Bréchet, André, L`arlequin, 1975, huile sur panneau, 30 x 40 cm

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Bréchet, André, L`arlequin, 1975, huile sur panneau, 30 x 40 cm
Bréchet, André, L'arlequin, 1975,
huile sur panneau, 30 x 40 cm
Bearbeitungstiefe
Name
Bréchet, André
Lebensdaten
* 22.10.1921 Delémont, † 27.3.1993 Delémont
Bürgerort
Liesberg (BE)
Staatszugehörigkeit CH
Vitazeile
Peintre, sculpteur et créateur de vitraux, actif à Delémont et en France,
adepte d'un colorisme abstrait avec de fréquents retours au paysage et
à la figure humaine
Tätigkeitsbereiche
peinture, collage, lithographie, sculpture, peinture murale, vitrail, gravure,
dessin, illustration, gouache, dessin au fusain, peinture à l'huile
Lexikonartikel
Issu d’un milieu industriel et commerçant, André Bréchet se forme, de
1942 à 1944, à l'Ecole des arts appliqués de Bâle. Il expose alors pour la
première fois à la Galerie Wehrli à Delémont en 1944, puis à l’Hôtel de
Ville en 1948. Après des séjours en Toscane et en Corse, il se fixe à
Paris de 1947 à 1949 et se perfectionne auprès d’André Lhote, puis de
Fernand Léger. En 1953, il se marie avec Geneviève Anaheim, dont il
aura deux enfants. De 1953 à 1961, bien que résidant principalement en
France, notamment à Paris, il revient épisodiquement dans le Jura, à
Delémont, y enseigne et participe activement à la vie artistique
jurassienne: membre de la Société des peintres et sculpteurs dès 1955,
puis des Compagnons de l’art sacré et de la Fondation 77 à Soulce.
A Paris, en 1955, Bréchet rencontre Alberto Giacometti, Jean Tinguely et
l’écrivain Paul Fort. Il y fait également la connaissance de Jacques Villon
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et se lie avec le collectionneur et marchand Camille Renault, dans la
galerie duquel il expose régulièrement. En 1956, à l’Académie de la
Grande Chaumière, il assiste comme massier le peintre et graveur
Henri Goetz. Dans la propriété de son ami Renault à Broué, en Eure-etLoir, il perfectionne la technique du vitrail et s’initie à celle de la dalle de
verre, qui permet de sertir le verre épais dans une cloison en béton, et
non en plomb, et d’élever ainsi de véritables murs.
Bréchet aménage un atelier à Auvers-sur-Oise en 1958. Il s’essaie à la
sculpture, motivé par sa rencontre avec Jean Arp et Antoine Poncet. Avec
ce dernier, d’autres artistes et des cinéastes, il fonde les Amis d’Auvers,
qui se retrouvent régulièrement à l’Auberge Van Gogh. A partir de 1960, il
intensifie son activité d’artiste verrier, œuvrant notamment pour le Centre
catholique Saint-François à Delémont en 1962 et 1970.
Le travail de Bréchet a fait l’objet de trois expositions rétrospectives, à
l’abbatiale de Bellelay en 1960, à l’Ecole professionnelle à Delémont en
1970 et à la Halle des expositions de Delémont en 1995.
Au sortir de sa formation en 1944, André Bréchet privilégie des thèmes
en rapport avec sa terre natale, comme dans ses représentations de
paysages, de chevaux ou de personnages. Sa rencontre avec René
Auberjonois le conforte dans sa voie artistique. La Corse, en 1946, lui
apporte la révélation de la lumière et de nouvelles inspirations
thématiques tels les barques et les poissons. Au contact d’André Lhote,
ses recherches s’orientent vers le cubisme, puis s’axent
essentiellement sur le travail du noir et du blanc, sous l’égide de
Fernand Léger. Par ailleurs, il se passionne pour le monde du cirque,
qu’il traite au fusain.
Dès 1955, un séjour à Saint-Paul-de-Vence, la rencontre de l’écrivain
catholique Paul Claudel et la réalisation de ses premiers vitraux à
Tourettes-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes, infléchissent sa
trajectoire vers le mysticisme et l’art sacré. Du point de vue formel, son
assistanat auprès d’Henri Goetz lui assure une bonne maîtrise de la
composition, notamment dans ses marines et ses peintures à la
gouache. La fin des années 1950 est une période d’expérimentation de
techniques nouvelles pour lui: la dalle de verre et la sculpture. Dans sa
peinture, Bréchet se livre dès 1959 à une abstraction lyrique, mêlant
fréquemment l’or et l’argent aux couleurs les plus vives. Ses retours à la
figuration sont néanmoins réguliers. Ses thèmes de toujours, les
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personnages et les chevaux, sont au service d’une jubilation festive et de
rites païens, inspirés par une fascination pour le peuple mythifié des
Rauraques, les Celtes qui occupèrent autrefois le Jura.
Œuvres: Tourettes-sur-Loup (Alpes-Maritimes), chapelle des PénitentsBlancs (vitraux, crucifix, chemin de croix et tabernacle, 1955); chapelle de
Broué (Eure-et-Loir) (dalle de verre, 1959); Detroit (USA), chapelle StPatrick (vitrail, 1960); église d’Alle (vitrail, 1964); Delémont, Centre
catholique St-François (dalle de verre, 1962, 1970); Lausanne, chapelle
de Bois-Cerf (vitrail, 1980); Delémont, chapelle de l’Hôpital (vitrail, 1986);
Delémont, chapelle St-Joseph (vitrail, 1979); Fribourg, chapelle NotreDame de la Route (vitrail, 1986).
Sarah Stékoffer, 1998
Literaturauswahl
- Moderne Kirchenfenster im Jura. [Text:] Jean-Paul Pellaton. Moutier:
Verlag Pro Jura, 2005
- Sculptures du Jura. Canton du Jura, Jura bernois, Laufonnais. Textes
réunis et présentés sous la direction de Christine Salvadé. Moutier: Pro
Jura, 1993
- André Bréchet: Le signe rauraque. La légende de Bras-d'Airain. [16
lithographies coloriées]. Delémont: Cherche-Midi, [1992]
- Jean-Paul Pellaton: Contes et légendes du Pays rauraque. 36
lithographies d'André Bréchet. Château de Malessert Perroy: Hifach,
1989
- Vitraux du Jura. Textes réunis et présentés sous la direction de JeanPaul Pellaton; photographies de Jean Chausse. Edition augmentée d'un
ouvrage publié en 1968. Moutier: Editions Pro Jura, 1988 [2003]
- Maurice Gieure: André Bréchet. Moutier: Prévôté, 1960
- André Bréchet: 5 gravures sur bois. Avec un poème d'Henri Mugnier.
Moutier: Max Robert, 1948
- André Bréchet: Le Cheval. Delémont: Cherche-Midi, [s.d.]
Nachschlagewerke
- Biografisches Lexikon der Schweizer Kunst. Dictionnaire biographique
de l'art suisse. Dizionario biografico dell'arte svizzera. Hrsg.:
Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich und Lausanne;
Leitung: Karl Jost. Zürich: Neue Zürcher Zeitung, 1998, 2 Bde.
- Allgemeines Künstler-Lexikon. Die bildenden Künstler aller Zeiten und
Völker, München, Leipzig: Saur, 1992 ff.
- Künstlerverzeichnis der Schweiz. Unter Einschluss des Fürstentums
Liechtenstein. Répertoire des artistes suisses, la Principauté du
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Liechtenstein incluse. Dizionario degli artisti svizzeri, incluso il Principato
di Liechtenstein. 1980-1990. Hrsg.: Schweizerisches Institut für
Kunstwissenschaft, Zürich und Lausanne; Leitung: Karl Jost. Frauenfeld:
Huber, 1991
- Lexikon der zeitgenössischen Schweizer Künstler. Dictionnaire des
artistes suisses contemporains. Catalogo degli artisti svizzeri
contemporanei. Hrsg.: Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft,
Zürich und Lausanne; Leitung: Hans-Jörg Heusser. Frauenfeld: Huber,
1981
- Künstlerlexikon der Schweiz. XX. Jahrhundert, Hrsg.: Verein zur
Herausgabe des schweizerischen Künstler-Lexikons; Redaktion: Eduard
Plüss. Hans Christoph von Tavel, Frauenfeld: Huber, 1958-1967, 2 Bde.
[unveränderter Neudruck 1983].
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Letzte Änderung
05.08.2015
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AutorIn: Titel [Datum der Publikation], Quellenangabe, <URL>, Datum
des Zugriffs. Beispiel: Oskar Bätschmann: Hodler, Ferdinand [2008,
2011], in: SIKART Lexikon zur Kunst in der Schweiz,
http://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4000055, Zugriff vom
13.9.2012.
Seite 4/4, http://www.sikart.ch