Artikel zur Lancierung der Volksinitiative, die in der Schweiz am 31
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Artikel zur Lancierung der Volksinitiative, die in der Schweiz am 31
Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe 20 Minuten AG 8004 Zürich 044/ 248 68 20 www.20min.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 188'614 Erscheinungsweise: 5x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 6 Fläche: 3'062 mm² Initiative fordert 500 Mio für Opfer BERN. Gestern wurde die Wieder- gutmachungsinitiative lanciert: Sie verlangt, dass für die Opfer von fürsorgerischen Zwangsmassnahmen ein Fonds mit 500 Millionen Franken für Entschädigungen geschaffen wird. Bis 1981 waren mindestens 20 000 Menschen von den Massnahmen be- troffen. Manche wurden als Kinder an Bauernhöfe verdingt, andere zwangssterilisiert, für Medikamentenversuche missbraucht oder wegen Arbeitsscheu oder lasterhaften Lebenswandels wie Kriminelle weggesperrt. Der Zugang zu Gerichten blieb den Betroffenen in den meisten Fällen verwehrt. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen SDA ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53338609 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 1/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 119'955 Erscheinungsweise: 5x wöchentlich 20 minutes Romandie SA 1001 Lausanne 021/ 621 87 87 www.20min.ch/ro Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 17'336 mm² Un demi-milliard de francs pour réparer les injustices lon la gravité de l'injustice subie, par une commission indépendante. Le fonds assurerait en fin de compte une indemnisation moyenne de 25 000 fr. pour un enfant volé, une stérilisation forcée ou un internement abusif. Dès cet été, un fonds d'aide immédiate géré par la Chaîne du bonheur attribuera un pre- BERNE. Une initiative lancée hier réclame la création d'un fonds d'indemnisation pour les personnes placées de force ou internées abusivement. Ils seraient 20000. Enfants ou adultes, ils avaient été placés de force dans des orphelinats, dans des fermes ou internés mier coup de pouce aux personnes en détresse financière. Mais il ne sera alimenté qu'à d'office. Cette pratique a duré jusqu'en 1981. Toutes ces per- sonnes ont reçu des excuses du Conseil fédéral et une réhabilitation totale décidée par le Parlement. Cependant, la plu- raison de 5 à 8 millions par des loteries cantonales et d'autres part des victimes, traumatisées et lésées, n'ont obtenu Des victimes sont venues à Berne pour le lancement de l'initiative. KEY jusqu'ici aucune indemnité, a rappelé hier Guido Fluri. A la tête d'une fondation consacrée à la mémoire de ces abus, il a déposé une initiative qui de- mande la création par Berne d'un fonds doté de 500 millions. «Le fonds n'enrichira personne, mais cette réparation, Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen institutions. Pour mémoire, l'Union suisse des paysans a refusé de participer au finan- combinée avec l'étude du pas- cement des mesures de répara- sé, pourra alléger la détresse des personnes concernées», a déclaré Guido Fluri. Les moyens seraient attribués se- tion immédiate, alors même que nombre d'enfants ont été placés dans des fermes pour y être exploités. -ATS ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53338650 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 2/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 32'577 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich 24 Heures 1001 Lausanne 021/ 349 44 44 www.24heures.ch Editorial avec la Fondation Guido Fluri et une poignée d'élus, une initiative populaire fédérale. Un fonds d'indemnisation doté de 500 millions de francs doit être créé en parallèle d'un travail de mémoire fourni. Renverser le fardeau de la culpabilité «L'argent du malheur peut-il réparer quoi que ce soit? La question n'est pas indécente» Lise Bailat Correspondante parlementaire Exploitations, abus sexuels, stérilisations et castrations forcées, internements administratifs, enfants privés de dignité et d'avenir. On estime à 20 000 au bas mot les personnes victimes de mesures de coercition vivant aujourd'hui en Suisse. Il aura fallu que les langues se délient, à force de livres, de documentaires, d'expositions, pour entrouvrir la porte sur un chapitre tragique de l'histoire suisse, celui d'un système administratif qui, sous couvert d'assistance, a toléré et permis l'innommable. Depuis les excuses officielles des conseillères fédérales Eveline Widmer-Schlumpf en 2010, et Simonetta Sommaruga l'an dernier, ces victimes disent avoir «gagné du respect». Mais cela ne leur suffit pas. Elles demandent réparation. Face à la pingrerie du parlement, elles lancent donc, Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 2 Fläche: 19'347 mm² L'argent du malheur peut-il réparer quoi que ce soit? La question n'est pas indécente. La Suisse y a déjà répondu par le passé. Dans les années 1990, un fonds doté de plusieurs millions de francs avait vu le jour pour réparer les torts subis par les enfants de la grand-route. Deux mille personnes ont été dédommagées. L'affaire des fonds juifs en déshérence a elle aussi montré la légitimité d'indemnisations. A titre d'exemple encore, les Etats-Unis ont déjà déboursé 2 milliards de dollars pour 10 000 victimes de mauvais traitements commis par des religieux catholiques. Alors, bien sûr, l'argent n'est pas tout. Mais les initiants ont raison de demander aujourd'hui la création d'un fonds. D'autant plus que l'Etat n'a pas fait que fauter, il a aussi profité et s'est enrichi de cette main-d'oeuvre sans aucune protection que représentaient les personnes placées et internées. Une réparation financière, même tardive, permettrait de renverser le fardeau de la culpabilité. ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53338808 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 3/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 32'577 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich 24 Heures 1001 Lausanne 021/ 349 44 44 www.24heures.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 5 Fläche: 50'817 mm² Une initiative veut que réparation totale soit faite Environ 20 000 victimes de «mesures de coercition à des fins d'assistance» vivent encore en Suisse. L'initiative lancée hier demande une reconnaissance financière et historique. KEYSTONE Le texte vise la mariée, elle se voit privée de son création d'un fonds de 500 millions de francs en faveur des victimes, ainsi qu'un travail de mémoire conséquent enfant à peine l'accouchement terminé. Elle le retrouvera trois mois plus tard, mais n'oubliera jamais cette année en prison, qu'elle porte «comme des stigmates.» A ses côtés hier à Berne, une vingtaine de victimes de «mesures de coercition à des fins d'assis- tance», selon le terme officiel, ont Lise Bailat Berne lancé une initiative populaire fé«Il y a des blessures qui ne guéris- dérale. Cette dernière est pilotée sent jamais. J'ai vécu la trahison de par la fondation Guido Fluri (lire PEtat!» A 64 ans, Ursula Biondi a ci-dessous) et soutenue par un cotoujours les larmes aux yeux lors- mité qui réunit des élus de tous qu 'elle évoque l'année de ses bords, hormis l'UDC. Le texte vise 17 ans. Internée de force dans la deux objectifs: faire toute la luprison de Hindelbank (BE) pour mière sur un système qui a en- être tombée enceinte sans être Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53339832 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 4/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 32'577 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich 24 Heures 1001 Lausanne 021/ 349 44 44 www.24heures.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 5 Fläche: 50'817 mm² traîné, entre 1942 et 1981 en naissant les injustices et pré- rement sensible à la problématiSuisse, l'exploitation de dizaines voyant une étude scientifique sur de milliers d'enfants placés, la sté- ce sombre passé. Mais pas quesrilisation et la castration forcées tion pour lui de parler d'indemnid'adultes, et des internements tés financières. En parallèle, une sans décision judiciaire. Et puis table ronde organisée par la Conmettre en place un fonds doté de fédération a lancé un fonds d'ur500 millions de francs sur vingt gence doté de 7 à 8 millions de ans pour réparer le tort fait aux francs. Mais ce pot commun «de victimes. Au bas mot, 20 000 d'entre elles vivent encore en Suisse. «Même si la plupart des cas sont juridiquement prescrits, l'Etat et la société ont la responsabilité de faire face à cette injustice. C'est une question morale et éthique qui dépasse les clivages politi- ques», a estimé hier le sénateur Joachim Eder (PLR/ZG). «Dignité d'un Etat» que, ayant eu un grand-père placé à l'orphelinat entre 4 et 16 ans. «Cela lui a laissé des souvenirs si horribles qu'il ne pouvait pas en parler.» Pour l'écologiste, il n'y a plus à tergiverser: «C'est la dignité d'un Etat de savoir reconnaître les torts qui sont les siens.» Reste à déterminer les modalidétresse», sorte de premier pas vers les victimes, rencontre déjà tés de financement du fonds de des difficultés. Le Canton de Ge- réparation. Le texte de l'initiative nève refuse d'y participer, ar- n'en dit rien. La conseillère natioguant de difficultés financières et nale Ursula Haller (PBD/BE) a son de faits survenus «surtout dans les idée: «C'est le rôle de la Confédécantons ruraux». L'Union suisse ration, des Cantons, mais aussi de paysans ne veut pas non plus des Eglises et de l'Union suisse des mettre la main à la poche. paysans, à mon avis!» Ursula Dans ce contexte, les initiants Biondi, qui travaillait dix heures estiment qu'une réparation finan- par jour dans la prison de Hindel- Après les excuses officielles des cière globale est compromise. «Il y conseillères fédérales Eveline a le risque de s'enliser dans une Widmer-Schlumpf et Simonetta situation où tout le monde se renSommaruga aux victimes, le par- voie la balle», affirme le conseiller lement s'est pourtant saisi du pro- aux Etats Luc Recordon (Verts/ blème. Il a adopté une loi recon- VD). Le Vaudois se dit particuliè- bank, renchérit: «Nous voulons savoir qui a profité de notre ar- gent, pourquoi l'Etat ne nous rend pas ce qui nous est dû... et toutes ces années perdues!» «L'argent aide à la reconnaissance» Riche entrepreneur au passé modeste et difficile, président d'une Fondation homonyme qui lutte contre la violence faite aux enfants, Guido Fluri endosse la paternité de l'initiative «Sur la réparation», un premier combat politique dont il s'explique. Une table ronde traite de la problématique des victimes de mesures de coercition. N'avez-vous pas confiance? Si. Nous sommes en contact permanent avec cette table ronde. Mais nous pensons, qu'il s'agit avant tout d'un groupe qui donne des recommandations. Notre initiative doit permettre un grand débat public sur les mesures de coercition, assurer une vraie réparation à des personnes qui ont souffert pendant des années et garantir .n ,,..... ,..e iie i'll* g......_de 1111 Guido Fluri, entrepreneur zougois, est le père de l'initiative «Sur nes concernées. Une réparation financière est nécessaire. Prévoir quelques milliers de francs par victime n'est pas beaucoup pour des personnes qui ont autant souffert. la réparation» Mais cet argent peut-il vraiment réparer quelque le financement d'une étude chose? scientifique globale sur ce qui Ces montants peuvent apporter s'est passé. Nous n'avons beaucoup en termes de reconaujourd'hui pas de majorité naissance. Ces personnes ont une méfiance compréhensible parlementaire le permettant. Je suis persuadé qu'en sensibilisant envers l'Etat et les institutions. les Suisses aux souffrances que Et à chaque fois que le parleces gens ont éprouvées, nous ment a refusé des indemnités, recevrons leur soutien. elles ont vécu une fois encore une relativisation de leurs La souffrance ne se laisse pas souffrances. La solidarité des chiffrer. Pourquoi Suisses est importante. Elle 500 millions de francs? permettra aussi aux victimes, Ce montant est une estimation enqui vivent toujours dans la peur fonction du nombre de personde s'annoncer. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53339832 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 5/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Berner Zeitung AG 3001 Bern 031/ 330 33 33 www.bernerzeitung.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 49'605 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 13 Fläche: 45'304 mm² Ehemalige Verdingkinder posieren mit Kinderfotos vor dem Bundeshaus: Sie sollen per Volksinitiative finanzielle Wiedergutmachung erfahren. 500 Millionen für die Opfer VOLKSINITIATIVE Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen verdienen nicht nur eine Entschuldigung, sondern auch eine Entschädigung. Eine Volksinitiative verlangt einen mit 500 Millionen Franken dotierten Wiedergutmachungsfonds. Mit dem Geld soll den am sperrt. Der Zugang zu Gerichten worden. An einem Gedenkanlass schwersten betroffenen Opfern blieb den Betroffenen in den geholfen und das ihnen zugefügte meisten Fällen verwehrt. Unrecht abgegolten werden. EiErst 1981 wurde die Praxis der ne entsprechende Volksinitiative administrativen Zwangsversorist gestern in Bern lanciert wor- gung gestoppt. «Diesen Menden. Gegen mindestens 20 000 schen wurden jegliche Chancen Menschen sind im 20. Jahrhun- auf Glück, auf Gleichheit und auf dert in der Schweiz fürsorgeri- Selbstverwirklichung genomsche Zwangsmassnahmen ange- men», sagte der Vater der Initiaordnet worden. Manche wurden tive, der Unternehmer Guido als Kinder an Bauernhöfe ver- Fluri. Die Betroffenen brauchten dingt, andere zwangssterilisiert, jetzt ein Zeichen der Solidarität. für Medikamentenversuche bat Justizministerin Simonetta Sommaruga im April 2013 die Opfer fürsorgerischer Zwangs- missbraucht oder wegen Arbeits- Erste Schritte sind gemacht arbeitung sind darin geregelt, massnahmen im Namen des Bundesrats um Entschuldigung. Gleichzeitig setzte sie einen runden Tisch ein, der eine erste Aufarbeitung in Angriff nehmen sollte. Vor wenigen Wochen hat das Parlament ein Gesetz verabschiedet, mit dem das Unrecht anerkannt wird. Auch der Zugang zu Akten und die historische Auf- scheu, lasterhaften Lebenswan- Erste Schritte sind im Lauf des eine finanzielle Wiedergutmadels oder Liederlichkeit wegge- letzten Jahres unternommen chung ist hingegen nicht vorgese- Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53341269 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 6/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Berner Zeitung AG 3001 Bern 031/ 330 33 33 www.bernerzeitung.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 49'605 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 13 Fläche: 45'304 mm² hen. Das Risiko, dass die ganze selbst, das sich seiner eigenen tone, von Organisationen oder Vorlage scheitern würde, sei zu Vergangenheit ohne Druck von der Kirche ist nicht ausgeschlosgross gewesen, sagte die Zürcher aussen stellt und dadurch eigen- sen, im Initiativtext aber nicht händig und gestärkt an seiner ausdrücklich vorgesehen. SP-Nationalrätin Jacqueline Geschichte weiterschreibt». Die Berner BDP-Nationalrätin Fehr. «Umso wichtiger ist jetzt Für die Opfer sei eine finanziel- Ursula Haller übte in dem Zuder Druck vom Volk.» le Entschädigung wichtig, sagte sammenhang scharfe Kritik am Das Initiativkomitee ist breit der Soziologe Ueli Mäder, der Bauernverband, der sich nicht aufgestellt: Fluri konnte neben ebenfalls im Initiativkomitee einmal am Soforthilfefonds für Vertretern der Betroffenenorgasitzt. Geld könne das Unrecht Opfer in finanziellen Notlagen nisationen Mitglieder fast aller nicht wiedergutmachen, aber die beteiligen wollte. Neben der Bundeshausfraktionen für das Betroffenen wollten nicht bloss Entschädigung verlangt die InKomitee gewinnen. Abseits steht mit guten Worten abgespiesen itiative eine breite wissenschaftallein die SVP, die im Nationalrat liche Aufarbeitung der damaligen auch gegen das Rehabilitierungs- werden. Bei 20 000 Betroffenen Behördenpraxis. würde die Wiedergutmachung gesetz gestimmt hatte. Der Staat durchschnittlich 25 000 Franken und die Gesellschaft stünden in Sammeltag am Samstag der Verantwortung, diesem Un- betragen. Der tatsächlich ausbe- Der Initiativtext wird vorausrecht zu begegnen, sagte der Zu- zahlte Betrag soll sich nach dem sichtlich heute im Bundesblatt ger FDP- Ständerat Joachim erlittenen Unrecht richten. Die publiziert. Am kommenden Initiative sieht vor, dass das Geld Eder. Die Initiative sei «nicht nur Samstag ist ein nationaler den Wiedergutmachungsfür ein Engagement für die Opfer, sda Sammeltag geplant. fonds aus der Bundeskasse sondern auch für unser Land fliesst. Die Beteiligung der Kan- Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53341269 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 7/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 22'863 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Bieler Tagblatt 2501 Biel 032/ 321 91 11 www.bielertagblatt.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 5 Fläche: 44'488 mm² 500 Millionen für die Opfer Volksinitiative Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen verdienen eine Entschädigung. Eine Volksinitiative verlan gt einen Wiedergutmachungsfonds. Mit dem Geld soll den am meisten Fällen verwehrt. schwersten betroffenen Opfern Erste Schritte sind gemacht geholfen und das ihnen zugefügte Unrecht abgegolten werden. Eine entsprechende Volksinitiative ist gestern in Bern lanciert worden. Gegen mindestens 20 000 Menschen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Manche wurden Bundesrats um Entschuldigung. Gleichzeitig setzte sie einen runErst 1981 wurde die Praxis der ad- den Tisch ein, der eine erste Aufministrativen Zwangsversorgung arbeitung in Angriff nehmen sollgestoppt. «Diesen Menschen te. Vor wenigen Wochen hat das wurden jegliche Chancen auf Parlament ein Gesetz verab- Glück, auf Gleichheit und auf schiedet, mit dem das Unrecht Selbstverwirklichung genom- anerkannt wird. Auch der Zugang men», sagte der Vater der Initia- zu Akten und die historische Auf- tive, der Unternehmer Guido arbeitung sind darin geregelt, Fluri. Die Betroffenen brauchten eine finanzielle Wiedergutmaals Kinder an Bauernhöfe ver- jetzt ein Zeichen der Solidarität. chung ist hingegen nichtvorgesedingt, andere zwangssterilisiert, Erste Schritte sind im Lauf des hen. Das Risiko, dass die ganze für Medikamentenversuche letzten Jahres unternommen Vorlage scheitern würde, sei zu missbraucht oder wegen Arbeits- worden. An einem Gedenkanlass gross gewesen, sagte die Zürcher scheu, lasterhaften Lebenswan- bat Justizministerin Simonetta SP-Nationalrätin Jacqueline dels oder Liederlichkeit wegge- Sommaruga im April 2013 die Fehr. «Umso wichtiger ist jetzt sperrt. Der Zugang zu Gerichten Opfer fürsorgerischer Zwangs- der Druck vom Volk.» Das Initia- blieb den Betroffenen in den massnahmen im Namen des tivkomitee ist breit aufgestellt: Ehemalige Verdingkinder posieren mit Kinderfotos vor dem Bundeshaus: Sie sollen per Volksinitiative finanzielle Wiedergutmachung erfahren. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Keystone Argus Ref.: 53342494 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 8/62 Datum: 01.04.2014 Bieler Tagblatt 2501 Biel 032/ 321 91 11 www.bielertagblatt.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 22'863 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 5 Fläche: 44'488 mm² Fluri konnte neben Vertretern guten Worten abgespiesen werder Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht allein die SVP, die im Nationalrat auch ge- gen das Rehabilitierungsgesetz gestimmt hatte. Der Staat und die Gesellschaft den. Bei 20 000 Betroffenen würde die Wiedergutmachung durchschnittlich 25 000 Franken betragen. Der tatsächlich ausbezahlte Betrag soll sich nach dem erlittenen Unrecht richten. Die Initiative sieht vor, dass das Geld für den Wiedergutmachungsfonds aus der Bundeskasse fliesst. Die Beteiligung der Kantone, von Orga- stünden in der Verantwortung, diesem Unrecht zu begegnen, sagte der Zuger FDP- Ständerat Joachim Eder. Die Initiative sei nisationen oder der Kirche ist «nicht nur ein Engagement für nicht ausgeschlossen, im Initiadie Opfer, sondern auch für unser tivtext aber nicht ausdrücklich Land selbst, das sich seiner eige- vorgesehen. nen Vergangenheit ohne Druck Neben der Entschädigung vervon aussen stellt und dadurch ei- langt die Initiative eine breite genhändig und gestärkt an seiner wissenschaftliche Aufarbeitung Geschichte weiterschreibt». der damaligen Behördenpraxis. Der Initiativtext wird vorausSammeltag am Samstag Für die Opfer sei eine finanzielle sichtlich heute im Bundesblatt Entschädigung wichtig, sagte der publiziert. Am kommenden Soziologe Ueli Mäder, der eben- Samstag ist ein nationaler sda falls im Initiativkomitee sitzt. Sammeltag geplant. Geld könne das Unrecht nicht wiedergutmachen, aber die Be- Link: www.bielertagblattch Was meinen Sie dazu? troffenen wollten nicht bloss mit ADiskutieren Sie online. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342494 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 9/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 179'181 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Blick 8008 Zürich 044/ 259 62 62 www.blick.ch te., Ike've WI [l Initiative t _ 511011lo für die yerdin in ,e110' Iiirrn Ve k incewangssilieS _ sierte und andere Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnahmen sollen für das erlittene Unrecht finanziell entschädigt werden. Gestern wurde in W vBee Lanciert. «Diesen erI Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 2 Fläche: 25'054 mm² i ergesr;221 zz sämtliche Chancen auf Glück, auf Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen M&Shalt un rdriffeelbstverwirksagte Guido lichung genommen»' Fluri, Unternehmer und Vater der Initiative. Aus einem Fonds des Bundes sollen die Betroffenen 500 Millionen Franken erhalten. «Damit setzen wir ein starkes Zeichen der Solidarität», so Fluri. härte Harnischberg ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53339406 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 10/62 Datum: 01.04.2014 Bote der Urschweiz 6431 Schwyz 041/ 819 08 11 www.bote.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 17'732 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 16 Fläche: 24'773 mm² Verdangkander sollen finanzielle Entschädigung erhalten INITIATIVE Nur eine Entschuldigung reiche nicht, findet Guido Fluri. Der Unternehmer verlangt einen Wiedergutmachungsfonds von 500 Millionen Franken. Kirche ist nicht ausgeschlossen, im Initiativtext aber nicht ausdrücklich vorgesehen. Kritik am Bauernverband Die Berner BDP-Nationalrätin Ursula sda. Für mindestens 20 000 Personen Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnah- Haller übt in dem Zusammenhang sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz men im Namen des Bundesrats um Ent- scharfe Kritik am Schweizerischen fürsorgerische Zwangsmassnahmen an- schuldigung. Gleichzeitig setzte sie einen Bauernverband, der sich nicht einmal geordnet worden. Manche wurden als runden Tisch ein, der eine erste Auf- am Soforthilfefonds für Opfer in finanziellen Notlagen beteiligen wollte. BeKinder an Bauernhöfe verdingt, andere arbeitung in Angriff nehmen sollte. zwangssterilisiert, für Medikamenten- Vor wenigen Wochen hat das Parlament gründung: Der Bauernverband selber versuche missbraucht oder wegen ein Gesetz verabschiedet, mit dem das habe keine Kinder verdingt. Haller akArbeitsscheu oder lasterhaften Lebens- Unrecht anerkannt wird. Auch der Zugang zeptiert diese «verfehlte und auch herz- wandels wie Kriminelle weggesperrt. Der zu Akten und die historische Aufarbeitung lose Geschichtsinterpretation» nicht. Zugang zu Gerichten blieb den Betrof- sind darin geregelt, eine finanzielle Wie- Laut dem Zuger FDP-Ständerat Joachim fenen in den meisten Fällen verwehrt. dergutmachung ist nicht vorgesehen. Das Eder sei die Initiative «nicht nur ein Erst 1981 wurde die Praxis der ad- Risiko eines Scheiterns der Vorlage sei Engagement für die Opfer, sondern auch ministrativen Zwangsversorgung auf- zu gross gewesen, sagte die Zürcher SPgrund einer Gesetzesänderung gestoppt. Nationalrätin Jacqueline Fehr. «Umso «Diesen Menschen wurden jegliche wichtiger ist jetzt der Druck vom Volk.» Chancen auf Glück und auf Selbstver- Nur SVP auf der Gegnerseite wirklichung genommen», sagte der Das Initiativkomitee ist breit aufgeUnternehmer Guido Fluri, Vater der stellt: Fluri konnte neben Vertretern der Wiedergutmachungsinitiative, gestern Betroffenenorganisationen Mitglieder fast vor den Medien. Die Betroffenen brauchten jetzt dringend ein Zeichen der Soli- aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht allein die darität. Fluri will einen 500-Millionen- SVP, die im Nationalrat auch gegen das Franken-Fonds schaffen, mit dem den am schwersten betroffenen Opfern ge- Rehabilitierungsgesetz gestimmt hatte. Bei 20 000 Betroffenen würde die holfen und das ihnen zugefügte Unrecht Wiedergutmachung durchschnittlich abgegolten werden soll. 25 000 Franken betragen. Der tatsächErste Schritte sind gemacht lich ausbezahlte Betrag soll sich nach Erste Schritte sind im Lauf des letzten dem erlittenen Unrecht richten. Die Jahres unternommen worden. An einem Initiative sieht vor, dass das Geld für Gedenkanlass bat Justizministerin Simo- den Wiedergutmachungsfonds aus der netta Sommaruga im April 2013 die Bundeskasse fliesst. Die Beteiligung der Kantone, von Organisationen oder der Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen für unser Land selbst, das sich seiner eigenen Vergangenheit ohne Druck von aussen stellt und dadurch eigenhändig und gestärkt an seiner Geschichte weiterschreibt». Soziologe Ueli Milder, der ebenfalls im Initiativkomitee sitzt, sagt zwar, dass Geld das Unrecht nicht wieder gutmachen könne. Die Betroffenen wollten aber auch nicht bloss mit guten Worten abgespeist werden. Wissenschaftliche Aufarbeitung Neben der Entschädigung verlangt die Initiative eine breite wissenschaftliche Aufarbeitung der damaligen Behörden- praxis. Nicht einmal die genaue Zahl der Betroffenen sei bekannt, sagte Mäder. Der Initiativtext wird voraussichtlich morgen im Bundesblatt publiziert. Am kommenden Samstag ist ein nationaler Sammeltag geplant. ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342169 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 11/62 Datum: 01.04.2014 Bündner Tagblatt 7007 Chur 081/ 255 50 50 www.buendnertagblatt.ch/ Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 8'140 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 18 Fläche: 16'792 mm² WiedergutmachungsInitiative lanciert Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen sollen eine Entschädigung erhalten. Guido Fluri, Unternehmer, lanciert die Wiedergutmachungs-Initiative. (Im Eine Volksinitiative, die gestern in der administrativen Zwangsversorgung aufgrund einer Gesetzesändenen mit 500 Millionen Franken do- rung gestoppt. «Diesen Menschen tierten Wiedergutmachungs-Fonds. wurden jegliche Chancen auf Glück, Bern lanciert worden ist, verlangt ei- Mit dem Geld soll den am auf Gleichheit und auf Selbstverschwersten betroffenen Opfern ge- wirklichung genommen», sagte der holfen und das ihnen zugefügte Un- Vater der Initiative, der Unternehrecht abgegolten werden. Gegen mindestens 20 000 Menschen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Manche wurden als Kinder an Bauernhöfe verdingt, andere zwangssterilisiert, für Medikamentenversuche missbraucht oder wegen Arbeitsscheu, lasterhaften Le- benswandels oder Liederlichkeit wie Kriminelle weggesperrt. Der Zugang zu Gerichten blieb den Betrof- mer Guido Fluri, gestern vor den Medien in Bern. Die Betroffenen brauchten jetzt dringend ein Zeichen der Solidarität. Erste Schritte sind im Lauf des letzten Jahres unternommen worden. An einem Gedenkanlass bat Justizministerin Simonetta Sommaruga im April 2013 die Opfer für- sorgerischer Zwangsmassnahmen im Namen des Bundesrats um Entschuldigung. Gleichzeitig setzte sie einen runden Tisch ein, der eine ers- fenen in den meisten Fällen ver- te Aufarbeitung in Angriff nehmen wehrt. Erst 1981 wurde die Praxis Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen sollte. (Sam ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340940 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 12/62 Datum: 01.04.2014 Corriere del Ticino 6903 Lugano 091/ 960 31 31 www.cdt.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 36'535 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 17'880 mm² Bimbi internati Iniziativa per riparare Chiesto un fondo di 500 milioni per le vittime di collocamenti obbligati III I bambini che sono stati collocati a cenni. «Queste vittime ora hanno biso- tempi. «La maggior parte delle vittime forza in un istituto e le vittime di interna- gno di un segnale di solidarietà chiaro e ormai è in là con gli anni. Non possono menti a scopo assistenziale hanno diritto sincero da parte della politica e della soche sia fatta chiarezza sulla vicenda e a cietà», ha detto l'imprenditore Guido Fluuna riparazione finanziaria. A questo ri, presidente dell'omonima fondazione, scopo è stata lanciata ieri «l'iniziativa per promotore dell'iniziativa e lui stesso vittila riparazione» che chiede di istituire un ma di collocamento forzato. fondo di 500 milioni a favore delle circa «Lo scorso anno il Consiglio federale si è 20.000 vittime di «di questo capitolo scusato ufficialmente e il Parlamento ha oscuro della storia svizzera». riabilitato con una legge le persone interIn Svizzera, fino al 1981, decine di miglia- nate sulla base di una decisione amminiia di persone sono state internate sulla strativa. La tavola rotonda su questo tebase di una decisione amministrativa, ma ha concluso che è necessaria una risenza decisione di un tribunale. Molte parazione finanziaria per queste persone donne sono state sottoposte a sterilizza- che hanno subito gravi traumi. Per il zione o costrette all'aborto, migliaia di momento però non esistono le basi legabambini sono stati dati in adozione con- li necessarie ed è chiaro che non sarà tro la volontà delle loro madri o collocati possibile trovare una maggioranza in in istituti e costretti a lavorare senza re- Parlamento su questa questione», ha munerazione. Molte di queste persone detto la consigliera nazionale socialista vivono oggi in condizioni di difficoltà fi- Jaqueline Fehr. nanziarie o psicologiche a causa degli L'Iniziativa per la riparazione vuole esseabusi, delle umiliazioni e della stigmatiz- re un chiaro segnale lanciato dalla popozazione di cui sono stati oggetto per de- lazione alla politica affinché acceleri i Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen aspettare più a lungo le promesse, hanno bisogno adesso del nostro aiuto e del nostro sostegno», ha aggiunto Fehr. I casi di collocamenti coatti, lavoro minorile, internamenti amministrativi sono venuti alla luce dapprima nella Svizzera tedesca, ma avvenivano in tutto il Paese e hanno coinvolto non solo le autorità, ma anche istituti e organizzazioni di ogni genere. «Per il Ticino abbiamo raccolto per il momento poche testimonianze», ha precisato Walter Zwahlen, presidente dell'associazione Netzwerk verdingt, che si occupa prevalentemente dei bambini costretti a lavorare in aziende agricole. «Sappiamo che c'erano istituti, gestiti da preti e suore, dove i bambini subivano maltrattamenti e abusi di vario genere. E poi c'è il caso degli spazzacamini: bam- bini affidati dalle famiglie povere ad adulti e costretti a lavorare in tutta Europa», aggiunge Zwahlen. ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340107 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 13/62 Datum: 01.04.2014 Der Bund 3001 Bern 031/ 385 11 11 www.derbund.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 46'575 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 14 Fläche: 48'262 mm² Volk soll über späte Wiedergutmachung entscheiden Die Opfer der Fürsorgepolitik fordern mittels Initiative eine umfassende Aufarbeitung der Vergangenheit. Ehemalige Verdingkinder und Opfer fürsorgerischer Massnahmen posierten gestern auf dem Bundesplatz in Bern. Foto: Keystone Stefan Schürer Sie wurden zur Arbeit gezwungen, ohne Gerichtsbeschluss weggesperrt oder unter Zwang sterilisiert. Sie erlebten Behördenwillkür, Missbrauch und eine lebenslange Stigmatisierung. Jetzt verlan- gen die Opfer der Schweizer Fürsorgepolitik späte Gerechtigkeit. Gestern lancierten die Betroffenenverbände deshalb die Wiedergutmachungsinitiative. Das Begehren sieht eine umfassende Aufarbeitung der hiesigen Fürsorgepolitik sowie die Schaffung eines Fonds für die Betroffenen vor. Nach Schätzungen der Initianten sind heute noch rund 20000 Personen am Leben, die für Wiedergutmachungszah- der staatlichen Fürsorgebehörden. Teillungen infrage kommen. Es sind dies weise tolerierten sie die Praxis privater ehemalige Verding- und Heimkinder, Akteure bloss, manchmal förderten sie Zwangssterilisierte, Fahrende oder die diese, nicht selten verantworteten sie sogenannt administrativ Verwahrten. die Fürsorgepolitik unmittelbar. Die VerLetztere wurde ohne Strafurteil in Ge- dingkinder etwa wurden in gewissen fängnisse weggesperrt. Grund für die Fällen von ihren verarmten Eltern wegEinweisung war ein Lebenswandel, der die Jugendlichen im Jargon der Behör- gegeben, ohne dass Amtsstellen involden als «arbeitsscheu» oder «liederlich» viert waren. Bei Kindern von Fahrenden, die den Eltern vom berüchtigten erscheinen liess. So unterschiedlich die für die Kinder der LandSchicksale der Betroffenen auch sind: «Hilfswerk strasse» weggenommen wurden, war Gemeinsam ist ihnen, dass sie durch fürsorgerische Zwangsmassnahmen ihrer die Stiftung Pro Juventute die treibende Jugend beraubt wurden - mit vielfach le- Kraft; jede Fremdplatzierung beruhte jedoch auf einem Entscheid der Behörbenslang anhaltenden Folgen. Die administrativ Verwahrten Das alles geschah unter den Augen den. schliesslich wurden von den Vormund- Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340739 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 14/62 Datum: 01.04.2014 Der Bund 3001 Bern 031/ 385 11 11 www.derbund.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 46'575 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 14 Fläche: 48'262 mm² schaftsbehörden in staatlichen Gefäng- Hand, der Landeskirchen sowie des nissen weggesperrt. Bauernverbands über eine Entschädigung. Vor kurzem wurde die Schaffung Anerkennung von Unrecht eines Soforthilfefonds beschlossen, der Die Initianten fordern, dass die Behörden mit kantonalen Lotteriegeldern finannun für ihre Unterlassungen und Verfeh- ziert wird. Das Geld soll ausschliesslich lungen Verantwortung übernehmen. Der Personen zugutekommen, die sich in Fonds in der Höhe von 500 Millionen einer finanziellen Notlage befinden. Franken soll dabei in erster Linie mit Hinter der WiedergutmachungsinitiaBundesgeldern finanziert werden. Bei tive steht der Unternehmer Guido Fluri. rund 20 000 Betroffenen gehen die Ini- Der Immobilienunternehmer war als untianten von einer durchschnittlichen Wie- ehelicher Sohn einer 17-jährigen Servier- dergutmachungszahlung von 25 000 tochter selbst ein Heimkind. Seine StifFranken aus. Über die Verteilung der Gel- tung hat allein für das laufende Jahr eine der soll eine unabhängige Kommission Million Franken zugunsten der Initiative entscheiden, wobei sich die Höhe im Ein- budgetiert. Politisch geniesst das Volksbegehren zelfall nach der Schwere des erlittenen Unrechts richtet. Anspruchsberechtigt Rückhalt bis weit ins bürgerliche Lager. sind jene Personen, die durch die Fürsorgepolitik unmittelbar und schwer geschädigt wurden. Die Zahlungen würden niemanden reich machen, schreiben die In- Neben verschiedenen Politikern aus itianten. Sie seien aber «eine Anerkennung für das erlittene Unrecht». Die Wiedergutmachungsinitiative wählt damit einen anderen Ansatz als der sogenannte runde Tisch von Bundesrätin Sommaruga. An diesem verhandeln die Betroffenen seit rund einem bara Schmid-Federer (CVP) dem Initiativkomitee an. Für den Zuger Ständerat Eder wirft die Initiative eine moralische Frage auf, die parteipolitische Grenzen sprengt. Mit einer Vergangenheitsbewäl- dem links-grünen Lager gehören unter anderen Ständerat Joachim Eder (FDP) sowie die Nationalrätinnen Ursula Haller (BDP), Margrit Kessler (GLP) und Bar- tigung, die diesen Namen verdiene, die Schweiz ohne Druck von Jahr mit Vertretern der öffentlichen könne aussen eine klare Antwort geben. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340739 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 15/62 Datum: 01.04.2014 Der Landbote 8401 Winterthur 052/ 266 99 01 www.landbote.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 30'174 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 3 Fläche: 18'783 mm² Initiative fordert Entschädigung BERN. Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen sollen 500 Millionen Franken erhalten. Das verlangt eine gestern lancierte Volksinitiative. rung gestoppt. 20000 Betroffene nehmen sollte. Vor wenigen Wochen hat das Parlament ein Gesetz verab- «Diesen Menschen wurden jegliche schiedet, mit dem das Unrecht an- Chancen auf Glück, auf Gleichheit und auf Selbstverwirklichung genommen», sagte der Vater der Initiative, der Nicht nur eine Entschuldigung, son- Unternehmer Guido Fluri, gestern vor dern auch eine Entschädigung: Eine den Medien in Bern. Bei 20000 BetrofVolksinitiative, die gestern in Bern lan- fenen würde die Wiedergutmachung ciert worden ist, verlangt einen mit 500 durchschnittlich 25000 Franken betra- Millionen Franken dotierten Wieder- gen. Der tatsächlich ausbezahlte Begutmachungsfonds für die Opfer admi- trag soll sich nach dem erlittenen Unnistrativer Zwangsmassnahmen. recht richten. Die Initiative sieht vor, Mit dem Geld soll den am schwers- dass das Geld für den Wiedergutten betroffenen Opfern geholfen und machungsfonds aus der Bundeskasse das ihnen zugefügte Unrecht abgegol- fliesst. Die Beteiligung der Kantone, ten werden. Gegen mindestens 20000 von Organisationen oder der Kirche ist Menschen sind im 20. Jahrhundert in nicht ausgeschlossen. der Schweiz fürsorgerische Zwangs- Erste Schritte der Aufarbeitung sind massnahmen angeordnet worden. Man- im Lauf des letzten Jahres unternomche wurden als Kinder an Bauernhöfe men worden. An einem Gedenkanlass verdingt, andere zwangssterilisiert, für bat Justizministerin Simonetta SomMedikamentenversuche missbraucht maruga die Opfer im Namen des Bunoder weggesperrt. Erst 1981 wurde die desrats um Entschuldigung. GleichzeiPraxis der administrativen Zwangsver- tig setzte sie einen Runden Tisch ein, sorgung aufgrund einer Gesetzesände- der eine erste Aufarbeitung in Angriff Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen erkannt wird. Eine finanzielle Wieder- gutmachung ist darin hingegen nicht vorgesehen. Das Risiko, dass die Vorlage scheitern würde, sei zu gross gewesen, sagte die SP-Nationalrätin Jacqueline Fehr. «Umso wichtiger ist jetzt der Druck vom Volk.» SVP steht abseits Das Initiativkomitee ist breit aufgestellt: Fluri konnte neben Vertretern der Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht allein die SVP. Der Staat und die Gesellschaft stünden in der Verantwortung, sagte FDP-Ständerat Joachim Eder. Die Initiative sei «nicht nur ein Engagement für die Opfer, sondern auch für unser Land, das sich seiner eigenen Vergangenheit ohne Druck von aussen stellt und eigenhändig an seiner Geschichte weiterschreibt». (sda) ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53338029 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 16/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 33'940 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Die Südostschweiz 7007 Chur 081/ 255 50 50 www.suedostschweiz.ch Verdingkinder wollen Wiedergutmachung machungs-Fonds. Mit dem Geld soll den am schwersten betroffenen Opfern geholfen und das ihnen zugefügte Unrecht abgegolten werden. Die Opfer administrativer Gegen mindestens 20 000 Men- Zwangsmassnahmen verdienen nicht nur eine Entschuldigung, sondern auch eine Entschädigung. Eine Volksinitiative, die gestern in Bern lanciert schen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Manche Bern. Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 20 Fläche: 28'778 mm² oder wegen Arbeitsscheu oder lasterhaften Lebenswandels wie Kriminelle weggesperrt. Der Zugang zu Gerichten blieb den Betroffenen in den meisten Fällen verwehrt. Erst 1981 wurde die Praxis der administrativen Zwangsversorgung aufgrund einer Gesetzesänderung gestoppt. (sda) wurden als Kinder an Bauernhöfe ver- Initiative lanciert: Opfer fürsorgerischer worden ist, verlangt einen mit 500 Mil- dingt, andere zwangssterilisiert, für Massnahmen zeigen in Bern Fotos lionen Franken dotierten Wiedergut- Medikamentenversuche missbraucht aus ihrer Kindheit. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Bild Keystone Argus Ref.: 53337321 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 17/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 39'425 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich La Liberté 1700 Fribourg 026/ 426 44 11 www.laliberte.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 57'025 mm² Un demi-milliard en réparation Un comité exige la création d'un fonds de réparation en faveur des victimes. Il s'agit de garantir un geste concret pendant qu'il est encore temps. ENFANTS PLACÉS Réunis autour de l'homme d'affaires Guido Fluri et photos d'enfants à l'appui, des victimes de placements forcés étaient réunies hier à Berne pour le lancement d'une initiative «pour la réparation». KEYSTONE «C'est une question de dignité et de décence» LUC RECORDON Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342151 Ausschnitt Seite: 1/3 Bericht Seite: 18/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 39'425 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich La Liberté 1700 Fribourg 026/ 426 44 11 www.laliberte.ch ARIANE GIGON, BERNE Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 57'025 mm² ronde pour aller plus vite vers Ils étaient une cinquantaine, hier Aucune concurrence une réparation»! Le conseiller matin sur la place Fédérale. VicL'initiative n'entend pas se aux Etats calcule: 500 millions times de placements forcés, de substituer aux travaux de la ta- «soit un sixième du prix d'achat stérilisations contraintes ou en- ble ronde (voir ci-dessous) ni des Gripen» - pour 20 000 viccore d'adoptions non choisies, les concurrencer. Car cette der- times encore vivantes (selon un ayant souvent subi des abus psy- nière prévoit aussi de recom- chiffre que le sociologue Ueli chologiques ou physiques, ces mander la création, dans la loi, Mâder estime trop bas, mais acpersonnes pourraient prochaine- d'un fonds «de solidarité». Mais cepté, faute d'études), ment recevoir un capital ou une «l'initiative populaire est le cela représente environ rente à titre de réparation. C'est meilleur moyen d'aboutir à une 25 000 francs en moyence que demande l'initiative po- revendication contraignante», ne par personne. «Ce pulaire lancée à Berne par un co- explique la conseillère nation'est pas de l'aumône, mité où tous les partis, sauf nale Jacqueline Fehr (ps/ZEI), contrairement à ce que l'UDC, sont représentés. membre de la table ronde et du croient parfois les vic- Réunis autour de l'homme comité d'initiative. «Au parlealémanique Guido ment, actuellement, il n'y a pas Fluri, qui s'engage depuis plu- de majorité pour une réparation sieurs années dans le travail de financière.» mémoire sur les mesures «de Car tous rappellent à quel d'affaires times, qui comparent cela aux milliards accordés à PUBS. Cet argent est attribué sur la base de notre sens des respon- sabilités. C'est une question de coercition à des fins d'assistance» point «rien n'a été fait jusqu'ici», dignité et de décence.» et dans l'aide aux victimes, ces comme le dit Dominique Strebel, D'autres pays ont déjà ac- politiciens, épaulés par des his- journaliste, membre du comité cordé des réparations, rappelle toriens et des sociologues, ont d'initiative et auteur d'un livre le comité d'initiative: l'Irlande a présenté leur initiative «pour la sur les placements administradébloqué 1,2 milliard d'euros, réparation». tifs. «Des débats ont eu lieu à l'Allemagne 320 millions d'euLe texte demande à «réparer plusieurs reprises, dès la fin des ros. Pour ce quinquagénaire l'injustice faite» à toutes les per- années 1930, explique-t-il. Rien placé dans différents homes ensonnes arrachées à leur famille n'a abouti», excepté les excuses tre l'âge de 3 ans et celui de ou enfermées sans décision de et la nouvelle loi sur la réhabilita- 14 ans, et présent hier à Berne, justice au seul motif de leur style tion. «Il faut donc absolument «l'initiative est nécessaire car la de vie. Pour ce faire, une étude une pression de l'opinion putable ronde risque de créer un scientifique doit être réalisée et blique», ajoute-t-il. déséquilibre, en donnant l'im- la Confédération doit créer un pression d'avantager certaines fonds de 500 millions de francs «Pas de l'aumône» victimes. Or il ne faut pas créer pour aider les personnes ayant Pour Luc Recordon (verts/ de nouvelles injustices», dit-n.1 «été touchées durement et VD) «tant mieux si l'initiative directement». peut concurrencer la table Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342151 Ausschnitt Seite: 2/3 Bericht Seite: 19/62 Datum: 01.04.2014 La Liberté 1700 Fribourg 026/ 426 44 11 www.laliberte.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 39'425 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 57'025 mm² Un fonds d'aide immédiate Le Fonds d'aide immédiate décidé par la table ronde pour les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance sera officiellement institué en avril. «Les requêtes pourront être déposées auprès d'un comité ad hoc dès juin», indique Luzius Mader, délégué aux victimes. «Les premières prestations, dont le montant pourrait s'échelonner entre 4000 et 12000 francs, pourraient être versées dès septembre.» Le montant du fonds - entre 7 et 8 millions de francs dépendra de la participation des cantons et des organisations privées. «Le montant de départ est assuré et il est sûr que nous pourrons démarrer», précise Luzius Mader, selon qui l'initiative n'aura par ailleurs aucun «effet perturbateur sur le travail de la table ronde. Le débat est important», estime-t-il. Le délégué espère aussi que les refus de participer au fonds tels ceux du canton de Genève ou de l'Union suisse des paysans ne sont pas définitifs. Les cantons sont libres de décider de passer par les fonds de loterie dont les subsides sont soumis à l'approbation de commissions de répartition, en Suisse romande ou non. Ainsi, le Jura ne recourt pas à la loterie. AG Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342151 Ausschnitt Seite: 3/3 Bericht Seite: 20/62 Datum: 01.04.2014 La Regione Ticino 6500 Bellinzona 091/ 821 11 21 www.laregione.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 32'567 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 1 Fläche: 3'418 mm² SVIZZERA Oltre alle scuse i risarcimenti Lanciata ieri a Berna l'iniziativa per la riparazione alle vittime degli internamenti coatti in Svizzera. La testimonianza di Sergio Devecchi, unico ticinese ancora in vita. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342446 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 21/62 Datum: 01.04.2014 Genève Le Courrier 1211 Genève 8 022/ 809 55 66 www.lecourrier.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 7'510 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 57'553 mm² Un demi-milliard en réparation Un comité exige la création d'un fonds de réparation en faveur des victimes. Il s'agit de garantir un geste concret pendant qu'il est encore temps. ENFANTS PLACÉS Réunis autour de l'homme d'affaires Guido Fluri et photos d'enfants à l'appui, des victimes de placements forcés étaient réunies hier à Berne pour le lancement d'une initiative «pour la réparation». KEYSTONE Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342770 Ausschnitt Seite: 1/3 Bericht Seite: 22/62 Datum: 01.04.2014 Genève Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 7'510 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Le Courrier 1211 Genève 8 022/ 809 55 66 www.lecourrier.ch substituer aux travaux de la ARIANE GIGON, BERNE Ils étaient une cinquantaine, hier table ronde (voir ci-dessous) ni matin sur la place Fédérale. Vic- les concurrencer. Car cette der- times de placements forcés, de nière prévoit aussi de recomstérilisations contraintes ou en- mander la création, dans la loi, core d'adoptions non choisies, d'un fonds «de solidarité». Mais ayant souvent subi des abus psy- «l'initiative populaire est le chologiques ou physiques, ces meilleur moyen d'aboutir à une personnes pourraient prochaine- revendication contraignante», ment recevoir un capital ou une explique la conseillère nationale rente à titre de réparation. C'est ce Jacqueline Fehr (ps/ZH), que demande l'initiative populai- membre de la table ronde et du re lancée à Berne par un comité comité d'initiative. «Au parleoù tous les partis, sauf l'UDC, ment, actuellement, il n'y a pas sont représentés. de majorité pour une réparation Réunis autour de l'homme financière.» d'affaires alémanique Guido Car tous rappellent à quel Fluri, qui s'engage depuis plu- point «rien n'a été fait jusqu'ici», sieurs années dans le travail de comme le dit Dominique Stremémoire sur les mesures «de bel, journaliste, membre du cocoercition à des fins d'assistan- mité d'initiative et auteur d'un ce» et dans l'aide aux victimes, livre sur les placements adminisces politiciens, épaulés par des tratifs. «Des débats ont eu lieu à historiens et des sociologues, ont présenté leur initiative «pour la réparation». Le texte demande à «réparer l'injustice faite» à toutes les per- sonnes arrachées à leur famille ou enfermées sans décision de «C'est une question de dignité et de décence» justice au seul motif de leur style LUC RECORDON de vie. Pour ce faire, une étude scientifique doit être réalisée et la Confédération doit créer un fonds de 500 millions de francs pour aider les personnes ayant plusieurs reprises, dès la fin des années 1930, explique-t-il. Rien n'a abouti», excepté les excuses directement». une pression de l'opinion pu- et la nouvelle loi sur la réhabilita- «été touchées durement et tion. «Il faut donc absolument blique», ajoute-t-il. Aucune concurrence L'initiative n'entend pas se «Pas de l'aumône» Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 57'553 mm² Pour Luc Recordon (verts/ VD) «tant mieux si l'initiative peut concurrencer la table ronde pour aller plus vite vers une réparation»! Le conseiller aux Etats calcule: 500 millions - «soit un sixième du prix d'achat des Gripen» - pour 20000 victimes encore vivantes (selon un chiffre que le sociologue Ueli Mâder estime trop bas, mais accepté, faute d'études), cela représente environ 25 000 francs en moyen- ne par personne. «Ce n'est pas de l'aumône, contrairement à ce que croient parfois les victimes, qui comparent cela aux milliards accordés à l'UBS. Cet argent est attribué sur la base de notre sens des responsabilités. C'est une question de dignité et de décence.» D'autres pays ont déjà accordé des réparations, rappelle le comité d'initiative: l'Irlande a débloqué 1,2 milliard d'euros, l'Allemagne 320 millions d'eu- ros. Pour ce quinquagénaire placé dans différents homes entre l'âge de 3 ans et celui de 14 ans, et présent hier à Berne, «l'initiative est nécessaire car la table ronde risque de créer un déséquilibre, en donnant l'impression d'avantager certaines victimes. Or il ne faut pas créer de nouvelles injustices», dit-il. I ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342770 Ausschnitt Seite: 2/3 Bericht Seite: 23/62 Datum: 01.04.2014 Genève Le Courrier 1211 Genève 8 022/ 809 55 66 www.lecourrier.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 7'510 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 7 Fläche: 57'553 mm² Un fonds d'aide immédiate Le Fonds d'aide immédiate décidé par la table ronde pour les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance sera officiellement institué en avril. (<Les requêtes pourront être déposées auprès d'un comité ad hoc dès juin», indique Luzius Mader, délégué aux victimes.«Les premières prestations, dont le montant pourrait s'échelonner entre 4000 et 12000 francs, pourraient être versées dès septembre.» Le montant du fonds entre 7 et 8 millions de francs dépendra de la participation des cantons et des organisations privées. (<Le montant de départ est assuré et il est sûr que nous pourrons démarrer», précise Luzius Mader, selon qui l'initiative n'aura par ailleurs aucun «effet perturbateur sur le travail de la table ronde. Le débat est important», estime-t-il. Le délégué espère aussi que les refus de participer au fonds tels ceux du canton de Genève ou de l'Union suisse des paysans ne sont pas définitifs. Les cantons sont libres de décider de passer par les fonds de loterie dont les subsides sont soumis à l'approbation de commissions de répartition, en Suisse romande ou non. Ainsi, le Jura ne recourt pas à la loterie. AG Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53342770 Ausschnitt Seite: 3/3 Bericht Seite: 24/62 Datum: 01.04.2014 Le Quotidien Jurassien 2800 Delémont 032/ 421 18 18 www.lqj.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 19'247 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Themen-Nr.: 37.21 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 14 Fläche: 51'486 mm² Argus Ref.: 53343980 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 25/62 Datum: 01.04.2014 Le Quotidien Jurassien 2800 Delémont 032/ 421 18 18 www.lqj.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 19'247 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Themen-Nr.: 37.21 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 14 Fläche: 51'486 mm² Argus Ref.: 53343980 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 26/62 Datum: 01.04.2014 Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 www.letemps.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 39'716 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 9 Fläche: 59'751 mm² Les enfants placés réclament leur dû > Initiative Un fonds de 500 millions devrait être créé pour les victimes placées de force jusque dans les années 80 > Le débat qui s'annonce sera douloureux Sur la place Fédérale, d'anciens enfants placés portent des photos de victimes comme eux de mesures de coercition, BERNE 31 MARS 20M Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53341589 Ausschnitt Seite: 1/3 Bericht Seite: 27/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 39'716 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 www.letemps.ch Magalie Goumaz BERNE Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 9 Fläche: 59'751 mm² fondation qui porte son nom. Il a fonds à près de 2,5 milliards. Ils étaient une cinquantaine, constitué un comité composé de Membre de la Table ronde, la lundi, sur la place Fédérale à différents partis et organisations conseillère nationale Ursula Berne, à se faire photographier te- de concernés. L'initiative de- Schneider Schüttel (PS/FR) parle nant entre leurs mains le portrait mande la création d'un fonds de en noir et blanc d'un enfant qui réparation doté de 500 millions. pourrait être eux. Eux, il y a long- Un chiffre qui ne doit rien au hatemps. Lorsque les autorités pou- sard. Les initiants estiment qu'envaient, sans passer par la justice, viron 20 000 personnes en Suisse décider de mesures de coercition ont été gravement lésées. Elles à des fins d'assistance. C'est-à-dire pourraient toucher en moyenne qu'elles pouvaient, jusque dans 25 000 francs, mais le montant seles années 80, placer enfants, mar- rait déterminé par une commisginaux ou filles de «mauvaise vie» sion indépendante en fonction de dans des institutions, prisons, orphelinats, exploitations agricoles. «Maintenant, assez de Pour les victimes de tels place- bla-bla, on ne peut pas ments dits administratifs, les exen rester là» cuses et la reconnaissance du tort subi ne suffisent pas. Elles lancent la gravité de l'injustice subie. une initiative qui demande égale- Guido Fluri rappelle que la tradiment une réparation financière. tion humanitaire suisse rayonne «Depuis que j'ai témoigné pu- dans le monde entier. «Il est temps bliquement, j'ai reçu 220 messa- de le montrer envers ses citoyens», ges électroniques. Alors mainte- estime-t-il. Mise en place par la conseillère nant, assez de bla-bla. On ne peut fédérale Simonetta Sommaruga, pas en rester là», lance Clément une Table ronde pour les victimes Wielly, qui prête son visage à la campagne pour la récolte des si- de mesures de coercition à des fins gnatures. Marianne Steiner est d'assistance prévoit elle aussi passée d'une famille d'accueil à un d'instituer un fonds de solidarité. internat d'où elle a fugué à plu- Ses travaux ne sont pas terminés sieurs reprises, avant de se retrou- et la base légale doit être élaborée de deux démarches complémentaires. «Le but est qu'a la fin du processus, il y ait un fonds convenablement doté. Si la loi est refu- sée par le parlement, il restera l'initiative sur laquelle les citoyens pourront se prononcer. Si la loi est acceptée et qu'elle nous convient, l'initiative peut toujours être retirée», explique-t-elle. Au parlement, les élus ont soi- gneusement évité d'aborder l'as- pect financier dans la loi sur la réhabilitation des personnes placées par décision administrative, acceptée récemment Par crainte d'un rejet. Conseiller aux Etats, Joachim Eder (PLIZ/ZG) pense que le vent va tourner et parle d'une question «éthique et morale». Et pour lui, la manière de répartir ce fonds ne doit pas être un frein. «On trouve toujours un moyen lorsqu'il s'agit de formation, d'agriculture ou d'asile», estimet-il. Pour Luc Re cordon (Verts/VD), il y va de «la dignité d'un Etat de reconnaître ses torts». Il reconnaît que l'avarice traditionnelle du ver à la prison de Hindelbank. d'ici à la fin de l'année. Mais il est parlement pourrait l'emporter. «J'attends maintenant d'être plutôt question de verser un mon- «Mais je suis optimiste il faudra payée pour le travail que j'ai effec- tant identique pour toutes les vic- insister sur la force symbolique de tué pendant toutes ces années et times. Des organisations les repré- dédommagée pour le mal qu'on sentant au sein de cette Table ronde ont avancé la somme de m'a fait», déclare-t-elle. 120 000 francs, qui tiendrait Leur démarche est portée par compte du manque à gagner de Guido Fluri, entrepreneur zou- toute une vie, ce qui porterait le gois, mécène et président de la Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen cette indemnisation à l'aune des souffrances endurées. Et sur le fait que les 500 millions demandés par l'initiative ne représentent que un douzième du fonds ferroviaire.» ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53341589 Ausschnitt Seite: 2/3 Bericht Seite: 28/62 Datum: 01.04.2014 Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 www.letemps.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 39'716 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 9 Fläche: 59'751 mm² > Commentaire Injustice et frustration A combien se chiffrent les souffrances d'un enfant placé abusivement? Et combien sontils à avoir droit à une indemnisation? La Suisse n'échappera pas à un douloureux exercice de comptabilité. Elle va devoir regarder son passé, ouvrir ses registres et régler la note tendue par ces anciens garçons de ferme, enfants arrachés à leurs parents ou jeunes internés sans jugement dans des établissements fermés. Mais les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance assisteront, probablement impuissantes, à un grand marchandage politique sur le montant de la réparation et les critères Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen d'attribution. Car après les témoignages, viendra le temps des questions et des doutes sur les preuves, les responsabilités, les degrés de maltraitance. Tous les enfants placés n'ont pas été abusés, certains l'ont été plus que d'autres. Il y a ceux qui témoignent, réclament leur dû, et ceux qui veulent oublier et ne frapperont jamais à la porte de la Chaîne du bonheur. Ily a ceux qui vivent, ceux qui ont déjà disparu. Ceux qui entreront dans le cadre et ceux qui en seront exclus alors qu'ils ont subi les mêmes abus. Le doute ne justifie pas que la Suisse se défile. Mais au terme de l'exercice, la frustration des victimes pourrait être à la hauteur de leurs attentes. M. Go. ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53341589 Ausschnitt Seite: 3/3 Bericht Seite: 29/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Société Neuchâteloise de Presse SA 2001 Neuchâtel 032/ 723 53 01 www.lexpress.ch INITIATIVE Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 19'082 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 15 Fläche: 23'688 mm² Un texte réclame davantage que des excuses. Indemniser les victimes des mesures «à fins d'assistance» Ils étaient une cinquantaine, hier matin sur la place Fédérale. Victimes de placements forcés, de stérilisations con- traintes ou encore d'adoptions non choisies, ayant souvent subi des abus psychologiques ou physiques, ces personnes pourraient prochainement recevoir un capital ou une rente à titre de répa- ration. C'est ce que demande l'initiative populaire lancée à Berne par un comité où tous les partis, sauf l'UDC, sont représentés. Réunis autour de l'homme d'affaires alémanique Guido Des victimes se sont rendues hier à Berne. KEYSTONE ayant «été touchées durement liste, membre du Comité d'initia- et directement». five, auteur d'un livre sur les placements administratifs. «Des débats Pas de concurrence avec la Table ronde L'initiative n'entend pas se Fluri, qui s'engage depuis plusieurs années dans le travail de mémoire sur les mesures «de substituer aux travaux de la Table coercition à des fins d'assis- d'aide) ni les concurrencer. Car tance» et dans l'aide aux victi- cette dernière prévoit aussi de recommander la création, dans la loi, d'un fonds «de solidarité». Mais «l'initiative populaire mes, ces politiciens, épaulés par des historiens et des socio- logues, ont présenté leur initiative «sur la réparation». Le texte demande à «réparer l'injustice faite» à toutes les personnes arrachées à leur famille ou enfermées sans décision de justice au seul motif de leur style de vie. Pour ce faire, une étude scientifique doit être réalisée et la Confédération doit créer un fonds ronde (qui a institué un fonds est le meilleur moyen d'aboutir à une revendication contraignante», explique la conseillère nationale socialiste zurichoise Jacqueline Fehr, membre de la Table ronde et du comité d'initiative. «Au Parlement, actuellement, il n'y a pas de majorité pour une réparation financière.» Car tous rappellent à quel point, de 500 millions de francs «rien n'a été fait jusqu'ici», comme pour aider les personnes le dit Dominique Strebel, journa- Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ont eu lieu à plusieurs reprises, dès la fin des années 1930», «Rien n'a abouti», excepté les excuses et la nouvelle loi sur la réhabilitation. «Il faut donc absolument une pression de /ôpinion publique», ajoute-t-il. D'autres pays ont déjà accordé des réparations, rappelle le comité d'initiative: l'Irlande a débloqué 1,2 milliard d'euros, l'Alle- magne 320 millions d'euros. Pour ce quinquagénaire placé dans différents homes entre l'âge de 3 ans et celui de 14 ans, et présent hier à Berne, «l'initia- tive est nécessaire car la Table ronde risque de créer un déséquilibre, en donnant l'impression d'avantager certaines victimes. Or il ne faut pas créer de nouvelles injustices», dit-il. ARIANE GIGON ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53343251 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 30/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Neue Luzerner Zeitung AG 6002 Luzern 041/ 429 51 51 www.luzernerzeitung.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 75'518 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 5 Fläche: 24'458 mm² Verdingkinder sollen finanzielle Entschädigung erhalten INITIATIVE Nur eine Entschuldigung reiche nicht findet Guido Fluri. Der Unternehmer verlangt einen Wiedergutmachungsfonds von 500 Millionen Franken. sda. Für mindestens 20 000 Personen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Manche wurden als Kinder an Bauernhöfe verdingt, andere zwangssterilisiert, für Medikamenten- Kirche ist nicht ausgeschlossen, im Initiativtext aber nicht ausdrücklich vorgesehen. Kritik am Bauernverband Die Berner BDP-Nationalrätin Ursula Haller übt in dem Zusammenhang Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnah- scharfe Kritik am Schweizerischen men im Namen des Bundesrats um Ent- Bauernverband, der sich nicht einmal schuldigung. Gleichzeitig setzte sie einen am Soforthilfefonds für Opfer in finanrunden Tisch ein, der eine erste Auf- ziellen Notlagen beteiligen wollte. Bearbeitung in Angriff nehmen sollte. gründung: Der Bauernverband selber Vor wenigen Wochen hat das Parlament habe keine Kinder verdingt. Haller akversuche missbraucht oder wegen ein Gesetz verabschiedet, mit dem das zeptiert diese «verfehlte und auch herzArbeitsscheu oder lasterhaften Lebens- Unrecht anerkannt wird. Auch der Zugang lose Geschichtsinterpretation» nicht. wandels wie Kriminelle weggesperrt. Der zu Akten und die historische Aufarbeitung Zugang zu Gerichten blieb den Betrof- sind darin geregelt, eine finanzielle Wie- Laut dem Zuger FDP-Ständerat Joachim fenen in den meisten Fällen verwehrt. dergutmachung ist nicht vorgesehen. Das Eder sei die Initiative «nicht nur ein Erst 1981 wurde die Praxis der ad- Risiko eines Scheiterns der Vorlage sei Engagement für die Opfer, sondern auch ministrativen Zwangsversorgung auf- zu gross gewesen, sagte die Zürcher SP- für unser Land selbst, das sich seiner grund einer Gesetzesänderung gestoppt. Nationalrätin Jacqueline Fehr. «Umso eigenen Vergangenheit ohne Druck von «Diesen Menschen wurden jegliche wichtiger ist jetzt der Druck vom Volk.» aussen stellt und dadurch eigenhändig und gestärkt an seiner Geschichte weiChancen auf Glück und auf Selbstver- Nur SVP auf der Gegnerseite wirklichung genommen», sagte der Das Initiativkomitee ist breit aufge- terschreibt». Soziologe Ueli Mäder, der ebenfalls im Initiativkomitee sitzt, sagt Unternehmer Guido Fluri, Vater der stellt: Fluri konnte neben Vertretern der zwar, dass Geld das Unrecht nicht wieWiedergutmachungsinitiative, gestern vor den Medien. Die Betroffenen brauch- Betroffenenorganisationen Mitglieder fast der gutmachen könne. Die Betroffenen ten jetzt dringend ein Zeichen der Soli- aller Bundeshausfraktionen für das Ko- wollten aber auch nicht bloss mit guten darität. Fluri will einen 500-Millionen- mitee gewinnen. Abseits steht allein die Worten abgespeist werden. Franken-Fonds schaffen, mit dem den SVP, die im Nationalrat auch gegen das Wissenschaftliche Aufarbeitung am schwersten betroffenen Opfern ge- Rehabilitierungsgesetz gestimmt hatte. Neben der Entschädigung verlangt die holfen und das ihnen zugefügte Unrecht Bei 20 000 Betroffenen würde die Initiative eine breite wissenschaftliche Wiedergutmachung durchschnittlich Aufarbeitung der damaligen Behördenabgegolten werden soll. 25 000 Franken betragen. Der tatsäch- praxis. Nicht einmal die genaue Zahl Erste Schritte sind gemacht lich ausbezahlte Betrag soll sich nach Erste Schritte sind im Lauf des letzten dem erlittenen Unrecht richten. Die der Betroffenen sei bekannt, sagte Mäder. Der Initiativtext wird voraussichtlich Jahres unternommen worden. An einem Initiative sieht vor, dass das Geld für morgen im Bundesblatt publiziert. Am Gedenkanlass bat Justizministerin Simo- den Wiedergutmachungsfonds aus der kommenden Samstag ist ein nationaler netta Sommaruga im April 2013 die Bundeskasse fliesst. Die Beteiligung der Sammeltag geplant. Kantone, von Organisationen oder der Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53338783 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 31/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 115'622 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Neue Zürcher Zeitung 8021 Zürich 044/ 258 11 11 www.nzz.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 12 Fläche: 45'356 mm² 500 Millionen Franken für Opfer von Zwangsmassnahmen Volksinitiative für finanzielle Wiedergutmachung und historische Aufarbeitung lanciert Kinder von Fahrenden sind nur eine von mehreren einst diskriminierten Bevölkerungsgruppen. wandels; Frauen, unter Zwang sterilisiert oder zur Abtreibung gezwungen; Kinder, gegen den Willen ihrer Mütter Eine Initiative soll die Grundlage für die finanzielle Entschä- zur Adoption freigegeben oder in und Waisenhäusern digung der Opfer fürsorgerischer Kinderheimen placiert und dort oft noch misshandelt: Jan Flückiger, Bern Im April des vergangenen Jahres bat Justizministerin Simonetta Sommaruga die Betroffenen im Namen des Bundesrates um Entschuldigung. Gleichzeitig setzte sie einen runden Tisch ein, der eine erste Aufarbeitung in Angriff nehWas klingt wie ein Schauermärchen aus men sollte. In der Frühlingssession hat dem Mittelalter, war in der Schweiz das Parlament zudem ein Gesetz verabgang und gäbe und zwar noch bis in schiedet, mit dem das begangene Undie 1980er Jahre. Tausende von Men- recht anerkannt und die Grundlage für schen waren Opfer sogenannt fürsorge- eine historische Aufarbeitung geschafVerdingkinder, auf dem Marktplatz wie rischer Zwangsmassnahmen. fen wird. Eine finanzielle WiedergutSklaven versteigert; Menschen, ohne machung ist hingegen nicht vorgesehen. Gerichtsverfahren weggesperrt wegen Bis heute ist lediglich eine Soforthilfe «Zeichen der Solidarität» Arbeitsscheu oder liederlichen Lebensfür Opfer in Notsituationen geplant. Zwangsmassnahmen schaffen. Im überparteilichen Initiativkomitee sind bis auf die SVP alle grossen Parteien vertreten. Dafür sind 5 bis 8 Millionen Franken Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53337686 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 32/62 Datum: 01.04.2014 Neue Zürcher Zeitung 8021 Zürich 044/ 258 11 11 www.nzz.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 115'622 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 12 Fläche: 45'356 mm² vorgesehen, die vor allem aus dem Lot- dem Volk sei die Gefahr gross, dass es teriefonds kommen sollen. nie so weit komme. Hier setzt die Wiedergutmachungs- initiative an, welche am Montag von Ungefähr 20 000 Betroffene einem überparteilichen Komitee lanciert wurde. Neben der historischen Ständerat Joachim Eder (Zug, fdp.) Aufarbeitung fordert diese einen Fonds geht es um die Aufarbeitung eines von 500 Millionen Franken, der den am «dunklen Kapitels» der Schweizer Geschwersten betroffenen Opfern zugu- schichte. Ob man sich diesen Fonds leistekommen soll. «Es braucht jetzt ein ten wolle, sei letztlich eine moralischehrliches, offenes Zeichen der Solidari- ethische Frage, welche die Parteigren- tät», sagte Guido Fluri, Unternehmer zen sprenge. Die Initianten schätzen, und Vater der Initiative vor den Me- dass ungefähr 20 000 schwer Betroffene dien. Diesen Menschen seien jegliche heute noch in der Schweiz leben. Die Chancen auf Glück, auf Gleichheit und Höhe der finanziellen Wiedergutmaauf Selbstverwirklichung genommen chung soll am erlittenen Unrecht beworden. Es gehe nun darum, ihnen «ein messen werden. Das Geld für den Fonds Stück Würde und Gerechtigkeit zurück- würde vor allem aus der Bundeskasse zugeben». fliessen. Eine Beteiligung der Kantone, Im Initiativkomitee befinden sich neben Vertretern der Betroffenen-Organisationen Politiker aus allen Parteien, die im Bundeshaus vertreten sind mit Ausnahme der SVP Diese hatte bereits im Nationalrat mehrheitlich gegen das Gesetz zur Rehabilitierung der administrativ Versorgten gestimmt. von Organisationen oder der Kirche wäre aber ebenfalls möglich. Nationalrätin Ursula Haller (bdp., Bern) übte in diesem Zusammenhang Kritik am Schweizerischen Bauernver- band, der sich nicht am SoforthilfeFonds für Opfer in finanziellen Notlagen beteiligen wollte mit der Be- Nationalrätin Jacqueline Fehr (sp., gründung, der Verband habe keine KinZürich) betonte, die Initiative sei nötig, der verdingt. Dies sei eine «verfehlte weil es für die Entschädigungszahlun- und herzlose» Geschichtsinterpretation. Am Samstag ist ein nationaler Samgen eine gesetzliche Grundlage brauche, was zurzeit im Parlament noch meltag für die Initiative geplant. keine Mehrheit habe. Ohne Druck aus Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53337686 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 33/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe St. Galler Tagblatt AG 9001 St. Gallen 071 227 69 00 www.tagblatt.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 26'366 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 4 Fläche: 8'842 mm² Volksinitiative für administrativ Versorgte Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen verdienen nicht nur eine Entschuldigung, BERN. sondern auch eine Entschädigung. Eine Volksinitiative, die am Montag in Bern lanciert worden ist, verlangt einen mit 500 Millio- nen Franken dotierten Wiedergutmachungsfonds. Mit dem Geld soll den am schwersten betroffenen Opfern geholfen und das ihnen zugefügte Unrecht abgegolten werden. Gegen mindestens 20000 Menschen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Manche wurden als Kinder an Bauernhöfe verdingt, andere zwangssterilisiert, für Medikamentenversuche missbraucht oder wegen Arbeitsscheu, lasterhaften Lebenswandels oder Liederlichkeit wie Kriminelle weggesperrt. «Keine Chance auf Glück» «Diesen Menschen wurden jegliche Chancen auf Glück, auf Gleichheit und auf Selbstverwirklichung genommen», sagte der Vater der Initiative, der Unternehmer Guido Fluri, am Montag vor den Medien in Bern. Das Initiativkomitee ist breit aufgestellt: Fluri konnte neben Vertretern der Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht nur die SVR die auch gegen das Rehabili- tierungsgesetz gestimmt hatte. Neben der Entschädigung verlangt die Initiative die wissenschaftliche Aufarbeitung der damaligen Behördenpraxis. Nicht einmal die genaue Zahl der Betroffenen sei bekannt, sagten die Initianten in Bern. (sda) Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53337386 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 34/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 173'877 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Tages-Anzeiger 8021 Zürich 044/ 248 44 11 www.tagesanzeiger.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 4 Fläche: 49'405 mm² Volk soll über späte Wiedergutmachung entscheiden Die Opfer der Fürsorgepolitik fordern mittels Initiative eine umfassende Aufarbeitung der Vergangenheit. Von Stefan Schürer Bern Sie wurden zur Arbeit gezwungen, ohne Gerichtsbeschluss weggesperrt oder unter Zwang sterilisiert. Sie erlebten Behördenwillkür, Missbrauch und eine lebenslange Stigmatisierung. Jetzt verlan- gen die Opfer der Schweizer Fürsorgepolitik späte Gerechtigkeit. Gestern lancierten die Betroffenenverbände deshalb die Wiedergutmachungsinitiative. viert waren. Bei den Fahrenden, die den Eltern vom berüchtigten «Hilfswerk für die Kinder der Landstrasse» weggenommen wurden, war die Stiftung Pro Juventute die treibende Kraft; jede Fremdplatzierung beruhte jedoch auf einem Entscheid der Behörden. Die administrativ Verwahrten schliesslich wurden von den Vormundschaftsbehörden in staatlichen Gefängnissen weggesperrt. Das Begehren sieht eine umfassende Anerkennung von Unrecht Aufarbeitung der hiesigen Fürsorgepolitik sowie die Schaffung eines Fonds für die Betroffenen vor. Nach Schätzungen der Initianten sind Die Initianten fordern, dass die Behör- Einweisung war ein Lebenswandel, der die Jugendlichen im Jargon der Behörden als «arbeitsscheu» oder «liederlich» erscheinen liess. So unterschiedlich die Schicksale der Betroffenen auch sind: Gemeinsam ist ihnen, dass sie durch fürsorgerische Zwangsmassnahmen ihrer Jugend beraubt wurden - mit vielfach lebenslang anhaltenden Folgen. im Einzelfall nach der Schwere des erlit- den nun für ihre Unterlassungen und Verfehlungen Verantwortung übernehmen. Der Fonds in der Höhe von 500 Mil- heute noch rund 20 000 Personen am lionen Franken soll dabei in erster Linie Leben, die für Wiedergutmachungszah- mit Bundesgeldern finanziert werden. lungen infrage kommen. Es sind dies Bei rund 20 000 Betroffenen gehen die ehemalige Verding- und Heimkinder, Initianten von einer durchschnittlichen Zwangssterilisierte, Fahrende oder die Wiedergutmachungszahlung von 25 000 sogenannt administrativ Verwahrten. Franken aus. Über die Verteilung der Letztere wurde ohne Strafurteil in Ge- Gelder soll eine unabhängige Kommisfängnisse weggesperrt. Grund für die sion entscheiden, wobei sich die Höhe Das alles geschah unter den Augen der tenen Unrechts richtet. Anspruchsberechtigt sind jene Personen, die durch die Fürsorgepolitik unmittelbar und schwer geschädigt wurden. Die Zahlungen würden niemanden reich machen, schreiben die Initianten. Sie seien aber «eine Anerkennung für das erlittene Unrecht». Die Wiedergutmachungsinitiative staatlichen Fürsorgebehörden. Teil- wählt damit einen anderen Ansatz als weise tolerierten sie die Praxis privater der sogenannte runde Tisch von BunAkteure bloss, manchmal förderten sie desrätin Sommaruga. An diesem verdiese, nicht selten verantworteten sie handeln die Betroffenen seit rund einem die Fürsorgepolitik unmittelbar. Die Ver- Jahr mit Vertretern der öffentlichen dingkinder etwa wurden in gewissen Hand, der Landeskirchen sowie des Fällen von ihren verarmten Eltern weg- Bauernverbands über eine Entschädigegeben, ohne dass Amtsstellen invol- gung. Vor kurzem wurde die Schaffung Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53336508 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 35/62 Datum: 01.04.2014 Tages-Anzeiger 8021 Zürich 044/ 248 44 11 www.tagesanzeiger.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 173'877 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 4 Fläche: 49'405 mm² eines Soforthilfefonds beschlossen, der Neben verschiedenen Politikern aus mit kantonalen Lotteriegeldern finan- dem links-grünen Lager gehören unter ziert wird. Das Geld soll ausschliesslich anderen Ständerat Joachim Eder (FDP) Personen zugutekommen, die sich in sowie die Nationalrätinnen Ursula Haller (BDP), Margrit Kessler (GLP) und Bareiner finanziellen Notlage befinden. Hinter der Wiedergutmachungsinitia- bara Schmid-Federer (CVP) dem Initiative steht der Unternehmer Guido Fluri. tivkomitee an. Für den Zuger Ständerat Der Immobilienunternehmer war als un- Eder wirft die Initiative eine moralische ehelicher Sohn einer 17-jährigen Servier- Frage auf, die parteipolitische Grenzen tochter selbst ein Heimkind. Seine Stif- sprengt. Mit einer Vergangenheitsbewältung hat allein für das laufende Jahr eine tigung, die diesen Namen verdiene, Million Franken zugunsten der Initiative könne die Schweiz ohne Druck von budgetiert. aussen eine klare Antwort geben. Politisch geniesst das Volksbegehren Rückhalt bis weit ins bürgerliche Lager. Ehemalige Verdingkinder und Opfer fürsorgerischer Massnahmen posierten gestern auf dem Bundesplatz in Bern. Foto: Keystone Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53336508 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 36/62 Datum: 01.04.2014 Thurgauer Zeitung 8501 Frauenfeld 052/ 723 57 57 www.thurgauerzeitung.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 36'428 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 4 Fläche: 8'842 mm² Volksinitiative für administrativ Versorgte Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen verdienen nicht nur eine Entschuldigung, BERN. sondern auch eine Entschädigung. Eine Volksinitiative, die am Montag in Bern lanciert worden ist, verlangt einen mit 500 Millio- nen Franken dotierten Wiedergutmachungsfonds. Mit dem Geld soll den am schwersten betroffenen Opfern geholfen und das ihnen zugefügte Unrecht abgegolten werden. Gegen mindestens 20000 Menschen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Manche wurden als Kinder an Bauernhöfe verdingt, andere zwangssterilisiert, für Medikamentenversuche missbraucht oder wegen Arbeitsscheu, lasterhaften Lebenswandels oder Liederlichkeit wie Kriminelle weggesperrt. «Keine Chance auf Glück» «Diesen Menschen wurden jegliche Chancen auf Glück, auf Gleichheit und auf Selbstverwirklichung genommen», sagte der Vater der Initiative, der Unternehmer Guido Fluri, am Montag vor den Medien in Bern. Das Initiativkomitee ist breit aufgestellt: Fluri konnte neben Vertretern der Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht nur die SVP, die auch gegen das Rehabili- tierungsgesetz gestimmt hatte. Neben der Entschädigung verlangt die Initiative die wissenschaftliche Aufarbeitung der damaligen Behördenpraxis. Nicht einmal die genaue Zahl der Betroffenen sei bekannt, sagten die Initianten in Bern. (sda) Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340223 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 37/62 Datum: 01.04.2014 Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 45'871 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Tribune de Genève SA 1211 Genève 11 022/ 322 40 00 www.tdg.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 5 Fläche: 51'350 mm² Réparation totale exigée our les enfants ulacés Le texte vise la création d'un fonds de 500 millions de francs en faveur des victimes, ainsi qu'un travail de mémoire conséquent Suisse, l'exploitation de dizaines cantons ruraux». L'Union suisse de milliers d'enfants placés, la sté- des paysans ne veut pas non plus rilisation et la castration forcées mettre la main à la poche. d'adultes, et des internements Dans ce contexte, les initiants sans décision judiciaire. Et puis estiment qu'une réparation finanmettre en place un fonds doté de cière globale est compromise. «Il y 500 millions de francs sur vingt a le risque de s'enliser dans une ans pour réparer le tort fait aux situation où tout le monde se renvictimes. Au bas mot, 20 000 d'en- voie la balle», affirme le conseiller tre elles vivent encore en Suisse. «Même si la plupart des cas sont Lise Bailat Berne «Il y a des blessures qui ne guéris- juridiquement prescrits, l'Etat et sent jamais. J'ai vécu la trahison la société ont la responsabilité de aux Etats Luc Recordon (Verts/ VD). Le Vaudois se dit particuliè- rement sensible à la problémati- ayant eu un grand-père placé de l'Etat!» A 64 ans, Ursula faire face à cette injustice. C'est que, à l'orphelinat entre 4 et 16 ans. Biondi a toujours les larmes aux une question morale et éthique «Cela lui a laissé des souvenirs si yeux lorsqu'elle évoque l'année qui dépasse les clivages politi- horribles qu'il ne pouvait pas en de ses 17 ans. Internée de force ques», a estimé hier le sénateur parler.» Pour l'écologiste, il n'y a dans la prison de Hindelbank Joachim Eder (PLR/ZG). plus à tergiverser: «C'est la dignité (BE), pour être tombée enceinte Après les excuses officielles d'un Etat de savoir reconnaître les sans être mariée, elle se voit pri- des conseillères fédérales Eveline torts qui sont les siens.» vée de son enfant à peine l'accou- Widmer-Schlumpf et Simonetta Reste à déterminer les modachement terminé. Elle le retrou- Sommaruga aux victimes, le Par- lités de financement du fonds de vera trois mois plus tard mais lement s'est pourtant saisi du réparation. Le texte de l'initian'oubliera jamais cette année en problème. Il a adopté une loi reprison, qu'elle porte «comme des connaissant les injustices et préstigmates». voyant une étude scientifique sur A ses côtés hier à Berne, une ce sombre passé. Mais pas quesvingtaine de victimes de «mesures tion pour lui de parler d'indemnide coercition à des fins d'assis- tés financières. En parallèle, une tance», selon le terme officiel, ont table ronde organisée par la lancé une initiative populaire fé- Confédération a lancé un fonds dérale. Cette dernière est pilotée d'urgence doté de 7 à 8 millions par la Fondation Guido Fluri (lire de francs. Mais ce pot commun ci-dessous) et soutenue par un co- «de détresse», sorte de premier mité qui réunit des élus de tous pas vers les victimes, rencontre bords hormis l'UDC. Le texte vise déjà des difficultés. Le Canton de deux objectifs: faire toute la lu- Genève refuse d'y participer, armière sur un système qui a en- guant de difficultés financières et traîné, entre 1942 et 1981 en de faits survenus «surtout dans les Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen tive n'en dit rien. La conseillère nationale Ursula Haller (PBD/ BE) a son idée: «C'est le rôle de la Confédération, des cantons, mais aussi des Eglises et de l'Union suisse des paysans à mon avis!» Ursula Biondi, qui travaillait dix heures par jour dans la prison de Hindelbank, renchérit: «Nous voulons savoir qui a profité de notre argent, pourquoi l'Etat ne nous rend pas ce qui nous est dû... et toutes ces années perdues!» ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340143 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 38/62 Datum: 01.04.2014 Tribune de Genève SA 1211 Genève 11 022/ 322 40 00 www.tdg.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 45'871 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 5 Fläche: 51'350 mm² Environ 20 000 victimes de «mesures de coercition à des fins d'assistance» vivent encore en Suisse. L'initiative lancée hier demande une reconnaissance financière et historique. KEYSTONE «L'argent aide à la reconnaissance» Riche entrepreneur au passé modeste et difficile, président d'une fondation homonyme qui lutte contre la violence faite aux enfants, Guido Fluri endosse la paternité de l'initiative «Sur la réparation», un premier combat politique dont il s'explique. Une table ronde traite de la problématique des victimes de mesures de coercition. N'avez-vous pas confiance? Si. Nous sommes en contact permanent avec cette table ronde. Mais nous pensons qu'il s'agit avant tout d'un groupe qui donne des recommandations. Notre initiative doit permettre un grand débat public sur les mesures de coercition, assurer une vraie réparation à des personnes qui ont souffert Guido Fluri Entrepreneur zougois et père de l'initiative pendant des années et garantir le financement d'une étude scientifique globale sur ce qui s'est passé. Nous n'avons aujourd'hui pas de majorité parlementaire le permettant. Je suis persuadé qu'en sensibilisant les Suisses aux souffrances que ces gens ont vécues, nous recevrons leur soutien. La souffrance ne se laisse pas chiffrer. Pourquoi 500 millions de francs? Ce montant est une estimation en fonction du nombre de personnes concernées. Une Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen réparation financière est nécessaire. Prévoir quelques milliers de francs par victime n'est pas beaucoup pour des personnes qui ont autant souffert. Mais cet argent peut-il vraiment réparer quelque chose? Ces montants peuvent apporter beaucoup en termes de reconnaissance. Ces personnes ont une méfiance compréhensible envers l'Etat et les institutions. Et à chaque fois que le Parlement a refusé des indemnités, elles ont vécu une fois encore une relativisation de leurs souffrances. La solidarité des Suisses est importante. Elle permettra aussi aux victimes, qui vivent toujours dans la peur, de s'annoncer. L.BT ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340143 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 39/62 Datum: 01.04.2014 Hauptausgabe Zürcher Oberland Medien AG 8620 Wetzikon ZH 044/ 933 33 33 www.zol.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 23'510 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 17 Fläche: 18'791 mm² Initiative fordert Entschädigung BERN. Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen sollen 500 Millionen Franken erhalten. Das verlangt eine gestern lancierte Volksinitiative. rung gestoppt. 20000 Betroffene nehmen sollte. Vor wenigen Wochen hat das Parlament ein Gesetz verab- «Diesen Menschen wurden jegliche schiedet, mit dem das Unrecht an- Chancen auf Glück, auf Gleichheit und auf Selbstverwirklichung genommen», sagte der Vater der Initiative, der Nicht nur eine Entschuldigung, son- Unternehmer Guido Fluri, gestern vor dern auch eine Entschädigung: Eine den Medien in Bern. Bei 20000 BetrofVolksinitiative, die gestern in Bern lan- fenen würde die Wiedergutmachung ciert worden ist, verlangt einen mit 500 durchschnittlich 25000 Franken betra- Millionen Franken dotierten Wieder- gen. Der tatsächlich ausbezahlte Begutmachungsfonds für die Opfer admi- trag soll sich nach dem erlittenen Unnistrativer Zwangsmassnahmen. recht richten. Die Initiative sieht vor, Mit dem Geld soll den am schwers- dass das Geld für den Wiedergutten betroffenen Opfern geholfen und machungsfonds aus der Bundeskasse das ihnen zugefügte Unrecht abgegol- fliesst. Die Beteiligung der Kantone, ten werden. Gegen mindestens 20000 von Organisationen oder der Kirche ist Menschen sind im 20. Jahrhundert in nicht ausgeschlossen. der Schweiz fürsorgerische Zwangs- Erste Schritte der Aufarbeitung sind massnahmen angeordnet worden. Man- im Lauf des letzten Jahres unternomche wurden als Kinder an Bauernhöfe men worden. An einem Gedenkanlass verdingt, andere zwangssterilisiert, für bat Justizministerin Simonetta SomMedikamentenversuche missbraucht maruga die Opfer im Namen des Bunoder weggesperrt. Erst 1981 wurde die desrats um Entschuldigung. GleichzeiPraxis der administrativen Zwangsver- tig setzte sie einen Runden Tisch ein, sorgung aufgrund einer Gesetzesände- der eine erste Aufarbeitung in Angriff Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen erkannt wird. Eine finanzielle Wieder- gutmachung ist darin hingegen nicht vorgesehen. Das Risiko, dass die Vorlage scheitern würde, sei zu gross gewesen, sagte die SP-Nationalrätin Jacqueline Fehr. «Umso wichtiger ist jetzt der Druck vom Volk.» SVP steht abseits Das Initiativkomitee ist breit aufgestellt: Fluri konnte neben Vertretern der Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht allein die SVP. Der Staat und die Gesellschaft stünden in der Verantwortung, sagte FDP-Ständerat Joachim Eder. Die Initiative sei «nicht nur ein Engagement für die Opfer, sondern auch für unser Land, das sich seiner eigenen Vergangenheit ohne Druck von aussen stellt und eigenhändig an seiner Geschichte weiterschreibt». (sda) ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53337016 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 40/62 Datum: 01.04.2014 Zürcher Unterländer / Neues Bülacher Tagblatt 8180 Bülach 044/ 854 82 82 www.zuonline.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 19'441 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 17 Fläche: 18'783 mm² Initiative fordert Entschädigung Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen sollen 500 Millionen Franken erhalten. Das verlangt eine gestern lancierte Volksinitiative. BERN. rung gestoppt. 20000 Betroffene nehmen sollte. Vor wenigen Wochen hat das Parlament ein Gesetz verab- «Diesen Menschen wurden jegliche schiedet, mit dem das Unrecht an- Chancen auf Glück, auf Gleichheit und auf Selbstverwirklichung genommen», sagte der Vater der Initiative, der Nicht nur eine Entschuldigung, son- Unternehmer Guido Fluri, gestern vor dern auch eine Entschädigung: Eine den Medien in Bern. Bei 20000 BetrofVolksinitiative, die gestern in Bern lan- fenen würde die Wiedergutmachung ciert worden ist, verlangt einen mit 500 durchschnittlich 25000 Franken betra- Millionen Franken dotierten Wieder- gen. Der tatsächlich ausbezahlte Begutmachungsfonds für die Opfer admi- trag soll sich nach dem erlittenen Unnistrativer Zwangsmassnahmen. recht richten. Die Initiative sieht vor, Mit dem Geld soll den am schwers- dass das Geld für den Wiedergutten betroffenen Opfern geholfen und machungsfonds aus der Bundeskasse das ihnen zugefügte Unrecht abgegol- fliesst. Die Beteiligung der Kantone, ten werden. Gegen mindestens 20000 von Organisationen oder der Kirche ist Menschen sind im 20. Jahrhundert in nicht ausgeschlossen. der Schweiz fürsorgerische Zwangs- Erste Schritte der Aufarbeitung sind massnahmen angeordnet worden. Man- im Lauf des letzten Jahres unternomche wurden als Kinder an Bauernhöfe men worden. An einem Gedenkanlass verdingt, andere zwangssterilisiert, für bat Justizministerin Simonetta SomMedikamentenversuche missbraucht maruga die Opfer im Namen des Bunoder weggesperrt. Erst 1981 wurde die desrats um Entschuldigung. GleichzeiPraxis der administrativen Zwangsver- tig setzte sie einen Runden Tisch ein, sorgung aufgrund einer Gesetzesände- der eine erste Aufarbeitung in Angriff Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen erkannt wird. Eine finanzielle Wieder- gutmachung ist darin hingegen nicht vorgesehen. Das Risiko, dass die Vorlage scheitern würde, sei zu gross gewesen, sagte die SP-Nationalrätin Jacqueline Fehr. «Umso wichtiger ist jetzt der Druck vom Volk.» SVP steht abseits Das Initiativkomitee ist breit aufgestellt: Fluri konnte neben Vertretern der Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht allein die SVP. Der Staat und die Gesellschaft stünden in der Verantwortung, sagte FDP-Ständerat Joachim Eder. Die Initiative sei «nicht nur ein Engagement für die Opfer, sondern auch für unser Land, das sich seiner eigenen Vergangenheit ohne Druck von aussen stellt und eigenhändig an seiner Geschichte weiterschreibt». (sda) ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53339118 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 41/62 Datum: 31.03.2014 Agence Télégraphique Suisse Agence Telegraphique Suisse 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch/de/kontakt/ Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 31.03.2014 18:00:32 SDA 0042bsf Suisse / Berne (ats) Politique, Initative populaire, Police et justice, Système judicaire, 11099400, 11099000 Lundi 31 mars 2014 ENFANTS PLACÉS: Les enfants placés de force, les personnes ayant subi un internement abusif ou stérilisées contre leur volonté méritent une réparation financière. Une initiative populaire demandant la création d'un fonds de 500 millions de francs a été lancée. Quelque 20'000 victimes pourraient en profiter. PRÉVOYANCE VIEILLESSE: L'ambitieux projet de réforme conjointe de l'AVS et du 2e pilier se heurte à des oppositions multiples et croisées de gauche et de droite, au terme de la consultation. Tant sur la forme que sur les questions de fond touchant au financement, à l'âge de la retraite, celui des femmes en particulier, ou à la hauteur des rentes, les positions paraissent inconciliables. AVIONS DE COMBAT: Le Gripen coûterait bien plus cher que ce que le Département fédéral de la défense veut faire croire à la population. Forte de cet avis, l'alliance "Non aux milliards pour des avions de combat" est entrée en campagne contre l'achat de ces appareils, dont le coût d'achat est estimé à 3,1 milliards de francs. COMPTES FRIBOURGEOIS: Le déclin des finances fribourgeoises se confirme. Le résultat de 2013 est proche de l'équilibre, mais le canton enregistre son premier déficit depuis douze ans, à hauteur de 900'000 francs. Les charges atteignent 3,234 milliards et les revenus 3,233 milliards. Un bénéfice de 500'000 francs était prévu au budget. En 2012, le canton avait pu dégager 10,6 millions. COMPTES VALAISANS: Les comptes 2013 de l'Etat du Valais sont dans le rouge. Le canton n'a plus connu pareille situation depuis 2003. Il devra corriger le tir pour le budget 2015 au plus tard, dispositions constitutionnelles obligent. Avec des recettes de 3,13 milliards de francs et des dépenses de 3,19 milliards, le compte de fonctionnement boucle sur une insuffisance de 53,5 millions de francs. PARC SUISSE D'INNOVATION: Les cantons du Jura, de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne ont déposé une candidature commune pour accueillir un site dans le réseau du parc national d'innovation. Cette antenne pourrait voir le jour à Allschwil (BL). L'accent sera mis sur les sciences de la vie. Le projet peut compter sur le soutien de partenaires de la sphère économique et scientifique de la région du Nord-Ouest de la Suisse. SALAIRES: La nouvelle convention collective de travail (CCT) neuchâteloise entre en vigueur le 1er avril. Après Genève, elle est la deuxième CCT cantonale conclue en Suisse dans le secteur du commerce de détail. Cette convention protège dorénavant le personnel de vente contre le dumping salarial. TRANSPORT PUBLIC: L'Office fédéral des transports (OFT) fixe le salaire minimum de départ pour les chauffeurs de bus qui n'ont pas encore d'expérience professionnelle à 58'300 francs par année. Cette mesure s'adresse aux compagnies de bus des transports publics, qui fournissent des prestations sur mandat de la Confédération, des cantons ou des communes. RÉGIMES SOCIAUX - VAUD: En deux ans et demi, les PC Familles et la rente-pont ont permis à quelque 1400 ménages vaudois de sortir de l'aide sociale ou d'éviter d'y tomber. Selon Pierre-Yves Maillard, ces deux nouveaux régimes sociaux expliquent en partie le recul amorcé en 2013 du nombre de personnes à l'aide sociale. SENIORS: Le canton de Fribourg veut mettre en oeuvre une politique globale pour les personnes âgées, privilégiant leur autonomie et leur intégration mais aussi leurs compétences. Un catalogue de 25 mesures sur Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340068 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 42/62 Datum: 31.03.2014 Agence Télégraphique Suisse Agence Telegraphique Suisse 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch/de/kontakt/ Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 cinq ans est en consultation jusqu'à mi-juillet. EDUCATION: Après la ligne d'appels 147 pour les enfants, Pro Juventute propose un service d’assistance gratuit pour les parents. Ces derniers peuvent profiter de conseils avisés de professionnels par téléphone ou via Internet 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. VOLS DE VOITURES: Depuis 2013, la police vaudoise a recensé 27 vols de véhicules haut de gamme chez des garagistes. Les voleurs, qui viennent de France, sont attirés par le manque de sécurisation des garages en Suisse romande. Ils en profitent parfois pour commettre d'autres délits comme du trafic de drogue ou des braquages. FUITE DE DONNÉES: Plus de 1500 documents, dont des candidatures pour des chaires à l'Université de Bâle, étaient accessibles en ligne entre fin février et mi-mars. Plusieurs centaines de personnes sont concernées. Même si ces données ont été effacées mi-mars, il est possible que Google les ait copiées. C'est une erreur de manipulation au sein de la haute école qui est à l'origine de la fuite. ANIMAUX: Le chien d'un promeneur a trouvé un boa constricteur mort dans une forêt vendredi près de Bettingen (BS). L'animal a certainement été abandonné vivant dans la nature, a indiqué l'office vétérinaire de Bâle-Ville. La cause de la mort n'est pas encore connue. TOURISME: Huit Chinois ont passé la saison d'hiver en Suisse, où ils ont suivi une formation professionnelle de moniteurs de ski. Une de leurs activités consistait à jouer "les ambassadeurs de l'Helvétie hivernale", en accompagnant leurs compatriotes sur les pistes de l'une des huit stations où ils séjournaient. MUSIQUE: Les nominés au premier Grand Prix suisse de musique sont connus. La Suisse romande est représentée par Dragos Tara (Lausanne), Franz Treichler ainsi que Mama Rosin (Genève). Le ou la lauréate sera désigné le 19 septembre. Le prix est doté de 100'000 francs. Quinze musiciens de toute la Suisse issus de divers domaines musicaux sont en lice, a annoncé l'Office fédéral de la culture. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340068 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 43/62 Datum: 31.03.2014 Agence Télégraphique Suisse Agence Telegraphique Suisse 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch/de/kontakt/ Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 31.03.2014 17:47:32 SDA 0011raf Suisse / Berne (ats) Politique Bulletin d'informations de 18h00 * Les Gripen vont engloutir 10 milliards, selon les opposants * Retrait progressif des troupes russes à la frontière ukrainienne * Bénéfice net de 67,9 millions de francs pour Romande Energie * Une base jumpeuse perd la vie dans le canton de Berne AVIONS DE COMBAT: Le Gripen coûterait bien plus cher que ce que le Département fédéral de la défense (DDPS) veut faire croire à la population. Forte de cet avis, l'alliance "Non aux milliards pour des avions de combat" est entrée en campagne contre l'achat de ces appareils, dont le coût d'achat est estimé à 3,1 milliards de francs. "Ces avions de combat vont en fait engloutir 10 milliards au cours de leur durée de vie", a affirmé le conseiller national Daniel Vischer (Verts/ZH) devant la presse. "Face aux caisses vides de la Confédération, des cantons et des communes, la Suisse ne peut pas prendre un tel risque financier". SUISSE: Les enfants placés de force et les personnes ayant subi un internement abusif méritent une réparation financière du tort subi. Une initiative populaire demandant la création d'un fonds de 500 millions de francs va être lancée. Quelque 20'000 victimes du régime en place jusqu'en 1981 pourraient en profiter. Le Conseil fédéral a présenté ses excuses aux intéressés pour les souffrances endurées, tandis que le Parlement a réhabilité moralement les personnes placées par décision administrative. Cependant, la plupart des victimes, fortement traumatisées et gravement lésées, n'ont obtenu jusqu'ici aucune réparation financière, a déclaré lundi devant la presse à Berne Guido Fluri, dont la fondation chapeaute l'initiative dite sur la réparation. COMPTES CANTONAUX: Le déclin des finances fribourgeoises se confirme. Le résultat de 2013 est proche de l'équilibre, mais le canton enregistre son premier déficit depuis douze ans, à hauteur de 900'000 francs. Les charges atteignent 3,234 milliards et les revenus 3,233 milliards. Un bénéfice de 500'000 francs était prévu au budget. En 2012, le canton avait pu dégager 10,6 millions. Pour la Direction des finances, ces chiffres confirment la nécessité du programme de mesures structurelles et d'économies adopté l'an dernier. FINANCES CANTONALES: Les comptes 2013 de l'Etat du Valais sont dans le rouge. Le canton n'a plus connu pareille situation depuis 2003. Il devra corriger le tir pour le budget 2015 au plus tard, dispositions constitutionnelles obligent. "C'est le début d'une période difficile avec un compte 2013 rouge vif", a déclaré lundi lors de la présentation des résultats le chef du département cantonal des finances Maurice Tornay. Le compte de fonctionnement et celui des investissements sont tous deux déficitaires. La marge d'autofinancement ne couvre que 59% des investissements. TRANSPORT PUBLIC: L'Office fédéral des transports (OFT) fixe le salaire minimal de départ pour les chauffeurs de bus qui n'ont pas encore d'expérience professionnelle à 58'300 francs par année. Cette mesure s'adresse aux compagnies de bus des transports publics, qui fournissent des prestations sur mandat de la Confédération, des cantons ou des communes. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340080 Ausschnitt Seite: 1/3 Bericht Seite: 44/62 Datum: 31.03.2014 Agence Télégraphique Suisse Agence Telegraphique Suisse 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch/de/kontakt/ Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Ces entreprises sont tenues de respecter ce salaire minimal et de le confirmer par écrit à l'OFT, faute de quoi elles n'obtiendront pas de concession pour le transport de voyageurs, a indiqué l'OFT dans un communiqué lundi. La directive entre en vigueur mardi 1er avril. UKRAINE: La Russie "retire progressivement" ses troupes massées à la frontière de l'Ukraine, a indiqué lundi un porte-parole du ministère ukrainien de la Défense. Ce dernier craignait une invasion de l'Est du pays après la perte de la Crimée. "Les forces russes se retirent progressivement de la frontière", a indiqué le porte-parole Olexiï Dmytrachkivski. "C'est peut-être lié au besoin d'assurer une relève. L'autre hypothèse, c'est que ce serait lié aux négociations entre la Russie et les Etats-Unis" dimanche soir à Paris. ELECTRICITÉ: Romande Energie a renoué avec les chiffres noirs l'an dernier. Le groupe vaudois a enregistré un bénéfice net de 67,9 millions de francs, contre une perte de 278,2 millions un an auparavant. Le chiffre d'affaires est resté pratiquement stable à 577,8 millions de francs (-0,3%), a indiqué lundi dans un communiqué le premier fournisseur d'électricité en Suisse romande. Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) a augmenté de 1,7% à 68,9 millions. BALANCE DES PAIEMENTS: La Suisse a dégagé l'an passé un excédent courant de sa balance des paiements en hausse à 78 milliards de francs, contre 57 milliards en 2012. L'évolution reflète une nouvelle fois principalement des recettes accrues au titre des revenus des capitaux. Le solde positif dans ce domaine a grimpé de 23 milliards de francs pour se hisser à 53 milliards de francs, indique lundi la Banque nationale suisse (BNS). Ce bond s'explique lui-même par des revenus accrus au titre des investissements directs helvétiques à l'étranger, lesquels avaient pour mémoire affiché un retour à la normale en 2012, après un niveau exceptionnellement faible une année auparavant. PHARMA: Johnson & Johnson (J&J) va vendre sa branche de diagnostics au fonds Carlyle pour quatre milliards de dollars (3,5 milliards de francs). Le groupe pharmaceutique américain est très présent en Suisse où il emploie près de 6400 personnes, dont plus d'un millier dans le canton de Neuchâtel. La transaction devrait être bouclée vers le milieu de l'année, a indiqué J&J lundi. Baptisée Ortho Clinical Diagnostics (OCD), cette division est spécialisée dans les tests permettant notamment de détecter le groupe sanguin ou des virus comme le VIH ou l'hépatite C. L'offre du fonds d'investissement courait jusqu'à ce lundi. MUSIQUE: Les nominés au premier Grand Prix suisse de musique sont connus. La Suisse romande est représentée par Dragos Tara (Lausanne), Franz Treichler ainsi que Mama Rosin (Genève). Le ou la lauréate sera désigné le 19 septembre lors du Festival Label Suisse à Lausanne. Le prix est doté de 100'000 francs. Quinze musiciens de toute la Suisse issus de divers domaines musicaux sont en lice, a annoncé lundi l'Office fédéral de la culture (OFC). SPORTS EXTRÊMES: Une base jumpeuse a perdu la vie dimanche après s'être élancée du Mürrenfluh à Lauterbrunnen (BE). La victime, une Suissesse de 35 ans, était décédée à l'arrivée des secours. Selon les premiers éléments de l'enquête, la femme s'est élancée peu avant 16h00 de la base de départ "Nose". Pour une raison inconnue, elle a heurté la paroi rocheuse alors que son parachute était ouvert et s'est finalement écrasée au pied de la falaise, a indiqué lundi la police cantonale bernoise. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340080 Ausschnitt Seite: 2/3 Bericht Seite: 45/62 Datum: 31.03.2014 Agence Télégraphique Suisse Agence Telegraphique Suisse 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch/de/kontakt/ Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Prochain bulletin à 19h00. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53340080 Ausschnitt Seite: 3/3 Bericht Seite: 46/62 Datum: 31.03.2014 Agenzia Telegrafica Svizzera Agencia Telegrafica Svizzera SA 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda-ats.ch Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 31.03.2014 09:53:36 SDA 0030bsi Svizzera / BERNA (ats) Politica Collocamenti coatti: lanciata iniziativa per la riparazione I bambini che sono stati collocati a forza in un istituto e e le vittime di internamenti a scopo assistenziale hanno diritto a che sia fatta chiarezza sulla vicenda e a una riparazione finanziaria. A questo scopo è stata lanciata oggi "l'iniziativa per la riparazione" che chiede di istituire un fondo di 500 milioni a favore delle circa 20'000 vittime di "di questo capitolo oscuro della storia svizzera". In Svizzera, fino al 1981, decine di migliaia di persone sono state internate sulla base di una decisione amministrativa, senza delibera del tribunale. Molte donne sono state sottoposte a sterilizzazione o costrette all'aborto e migliaia di bambini sono stati dati in adozione contro la volontà delle loro madri oppure collocati in orfanotrofi o istituti.Il Consiglio federale si è scusato e il Parlamento ha riabilitato con una legge le persone internate sulla base di una decisione amministrativa, ma la stragrande maggioranza delle vittime non ha ricevuto riparazione finanziaria.La tavola rotonda avviata lo scorso anno su questo tema ha concluso che è necessaria una riparazione finanziaria per queste persone che hanno subito gravi traumi. Per il momento però non esistono le basi legali necessarie per erogare tali prestazioni. L'Iniziativa per la riparazione vuole essere un chiaro segnale lanciato dalla popolazione alla politica affinché acceleri i tempi. "La maggior parte delle vittime ormai è in là con gli anni. Non possono aspettare più a lungo le promesse, hanno bisogno adesso del nostro aiuto e del nostro sostegno", ha spiegato la consigliera nazionale socialista Jaqueline Fehr.Le vittime di misure coercitive a scopo assistenziale ancora in vita sono circa 20’000. Molte vivono in condizioni di difficoltà finanziarie o psicologiche a causa degli abusi, delle umiliazioni e della stigmatizzazione talvolta durata per decenni. Per venire in aiuto a queste persone i promotori chiedono l'istituzione di un fondo di 500 milioni di franchi. Una commissione indipendente esaminerà i singoli casi per evitare che i fondi vengano distribuiti a pioggia. "L'Iniziativa per la riparazione restituisce così un po' di giustizia e di dignità: ai superstiti, ma anche, in fin dei conti, a quei bambini che hanno subito collocamenti coatti e alle vittime delle misure coercitive a scopo assistenziale che non sono più tra noi", ha spiegato Guido Fluri, presidente della fondazione omonima. Per raccogliere il prima possibile le 100'000 firme necessarie sabato prossimo in tutta la Svizzera si svolgerà una grande giornata d'azione a questo scopo. Il comitato d'iniziativa è sostenuto da rappresentanti di tutti i partiti tranne l'UDC. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53338027 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 47/62 Datum: 31.03.2014 Gesamt Medienart: Print Medientyp: Publikumszeitschriften Auflage: 1'556'546 Erscheinungsweise: wöchentlich Migros-Magazin 8031 Zürich 058/ 577 12 12 www.migrosmagazin.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 1 Fläche: 52'764 mm² NR.14, 31. MÄRZ 2014 www.mlgrosmagazin.ch MIGROS MAGAZI VOR DER ERFINDERMESSE 112 Schweizer Tüftlerso kreativ! M. SCHMIDT-SALOMON 124 Der Welt geht es besser, als man denkt BOHNE, BLUESCHT & BERGER 1 76 So bunt treibens unsere Leser Sch icksäl getrotzt Vom Heimkind zum Multimillionär: Trotz einer schwierigen Kindheit hat Guido Fluri eine steile Karriere hingelegt. Nun setzt sich der Solothurner für die Rechte der Verdingkinder ein. 1 18iii Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335380 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 48/62 Datum: 31.03.2014 Gesamt Medienart: Print Medientyp: Publikumszeitschriften Auflage: 1'556'546 Erscheinungsweise: wöchentlich Migros-Magazin 8031 Zürich 058/ 577 12 12 www.migrosmagazin.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 18 Fläche: 94'684 mm² Der Getriebene Guido Fluri wurde als Kleinkind herumgeschoben und war im Heim. Heute ist er dank Immobiliengeschäften Millionär. Jetzt lanciert der 47-Jährige eine Volksinitiative. Sie fordert Entschädigungen für Verdingkinder. Lebensgeschichte von Guido 1966 kam Guido Fluri als Sohn einer machung.ch Fluri (47) mit all ihren Schicksals - 17-jährigen Serviertochter auf die Welt. Djeschlägen würde genug Stoff für einen Roman liefern. Der Manager erlebte eine schwierige Kindheit. Seinen Vater lernte er nie kennen, seine Mutter erkrankte an Schizophrenie. Noch heute leidet sie daran. Sie besucht ihr einziges Kind fast jeden Morgen in dessen Büro. Nicht nur für seine Mutter, auch sonst «Ich litt darunter, dass ich als Kind keinen Vater und eine psychisch kranke Mutter hatte», sagt er. Auch die Zeit im Kinderheim Mümliswil SO Anfang 1970 war alles andere als glücklich. Er erinnert sich verschwommen, wie er manchmal zur Strafe nackt im Keller übernachten musste. «Trotzdem bin ich kein nimmt sich der Selfmademan immer Zeit typisches Heimkind», betont der Un- für seine Mitmenschen. Das sei ihm wichtig. Und das, obwohl Fluri täglich zwischen 16 und 17 Stunden arbeitet. Der Solothurner tritt am Hauptsitz der Guido - Fluri- Stiftung in Cham ZG perfekt gekleidet auf. Nichts erinnert daran, dass er als Jugendlicher die Spenglerlehre wegen ungenügender Leistungen abbrechen musste und als Tankwart in Oensingen SO arbeitete. Text: Reto E. Wild Bild: Jorma Müller Mit 20 Jahren stieg Fluri ins Immobiliengeschäft ein Angefangen hat Guido Fluris Aufstieg im Alter von 20 Jahren. Von seinem Lohn als Tankwart hatte er immer etwas auf die Seite gelegt und 6000 Franken gespart. Er rang einer Bank einen Kredit von 54 000 Franken ab und kaufte ein Grundstück in Matzendorf SO. Darauf begann er, mit zusätzlichem Fremdkapi- tal zu bauen. Kurz bevor er einziehen wollte, erhielt er einunerwartetes Ange- bot: Fluri konnte Land und Haus mit einem Gewinn von 250 000 Franken ver- kaufen. «Wenn Sie mit 20 ein Grundstück kaufen, brauchen Sie das richtige Bauchgefühl und Glück», sagt er. Dieses Glück hatte ihm in seiner Kindheit gefehlt. Initiative Misshandelt und missbraucht, ohne Richterspruch weggesperrt: In der Schweiz leben Tausende Opfer von fürsorgerischen Zwangsmassnahmen. Guido Fluri ist Hauptinitiant der Initiative, die eine Wiedergutmachung für Verdingkinder und Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnahmen will, eine wissen- schaftliche Aufarbeitung, einen Fonds von 500 Millionen Franken sowie eine unabhängige Kommission, die jeden Fall prüft. Im Initiativkomitee sitzen National- und Ständeräte von FDP, BDP, CVP, GLP, EVP, SP und Grünen. www.wiedergut Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335429 Ausschnitt Seite: 1/3 Bericht Seite: 49/62 Datum: 31.03.2014 Gesamt Medienart: Print Medientyp: Publikumszeitschriften Auflage: 1'556'546 Erscheinungsweise: wöchentlich Migros-Magazin 8031 Zürich 058/ 577 12 12 www.migrosmagazin.ch ternehmer und bezeichnet seinen Aufenthalt im Kinderheim einfach als «unschöne Zeit». Heute ist das Kinderheim in Mümliswil dank Fluri die erste nationale Gedenkstätte für Heim- und Verdingkinder. Die «unschöne Zeit» hat Guido Fluri geprägt und nicht zuletzt wegen dieser Erfahrung setzt sich der 47-Jährige mit aller Kraft für die Rechte der ehemaligen Verdingkinder ein. Er lanciert eine Volksinitiative für die Opfer fürsorge rischer Zwangsmassnahmen Der Multimillionär unterstützt und finanziert die Initiative mit seiner Stiftung, obwohl er selber nie ein Verdingkind war. Sein grosser Traum ist, dass alle Parteien ge- schlossen hinter diesem Thema stehen und sich mit den Schwerstbetroffenen solidarisieren. 500 Millionen Franken soll die Schweiz den 20 000 Opfern zah- len. «Wir klagen nicht an. Wir wollen nur eine gesellschaftliche Aufarbeitung und Transparenz bewirken», sagt der Initiant, der externes Mitglied der Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 18 Fläche: 94'684 mm² strebte er mit ganzer Kraft danach, als Erwachsener ein eigenes Dach über dem Kopf zu haben und Sicherheiten zu schaffen. «Ich bin dadurch widerstands fähig geworden und ein sehr ehrgeiziger Mensch - emotional-analytisch und als doppelter Krebs sentimental veranlagt.» Dieser Ehrgeiz hat Guido Fluri weit gebracht. Inzwischen hat er mit seiner GF Group Holding Geschäfte in Millionenhöhe abgewickelt. Mitte Januar 2014 kaufte Fluri das Modegeschäft Pasito Fricker, bewahrte das Unternehmen so vor dem Ruin und sicherte die Arbeitsplätze von 350 Angestellten. Auf seinem rasanten Weg nach oben lernte er auch seine Frau Barbara (39) kennen - an einer Ausstellung zum Thema Wohnungseinrichtungen in Zürich. «Ich sah sie am Empfang, und sie berührte mich vom ersten Moment an.» Er schickte ihr einen Blumenstrauss mit roten Baccara-Rosen. Ihr Herz eroberte er bei einem Diner in einem noblen Zürcher Restaurant. Heute sind die beiden verheiratet und leben mit ihren drei Kindern Samuel (12), Emily (10) und Luisa Guido Fluri als Sechsjähriger bei seinen Grosseltern in Matzendorf: Hier erlebte er glückliche Tage. Parlamentarischen Gruppe Fürsorgerische Zwangsmassnahmen ist. Die Opfer mussten ein Leben lang hören, dass sie (6) in Hünenberg ZG. nichts wert sind. Er habe 70-jährige Männer getroffen, die weinten, als sie Leben mit einer von Erlebtem wie sexuellen Übergriffen Zeitbombe im Kopf erzählten. 2005 diagnostizierten die Ärzte bei Einige glückliche Jahre bei den Grosseltern Guido Fluri einen gutartigen Hirntumor. Sein Jugendfreund starb an einem bösartigen Tumor. Der erfolgreiche Nach seinem Aufenthalt im Heim lebte Geschäftsmann reagierte 2010 auf diese Guido Fluri bei seinen Grosseltern in beiden Schicksalsschläge mit der GrünMatzendorf SO und verbrachte dort ein dung der Guido -Fluri- Stiftung, die sich paar glückliche Jahre. Dann starb sein Hirntumoren, der Gewalt gegen Kinder Grossvater an Krebs. Später brannte das und der Schizophrenie annimmt - just grosselterliche Haus nieder, und kurz jenen Themen, die sein Leben bisher gedarauf verunglückte sein Onkel bei prägt haben. Guido Fluri weiss: Er lebt einem Autounfall tödlich. «Er war mit einer Zeitbombe im Kopf. Der Hirnmeine einzige echte Identifikationsfigur. tumor wächst langsam. «Er kann TenDie Leiche meines Onkels wurde im nisball-gross werden, und irgendwann Haus aufgebahrt und danach auf einem beeinträchtigt er das Kleinhirn. Dann offenen Sargwagen von einem Ross- wird es für mich lebensgefährlich.» Er gespann durchs Dorf gezogen.» sagt das, als ob er die neusten Geschäfts Die Bilder lösten beim Jugendlichen zahlen seiner Holding kommentieren existenzielle Ängste aus. Von nun an würde - offen und unverblümt. «Wenn Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335429 Ausschnitt Seite: 2/3 Bericht Seite: 50/62 Datum: 31.03.2014 Gesamt Medienart: Print Medientyp: Publikumszeitschriften Auflage: 1'556'546 Erscheinungsweise: wöchentlich Migros-Magazin 8031 Zürich 058/ 577 12 12 www.migrosmagazin.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 18 Fläche: 94'684 mm² Sie die Krankheit verstehen, urteilen Sie anders über sie.» Der Solothurner ver- mutet, dass sein Tumor derzeit nicht weiterwächst. Guido Fluri ist ein Getriebener, der gleichzeitig ein guter Geschäftsmann, ein guter Mensch und natürlich ein guter Vater sein möchte. «Ich versuche, meine Kinder nach christlichen Werten zu erziehen und sie nicht der Reizüberflutung der Gesellschaft auszusetzen.» Miss-Schweiz-Wahlen für karitative Anliegen nutzen Ein weiteres «Kind» des Solothurner Unternehmers ist die Miss - SchweizWahl. Er hat sie im Sommer 2012 gerettet, nachdem «das Schweizer Fernsehen den Stecker gezogen hatte». Der Event soll eine Plattform für Fluris soziale und karitative Anliegen werden. Zurzeit ist er dabei, die Organisation neu auszurichten. Ein Meilenstein auf diesem weg ist die Partnerschaft mit dem Herzchirurgen Thierry Carrel. Am 11. Oktober findet die Miss-Schweiz-Wahl erstmals auf dem Berner Bundesplatz statt. Sie soll zur Wohltätigkeitsveranstaltung werden; mit dem eingenommenen Geld will Fluri die Operationen von Kindern mit Herzklap- penfehlern finanzieren. «Dann ist eine Miss-Schweiz-Wahl sinnvoll. » Sind diese vielen unterschiedlichen Engagements manchmal nicht zu viel für Guido Fluri? «Ich bin mit einer hohen Energie ausgestattet und telefoniere jeden Tag mit Hirntumorpatienten und anderen Menschen mit einem schweren Schicksal.» Das treibe ihn voran. «Meine Frau merkt, dass ich all diese Themen brauche, um Strukturen zu bilden und dadurch Stabilität zu bekommen. » Guido Fluri will, dass sich die Schweiz mit den Verdingkindern www.guido-fluri-stiftung.ch solidarisiert. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335429 Ausschnitt Seite: 3/3 Bericht Seite: 51/62 Datum: 31.03.2014 SchweizerischeDepeschenagentur SDA 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 31.03.2014 09:55:51 SDA 0049bsd Schweiz / Bern (sda) Politik, Bürgerinitiative, Justiz, Kriminalität Wiedergutmachungs-Initiative lanciert - Fonds über 500 Millionen Opfer administrativer Zwangsmassnahmen werden per Gesetz rehabilitiert. Einem überparteilichen Komitee genügt dies nicht: Am Montag hat die Gruppe eine Initiative lanciert mit dem Ziel, einen EntschädigungsFonds über 500 Millionen Franken einzurichten. Rund 20'000 Menschen sind im letzten Jahrhundert in der Schweiz Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnahmen geworden. Manche wurden als Kinder an Bauernhöfe verdingt, andere wegen "arbeitsscheu", "lasterhaften Lebenswandels" oder "Liederlichkeit" ohne Gerichtsurteil in psychiatrischen Anstalten und Gefängnissen weggesperrt. Vor wenigen Wochen erst hat das Parlament ein Gesetz verabschiedet, mit dem dieses Unrecht anerkannt wird. Auch der Zugang zu Akten und die historische Aufarbeitung sind darin geregelt, eine finanzielle Wiedergutmachung ist hingegen nicht vorgesehen. Immerhin wird noch in diesem Sommer ein Soforthilfefonds für Betroffene in finanziellen Notlagen die Arbeit aufnehmen, der mit 7 bis 8 Millionen Franken dotiert sein soll. Die Initiative verlangt nun einen Wiedergutmachungsfonds, "der keines der Opfer reich macht, deren Not aber lindern kann", wie es in einer Mitteilung der Initianten vom Montag heisst. Der Fonds über 500 Millionen Franken soll ausschliesslich für schwer betroffene Opfer errichtet werden. Neben der Anerkennung des erlittenen Leids und Unrechts soll die Initiative für eine wissenschaftliche Aufarbeitung dieses dunklen Kapitels Schweizer Geschichte sorgen. Im Initiativkomitee sind Betroffenen-Organisationen sowie alle Bundeshausfraktionen mit Ausnahme der SVP vertreten. Diese hat sich auch im Nationalrat mehrheitlich gegen die gesetzliche Rehabilitierung der Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnahmen ausgesprochen. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335280 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 52/62 Datum: 31.03.2014 SchweizerischeDepeschenagentur SDA 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 31.03.2014 18:20:45 SDA 0185bsd Schweiz / Bern (sda) Politik Tagesüberblick - Montag, 31. März 2014 POLITIK WIEDERGUTMACHUNGS-INITIATIVE: Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen verdienen nicht nur eine Entschuldigung, sondern auch eine Entschädigung. Eine Volksinitiative, die am Montag in Bern lanciert worden ist, verlangt deshalb einen mit 500 Millionen Franken dotierten Wiedergutmachungs-Fonds. Das Initiativkomitee ist breit aufgestellt: Der Unternehmer Guido Fluri als Vater der Initiative konnte neben Vertretern der Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht allein die SVP. Gegen mindestens 20'000 Menschen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Bei 20'000 Betroffenen würden die Wiedergutmachung durchschnittlich 25'000 Franken betragen. BERNER WAHLEN: Ausgerechnet in ihren Berner Stammlanden ist der Höhenflug der BDP jäh gestoppt worden. Die Partei stürzte am Wochenende von 25 auf 14 Parlamentssitze ab. Laut dem Berner Politologen Adrian Vatter ist die BDP über die eigene Profillosigkeit und über taktische Fehler gestolpert. "Der BDP ist es nicht gelungen, sich mit einem eigenständigen Profil in Szene zu setzen." Sie politisiere zu nahe bei SVP und FDP und wirke wie die alte SVP "etwas behäbig und gemütlich", sagte Vatter im Gespräch mit der Nachrichtenagentur sda. Auch dass die BDP keine Listenverbindungen eingegangen war, sieht er als Grund für die Niederlage. Die nächste Nagelprobe in ihren Stammlanden steht der BDP bei den kantonalen Wahlen vom 18. Mai in Graubünden bevor. KAMPFJETS: Angesichts leerer Kassen bei Bund, Kantonen und Gemeinden kommt für das Bündnis "Nein zu den Kampfjet-Milliarden" der Kauf von 22 Gripen-Kampfflugzeugen nicht in Frage. Für die Gegner ist der Gripen aber nicht nur ein finanzielles, sondern auch ein politisches Abenteuer. In den Augen von Nationalrätin Evi Allemann (SP/BE) ist das Geschäft mit Risiken verbunden: Eines davon ist die Abhängigkeit von Schweden als Herstellerland und von den USA als wichtigstem Zulieferer. In den Augen der Gegner und Gegnerinnen ist der Gripen auch nicht nötig, um die Sicherheit der Schweiz zu gewährleisten. Über den Fonds für die Finanzierung der Kampfflugzeuge wird am 18. Mai abgestimmt. ALTERSVORSORGE: Die Pläne des Bundesrats zur Reform von AHV und Beruflicher Vorsorge haben in der Vernehmlassung einen schweren Stand. Zwar sind Links und Rechts in Details manchmal nah beieinander. Doch in den Hauptfragen wie Finanzierung, Rentenalter, Frauenrentenalter oder Rentenhöhe liegen Welten zwischen den Positionen. Gewerkschaften, SP, Grüne, Grünliberale und CVP möchten wie der Bundesrat eine Gesamtvorlage. Auch die Kantone wollen das Grossprojekt rasch durchpauken, weil die Ergänzungsleistungen zur AHV ihre Kassen zunehmend belasten. Dagegen treten Wirtschaftsverbände sowie FDP und BDP für eine Reform in Portionen ein. Die SVP und der Gewerbeverband würden das Paket am liebsten mit dem Stempel "unzustellbar" versehen. SONDERABFÄLLE: Beim Salzbergwerk im deutschen Heilbronn, wo die Schweiz giftige Rückstände der Rauchgasreinigung einlagert, ist die Langzeitsicherheit gegeben, wenn einige Massnahmen getroffen werden. Dies teilte das Bundesamt für Umwelt (BAFU) auf Grund eines unabhängigen Gutachtens mit. Jährlich lässt die Schweiz rund 20'000 Tonnen Sondermüll zur Entsorgung in die Untertage-Deponie Heilbronn bringen. Das meiste ist Filterasche aus Kehrichtverbrennungsanlagen. Vor einem Jahr stürzte im Bergwerk eine Decke ein. Daraufhin ordneten die Bergwerksbetreiber eine Überprüfung und Erneuerung des Langzeitsicherheitsnachweises aus dem Jahr 1997 an. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53336558 Ausschnitt Seite: 1/3 Bericht Seite: 53/62 Datum: 31.03.2014 SchweizerischeDepeschenagentur SDA 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 ATOMABFÄLLE: Die Nidwaldner Regierung hat ihre Haltung gegen ein Atommülllager im Wellenberg mit einer zweiten Studie bekräftigt. Ein deutscher Geophysiker kommt in einem Gutachten im Auftrag des Kantons zum Schluss, dass sich das zerklüftete Gebiet kaum für ein Endlager eignet. Wegen fehlender Untersuchungen und Daten blieben Zusammenhänge in der Tektonik am Wellenberg bei Wolfenschiessen ungeklärt, schreibt der deutsche Geophysiker und Erdbebenexperte Gerhard Jentzsch. Er kommt damit zum selben Urteil wie 2010 schon Jon Mosar, Geologe der Universität Freiburg. Auch er hatte im Auftrag der Nidwaldner Regierung ein Gutachten erstellt. BERUFSBILDUNG: Der Bundesrat hat zusammen mit Bildungs- und Wirtschaftspartnern skizziert, welche politischen Schwerpunkte er in der Berufsbildung setzen will. Entschieden wurde jedoch nichts. Ziel bleibt, jedem einen Arbeitsplatz und eine Perspektive zu bieten und die Berufsbildung als gleichwertiges Pendant zur allgemeinen Bildung weiter zu stärken. Vor diesem Hintergrund verabschiedeten die Teilnehmenden des Treffens vier künftige Handlungsschwerpunkte: die höhere Berufsbildung, die Berufsmaturität, der Berufsabschluss für Erwachsene sowie die Laufbahnberatung. INNOVATIONSPARK: Vier Kantone kandidieren für zwei Standorte des geplanten nationalen Innovationsparks. Die beiden Basel und der Kanton Jura möchten einen Standort, der sich auf Life Sciences und unterstützende Technologien fokussieren und in Allschwil BL bei Basel eingerichtet werden soll. Zu den Partnern zählen die Universität Basel sowie Actelion, Roche und Novartis. Eine Bewerbung hat auch der Kanton Aargau vorgestellt: Er steigt mit dem Projekt "PARK innovAARE" in Villigen AG ins Rennen um einen Standort des Netzwerks Innovationspark Schweiz. Die Nähe zum Paul Scherrer Institut (PSI) mit seinen weltweit einzigartigen Grossforschungsanlagen mache das Untere Aaretal zu einem idealen Standort, argumentiert er. PANNE: Über 1500 Dokumente mit Bewerbungen für Professuren an der Universität Basel waren zwischen Ende Februar und Mitte März im öffentlichen Datennetz zugänglich. Betroffen sind mehrere hundert Personen. Das Leck ist inzwischen geschlossen. Die persönlichen Dokumente gelangten wegen einer Fehlmanipulation, die an der Hochschule passiert ist, ins öffentliche Netz. Einsichtbar waren laut einem Bericht der NZZ Bewerbungen, Lebensläufe, Publikationslisten, Zeugnisse, Diplome, Empfehlungsschreiben und beantwortete Fragebogen. Ein Sprecher der Universität sagte, Untersuchungen über den Vorfall seien im Gang. LÖHNE: Busbetriebe des öffentlichen Verkehrs müssen die Arbeitsbedingungen der Branche einhalten. Das Bundesamt für Verkehr (BAV) hat als Mindeststandard einen Einstiegslohn für Busfahrerinnen und Busfahrer ohne Berufserfahrung von 58'300 Franken pro Jahr festgelegt. Das Bundesamt stützt sich bei der am 1. April in Kraft tretenden Richtlinie auf eine Studie, mit der 2012 die Arbeitsbedingungen bei Busunternehmen mit Angeboten im regionalen Personenverkehr oder im Ortsverkehr erhoben worden waren. Der minimale Einstiegslohn gilt für eine Vollzeitanstellung bei einer jährlichen Sollarbeitszeit von 2100 Stunden. Laut BAV erfüllen heute bereits 90 Prozent der Busunternehmen die Bedingungen. STÄNDERATSWAHL: Im Kanton Glarus ist die vierte Kandidatur für die Nachfolge des aus Gesundheitsgründen zurückgetretenen SVP-Ständerats This Jenny bekannt geworden. Hansjürg Rhyner, Sohn des früheren FDP-Ständerats Kaspar Rhyner, will auf die politische Bühne nach Bern. Der 53-jährige Rechtsanwalt wurde vom Komitee "Hansjürg Rhyner in den Ständerat" portiert. Rhyner ist Mitglied der FDP und hofft, dass ihn die Glarner Freisinnigen im Wahlkampf ebenfalls unterstützen werden, wie er auf Anfrage sagte. Zuvor hatten bereits die SVP, die CVP und die Grünliberalen Kandidaturen angekündigt. ROTE ZAHLEN: Der Kanton Wallis schreibt für 2013 rote Zahlen: Ausgaben von insgesamt 3,19 Milliarden Franken standen Einnahmen von 3,13 Milliarden Franken gegenüber. Die 2005 eingeführte Schuldenbremse konnte zum ersten Mal nicht eingehalten werden. In der laufenden Rechnung schreibt der Kanton ein Defizit Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53336558 Ausschnitt Seite: 2/3 Bericht Seite: 54/62 Datum: 31.03.2014 SchweizerischeDepeschenagentur SDA 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 von 53,5 Millionen Franken. Dazu kommen 82,6 Millionen Franken ungedeckte Nettoinvestitionen. Eine Rechnung in Rot präsentierte auch der Kanton Freiburg. Er schliesst das Jahr 2013 mit Totalausgaben von rund 3,2 Mrd. Franken und einem Defizit von 900'000 Franken ab. Für Finanzdirektor Georges Godel zeigen die Zahlen, dass die 2012 angekündigte Verschlechterung der Kantonsfinanzen eine Tatsache ist. SCHLIESSUNG: Der Umbau und die Sanierung des Zürcher Kongresshauses und der direkt angebauten Tonhalle dauern länger als ursprünglich angenommen. Beide Häuser müssen deshalb für zweieinhalb bis drei Jahre geschlossen werden. Die Stadt sucht Ersatzräumlichkeiten. Als die Zürcher Stadtregierung die Totalsanierung im Juni 2013 vorstellte, rechnete er mit einer Bauzeit von Sommer 2016 bis Ende 2017. Nun haben vertiefte Analysen einer Totalsanierung der beiden denkmalgeschützten Häuser diese Rechnung durcheinander gebracht: Bauarbeiten ab Mitte 2017, Wiedereröffnung spätestens Mitte 2020, wie Urs Spinner vom Hochbaudepartement auf Anfrage sagte. Die Tonhalle war 1895 eröffnet worden, das Kongresshaus 1939. STERBEHILFE: Die Sterbehilfeorganisation Exit Deutschschweiz hat im vergangenen Jahr 459 Menschen in den Tod begleitet. Das waren 100 mehr als 2012. Das Durchschnittsalter lag bei 77 Jahren. Insgesamt habe Exit 2013 über 2000 Anfragen von Sterbewilligen erhalten, heisst es im Jahresbericht. In 723 Fällen seien Abklärungen für eine Begleitung beim Freitod getroffen worden. Das sind 18 Prozent mehr als im Vorjahr. Gründe für den Anstieg sind laut Exit der starke Mitgliederzuwachs, der steigende Bekanntheitsgrad der Organisation, das starke Bevölkerungswachstum und die deutliche Alterung der Gesellschaft. CHINESISCHE SKILEHRER: Die Marketingorganisation Schweiz Tourismus ist zufrieden mit ihrem Projekt "Chinesische Skilehrer für den Schweizer Winter". Es habe habe eine grosse und positive internationale Beachtung gefunden. Schweiz Tourismus will zusammen mit Swiss Snowsport den Markt China weiter intensiv bearbeiten. Eine Chinesin und sieben Chinesen mit Skilehrererfahrung haben in diesem Winter in acht Schweizer Wintersportorten eine professionelle Ausbildung nach Schweizer Skilehrer-Standards absolviert. Am Montag reisten sie in ihre Heimat zurück, wie Schweiz Tourismus mitteilte. VERMISCHTES VERURTEILT: Ein Obergefreiter ist vom Militärgericht 7 in Chur zu einer bedingten Freiheitsstrafe verurteilt worden. Zudem wird der Mann aus der Armee ausgeschlossen. Er soll 2012 in der Infanterie-Rekrutenschule 11 bei Gossau SG 12 Handgranaten gestohlen haben. Militärjustiz-Sprecher Tobias Kühne bestätigte am Montag entsprechende Medienberichte. Demnach wurde der Obergefreite zu 15 Monaten bedingt und zu einer bedingten Geldstrafe von 10 Tagessätzen à 30 Franken verurteilt. Zudem muss er Verfahrenskosten von 33'000 Franken übernehmen. Der Beschuldigte sagte vor Gericht, mit dem Verschwinden von einem Dutzend Explosiv-Übungshandgranaten nichts zu tun zu haben. Von den Granaten fehlt bis heute jede Spur. Das Urteil ist noch nicht rechtskräftig. MISSBRAUCHSPROZESS: Der Fall des wegen Missbrauchs zu einer Freiheitsstrafe von 13 Jahren und einer stationären Massnahme verurteilten Sozialtherapeuten wird wahrscheinlich vor Obergericht nochmals aufgerollt. Die Staatsanwaltschaft hat eine Berufung angemeldet. Sie hatte für eine Verwahrung plädiert. Der Sprecher der Generalstaatsanwaltschaft bestätigte eine Meldung von Radio 32. Mit der sogenannten Berufungsanmeldung lässt sich die Anklage alle Optionen offen, um nach der Prüfung der schriftlichen Urteilsbegründung eine definitive Berufung einzureichen. Die Verteidigung akzeptierte das Urteil. TOTE SCHLANGE: Ein Hund eines Spaziergängers hat im Wald auf der St. Chrischona oberhalb von Bettingen BS eine tote Boa constrictor aufgestöbert. Die Schlagen sei vermutlich lebend ausgesetzt worden, teilte das Basler Veterinäramt am Montag mit. Die Boa, ein Weibchen, sei gut genährt gewesen. Die Todesursache werde untersucht, heisst es weiter. Schliesslich macht das Amt darauf aufmerksam, dass das Aussetzen von Tieren laut Gesetz den Tatbestand der Tierquälerei erfüllt. Deshalb werde der Täter gesucht. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53336558 Ausschnitt Seite: 3/3 Bericht Seite: 55/62 Datum: 31.03.2014 SchweizerischeDepeschenagentur Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen SDA 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 31.03.2014 12:47:16 SDA 0049bsd Schweiz / Bern (sda) Politik, Justiz, Kriminalität, 11099400, Bürgerinitiative, 11099000 Wiedergutmachungs-Initiative lanciert - 500 Millionen für die Opfer Initiant Guido Fluri: "Jegliche Chancen auf Glück genommen" Die Opfer administrativer Zwangsmassnahmen verdienen nicht nur eine Entschuldigung, sondern auch eine Entschädigung. Eine Volksinitiative, die am Montag in Bern lanciert worden ist, verlangt einen mit 500 Millionen Franken dotierten Wiedergutmachungs-Fonds. Mit dem Geld soll den am schwersten betroffenen Opfern geholfen und das ihnen zugefügte Unrecht abgegolten werden. Gegen mindestens 20'000 Menschen sind im 20. Jahrhundert in der Schweiz fürsorgerische Zwangsmassnahmen angeordnet worden. Manche wurden als Kinder an Bauernhöfe verdingt, andere zwangssterilisiert, für Medikamentenversuche missbraucht oder wegen Arbeitsscheu, lasterhaften Lebenswandels oder Liederlichkeit wie Kriminelle weggesperrt. Der Zugang zu Gerichten blieb den Betroffenen in den meisten Fällen verwehrt. Erst 1981 wurde die Praxis der administrativen Zwangsversorgung aufgrund einer Gesetzesänderung gestoppt. "Diesen Menschen wurden jegliche Chancen auf Glück, auf Gleichheit und auf Selbstverwirklichung genommen", sagte der Vater der Initiative, der Unternehmer Guido Fluri, am Montag vor den Medien in Bern. Die Betroffenen brauchten jetzt dringend ein Zeichen der Solidarität. Erste Schritte sind gemacht Erste Schritte sind im Lauf des letzten Jahres unternommen worden. An einem Gedenkanlass bat Justizministerin Simonetta Sommaruga im April 2013 die Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnahmen im Namen des Bundesrats um Entschuldigung. Gleichzeitig setzte sie einen runden Tisch ein, der eine erste Aufarbeitung in Angriff nehmen sollte. Vor wenigen Wochen hat das Parlament ein Gesetz verabschiedet, mit dem das Unrecht anerkannt wird. Auch der Zugang zu Akten und die historische Aufarbeitung sind darin geregelt, eine finanzielle Wiedergutmachung ist hingegen nicht vorgesehen. Das Risiko, dass die ganze Vorlage scheitern würde, sei zu gross gewesen, sagte die Zürcher SP-Nationalrätin Jacqueline Fehr. "Umso wichtiger ist jetzt der Druck vom Volk." Das Initiativkomitee immerhin ist breit aufgestellt: Fluri konnte neben Vertreterinnen und Vertretern der Betroffenenorganisationen Mitglieder fast aller Bundeshausfraktionen für das Komitee gewinnen. Abseits steht allein die SVP, die im Nationalrat auch gegen das Rehabilitierungsgesetz gestimmt hatte. Der Staat und die Gesellschaft stünden in der Verantwortung, diesem Unrecht zu begegnen, sagte der Zuger FDP-Ständerat Joachim Eder. Die Initiative sei "nicht nur ein Engagement für die Opfer, sondern auch für unser Land selbst, das sich seiner eigenen Vergangenheit ohne Druck von aussen stellt und dadurch eigenhändig und gestärkt an seiner Geschichte weiter schreibt", sagte er. Opfer nicht mit guten Worten abspeisen Für die Opfer sei eine finanzielle Entschädigung wichtig, sagte der Soziologe Ueli Mäder, der ebenfalls im Initiativkomitee sitzt. Geld könne das Unrecht nicht wieder gut machen, aber die Betroffenen wollten auch nicht bloss mit guten Worten abgespiesen werden. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53337400 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 56/62 Datum: 31.03.2014 SchweizerischeDepeschenagentur SDA 3001 Bern 031/ 309 33 33 www.sda.ch Medienart: Print Medientyp: Presseagenturen Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Bei 20'000 Betroffenen würden die Wiedergutmachung durchschnittlich 25'000 Franken betragen. Der tatsächlich ausbezahlte Betrag soll sich nach dem erlittenen Unrecht richten. Die Initiative sieht vor, dass das Geld für den Wiedergutmachungs-Fonds aus der Bundeskasse fliesst. Die Beteiligung der Kantone, von Organisationen oder der Kirche ist nicht ausgeschlossen, im Initiativtext aber nicht ausdrücklich vorgesehen. Die Berner BDP-Nationalrätin Ursula Haller übte in dem Zusammenhang scharfe Kritik am Schweizerischen Bauernverband, der sich nicht einmal am Soforthilfe-Fonds für Opfer in finanziellen Notlagen beteiligen wollte. Begründung: Der Bauernverband selber habe keine Kinder verdingt. Haller akzeptiert diese "verfehlte und letztlich auch herzlose Geschichtsinterpretation" nicht. Sie zitierte aus Gotthelfs "Bauernspiegel" eine Szene, in welcher Verdingkinder auf dem Marktplatz wie Sklaven versteigert werden. "Tausende dieser Verdingkinder leben heute noch - sie haben das alles erlebt." Haller erinnerte auch an alle weggesperrten oder zwangssterilisierten Frauen. Viele Opfer seien heute betagt. "Sie brauchen unsere Hilfe und Unterstützung." Wissenschaftliche Aufarbeitung Neben der Entschädigung verlangt die Initiative eine breite wissenschaftliche Aufarbeitung der damaligen Behördenpraxis. Nicht einmal die genaue Zahl der Betroffenen sei bekannt, sagte Mäder. Untersucht werden müsse auch, wie die Betroffenen mit ihrer Vergangenheit umgingen oder wie ein Land wie die Schweiz dazu kommen konnte, auf diese Art und Weise mit seinen Bürgerinnen und Bürgern umzugehen. Der Initiativtext wird voraussichtlich am Dienstag im Bundesblatt publiziert. Am kommenden Samstag ist ein nationaler Sammeltag geplant. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53337400 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 57/62 Datum: 31.03.2014 Hauptausgabe Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 22'531 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Solothurner Zeitung AG 4501 Solothurn 058/ 200 47 74 www.solothurnerzeitung.ch Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 25 Fläche: 49'033 mm² «Hier hat einer Verantwortung übernommen» Matzendorf Endlich feiert der Coop-Neubau Aufrichte und mit ihm eine ganze Gemeinde VON JULIAN PERRENOUD (TEXT UND FOTO) Guido Fluri im Gespräch mit einem Fernsehjournalisten, neben ihm Gemeindepräsident Marcel Allemann. Die Genugtuung ist ihm sichtlich an- Matzendörfer liege ihm die Region zusehen. Strahlend geniesst er das Thal am Herzen, dies hatte er in den Bad in der Menge, grüsst hier einen letzten Monaten mehrfach betont. Bekannten, schüttelt da einem Freund Den Worten sind nun Taten gefolgt die Hand. Guido Fluri, umringt von endlich, dürfte manch einer erleichKameramännern und Fotografen, hat tert gedacht haben. Eigentlich hätte der Neubau schon das geschafft, was viele hier im Dorf vor einem Jahr stehen sollen. Ein abnicht mehr für möglich gehalten hagelehnter Gestaltungsplan, Landabben: Er hat den einzigen Dorfladen erhalten, nein, er hat den Detailhändler tausch, interne Neuerungen bei Coop Coop sogar dazu gebracht, langfristig und Fragen zur angrenzenden Zivilam Standort festzuhalten, auszubau- schutzanlage verzögerten das Projekt en und sogar zwei bis drei neue Leute spürbar. Die bestehende Coop-Ver- Baugelände des ehemaligen Landgasthofs Sonne. Davor sammeln sich bei prächtigem Frühlingswetter mehr und mehr Menschen, begutachten die Holzkonstruktion, die immer noch ein Stahlgerüst kleidet. Im Innern gleicht der Neubau eher noch einer hölzernen Lagerhalle, die aufgestellten Festtische und Bänke füllen sich, das ganze Dorf scheint anwesend zu sein. Schnabuliert Salate, Würste, gönnt sich einen Kuchen. Alles offeriert von der GF Group Hol- anzustellen. Als Unternehmer und kaufsfiliale liegt gleich neben dem Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335372 Ausschnitt Seite: 1/2 Bericht Seite: 58/62 Datum: 31.03.2014 Hauptausgabe Solothurner Zeitung AG 4501 Solothurn 058/ 200 47 74 www.solothurnerzeitung.ch Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 22'531 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 25 Fläche: 49'033 mm² ding AG, deren Fluri Real Estate AG solchen Laden.» Denn dieser sei nicht das ganze Bauprojekt erst möglich bloss eine Versorgungsstätte, songemacht hat. Auf acht Millionen dem vielmehr ein BegegnungszenFranken soll sich die Investitionssumme belaufen. Mit Herzblut für mehr Lebensqualität «Eigentlich wünsche ich jedem Dorf einen solchen Laden.» Fluri selber sagt, es gehöre nicht nur Geld zum guten Gelingen, sondern auch die professionelle FachEsther Gassler, Regierungsrätin kraft. «Alle Unternehmen aus unserer Region haben qualitativ wirklich gute Arbeit geleistet», lobt er. Beim trum. Gleichzeitig würdigt sie UnterCoop-Neubau, wie auch bei der Reno- nehmer Fluri, der als Thal-Kind seine vation des traditionsreichen Land- Heimat nicht vergessen habe. gasthofs Sternen, der fortan der Gemeinde für den symbolischen Betrag Ja zum Standort unterstützen Dass die Voten der Referenten von einem Franken vermietet wird. Kein Wunder, freut sich ob solch nicht bloss Worthülsen sind, bewei- «kulturellem Engagement», wie es ge- sen sie vor ihren Reden. Angeregt dis- nannt wird, einer am meisten: der kutiert Gassler mit der regionalen neue Gemeindepräsident Marcel Al- Verkaufsleiterin von Coop, Yvonne lemann. «Es zeigt uns, dass hier wirk- Müller. Näher sei sowieso immer beslich jemand Verantwortung über- ser, und da müsse man ja auch nicht nimmt und Herzblut investiert hat.» das Auto für die Einkäufe nehmen. Vom Neubau profitiere die ganze Ge- Müller ihrerseits entgegnet, dass sie meinde, die nun zu dessen Wert- sich gewaltig über den Neubau geerhaltung Sorge tragen müsse. «Denn freut habe und hoffe, damit ein Zeiwas wir jetzt haben, ist die beste Lö- chen zu setzen. Auf dem Podium tönt das bei ihr dann so: «Hier, wo wir Selbst der Kanton Solothurn hat jetzt sind, können Sie in ein paar Wosich für dieses Richt- und Dorffest chen einkaufen gehen.» Die versamsung für unser Matzendorf.» von höchster Amtsebene aus ins Thal begeben. Regierungsrätin Esther Gassler betont, wie gerne sie jeweils in diese Gegend komme Einer Insel der Ruhe und Erholung. Sie lobt die Investoren, deren Projekt ein klares Bekenntnis zu Matzendorf und dem Naturpark sei. «Eigentlich», sagt Gassler, «wünsche ich jedem Dorf einen Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen melte Festgemeinde applaudiert. Nun liegt es an ihr, zu beweisen, dass das Ja zum Standort Matzendorf der richtige Entscheid war. ausserdetv zum Thema Weitere Eindrücke vom Fest sind online. ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335372 Ausschnitt Seite: 2/2 Bericht Seite: 59/62 Datum: 31.03.2014 Hauptausgabe Medienart: Print Medientyp: Tages- und Wochenpresse Auflage: 22'531 Erscheinungsweise: 6x wöchentlich Solothurner Zeitung AG 4501 Solothurn 058/ 200 47 74 www.solothurnerzeitung.ch rrld -' L0 Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 Seite: 1 Fläche: 1'549 mm² Thal Guido Fluri und sein Matzendörfer Proiekt Der Unternehmer lud zur Aufrichtefeier und daraus wurde ein kleines Volksfest. Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53335374 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 60/62 Datum: 31.03.2014 Teletext SF 1 Medienart: Print Medientyp: Teletext Schweizer Radio und Fernsehen 3000 Bern Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 www.teletext.ch/SF1/ 104 SRF 1 31.03.14 11:05:57 Verdingkinder: Volksinitiative lanciert Inland 31.03.14 11:03 Verdingkinder: Volksinitiative lanciert Ein überparteiliches Komitee hat eine Volksinitiative lanciert, die mehr Unterstützungsmassnahmen für ehemalige Verdingkinder und Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnahmen verlangt. Konkret fordert die "Wiedergutmachungsinitiative" die Errichtung eines Fonds im Umfang von 500 Mio. Fr. Das Geld soll 20'000 schwer betroffenen Opfern zu Gute kommen. Weiter Daneben sollen die fürsorgerischen Zwangsmassnahmen wissenschaftlich aufgearbeitet werden. Die Initiative unter der Leitung der Guido Fluri Stiftung wird von einem Komitee mit Vertretern der FDP, BDP, CVP, EVP, GLP, Grünen und SP getragen. SPIELEN & GEWINNEN! Los geht's! Alle Gewinnspiele 801 Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53333740 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 61/62 Datum: 31.03.2014 Teletext SF 2 Schweizer Radio und Fernsehen 3000 Bern Medienart: Print Medientyp: Teletext Themen-Nr.: 037.021 Abo-Nr.: 1094819 www.teletext.ch/SF2/100-00.html 108 SRF zwei 31.03.14 11:33:41 Verdingkinder: Volksinitiative lanciert Inland 31.03.14 11:03 Verdingkinder: Volksinitiative lanciert Ein überparteiliches Komitee hat eine Volksinitiative lanciert, die mehr Unterstützungsmassnahmen für ehemalige Verdingkinder und Opfer fürsorgerischer Zwangsmassnahmen verlangt. Konkret fordert die "Wiedergutmachungsinitiative" die Errichtung eines Fonds im Umfang von 500 Mio. Fr. Das Geld soll 20'000 schwer betroffenen Opfern zu Gute kommen. Weiter Daneben sollen die fürsorgerischen Zwangsmassnahmen wissenschaftlich aufgearbeitet werden. Die Initiative unter der Leitung der Guido Fluri Stiftung wird von einem Komitee mit Vertretern der FDP, BDP, CVP, EVP, GLP, Grünen und SP getragen. Outdoor oder Indoor? 14-Tages-Trend für Ihren Ort 156 Medienbeobachtung Medienanalyse Informationsmanagement Sprachdienstleistungen ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, Postfach, 8027 Zürich Tel. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Argus Ref.: 53334009 Ausschnitt Seite: 1/1 Bericht Seite: 62/62