Sahel - Nigerdiaspora
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NUMERO 8931 JEUDI 21 Mai 2015 150 FCFA ! Meeting du PNDS Tarayya à Lomé (Togo) Mobiliser la diaspora dans l’optique des prochaines élections P.3 ! A l'Assemblée Nationale ! DR ! Visite de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation GURI Vie Meilleure, à Zinder D’importants lots de matériels et de vivres octroyés à l’école Birni, aux couches vulnérables et à l’hôpital national de Zinder P.2 ! L e Président de l’Assemblée nationale SE Amadou Salifou a accordé, hier, une audience au Représentant résident de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) au Niger, M. Sérigne Mbacké Sougou. A sa sortie d'audience, le représentant résident de l'UEMOA a dit avoir saisi d'abord l'occasion pour présenter les condoléances de la Commission de l'UEMOA suite à la mort de plusieurs soldats nigériens lors de l’attaque du groupe terroriste Boko Haram sur l’île de Karamga dans l'Est du pays et assurer le président de l'Assemblée nationale du soutien de la Commission et de l'ensemble des organes de l'UEMOA pour appuyer le Niger dans le cadre de la crise humanitaire. M. Sérigne Mbacké Sougou a indiqué avoir également félicité le président de l'Assemblée nationale M. Amadou Salifou pour sa brillante élection à la tête de l'institution parlementaire nigérienne, pour la bonne conduite des travaux au sein de l’hémicycle et pour les résultats importants obtenus dans le cadre de la mise en œuvre des réformes de la Commission. Dans ce cadre, il a relevé que 68% Idrissa Hamadou ONEP Le président de l'institution reçoit le représentant résident de l'UEMOA au Niger SE. Amadou Salifou avec le représentant résident de l'UEMOA au Niger des textes, directives, et réglementations de la Commission ont été transposés au Niger. ‘’C'est à l'honneur du Niger et surtout de l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif en l'occurrence le président de la République du Niger son excellence M. Mahamadou Issoufou’’ a souligné le Représentant résident de l’institution communautaire au Niger. M. Sérigne a en outre dit être venu remercier le comité interparlementaire qui s'est réuni la semaine dernière à Niamey et recueillir les sages conseils du président de l'Assemblée nationale qui leur a fait des recommandations et suggestions extrêmement pertinentes sur la conduite des activités des parlements au sein de l'UEMOA. ‘’Je pense que les recommandations permettront à l'UEMOA de faire des avancées importantes’’ a-t-il conclu. Halimatou Mamoudou Tahirou ! Réunion annuelle des cadres du Ministère de l’Agriculture Redynamisation de l’appui conseil agricole pour l’atteinte des objectifs de l’Initiative 3N P. 4 ! Journée internationale des musées L’importance d’un musée pour la valorisation de patrimoine culturel de notre pays PP. 10-11 ! Bénin Adrien Houngbedji élu président de l'Assemblée nationale P. 19 NATION 2 Visite de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation GURI Vie Meilleure, à Zinder ! D’importants lots de matériels et de vivres octroyés à l’école Birni, aux couches vulnérables et à l’hôpital national de Zinder ! 210 T de vivres offerts aux personnes vulnérables de Zinder par la Fondation GURI VIE MEILLEURE cueil qui lui a été réservé par la population de Zinder. Ce don de vivres, a-t-elle dit, permettra aux familles vulnérables de Zinder amorcer sans difficulté la période du Jeûne de Ramadan. La ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection Des appareils offerts à l’Hôpital National de Zinder par la Fondation GURI VIE MEILLEURE destinés aux services spécialisés. ! Des foyers à gaz offerts par la Première Dame aux personnes vulnérables. avoir œuvré durant les quatre dernières années aux côtés des malades et des personnes vulnérables’’. Quant au Directeur général de l’Hôpital National de Zinder, il a vivement salué, au nom de son Institution et des patients, la Première Dame, et à travers elle, la Fondation GURI Vie DR tule. La Présidente de la Fondation GURI Vie Meilleure a également offert un important don aux groupes vulnérables de Zinder, composés des personnes âgées et victimes des divers handicaps. Il s’agit de 200T de vivres, 110T de sucre, 40 moulins à grain et plusieurs foyers à gaz. Le secteur de la santé n’est pas en reste de ces actes de bonne générosité de la Première Dame. En effet, elle a également remis un lot d’appareils destinés aux services spécialisés de l’hôpital national de Zinder. Prenant la parole à cette occasion, la Première Dame Aissata Issoufou a tenu à exprimer sa satisfaction pour la chaleur de l’ac- DR de l’école Birni Filles a pris la parole pour saluer la qualité de ce don que vient de leur faire la Première Dame Aissata Issoufou, et qui, estime-t-elle, constitue une ‘’preuve d’amour et de solidarité à l’égard de tous les enfants du Niger en général et des filles en particulier.’’ Elle a adressé ses vifs remerciements au nom du COGES, du personnel de l’école et des élèves à la présidente de la Fondation GURI Vie Meilleure. L’école Birni Filles a été baptisée à cette occasion ‘’école Magaram Assoukour’’ du nom de la tante de l’actuel Sultan de Zinder. Après cette cérémonie, la délégation conduite par la Première Dame s’est rendue au Centre des femmes fistuleuses pour remettre un don de 50 pièces, 20 cartons de savon de toilette, 100 couvertures et 50 cartons de pâtes alimentaires et de l’huile de cuisine. La Première Dame Aissata Issoufou a saisi l’occasion pour s’entretenir avec les femmes victimes de la fistule pour leur prodiguer des conseils sur notamment les conséquences du mariage précoce qui constitue la principale cause de la fis- ! L undi dans la matinée, la Présidente de la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’, a rendu une visite de courtoisie au Sultan du Damagaram, Sa Majesté Aboubacar Sanda, avant de présider une cérémonie à l’école Birni de Zinder où elle a procédé à la remise d’un don composé de 12 micro-ordinateurs avec connexion Internet et financé l’installation et l ‘équipement d’une salle de cuisine et d’un atelier de couture destinés aux jeunes filles de l’établissement. Des slogans de remerciements ont été déclamés en l’honneur de la présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure pour ce geste de haute portée. Cette cérémonie a été marquée par plusieurs interventions. Ainsi, le Sultan du Damagaram et le Directeur de Cabinet de la Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, ont tour à tour pris la parole pour ‘’rendre hommage à la Première Dame pour ce geste hautement significatif fait en l’honneur de l’école nigérienne. Pour sa part, la Directrice DR Après Maradi, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, Présidente de la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’, était, dimanche dernier, en visite à Zinder où elle a reçu un accueil chaleureux à une dizaine de km de la Ville par le Gouverneur de Zinder, M. Kalla Moutari, entouré des autorités administratives et coutumières des cadres régionaux et des élus locaux. de l’Enfant, Dr Kadidiatou Dan Dobi, et le Maire Central de Zinder se sont félicités de ce don important octroyé par la Première Dame en faveur des personnes vulnérables, des élèves, des femmes fistuleuses, ainsi que des malades de l’Hôpital National de Zinder. A son tour, le Gouverneur de la région de Zinder, M. Kalla Moutari, a tenu à rendre un hommage mérité à la Première Dame et Présidente de la Fondation GURI Vie Meilleure pour Meilleure pour ce geste hautement humanitaire en faveur des malades. La Première Dame Aissata Issoufou a enfin procédé à la pose de la première pierre pour la construction de 10 latrines sur financement de la Fondation GURI Vie Meilleure au profit des filles de l’école Normale Askia Mohamed de Zinder. Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder Jeudi 21 Mai 2015 NATION 3 ! Meeting du PNDS Tarayya à Lomé (Togo) Mobiliser la diaspora dans l’optique des prochaines élections soutien au gouvernement du Niger et au programme du président Mahamadou Issoufou. «La section PNDS Tarayya du Togo apporte son soutien indéfectible au programme de la renaissance du Niger et au président de la République, son Excellence El-Hadj Mahamadou Issoufou», a-t-il souligné. Il a rassuré la délégation que la victoire de leur parti aux prochaines échéances électorales est assurée. Le représentant de la jeunesse de son côté, n’a pas manqué de témoigner toute sa gratitude aux jeunes pour leur forte mobilisation. «Ils n’ont pas fait un mauvais choix en mettant leur confiance au PNDS. Nous jeunes du PNDS, nous sommes fiers d’avoir des responsables qui tiennent toujours à leurs promesses», s’est-il ! N otre pays, qui va connaître les échéances électorales en début d’année 2016, probablement en 2016, veut pour la première fois expérimenter la participation de sa diaspora aux joutes électorales. L’occasion a été pour la délégation conduite par le président du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), d’expliquer le bien fondé de la participation de la diaspora aux joutes électorales, afin de contribuer au développement du pays. Tout en remerciant les autorités togolaises pour leur hospitalité à l’égard de la communauté nigérienne au Togo, le président de la section Togo du PNDS Tarayya, Haïnikoye Amadou a témoigné leur DR Une délégation conduite par le président du PNDS Tarayya, M. Bazoum Mohamed, séjournant au Togo, a rencontré mardi dernier au Palais des Congrès de Lomé, la communauté nigérienne vivant au Togo. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée initiée par le président du parti à l’endroit de la diaspora, tant en Afrique qu’en Europe, pour la sensibiliser à participer aux prochaines échéances électorales de 2016. Le Président du PNDS Tarayya lors du meeting de Lomé réjoui. Tout comme son prédécesseur, il a exhorté les jeunes de la diaspora à soutenir la politique prônée par le Chef de l’Etat. Le représentant de la jeunesse nigérienne au Togo a appelé ses concitoyens à aller s’inscrire sur la liste électorale pour qu’au moment opportun, ils puissent aller accomplir leur droit et leur devoir civique. En prenant la parole, le président du PNDS Tarayya a salué en pre- mier lieu, les efforts consentis par le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, pour la stabilité et la sécurité dans la sous-région aux côtés de ses pairs. «Le Togo où vous vivez nombreux, est un pays frère du Niger. Faure Gnassingbé est à l’image de son frère Mahamadou Issoufou, a-t-il ajouté. Impressionné par la forte mobilisation de la diaspora nigérienne au Togo, M. Bazoum Mohamed a dressé un bilan positif des quatre (4) ans du mandat de son parti au pouvoir et a exhorté l’assistance à soutenir la politique de SEM Mahamadou Issoufou Mahamadou. Cette tournée a permis au Chef de la délégation, d’adresser un message d’unité, de paix et de solidarité aux anciens et nouveaux membres de son parti et de créer une nouvelle dynamique entre eux. Oumarou Moussa ! Situation sécuritaire dans la zone de Diffa Un journaliste et responsable d'ONG arrêté pour "collaboration avec Boko Haram" Le journaliste et responsable d'ONG, Moussa Tchangari, très critique sur la situation humanitaire dans le sud-est du Niger, où l'armée nigérienne combat Boko Haram, a été arrêté lundi pour "collaboration" avec les islamistes, a affirmé mercredi le ministre de l'Intérieur. " Depuis un certain temps ce monsieur collabore avec Boko Haram et il mène une propagande active pour propager de fausses nouvelles en lien avec Boko Haram", a expliqué le ministre Hassoumi Massaoudou, interrogé par l'AFP. "Toute sa propagande vise à montrer" que "ce sont les Forces de défense et de sécurité nigériennes qui sont les criminels" et "non Boko Haram", a assuré M. Massaoudou, pour qui les autorités nigériennes ne peuvent "tolérer cette collaboration aussi active avec des terroristes" et "une propagation systématique de fausses nouvelles". Arrêté lundi matin, Moussa Tchangari est poursuivi pour "association de malfaiteurs en relation avec l'entreprise terroriste Boko Haram", a indiqué le min- Jeudi 21 Mai 2015 istre de l'Intérieur, un proche du président nigérien Mahamadou Issoufou. L'arrestation de M. Tchangari, qui dirige l'ONG "Alternative espace citoyen", intervient après des propos critiques de son organisation sur la situation humanitaire dans le sud-est du Niger, où l'armée nigérienne combat Boko Haram. Début mai, "Alternative" a produit un rapport jugé accablant contre les autorités nigériennes, qui ont fait évacuer quelque 25.000 résidents des îles du lac Tchad par crainte de nouvelles attaques de Boko Haram, après un assaut meurtrier des islamistes nigérians fin avril. "Aucune disposition n'a été mise en place pour l'accueil" de milliers d'"hommes, femmes, enfants et vieillards" arrivés "exténués, affamés, assoiffés" après avoir "marché plus de 50 km à pied", avait dénoncé M. Tchangari lors d'une conférence de presse. "La lutte contre Boko Haram ne doit pas servir de prétexte pour violer la liberté d’expression", a regretté Amnesty interna- tional mardi soir dans un communiqué, appelant les autorités nigériennes à "immédiatement libérer Moussa Tchangari". Un assaut de Boko Haram le 25 avril contre une position militaire nigérienne située sur une île du lac Tchad avait fait au moins 74 morts, dont 28 civils, et 32 disparus. Ces pertes sont les plus lourdes subies par le Niger depuis que le pays est entré en lutte contre le groupe armé nigérian islamiste début février. (Source : AFP) NATION 4 ! Atelier parlementaire sur l’impact et les enjeux de l'institution d'une passerelle internationale unique au Niger Outiller les acteurs sur les enjeux et les implications des TIC ! Omar a rappelé que c’est un truisme de dire que les technologies de l'information et de la communication sont au centre de tous les enjeux dans notre monde qui est devenu un village planétaire. Les TIC sont à la fois le catalyseur et le levain des progrès socioéconomiques et technologiques a-t-il déclaré avant de se réjouir de cette initiative du réseau qui consiste à renforcer les capacités des parlementaires autour des enjeux et des implications de TIC. Le 4ème Vice président de l’Assemblée nationale, a rappelé que le réseau avait déjà eu à organiser des ateliers sur les thématiques comme les appels entrants, la fibre optique, la cybercriminalité, ! A u cours de cette rencontre d’une journée, les parlementaires, les représentants de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et de la Poste (ARTP), ceux du Réseau NTIC et des opérateurs téléphoniques ainsi que les représentants des organisations de la société civile ont débattu sur l’impact et les enjeux de l'institution d'une passerelle internationale unique au Niger et les tenants et aboutissants de l'externalisation des activités de télécommunication, la tarification et le régime fiscal des forfaits. Dans son allocution d’ouverture à cette rencontre, le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Mohamed Ben DR Le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Mohamed Ben Omar, a présidé, mardi dernier au Centre Prince Amir Sultan de Niamey, l’ouverture d’un atelier sur l’impact et les enjeux de l'institution d'une passerelle internationale unique au Niger et les tenants et aboutissants de l’externalisation des activités de télécommunication, la tarification et le régime fiscal des forfaits. Cette rencontre initiée par le Réseau Parlementaire sur les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (Réseau NTIC) vise à outiller les parlementaires sur cette thématique d’actualité dans notre pays. Une vue de la table de séance Femme et TIC et enfin Jeunesse et TIC. ‘’La mission du député qui est celle de légiférer pour le bien-être de la population, commande au parlementaire d'avoir une culture générale conséquente’’ a déclaré Mohamed Ben Omar. Pour lui, des ateliers de ce genre aux thèmes techniques relatifs à un domaine com- plexe comme les télécommunications méritent d'être salués, car ils doteront sans nul doute, les honorables députés de pré requis dans le secteur. Cette rencontre est selon Mohamed ben Omar d’un intérêt capital car beaucoup de textes de loi souffrent encore d'adoption parce que les parlementaires ne sont pas suffisamment outillés pour les rendre opérationnels tout en encourageant le réseau à continuer dans la même lancée afin que notre parlement et ses élus puissent être dotés d'un capital de connaissances dans le domaine des TIC. Mamane Abdoulaye Réunion annuelle des cadres du Ministère de l’Agriculture D ans le discours d’ouverture qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture M. Maidadji Alambèye a indiqué que la présente réunion constitue un cadre élargi et privilégié de dialogue entre les différents groupes d’acteurs du développement de l’agriculture, de la sécurité alimentaire mobilisés pour l’atteinte des résultats de l’initiative 3N. Le choix de ce thème a précisé le ministre d’état n’est pas fortuit car l’appui conseil agricole peut apporter une contribution déterminante pour permettre au secteur de l’agriculture de créer des richesses et ainsi jouer pleinement son rôle de levier de développement économique et social. M. Maidadji Alambèye devait par la suite s’appesantir sur l’objectif global de cette rencontre qui est de réfléchir sur la redynamisation de l’appui conseil agricole, mission régalienne de l’état et des organisations des producteurs pour l’atteinte des objectifs de l’initiative 3N. Le ministère de l’agriculture a-t-il notifié est résolument engagé à améliorer les rendements agricoles de 25 %, ce qui représente un accroissement substantiel de la production. L’accélération de l’initiative 3N accompagnée des réformes, des investissements accrus et de la relance du conseil agricole à travers le programme test de passage à l’échelle des champs-écoles paysans et du renforcement des services de vulgarisation participe a indiqué le ministre d’état, ministre de l’agriculture de la volonté des autorités de la 7ème République de créer les conditions d’un avenir viable, radieux, dans lequel la faim n’aura plus de place. Auparavant, dans son discours de bienvenue, le gouverneur de la région de Dosso a rendu un hommage tout particulier au Président de la République Issoufou Mahamadou pour sa volonté clairement énoncée dans son programme de renaissance de briser le cycle de vulnérabilité des populations à travers notamment la mise en œuvre de l’initiative 3N puis a brossé la situation socioéconomique de la région de Dosso. La fin des travaux de cette réunion annuelle des cadres du Ministère de l’agriculture a été sanctionnée par une série de recommandations. Ainsi, les participants à la réunion recommandent de reconduire les recommandations de la réunion annuelle des cadres édition 2014 non exécutées. La réunion recommande en outre un recrutement spécial des agents d’encadrement rapproché de la catégorie techniciens supérieurs en développement rural, des conseillers agricoles et des adjoints techniques du génie rural sur dossier, une intensification des efforts de renforcement de capacité d’intervention en logistiques (véhicules et motos) des agents d’encadrement rapproché dans l’accomplissement de leurs missions, le financement dudit dispositif. Les cadres du ministère de l’agriculture recommandent aussi une enquête exhaustive sur le potentiel irrigable et irrigué des bas-fonds spécifiquement sur le riz, l’élaboration d’un programme de développement de la riziculture de bas-fonds au Niger. La réunion recommande également la redynamisation des clusters sécurité alimentaire et ! C’est sous le thème « Redynamisation de l’appui conseil agricole pour l’atteinte des objectifs de l’Initiative 3N » que s’est déroulée du 18 au 19 mai dernier, à Dosso, la réunion annuelle des cadres du Ministère de l’agriculture. La cérémonie a été placée sous la présidence du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, M. Maïdadji Alambèye, en présence du Haut Commissaire à l’Initiative 3N, des cadres centraux et régionaux du Ministère de l’agriculture et de nombreux invités. DR Redynamisation de l’appui conseil agricole pour l’atteinte des objectifs de l’Initiative 3N M. Maïdadji Alambèye de nutrition au niveau de ment par le trésor. En procédant à la clôture des chaque région pour des réutravaux, le ministre d’Etat, minions régulières avec tous les nistre de l’Agriculture, M. Maidintervenants sur le terrain dans adji Alambèye, a félicité les le cadre de la mise en œuvre participants pour les résultats de l’initiative 3N, la prise en enrichissants auxquels ils sont charge par le haut commisparvenus tout en les assurant sariat à l’initiative 3N du foncque leurs recommandations tionnement des clusters feront l’objet d’une attention sécurité alimentaire et de nutriparticulière de la part du mition, la prise en charge dans nistère de l’agriculture et du l’étude du programme intitulé gouvernement. Il a également test de passage à l’échelle saisi l’occasion pour renouchamps-écoles et le renforceveler au nom du gouvernement ment des services de vulgariet du peuple nigérien ses sation par le haut commissariat sincères remerciements à tous à l’Initiative 3N. les partenaires techniques et Les participants à la réunion financiers pour leur accompagannuelle des cadres de l’agrinement dans le combat pour le culture recommandent aussi développement agricole et la au gouvernement de consentir sécurité alimentaire durable au des efforts supplémentaires Niger. sur fonds propres et prendre Mahamane Amadou, des dispositions pour assouplir ONEP/Dosso les procédures de décaisse- Jeudi 21 Mai 2015 ECONOMIE ! 5 6ème revue de l’accord du programme économique et financier du Niger Résultats macroéconomiques satisfaisants en 2014, baisse de la croissance en 2015 et forte reprise à partir de 2016 au Niger, selon le FMI P our rappel, cette mission du FMI conduite par M. Cheikh Anta Gueye a séjourné à Niamey du 27 avril au 8 mai 2015 dernier. Durant son séjour, la mission a rencontré les plus hautes autorités du pays, les hauts fonctionnaires de l’État, des représentants du secteur privé et de la société civile ainsi que des partenaires au développement du Niger. Selon le communiqué de presse du FMI, les entretiens ont porté sur l’exécution du programme ainsi que sur l’évolution économique et financière en 2014 et pendant le premier trimestre 2015, les perspectives à moyen terme et les mesures qui sont nécessaires pour consolider la stabilité macroéconomique et favoriser une croissance solidaire. «Dans l’ensemble, les résultats macroéconomiques du Niger ont été satisfaisants. Malgré la détérioration de la situation sécuritaire dans la région, le produit intérieur brut (PIB) réel est passé de 4,6 % en 2013 à 6,9 % en 2014’’ note le communiqué de presse. Cette croissance économique s’est appuyée sur l’agriculture et les services. D’après la même source, l’inflation moyenne est tombée à moins de 0,9 % en 2014. Une situation que le FMI explique par ‘’l’amélioration de l’approvisionnement en nourriture qui a été rendu possible en partie par le programme d’aide alimentaire de l’État et qui a contribué à freiner la hausse des prix alimentaires’’. Cependant, la mission du FMI a relevé des goulots d’étranglement. C’est notamment le montant faible des recettes recouvrées, les dépenses de sécurité imprévues et l’insuffisance de l’aide budgétaire extérieure. ‘’Ces facteurs ont eu des effets négatifs sur la situation ! DR Au terme de la 6ème revue de l’accord du programme économique et financier du Niger soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC), la mission du Fonds monétaire international a rendu public un communiqué de presse en date du 18 mai dernier. Il ressort de ce communiqué que le produit intérieur brut (PIB) réel est passé de 4,6% en 2013 à 6,9 % en 2014. Cette croissance du PIB s’établira à 4,3 % en 2015, mais devrait s’établir à 7 % en moyenne de 2016 à 2018 d’après les projections. Cependant, la mission a relevé d’importants défis par rapport auxquels, le Niger doit fournir des efforts supplémentaires. Aux alentours du Grand Marché de Niamey budgétaire; aussi la plupart des objectifs budgétaires du programme pour fin 2014 n’ont pas été atteints’’ précise le communiqué. Par contre, précise la même source, les perspectives économiques pour 2015 et à moyen terme demeurent favorables même si la croissance du PIB réel devrait descendre à 4,3 % en 2015. ‘’Mais, d’après les projections, elle devrait s’établir à 7% en moyenne de 2016 à 2018, grâce surtout à l’expansion du secteur des industries extractives et à l’augmentation des investissements publics’’ souligne le communiqué qui ajoute que l’inflation devrait se maintenir en dessous de 2%, c’est-à-dire bien en dessous du critère de convergence de 3% de l’UEMOA. Cependant prévient le FMI, les perspectives à moyen terme restent exposées à des risques intérieurs et extérieurs considérables, au nombre desquels figurent les retombées négatives des conflits régionaux et la vulnérabilité du pays aux catastrophes naturelles. ‘’Le manque budgétaire à percevoir en 2014 et la persistance de pressions économiques au début de 2015, notamment à cause de l’insécurité au niveau régional, compliquent l’exécution du budget en 2015’’ souligne le FMI qui pré- conise que le cadre budgétaire devra tenir compte des nouvelles priorités en ce qui concerne la sécurité et le développement des ressources humaines et en capital tout en améliorant l’efficacité des investissements publics et en préservant la viabilité budgétaire et extérieure. L’accord au titre de la FEC en faveur du Niger a été approuvé le 16 mars 2012 pour un montant de 78,98 millions de DTS (Droits de tirages spéciaux), soit plus de 120 millions de dollars. La facilité élargie de crédit (FEC) est le principal outil dont dispose le FMI pour accorder une aide financière à moyen terme aux pays à faible revenu. Elle est caractérisée par des plafonds d’accès plus élevés, des conditions de financement plus concessionnelles, une plus grande souplesse dans la conception des programmes qu’elle appuie, et une conditionnalité à la fois plus simple et mieux ciblée. Un financement au titre de la FEC est assorti d’un taux d’intérêt nul, d’un différé d’amortissement de cinq ans et demi et d’une échéance finale de dix ans. ! Siradji Sanda ! Coup d’envoi de l'atelier ‘’Bilan de planification et d'opérationnalisation du plan stratégique du RBM 2015 -2020’’ a présente rencontre est l'occasion pour les participants de faire le point et d'envisager les actions futures, pour sortir les exploitations familiales pastorales de la précarité et de la soumission aux aléas, ce, en élaborant une stratégie d'amélioration des conditions de vie de ménages pastoraux. Les travaux porteront plus précisément sur l'évaluation de la mise en œuvre des recommandations de la réunion RBM-partenaires de mars 2014 ; l'analyse du rapport de performance du RBM en 2014 ; la planification des activités à mener en 2015; et sur l'opérationnalisation du plan stratégique du RBM 2015-2020. Dans son allocution à l’ouverture des travaux, M. Alhousseini Iktam a, au nom du ministre de l'Elevage empêché, relevé que l’élevage constitue après les industries extractives, le second levier de l'économie nationale. Ce secteur contribue pour 11% à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB), occupe 87% de la population active et se pratique sur 62 millions d'hectares d'espace pâturable. Il participe à hauteur de 15% au budget des ménages et de 25% à la satisfaction des besoins alimen- taires des populations nigériennes. Ce qui montre que l'élevage contribue à la lutte contre la pauvreté. Le directeur de cabinet du ministre de l'Elevage a néanmoins indiqué que cette année la période de soudure sera encore difficile avec un déficit fourrager de plus de 9 millions de tonnes de matières sèches. Sur cet élan, le Gouvernement, à travers son département ministériel et avec l'appui des partenaires au développement met en œuvre un programme d'urgence d'appui à la campagne pastorale. «Lors du sommet de Nouakchott, en octobre 2013, les participants ont adopté une approche régionale afin de soutenir le pastoralisme et mieux faire face aux enjeux tels que le commerce, la transmission des maladies animales, l'harmonisation des politiques, la mise en place de systèmes d'alerte précoce et de réponse rapide, la consolidation de la paix» a-t-il rappelé, tout en rassurant que le Niger s'inscrit résolument dans cette approche. Car, il s'agit d'autant d'enjeux transfrontaliers qui requièrent une plus grande collaboration dans une région où les communautés pastorales souffrent depuis longtemps Jeudi 21 Mai 2015 ! L des effets des sécheresses. Selon, M. Alhousseini Iktam, la communauté internationale marque un regain d'intérêt pour le pastoralisme. Le Niger, pays d'élevage par excellence, se veut à l'avantgarde du combat pour la sécurisation de l'élevage transhumant. Il a par ailleurs salué le RBM et toutes les Organisations d’éleveurs qui se fédèrent autour d'un certain nombre d'enjeux, le RECA, l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et Savane (APESS) et le Réseau Billital Maroobe (RBM). Il a assuré que le ministère de l'Elevage assurera son soutien dans la conduite des activités pour que le pastoralisme trouve sa juste place dans les politiques, stratégies et programmes du Niger et, au-delà, dans les politiques publiques des pays du Sahel. Pour sa part, le commissaire de la CEDEAO, directeur exécutif de l'Agence Régionale pour l'Agriculture et l'Alimentation (ARAA), Mr. Salifou Ousseini, a rappelé qu’en janvier 2005, les chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, ont adopté à l'issue d'un processus participatif et inclusif, la politique agricole régionale l'ECOWAP. Cette dernière a pour objectif de promouvoir une agriculture moderne et durable, fondée sur l'efficacité et l'efficience des exploitations familiales et la promotion des entreprises agricoles grâce à l'implication du secteur privé. Elle constitue la déclinaison Idrissa Hamadou ONEP Sortir les exploitations familiales pastorales de la précarité Le directeur de cabinet du ministre de l'Elevage, M. Alhousseini Iktam a donné hier à Niamey, le coup d’envoi de l'atelier ‘’Bilan de planification et d'opérationnalisation du plan stratégique du Réseau Billital Maroobé (RBM) 2015 -2020’’. Ces assises se tiendront du 20 au 22 mai et enregistrent la présence des cadres relevant du domaine de l’élevage de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CDEAO). Une vue de la table de séance régionale du Programme Détaillé pour le Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA), volet agricole du NEPAD. Mr. Salifou Ousseini a expliqué aux participants que la Commission de la CEDEAO va entreprendre prochainement le démarrage d'un Fonds Régional pour l'Agriculture et l'Alimentation (ECOWADF). Les objectifs assignés à ce fonds sont notamment d’assurer le financement du programme régional d'investissement ; de canaliser à terme la plupart des ressources internes et externes mobilisées pour le financement des dimensions régionales de l'ECOWAP/PDDAA ; et compléter les mécanismes de financement nationaux mis en place par les Etats membres de la CEDEAO pour financer l'agriculture. Quant au Président de l’antenne RBM Niger, M. Amadou Halilou, il s’est dit heureux et fier du choix porté une fois de plus sur notre pays pour organiser la table ronde des bailleurs de fonds du Réseau Bilatil Maroobé. «J’espère qu'elle permettra au RBM et à ses antennes d'optimiser les atouts de la réalisation de son plan stratégique 2015-2020. Nous considérons votre présence ici comme un soutien officiellement manifesté par vos institutions respectives au RBM, et à ses antennes qui sont au nombre de 9 cette année avec la rentrée officielle de deux nouveaux pays à savoir le Tchad et le Togo» a ajouté le Président de l’antenne RBM Niger. Samira Sabou ANNONCES 6 Nécrologie Les familles : -Hassane Basso à Gagawa, Gangara, Tanout, Zinder, Tahoua et Niamey -Daoura Alou dit Marafa à Doutchi, Maradi, Guidan Roumdji, Madaoua, Niamey et Abidjan Très touchées par la marque de compassion que vous lui aviez adressée lors du décès de M. Abdou Hassane, Laborantin, Responsable du Laboratoire Mère et Enfant de Tahoua, décès survenu le Lundi 13 Avril 2015 à l’Hôpital National de Niamey des suites d’une maladie, vous informent que la Fatiha du 40ème Jour sera dite le Samedi 23 Mai 2015 au domicile du défunt à Tahoua. OFFICE NOTARIAL MAÎTRE ADAMOU HAROUNA DAOUDA NOTAIRE A LA RESIDENCE DE NIAMEY 160 RUE FOULANIKOUARA, FACE ECOLE PRIMAIRE SOS HERMANN GMEINER BP10912 Niamey, TEL 20 35 2510, 90 32 00 38, 96 29 60 07/E-MAIL : [email protected] NIF : 1797/R AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIÉTÉ Suivant acte reçu par le notaire soussigné le 20/04/2015, il a été constitué une société Anonyme avec conseil d'administration dénommée AFRICAN ENGINEERING COMPANY en abrégé «AFRECO SA», ayant pour : La société a pour objet : L'étude, le contrôle, la réalisation, l'assistance technique, le conseil, la fourniture de matériels dans les domaines ci-après : *Électricité Bâtiments; *Électricité Industrielle; *Électronique Industrielle; *Informatique Industrielle ; *Téléphonie; *Réseaux Électriques; *Réseaux Informatiques; *Électromécanique; *Électrification Rurale; *Froid et Climatisation; *Détection incendie; *Plomberie sanitaire; *Pompage, Adduction d'eau potable; *Roll out et redéploiement; *Installation et maintenance des équipements de transmission; *Maintenance active et passive des sites; *Refueling. Et plus généralement toutes opérations de quelque nature qu'elles soient, économiques ou juridiques, financière, civiles ou commerciales, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à l'objet social ci-dessus spécifié ou à tous autres objets similaires, connexes, ou complémentaires de nature à favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi par la société, son extension ou son développement. Siège Social : Le Siège social es à Niamey/Niger; Quartier Kalley Sud, rue du TOGO GM -45 ; Porte N°78. Adresse : TEL:+227 96 87 75 21/9146 98 00 Capital Social : Dix millions (10.000.000) de Francs CFA, divisé en mille (1000) actions de dix mille (10.000) francs CFA chacune, entièrement souscrites et libérées. Durée : 99 années à compter de la date de son immatriculation au registre de commerce. Dirigeants : Monsieur NOUHOU BOUBACAR est le Président du Conseil d'Administration (PCA) et Monsieur SANOUSSI ABDOU MOUSSA Directeur Général (DG) de la société. Dépôt au Greffe-Immatriculation : Dépôt au greffe des pièces constitutives-immatriculation au registre de commerce et du crédit mobilier de Niamey le 05/05/2015 sous le numéro RCCM-NI-NIA-2015-B-1300. Pour Avis Maître ADAMOU HAROUNA DAOUDA Marchés publics République du Niger Caisse Nationale de Sécurité Sociale Direction du Budget et des Investissements B.P. 255 - Niamey Avis d'appel d'offres N°02/2015/CNSS pour la construction d'une case de passage et d'un logement du chef d'agence à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Konni La Caisse Nationale de Sécurité Sociale lance un appel d'offres ouvert pour la construction d'une case de passage et d'un logement du chef d'agence à la CNSS de Konni. Les offres doivent être accompagnées des documents ci-après: - la soumission ; - une caution bancaire d'au moins 2% du montant du marché ; - une ligne de crédit de 10.000.000 F CFA ; - une attestation de la CNSS, de l'Inspection du Travail et de l’ANPE, se rapportant au présent appel d'offres, certifiant que le soumissionnaire est à jour dans le versement de ses cotisations; - une attestation de régularité fiscale (ARF), se rapportant au présent appel d'offres, attestant que le soumissionnaire est en règle vis-à-vis de la législation fiscale ; - une attestation d'inscription au registre de commerce ; - une attestation de non faillite et de non liquidation judiciaire datant de moins de trois mois ; - un certificat d'agrément des autorités compétentes minimum catégorie II en BTP ; - une attestation de l'autorité de régulation des marchés publics (ARMP) attestant que le soumissionnaire ne fait l'objet d'aucune suspension ou d'exclusion de la commande publique. Les soumissionnaires peuvent retirer les dossiers d'appel d'offres moyennant la somme non remboursable de cent mille francs (100.000) FCFA. Les soumissionnaires intéressés sont invités à déposer leurs offres conformément à la présentation décrite dans le dossier d'appel d'offres au plus tard le 23 Mai 2015 à 9 heures à la Direction Générale de la CNSS sise au rondpoint Maourey : Tel 20 73 35 17 / 20 73 35 18. Les plis seront ouverts le même jour à 10 heures en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants dûment mandatés qui souhaitent être présents. Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir les informations complémentaires et examiner les dossiers d'appels d'offres à l'immeuble CNSS (Direction du Budget et des Investissements), B.P. 255 - Niamey : Tel : 20 73 43 54, 20 73 57 63 Le Directeur Général Dr AKILOU AHMET BARINGAYE COMMUNIQUE DE PRESSE La Nigérienne d'Assurances et de Réassurances «NIA» a le plaisir d'informer son aimable clientèle de l'ouverture de son agence dénommée « Agence NIA Wadata» sise à son siège situé sur l'avenue de l'entente, en face de la société de voyage Africa Assalam. Cette agence est habilitée à effectuer toutes les opérations d'assurances: -Assurance automobile; -Assurance transport; -Assurance santé; -Assurance incendie; - Assurance assistance voyage; -Autres risques divers. Un accueil chaleureux vous sera réservé. NIA, des professionnels de l'assurance à votre service. La Direction Générale Jeudi 21 Mai 2015 ECHOS DES REGIONS ! 7 Maradi Réception d’une première tranche de 45,6 km de pistes rurales construites par le PASADEM ! P prononcées à l’occasion. D’abord celle du Maire de Gazaoua monsieur Adamou Wagé qui a adressé un message de bienvenue aux personnalités présentes et un remerciement appuyé au FIDA et au Chef de l’Etat, SEM. Mahamadou Issoufou, pour avoir contribué à la réalisation de plusieurs axes routiers dans sa commune. L’autorité coutumière représentée par le chef de canton de Gazaoua, désignée sous le titre de « Kaoura Katsina », a ensuite pris la parole pour remercier tous ceux qui ont intervenu pour la réalisation de ces « infrastructures capitales et vitales » pour les populations Une vue de l’ouvrage en construction ! DR our rappel, le PASADEM est un projet financé par le FIDA, intervenant dans cinq pôles de développement économiques identifiés comme tels, et structurés autour de 5 marchés de demi-gros que sont : Tessaoua, Tchadaoua, Sabon Machi, Guidan Roumdji et Djirataoua. D’ores et déjà, dans ces localités, le PASADEM est en train de construire des marchés modernes, dédiés aux transactions agricoles. La cérémonie de réception de ces trois tronçons, d’une longueur cumulée de 45,6 km, a eu lieu au village de Bougouzaoua dans la commune de Gazaoua. Plusieurs allocutions ont été DR Le 7 mai dernier, l’Inspecteur Général des Services (IGS), représentant le Ministre de l’Agriculture, M. Samba Ly Souleymane, le Gouverneur de la Région de Maradi, M. Abdou Mamane et le Président du Conseil Régional de Maradi, M.Paté Balla, ont procédé aux réceptions provisoires d’un lot de trois (3) pistes rurales, sur les six (6) prévues dans le cadre du PASADEM (Projet d’appui à la sécurité alimentaire et au développement dans la région de Maradi) dans son « volet piste rurale » (VPR). Ces infrastructures serviront à désenclaver et dynamiser les « pôles de développement économiques » (PDE). Les personnalités présentes à la cérémonie ! qu’il représente. Aussi, tour à tour, le Préfet de Gazaoua, monsieur Idi Ibrahim, le Président du Conseil Régional et le Gouverneur de la Région se sont exprimés pour remercier sincèrement le FIDA à travers le PASADEM et son Unité de Gestion. Tous les intervenants sont unanimes à reconnaitre que le PASADEM a incontestablement atteint ses objectifs, notamment celui qui vise à faciliter l’accès des producteurs agricoles et maraichers aux marchés de demis gros de la Région de Maradi et même de l’extérieur. Pour les autorités régionales, les effets cumulés de la construction des marchés de demi gros et des pistes rurales censées les relier aux zones de production, ne vont pas tarder à apparaitre. Dans son discours de réception provisoire, l’IGS Samba Ly Souleymane, est revenu sur le long partenariat qui unit le Niger et le FIDA, depuis le PPILDA (Projet de promotion de l’initiative locale pour le Développement d’Aguié) en passant par le PUSADER, L’IRDAR jusqu’au PASADEM et PPI RUWANMU, tous des projets financés par le FIDA. Il a reconnu qu’à ce jour, les projets financés par le FIDA (PASADEM et PPI), constituent les meilleurs outils de mise en œuvre de l’I3N au Niger. Connaissant la qualité et la pertinence des actions menées par le PASADEM, il ne doute point sur les impacts positifs attendus, notamment l’accroissement de la résilience des populations de la région de Maradi face à l’insécurité alimentaire, a-t-il indiqué. Auparavant, la délégation composée de toutes ces personnalités, a visité les trois tronçons objets de la présente cérémonie de réception provisoire. Il s’agit du tronçon Dan Aicha- Maiki (13,46 km) dans la commune de Tchdaoua, département d’Aguié, du tronçon Maifarou-Golom (25,61 km) et de celui de GuidanTanko-Guidan Galadima (6,53 km), commune de Gazaou, département du même nom. Les montants cumulés de ces trois tronçons s’élèvent à 974 314 334 FCFA HT. A noter enfin que les entreprises SNLM/TP de Niamey et l’Entreprise Balla et Fils de Maradi, adjudicatrices des marchés relatifs à ces tronçons, ont été chaleureusement félicitées pour la qualité de leurs travaux par les autorités régionales. El Kaougé Mahamane Lawaly (Maradi) Tillabéri Lancement officiel des travaux de récupération de terres dégradées sur le site du village de Wagou (Filingué) Le Préfet du département de Filingué a procédé, le mardi 11 mai 2015, au lancement officiel des travaux de récupération de terres dégradées sur le site des villages de Wagou et de Toumbo, dans la commune rurale de Kourfey centre. Avec ces travaux, ce sont 150 ha de terres dégradées qui seront bientôt récupérés sur les sites du village de Wagou (commune rurale du Kourfey centre, dans le département de Filingué. L es travaux de réhabilitation des terres sont exécutés par l’ONG Vision pour sécurité alimentaire durable au Niger (VSAD Niger) retenue par le projet de gestion des risques de catastrophes et de développement durable (PGRC-DU), à travers son approche du faire faire. L’ONG VSAD Niger est une ONG Internationale dont la vocation est d’améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie des populations au Niger concernant cette activité de récupération des ter- res. Il faut préciser que le site du village de Wagou, qui a accueilli la cérémonie de lancement de l’opération, est caractérisé par de terres de glacis très exposées aux érosions éoliennes et hydriques. C’est pourquoi le type de traitement préconisé est la réalisation d’ouvrages, notamment des demi-lunes à vocation sylvo-pastorale. Il y aura également la plantation et l’ensemencement d’herbacées sur les sites. Procédant au lancement de cette activité de récupération de terres Jeudi 21 Mai 2015 dégradées, le Préfet du département de Filingué s’est attardé sur les objectifs poursuivis à travers l’opération. Il s’agira, a dit Morou Hassane, de restaurer la base productive, lutter contre la pauvreté et réduire l’exode des bras valides. Tout en remerciant, au nom de la population bénéficiaire, le projet de gestion des risques de catastrophes et de développement urbain (PGRC-DU) et son partenaire l’ONG VSAD, pour cette initiative, le Préfet du département de Filingué a indiqué que de nombreux emplois sont crées au profit des jeunes. Ces travaux, a ajouté Morou Hassane, contribueront sans nul doute à la réalisation des objectifs de l’Initiative 3N et du Programme de Renaissance du Niger, soutenus par le Président de la république, SE. Issoufou Mahamadou. Cette cérémonie a été une occasion pour le Maire de la commune du Kourfey centre de magnifier toute la gratitude et la reconnaissance des populations bénéficiaires au PGRC-DU pour la mise en œuvre de cette opération profitable à la commune et à sa population. Ces travaux sur les sites de Wagou et de Toumbo ont mobilisé 15600 personnes dont 6260 femmes pour une enveloppe de 47434764 F CFA dont 33231550 F sont destinés aux populations. Zakari Mamane ONEP/Tillaberi ETUDE DE MAÎTRE ADAMOU SALOU, NOTAIRE A LA RESIDENCE DE MARADI CONTACTS : 96 .88 .54 .44/94.73.58.54 AVIS DE PERTE DE COPIE DE TITRE FONCIER II est porté à la connaissance du Public, de la perte de la copie du Titre foncier 9134 du Niger portant sur la parcelle N, de l'îlot 768, lotissement traditionnel, sise à Maradi, au nom de FEU ISSA BAGALAM .fonctionnaire à la retraite de son vivant. Il est demande à toute personne qui l'aurait retrouvée de la déposer au Cabinet de Maitre ADAMOU SALOU, Notaire à la résidence de Maradi, contacts :96.88.54.44/94.73.58.54 Maitre ADAMOU SALOU ANNONCES 8 OFFICE NOTARIAL MAÎTRE ADAMOU HAROUNA DAOUDA NOTAIRE A LA RESIDENCE DE NIAMEY 160 RUE FOULANIKOUARA, FACE ECOLE PRIMAIRE SOS HERMANN GMEINER BP10912 Niamey, TEL 20 35 2510, 90 32 00 38, 96 29 60 07/E-MAIL : [email protected] NIF : 1797/R AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE Suivant acte reçu par le notaire soussigné le 14/05/2015, il a été constitué une société dénommée GREAT TECHNOLOGY OF NIGER «IN GOD WE TRUST SARLU» ayant pour : OBTET -La création et le développement de sites Web performants, de sites internet, intranet et applications sur mesure adaptés à chaque entreprise; L'hébergement de site Web; Le support technique; La formation, le suivi et conseils; La réalisation de tout projet d'illustration Web; L'assistance dans les choix éditoriaux et techniques ; La rédaction de cahier de charges ; L'optimisation, le référencement, la refonte, le conseil et bonnes pratiques en matière de promotion pour les entreprises possédant déjà un site Web ; La conception des logos, E-mails promotionnels, plaquettes publicitaires, présentations interactives, cartes de visite, catalogues, brochures, magazines, packaging, annonces presse, flyers, habillage d'application Web; La commercialisation des lunettes et des articles optiques ; Le commerce Général. Et plus généralement toutes opérations de quelque nature qu'elles soient, économiques ou juridiques, financière, civiles ou commerciales, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher, directement ou indirectement, à l'objet social ci-dessus spécifié ou à tous autres objets similaires, connexes, ou complémentaires de nature à favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi par la société, son extension ou son développement. SIÈGE SOCIAL : Le Siège social est à Niamey/NIGER, quartier KALLEY AMIROU, Rue : ST 15. ADRESSE : TEL:+227 90452574/91332454. Capital Social : Un million (1.000.000) de francs CFA, divisé en cent (100) parts de dix mille (10.000) francs CFA chacune, entièrement souscrites et libérées. Durée : 99 années à compter de la date de son immatriculation au registre de commerce. Gérant : Monsieur DANIEL OKEREKE est Gérant de la société pour une durée de quatre (04) ans renouvelable. Dépôt au Greffe-Immatriculation: Dépôt au greffe des pièces constitutives- immatriculation au registre de commerce et du crédit mobilier de Niamey le 18/05/2015 sous le numéro RCCM-NI-NIA-2015-B-1412. POUR AVIS Maître ADAMOU HAROUNA DAOUDA Marchés publics REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE L’AGRICULTURE /Direction Générale de la Protection des Végétaux Tel : (00227) 20742556 / (00227) 20 74 19 83 /BP : 323, Niamey Avis d’Appel d’Offres National N°001/DGPV/MAG/2015 RELATIF A LA FOURNITURE DE VEHICULES TOUT TERRAIN PICK UP MONOCABINES 1. Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’avis général de passation de marchés publié dans le Sahel n° 8882 du mardi 24 février 2015. 2. Le Ministère de l’Agriculture invite les candidats remplissant les conditions requises à présenter leurs offres sous pli fermé pour la fourniture en un seul lot de sept (07) véhicules tout terrain 4X4 mono cabines à la Direction Générale de la Protection des Végétaux. 3. La participation à la concurrence sera ouverte aux personnes physiques ou morales ou groupements en règle vis-à-vis de l’Administration pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction, ou de suspension, d’exclusion ou de liquidation des biens. 4. Les candidats peuvent obtenir un complément d’information et consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres auprès de la Direction Générale de la Protection des Végétaux, tous les jours ouvrables entre 09 heures et 12 heures. 5. Tout candidat éligible pourra acheter un jeu complet du Dossier d’Appel d’Offres, auprès de la Direction Générale de la Protection des Végétaux et moyennant paiement d’un montant non remboursable de deux cent mille (200 000) FCFA. 6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont à la charge de l’acheteur et la personne responsable du marché ne peut être responsable de la non réception du dossier par le candidat 7.Les offres présentées en un (1) original et quatre (4) copies, conformément aux instructions aux soumissionnaires, et accompagnées d’une caution de soumission de 2% du montant de l’offre, matérialisé par une caution bancaire ou un chèque certifié devront parvenir ou être remises à la Direction Générale de la Protection des Végétaux au plus tard le mardi 23/06/2015 à 9 heures ou séance tenante. 8. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 10 heures dans la salle de réunion du Ministère de l’Agriculture en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Les offres reçues hors délai seront rejetées. 9. Les soumissionnaires resteront engagées par leurs offres pour un délai de cent vingt (120) jours, à compter de la date de remise des offres. 10. Par décision motivée, l’administration se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres. MAIDAGI ALLAMBEYE COMMUNIQUE DE PRESSE RESULTATS DE L'ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR DU BURKINA DU 19 MAI 2015 L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a organisé le mardi 19 mai 2015, à la demande de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Burkina, une adjudication d'obligations assimilables à 5 ans, portant sur un montant de 30 milliards. Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Burkina, en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances. L'appel d'offres, lancé le 08 mai 2015, suivant un système d'enchères à prix multiples, a enregistré les résultats ci-dessous: Résultats de l'émission Montant sollicité Nombre de soumissions Montant global des soumissions Soumissions retenues Taux de couverture du montant mis en adjudication Prix marginal Prix moyen pondéré Coupon 30 000 millions de FCFA 56 67 102 millions de FCFA 33 000 millions de FCFA 223,70% 10 000 10 000 6,00% L'Agence remercie, au nom du Trésor Public du Burkina, l'ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et le soutien constant aux initiatives de financement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention du Trésor burkinabé sur le marché des titres publics de l'UMOA est prévue le 25 juin 2015, à l'occasion d'une émission d'obligations du Trésor sur une maturité de cinq (5) ans. Fait à Dakar, le 19 mai 2015 Le Directeur de l'Agence UMOA-Titres Adrien DIOUF Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA-Titres Email : [email protected] /Tel : +221 33 839 1010/Fax : +221 33 8394557 Jeudi 21 Mai 2015 SOCIETE 9 ! Conférence publique organisée par APAC-Niger, à l’occasion de la Journée nationale de la femme nigérienne Pour l’amélioration de l’image des femmes dans les médias I ntervenant à cette occasion, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahmane Ousmane, a tenu à souhaiter une bonne fête du 13 mai à l’ensemble des femmes nigériennes. Il a ensuite indiqué que le double défi à relever est celui d’être femme dans notre société et une communicatrice qui sensibilise les populations pour le changement de comportements relativement à certaines pratiques néfastes qui ne nous honorent pas du tout et qui, au contraire nous ramènent toujours en arrière ou font que nous n’avançons pas du tout. Pour lui, les femmes doivent jouer un rôle en tant qu’être humain et aussi lutter pour arracher certains de leurs droits afin d’améliorer leur image positivement. C’est dans ce sens a ajouté le Président du CSC, que les femmes communicatrices de l’APAC-Niger se sont battues pour faire adopter une charte pour l’amélioration de l’image des femmes dans les médias en 2012 et le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a soutenu cette charte et a œuvré pour son aboutissement par l’adoption par le Gouvernement de celle-ci. M. Abdourahmane Ousmane encourage beaucoup l’APAC et le Réseau des Journalistes en ligne comme toutes ces deux structures travaillent en collaboration pour mener à bien leurs activités de communication. En tant que régulateur des médias, nous voudrions qu’il y ait égalité entre hommes et femmes a conclu le Président du Conseil Supérieur de la Communication. Auparavant, la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication, section du Niger, Mme Diaffra Fadimou Moumouni, a rappelé que le 13 mai est un jour mémorable pour les femmes nigériennes, car elle commémore une victoire qu’elles ont arrachée à la suite d’une longue marche pour revendiquer une meilleure représentation aux travaux de la commission préparatoire de la Conférence Nationale. C’était le 13 mai 1991. Elle a rappelé que, les Professionnelles Nigériennes de la Communication ont pris part à cette marche, à travers notre association dénommée APAC-Niger. Et depuis lors, devait-elle préciser, l’APAC-Niger a toujours participé aux manifestations commémoratives de cette journée. Cette année, a-t-elle ajouté, les activités de l’association ont été renforcées par celles du réseau des journalistes de la presse en ligne du Niger pour marquer ensemble les manifestations commémoratives du 13 mai à travers cette conférence débat sur le bilan de la mise en œuvre de la charte pour l’amélioration de l’image de la femme dans les médias. En donnant les raisons du choix de ce thème, elle a rappelé que la charte a été signée par le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, le 12 mai 2012 en prélude aux activités commémoratives de la journée nationale de la femme de la même année. C’est avec l’appui d’ONUFEMMES et de la Coopération Espagnole (AECID) que ! Idrissa Hamadou ONEP Chaque année, l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger) organise le 13 mai, journée nationale de la femme nigérienne, une conférence publique. L’objectif est de débattre et partager le contenu d’un thème pertinent. Cette année, le thème retenu est : « Bilan de la mise en œuvre de la charte pour l’amélioration de l’image des femmes dans les médias : défis et perspectives ». Ce thème a été développé et débattu dans la salle de réunion de l’hôtel Nikki par le conférencier, M. Seydou Souley Mahamadou, Directeur Général d’Impact COM-MEDIA et animateur-producteur de Business Challenge. Cette conférence s’est déroulée en présence du Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de la Secrétaire Générale du Ministère en charge de la Communication, ainsi que de plusieurs autres invités. La table de séance à la conférence publique l’APAC a pensé à élaborer une charte pour l’amélioration de l’image de la femme dans les médias au Niger au vu de tout ce qui se passe sur nos antennes radio, nos télés et dans la presse écrite, a indiqué Mme Diaffra Fadimou Moumouni. Elle a relevé un certain nombre de constats à savoir : la faible représentation des femmes dans les médias malgré le nombre sans cesse croissant d’étudiantes formées à l’IFTIC ; la faible représentation des femmes aux postes décisionnels, le faible accès des femmes aux médias en terme de contenu et temps de parole, ce qui ne favorise pas la prise en compte de leurs préoccupations et de leurs aspirations; etc. Mme Diaffra Fadimou Moumouni a enfin remercié très sincèrement le Centre Culturel Américain qui a toujours soutenu les femmes communicatrices dans leur lutte quotidienne de défense de leur droit et le Ministère de la Communication qui les a toujours accompagnées dans leur noble combat. Pour sa part, le Vice-président du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne au Niger (RPPLN), M. Afizou Abdou, a rappelé que le leadership des femmes et leur participation à la vie politique sont partout menacés parce que les femmes sont sous représentées aussi bien comme électrices que dans les fonctions dirigeantes, au sein des associations élues, dans l’administration publique ou encore dans le secteur privé ou le monde universitaire. Selon lui, l’objectif visé par le RPPLN est de faire des femmes communicatrices de véritables porte-voix des autres femmes à travers la presse en ligne et les médias sociaux. En ce qui concerne la conférence proprement dite, le conférencier Seydou Souley Mahamadou a scindé son travail de recherche en deux parties essentielles à savoir : la presse écrite, qu’il confirme être devenue un métier masculinisé par la force des choses, etc. Et la deuxième partie consacrée à la presse audiovisuelle qui reste, selon l’analyse faite par le conférencier, un univers prisé par les femmes. Au tout début de cette conférence publique, l’assistance se rend compte dès l’annonce de la méthodologie de travail adoptée par le conférencier que l’on retrouve beaucoup plus de femmes dans les médias audiovisuels contrairement à la presse écrite qui enregistre beaucoup plus de journalistes hommes. Le conférencier a indiqué que l’enquête a été menée auprès de trois (3) organes de la presse écrite privée à savoir : l’Actualité, l’Enquêteur et la Griffe, deux (2) organes de la presse écrite publique (Le Sahel quotidien et le Sahel Dimanche), trois (3) groupes privés de radio et télévision (Dounia, Ténéré et Bonferey) et une radio privée (Anfani). D’après les explications données par le conférencier, l’enquête s’est donc déroulée à Niamey durant la période du 1er au 10 Mai 2014 et au total, une vingtaine de personnes ont été interrogées dans les médias cités plus haut et, ce, sur la base d’un guide d’entretien. Les huit (8) organes qui ont constitué l’échantillon de l’enquête, devait souligner le conférencier Seydou Souley Mahamadou, emploient au total 326 personnes, tout emploi confondu dont 92 femmes, soit une proportion de 28% de femmes dans l’ensemble des effectifs des médias concernés par l’enquête. Il a précisé que la répartition des femmes selon les types de médias montre une grande disparité entre l’audiovisuel et la presse écrite. C’est ainsi que, 85 des 92 femmes qui forment l’effectif féminin des médias sondés sont au niveau de l’audiovisuel contre 7 femmes au niveau de la presse écrite (toutes travaillant à l’ONEP). Les trois (3) organes privés de la presse écrite concernés par l’évaluation n’emploie aucune femme, a-t-il constaté. S’agissant de l’image et de la place de la femme au sein des entreprises médias et dans les contenus des médias au Niger, le conférencier a relevé que de la signature de la charte y relative en 2012 à aujourd’hui, il ne semble pas avoir eu de changements positifs significatifs. Et Seydou Souley Mahamadou dans l’analyse qu’il a eu à faire, a dégagé les grands constats qui se dressent sur ce plan à savoir entre autres : le fait que les femmes journalistes se plaignent toujours de l’existence de pratiques de discrimination à leur encontre surtout dans les médias où les postes de responsabilité sont exclusivement détenus par les hommes. Cependant, le conférencier s’est réjoui de constater que dans certains médias (audiovisuels et à l’ONEP) la présence d’un nombre relativement important de femmes aux postes de responsabilité (dans les rédactions notamment) a réduit l’ampleur de certaines discriminations. ! Zeïnabou Gaoh ! Journée d’échanges et de sensibilisation sur la Corruption L a thématique abordée au cours des échanges est de l’heure. C’est pourquoi, les femmes se sont mobilisées afin de témoigner du calvaire qu’elles vivent au niveau des services sanitaires. En prenant la parole à cette occasion, Mme Maidah Zeinabou a d’abord, au nom de la HALCIA, remercié les femmes qui ont répondu présentes à cette cérémonie. Elle devait par la suite dégager l’intérêt que revêt une telle rencontre. Il s’est agi à travers cette journée de sensibiliser les femmes sur les mauvaises pratiques qui sont observées dans le secteur sanitaire et considérées comme une forme de corruption. Elle a rappelé que la corruption constitue un handicap pour le développement socio-économique d’un pays. A cet effet, chacun doit apporter son concours pour combattre ce fléau. Les femmes en particulier qui fréquentent régulièrement les centres sanitaires pour diverses raisons, doivent jouer un rôle essentiel dans ce combat. Mme Maidah Zeinabou a exhorté les femmes à dénoncer toutes les pratiques ayant trait à la corruption auprès de la HALICIA. Elle a indiqué que la HALCIA a été Jeudi 21 Mai 2015 mise en place par les autorités nigériennes en vue de soutenir les efforts du Président de la République qui fait de la lutte contre la corruption une des ses priorités. Pour sa part, le chef de quartier de Dan Zama Koira s’est réjoui du choix porté sur son quartier pour abriter cette rencontre. Les femmes ont intervenu à tour de rôle afin de partager avec l’assistance leurs souffrances au niveau des centres de santé au cours des consultations post- natales, et pré- natales, pendant l’accouchement ainsi qu’au cours d’autres prestations sanitaires. Et c’est avec amertume et émotion que les femmes qui se sont relayées devant le public ont relaté les faits en fustigeant la qualité des services et de l’accueil qui leur sont réservés. A la fin de la cérémonie, les femmes de Koira Tégui ont salué l’initiative de la HALCIA qui a permis à l’assistance de comprendre les missions as- ! A l’occasion de la journée nationale de la femme qui s’est déroulée le 13 mai dernier, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a organisé, une journée d’échanges et de sensibilisation sur la corruption dans le secteur de la santé à l’endroit des femmes de Koira Tégui. La cérémonie a enregistré la présence du personnel de la HALCIA, du chef de quartier de Dan Zama Koira, des femmes de Koira Tegui et Dan Zama Koira qui sont sorties massivement pour donner un cachet particulier à la rencontre. Idrissa Hamadou/ONEP Sensibiliser les femmes sur la corruption dans le secteur de la santé Lors de la rencontre signées à la structure. Elles savent désormais, là où se plaindre pour se faire entendre ; en sachant que la HALCIA formule des recommandations à l’endroit du gouvernement en vue de donner une réponse appropriée aux préoccupations des populations et faire face au fléau de la corruption. Pour faciliter la communication, les échanges avec les femmes se sont tenus en langues nationales. ! Laouali Souleymane CULTURE 10 ! Journée internationale des musées L’importance d’un musée pour la valorisation de patrimoine culturel de notre pays Un des hyppopotames du zoo du musée national de Niamey créés, a-t-il précisé. Nous avons mis en place un musée spécialisé dénommé musée des instruments de musique traditionnelle au CFPM-Taya de Niamey, a ajouté le Directeur Danladi Adamou avant d’indiquer qu’en termes de structures mises en place officiellement, l’on peut ! Archibes ONEP contribue non seulement à la protection et à la conservation des éléments du patrimoine culturel mais aussi, c’est un cadre d’échanges, d’éducation et de distraction pour la communauté. Au Niger, devait rappeler le Directeur du Patrimoine Culturel et Musées, le premier musée à été créé en 1959, donc un peu avant l’indépendance. Le Niger fait ainsi partie des premiers pays à mettre en place un musée mais depuis lors, cela n’a pas évolué puisqu’aujourd’hui encore, en dehors du musée Boubou Hama, seulement deux (2) musées régionaux notamment un à Zinder et un autre à Dosso ont été ! S elon le Directeur du Patrimoine Culturel et Musées, M. Danladi Adamou, au terme du code de déontologie du Conseil International des Musées (ICOM), le musée est défini comme, « une Institution permanente sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public et qui fait des recherches concernant les témoins matériels et immatériels de l’homme et de son environnement, acquiert ceux-là, les conserves, les communique et notamment les expose à des fins d’étude, d’éducation et de la délectation. » Le musée, a-t-il ajouté, est une institution qui Archibes ONEP A l’instar des autres pays du monde dont 145 sont membres du Conseil International des Musées (ICOM), le Niger a célébré, le 18 mai dernier, la Journée internationale des musées, à travers le musée national Boubou Hama de Niamey, le musée régional de Dosso et celui de Zinder. Le thème retenu cette année est : « les musées pour une société durable », tel que choisi pour cette 38ème édition par le Conseil International des Musées. A cette occasion, nous avons réalisé ce dossier, en vue d’édifier nos lecteurs sur l’importance des musées dans la conservation et la valorisation du patrimoine culturel national. Squelette de dynausores au musée national Boubou Hama de Niamey parler du pavillon témoin pour la création d’un musée de l’armée. D’après les explications données toujours par le Directeur du Patrimoine Culturel et Musées, pour ce qui est des projets de création de musées et surtout avec l’avènement de la décentralisation, presque toutes les Régions veulent mettre en place des musées régionaux et même communautaires mais sûrement d’ici quelques années, tous ces musées verront jour, ce qui démontre tout l’intérêt que les Nigériens ont pour la mise en place de structures de conservation, d’information et d’éducation à travers le pays. Dans le cadre des initiatives privées, il y a de plus en plus des personnes qui sont intéressées par la mise en place de musées et aujourd’hui, souligne-t-il, l’idée forte, c’est la création d’un musée de la femme qui est un grand projet. Le musée qui se veut comme un site touristique joue un rôle extrêmement important dans le domaine socioéconomique, a dit le Directeur Danladi Adamou parce qu’il a un impact positif du point de vue économique et social. Mais jusqu’ici, il y a problème, devait-il préciser, puisque jusqu’ici le Niger n’est pas doté d’un cadre réglementaire dans ce domaine. Pour cela, des dispositions sont en train d’être prises pour combler ce retard ; et c’est dans ce sens que le ministère en charge de la Culture est en train d’adopter des textes réglementaires qui vont autoriser la création et la gestion des musées dont nous pensons, ne tarderont pas à être concrétisés, a-t-il indiqué. Aujourd’hui, au plan international, les biens culturels sont d’une importance capitale. Ils ont des enjeux économiques forts et c’est pourquoi les pays sont en train de prendre des dispositions en vue de bien les protéger, a conclu le Directeur du Patrimoine Culturel et Musées. ! Zeïnabou Gaoh Vers la création d’un musée de la femme nigérienne ’aboutissement d’un projet de création d’un musée spécifiquement pour la femme nigérienne viendra tout simplement combler un vide en la matière étant donné que ce genre de musée existe un peu partout dans les pays de la sous-région. C’est dire que la création du Musée de la Femme est un processus panafricain. C’est pourquoi, M. Mahamane Saley Tim, président de conseil d’administration du Musée National Boubou Hama, a souligné que le Niger ne peut pas rester derrière dans un processus aussi important. ‘’Il faut absolument que nous créons ce musée de la femme. Cette dernière joue un rôle très important dans la protection, la conservation, la diffu- ! L Archibes ONEP L’idée de la création d’un musée spécialisé dédié à la femme nigérienne est géniale. Pour l’instant, cette initiative louable est à un stade de projet et peut être même plus avancé. La femme nigérienne mérite cela quand on sait qu’elle a joué et continue de jouer un rôle prépondérant dans toutes les actions de développement de notre pays. C’est pour rendre hommage à la femme nigérienne que la Première Dame Dr. Malika Issoufou, a annoncé lors d’une visite récente au Musée National Boubou Hama, un projet de création d’un musée de la femme nigérienne. Pavillon de l’habillement traditionel au musée de Niamey sion de nos valeurs culturelles. Et un pays sans repère historique et culturel est un pays sans avenir. D’ores et déjà, nous avons l’appui du ministre de la Culture, des Arts et des loisirs avec la signature de la lettre autorisant la création, a précisé M. Mahamane Saley Tim’’. S’exprimant lors de cette visite, la Première Dame Dr. Malika Issoufou, a précisé qu’un des objectifs fondamentaux de sa fondation est la culture. ‘’J’étais impressionnée par les objets culturels, les spécimens naturels et les costumes traditionnels exposés dans ce Musée qui porte d’ailleurs le nom d’un des nos illustres fils du Niger, j’ai nommé Boubou Hama. Nous avons également visité le centre artisanal dont les produits participent énormément à une véritable connaissance du Niger’’, a-t-elle souligné. ! Hassane Daouda Jeudi 21 Mai 2015 ! Musée régional de Zinder CULTURE 11 Vers la mise en place d’un programme de rénovation ! un petit marché traditionnel et une aire de vente de bois de chauffe. Plusieurs tentatives pour libérer cet espace culturel anarchiquement envahi ont été entreprises par les autorités régionales sans résultats probants, a fait remarquer Mme Ibrahim Amsatou qui se rappelle d’une récente visite effectuée par le ministre en charge de la Culture au cours de laquelle des instructions ont été données afin que le musée recouvre ses droits. Le Gouverneur de Zinder a mis en place un comité d’urbanisme qui regroupe la direction des impôts, les services de la municipalité et le Conseil Régional pour recaser vers d’autres sites les occupants actuels. La mise en œuvre de ce déguerpissement est entrée dans une phase de refroidissement, explique la directrice du musée régional qui indique par ailleurs que la responsabilité est imputable aux autorités de la ville qui sont entrain de trainer les pieds sur cette question. A ce propos d’ailleurs, l’Assemblée nationale a interpellé récemment le ministre de la Culture pour obtenir d’amples précisions sur cette occupation anarchique entretenue par les responsables municipaux, précise-telle. Après avoir fait un état des lieux, ! Q uatre bâtiments ont été construits en 1998 sur la base des contributions des imposables de la région pour prendre la dénomination de : Pavillon Français, Pavillon Allemand, Pavillon haoussa et le centre de collecte pour accueillir les objets ethnographiques et historiques qui retracent l’histoire du Sultanat du Damagaram et l’histoire de la région de Zinder. Après ces premiers pas, la volonté des autorités qui se sont succédé à la tête de la région de Zinder s’est émoussée, a expliqué la Directrice en dehors d’un petit effort de réhabilitation de deux pavillons entrepris en 2006, à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre. Ces deux pavillons pourvus d’objets historiques de grande valeur ont été ravagés par un incendie dont l’origine reste encore floue. Après une série de requêtes adressée par les responsables du Musée au Ministère de la Culture, ce dernier a décidé en 2005, d’allouer une subvention de 1,5 million de FCFA par an à ce centre pour assurer son fonctionnement axé sur la conservation des produits et l’organisation des expositions. Le site devant abriter toutes les infrastructures du musée régional est grandement occupé par trois écoles, Archibes ONEP Le Musée régional de Zinder a été créé en 1986 à l’initiative du Colonel Moumouni Djermakoye Adamou, alors Préfet du département de Zinder qui a instruit l’écrivain Mamani Abdoulaye de s’impliquer pour promouvoir la culture dans la région de Zinder qui constitue selon ses propres termes, un ‘’haut lieu culturel et historique’’, rapporte la directrice de ce centre, Mme Ibrahim Amsatou. Une vue de la devanture du musée de Zinder Mme Ibrahim Amsatou qui a en charge la gestion du Musée Régional s’est investie pour la réhabilitation de certains bâtiments et la clôture du centre de collecte avec l’appui de l’Etat et d’une ONG Italienne dénommée CISP(Comité International pour le Développement des Peuples). Elle a mis en place un ambitieux programme de rénovation du Musée qui s’articule autour de la clôture du site, la rénovation des expositions, le renforcement des collections, l’introduction des activités éducatives et audiovisuelles à l’intention des écoles et des visiteurs. En outre, elle envisage la création à long terme d’un centre éducatif pour les jeunes désœuvrés pour apprendre des petits métiers (dont la menuiserie). Un autre espace dit musée en plein air à l’image de celui de Niamey sera crée pour accueillir les habitats traditionnels des dix départements de la région de Zinder. La Maison de l’explorateur Allemand Henri Barth installée dans le quartier Birni de Zinder sera réhabilité avec le concours financier d’une association dénommée Mateni Kani, basée en République Fédérale d’Allemagne. Le musée régional a été crée pour faire la promotion de la région de Zinder et pour réussir ce pari, il serait souhaitable qu’il soit mis sous la tutelle du Conseil Régional, a indiqué Mme Ibrahim Amsatou qui compte installer au centre de collecte deux nouvelles salles d’exposition et une unité de réserve pour la conservation des produits. Elle a entrepris une campagne de sensibilisation en direction des autorités préfectorales pour inscrire dans l’élaboration de leur budget une participation à l’effort de la mise en place d’un musée en plein air pour recevoir les objets et les habitats spécifiques aux départements de la région. Une autre offensive sera menée à l’intention des partenaires et des autorités régionales à l’occasion de la célébration le 18 mai de chaque année de la journée internationale du musée pour organiser des activités culturelles et des expositions. En 2005, le Ministère de la Culture dans le cadre de la relance des activités du musée décide de lui attribuer annuellement 1,5 million de FCFA. Une subvention irrégulièrement perçue du fait du retard monstrueux pour son obtention. En 2014, au moment où l’année tire à sa fin, la subvention n’a pas été perçue pour permettre au musée de faire face à certaines charges de fonctionnement. En attendant, la directrice du Musée régional compte sur les frais de location avoisinant moins de 100.000FCFA provenant de la buvette et de la salle d e jeux du centre de collecte pour payer les salaires de ses deux employés. Aujourd’hui, l’autre inquiétude de la directrice du musée régional est de réussir à éviter un jour, un jet de pierre qu’elle reçoit en compagnie de ses visiteurs provenant des élèves des écoles installées illégalement sur le site. Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder Centre de Formation Professionnelle de la musique Nigérien CFPM Taya S itué en plein dans l’enceinte du Centre de Formation Professionnel de Music (CFPM) Taya de Niamey, ce musée d’instruments de music garde jalousement une diversité d’instruments de musique nigérienne. La création de ce magnifique symbole culturel de notre pays est le fruit d’un laborieux travail de recherche du feu Dr Maman Garba. Les instruments de musique jouent un rôle important dans nos sociétés traditionnelles. Leur principal rôle est celui de la communication au-delà de la distraction. Autrement dit des instruments comme le « Tambari », la « Goundoua », le « Gogué », le « Tendé », et bien d’autres ne retentissent qu’à des occasions précises et significatives. D’après le conservateur du musée, le « Tambari » est joué généralement dans les royaumes. Ainsi, chaque événement (décès, mariage, guerre, naissance, sortie du roi ou chef, le rassemblement, etc.) lié au royaume s’annonce à travers un rythme de « Tambari » propre à l’événement. Le son pour annoncer la sortie du roi est différent de celui pour annoncer une naissance dans la cours. Le son qui annonce un rassemblement est différent du son qui annonce un décès. ‘’Donc les instruments de musique ont joué un rôle important dans la vie de nos sociétés traditionnelle et dans plusieurs localités de notre pays, tels que les sultanats et les provinces, ainsi que dans certaines familles selon les groupes ethniques ou la fonction sociale’’ M. Boubacar Garba. Ces instruments continuent de faire leurs temps. C’est donc dans le souci de garder encore plus longtemps l’histoire musico-sociale et traditionnelle de nos sociétés que feu Dr Maman Garba a monté un projet dans ce sens. La plupart des échantillons de ces instruments ont été répertoriés dans les villages les plus reculés du Niger. Certains de ces instruments sont même en voix de disparition car la plupart de ceux qui les jouent, ne sont plus et que la jeune génération ne s’y intéresse pas. C’est pourquoi le conservateur dudit musée craint une perte d’identité sociale. Car comme le dit l’autre «un peuple sans histoire est un monde sans âme». Jeudi 21 Mai 2015 Ce musée est donc aujourd’hui une fierté nationale qu’il faut conserver. Chacun des instruments qui se trouvent dans ce musée a une histoire, une référence culturelle soit d’un groupe ethnique, d’une région, ou d’un groupe social. Les instruments de musique, traditionnels ou modernes, sont classés en quatre grandes familles : les membranophones, les aérophones, les idiophones et les cordophones. Les membranophone : Ce sont des instruments de musique sur lesquels on utilise les membranes pour avoir un son. Ils sont catégorisés en plusieurs sous familles dont ceux qu’utilisent une seule membrane comme le « Tambari », le « Cotchéo », le « douma », le « tendé », etc., et ceux qui utilisent deux membranes comme le « ganga », la « goundoua», le « kalangou ». Il faut noter que parmi ces membranophones il y a ceux qui se jouent avec la main nue (« Cotchéo » par exemple) avec des baguettes (douma par exemple) ou avec des machettes (ganga par exemple). D’une manière générale, la plus part des membranophones ont une caisse cylindrique. Les membranophones sont des instruments généralement utilisés dans les sociétés haoussa. Même à ce niveau il existe quelques différences. Par exemple le « tambari » de la cour royale est différent de celui utilisé par les chasseurs. Aussi les gangas et les doumas de Zinder sont différents de ceux de Mardi et de Tahoua. Toutes les différences se trouvent au niveau de la taille selon M. Boubacar Garba. ! Le Niger regorge d’importantes richesses culturelles couvrant tous les groupes sociaux, linguistiques et ethniques. Le Musée d’instruments de music traditionnel du Centre de Formation Professionnelle de Musique (CFPM) Taya est l’un de ces patrimoines nigériens. La richesse de ce musée est composée de tous les instruments de musique traditionnelle issus de toutes les ethnies ou les groupes sociolinguistiques qui composent notre pays. Créé dans les années 1995 à l’initiative de feu Dr Maman Garba, ce musée est les fruits d’un long et durable travail de son créateur. Aujourd’hui peu des Nigériens connaissent l’existence de ce musée. C’est pourtant un joyau que nous invite à découvrir M. Boubacar Garba Conservateur dudit musée. Archibes ONEP A la découverte du patrimoine musical Une vue du studio du CFPM Taya Les idiophones sont tous des instruments de musique dont on utilise leur propre corps pour avoir un son. C’est le cas de la calebasse, le « zari », les bâtons de « takaye », le mortier. Ces instruments généralement utilisés par les forgerons (« zari »), les « inbori ». Les aérophones sont tous les instruments avec lesquels, il faut siffler ou souffler de l’air à l’intérieur pour obtenir un son. C’est l’exemple des algaïtas, les kakaki, le saréwa et bien d’autres. Les aérophones sont des instruments utilisés dans le manga. Les cordophones : C’est l’ensemble des instruments qui portent une corde (les monocordes) ou plusieurs cordes. C’est l’exemple du « gouroumi », la « comsa », le « countigui », la « garaya », le « birame », etc. Malgré, ce riche patrimoine, le musée d’instruments de musique du CFPM Taya de Niamey est très peu visité selon M. Boubacar Garba. D’après les explications du conservateur, les Nigériens ne sont pas intéressés par le tourisme national. La plupart des visiteurs qu’il reçoit au niveau de ce musée sont des expatriés et les élèves de certaines écoles fortement fréquentées par les enfants des expatriés (La fontaine, Olinga par exemple). Le conservateur du musée confie par ailleurs que beaucoup d’expatriés notamment des européens se sont servis de ce musée pour préparer leurs thèses en ethnomusicologie. En effet, le musée dispose d’une riche documentation. M. Boubacar Garba assuré par ailleurs que les portes du musée sont ouvertes à tous, surtout aux écoles. Ali Maman 12 ANNONCES Etude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey (République du Niger), RUE LI18. BP : 2444, Tel : 21.76.97.02 AVIS DE PERTE Avis est donné par l'étude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey (République du Niger), RUE LI 18, de la perte de l'Acte de Cession d'Immeuble Non Bâti de la parcelle P de l'îlot 25 081, lotissement Cité Mohamed Nour, d'une superficie de quatre cents (400) mètres carrés au nom de Mr Hassoumi Ali Boubacar Maiga. Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer au service des affaires domaniales de la Communauté Urbaine de Niamey ou à l'étude ci-dessus indiquée. Maître Djibo Hamsa Garba COMMUNIQUE DE LA MAISON DE L’ENTREPRISE En application de l’Arrêté conjoint N° 054 MC/PSP/MJ/MM/DI du 11 mai 2015, reconnaissant le site web de la Maison de l’Entreprise,comme support d’annonces légales pour les formalités de création d’entreprises, la Direction Générale a le plaisir d’informer les usagers que les frais de publication sont fixés comme suit: 5000 FCFA pour la société à responsabilité limitée (SARL) ; 15 000 FCFA pour la société anonyme (SA). Les annonces peuvent être consultées sur le site www.mde.ne à partir du 20 mai 2015. Communiqué A tous les clients Orabank Niger. Orabank vous remercie pour votre fidélité, et vous informe qu’elle a entamé une procédure de retrait définitif des chéquiers portant l’ancienne dénomination. Ainsi, pour éviter d’éventuels tracas liés à l’utilisation des anciens chéquiers qui resteront valables jusqu’au 30 juin 2015, Orabank Niger invite tous les clients utilisant les anciens chéquiers, à bien vouloir procéder à la commande des nouveaux chéquiers avec la dénomination «Orabank». Nos services clientèles sont disponibles de 8h15 à 17h15 sans interruption, au niveau de toutes nos agences (Principale, Rd Pt CCOG, Grand Marché, Maradi, Agadez, Zinder et Tillabéry). Orabank Niger vous remercie pour votre compréhension. Orabank, un partenaire à votre écoute. La Direction Etude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey (République du Niger), RUE LI18. BP : 2444, Tel : 21.76.97.02 AVIS DE PERTE Avis est donné par l'étude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Résidence de Niamey (République du Niger), RUE LI 18, de la perte de l'Acte de Cession d'Immeuble Non Bâti de la parcelle F de l'îlot 25 144, lotissement Cité Mohamed Nour, d'une superficie de quatre cents (400) mètres carrés au nom de Mr Hassoumi Ali Boubacar Maiga. Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer au service des affaires domaniales de la Communauté Urbaine de Niamey ou à l'étude ci-dessus indiquée Maître Djibo Hamsa Garba PLACARDS EXTRAIT DE CAHIER DES CHARGES La Banque Islamique du Niger (BIN) Société anonyme avec conseil d'administration au capital de 5.000.000.000 F, immatriculée au RCCM sous le numéro NI-NIM 2003-B-0455 inscrite sur la liste des banques sous le numéro H0081V, ayant son siège social à Niamey au 68-immeuble EL NASR BP: 12.754 représentée par monsieur Mahamane Dan Sounsou Ibrahim, assistée de Maître Djibo Hama Harouna, Avocat à la Cour BP : 699 Niamey Tél. : 96 87 00 61/90 41 85 65 en l'étude duquel domicile est élu pour la présente et ses suites ; Poursuit l'adjudication des immeubles, objets des Titres Fonciers ci-après : - Un titre foncier N°21.106 du livre foncier du Niger, relatif à un immeuble composé d'un bureau, d'un magasin de stockage plus une annexe d'une superficie de 568 m2 sis à Niamey, quartier Kabé Koira ; La mise à prix est fixée à cent soixante millions (160.000.000) FCFA; L'enchère est de 10.000.000 FCFA. L'adjudication sera acquise au plus offrant et dernier enchérisseur. L'adjudicataire paiera 10% de son offre en sus et supportera tous les frais d'adjudication au comptant en numéraire ou par chèque certifié. La vente sera faite sans garantie de tous éventuels vices qui viendraient à être découverts après l'adjudication. A défaut d'enchère dès la première audience, la créancière poursuivante sera déclarée adjudicataire pour le montant de la mise à prix à moins qu'elle ne demande la remise en adjudication sur une nouvelle mise à prix conformément aux dispositions de l'article 267-10 de l'Acte Uniforme sur le recouvrement. - Un titre foncier N°23.659 du livre foncier du Niger, relatif à un champ sis à Kirkissoye d'une superficie de 08 ha 10 a 05 ca entièrement clôturé plus un magasin ; déclarée adjudicataire pour le montant de la mise à prix à moins qu'il ne demande la remise en adjudication sur une nouvelle mise à prix conformément aux dispositions de l'article 267-10 de l'Acte Uniforme sur le recouvrement. - Un titre foncier N° 20.561 du livre foncier du Niger consistant en un terrain urbain bâti, sur la parcelle E, îlot 2601 lotissement Foulani Koira, d'une superficie de 400 m2. La mise à prix est fixée à trente millions (30.000.000) FCFA L'enchère est de 10.000.000 FCFA. L'adjudication sera acquise au plus offrant et dernier enchérisseur. L'adjudicataire paiera 10% de son offre en sus et supportera tous les frais d'adjudication au comptant en numéraire ou par chèque certifié. La vente sera faite sans garantie de tous éventuels vices qui viendraient à être découverts après l'adjudication. A défaut d'enchère dès la première audience, la créancière poursuivante sera déclarée adjudicataire pour le montant de la mise à prix à moins qu'il ne demande la remise en adjudication sur une nouvelle mise à prix conformément aux dispositions de l'article 267-10 de l'Acte Uniforme sur le recouvrement. Les immeubles objets de la présente procédure sont la propriété de monsieur Daouda Issoufou, Promoteur des Etablissements Daouda Issoufou, Import Export RCCM-MIN-2006-A-702 ayant son siège social à Niamey, immeuble SONARA II BP : 11.380 Niamey-Niger, débiteur de la BIN. La mise à prix est fixée à cent millions (100.000.000) FCFA L'enchère est de 10.000.000 FCFA. L'adjudication sera acquise au plus offrant et dernier enchérisseur. L'adjudicataire paiera 10% de son offre en sus et supportera tous les frais d'adjudication au comptant en numéraire ou par chèque certifié. La vente sera faite sans garantie de tous éventuels vices qui viendraient à être découverts après l'adjudication. L'adjudication sera poursuivie le 17 juin 2015 à partir de 8h 30 devant le Tribunal de grande Instance Hors Classe de Niamey. Pour tous renseignements, s'adresser à : 1).Maître Djibo Hama Harouna, Avocat à la Cour, BP : 699, Cel : 96870061 ; 2).Monsieur le Greffier en Chef, près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, dépositaire du cahier des charges ; 3).Maître Ibrahim Soumaila Adamou, Huissier de Justice, près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, quartier Poudrière, Cel : 94.85.00.95 A défaut d'enchère dès la première audience, la créancière poursuivante sera Cabinet Djibo Hama Harouna, Avocat Jeudi 21 Mai 2015 SOCIETE 13 ! Atelier d’information de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) Pour la prise en compte des préoccupations des organisations paysannes dans la loi d’orientation agricole Une vue des participants isations en prenant en compte la sensibilité genre dans la perspective d’une gouvernance inclusive et d’informer les participants sur la situation actuelle du processus. Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du Ministère de l’Elevage a ! Issa Moussa ONEP vres et des familles pastorales et agro-pastorales. Il s’agira donc au cours de ces assises qui durerons deux (2) jours de partager les observations et recommandations des OPA sur le projet de loi d’orientation agricole (LOA) ; d’amener les membres des organisations paysannes à connaitre les principaux enjeux pour les petits producteurs et productrices ainsi que leurs organ- ! E n Afrique, l’agriculture est le socle des moyens d’existence de plus de 800 millions de personnes. Elle est aussi source d’emplois pour environ 60% des populations économiquement actives et pour 70% des plus pauvres. En conséquence, les chocs climatiques récurrents ont des impacts particulièrement graves sur la vulnérabilité des petits exploitants pau- Issa Moussa ONEP L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) organise, depuis hier à Niamey, un atelier national d’information et de partage des travaux de réflexion des organisations paysannes sur le projet de loi d’orientation agricole du Niger. C’est le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Elevage Dr Abouba Seydou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre en présence du représentant de la Commission Développement rural de l’Assemblée nationale, des conseillers du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC), des représentants du Haut Commissariat à l’Initiative 3N et ceux des représentants des ONG et des Organisations des producteurs et productrices agricoles (OPA) venues de l’intérieur du pays. La table de séance à l’ouverture salué cette initiative de la FAO qui vient appuyer celle du gouvernement de la 7ème République dans la mise en œuvre d’un de ses cinq axes qu’est l’Initiative 3N «les Nigériens Nourrissent les Nigériens». Cette initiative projette d’intensifier les productions agro-sylvo-pastorales de manière à accroître la disponibilité alimentaire et de renforcer la résilience des populations face aux crises alimentaires, nutritionnelles et aux catastrophes ; en portant la production céréalière de trois (3) à cinq (5) millions de tonnes à l’horizon 2015 à travers l’amélioration des rendements des principales cultures. Au regard de cette nouvelle dynamique, Dr Abouba Seydou a dit que les pouvoirs publics sous l’impulsion des différents partenaires techniques et financiers au plan national et international ont décidé de doter le Niger d’un cadre institutionnel, politique et juridique favorable à l’épanouissement et l’émergence d’un développement rural harmonieux, d’où le projet de Loi d’Orientation Agricole soumis à l’appréciation des participants dans le souci d’impliquer l’ensemble des acteurs. Pour sa part, le représentant de la FAO au Niger, M. Jean François Dontaine a indiqué que son institution appuie le Cadre de Concertation et de Dialogue entre les Organisations Paysannes dans la préparation d’une position commune sur la loi d’orientation agricole qui présente pour ces derniers une opportunité de mettre en place un environnement qui permet le développement de l’agriculture au Niger. Il a enfin réitéré l’engagement constant et renouvelé de la FAO à soutenir toutes initiatives porteuses des organisations des producteurs et productrices agricoles. Quant au président par intérim du Cadre de Collaboration et de Dialogue entre les Organisations Paysannes du Niger (CCD/OPN), il s’est réjoui de cette initiative qui va leur permettre de réfléchir ensemble pour envisager le rôle de lobbying-plaidoyer qui sera le leur tout au long du processus qui s’annonce plein d’espoir pour les Organisations Paysannes. Aïchatou Hamma Wakasso ! Fin de la formation en logiciel de gestion des ressources humaines au ministère de l’Equipement C inq (5) jours durant les participants ont eu à apprendre l’essentiel de ce logiciel qui va permettre au ministère d’avoir toutes les informations par rapport à ces agents notamment l’effectif et la carrière dans un temps record. Procédant à la clôture de la formation, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Equipement a d’abord souligné toute l’importance de ce logiciel qui dit –il est un outil pratique de gestion des ressources humaines. Il est également un moyen de gestion utilisant les nouvelles technologies de l’information et de communication. Cette formation vient selon M. Hassan Salaou à point nommé du moment où ce logiciel permettra la maitrise de la gestion des carrières et des effectifs Jeudi 21 Mai 2015 de la fonction publique. M. Hassan Salaou a tenu à féliciter et encourager le ministre en charge de l’Equipement pour cette noble initiative de mettre à la disposition de son département ministériel des agents bien formés en matière de logiciel. Ainsi pour la bonne marche des activités, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Equipement a invité les participants à faire un bon usage et à mettre toutes leurs expériences acquises pour le bien des agents du ministère en particulier et le développement de notre pays en général. Il a en outre exprimé ! Débutée le lundi 11 mai, la formation en logiciel de gestion des ressources humaines des agents du ministère de l’Equipement a pris fin, vendredi dernier, dans la salle de réunion dudit ministère. C’est le Secrétaire général adjoint du ministère de l’Equipement M. Hassan Salaou qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux en présence du directeur de ressources humaines, du consultant et des participants. Issa Moussa ONEP La dynamisation et l’efficacité de l’administration du ministère en question Lors de la rencontre au nom du ministre de l’Equipement, sa profonde reconnaissance au formateur qui a bien voulu partager son expérience avec les agents de leur Ministère. Aïchatou Hamma Wakasso SOCIETE 14 ! Cérémonie de réception des classes en matériaux définitifs 24 classes pour deux Complexes d’enseignement secondaire franco-arabe de la capitale des classes en matériaux définitifs afin d’améliorer les conditions de travail des enseignants et des élèves. La première étape de la visite entreprise par le gouverneur a été consacrée au CES Franco-arabe Alkassoum Albayhaki. Au niveau de cet établissement, M. Hamidou Garba a d’abord visité les salles construites avant de les réceptionner. Ce sont douze (12) salles de classe qui ont été réceptionnées à la satisfaction du corps professoral, des parents d’élèves et des élèves. En prenant la parole à cette occasion, le représentant du proviseur a noté que son établissement a, d’ores et déjà, bénéficié de diverses infrastruc- ! Aboubacar Abzo/ONEP e sont au total 24 salles de classe construites en matériaux définitifs qui ont été réceptionnés hier par le gouverneur de la région de Niamey entouré de ses proches collaborateurs. Toutes les classes équipées en tables-bancs, ont construites dans le respect des normes techniques. En effet, la réception de ces classes intervient après une série de réception d’autres classes dans certains établissements secondaires de la capitale au titre de la programmation 2014. La construction de ces classes en matériaux définitifs traduit la volonté du Président de la République qui consiste à remplacer les classes en paillotte par Une vue des classes réceptionnées ! C Aboubacar Abzo/ONEP Le gouverneur de la région de Niamey M. Hamidou Garba qu’accompagnent les cadres régionaux des Enseignements secondaires a effectué, hier après midi des visites au Complexe d’Enseignement Secondaire (CES) Franco-arabe Alkassou Albayhaki sis au quartier Plateau et au CES Franco-arabe Lazaret. Au cours de sa visite, le gouverneur a procédé à la réception de douze (12) salles de classe au niveau de chacun des deux établissements visités. Photo de famille lors de la visite tures dont entre autres des salles de classe, d’une salle de bibliothèque, des tables-bancs, d’un mur de clôture limitant la superficie dudit établissement. Il a par ailleurs soumis quelques doléances au gouverneur de la région de Niamey. Celles-ci se rapportent à l’équipement de la bibliothèque en matériaux didactiques suffisants, la dotation de laboratoire, l’équipement de la salle informatique ainsi que le recrutement d’un informaticien. Il a enfin, exprimé le remerciement de son établissement au Président de la République pour tout ce qu’il fait pour améliorer les conditions d’études des élèves de son établissement. Le représentant des scolaires du CES Franco-arabe Alkassoum Albayhaki a également salué les efforts du Chef de l’Etat qui ont permis de créer des meilleures conditions de travail et d’études aux élèves en les dotant des classes en matériaux définitifs et équipées en tables-bancs. Le CES Franco-arabe Lazaret a constitué la 2ème étape de la visite du gouverneur de la région de Niamey. Là aussi, il a réceptionné 12 salles de classe en matériaux définitifs. A cet effet, le proviseur dudit établissement M. Mamane Laouali a indiqué que son établissement a été créé en 2004. Il a débuté ses activités avec 3 classes. Il a par ailleurs confié que toutes les classes construites en matériaux définitifs ont été réalisées par les partenaires techniques et financiers. Depuis ces années, c’est la première fois que son établissement est doté de 24 salles en matériaux définitifs con- struites sur fonds propres de l’Etat dans le cadre du programme de renaissance. M. Mamane Laouali a soumis par la suite leurs doléances notamment la construction d’un mur de clôture et l’électrification de l’établissement. Tirant les conclusions de sa visite, le gouverneur de la région de Niamey M. Hamidou Garba a indiqué avoir effectué le déplacement afin de constater de visu la réalisation physique de toutes les classes visitées. Il s’est réjoui de l’exécution des travaux avant de souligner que son objectif est de voir que toutes les classes prévues dans le cadre de la programmation 2014 seront achevées avant Octobre et poursuivre avec la programmation 2015. ! Laouali Souleymane ! Lancement des travaux de récupération de terres à Mallé et Kalgo dans la commune urbaine de Kara-Kara (département de Dioundiou) L’ONG ADB (Action pour un Développement à la Base) a procédé, mardi dernier, au lancement des travaux de récupération de 150 ha de terres dégradées sur le plateau de Mallé dans la commune urbaine de Kara-Kara (département de DIOUNDIOU). C’est le préfet du département de Dioundiou, M. Amadou Wakasso qui a présidé la cérémonie de lancement en présence du secrétaire général de la commune rurale de KaraKara, des responsables de L’ONG ADB, du représentant du chef de canton et des populations de la contrée. C ette activité est financée par le projet de gestion des risques de catastrophes et de développement urbain (PGRC-DU), mais les travaux sont exécutés par l’ONG ADB. Les populations de Mallé, Kalgo et les villages environnants étaient au rendez-vous pour prendre part à ces travaux d’intérêt général qui seront effectués sur une superficie de 150 ha. Le financement des travaux est assuré par le gouvernement du Niger, avec l’appui financier de la Banque mondiale et du fonds pour l’environnement mondial. Le projet de gestion des risques de catastrophes et de développement urbain (PGRC-DU) a pour objectif d’améliorer la résilience du Niger grâce à un certain nombre d’interventions liées à la maitrise des inondations et au renforcement des capacités du gouvernement à répondre rapidement et efficacement en situation de crise ou d’urgence éligible. En procédant au lancement des travaux, le préfet du département de Dioundiou, M Amadou Wakasso a tout d’abord salué les autorités de la 7ème République pour leur clairvoyance pour l’initiative mise en place suite aux fortes inondations de 2012. Il a invité les populations à se mobiliser pour avoir les retombées de ces réalisations surtout en cette période de soudure. «Ce travail est bénéfique pour nous tous. Avec les revenus, chacun d’entre vous peut économiser pour acheter quelques vivres afin de nourrir sa famille », a-t-il dit. Le coordonateur de l’ONG ADB, chargée de la mise en œuvre des activités, M. Mai Boukar, a pour sa part indiqué que le PGRC-DU a fait recours à des prestations spécialisées pour la réalisation des banquettes, la plantation d’arbres et l’ensemencement avec des herbacés etc. C’est ainsi que, l’ONG ADB a été retenue pour intervenir dans la commune rurale de Kara-Kara au niveau de deux villages. Selon lui, le projet permettra ! DR Réalisation de 150 ha de terres dégradées pour combattre la désertification et la pauvreté Lors de la cérémonie de lancement des travaux d’assurer un emploi temporaire aux jeunes des deux localités mais aussi, 150ha de terres seront récupérés à travers la confection de 900 banquettes suivie d’une plantation de 52.000 plants forestiers et l’ensemencement de 300kg de semences herbacées. «Cette activité va créer plus de 250 emplois pendant 60 jours. Chaque banquette sera réalisée pour un coût de 20.800 F», a-t-il dit avant d’adresser ses salutations aux autorités et aux services techniques pour leur parfaite collaboration dans l’exécution de ce projet. ! Seyni Seydou Zakaria Jeudi 21 Mai 2015 SOCIETE 15 ! «Mouryar Niger» 2015 Promouvoir les jeunes artistes nigériens à travers la musique M ouryar Niger est entré à présent dans sa phase décisive avec l’élimination directe des artistes qualifiés au niveau régional. Ces compétitions, appelées aussi la seconde phase de Mouryar Niger, ont débuté depuis le 13 mai 2015 à la Bluezone de Niamey sous forme de télé réalité où les artistes en lice ont démontré au public leur génie créateur, ! espérant chacun être parmi les quatre (4) artistes qui disputeront la grande finale prévue au Palais des Congrès de Niamey, le 22 mai 2015 à partir de 20 heures. Les artistes en compétition sont logés et pris en charge à Niamey dans une « villa Mouryar Niger » dans laquelle ils s’entrainent. Pour l’instant, deux (2) régions ont été éliminées sur les huit en compéti- ! DR «Mouryar Niger» est une caravane de compétition qui a pour objectif d’aider les jeunes artistes à promouvoir la musique nigérienne. Il est aussi un cadre d’échange et de partage initié par Airtel Niger et ses partenaires, notamment Total Niger, Nestlé Niger et le groupe Bolloré qui a bien voulu mettre à la disposition de l’événement sa grande salle de la bluezone de Niamey pour les éliminatoires de la compétition. La première phase de la caravane Mouryar Niger a été lancée le 15 avril 2015. Elle a sillonné, pendant plus de deux semaines, les régions du Niger, et dans chacune de ces régions, les trois meilleurs groupes ont été mis en compétition. Des artisites sur scène au cours de la caravane tion. Il s’agit de la région de Dosso et celle de Maradi. A l’issue de la finale qui sera supervisée par un jury averti, la plus belle voix des artistes du Niger, c’est-a-dire le vainqueur de cet événement, aura comme récompense cinq (5) millions de FCFA et un album produit par Universal music. Un autre avantage tout aussi important pour l’heureux gagant, c’est que son clip phare sera diffusé par Trace TV. C’est dire qu’Airtel Niger reste et demeure l’opérateur de téléphonie qui accompagne véritablement la jeunesse nigérienne dans plusieurs domaines dont l’éducation, le sport (à travers le championnat de lutte traditionnelle et le football à travers Airtel jeunes talents), etc. Les activités de la caravane de Mouryar Niger sont couvertes par les chaines Dounia TV et Liptako TV. Pour la finale, ces chaines vont retransmettre l’événement en direct. Bref, Airtel est le promoteur par excellence des jeunes talents au Niger. ! Hassane Daouda Hommage à feu Dr Diouldé Laya Pour sa contribution inestimable à la promotion des langues et des traditions orales africaines A l’entame de ses propos au cours de cette rencontre d’échange et d’hommage à feu Dr Diouldé Laya, le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions a indiqué que Diouldé Laya était un grand communicateur, car il était doté d'une mémoire phénoménale. ‘’Ses discours n'étaient pas forcément écrits, mais il communiquait, comme les sages africains, dans un langage clair, limpide et soutenu, avec une rare aisance’’ a dit M. Yahouza Sadissou. Il a par la suite rappelé que Diouldé Laya a œuvré à la défense et à l'illustration des langues africaines, comme un certain Rabelais au 16e siècle en France. Il a surtout retenu de Diouldé Laya sa propension à l'écriture. «Sans écriture, on communique difficilement aujourd'hui. On dit, du reste, que les écrits restent mais les paroles s'envolent. En travaillant dans le domaine des traditions orales, Diouldé Laya a compris que le meilleur moyen de les conserver était de les transcrire. Diouldé Laya était souvent, ici au CELHTO, pour noircir du papier, pour écrire, réécrire, raturer, confirmant que la littérature commence par la rature ; et même si, compte tenu de son âge avancé, il ne faisait pas usage du stylo du futur qu'est l'ordinateur, il en a fortement encouragé la réappropriation par la jeunesse africaine», a-t-il expliqué. Pour sa part, le ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, M. Ousmane Abdou, a souligné que Diouldé Laya a eu un parcours exemplaire, qui retient toute l'attention. Il est parmi les premiers étudiants nigériens, partis dans l'hexagone pour poursuivre leurs études. ‘’Il est comparable à Prométhée qui, dans la mythologie grecque, était allé voler le feu aux dieux, pour en révéler l'usage aux mortels. De retour dans son pays, il s'est engagé dans la recherche au Niger et dans toute l'Afrique’’ a dit le ministre Ousmane Abdou. Sociologue, Jeudi 21 Mai 2015 ! DR A l’occasion de la Journée de l’Afrique 2015, le Centre d'Etudes Linguistiques et Historiques par Tradition Orale (CELHTO) a organisé hier matin, dans ses locaux, une cérémonie d’hommage au doyen Diouldé Laya. Cette cérémonie est couplée à la rentrée scientifique du CELTHO au cours de laquelle, la bibliothèque du CELHO a été dénommée médiathèque Dr Diouldé Laya. Ces activités ont été coparrainées par le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions M. Yahouza Sadissou et celui de la Culture des Arts et des Loisirs, M. Ousmane Abdou en présence des Chefs de mission diplomatique et Responsables d'Organismes internationaux accrédités au Niger, des responsables du CELTHO et de l'Institut de Recherche en sciences de l'homme de Niamey (IRSH), des chercheurs de l’Université Abdou-Moumouni de Niamey, des étudiants et de plusieurs invités. La table de séance lors de la cérémonie Diouldé a œuvré à la collecte, à la préservation et à la diffusion des cultures africaines. Ouvert sur l'occident, il a été en même temps un défenseur acharné des cultures africaines, avec en pointe dans ce combat, la promotion des langues et de l'histoire africaines, par les traditions orales. A la retraite, après de bons et loyaux services rendus au Niger, à l'UNESCO et à l'Union africaine, il a continué à travailler avec acharnement faisait pratiquement partie du personnel du CELHTO. Auparavant, le coordonateur du CELTHO, M. Tublu Komi a dit que «feu Doyen Diouldé Laya est de ceux-là et nous n'avons que trop trainé pour lui rendre cet hommage post mortem plus que mérité » a-t- il dit. Dr Diouldé LAYA fut Directeur du CELHTO de 1977 à 1997. Et c’est afin de ne jamais oublier la place que le doyen Diouldé a dans le rayonnement du CELHTO que l'administration dudit centre a décidé de donner son nom à la salle de documentation qui s'adjoint une nouvelle salle équipée de matériels audiovisuels pour devenir la ‘’Médiathèque Dr Diouldé Laya’’. «Pour aller plus, le CELHTO réfléchit actuellement avec les milieux universitaires pour la publication d'un ouvrage à son honneur et l'organisation d'une exposition sur sa vie et sa carrière. L'ouvrage comportera trois parties. La première sera consacrée à la vie de l'homme et aux témoignages de ses pairs sur sa carrière. La deux- ième s'intéressera à ses productions et encadrements scientifiques. La dernière partie se présentera sous la forme d'un varia où seront abordés tous les sujets sur les domaines de compétence du personnage tels que traditions orales, sources orales, sociologie, histoire africaine », a-t-il conclu. Par ailleurs, plusieurs hommages ont été rendus également au doyen Diouldé Laya par le directeur de l’IRSH, les chercheurs et le représentant de sa famille qui ont estimé que cet illustre disparu est un trésor inestimable qui s’est éteint et dont il faut travailler pour la perpétuation de la mémoire. Mamane Abdoulaye ECONOMIE 16 ! Agriculture La productivité agricole "limitée" par l'insuffisance des liens entre producteurs et marchés en Afrique de l'Ouest En Afrique de l'Ouest, la productivité agricole est "limitée" par l'insuffisance de liens entre les producteurs et les marchés, la faiblesse des entreprises agricoles, l'accès limité aux facteurs de production, a indiqué l'Alliance Borderless, association de droit privé constituée en 2011, avec pour objectif de catalyser les efforts du secteur privé ouest-africain et de ses partenaires. D ans un communiqué, l'Alliance Borderless déplore également un commerce des produits agricoles miné par de "nombreuses difficultés", dont la persistance des barrières non tari- ! faires liées à la libre circulation des produits agricoles, les difficultés d'accès aux marchés en raison du mauvais état de l'infrastructure routière, les coûts du transport et le manque d'information sur les marchés. L'Afrique de l'Ouest demeure "l'une des régions les plus pauvres du monde" malgré "d'abondantes ressources naturelles et humaines" avec un secteur agricole représentant "environ 35% du PIB de la région et employant environ 60% de la population active", estime l'Alliance Borderless, dont la conférence annuelle se tiendra du 19 au 21 mai à Abidjan. Des dizaines d'entreprises et des organisations professionnelles du secteur privé intervenant dans les domaines du transport, du commerce et de la logistique, des représentants des communautés économiques régionales d'Afrique, des gouvernements et des partenaires de la région ouest-africaine se pencheront sur des questions relatives au commerce régional et à la sécurité alimentaire. La conférence "devra surtout être l'occasion d'interpeller les décideurs politiques sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques favorables à la promotion des échanges commerciaux et aussi de formuler des recommandations fortes visant à atteindre les objectifs de sécurité alimentaire de la région", indique le communiqué. (Xinhua) Cacao Une première usine de chocolat à Abidjan D u chocolat en poudre, en tablette ou en pâte à tartiner y passe de machines en tapis roulants, jusqu'à être empaqueté par des salariés vêtus de combinaisons blanches immaculées, aux bouches couvertes de masques. "L'arrivée d'une nouvelle chocolaterie chez le premier producteur mondial de cacao (...) permettra aux planteurs ivoiriens d'accéder enfin au plaisir du chocolat", espère Patrick Poirrier, le PDG du chocolatier français Cémoi, propriétaire de cette structure. Certains artisans chocolatiers proposent bien à Abidjan du chocolat fin vendu à prix d'or aux plus aisés. Mais avec une production davantage orientée vers le grand public, l'entreprise veut "valoriser le chocolat en Côte d'Ivoire", lance-til. Car ce pays vert aux terres riches fourmillant de plantations ! est le géant inégalé de cacao, avec plus de 35% des récoltes mondiales et une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014. "L'or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d'exportation de la Côte d'Ivoire et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale. Mais si 6 millions d'Ivoiriens en vivent, de source officielle, peu d'entre eux ont l'occasion de savourer du chocolat, un produit transformé hors du pays, qui coûte cher et dont la consommation ne figure pas dans les habitudes alimentaires. "Tout en étant le premier producteur mondial de cacao, on ne consommait pas beaucoup de chocolat, à vrai dire très peu, notamment du chocolat réimporté en Côte d'Ivoire", opine le ministre ! Seyni Moussa/ONEP "Faire du chocolat pour les Ivoiriens": la Côte d'Ivoire a inauguré, lundi dernier, sa première usine de chocolat, une denrée jusqu'alors inaccessible pour la plupart des habitants d'un pays qui est depuis des décennies le premier producteur mondial de cacao. Les propos sont du président ivoirien Alassane Ouattara, venu inaugurer la structure flambant neuve d'une capacité de production de 10.000 tonnes par an, construite dans la zone industrielle de Yopougon, une commune très populaire d'Abidjan. Usine de chocolat à Abidjan ivoirien du Commerce, Jean-louis Billon. Grâce au chocolat "made in Côte d'Ivoire", l'Ivoirien aura donc "de plus en plus accès" à ce "produit du terroir, qui se vend dans le monde entier, mais qui lui était interdit", parie le ministre, qui voit dans cette nouvelle consommation un symbole de "l'émergence d'une classe moyenne". Après une décennie de crise politico-militaire (de 2002 à 2011), la Côte d'Ivoire a connu une croissance économique de 9% ces trois dernières années. En témoignent les centres commerciaux qui champignonnent à Abidjan, la capitale économique. Les objectifs de Cémoi ne s'arrêtent toutefois pas aux frontières ivoiriennes. Le groupe français entend investir, via Abidjan, "l'Afrique de l'Ouest et ses 350 millions de consommateurs", soit presque au- tant que la "population européenne", explique son PDG. Les autorités ivoiriennes voient également dans l'usine un symbole de leur politique, qui aspire à transformer toujours plus de cacao sur place afin de dégager davantage de valeur ajoutée pour leur pays. "En 2014, les 12 unités industrielles du pays, dont Cémoi, ont transformé 570.000 tonnes de fèves, en hausse de plus de 20% par rapport à 2013", avec la volonté de parvenir à un taux d'au "moins 50% à d'ici 2020", énumère le ministre ivoirien de l'Industrie, Jean-Claude Brou. Car les profits générés par les seules récoltes 2,13 milliards d'euros pour les producteurs ivoiriens lors de la saison 2013/14, selon le Conseil cafécacao de Côte d'Ivoire - pèsent peu finalement dans l'industrie cacaoyère. Sur la saison 2013/14, la production mondiale de cacao a permis d'engranger quelque 13 milliards de dollars (un peu plus de 9 milliards d'euros au cours d'alors). A titre de comparaison, la production de chocolat en a généré près de 10 fois plus, selon l'Organisation internationale pour le cacao (ICCO). (AFP) Forum sur le foncier mondial à Dakar Les spécialistes plaident en faveur du droit à posséder des terres pour les femmes Si "la terre est considérée comme une affaire d'hommes", alors "les femmes sont le pilier de l'agriculture en Afrique et l'ossature de la production alimentaire". Ce constat a été fait par le rapporteur spécial sur les droits de la femme en Afrique à la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, Soyata Maïga, lors du Forum foncier mondial qui se tient depuis mardi à Dakar. " En général, les femmes africaines sont analphabètes et pauvres. A cause de ces deux facteurs, on considère souvent qu'elles n'ont pas la capacité de posséder des terres et de les faire fructifier", a-t-elle regretté. "Les femmes accèdent à moins de 2% des terres du continent et ont de faibles revenus, car elles ne reçoivent que 1% des crédits accordés à l'agriculture. Ce qui explique l'absence de techniques agricoles modernes pour elles", at-elle expliqué avant d'ajouter qu'"elles sont parfois spoliées car dépourvues de droits de succession à cause des mariages précoces qui leur dénient la capacité de participer au développement agricole". Pour sa part, le commissaire de la réforme agraire au Sénégal, Pr Moustapha Sourang, a souligné que "la constitution sénégalaise parle d'accès égal à la terre mais la réalité est toute autre sur le terrain. Dans beaucoup de contrées ce sont des femmes qui mettent en valeur les terres mais ne sont pas propriétaires". "Il faut des politiques qui encouragent l'accès des femmes à la terre, d'autant plus que démographiquement parlant, elles sont légèrement plus nombreuses que les hommes au Sénégal", a-t-il proposé. De son côté, la parlementaire ougandaise, Jacquilin Amongin, a souligné que "la loi ne fait pas de discrimination mais il y a un problème sociologique du fait du poids social". Parlant de son pays, elle a estimé qu'"il y a un travail de sensibilisation auprès des chefs traditionnels pour adoucir les coutumes qui limitent les droits fonciers de la femme". Pour la chargée de programmes au réseau Femmes, droits et développement en Afrique, Kafui Kuwonu, "l'ignorance des droits par les populations perpétuent aussi le déni de droit de propriété, d'accès et de contrôle des terres à la femme". "L'absence de reconnaissance et d'exercice des droits de la femme entrave le développement. Il est important de faire valoir leurs droits pour un développement durable", a-t-elle conclu. Le forum de Dakar a abordé d'autre part la question des in- vestissements dans le foncier en Afrique. Selon le directeur général de l'Institut pan-africain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement, Amadou Kanouté, "les pays africains sont obligés d'avoir un environnement attractif parce qu'il y a une course à la compétitivité et les critères des investisseurs ne correspondent pas toujours aux critères des Etats (africains)". "Il faut mettre en place des mécanismes de suivi qui assurent la transparence afin que les engagements pris par les investisseurs soient respectés", a-t-il préconisé. "La terre est disponible et relativement bon marché. Avec des dispositions juridiques faibles, il peut y avoir de l'accaparement des terres et des violations des droits humains avec les exploitations à grande échelle", a souligné le rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Hilal Elver. "Les investissements sur le foncier en Afrique ont donc des inconvénients car les populations peuvent perdre leurs droits à l'eau et au logement en plus de la dégradation de leur environnement", a-t-il poursuivi. Pour Aida Djigo Wane de l'Agence nationale pour la promotion de l'investissement et des grands travaux (Apix) au Sénégal, "les investissements agricoles sont importants pour la croissance et la sécurité alimentaire en Afrique, mais il y a souvent une insécurité foncière". Selon elle, "il faut des dispositions pour protéger les droits des populations afin de les amener à accepter les projets, car pour un développement pérenne et inclusif, un accompagnement de l'agriculture rurale par les investisseurs est nécessaire". (Xinhua) Jeudi 21 Mai 2015 ETRANGER 17 ! Nigeria Huit morts dans un attentat-suicide dans le Nord-Est Huit personnes ont péri mardi dans un attentat-suicide devant un marché au bétail de l'Etat d'Adamawa, dans le nord-est du Nigeria qui connaît une recrudescence d'actions isolées des islamistes de Boko Haram, pourtant affaiblis par une importante opération des armées régionales. A Garkida, dans l'Etat d'Adamawa, l'explosion est survenue vers 13H15 (12H15 GMT), ont déclaré à l'AFP Jerry Kundusi, un représentant de l'Assemblée de cet Etat, et Abdullah Musa, un habitant de ce village. "Neuf personnes sont mortes (dont le kamikaze) durant cette attaque et 14 autres ont été transportées à l'hôpital", a précisé M. Kundusi, selon lequel "de toute évidence", les auteurs de l'attaque sont "des insurgés de Boko Haram". Garkida se trouve à quelque 165 km au nord de Yola, la capitale de l'Etat d'Adamawa, près de la frontière de l'Etat voisin de Borno, fief historique du groupe islamiste armé. Après avoir entendu "une énorme explosion", Abdullah Musa, un habitant de Garkida, dit s'être rendu sur les lieux. "J'ai alors réalisé qu'il y avait eu une attaque juste devant le marché au bétail. Il y avait de nombreux blessés et au moins neuf morts, dont le kamikaze", a-t-il indiqué. L'insurrection islamiste et sa répression par les forces de l'ordre ont fait plus de 15.000 morts au Nigeria, dont une très grande partie dans le Nord-Est, depuis 2009. Une opération conjointe de l'armée nigériane et des armées du Tchad, du Cameroun et du Niger voisins, lancée en février, a permis de reconquérir des pans entiers de territoire tombés aux mains de Boko Haram dans les mois précédents. Mais, selon les experts, les attentats contre des marchés ou des gares routières bondés, qui nécessitent peu de moyens logistiques, pourraient s'intensifier au moment où le groupe est affaibli matériellement et humainement. Samedi dernier, une adolescente kamikaze s'était fait exploser dans une gare routière de Damaturu, dans l'Etat de Yobe (également dans le nordest), tuant au moins sept personnes. Boko Haram, qui a enlevé de nombreuses femmes et des enfants, a souvent recours à de très jeunes femmes pour mener des attentats-suicides. Samedi également, des dizaines d'islamistes ont tué trois personnes et kidnappé sept femmes dans un village du district de Madagali, dans l'Etat de l'Adamawa, une zone pourtant considérée comme sécurisée par le ministère de la Défense depuis qu'elle a été reprise à Boko Haram par l'armée en mars. Les communications étant difficiles avec cette région reculée, les informations sur l'attaque de Madagali ont mis plusieurs jours à émerger. "Les insurgés ont attaqué le village (de Sabon Gari Hyembula) vers 22h30 (21h30GMT) et ils ont tué trois personnes et kidnappé sept femmes", a déclaré mardi à l'AFP Maina Ularamu, le chef de Madagali. Des réserves de nourriture ont été pillées et 13 personnes ont également été blessées, a-t-il ajouté. Le district de Madagali avait été pris par Boko Haram en août 2014, poussant des milliers d'habitants à la fuite. Après la libération de la ville par l'armée il y a deux mois, les déplacés ont commencé à rentrer chez eux. Mais selon M. Ularamu, ceux qui étaient revenus ont fui à nouveau à cause des récentes violences. Le groupe islamiste a également tenté d'attaquer Maiduguri, la capitale de l'Etat voisin de Borno, en début de semaine dernière, mais a pu être repoussé par l'armée nigériane au terme de combats. Lors d'une visite à Abuja la semaine dernière, le président tchadien Idriss Deby a estimé que "Boko Haram (avait) été cassé mais n'(était) pas terminé", et a appelé à une meilleure coordination, sur le terrain, entre l'armée nigériane et les alliés voisins. Le nouveau président Muhammadu Buhari, qui doit être investi la semaine prochaine, a fait de la lutte contre Boko Haram une des priorités de son mandat. (AFP) Algérie ! Vingt-deux militants proches du groupe EI tués par les forces de sécurité Les forces de sécurité algériennes ont tué au moins 22 militants proches du groupe djihadiste Etat islamique lors d'une vaste opération menée à l'est d'Alger, a annoncé mardi le ministère algérien de la Défense. Des membres d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et de l'Etat islamique sont présents en Algérie, notamment dans les zones montagneuses à l'est de la capitale. L 'agence de presse APS, qui cite un communiqué du ministère de la Défense, précise que l'opération a été menée près de la ville de Bouira, à une centaine de kilo- mètres au sud-est de la capitale. Les soldats sont à la poursuite d'autres militants. Selon des sources militaires, l'attaque visait des membres de l'organisation des Soldats du califat, qui a rompu avec Aqmi pour soutenir l'Etat islamique. Les Soldats du califat sont responsables de l'enlèvement et de la décapitation du Français Hervé Gourdel en septembre dernier. Leur chef, Abdelmalek Gouri, a été abattu en décembre par des soldats des forces spéciales algériennes. L'opération annoncée mardi est la plus importante du genre menée par l'armée algérienne depuis des années. Fin avril, l'armée a tué cinq islamistes dans le secteur de Tizi Ouzou, en Kabylie, région connue pour abriter des membres des Soldats du califat. (Reuters) ! Bénin L'opposant Adrien Houngbedji élu président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbedji, principal adversaire du chef de l'Etat Thomas Boni Yayi à la dernière présidentielle, a été élu mercredi président de l'Assemblée nationale du Bénin avec 42 voix sur 83, a constaté un journaliste de l'AFP. "Adrien Houngbedji est élu président de l'Assemblée nationale", a annoncé la doyenne d'âge de l'hémicycle, Rosine Vieyra Soglo dans la nuit de mardi à mercredi, au terme d'un vote très serré qui l'opposait au candidat de M. Boni Yayi, Komi Kotche, qui a obtenu 41 voix. L Avec l'élection de son principal opposant à la tête d'hémicycle, M. Boni Yayi ne pourra vraisemblablement pas réaliser les amendements constitutionnels qu'il souhaitait avant la fin de son mandat. La Cour constitutionnelle a par ailleurs annoncé mardi le report au 28 juin des élections municipales prévues le 31 mai. La décision répond à une ! requête de la Commission électorale nationale autonome (Céna) motivée par l'indisponibilité des écoles réquisitionnées comme bureaux de vote en raison de la tenue d'examens de fin d'année. (AFP) Burundi DR Les législatives reportées au 5 juin ! e FCBE (Forces Cauri pour un Bénin émergent) du président Boni Yayi a remporté les législatives qui se sont tenues le mois dernier, mais n'avait pas obtenu la majorité absolue espérée, n'emportant que 33 sièges sur 83. Le PRD (Parti du Renouveau Démocratique) de M. Houngbedji n'avait obtenu que 10 sièges, mais a réussi à rassembler les voix des nombreux petits partis d'opposition lors de l'élection du président de l'Assemblée. En tout, une vingtaine de partis ont présenté des listes lors des législatives, dans ce petit pays ouest-africain de 10 millions d'habitants, qui compte 4,4 millions d'électeurs. Adrien Houngbedji a déjà occupé à deux reprises les fonctions de président de l'Assemblée nationale au Bénin, de 1991 à 1995 et de 1999 à 2003. Principal adversaire de M. Boni Yayi en 2011, il avait obtenu 36% des suffrages contre 53% pour le président sortant. sortant de briguer un 3e mandat. M. Boni Yayi, dont le second mandat se termine en 2016, a toujours nié avoir l'intention de se présenter à nouveau l'année prochaine. Celui qui aime à se présenter comme un "Monsieur Propre" de la corruption soutient vouloir amender la Constitution pour y inscrire notamment l'imprescriptibilité des crimes M. Adrien Houngbedji, président de l'Assemblée nationale du Bénin Contestant ces résultats et accusant le pouvoir de "pratiques frauduleuses", il avait même revendiqué la victoire. La campagne des législatives a été marquée par un débat houleux sur une possible modification constitutionnelle qui permettrait au président Jeudi 21 Mai 2015 économiques. L'opposition, qui accuse le chef de l’État de vouloir en profiter pour supprimer la limitation des mandats présidentiels pour en briguer un troisième, refuse qu'il touche à la loi fondamentale. Le président burundais Pierre Nkurunziza a signé un décret reportant au 5 juin les élections législatives et municipales prévues le 26 mai en raison de la crise politique au Burundi, a annoncé son conseiller, mercredi. Pierre Nkurunziza a pris cette décision en suivant les recommandations faites par la commission électorale et en se rangeant aux demandes en ce sens de l'opposition et de la communauté internationale, a précisé Willy Nyamite. La date de l'élection présidentielle fixée au 26 juin reste, elle, inchangée. Le Burundi est en proie à une agitation politique depuis que le chef de l'Etat a annoncé son intention de briguer un troisième mandat alors que la Constitution en limite le nombre à deux. Le pays a été le théâtre d'un coup d'Etat manqué la semaine dernière. L'annonce d'un report des élections législatives et municipales ne devrait pas être suffisante pour ramener le calme dans le pays où une vingtaine de personnes sont mortes dans des violences en près d'un mois. De nouvelles manifestations de l'opposition ont eu lieu mercredi matin dans la capitale Bujumbura où la police a procédé à des tirs de gaz lacrymogène, a indiqué un photographe de Reuters. Des coups de feu ont également été entendus dans le quartier de Musaga. L'Afrique du Sud, qui joue le rôle de puissance régionale influente, a demandé cette semaine que l'élection présidentielle prévue le 26 juin soit reportée sine die dans l'attente d'un retour au calme. Interrogé sur d'éventuelles dissensions au sein de l'armée, institution essentielle pour le régime politique, après le coup d'Etat manqué, Willy Nyamite a affirmé qu'il n'y avait pas de divisions parmi les militaires. (Reuters) SOCIETE 18 ! Pénurie d’eau à Zinder Plusieurs quartiers de la ville privés d’eau F ace à la situation qui perdure, le Gouverneur de la Région de Zinder, Président du Comité de gestion de cette crise a tenu, jeudi dernier, une réunion qui regroupait les membres de cette organisation, les responsables de la SEEN et de l’hydraulique pour étudier les possibilités d’amélioration de la fourniture d’eau des habitants de Zinder. Il s’agira par exemple d’engager des discussions avec les responsables de la SORAZ dans la perspective de voir cette société procéder en dehors des 1000 mètres cubes fournis il ya moins de deux mois accorder un autre soutien dans ce domaine à la Ville de Zinder. Deux autres opérateurs économiques de la Ville ont proposé au Comité régional de mettre à leur disposition deux camions citernes pour assurer l’approvisionnement en eau. Le Ministère de l’Hydraulique a dépêché deux citernes pour renforcer la distribution d’eau dans la Ville d e Zinder. La SONIDEP a fourni des grand réservoirs pour soutenir les efforts des populations en proie à de sérieuses difficultés d’approvisionnement en eau. Un second forage réalisé par la Société KANAZOE situé au PK 14 sur la route de Mirriah sera mis à contribution pour renforcer l’approvisionnement en eau des 320.000 habitants de la Ville de Zinder. La production d’eau actuelle est ! 10.200 mètres cube par jour enregistrée au niveau des stations de pompage de Gogo, Machaya et Aroungouza. Avec la période de grande canicule que la ville traverse, une perte sèche d e plus de 2000 mètres cube est enregistrée, selon le Chef de la Distribution de la SEEN Zinder, M. Nourou Dodo Maman, qui indique par ailleurs que les quartiers Franco et Kara Kara , Garin Malam, Sabon Gari, Charé Zamna, Randa Bakoye, Kangna pour ne citer que ceux-là (dont certain situés en hauteur) sont privés d’eau depuis plus de trois mois. Les besoins globaux en eau de consommation en temps normal de la ville sont de 20.000 mètres cube /j et 25.000 mètres cube en période d e chaleur, ajoute la même source. ‘’La pénurie a été accentuée du fait que certains abonnés se permettent de vendre l’eau au même titre que les fontainiers tandis que d’autres ont emprunté le chemin de la spéculation en installant sur leurs compteurs des sur presseurs, appareils qui consistent à soutirer au maximum l’eau au détriment du voisinage’’, a-t-il expliqué. Ces sur presseurs sont utilisés par les fabricants des sachets plastiques communément appelés ‘’Pure water’’ et aux domiciles de certains abonnés particuliers. Face à l’utilisation de ces appareil, il incombe aux autorités régionale et aux responsables de la SEEN de ! DR La situation d’approvisionnement en eau des populations de la Ville de Zinder, qui subit depuis deux ans un délestage privant plusieurs quartiers de cette denrée depuis trois mois, suscite de vives inquiétudes chez les consommateurs qui se trouvent être contraints d’effectuer le déplacement de Mirriah et au niveau de certaines communes rurales pour se ravitailler. La longue attente devant les bornes fontaines. prendre les dispositions qui s’imposent pour ne pas perturber la distribution de l’eau, a fait remarquer le Responsable de la distribution de la SEEN Zinder qui précise que ces installations parallèles qui sont conduites de manière anarchique perturbent systématiquement le système de distribution d ’eau dans la Ville de Zinder en compromettant l’efficacité du délestage. Les autres facteurs d’étouffement dans le circuit de distribution se trouvent être les abonnés qui construisent des fosses sceptiques sur les installations de la SEEN qui finissent par subir une dégradation en faisant passer les eaux usées dans les conduites. Certains abonnés ont eu à consommer à partir de leurs robinets ces eaux usées drainées par la force des choses par des abonnés indélicats, soutient le Responsable de la distribution de la SEEN. Pour le Chef d’exploitation de la SEEN Zinder, M. Rabiou Hamani, sa ‘’Société compte solliciter sous peu les prestations d’une entreprise qui aura pour mission de souffler une dizaine de forages à Gogo pour améliorer la qualité de production et de la distribution d’eau. L’année dernière, dans le cadre de la gestion de la pénurie d’eau, la SEEN a injecté 227 Millions d e FCFA pour assurer l’approvisionnement en eau de la Ville de Zinder, a-t-il ajouté. La ‘’situation n’est pas alarmante dans la mesure où cela ne constitue pas un phénomène nouveau pour les habitants de la ville qui s’efforcent de composer avec la pénurie chaque jour que Dieu fait’’, expliquet-il. Le Projet Nord Ganaram qui entrera dans sa phase opérationnelle en fin décembre 2015 va fournir 10.000 à 11.000 mètres cubes/j pour desservir la Ville de Zinder, mais aussi trois villages de Mirriah et les 33 villages périphériques de Zinder. ‘’Nous avons bon espoir qu’avec la mise en service des nouveaux for- ages de Ganaram Nord vers la fin de l’année 2015, les difficultés d’approvisionnement seront reléguées aux oubliettes pour quelques années étant entendu que ce Projet été conçu pour graviter autour de plusieurs phases, a fait remarquer Rabiou Hamani. En attendant, les habitants de la ville parcourent encore des distances dans toutes les directions, en sillonnant les différents quartiers à la recherche de l’eau de consommation sans compter que des veillées et des bousculades qui débouchent par des bagarres sont entretenues autour des bornes fontaines par des hommes, des femmes et des enfants appellent au secours de Dieu, pour voir enfin aboutir l’exploitation rapide des forages du Projet Nord Ganaram où 21 milliards de FCFA ont été injectés par l’Etat pour rompre avec ce calvaire d’approvisionnement en eau. Les clients de la SEEN demandent à cette société d’investir à son tour pour améliorer la qualité de ses prestations en renouvelant ses installations de distribution. Les revendeurs d’eau pour leur part pratiquent la spéculation en cédant les deux bidons de 25L à 500FCFA. Dans certains services administratifs, les responsables et leurs gardiens offrent de l’eau à ces groupes de femmes et d’enfants munis de leurs bidons sur la tête. Au niveau des autres directions régionales, ces milliers d’enfants et de femmes sont tout simplement éconduits. Inutile de les énumérer puisque les cas sont légion. Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder Caravane de sensibilisation des populations frontalières du Niger-Mali et Niger-Burkina Faso sur la paix et la sécurité Une caravane de sensibilisation, conduite par le Préfet du département de Bankilaré, a récemment sillonné plusieurs localités frontalières du Niger Mali et celles du Niger Burkina Faso. Il s’agissait à travers cette tournée de véhiculer auprès des populations frontalières les messages du Chef de l’Etat et du Gouvernement axés sur la consolidation de la paix et la sécurité des personnes et leurs biens. C ette caravane conduite par le Préfet du département de Bankilaré et qui a sillonné plusieurs localités frontalières avec le Mali et celles avec le Burkina s’est effectuée avec l’appui de l’ONG HED Tamat dans le cadre de son programme reconstruction socio-économique et réintégration des populations réfugiées et prévention des nouveaux conflits violents dans la région frontalière du nord-Est du Mali Niger. En rencontrant ainsi les populations frontalières des tribus de Méhunka, Garia Maswadat et celles se trouvant sur la frontière Niger Burkina, à savoir Illey, Sella, Amarsingué, Heuni et Kamanti, le Préfet du département de Bankilaré, après avoir transmis les salutations et les encouragements du Président de la République, Chef de l’Etat, Elhadji Issoufou Mahamadou, à ces populations s’est longuement appesanti sur la consolidation de la paix. Selon Mohamed Moudour, la paix doit être jalousement préservée, car sans elle aucun développement n’est possible. Voilà pourquoi, a-t-il ajouté, l’Etat mobilise d’énormes moyens pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Cependant, a-til dit, pour rendre cette sécurité efficace et durable, la contribution des populations est d’une très grande nécessité. Il faut alors, a dit le Préfet de Bankilaré, que toutes nos populations collaborent avec les Forces de Défense et de Sécurité et que la mobilisation et la vigilance restent toujours de mise, notamment chez les populations frontalières. La caravane s’est également intéressée à la question de la scolarisation des enfants particulièrement de la jeune fille en milieu nomade. Dans le département de Bankilaré, a expliqué le Préfet Mohamed Moudour, le taux brut de la scolarisation est l’un des plus faibles de la région. La mauvaise fréquentation liée au mode de vie de la population en est la principale cause. Aussi, le Préfet Mohamed Moudour, a-t-il mené, une véritable sensibilisation en direction de ces populations afin qu’elles envoient leurs enfants à l’école. Il n’a également pas manqué de parler du mariage précoce en attirant l’attention des populations sur le fait que cette pratique est source de nombreux problèmes de santé chez les jeunes filles. A l’endroit des acteurs du monde rural, Mohamed Moudour, a beaucoup insisté sur le strict respect des lois est règlement en matière d’exploitation des ressources naturelles. La caravane a saisi l’occasion pour informer les populations se trouvant sur la frontalière Burkina Niger du lancement des travaux de bornage et que d’ici là le statuquo doit être maintenu. Le Préfet Moudour aussi remercié l’ONG HED Tamat pour son appui qui a permis l’exécution de cette mission de sensibilisation combien utile dans le renforcement et la consolidation de la paix. A toutes les étapes, l’honorable ! DR Nécessité de consolider la paix et la sécurité des personnes et leurs biens Une vue de la délégation Chef de groupement Tangade GADECH Almoumine Boulla, les Forces de Défense et de Sécurité ainsi que les autres membres de la mission se sont appesantis sur la sécurité, l’unité nationale, la cohésion sociale, la culture de la paix et renouveler leur appel à l’endroit des populations en vue de coopérer avec les FDS afin de leur permettre de bien accomplir leur difficile mais louable mission. Ici et là les participants à ces rencontres ont eux aussi pris la parole soit pour des questions, soit pour des doléances, mais aussi ils ont réaffirmé leur engagement à collaborer avec les FDS et demandé au Préfet Mohamed Moudour de transmettre leur gratitude et leurs remerciements au Chef de l’Etat le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, pour l’intérêt qu’il accorde à leur mieuxêtre Zakari Mamane, ONEP/Tillabéri Jeudi 21 Mai 2015 SCIENCES ET TECHNOLOGIE Cancer du pancréas : un espoir pour améliorer le traitement cellules productrices d'hormones (les tumeurs dites neuroendocrines). Et chez la souris, les résultats ne se sont pas fait attendre : la progression des cancers du pancréas a été interrompue par l'administration de ce traitement en plus de la chimiothérapie. Les chercheurs estiment donc « pertinent » de bloquer les CAFs chez les patients humains. Corinne Bousquet, coauteur des travaux, explique qu'un essai clinique de phase 1 visant à vérifier l'innocuité de l'association entre la chimiothérapie et le SOM230 a déjà eu lieu chez l'homme. Un essai de phase 2, permettant d'évaluer son efficacité, devrait être lancé prochainement. On saura donc bientôt si cette bataille a des chances d'être gagnée dans la guerre que livrent les scientifiques contre le cancer du pancréas. Le Point Une molécule actuellement à l'étude permettrait d'augmenter très nettement la sensibilité des cellules tumorales à la chimiothérapie. Selon les derniers chiffres de l'Institut national du cancer (INCa), environ 9 000 hommes et femmes développent un cancer du pancréas chaque année en France, le plus souvent après la cinquantaine. Cette maladie fait particulièrement peur, à juste titre puisque moins de 5 % des malades sont encore en vie cinq ans après le diagnostic. C'est pourquoi toute découverte susceptible de mieux la combattre est scrutée par les soignants, les malades et leurs familles. Récemment, une équipe de Toulouse* a publié dans une revue scientifique des travaux montrant pourquoi les cellules de cancer du pancréas résistent à la chimiothérapie. Ils testent aujourd'hui l'efficacité d'une molécule permettant de réduire ce phénomène, et donc d'améliorer la sensibilité au traitement. Dans un communiqué de presse, l'Inserm rappelle que l'une des raisons de la gravité de cette maladie est la capacité des cellules cancéreuses de développer des mécanismes de résistance à la chimiothérapie, ce qui rend le traitement inefficace. Mais ce n'est pas tout : le microenvironnement de la tumeur serait également largement responsable du phénomène. Il est constitué de stroma (ou tissu conjonctif), « un mélange de cellules immunitaires, endothéliales et de fibroblastes, immergées dans une matrice extracellulaire extrêmement dense et compacte », précise le document. « Ce stroma contient notamment des fibroblastes associés au cancer (CAFs) très abondants, qui produisent des protéines en excès. » Tests sur des souris Les chercheurs ont voulu évaluer l'éventuelle influence de ces CAFs sur la chimiorésistance. Après avoir récupéré ces fibroblastes dans les tumeurs de malades opérés dans les CHU de Toulouse et de Limoges, ils ont mené des travaux chez l'animal. Ils ont greffé des cellules tumorales humaines chez des souris, puis les ont traitées par chimiothérapie. Et ils ont découvert que les cancers grossissaient plus en présence de CAFs qu'en leur absence, preuve de leur implication dans la résistance au traitement. Ils ont même réussi à identifier le mécanisme en jeu. Et, par chance, il existe déjà un médicament qui agit à ce niveau. Cette molécule (baptisée SOM230) est déjà utilisée dans le traitement de tumeurs rares qui se développent à partir de Une récente étude britannique publiée sur le site Magstim a mis en évidence que dans certains cas de dépressions sévères (Major Depressive Disorder, ou MDD), utiliser des TMS conduit à des effets durables et bénéfiques grâce à la plasticité du cerveau. Des études sont en cours dans d’autres indications : symptômes négatifs dans la schizophrénie, trouble obsessionnel compulsif, état de stress postraumatique. La rTMS agit sur le cortex cérébral et cette action, bien que superficielle a un large impact fonctionnelle grâce aux connections des régions stimulées avec tout le réseau impliqué dans la régulation de l’humeur. De ce fait, la rTMS non seulement induit une amélioration de l’humeur mais améliore probablement la connectivité entre les régions en question et ceci pourrait contribuer au maintien de la rémission. De même, l'étude avance que les médicaments actuels ne sont pas toujours efficaces. Comment cela est-il possible ? Effectivement les antidépresseurs, mais aussi la rTMS ne sont pas toujours efficaces : bien que constitués de même type de cellules avec le même type de récepteurs qui sont les cibles potentielles pour le traitement antidépresseurs, nous sommes tous différents et il ya donc des patients répondeurs et non-répondeurs, d’ailleurs comme dans d’autre spécialités médicales. La réponse dépend également de l’intensité et de l’ancienneté de la maladie dépressive, des comorbidités et de l’âge des patients. atlantico.fr Vieillissement précoce : des chercheurs découvrent et réparent les défauts des cellules malades Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS ont réussi à rétablir une activité normale dans des cellules de patients atteints d'un syndrome de vieillissement précoce, ou syndrome de Cockayne. Cette découverte pourrait aboutir à de nouvelles approches thérapeutiques, tant pour lutter contre le vieillissement précoce que le vieillissement naturel des cellules. Plusieurs maladies génétiques rares provoquent un vieillissement précoce et accéléré. C'est le cas du syndrome de Cockayne, qui représente en moyenne 2,5 naissances sur un million et est associé à une durée de vie de moins de sept ans pour la forme la plus sévère. Les enfants touchés par cette maladie génétique se voient vieillir beaucoup plus vite que prévu : ils perdent du poids, leur cheveux tombent, leur audition et leur vue baissent. La maladie entraine également une neurodégénérescence et des déformations faciales. Le syndrome de Cockayne (SC) est causé par des mutations dans deux gènes, jouant un rôle dans la réparation des dommages de l'ADN dus aux rayons UV (ultra-violets). En clair, lorsque l'ADN est endommagé à cause des rayons du soleil, il ne peut pas se réparer totalement à cause des mutations génétiques des personnes atteintes. Pour autant, ce défaut de réparation n'est pas le seul facteur majeur de vieillissement des cellules des patients atteints du syndrome de Cockayne. Dans une étude publiée dans la revue spécialisée PNAS Plus, des chercheurs français de l'Institut Pasteur et du CNRS ont découvert que les défauts des cellules des patients atteints de SC étaient dus à une production excessive d'une enzyme (HTRA3) induite par des radicaux libres (stress oxydatif). Parce qu'elle est en excès, cette enzyme dégrade un élément clé contenu dans les mitochondries, les « usines à énergie » de nos cellules. Résultat : cette « attaque au cœur des mitochondries » entraîne à terme la dégénérescence des cellules. Deux approches thérapeutiques sont donc apparues aux chercheurs. Ils ont mis au point un antioxydant pour capturer les radicaux libres, ce qui a empêché la production excessive de l'enzyme. Ils ont également utilisé un inhibiteur de cette enzyme HTRA3. Dans les deux cas, ils ont réussi à restaurer une fonction mitochondriale normale dans les cellules des patients SC. Ces deux nouvelles approches thérapeutiques pourront donc être testées prochainement chez les malades, ce qui constitue un grand espoir puisqu'aucun traitement n'est disponible actuellement. Cette avancée majeure pourrait aussi aboutir à un dépistage précoce du syndrome de Cockayne. Enfin, les chercheurs soulignent que ces mécanismes pourraient également se produire à une vitesse plus lente dans les cellules de personnes saines. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives de recherche pour prévenir l'apparition de pathologies liées au vieillissement naturel. Topsanté Jeudi 21 Mai 2015 SCORPION On sera charitable avec vous dans un moment où vous avez besoin de soutien. CAPRICORNE Ne jugez pas les autres, acceptez-les comme ils sont tant que cela ne vous nuit pas. 22 juin - 22 juillet BALANCE Montrez sans cesse votre motivation au travail. Il faut du temps pour se forger une réputation. VERSEAU Faites ce que l’on vous demande, ça suffira amplement. 22 oct. - 21 nov. 21 mai - 21 juin CANCER La réussite vous tend les bras. 22 sept. - 22 oct. VIERGE Vous partagerez vos passions avec des gens d’horizons différents. GEMEAUX Allez droit à l’essentiel. Ça vous fera économiser du temps, et donc de l’argent. 19 fev. - 20 mars 22 nov. - 21 dec. S A G I T TA I R E Une fois les comptes remis à jour, la situation seta encourageante. TA U R E A U Faites marcher l’imagination, la vôtre et celle des autres, à travers la musique et la peinture. 21 janv, - 18 fevrier L I O N Les traditions doivent perdurer. A vous de les faire vivre dans la modernité. 22 aout - 21 sept. 21 mars - 19 avril 23 juillet - 21 aout BELIER Vous ferez la paix concernant de vieilles rancoeurs. Vous êtes prêt prêt à tourner à tourner la page. 20 avril - 20 mai H O R O S C O P E MAIS VRAI Une pluie de millions d'araignées s'est abattue sur l'Australie Arachnophobes, passez immédiatement votre chemin ou abandonnez tout espoir de dormir cette nuit. La presse australienne rapporte qu'une pluie de millions de bébés-araignées s'est abattue dans une région rurale du sud-est du pays, dans la province de Nouvelle-Galles-duSud. Les témoignages des habitants de la petite ville de Goulburn, recueillis par le Sydney Morning Herald, font froid dans le dos : l'un y évoque son sentiment d'avoir été "envahi par les araignées". Un autre, Ian Watson, raconte que sa maison avait l'air "abandonnée et colonisée". Partout, "le sol était couvert de bébés-araignées, et quand j'ai levé les yeux, il y avait comme un tunnel de toiles s'élevant jusqu'à plusieurs centaines de mètres vers le ciel" et rempli d'araignées, raconte-t-il. Et même si le spectacle était magnifique, admet Ian Watson, il admet avoir aussi été "ennuyé", car "vous ne pouviez pas sortir sans être couvert de toiles d'araignées". "En plus, comme j'ai une barbe, elles s'accrochent dedans." L'habitant de Goulburn s'est alors connecté sur la page Facebook de la ville et a posté le message suivant : "Quelqu'un d'autre voit-il... des millions d'araignées tomber du ciel ?" Lepoint.fr Traiter la dépression sans médicament, c'est possible 22 dec. - 20 janvier I N C R O YA B L E Pourquoi l'industrie pharmaceutique peine-t-elle à élaborer des molécules thérapeutiques plus efficace ? L’industrie travaille actuellement sur d’autres cibles que les cibles monoaminergiques (sérotonine, noradrénaline, dopamine), comme par exemple le glutamate et l’inflammation, mais le chemin entre l’hypothèse et la commercialisation de la molécule est très long. Par ailleurs la santé mentale ne semble pas être vraiment prioritaire dans notre société – on n’arrête pas de nous parler d’une surconsommation des psychotropes et les laboratoires s’orientent également vers la recherche dans les domaines aussi importants, mais plus "visibles" et plus rentables. Peut-on cumuler séances de TMS et prise d’antidépresseurs ? Oui bien sûr, il existe une potentialisation entre les deux, avec comme objectif l’obtention d’une rémission clinique complète sans symptômes résiduels. Quelles sont les limites potentielles de la TMS ? Son coût ? Les limites de la rTMS est comme pour tout traitement en médecine – ce n’est pas un traitement miracle, mais un traitement efficace et utile : certains patients vont être résistant à cette thérapeutique. Le coup de l’équipement reste élevé. Par ailleurs, la cure demande des séances répétées (tous les jours pendant trois à quatre semaines et ensuite un traitement plus espacé de consolidation) - bien sûr cela peut-être facilement pratiqué en ambulatoire, donc c’est plutôt confortable, mais le patient doit pouvoir être disponible et pouvoir faire un trajet raisonnable et compatible avec la fatigue qui accompagne l’état dépressif. 19 POISSONS On vous complimente sur votre silhouette... Le début d’une romance peut-être? PHARMACIES DE GARDE Du Samedi 16 au Samedi 23 Mai 2015 !Saga !Aéroport !Taran !Nour !Haro Banda !Sayé !Pharmacie de l’Aïr !Château 1 !Cité Fayçal !Grand Marché !Lac Tchad !Any Koira !Espoir !Sabo !Dan Gao !Camping !Askia !Populaire Banizoumbou !Pop. Hôpital (sauf les dimanches) NUMEROS UTILES Renseignements : Réclamations: SAMU: Police Secours: Sapeurs Pompiers : Hôpital : Médecins de nuit: 12 13 15 17 18 20 72 22 53 20 73 47 37 SPORTS 20 Judo/Maroc ! U n vrai coup de projecteur. C’est ce que le Maroc va s’offrir ce week-end avec le Masters Mondial Mohammed VI de Rabat, une compétition inscrite dans le World Judo Tour et qualificative pour les Jeux olympiques 2016. Ce sera le premier grand évènement de judo organisé sur le continent africain. Dans la capitale du Maroc, le public va pouvoir se régaler en assistant à un tournoi qui réunit le gratin du judo mondial comme Teddy Riner (+100 kg), qui fait son grand retour à la compétition. Le septuple champion du monde n'a toujours pas combattu olympiques et les championnats du monde. Le Maroc avait auparavant organisé les Championnats du Monde junior et l'Open continental de Casablanca avec succès comme nous a indiqué Nicolas Messner, un représentant de l’institution internationale. Lors d’une visite d’inspection quelques semaines avant les Masters, la Fédération internationale s’est dite « très satisfaite du travail mené par le comité d’organisation». Depuis la révolution tunisienne, aucune grande compétition internationale n’a été organisée sur le continent africain. Le Grand Prix de Tunis est désormais devenu Grand Prix de Baku en Azerbaïdjan. Créés en 2010, les Masters de judo seront une opportunité pour le judo africain de montrer qu’il est dans une bonne cette année. Seuls les 16 meilleurs judokas de chaque catégorie ont leur place sur les tatamis. Le Maroc à la hauteur de l’évènement Environ 250 judokates et judokas venus d’une soixantaine de pays seront donc au rendez-vous au Palais des Sports Prince d’une capacité de 8000 places. C’est grâce à son expérience que le royaume chérifien a obtenu l’accord de la Fédération internationale de judo (FIJ) pour mettre en place la troisième plus grande compétition de judo après les Jeux ! La Fédération royale marocaine de judo avec l’Union africaine de judo organise les 23 et 24 mai l’un des événements majeurs de l’année en judo, le Masters Mondial Mohammed VI. Jamais l’Afrique n’avait reçu une compétition aussi prestigieuse, avec en prime le retour du champion olympique Teddy Riner. DR Le Maroc reçoit à Rabat le gratin mondial du judo Teddy Riner fera son grand retour à Rabat au Maroc. dynamique. Exemple : l’Algérie envoie quatre représentants aux Masters. « C'est la première fois que l'Algérie arrive à qualifier un nombre aussi important d'athlètes pour ce Football/Ligue 1/ PSG ! Pogba voudrait gagner plus que Zlatan LE SAHEL Place du Petit Marché ; BP 13182 Niamey (R. Niger) Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90 Courriell : [email protected] Site web : www.lesahel.ne Directeur de Publication MAHAMADOU ADAMOU Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR) Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86 Rédacteur en chef: Idé Fatouma Rédacteur en chef Adjt: Siradji Sanda Secrétaire de Rédaction: Oumarou Ali Direction Technique (DT) Directeur: Issa Madougou ; 20 73 99 87 Réd. chef informatique adjt: Inoussa Oumarou Direction Commerciale (DC) Directeur: Morou Hamadou 20 73 22 43 Chef service Communiqué et Pub : Alhassane Assilila Direction Administrative et Financière (DAF) Directeur: M. Ibrahim Garba Mahamane. 20 73 99 85 Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou Composition : ONEP Tirage : 5000 exemplaires ! Paul Pogba cette saison, aurait demandé au PSG" deux à trois fois plus. Soit des émoluments supérieurs à ceux de Zlatan Ibrahimovic, qui émarge à 12M€ net au sein du club de la capitale. Ce qui fait de la star suédoise l’élément le mieux payé de l’effectif dirigé par Laurent Blanc. MOTS C R O I S E S du Une somme qui fait forcément réfléchir le PSG - avec en toile de fond l’équation à résoudre face au fair-play financier - attentif à ses dépenses et aux salaires versés à ses nouvelles recrues. (Eurosport) La Fédération internationale continue son développement en Afrique Si le judo est très pratiqué au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Egypte ces quatre pays récoltent la plupart des médailles pour le continent africain -, la Fédération internationale continue son travail de promotion et tente de développer la pratique du judo en Afrique du Sud, en Zambie, au Botswana ou encore au Mozambique grâce à des partenariats. Elle a désormais le désir de s’attaquer à l’Afrique de l’Est en commençant par l’Ethiopie après avoir aidé l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest. Il faut remonter aux JO de 2008 à Pékin pour voir l’Algérie remporter deux médailles (bronze et Argent) et l’Egypte une de bronze. En 2012 à Londres, le continent africain est rentré bredouille. Avec plus de 200 nations affiliées à la Fédération internationale de judo (FIJ), et plus de 20 millions de pratiquants dans le monde, Rabat s’offre ce week-end une très belle vitrine. (RFI) V 1. Ils ne savent pas tenir leur langue; HORIZONTALEMENT E 1. Département de la région d’Agadez; R 2. Parti politique interdit en Algérie Abri; 2. Cours africain Génisse; T 3. Article d’Espagne Points opposés Cité su3. Voiture française Estimer; I mérienne; 4. Association d’éleveurs nigériens Clôture de ferme; C A 4. Des lustres et des lustres Congé dominical; 5. Petit patron Infinitif Cuit dans l’huile; L 5. Aérations; 6. Bâtir; E 6. Temps d’un tour Sigle national Nazis; 7. Thymus de veau Portent les grands titres; M 8. Conjonction Infinitif Pieuses initiales; E 7. Condiment Fioul domestique; N 8. Sustentés Y militent les racistes français; 9. Dans les réserves américaines Un élément; T 10. Angoissants. 9. Prince arabe Clair; 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 10. Soi-disant. 1 numéro précédent 2 3 4 5 6 7 8 9 10 d u Le clan Pogba gourmand Une situation qui bloque clairement les dirigeants du PSG dans l’optique de faire signer le milieu de l’équipe de France. Jeune, talentueux, international français, natif de région parisienne (77) et fort d’un potentiel sans commune mesure, le joueur de la Juventus Turin représente tout ce que le club champion de France souhaite pour améliorer la qualité de son effectif. En contact avec le clan Pogba, le PSG se heurte aussi" à la gourmandise de ce dernier. En effet, selon nos confrères du Parisien, le milieu de terrain de 22 ans, dont le transfert est estimé, au minimum, à 80 millions d’euros, se montrerait pour le moins glouton quant à ses prétentions salariales. Ainsi, l’ancien joueur de Manchester United, qui perçoit entre 4 et 5M€ net annuels du côté de Turin S o l u t i o n S ur le marché des transferts, aucun joueur ne semble hors de portée du PSG et de son riche propriétaire, Qatar Sports Investments. Mais ça, c’était avant l’entrée en vigueur du fair-play financier, qui a freiné et grandement ralenti les rêves de grandeur des dirigeants parisiens, désireux de s’offrir les plus meilleurs footballeurs de la planète. La preuve avec le dossier Paul Pogba, recrue visée par le PSG cet été. Si l’UEFA réfléchit à un allégement du fairplay financier (FPF), le champion de France devra encore patienter pour sortir à nouveau le carnet de chèques sans se faire taper sur les doigts. DR Pisté par le PSG en vue de la saison prochaine, le jeune milieu de terrain serait trop cher pour le club de la capitale. tournoi, réservé au top 16 du judo mondial, car jusqu'à maintenant, seule Soraya Haddad (médaille de bronze aux JO de Pékin, ndlr) y avait participé », raconte à la presse algérienne le DTN Samir Sebaâ. A R A B E R I V E A A B R I A O P A A N AG R A R E G M A G I A E E T A M E A T E R A G E E R E O E I F F E A A I G E N N A A L A T I U A L A F A T A N E E A B A R E S A G A A T U N I S R E A L E S E Jeudi 21 Mai 2015