Rapport d`activités - Conseil des industriels laitiers du Québec

Transcription

Rapport d`activités - Conseil des industriels laitiers du Québec
Rapport d’activités
2011
Table des matières
3
Message du président
4
Portrait des entreprises membres du CILQ
6
Promotion de l’industrie et du CILQ
Communications publiques
Prix Donat-Roy
Concours Sélection Caseus
8
Approvisionnement de lait et cadre réglementaire
Convention de mise en marché du lait
Gestion des approvisionnements
Vérification de l’utilisation du lait
Transport du lait
10 Le Conseil et la qualité du lait
Les antibiotiques
Contrôle des sédiments dans le lait cru
10 Dossiers nationaux
Programme d’innovation en matière de produits laitiers (PIMPL)
Prix du lait de classe 1
11 Préoccupations des petites fromageries
Centre d’expertise fromagère du Québec
Site internet de la Route des fromages fins du Québec
12 Préoccupations des laiteries
13Événements
Classique CILQ
Congrès
14 Implication du CILQ dans les organismes du milieu
Novalait
Éco Entreprise Québec
Programme Don de lait
FDTA – FITA
18 Les grands enjeux
Développement durable
Le livre vert sur la politique bioalimentaire au Québec
20 Les membres du CILQ
Liste de membres réguliers
Liste de membres associés
Représentation du CILQ aux comités
24 Commanditaires 2011
1
2
La mission du CILQ
Le Conseil des industriels laitiers du Québec doit contribuer au développement économique, social
et professionnel de l’ensemble de ses membres, dans le respect de l’équité et d’un développement
dynamique et structuré de l’industrie québécoise
Les principaux mandats du CILQ
Les champs d’action
•Contribuer au développement des affaires et des marchés
et assurer la compétitivité de l’industrie laitière.
•Les approvisionnements de lait
•Contribuer à l’augmentation de la productivité et de la rentabilité des entreprises membres et de l’industrie.
•Le cadre réglementaire (sanitaire, commercial et environnemental)
•La promotion de l’industrie et de ses produits
•Contribuer au développement professionnel des
personnes impliquées.
•Le savoir scientifique et technologique
•Gérer efficacement, de façon responsable, le CILQ.
•Le réseautage, les relations d’affaires, la connaissance de l’industrie
Conseil d’administration – 2011
Président du Conseil
Michel Bonnet
Damafro
1er Vice-président du Conseil
Normand Pomerleau
Kraft Canada
Secrétaire-trésorier du Conseil
Luc Boivin
Fromagerie Boivin
2e Vice-président du Conseil
Kempton Matte
Saputo
2e Vice-président du Conseil
Alain Bédard
Parmalat Canada
Président-directeur général
Pierre M. Nadeau
CILQ
Président honoraire
Donat Roy
Saputo
Administrateurs
Denis Brassard
Fromagerie Perron
Jean-Pierre Chalifoux
Laiterie Chalifoux
Patrick Chaput
Fromages Chaput
Martin Gilbert
Bergeries du Fjord
Dave Grange
Smucker Canada
Anita Jarjour
Danone
Yves Leroux
Parmalat Canada
Jean Provencher
Laiterie de Coaticook
Gilles Ouellette
Saputo
Martin Valiquette
Produits de marque Liberté
Message du président
Le mandat principal du Conseil des industriels laitiers du
Québec (CILQ) est de négocier l’achat, les conditions et
l’approvisionnement du lait cru en tant qu’acheteur auprès de
la Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) et de
concert avec les coopératives du Québec. C’est précisément
ce qui a occupé la majeure partie du temps et de l’énergie du
conseil d’administration du CILQ en 2011. Toute autre activité
était principalement en soutien à notre mission principale.
Essentiellement, notre objectif était finaliser l’aspect de notre
convention de mise en marché du lait qui avait été tranché
par décision arbitrale de la Régie des marchés agricoles
et alimentaires (Régie) en novembre 2010. Néanmoins,
l’interprétation de cette décision demeurait problématique
jusqu’au moment où les parties se sont enfin entendues sur
une interprétation partagée à la mi-année grâce au travail
d’un conciliateur. Le succès du conciliateur a été couronné par
la signature d’une entente liant les parties.
À notre grand étonnement, quelques mois plus tard, Agropur
revenait en arrière et rejetait l’entente qu’elle avait signée et
s’appuyait sur la Régie pour avoir gain de cause, sous forme
d’une nouvelle demande de décision arbitrale. Deuxième
surprise de l’année, la Régie acceptait d’entendre le litige dans
tous ses menus détails et ignorant, de ce fait, qu’une entente
en bonne et due forme avait été signée par les parties.
Comme la Régie avait accepté de tout remettre en question
et que nous étions sur le point d’entrer dans une autre
interminable cause judiciaire qui aurait été jugée de façon
totalement imprévisible, le CA du Conseil a pris la décision
qu’il valait mieux avoir une entente moins que parfaite plutôt
qu’une décision arbitrale. Ainsi, le Conseil a pris la décision
de donner à Agropur 3 000 000 litres de lait additionnels pour
l’inciter à conclure la même entente qu’elle avait signée et
rejetée quelques mois auparavant.
Cette entente a permis d’allouer des volumes de lait qui
étaient demeurés sans assignations claires depuis 2006. Les
entreprises laitières du Québec peuvent maintenant faire des
plans d’avenir axés sur des bases connues et prendre des
décisions qui, dans certains cas avaient été retardées.
Cette difficile expérience nous a convaincus qu’il était
absolument nécessaire de négocier de façon beaucoup plus
efficace et plus rigoureuse à l’avenir et que nous devions tout
mettre en œuvre pour y arriver.
Une des grandes difficultés au Québec est que le système
canadien de gestion de l’offre du lait ne répond plus
adéqua­tement aux besoins des transformateurs. Comme il
s’agit d’un système national mais d’application provinciale,
le dynamisme des transformateurs québécois fait qu’ils
manquent de lait au Québec alors que dans les provinces
de l’Ouest, on vend du beurre à la Commission canadienne
du lait. De plus, le changement de la règlementation sur
les ingrédients laitiers depuis 2009 a nui davantage aux
transformateurs du Québec qui n’ont pas réussi à obtenir
le lait nécessaire pour compenser le lait additionnel requis
pour remplir les mêmes contrats qu’avant le changement
règlementaire.
Le Conseil et ses membres ont demandé aux producteurs
de revoir leur système de façon à mieux s’assurer que le
lait soit disponible pour répondre aux besoins pressants
des transformateurs dans cette province. À cet égard,
des démarches ont été entreprises par la FPLQ auprès de
ses collègues au niveau des 10 provinces (P10) pour mieux
répondre aux besoins. Nous souhaitons vivement qu’ils
puissent trouver des solutions rapidement car le problème
que connait le Québec depuis 2009 existe maintenant en
Ontario et les réponses à date dans cette province augurent
mal pour le système canadien et pour les transformateurs
québécois.
Cette année, le conseil d’administration du CILQ a connu le
départ de trois administrateurs d’expérience : Jean-Pierre
Chalifoux, Alain Fauteux et Germain Désilets. Les trois ont
contribués bénévolement pendant de longues années à
l’avancement de l’industrie de la transformation laitière au
Québec. Nous leur en sommes reconnaissants.
Michel Bonnet
Président du Conseil d’administration
3
4
Portrait des entreprises membres du CILQ
À l’été 2011, le Conseil a réalisé, avec le support financier du
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
du Québec, une enquête auprès de ses membres et des
entreprises transformant du lait de chèvre et de brebis, pour
pouvoir dresser le portrait économique global de l’industrie
de la transformation laitière québécoise et rendre compte
de l’importance de l’apport du secteur laitier à la société
québécoise. Qu’elles soient micro entreprises, PME ou
grandes entreprises, les fromageries, laiteries et autres
contribuent particulièrement à l’économie des régions,
notamment, en termes de création d’emplois.
Le nombre d’entreprises laitières en opération au Québec,
dans le secteur du lait de vache est stable depuis quelques
années. Seule une entreprise, Fromagerie les Méchins, a
fermé ses portes en 2011. Le CILQ compte donc 82 entreprises
acheteurs de lait, à la fin de 2011, soit 95% des entreprises
transformant du lait de vache. Ces entreprises, qui totalisent
88 usines, ont transformé 49,97 % du lait de vache transformé
au Québec, pour l’année laitière 2010-2011.
Le sondage réalisé par le CILQ porte sur les 107 entreprises
laitières en opération au Québec, en août 2011. Les données
recueillies confirment que l’industrie laitière, et plus
principalement fromagère, s’est développée de manière
significative au cours des dix dernières années.
Tri par années d’existance
19 %
11 %
0 - 4 ans
5 - 9 ans
24 %
15 %
Sur les 107 entreprises laitières du Québec, 82 sont membres
du CILQ et transforment donc du lait de vache, en tout ou
en partie. En fait, la répartition des entreprises québécoises
s’établit comme suit :
61
Vache
12
17
5
4
Chèvre
3
5
Brebis
•61 entreprises transforment uniquement du lait de vache
•17 entreprises transforment uniquement du lait de chèvre
•5 entreprises transforment uniquement du lait de brebis
•24 entreprises transforment plus d’un type de lait
Les entreprises laitières du Québec peuvent détenir un permis
fédéral ou provincial pour opérer leurs activités. En général,
on peut associer le type de permis à la taille des entreprises,
les plus grandes détenant toutes un permis fédéral. Ainsi, 67
des 107 entreprises laitières québécoises opèrent sous permis
fédéral. La proportion est plus haute parmi les membres du
CILQ puisque 60 des 82 entreprises laitières membres du CILQ
détiennent un permis fédéral.
Nombre d’entrerises par catégories de volume
10 ans +
20 ans +
31 %
CILQ
16
50 ans +
25
3
9
En fait, 66 % des entreprises laitières en opération en 2011
ont été crées depuis 1991 et 35 % des entreprises laitières
québécoises comptent moins de 10 ans. Il faut souligner que
ces 38 entreprises (35 %) sont des fromageries, à l’exception
d’une seule laiterie, Laiterie de l’Outaouais, qui a été créée
en 2008.
Le secteur de la vache continue de prédominer chez les
nouvelles venues avec 22 entreprises, contre 11 dans la
chèvre et 5 dans la brebis. De plus, la très grande majorité
de ces nouvelles entreprises sont des fromageries fermières.
7
7
Québec total
15
27
Moins de 100 000
35
100 000 à 500 000
500 000 à 1 M
1Mà5M
5 M à 10 M
10 M à 50 M
50 M +
8
4
11
15
7
5
En règle générale, la majorité des entreprises laitières
québécoises sont de petites entreprises en région. Parmi les
membres du CILQ, 58 % des entreprise transforment moins
de 1M de litres de lait par an. Cette proportion passe au
deux tiers (65 %) lorsqu’on considère toutes les entreprises
laitières québécoises.
De même, on note que les quatre très grandes entreprises
(50M+) transforment à elles seules plus de 85 % du bassin
laitier québécois alors que les 69 entreprises de moins de 1M
réunies transforment au total 0,66 % de tous les laits produits
au Québec.
Si on considère les entreprises membres du CILQ seulement,
on constate que les trois très grandes entreprises du CILQ
transforment près de 80 % du lait transformé au sein du
CILQ alors que les 48 entreprises de moins de 1M réunies
transforment au total 0,83 % de ce volume.
Volume total transformé par les entrerises par catégories de volume
CILQ
0,04 %
0,47 %
0,32 %
3,17 %
3,51 %
79,25 %
Moins de 100 000
100 000 à 500 000
500 000 à 1 M
5 M à 10 M
10 M à 50 M
13,23 %
50 M +
Québec total
85,30 %
0,13 %
0,28 %
0,25 %
1,55 %
2,34 %
10,17 %
Les membres associés
Le Conseil compte une deuxième catégorie de membres :
les membres associés. Toute entreprise qui offre des biens
ou services à l’industrie laitière québécoise peut devenir
membre associé du CILQ, bénéficier de contacts privilégiés
avec les industriels laitiers et participer aux activités du
Conseil.
Les membres associés tiennent une assemblée annuelle,
dans le cadre du congrès du CILQ, où ils déterminent les
activités où leur comité directeur s’implique au cours de
l’année. Ces activités sont principalement axées autour de
la Classique de golf CILQ. Cette activité sert à amasser des
fonds qui sont versés au concours Sélection Caseus et au
Club des petits déjeuners. Les membres du comité directeur
participent également à l’organisation du congrès annuel.
Au niveau des adhésions de membres associés, la situation
est stable en 2011 avec 59 membres. Les entreprises
suivantes n’ont pas renouvelé leur adhésion : Danisco
Canada, Emballages Evergreen Canada, EPSILIA, Fromagex,
Gestpro Packaging, Groupe Uni-Spec et Lactopur mais on
compte les nouveaux membres suivants, en contrepartie :
AFCO, FITA, Phénix Métal, Roche - Groupe Conseil, T.O.C.
Alimentaire, Valbio Canada et Vézina Assurances. Nous leur
souhaitons la bienvenue.
Promotion de l’industrie et du CILQ
Communications publiques
Prix Donat-Roy
Voilà déjà plus de cinq ans que le Conseil a entrepris, de façon
active et délibérée, de mieux faire connaître ses positions
et ses aspirations. Pour réaliser cet objectif, il a centré ses
efforts principalement sur son site Internet et son rapport
annuel d’activité mais a également touché les média. Ainsi,
en plus, d’avoir publié un éditorial sur le Livre vert dans la
Vie agricole, les positions du CILQ ont été présentées dans
certaines revues et journaux, dont l’Actualité alimentaire, la
Vie agricole et La Terre de chez nous. Le CILQ a également
participé aux émissions : « On est tous dans le champ » et la
« Semaine verte ». Pour sa part, il apparait que le site Internet
du Conseil est considéré comme une source d’information
rapide et fiable et que de plus en plus d’intervenants du
secteur le consultent.
Le Conseil a profité de son congrès annuel pour dévoiler
une étude qui trace des lignes directrices pour l’analyse
du cycle de vie (ACV) des produits laitiers. Initiée par le
CILQ, avec l’appui financier du Fonds de développement
de la transformation alimentaire (FDTA), cette étude a été
réalisée conjointement par les experts du Groupe AGÉCO et
de QUANTIS. Au global, le projet couvrira plusieurs denrées
(poulet, nutrition animale, emballage, etc.). La première
étude à être réalisée portait sur le lait et servira de cadre aux
autres secteurs. Un communiqué de presse a été émis lors du
dévoilement de l’étude, en octobre.
Enfin, une association se doit d’informer ses membres et
des bulletins d’informations ont été publiés sur des sujets
d’actualité afin de les informer des derniers développements
(renouvellement de la CMML, changements de prix classe 1,
programme PIMPL, Livre vert, golf, congrès, etc.).
Photo : Pierre Cadoret
6
De gauche à droite : Messieurs Donat Roy, Raymond Bergeron,
récipiendaire du Prix Donat-Roy et Michel Bonnet, président
du CILQ
Remis dans le cadre du congrès, le «Prix Donat-Roy» a souligné,
cette à année, la passion de Raymond Bergeron. De la fromagerie
familiale de St-Bruno, au Lac-St-Jean, à celle qu’il achète à
St-Antoine-de-Tilly en 1954, puis à celle qu’il fonde avec ses fils, en
1988, le récipiendaire 2011 a toujours démontré une passion pour
le fromage et un sens des affaires peu commun.
Toujours à l’affut du marché et des nouvelles tendances, Raymond
Bergeron a su mettre en valeur le savoir-faire hérité de son père, le
transférer à ses enfants et les encourager à repousser les limites
de l’excellence. Aujourd’hui, la Fromagerie Bergeron est reconnue
comme la spécialiste du gouda au Canada.
7
Concours Sélection Caseus
En 2011, la tenue du congrès de l’American Cheese Society à
Montréal en août, a amené le Comité directeur à tenir le gala
de remise des prix Sélection Caseus en juin pour profiter de
l’intérêt médiatique soulevé par cet événement. La soirée du
Québec tenue pour les congressistes américains a d’ailleurs
permis de promouvoir les lauréats Caseus.
La remise de prix a donc eut lieu au Hyatt Regency de
Montréal (Complexe Desjardins) et a réuni près de 200 parti­
cipants, fromagers et intervenants du secteur, pour célébrer
le savoir-faire et l’excellence des fromages québécois.
Photos : Gracieuseté MAPAQ
Dépliant de promotion des gagnants distribué lors des
activités de promotion de Sélection Caseus
Monsieur Pierre Corbeil, Ministre de l’Agriculture,
des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, à la
soirée du Québec, tenue dans le cadre du congrès
de l’American Cheese Society, en août.
Approvisionnements de lait et cadre réglementaire
Convention de mise en marché du lait
La décision 9465 de la Régie qui imposait une nouvelle
Convention de mise en marché n’a pu être mise en œuvre au
cours de l’année 2011. Les signataires (Agropur, CILQ et FPLQ)
ne se sont pas entendus sur son interprétation et sur la façon
de l’appliquer.
Les signataires ont finalement convenu en décembre 2011
d’une entente. Cette entente assurera la mise en application
de la presque totalité de la décision 9465. Toutefois, deux
sujets demeurent en suspend soit : la séquence d’allocation
hebdomadaire du lait et l’établissement des courbes
d’approvisionnement et de tolérance, entre d’autres mots,
selon quelles priorités et selon quelle méthode l’on allouera
le lait aux entreprises à chaque semaine. Malgré plusieurs
tentatives du Conseil pour résoudre ce litige au cours de
l’automne, Agropur a préféré porter ce dossier en arbitrage.
Ce dernier sera traité en janvier 2012 par la RMAAQ.
La gestion de ce dossier a été caractérisée par :
- La tenue de 4 rencontres des signataires, en début d’année,
pour tenter de convenir d’un compromis raisonnable sur
l’interprétation de la décision 9465. Le Conseil a déposé
plusieurs projets en ce sens pour tenter de résoudre les
litiges et assurer une mise en œuvre rapide de la décision
et ainsi éviter de perpétuer un régime d’approvisionnement
sans règles claires, particulièrement au niveau de
l’approvisionnement de la croissance des entreprises. Ces
rencontre n’ont pas été concluantes et ont mené à une
demande d’arbitrage d’Agropur à la Régie.
- La mise en œuvre, à la demande du Conseil, d’un processus
de conciliation au lieu de l’arbitrage demandé par Agropur.
L’exercice de conciliation a conduit les signataires à convenir
et à signer une entente globale en juin sur l’application de
la décision de la Régie. Le Conseil a contribué activement
à la résolution du litige.
Toutefois, Agropur a renié sa signature de l’entente en août
et à redemandé l’arbitrage de l’ensemble des sujets couverts
par l’entente de juin.
- La tenue d’une audience publique de la Régie sur la demande
d’arbitrage d’Agropur, et
- La conclusion, en décembre, d’une entente hors cours
réglant la grande majorité des sujets en litige.
Malgré, les revirements, le Conseil est satisfait du règlement
final obtenu puisqu’il considère qu’il a atteint en grande partie
ses objectifs de négociation pour le plus grand bénéfice de
ses membres.
Ainsi, l’entente finale assure la protection des volumes
historiques (garanties d’approvisionnement) des entreprises
pour les entreprises qui les ont utilisés, permet de couvrir
la majeure partie de la croissance réalisée par ses membres
dans les fromages de spécialité et régionaux (classe 3a1b1)
entre le 1er août 2006 et le 31 juillet 2010 et assure un
environnement de croissance pour le yogourt/crème glacée
(classe 2) pour les deux prochaines années. Sans être en
reste, toutes les les entreprises dans les formages de grands
volumes ont vu leur VH être bonifié de près de 15 millions de
litres.
Le Conseil est toutefois inquiet relativement à la capacité
du système québécois de production de lait à la ferme à
satisfaire les besoins de croissance futurs des entreprises
de transformation laitière du Québec. Cet enjeu est une
préoccupation majeure pour le Conseil et il investira
beaucoup d’efforts en 2012 pour trouver des solutions viables
et soutenables à long terme pour ses membres et l’industrie.
Photo : Gracieuseté Falco Technologies
8
9
Gestion des approvisionnements
La vérification de l’utilisation du lait
La gestion des approvisionnements du lait aux usines est
assurée par le comité d’approvisionnement. Ce comité créé en
vertu de la Convention de mise en marché du lait, est mandaté
pour s’assurer que l’approvisionnement du lait aux usines se
fait conformément à la Convention. Il doit également mettre
en œuvre les mécanismes nécessaires pour atteindre cet
objectif. Messieurs Gilles Ouellette, Alain Bédard et Charles
Langlois représentent le Conseil sur ce comité.
Une des préoccupations du Conseil est de s’assurer de la mise
en place de règles et de procédures équitables et identiques
pour tous, aussi bien au niveau provincial que national.
Bref, s’assurer que toutes les entreprises de transformation
évoluent sous les mêmes règles.
Les litiges entre les signataires sur l’application de la
décision 9465 de la Régie ont marqué les travaux du comité
en 2011. Ce dernier a été amené à se pencher, entre autre,
sur la séquence d’allocation du lait et sur l’établissement des
courbes d’approvisionnement. Le comité a été incapable de
s’entendre et de soumettre des recommandations unanimes
aux signataires sur cet enjeu. Le Conseil a contribué aux
discussions en développant, avec ses experts, des scénarios
de solutions mais il a été incapable de rallier les parties.
Ces mêmes litiges ont également empêché la mise à jour
et le développement des rapports de suivis adéquats sur la
gestion des approvisionnements réalisée par la FPLQ. Cette
situation a rendu inopérant le comité d’approvisionnement au
cours de l’automne dernier. Le Conseil a proposé une série de
modifications dans les rapports d’approvisionnement produits
par la FPLQ et a soumis une série de projets de rapport pro
format afin de mieux suivre l’application de la CMML et la
gestion du lait par la FPLQ. Toutefois, faute d’entente sur
l’application de la décision 9465, nos partenaires n’ont pas
voulu se compromettre. Ces projets sont à l’étude et des
décisions sont attendues pour 2012.
Le Conseil a amené le comité d’approvisionnement à revoir
les règles d’approvisionnement pour la période des Fêtes et a
conclu une entente en septembre sur de nouvelles règles plus
équitables pour ses membres. Cette entente assurait, entre
autre, la réintroduction des ententes interentreprises, qui
permettent plus de souplesse pour les entreprises éprouvant
des difficultés à recevoir du lait au cours de la période des
Fêtes de Noël et du Nouvel An.
À ce titre, le Conseil a participé aux rencontres du comité
technique de la Convention et du comité d’harmonisation
sur la mise en œuvre d’un guide national de vérification
de l’utilisation du lait (Normes nationales de vérification).
L’objectif poursuivi par le Conseil dans cette implication est de
s’assurer que tous font face aux mêmes règles de vérification
de l’utilisation du lait et que la rigueur d’application est la
même pour tous. Cet objectif est important pour le Conseil
puisqu’il assure que tous paient ultimement le même prix pour
le lait qu’ils achètent pour fabriquer un produit donné.
Un guide établissant les normes de vérification a été déposé
et adopté par le CCGAL en 2011. Seule la question des
normes entourant la vérification des activités de fabrication
de caséine-présure, CPL et PLÉ destinée à la fabrication de
produit de fromage fondu (classe 4a1) demeure en discussion.
Le Conseil continue son implication pour trouver une méthode
adéquate de vérification des activités dans cette classe.
L’enjeu principal dans ce cas d’espèce est la protection des
données des entreprises, ainsi que de leur rendement de
fabrication.
Transport du lait
La FPLQ a manifesté sa volonté de modifier la Convention de
transport du lait pour permettre l’utilisation de camions plus
longs et l’installation de passerelles sur les camions citernes.
Ce désir de la FPLQ risque d’avoir des impacts sur les usines
du Québec.
Le Conseil a donc mené en 2011 une étude sur les réceptions
de lait de ses membres. Le but de cette étude était de
connaître la taille des réceptions de lait et de mesurer
l’espace disponible à l’intérieur de la réception pour les
camions de lait. Cette étude a permis d’évaluer la faisabilité
des projets de la FPLQ. Le Conseil a émis des réserves sur
ces changements. Les discussions se poursuivront au cours
de 2012.
10
Le Conseil et la qualité du lait
L’amélioration continue de la qualité du lait reçu par les usines
est une priorité pour le Conseil. Le Conseil s’est intéressé de
plus près à deux dossiers cette année, soit le dépistage des
antibiotiques et le contrôle de la présence des sédiments.
Les antibiotiques
Le Conseil a convaincu ses partenaires et l’Association des
médecins vétérinaires et praticiens du Québec de mener une
enquête sur l’utilisation d’antibiotiques par les producteurs
laitiers québécois pour soigner leurs vaches. Nous pouvons
conclure de cette étude que l’utilisation des béta lactames
demeure le type d’antibiotique de loin le plus utilisé au
Québec (75 à 80 %). Toutefois, on note de plus en plus de
développement de nouveaux types de béta lactames et il
faudra s’assurer que nos équipements soient en mesure de
les détecter. La balance des antibiotiques utilisés se compose
de Tétra et de Sulfa (15 % à 20 % des utilisations) et de
différentes autres familles.
Dossiers nationaux
Le Conseil a représenté les transformateurs laitiers québécois
jusqu’au 31 juillet 2011 et participé, à ce titre, aux réunions du
CCGAL, de l’OS du P5, du secrétariat et du comité technique P5.
Le Conseil a poursuivi ses interventions sur la nécessité de
revoir le plan national afin de trouver une façon de diriger
le lait vers les entreprises en croissance dans les marchés
en croissance. Le message du Conseil, supporté par l’ODC et
Agropur, a été entendu. Ce sujet a été mis à l’ordre du jour des
discussions du comité de négociation P10 et est devenu une
priorité du comité. Les travaux de ce comité se poursuivront
en 2012.
PIMPL
Le Conseil, par son implication sur le comité d’harmonisation, a
contribué aux travaux de négociation pour le renouvellement du
Programme d’innovation en matière de produits laitiers (PIMPL).
Ces négociations se sont soldées, en octobre, par la conclusion
d’une entente de renouvellement du PIMPL pour 3 ans.
Les termes du nouveau PIMPL sont conformes aux principaux
objectifs poursuivis par le Conseil dans ce dossier, à savoir :
reconnaissance du développement du PIMPL à l’entreprise qui
l’a développé et à la province où la fabrication est réalisée, et
augmentation du volume budgété du PIMPL.
Cette étude ne prenait pas en compte les antibiotiques achetés
sur Internet ou directement importés par les producteurs. Pour
l’instant, l’AMVPQ estime que ce phénomène est beaucoup
moins important que dans d’autres secteurs animaliers,
compte tenu des bonnes pratiques suivies à la ferme, de la
présence du programme « Lait Canadien de Qualité » et du
contrôle plus serré dans le secteur laitier. Le Conseil souhaite
que ce genre d’étude soit mené périodiquement.
Contrôle des sédiments dans le lait cru
Le Conseil a participé à la mise en œuvre de deux exercices
de filtration de l’ensemble du lait produit au Québec, tel
que le prévoit le Protocole sur le contrôle de la présence de
sédiments dans le lait produit au Québec, qui a été mis en
vigueur en 2010.
Les résultats de deux exercices ont été satisfaisants et les
actions correctives ont été adéquatement menées par la FPLQ.
Prix du lait de classe 1
Les travaux du comité de négociation national sur le renouvellement
de la formule d’ajustement des prix de classe 1 ont permis la
conclusion d’une nouvelle entente et la mise en œuvre d’une
nouvelle formule de fixation des prix au 1er février 2012.
L’entente modifie la formule originale en éliminant la variable du
revenu disponible. L’entente prévoit aussi utiliser une variable
plus précise sur les coûts de production à la ferme. Il a été
entendu d’utiliser le coût total de production au lieu des coûts
variables de production (coûts comptants et intérêts) comme
le prévoyait la formule originale. Cette approche assure une
cohésion entre le mécanisme d’ajustement des prix du lait de
consommation et le mécanisme d’ajustement des prix de soutien
du beurre et de la poudre, qui est à la base de l’ajustement des
prix dans les classes 2 à 4.
En conséquence, dès le 1er février 2012, le prix du lait de
consommation dans les provinces canadiennes, à l’exception
de Terre-Neuve et du Labrador, sera défini sur la base d’une
formule qui tiendra compte de l’évolution des coûts totaux
de production de lait à la ferme et de l’indice des prix à la
consommation. Le poids relatif de chaque variable sera de
50% (50% CdP-50% IPC).
L’entente élimine le concept d’une possibilité d’ajustement
des prix à la mi-année et prévoit que les prix de classe 1
s’ajusteront une fois par année pour une durée de 2 ans, soit
le 1er février 2012 et le 1er février 2013.
Préoccupations des petites fromageries
Centre d’expertise fromagère
Formation
La mise en œuvre du Centre d’expertise fromagère du Québec
(CEFQ) est un dossier qui a retenu l’attention cette année.
Le CA du CEFQ est conscient que son premier mandat doit
porter sur la mise en place d’une structure de services
conseils adéquate. L’année 2011 a démarré lentement mais
les structures mises en place augurent bien pour l’an 2 et
la pérennité du Centre. La planification stratégique a été
adoptée et la structure opérationnelle définie. Les services
conseils et la formation sont les principaux dossiers ciblés
par le CEFQ pour les premières années.
Au niveau de la formation, un atelier sur les ferments a été
offert en collaboration avec le Festival des fromages, en
juin, qui a réuni une vingtaine de participants. Un atelier
en technologie fromagère appliquée aux pâtes molles,
pour fromagers fermiers et artisanaux a été offert par Ivan
Larcher, les 7 et 8 décembre 2011, à l’ITA et 27 personnes y
ont participé. On travaille à monter un calendrier de formation
pour 2012.
Trois comités ont été formés pour faire avancer les principaux
dossiers du Centre, à savoir :
On peut donc dire que dès sa première année, plus d’une
quarantaine de fromageries, sur un potentiel d’environ 90, ont
participé aux activités et utilisé les services du CEFQ.
•Comité services conseil
•Comité formation et recherche
•Comité financement
Services-conseils
Le CA veut offrir des services techniques qui aident les
fromageries à améliorer leur production et a bâti des outils
en conséquence, dont une base de données listant des
problèmes et solutions courantes qui pourront être consultées
par les fromageries, via le site internet, pour permettre aux
fromagers de parfaire leurs connaissances.
Une mission en France a permis d’établir des liens avec
Actilait, qui offre des services similaires à ce que veut faire
le CEFQ. On considère faire appel à des spécialistes étrangers
qui viendraient passer quelques mois au Québec. Ainsi, un
spécialiste français, Ivan Larcher a déjà effectué des visites
de consultation en entreprises, en novembre et décembre.
Il importe également de faciliter la formation de jeunes
diplômés de l’ITA, intéressés à poursuivre leur formation en
techniques fromagères. Le Centre pourrait leur accorder une
aide financière pour leur séjour à l’étranger en retour d’un
stage rémunéré au CEFQ à leur retour.
Site internet Route des fromages du Québec
Le site a été amélioré par la mise en ligne de cartes
régionales, imprimables directement par les consom­mateurs
et d’une grande carte provinciale où l’on peut localiser toutes
les fromageries du Québec.
La section calendrier a également été enrichie grâce à
l’inscription des activités extérieures des fromageries (foires,
salons, dégustations, marchés publics) tout au cours de l’été,
permettant au consommateur de voir toutes les activités
de promotion des fromageries et suscitant un achalandage
intéressant.
11
12
Préoccupations des laiteries
Depuis plusieurs années, les représentants du comité des
laiteries demandent à la Régie des marchés agricoles et
alimentaires (Régie) de revoir sa formule d’indexation du prix
de détail du lait de consommation, de manière à accorder plus
d’importance au facteur « ressources humaines » au niveau
des laiteries et du détail et à considérer l’introduction d’un
prix minimum sur les breuvages laitiers.
Après réception de l’étude, et suite aux commentaires d’autres
intervenants sur cette étude, la Régie annonce qu’elle tiendra
en décembre 2011, une audience sur l’abrogation potentielle
du règlement sur les prix de détail du lait de consommation.
A l’audience, la Régie annonce qu’elle ajustera le prix du
lait selon la formule pour 2012 et qu’elle tiendra une vaste
consultation en 2012 sur l’opportunité d’abroger le règlement.
La Régie, dans sa décision 9558 publiée le 20 décembre 2010,
annonce qu’il « revient aux laiteries, distributeurs, détaillants
et autres intervenants qui demandent la modification de
l’approche actuelle de règlementation des prix du lait de
consommation de déposer les études de coûts et de marchés
qui pourraient permettre l’adoption d’une nouvelle base et
une nouvelle approche d’indexation ».
En 2011, le comité des laiteries a étudié une revue
règlementaire, des recommandations d’harmonisation
règlementaire avec l’Ontario, des propositions pour
l’expansion du programme de lait école et commandé une
étude conjointe avec l’Ontario Dairy Council (ODC) sur la
formule actuelle du prix du lait classe 1 en vue de soutenir
une recommandation à cet égard.
Le comité des laiteries et Agropur ont étudié ces deux
questions et ont conclu que la révision de la formule était
nécessaire et qu’il fallait soumettre une demande à la Régie.
Au mois de juin 2011, le Conseil et Agropur ont donc soumis
conjointement une demande d’étude de la validité de la
formule actuelle aux professeurs Maurice Doyon et Lota
D. Tamini du Département d’économie agroalimentaire et
des sciences de la consommation de l’Université Laval. Au
cours du mois de juillet 2011, le CILQ a consulté ses membres
sur les résultats de l’étude, a accepté de faire siennes les
recommandations de messieurs Doyon et Tamini et les a
soumis à la Régie en août 2011.
En ce qui concerne l’introduction d’un prix minimum pour les
breuvages laitiers, le comité a étudié plusieurs alternatives
y compris la règlementation ontarienne et des propositions
de changements dans cette province. En dernière analyse,
aucune des approches ontariennes ne nous semblait
convenable, ni aucune des autres alternatives envisagées,
voire imaginées ne nous apparaissait plus positive que
négative. De plus, le labyrinthe juridique qui se dessinait à
chaque alternative nous a convaincu que nous étions encore
trop loin d’une solution acceptable, simple et réaliste. Nous
avons donc décidé de laisser passer cette opportunité.
Événements
13
Congrès
Golf – Classique CILQ
Le congrès du CILQ, tenu sous le thème Innovations – Explorer
la réalité de demain, a rassemblé plus de 190 congressistes
à l’Estérel, dans les Laurentides, du 28 au 30 octobre dernier.
Le nouveau concept de coûts d’inscription mis en place cette
année a permis d’augmenter l’assistance et, par ricochet, la
qualité globale du contenu offert.
Une fois de plus, 200 golfeurs de l’industrie laitière se sont
réunis le lundi 14 juin dernier pour la Classique CILQ 2011,
tenue au Club de golf La Madeleine.
La Classique CILQ est devenue un incontournable activité de
réseautage, grâce au travail du comité directeur des membres
associés, soit Jacques Hébert, Scott Thornton, Lucien
Dupuis, François Domingue, Mike Doucas et Jason Giuliani
en collaboration avec la permanence du CILQ.
Le congrès vise essentiellement à informer sur les
développements de l’industrie. Nous avons donc fait appel
cette année à des spécialistes pour dresser un aperçu des
grandes tendances dans le secteur de l’alimentation consommation et des innovations dans les divers aspects
de l’emballage. JoAnne Labrecque, Professeure agrégée
en marketing à HEC Montréal a traité des changements
qui influencent les choix des consommateurs et confirment
les nouvelles tendances et des opportunités qui se créent
pour les entreprises qui orientent leur développement
de produits à partir de ces tendances, avant qu’elles ne
deviennent des normes. Les perspectives pour les embal­
lages éco-responsables et intelligents ont été présentées
par Bruno Ponsard, Directeur du Centre d’études des
procédés chimiques du Québec & Institut de technologie
des emballages et du génie alimentaire, alors que la porte
parole du Conseil Canadien des Manufacturiers de Cartons
Multicouches, Isabelle Faucher, a parlé des plans d’avenir
au niveau de la responsabilité élargie des producteurs de
cartons multicouches.
Photo : Pierre Cadoret
Ceux-ci ont trouvé au fil des ans une formule appréciée de
tous qui comprend : un départ unique (Shot gun) à 10h30, un
cocktail vin et fromages en fin de journée et la remise de
prix totalisant plus de 10 000 $. Depuis cinq ans, la Classique
s’investit pour l’industrie fromagère québécoise en versant
4000 $ au concours Sélection Caseus. Cette année, les
membres associés ont également choisi de donner 2000 $
au Club des petits déjeuners, somme qui a été bonifiée de
625 $ grâce à la participation des joueurs sur un trou du
parcours. Ont participé à cette journée des représentants de
20 entreprises laitières, de 35 entreprises membres associés
et un vingtaine d’intervenants du milieu.
Pour les participants, le congrès est également une occasion
privilégiée de réseautage et l’opportunité de découvrir une
multitude de savoureux fromages, lors de la traditionnelle
réception du président. Enfin, le Conseil profite du banquet du
samedi soir, pour souligner l’implication exceptionnelle d’un
de ses membres en lui remettant le Prix Donat-Roy.
14
Le CILQ et les organismes du milieu
Le CILQ est actif au niveau de plusieurs organisations et de leur conseil d’administration, qui oeuvrent
dans des domaines connexes à l’industrie, dans l’intérêt de ses membres.
Profil d’entreprise
Novalait inc. est une corporation privée mise sur pied par
les producteurs et les transformateurs laitiers du Québec en
1995. Sa mission : «Assurer, par son leadership et ses actions,
le développement et la valorisation des connaissances et des
innovations en vue de favoriser la croissance durable de
l’industrie laitière du Québec.»
Le capital-actions de Novalait est détenu à parts égales par
la FPLQ et par les transformateurs laitiers du Québec répartis
en deux grands groupes, soit : Agropur coopérative et le
CILQ/Recherche qui regroupe les transformateurs laitiers
privés. M. Charles Langlois et M. Gilles Ouellette représentent
le CILQ/Recherche sur le conseil d’administration de Novalait.
Depuis novembre 2011, M. Charles Langlois est président de
Novalait pour un mandat de deux ans.
Au sein de Novalait, les producteurs et les transformateurs
laitiers établissent des cibles stratégiques de recherche
précompétitive, sélectionnent et supportent des projets dont
les retombées sont multiples pour les fermes et les usines
laitières :
− de nouveaux savoirs et des découvertes pour alimenter
les projets d’innovation;
− une main-d’œuvre hautement qualifiée et innovante
formée dans le cadre des projets de recherche;
− des expertises stratégiques de recherche pour répondre
aux défis scientifiques.
Novalait mobilise les fonds et les compétences, gère des
investissements en recherche laitière et met en œuvre un modèle
de transfert et de valorisation des résultats de la recherche
auprès des producteurs et des transformateurs laitiers.
Mobiliser les fonds pour la recherche laitière
Novalait développe des partenariats permettant la mise en
commun et l’appariement des fonds affectés à la recherche
laitière. En 2010-2011 les contributions pour des projets
sélectionnés par les actionnaires de Novalait ont totalisé
1 166 959 $ dont 299 536 $ de Novalait.
La plus récente information sur les résultats des chaires
industrielles de recherche Technologie et typicité fromagère et
Contrôle nutritionnel de la production des constituants du lait
ainsi que du Réseau canadien de recherche sur la mammite
bovine, et la liste des projets de recherche en cours supportés
en partenariat par Novalait est présentée sur la page Des
résultats pour innover du site Web (www.novalait.ca).
15
Impacts et retombées de Novalait inc.
Des nouveaux savoirs et des découvertes pour innover
Consolider les expertises en recherche laitière
Les projets de recherche supportés par Novalait produisent
une grande variété de nouveaux savoirs et découvertes pour
alimenter l’innovation. La page Des résultats de recherche
pour innover du site Web de Novalait (www.novalait ca)
présente des capsules et différents documents de diffusion
sur les résultats des projets de recherche terminés au cours
des dernières années.
Au cours de l’exercice 2010-2011, la Chaire industrielle de
recherche en technologie et typicité fromagère a complété
cinq ans de travaux de recherche qui ont notamment permis
d’adapter les plus récents outils génomiques pour le suivi
en continu des activités des ferments et de la qualité en
fabrication et maturation fromagère. Grâce à cette initiative
supportée par Novalait un nouveau poste de professeurchercheur a été créé pour M. Steve Labrie, spécialiste des
levures et moisissures utiles en fabrication fromagère.
M. Labrie poursuit également des recherches afin d’obtenir
une réduction nette de l’utilisation du sel en fabrication
fromagère, sans compromis sur la qualité. «Réduire la teneur
en sel des fromages s’avère un exercice complexe, le sel jouant
plusieurs rôles spécifiques dans la fabrication des différents
fromages. Il contrôle notamment certains pathogènes et a un
impact sur l’humidité, la texture, la fermeté et évidemment,
le goût des fromages. » M. Steve Labrie, Université Laval.
Novalait organise pour le 29 mai 2012 un rendez-vous à ne pas
manquer pour tirer profit des résultats de recherche, échanger
avec des experts et découvrir le talent d’étudiants de calibre
international. On retrouve sur la page Forum Technologique
Novalait de notre site Web (www.novalait.ca) le programme,
les modalités d’inscription et les fiches Trans-Info des Forums
antérieurs.
Comme en témoigne M. Michel Britten, chercheur au CRDA :
« Après le Forum, le téléphone sonne et les courriels se
multiplient. Il est très motivant d’appuyer les entreprises
laitières dans leur processus d’identification d’opportunités
d’innovation et de constater que de nouveaux savoirs issus de
projets de recherche présentent souvent une grande diversité
d’applications en fonction du contexte spécifique de chaque
entreprise ».
Novalait s’implique actuellement pour consolider les
expertises scientifiques laitières par le développement de
deux nouvelles chaires qui mèneront à la création de deux
nouveaux postes de professeurs-chercheurs universitaires.
Les priorités établies pour ces chaires sont :
− Santé, bien-être et longévité des troupeaux laitiers ;
− Éco-efficience des procédés de transformation.
Une main-d’œuvre hautement qualifiée
Dans les entreprises, la main d’œuvre hautement qualifiée joue
un rôle déterminant dans la capacité d’innover. En supportant
des projets de recherche précompétitive au sein de Novalait,
les transformateurs laitiers québécois investissent également
dans la formation de main-d’œuvre hautement qualifiée. « Les
savoirs et les compétences acquises lors de ma formation
sont déterminantes dans mes fonctions actuelles au cœur
de l’innovation de l’entreprise. » M. Pierre-Luc Champigny,
directeur R-D, Fromagerie Polyethnique
Parmalat Canada a récemment engagé plusieurs profes­
sionnels formés dans le cadre de projets de recherche
supportés par Novalait « La session d’affiches du Forum
Technologique Novalait offre aux entreprises des oppor­
tunités uniques de recrutement de main-d’œuvre hautement
qualifiée. Ces discussions m’ont permis de suivre l’évolution
des étudiants en cours de formation, de valider leurs
expertises et d’échanger sur leurs intérêts professionnels
et les défis de l’industrie ». M. Michel Doré, directeur des
services techniques, Parmalat Canada.
16
Éco Entreprises Québec (ÉEQ) est un organisme privé sans
but lucratif, agréé, en conformité à la Loi sur la qualité de
l’environnement (LQE), pour représenter les entreprises
et organisations mettant sur le marché québécois des
« contenants et emballages » et des « imprimés ».
L’année 2011 avait commencé par l’adoption du Tarif 2009,
qui, de façon tout à fait innovante, accordait un crédit aux
entreprises qui avaient généré des imprimés ayant un
contenu recyclé post consommation atteignant les seuls
prescrits. Cette mesure s’intègre dans le plan stratégique
2010-2012 de ÉEQ visant à inciter les entreprises à adopter
des emballages ou des imprimés à contenu recyclé ou plus
facilement recyclables. Les entreprises et organisations
assujetties ont dû soumettre leur déclaration 2009 et déposer
les pièces justificatives.
L’année 2011 a été fort occupée en matière d’environnement
avec le dépôt de la Politique québécoise de gestion des
matières résiduelles et du plan d’action 2011-2015, au mois de
mars, et l’adoption du Projet de loi no 88 amendant la Loi sur
la qualité de l’environnement et le Règlement sur le régime
de compensation, au mois de juin. Les amendements portent
notamment sur :
•l’augmentation de la part de financement des coûts nets
de collecte sélective, qui atteindra 100 % en 2013 ;
•l’intégration des magazines dans la catégorie de matières
des imprimés, portant ainsi la part de financement des
imprimés de 20 % à 30 % des coûts nets;
•la définition des coûts nets faisant ainsi en sorte que
seuls les coûts de collecte, de transport de tri, desquels
seront déduits les revenus des ventes de matières seront
compensés;
•l’application d’un facteur d’efficacité et de performance
permettant ainsi d’éliminer les surcoûts en comparant les
municipalités entre elles;
•l’intégration d’un calendrier d’élaboration des Tarifs et de
paiement des compensations aux municipalités.
C’est donc dans ce contexte que ÉEQ a travaillé au
développement des Tarifs 2010, 2011 et 2012 et présenté des
augmentations significatives des taux par matière lors de la
consultation particulière en octobre 2011.
Plusieurs dossiers se poursuivront en 2012, notamment
l’analyse des avantages et des inconvénients liés au transfert
à l’industrie de la gestion des programmes municipaux de
collecte et de mise en valeur des contenants et emballages,
des imprimés et des médias écrits, en lien avec l’action 19
du Plan d’action 2011-2015 du gouvernement du Québec. ÉEQ
continuera de veiller aux intérêts des entreprises qu’elles
représentent et le CILQ s’assurera de suivre activement
le cheminement des divers dossiers et projets tout en se
conformant aux positions de ses membres dans les décisions
privilégiées.
PROGRAMME DON DE LAIT
Depuis 2003, les signataires de la Convention de mise
en marché du lait, Banques Alimentaires Québec et les
signataires de la Convention du transport du lait au Québec
ont signé un protocole d’entente pour un programme de dons
de lait et de produits laitiers, répartis sur toute l’année.
Ainsi, au cours des huit dernières années, ce sont plus de
5 millions de litres de lait qui ont été transformés et donnés
dans le cadre de ce programme, dont la moitié par les
entreprises membres du Conseil.
Le programme a connu une participation record en 2011, où
près de 840 000 litres de lait ont été produits, transformés et
remis aux banques alimentaires du Québec.
17
Présentation et mission
Mission
Le Fonds de développement de la transformation alimentaire
(FDTA) est un organisme sans but lucratif créé en 1996. Sa
mission est de «contribuer au développement du secteur
de la transformation alimentaire au Québec, par un appui
financier aux projets d’entreprises visant l’amélioration de la
productivité, de la compétitivité, le développement de marchés
et la recherche de solutions aux enjeux industriels du secteur».
La mission du Fonds d’investissement en transformation
alimentaire (FITA s.e.c.) est de répondre aux besoins de
financement et d’expertise des entreprises dans le domaine
de la transformation alimentaire.
2009-2014 : gestion de la part allouée au secteur de
la transformation alimentaire par le Programme
canadien d’adaptation agricole (PCAA)
Créé en mai 2008, le FITA est un fonds de capital de risque
exclusivement dédié aux entreprises du secteur de la
transformation alimentaire au Québec. Il s’agit d’un fonds de
transformateurs géré par des transformateurs1! Il offre du
financement pour les projets de croissance des entreprises2
au diapason de la capacité financière du secteur de la
transformation alimentaire. En étant spécialisé, le FITA est
un partenaire d’affaires unique, à forte valeur ajoutée : il a un
accès privilégié à un formidable réseau à travers le Québec,
offre une expertise dans le secteur de la transformation
alimentaire et une compréhension de ses réalités d’affaires
particulières. Ceci permet donc de simplifier le processus et
la transaction.
Le Programme canadien d’adaptation agricole (PCAA), financé
par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), est un
programme de contributions quinquennal de 163 M $ visant
à aider le secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des
produits agro-industriels à demeurer compétitif et à s’adapter.
Au Québec, pour le secteur de la transformation alimentaire,
le FDTA gère une enveloppe de 5,9 M $ jusqu’au 31 mars 2014.
Automne 2010 : mise en œuvre du programme
«Amélioration de l’allocation des ressources»
Dans le cadre du PCAA, afin de faciliter l’adaptation des
entreprises au contexte de développement durable, le FDTA
a mis en place le programme d’aide financière «Amélioration
de l’allocation des ressources». Ce dernier vise à aider les
entreprises utilisant l’analyse de cycle de vie (ACV) pour
prendre des décisions éclairées sur la façon de diminuer
leur impact sur l’environnement. L’ACV a été privilégiée
car il s’agit d’un outil normalisé reconnu mondialement qui
permet d’obtenir une évaluation globale et multicritères des
impacts environnementaux. Ainsi, une entreprise obtient non
seulement son bilan carbone mais également son bilan eau
et l’impact de ses activités sur la santé humaine, la qualité
des écosystèmes et les ressources. Selon les volets, l’aide
financière varie de 8 000 $ à 20 000 $ par projet, représentant
de 50 % à 80 % des dépenses admissibles. Un total de
100 000 $ est disponible par entreprise et ce, pour la durée
du programme. Pour plus d’informations, consulter le site
Internet www.fdta.qc.ca
Un Fonds de transformateurs, géré par des
transformateurs pour des transformateurs
Trois investissements réalisés à ce jour
Depuis sa création, quatre entreprises ont déjà fait confiance
au FITA et l’ont choisi comme partenaire pour la réalisation de
leurs projets de croissance. Il s’agit de : Les Viandes Laroche inc.,
de SPB Solutions inc., Vigneault Chocolatier ltée et et Signature
Passion inc.
Site Internet : www.fitalimentaire.qc.ca
Téléphone : (450) 799-5425
2010 - 2011 : plus de 232 900 M$ alloués à
l’industrie laitière du Québec
Dans le cadre du programme PCAA d’Agriculture et
Agroalimentaire Canada (AAC) géré par le FDTA depuis
l’automne 2010, 232 900 $ été alloués à quatre entreprises
laitières pour la réalisation d’ACVs et près de 27 600 $ pour la
réalisation de lignes directrices pour le secteur laitier au CILQ.
1 Le conseil d’administration du FITA est composé de membres reconnus pour leur
expertise et leur expérience. La majorité des membres a œuvré dans le secteur de la
transformation alimentaire pendant de nombreuses années. En 2010, les membres
du conseil étaient M. Michel Nadeau, M. André Forcier, Mme Reine Cayer, M. Marcel
Gadoua, M. Éric Brochu ainsi que M. Claude M. Gauthier.
2 Le démarrage et le redressement d’entreprises sont exclus des critères d’investissement du FITA.
Les grands enjeux
Développement durable
Initiateur du projet, le CILQ visait non seulement le secteur
laitier mais toutes les denrées alimentaires au Québec qui
désiraient en faire partie, par exemple le poulet, la nutrition
animale, l’emballage alimentaire, etc. L’étude sur le domaine
laitier, la première de cette série, a été financée en grande
partie par le Fonds de développement de la transformation
alimentaire (FDTA).
Photo : Gracieuseté Valbio Canada
Le Conseil s’est penché sur la question du développement
durable, en 2011, en initiant avec Quantis et Ageco, un cadre
d’application pour l’analyse du cycle de vie environnemental
et socioéconomique pour la transformation alimentaire. Le
CILQ a d’ailleurs invité d’autres organismes du milieu, dont le
CTAC et l’AQINAC, à participer à ce projet innovateur.
•Laiterie Charlevoix a mis en place cette année, un
système capable de transformer le lactosérum en
méthane, un biogaz qui peut ensuite être brûlé pour
produire de l’énergie.
L’étude réalisée permet de mieux encadrer et simplifier
la réalisation d’analyse de cycles de vie en établissant à
l’avance les lignes directrices et un certain nombre de balises
méthodologiques pour les études ACV de la transformation
laitière au Québec. Les études de cycle de vie dans le domaine
laitier soumises par l’industrie et financées par le FDTA en
2011 représentent un montant global de 233,000$.
Ce projet s’inscrit dans les grandes tendances de l’heure et est
une réponse aux attentes formulées par les consommateurs
et les détaillants. Déjà, en 2010, les Producteurs laitiers
du Canada avaient adopté une stratégie nationale de
développement durable et commandé à Quantis une analyse
du cycle de vie (ACV) de la production laitière pour déterminer
les points où les producteurs laitiers peuvent améliorer et
raffiner leurs pratiques.
Un aspect du développement durable qui suscite l’intérêt des
transformateurs est la production et l’utilisation d’énergie
renouvelable : panneaux solaires et éoliennes, biodigesteurs
sont autant de nouvelles techniques utilisées afin de réduire
les coûts d’énergie.
Photo : Gracieuseté Laiterie Chagnon
18
•Laiterie Chagnon compte économiser environ 80 % de sa
facture d’énergie en misant notamment sur des capteurs
solaires qui permettent de chauffer un liquide caloporteur
à 220 °C.
•La vache à Maillotte récupère ses rejets de lactosérum
dans un méthaniseur qui chauffe les réservoirs pour
alimenter l’usine en eau chaude.
Voici quelques exemples de projets de développement
durable mis en œuvre dans l’industrie laitière :
•Fromagerie Boivin utilise la biomasse forestière comme
énergie mais également les eaux très froide du fjord du
Saguenay afin de refroidir les différents procédés de l’usine.
•Fromagerie Balckburn est le premier en Amérique du Nord
à exploiter une unité de traitement des eaux blanches
et du lactosérum par méthanisation. Cette technologie
permet de transformer le petit lait en eau, tout en
générant de l’énergie.
•Fromagerie Port-Joli récupère également ses rejets de
lactosérum dans un méthaniseur qui produit des biogaz
utilisés pour chauffer la chaudière et procurer l’eau
chaude nécessaire à la fabrication fromagère.
19
Le livre vert sur la politique bioalimentaire au Québec
En 2011 le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation, Pierre Corbeil, a publié un Livre vert sur la
politique bioalimentaire, suite au Rapport Pronovost de 2007.
La nouvelle politique du MAPAQ annonçait un changement
d’orientation en mettant le produit alimentaire et l’attente
des consommateurs au cœur des préoccupations du MAPAQ.
Le Conseil, tout en souhaitant des actions concrètes plutôt
que des politiques, s’est prononcé en accord avec les
principales orientations contenues dans le Livre vert.
Le Conseil a recommandé que :
•le MAPAQ se dote d’un plan stratégique long terme avec
des résultats mesurables et que ce plan se fasse en
collaboration avec l’industrie ;
•la Loi sur la mise en marché des produits agricoles
reconnaisse la contribution et la présence des
transformateurs, qu’elle reflète mieux la réalité
d’aujourd’hui, qu’elle favorise l’harmonie et l’équilibre
des forces, qu’elle choisisse les régisseurs de façon
transparente et publique et que les décisions de la régie
puissent être revue par le tribunal d’appel du Québec ;
•le Québec doit trouver le moyen de répondre au besoin de lait des transformateurs qui sont dynamiques ;
•le MAPAQ a raison de vouloir investir davantage dans
Aliments du Québec ;
•le MAPAQ doit également investir dans la recherche et dans l’innovation ;
•le CILQ endosse l’approche du livre vert de miser sur les
entreprises qui ont une perspective de rentabilité et dont
les dirigeants démontrent une bonne capacité de gestion
et favorise les études de benchmark.
•Il serait dans l’intérêt de toute la filière bioalimentaire
d’avoir une plus grande exigence de formation et de
pratique du métier pour l’obtention d’un permis de
fabrication.
20
Membres du CILQ – 2010
Abbaye St-Benoît-du -Lac
Aliments Lebel (Les)
Bergeries du Fjord
Beurrerie (ancestrale) du Patrimoine
Damafro
Danone
Éco-Délices
Ferme Ducrêt
Ferme Maskita
Ferme Morin enr.
Fromage au village (Le)
Fromagerie 1860 Duvillage (Saputo)
Fromagerie Alexis de Portneuf (Saputo)
Fromagerie Au gré des champs
Fromagerie Au pays des bleuets
Fromagerie Bergeron
Fromagerie Blackburn
Fromagerie Boivin
Fromagerie Champêtre
Fromagerie de la Bourgade
Fromagerie des Basques
Fromagerie des Cantons
Fromagerie du Champ à la Meule
Fromagerie du Domaine Féodal
Fromagerie du Littoral
Fromagerie du Matin
Fromagerie du Pied-de-Vent
Fromagerie du Presbytère
Fromagerie du Terroir de Bellechasse
Fromagerie et crémerie International St-Jacques
Fromagerie F.X. Pichet
Fromagerie Ferme des Chutes
Fromagerie Fritz Kaiser
Fromagerie Gilbert
Fromagerie La Germaine
Fromagerie La Pépite d’Or
Fromagerie La Station
Fromagerie La Suisse normande
Fromagerie L’Ancêtre
Fromagerie L’Autre Versant
Fromagerie Le Détour
Fromagerie Lehmann
Fromagerie Lemaire
Fromagerie Les Folies Bergères
Fromagerie Les Grondines
Fromagerie Les Méchins # 557
Fromagerie Marie Kadé
Fromagerie Médard
Fromagerie Mirabel
Fromagerie Perron
Fromagerie Polyethnique
Fromagerie Port-Joli
Fromagerie Proulx (1985)
Fromagerie P’tit Plaisir
Fromagerie P’tit Train du Nord
Fromagerie Qualité Summum
Fromagerie St-Fidèle
Fromagerie St-Laurent
Fromagerie Victoria
Fromages Chaput (Les)
Fromages de l’érablière (Les)
Fromages de l’Île d’Orléans
Fromages La Chaudière
Fromages Latino
Fromagiers de la Table ronde
Gattuso
Kerry Québec
Kraft Canada
Laiterie Chagnon
Laiterie Chalifoux
Laiterie Charlevoix
Laiterie de Coaticook
Laiterie de La Baie
Laiterie de l’Outaouais
Laiterie des 3-Vallées
Laiterie Royala
Maison d’affinage Maurice Dufour (La)
Moutonnière (La)
Normandinoise (La)
Parmalat Canada
Produits Liberté
Saputo Produits laitiers Canada
Smucker Food Canada
Trappe à fromage de l’Outaouais (La)
Vache à Maillotte (La)
Note : L’entreprise en italique a fermé en cours d’année
Membres associés du CILQ
Accès Ingrédients - R.A. Chisholm
AFCO
Agribrands Purina Canada
Alain Royer Consultant
Aliments Serval Canada
ATLQ
Automatisation Pike
Banque Nationale du Canada
Banque Royale du Canada
Caisse Centrale Desjardins
Cargill (Degussa BioActives)
Chr. Hansen
Cintech agroalimentaire
Continental Ingredients Canada
D. Tyers Foods International
Duropac
E.B.R.
Ecolab Agro-Alimentaire & Breuvages
Elopak Canada
Emballages Portola
Falco Technologies
Financement Agricole Canada
FITA
Groupe AGECO
Groupe Export Agroalimentaire Québec-Canada
Hood Packaging Corporation (Glopak)
Hydro Québec
Industries d’acier inoxydable
Industries Plastipak
IPL Emballage / Packaging
Diversey
21
Kerry Ingrédients & Arômes
Laporte Expert Conseils
LM2S
M. Larivée international
OmniChem
Paralel Agroalimentaire
Paul-Claude Bérubé Avocats
Phénix Métal
Polytainers
Produits laitiers Advidia
Quadra Ingrédients
Qualtech
Roche Ltée, Groupe Conseil
SANI-MARC
Saveurs Carmi (Les)
Scholle Canada
Sealed Air, Cryovac
SGF du Québec, Groupe Alimentaire
Shur-Gain
Soluciens
Sys. d’emb. des liquides DuPont
Tetra Pak Canada
T.O.C. Alimentaire
Transport Petit (1997)
Tuchenhagen Canada
Valbio Canada
Vézina Assurances
3M Canada
Note : L es entreprises en italique sont de nouveaux membres
de l’année
Comité directeur des membres associés 2010-2011
Président
Jacques Hébert
Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages
Secrétaire
Luciens Dupuis
Soluciens
Vice-président
Scott Thornton
Tetra Pak Canada
Directeurs
Mike Doucas
Scholle Canada
Trésorier
François Domingue
Qualtech
Jason Giuliani
Élopak Canada
22
Représentation du CILQ aux comités
Dans le but d’assurer une représentation équitable de ses membres dans le secteur laitier québécois et
canadien, le CILQ assure une présence à plusieurs niveaux. Le Conseil et ses représentants participent
aux travaux des comités ou organismes suivants :
Convention de mise en marche du lait
Comité des signataires
Yves Leroux – Parmalat Canada
Gilles Ouellette – Saputo
Michel Bonnet – Damafro
Martin Valiquette – Liberté
Charles Langlois – CILQ
Comité approvisionnement
Alain Bédard – Parmalat Canada
Gilles Ouellette – Saputo
Charles Langlois – CILQ
Comité technique
Yves Morissette – Saputo
Charles Langlois – CILQ
Comité qualité
Lyse Pomerleau – Parmalat Canada
Christiane Chabot – Danone
Charles Langlois – CILQ
Comité de gestion des analyse de lait
Lyse Pomerleau – Parmalat Canada
Charles Langlois – CILQ
Comité permanent d’harmonisation des règles d’approvisionnement canadiennes et québécoises
Yves Leroux – Parmalat Canada
Charles Langlois – CILQ
Ententes nationales
Comité canadien de gestion des approvisionnements en lait
(CCGAL et secrétariat)
Charles Langlois – CILQ
Comité technique laitier canadien
Pierre Nadeau – CILQ
Programme d’innovation en matière de produits laitiers –
PIMPL
Charles Langlois – CILQ
Comité technique de l’OS P5
Charles Langlois – CILQ
Comité Est/Ouest sur le prix du lait
Charles Langlois – CILQ
Comité Québec-Ontario sur l’harmonisation
des politiques d’approvisionnement de lait
aux usines
Yves Leroux – Parmalat Canada
Kempton Matte – Saputo
Michel Bonnet – Damafro
Martin Valiquette – Produits Liberté
Charles Langlois – CILQ
Autres organismes
Conseil d’administration –
Éco Entreprise Québec
Pierre Nadeau – CILQ
Conseil d’administration – CILQ-Recherche
Michel Bonnet – DAMAFRO, président
Vacant, vice-président
Patrick Chaput – Fromages Chaput, trésorier
Vacant, secrétaire
Gilles Ouellette – Saputo, administrateur
Pierre Nadeau – CILQ, président directeur-général
Conseil d’administration – NOVALAIT
Julie Paquin – Saputo
Charles Langlois – CILQ
Pierre Nadeau – CILQ
Comité des laiteries
Denis Chagnon - Laiterie Chagnon
Alain Chalifoux - Laiterie Chalifoux
Jean-Pierre Chalifoux - Laiterie Chalifoux
Julien Duperré - Laiterie de la Baie
Normand Dupérré - Laiterie de la Baie
Georges Émond - Laiterie de l’Outaouais
23
Mario Houle – Laiterie des Trois-Vallées
Louis Roy – Laiterie Royala
Yves Girard – Nutrinor Coop. agro-alimentaire
Laval Lapointe – Nutrinor Coop. agro-alimentaire
Paul Pomerleau – Nutrinor Coop. agro-alimentaire
Yves Leroux – Parmalat Canada
Michel Longpre – Parmalat Canada
Martin Valiquette – Produits Liberté
Kempton Matte – Saputo produits laitiers Canada
Daniel Papineau – Saputo produits laitiers Canada
Diane Groleau – Beurrerie du Patrimoine
Jean-François Pedneault – Kerry (Québec)
Pierre Nadeau – CILQ
Conseil d’administration – Fonds de développement de la
transformation alimentaire
Pierre Nadeau – CILQ
Conseil d’administration – Fondation de technologie laitière
du Québec
Donat Roy – Saputo
Pierre Nadeau – CILQ
Comité Qualité de la filière fromagère - MAPAQ
Patrick Chaput – Fromages Chaput
Yolaine Villeneuve – CILQ
Centre d’expertise fromagère du Québec
Christian Vinet – Fromagerie de l’Île-aux-Grues,
président
Suzanne Dufresne – Fromagerie Au gré des champs,
vice-présidente
Abdel Ould Baba Ali – Directeur du CEFQ,
secrétaire-trésorier
Frédéric Guitel – Fromagerie La Suisse normande
Brigitte Maillette – Les Fromages du Verger,
Louis Arsenault – Fromagerie Les Grondines,
Pascal-André Bisson – Fromagerie Le mouton blanc
Yolaine Villeneuve – CILQ
Jacques Goulet – Université Laval
Claude Bernard – Dir. Appui à la recherche et innovation
MAPAQ
Conseil d’administration -Association des communicateurs
et rédacteurs en agroalimentaire
Yolaine Villeneuve – CILQ
Comité aviseur et Comité directeur –
Concours Sélection Caseus
Yolaine Villeneuve – CILQ
Comités du CILQ
Comité de mise en nomination (CA)
Michel Bonnet – Damafro
Alain Bédard – Parmalat Canada
Pierre Nadeau – CILQ
Comité de sélection « Prix Donat-Roy »
Michel Bonnet – Damafro
Alain Fauteux – Smucker Food of Canada (vacant)
Pierre Nadeau – CILQ
Comité Congrès – CILQ
Jacques Hébert – Écolab
Lucien Dupuis – Soluciens
Donat Roy – Saputo
Pierre Nadeau – CILQ
Khadija Solgui – CILQ
Yolaine Villeneuve – CILQ
Comité du Golf – CILQ
Jacques Hébert – Écolab
Scott Thornton – Tetra Pak Canada
Lucien Dupuis – Soluciens
François Domingue – Qualtech
Mike Doucas – Scolle Canada
Jason Giuliani – Élopak Canada
Le CILQ remercie
Le Conseil bénéficie de l’appui de plusieurs membres et organismes lors de la tenue d’événements
spéciaux. Nous désirons souligner leur participation à titre de commanditaires et les remercier.
GOLF
Commanditaires
CONGRES
Commanditaires
Association des transporteurs de lait du Québec
Banque Nationale
Cargill
Chisholm - Accès Ingrédients
Chr. Hansen
D. Tyers International
EBR
Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages
Élopak
Emballages Portola
Falco Technologies
Fédération des producteurs de lait du Québec
Hood Packaging
Industrie d’Acier Inoxydable
Industries Platipak
Johnson Diversey
Kraft
Laporte Expert Conseils
M. Larivée International
Paralel Agroalimentaire
Parmalat Canada
Qualtech
QUADRA
Saputo
Scholle
Sealed Air – Cryovac
Soluciens – Kingsway
Transport Petit
Tetra Pak
Tuchenhagen Canada
Valbio
Association des transporteurs de lait du Québec
Comité directeur des membres associés du CILQ
Damafro
EBR
Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages
Emballages Portola
Falco Technologies
Fédération des producteurs de lait du Québec
Financement agricole Canada
Kerry
Kraft Canada
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
Nutrinor
Parmalat Canada
Paul-Claude Bérubé, Avocats
Quantis
Saputo
Scholle Canada
Soluciens – Kingsway
Tetra Pak Canada
Transport Petit
Fournisseurs
Damafro
Danone
Fromagerie Bergeron
Fromagerie Boivin
Fromagerie l’Ancêtre
Fromagerie Perron
Laiterie Chagnon
Laiterie Chalifoux et les Fromages Riviera
Parmalat Canada
Nutrinor
Produits Liberté
Saputo
Fournisseurs
Abbaye St-Benoît-du-Lac
Damafro
Danone
Fromagerie Bergeron
Fromagerie Champêtre
Fromagerie l’Ancêtre
Fromagerie Perron
Laiterie Chalifoux & Les Fromages Riviera
Parmalat Canada
Produits Liberté
Saputo – 1860 DuVillage – Alexis de Portneuf
Photos couverture, 12, 17 et bas de pages : istockphoto
24
8585, Saint-Laurent, bureau 200, Montréal (Québec) H2P 2M9
Téléphone : 514.381.5331 Télécopieur : 514.381.6677
Courriel : info@ cilq.ca • www.cilq.ca