Sages-femmes et protection de l`enfant Hebamme und Kindesschutz
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Sages-femmes et protection de l`enfant Hebamme und Kindesschutz
Hebamme.ch Sage-femme.ch Levatrice.ch Spendrera.ch 11 2013 Sages-femmes et protection de l’enfant Hebamme und Kindesschutz Zwischen 50 und 90% der Säuglinge weisen Symptome von Verdauungsproblemen auf * Die neue Ernährungsalternative: Aptamil Sensivia Bei leichten Verdauungsproblemen2 : physiologischem Spucken Gasen Blähungen Symptomen von Koliken Rückgang der leichten Verdauungsprobleme mit Aptamil Sensivia Frequenz (%) Intensität (Durchschnitt) 0 Aptamil Sensivia -50 Standardmilchnahrung -100 -150 -200 p = 0.0565 p = 0.0442* * signifikant besser (p<0.05) 2 Studie Roy, P. et al. • n = 109 Säuglinge (0-3 Mt.) - 93 Studie beendet • Symptome : leichte Verdauungsprobleme wie Reflux, Aufstossen, Schluckauf, Gasen, Blähungen und/oder Koliken/unerklärliches Weinen • multizentrische, randomisierte, doppelblinde Studie (Standardmilchnahrung 1 im Vergleich zu Aptamil Sensivia 1) • Interventionszeitraum: 15 Tage Aptamil, heute für morgen. Wichtiger Hinweis: Stillen ist ideal für das Kind. Die WHO empfiehlt ausschliessliches Stillen während den ersten 6 Monaten. * leichte funktionelle Verdauungsprobleme, zwischen 2 und 4 Monaten1 1 Hyman PE et al, Gastroenterology 2006 ; 130 : 1519 ; 2 Roy, P., et al. (2004): Benefits of a thickened infant formula with lactase activity in the management of benign digestive disorders in newborns. Arch Pediatr. 11(12): p. 1546-54 Sommaire • Inhalt Edition 11 Sages-femmes et protection de l’enfant Ausgabe 11 Hebamme und Kindesschutz Actualité 2 Aktuell 26 Editorial Anne-Sophie Rijckaert, Lausanne 5 Editorial Anne-Sophie Rijckaert, Lausanne 29 Dossier 4 Dossier 28 Frauen- und Kindesschutz – die Chancen in der Hebammenarbeit Interview mit Inge Loos, Bern «Violence et grossesse: osons en parler!» Doudou Madeleine Denisart, Françoise Rulfi, Nadia Pasquier, Profa Renens Détection des violences domestiques envers les femmes enceintes Saira-Christine Renteria et Maria-Theresa Adjaho, Lausanne 7 Fokus 32 Das Kindswohl schützen – praktische Hinweise Renate Schlaginhaufen, Zürich 10 Was hat die Hebamme mit häuslicher Gewalt zu tun? Ruth Forster Fink, Bern 35 Nouvelles des HES Formation continue FSSF 12 Neues aus Wissenschaft und Forschung 38 Fédération 14 Verband 14 Sections 20 Sektionen 20 En librairie 11 Buchtipp 37 Thème de l’édition 12/2013 Les moyens didactiques Thema der Ausgabe 12/2013 Frauenkörper – Frauenwelten / Mutterkörper – Mutterwelten Parution début décembre 2013 Erscheint Anfang Dezember 2013 111e année | 111. Jahrgang Secrétariat | Geschäftsstelle Rosenweg 25 C, Case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 332 63 40, F +41 (0)31 332 76 19 [email protected], www.sage-femme.ch, www.hebamme.ch Heures d’ouverture du lundi au vendredi | Öffnungszeiten von Montag bis Freitag 8:15–12:00 / 13:30–17:15 Offizielle Zeitschrift des Schweizerischen Hebammenverbandes | Journal officiel de la Fédération suisse des sages-femmes | Giornale ufficiale della Federazione svizzera delle levatrici | Revista uffiziala da la Federaziun svizra da las spendreras Parution 10 éditions par année, numéros doubles en janvier / février et en juillet /août | Erscheinungsweise 10 Mal im Jahr, Doppelausgaben im Januar / Februar und Juli /August Photo couverture La FSSF remercie Anja Denz et son fils Oskar, Zurich Foto Titelseite Der SHV dankt Anja Denz und ihrem Sohn Oskar, Zürich. Actualité Vous aimez lire? Rejoignez les lectrices de Sage-femme.ch Dans la plupart des numéros de Sagefemme.ch, nous vous proposons une ou plusieurs recensions de livres récemment sortis de presse. Nous recevons ces livres des éditeurs qui attendent en retour la publication d’un commentaire dans les plus brefs délais. Peu importe que votre texte soit positif ou négatif, mais il doit être sincère et bien argumenté. Il s’agit de donner une idée de ce qu’il contient, de ses qualités et de ses limites, mais surtout du public susceptible d’être intéressé par cette approche. Comment ça marche? En tant que lectrice de Sage-femme.ch, vous pourrez consulter à tout moment une liste de livres disponibles, liste qui est constamment mise à jour. Vous en choisirez un et vous vous engagerez à en faire un petit compte rendu dans un délai de trois mois. Votre texte sera relu, corrigé, éventuellement amélioré, par la rédactrice. Vous garderez ce livre et, en fin d’année, vous recevrez encore CHF 25.– par recension publiée. Ensuite, vous pourrez choisir un autre livre ou demander une petite pause. Renseignements: Josianne Bodart Senn, [email protected] Les ratés des campagnes suisses de prévention de la santé Les migrantes latino-américaines «sanspapiers»* sont triplement vulnérables quant à leur santé: en tant que femmes, «sans-papiers» et travailleuses de l’économie domestique, en grande majorité. Questionner la prévention en santé en leur donnant la parole, c’est ce qui a guidé la démarche réalisée dans le cadre d’un travail de bachelor en sociologie à * « Sans-papiers», dans le sens où la personne étrangère possède généralement un passeport mais n’a pas de permis de séjour en Suisse. 2 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 l’université de Genève. Deux groupes de discussion réunissant des migrantes latino-américaines ont été organisés en novembre 2012. Ils ont abordé la question de la prévention en santé ainsi qu’une pratique de prévention spécifique: le dépistage du cancer du col de l’utérus. Très rapidement, la question de prévention de la santé a été occultée par des problèmes plus urgents, concernant le travail et le logement. En fait, il n’y a guère de place pour la prévention en santé, ni dans la pensée ni dans l’action concrète, dans une vie si précaire, si instable, où aucune vision à long terme n’est possible, vision indispensable pour entamer des actions préventives. Pour en savoir davantage: Juliette Fioretta. Les migrantes dans les failles du système de santé. Sur www.reiso.ch depuis le 9. 9. 2013 La tocolyse dans les menaces d’accouchement prématuré Il existe des recommandations actualisées pour la pratique clinique «evidence based» concernant le choix et l’utilisation d’une tocolyse dans les menaces d’accouchement prématuré (MAP). Dans un nouvel avis d’expert (n° 41), la Commission Assurance Qualité de Gynécologie suisse (SSGO) en précise les modalités. d’assistanat, pourra leur permettre d’obtenir le droit de pratiquer. Cette durée de formation est nécessaire pour répondre aux exigences d’une profession «de premier recours» (consultation directe ne nécessitant pas de passer par un médecin). Dans la plupart des cantons, le droit de pratique pour les ostéopathes est soumis à la réussite de l’examen intercantonal, régi par un règlement de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS). Le programme de Bachelor of Science HES-SO en Ostéopathie correspond aux contenus de la première partie de cet examen intercantonal. Le cursus Master prépare plus spécifiquement les étudiantes et étudiants au développement des compétences cliniques et pratiques requises et correspond aux exigences de formation posées pour la deuxième partie de l’examen intercantonal. L’ouverture de cette nouvelle filière HES requiert une autorisation fédérale et c’est uniquement après l’obtention de la décision du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche que la date de l’ouverture de ce cursus sera déterminée. Source: Communiqué de presse HES-SO du 1er octobre 2013 Vaccination contre la grippe saisonnière Pour en savoir davantage: www.sggg.ch Une nouvelle filière de bachelor en ostéopathie La Suisse n’offre actuellement aucune formation complète en ostéopathie. Pour répondre à une demande pressante du public comme du monde professionnel, la HES-SO a décidé de transmettre à la Confédération la demande d’autorisation pour une filière bilingue de bachelor en ostéopathie. Ce cursus de 180 crédits s’é tendra sur 3 ans. Il se poursuivra par un Master consécutif (90 crédits) et c’est au terme de ces 5 années que les personnes obtiendront le titre qui, après une période Cette année, la campagne de vaccination met l’accent sur les professionnels de santé, sages-femmes comprises. Du matériel d’information est à leur dispo sition: une brochure «La grippe, non. Le vaccin, oui.», un flyer spécialement destiné aux femmes enceintes, des autocollants, un film d’information, etc. Voir: www.sevaccinercontrelagrippe.ch › Infos pour les spécialistes › mot de passe › IMPFEN*2013 Soutien à la petite enfance Le groupe spécialisé «Promotion de la santé» de Santé Publique Suisse (Swiss Public Health) a élaboré un document intitulé «Promotion de la santé pour la petite enfance» expliquant en détails sa nouvelle prise de position. Celle-ci peut se résumer comme suit: «La première phase de la vie d’un être humain est déterminante pour son développement et sa santé. En termes de santé publique, il devient pressant de mettre en place des conditions-cadres promouvant la santé et le développement, afin d’aider les enfants de 0 à 5 ans à renforcer leur résilience en les préparant au mieux à gérer, plus tard, les exigences de la vie. L’un des rôles de la famille est de préparer les enfants en bas âge à leur entrée à l’école et à la suite de leur vie. Et les jeunes familles méritent bien d’être soutenues dans cette tâche difficile qui est la leur.» S’y ajoutent sept requêtes formulées sur la base d’études de synthèse scientifiques récentes et traduites en sept objectifs: 1 Promouvoir le débat éthique 2 Rendre visible l’utilité sociale du travail éducatif 3 Promouvoir la compétence parentale: l’autonomisation comme stratégie clé 4 Améliorer les conditions-cadres structurelles 5 Promouvoir la qualité dans la formation et sur le terrain 6 Améliorer la coordination 7 Promouvoir la recherche Pour consulter ce document, rendez-vous sur notre site www.sage-femme.ch › News Le Conseil fédéral règlemente la recherche sur l’être humain La loi relative à la recherche sur l’être humain (LRH) vise à mieux protéger les personnes qui acceptent de participer à des projets de recherche médicale. Parallèlement, elle ambitionne de créer des conditions propices pour ce domaine. Le Conseil fédéral a approuvé les ordonnances correspondantes qui entreront en vigueur le 1er janvier 2014, en même temps que la loi. Leur mise en application permettra de remplir d’importantes prescriptions de «Santé2020», la stratégie du Conseil fédéral. Ainsi, il sera possible d’améliorer la recherche clinique, d’augmenter la transparence dans le système sanitaire et de renforcer les droits des personnes participant aux projets de recherche. La protection des personnes qui, en Suisse, participent à des essais cliniques ou à d’autres projets de recherche médicale sera désormais réglée de manière uniforme et complète dans la nouvelle loi fédérale relative à la recherche sur l’être humain (LRH). A l’heure actuelle, le consentement de la personne concernée est obligatoire. Désormais, cette obligation s’étend à la recherche sur le matériel biologique (des tissus, par exemple). De plus, il faudra consigner les risques et les contraintes pour les participants, et les évaluer à l’aune du bénéfice escompté. Si le rapport entre ces deux paramètres est défavorable, l’autorisation n’est pas accordée. Désormais, tous les projets en Suisse doivent être examinés et autorisés s’ils impliquent un prélèvement de tissus ou un recensement de données personnelles sur la santé. Les commissions d’éthique cantonales sont compétentes en la matière lorsque des médicaments ou des dispositifs médicaux sont impliqués. Swissmedic, l’Institut suisse des produits thérapeutiques, intervient également. Dépliants multilingues sur la dépendance et ses risques Addiction Suisse comble un vide dans l’offre de prévention. En effet, jusqu’à présent, il existait peu de moyens d’information en Suisse renseignant de manière brève et concise sur les questions liées à la dépendance. De nouveaux dépliants sont désormais disponibles en onze langues, à savoir – outre les trois langues nationales français, allemand et italien – l’albanais, l’anglais, l’espagnol, le portugais, le russe, le serbe/croate/bosniaque, le tamoul et le turc. Addiction Suisse élargit ainsi son offre d’information afin que le plus grand nombre possible de personnes puissent trouver des réponses à leurs questions dans leur langue maternelle. Commande: [email protected] Veuillez indiquer la langue et le nombre d’exemplaires souhaités. Source: Communiqué de presse OFSP du 20. 9. 2013 Près de 40% des cosmétiques contiennent au moins un perturbateur endocrinien Selon cette étude réalisée sur une base de 15 000 produits de beauté ou d’hygiène par l’institut indépendant de notation Noteo, les vernis à ongles arrivent en tête (74 % d’entre eux contiennent au moins un perturbateur endocrinien) devant les fonds de teint (71%), les produits de maquillage pour les yeux (51%), les démaquillants (43 %), les rouges à lèvres (40 %), les soins du visage (38 %), les déodorants (36 %), les dentifrices (30 %) et les shampoings (24 %). Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimi ques interférant avec la régulation hormonale des êtres vivants et sont susceptibles de provoquer, même à très faibles doses, une grande variété d’ef- fets, notamment sur le développement physiologique des individus exposés pendant la période intra-utérine. Ils sont notamment suspectés d’avoir un impact sur la fertilité et d’être liés à l’augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. Les produits labellisés bio semblent largement épargnés par le phénomène. Cette étude n’y a retrouvé un perturbateur endocrinien que pour 1,3 % d’entre eux: il s’agit essentiellement du cinnamal que l’on retrouve naturellement dans certaines huiles essentielles (cannelle, jacinthe, patchouli). Source: communiqué AFP du 13. 9. 2013 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 3 Dossier «Violence et grossesse: osons en parler!» Sur les 8211 naissances dans le canton de Vaud (SCRIS, 2012), 2791 naissances ont eu lieu à la Maternité du CHUV qui a son propre service de sages-femmes conseillères et assistantes sociales (voir article suivant, p. 7). En 2012, les consultations de conseil en périnatalité Profa 1, réparties dans huit régions du canton, ont reçu 2501 personnes pour lesquels un dossier personnel a été ouvert, soit des contacts directs avec 31% des mères qui ont donné naissance à un enfant. A noter que 30% des entretiens se passent en couple. Ainsi le service s’est donné comme objectif que la violence domestique soit abordée avec toutes les femmes enceintes ou vues en post-partum. Doudou Madeleine Denisart, assistante sociale en périnatalité; Nadia Pasquier, sage-femme conseillère et Françoise Rulfi, cheffe de service, Service de Conseil en périnatalité Profa, Renens Dans les consultations de sages-femmes conseillères et assistantes sociales en périnatalité, nous avons une attention particulière à l’histoire de chaque grossesse et au couple parental. La grossesse et la venue de l’enfant interrogent les couples. Elle déséquilibre les rôles conjugaux et les rôles masculins-féminins qui avaient été établis pour laisser place à de nouveaux modes d’interactions. Chacun-e peut être surpris par les questions et les sentiments qui l’envahissent. Chez l’un comme chez l’autre, l’histoire familiale individuelle refait surface et s’impose avec force. Quel couple seront-ils par la suite? Quels parents seront-ils? ( 4 Die Hebammen und Sozialarbeiterinnen der Stiftung Profa in Renens erwähnen das Thema Häusliche Gewalt bei den von ihnen betreuten Frauen immer häufiger. Im Jahr 2012 sprachen sie rund 63 % aller betreuten Frauen darauf an. Mittel- bis langfristiges Ziel ist es alle Frauen auf das Thema anzusprechen. Um dieses Ziel zu erreichen wurden sie gezielt ausgebildet, denn die Thematisierung von Häuslicher Gewalt ist keine leichte Aufgabe. Jede Mitarbeitende braucht Zeit um ihren eigenen Weg zu finden und sich dabei mit den eigenen Gefühlen und auch Ängsten auseinanderzusetzen. Sie brauchen eine gewisse Zeit um die der jeweiligen Situation entsprechenden Worte zu finden. Aber die Erfahrungen zeigen, dass sich dieses Vorgehen auf Dauer bewährt. Zu Beginn fürchteten sich die Mitarbeiterinnen vor unange nehmen Reaktionen der Frauen – das Gegenteil war aber der Fall. Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 Cette parentalité en construction soulève de grandes satisfactions communes mais provoque aussi éton nements et malentendus. Même lorsque la femme enceinte vient seule, nous donnons une place au partenaire absent. Nous restons attentives aux déceptions, plaintes, incompréhensions formulées vis-à-vis du ou de la partenaire. En abordant les phases de crise qui peuvent être traversées, nous constatons que les femmes apprécient et sont soulagées de savoir que ces sujets peuvent être abordés dans nos consultations. Des questions qui concernent la vie familiale permettent d’aborder le vécu de la grossesse en tant que couple et la manière dont les projets futurs se construisent. Par exemple: «Comment est-ce que votre partenaire réagit à votre grossesse?», «Est-ce qu’il vous accompagne aux consultations chez votre médecin?», «Comment ça va à la maison?», «Comment se prépare la venue du bébé?», «Combien de temps de congé va-t-il prendre après la naissance de votre bébé?» Quand le partenaire est présent, le sens et les enjeux communs de cette future naissance peuvent se dire mais aussi ceux particuliers à chacun-e. Le risque accru de violence domestique à l’encontre des femmes lorsqu’elles attendent un enfant est connu2. La prévalence de la violence envers les femmes est élevée. En Suisse, cela concerne une femme sur cinq3 au cours de sa vie et 7% des femmes 4 durant la grossesse. Pour beaucoup de femmes victimes de violence dans leur couple, celle-ci a commencé ou s’est aggravée lors d’une première grossesse. Ceci nous a été confirmé par le Centre LAVI confronté quotidiennement aux victimes. Les conséquences sur les femmes enceintes sont importantes. Citons par exemple: troubles de l’attachement, dépression pré et post-partum, traumatismes physiques et psychiques majeurs, difficultés à protéger l’enfant, négligence, décès. Durant la grossesse et pour l’enfant: retard de croissance intra-utérin, naissance prématurée, difficultés de développement psychomoteur, troubles de l’attachement, troubles fonctionnels, dépression et repli sur soi, troubles de l’alimentation et du sommeil, Editorial troubles de l’apprentissage et de l’adaptation, comportement agressif, risque accru d’accidents, etc. De par notre mandat de prévention périnatale et promotion de la santé, les sages-femmes conseillères et assistantes sociales en périnatalité de Profa se trouvent dans une position privilégiée pour offrir une information, un accompagnement et proposer une orientation vers le réseau spécialisé. Apprendre à être à l’aise avec le thème de la violence Une formation sur trois jours répartie sur 18 mois a été organisée avec une première partie centrée sur: – les différentes formes de violence et leur dangerosité – l’ampleur de la violence domestique en Suisse et ses conséquences sur les personnes concernées: adultes et enfants – les aspects légaux – la manière d’accueillir le témoignage de violence – les réponses possibles à y donner et les orientations adéquates Un deuxième temps de formation a été consacré à la mise en pratique: – explorer la manière d’aborder l’entente dans le couple durant la période périnatale – se questionner sur les représentations de la violence, les attitudes et émotions personnelles – trouver la formulation adéquate pour poser systé matiquement la question aux femmes – comment aborder la violence avec les hommes – comment poursuivre notre activité de professionnelle de la périnatalité quand le futur père est auteur de violence domestique, comment anticiper l’accueil de l’enfant? – quel soutien offrir aux deux futurs parents, victime et auteur-e? Cela a demandé à chaque professionnelle un cheminement personnel, des tâtonnements et un temps d’expérience pour «trouver les mots» et être à l’aise avec le thème. Nos hésitations étaient compréhensibles: «Pourquoi poserais-je la question à la femme souriante, sûre d’elle, contente de sa grossesse, que j’ai en face de moi?», «C’est une question qui touche à l’intimité de sa vie de couple. Cela me semble très intrusif», «Comment est-ce que Madame qui me parle de la reprise de son travail après son congé maternité payé va-t-elle recevoir une telle question?». 1 w ww.profa.ch – Le conseil en périnatalité Profa fait partie du programme de promotion de la santé et prévention primaire enfants (0 à 4 ans) – parents du canton de Vaud. 2 Cahier Profa n° 2: Couple et arrivée de l’enfant. Fondation Profa, 2012. A commander à: Direction de la Fondation Profa, Rue de Lausanne 21, 1020 Renens – www.profa.ch 3 Cit. in R. Burquier, M-C. Hofner et. al, «Violence: les femmes font confiance au milieu médical», Revue Médicale Suisse, 2010:6, 526-9. 4 Loc. Cit. Anne-Sophie Rijckaert Sage-femme enseignante HESAV Lausanne Chère lectrice, cher lecteur, Les résultats de recherche sont là. La violence conjugale peut apparaître au moment de la grossesse ou s’aggraver si elle était déjà présente. Les conséquences sont importantes pour la santé de la femme enceinte, de l’enfant à naître et de la famille. On le sait, la grossesse est une période de crise, de vulnéra bilité. Une période fortement émotionnelle et déstabilisante. Autant pour la femme enceinte que pour le partenaire. La grossesse est donc un moment privilégié pour détecter et prévenir la violence. En tant que sages-femmes, nous avons la possibilité de rencontrer les couples régulièrement durant le suivi, nous permettant d’établir un lien de confiance. Des échanges dans l’intimité qui donnent accès à la réalité de la grossesse vécue. Les fondations telles que Profa et les services d’obstétrique l’ont bien compris. Depuis quelques années, ils mettent en place des outils pour permettre aux professionnels de la santé de détecter et prendre en charge les femmes enceintes, victimes de violence. Ce travail pluridisciplinaire et interprofessionnel complexe commence aujourd’hui à porter ses fruits. Malheureusement, les études montrent que les professionnels de la santé abordent peu ce sujet délicat avec les femmes et leur partenaire. Pourtant il est du devoir de la sage-femme de préparer les parents aux changements engendrés par la grossesse et par leur nouvelle vie de famille. Et de les sen sibiliser aux problèmes qu’ils pourraient rencontrer. Il est donc essentiel que les étudiantes sages-femmes et les sages-femmes soient formées dans le domaine, qu’elles acquièrent des compétences. C’est là une des solutions à promouvoir pour répondre à ce problème de santé publique. En lisant ces mots, vous avez pris conscience du problème, franchi une étape. Avec le dossier de ce mois, vous accéderez à des informations-clés et des outils précieux, à glisser dans votre valise de sage-femme. Bonne lecture. Anne-Sophie Rijckaert 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 5 Dossier Au début, nous pensions que les femmes seraient étonnées ou gênées. Dans la réalité, cela a rarement été le cas. Certaines d’entre elles sont déjà sensibilisées à une certaine violence intrafamiliale, soit par les médias, le vécu de connaissances ou par expérience personnelle: «C’est bien de poser cette question, ça me fait penser à ma voisine qui vit une relation et qui a été giflée par son mari. Vers qui pourrai-je l’orienter?», «Ce n’est pas le cas dans mon couple actuel mais cela a été le cas dans mon mariage précédent». Parfois la violence est bien présente. Le couple traverse une période de crise ou s’est construit sur des rapports de domination ou de contraintes et un accompagnement peut débuter. Ce que nous retenons – L a violence est un comportement inacceptable quelles que soient les circonstances et il faut donner ce message clair à l’auteur. – C’est une infraction tombant sous le coup de la loi. – L a violence existe dans toutes les catégories sociales, à tous les âges, quelle que soit la nationalité. 5 Bacchus L., Mezey G., Bewley S. Women’s perceptions and experienced of routine inquiry for domestic violence in a maternity service. BJOG 2002: 109:9-16. – L a violence complémentaire s’inscrit dans un rapport de domination. Il y a volonté d’imposer ses vues, de décider de la vie de l’autre, de mettre sous emprise avec autorité, en disqualifiant, en humiliant, en interdisant, en menaçant, en frappant, en isolant. – L a violence symétrique-réciproque (les deux partenaires participent aux tensions et à la violence) n’est pas moins dangereuse que la violence complémentaire. En crescendo elle peut aussi tuer. – Les enfants exposés à des violences domestiques sont des victimes directes de cette violence même quand ils ne sont pas personnellement visés par les scènes, les coups, etc. Ils doivent dans tous les cas être protégés. – L a violence s’installe progressivement et les acteurs passent par différentes phases. C’est un cycle qui se répète dans le temps, de plus en plus violemment. – Les femmes sont prêtes à en parler, c’est parfois les professionnels qui ont des réticences à en parler. Une étude a démontré que «99 % des patientes d’une maternité considéraient que le dépistage systématique est acceptable s’il est effectué dans un lieu sûr et confidentiel par un professionnel sen sibilisé et empathique» 5. – Enfin, la nécessité de ne jamais rester seule en tant que professionnelle dans ces situations. C’est un travail en réseau coordonné avec les services spécialisés. Témoignages «Lors de la journée de formation avec la Doctoresse M.-C. Hofner, j’ai découvert avec étonnement qu’en Suisse, toutes les deux semaines, une femme mourait, victime de violences domestiques. J’ai réalisé la dimension du problème, ce qui m’a enlevé toute hésitation à l’aborder avec l’ensemble des femmes enceintes de la consultation, sauf si le partenaire est présent. J’ai compris que mes impressions subjectives ne pouvaient pas me permettre de trier. Vécue dans l’intimité, la violence n’est pas forcément visible ou perceptible dans mes consultations. J’ai dû surmonter mes résistances personnelles. Face à l’expression de bonheur d’une femme enceinte, toute en joie d’attendre un bébé, j’hésitais d’introduire cette dimension sombre de la violence possible. Mais j’ai constaté qu’elle ne soulevait pas d’étonnement particulier ou de réaction négative. Comme les autres questions d’anamnèse qui concernent le tabac, l’alcool et les autres consommations ou dépendances, je pose la question de manière factuelle, sans dramatisation, en gardant une certaine distance intérieure pour pouvoir accueillir les différentes réponses possibles». Barbara Valaz sage-femme conseillère, Profa 6 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 «Suite à la formation, j’ai très vite intégré qu’il fallait systématiquement poser la question et je me suis efforcée de la poser à toutes les femmes enceintes venues sans leur partenaire. Je l’ai intégré comme faisant partie de notre travail de prévention en pensant que si j’aborde le sujet, cela permet aux femmes d’identifier notre consultation comme un lieu où l’on peut en parler. Peut-être que certaines qui vivent des relations conflictuelles, déjà empreintes de violence ne me le diront pas cette fois mais elles savent que la porte est ouverte et que nous les recevons de manière confidentielle. Je commence par aborder le vécu de la grossesse pour le couple: ‹Comment ça va à la maison?›, ‹Comment se prépare la venue du bébé?›. Puis, je pose la question: ‹Avez-vous déjà été confrontée à de la violence?›. Cette formulation permet une interprétation large de la violence et permet d’accueillir le témoignage d’autres expériences de violence passée». Valérie Simonazzi sage-femme conseillère, Profa En 2012, les sages-femmes ou assistantes sociales de Profa ont donc abordé la violence avec 63 % des femmes rencontrées, progression qui se poursuit. Lorsque le partenaire est présent, la relation de couple est abordée mais la question qui concerne directement la violence n’est pas posée. Il y a, en effet, un risque de répression vis-à-vis de la femme si elle est victime de violence complémentaire. Il est évident qu’en fonction de l’anamnèse, de l’évaluation de la mise en danger pour la victime et / ou l’enfant, la nécessité de contacter le service de la protection de l’enfant s’impose. La liste complète des références peut être consultée dans la rubrique Actualités sur www.sage-femme.ch ( Encore quelques questions permettant d’aborder la violence – En lien avec l’accueil et la santé de votre enfant, je me permets de vous poser cette question: avez-vous été confrontée à de la violence, dans votre entourage familial ou votre couple? – Nous savons que la violence touche de nombreuses femmes en Suisse et qu’elle a des conséquences directes sur la santé et le bien-être des personnes. Avez-vous déjà été maltraitée? Par qui? – Nous nous sommes aperçus qu’au moment de la grossesse, il peut y avoir des problèmes à la maison. Est-ce que c’est le cas pour vous? – Comment décririez-vous la relation avec votre mari / partenaire? Détection des violences domestiques envers les femmes enceintes La violence domestique dans le cadre de la grossesse a des conséquences non seulement pour la femme mais, de manière collatérale, aussi pour l’enfant à venir, voire pour d’autres membres de la fratrie. Sa détection s’insère dans l’action de la protection de l’enfant. Saira-Christine Renteria, médecin et Maria-Theresa Adjaho, sage-femme Département de Gynécologie-Obstétrique et de Génétique médicale (DGOG), CHUV, Lausanne Un programme de détection et de prévention de la violence domestique a été mis en place en 2008 et pérennisé à la Maternité du CHUV. Il en a résulté une importante augmentation de la détection de la violence domestique et de la violence sexuelle et communautaire. L’approche préventive et thérapeutique interdisciplinaire a gagné en compétence. Dans le sillon de cette approche modifiée, les prestataires spécialisées (sages-femmes conseillères et de liaison, assistantes sociales et conseillères en santé sexuelle) ont été amenées à affiner leurs compétences, à établir des liens étroits et structurés spécifiques avec les réseaux interne et externe. Ces interactions contribuent à leur tour à disséminer l’information et la formation ainsi qu’à nourrir les réflexions qualitatives et éthiques. «C’est assez» En 2008, au DGOG, environ 130 grossesses à risque psychosocial majeur ont fait l’objet d’une évaluation par le groupe de protection mère-enfant, qui fait partie du CANTeam (Child Abuse and Neglect) du CHUV. Dans 24 cas, les violences domestiques persistantes, parfois graves, ont nécessité un signalement au juge de paix en vue de la mise en place d’un cadre social et thérapeutique protecteur des enfants. La détection nécessite une connaissance des indices comportementaux et des symptômes cliniques évocateurs de violence [ 1 ]. La plupart des consultations spécialisées à visée psychosociale étaient déjà sensibilisées et avaient acquis cette compétence permettant de pratiquer cette forme de détection. Avec le projet «C’est assez», le souhait était d’aller plus loin en optant pour une détection systématique de la violence auprès de toutes les femmes enceintes consultantes à la Maternité, qu’elles présentent ou non des signes d’appel. La démarche du DGOG s’est fondée sur le protocole DOTIP – acronyme pour Détecter/dépister, Offrir un message clair de soutien et d’information, Traiter, Informer, Protéger (voir encadré page suivante) dont la version initiale a été développée dans le cadre des urgences du CHUV [ 2 ]. 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7 Dossier Le protocole DOTIP Pour favoriser une détection, une écoute et une proposition d’aide et / ou d’orientation adéquate, cinq étapes doivent être suivies. En voici une brève description. D = DETECTER une violence possible Les soignants ont appris à penser systématiquement, et pour chaque femme, qu’une violence / maltraitance est possible. Cette question est intégrée quel que soit le contexte de la rencontre. En cas de violence révélée, les informations nécessaires à la compréhension de la situation et à la prise en charge de la patiente par l’équipe interdisciplinaire sont documentées. Lors de la transcription, il sera tenu compte de leur intérêt pour le suivi de la patiente mais également du fait qu’il s’agit de données sensibles. Chez la femme enceinte, les observations telles qu’un traumatisme physique (surtout au niveau du ventre), une faible prise de poids chez la mère, une infection urinaire à répétition, un décollement prématuré du placenta, une rupture prématurée des membranes, un travail et accouchement avant terme, une insuffisance de poids (RCIU), une mort in utero, mais en particulier aussi des visites répétées et manquées peuvent, bien que non spécifiques, être des indicateurs. Sur les 400 patientes, 56 (14 %) ont déclaré avoir subi des violences au moins une fois avant la grossesse et 27 (7 %) pendant la grossesse en cours. O = OFFRIR un message clair de soutien Ce message doit être empreint d’empathie. Dans un premier temps, il doit exprimer à la fois l’attention que le soignant prête à la révélation et signaler son écoute. Ensuite, il vise à nommer le cadre social. La violence est interdite par la loi, elle est inacceptable non seulement sur le plan personnel mais aussi public. Dire que la personne n’est pas seule et qu’il possible d’offrir une aide à ce problème est essentiel, tout comme entendre sans juger. Il faut être préparé à réagir lorsqu’une personne refuse d’admettre qu’elle est victime de violence: dire que l’on est inquiet pour sa santé, pour la santé de ses enfants, voire pour sa vie. Il est utile d’expliquer qu’en général les choses ne s’arrangent pas si on ne fait rien. Cet espoir d’être protégée par l’avancement de la grossesse est souvent présent mais erroné. La problématique devra être abordée à nouveau lors d’une prochaine consultation, avec l’espoir d’aider la femme à se confier. Donner à la femme des informations par écrit – et lui préciser qu’elle peut revenir en parler – lui permet de réfléchir activement. Pesant le pour et le contre, elle pourra être encouragée par cette écoute, elle se confiera la prochaine fois ou demandera de l’aide, même si c’est dans le cadre d’une autre consultation. L’intervention doit se penser sur la durée. 8 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 T = TRAITER et organiser le suivi Après le dépistage, c’est le temps de l’anamnèse détaillée et de l’évaluation de la situation. La prise en charge sera celle prévue dans le contexte, ici celui du DGOG [ 4 ], sinon il est possible de se référer au manuel de prise en charge édité par la SSGO [ 5 ]. Dans un premier temps, il s’agit pour la soignante ou le soignant, puis ensuite pour l’équipe interdisciplinaire, de déterminer le type d’approche: en cas de violence physique, soins et constat médical, évaluation du risque de récidive, prise en charge psychologique; en cas de violence morale / psychologique: évaluer les besoins de la patiente, de son entourage, adapter la proposition de soins. Il s’agit aussi d’évaluer le degré d’urgence: il sera considéré comme élevé en cas de mise en danger immédiate (hospitalisation, police et mise en place d’un cadre thérapeutique). I = INFORMER la personne de ses droits et des ressources du réseau Les droits seront expliqués en termes clairs. Le rappel des devoirs de protection envers les enfants actuels et à naître légitime l’intervention en cas de réticence. Il peut aider une femme à adhérer aux démarches thérapeutiques et déclencher une prise de conscience chez le géniteur auteur de violence en améliorant son acceptation à l’intervention sociale ou psychosociale. Une information concernant les personnes, les ressources spécialisées qui peuvent venir en aide ou accueillir les victimes est transmise. Dans le droit suisse, certaines infractions sont poursuivies d’office, comme les lésions corporelles graves, la mise en danger de la vie d’autrui, la contrainte ou les infractions contre l’intégrité sexuelle. D’autres, en revanche, ne sont poursuivies que sur plainte, comme les voies de fait, les injures, les menaces ou le harcèlement téléphonique. La consultation du site www.violencequefaire.ch donne des pistes pour mieux informer la personne des structures régionales ou cantonales adaptées à ses besoins. P = PROTEGER en assurant la sécurité de la patiente et de ses enfants Il s’agit d’évaluer avec la femme, si elle peut rentrer chez elle sans danger pour sa sécurité et pour celle de ses enfants. Si non, la procédure d’urgence prévue au DGOG sera appliquée. Les professionnels sont tenus d’établir activement un plan de sécurité avec toutes les femmes victimes de violences domestiques. Sur cette base, l’équipe de médecins et de sages-femmes du DGOG, en partenariat avec l’institut de Médecine Sociale et Préventive (IUMSP), a élaboré un protocole de dépistage et d’intervention (de détection et d’action) de la violence. Celui-ci tient compte du contexte spécifique des femmes consultant ou séjournant dans une maternité et des professionnels concernés. Ce DOTIP DGOG [ 3 ] a été au fur et à mesure étoffé par une description des champs d’intervention des services et consultations du DGOG et du CHUV pour apporter une aide ou un traitement aux femmes enceintes victimes, suivies ou hébergées à la Maternité (Service social de la Maternité-CHUV, Urgences de la maternité, Conseil en périnatalité, Centre de santé sexuelle – Planning Familial, Service de liaison de pédopsychiatrie et de psychiatrie, Accueil Malley-Prairie, Unité de Médecine de Violence, etc.). Les modules de formation pour les professionnels sont basés sur ce protocole qui sert ensuite également à guider les approches au quotidien grâce à une édition en format poche. Un travail en réseau Le suivi d’une personne victime ne devrait pas être abordé seul. Le travail en réseau est en général préférable pour la victime et les intervenants. Il permet d’orienter la victime vers des professionnels qualifiés et évite les sentiments de découragement, d’impuissance et d’isolement. Si la situation procure trop d’inconfort, il ne faut pas hésiter à faire appel à un autre professionnel. Une consultation psychiatrique peut être indiquée en cas de pathologies telles que la dépression, un stress posttraumatique ou une consultation spécialisée en cas d’utilisation de toxiques (alcool, drogues) de la femme ou / et ( Im CHUV in Lausanne ist die systematische Erfassung von Gewalterfahrungen bei Frauen, die in der Frauenklinik betreut werden, auf Dauer etabliert worden und das Per sonal wurde dementsprechend ausgebildet. Die systema tische Erfassung basiert auf dem Leitfaden DOTIP von Marie-Claude Hofner und Nataly Viens Python vom Institut für Sozial- und Präventivmedizin der Universität Lausanne (2002). Das Handbuch «Gewalt in Paarbeziehungen erkennen – die Opfer unterstützen, vernetzen, informieren und schützen – Informationen, Hinweise und Handlungs ansätze für Fachpersonen aus dem Sozial- und Gesundheitsbereich» ist als PDF zu finden (siehe unten). Das Handbuch basiert auf der Broschüre «Violence conjugale. Dépistage – soutien – orientation des personnes victimes» des Gleichstellungsbüros des Kantons Waadt (Autorinnen: Michèle Gigandet und Sara Mosczytz) sowie auf seiner deutschen Übersetzung, Anpassung und Erweiterung «Gewalt in Paarbeziehungen. Hinschauen, wahr nehmen und handeln» durch die Stabsstelle für Chancengleichheit des Kantons Graubünden (Überarbeitung und Ergänzung: Susanna Mazzetta und Bettina Joos). de son conjoint. La grossesse peut susciter une plus grande disponibilité pour une prise en charge pédopsychiatrique en particulier pour les personnes victimes de violences ou exposées à la violence domestique pendant l’enfance. Conclusion L’expérience montre qu’il est indispensable d’encourager, de maintenir et de renforcer la détection des situations de violence envers les femmes afin d’offrir une réponse interdisciplinaire adéquate. La prévalence de la violence domestique au cours de la grossesse n’est pas moins importante qu’avant la grossesse et elle présente un danger pour le développement des enfants. C’est pourquoi la grossesse est une période charnière pour la prévention. La violence génère des situations complexes et délicates et fait intervenir des réseaux de prise en charge très larges. Une fois l’appréhension des sages-femmes et autres professionnels de la maternité vaincue, cette approche contribue à accéder à une meilleure compréhension de certaines situations où la violence serait restée autrefois méconnue, car cantonnée au cercle intime, privée de toute proposition d’aide professionnelle. La prise de conscience de la violence en tant que problème de santé publique donne un sens supplémentaire au mandat des sages-femmes et autres soignants [ 6 ]. Références 1 Renteria S.-C. Violence envers les femmes: on ne trouve que ce que l’on cherche. Revue Médicale Suisse N° 543, 05/11/2003. 2 Hofner M.-C., Viens, Python N. Violences envers les adultes: protocole de dépistage et d’orientation à l’intention des professionnels des urgences, Lausanne, mars 2004, 4 e édition. 3 Renteria S.-C., Hofner M.-C., Adjaho M.-T., Burquier R., Hohlfeld P. Violence envers les femmes: protocole de dépistage et d’intervention, DGOG, Lausanne mai 2008, 1e édition. Version intégrale et format poche. 4 Renteria S.-C. Agression (abus sexuel – viol – harcèlement – autre maltraitances / violences) – Prise en charge et suivi. Directives à l’intention des médecins et du personnel soignant du DGOG. Lausanne, Maternité du CHUV. 2012. 5 Violence domestique: guide pratique élevé. Améliorer la prise en charge des femmes concernées. Editeur: Société suisse de gynécologie-obstétrique, gynécologie suisse. Juin, 2009. 6 Hofner M.-C. et Mihoubi-Culand S. Le rôle des professionnel-le-s de l’action médico-sociale dans la prévention de la violence conjugale. Questions au féminin, 2.2008; 91-95. www.fr.ch/bef/files/pdf1/dotip_de.pdf Herausgeber: Büro für die Gleichstellung und für Familienfragen des Kantons Freiburg und kantonale Kommission gegen Gewalt in Paarbeziehungen, Freiburg. 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 9 Nouvelles des HES La place de la pratique simulée dans l’enseignement La formation de sage-femme dans les Hautes Ecoles de Santé permet d’acquérir le raisonnement clinique pour une prise de décision éthique en collaboration avec la femme et la famille. La formation se fait conjointement à la Haute Ecole et sur le terrain où se trouvent les situations cliniques. Carine Layat-Burn, phd, PhD Sciences de l’éducation/psychologie sociale, professeure HES-S2, HESAV; Claire de Labrusse, sage-femme, professeure HES-S2, HESAV, doctorante et Fabienne Salamin, sage-femme, professeure HES-S2, HESAV Afin de préparer les étudiants à la clinique en mettant la priorité sur l’acquisition des compétences professionnelles, comme par exemple, des compétences psychomotrices, techniques, relationnelles, communicationnelles ou encore de jugement clinique et de réflexivité, la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV) met à disposition des enseignants et des étudiants, un centre de compétences spécifiques pour l’enseignement des pratiques simulées. Les simulations d’urgences obstétricales telles que la dystocie des épaules et le prolapsus du cordon ont été démontrées comme étant les plus prégnantes pour l’acquisition des compétences professionnelles. Ainsi l’utilisation de l’enseignement par la simulation est novatrice dans les sciences sages-femmes et de plus prédomine dans les urgences obstétricales. A HESAV, l’enseignement avec les patients simulés (PS) est en plein développement. Des enseignements dans le domaine du suivi de grossesse physiologique faisant appel à de la simulation hybride (PS et un modèle de faux ventre) ou encore le suivi d’un accouchement avec perte de sang dans les normes sont très appréciés des étudiants et des enseignants. Couplés à des temps de stages, ces activités d’enseignement avec PS semblent très prometteuses pour le développement et le renforcement des compétences de nos futurs professionnels. La simulation se définit «comme une technique – et non une technologie – pour remplacer ou amplifier des expériences réelles par des expériences guidées qui évoquent des aspects substantiels de la vraie vie tout en privilégiant l’interactivité» (Gaba, 2004). Elle est considérée comme une des réponses permettant de pallier à la difficulté d’accès aux situations de soins, de prise en charge thérapeutique, sanitaire et éducationnelle. Cet obstacle est lié à la charge de travail importante des professionnels de la santé, au déséquilibre entre l’augmentation de l’effectif des étudiants et la diminution des places de stage, à l’évolution de la notion de sécurité, voire de confort du patient, mais aussi à la rareté et à la complexité de certaines pathologies (rupture utérine, embolie amniotique). 10 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 L’évaluation à l’aide d’examens utilisant la simulation a fait ses preuves en termes de fiabilité et de validité à travers le monde, exposant les étudiants à des situations standardisées. Utilisée dans un contexte de recherche clinique ou pédagogique, la simulation se montre fiable dans l’identification et la mesure des compétences. Des patients simulés ou standardisés La simulation implique une approche pédagogique particulière, des outils ciblés comme la capacité à mener des entretiens d’exploitation, d’évaluation et de retour d’expérience («debriefing») ainsi qu’une familiarisation à ces différentes méthodes (simulation humaine, hybride ou encore non humaine). Une des techniques d’enseignement par simulation utilisée pour le développement des compétences professionnelles comprend les patients simulés ou standardisés (PS). Un PS est une personne soigneusement entraînée à jouer le rôle d’un patient lors d’une situation clinique simulée, comme une prise d’anamnèse, un examen physique, un entretien de soutien, etc. Le PS peut être entraîné à donner un feedback aux étudiants, notamment en transmettant le point de vue d’un patient et son vécu de l’entretien. Ce feedback est considéré par les étudiants et les enseignants comme une opportunité unique d’intégrer la perspective du patient dans l’apprentissage des compétences professionnelles. Référence Gaba, D. (2004) The future vision of simulation in healthcare. Quality and Safety in Health Care, 13 (suppl 1), 1-10. En librairie François Olivennes Faire un enfant au XXIe siècle Editeur Guérin Montréal, 2011, 178 p., ISBN 978-2-7601-7255-5 Mélanie Dubuc et Lucie Rioux Editeur Flammarion 2013, 304 p., ISBN 2-0812-9251-3, CHF 34.70 Après avoir dirigé pendant plusieurs années l’unité de Médecine de la Reproduction à l’hôpital Cochin à Paris, le Prof. François Olivennes, gynécologue-obstétricien, exerce depuis 2006 dans un centre de fécondation in vitro (FIV). Dans son nouvel ouvrage, le Prof. Olivennes commence par distinguer le fait d’«avoir des enfants» du «droit d’avoir un enfant», revendication qui semble s’imposer depuis plus de 30 ans suite à la naissance de Louise, premier succès de la FIV. Commence alors pour ceux qui ont des difficultés ou qui ne peuvent pas avoir d’enfant le parcours de l’aide médicale à la procréation (AMP), PMA en Suisse. La désapprobation de l’Eglise catholique pour cette médecine méprisée aura, elle aussi, retardé son prix Nobel de 30 ans. Néanmoins, comme lecteur laïque et fermement athée, je reste inquiet des dérives possibles du commerce de la technique «à vous donner le vertige»: le prix que peut valoir un enfant (détaillé en deuxième partie du livre), des mots pour parler d’infertilité, de la lourdeur de son traitement (pouvant se poursuivre jusqu’à l’acharnement pour certains). Il me semble justement rapporter (p. 25) qu’il faut «défendre le droit de l’enfant à avoir des parents et non celui des adultes à avoir des enfants». En effet, l’avènement de l’AMP a ouvert aujourd’hui cette ambivalence entre la volonté et le désir d’avoir un enfant et, pour y arriver, nous retrouvons dans la dernière partie du livre son monde des possibles: la vente de ses ovocytes par une étudiante chinoise pour finir ses études (p. 129), le don de sperme (le problème n’étant pas que l’infertilité féminine, non loin de là), la fameuse gestation pour autrui (GPA) qui a fait tant débat lors du vote sur «le mariage pour tous» en France ouvrant de nouvelles perspectives sociétales. Ainsi le Prof. Olivennes témoigne de sa passion, de ses doutes et de ses convictions de médecin sur son expérience professionnelle face aux différents cas auxquels il est confronté. Il nous rapporte également les taux de réussite d’une FIV, comment obtenir un don de gamètes et pourquoi il existe un commerce à l’étranger. Le tout encadré par les lois en vigueur dans son pays, la France. Sébastien Riquet, enseignant sage-femme Intervenir auprès d’une mère et de son nouveau-né Les auteures sont infirmières enseignantes ayant pratiqué des soins en périnatalité au Québec. Lorsque l’on m’a proposé de commenter ce cahier d’apprentissage, comme enseignant sage-femme, j’ai dû me préoccuper du public cible de cet ouvrage. Au Canada, j’ai cru comprendre que la profession d’infirmière auxiliaire pourrait correspondre à celle d’assistant en soins et santé communautaire qui est formée en Suisse. A partir de là, j’ai pu commencer à me pencher sur les 30 heures du programme d’études approchant les soins aux mères et aux nouveau-nés englobant en six chapitres: la grossesse, l’accouchement, le post-partum, l’allaitement, le nouveau-né et ce qui est dénommé «laboratoire pour les techniques de soins et des mises en situation dans le post-partum». Ainsi, face au bilan des apprentissages devant être acquis à la fin de l’utilisation de ce cahier, les objectifs et les savoirs du programme peuvent paraître insurmontables à acquérir à moins d’être sage-femme diplômée. Néanmoins, les connaissances présentées s’avèrent sommaires et approchées de manière frontale sans contexte réflexif. Les schémas ne sont pas référencés et peu de références sont citées. Les auteures offrent ici un cahier sur l’approche des soins en maternité conçu pour permettre aux apprenants infirmiers auxiliaires d’acquérir les savoirs nécessaires à leur pratique dans un contexte de périnatalité, en collaboration avec l’infirmier autorisé. Ces connaissances correspondent aux compétences qui leur sont dévolues par leur Ordre au Québec où, par exemple, l’infirmière auxiliaire n’est pas autorisée à faire le massage utérin (p. 69). Avec leur cahier d’apprentissage, l’objectif général des auteures est donc atteint avec un niveau acceptable de performance. Comme enseignant sage-femme, ce cahier ne me semble pas suffisant pour répondre aux besoins de formation de nos étudiantes HES en Suisse. Toutefois, les connaissances qu’il survole étant celles que tout professionnel sage-femme doit mobiliser quotidiennement dans les milieux de soins mèreenfant, je pourrais le recommander à toute sage-femme en exercice depuis plusieurs années pour s’auto-évaluer et se faire un «refresh» des savoirs de base. Mais également pour construire des cours de préparation à la naissance et à la parentalité, car la présentation – parfois simple – de certains éléments à transmettre aux parents peut être utile. Sébastien Riquet, enseignant sage-femme 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 Formation continue FSSF Organisation des cours de la FSSF Chargée de la formation de la Suisse romande et du Tessin Valentine Jaquier-Roduner Rte En Champ Didon 134, 1740 Neyruz, T 026 477 05 76 [email protected] Inscriptions par écrit aux cours de la FSSF au secrétariat central de la FSSF à Berne. Vous trouverez le programme complet des cours sur www.sage-femme.ch Formation continue 11/ 2013 Cours 8 La rééducation pelvipérinéale: regards inter professionnels sur les fondamentaux en post-partum Une sage-femme et une physiothérapeute, toutes les deux spécialistes en rééducation et en sexologie, confron tent leurs expériences et partagent avec vous la complémentarité de leurs approches en vue d’une prise en charge basique et préventive des problèmes de la sphère uro-génitale en post-partum. Les sages-femmes et la physiothérapeute ne peuventelles pas travailler ensemble dans le domaine de la rééducation pelvipérinéale? C’est ce qui arrive dans la plupart des hôpitaux et dans la prise en charge à domicile aussi. Les gynécologues n’ont pas encore le réflexe d’avoir recours aux sages-femmes pour les soucis de plancher pelvien qui peuvent arriver après la naissance. Les 9 et 10 janvier 2014, Sylvie Uhlig Schwaar et Fabienne Schwab-Egger, vont animer ensemble une formation sur la rééducation pelvipérinéale. Les sages-femmes et les physiothérapeutes sont complémentaires. Elles n’ont pas forcément la même approche de la femme et ne parlent pas toujours le même langage. Elles arrivent malgré cela à fournir un travail excellent et d’une complémentarité inouïe. Autant Sylvie que Fabienne sont expertes en matière de pelvipérinéologie et sexologie. Plancher pelvien et sexualité ne sont que très difficilement dissociables. Ces deux journées de formation continue vous permettront de disposer des outils de base pour prévenir, détecter et limiter les prolapsus et ptoses. Vous connaîtrez les bases du toucher vaginal en post-partum. Vous saurez détecter et prendre en charge les incontinences urinaires et vous aurez la capacité de traiter les cicatrices douloureuses. Renseignements et inscription Intervenantes 12 Sylvie Uhlig Schwaar, sage-femme spécialiste en sexologie, praticienne en rééducation périnéale, formatrice d’adultes et Fabienne Schwab-Egger, physiothérapeute rééducatrice en pelvipérinéologie, spécialiste en sexologie. Date, lieu Je / Ve, 9 et 10 janvier 2014, Colombier/NE Horaire de 9 h à 17 h Inscription jusqu’au 9 décembre 2013 www.sage-femme.ch Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 En lien étroit avec cette formation continue, je peux vous conseiller le cours 15 (L’éducation du plancher pelvien: une pédagogie corporelle à l’usage des femmes) qui aura lieu les 1er et 2 mai 2014 avec Sylvie Uhlig Schwaar et pour lequel la fréquentation du cours susmentionné ou une solide expérience en matière de rééducation périnéale sont nécessaires. Cours 9 Compétences interculturelles Assurer une communication et une prise en charge rassurante et adéquate Pain quotidien de la sage-femme … La confrontation avec le thème de la migration. Toute et chacune nous sommes menées à nous occuper et à accompagner des femmes migrantes. Le déplacement et la différence culturelle font que souvent elles ont perdu tout repère. La barrière de la langue peut être un handicap supplémentaire qui nous empêche de prendre en charge cette clientèle de façon adéquate. Maryline Vial-Pittet travaille depuis plusieurs années avec des femmes migrantes. Par des mises en situation et une présentation détaillée des cultures auxquelles nous sommes le plus souvent confrontés en Suisse romande et au Tessin, elle va nous permettre de décrypter les codes culturels afin de pouvoir accompagner les femmes migrantes de façon à que, autant nous qu’elles, soient satisfaites de la prise en charge. Renseignements et inscription Intervenante Maryline Vial-Pittet, formatrice d’adultes BF, professionnelle de la migration Date, lieu Sa, 18 janvier 2014, Bulle/FR Horaire de 9 h à 17 h Inscription jusqu’au 18 décembre 2013 www.sage-femme.ch Il reste encore des places pour les cours suivants: N° du cours et thèmes Date / Lieu 7 Le nouveau-né malade et la réanimation néonatale Ma, 17 décembre 2013 Fribourg 8 La rééducation pelvipérinéale Je / Ve, 9 / 10 janvier 2014 Colombier / NE 9 Compétences interculturelles Sa, 18 janvier 2014 Bulle / FR 10 Yoga et maternité Ve / Sa, 24 / 25 janvier 2014 Vevey 11 Etre à l’aise pour aborder la sexualité Je / Ve, 30 / 31 janvier 2014 Colombier / NE 12 Les analyses de laboratoire dans la pratique de la sage-femme Je , 20 mars 2014 Lausanne 13 Travail corporel en préparation à la naissance Je / Ve, 27 / 28 mars 2014 Fribourg 14 La sage-femme face à la sexualité des couples en période de parentalité Lu, 28 avril 2014 Lausanne 15 L’éducation du plancher pelvien Je / Ve, 1 / 2 mai 2014 Colombier / NE 16 Animer des cours «Mouvement maman et bébé» Je / Ve, 22 / 23 mai 2014 Fribourg Plus de confort pour plus de lait de façon naturelle Tire-lait double électrique Natural Les nouveaux tire-lait Natural de Philips AVENT ont été développés en collaboration avec les meilleurs spécialistes de l’allaitement en prenant exemple sur la nature. 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Philips AVENT Fédération • Verband Lors de sa séance du 5 septembre 2013, le Comité central de la FSSF a … – décidé de présenter un condensé du projet «Brochure Césarienne» au Congrès Optimising Childbirth Across Europe des 9 et 10 avril 2014 à Bruxelles.* – approuvé l’admission de la Conférence des associations professionnelles suisses des logopédistes (C/APL) à la Fédération suisse des associations professionnelles du domaine de la santé (FSAS).* – pris connaissance des comptes 2012 et décidé d’augmenter modérément les prix des cours de formation continue suite à l’introduction du label Eduqua en 2014. – pris connaissance du bilan provisoire du Congrès 2013 à Thoune et du bilan semestriel de la FSSF. – décidé que Barbara Stocker Kalberer, Marianne Indergand, Miriam Wille et Doris Güttinger participeraient au Congrès de l’International Confederation of Midwives (ICM), qui aura lieu à Prague du 1er au 5 juin 2014. La FSSF tiendra un stand lors du congrès. – décidé de ne pas postuler pour l’organisation du Congrès ICM 2020, car ce sera au tour d’un pays asiatique de s’en charger. – approuvé la prise de position de la FSSF sur les «Modèles de soins obstétricaux dirigés par les sages-femmes (MSSF)». – mis en place un groupe tarifaire professionnel qui accompagnera le groupe de travail Négociations tarifaires et dont feront partie: Christine Boldi-Goetschy, avocate et experte en tarif du droit de la santé, de SwissLegal à Bâle, et Andrea Weber, de la section Suisse orientale de la FSSF. Une personne ayant des compétences en économie d’entreprise doit encore être trouvée. – pris connaissance des réactions au communiqué de presse du 24 juin 2013 sur la fermeture de petits hôpitaux. – discuté du document «Contrôles minimaux pendant la grossesse» et constaté qu’il s’agissait d’une expertise juridique effectuée suite à un avis de droit demandé par plusieurs membres de la FSSF. Cette expertise étant d’intérêt général, elle a été transmise à l’ensemble des membres. – pris connaissance de l’évaluation du Congrès 2013. – accepté la modification des statuts de la section Zurich et environs. – décidé que la retraite 2014 serait consacrée à la mise au point d’une stratégie centrée sur la communication. – décidé de réviser les recommandations pour sagesfemmes indépendantes et les recommandations pour sages-femmes agréées. – adopté le règlement pour un changement de section, en vue de sa mise en consultation auprès des sections. Barbara Stocker Kalberer, Présidente de la FSSF * Les décisions marquées d’un astérisque ont été prises par voie de circulation entre les séances du CC des 7 juin et 5 septembre 2013. Schweizerischer Hebammenverband SHV | Fédération suisse des sages-femmes FSSF | Federazione svizzera delle levatrici FSL | Federaziun svizra da las spendreras FSS Présidente | Präsidentin Barbara Stocker Kalberer, SHV Rosenweg 25 C, Postfach, 3000 Bern 23 Sections | Sektionen Aargau-Solothurn Anne Steiner [email protected] Waltersburgstr. 16, 5000 Aarau T 062 822 81 21, M 079 455 69 29 Bas-Valais Daniela Sintado [email protected] Rue de Lausanne 24, 1950 Sion T 079 471 41 60 Isabelle Mabeau [email protected] Chemin des Mûres 27, 1926 Fully T 027 746 36 53 Beide Basel (BL/BS) Doris Strub [email protected] Gartenweg 156, 4497 Rünenberg T 061 983 08 44 14 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 Regina Burkhardt [email protected] Ostenbergstr. 3, 4410 Liestal T 061 322 33 64 Bern Marianne Haueter [email protected] Bunschen 171 B, 3765 Oberwil i.S. T 031 783 01 70 Fribourg Valentine Jaquier-Roduner [email protected] Rte en Champ Didon 134, 1740 Neyruz T 026 477 05 76 Genève Béatrice Van der Schueren [email protected] ou [email protected] 13, chemin du Signal, 1233 Bernex T 022 757 29 10, M 079 328 86 77 Oberwallis Ruth Karlen [email protected] Mühlackerstr. 26a, 3930 Visp T 027 945 15 56 Ostschweiz (SG/TG/AR/AI/GR) Madeleine Grüninger [email protected] Weidenhofstr. 3, 9323 Steinach T 071 440 18 88, M 079 238 40 78 Vaud-Neuchâtel-Jura (VD/NE/JU) Fabienne Rime [email protected] Route du Martoret 5, 1870 Monthey T 079 654 64 71 Schwyz Christine Fässler-Kamm [email protected] Chappelihof 26, 8863 Buttikon T 055 445 21 54, M 079 733 18 48 Zentralschweiz (LU/NW/OW/UR/ZG) Karien Näpflin-Defloor [email protected] Dorfhalde 40, 6033 Buchrain T 041 442 08 00, M 079 743 88 14 Marie-Gabrielle von Weber [email protected] Urenmatt, 6432 Rickenbach T 041 811 13 26, M 079 516 08 59 Carmen Zimmermann-Steiger [email protected] Gärtnerweg 20, 6010 Kriens T 041 320 63 06, M 079 565 05 82 Ticino Francesca Coppa-Dotti [email protected] Via Raslina 5, 6763 Mairengo T 091 866 11 71 Zürich und Umgebung (ZH/GL/SH) Stephanie Hochuli [email protected] Köschenrütistrasse 95, 8052 Zürich T 079 711 80 32 Simona Pagani Scarabel [email protected] I runch da vigana 21, 6528 Camorino T 076 616 74 06 Section maisons de naissance Sektion Geburtshäuser Barblina Ley [email protected] Chemin de la Bergerie 41, 1806 St-Légier T 021 944 42 49 Prise de position sur les modèles de soins obstétricaux dirigés par les sages-femmes (MSSF) Introduction Lors du Congrès des sages-femmes qui s’est tenu à Thoune les 15 et 16 mai 2013, la section bernoise de la Fédération suisse des sages-femmes (FSSF), organisatrice du congrès, a lancé une pétition demandant la mise en place de modèles de soins obstétricaux dirigés par les sages-femmes dans les maternités de Suisse. La pétition a pour objectif de récolter un maximum de signatures et de les remettre à fin novembre 2013 aux directions sanitaires des cantons, ainsi qu’aux hôpitaux disposant d’un service d’obstétrique. Avant le lancement de cette pétition, le Comité central (CC) de la FSSF avait décidé, pour des questions de forme et d’organisation, de ne pas la soutenir. Néanmoins, estimant que cette thématique est très importante, le CC prend position à son sujet par le présent document. La situation actuelle de l’obstétrique en Suisse Chaque année, quelque 80 000 naissances ont lieu en Suisse, au cours desquelles une sage-femme est présente. La majorité des accouchements ont lieu sous la direction d’un médecin dans une maternité. Environ 2 % des parturientes accouchent sous la direction d’une sage-femme en maison de naissance ou à domicile: en 2012, 1121 accouchements ont eu lieu dans les 18 maisons de naissance (82 de plus qu’en 2011) et 719 femmes ont accouché à domicile. Environ 15 % des futures mères sont aussi accompagnées par une sage-femme pendant leur grossesse et 52 788 femmes sont suivies après l’accouchement à leur domicile [ 1 ]. Les sages-femmes sont reconnues en tant que prestataires de soins par l’assurance-maladie obligatoire. Elles s’occupent des futures mères pendant la grossesse et l’accouchement sous leur propre responsabilité. Après la naissance, elles sont responsables de la mère et du bébé pendant dix jours. En cas de problème, elles collaborent avec un médecin. La grande majorité des quelque 3400 sages-femmes en activité travaillent dans un service d’obstétrique hospitalier où elles s’occupent des femmes enceintes (généralement en fin de grossesse), des parturientes, des accouchées et des nouveau-nés, sous la responsabilité d’un médecin. Quelquesunes d’entre elles travaillent en tant que sages-femmes agréées, à savoir qu’elles offrent la continuité du suivi sagefemme tout au long de la grossesse, de l’accouchement en maternité et du post-partum. Quelque 1000 sages-femmes pratiquent en indépendantes, dont certaines dans les douze cabinets de sage-femme [ 1 ]. En comparaison internationale, le taux de césariennes pratiquées en Suisse est élevé. En 2011, il était de 33,3 % , pour centage jamais atteint jusqu’ici. Parmi les indications fréquemment avancées d’une césarienne, figurent l’âge des parturientes, l’augmentation des grossesses gémellaires et l’augmentation des pathologies survenant pendant la grossesse. Or ces motifs ne suffisent pas à expliquer pourquoi ce taux est passé de 22,7 % en 1998 à 33,3 % en 2011 [ 2 ]. Les modèles de soins obstétricaux dirigés par les sages-femmes (MSSF) Définition Le concept des soins obstétricaux dirigés par les sagesfemmes (midwife-led care) a été mis au point par plusieurs auteur-e-s de pays anglo-saxons et se fonde sur les caractéristiques suivantes, qui se retrouvent dans toutes les définitions: la grossesse et l’accouchement sont des événements naturels et physiologiques qui font partie de la vie des femmes. En dirigeant les soins obstétricaux, la sage-femme accompagne le processus de la naissance tout en tenant compte des besoins et des souhaits de la parturiente. Le plus important est que cet accompagnement en continu, assuré par une sage-femme expérimentée, puisse garantir la continuité de la prise en charge de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum, avec une attention particulière pour le bienêtre physique, psychique et social de la future mère et de sa famille. Les interventions médicales ou techniques sont réduites au minimum et c’est la sage-femme qui assume la responsabilité du processus. Ce suivi obstétrical s’adresse aux parturientes en bonne santé sans ou à faibles risques de complications. Dans certains modèles, des équipes composées uniquement de sages-femmes œuvrent ensemble ou font partie d’un réseau interdisciplinaire. Il existe d’autres modèles intégrés à la pratique clinique mais aussi des institutions indépendantes de l’hôpital [ 3 ]. Du point de vue de la FSSF, les principaux facteurs de réussite des MSSF sont la responsabilité propre des sages-femmes et la continuité du suivi du début de la grossesse jusqu’au postpartum, en passant par l’accouchement. Aussi la FSSF a-t-elle opté pour la définition suivante: au sein d’une maternité ou d’une maison de naissance, un MSSF consiste en une unité ou un service placé sous la responsabilité et les compétences professionnelles de sages-femmes et qui accorde une grande importance à la continuité du suivi tout au long de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum. L’offre de suivi est destinée aux femmes enceintes en bonne santé ne présentant pas ou peu de risques de complications. Dans les MSSF, les processus physiologiques pendant toute la durée de la maternité doivent être encouragés et les femmes renforcées dans leurs propres ressources. Les MSSF en Suisse Il existe, en Suisse, plusieurs hôpitaux qui ont des offres proches des MSSF. La plupart d’entre eux sont placés sous la direction d’un médecin. La responsabilité professionnelle n’incombe pas aux sages-femmes et il n’y a généralement pas de continuité de la prise en charge pendant toute la période de la maternité. A ce jour, seules les maisons de naissance offrent de véritables MSSF. Au sein des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), le projet de suivi, en continu et par les sages-femmes, pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum a été mis en place en 2011, mais sous la responsabilité d’un médecin. Au bout de deux ans d’expérience, on peut constater une nette augmentation de la satisfaction des femmes prises en charge et des sages-femmes impliquées dans le projet. Ces dernières exercent davantage de compétences que leurs collègues travaillant dans les modèles traditionnels. Huit sages-femmes, sur les 150 employées à la Maternité des HUG, ont décidé de s’engager dans ce projet. 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 15 Fédération • Verband Les MSSF à l’étranger Contrairement à la Suisse, dans les pays comme la Suède, la Norvège, la Finlande et les Pays-Bas, la plupart des grossesses sont suivies entièrement ou majoritairement par des sagesfemmes; lors de l’accouchement, une intervention médicale n’est requise qu’en cas de complications. En comparaison avec la Suisse, ces pays ont un taux de césariennes relativement faible. Une étude menée au Danemark et en Australie démontre que le nombre de césariennes peut être réduit grâce MSSF [ 4 ]. De nombreuses études menées au niveau international ont établi des comparaisons coût-bénéfice quant à l’efficacité des MSSF et en ont mesuré les effets [ 5 ]. Les résultats obtenus sont très positifs. Dans une étude anglaise, la rentabilité des MSSF a été évaluée. Il en résulte clairement que les MSSF peuvent contribuer à une réduction significative des coûts. Diverses études internationales indiquent que les MSSF connaissent moins d’interventions (médicaments, épisiotomies, césariennes, etc.) et améliorent la satisfaction des parturientes, et ce avec un état de santé équivalent, pour la mère et l’enfant, à celui obtenu avec les soins obstétricaux dirigés par un médecin [ 6 ]. Par ailleurs, la plupart des femmes souhaitent un accouchement «normal» avec un suivi intégral et continu par la sage-femme pendant toute la durée de la prise en charge [ 7 ]. Avantages et inconvénients: divers points de vue Les femmes et les familles En Suisse, il n’existe pas de données représentatives, du point de vue des femmes et des familles, sur les MSSF, les besoins en la matière n’ayant pas été recensés. Une étude non représentative de la Haute Ecole bernoise révèle des lacunes dans la prise en charge de la maternité de trois cantons suisses [ 8 ]. Selon cette étude, les soins obstétricaux sont assurés par des personnes de plusieurs groupes professionnels. Tout en offrant une grande liberté de choix aux parturientes, ce système génère des doublons et des répétitions et, par là-même, des informations contradictoires pour les femmes. D’autres études montrent que, dans le modèle prédominant, une femme enceinte est suivie par plus de 20 professionnels différents entre le début de sa grossesse et sa sortie de la maternité après l’accouchement. Le choix du lieu de la naissance ne dépend pas seulement de son accessibilité mais aussi de considérations rationnelles et irrationnelles: pré férences personnelles, motifs culturels, traditions, sécurité, angoisses, expériences antérieures, attentes familiales ou informations relayées par les médias [ 9 ]. L’introduction de MSSF devrait être absolument accompagnée d’une recherche concomitante qui permette de rendre visibles les besoins des femmes et de leurs familles en Suisse. Selon la FSSF, les futures mères pourraient ainsi véritablement choisir entre un modèle dirigé par les sages-femmes et un modèle traditionnel. Les sages-femmes dans les hôpitaux Les sages-femmes ont une vue d’ensemble sur le processus de la maternité. Elles connaissent la complexité des interactions entre la grossesse, l’accouchement et le post-partum, ainsi que les besoins physiologiques, psychologiques autant que psychosociaux des femmes enceintes et de leurs partenaires, ce qui leur permet de garantir un suivi propre à renforcer la santé [ 10 ]. 16 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 A l’heure actuelle, la FSSF ne dispose par d’informations précises sur le nombre de sages-femmes en milieu hospitalier qui seraient prêtes à travailler dans des MSSF. Des discussions informelles laissent cependant supposer qu’une partie d’entre elles y seraient intéressées. Les maisons de naissance Tant du point de vue des compétences professionnelles que de l’organisation, les maisons de naissance sont dirigées par des sages-femmes et peuvent donc mettre en œuvre des MSSF. Les maisons de naissance ont parfois des difficultés à engager du personnel. Deux d’entre elles, pourtant bien fréquentées, ont récemment dû fermer en raison de problèmes de recrutement. Cette situation donne à réfléchir. Conclusions Sachant que les femmes souhaitent généralement un accouchement «normal» et un suivi global de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum, la FSSF poursuivra son engagement en faveur du maintien des MSSF dans les maisons de naissance et continuera à observer l’évolution de la situation dans les structures hospitalières. De nouvelles études et analyses, des discussions avec les partenaires et surtout des projets pilotes contribueront à clarifier sous quelle forme les MSSF pourront être mis en place dans les maternités suisses. Dans ce but, la FSSF continuera ce travail en concertation avec ses membres et en dialoguant avec les institutions et prestataires de soins d’autres disciplines professionnelles. Comité central, le 5 septembre 2013 Vous trouverez la «Documentation et prises de position» ainsi que la bibliographie à l’adresse suivante: www.sage-femme.ch › La Fédération › Prises de position An der Sitzung vom 5. September 2013 hat der SHV-Zentralvorstand … – beschlossen, das Projekt «Broschüre Kaiserschnitt» als Abstract beim Kongress Optimising Childbirth Across Europe vom 9./10. April 2014 in Brüssel einzureichen.* – der Aufnahme der Konferenz der Schweizerischen Berufsverbände der Logopädinnen und Logopäden (K/SBL) in den Schweizerischen Verband der Berufsorganisationen im Gesundheitswesen (SVBG) zugestimmt.* – die Kostenstellenrechnung 2012 zur Kenntnis genommen und entschieden, die Preise für die Fort- und Weiterbildung mit der Einführung des Eduqua-Labels 2014 moderat zu erhöhen. – den provisorischen Abschluss des Kongresses 2013 in Thun und den SHV-Halbjahresabschluss zur Kenntnis genommen. – entschieden, dass Barbara Stocker Kalberer, Marianne Indergand, Miriam Wille und Doris Güttinger am Kongress der International Confederation of Midwives (ICM) vom 1. bis 5. Juni 2014 in Prag teilnehmen werden. Der SHV ist am Kongress mit einem Stand vertreten. – entschieden, für die Organisation des ICM-Kongresses 2020 nicht zu kandidieren, weil turnusgemäss eine asiatische Nation an der Reihe ist. – das SHV-Positionspapier zum Thema «Hebammengeleitete geburtshilfliche Modelle (HgM)» verabschiedet. – für die Tarifverhandlungen, nebst der Arbeitsgruppe, eine professionelle Tarifgruppe mit folgenden Personen ein gesetzt: Christine Boldi-Goetschy, lic. iur., Rechtsanwältin und Tarifexpertin im Gesundheitsrecht, von SwissLegal in Basel und Andrea Weber, SHV-Sektion Ostschweiz. Die Vertretung mit betriebswirtschaftlicher Erfahrung ist noch zu besetzen. –d ie Reaktionen auf die Medienmitteilung zur Schliessung kleiner Spitäler vom 24. Juni 2013 zur Kenntnis genommen. – über das Dokument «Minimalkontrollen in der Schwangerschaft» diskutiert und dabei festgehalten, dass es sich bei diesem Dokument um eine juristische Einschätzung handelt, die auf Grund einer Rechtsanfrage mehrerer SHV-Mitglieder verfasst wurde. Da sie von allgemeinem Interesse ist, wurde sie allen Mitgliedern zugestellt. – die Auswertung des Kongresses 2013 zur Kenntnis genommen. – der Statutenänderung der Sektion Zürich und Umgebung zugestimmt. – das Erarbeiten einer Strategie (Schwerpunkt Kommuni kation) für den SHV als Klausur-Thema 2014 gewählt. – entschieden, die Empfehlungen für die frei praktizierenden Hebammen und die Beleghebammen zu überarbeiten. – das Reglement für einen Sektionswechsel für die Vernehmlassung in den Sektionen genehmigt. Barbara Stocker Kalberer, SHV-Präsidentin *D ie mit einem Stern bezeichneten Entscheide wurden per Zirkularbeschluss zwischen den ZV-Sitzungen vom 7. Juni und dem 5. September 2013 gefällt. Positionspapier zum Thema «Hebammengeleitete geburts hilfliche Modelle (HgM)» Einleitung Anlässlich des nationalen Hebammenkongresses vom 15. und 16. Mai 2013 in Thun hat die organisierende Sektion Bern des Schweizerischen Hebammenverbands (SHV) eine Petition lanciert, welche die Einführung von hebammengeleiteten geburtshilflichen Modellen (HgM) in Schweizer Spitälern verlangt. Ziel der Petition ist es, möglichst viele Unterschriften zu sammeln und diese Ende November 2013 den Gesundheitsdirektionen aller Kantone und den Spitälern mit Geburtshilfeangeboten zu überreichen. Der Zentralvorstand des SHV (ZV) hat vor der Lancierung der Petition aus formalen und organisatorischen Gründen entschieden, die Petition nicht zu unterstützen. Der ZV stuft das Thema HgM dennoch als sehr wichtig ein und nimmt dazu in diesem Positionspapier Stellung. Die aktuelle Situation der Geburtshilfe in der Schweiz In der Schweiz finden jährlich rund 80 000 Geburten statt, bei denen eine Hebamme anwesend ist. Der grösste Teil der Geburten erfolgt unter ärztlicher Leitung im Spital. Ca. 2 % der Frauen gebären unter der Leitung einer Hebamme in einem Geburtshaus oder zuhause: 2012 fanden 1121 Geburten in den 18 Geburtshäusern statt (82 mehr als 2011) und 719 Frauen haben ihr Kind zuhause geboren. Rund 15 % aller Frauen werden auch während der Schwangerschaft von einer Hebamme betreut und 52 788 Frauen werden nach der Geburt zuhause nachbetreut [ 1 ]. Hebammen sind als direkte Leistungserbringerinnen zu Lasten der obligatorischen Krankenversicherung zugelassen. Sie betreuen die Frauen während der Schwangerschaft und während der Geburt in eigener Verantwortung. Nach der Geburt sind sie während zehn Tagen für Mutter und Kind verantwortlich. Bei regelwidrigen geburtshilflichen Situa tionen arbeiten Hebammen mit einer Ärztin oder einem Arzt zusammen. Die Mehrheit der rund 3400 berufstätigen Hebammen arbeitet im Spital in einer geburtshilflichen Abteilung. Sie betreuen dort schwangere Frauen (in der Regel am Ende der Schwangerschaft), Gebärende, Wöchnerinnen und Neugeborene unter ärztlicher Verantwortung. Einige wenige Hebammen bieten das Beleghebammensystem an, bei dem den Frauen eine kontinuierliche Hebammenbetreuung während Schwangerschaft, Spitalgeburt und Wochenbett angeboten wird. Etwa 1000 Hebammen sind freiberuflich tätig, einige davon in den 12 Hebammenpraxen [ 1 ]. Die Schweiz hat eine im internationalen Vergleich hohe Kaiserschnittrate. Diese war 2011 mit 33,3 % so hoch wie noch nie. Die häufig ins Feld geführten Indikatoren wie zum Beispiel das Alter der Frauen, vermehrte Zwillingsschwangerschaften und vermehrte Erkrankungen in der Schwangerschaft, vermögen nicht zu erklären, weshalb die Kaiserschnittrate in der Schweiz von 22,7 % im Jahr 1998 auf 33,3 % im Jahr 2011 angestiegen ist [ 2 ]. Hebammengeleitete Modelle (HgM) Definition Der Begriff der hebammengeleiteten Geburtshilfe (Midwifeled care) wurde von verschiedenen englischsprachigen Autorinnen und Autoren definiert. Charakteristisch für alle Definitionen sind folgende Punkte: Schwangerschaft und Geburt sind im Leben einer Frau natürliche, physiologische Ereignisse. Die hebammengeleitete Geburtshilfe unterstützt diesen Prozess und orientiert sich an den Bedürfnissen und Wünschen der Frau. Zentral ist die kontinuierliche Begleitung durch eine erfahrene Hebamme im Kontinuum Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett, wobei dem physischen, psychischen und sozialen Wohlbefinden der Frau als auch der Familie besonders grosse Beachtung geschenkt wird. Medizinische oder technische Interventionen werden minimiert. Die Verantwortung liegt bei der Hebamme. Zielgruppen sind gesunde Gebärende resp. Frauen mit einer niedrigen Risikoeinstufung. Es gibt Modelle, in dem ganze Hebammenteams zusammenarbeiten oder in einem interdisziplinären Netz verankert sind. Zudem werden in der Klinik integrierte Modelle beschrieben, aber auch vom Spital unabhängige Institutionen [ 3 ]. Die aus Sicht des SHV zentralen Erfolgsmerkmale von HgM sind die Eigenverantwortlichkeit der Hebammen und die kontinuierliche Betreuung während Schwangerschaft, Geburt 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 17 Fédération • Verband und Wochenbett. Der SHV steht deshalb für die folgende Definition ein: HgM sind Abteilungen oder Einheiten in einem Spital oder einem Geburtshaus, in denen die fachliche Verantwortung und organisatorische Leitung in der Verantwortung der Hebammen liegen und in denen der Kontinuität der Betreuung während Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett hohe Beachtung geschenkt wird. Die Zielgruppe sind gesunde Schwangere ohne oder mit einem niedrigen Risiko. In den HgM sollen die physiologischen Prozesse während der ganzen Mutterschaft gefördert und die Frauen in ihren eigenen Ressourcen bestärkt werden. HgM in der Schweiz In der Schweiz gibt es verschiedene Spitäler, die über HgMähnliche Angebote verfügen. Diese stehen grösstenteils unter ärztlicher Leitung, die Hebammen tragen die fachliche Verantwortung nicht. Auch die kontinuierliche Betreuung während der ganzen Zeit der Mutterschaft fehlt mehrheitlich. Eigentliche HgM werden bisher in der Schweiz von den Geburtshäusern verwirklicht. Am Universitätsspital in Genf (HUG) wurde 2011 das Projekt der kontinuierlichen und hebammengeleiteten Betreuung während Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett gestartet, wobei das Projekt der ärztlichen Leitung unterstellt ist. Die Erfahrungen nach den ersten zwei Jahren zeigen eine deutlich grössere Zufriedenheit der betreuten Frauen und der darin arbeitenden Hebammen. Die in diesem Projekt involvierten Hebammen verfügen gegenüber ihren Kolleginnen in herkömmlichen Modellen zudem über deutlich mehr Kompetenzen. Von den 150 in der Maternité des HUG angestellten Hebammen haben sich acht für die Mitarbeit in diesem Modell entschieden. HgM im Ausland Im Vergleich zur Schweiz werden in Schweden, Norwegen, Finnland und den Niederlanden die Schwangerschaften ganz oder mehrheitlich durch Hebammen betreut und bei den Geburten wird nur bei Komplikationen ärztliche Unterstützung angefordert. Diese Länder haben vergleichsweise tiefe Kaiserschnittraten. So zeigt eine Untersuchung aus Dänemark und Australien, dass die Anzahl Schnittentbindungen durch HgM reduziert werden kann [ 4 ]. In zahlreichen internationalen Studien wurden Kosten-Nutzen-Vergleiche hinsichtlich der Wirksamkeit von HgM angestellt und die Effekte von HgM wurden untersucht [ 5 ]. Die Resultate sind durchaus positiv. In einer Studie aus England wurde die Rentabilität von HgM überprüft. Die Resultate zeigen deutlich, dass in HgM die Kosten markant gesenkt werden können. Verschiedene internationale Untersuchungen zeigen, dass hebammengeleitete Modelle mit tieferen Interventions raten, wie zum Beispiel weniger Medikamenteneinsatz, weniger Dammschnitte, weniger Kaiserschnitte etc. und mit zufriedeneren Frauen verbunden sind – dies bei gleichwertigem Outcome für Mutter und Kind wie in der ärztlich geleiteten Geburtshilfe [ 6 ]. Die meisten Frauen wünschen sich zudem eine «normale» Geburt mit einer ganzheitlichen und kontinuierlichen Betreuung durch die Hebamme während der ganzen Versorgungszeitspanne [ 7 ]. 18 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 Chancen und Risiken aus verschiedenen Perspektiven Frauen und Familien Zur Sicht der Frauen und Familien bezüglich der HgM gibt es in der Schweiz keine repräsentativen Zahlen resp. Daten. Diesbezügliche Bedürfnisse der Frauen wurden bisher in der Schweiz nicht untersucht. Eine nicht-repräsentative Studie der Berner Fachhochschule deckt in drei untersuchten Schweizer Kantonen Versorgungslücken in der Mutterschaftsbetreuung auf [ 8 ]. Laut dieser Studie sind Fachpersonen aus verschiedenen Berufsgruppen an der Versorgung während der Mutterschaft beteiligt. Obwohl diese Situation den Klientinnen eine grosse Wahlfreiheit bietet, gibt es viele Überschneidungen und Doppelspurigkeiten in der Betreuung und die Frauen erhalten dadurch widersprüchliche Informationen. Andere Untersuchungen zeigen, dass im vorherrschenden Betreuungsmodell eine schwangere Frau von Beginn der Schwangerschaft bis hin zum Spitalaustritt nach der Geburt von mehr als 20 verschiedenen Fachpersonen betreut wird. Die Wahl des Geburtsortes ist nicht nur von der Zugänglichkeit abhängig, sondern wird von rationalen und nicht rationalen Überlegungen beeinflusst, wie persönliche Präferenzen, Kultur und Tradition, Sicherheitserwägungen, Ängste, frühere Erfahrungen, familiäre Erwartungen oder Medien [ 9 ]. Neu eingeführte HgM sollten unbedingt mit einer Begleitforschung versehen werden, damit die Bedürfnisse der Frauen und deren Familie in der Schweiz sichtbar werden. Klar ist aus Sicht des SHV, dass Frauen eine echte Wahl hätten, wenn hebammengeleitete neben herkömmlichen Modellen angeboten würden. Hebammen in den Spitälern Hebammen haben eine ganzheitliche Sicht auf den Prozess der Mutterschaft. Sie wissen um die komplexen Zusammenhänge zwischen Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett und kennen sowohl die physiologischen und psychologischen als auch die psychosozialen Bedürfnisse der Schwangeren und ihren Partnern. Dadurch können sie eine gesundheitsfördernde Betreuung gewährleisten [ 10 ]. Der SHV verfügt zur Zeit über keine genauen Informationen, wie viele der in den Spitälern angestellten Hebammen tatsächlich in HgM arbeiten würden. Aus den informellen Diskussionen kann jedoch abgeleitet werden, dass ein Teil der Hebammen in den Spitälern an HgM interessiert ist. Geburtshäuser Die Geburtshäuser stehen sowohl fachlich als auch organisatorisch unter der Leitung von Hebammen, wodurch sie den HgM zugeordnet werden können. Sie haben teilweise Mühe, ihre Stellen zu besetzen. In letzter Zeit haben zwei Geburtshäuser mit einer guten Auslastung wegen Rekrutierungsproblemen schliessen müssen. Dieser Umstand stimmt nachdenklich. Schlussfolgerung Vor dem Hintergrund, dass sich Frauen generell eine «normale» Geburt und eine kontinuierliche Betreuung während Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett wünschen, setzt sich der SHV weiterhin für die Sicherung von bestehenden HgM in den Geburtshäusern ein und er wird die Thematik der HgM in den Spitälern vertieft verfolgen. Weiterführende Studien, Analysen, Diskussionen mit Stakeholdern und insbesondere Pilotprojekte sollen bei der Klärung helfen, in welcher Form HgM in Schweizer Spitälern etabliert werden können. Der SHV tut dies in Rücksprache mit seinen Mitgliedern und im Dialog mit Institutionen und Leistungserbringern anderer Disziplinen. Zentralvorstand, 5. September 2013 Das SHV-Positionspapier (inkl. Literaturangaben) ist zu finden unter: www.hebamme.ch/de/heb/shv/papers.cfm Internationaler Hebammen kongress 2014 in Prag 1. bis 5. Juni 2014 Im kommenden Jahr reisen Schweizer Hebammen zum Internationalen Hebammenkongress der International Confederation of Midwives (ICM) nach Prag. Zwei Delegierte des SHV, Miriam Wille und Marianne Indergand-Erni, werden die Woche zuvor, vom 27. Mai bis 30. Mai 2014, im Council des ICM mitdiskutieren und an den Abstimmungen teilnehmen. Einige Mitglieder des SHV-Zentralvorstandes sind bereits am Samstag, 31. Mai 2014 in Prag anwesend, wenn Tausende von Hebammen aus der Welt zusammen ein Lied singen und danach als grösster Chor ins «Guinness Buch der Rekorde» eingetragen wird? Am Sonntag, 1. Juni 2014, um 15 Uhr, wird der Kongress offiziell eröffnet. Die Eröffnungszeremonie mit dem Einzug der Fahnen von rund 90 Mitgliedstaaten und einem Rahmen programm der Stadt Prag dauert rund zwei Stunden. Der SHV ist mit einem Reisebüro in Kontakt und hat für Interessierte ein preiswertes Arrangement im Angebot: Flug Zürich–Prag, fünf Nächte in einem Mittelklassehotel, Zimmer mit Frühstück, Hotel in der Nähe des Kongresszen trums und nicht weit weg vom berühmten Wenzelsplatz. Der SHV hat ein Gruppenarrangement mit entsprechend günstigen Preisen vorreserviert. Sind Sie interessiert? Für Reiseinformationen und die Buchung wenden Sie sich an Franziska Preisig, Preisig Reisen in Stansstad: [email protected] Gemeinsamer Auftritt der Schweizer Hebammen Für die Eröffnungszeremonie treten die Teilnehmenden aus der Schweiz in der Regel einheitlich auf. Am letzten Kongress in Durban im Jahr 2011 trugen die Schweizer Hebammen weisse Hosen und rote T-Shirts. Haben Sie eine andere Idee? Gerne nehme ich Ihre Anregungen entgegen. Für die Koordination wäre es hilfreich zu erfahren, wer nach Prag reist und sich einem gemeinsamen Schweizer Auftritt anschliessen möchte. Ich werde eine E-Mail-Gruppe erstellen und Sie bezüglich Auftritt und Organisation der Schweizer Gruppe auf dem Laufenden halten. Bei Fragen wenden Sie sich bitte an: [email protected] Marianne Indergand-Erni, SHV-Vizepräsidentin Nella seduta del 5 settembre 2013, il Comitato centrale della FSL ha … – deciso di presentare un estratto del progetto «Opuscolo parto cesareo» al Congresso Optimising Childbirth Across Europe del 9 e 10 aprile 2014 a Bruxelles.* – approvato l’ammissione della Conferenza delle associazioni professionali svizzere dei logopedisti (C/APSL) nella Federazione svizzera delle associazioni professionali sanitarie (FSAS).* – preso atto dei conti 2012 e ha deciso di aumentare moderatamente i prezzi per i corsi di formazione continua, in vista dell’introduzione dei label Eduqua nel 2014. – preso atto del bilancio provvisorio del Congresso di Thun del 2013 e del bilancio semestrale della FSL. – deciso che Barbara Stocker Kalberer, Marianne Indergand, Miriam Wille e Doris Güttinger parteciperanno al Congresso International Confederation of Midwives (ICM), che si terrà a Praga dal 1° al 5 giugno 2014. Durante il congresso la FSL disporrà di un suo stand. – deciso di non candidarsi per l’organizzazione del Congresso ICM 2020 perché sarà il turno di un paese asiatico. – approvato la presa di posizione della FSL sui «Modelli di assistenza ostetrica gestiti dalle levatrici». – deciso di affiancare il gruppo di lavoro per le negoziazioni tariffare con un gruppo di professionisti costituito da: Christine Boldi-Goetschy, avvocato ed esperta di tariffe in campo sanitario di SwissLegal di Basilea e Andrea Weber, della sezione Svizzera orientale della FSL. Manca ancora una persona con competenze di economia aziendale. – preso atto delle reazioni al comunicato stampa del 24 giugno 2013 sulla chiusura dei piccoli ospedali. – discusso del documento «Controlli minimi durante la gravidanza» e preso atto che questo documento è una valutazione giuridica fatta in seguito alla richiesta avanzata da diversi membri della FSL. Essendo la questione d’interesse generale, il documento è stato trasmesso a tutti i membri. – preso atto delle valutazioni relative al Congresso 2013. – approvato le modifiche dello statuto della sezione di Zurigo e dintorni. – deciso che i giorni di Clausura del 2014 saranno dedicati alla messa a punto di una strategia centrata in particolare sulla comunicazione. – deciso di rivedere le raccomandazioni sia per le levatrici indipendenti che per le levatrici aggiunte. – adottato un regolamento per il cambio di sezione da proporre in consultazione alle sezioni. Barbara Stocker Kalberer, Presidente della FSL * Le decisioni contrassegnate da asterisco sono state prese tramite consultazione circolare tra le sedute del 7 giugno e del 5 settembre 2013. Informationen zum Internationalen Hebammenkongress 2014 finden Sie unter: www.internationalmidwives.org › events › triennial-congress › prague-2014 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 19 Sections • Sektionen Section Valais Nouveaux membres | Neue Mitglieder Bern Neumitglieder T 031 333 58 73 König Gabriela, Bern, 2002, Bern Spiegel Florence, Nidau, 2006, Bern Genève Nouveaux membres T 022 757 29 10 Kerneis Jeanne, Sciez F, 2008, Paris F Watt Catherine, Grand-Saconnex, Etudiante à l’HESSO Ostschweiz Neumitglieder T 071 440 18 88 Peter Sibylle, St. Gallen, 2009, Zürich Räss Sandra, Appenzell, 2012, Winterthur Sauter Kathrin, Aadorf, 2012, Winterthur Tessin Neumitglied T 091 866 11 71 Balsarini Chiara, Brusio, 2009, Chur Hommage à Marie-Thérèse Renevey 1928-2013 Vaud-Neuchâtel-Jura Nouveaux membres T 079 654 64 71 Lenoir Ornella, Moudon, 2010, Bordeaux F Perrion Noëmi, Savigny, 2012, Lausanne Marie-Thérèse Renevey a vécu une enfance paysanne dans le Bas-Valais. Mais, comme elle habitait avec ses grands-parents hautsvalaisans, elle était parfaitement bilingue. Elle a obtenu son diplôme à Berne (en allemand) en 1951, puis à Lausanne (en français) en 1952. Elle a d’abord pratiqué à domicile … en Vespa! Elle a été mère de six enfants de 1955 à 1966. Elle a aussi pratiqué à l’hôpital avec ses propres clientes. Elle a été active au sein du comité de la section du Bas-Valais, notamment pour l’organisation du congrès national à Sierre en 1985. Elle a aussi été membre du Comité central de notre Fédération pendant plusieurs années. Elle a assuré de nombreuses traductions lors des congrès, des assemblées, et même dans ce journal. Elle a été déléguée suisse pour des congrès internationaux en Australie, en Allemagne et au Canada. Elle faisait de la préparation à la naissance et des visites post-partum à domicile. Elle a assuré des remplacements en salle d’accouchement à Vevey et Estavayerle-Lac. Enfin, elle a été la vice-présidente du Comité d’organisation de l’exposition sur la Naissance à Sion en 1996 lors du 75e anniversaire de la section du Bas-Valais. Zürich und Umgebung Neumitglieder T 079 711 80 32 Berther Selina, Illnau, 2013, Winterthur Brägger Andrea, Zürich, 2008, St. Gallen Galliard Seraina, Jenins; Mächler Andrea, Adliswil; Studentinnen an der ZHAW Griesser Annette, Zürich, 2011, Ulm D Lutz Anna, Zürich, 2013, Bern Maman, te voici partie pour toujours. A peine le pont franchi pour rejoindre ton cher Charlot, tu me manques déjà. Depuis que je suis toute petite, tu as été mon modèle comme un phare dans la nuit. En rentrant du travail, tu parlais de tes «petites mamans» que tu soignais avec amour. Quand je t’ai dit que je voulais devenir sage-femme, tu m’as répondu: «c’est un métier passionnant mais dur; vas d’abord faire un stage à l’hôpital». Après le premier accouchement, je suis rentrée à la maison toute excitée, non plutôt exaltée: «C’est bien ça que je veux faire. C’est trop beau!» Et quelle poigne, quelle flamme t’habitaient chaque fois que tu y allais avec passion que ce soit pour défendre la profession, traduire des conférences, des articles dans ce journal, représenter tes collègues lors de congrès à l’autre bout du monde, animer des cours de préparation à la naissance, travailler à l’hôpital ou à domicile. Bref, je suis fière d’être ta fille! Repose en paix, chère maman et collègue. Danielle Renevey Berthoud, sage-femme à Troistorrents Impressum Editeur | Herausgeberin Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) Les articles signés ne reflètent pas forcément l’opinion de la FSSF. Toute reproduction est soumise à autorisation de la ré daction. | Schweizerischer Hebammenverband (SHV) Namentlich gekennzeichnete Beiträge geben nicht unbedingt die Meinung des SHV wieder. Nachdruck nur mit Genehmigung der Redaktion. Rédaction | Redaktion Rédacteur responsable: Wolfgang Wettstein, Secrétariat FSSF, Rosenweg 25 C, case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 331 35 20, [email protected] Rédaction de langue française Josianne Bodart Senn, Chemin du Bochet 4a, CH-1196 Gland, T +41 (0)22 364 24 66, N +41 (0)79 755 45 38, [email protected] Conseil rédactionnel | Redaktioneller Beirat Martina Gisin (mg), Inge Loos (il), Ursula Lüscher (ul), Viviane Luisier (vl), Bénédicte Michoud Bertinotti (bm) Photos | Fotos Couverture | Titelseite Pia Zanetti, www.fotozanetti.com Graphisme | Layout www.atelierrichner.ch Abonnement annuel | Jahresabonnement Non-membres CHF 109.–, 2,5 % TVA inclue, étranger CHF 140.–, prix du numéro CHF 13.20, 2,5 % TVA inclue + porto. L’abonnement est automatiquement renouvelé pour un an s’il n’est pas résilié par écrit auprès de la FSSF au 31 octobre de l’année en cours. | Nichtmitglieder CHF 109.–, inkl. 2,5 % MWST, Ausland CHF 140.–, Einzelnummer CHF 13.20, inkl. 2,5 % MWST + Porto. Das Abonnement verlängert sich um ein weiteres Jahr, wenn es nicht bis zum 31. Oktober des laufenden Jahres schriftlich beim SHV gekündigt wird. Régie d’annonces | Inseratemarketing kömedia AG, Geltenwilenstrasse 8a, CH-9001 St.Gallen, T +41 (0)71 226 92 92, [email protected], www.kömedia.ch Impression | Druck Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1, CH-4552 Derendingen, www.vsdruck.ch Papier PlanoArt 100 gm2, sans bois, extra-blanc mat, sans acide, certifié FSC | PlanoArt 100 gm2, holzfrei, hochweiss matt, säurefrei, FSC-zertifiziert | WEMF-beglaubigt | ISSN 1662-5862 20 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 ZinCream Medinova ® Bei wunder Haut in jedem Alter Wirksam bei Windelentzündung, Schürfungen und Kratzwunden. Mit Wasser abwaschbar. Wunde, entzündete Haut sollte sowohl sanft gereinigt als auch wirksam behandelt werden. Speziell dafür wurde ZinCream Medinova® entwickelt. Die Cremepaste enthält den bewährten Wirkstoff Zinkoxid, der die Wundheilung fördert. 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Diese Berufsleute haben eine Schlüsselfunktion für die weitere Entwicklung der Kinder, denn ihre Reaktion auf die vermutete oder sichere Kindeswohlgefährdung entscheidet in vielen Fällen, ob dem Kind der notwendige Schutz und/oder den Eltern die nötige Hilfe zur Abwendung der Gefährdung zukommt. Die Stiftung Kinder schutz Schweiz hat mit verschiedenen Autorinnen und Autoren drei Leitfäden für verschiedene Berufsfelder erstellt. Alle drei Leitfäden stellen praktische Hilfsmittel dar, die es ermöglichen Kindsmisshandlungen zu erkennen und die nötigen Massnahmen zum Schutz des Kindes in die Wege zu leiten. In jeder Broschüre finden sich für die jeweils primär angesprochene Berufsgruppe spezifische Informationen. Die Publikationen eignen sich für die Verwendung in der Aus- und Weiterbildung. Im September 2013 erschienen: Brunner S. (2013): Früherkennung von Gewalt an kleinen Kindern. Leitfaden für Fachpersonen im Frühbereich. Erarbeitet vom Marie Meierhofer Institut für das Kind, Herausgeberin: Stiftung Kinderschutz Schweiz. Der Leitfaden richtet sich an Fachpersonen, die beratend, begleitend, pädagogisch oder therapeutisch im Frühbereich 26 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 tätig sind. Er erläutert Risiko- und Schutzfaktoren in der frühkindlichen Entwicklung und führt das Ampelmodell ein. Preis: CHF 13.– Im Oktober 2013 erschienen: Hauri A. und Zingaro M. (2013): Leitfaden Kindesschutz – Kindeswohl gefährdung erkennen in der sozial arbeiterischen Praxis. Erarbeitet von der Berner Fachhochschule für soziale Arbeit, Herausgeberin: Stiftung Kinderschutz Schweiz. Der Leitfaden richtet sich in erster Linie an Fachpersonen des Sozialbereichs, die jedoch nicht im Kindesschutz tätig sind. Die Broschüre beinhaltet Grundlagen des Kindesschutzes und stellt eine Einschätzungshilfe vor. Preis: CHF 13.– Im Jahr 2011 erschienen: Lips U.: Kindsmisshandlung – Kindesschutz. Ein Leitfaden zu Früherfassung und Vorgehen in der ärztlichen Praxis (2011). Der Leitfaden richtet sich an Ärztinnen und Ärzte unterschiedlicher Fachrichtungen. Er zeigt Formen von Kindsmisshandlungen auf und unterstützt die Ärztinnen und Ärzte nicht nur darin, Fälle von tatsächlich erfolgter Kindsmisshandlung zu erfassen, sondern auch Verdachtsund Risikosituationen einzuschätzen und adäquat zu handeln. Diesen Leitfaden können Sie als PDF herunterladen: http://kinderschutz.ch/cmsn/de/content/ kindsmisshandlung-kindesschutz Mehr Informationen unter: www.kinderschutz.ch Die frühe Kindheit ist für die gesunde Entwicklung von Heranwachsenden von entscheidender Bedeutung. Während der Schwangerschaft und in den ersten Lebensjahren werden die Grundlagen für die Resilienz und damit die Schutzfaktoren zur Erhaltung der Gesundheit eines Menschen gelegt. Damit den Rahmenbedingungen in der ersten Lebensphase verstärkt fachliches und politisches In teresse zukommt, hat Public Health Schweiz ein Positionspapier zur Gesundheitsförderung im frühen Kindesalter verfasst. Aus Public-Health-Perspektive ist es zwingend, gesundheits- und entwicklungsförderliche Rahmenbedingungen für Kinder zu unterstützen, damit sie für die Bewältigung künftiger Herausforderungen gestärkt werden. Im Posi tionspapier werden sieben gesundheitspolitische Forderungen formuliert und mit wissenschaftlichen Argumenten begründet. Mehr Informationen unter: www.public-health-schweiz.ch Bundesrat regelt die Forschung am Menschen neu Mit dem Humanforschungsgesetz (HFG) sollen Menschen, die sich für die medizinische Forschung zur Verfügung stellen, besser geschützt werden. Gleichzeitig soll es gute Rahmenbedingungen für die Forschung schaffen. Der Bundesrat hat die entsprechenden Verordnungen verabschiedet. Das Gesetz und die Verordnungen werden am 1. Januar 2014 in Kraft treten. Mit dem Vollzug werden auch wichtige Vorgaben der Strategie «Gesundheit2020» des Bundesrates erfüllt. So wird die klinische Forschung verbessert, die Transparenz im Gesundheitswesen erhöht und es werden die Rechte der an der Forschung teilnehmenden Personen gestärkt. Der Schutz von Personen, die in der Schweiz an klinischen Versuchen oder anderen Forschungsprojekten im medizinischen Bereich teilnehmen, wird im HFG umfassend geregelt. Forschung am Menschen darf bereits heute nur mit der Einwilligung der betroffenen Person durchgeführt werden. Diese Regelung wird nun auf die Forschung mit biolo gischem Material ausgeweitet. Ebenso müssen in einem Forschungsprojekt die Risiken für die teilnehmenden Personen ausgewiesen und gegen den erwarteten Nutzen abgewogen werden. Mehr Informationen unter: www.bag.admin.ch › Startseite › Themen › Krankheiten und Medizin › Forschung am Menschen › Bundesgesetz Deutschland ist nun gefordert, die europäische Richtlinie in nationales Recht umzusetzen und die Ausbildung zum Hebammenberuf zu gestalten und weiterzuentwickeln. Mehr Informationen unter: www.hebammenverband.de Handbuch Sozialwesen Schweiz Deutsche Hebammen ausbildung wird an die europäische angeglichen Für die Ausbildung zur Hebamme soll zukünftig eine zwölfjährige allgemeine Schulbildung als Zugangsvoraussetzung gelten. Das wurde unlängst in der EURichtlinie 2005/36/EG zur Anerkennung von Berufsqualifikationen in erster Lesung im Europäischen Parlament beschlossen. Darüber hinaus wurden noch zahlreiche weitere Bestimmungen zur Aus- und Weiterbildung von Hebammen festgelegt. Die Direktive, die eine Vereinheitlichung und generelle Anerkennungsmöglichkeiten von europäischen Berufsqualifikationen im europäischen Raum zum Ziel hat, legt unter anderem den gemeinsamen Rahmen für die Hebammenausbildung innerhalb Europas fest. Nebst den Zugangsvoraussetzungen für die Hebammenausbildung geht es bei der EU-Regelung unter anderem auch um den europäischen Berufsausweis und das IMI-Meldesystem, ein ITgestütztes Netzwerk zum Informationsaustausch zwischen öffentlichen Stellen im Europäischen Wirtschaftsraum, das künftig auch für Hebammen genutzt werden soll. Der Deutsche Hebammenverband fordert seit Jahren eine Akademisierung der Hebammenausbildung, die in 24 von 27 EU-Ländern Standard ist. Die Heraufsetzung der Schulbildungsanforderung von 10 auf 12 Jahre ist hierfür die Voraussetzung. rung haben. Sichtbar werden die Besonderheiten des Schweizer Sozialwesens exemplarisch verdeutlicht an den Sozialversicherungen, der öffentlichen und privaten sozialen Dienste sowie der Sozialen Arbeit als Profession und Disziplin. Auch in den Beiträgen zu den aktuellen sozialen Problemlagen und den darauf zielenden Konzepten wie z. B. Subsidiarität, Integration, Lebensqualität, Staatlichkeit und Zivilgesellschaft, Effizienzund Wirkungsorientierung, Prävention, Eigenverantwortung und Selbstbestimmung kommen die Besonderheiten des Schweizer Sozialwesens zum Ausdruck. Das Handbuch ist ein unentbehrliches Nachschlagewerk für alle, die sich mit dem Sozialwesen auseinandersetzen. Es dient Fachleuten aus dem sozialen Bereich, Politikerinnen und Politikern, Studierenden, Medienschaffenden und weiteren interessierten Personen. Mehr Informationen unter: www.haupt.ch Fachpersonen aus den Organisationen des Schweizer Sozialwesens sowie Wissenschaftler und Wissenschaftlerinnen aus Hochschulen zeigen in diesem Buch, welchen Einfluss politische Entscheide auf die Lebensverhältnisse der Bevölke- Riedi, Anna Maria/Zwilling, Michael/Meier Kressig, Marcel/Benz Bartoletta, Petra/Aebi Zindel, Doris (Hrsg.) Handbuch Sozialwesen Schweiz, 2013 (1. Auflage), Haupt, 526 Seiten, 19 Abb., 21 Tab., CHF 59.– ISBN 978-3-258-07822-9 SGGG-Expertenbrief Nr. 41: Tokolytika bei vorzeitiger Wehentätigkeit Frühgeburten machen ca. 75 % der gesamten perinatalen Mortalität und ca. 50 % der Langzeitmorbidität aus. Oft ist es schwierig, Schwangere mit einem hohen Risiko für eine drohende Frühgeburt frühzeitig zu identifizieren. Etwa 90 % der Frauen, die sich mit Kontraktionen vorstellen, gebären nicht innerhalb der nächsten sieben Tage und etwa 75 % der Frauen erreichen ohne Tokolyse oder andere Therapien den Geburtstermin. Viele Schwangere mit vorzeitiger Wehentätigkeit werden somit «über behandelt», so dass es das Ziel sein muss, die wirklich gefährdeten Frauen zu identifizieren, um unnötige, kost spielige Interventionen zu vermeiden. Nur die rechtzeitige Erkennung einer drohenden Frühgeburt ermöglicht ein risikospezifisches Management, die Sta- bilisierung der Schwangeren und die Verlegung in ein Perinatalzentrum. Rund ein Drittel aller Frühgeburten sind medizinisch indiziert (Präeklampsie, Intrauterine Wachstumsretardierung etc.). Rund 40 – 45 % treten nach vorzeitigen Wehen auf und weitere 30 % nach vorzeitigem spontanem Blasensprung vor 37 SSW. Die Empfehlungen der SGGG beziehen sich vorwiegend auf die beiden letztgenannten Gruppen. Der Expertenbrief Nr. 41 ist in Deutsch in der Ausgabe 3/2013, forum gynécologie Suisse, erschienen. In Französisch erscheint er in der Ausgabe 4/2013. Mehr Informationen unter: sggg.ch/de/members_news/1005 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 27 Dossier Frauen- und Kindesschutz – die Chancen in der Hebammenarbeit Interview mit Inge Loos, Bern Frau Loos, Hebammen stehen in ihrer Arbeit in sehr direk tem Kontakt mit den werdenden Müttern und Vätern und erleben so den veränderten Alltag, die daraus entstehende Probleme der Paare und auch die direkt von Gewalt betroffenen Menschen aus nächster Nähe. Wie werden angehende Hebammen im Bereich «Häus liche Gewalt und Gewalt an Kindern» ausgebildet? An allen Fachhochschulen wird häusliche Gewalt während des Hebammenstudiums behandelt, sicherlich auf unterschiedliche Art und Weise, da kein einheitliches Curriculum existiert. An der Berner Fachhochschule werden die Studierenden schon im ersten Studienjahr mit der Gesundheitsgeschichte [ 1 ] dazu angeregt, sich mit dem Thema auseinanderzusetzen. Sie üben, sensible Fragen zur sozialen Situation, zu Migration, zur Partnerschaft, zum Gesundheitsverhalten und zum Umgang mit Konflikten sowie zur häuslichen Gewalt zu stellen. Sie lernen, ihrem Ausbildungsstand entsprechend, wie sie mit bedenklichen Antworten umgehen können. Weiter werden die kommunikativen Grundlagen vermittelt [ 2 ], die bei von Gewalt Betroffenen besonders wichtig sind, damit die Frauen sich öffnen und über ihre Situation reden können. Im zweiten Studienjahr widmen wir eine Woche speziell diesem Thema. In Vorlesungen, Seminaren, Fachforen und Skillstrainings werden Hintergrundwissen vermittelt, Handlungsabläufe trainiert und die Selbstreflexion gefördert. Fachpersonen im Gesundheitswesen sprechen häusliche Gewalt oft nicht an, weil sie selbst davon betroffen waren, Schuldüberzeugungen nicht reflektieren oder denken, dass Interventionen nichts verändern. Die Studierenden sollten sich dieser Einstellungen und Gefühle schon während des Bachelorstudiums bewusst werden, damit Angst oder Ohnmachtsgefühle überwunden werden können. Ebenfalls behandelt wird, wie wir vorgehen sollten, wenn wir selber von Gewalt durch Angehörige betroffen sind. Zudem wird in Kommunikationstrainings zu Konfliktlösung und häuslicher Gewalt die Möglichkeit geboten, das eigene Gesprächsverhalten in lebensnahen Praxissituationen zu überprüfen. 28 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 Gewalterfahrungen werden auch im Kontext anderer Themen des zweiten Studienjahres, wie Frühgeburtlichkeit, Migration, psychische Gesundheit, Gesundheitsverhalten oder Berufsrecht aufgegriffen. Diese Verknüpfung soll den Studierenden zeigen, welche Bedeutung häusliche Gewalt mittel- und langfristig für die Gesundheit der ganzen Familie hat und welche Verantwortung sie als Fachpersonen haben. Die Zusammenarbeit mit anderen Berufsgruppen, Fachstellen und Behörden hat in der Betreuung von gewaltbetroffenen Frauen einen besonderen Stellenwert. Mutter und Kind können akut gefährdet sein und in der Regel kann das Problem nicht kurzfristig gelöst werden. Darum ist es wichtig, in der Praxis in einem bestehenden Netzwerk zu arbeiten, auf das jederzeit zugegriffen werden kann. Wir sind keine Spezialistinnen für die Betreuung von gewaltbetroffenen Menschen, erhalten aber Hilfe von Gewaltpräventionsstellen, Opferberatung, Polizei oder Frauenhäusern. Wenn ich diese Fachleute persönlich kenne und ihre Telefonnummern zur Hand habe, wird die Arbeit leichter. Im dritten Studienjahr vertiefen die Studierenden das Thema selbstständig in Fallbesprechungen, Projekten oder in der Bachelor-Thesis. Es geht darum, die systemischen Aspekte der häuslichen Gewalt kennenzulernen und Konsequenzen für die eigene Praxis zu ziehen. Inge Loos Hebamme und Pflegewissenschaftlerin, Dozentin Bachelorstudiengang Hebamme, Berner Fachhochschule (BFH) [email protected] Editorial Reicht das Studium aus, um mit betroffenen Frauen arbeiten zu können? Meines Erachtens bieten wir während des Studiums die Grundlagen für den Kompetenzerwerb zum Umgang mit häuslicher Gewalt an. Der nächste Schritt ist die Anwendung in der Praxis. Genauso wie für die Begleitung einer Geburt braucht es während der Praktika Vorbilder, an denen sich die Studierenden im Umgang mit häus licher Gewalt orientieren können und die von Ihnen fordern, häusliche Gewalt zu erfassen und adäquat zu intervenieren. Im Moment gibt es wenige Vorbilder und Möglichkeiten, das Gelernte anzuwenden. Darüber beklagen sich auch die Studierenden. Handlungspläne gibt es heute schon für den Fall, wenn eine Frau oder ein Kind verletzt wurden. Dann setzen die Forensik, Behandlung und die tertiäre Prävention ein. Wir sollten aber gefährdete Frauen und Familien frühzeitig erkennen und ihnen Unterstützung anbieten können. Darum sollte es zukünftig in allen Spitälern und in der freien Praxis selbstverständlich sein, nach häuslicher Gewalt zu fragen. Hilfreich könnte sein, wenn sich die geburtshilflichen Berufsverbände auf ein gemeinsames Vorgehen zur Erhebung, Prävention, Intervention und Implementierung einigen könnten. Die SGGG [ 3 ] hat 2009 einen Leitfaden herausgebracht, der nebst Hintergrundinformationen auch hilfreiche Dokumentationsvorlagen bietet. Er enthält jedoch keine Implementierungsstrategie. Der SHV hat einen Punkt zur häuslichen Gewalt in das geburtshilfliche Dossier aufgenommen. Aufdeckende Fragen zu Migration, Alkoholkonsum des Partners oder Konfliktfähigkeit der Familie fehlen jedoch. In den Spitaldossiers fehlen die Fragen zu häuslicher Gewalt in der Regel vollständig. Das bedeutet für die frei praktizierende Hebamme, die beispielsweise mit dem SHV-Dossier arbeitet, dass sie selbst Fragen formulieren muss, mit denen sie Frauen ansprechen kann. Das reduziert die Wahrscheinlichkeit, zutreffende Antworten zu erhalten. In einer Studie von Covington et al. [ 4 ] wurde nämlich nachgewiesen, dass individuell formulierte Fragen weniger Gewalt aufdecken als standardisierte direkte Fragen. Eine Untersuchung von Sagrestano et al. [ 5 ] zeigt zudem, dass für die Gewalterhebung eine Frage nicht ausreicht, sondern differenziert gefragt werden sollte. Welche Konsequenzen hätte eine Leitlinie zur Gewaltprävention für die Arbeit? Die SHV-Statistiken der letzten Jahre und die Erfahrungen in der Praxis zeigen, dass die bisherigen Massnahmen nicht ausreichen. Eine interprofessionelle Leitlinie zu häuslicher Gewalt, die von Hebammen, Gynäkologie und Neonatologie unter Mitarbeit von Gewaltfachleuten und Betroffenen erarbeitet wird, könnte zu einem Konsens der Berufsgruppen führen, die Erhebung von häuslicher Gewalt als obligatorisch zu erklären. Ein nächster Schritt wäre die generelle Implementierung der Empfehlungen in die Praxis. Das bedeutet, dass die Gewaltprävention in die Zielsetzung der Organisationen (Spital, Geburtshaus, freie Praxis) aufgenommen werden müsste. In der Folge sind strukturelle Anpassungen notwendig. Die Dossiers müssten mit den psychosozialen Fragen erweitert werden. Die Zeit für die Erhebung Anne-Sophie Rijckaert Ausbildende Hebamme HESAV Lausanne Liebe Leserin, lieber Leser Die Forschungsergebnisse liegen vor. Häusliche Gewalt kann in der Schwangerschaft entstehen oder sich in dieser Lebenssituation verschlimmern. Die Folgen für die Frau, das Kind und die Familie sind gravierend. Es ist ein offenes Geheimnis: Die Schwangerschaft kann Krisen auslösen und verletzlich machen. Es ist eine sehr emotionale und verunsichernde Zeit, sowohl für die Frau als auch für ihren Partner. Die Schwangerschaft bietet daher eine Gelegenheit, Gewalt wahrzu nehmen und zu intervenieren. Uns Hebammen eröffnet sich während dieser Zeit die Möglichkeit, die Paare regelmässig zu sehen und eine vertrauensvolle Beziehung aufzubauen. Es sind diese persönlichen Kontakte, die einen Einblick in den Alltag der schwangeren Frau ermöglichen. Stiftungen wie z.B. die Pro Fa sowie geburtshilfliche Dienste im Kanton Waadt haben dies erkannt. Seit mehreren Jahren stellen sie ein Instrumentarium zur Verfügung, welches es Fachpersonen aus dem Gesundheitsbereich erlaubt, gewaltbetroffene schwangere Frauen zu beraten und zu betreuen. Diese komplexe interdisziplinäre und berufsübergreifende Arbeit beginnt nun erste Früchte zu tragen. Leider zeigen die Studien aber auch, dass Fachpersonen schwangere Frauen und ihre Partner selten auf dieses heikle Thema ansprechen. Dies, obwohl es auch zu den Aufgaben der Hebammen gehört, die angehenden Eltern auf die Veränderungen, die sich durch die Schwangerschaft und das neue Leben als Familie ergeben, vorzubereiten und sie für die damit einhergehenden Probleme zu sensibilisieren. Es ist also wichtig, dass möglichst alle Hebammen in diesem Bereich geschult werden und die nötigen Kompetenzen erwerben. Sie haben diese Zeilen gelesen und sind damit auf das Thema aufmerksam geworden – ein wichtiger erster Schritt. Diese Ausgabe der Hebamme.ch gibt Ihnen viele Informa tionen und wertvolle Hinweise mit, für die es in Ihrem Hebammenkoffer sicher noch Platz hat … Herzlich, Anne-Sophie Rijckaert 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 29 Dossier und Interventionen sollte, genau wie eine Impfung, abgerechnet werden können. Zudem sollte das Personal im Umgang mit häuslicher Gewalt geschult werden, damit die Handlungsempfehlungen sicher umgesetzt werden. Da auch viele Migrantinnen von häuslicher Gewalt betroffen sind, ist der obligatorische Einbezug von Dol metscherinnen sehr empfehlenswert, weil ohne sie die Themen nicht besprochen werden können. Wenn wir Angehörige übersetzen lassen, fördern wir eigentlich das Schweigen über Gewalt. Es empfiehlt sich auch, die psychosoziale Situation der Frauen bereits während der Schwangerschaft abzuklären. Dann ist die Bereitschaft gross, für die eigene Gesundheit und die des Kindes etwas am Leben zu verändern. Dann kann auch die Konflikt fähigkeit des Paares und ihr Kommunikationsverhalten abgeklärt werden. Mittlerweile gibt es fast in allen Kantonen Beratungsstellen, die Lernprogramme für gewalttätige Menschen anbieten. Das Thema ist komplex und alles spricht für eine kontinuierliche Betreuung über die Geburt hinaus, die von Hebammen, in Zusammenarbeit mit anderen Fachpersonen geleistet werden kann. Heute ist es noch üblich, dass die Mehrheit der Frauen erst ab der Geburt von einer Hebamme betreut wird. Dann und im Frühwochenbett stehen aber die körperlichen Prozesse und die Kinderversorgung im Vordergrund. Die entsprechenden Hebammenleistungen werden auch nur dafür in den ersten zehn Tagen regulär von den Krankenkassen übernommen. Wir wissen aber, dass die familienbelastenden Probleme erst später auftreten, wenn Erschöpfungszustände, Schreikinder oder Beziehungsprobleme zu Aggression und Gewalttätigkeit führen. Den betroffenen Frauen fehlt oft die Energie, sich frühzeitig Hilfe zu holen. Es sollte also eine vertraute Person erreichbar sein, wie die Hebamme, die Hausbesuche macht. Das ist die Chance der Hebammenbetreuung im Spätwochenbett, die in die Grundversorgung aufgenommen werden sollte. In Deutschland wurden speziell für die Versorgung gefährdeter Frauen Familienhebammen ausgebildet, die in der Schwangerschaft und bis zum ersten Lebensjahr des Kindes die Familien begleiten. Die Evaluationen zeigen, auch im Vergleich mit anderen Betreuungsmodellen, erfreulich positive Veränderungen in den Familien. In der Berufsdefinition der Hebamme steht: «Die Arbeit der Hebamme umfasst präventive Massnahmen». Was ist in diesem Themenbereich darunter zu verstehen? Kinder erfahren zum ersten Mal mit der Geburt, ob sich das Leben «da Draussen» sicher und geborgen anfühlt, oder ob es mit Schmerzen, Angst oder Gewalt verbunden ist. Ich denke, wenn wir immer weiter daran arbeiten, wie wir die Geburt humaner machen, wie wir die Frauen stärken und wie wir Männer in die Fürsorge einbinden können, leisten wir wichtige Präventionsarbeit. In der Praxis habe ich mit einigen Frauen gearbeitet, die offenbar zum ersten Mal in ihrem Leben eigenständig Entscheidungen für ihr Leben treffen durften und darüber sehr glücklich 30 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 waren. Ich habe auch Männer erlebt, die plötzlich ganz sanft und ruhig werden konnten, wenn sie auf ihre Angst angesprochen wurden oder ihnen gezeigt wurde, dass Probleme auch friedlich gelöst werden können. Das sind sehr wichtige Aspekte der primären Prävention. Unser Handwerk und die Fähigkeit, die Bedürfnisse und Gefühle der anderen wahrzunehmen und adäquat mit ihnen darüber zu reden, spielt darin eine grosse Rolle. In der sekundären Prävention müssen wir uns darüber im Klaren sein, dass wir den Auftrag haben und mutig sein sollten, Frauen und Männer über Teilbereiche ihres Lebens zu befragen, die bis vor noch nicht allzu langer Zeit der Privatsphäre zugeordnet wurden, also tabu waren. Menschen reagieren sensibel auf Fragen zur Partnerbeziehung, zur finanziellen Situation, zum eigenen Alkoholkonsum oder dem des Partners, zum Umgang mit Konflikten oder konkret zur häuslichen Gewalt. Wenn wir begründen können, warum wir fragen und erklären, dass alle Frauen danach gefragt werden, ist die Bereitschaft gross, sich auf die Themen einzulassen. Die Begründung der Fragen und der respektvolle Umgang mit den Antworten zeigt den Frauen, wo sie hinschauen müssen, um sich zu schützen. Werden Probleme festgestellt, steht die lösungsorientierte und motivierende Arbeit im Vordergrund, in die bei Bedarf andere Fachpersonen einbezogen werden. Eine grosse Bedeutung hat auch die Beobachtungsgabe. Wir können im Verhalten der Familienmitglieder zueinander erkennen, wie sie miteinander umgehen und Handlungsbedarf ausmachen. Das zeigt sich gut im Wochenbett, wenn schon andere Kinder da sind und auch der Vater anwesend ist. Von der eigenen Beobachtung ausgehend können die Beteiligten danach gefragt werden, wie sie die Situation erlebt haben. Im Gespräch kann dann das Verhalten, dessen Bedeutung und die emotionalen Reaktionen gut mit zirkulären Fragen erörtert werden (was löst es bei Ihnen aus, wenn Ihr Mann / Ihre Frau …). Es kann auch abgeklärt werden, welche weitere Hilfe empfohlen werden kann. Einigen Familien fällt es schwer, die verschiedenen Bedürfnisse unter einen Hut zu kriegen. Die Mitglieder anzuregen, darüber konstruktiv zu reden, ist oft der erste Schritt, um schwerwiegendere Folgen abzuwenden. In der tertiären Prävention, wenn eine Frau eine Gewaltform erlebt hat oder die Möglichkeit beststeht, dass sie in Zukunft wieder misshandelt, gedemütigt oder erniedrigt wird, steht sicher der Schutz der Frau und des (ungeborenen) Kindes im Vordergrund. Informationsmaterial darüber kann bei kantonalen Polizeidirektionen bestellt werden. Die Notfallkarte für häusliche Gewalt gibt es in vielen Sprachen und sollte überall gut sichtbar ausgelegt sein, wo Frauen betreut werden. Diese schriftlichen Unterlagen signalisieren: hier kennen sie das Problem, hier kann ich Hilfe erwarten. Möchte eine Frau bei der Erhebung der Gesundheitsgeschichte nicht über häusliche Gewalt reden, ist es auch hier hilfreich, die Gesprächstechniken des motivierenden Interviews zu kennen. Die Methode beruht auf der Haltung, dass ich als Fachperson sehr an der Veränderung der Lebenslage der Frau interessiert bin. So kann ich zum Beispiel in dieser Situation um das Einverständnis bitten, sie bei der nächsten Konsultation wieder darauf ansprechen zu dürfen. Für einige Frauen ist das ernsthafte Interesse der Fachperson der Grund, später selbst darüber sprechen zu wollen. Wichtig ist das Bewusstsein darüber, dass wir die Situation der Frauen nicht ändern können. Wir können sie aber darin stärken, sich selbst zu helfen. Wenn ich im Verlauf der Konsultation sehe, dass Verletzungen sichtbar sind oder das Verhalten der Frau auf häusliche Gewalt hindeutet und sie auf Nachfragen wenig einleuchtende Erklärungen dafür hat, kann ich von meiner Einschätzung der Situation ausgehen. Ich kann meine Beobachtung und meine Besorgnis der Frau mitteilen. Viele Frauen, die Gewalt erleben, kennen dieses Interaktionsmuster seit ihrer Kindheit. Ihnen wurde das Gefühl vermittelt, Gewalt gehört zum Leben, das ist die Art, wie Zuwendung gezeigt wird. Darum können die Frauen nicht oft genug hören, dass es Unrecht ist, was ihnen geschieht. In welchen Situationen muss die Hebamme dringend handeln und Dritte miteinbeziehen (Anlaufstelle Kinder schutz, Polizei?)? Wenn ich erlebe, dass Gewalt angewendet wird, gilt für mich dasselbe, wie für alle Bürgerinnen und Bürger, dann muss die Polizei eingeschaltet und die Frau in Sicherheit gebracht werden. Wenn ich nicht direkt Zeugin bin steht im Vordergrund, selbst ruhig zu bleiben, den Überblick zu behalten und die Frau zu befähigen, für sich (und die Kinder) eine sichere Zukunft zu planen und den Weg auch zu gehen. Wenn wir voreilig intervenieren, können wir die Frau zusätzlich gefährden. Wenn nach unserer Einschätzung Behörden eingeschaltet werden sollten, ist es empfehlenswert, sich von der Frau von der Schweigepflicht entbinden zu lassen. Sie muss dann aber wissen, wo sie in Sicherheit ist oder wie sie dafür sorgen kann. Entbindet mich die Frau nicht von der Schweigepflicht, kann ich mich vom Kantonsarzt entbinden lassen. Das ist ein kritischer Punkt, denn wenn ich ohne Einverständnis handle, ist das Vertrauensverhältnis wahrscheinlich gestört und die weitere Zusammenarbeit gefährdet. Es muss also immer abgewogen werden, was im Moment das richtige Verhalten ist, um Mutter und Kind zu schützen. Wenn Kontakte zu Opferberatungsstellen, Frauenhäusern oder Gewaltpräventionsstellen bereits aufgebaut wurden, fällt es leicht, dort schnelle Hilfe für Entscheidungen zu finden. Die rechtlichen Vorgaben sind kantonal geregelt und können in der Regel bei den Polizeidirektionen abgerufen werden. Die Schweigepflicht gilt immer auch anderen Fachpersonen gegenüber. Mit ihnen kann ich mich über das weitere Vorgehen beraten, wenn ich die Angaben anonymisiere. Wenn immer möglich, sollte die Frau befähigt werden, sich und ihr Kind zu schützen, natürlich mit Hilfe der Organisationen und der Mittel, die zur Verfügung stehen. Literatur 1 Berner Fachhochschule und Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (Hrsg.) (2013) Skills für Hebammen 1. Schwangerschaft. Bern: hep-Verlag 2 Loos I (2008) Grundlagen der professionellen Kommunikation. Die Frau als Expertin für ihr Leben anerkennen. Hebamme.ch, 2, 10–11 3 Schweizerische Gesellschaft für Gynäkologie und Geburtshilfe (2009) Leitfaden Häusliche Gewalt. Verbesserung der Betreuung betroffener Frauen. Abgerufen unter www.sggg.ch/files/Leitfaden_ Haeusliche_Gewalt.pdf 4 Covington D. L., Diehl S.J., Wrighr B. D., Piner M. H. (1997) Assessing for violence during pregnancy using a systematic approach. Maternal and Child Health Nursing. 1 (2), 129–133. 5 Sagrestano L. M., Rodriguez A. C., Doll D., Bieniarz A., Greenberg A., Castro L., Nuwayhid B. (2002) A comparison of standardized measures of psychosocial variables with single-item screening measures used in an urban obstetric clinic. JOGNN. 31 (2), 147–155. Weiterführende Literatur Fachstelle für Gleichstellung Stadt Zürich u. a. (Hrsg.) (2007). Häusliche Gewalt erkennen und richtig reagieren, Handbuch für Medizin, Pflege und Beratung. Bern: Hans Huber, 221–252. Links Eidgenössisches Büro für die Gleichstellung von Mann und Frau: Informationen, Gesetzgebung, Beratungsstellen www.ebg.admin.ch › Themen › Häusliche Gewalt Polizeidirektion Kanton Bern: Informationen, Broschüren, Notfallkarten www.pom.be.ch › Die Direktion › Über die Direktion › Dossiers › Häusliche Gewalt Kontakt Inge Loos Hebamme und Pflegewissenschaftlerin Dozentin Bachelorstudiengang Hebamme [email protected] Berner Fachhochschule (BFH) Fachbereich Gesundheit Bachelorstudiengang Hebamme Murtenstrasse 10, 3008 Bern T +41 (0) 31 848 35 68 www.gesundheit.bfh.ch Die Fragen stellte Wolfgang Wettstein, Redaktor Hebamme.ch 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 31 Fokus Das Kindswohl schützen – praktische Hinweise Kinder im ersten Lebensjahr sind in der einen oder anderen Form am meisten Misshandlungen ausgesetzt, dies zeigt die kürzlich veröffentlichte Statistik 2012 der Schweizerischen Gesellschaft für Pädiatrie [ 1 ]. So waren fast die Hälfte aller vernachlässigten Kinder und jedes fünfte körperlich misshandelte Kind jünger als ein Jahr. Welche Formen von Kindesmisshandlung gibt es? Was kann dagegen unternommen werden? Diesen Fragen soll im folgenden Artikel nachgegangen werden. Renate Schlaginhaufen, Zürich Stellen Sie sich folgende Situation vor: Eine Berufskollegin erzählt Ihnen von einer Frau, die sie durch die Schwangerschaft begleitet. Diese Frau hat während der gesamten Schwangerschaft (es ist ihre erste) ausser einem CGT keinen Ultraschall oder weitere Untersuchungen machen lassen, weil sie das Kind vor «unnötigen Strahlen» schützen wollte. Eine Entbindung in einem Spital kommt für die Schwangere nicht in Frage – sie und ihr Mann möchten eine Hausgeburt. Beide Eltern sind strenge Veganer. Die Blutwerte der Mutter sind, soweit sie der Hebamme bekannt sind, aus schulmedizinischer Sicht, aber nicht aus Sicht der Mutter, behandlungsbedürftig. ( 32 Protéger le bien-être de l’enfant – Conseils pratiques La maltraitance peut commencer dès le début de la grossesse avec la prise de produits toxiques (alcool, médi caments, drogues). Plus tard, le nourrisson risque d’être victime de maltraitance physique mais aussi psychique, voire sexuelle, ou encore de négligence. Que faire dès qu’un soupçon apparaît? Il faut retenir quatre points essentiels: Prendre au sérieux tout incident – Chercher de l’aide autour de soi – Agir prudemment – Ne pas agir en solo. Le nouveau droit pour la protection de l’enfant et de l’adulte, en vigueur depuis le 1er janvier 2013, institue une Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) un peu partout en Suisse. Cette instance entre en scène dès qu’il y a menace pour le bien-être de l’enfant. En cas de soupçon, il convient d’informer – de préférence par écrit – l’APEA la plus proche, en présentant de manière factuelle les observations faites. Les parents seront alors convoqués et confrontés aux faits décrits. Ils pourront s’expliquer et, au besoin, des mesures de protection seront prises. Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 Das Paar wohnt in ländlicher Umgebung und hat hier, weil es erst kürzlich in die Schweiz gezogen ist, keine Freunde oder Verwandte. Nun ist das Kind 14 Tage über Termin, die Mutter hat, ausser durch die Hebamme, keine weitere medizinische Unterstützung und möchte, wenn nötig, solche auch nicht beanspruchen. Nach eigenen Aussagen geht es ihr gut und dem Baby auch. Ihre Kollegin macht sich Gedanken, ob es dem Baby wirklich so gut geht, und überlegt, ob sie handeln müsste. Was würden Sie ihr raten? Liegt hier eine Gefährdung des noch ungeborenen Kindes vor? Kindeswohl und Kindesmisshandlung Die Frage, ob es sich um Kindesmisshandlung handelt, kann nur beantwortet werden, nachdem auch die Frage, was eigentlich das Kindeswohl ist, beantwortet wurde. Hier beginnen die Schwierigkeiten. Weder die Weltgesundheitsorganisation (WHO) noch das Schweizerische Zivilgesetzbuch (ZGB) bieten eine klare Definition. Es heisst lediglich, dass «das Kindswohl der Inbegriff aller begünstigenden Lebensumstände ist, die dem Kind zu einer guten und gesunden Entwicklung verhelfen.» Diese allgemein gehaltene Formulierung ist jedoch in einer Gesellschaft mit vielfältigen Lebensweisen und Lebensstilen nicht gerade hilfreich. Misshandlung wird durch die WHO wie folgt definiert: Kindsmisshandlung ist die nicht zufällige, bewusste oder unbewusste körperliche und / oder seelische Schädigung durch Personen (Eltern, andere Erziehungsberechtigte, Dritte), Institutionen und gesellschaftliche Strukturen, die zu Verletzungen, Entwicklungshemmungen oder zum Tode führt. Aber kann man bei einem ungeborenen Leben bereits von Misshandlung sprechen? Hierzu braucht es vorab einige grundsätzliche Überlegungen. Wann beginnt Kindsschutz? In der Schwangerschaft bedeutet Kindesmisshandlung heute in erster Linie die Einnahme toxischer Substanzen (Alkohol, Medikamente, Drogen), die dann über die Nabelschnur den Fetus erreichen und diesen schädigen können. Laut neueren Erkenntnissen hat häusliche Gewalt bereits in der Schwangerschaft Auswirkungen auf das Heran reifen des Kindes. So sind diese Kinder in ihrem weiteren Leben unsicherer und überdurchschnittlich gefährdet, psychische Krankheiten zu entwickeln. Dies drückt sich selbst in Veränderungen von Regulationsmechanismen der Gen-Expression aus. [ 1 ] Nun hat eine am Stadtspital Triemli in Zürich durchgeführte Befragung [ 2 ] bei allen Frauen, die dort während eines Jahres behandelt wurden, gezeigt, dass jede zehnte Frau schon auf die eine oder andere Weise Opfer häuslicher Gewalt geworden ist. Wenn man bedenkt, dass ein Teil davon schwanger war, kann man aufgrund der gewonnenen Erkenntnisse davon ausgehen, dass die durch den Stress veränderte Hormonlage auch Einfluss auf das Gedeihen des Kindes hatte. In diesem Feld wird in den nächsten Jahren noch vertieft geforscht und die zusätzliche Evidenz wird vermutlich dazu führen, dass der Kindesschutz zeitlich früher angesetzt wird. Dadurch wird dies ein Thema, bei dem Hebammen unbedingt zu den ersten Ansprechpartnerinnen gehören. Kindsschutz im Säuglings- und Babyalter Sowohl die Zahlen der gesamtschweizerischen Statistik der Kinderspitäler [ 3 ] als auch unserer internen Statistik zeigen, dass Babys und Säuglinge besonders gefährdet sind, Opfer körperlicher Misshandlungen zu werden. Die wichtigsten Formen von Kindesmisshandlung sind: – Körperliche Misshandlung – Vernachlässigung – Psychische Misshandlung – Sexueller Missbrauch Körperliche Misshandlung Das Spektrum der körperlichen Misshandlungen ist breit und ich will besonders auf das Schütteln eingehen, weil es unter Umständen gravierende Folgen für das Kind haben kann. Das «Schütteltrauma» verläuft in 25 Prozent der Fälle tödlich, wenn Kinder (Säuglinge sind besonders gefährdet) am Thorax (oder an den Oberarmen) mit beiden Händen gefasst und geschüttelt und unter Umständen dann noch auf das Bett oder einen harten Untergrund geworfen werden. Besonders gefährdet sind Schreibabys oder Kinder mit Behinderungen, zu denen die Mütter/ Väter keine oder nur schlecht eine Beziehung aufbauen können. Es wird ab und zu die Meinung geäussert, dass der Begriff der körperlichen Misshandlung durch häusliche Gewalt ersetzt werden müsste. Dem ist entgegenzuhalten, dass körperliche Misshandlung nicht immer in der Familie, sondern auch in Institutionen, wie zum Beispiel Krippen oder Kindergärten durch deren Mitarbeiter/-innen begangen wird. Bei häuslicher Gewalt kommt es jedoch nicht selten vor, dass Mütter ihre Kinder als Schutzschilder benutzen. So ist etwa zu hören: «Mein Mann schlägt mich nie, wenn ich mein Baby auf dem Arm habe.» Dann wird häufig angefügt, das Schlagen von Kindern finde nicht statt, der Konflikt eskaliere «nur» zwischen Vater und Mutter. Langzeitbeobachtungen zeigen jedoch, dass diese angebliche «Schonung» des Kindes eher früher als später endet. Unabhängig davon ist es für das Kind schon eine bedrohli- Renate Schlaginhaufen, Sozialarbeiterin FH, arbeitet seit mehr als 20 Jahren im Bereich Kindesschutz. Seit 2003 ist sie Mitglied der Kinderschutzgruppe des Kinderspitals Zürich. [email protected] Die Kinderschutzgruppe der UniversitätsKinderk liniken Zürich ist die älteste Kinderschutzgruppe der Schweiz. Seit 1969 werden dort Privat personen, Ärzte und andere Fachpersonen in Fragen des Kindesschutzes beraten. Seit 1994 ist die Kinderschutzgruppe auch als Opferberatungsstelle des Kantons Zürich anerkannt. Mehr Informationen unter: www.kinderschutzgruppe.ch che Situation, wenn sich die primären Bezugspersonen gegenseitig anschreien. Die Atmosphäre von Gewalt löst bei Kindern massive Ängste aus. Vernachlässigung Gerade für Säuglinge und Kleinkinder kann Vernachlässigung sehr schnell sehr bedrohlich werden. Kinder können dabei sowohl in ihren körperlichen Bedürfnissen (Nahrung, Pflege) als auch in ihren emotionalen Bedürfnissen (Sicherheit, Bindung) vernachlässigt werden. Dabei sind die Grenzen zwischen aktiver und passiver Vernachlässigung oft sehr verschwommen. Hebammen können dabei, gerade wenn sie die Babys ausziehen und den körperlichen Zustand sehen, eine sehr zentrale (Kindesschutz-) Rolle übernehmen. Psychische Misshandlung Säuglinge und Babys können sowohl Opfer direkter psychischer Misshandlungen werden, als auch unter den Folgen psychischer Krankheiten der Eltern leiden. Lange Zeit wurde Letzteres unterschätzt und Kinder oftmals als stabilisierender Faktor bei emotionaler Instabilität oder psychischer Krankheit eines Elternteils betrachtet. Sexueller Missbrauch In der öffentlichen Debatte wird sexueller Missbrauch in der Regel mit älteren Kindern oder mit Jugendlichen in Verbindung gebracht. Der Gedanke, dass auch ein Säugling oder Baby sexuell missbraucht werden könnte, verbietet sich der Vorstellungskraft der meisten Menschen. Dennoch kommt es vor. Meistens wird während 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 33 Fokus des Wickelns oder Badens am Genital des Kindes manipuliert. Dies ist insofern perfide, weil dabei keine grossen Verletzungen entstehen (gerötetes Genital und Po) und der Missbrauch über einen längeren Zeitraum unbemerkt fortgesetzt werden kann. Ein Verdacht entsteht … wie weiter? Am Anfang eines Verdachts steht oftmals ein ungutes Gefühl. Beobachtungen, die sich nicht recht einordnen lassen. Man weiss nicht, was man von einer Situation halten soll. Hier gibt es ein paar Indikatoren, auf die man bei der Einschätzung achten sollte. Dazu zählen körperliche Befunde und / oder Untersuchungsresultate, das Verhalten der Eltern, «das so gar nicht passt», oder besorgnis erregende Aussagen von Dritten. Dies alles sind Zeichen, bei denen man nicht mehr wegschauen sollte. Bei Unsicherheit sind folgende Regeln zu beachten: – Jede Vermutung, jeden Vorfall ernstnehmen! – Rat / Hilfe holen – L angsamer vorgehen führt schneller zum Kindesschutz – Nie alleine vorgehen Misshandlungen, in welcher Form man ihnen auch immer begegnet, erzeugen starke Gefühle. Auch wenn es schwierig ist: bewahren Sie Ruhe, notieren Sie die Auffälligkeiten, so wie Sie sie angetroffen haben. Wichtig sind dabei Datum und Ort des Geschehens. Suchen Sie sich eine Person Ihres Vertrauens, z. B. eine(n) Vorgesetzte(n), mit der Sie Ihre Beobachtungen und Bedenken besprechen und weitere Schritte überlegen können. Folgende Fragen sind hierbei relevant: – Welche Schritte sind für das Kind, das Familiensystem hilfreich? – Wo kann die Familie vernetzt werden? – Ist es noch möglich, mit der Familie in eine Zusammenarbeit zu kommen und sie auf freiwilliger Basis (z. B. mit der Kleinkindberatung) in Kontakt zu bringen? – Muss überlegt werden, eine Gefährdungsmeldung zu machen? Nicht nur an Kinderkliniken, sondern generell gibt es heute kantonal organisierte Kinderschutzgruppen. Diese unterstützen und beraten Fachleute auch anonym bei der Einschätzung von Gefährdungssituationen und bei der Planung des weiteren Vorgehens. Dies kann sowohl telefonisch als auch in einer Sitzung passieren. Die Kinderschutzgruppen bestehen immer aus Fachleuten aus Medizin, Psychiatrie, Psychologie, evtl. Kleinkindberatung sowie Sozialarbeit. Eine KESB wird tätig, sobald sie von einer Gefährdung des Kindswohls erfährt. Die Information über eine vermutete Misshandlung sollte am besten schriftlich erfolgen. Dabei reicht eine kurze Schilderung der gemachten Beobachtungen. Die KESB wird dann in einem ersten Schritt die Eltern einladen und sie mit diesen Beobachtungen konfrontieren, wobei Eltern Gelegenheit erhalten, ebenfalls Stellung zu beziehen. Wenn eine Gefährdung nicht ausgeschlossen werden kann, wird in einem zweiten Schritt eine Jugendhilfeeinrichtung mit der Abklärung beauftragt. Sind die Voraussetzungen gegeben, wird man in einem längeren Prozess versuchen, mit den Eltern eine Lösung zu finden, die einerseits den Eltern gerecht wird und andererseits dem Kindswohl Rechnung trägt. Das Spektrum der Massnahmen reicht dabei von Erziehungsberatung über sozialpädagogische Familienhilfe, welche die Familie vorübergehend zu Hause bei der Alltags planung unterstützt, bis die Situation sich gebessert hat, bis hin zur Platzierung des Kindes in eine geeignete Unterkunft (Pflegefamilie, Institution), wenn die Eltern keinerlei Einsicht bezüglich der besonderen Bedürfnisse eines Kleinkindes zeigen. Doch kommen wir zum anfangs erwähnten Beispiel zurück: Hier war sich die Hebamme sicher, dass die Eltern das Kind nicht willentlich schädigen werden. Zusätzlich hat sie aber, um das Kindswohl abzusichern, die Eltern mit der zuständigen Mütter- und Väterberatung vernetzt, damit noch eine externe Stelle das Kind kontrollieren konnte und um Rückmeldung gebeten, falls sich die Eltern nicht melden würden. In letzterem Fall wird sie in Zusammenarbeit mit einer Kinderschutzgruppe weitere Schritte diskutieren und allenfalls eine Meldung an die KESB erwägen. Literatur 1 Radke et. al, Transformation of Brassica napus L. using Agrobacterium tumefaciens: developmentally regulated expression of a reintroduced napin gene, Department of Biology, Indiana Univerity, Bloomington USA, 1988 2 Projekt «Häusliche Gewalt – wahrnehmen – intervenieren» Frauenklinik Maternité, Stadtspital Triemli Zürich, 2006 3 Schweizerische Gesellschaft für Pädiatrie, Fachgruppe Kinderschutz der schweizerischen Kinderkliniken; Statistik 2012 Websites Was passiert weiter? Die Schweiz hat nebst dem Strafrecht ein ausgesprochen potentes und hilfreiches Zivilrecht. Im Januar 2013 sind in fast allen Kantonen neue Kindes- und Erwachsenenschutzbehörden (KESB) gegründet worden, an die Sie sich ebenfalls wenden können. 34 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 Kinderschutzgruppe Kinderspital Zürich www.kinderschutzgruppe.ch Schweizerische Gesellschaft für Pädiatrie www.swisspaediatrics.org WHO www.who.int › Health topics › Child maltreatment Was hat die Hebamme mit häuslicher Gewalt zu tun? Häusliche Gewalt wird immer noch tabuisiert. Es wird geschwiegen und es wird weggeschaut. Die Betroffenen empfinden sehr häufig Scham darüber. Sie sprechen kaum davon. Mit dieser Tabuisierung geht einher, dass es schwierig ist zu erfassen, wie viele Frauen im Allgemeinen und Frauen in der Mutterschaft häuslicher Gewalt ausgesetzt sind. Eine weitere Hürde zur Erfassung der Betroffenen sind die unterschiedlichen Definitionen von häuslicher Gewalt. So ergibt sich je nach Definition jeweils eine unterschiedliche Prävalenz. Trotz diesen Schwierigkeiten werden Daten erfasst. Sie werden meist in Bandbreiten angegeben, was einer Annäherung an das konkrete Vorkommen gleichkommt. Ruth Forster Fink, Bern Die Weltgesundheitsorganisation (WHO) hat eine Untersuchung in verschiedenen Ländern durchgeführt und dabei erfasst, dass 29 % bis 62 % der Frauen in einer Zeitspanne ihres Lebens von häuslicher Gewalt betroffen waren 1. Die Zahlen der Polizeilichen Kriminalstatistik des Bundesamtes für Statistik (BFS) aus dem Jahr 2 2012 ergeben, dass 39 % der relevanten Straftaten im häuslichen Bereich vorkamen. Gillioz hat 2003 3 auf dem Wochenbett der Universitätsklinik von Genf eine Untersuchung durchgeführt, die bei 206 Frauen eine Häufigkeit von 7–18 % aufwies. Auf Grund all dieser Daten muss davon ausgegangen werden, dass auch in der Schweiz die Prävalenz der betroffenen Frauen in der Mutterschaft zwischen 7 und 18 % liegt. Was heisst das für die Hebammenarbeit? Internationale Leitlinien für das Gesundheitspersonal und die Hebammen sind klar: Alle Frauen sollen nach häuslicher Gewalt gefragt werden, insbesondere die Hebammen, denn sie sehen die Frauen in der vulnerablen Zeit der Mutterschaft, in der die Frau und mindestens ein Kind mitbetroffen ist, ob intrauterin oder bereits geboren. Ramsay 4 kommt aufgrund einer systematischen Literaturanalyse zum Schluss, dass eine zentrale Voraussetzung zum Screening durch routinemässiges Fragen nach Gewalt nicht gegeben ist, denn es gebe keine Evidenz, dass dies letztlich zu einer Verbesserung der Lebensqualität der betroffenen Frauen führe. Jedoch ist die andere Voraussetzung zum Screening gegeben, nämlich die Akzeptanz des Programms durch die Betroffenen. Die Frauen finden es in Ordnung, nach Gewalt gefragt zu werden. Diejenigen, die nicht gewaltbetroffen sind, finden dies nicht störend, und diejenigen, die betroffen sind, akzeptieren es gefragt zu werden, unter der Bedingung, dass die Fachperson geschult ist und dass diese Frage die Sicherheit von der Frau nicht gefährdet 5, 6. Das Royal College of Midwives unterstützt, dass die Frauen nach Gewalterfahrung gefragt werden, verbunden mit der klaren Forderung, dass die Hebamme weiss, wie sie sich verhalten soll, wenn eine Frau deklariert, dass sie häuslicher Gewalt ausgesetzt ist und dass sie die Über- oder Weiterweisungswege sowie die Hilfsangebote kennt 7. Gilt diese Empfehlung auch für die Schweiz und für die frei praktizierenden Hebammen? Prinzipiell kann diese Frage mit Ja beantwortet werden. Dabei gelten die gleichen Bedingungen wie sie auch das Royal College of Midwives fordert. Selbstverständlich muss die Sicherheit für die betreute Frau und für die Hebamme erste Priorität haben. Was tun die Hebammen? Im Geburtshilflichen Dossier des SHV werden unter Prävention folgende Rubriken aufgelistet: Gewalt, Tabak, Alkohol, Medikamente, Thrombose, Beratung Geburt, Ernährung, vorzeitige Wehen, Depression, Vorbereitung Damm, soziale Situation und Verhütung/Sexualität. In der Statistik geben die frei praktizierenden Hebammen an, zu welchen Themen ein Gespräch geführt wurde. Im Rahmen der Masterarbeit Public Health der Autorin wurde in der Statistik von 2005 analysiert, wie häufig Gespräche zu präventiven Aspekten durchgeführt wurden, insbesondere zu «Gewalt» 8. Die Erhebung konnte die Daten von 638 Hebammen einbeziehen, die 30 971 Frauen 9 betreuten. 85,7 % der Hebammen haben angegeben, nie ein «Gespräch zu Gewalt» geführt zu haben, 14,3 % bei manchen Frauen. Total wurde bei 386 Frauen ein «Gespräch zu Gewalt» angege- Ruth Forster Fink Pflegefachfrau, Hebamme, Master of Public Health Dozentin Bachelorstudiengang Hebamme, Berner Fachhochschule Gesundheit [email protected] 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 35 Fokus ben, dies entspricht 1,2 % der insgesamt betreuten Frauen. Eine einzige Hebamme, die 93 ihrer 105 betreuten Frauen (88,6 %) angesprochen hat, trägt fast ein Viertel (24,1%) zur Anzahl aller Gespräche zu Gewalt mit den Frauen bei. Die sechs aktivsten Hebammen zusammen führten mehr als die Hälfte (50,8 %) und 17 Hebammen insgesamt drei Viertel aller Gespräche zu Gewalt. Was bedeuten diese Zahlen? Diese Daten zeigen, dass es ein paar Hebammen gibt, die ihre betreuten Frauen nach Gewalt fragen. Die meisten kommen jedoch dieser Empfehlung nicht nach. Es ist deshalb davon auszugehen, dass nicht alle von Gewalt betroffenen Frauen die ihnen adäquate Betreuung erfahren. Die Entwicklung dieser Daten in den Statistikberichten der frei praktizierenden Hebammen des SHV zeigt, dass es eine leichte Verbesserung des Resultates von 2005 gibt. Aber ein routinemässiges Fragen nach Gewalt, findet nach wie vor nicht bei allen Frauen statt. Statistik- bericht SHV ( 36 Anzahl Geburten Total Gespräch zu Gewalt angekreuzt 2006 36 184 5,0 % 2007 39 365 4,0 % 2008 42 731 4,0 % 2009 46 114 4,2 % 2010 49 484 3,4 % 2011 53 754 3,8 % En quoi une sage-femme peut-elle être impliquée dans la violence domestique? Il est difficile de préciser la prévalence de la violence domestique en Suisse. Sur la base d’enquêtes internationales et nationales, on peut toutefois avancer qu’elle se situe entre 7 et 18 % . Les directives internationales recommandent que des professionnel-le-s de santé suivent régulièrement les femmes victimes de violence, à condition que leur sécurité soit garantie et que les propositions d’aide ainsi que les voies de recours soient clairement définies. Cette recommandation est aussi valable pour la Suisse. La statistique des sages-femmes indépendantes établie par la FSSF relève toutefois que, pour l’année 2005, les entretiens portant sur la violence domestique sont rares. Sur un total de données concernant 638 sages-femmes s’occupant de 30 971 femmes, on comptabilise seulement 1,2 % d’entretiens pour cause de «violence». Six sagesfemmes, les plus actives dans ce domaine, ont ainsi assuré la moitié de ces entretiens. Des formations continues ainsi que des appuis sont dès lors nécessaires pour que les sages-femmes indépendantes puissent agir efficacement dans ce temps de vulnérabilité que constitue la grossesse. Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 In der Literatur wird beschrieben, dass sich das Gesundheitsfachpersonal unsicher und zu wenig gut ausgebildet fühlt, um die Frage nach Gewalt zu stellen. Die Befragten äussern, dass sie nicht wissen wie reagieren sollen, wenn eine Frau häuslicher Gewalt ausgesetzt ist, nicht wissen, an wen sie die Frau weiterweisen können oder dass die Sicherheit für die Frau und für sie als Fachperson nicht gewährleistet sei 10. Es ist anzunehmen, dass frei praktizierende Hebammen in der Schweiz ähnliche oder gleiche Argumente anbringen würden. Welche Massnahmen zu Veränderung braucht es? Eine unkomplizierte Lösung ist die Intervision mit einer vertrauten Fachperson, um Klärung in einer schwierigen Situation zu erlangen. Dadurch kann die Hebamme handlungs- und entscheidungsfähig werden, und weitere Schritte unternehmen. Die Unterstützung und/oder Weiterweisung der Frau kann sich klären. Die frei praktizierenden Hebammen brauchen Unterstützung und Weiterbildung, damit sie sich sicherer fühlen im Umgang mit der Frage zur häuslichen Gewalt und deren Folgen. Eine sinnvolle Variante wäre es, die Weiterbildung interdisziplinär (Hebammen, Mütterberaterinnen und -berater, Ärzte und Ärztinnen) und regional anzubieten. Einerseits wäre das Wissen der Betreuenden im Anschluss etwa gleich, sie würden sich zugleich kennen, was wiederum das gegenseitige Vertrauen stärken könnte und die Weiterweisung der Frau an die adäquate Stelle erleichtern würde. In der Deutschschweiz hat die Maternité des Stadtspitals Triemli Zürich ein Pilotprojekt zu diesem Thema durchgeführt. Das Personal wurde geschult und alle eintretenden Frauen auf den gynäkologischen oder geburtshilflichen Abteilungen wurden nach Gewalterfahrungen gefragt 11. Es ist wünschenswert, dass mehr Kliniken sich diesem Thema annähmen, wodurch das Wissen und die Erfahrung im Umgang mit Gewalt erfahrenden Frauen wachsen und das Gesundheitsfachpersonal und die Hebammen sicherer im Umgang mit dem Thema würden. Die Zusammenarbeit mit anderen Diensten ist in der Schweiz kaum geregelt. Die Hebamme kann auf das berufliche Netz, die ärztlichen Dienste (Hausärztin/Hausarzt, Psychiatrische Dienste, Gynäkologin/Gynäkologe), die Mütter- und Väterberatung, die Sozialdienste oder Fachstellen der Region und/oder des Kantons zurückgreifen. Hilfs- und Unterstützungsangebote, Fachstellen In allen Kantonen gibt es Fachstellen für häusliche Gewalt, die sowohl den betroffenen Personen und als auch dem Gesundheitspersonal zur Verfügung stehen. Die Adressen sind auf der Homepage des Eidgenössischen Büro für die Gleichstellung von Frau und Mann zu finden: www.ebg.admin.ch/themen Ebenso können sich die Frauen an die Polizei, den Sozialdienst, an Opferberatungsstellen, an Fachstellen für Migration, an ein Frauenhaus oder an Beratungs- und Unterstützungsangebote für Partnerschafts- und Fami lienfragen wenden. Die Hebamme kann hier vermittelnd wirken und Angebote aufzeigen. Sie kann sich auch an diese Stellen wenden, wenn sie Unterstützung und weitere Auskünfte in einer schwierigen Situation braucht. Buchtipp Referenzen Eva Schneider 1 Garcia-Moreno: Multi-country study on women’s health and domestic violence. Edited by World Health Organization (WHO). Geneva; 2005. Familienhebammen 2 Z ahlen zu Häuslicher Gewalt in der Schweiz www.ebg.admin.ch/themen 3 Gillioz L, Gramoni R, Margairaz C, Fry C: Responsabilité des professionel-le-s de la santé en matière de la violence à l’égard des femmes. Genève: Editions Médecine & Hygiène; 2003. 4 R amsay J, Richardson J, Carter YH, Davidson LL, Feder G: Should health professionals screen women for domestic violence? Systematic review. Bmj 2002, 325(7359):314. 5 B acchus L, Mezey G, Bewley S: Experiences of seeking help from health professionals in a sample of women who experienced domestic violence. Health Soc Care Community 2003, 11(1):10–18. Familienhebammen. Die Betreuung von Familien mit Risikofaktoren 2013 (3. Auflage), Mabuse, 160 Seiten, CHF 40.–, ISBN 978-3-935964-53-1 6 G loor D, Meier H (Hrsg.): Frauen, Gesundheit und Gewalt im sozialen Nahraum. Repräsentativbefragung bei Patientinnen der Maternité Inselhof Triemli, Klinik für Geburtshilfe und Gynäkologie. Bern: Edition Soziothek; 2004. 7 Royal College of Midwives (London): Position Statement Demestic abuse: Pregnancy, Birth and Puerperium; 2009. 8 Forster Fink R: Der Beitrag der freischaffenden Hebammen zur Gewaltprävention in der Schweiz. Zürich; 2008. 9 Staehelin K, Zemp Stutz E: Tätigkeitserfassung der frei prak tizierenden Hebammen der Schweiz 2005. Schweizerischer Hebammenverband SHV; 2005. 10 Truninger A: Was Gesundheitsfachleute gegen häusliche Gewalt tun können. In: Häusliche Gewalt erkennen und richtig reagieren Huber Hogrefe (Hrsg.). Bern 2007. 11 Fachstelle für Gleichstellung Stadt Zürich, Frauenklinik Maternité, Stadtspital Triemli Zürich, Verein Inselhof Triemli Zürich (Hrsg.): Häusliche Gewalt erkennen und richtig reagieren. Handbuch für Medizin, Pflege und Beratung., 2. Aufl. Bern. Huber Hogrefe; 2010. Literaturempfehlung Fachstelle für Gleichstellung Stadt Zürich, Frauenklinik Maternité, Stadtspital Triemli Zürich, Verein Inselhof Triemli Zürich (Hrsg.): Häusliche Gewalt erkennen und richtig reagieren. Handbuch für Medizin, Pflege und Beratung., 2. Aufl. Bern. Huber Hogrefe; 2010. Das Buch «Familienhebammen. Die Betreuung von Familien mit Risikofaktoren» von Eva Schneider basiert auf einer Studie von 2003. Familienhebammen leisten eine Arbeit zwischen Geburtshilfe und Sozialarbeit. Der Ursprungsgedanke des Konzepts der Familienhebamme liegt in einem Modell von 1980 begründet. Ziel war es, die Säuglingssterblichkeit zu senken, indem man die gesundheitliche Versorgung von vulnerablen Familien verbesserte. Für diese Aufgaben wurden Hebammen wegen ihrer spezifischen Erfahrung ausgewählt, die eine Sozialarbeiterin nicht hat, ein positives Image in der Bevölkerung besitzen und nicht mit Kontrolle, Behörde und Krankheit in Verbindung gebracht werden. Inzwischen gibt es in Deutschland verschiedene Modelle, die sich in Finanzierung und organisatorischer Einbindung der Hebammen unterscheiden. Das Buch ist lesenswert für alle, die sich für die Arbeit in Risikofamilien interessieren (berührende Fallbeispiele lockern den wissenschaftlichen Teil auf) sowie als Beispiel einer gelungenen qualitativen Forschung für den Hebammenbereich. vito n I n o i t a t i v n Einladung I ngress ebammenko es H r e h sc ri e iz femm Schwe se des sagesCongrès suis izzero delle levatrici Congresso sv Destination: Date: Address: 14. / 15.05.2014 hk_hebammenkongress_inserat_rz01.indd 1 Center Zürich World Trade Zürich chstr. 95, 8050 Leutschenba Ursula Lüscher, Beirätin Hebamme.ch Theme: Die Welt de r Geburtshil fe, komm mit a uf die Reise ! Embarque avec nous v ers le monde de la naissance ! Vieni con n oi per il viag gio nel mon dell’assisten do za alla nasc ita! Informatio ns: www.heba mme.ch 27.08.13 09:27 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 37 Neues aus Wissenschaft und Forschung Wie effektiv leiten Hebammen die Betreuung von übergewichtigen schwangeren Frauen? Eine Querschnittstudie über australische Hebammen How effectively do midwives manage the care of obese pregnant women? A cross-sectional survey of Australian midwives Mary Anne Biro a, Robyn Cant a, Helen Hall a, Carolyn Bailey a, Suzanne Sinni b, Christine East a, b a School of Nursing & Midwifery, Faculty of Medicine, Nursing and Health Sciences, Monash University, Australia b Southern Health, Melbourne, AustraliaM.A. 120 Biro et al. / Women and Birth 26 (2013) 119–124 Hintergrund Adipositas oder Übergewicht sind häufige Themen für schwangere Frauen und ihre Gesundheitsfachleute. Übergewicht in der Schwangerschaft ist mit einem schlechteren Geburts- und Mutterschaftsoutcome verbunden. Zudem führt Übergewicht zu besonderen Herausforderung in der täglichen klinischen Praxis. Ziel der Studie Die klinische Hebammenpraxis für adipöse schwangere Frauen untersuchen. Methode Wir führten eine Querschnittstudie unter Hebammen durch, indem wir die Mitglieder der australischen Hebammenvereinigung Australian College of Midwives um die Beantwortung eines Online-Fragebogens baten. Darin wurden die Hebammen zu folgenden Bereichen befragt: das Ausmass, in dem sie evidenzbasierte Betreuung anbieten; eine klinische Leitlinie benutzen; Ausbildung, Schulung und Sicherheit in der Beratung von schwangeren Frauen mit Adipositas haben. Die Antworten wurden mittels deskriptiver Statistik zusammenge fasst. Die Zusammenhänge zwischen der Anwendung von Leitlinien, dem Leisten von evidenzbasierter Betreuung und der Beurteilung von Ausbildung, Schulung und Beratung wurden mittels unbereinigter Analysen untersucht. Resultate Die Studie brachte beträchtliche Unterschiede in der Leitung und Betreuung von schwangeren Frauen mit Adi positas zu Tage. Das klinische Wissen der Studienteil nehmerinnen und ihre Ansichten über ihre Ausbildung, Schulung und Beratungfertigkeiten weisen auf gewisse Defizite hin. Diejenigen, die mit klinischen Leitlinien arbeiten, gaben häufiger an, sie würden «immer»: der Frau sagen, dass sie übergewichtig oder adipös ist (OR 3.5; 95 % CI: 1.9, 6.4); eine höhere Dosis Folsäure empfehlen (OR 4.6; 95 % CI: 1.9, 6.4); an einen medizinischen Geburtshelfer verweisen (OR 2.9; 95 % CI: 1.2, 3.4); einen Schwangerschaftsplan erstellen (OR 2.0; 95 % CI: 1.2, 3.3) und planen, eine Anästhesieüberweisung einzuholen (OR 2.6; 95 % CI: 1.5, 4.3). 38 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 Diejenigen Hebammen, die nach klinischen Leitlinien arbeiten, beurteilten ihre Ausbildung und Schulung häufiger als angemessen oder umfassend. Sie gaben zudem häufiger an, eine grössere Sicherheit in der Beratung von schwangeren Frauen mit Adipositas zu haben als die anderen Studienteilnehmerinnen. Schlussfolgerungen Registrierte Hebammen benötigen kontinuierliche berufliche Weiterbildung in Kommunikation und Beratung, damit sie ihren Aufgaben in der Betreuung von schwangeren Frauen mit Adipositas effektiver nachkommen können. Der generelle Einsatz von klinischen Leitlinien kann einen positiven Einfluss haben und Hebammen helfen, frühzeitig evidenzbasierte Betreuungsentscheidungen zu treffen. Übersetzung: Wolfgang Wettstein, Redaktor Hebamme.ch und Inge Loos, Beirätin Hebamme.ch Rundum versorgt in der Stillzeit Milchpumpen mit 2-Phasen Expression Technologie für mehr Milch in weniger Zeit sowie der innovative Muttermilchsauger Calma. Der Wechsel zwischen Brust und Flasche und zurück zur Brust war nie einfacher. www.medela.ch Neu Calma ™ innovativer Mutter- Harmony ™ milchsauger klein – praktisch – Swing ™ clever komfortabel – leise – Swing maxi ™ effizient hocheffizient – komfortabel – Freestyle ™ schnell universell – innovativ – zeitsparend www.medela.ch «Abpumpen und Füttern leicht gemacht mit der medelaMe iPhone App, kostenlos im App Store erhältlich!» ad_2-phase_hebamme-ch_210x143_de_fr.indd 1 18.09.13 10:43 Samstag, 30. November 2013 6. Kritischer Impftag Solothurn Rolf Kron, praktischer Arzt aus Deutschland 9.00 – 12.00 Uhr und 13.30 – 17.00 Uhr 6.5 Stunden anerkannte Weiterbildung! Landhaus, Landhausquai 4, 4500 Solothurn Wir schenken Ihnen 20% Jubiläumsrabatt! Einzelpersonen: CHF 96.– (statt CHF 120.–) Paare: CHF 160.– (statt CHF 200.–) 20 Infos und Anmeldung: www.artis-seminare.ch Rüdenweg 28 b, CH-3067 Boll, 031 352 10 38, [email protected] 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 39 Ziel führend Geburtshilfe: Vielseitiges Weiterbildungsprogramm! Alle Informationen finden Sie auf der Website. – CAS Still- und Laktationsberatung – CAS Sexuelle und Reproduktive Gesundheit – Fachkurs Körperarbeit in der Geburtshilfe – Fachkurs Lösungsorientierte Gesprächsführung – Fachkurs Schwangerschaft, Geburt, Muttersein und Psyche Abgeschlossene Fachkurse und Module können in verschiedenen Weiterbildungen angerechnet werden. Telefon +41 31 848 45 45 [email protected] gesundheit.bfh.ch/weiterbildung ▶ Gesundheit WD_HEB_Inserat_Hebamme.ch_6.11.2013.indd 1 d Kin 02.10.2013 06:56:04 er Fieber, Husten, eine Erkältung oder Schmerzen beim Zahnen können Ihrem Kind ganz schön zusetzen. Homöopathische Arzneimittel für Kinder von OMIDA® sind speziell auf die Bedürfnisse der Kleinen und Kleinsten abgestimmt. Erhältlich in Drogerien und Apotheken. Lesen Sie die Packungsbeilagen. PR-Anzeige Atemtherapie/Atem pädagogik Middendorf® «Der Erfahrbare Atem» Aus- und Weiterbildung in Bern Die Atmung und den Atem bewusst erfahren und nutzen lernen ermöglicht einen konstruktiven und nachhaltigen Umgang mit seinen Ressourcen. Die Atemarbeit nach dem Erfahrbaren Atem ist eine natürliche und ganzheit liche Behandlungsmethode. Sie braucht keine technischen Hilfsmittel. Sie baut darauf auf, sich dem eigenen Atemgeschehen zuzuwenden. Das heisst, den Einatem kommen lassen, den Ausatem ausströmen lassen und warten, bis der neue Einatem wiederkommt. Dadurch ist der Zugang zu den individuellen und Atemressourcen bereitgestellt. Das dynamische Gleichgewicht finden und ausbalancieren ermöglicht dem Menschen das Kohärenzgefühl zu stärken, die Homöostase zu unterstützen und Selbstkompetenz zu leben. Achtsamkeit, Erfahrung und Ausgleich sind die Qualitäten des zugelassenen Atemgeschehens. Shiatsu während der Schwangerschaft und Rückbildung wirkt wunderbar entspannend, schmerzlösend und harmonisierend auf Körper-Seele-Geist. Gerne begleite ich Sie. Herzlich Willkommen! Mittels einfacher Atem- und Körperübungen in der Gruppe oder in einer Einzelsitzung wird die Atembewegung über Druck, Dehnung und Bewegung angeregt und unterstützt und somit bewusst von der Übenden Person wahrgenommen. Die Einzelbehandlung findet vorwiegend im Liegen und immer in bekleidetem Zustand statt. Nähere Informationen unter www.ateminstitut-schweiz.ch Nächster Ausbildungsstart: 13. Februar 2014 Ateminstitut Schweiz Spitalackerstrasse 67, 3013 Bern www.ateminstitut-schweiz.ch Judith Hartmann, Hauptstrasse 16, 3033 Wohlen Tel. 076 585 49 51, www.judith-hartmann.ch 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 41 Da-Sein Institut Ganzheitliche Energiearbeit Ausbildung Pränatal- und Geburtstherapie Der Weg vom Sein zum Dasein Therapeutische Begleitung von Babys und Erwachsenen zur Lösung von sehr frühen Prägungen. Infoveranstaltungen am 10.02.2014 und 14.04.2014 von 19.15-21.30 Uhr t ngsstar u d l i b s Au 2014 im Mai Unterer Graben 29 · CH-8400 Winterthur Tel +41 52 203 24 55 · Fax +41 52 203 24 56 [email protected] · www.da-sein-institut.ch Bahnhof-Apotheke Für jedes Alter das richtige Öl Unsere Original IS Aromamischungen für Kinder und Schwangere enthalten eigens ausgewählte und geeignete Wirkstoffe, die besonders reizfrei und pflegend sind. Sie sind absolut frei von Konservierungsstoffen, Stabilisatoren und synthetischen Zusätzen. 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Allaman 079 422 06 08 Ärzte ohne Grenzen sucht : Hebammen Médecins Sans Frontières cherche : Sages-femmes Anforderungen: - Mindestens 2 Jahre Berufserfahrung - Französisch oder Englischkenntnisse Exigences: - Minimum 2 ans de pratique professionnelle - Connaissance du français ou de l’anglais Mehr Information: www.msf.ch Plus d’information: www.msf.ch Bei Interesse schicken Sie ihren Lebenslauf mit Begleitbrief (auf französisch oder englisch) an: [email protected] Si vous êtes intéressé(e), merci d’envoyer votre CV et une lettre de motivation à : [email protected] Die führende Privatklinikgruppe setzt mit ihren 14 Privatkliniken, über 100 integrierten Kompetenzzentren und mehr als 50 spezialisierten Instituten Standards. Erstklassige medizinische Leistungen und das Wohl des Menschen stehen für uns im Mittelpunkt. Wir sind ein UNICEF – anerkanntes «Babyfriendly Hospital» mit ca. 850 Geburten im Jahr. Die Klinik St. Anna sucht für die Geburtshilfliche Station per sofort oder nach Vereinbarung eine DIPL. HEBAMME 80–100% (FH, HF) IHRE AUFGABEN Als angehende oder erfahrene Dipl. Hebamme begleiten und betreuen Sie die werdenden Eltern sowie das Kind vor, während und nach der Geburt. Für den stetigen Informationsfluss zwischen Frauen, Angehörigen und Belegärzten sind Sie mitverantwortlich. Durch Ihre einfühlsame und flexible Art tragen Sie zu einer ausgeglichen und angenehmen Atmosphäre bei. Die Betreuung und Begleitung der Hebammen in Ausbildung ist uns wichtig, weshalb wir erfahrene Hebammen gerne in die Betreuung der Lernenden einziehen. IHR PROFIL Wir wenden uns an eine initiative und teamorientierte Persönlichkeit mit einem anerkannten Hebammendiplom, welche gerne eng mit der Wochenbettstation arbeitet. Zudem arbeiten Sie zielorientiert, verfügen über sehr gute Kommunikationsfähigkeiten und sind Neuerungen gegenüber aufgeschlossen. Englischkenntnisse sind von Vorteil. UNSER ANGEBOT Wir bieten Ihnen eine vielfältige und anspruchsvolle Tätigkeit sowie einen modernen, sonnigen und grosszügigen Arbeitsplatz in einem motivierten Team. Für mehr Informationen steht Ihnen Frau Margrit Mäder, Tel 041 208 31 75 gerne zur Verfügung. Franziska Haas freut sich auf Ihre Bewerbung, vorzugsweise über das Online-Portal. HIRSLANDEN KLINIK ST. ANNA HUMAN RESOURCES ST. ANNA-STRASSE 32, 6006 LUZERN WWW.HIRSLANDEN.CH KOMPETENZ, DIE VERTRAUEN SCHAFFT. HIRSLANDEN A MEDICLINIC INTERNATIONAL COMPANY 11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 43 Offres d’emploi • Stellenangebote Wir suchen per 1. Januar 2014 für unsere Gebärabteilung mit rund 900 Geburten eine aufgeschlossene, engagierte und erfahrene Persönlichkeit als Hebamme HF/FH oder BSc 90 % Das Spital Uster und seine rund 1’000 Mitarbeitenden behandeln und betreuen jährlich über 10‘000 stationäre und 40‘000 teilstationäre oder ambulante Patientinnen und Patienten. Wir bieten Ihnen einen interessanten, abwechslungsreichen Arbeitsplatz sowie selbstständiges Arbeiten in einem motivierten, erfahrenen und fachkompetenten Team. Zu Ihren Aufgaben gehören: – Menschlich und fachlich kompetente Betreuung von Schwangeren, Gebärenden und Wöchnerinnen sowie deren Neugeborenen in physiologischen wie pathologischen Situationen – Fachkompetente Absprache und Zusammenarbeit mit allen rund um die Mutterschaft beteiligten Berufsgruppen – Leiten von Geburtsvorbereitungskursen – Mitarbeit bei Repräsentationsaufgaben wie zum Beispiel Infoabende für werdende Eltern – Mitarbeit in der praktischen Ausbildung von Studierenden Hebammen BSc Wir erwarten: – Diplom als Hebamme HF oder FH/BSc – Fach- und Sozialkompetenz mit Berufserfahrung auf einer Gebärabteilung – Motivation sich weiterzuentwickeln und zu lernen – Engagement die Fachkompetenz und Qualität auf der Abteilung stetig zu optimieren – Teamfähigkeit – Wissen in Infant Handling – EDV-Anwenderkenntnisse – Arbeitsbereitschaft in allen Schichten – im Rahmen des Jahresarbeitszeitkonzepts Wenn Sie diesem Profil entsprechen und eine verantwortungsvolle Aufgabe suchen, sollten Sie sich bewerben! Wir würden uns freuen, Sie kennenzulernen. Ansprechperson: Nancy Bellwald , Pflegemanagerin Gebärabteilung, Tel.: 044 911 16 28 Ihre schriftliche Bewerbung mit Foto schicken Sie bitte an: Spital Uster, Patricia Summer Rossi, Personaldienst, Brunnenstrasse 42, 8610 Uster Email Bewerbungen: [email protected] KantonsspitalGlarus - Hebamme 10-13 14.10.13 16:46 Seite 1 Für unsere moderne Familienabteilung am Kantonsspital Glarus AG suchen wir per 01. Dezember 2013 eine aufgestellte, dynamische und innovative Dipl. Hebamme 90 – 100% Unsere Familienabteilung besteht aus der Gebärabteilung und dem Wochenbett. Wir betreuen an unserem Spital ca. 340 Geburten, bieten Kurse in Geburtsvorbereitung an und führen Informationsabende für werdende Eltern durch. Ihre Aufgaben sind Eigenverantwortliche Betreuung vor, während und nach der Geburt inklusive Wochenbett. Wir erwarten • Diplom als Hebamme • Selbständiges Arbeiten und organisatorische Fähigkeiten • Fundierte Fachkenntnisse • Einsatzbereitschaft und Teamfähigkeit Wir bieten • Neue, gut eingerichtete Gebärabteilung • Ein motiviertes, engagiertes und berufserfahrenes Team • Fortschrittliche Anstellungsbedingungen Haben wir Ihr Interesse geweckt? Unsere Leitende Hebamme, Frau Sibylle Marinelli, steht Ihnen für weitere Fragen gerne zur Verfügung Tel. 055 646 34 11 oder E-mail: [email protected] Ihre Bewerbung mit den üblichen Unterlagen richten Sie bitte an: Frau Claudia Imsand, Personalmanagement Kantonsspital Glarus, Burgstrasse 99, 8750 Glarus E-mail: [email protected], www.ksgl.ch 44 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013 60% 4x dünner mambaby.com weicher* MAM Logo in 1c-Cyan Pantone: Process Cyan C CMYK: 100-000-000-000 RGB: 000-158-244 Hexadecimal value: #009ee0 Entwickelt, um das Risiko von Zahnfehlstellungen zu reduzieren. Der MAM Perfect Nuggi: 60 % dünner, 4 mal weicher* Unabhängige Untersuchungen beweisen Innovation und Wirkung des gemeinsam mit Zahn- und Kinderärzten entwickelten MAM Perfect Nuggis: Sein aussergewöhnlich dünner Saugerhals und das besonders weiche Saugermaterial wurden im Vergleich getestet. Weniger Druck auf Zähne und Kiefer unterstützt die gesunde Gebissentwicklung. Dahinter stehen die Experten persönlich. des MAM Perfect minimiert den Druck auf Babys Kiefer. Dies reduziert das Risiko von Zahnfehlstellungen.“ Prof. Dr. Reinhold Kerbl, Vorstand der Abteilung für Kinder und Jugendliche Landesklinikum Leoben, Österreich: „Der Kieferabstand ist beim MAM Perfect durch den besonders schmalen Halsteil und das weiche Material signifikant geringer.“ Prof. Dr. Hans-Peter Bantleon, Leiter der Abteilung Kieferorthopädie Universitätszahnklinik Wien, Österreich: „Sogar als ausgesprochen zahngerecht bezeichnete Schnuller erfordern weit mehr Kraftaufwand als der MAM Perfect.“ *Wissenschaftliche Berichte des OFI Instituts belegen: der einzigartige Saugerhals des MAM Perfect ist 60% dünner; klinische Tests der Universitätszahnklinik Wien bestätigen: er ist ausserdem 4 mal weicher als vergleichbare Nuggis (Durchschnittswerte: 36 – 76% dünner / 2 – 8 mal weicher als übliche Silikonnuggis). Dr. Yvonne Wagner, Zahnärztin Universitätsklinikum Jena, Deutschland: „Der extra dünne und weiche Saugerhals WISSENSCHAFTLICH BESTÄTIGT ICMRS_Logo.indd 1 MAM unterstützt seit über 35 Jahren Babys in ihrer individuellen Entwicklung. SterilisierBox MAM Stillprodukte: begleiten sicher durch die Stillzeit MAM Mini-Beissringe: einzigartig leicht für Babys kleine Hände MAM Sterilisier- und Transportbox: Einfache Sterilisation in der Mikrowelle MAM Medizinische Experten: Teamwork für maximale Sicherheit Forschungsinstitute wie das ICMRS, Kinderärzte, Entwicklungs-Pädagogen und Hebammen werden in die Entwicklung unserer Produkte von Anfang an miteinbezogen. Erst wenn unsere medizinischen Experten ihr Okay geben, ist eine MAM Innovation bereit für das Babyleben. ° °Alle MAM Produkte werden aus BPA-freien Materialien hergestellt. 10.06.13 13:42 Alle Kleinen brauchen ein Nest. Boppy. Das erste Nest in Form einer Umarmung. 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