microcrystalline Silicon Solar Cells", F. Meillaud, E. Vallat-Sauvain, X. Niquille, M. Dubey, A. Shah, C. Ballif, to be published in the Proc. of the 20th EU PVSEC, Barcelona, Spain, 2005 [Sha05] "Microcrystalline and "Micromorph" Solar Cells and Modules: Status and Potential", A. V. Shah, J. Bailat, E. Vallat-Sauvain, M. Vanecek, J. Meier, S. Fay, L. Feitknecht, I. Pola, V. Terrazzoni, C. Ballif, Proc. of the 31th IEEE Photovoltaic Specialist Conference, Lake Buena Vista, FL, USA, 2005 pp. 1353-1358. [Stei05] "Effect of Rough ZnO Layers in Improving Performances of Microcrystalline Silicon Solar Cell", J. Steinhauser, L. Feitknecht, S. Faÿ, R. Schlüchter, A. Shah, C. Ballif, J. Springer, L. Mullerova-Hodakova, A. Purkrt, A. Poruba, M. Vanecek, to be published in the Proc. of the 20th EU PVSEC, Barcelona, Spain, 2005. [Ter05] “Charactérisation of rough reflecting substrates incorporated into thin-film silicon solar cells”, V. Terrazzoni Daudrix, J. Guillet, F. Freitas, A. Shah, C. Ballif, P. Winkler, M. Ferreloc, S. Benagli, X. Niquille, D. Fischer, R. Morf to be published in Progress in Photovoltaics. [Val05] "Influence of the substrate's surface morphology and chemical nature on the nucleation and growth of microcrystalline silicon", E. Vallat-Sauvain, , J. Bailat, J. Meier, X. Niquille, U. Kroll, A. Shah, Thin Solid Films, 2005, Vol. 485, p.77-81. 95 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Réalisation d'une ligne pilote de production de panneaux solaires flexibles d'une capacité de 100kW/an Alexandre Closset CEO, VHF - Technologies SA Av. des Sports 18, CH-1400 Yverdon-Les-Bains [email protected] http://www.flexcell.com 96 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 97 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 98 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 99 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 100 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 101 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 102 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 103 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 104 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 105 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 106 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 107 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 108 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 109 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 High-Efficient Flexible CIGS Solar Cells World Record at the ETHZ Prof. Ayodhya N.Tiwari, H. Zogg Thin Film Physics Group, Laboratory for Solid State Physics, ETH (Swiss Federal Institute of Technology) Zürich Technoparkstrasse 1, 8005 Zurich [email protected], http://www.tfp.ethz.ch D. Brémaud, D. Rudmann, M. Kaelin, C. Hibberd Department of Electronic and Electrical Engineering, Loughborough University, LE11 3TU, UK Summary Thin film Cu(In,Ga)Se2 (called CIGS) solar cells are important for high efficiency, excellent stability and potential to yield solar electricity at a low cost. Flexible solar cells on polymer foils with world record efficiency of 14.1% have been developed at the ETH Zürich. A combination of high efficiency, lightweight and roll-able flexibility offers several advantages for terrestrial and space power generation applications. Industrial manufacturing and the current state of the art of flexible thin film solar cells will be reviewed. Introduction Flexible and lightweight solar cells offer several application possibilities, while their roll-to-roll manufacturability offer possibilities for further reduction of manufacturing cost and energy pay back time. Several materials are suitable for the development of flexible solar cells. Table 1 gives an overview of different flexible solar cell technologies, including the organic and TiO2-dye-sensitized PV technologies. Development of flexible CIGS and CdTe solar cells started recently, therefore they are industrially less mature compared to a-Si cells. However, high cell efficiency and inherent stability advantages indicate promising potential for these technologies. Table 1: An overview of different flexible solar cell technologies. CIGS CdTe Amorphous Silicon Lab efficiency on plastic foil 14.1%# (Single junction cell) 11.4%# (Single junction cell) 8%*-12%* (multi-junction cell) Lab efficiency on metal foil Industrial efficiency (typical values) 17.5 (Single junction cell) 6% - 11% (On steel foil, not yet available on plastic foil) 8 (Single junction cell) Not yet demonstrated 14.6* / 13 (multi-junction cell) 4% - 8%* (Available on plastic and metal foils Organic & Titanium Oxide 5 to 8% Not yet demonstrated Material stable Material stable Degrades Stability not Stability proven under light x *- Initial values measured before light induced degradation of solar cells. x 110 #- ETHZ holds the highest efficiency record. 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Flexible CIGS solar cells Polycrystalline thin film solar cells based on CIGS compound semiconductor are among the most promising devices due to their high efficiency, long term stability and potential for cost effective generation of solar electricity. A world record efficiency of 19.5% has been achieved by NREL, USA, for solar cells grown on glass substrates. Highest record efficiencies of flexible CIGS solar cells are 17.5% on stainless steel by Daystar, USA and 14.1 % on polymer foil by ETH Zurich, Switzerland. CIGS solar cells have excellent potential for space applications because of their space radiation tolerant properties which are 2-4 times superior to conventional Si and GaAs cells. Lightweight and roll-able solar array structures will not only reduce the overall cost of space deployable solar modules but can also substantially save on the launching cost of satellites. However, a large variety of terrestrial applications are the main reasons driving the R&D aimed towards roll-to-roll production of monolithically interconnected solar modules. Flexible CIGS cells can be grown on polymide and on a variety of metals e.g. stainless steel (SS), Mo, Ti, etc. Therefore, the choice of substrate is important as there are some advantages and disadvantages: (i) the density of usable metals is 4-8 times higher than polymer, therefore, cells on metals are heavier; (ii) metals are conducting and have rough surfaces, therefore monolithic module development is difficult, which in contrast is easier on polymer foils; (iii) stainless steel foils need an extra barrier layer against detrimental impurity (e.g. Fe) diffusion of the metal into the CIGS during deposition; (iv) metal foils can withstand high deposition temperatures (550-600 oC) which leads to higher efficiency than on polymer foils which are not suitable for processing temperature > 450 oC. Figure 1: CIGS solar cells on flexible polyimide foil. We have developed a low temperature (<450 °C) CIGS growth process which is suitable for in-line deposition of high quality layers on glass as well as flexible foils. An important part of the process is a patented (grant pending) method for controlled incorporation of Na in CIGS, which is essential for solar cell efficiency enhancement. Solar cells were grown on 5 x 5 cm2 Upilex-S (trade mark name) polyimide foils (figure 1). An approximately 1 micron thick Mo back contact layer was directly deposited by dc sputtering without application of any additional intermediate layer. CIGS absorber layers were grown by evaporation of elemental Cu, In, Ga and Se, while Na in CIGS was incorporated in-situ by a post-deposition treatment method. The solar cells were finished by deposition of about 30 nm CdS buffer layer by chemical bath deposition (CBD) followed by rf sputtering of i-ZnO/ZnO:Al front contacts and 111 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 electron beam evaporation of Ni-Al contact grids for better current collection. No antireflection (AR) coating was applied. Figure 2 shows a scanning electron microscopic (SEM) image of the cross-section of a CIGS solar cell grown on polyimide foil. CBD grown CdS is the most commonly used buffer layer, however alternative materials such as ZnS, ZnSe, InxSy have also yielded comparably high efficiency solar cells on glass substrtes. Figure 2: SEM cross-section image of the CIGS solar cell grown on a polyimide foil. SEM images were taken at a certain angle; therefore, the layer thicknesses appear smaller than they really are. The actual thickness of the absorber layer is 1.7 micron and the ZnO-layer is 300 nm. Figure 3: The current–voltage characteristics of a CIGS solar cell on a polyimide foil under AM1.5 standard test conditions. The efficiency of 14.1 % presents a world record for solar cells on polymer substrates. The measurement was certified by the Fraunhofer Institute for Solar Energy Systems in Freiburg, Germany. Figure 3 shows the current-voltage characteristics of a 14.1%-efficiency cell on polyimide foil (Voc = 649.4 mV, FF = 69.1 %, Jsc = 31.48 mA/cm², total area = 0.595 cm²; no AR coating) measured under AM1.5 standard test conditions at the Fraunhofer Institute for Solar Energy Systems, Freiburg, Germany. This is the highest reported efficiency for any type of solar cell 112 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 grown on a polymer substrate to date. As already mentioned, no AR coating was applied to the solar cells. Therefore, the external quantum efficiency (EQE) does not exceed 80-85 % (Fig. 4). The low EQE between 400 nm and 550 nm wavelength comes from the photon absorption loss in the CdS buffer layer. Absorption at wavelength until 1200 nm confirms the presence of a band-gap grading of Ga and grains with low Ga content. The oscillation of EQE, most pronounced around 1000 nm, comes from the interferences in the reflectance. An average reflectance loss of about 13 % was measured in the visible-near IR spectral region for these solar cells. Therefore, application of a commonly used anti-reflection coating would minimize the reflection loss to 2-4% and a further gain of about 10% (relative) in efficiency would enable more than 15 % efficiency flexible CIGS solar cells on polyimide films. Figure 4: External quantum efficiency characteristics of a CIGS solar cell on a polyimide and the corresponding reflection from front contact (ZnO:Al) surface. Application of antireflection coating would reduce the reflection loss and enable more than 15% efficiency cells. Figure 5: Development trend of flexible CIGS solar cells on polymer foils. Efficiencies reported by selected groups are plotted showing a rapid progress in the field. 113 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Several research groups at universities and industries have started working on flexible CIGS cells on polymer foils and the technology has made significant progress within a short duration (Fig. 5). Large area deposition on 30 x 30 cm2 foils The development of deposition processes on large area foils up to 30 x 30 cm2 is aimed towards industrial manufacturing of solar modules. Scaling-up of processes require new deposition machines and further optimization of process parameters. Figure 6 shows the inhouse developed CIGS in-line evaporation system for large area deposition. Deposition equipment for buffer and front as well as rear contact have been installed and process optimization is expected to start soon. Figure 6: Large area (30 x 30 cm2) in-line CIGS deposition system (left) developed at ETHZ and CIGS solar cell stacked layers on 30 x 30 cm2 polyimide foil (right). Conclusions We have applied a low temperature (<450 °C) CIGS deposition process and a reliable method for controlled incorporation of Na into CIGS to develop high efficiency flexible CIGS solar cells on commercially available polyimide films. Independent measurements at Fraunhofer ISE Freiburg, Germany have confirmed an efficiency of 14.1 % without antireflection coating. Measurements of quantum efficiency and reflection loss suggest that application of a commonly used anti-reflection coating would enable more than 15 %efficiency flexible CIGS solar cells on polyimide films. Further work on large area (30 x 30 cm2) flexible foils has started towards industrial manufacturability. Acknowledgements Financial support from the Swiss Federal Office of Energy, Swiss National Science Foundation, Swiss Federal Office of Science and Education for the EU project METAFLEX is gratefully acknowledged. 114 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Qualitätssicherung in der Photovoltaik Bedürfnisse und Lösungen Dipl. Ing. Jan Kai Dobelmann Präsident DGS Deutsche Gesellschaft für Sonnenenergie Marie-Curie-Str. 6, D-76139 Karlsruhe [email protected] http://www.dgs.de 115 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 116 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 117 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 118 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 119 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 120 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 121 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 122 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 123 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 124 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 125 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 126 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 127 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 128 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 129 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 130 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Qualitätsmerkmale photovoltaischer Module Dipl. Ing. Willi Vaaßen TÜV Immissionsschutz und Energiesysteme GmbH Am Grauen Stein, DE-51105 Köln [email protected] http://www.eco-tuv.de 1. Einleitung Photovoltaik-Module werden zur Stromerzeugung in den unterschiedlichsten Klimaten und in den verschiedensten Systemen eingesetzt. Sie unterliegen dort recht unterschiedlichen Beanspruchungen, die beim Produktdesign Berücksichtigung finden müssen. Dabei sind zunächst die extrem unterschiedlichen klimatischen Belastungen, die durch Unterschiede bei den Umgebungstemperaturen, der UV-Bestrahlung und der relativen Feuchte beschrieben werden können, zu benennen. Mechanische Stabilitätsanforderungen ergeben sich durch Unterschiede bei Transport und Handling, den unterschiedlich anzusetzenden Winddruck und -sogkräften und den ggf. auftretenden Schneelasten. Die konkrete Verwendung, z.B. in einer PV-Fassade, führt ebenso zu besonderen Anforderungen, die das PV-Moduldesign beeinflussen. Ein qualitativ hochwertiges Photovoltaikmodul zeichnet sich dadurch aus, dass es unter den gegebenen Einsatzbedingungen einen sicheren Betrieb und eine hohe Energieproduktion langzeitig bis zum Ende der Lebensdauer gewährleisten kann. Werden PV-Module an Gebäuden installiert, sollten in der Regel gewünschte optische Eigenschaften während der Betriebszeit, die i.d.R. mit 25 Jahren kalkuliert wird, erhalten bleiben. Zur Beurteilung der Qualität von PV-Modulen kann auf bestehende Prüf-/Test-Standards zurückgegriffen werden, die in regelmäßigen Zyklen überarbeitet werden und möglichst dem jeweils aktuellen Stand der Technik entsprechen. Mit Prüfzeichen oder ähnlichen Kennzeichnungen wird den Endverbrauchern vorhandene Qualität oder die Erfüllung sonstiger Eigenschaften signalisiert. 2. Grundlegende Normen, Prüfstandards für PV- Module Wie bereits ausgeführt stehen bei PV- Modulen neben einer hohen Effizienz, die lange Haltbarkeit und Sicherheit im Vordergrund. Stellvertretend für alle existierenden Normen für PV-Module werden beispielhaft die wichtigsten Standards benannt, die u.a. Prüfsequenzen zu den Fragen der generellen Eignung beinhalten: x IEC 61215: Crystalline silicon terrestrial photovoltaic (PV) modules- Design qualification and type approval, IEC 61646 Thin-film terrestrial photovoltaic (PV) modules -Design qualification and type approval x IEC 61730: Photovoltaic (PV) module safety qualification - Part 1: Requirements for construction, - Part 2: Requirements for testing x Durch die EN/ IEC 61730 abzulösen: Schutzklasse-II-Prüfung (Elektrische Sicherheit) z.B. nach der Prüfspezifikation des TÜV Rheinland x EN 50380: Datasheet and nameplate information for photovoltaic-modules 131 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Die IEC 61215 bzw. IEC 61646 umfasst die Betrachtung aller Einflussgrößen, die für die mechanischen und klimatologischen Belastungen und die Alterung von PV-Modulen verantwortlich sind. Material-/ Designvorgaben zur Einhaltung von Sicherheitsanforderungen sind im Teil 1 der IEC 61730 festgelegt, im Teil 2 werden Prüfsequenzen zum Nachweis von Sicherheitsanforderungen gegeben. Dabei werden die Prüflinge, an denen Sicherheitsprüfungen vorgenommen werden, nach den Vorgaben der IEC 61215 bzw. 61646 vorkonditioniert bzw. vorgealtert. 3. Produktbezogene Kennzeichnungen, Prüfzeichen Für einen Laien ist es ausgesprochen schwierig, die Qualität eines Produktes zu beurteilen. Die unterschiedlichsten Prüfzeichen und Kennzeichnungen sollen ihm helfen, eine gewisse Sicherheit in der Beurteilung zu finden. 3.1. CE- Kennzeichnung Das CE-Zeichen ist kein Qualitätszeichen! Der Hersteller bzw. derjenige, der ein Produkt erstmals innerhalb der europäischen Union in Verkehr bringt, erklärt mit dem CEZeichen lediglich die Konformität seines Produktes zu den relevanten Richtlinien der EU. Im Einzelfall ist für jedes Produkt zu klären, welche Richtlinien jeweils betrachtet werden müssen. Das CE-Zeichen wird vom Hersteller oder eines in der Gemeinschaft ansässigen Bevollmächtigten auf dem Produkt, der Verpackung oder der Beschreibung angebracht. Die im Rahmen eines Konformitätsverfahrens erarbeitete Konformitätserklärung wird vom Hersteller oder Inverkehrbringer des Produktes mit den notwendigen Unterlagen 10 Jahre lang nach Herstellung des letzten Produktes zur Einsichtnahme durch nationale Behörden bereitgehalten. Als in Frage kommende Richtlinie für PV-Module ist zunächst die Niederspannungsrichtlinie zu nennen. Diese Richtlinie sieht für elektrische Betriebsmittel, die in Anlagen mit einer Nennspannung zwischen 50 und 1000 VAC und zwischen 75 und 1500 VDC eingesetzt werden, die CE- Kennzeichnungspflicht vor. Oberhalb einer Systemspannung (Gesamtgenerator) von 75 VDC ist für die PV-Module somit die Niederspannungsrichtlinie relevant. Sobald die IEC 61730 als EN 61730 veröffentlicht wird, ist zu erwarten, das sie als harmonisierte Norm unterhalb der Niederspannungsrichtlinie installiert wird und somit für das Inverkehrbringen und die CE-Kennzeichnung von PV-Modulen in Europa unumgänglich wird. Eine CE- Kennzeichnung der Solarmodule im Sinne der Bauproduktenrichtlinie ist zurzeit nicht möglich, da hierzu keine harmonisierten Normen existieren. Nach Aussagen des Deutschen Instituts für Bautechnik sind die Solarmodule zurzeit den „sonstigen Bauprodukten“, zuzuordnen. Daraus ergeben sich für diese keine besonderen Prüfungen. Als relevante Normen werden die bereits o.g. IEC 61215 bzw. IEC 61646 genannt. 3.2. TÜV.dot.com Die TÜV Rheinland Group vergibt das Zeichen „TÜVdotCOM“, das neben der Sicherheit auch die Qualität oder die Einhaltung zugesicherter Eigenschaften eines Erzeugnisses dokumentiert. Z.B. weist ein „TÜVdotCOM“-Zeichen an einem PV-Modul aus, dass u.a. die Erfüllung der IEC 61215 überprüft wurde. 132 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Die Prüfkriterien, die Zertifikate und Produktinformationen können über die Internetplattform www.tuv.com und der angegebenen Identnummer eingesehen werden. Wesentliche Voraussetzung zur Erlangung des Prüfzeichens sind neben den Labortests die wiederkehrenden Untersuchungen in der Fertigung. Hier wird festgestellt, ob für das Serienprodukt eine gleichbleibende, mit den Prüflingen vergleichbare Produktqualität gegeben ist. Dazu werden die verwendeten Materialien, die Prozesse und QM-Maßnahmen dokumentiert und überwacht. 4. Leistungswerte und Messgenauigkeit 4.1. Leistungswerte: Herstellerangaben und Messergebnisse Die tatsächliche Erfüllung der durch die Hersteller angegebenen Nennleistung in Wp stellt ein wesentliches Qualitätsmerkmal photovoltaischer Module dar. Besonders Investoren von größeren Solarkraftwerken fordern die Prüfung einer repräsentativen Stichprobe der Solarmodule als wichtigen Schritt bei der stufenweise durchzuführenden Qualitätssicherung. Datenbasis für die im Diagramm dargestellten Ergebnisse sind über 100 Modultypen oder Modulchargen, wobei jeder Messpunkt die Messung einzelner oder mehrerer Module (bis zu 10 Stück) beinhaltet. Insgesamt beziehen sich die Ergebnisse auf über 500 Einzelmodule. Damit die Lage der Messwerte innerhalb oder außerhalb des von den Herstellern angegebenen Toleranzbandes vergleichend dargestellt werden können, wurden die einzelnen Toleranzen auf ein Toleranzband von +/- 100% normiert. Messwerte, die am unteren Ende der Herstellertoleranz liegen, werden mit -100 % dargestellt und Messwerte, die die angegebene Nennleistung bestätigen, liegen auf der 0 %- Linie. 500,0 400,0 Abweichung [%] 300,0 Toleranzbereich 200,0 100,0 0,0 -100,0 -200,0 -300,0 -400,0 -500,0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Jahr Abb.1: Vergleich Leistungsangaben der Hersteller mit Messwerten (normiert) 133 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Diese Grafik zeigt deutlich, dass nur wenige Messwerte oberhalb der angegebenen Nennleistung liegen. Die meisten gemessenen Leistungsdaten liegen innerhalb des negativen Toleranzbandes, das sogar von etwa 40 % der Module teilweise erheblich unterschritten wird. Es ist sogar erkennbar, dass sich die Ergebnisse in 2004 und 2005 tendenziell verschlechtern. Nun sind diese Messungen nicht unbedingt ein direktes Abbild der am Markt angebotenen Module, allerdings sind Parallelen zur Marktsituation wahrscheinlich. Die Gründe hierfür sind sehr unterschiedlich. Sicherlich werden von einigen Herstellern die Leistungsangaben bewusst zu hoch angesetzt, um Vorteile gegenüber den Konkurrenten zu erlangen. Bei den meisten allerdings liegen die Gründe für die Fehleinschätzung der Modulleistung bei den Unsicherheiten hausinterner Messungen oder bei den auf Basis der Zellenangaben kalkulierten Werten. 4.2. Fertigungstoleranz, Messgenauigkeit und Rückführbarkeit Die Leistungsangaben durch die Hersteller sind zwangsläufig mit einer Unsicherheit belegt und sind daher auch nur in gewissen Toleranzbereichen möglich. Aus der Sicht des Endkunden ist natürlich eine möglichst geringe Toleranzangabe erstrebenswert. Daraus leitet sich zwangsläufig die Forderung an die Hersteller nach der Beschränkung der Toleranzangabe auf ein notwendiges Maß ab. Zur genauen, rückführbaren (und damit vergleichbaren) sowie möglichst transparenten Leistungsbemessung der PV-Module gibt es allerdings noch erhebliche Defizite und Unsicherheiten in der gesamten Szene. Das ist die wesentliche Ursache für die oben dargestellten Unterschiede bei den Messergebnissen im Vergleich zu den Herstellerangaben. Betrachtet man aber aus welchen Komponenten sich diese Toleranzangabe zusammensetzt bzw. zusammensetzen müsste, so werden die Einflussgrößen und auch die Defizite erkennbar. In der Anfangsbetrachtung setzt sich die Modulleistungstoleranz aus der Fertigungsstreuung, die im Wesentlichen durch die Zellsortierung beeinflusst wird und aus der Gesamtmessunsicherheit zusammen. Diese Messunsicherheit beinhaltet aber nicht nur, wie oft fälschlicherweise angenommen wird, die Messunsicherheit, die sich durch die Messgeräte, Testeinrichtungen und Verfahren des Herstellers zur Leistungsbemessung ergibt, sondern auch die der gesamten Rückführbarkeitskette über die Messinstitute bis hin zum World-PV-Scale oder WRR (World Radiometric Reference). Auch wenn diese Einzelunsicherheiten nur geometrisch addiert werden, zeigt sich doch, dass bei allen Einzeltoleranzen erhebliche Anstrengungen durchgeführt werden müssen, um eine darstellbare Gesamttoleranz von z.B. +/- 5% oder weniger realisieren zu können. Hierzu gehört zunächst die Qualifizierung der Sonnensimulatoren, die regelmäßige Kalibrierung der dort eingesetzten Messtechnik, die Implementierung normgerechter Kennlinienumrechnungsverfahren auf Standardtestbedingungen und die Festschreibung und strikte Anwendung von Verfahren zur Kalibrierung der Sonnensimulatoren durch Referenzmodule. Ebenso müssen die Messunsicherheiten und Kalibrierketten der Messinstitute transparent gemacht werden. 134 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Messunsicherheit PV- Labor (z.B. TÜV) Rückgeführt auf den WPVS Leistungstoleranz Fertigungstoleranz Messunsicherheit Hersteller Abb. 2: Bestandteile der Leistungstoleranzangaben 5. Leistungsgarantien Die angegebene Nennleistung und die Angabe der Leistungstoleranz ist deshalb wichtig, weil normalerweise in den Angeboten bzw. Verträgen zwischen Kunden und dem Lieferanten der Anlage auf diese Leistungen Bezug genommen wird. Ein in der Praxis gängiger Wert ist +/- 5 %, zunehmend werden Leistungstoleranzen von +/- 3 % ausgewiesen. Für den Kunden sind auch im Hinblick auf mögliche Streitfälle engere Toleranzen besser. Eigentlich sollte aber der Kunde unabhängig von der angegebenen Leistungstoleranz davon ausgehen können, dass er die ihm zugesagte Solargeneratorleistung auch wirklich erhält, der Mittelwert über sämtliche Module des Solargenerators somit der Nennleistung des entsprechenden Moduls entspricht. Sofern Herstellerangaben überprüft werden sollen, kann dem Hersteller nur dann eine falsche Angabe nachgewiesen werden, wenn der Messwert kleiner ist als der Nennwert abzgl. der negativen Leistungstoleranz und der Messunsicherheit des Labors. Beispiel: Ein PV-Modul hat einen Nennwert von 100 Wp , der mit einer Fertigungstoleranz von +/5 % angegeben wird. Die Messunsicherheit zur Überprüfung der Leistung beträgt +/- 3 % (z.B. Messsystem TÜV RBB) Erst wenn der Messwert kleiner als 92,2 Wp ist, liegt eine falsche Angabe des Herstellers vor. Der wahre Wert kann in diesem Fall im Bereich von 95-89,3 Wp liegen. +5% 100 Wp -5% 95 Wp +3% 92,2 Wp 89,3 Wp -3% Abb.3: Berücksichtigung der Messunsicherheit 135 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 6. Leistungsminderung durch Degradation Will man präzise Aussagen zu Degradationen von PV-Modulen bekommen, muss man Kennlinienmessungen an einzelnen Modulen durchführen. Aber auch dort ergeben sich Einschränkungen in der Aussagekraft, je nachdem wie diese Messungen durchgeführt wurden und auf welche Ausgangsdaten die jeweiligen Messergebnisse bezogen werden. Völlig ungeeignet ist zur Darstellung einer Moduldegradation der Bezug auf die Nennleistungsangabe des Herstellers. Dies macht nur Sinn zur Verifizierung einer Langzeitgarantieaussage des Herstellers, sofern sich diese auf die Nennleistung bezieht. Will man eine Aussage zur konkreten Langzeitdegradation von PV-Modulen machen, sollten die nach Alterung gemessenen Werte immer auf Ausgangsmesswerte bezogen werden. Berücksichtigt man dies, so stößt man dennoch auch hier an Grenzen der Aussagekraft, wenn man bedenkt, dass Leistungsmessungen, auch von spezialisierten Labors, zurzeit mit absoluten Messunsicherheiten nicht unter ca. +/- 2 % durchgeführt werden können. Degradationseffekte können nach diesem Verfahren also nur dann zweifelsfrei nachgewiesen werden, wenn sie die absolute Messunsicherheit wesentlich übersteigen, was in der Regel nach wenigen Betriebsjahren nicht gegeben ist. Um die Aussagekraft zu erhöhen kann man Relativmessungen durchführen, indem man Alterungseinflüsse relativ zu ungealterten Modulen untersucht. Dieses Verfahren wird bei der TÜV Rheinland Group angewendet. Hierbei beträgt die Messunsicherheit maximal 1%. Bei den Degradationseffekten muss man zwischen der Anfangsdegradation, die in den ersten Sonnenstunden oder- tagen auftritt und einer langfristigen Degradation unterscheiden. Belegt durch Messungen an vielen verschiedenen PV-Modulen können die auftretenden Anfangsdegradationen im Bereich bis ca. 2% angesetzt werden. Dabei sind keine Unterschiede zwischen Modulen mit poly- oder mit monokristallinen Zellen erkennbar. Die Abbildung 4 zeigt die Ergebnisse eines im Jahr 2001 begonnenen Degradationstestes an 6 unterschiedlichen PV- Modulen. Es ist erkennbar, dass die Anfangsdegradationen im Bereich von + 0,7 % (Messunsicherheit) und – 2,1 % bei den untersuchten Modulen liegen. Die langzeitige Degradation stellt sich bei diesen Modulen im Bereich von ca. 0,1 bis 1 %/Jahr dar. Wie bereits oben erwähnt ist bei den Messungen eine Messunsicherheit von ca. 1 % zu berücksichtigen. Daher werden die Ergebnisse der Untersuchungen immer belastbarer je länger die Untersuchungen andauern. 136 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 1 Degradation [%] 0 -1 -2 nach 15 kWh/m² -3 nach 1200 kWh/m² -4 nach 2300 kWh/m² nach 4100 kWh/m² -5 -6 A B C D E F PV-Module Abb. 4: Degradation von 6 verschiedenen PV-Modulen, die nach Außenexponierung in verschiedenen Abständen gemessen wurden. (4100 kWh/m² entsprechen ca. 4 Jahren) Aus der Literatur sind zurzeit gesicherte Aussagen zu Leistungsdegradation von PV-Modulen über längere Zeiten und bezogen auf die heutigen eingesetzten Materialien nicht oder nur bedingt abzuleiten. Wie die verschiedensten Veröffentlichungen zu diesem Thema zeigen, treten Anfangsdegradationen relativ durchgängig in den beschriebenen Größenordnungen auf. Aussagen zur langzeitigen Degradation (nach 6-20 Jahren) reichen von „stabil" bis -1% pro Jahr. Die Mehrzahl der Aussagen liegen unter – 0,5%/Jahr. 7. Zusammenfassung Voraussetzung zur Feststellung von Qualitätsmerkmalen bei PV-Modulen ist zunächst eine vereinheitlichte Datenbasis von Charakterisierungskennzahlen. Die Grundlage dafür ist durch die EN 50380 geschaffen und sollte von den PV-Modul-Herstellern möglichst zügig angewendet werden. Sofern PV-Module durch akkreditierte Labors nach den benannten Normen qualifiziert sind, ist von einer hohen Produktqualität auszugehen. Die Herstellerangaben zu den Modulleistungen sind im Vergleich zu den tatsächlichen Leistungen oft zu ungenau. Hier gibt es bereits Bestrebungen dies zu verbessern. Zur Degradation von PV-Modulen gibt es unterschiedliche Angaben in der Literatur. Die recherchierbaren Ergebnisse von Untersuchungen verdichten sich auf Werte < 0,5 %/ Jahr. Ein geeigneter Ansatz zur Ertragsprognose scheint 0,3 %/ Jahr zu sein, wobei eine Anfangsdegradation bis 2 % berücksichtigt werden sollte. 137 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 La centrale de test TISO Son histoire et ses développements futurs Dr. Angelo Bernasconi Directeur SUPSI-DACD-LEEE Via Trevano; CH-6952 Canobbio [email protected] http://www.leee.supsi.ch SOME HISTORY LIFETIME OF THE FIRST GRID CONNECTED PV-PLANT OF EUROPE (1982-2005) The 13th of May 1982 for the first time in Europe electrical current produced by a photovoltaic plant has been feed into the public grid. The mono crystalline PV plant, called TISO10, had a power of 10 kWp and had been realized from the Department of environment on the roof of the Technical School of Trevano (Lugano). The first objective of the TISO10 project was to show an alternative to the dominating fossil and nuclear energies. With the new PV plant it wanted to be demonstrated, that the generation and distribution of a renewable and not polluting energy source is possible trough the exploitation of the solar energy. In these years, the attention of the international photovoltaic community was mainly concentrated on standalone PV systems and the realisation of a grid connected PV plant was a real innovation. Another primary objective of this plant was to provide a technologically advanced facility of medium size giving practical information for the planning of future larger photovoltaic plants, to monitor their performance and to study possible technical and safety problems when connecting a plant to a public grid. Figure 1: TISO 10 kWp m-Si grid connected PV plant In the following 23 years many research activities have been carried out on this demonstration plant and many papers have been published by the LEEE-TISO on this topic [1]. Dictated by the developments in the PV field the main research objectives of the TISO10 changed over the years. The durability of PV modules earned always more attention by the module manufacturers, interested in producing reliable and cost-competitive devices, and by the consumers, willing to invest in this quite expensive technology in exchange of a 138 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 guarantee of quality. The following years were so dedicated to the investigation of the durability and quality of the TISO10 PV plant. The in 2000 initiated Mean Time Before Failure (MTBF) Project, a collaborative European research project between the Laboratory of Energy, Ecology and Economy LEEE and the ESTI laboratory of the JRC, in Ispra showed that the 23 years old modules with a high probability will continue to provide electrical power for another 10-15 years. Up to today the TISO10 PV installation is one of the oldest and most intensively monitored PV plants of the world. The strong collaboration with the JRC and the acquisition in 2000 of an own solar simulator allowed to control the degradation of the single modules of the plant over their whole lifetime. AMORPHOUS SILICON RESEARCH AT LEEE-TISO: FROM OLD TO NEW (1988-2005) After the first experiences with the mono crystalline silicon PV plant a second innovative PV installation were planned for the roof of the Technical School of Trevano. This time the objective was to test the reliability of a new emerging technology, the amorphous silicon. The installation of the 4 kWp single junction a-Si TISO 4 plant was terminated in 1988. Ten years later, in 1998, just beside to the first PV plant a second smaller one (0.5 kWp) went into operation. This time newer generation, triple junction a-Si PV modules, have been employed. The inter-comparison of the old to new generation modules showed a progress in stability and proved the maturity of the a-Si thin film technology. The long term performance losses and the typical seasonal degradation and recovery cycles of both plants are continuously monitored and important results could be obtained [2]. It has been for example observed, that by thermally isolating the modules it is possible ti achieve an improvement in the order of 8.5% in energy output [3]. 120 4.5 110 4.0 100 3.5 8.5% 90 3.0 80 2.5 70 18°C 2.0 60 1.5 50 1.0 not insulted string 40 insulated string 0.5 temperature [°C] daily energy production [kWh] thermal insulation of one string temperature of insulated string 30 temperature of non insulated string 0.0 15.04.1998 20 21.12.1998 28.08.1999 04.05.2000 09.01.2001 16.09.2001 Figure 2: Difference in energy production of an insulated and a non insulated a-Si string. 139 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 The better behaviour of a-Si under high temperature conditions has been later reproduced also in other laboratories and has been recently exploited in the new demonstration project “CPT Solar”. One of the objectives of the in 2003 initiated project is to demonstrate that amorphous silicon technologies are a valid alternative to standard crystalline silicon technologies, especially when the integration in a building causes very high module temperatures. The plant consists of a flat roof integration in which the flexible amorphous silicon modules (15.36 kWp) are directly laminated together with the water proofing polyolefine (FPO) membranes of the roof. First very promising results have been already published [4]. The project has been shortly honoured with the Swiss Solar Prize 2005 in the category “renewable energy plants”. Figure 3: A view of the CPT solar plant. MODULE INTERCOMPARISON UNDER REAL OPERATING CONDITIONS (1991-2005) The need of a quality control on module level leaded in 1991 the laboratory to set-up a test stand for the simultaneous measurement of a large number of PV modules under real operating conditions. The main goal of this new project was to offer an independent information about quality and a direct inter-comparison of commercial PV modules. The nominal power of a module declared by the manufacturers describes only partially their performance and does not give any direct information about the energy production and power stability. The tests carried out at LEEE-TISO give so additional information to the enduser about the energy production and degradation over the first year and the accuracy of power declarations. 140 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Figure 4: View of the TISO test facility with 18 different types of modules (2 of each) Especially the control of the power declarations leaded to the positive effect that nowadays most manufacturers respect their declarations and that typical power tolerances t (Pn ± t%) are slowly going from ±10% to ±3%. The test results and the constantly improved testing procedures are regularly published at conferences [5] and in journals. In more than 10 years of activity, 9 test cycles have been finished in which 80 different types of modules have been tested and documented. In 2001, as recognition for the work carried out up to then in the PV field, the LEEE-TISO laboratory obtained the Swiss solar prize in the category “personalities and institutions”. ' (Pn/Pa) ' (Pa/P12) ' (Pn/P12) sc-Si -7.0% -3.7% -10.9% mc-Si -5.9% -4.0% -10.7% All c-Si -6.4% -3.8% -10.8% Table 1: Power differences of all crystalline silicon modules tested on the test stand from 1991-2005. (Pn: nominal power; Pa: acquired power; P12: power after 12 months of outdoor exposure) PERFORMANCE CONTROL WITH SUN SIMULATOR (2000-2005) In 2000 the laboratory added to its outdoor test stand an indoor facility. A class A Sun Simulator for the measurement of module performance under standard test conditions (@STC: 1000W/m2, 25°C) was purchased. In 2001 the I-V measurement at STC were successfully accredited (ISO 17025) by the Swiss Accreditation Service (SAS). The acquisition of an own simulator was a big step forward which permitted the laboratory to execute all indoor tests in house, to offer measurements @STC to third parties and to increase the frequency of the performance checks of the outdoor test facility modules. The new sun simulator allowed as well to better characterise the short period in which the initial degradation occurs, a phenomena which the laboratory began to observe already in 1994. 141 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 1.00 0.99 Peff / P0 M500A, sc-Si PL800, mc-Si 0.98 0.97 0.96 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 Total irradiation Hi [kWh/m2] Figure 5: First investigations about the initial degradation of c-Si modules.. In the coming years the solar simulator leaded to a large number of new research activities and third party contracts. In 4 years of operation more than 10’000 flashes were performed. The largest part of it, approx. 90%, was dedicated to specific research projects and the remaining 10% were executed for third parties. Especially in the year 2003 a large number of modules were tested in behalf of the subsidy program of the canton Ticino, which imposed the measurement of 5 randomly selected modules of each subsidised PV plant [6]. During the same year a large number of modules have been tested for the European demonstration project “PV-Enlargement” [7]. In the whole project - still going on - 250 randomly selected modules, of 30 different technologies, ranging form crystalline silicon to thin film technologies will be sent to the laboratory for tests. The objective of these performance measurements is to allow an energy production inter-comparison in KWh/kWp of almost all 32 PV demonstration systems (1.2 MWp) of the project. ENERGY RATING FOR PV MODULES (2001-2005) The need of a tool which helps the end-user to choose the for his application and site most efficient PV module, leaded the laboratory in 2001 to start a new research activity. An energy rating prediction method, called matrix method, were developed and validated with the aid of the large amount of available outdoor test facility data. The LEEE-TISO energy rating method, which is described in detail in several publications [8], has the advantage that in addition to the PV module power matrix delivered by the laboratory, the end-user needs only a few and easily available input parameters like horizontal irradiance and ambient temperature to determine the energy production of a specific module. 142 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Ta [°C] -5 -4 -3 Gi [W/m²] 60 4.50471 4.45637 4.40804 70 80 90 100 110 120 130 140 ... 5.25036 5.99354 6.73424 7.47246 8.2082 8.94146 9.67224 10.4005 ... 5.19984 5.94079 6.67923 7.41515 8.14856 8.87945 9.60783 10.3336 ... 5.14932 5.88804 6.62422 7.35785 8.08892 8.81744 9.54341 10.2668 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Pi,j (Gi ,Ta ) X Ni,j (Gi ,Ta ) = ER matrice di potenza Ta [°C] Gi [W/m²] 60 70 80 90 100 110 120 130 140 ... -5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ... -4 60 0 60 0 0 0 0 0 0 ... -3 120 0 0 0 0 0 0 60 0 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Excel sheet Energia prodotta matrice meteo Figure 6: Scheme of the matrix method: the energy rating is obtained by multiplying the elements of the power matrix P(Gi,Ta) with the elements of a climatic condition matrix N(Gi,Ta). Until today, the matrix method has been validated for different central European climates and applied to various technologies [9]. In the meantime the laboratory has been involved in several national and international energy rating inter-comparisons [10,11,12]. To this regard it is worthwhile to mention the European coordination action “PV-catapult”. NEW ACTIVITIES The year 2005/2006 of the LEEE-TISO laboratory is marked by the introduction of various new test capabilities. These changes are mainly dictated by the current evolution in the PV module market, the growing interest in thin film technologies due to the actual silicon shortage, the new requirements due to new or shortly coming revisions of some PV testing standards (IEC 60904-1, IEC 60904-4, IEC 61646, IEC 61853,etc.) and new norms like the EN 50380, and the developing building integration PV market (BIPV). NEW OUTDOOR TESTING FEATURES MPPT3000 The new test cycle, which will start at the end of the current year, distinguishes from the past test sequences by a totally renewed measurement system, with additional features and modified test procedure. The complete features of the new device named MPPT3000 are presented at this conference in a separate poster. The most interesting features are the increased measurement range, which allows to measure modules up to 250 W, the additional IV-scan in regular intervals and the possibility to measure, independently form the data loggers or external peripherals, the main meteorological parameters. 143 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 New test procedure 3 Modules ER.1 Visual inspection 1 Module 2 Modules REF.1 Multi-flash meas. ER.2 Pa LEEE ER.3 Light soaking REF.2 Temperat ure coeff. ER.4 P0 LEEE ER.5 P0 JRC REF.3 Spectrale resp. JRC ER.6 P3 LEEE REF.4 Hysteresis test REF.5 IV outdoor REF.6 Outdoor mat rix ER.7 P15 LEEE REF.7 Indoor matrix ER.8 P15 JRC MPPT3000 REFERENCE MODULE Compared to the past years a new test procedure, illustrated in figure 7, has been introduced. Three modules per type instead of two will be tested. After the initial performance measurements and the following light soaking of about 20kWh/m² for crystalline silicon devices, two modules will be exposed outdoor under real operating conditions and monitored as in the previous cycles. For the third module, the reference module, various outdoor and indoor measurements, like temperature coefficients, spectral response and characterisation at different irradiances are foreseen. One of the objectives of this new procedure is to get a widespread electrical characterisation of each module, which will be used to predict the energy output with the matrix method. The predicted energy can be so compared with the measured energy output of the other two modules. A modified procedure was defined for the thin-film technologies, where mismatch corrections will be included. Figure 7: Test procedure for c-Si modules Sun Tracker Due to the need of a fast and flexible outdoor characterisation facility for the measurement of the third module foreseen during the new test cycle, an already existing sun-tracker system has been worked out and widely improved. The system will be mainly used to determine the power matrix for energy rating predictions, to test the applicability of STC translation procedures and to study transient effects caused by the presence of high cell capacitances, airmass and angle of incidence studies can be executed on single modules Figure 8: Software for the determination of the power matrix of a single module 144 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Meteo Tower In order to better analyse solar modules features with respect to meteorological conditions, the data of some new meteo equipments will be considered. These are in particular an anemometer (wind speed and wind direction), a hygrometer (relative humidity), a spectroradiometer (solar spectrum from 300-1100 nm) and a barometer (air pressure). The meteorological data will permit a more accurate outdoor characterisation of the tested modules and especially a precise evaluation at STC. For example the measured solar spectrum is used to determine the spectral mismatch correction to apply to the outdoor tested modules, whereas the air mass factor relies on the air pressure. 1400 1200 morning (09h00) midday (12h00) afternoon (17h00) Irradiance (W/m2/um) 1000 800 600 400 200 0 -200 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 Wavelength (um) Figure 9: Spectral irradiance distribution measured at 3 different times of the day NEW INDOOR TESTING FEATURES Temperature coefficient measurements The electrical behaviour of PV modules at different temperatures is an important aspect to take into account in the design of a PV system. In addition to the electrical characteristic measurement at Standard Test Conditions STC (25°C and 1000 W/m²) the LEEE-TISO offers now, as a service, the determination of the temperature coefficients (Į, ȕ, and Ȗ) of PV modules. Figure 10: Thermostatic chamber for the measurement of temperature coefficients and first results. 145 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 For an accurate measurement of the coefficients Į, ȕ, and Ȗ the module temperature has to be stable and uniform. For this reason the laboratory has been equipped with a specially developed thermostatic chamber. The procedure for the temperature coefficients determination subsists in measuring the I-V characteristic at 5°C intervals, from 25°C up to 60°C. Measurements are performed by gradually heating the module, and when it has stabilized at the required temperature. The documentation for the ISO 17025 accreditation of this test has been submitted. Performance matrix measurements The possibility to change the flash power, so the irradiance on the test device, combined with I-V measurements at different temperatures, allows the LEEE-TISO to prepare indoor matrices of modules. Spectral mismatch corrections The laboratory disposes of a new spectral mismatch correction tool which will be applied to all thin-film technologies tested during the coming test cycle. This will lead to an increased prediction accuracy at Standard Test Conditions. Moreover tests with spectrally matched reference cells will be further investigated. BIPV ACTIVITIES In order to support the architects and to simplify the use of photovoltaic products in the building sector, new test activities were introduced in the laboratory. These actions are mainly related to safety aspects and mechanical PV module features as well as the development of specific BIPV tools for architects. Acknowledgments The author would like to extend particular thanks to the Swiss Federal Office of Energy (SFOE), and the AET (Azienda Elettrica Ticinese) for the many supported research projects. References [1] A. Realini et al.: “TISO 10 kW plant: the oldest grid-connected PV system in Europe”, 18th EPVSEC, Rome (I), 2002. [2] M. Camani et al.: “How long will my PV plant last?”, 2nd WPVSEC, Wien (A), 1998. [3] N. Cereghetti et al.: “Behaviour of triple junction a-Si modules”, 16th EPVSEC, Glasgow (GB), 2000. [4] D. Chianese et al.: “Flat roof integration of a-Si modules laminated together with flexibles polyolefines membranes”, 20th EPVSEC, Barcelona (S), 2005. [5] D. Chianese et al.: “Power and energy production of PV modules: statistical considerations of 10 years activity”, 3d PVSEC world conference, Osaka (J), 2003. [6] N. Cereghetti et al.: “Subsidy, Check and Monitoring of PV-plants in Ticino: a happy ending story”, 20th EPVSEC, Barcelona (S), 2005. [7] M. Grottke et al.: “PV Enlargement – Developing a nucleus for PV expertise in accession countries and focusing on new PV technologies in EU15”, 19th EPVSEC, Paris (F), 2004 [8] G. Friesen et al.: “ Matrix method for energy rating calculations of PV modules”, 18th EPVSEC, Rome (I), 2002. [9] G. Friesen et al.: “Energy rating prediction method– Matrix method – applied to CIS modules”, 19th EPVSEC, Paris (F), 2004. [10] R.P. Kenny et al.: “Energy Rating of PV modules: comparison of methods and approach”, 3d PVSEC world conference, Osaka (J), 2003. [11] R. Kröni et al.: “Vier Schritte zur energetischen Bewertung eines Solarmoduls”, 5. Nationale PV-Tagung, Zürich (CH), 2004. [12] S.R. Williams et al.: “Evaluating the state of the art photovoltaic performance modelling in Europe”, 20th EPVSEC, Barcelona (S), 2005. 146 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 50 Schweizer Arbeitsplätze dank Export von PV-Wechselrichtern Christoph von Bergen Direktor Sputnik Engineering AG Höheweg 85, CH-2502 Biel/ Bienne [email protected] http://www.solarmax.com Was bisher geschah – eine kleine Chronik rund um die Sputnik Engineering AG Zu beginn der 90.-Jahren standen die Zeichen in der Schweizer Bevölkerung auf Umweltschutz. Für die Photovoltaik herrschte eine euphorische Aufbruchstimmung. Auf Grund der erhöhten Nachfrage formierten sich verschiedene auf Solarenergie spezialisierte Firmen, so auch die Sputnik Engineering AG. Die Firma wurde im Jahr 1991 von den 3 Assistenten, Philipp Müller, Erich Zahnd und Christoph von Bergen aus der Ingenieurschule Biel (heute Fachhochschule) als Spin-Off gegründet. Sie waren an diesem Institut unter der Leitung von Dr. Valentin Crastan bereits seit einigen Jahren im Bereich der netzgekoppelten Solartechnik tätig. Zu diesem Zeitpunkt stiegen die Anforderungen an die Solarwechselrichter. Der Bedarf für ein neues Verschaltungskonzept, für eine erhöhte Betriebssicherheit und eine leistungsoptimierte Technik hat dieser Firma den Weg geebnet. Die Produkte werden seither unter dem Markennamen SolarMax auf den Markt gebracht. Der Wechselrichter fasziniert durch seine vielseitigen technischen Anforderungen im Bereich der Leistungs- und Digitalelektronik, ein ideales Tummelfeld für total motivierte Jungunternehmer. SolarMax Stringwechselrichter (2'000 … 6000 W) In kleinen Schritten entwickelte sich das Startup-Unternehmen. Im ersten Geschäftsjahr konnte kein einziges Gerät verkauft werden. Kleinere Aufträge im Bereich Engineering deckten die Unkosten. Für die Gründer war schon seit Beginn die unternehmerische Freiheit in der Firma ein zentrales Anliegen, womit für sie die finanzielle Unabhängigkeit von Sputnik Engineering ein Muss war. Aus diesem Grund erfolgte die Weiterentwicklung der Firma aus eigener Kraft, was in den Anfangsjahren nur durch ein sparsames und bescheidenes Vorgehen möglich war. Zu beginn operierte die Firma aus einer umgebauten Baubaracke und dank der 147 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Möglichkeit einer Teilanstellung an der Ingenieurschule konnten sich Philipp Müller und Christoph von Bergen finanziell über Wasser halten. Mit der Unterstützung des Bundesamtes für Energie konnte im Jahr 1994 der weltweit erste trafolose netzgekoppelte Solarwechselrichter auf den Markt gebracht werden. Mit diesen Produkten konnten erste Markterfolge erzielt werden. Es entstanden darauf Kontakte nach Deutschland. Mit dem Einzug der Rot/Grünen-Regierung wurde im Jahr 2000 in Deutschland das Erneuerbare-Energien-Gesetz (EEG) gestartet, welches der Solartechnologie einen enormen Auftrieb ermöglichte. Erstmals entstanden bei Sputnik Engineering, trotz höchstem Einsatz der gesamten 6-köpfigen Mannschaft, Lieferengpässe. SolarMax Zentralwechselrichter (20 … 300 kW) 1991 - 2003: Entwicklung Personalbestand im Verhältnis zur verkauften Inverterleistung 60 15 45 Personalbestand Anzahl Mitarbeiter Erwarteter Personalbestand Verkaufte Inverterleistung Start Erneuerbares Energien Gesetz (EEG) Erwarteter Verkauf 10 30 Einführung 100'000Dächerprogramm 5 0 1991 15 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Verkaufte Inverterleistung [MWac] 20 0 2003 Weil der Deutsche Markt immer wichtiger wurde, fand im Juni 2001 die Gründung einer Tochtergesellschaft statt. Der Zweck dieser Firma, war die optimale Betreuung der Deutschen Kunden in Verkauf und Support. Durch geschickten Vertrieb und hohen Kundennutzen nahmen die SolarMax-Produkte auf dem europäischen Markt per Ende 2003 Platz Nummer 3 ein. 148 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Strategieanpassung und Reorganisation Im Herbst 2003 war Sputnik an die oberen Grenzen der vorhandenen Kapazitäten (Manpower, Platzknappheit, usw.) angelangt. Ein Ausbau am damaligen Standort in Nidau war nicht mehr möglich. Unsere Deutschen Vertriebspartner signalisierten uns damals, dass im kommenden Jahr nochmals ein beträchtliches Wachstumspotential existiert und ihr Gerätebedarf für 2004 entsprechend zunehmen wird. Für die Firma stellte sich nun die Frage „ Soll Sputnik eine kleine Engineering-Firma bleiben oder wollen wir weiterhin im Kreis der bedeutenden Wechselrichterfirmen mitspielen?“. Die Lösung: „Wir wollen Sputnik so weiterentwickeln, dass unsere Firma auch zukünftig zu den Marktführern gehört.“, war schnell bestimmt. Die Begründung liegt im gewählten Geschäftsmodell, welches lautet: „Investitionen für die weitere Firmenentwicklung werden aus dem eigenem Cash-Flow gedeckt.“ Dies bedeutet, dass die Firma genügend Produkte im Markt absetzen muss, um aus dem erwirtschafteten Gewinn die benötigten Entwicklungskosten zur Sicherung der Marktposition und Konkurrenzfähigkeit zu finanzieren. Damit die dazu benötigten Massnahmen gefunden werden konnten, unterzog die Geschäftsleitung der Firma eine Strategieüberprüfung. Man entschied sich zusätzlich zu den momentanen anstehenden Änderungen auch die mittelfristige Unternehmensentwicklung anzupacken, bzw. vorzugeben. Frei nach dem Motto: „Nach kleinen Schritten machen wir nun ein kräftigen Sprung nach vorne!”, wurde eine Expansionsstrategie mit den folgenden 3 Schwerpunkten festgelegt: Personalausbau In den Bereichen Verkauf, Produktentwicklung, Qualitätssicherung, Test/Service, Endmontage und Administration mussten neue Mitarbeiter eingestellt werden. Reorganisation Die betrieblichen Prozesse mussten auf die neue Ausrichtung optimiert werden. Die Firma wurde auch neu in einzelne Abteilungen (Administration, Verkauf, Entwicklung, Produktion und Qualitätssicherung-Reparatur-Service) strukturiert. Für die Leitung dieser Abteilungen waren kompetente Führungspersonen erforderlich, welche der Firma neues Know-how einbrachten. Diversifikation Das Klumpenrisiko Wechselrichterproduktion für den Deutschen Markt wurde immer grösser. Die Invertertechnologie wird in verschiedensten anderen Bereichen (Unterbrechnungsfreie Stromversorgungen, Windenergie, Motorenumrichter, usw.) eingesetzt. Als 2. Standbein wäre der Eintritt in einem solchen Bereich denkbar. Sputnik hat ihre Stärken in der Netzwechselrichtertechnik über mehrere Jahre aufgebaut. Die Erfahrung zeigt, dass der Einstieg in neue Märkte mit neuen Produkten in der Regel sehr aufwändig ist. Aus diesem Grund wird entschieden nur eine geografische Diversifikation in Angriff zu nehmen und die in Zukunft potentiell interessanten Märkte verstärkt zu bearbeitet. Neue Firmenlokalitäten Der Ausbau benötigte auch einiges mehr an Platz, welcher am alten Standort in Nidau fehlte. Mit dem ehemaligen Produktionswerk der Rolex am Höheweg in Biel wurde auf 4 Etagen mit insgesamt 3'000 m2 Fläche (heute 5 Etagen mit 4'500 m2) der neue Standort gefunden, welcher auch innerhalb kurzer Zeit, nämlich am 1. April 2004, bezogen werden konnte. 149 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Chancen und Risiken der Expansionsstrategie Mit innovativen Produkten und motiviertem Personal hat Sputnik es geschafft in Deutschland zu den Marktleadern zu gehören. Die Firma verfügte über eine sehr gesunde finanzielle Basis. Dadurch war die grosse Chance ermöglicht eine Vorwärtsstrategie in Angriff zu nehmen. Das Hauptrisiko bestand in der Fehleinschätzung der Marktentwicklung in Deutschland, verursacht durch eine unerwartete Störung (politisch, technisch, usw.). Die Solarbranche hatte sich in Deutschland als bedeutender Wirtschaftzweig entwickelt. In der sonst schwierigen Konjunkturlage ist sie eine der wenigen Wachstumsbranchen in Deutschland und hat deshalb ein wichtiges wirtschaftliches und politisches Gewicht erhalten. Was danach geschah… überstieg alle Erwartungen. Ursache war die im Deutschen Bundestag im Jahr 2004 verabschiedete EEG-Novelle, welche die Vergütungsansätze für den Solarstrom nochmals verbesserte. Das heizte die Branche nochmals auf. Einfamilienhausbesitzer, Landwirte und Grossinvestoren schossen wie Pilze aus dem Boden, um in diese Technologie zu investieren. Die meisten Hersteller konnten die grosse Nachfrage nicht mehr bedienen, was auch bei Sputnik geschah. Glücklicherweise war die Expansionsstrategie bereits vorher gestartet worden. Die geplanten Massnahmen mussten nun schneller umgesetzt werden und die Neueinstellung von Mitarbeitern erfolgte in einem atemberaubenden Tempo. Dank dem hohen Einsatz aller Beteiligten meisterte Sputnik diese Herausforderung und konnte sich am Jahresende auf ein Wachstum von über 230%, d.h. mehr als 3 mal mehr, gegenüber der Vorjahresproduktion freuen. 1991 - 2005: Entwicklung Personalbestand im Verhältnis zur verkauften Inverterleistung 250 50 40 200 Personalbestand Anzahl Mitarbeiter Erwarteter Personalbestand Verkaufte Inverterleistung 150 Erwarteter Verkauf 30 100 Start Erneuerbares Energien Gesetz (EEG) 20 50 10 0 1991 Verkaufte Inverterleistung [MWac] EEG Anpassung Rückliefertarife Einführung 100'000Dächerprogramm 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 0 2005 Die Mitarbeiter von Sputnik Engineering AG Heute sind in der Firma 52 Mitarbeiter, von Hilfskräften bis zu qualifizierten Kaderleuten, beschäftigt. Zusätzliche 7 Personen arbeiten in der Tochtergesellschaft in Deutschland für Vertrieb und After-Sales. 150 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Sputnik Engineering AG: Verteilung der Mitarbeiter nach Aufgabenbereich Anzahl Beschäftigte: 52 Personen (Oktober 2005) Geschäftsleitung 4% Verkauf 4% Qualitätssicherung, Reparatur, Service 26% Administration 8% Entwicklung 24% Produktion 34% Outsourcing Sputnik ist spezialisiert auf die Entwicklung, den Vertrieb und die Wartung von netzgekoppelten Solarwechselrichtern. Aufgaben, die nicht zu den Kernkompetenzen des Unternehmens gehören, werden an hoch qualifizierte Partnerfirmen ausgelagert. Das Outsourcing-Modell erlaubt eine flexible Reaktion auf Veränderung der Nachfrage am Markt. Gegenüber der All-Inhouse-Produktion hat dieses Modell den weiteren Vorteil, dass der Fixkostenanteil der Firma schlank bleibt und bei anstehenden Kapazitätserweiterungen keine grosse Investitionen in neue Produktionsanlagen (Elektronikbestückungs-, CNC-Automaten, usw.) getätigt werden müssen. Anzahl Vollzeitbeschäftigte in den ausgelagerten Produktionsbetrieben Apparatebau; 8 60 Gehäuseproduktion, Mechanik; 12 50 40 Elektronikfertigung; 33 30 20 10 Herstellung kundenspezifische Bauteile; 7 0 Okt 05 Für die Produktion der SolarMax-Geräte arbeiten 60 Vollzeitbeschäftigte (Stand Oktober 2005) in externen Partnerfirmen. Die Arbeitsstellen dazu befinden sich in den Kantone Bern, Aargau und Zürich. Am Produktionsstandort Schweiz, soll solange die benötigten Margen im Verkauf gesichert bleiben, festgehalten werden. 151 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Die Marktteilnehmer Sputnik konnte die im Jahr 2003 erreichte Position als Nr. 3 unter den europäischen PVNetzwechselrichterstellern auch im Jahr 2004 halten. Im gesamten waren über 20 Wettbewerber auf diesem Gebiet tätig. Marktleistung der Wettbewerber per Ende 2004 Die Konkurrenzsituation begann sich aber anfangs dieses Jahres deutlich zu verschärfen. Viele Wechselrichterhersteller hatten die Produktionskapazitäten bis zu diesem Zeitpunkt markant ausgebaut und konnten den Markt nun mit grösseren Mengen bedienen. Durch den Siliziummangel, bzw. die sinkende Solarmodulverfügbarkeit nahm der Bedarf an Wechselrichtern ab, wodurch bei etlichen Herstellern grösse Mengen auf Halde produziert wurden. Einige Firmen versuchten mit hektischen Manövern (Preissenkungen, Direktlieferungen, usw.) ihre Produkte in den Markt zu pressen. Sputnik konnte dank dem Outsourcing-Modell diese Situation gut meistern. Das grosse und nachhaltige Wachstum der Branche hat einige Firmen, welche aus dem Bereich Stromversorgungs- und Leistungselektronik stammen, bewogen als Newcomer in diesen Markt einzusteigen. Unter diesen Umständen wird deutlich, dass sich der Konkurrenzkampf unter den Wechselrichterherstellern verschärft hat. Neue Märkte als Triebfeder für die Weiterentwicklung Mit der Einführung des EEG wurde in Deutschland die Wirkung von geeigneten Fördermechanismen eindrücklich aufgezeigt. Dieses Modell findet nun immer mehr internationale Nachahmer. Als erstes Land folgte Spanien, nun Italien, demnächst Griechenland und sogar in den USA werden ehrgeizige Förderprogramme gestartet. Zusätzlich zu Japan wollen auch andere asiatische Staaten vermehrt auf diese Technologie setzen. 152 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 2000 - 2007: Entwicklung Personalbestand im Verhältnis zur verkauften Inverterleistung 120 100 90 550 Personalbestand Erwarteter Personalbestand 500 Verkaufte Inverterleistung Italien Start kostendeckende Vergütung Erwarteter Verkauf 450 Anzahl Mitarbeiter 80 400 Spanien Start PV-Förderprgramme 70 350 60 300 Deutschland EEG Anpassung Rückliefertarife 50 250 40 200 30 150 20 100 10 50 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Verkaufte Inverterleistung [MWac] 110 600 0 2007 Dabei hofft die Schweizer Solarbranche, dass die eidgenössische Räte dem geplanten Energiegesetz durchfahrt erteilen werden. Damit würde der Schweizer Solarstrommarkt aus dem Dornröschenschlaf geweckt und die Kompetenz der Schweizer Solartechnologiefirmen könnte wieder ausgebaut werden. Sputnik Engineering will als typische KMU weiterhin, gemäss dem Firmencredo: „clever – kraftvoll – überzeugend“, ein wichtiger Player in diesem Bereich bleiben und mit ihren Produkten diese Technologie weiterbringen. 153 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Studer Innotec - Des chalets valaisans au marché mondial Serge Remy Studer Innotec Rue des Casernes 57, CH-1950 Sion [email protected] http://www.studer-innotec.com 1. Premiers pas dans le Valais 1.1 Des systèmes solaires aux onduleurs x L’entreprise Studer Innotec est créée en 1987 par Roland Studer. Elle s’appelle alors Studer Solartechnik. x De 1987 à 1991 c’est le développement de son domaine de compétence dans le solaire photovoltaïque et dans la conversion de la tension avec les premiers onduleurs DC/AC. x 1991 est l’année du début de la collaboration avec l’Ecole d’Ingénieurs du Valais (actuelle HEVs). 1.2 L’expansion hors des frontières x Jusqu’en 1995 la vente des onduleurs se fait essentiellement dans le Valais et en Suisse. x Le lancement en 1994 du Twinpower, puis en 1995 du SI, deux onduleurs aux performances uniques, et à ce jour inégalées, rendent Studer Innotec très attractive sur les marchés étrangers (projets au cahier des charges exigeant, conditions d’environnement difficiles). x C’est le démarrage d’une activité d’exportation qui représente, depuis maintenant plusieurs années, près de 90% de notre chiffre d’affaires. 1.3 Studer Innotec aujourd’hui x Studer Innotec est actuellement leader du marché des onduleurs en Suisse et en Europe, et un acteur majeur dans le reste du Monde. x Depuis sa création, l’entreprise a connu une croissance moyenne de 20% par an. x Elle emploie aujourd’hui 40 personnes et gère un réseau de plus d’une centaine de distributeurs dans plus de 70 pays. x Grâce à son offre d’une large gamme d’onduleurs, elle est la seule à couvrir l’ensemble des marchés du solaire photovoltaïque, du nautisme, des applications mobiles, des systèmes électriques de secours et des télécoms. x Enfin, les plusieurs dizaines de milliers d’onduleurs installés de par le Monde contribuent aussi à une notoriété et une reconnaissance qui dépassent largement nos frontières. 154 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 2. Les clés de la réussite 2.1 Ecoute client x Tout commence par le client et tout finit pour le client. Nous cultivons une proximité relationnelle afin d’être à l’écoute de nos clients et ainsi de rester en phase avec leurs marchés. 2.2 R&D x Pour traduire les attentes de nos clients en prestations et en produits nouveaux, une équipe de 8 personnes se consacre entièrement à notre activité de R&D. 2.3 Unité de production intégrée x La philosophie de l’entreprise a été, depuis le début, la maîtrise du processus de A à Z, du développement à la vente des produits. x Studer Innotec est donc une entreprise intégrée verticalement, capable ainsi d’une flexibilité inconnue ou rare chez nos concurrents directs. Cette flexibilité nous permet aussi d’occuper des marchés de niche (offre d’exécutions spéciales). 2.4 Approvisionnement x Un nombre important de nos fournisseurs et sous-traitants se trouve en Valais et dans le reste de la Suisse. Ce qui nous permet de maintenir un haut niveau de qualité à nos onduleurs. x La conception high-tech et le choix de la performance et de la fiabilité nous amènent à choisir nos composants avec le plus grand soin. x C’est aussi notre choix pour les dernières technologies, tels que les processeurs de signaux numériques, qui procurent de plus grandes performances et un rendement plus élevé à nos onduleurs. 2.5 Forces x En matière de produit, nos forces sont : - La régulation la plus rapide du marché, qui procure une tension de sortie beaucoup plus stable - Un rendement très élevé - Des capacités de surcharge sans concurrence 2.6 Qualité x Pour nos clients, la qualité a un pays : la Suisse. C’est un grand avantage mais qui doit se mériter en permanence. Cette attente de nos clients nous conduit à faire preuve d’une rigueur absolue tout au long du processus de fabrication. x Que ce soit Shell Solar en Inde, les Chemins de Fer Danois, les Télécoms Suédois, la Marine Nationale en France, BP Solar en Afrique, Philips en Hollande ou encore Swisscom, nos clients savent qu’ils peuvent compter sur les performances et la fiabilité de nos onduleurs. 155 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 3. Conclusion Dans le Valais, le solaire ne produit pas seulement des kWh, mais aussi des emplois. Et notre aventure industrielle a prouvé que « les montagnes n’ont pas accouché d’une souris ». Mais nous sommes conscients que rien n’est jamais définitivement gagné. C’est la raison pour laquelle nous avons fait le choix d’orientations qui nous permettront de poursuivre notre développement, à savoir : 3.1 Orientation technique x Nos futurs onduleurs apporteront plus de confort et offriront une plus grande polyvalence à leurs utilisateurs. x Nous comptons diversifier notre offre et nous orienter vers des systèmes de conditionnement de l’énergie, pour une nouvelle forme d’alimentation. 3.2 Orientation commerciale x En terme de marchés, notre futur s’oriente d’un côté vers le tiers de la population mondiale qui n’a pas accès à l’électricité (électrification rurale), et de l’autre vers les 2 autres tiers qui ont ou vont avoir de + en + de mal à se fier à leur réseau électrique (systèmes de secours). x Dans l’optique des systèmes secourus, nous avons développé un concept appelé Solsafe qui permet d’assurer une alimentation électrique de secours pour les systèmes solaires raccordés au réseau. Enfin, notre ultime atout reste notre savoir-faire. Il nous différencie des concurrents et ne se copie pas facilement. 156 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Opportunités du marché PV pour les entreprises suisses Succès international de la société HCT Stefan Schneeberger CEO HCT Shaping Systems Route de Genève 42, 1033 Cheseaux [email protected] http://www.hct.ch/ Qui sommes-nous ? HCT Shaping Systems SA (HCT) est une société privée Suisse fondée par le Dr Charles Hauser en 1984 avec le but de développer, produire et commercialiser des scies à fil industrielles (wire saws), comme nouvelle technique de découpe des wafers pour les industries du semi-conducteur et du solaire. Aujourd'hui, HCT est le leader mondial dans ce domaine, avec une part significative du marché mondial dans l'industrie photovoltaïque et de sérieuses références dans l'industrie du semi-conducteur. Un troisième segment se développe très rapidement dans un marché non-silicium (verre, saphir, III-V, II-VI). De son quartier général en Suisse, HCT est soutenu par un réseau de service et de vente de première classe avec des représentations aux USA, au Japon, à Singapour, en Malaisie, en Corée, à Taiwan, en Chine et en Inde. Tous ces partenaires disposent d'une équipe technique bien formée pour répondre aux attentes du client. HCT emploie 68 personnes à Cheseaux-sur-Lausanne. Le chiffre d'affaire actuel varie de 30 à 50 millions de francs suisses par an. Le leader technologique Le principe utilisant un fil ou un câble mouillé par une solution abrasive pour la découpe de matériaux durs est quasiment vieux comme le monde (les anciens Egyptiens l’utilisaient déjà il y a près de 4000 ans, et les gravières de marbre l’utilise encore aujourd’hui). Mais HCT a le premier réussi à appliquer ce principe à la découpe de haute précision du silicium et autres matériaux durs en apportant deux nouveautés importantes : une vision innovatrice du procédé et une gestion électronique des diverses fonctions. En 1983, HCT est créé et vend sa première machine une année plus tard en 1984. La nouvelle technologie se répand rapidement dans le secteur photovoltaïque à cause de son efficacité et sa grande productivité. Dix ans plus tard c’est au tour du secteur des composants semi-conducteurs d’être convaincu par la technologie. Cette dernière a su démontrer sa précision et parvint à atteindre les objectifs de qualité extrêmement sévères imposés par l’industrie électronique. En près de 10 ans, donc, les développements HCT pour le sciage par fil ont eu raison de la technologie en place depuis quelques décennies du sciage par lame diamantée. A l’heure actuelle, 100% de la découpe du silicium pour les applications photovoltaïques est effectuée par la scie à fils. HCT a su garder son avance technologique en innovant continuellement. Par exemple, elle fut la première à couper des wafers de Si de 300mm de diamètre pour l’industrie des semi-conducteurs, la première à produire plus de 100m2 de wafer par coupe pour le photovoltaïque, la première à couper avec une très grande précision des pièces de 2 mètres de diamètre ! 157 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Les sources de l’innovation L’innovation chez HCT ne s’est pas atténuée avec la maturité technologique. Au contraire, son département R&D a par exemple mis en place des outils d’innovation basés sur des projets de recherches fondamentales et appliquées. Il a su s’entourer d’un réseau de compétence constitué d’instituts universitaires et polytechniques comme l’IMT à l’uni NE, l’EMPA et l’EPFL et établir avec eux une relation privilégiée. HCT a d’autre part investit depuis 2001 plus d’un 1/2 million CHF par an pour sa participation à des projets photovoltaïques nationaux (CTI) et internationaux (5th et 6th Programmes cadres de la Communauté Européenne). En dernier lieu, mais pas des moindres, un troisième pan de ses activités d’innovation se base sur la coopération directe avec ses clients dans l’établissement de projet joints et ainsi valider des nouveaux concepts en conditions réelles de production. Visant un partenariat à long terme, HCT s'efforce constamment d'améliorer sa position de fournisseur privilégié auprès des principaux acteurs, tant dans l'industrie du semi-conducteur que dans l'industrie du solaire. La gamme de produits HCT se compose de près d’une dizaine de modèles de scies à fils. Elle satisfait à tous les besoins en offrant une large gamme d'équipements complémentaires pour la préparation des lingots, l'orientation, le collage, la manutention, la mise en cassettes, le lavage et finalement la récupération du slurry. S'appuyant sur une équipe hautement qualifiée et motivée d'ingénieurs et de physiciens, HCT est capable d'offrir à l'industrie des solutions innovatrices basées sur sa vaste expérience du procédé et de l'industrie. Les produits HCT ont acquis une réputation de flexibilité satisfaisant aux plus hautes exigences. De plus, une personnalisation basée sur une collaboration étroite avec les ingénieurs du client résout la plupart des nouveaux défis. Développés dans le but de minimiser les coûts d'investissement, les produits HCT ont démontré des records de productivité, de coûts minimes de maintenance et de consommables. Réseaux fournisseurs à proximité Une philosophie de production fiable et flexible a été appliquée avec succès au cours des années. HCT tire avantage d'une chaîne active d'approvisionnement externe et d'une base stable de sous-traitants couvrant les domaines de la mécanique de précision, de la micromécanique, de l’électronique et de l’IT. Plus de 90% des fournisseurs se trouvent à moins de 90 minutes de Cheseaux, avec 2 à 3 fournisseurs pour chaque pièce stratégique. Cela donne à HCT la flexibilité et la réactivité nécessaires pour suivre une industrie fortement cyclique (semi-conducteur), ainsi que d'accompagner nos clients pendant les périodes d'investissements importants. Le pré-montage, l'assemblage final et les tests sont les activités principales menées par nos ingénieurs, techniciens et mécaniciens dans les locaux de HCT. Après une inspection approfondie à la source en présence des représentants du client, les équipements peuvent être rapidement installés sur site pour atteindre ainsi le rythme de production peu de temps après la livraison. Plus de 50% du marché mondial L’innovation, la flexibilité et la vitesse de réalisation de nouveaux produits ont donné à HCT une position de leader dans le sciage des wafers pour les cellules photovoltaïques. Aujourd’hui, plus que 750MW par an sont coupés avec la technologie de la société du bassin lémanique pour une production mondiale en 2004 approchant 1.1 GWp. 158 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 La technologie HCT est présente chez la plupart des acteurs du marché photovoltaïque, et en particulier chez les principaux qui comptabilisent à eux seuls plus de 80% du marché mondial: le leader mondial japonais Sharp, Shell Solar, BP Solar, Mitsubishi Electric Corp, Isofoton, Sanyo, Q-Cells, Photowatt. En conclusion Les PME helvétiques ont la possibilité de prendre une position clé dans le domaine high-tech de l’énergie photovoltaïque. Elles bénéficient pour cela des compétences et du savoir-faire de l’industrie locale avec, en tête, la mécanique de précision, un des fleurons de l’industrie suisse, ainsi que de la qualité de la formation des HES et Uni/EPF qui met sur le marché de jeunes ingénieurs et scientifiques qualifiés. En y ajoutant de la flexibilité organisationnelle et en utilisant judicieusement les moyens et les compétences scientifiques et high-tech des instituts de recherche (Uni, EPF, etc.), elles peuvent ainsi s’assurer de jouer un rôle dans cette industrie jeune, dynamique et à très forte croissance 159 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Swiss Wafer Slicing Technology for the Global PV Market from Meyer + Burger AGNovel Trends for the Future in Photovoltaic Wafer Manufacturing Peter Pauli, J. G. Beesley; U. P. Schönholzer; U. Kerat CEO Meyer + Burger AG Alte Bernstrasse 146, CH-3613 Steffisburg [email protected] http://www.meyerburger.ch Abstract For more than 50 years Meyer Burger builds equipment to machine hard and brittle materials, with many of the over 3’500 machines installed worldwide having performed reliably for decades. Our customers slice and process materials for the semiconductor, photovoltaic, optical and ceramic industries. Since almost the entire pv-industry (and semiconductor industry) is situated outside of Switzerland, namely the united states, Germany, Eastern Europe and Asia, it might seem astonishing that the majority of solar wafer saws installed throughout the world are manufactured by two competing Swiss companies. Meyer Burger builds the entire range of saws required to manufacture a wafer, starting with the cropping followed by the squaring or bricking and subsequently the wafering using wire saws. With the strong incentive for cost reduction, in order to reduce the price of the final solar panel, an increasing emphasis is placed in process development. In house jointly with universities and research institutes, the fundamental mechanisms of the complex slurry-sowing processes are researched. The current hot-topics are the increase of wafer output per kg of silicon by reducing the kerfloss, while increasing the cutting speeds and maintaining the high quality requirements. Because no further machining step follows the slicing of the wafers, any saw mark or large surface damage would be visible on the final solar cell. Improving these processes and working on the basic understanding of the cutting mechanisms are not only very challenging but also exceptionally exciting, due to the unusual numerous physical processes involved such as Non-Newtonian hydraulics, Thermodynamics, Solid State Physics along with new measurement principles which have to be employed or even developed. This new knowledge is subsequently implemented into very interesting engineering tasks demanding all of the registers of the mechanical engineers responsible for calculating the statics, lifetime and wear of components as well as dimensioning the hydraulic systems such as pumps and gauges for the slurry supply system. However, also the electrical / electronics and software engineers find a demanding playground in binding in all the control circuits of the machines and supply systems. These are entirely controlled via in-house developed and programmed computer numeric controls (CNC) which have full internet capability, making it possible to support a customer by long distance diagnostics on any continent of the world. 160 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 1. Introduction Over 80 % of the global solar cell production requires the cutting of multi- or monocrystalline silicon blocks into wafers, whereby multi-wire sawing is the main slicing technique of the photovoltaic and microelectronics industry. It is this technology, which allows for a high throughput, a small kerfloss and an excellent surface quality, enabling the wafers to be used without any further machining. The current state of the art is to produce solar cell wafers of 156 x 156 mm as thin as 250 Pm. However, the roadmap of the pv-industry points towards the next generation of 210 x 210 mm and larger, while reducing the thickness even further down to a 100 Pm. At the same time the goal is to reduce the kerfloss even more in order to economise on the precious silicon, as well as increasing the cutting rate while maintaining and even improving the high surface quality. In order to master these new challenges, the basic knowledge about the microscopic details of the sawing process is required and is subject to ongoing research. The numerous steps required for the manufacturing of a wafer, which will eventually be integrated into a solar panel are illustrated in (Fig. 1.1). Starting with the purified silicon, either poly-silicon ingots are cast in a furnace by heating up nuggets of silicon in a mould or, a single crystal is grown e.g. by pulling using the Czochralski method. From these raw shapes, rectangular ingots, already with the square or semi square profile of the solar cell are sawn, using ID-hole and band saws. Finally these Ingots are sliced on multi wire slurry saws into wafers. After these wafers have been separated, they are washed and the dimensions are measured, as part of quality control. Some of our customers continue inhouse with the next photolithographic, doping and contacting processing of their wafers and in some cases the manufacturer even proceeds by integrating the wafers into the solar modules. However, traditionally most wafering plants sell their as cut wafers to the lithography companies, who sell their wafers to the module makers. Mono Si Growing/Casting cropping Squaring/Bricking Poly Si edge grinding glueing wafer measuring wafer cleaning wafer separating wafer cutting Fig. 1.1 The standard crystalline PV wafer manufacturing chain. 161 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 2. The Slicing Technology 2.1 Cropping – The ID-Hole Saw The left hand picture in Fig. 2.1 illustrates the cropping process of cutting the conical caps off the raw single crystal on an inner diameter hole saw (ID saw) TS207, after which the outer diameter is ground. Fig. 2.1 An 8“ single crystal ingot being cropped on an ID-hole saw (ID: Inner Diameter) TS207. Unlike with single crystals determined for the semiconductor industry, no flats or notches are ground into the ingot to indicate the orientation of the crystal axis. This ID saw is basically a very large version of the TS23, which is still in use as a wafering machine in the semiconductor industry, and is much liked in the optical, ceramics and, boutique crystal“ industry for its extraordinary flexibility and precise crystal orientation capabilities. The ID-hole saw makes use of the advantage of tensioning a very thin disk with an inner hole, resulting in a disk with a very much higher stability than the equivalent outer diameter saw would have, thus reducing the saw dust of the kerf. Any larger pieces, such as the caps and the sides from squaring, are easily recycled. However, the recycling of the silicon saw dust is hitherto uncommon. 2.2 The Band Saw To increase the fill factor of a solar panel, the single crystal ingots have to be squared (see Fig. 1.1 – 3rd picture, top row). Equally the very hard crust must be sawn of the polysilicon ingots and the bricks, with the format of the future wafers, cut out of the polysilicon casting. This is commonly done using band saws, using saw bands plated with diamonds allowing for very high cutting and feed rates. Combined with fast table transfers, these machines are the workhorses in the foundries, guaranteeing high throughputs at short downtimes. 162 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Fig. 2.2 Photo of the BS800 with a poly silicon ingot to be cut into bricks (left). Photo of the BS 805, loaded with single crystals for squaring (right). 2.3 The Multi-Wire Saw Fig. 2.3 Left: The principle of multi-wire sawing - the workpiece is pushed into the wire web, which is wound from one side to the other and transports the cutting medium into the sawgaps. Right: The DS 262, capable of slicing 2 m of accumulated length in one single run, producing over 4’500 wafers / run. Silicon pillars up to a length of almost one meter, coming from the band saw, are sliced into wafers of a thickness somewhere between 180 and 280 Pm on a wire saw. The multi-wire saw schematics are depicted in Fig. 2.3. A single wire, with a typical diameter of 140 to 160 Pm and a spool length of 600 – 800 km, is fed from the supply spool through a wire tensioning system to the four wire guide rollers, which are grooved with a constant pitch. By winding the wire over these wire guide rollers a wire web is formed. On the output end, a take-up spool collects the used wire. An abrasive slurry, supplied through a system of nozzles onto the wire web, is carried with the moving wire into the sawing channel where it performs its cut-grinding process. This slurry consists of hard grinding particles, generally SiC with a diameter in the range of 10 to 15 Pm which are suspended in glycol or oil. By pushing the silicon work pieces against the wire web they are sliced into thousands of wafers in one single run. 163 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 2.4 Silicon Carbide Grit for Slurry Sawing By developing a recycling process for exhausted SiC slurry, a significant step forward in cost reduction has been achieved. The slurry exhausts by an excessive accumulation of silicon dust, removed in the cutting process and not due to the grains loosing their cutting ability. This silicon dust causes a saturation of the volume load of the solid fraction in the slurry, which either needs to be diluted with fresh slurry or completely replaced. Several recycling systems are available on the market. One of these is a centrifuge system, where the solids are partially separated from the liquid phase. However, the fraction of very fine silicon particles and broken SiC remain in the liquid. It is these fines, which have to be removed for a good cutting ability of the slurry. A very much better solution than the in-line centrifuge, is a system allowing for a complete recycling of the slurry by entirely separating the liquid from the solid phase. This method removes the complete fraction of solids including the fines, form the PEG. Further, the recycled liquid is of the same transparency as the new one. Such a system is offered as a worldwide service cutting the cost for slurry in half, compared with a process using exclusively new material. Fig. 2.4 The SiC grain size distribution before (top) and after the recycling operation (bottom). 164 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 3. The Economical Aspects The present concerns of the photovoltaic (PV) industry are dominated by the issue of the raw silicon shortage for wafer production. In the wafer manufacturing process, illustrated in Fig. 1.1, more than 50% of the raw silicon has to be discarded as saw dust, which at present cannot be recycled economically. Such a material balance puts the cutting process under pressure to become even more cost effective than it already is. 3.1 Material Usage in Wire Sawing In order to satisfy the growing wafer demand while the same amount of silicon is being produced, sets the targets of improvement in economising on silicon as well as in reducing the cost for the consumables, such as the silicon carbide grit. Reducing the wafer thickness and decreasing the kerfloss, increases the yield in wafers per kg of silicon. Wafer thickness Kerfloss Wire thickness SiC AVG grit Carrier medium oil or glycol WGR pitch distance Fig. 3.1 The geometrical parameters of the cutting zone. Year Wafer Thickness [µm] Kerfloss [µm] 2005 230-270 200-220 2010 180 160 2020 100 100 Tab. 3.1 Roadmap for the development in wafer thickness and kerfloss [EPIA]. International committees such as EPIA predict the wafer thickness to be reduced down to less than half of today’s average production thickness, within the next 15 years (Table 1). However, the present market situation points towards trend of producing thinner wafers, in combination with thinner wires, even earlier. 3.2 Consumables A further advantage will be the reduction in slurry consumption, which is the dominant cost factor due to the high cost of the abrasive grit (see Fig. 3.2). With thinner wafers and decreasing pitch distance, the overall slurry consumption rises. However, normalised to one single wafer, the reduction in slurry consumption could yield up to 30%. The reduction of the cost per wafer (due to reduced kerfloss and slurry reduction) is visualized in Fig. 4.1: The yield in wafers per kg silicon (dashed line) and cost per wafer (dash-dotted line: wire diameter is kept constant at 0.120 mm) versus the wafer thickness. All these advantages pose a significant challenge to reach this goal. Not only do wafers as thin as 120 µm or even 165 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 100 µm have to sliced, but they must be handled after the sawing process, where it is possible that usual artefacts like, lattice tensions or crystal defects cause wafers to break in the handling processes following the slicing. Liquid cutting vehicle 28.4% Abrasive Grit 51.1% Beams 3.6% Epoxy 0.7% Cutting wire 6.5% Depreciation 4.3% Total for wear and tear items 2.9% Total for electrical energy and water 2.4% Fig. 3.2 Cost of ownership for a wire saw: As wafers get thinner, the operational costs for the abrasive and the liquid carrier increase. 4. Future Developments - New Technologies 4.1 Machines In retrospect, the last ten or twenty years have mainly dealt with the scaling up of the wire saw technology. At the onset of this technology, only relatively small amounts of material were cut in one run. Currently there is equipment on the market capable of slicing over 2 m of accumulated length of silicon in to wafers (Fig. 2.3). However, we now face a new philosophy in the industry: For the first time a manufacturer introduced a new wire saw with a reduced cutting capacity in terms of the length of silicon to be sliced in one run, enabling to increase the wafer surface quality at an increased yield while reducing the service costs and down times. By optimising the geometry of the cutting region of the new DS-264 (Fig. 4.1) the saw yield could be boosted to almost 100 %. At the same time the table feed speed and therefore throughput has been doubled without any drawback on the quality. Process developments are under way, targeting on thinner wafers and reducing the kerfloss by using thinner wires in order to economise on the expensive raw material. Currently the pv-industry requires wafers with a thickness of down to about 200 Pm. The goal is to reduce the standard thickness down to 100 Pm, as this increases the yield in number of wafers / kg of silicon and reduces the cost per wafer, increasing the return on investment of the pv-manufacturer. 166 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Fig. 4.1 The benefits of the new DS-264 wire saw technology (left): The gain in wafers per volume of raw material increases while the process costs decrease (Wafer size = 156 x 156). The new generation wire saw DS-264 (right). Originally intended for emerging markets in the Far East and the fast growing demand from sapphire wafer manufacturers, the DS-265 (Fig. 4.2) has become very popular with research institutes of the pv-domain. It’s compact design allows for a high operational flexibility enabling rapid changes between different cutting media. Current hot topics in the pv research community are comparisons of, SiC based slurry with diamond slurry and diamond wire. For basic research, the diamond wire saws are still an interesting alternative (Fig. 4.2 -right) and a full slurry compatible version is under development. Fig. 4.2 Concept of the two-roller technology (left). The easy accessibility of the DS 265 is clearly visible (centre). This enables a rapid conversion from SiC to diamond slurry or diamond wire. The DWT multi-wire saw is ideally suited for pure diamond wire pv slicing experiments. 167 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 4.2 Suspension Agent for Slurry The currently employed slurry systems based on PEG, oil, or other glycol-based substances are well suited for today’s applications. However, with the growing demand for thinner wafers and increasing ingot lengths to be cut on wire saws, the need for a slurry system with a lower viscosity is rising with the following requirements: x Reducing the energy consumption x Equal or better suspendability of the particles compared with PEG x Reduction of the SiC fraction required for cutting x Recyclable x Higher cutting speeds on the wire saw Such suspension agents are currently under development. Their feasibility and capability have been proven and the products are now at a stage where they can enter first pilot production tests. 4.3 Fixed Abrasive Wire Diamond coated wire has been used for several years to cut very hard and brittle materials such as sapphire, SiC single crystals, or various compound semiconductors. The main advantage of diamond wire over slurry, is the possibility to significantly increase feed speeds. It is possible to cut down the processing time to one quarter of the time required for slurry sawing. However, the very long cutting wire lengths required for solar wafering, are still a demanding challenge for the diamond wire manufacturers. Therefore, first large-scale feasibility studies are run for the semiconductor industry, as the sawing process employed for semiconductor silicon requires shorter lengths of wire. The results are promising and will be transferred to solar wafers, as soon as the length of wire required can be manufactured. The wire also needs to be uniform in diameter over its entire length, which is very much more difficult to achieve in an electroplating process than the simple drawing of the standard steel wire. Several kinds of diamond wire are on the market. All products have in common that an abrasive, predominantly consisting of diamonds, is bound onto a wire core. 168 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Fig. 4.3 Slicing semiconductor grade silicon with diamond wire on a DS 265. However, there is a wide range of substrate wires employed for the diamond wire production. Most widely available is diamond wire, consisting of a steel core onto which a layer of diamonds is applied and bound with an electrolytically deposited layer of nickel. Another method uses the same steel wire and binds the powder in an epoxy matrix, as used in sand paper manufacturing. The use of high-strength polymer fibre as core material is presently under research. However, no such product has been introduced into the market yet. 5. References x C. Funke et al. “Microscopic Mechanisms of Multi-Wire Sawing”; Freiberger Forschungshefte B327 Werkstofftechnologie; ISBN 3-86012-218-5 (2004) 206. x H. J. Möller; “Basic Mechanisms and Models of Multi-Wire Sawing”; Adv. Eng. Mat. 6 7 (2004) 501 x M. Chandra et al. “Challenges in Slicing Large Diameter Silicon Wafers Using Slurry Wiresaw”; MED-Vol 8; Proceedings of the ASME (1998) 807. 169 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Solarenergie aus der Dachabdichtung Zusatznutzen für Flachdächer Werner Hillebrand-Hansen Market Manager Solar, Sarnafil Kapellenstr. 7, DE-85622 Feldkirchen [email protected] http://www.sarnafil.de 170 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 171 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 172 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 173 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 174 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 175 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 176 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 177 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 178 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Standortbestimmung aus der Sicht eines Komponentenherstellers Markus Kohler Product Manager Renewable Energy, Multi-Contact AG Stockbrunnenrain 8, CH-4123 Allschwil [email protected] http://www.multi-contact.com 1. Abstract Die Markteinführung der PV-Steckverbindungen vor 10 Jahre brachte eine Qualitätsverbesserung sowie eine einfachere und sicherere Montage von PV-Anlagen gegenüber den vorher üblichen Verdrahtungen. Bei der späteren Weiterentwicklung wurden gezielt zusätzliche Eigenschaften in die Stecksysteme integriert. Für Multi-Contact hat sich der Bereich Solar zu einem wichtigen Standbein entwickelt. Mit gegen 100 Arbeitsplätzen in den Entwicklungs- und Produktionsprozessen bei MC, deren Partnerfirmen und Lieferanten in der Schweiz welche für die MC-Solarprodukte tätig sind, ist die wirtschaftliche Bedeutung nicht ganz zu vernachlässigen. Bei Qualitätsmerkmalen der in letzter Zeit auf dem Markt aufgetauchten Steckverbindungen sind vielfach die nicht direkt sichtbaren Eigenschaften mangelhaft. 2. Die Erfolgsgeschichte PV-Stecker Bis vor 10 Jahren wurden PV-Anlagen vor allem mit Schraubklemmen verdrahtet. Diese Verbindungen sind zwar relativ einfach zum anschliessen, sind aber elektrisch nicht sehr hochwertig und konstant, weshalb Ausfälle keine seltene Folge waren. Die Entwicklung der ersten PV-Steckverbindung von Multi-Contact erfolgte in enger Zusammenarbeit mit verschiedenen erfahrenen Firmen, womit deren Anregungen eingebunden werden konnten. Durch diese Entwicklung des 3mm PV-Stecksystems wurden als Hauptziel folgende Verbesserungen in der Verbindungstechnik erreicht: ¾ Eine Qualitätsverbesserung der Solaranlagen durch elektrisch hochwertige und langzeitkonstante Federkontakte und Crimpverbindungen. ¾ Die Installation der PV-Anlagen wurde mit den Steckverbindungen vereinfacht. ¾ Der Berührschutz des Stecksystems verhindert, dass spannungsführende Teile bei montierten Steckern berührt werden können, was den Schutz gegen elektrischen Schlag sowohl bei der Installation wie auch bei Reparatur- und Wartungsarbeiten stark verbessert. ¾ Die Plus- resp. Minus-Kodierung von Stecker und Buchsenkontakten verhindert ein fehlerhaftes zusammenstecken von Stringleitungen. Noch heute ist die 3mm Steckverbindung von MC die im PV-Markt am häufigsten eingesetzte Steckverbindung. 179 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Bei der Weiterentwicklung des 3mm-Systems wurden die folgenden zusätzlichen Funktionalitäten und Eigenschaften zu den Anforderungen aufgenommen, was zum neuen 4mm-Stecksystem führte: ¾ Einrastsystem ¾ Hörbares Einrasten ¾ Einfachere Handmontage ¾ Erhöhung des Systemstromes Durch den höheren Automatisierungsgrad in der Fertigung kann diese Steckverbindung auch günstiger hergestellt werden. Auf der folgenden Darstellung sind die Komponenten eines DC-Verkabelungssystems am Beispiel des MC 4mm-Systems zu sehen. Abbildung 1: DC-Verkabelungskomponenten 3. Wirtschaftsfaktor Verkabelungssysteme Wenn man vom Wirtschaftsfaktor der Photovoltaik in Bezug auf Multi-Contact und deren PVProdukte spricht, muss man zuerst auf die Situation am PV-Markt vor etwa 12 Jahren zurück schauen. Folgende Attribute kennzeichneten damals diesen Markt. ¾ Die Schweiz war in der Photovoltaik eines der führenden Länder ¾ Die Photovoltaik war ein Nischenmarkt ¾ Die Photovoltaik war sehr technologielastig 180 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Die Hauptausrichtung von Multi-Contact ist wie folgt: ¾ Entwicklung und Herstellung von Steckverbindungen mit qualitativ hohen Ansprüchen ¾ Vor allem in Nischenmärkten tätig ¾ International ausgerichtet mit eigenen Auslandniederlassungen Diese Konstellation passte gut zusammen, so dass MC sich entschied, entsprechende Entwicklungen zu tätigen um auf diesem Markt aktiv zu sein. Die internationale Ausrichtung half mit, dass sich die MC PV-Steckverbindung schon bald auch in Japan, USA, Deutschland und weiteren Ländern etablierte. Ohne die Führungsrolle der Schweizer PV-Szene wäre der Beginn der Erfolgsgeschichte des MC PV-Steckers aber wahrscheinlich nicht erfolgt. Heute beschäftigt Multi-Contact weltweit mehr als 600 Mitarbeiter, davon 156 im Hauptsitz in der Schweiz. Von diesen arbeiten in Allschwil mehr als 40 für den Bereich Solar. Weitere schätzungsweise 40 bis 60 Mitarbeiter sind bei Partnerfirmen und Lieferanten für den Produktionsprozess der Solarprodukte beschäftigt. War der Umsatzanteil der Solarprodukte vor 5 Jahren noch bei weniger als 5%, so machte dieser im letzten Jahr mit CHF 34Mio. stolze 27% des Gesamtumsatzes aus und ist somit in kurzer Zeit zu einem sehr wichtigen Standbein gewachsen. Der Umsatzanteil des Heimmarktes Schweiz liegt unter 1%. Trotz dieses sehr kleinen Anteils hält MC am Standort Schweiz als Entwicklungs- und Produktionsstandort fest. Mit dem Erwerb eines neuen Produktionsgebäudes und Landreserven hat MC in diesem Jahr ein Bekenntnis zum Standort Schweiz gemacht. Investitionen von CHF 8Mio. werden bis zur Fertigstellung der Umbauarbeiten im kommenden Jahr in die Erweiterung getätigt. 2006 bestehend Abbildung 2: Luftansicht des MC Hauptsitzes in Allschwil Wo allfällige weitere Ausbauten erfolgen werden ist unklar und sicher auch stark von der weiteren Entwicklung des Marktes dieser Komponenten abhängig. 181 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 4. Wichtige Qualitätsmerkmale von PV-Steckverbindern Der Wandel des PV-Marktes vom technologiegetriebenen Nischenmarkt zum wettbewerbsorientierten Massenmarkt zeigt sich auch bei den Verkabelungskomponenten. So hat der Markt eine Vielfalt von Solarleitungen hervorgerufen. Auch Steckverbindersysteme gibt es in der Zwischenzeit von verschiedenen Anbietern. Mit diesem Wandel des Marktes erhalten Qualität, Technik, Marketing, Preis und weitere Faktoren einen ganz anderen Stellenwert. Viele Qualitätsmerkmale sind bei den entsprechenden Produkten offensichtlich und aus Datenblättern und Katalogen ersichtlich, andere Aspekte können nur durch Prüfungen oder Erfahrungen beim Feldeinsatz beurteilt werden. Leider gibt es noch keine international harmonisierten Normen für Verkabelungskomponenten, welche durch ein entsprechendes Prüfprogramm eine Mindestqualität festlegen. Deshalb möchten wir in diesem Kapitel Aspekte der Qualität etwas beleuchten. Elektrische Verbindungen in der Photovoltaik müssen viele verschiedene Eigenschaften wie gute Langzeiteigenschaften der Kontaktstellen, UV- und Witterungsbeständigkeit, Berührschutz etc. besitzen. Wird eines dieser Features nicht oder nur mangelhaft erfüllt, so kann dies zu Störungen und Ausfällen führen. Solche Störungen treten meistens erst nach einer gewissen Zeit auf, wenn die äusseren Einflüsse wie UV-Strahlung, Bewitterung oder Temperaturschwankungen die Verbindungen entsprechend beeinträchtigt haben. Bei der Produktentwicklung müssen diese Funktionen und Beanspruchungen durch eine entsprechende Konstruktion sowie die Wahl der eingesetzten Materialien sichergestellt werden. Die durchzuführenden Typenprüfungen sollen die Bestätigung dafür liefern. Einige der in jüngster Vergangenheit auf dem Markt aufgetauchten Steckern genügen diesen grundlegenden Ansprüchen wahrscheinlich nicht ganz. So gibt es verschiedene Hersteller aus dem fernen Osten, welche die MC-Dose kopieren, so dass diese vom Original kaum zu unterscheiden sind. Zwei kleine visuelle Differenzen sind bei den meisten Produkten das Firmenlogo auf dem Deckel sowie der nicht vorhandene Metallfilter im Gehäuse. Auch wenn diese Produkte visuell vertrauenserweckend aussehen und mechanisch einen stabilen Eindruck machen, zeigt bereits eine Messung der Übergangswiderstände der elektrischen Verbindungen erste Mängel auf. In Abbildung 3 ist ein Vergleich der Kopie mit der original MC-Dose zu sehen. Abbildung 3: Vergleich von Übergangswiderständen einer MC-Dose mit einer Kopie In der nächsten Abbildung ist eine auch aus dem fernen Osten stammende Kopie der MC 3mm Steckverbindung zu sehen. Bei dieser Steckverbindung zog sich die Isolation während dem 1'000-stündigen Heissdampftest (nach IEC61215) zusammen und riss. 182 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Abbildung 4: Eine fernöstliche Kopie der MC-Steckverbindung nach einer 1000 stündigen Heissdampf-Auslagerung (Quelle: TÜV Rheinland) Bei den in Abbildung 5 gezeigten Bildern handelt es sich um einen Erwärmungsversuch, wobei die beiden unteren Bilder die Steckverbindungen auf einer Wärmebildaufnahme mit einem beaufschlagtem Strom von 14A zeigen. Die Unterschiede der Erwärmung sind sehr gut zu erkennen. Diese zum Teil sehr starken Temperaturzunahmen führen zu einer schnellen Alterung und dies wiederum zu einer weiteren Erhöhung des Übergangswiderstandes. Diese Effekte können sich bis zum Ausfall der Steckverbindung aufschaukeln. Bei den Bildern auf der rechten Seite wurde der Versuch ausschliesslich mit MC 3mm Steckverbindungen durchgeführt, auf der linken Seite wurden auch verschiedene andere Fabrikate getestet. Abbildung 5: Oben: Testaufbau / Unten: Wärmebildaufnahme verschiedener Steckverbindungen bei einem Strom von 14A (Quelle: TÜV Rheinland) Nachdem sich nun über Jahre die Qualität der Produkte rund um die Photovoltaik durch die laufend gewonnene Erfahrungen verbesserte, zeigen diese Untersuchungen einen teils gegenläufigen Trend. Sicher sind dies nur wenige Ausnahmen im ganzen Markt. Es zeigt aber, dass man ein Augenmerk darauf haben muss und dass auch Mängel bei Verkabelungssystemen weder visuell, noch auf Datenblättern oder in Prospekten zu erkennen sind. 183 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Le vol solaire autour du monde Perspectives et défis technologiques André Borschberg CEO SOLAR IMPULSE Scientific Park PSE –C, EPFL, CH-1015 Lausanne [email protected] www.solarimpulse.com 184 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 185 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 186 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 187 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 188 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 189 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 190 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 191 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 192 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 193 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 194 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 195 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 196 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 197 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Exposition Exposition de produits Exposition de posters Abstracts posters 198 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Exposition de produits Entreprise No. Adresse Contact HCT Shaping Systems SA L1 Route de Genève 42, 1033 Cheseaux Fabienne Zetzmann Huber + Suhner AG D4 Tumbelenstrasse 20, 8330 Pfäffikon ZH Guido Pellicioli METEOTEST H1 Fabrikstrasse 14, 3012 Bern Jan Remund Multi-Contact AG Basel D3 Stockbrunnenrain 8, 4123 Allschwil Markus Kohler Muntwyler Energietechnik AG E2 Tannholzstrasse 1, 3052 Zollikofen Urs Muntwyler SES Société d’ Energie Solaire SA C1 Route de Saint-Julien 129, 1228 Plan-Les-Ouates Philippe Crisafulli SIG Services Industriels de Genève J1 Case postale 2777, 1211 Genève Damien Sidler Solstis Sàrl E1 Rue de Sébeillon 9B, 1004 Lausanne Jacques Bonvin SOLVATEC GmbH E8 Lehmattweg 12, 4414 Füllinsdorf Dominik Müller Sputnik Engineering AG D1 Höheweg 85, 2502 Biel Christoph von Bergen STUDER INNOTEC D2 Rue des Casernes 57, 1950 Sion Serge Remy SunTechnics Fabrisolar AG B2 Untere Heslibachstr. 39, 8700 Küssnacht Sylvère Leu sunways AG A1 Macairestrasse 3-5, D-78467 Konstanz Claudia Homburg TNC Consulting AG F1 Seestrasse 141, 8703 Erlenbach Stephanie Mehlfeld Unaxis Solar B1 Iramali 18, 9496 Balzers Matthias Krieger VHF-Technologies SA C3 Av. des Sports 18, 1400 Yverdon-Les-Bains Frederic Bichsel 199 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Exposition de posters No. Titre du poster A2 High rate deposition of thin-film silicon solar cells on glass A3 Flexible photovoltaic modules for building integration A4 Dünnschichtzell- und Modulentwicklungen bei Unaxis Solar C2 Toitures photovoltaïques D5 Messung des dynamischen Maximum-Power-Point -Trackings bei Netzverbund-Wechselrichtern D6 Neue Tests an Photovoltaik-Wechselrichtern: Gesamtübersicht über Testergebnisse und gemessene totale Wirkungsgrade D7 Netzgekoppelte solare Stromversorgungen mit Notstromfunktion E3 Steigende Bedeutung der PV-Technik in Gebäuden E4 E5 PV-Enlargement - A standardised comparison of innovative PV installations in Europe Die Photovoltaik- Anlage auf dem Dach des Stade de Suisse - Planung, Bau und erste Betriebserfahrungen E6 Solar Thermophotovoltaics and selective Emitter E7 US-Mission Geneva: Design und Funktionalität im Einklang F2 Schulungsprogramm 2005 „Muntwylers SolarAkademie G1 News on PV module testing at LEEE G2 PV-Anlage Newtech - 3 DünnschichtzellenTechnologien im Direktvergleich G3 Messung des spektralen Photostroms von Solarzellen und Modulen G4 K1 200 Efficiency and Yearly Output of a new Photovoltaic Module with Back-Contacted Silicon Solar Cells Subsidy, Check and Monitoring of PV-plants in Ticino: a happy ending story Entreprise IMT Institut de Microtechnique de l’Université de Neuchâtel, Rue A.-L. Breguet 2, 2000 Neuchâtel IMT Institut de Microtechnique de l’Université de Neuchâtel, Rue A.-L. Breguet 2, 2000 Neuchâtel Unaxis SPTec, Buisness Unit Solar, Rue du Puits-Godet 12A, 2000 Neuchâtel Solstis Sàrl, Rue de Sébeillon 9B, 1004 Lausanne Hochschule für Technik und Informatik HTI , Jlcoweg 1, 3400 Burgdorf Hochschule für Technik und Informatik HTI , Jlcoweg 1, 3400 Burgdorf Muntwyler Energietechnik AG, Tannholzstrasse 1, 3052 Zollikofen Muntwyler Energietechnik AG, Tannholzstrasse 1, 3052 Zollikofen SUPSI – DCT LEEE, CP 110, 6952 Canobbio Minder Energy Consulting, Ruchweid 22, 8917 Oberlunkhofen PSI Paul Scherrer Institut, 5232 Villigen SunTechnics Fabrisolar AG, Untere Heslibachstr. 39, 8700 Küssnacht Muntwyler Energietechnik AG, Tannholzstrasse 1, 3052 Zollikofen SUPSI – DCT LEEE, CP 110, 6952 Canobbio Berner Fachhochschule, Hochschule für Technik und Informatik HTI , Jlcoweg 1, 3400 Burgdorf NTB Fachhochschule Buchs, Werdenbergstrasse 4 9471 Buchs PSI Paul Scherrer Institut, 5232 Villigen SUPSI - DCT LEEE, CP 110, 6952 Canobbio Contact L. Feitknecht V. Terrazzoni J. Meier J. Bonvin H. Häberlin H. Häberlin U. Muntwyler U. Muntwyler G. Friesen R. Minder W. Tobler R. Christian U. Muntwyler A. Realini H. Häberlin F. Baumgartner W. Durisch N. Cereghetti 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 Plan d’ Exposition 201 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 A2 High-rate deposition of thin-film silicon solar cells on glass 1 1 L. Feitknecht, C. Ballif, A. Shah, 2 J. Meier, U. Kroll IMT Institut de Microtechnique de l’Université de Neuchâtel Rue A.-L. Breguet 2, CH-2000 Neuchâtel [email protected] 2 UNAXIS SPTec Rue du Puits-Godet 12a, CH-2000 Neuchâtel Thin-film silicon solar cells are deposited on various low-cost substrates, such as glass, stainless steel and plastics: they, thus, imply low material costs and very low energy payback times -in contrast with crystalline silicon wafer-based solar cells, where availability of feedstock materials and high energy payback times are significant barriers for future cost reduction and market growth. The “micromorph” tandem solar cell concept introduced by IMT Neuchâtel in 1993 has now attained a high degree of maturity, in our laboratories and in many other laboratories over the whole world. Together with UNAXIS’ Solar Division, IMT is at present involved in the challenging transfer process from the mature laboratory cell to square-meter deposition processes, that can be used for mass production of PV modules at production levels of around 20MWpeak/year. Thereby, the demands of the industrial partner i.e. processing speed (throughput), process control and process yield have to be met. A key issue is here the increase of the deposition rate for the silicon solar cell absorber layer: ten years ago, a single laboratory solar cell absorber layer took 8 hours to fabricate – today we are capable to finish a whole deposition cycle within one hour. In other words, thanks to intensive research activities, the deposition rates are being increased by a factor of ten from below 0.1 nm/sec to well above 1 nm/sec – in parallel, the deposition area is being increased by a factor of 25. In fact, we recently obtained a uniform microcrystalline silicon solar cell with a conversion efficiency of 6.0% on a 35 x 45 cm2 glass substrate fabricated at 1.5 nm/sec in an commercially available KAI deposition equipment by UNAXIS. Fig. 1: Theoretical daily PV output of the small KAI pilot-line deposition system at IMT running 24 h/day, producing microcrystalline solar cells with 7% efficiency. 202 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 A3 Flexible photovoltaic modules for Building Integration 1 V. Terrazzoni-Daudrix, J. Bailat, F. Freitas, X. Niquille, A. Shah, C. Ballif 2 D. Fischer, Y. Ziegler 1 IMT Institut de Microtechnique de l’Université de Neuchâtel Rue A.-L. Breguet 2, CH-2000 Neuchâtel [email protected] 2 VHF-Technologies S.A. Avenue des Sports 18, CH-1400 Yverdon-les-Bains Thin-film silicon is an especially attractive solution for integrating photovoltaic (PV) modules into facades and roofs. Several The reasons are: (1) lower production price, (2) availability of raw materials, (3) low energy payback times, (4) manufacturability of large–area modules and (5) flexibility in module design. Thin-film silicon cells are generally deposited on glass in batch processes. The present contribution describes the development of new equipment and novel methods for the fabrication of low-cost modules on flexible plastic rolls, in a continuous process. The fabrication technology, as implemented in the industrial prototype fabrication unit of VHF-Technologies S.A. at Yverdon, involves roll-to-roll processing based on high-rate Very High Frequency (VHF) plasma deposition of amorphous silicon. At the moment, stabilized module efficiencies of the order of 4 % have been obtained on flexible plastic rolls, with a large potential for further improvement. Indeed, IMT is studying various methods for increasing the stabilized efficiency. At present, both amorphous and microcrystalline single-junction laboratory cells produced on textured flexible substrates reach record efficiencies of 7% on PET. Furthermore, “micromorph” (i.e. microcrystalline/amorphous) tandem cells attain stabilized efficiencies of 8.6% on the same substrates. In addition, solar module designs, that are specially suited for building integration and that can only be implemented with flexible substrates, will be presented: corrugated modules, large-area panels, and (as future possibilities) semi-transparent and/or colored modules. 203 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 A4 Dünnschichtzell- und Modulentwicklungen bei Unaxis Solar 1 J. Meier, U. Kroll, J. Spitznagel, S. Benagli, , G. Androutsopoulos, D. Borello 2 A. Huegli, T. Roschek, C. Ellert, M. Poppeller, W. Stein, O. Kluth, G. Buechel, D. Zimin, J. Springer, A. Buechel, A. Widl 1 UNAXIS SPTec Rue du Puits-Godet 12a, CH-2000 Neuchâtel [email protected] 2 Unaxis Balzers AG FL-9496 Balzers, Liechtenstein Die Aufskalierung von Dünnschicht-Solarzellen auf grossflächige Module zur industriellen Fertigung stellt eine besondere technologische Herausforderung dar. Unaxis entschied 2003 in die Dünnschicht Silizium PV als Anlagenhersteller einzutreten. Basierend auf den langjährigen Forschungsarbeiten des IMT’s (Institut für Mikrotechnik der Universität Neuenburg) werden bei Unaxis Solar Dünnschicht Silizium Solarzellen auf industrielle Anlagen übertragen und aufskaliert. Hierbei werden die Synergien der vom Display Geschäftsbereich entwickelten grossflächigen KAI-Reaktoren zur Abscheidung von amorphem und mikrokristallinem Silizium ausgenutzt und spielen eine entscheidende Rolle. In diesem Beitrag wird über den Stand in der Umsetzung der Dünnschicht Silizium Solarzellen auf industrielle grossflächige Anlagen berichtet. Es werden sowohl auf die Ergebnisse in der Aufskalieurung zu grossflächigen Modulen, wie auch deren Zwischenschritte über Testzellen und TCO Entwicklungen eingegangen. 204 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 C2 Toitures photovoltaïques P. Affolter, J. Bonvin Solstis SA Sébeillon 9b, 1004 Lausanne [email protected] http://www.solstis.ch Résumé Les différents systèmes d’intégration développés à ce jour permettent la réalisation de toitures entièrement ou partiellement solaires. Sont présentés ici quelques exemples de realisation de toitures solaires en Suisse romande: x Système oryon composés de tuiles solaires x Système fenix pour une intégration sur tuiles 205 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 D5 Messung des dynamischen Maximum-Power-PointTrackings bei Netzverbund-Wechselrichtern H. Häberlin, M. Kämpfer, U. Zwahlen Berner Fachhochschule, Hochschule für Technik und Informatik (HTI) Labor für Photovoltaik, Jlcoweg 1, CH-3400 Burgdorf [email protected] http://www.pvtest.ch Im letzten Jahr wurde in mehreren Beiträgen die neue Grösse „totaler Wirkungsgrad“ vorgestellt, die eine viel bessere Charakterisierung des Betriebsverhaltens von Solarwechselrichtern für Netzverbundanlagen erlaubt. Neben dem statischen Betriebsverhalten, das durch K, KMPPT und Ktot gut beschrieben werden kann, interessiert in der Praxis natürlich auch das dynamische Verhalten. Es ist für Zeiten mit rasch wechselnder Einstrahlung von Interesse. In einem Beitrag des FhG-ISE wurde letztes Jahr auf Grund von zeitlich hoch aufgelösten Messungen der Bestrahlungsstärke G gezeigt, dass in den auftretenden Strahlungsspitzen noch ein gewisses zusätzliche Energiepotenzial vorhanden wäre, wenn der Wechselrichter diese Spitzen effektiv verarbeiten könnte. Eine Voraussetzung dazu ist die richtige leistungsmässige Dimensionierung des Wechselrichters. Allerdings kann die Energie in Strahlungsspitzen nur ausgenützt werden, wenn das dynamische Maximum-Power-Point-Tracking schnell genug ist. In diesem Beitrag werden Messungen des dynamischen MPP-Tracking-Verhaltens an einigen handelsüblichen Netzverbund-Wechselrichtern gezeigt. 206 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 D6 Neue Tests an Photovoltaik-Wechselrichtern: Gesamtübersicht über Testergebnisse und gemessene totale Wirkungsgrade H. Häberlin, M. Kämpfer, U. Zwahlen Berner Fachhochschule, Hochschule für Technik und Informatik (HTI) Labor für Photovoltaik, Jlcoweg 1, CH-3400 Burgdorf [email protected] http://www.pvtest.ch Im letzten Jahr wurde in mehreren Beiträgen die neue Grösse „totaler Wirkungsgrad“ vorgestellt, die eine viel bessere Charakterisierung des Betriebsverhaltens von Solarwechselrichtern für Netzverbundanlagen erlaubt. Dieser totale Wirkungsgrad Ktot ist das Produkt aus dem DC-AC-Umwandlungswirkungsgrad K und dem statischen MPP-TrackingWirkungsgrad KMPPT. Neben den damals als Beispiele verwendeten Wechselrichtern sind inzwischen viele weitere Geräte eingehend getestet worden. Es wird eine tabellarische Gesamtübersicht über die wichtigsten gemessenen Eigenschaften dieser Geräte gezeigt (Umwandlungswirkungsgrad K, MPP-Tracking-Wirkungsgrad KMPPT, totaler Wirkungsgrad Ktot (jeweils bei 3 verschiedenen Spannungen), Oberschwingungsströme, EMV-Verhalten, dynamisches MPPTracking, Verhalten bei Spannungs- und Frequenzabweichungen, Verhalten bei Rundsteuersignalen, Inselbetriebs-Detektion). Daneben werden in diesem Beitrag auch Kurven des totalen Wirkungsgrades angegeben. 207 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 D7 Netzgekoppelte solare Stromversorgungen mit Notstromfunktion U. Muntwyler Solarcenter Muntwyler Postfach 512, 3052 Zollikofen [email protected] http://www.solarcenter.ch 1. Einleitung Die netzgekoppelte solare Stromversorgung bedingt ein erhebliches Investment des Bauherren. Diese stört es oft, dass die solare Netzeinspeisung bei einem Netzausfall aus Sicherheitsgründen unterbrochen wird. Gerade bei längeren Netzausfällen wird dann gewünscht, dass die solare Netzeinspeisung auch zu einer „Notstromversorgung“ werden könnte. Nachdem die Stromversorgung für die korrekte Funktion eines Gebäudes immer wichtiger wird, ist dieser Wunsch verständlich. Man denke nur an den Ausfall von Heizungen, Gebäudelüftungen, Computeranlagen, Steuerungen und dergleichen. Wenn bei zunehmender Strommarktliberalisierung die Zuverlässigkeit des Stromnetzes sinkt, bzw. einen Preis bekommt, wird dieser Wunsch noch zunehmen. 2. Drei verschiedene Varianten zur Notstromversorgung Es gibt heute drei mögliche technische Varianten mittels einer solaren Netzeinspeisung auch eine Notstromversorgung zu realisieren, ohne dabei mit den Sicherheitsvorschriften in Konflikt zu kommen. Es sind dies: - diskreter Aufbau mit Batterieanlage, Wechselrichter und Solarladeregler - Verwendung eines Netzwechselrichter mit Notstromversorgung - Verwendung eines autonomen Wechselrichters im Zusammenspiel mit einem Netzwechselrichters Die drei Varianten werden vorgestellt und deren Vor- und Nachteile erläutert. 3. Realisierte Beispiele Beispiele realisierter Anlagen aus der Praxis runden diese Vorstellung ab. Anschliessend wird die Bedeutung dieser neuen Anwendung der Photovoltaik eingegangen. 4. Ausblick Mit der Notstromversorgung erschliesst sich der Photovoltaik ein neues Anwendungsfeld. Wie gross dieses ist, ist noch offen. Dass es zunimmt ist aber ausser Frage. 208 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 E3 Steigende Bedeutung der PV-Technik in Gebäuden U. Muntwyler Solarcenter Muntwyler Postfach 512, 3052 Zollikofen [email protected] http://www.solarcenter.ch 1. Einleitung Bei der Planung der Haustechnik wird die Photovoltaik meistens vergessen. Ihr haftet der Ruf einer „teuren Technik“ an. In modernen energieeffizienten Gebäuden kommt der Photovoltaik eine immer wichtigere Rolle zu. Je besser das Gebäude ist, umso grösser ist der Beitrag und die Wichtigkeit der Photovoltaik, wenn es darum geht den Restenergiebedarf zu decken. 2. Verschiebung von der Solarthermie zur Photovoltaik Das Solarcenter Muntwyler befasst sich seit 30 Jahren mit der Nutzung der Sonnenenergie. Dies umfasst die Solarthermie wie die Photovoltaik. In den letzten Jahren hat sich die Bedeutung der Photovoltaik stetig erhöht. Dies zeigen Preis-/ Leistungssimulationen von Solarthermie- und Photovoltaik-Anlagen. Dies gilt sowohl für bestehende Gebäude, umso mehr aber für energieeffiziente Gebäude. An Beispielen wird dies gezeigt. Dazu gehören konventionelle Gebäude wie auch Minergieund zwei Minergie P - Gebäude. In einem der Minergie P-Gebäude, einem Einfamilienhaus in Heimiswil, wurde die Photovoltaik auf das bereits bestehende Gebäude plaziert. In der Solarsiedlung Innerberg wurde die Photovoltaik von Anfang an eingeplant. 3. Ausblick Der Mix Solarthermie/ Photovoltaik gibt dem Planer, Architekten und Hausbauer die Möglichkeit die Sonnenenergie noch wirkungsvoller und kostenoptimiert einzusetzen. Die Bedeutung der Photovoltaik auf dem Weg zum „Nullenergie-Haus“ wird dabei zunehmen. 209 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 E4 PV Enlargement - a standardised comparison of innovative PV installations in Europe 1 1 G. Friesen, A. Realini, A. Bernasconi, 2 M. Grottke LEEE University of Applied Sciences of Southern Switzerland SUPSI Via Trevano, CH-6952 Canobbio-Lugano [email protected] 2 WIP Sylvensteinstrasse 2, 81369 Munich, Germany The “PV Enlargement” project, initiated and coordinated by WIP, aims to develop a nucleus for PV expertise in the EU accession countries and to focus on new technologies in the EU15. Europe’s largest scientific PV installation network is being created in the framework of this project. At present day 32 PV demonstration systems and over 30 PV technologies with an overall generation capacity of more than 1,2 MWp are being installed at technical universities, academies and on other buildings in 10 European countries, among them 5 CCE countries. These systems are either highly cost-effective or very innovative PV technologies and are set up at very visible places, often being the largest installation of the country. After the set-up of the PV systems by the installers and the universities, the latter measures, assess and scientifically work with the performance data, communicate them with the manufacturer and thus contribute to measurable system efficiency improvements. One of the goals of the project is to make a standardised comparison of all PV installations of the 10 involved EU countries. For this purpose, wherever applicable, common inverter types and data acquisition systems have been installed. Additionally an intensive performance control of a large number of PV modules and a calibration of all on the installations used irradiance sensors have been executed by the LEEE-TISO test laboratory. The PV modules are tested in different phases of the project so to verify the power stability of all PV technologies. 210 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 E5 Die Photovoltaikanlage auf dem Dach des Stade de Suisse Planung, Bau und erste Betriebserfahrungen 1 R. Minder, 2 M. Reutemann, J. Vollenweider 1 Leiter Forschung Gesellschaft Mont-Soleil [email protected] 2 BKW FMB Energie AG Viktoriaplatz 2, CH-3000 Bern 25 Die Integration einer grossen Photovoltaikanlage in das Gebäude des neuen Stade de Suisse Wankdorf in Bern bedeutete eine grosse architektonische, technische und organisatorische Herausforderung. Das Ziel war, auf den geeignetsten Dachflächen eine Anlage zu erstellen, die einerseits optimal in die Architektur des Baus integriert sein und andererseits eine kostengünstige Erzeugung von zertifiziertem Solarstrom ermöglichen sollte. Da das Solarprojekt parallel zur Fertigstellung des Gebäudes realisiert wurde, waren die Anforderungen an die Projektkoordination besonders hoch. Dass diese Aufgaben durch das Projektteam und die beteiligten Partner bestens gelöst wurden bezeugt die Prämierung dieses Projekts mit dem Schweizer Solarpreis 2005. Die Anlage nutzt in der ersten realisierten Etappe eine Dachfläche von 6900m2 und weist eine installierte Leistung von 850 kWp auf. Es wird eine Jahresproduktion von durchschnittlich 714'000 kWh/a erwartet. In Abhängigkeit des Marktes für Solarstrom kann eine zweite Etappe mit bis zu weiteren 450 kW realisiert werden. Die relevanten Betriebsdaten der Photovoltaikanlage Stade de Suisse werden erfasst und von der HTI Burgdorf wissenschaftlich ausgewertet. Die Resultate der ersten Betriebsmonate zeigen, dass die Anlage den Erwartungen entspricht und die angestrebten Ertragswerte erreicht werden sollten. Interessant ist der Vergleich der Ertragszahlen mit denen des Sonnenkraftwerks Mont-Soleil. Auf Grund der sehr unterschiedlichen technischen und klimatischen Bedingungen lassen sich deutliche Unterschiede in der Produktionscharakteristik feststellen. Diese für die Planung zukünftiger Grossanlagen wichtigen Ergebnisse werden laufend durch weitere Studien vertieft. 211 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 E6 Solar Thermophotovoltaics and selective Emitter W. Tobler, W. Durisch Paul Scherrer Institute PSI, Department General Energy CH-5232 Villigen PSI [email protected], [email protected] Solar cavity receivers operating at temperatures around 1500 K are tried to combined with the rare earth oxide Yb2O3 since its selective spectrum ideally matches with Si-photocells. However, the low thermal shock resistance of monolithic Yb2O3 bodies requires a different approach of obtaining a selective emitting spectrum and thus, a combination of silicone carbide (SiC) with the rare earth oxide is aimed at. A SiC cavity presenting a nearly ideal black body can be coated with selective emitting Yb2O3. The basis structure of SiC provides excellent thermal shock resistance, high absorption of incident solar radiation, and superb thermal conductivity whereas the rare earth coating should exhibit strong selective emission. In a first attempt plasma sprayed Yb2O3 layers on a SiC-foam, used for fuel fired TPV, with different thicknesses of 50 and 100 µm showed good adherence and thermal shock resistance. Furthermore, the layer with 100 µm thickness yielded in a higher system efficiency compared to the thinner one. Spectral emittance measurements at high temperatures and under vacuum conditions will broaden the knowledge of the characteristics of rare earth coatings on SiC. Concluding from these results it seems that this method is very promising to combine two completely different materials like SiC and rare earth oxide Yb2O3. 212 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 E7 US-Mission Geneva: Design und Funktionalität im Einklang S. Leu, C. Roeske, C. Kroh SunTechnics Fabrisolar AG Untere Heslibachstr. 39, CH-8700 Küsnacht [email protected] http://www.SunTechnics.ch Die ganze Bandbreite solarer Architektur: Mit Hilfe vier verschiedener Installationstechniken wurden die Dach- und Fassadenflächen der US-Botschaft in Genf in kleine Solarkraftwerke verwandelt. Zusätzlich setzt ein aufgeständertes Sonnensegel ein weithin sichtbares Zeichen. Die Nutzung aller geeigneten Dachflächen führte zu einer Spitzenleistung von rund 120 Kilowatt peak. Auf den Flachdächern des Hauptgebäudes und des Conference Centers wurden rahmenlose Laminatmodule horizontal in quadratische, genutete Leichtbetonsockel eingefügt. Im Sonnensegel sind 36 großflächige Doppelglas-Module auf einer speziellen Stahlkonstruktion kantenbündig mit einem Neigungswinkel von 35 Grad auf der Fassade abgestützt. Bei den Fassadenanlagen am Conference Center sowie am 20 Meter hohen Treppenhaus des Hauptgebäudes ist die Fassade vertikal vorgehängt. Ein spezielles Leistensystem aus Edelstahl-Kantteilen ermöglicht eine randnahe, durchgängige und ebene Montage der Module. An der Süd-West-Fassade sind 350 Module in die Zwischenräume der Fensterreihen eingepasst. Über Dreieckgestelle sind diese Sunshades wie Markisen an der Fassade installiert. Seitlich eingefügte blank panels ermöglichen die millimetergenaue Montage und fangen etwaige Verschattungen auf. Eine optimale, individuelle PV-Installation trotz der Verwendung kostensparender Standard-Module. Diese Anlage wurde dank einer Zusammenarbeit mit den Firmen Be Netz AG und Envision realisiert. 213 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 F2 Schulungsprogramm 2005 „Muntwylers SolarAkademie“ U. Muntwyler, Dr. S. Kleindienst Muntwyler Solarcenter Muntwyler Postfach 512, 3052 Zollikofen [email protected] http://www.solarcenter.ch 1. Einleitung Der Schweizer Photovoltaik-Markt stagniert seit vielen Jahren auf tiefem Niveau. Das dämpft auch den Bedarf für Studenten von Fachhochschulen, Berufsleute und Interessierte sich mit dieser Technik weiterzubilden. Das Schulungsprogramm von „Muntwylers SolarAkademie“ will diese Lücke schliessen. Angesprochen werden Praktiker, die sich in Tageskursen einen ersten Überblick über die Technik und deren Anwendungen schaffen wollen. 2. Kurse bauen auch auf PACER-Vorarbeiten auf: Die Kurse bauen teilweise auf Kursen des ehemaligen PACER-Programmes des Bundesamtes für Konjunkturfragen (BFK) auf. Dazu wird auf den seit 20 Jahren laufenden Publikationen und Schulungen des Kursleiters Urs Muntwyler aufgebaut. Folgende Kurse wurden/ werden 2005 abgehalten: x Kurs I: Netzgekoppelte solare Stromversorgungen, Freitag 18. 2. 2005 x Kurs II: 9. Solahart-Schulungstag: Auslegung von Anlagen für solares Warmwasser und teilsolares Heizen: Freitag 18. März 2005, 9.45 – 16.00 Uhr x Kurs IV: Netzunabhängige Stromversorgungen mit Solar-, Wind-, Benzin- und Dieselgeneratoren und (neu) Brennstoffzellen: Freitag 16. September 20 x Verkaufserfolg mit erneuerbaren Energien: Fr. 18. 11. 2005, 13.30 – 17.45 Uhr x Solar First-Strategie: “Vorgehen beim Planen und Realisieren von Solaranlagen für Solarwärme und Sonnenstrom bei bestehenden und neuen Häusern”, Freitag 2. Dezember 2005 an der Hausbau- und Minergie-Messe Die Kurse werden im Inforama Zollikofen abgehalten. So können trotz fehlender finanzieller Unterstützung Dritter sehr günstige Kurse angeboten werden. 3. Ausblick Für 2006 sind wiederum 5-6 Kurse geplant. Die Kursdaten und die Inhalte werden im Oktober 2005 bekannt 214 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 G1 News on PV module testing at LEEE D. Chianese, E. Burà, A. Realini LEEE University of Applied Sciences of Southern Switzerland SUPSI Via Trevano,CH-6952 Canobbio-Lugano [email protected] http://www.leee.supsi.ch Within the end of 2005 a new test cycle on the most commonly sold PV modules on the market will start at LEEE. Some changes on instruments and testing procedure have been done and will be presented together with the results of initial indoor performance measurements. The main innovation concerns the realization of a new PV module test equipment. It consists of a power and measurement unit (MPPT3000), a RS485 network, data loggers and a master PC unit. In particular, the new MPPT3000 - developed by LEEE – includes several enhanced features, like wider voltage and current ranges, a settable I-V tracer, timer functions and a built-in data acquisition system. Regarding the procedure, three modules per type instead of two will be tested. After the initial performance measurements to verify the power declared by manufacturers and following a light soaking of about 20 kWh/m² for crystalline silicon devices, two modules will be outdoor exposed under real operating conditions, monitored and tested as for previous cycle. For the third sample other outdoor and indoor measurements, like temperature coefficients, spectral response and characterization at different irradiances, are foreseen. Fourteen different module types will be tested, trying to include the greater part of available technologies: 8 mc-Si, 3 sc-Si, 1 HIT, 1 a-Si and 1CdTe. 215 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 G2 PV-Anlage Newtech - 3 DünnschichtzellenTechnologien im Direktvergleich H. Häberlin, Ch. Geissbühler Berner Fachhochschule, Hochschule für Technik und Informatik (HTI) Labor für Photovoltaik, Jlcoweg 1, CH-3400 Burgdorf [email protected] http://www.pvtest.ch Im Jahre 2001 konnte mit der ADEV Burgdorf in Burgdorf eine Pilotanlage mit 3 Dünnschichtzellen-Technologien (je etwa 1 kWp) errichtet werden. Die Module der Anlage sind genau nach Süden orientiert, nie beschattet und wurden erst unmittelbar vor der Inbetriebnahme montiert. Jede Teilanlage verfügt über einen eigenen Wechselrichter ASP Top Class Spark zur Netzeinspeisung. Die Anlage wurde mit einem präzisen Monitoringsystem ausgestattet und ist seit dem 17.12.2001 fehlerfrei in Betrieb. x Anlage Newtech 1: 24 Module ST-40 (CuInSe2- oder CIS) Das Betriebsverhalten dieser Technologie ist dem von kristallinen Zellen sehr ähnlich. Erfreulich bei diesen Modulen ist die höhere effektive STC-Leistung, als der Hersteller angibt. Nachdem die Anlage in den ersten Jahren stabil arbeitete, beginnt die Anlage leider seit Mitte 2004 auch messbar zu degradieren. x Anlage Newtech 2: 20 Module MST43-LV (Tandemzellen aus amorphem Si) Wie bei amorphen Anlagen üblich, tritt bei dieser Anlage in den Wintermonaten eine deutliche Degradation der Leistung auf, die sich mit steigenden Temperaturen im Sommer aber wieder weitgehend zurückbildet. Seit der Inbetriebnahme degradiert die Anlage mit etwa 2-3% pro Jahr. x Anlage Newtech 3: 16 Module US-64 (Tripelzellen aus amorphem Si) Die zu Beginn ähnliche Degradation wie bei der Anlage Newtech 2 konnte durch thermische Isolation der Rückseite im Herbst 2003 wesentlich verlangsamt werden. 216 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 G3 Messung des spektralen Photostroms von Solarzellen und Modulen 1 F. Baumgartner; S. Jankie, 2 J. Meier, A. Hügeli, A. Büchel 1 NTB Hochschule für Technik Buchs, Labor EMS Werdenbergstr. 4, CH-9471 Buchs [email protected] http://www.ntb.ch/pv 2 UNAXIS SPTec Rue du Puits-Godet 12a, CH-2000 Neuchâtel [email protected] Die Zielsetzung des laufenden KTI Projekts 7112.2 liegt in der Entwicklung eines automatischen industrietauglichen Messsystems, welches die Bestimmung des spektralen Photostroms an Dünnschicht-Solarzellen und Modulen im Spektralbereich zwischen 350 nm und 1100 nm ermöglicht. Damit soll die Entwicklung von Unaxis Solar Produktionsanlagen für effizienten a-Si und a-Si/µcr-Si Solarmodulen unterstützt werden. Der spektrale Verlauf des Photostroms erlaubt den Rückschluss auf die unterschiedlichen Schichteigenschaften der Dünnschichtzelle. Das hier vorgestellte Messsystem erlaubt die automatische Messung von Einzelzellen sowie Tandemzellen durch automatische Steuerung des Backlight – Spektrums im Bereich eines Messspots von ca. 1cm2. Es werden die Reproduzierbarkeit des Messsystems sowie Vergleichsmessungen an Solarzellen die auch am JRC, Ispra gemessen wurden vorgestellt. Abschliessend werden Messergebnisse an Mini-Modulen präsentiert, die Aufschluss über die Variation des spektralen Photostroms in der Modulfläche liefern. 217 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 G4 Efficiency and Yearly Output of a new Photovoltaic Module with Back-Contacted Silicon Solar Cells 1 W. Durisch, W. Tobler, J.-C. Mayor, 2 K.-h. Lam, J. Close 1 Paul Scherrer Institut PSI CH-5232 Villigen PSI [email protected], [email protected] 2 The University of Hong Kong Pok Fu Lam Road, Hong Kong, China [email protected], [email protected] This work covers extensive outdoor testing of a commercially available photovoltaic module consisting of a new monocrystalline silicon cell utilizing a unique rear side contact design that maximizes working cell area and hides connection wires on the front side of the cell. The module was fixed on a sun tracker and tested under actual operating conditions. About 1000 current/voltage (I/V) characteristics were acquired and evaluated, leading to the efficiency as a function of irradiance, cell temperature and air mass. The data were used to determine the parameters in a semi-empirical efficiency model taking into account climatic impacts on the efficiency. The module shows excellent efficiency behavior over almost the whole irradiance and air mass range. The STC efficiency (referred to the cell area) was calculated from the efficiency model to be 19.5 %. An efficiency maximum of 19.7 % was found at an irradiance of 591 W/m2. The temperature coefficient of the efficiency was found to be – 0.0637 abs.-%/°C. Using the efficiency model and meteorological data from a sunny site in Jordan, an annual electricity output of 459 kWh/(m2 cell area) was obtained for Southoriented, 30° inclined modules. The design and efficiency characteristic of the new silicon cell makes it an interesting candidate also for thermo-photovoltaic applications. 218 6e Symposium Photovoltaïque National SIG Genève, 24 / 25 novembre 2005 K1 Subsidy, Check and Monitoring of PV-plants in Ticino: a happy ending story N. Cereghetti, A. Realini, A. Bernasconi LEEE University of Applied Sciences of Southern Switzerland SUPSI Via Trevano,CH-6952 Canobbio-Lugano [email protected] http://www.leee.supsi.ch Purpose of the work The operation results of the subsidized PV plants in the Canton Ticino will be presented. These PV plants have been realized with the economic incentive of the cantonal authority with the aim to give a boost to the realisation of small/medium size PV plants with high quality (modules power check, plant final inspection, energy-meter installation, etc.). To reach this purpose, the authority requested the collaboration of the LEEE. Approach The nominal power on a batch of 5 modules has been measured before the installation of the plants. An energy-meter, installed at the output of each plant, allows to check the energy production and, by recording of such a data, to draw up statistical evaluations. The owners of the PV plants are entrusted to write down regularly the monthly energy production. Within this project it has been possible to verify the nominal power truthfulness of several types of modules actually present on the PV market. Furthermore the monthly energy production of all subsidized plants is available and for someone the hourly energy production (SMS automatic remote acquisition). Results On the whole, 46 PV plants have been realized, corresponding to a total installed power of 143.4 kWp. The quality of the plants can be described on the basis of the two controls executed by the LEEE: Nominal power of reference modules Only in 3 occasions, the mean measured power of the 5 reference modules was less than 5% with respect to the declared power. Energy production In general, the function of the this plants is to be consider very good. The only interruptions on the energy production are caused by breakdowns of the inverters. The mean Final Yield (Yf) during the first year (2004) of operation has been around 1100 kWh/kW. 219