MBA - Ecole de Savignac

Transcription

MBA - Ecole de Savignac
Edito
Merci à nos partenaires
epuis maintenant 15 ans, les dirigeants
successifs de l’Ecole ont souhaité ne pas
apparaître dans la News de Savignac afin
que cette dernière soit d’abord un outil de
communication qui mette en valeur les
Etudiants eux-mêmes. Cette année, pour
célébrer les vingt ans de l’Ecole, la 21ème
promotion a choisi de mettre en lumière
ceux qui jusque là étaient restés dans
l’ombre.
Chacun d’eux a répondu présent et nous a
fait part avec une grande sincérité de son
parcours, de son vécu et de son ressenti. La
succession de ces témoignages constitue
l’Histoire vécue de Savignac. Ce récit sans
équivalent vous est offert tel que nous
l’avons receuilli sans rajout ni suppression.
Célébrer l’anniversaire de Savignac c'est
aussi célébrer 20 ans d’émotions. Pour cela
les anciens étudiants nous ont confié leur
souvenirs, leurs annecdotes et leurs photos.
Nous les avons regroupés dans ce numéro
Hors-Série, année par année, promo par
promo. Photos parfois passées, portraits de
groupes ou d’individus, anecdotes en tout
genre, évènements grands ou petits, témoignages passionés... tous ont une richesse
inégalable car ce sont les traces du passage
de chaque promotion et l’ensemble de ces
traces témoigne bien de cet esprit de travail
et de cohésion qui est le nôtre ici à
Savignac.
Le challenge était difficile pour notre
promotion mais la qualité de l'exercice qui
nous est proposé, la convivialité avec laquelle nous ont accueillis les Anciens et la
cohésion de notre groupe nous ont donné la
force d’aboutir et de vous offrir cette News
à caractère exceptionnel.
A la mémoire de tous ceux qui ont fait et
font l’école de Savignac, nous souhaitons
dire « MERCI » car les années passent mais
l’esprit de Savignac reste.
Nous souhaitons aussi remercier nos
partenaires et sponsors sans qui la parution
de cette News aurait été impossible.
Nous tenons enfin à remercier tout
particulièrement Pascal Magontier, fidèle
à l'exercice de la News depuis quinze ans
et qui nous enrichit de son expérience et
de son professionnalisme.
D
Hôtel** Restaurant BELLE VUE
COUCY LE CHÂTEAU (02)
La 21ème promotion
1
Les dates clés de Savignac
L’Ecole de Savignac a 20 ans
Par Jean Jacques Ratier, Directeur général
Projetée dès sa création vers l’avenir, elle a, pendant ses deux premières
décennies d’existence, mobilisé toute son énergie et concentré toute son
attention à réussir son ascension, qui l’a conduite à figurer aujourd’hui dans
le cercle envié des meilleures écoles françaises de sa spécialité.
Arrivée à l’âge adulte, il est temps pour elle de se retourner un peu vers la
période de son enfance et de son adolescence, de faire œuvre de mémoire,
pour que ne s’effacent des tablettes de son histoire ni les personnes, ni les
actes sans lesquels elle n’existerait pas ou, du moins, ne serait pas ce qu’elle
est aujourd’hui.
Telle est la seule ambition de ce texte qui n’écrit pas l’histoire, mais donne à
ceux qui voudront plus tard l’écrire, des faits et arguments objectifs, afin
qu’elle soit aussi fidèle que possible à la réalité.
Comment l’Ecole de Savignac est-elle née ? 1986 - 1988 : la petite (et la
grande) histoire d’une création
Janvier 1986
Marc Brachet († 1991) est élu Président de la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Périgueux (aujourd’hui CCI de la Dordogne depuis le 1er janvier 2005).
Mars 1986
Marc Brachet inscrit dans ses objectifs de mandat la réalisation d’un projet
contenu dans un rapport interne rédigé en janvier 1980 par Jean-Jacques
Ratier : la création en Périgord d’une école supérieure dédiée à l’HôtellerieRestauration.
A l’initiative de Marc Fouquet, puis de Jean-Paul Daudou (cadres de la CCI),
ce projet avait été un peu étoffé au cours des années 1984 et 1985 sous
l’appellation « HEART » (Haute Ecole des Arts de la Table), avec en perspective une installation près de l’Ecole Hôtelière du Périgord, créée par la CCI en
1978 et localisée depuis 1980 à Boulazac, dans la banlieue de Périgueux.
Mars 1986 à Juin 1987
Page ci-contre : 1ère plaquette
commerciale de l’Ecole
Un groupe de 5 personnes, missionné par Marc Brachet, travaille sur le projet : François Carrier, premier Vice-président de la CCI (PDG Société agro-alimentaire DELPEYRAT) ;Roger Benayoun, membre du bureau de la CCI
(Restaurateur) ; Joël Leplus-Habeneck, Directeur Général de la CCI ; JeanJacques Ratier, Directeur administratif et financier de la CCI
et Marc Fouquet, Directeur de la Formation de la CCI.
Ce groupe prend des contacts avec les grands professionnels et les écoles
hôtelières les plus réputées dans toute la France afin de les consulter sur le
projet.
Il définit un premier objectif d’école : donner à de très bons jeunes profes-
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sionnels les compétences requises en management et compléter leurs connaissances en techniques professionnelles (cuisine notamment) pour leur
permettre de hisser leurs établissements à un haut niveau.
Le groupe de projet, enfin, fait des propositions sur le lieu d’implantation de
l’école (centre ville ou campagne ?), élabore une première esquisse de plan
de financement et fixe le niveau de recrutement des élèves : une école post
BTS.
3 Novembre 1986
L’Assemblée Générale de la CCI de Périgueux décide la création d’une école
supérieure d’hôtellerie-restauration, sur la base du rapport d’étape établi
par le groupe de projet.
10 Avril 1987
Marc Brachet a opté pour une zone rurale : la CCI achète l’Hôtel-Restaurant
du Parc à Savignac les Eglises (15 kilomètres de Périgueux) pour y installer la
future école.
25 Juin 1987
Création par la CCI de la « SARL du Parc », chargée de la poursuite de l’exploitation de l’Hôtel-Restaurant du Parc (avec le même chef étoilé : Jean
Vessat).
Objectif : en faire un hôtel-restaurant d’application haut de gamme pour les
futurs élèves.
14 Septembre 1987
Philippe François, contacté par Jean-Jacques Ratier à la CCI de Bordeaux (où
il travaillait comme assistant Technique Hôtellerie-Restauration-Tourisme),
est recruté par la CCI de Périgueux en qualité de premier directeur de
l’Ecole.
4 Novembre 1987
Marie-José Magnac, sélectionnée par Philippe François, est recrutée par la
CCI en qualité de directrice pédagogique.
Septembre 1987 à Octobre 1988
Philippe François et Marie-José Magnac, secondés par Françoise Madiès et
par Elisabeth Puygauthier, sont chargés d’une mission essentielle :
• arrêter un projet d’école stabilisé : quel objectif ?
• construire un programme pédagogique : quel contenu ?
• composer un corps enseignant : quels formateurs ?
• recruter les premiers élèves : quel profil de public ?
Pour se faire aider dans leur démarche, une étude de marché est confiée
pendant cette période à Jacques Wintrebert (gérant-fondateur du Cabinet
Protourisme).
Cette étude réoriente le profil-type du public visé :
• plutôt qu’à des professionnels en exercice qui chercheraient à se perfectionner dans ce qu’ils font déjà, tout en ayant beaucoup de difficultés pour
se libérer pendant plusieurs mois afin de suivre une formation, s’adresser à
des professionnels possédant un bon potentiel et cherchant à orienter dif-
4
Les dates clés de Savignac
féremment leur carrière après une première expérience dans le métier.
• préparer des managers et des leaders d’équipe aptes à répondre au besoin
croissant de cadres compétents dans des secteurs professionnels de plus en
plus diversifiés.
Savignac sera donc une école de management, une « Sup de Co dédiée à
l’Hôtellerie, à la Restauration et au Tourisme », dont les diplômés seront les
bienvenus dans les activités de service en plein développement.
Janvier à Octobre 1988
Construction de l’école, du restaurant des élèves, de la piscine et restauration de l’Hôtel existant (12 chambres en 4 *).
Philippe François est chargé du suivi du chantier, avec l’aide de cadres techniques de la CCI (Bernard Tanchou, Bernard Anceret).
L’installation de l’école (achat de l’hôtel et du terrain + construction) coûte
4,6 millions d’euros (valeur 1988).
La CCI finance 27% de ce coût, le solde venant des subventions du
Département, de la Région et de l’Europe et du financement de la SA d’HLM
de la Dordogne, propriétaire pendant 40 ans des logements d’étudiants
intégrés au campus.
Il fallait aller vite pour ouvrir vite : le programme de construction, les plans
de l’architecte Marc Robert et les ordres de service aux entreprises étaient
bouclés avant que la nouvelle orientation managériale donnée à l’école ne
soit définitivement arrêtée : c’est ce qui explique la splendide cuisine de
plus de 400 m² superbement équipée dont dispose l’école..., et fait l’admiration de tous les visiteurs.
2 Novembre 1988
Arrivée des 21 élèves de la 1ère promotion.
En moins de 3 ans, Marc Brachet avait réussi son pari d’implanter une école
supérieure d’Hôtellerie-Restauration en Dordogne : sans sa passion, son
énergie et son savoir-faire, l’école n’existerait pas aujourd’hui.
Philippe François et Marie-José Magnac avaient réussi le leur : poser en un
temps record les fondations solides d’un cycle de formation qui, certes, n’a
cessé depuis d’évoluer et de s’adapter, mais qui est toujours resté fidèle à
l’esprit et aux grandes orientations de ses origines.
L’Ecole de Savignac était née.
1988-2008 : Les étapes d’une évolution
Comme tout organisme vivant, l’Ecole a évolué avec le temps, a traversé crises
et remises en cause, mais sans jamais renier les valeurs essentielles qu’elle a
ancrées dans ses fondations.
Trois phases principales peuvent être distinguées dans les vingt premières
années de son existence. Ce sont elles qui ont façonné le visage qu’offre
l’Ecole aujourd’hui.
1ère phase : Définition et constitution (1987-1994)
Dans cette phase capitale, les acteurs majeurs ont été Philippe François, pre-
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mier directeur de l’Ecole, et Marie-José Magnac, première directrice pédagogique.
L’esprit et les valeurs de l’Ecole ont été définis dès l’origine par ce tandem et
sont inscrits dans les « fondations ».
Notre MBA d’aujourd’hui repose toujours sur l’architecture générale retenue
en 1988 (durée du cycle, stage, etc…) et utilise les mêmes ingrédients qui
ont fait la réputation de Savignac (individualisation, force du travail en
groupe, promotion des talents individuels).
Les programmes, les enseignants, les niveaux n’ont cessé d’évoluer depuis,
mais le « squelette » construit il y a 20 ans est toujours en place !
L’originalité de la formation dispensée à Savignac a été intelligemment
dégagée en tenant compte du lieu d’implantation et de la taille de l’Ecole :
cette adéquation entre contenu et contenant repose sur une subtile
alchimie qu’ont su réaliser les deux responsables.
Même si des divergences profondes sont apparues et existent encore entre
eux, ils ne doivent pas être dissociés dans l’évocation de leur apport essentiel à l’Ecole.
2ème phase : Sauvetage et reconnaissance (1995-2004)
Pendant près d’un an (1994-1995), l’Ecole a traversé de fortes turbulences,
marquées par plusieurs départs dont ceux de Philippe François, puis de
Marie-José Magnac et de Jean-Philippe Walryck, sans compter ceux de nombreux intervenants.
La 6ème et la 7ème Promotion (la 7ème surtout !) qui ont vécu cette période en direct doivent s’en souvenir encore.
L’Ecole traversait une grave crise existentielle doublée d’une crise financière
aiguë (les déficits étaient devenus abyssaux et insupportables) et le nombre
d’élèves stagnait ou baissait !
Beaucoup d’observateurs ne donnaient pas cher de l’avenir de Savignac et
bien des responsables envisageaient même d’arrêter définitivement les
frais…
L’Ecole a été « sauvée » par un trio composé du directeur Joël LeplusHabeneck (par ailleurs directeur général de la CCI) et des deux adjoints au
directeur qu’ont été Philippe Béthune et Georges Gravé.
De son bureau de Périgueux, Joël Leplus-Habeneck arrêta une « stratégie de
survie » pour l’Ecole, en réduisant les charges d’une façon drastique et en
élaborant avec ses deux cadres présents dans l’Ecole, un plan de travail destiné à «stabiliser le bateau».
Philippe Béthune s’occupait du recrutement des élèves et de la gestion
générale de l’Ecole, tout en dispensant un enseignement en gestion
hôtelière.
Georges Gravé animait l’équipe d’enseignants (très renouvelée depuis la
crise de 94/95), assurait un suivi individuel et collectif des étudiants, s’occupait de la communication extérieure et assurait un enseignement sur l’esprit de service et le développement personnel ! Pendant 10 ans il se donna
pleinement à cette mission, y consacrant la quasi-totalité de son temps.
Les résultats suivirent : l’objectif de 40 étudiants par promotion, fixé dès
1988, fut atteint avec la 10ème promotion en Octobre 1997.
L’Etat officialisa en 1996 la reconnaissance de la qualité de l’Ecole par les
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Les dates clés de Savignac
professionnels en homologuant son titre au niveau II (Bac+3/Bac+4).
Cette même reconnaissance, attestée par la qualité des postes occupés par
les diplômés de l’Ecole, permit à l’Etat de classer le titre de Savignac au
niveau I (Bac+5) en 2004.
Sauvée et reconnue, l’Ecole venait de franchir une deuxième étape décisive
de son histoire.
3ème phase : Développement et internationalisation (depuis 2005)
Cette troisième phase, tout aussi importante que les deux premières, est
pilotée par un autre trio, actuellement en activité au moment où l’Ecole fête
son vingtième anniversaire : Jean-Jacques Ratier, directeur, Richard Ginioux
et Roger Haigh, directeurs adjoints.
Comme c’est le cas la plupart du temps, cette évolution importante s’est
traduite par une forte résistance au changement de la part de l’équipe
précédemment en place.
L’Ecole a ainsi connu en 2006-2007 une nouvelle crise interne, heureusement moins aiguë que la précédente de 1994-1995, mais qui s’est traduite
elle aussi par plusieurs départs et par un renouvellement important des
équipes, dans l’administration et dans le corps enseignant. Les étudiants de
la Promotion 18 du MBA furent les principaux témoins (mais nullement les
victimes !) de cette période de transition et donc de turbulences.
La pérennité de l’Ecole nécessitait en effet que fussent apportées des
réponses à quelques carences importantes dont elle souffrait encore et qui
étaient de nature à obérer son avenir :
• équilibre financier impossible à atteindre avec un seul cycle de formation
et des promotions de 40 étudiants.
• pratique quasi-inexistante de la langue anglaise
• approche managériale trop franco-française manquant d’ouvertures
réelles sur le plan international
• mise aux normes européennes de l’enseignement supérieur (LMD, Crédits
ECTS, etc…) non effective.
La création de cycles nouveaux de formation en partenariat avec d’autres
pays européens a permis une véritable ouverture à l’international, l’instauration dans l’Ecole du bilinguisme, un équilibre financier enfin obtenu par la
croissance du chiffre d’affaires et la mise en place d’une filière post-bac
complète favorisant les recrutements en MBA d’élèves parfaitement profilés
pour répondre aux critères de qualité de l’Ecole.
L’appel régulier à des universitaires et professionnels venant d’autres pays
européens (désormais possible grâce au niveau homogène des étudiants
dans leur pratique des langues) accentue cette ouverture de l’Ecole sur l’extérieur, la met en prise directe avec les réalités internationales et favorise
l’application des normes européennes fixées par l’accord de Bologne (crédits
ECTS notamment).
L’Ecole poursuit actuellement cette phase de développement et d’internationalisation qui l’adapte au monde qui l’entoure sans rien changer à ses
valeurs fondamentales.
Nul doute que cette troisième phase n’est pas la dernière…, sans que l’on
sache encore précisément ce que sera la prochaine. Seuls les organismes
vivants évoluent. Et Savignac est plus vivant que jamais !
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Témoignages
Philippe François
Directeur général de 1987 à 1994
Je n'ai aucun doute sur l'avenir de l'Ecole. Elle est entre de bonnes mains.
Savignac est et restera la signature d'une grande marque de la formation
et de "l'entraînement intellectuel" des meilleurs dirigeants de l'hôtellerie
et de la restauration.
Probablement que l'Ecole accueillera plus d'étudiants, elle sera sans doute
plus internationale et offrira de nouvelles formations. Mais puisse-t-elle le
faire toujours dans le même esprit, tel que je le vois souffler aujourd'hui.
Dates clés
(vendredi) 13 août 1954
Naissance
Juin 1975
BTS Gestion Hôtelière
(Strasbourg)
23 décembre 1977
Mariage avec Marie
Juin 1978
1ère direction d'hôtel (Novotel)
16 août 1982
Naissance de ma fille Leslie
Décembre 1986
Décision de la création de
l'Ecole de Savignac
19 avril 1987
Naissance de ma fille Anaïs
2 novembre 1988
Ouverture de l'Ecole de
Savignac
1 janvier 1995
Création de François-TourismeConsultants
Juin 1995
DESS aménagement et gestion
de stations touristiques
4 avril 1997
Naissance de mon fils Valentin
12 mars 2007
Création d'Ecorismo
27 juin 2009
Les 20 ans de Savignac !
E
nfant j’étais curieux, impatient
et gourmand ! Mes sorties
favorites étaient d'aller au
restaurant avec mes parents,
d'observer la classe du maître
d'hôtel et de goûter à des trucs
incroyables … enfin, pour moi !
A l'école, ça allait, mais c'était long !
J'avais plus envie de faire que
d'apprendre à faire. Il y avait
tellement de choses que nous
n'apprenions pas à l'école !
A 4 ans, j'ai dit à mes parents que
je voulais devenir cuisinier.
Nous étions dans le milieu de la
sidérurgie lorraine… c'était une
proposition incongrue !
A 12 ans je voulais devenir maître
d'hôtel ! C'était iconoclaste dans le
contexte des usines de cette époque.
Plus tard, j'ai été chef pendant une
saison, puis j'ai été maître d'hôtel.
Trois mois seulement après je
perdais ce poste pour cause de…
promotion. Par la suite la vie m'a
emmené sur des parcours parallèles,
mais toujours dans le secteur de
l'hôtellerie et du tourisme. A 16 ans
j'ai décidé de me lancer dans des
études hôtelières. Mes copains ont
trouvé ma démarche étrange : partir
de l'enseignement classique pour
des études techniques. Drôle d'idée !
Dans un premier temps le BTH m'a
permis de connaître les arts de la
restauration. Dans un deuxième
temps, le BTS m'a spécialisé dans la
gestion générale et dans la gestion
hôtelière en particulier. Plus tard,
un DESS en aménagement et
gestion de territoire touristique
m'a donné le recul nécessaire
pour commencer à comprendre
l'interaction entre l'entreprise et
son territoire, entre l'homme et
son environnement, entre les
valeurs et l'action. Je crois que c'est
d'abord l'idée du «service» et de
«recevoir» qui m’a donné la passion
pour ce secteur. Mais il est possible
que ce soit aussi la possibilité
d'apprendre un art, celui de la
restauration, des beaux hôtels et
des grandes stations touristiques.
Cet environnement festif me
semblait bien répondre à mon
«envie de vie».
Ce monde m'attirait beaucoup :
il est vraiment très innovant. Plus
tard, j'ai bien trouvé tout cela dans
cette profession. Nous sommes dans
un secteur d'activité formidable.
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Philippe François
Je n'ai pas été déçu. Dans la vie
quotidienne, dans le monde des
arts, de la philosophie, de la science,
il y a bien sûr de grands et brillants
personnages qui nous donnent, et
qui me donnent, «l'inspiration du
matin» mais sincèrement, les gens
dont j'admire chaque jour le parcours
sont nos anciens étudiants ! Ils sont
extraordinaires ! Que de belles
réussites de vie parmi nos anciens.
Que de plaisir à les voir progresser
et, déjà, prendre les rênes de nos
professions ! Dans ma vie professionnelle, je retiens (à ce jour car
j'espère qu'il y en aura d'autres) trois
personnes essentielles. La première
s'appelle Michel. Il m'a un jour donné
la direction d'un hôtel. J'avais 23
ans. Il m'a fait confiance et m'a
appris à faire confiance aux autres.
La deuxième s'appelle Serge.
Il m'a appris que si je le voulais, je
le ferais. Il m'a appris que tout est
possible avec de la passion, du courage et beaucoup de persévérance.
La troisième s'appelle Jean. Un
grand expert international en tourisme et un philosophe. Il m'a appris
que tout est en perpétuelle évolution, que rien n'est acquis, que la
plus belle chose sur Terre, c'est elle.
Et aussi que le tourisme peut en être
son meilleur inspirateur… mais ne
l'est peut-être pas toujours...
Un jour, Marc Brachet, Président de
la CCI m'a demandé de concevoir, de
construire puis de diriger ce qui
allait devenir l'Ecole de Savignac.
C'était suite à une idée que j'avais
proposée à la Fédération Nationale
de l'Hôtellerie de l'époque. C'était le
bon moment, en 1986, de créer une
école supérieure originale au service
d'une profession en pleine évolution. C'était pour moi une évidence !
Puis ont suivi des moments de solitude dans laquelle on se trouve
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quand tout est à faire et dans un
temps limité. Grâce à la formidable
équipe qui m'a rejoint dans cette
aventure, nous avons alors moins
douté du potentiel de Savignac (dire
que nous n'avons plus douté serait
peut-être exagéré). Mon souvenir le
plus mémorable est sans aucun
doute la période qui s'est déroulée à
mon arrivée à Périgueux pour créer
ce grand projet, les dessins des plans
de l'Ecole avec Marc, l'architecte, les
discussions avec notre maire,
Jacques, le début du chantier de
construction, puis la constitution de
l'équipe qui allait «faire Savignac»,
avec Georges, Jean, Marie-José,
Philippe, mais aussi avec Christine,
Danielle, Elisabeth, Françoise,
Madame Joëlle et tous les autres,
l'accueil de la première candidate,
Anne, puis, enfin, l'arrivée de la première promotion. Je dois dire que
par la suite, chaque année, l'arrivée
des étudiants, et le départ des nouveaux diplômés furent toujours des
moments de vraie émotion.
Ma plus grande fierté est la réussite
des anciens de Savignac et le sourire
des nouveaux étudiants que j'ai le
bonheur de croiser à chacune de
mes visites à l'Ecole.
Savignac m'a apporté la «fortune»,
la vraie, celle qui enrichit l'homme
par la culture, l'expérience, la réalisation de ses rêves, la connaissance
de l'autre, l'édification de nouvelles
valeurs... Tout ceci au contact des
centaines d'étudiants que j'ai eu la
chance de connaître.
Dès 1992, j'ai reçu des propositions
de création de nouvelles écoles en
France et à l'étranger. A mon départ
de l'Ecole, je m'y suis entièrement
consacré. Pendant 7 ans j'ai
beaucoup voyagé, dans environ 50
pays, avec pour mission de créer des
écoles. J’ai organisé la formation
1987 à 1994
hôtelière à la Réunion, en Jordanie,
Haïti, Russie, Roumanie, Namibie...
Puis je me suis recentré sur la France
où j'ai créé le cabinet-conseil
François-Tourisme-Consultants (FTC).
Il réunit à présent 16 permanents
dont 14 consultants avec une valeur
centrale qui oriente l'ensemble de
notre action : le développement
durable. C'est, je pense, la seule voie
possible pour un tourisme profitable
à tous, responsable et rentable à
long terme.
La structuration de la formation
hôtelière et touristique reste
toutefois l'une de nos actions
par les engagements associatifs
et internationaux que je poursuis.
Cette année a été créée la première
licence professionnelle en commercialisation hôtelière en France que
j'ai inspirée et que je préside pour
l'Université de Bordeaux.
Le 12 avril 1990 : inauguration
de l'Ecole de Savignac par le
Ministre délégué au Tourisme,
Olivier STIRN
Le 8 mars 1993 : préparation de
la convention de partenariat
avec le Président de la Johnson
& Wales University (USA)
Le 26 juin 1999 : photo prise
lors de la fête anniversaire des
10 ans de Savignac au Méridien
Monparnasse
Au-delà des grands livres et de la
philosophie, il nous faut agir sur le
terrain. Tous. Chacun de nous. Tout
de suite. Car notre planète est en
danger, car nos enfants sont en
danger. C'est en 1996 que j'ai décidé
de prendre des initiatives dans ce
domaine. Avec mes collaborateurs
du début de FTC, nous avons publié
un premier livre sur le sujet (nous
allons publier le deuxième cette
année). L'objectif est de créer les
conditions d'un nouveau tourisme
pour demain, agrégeant le bien-être
des employés, l'intégration des
populations locales, l'essor social et
culturel de tous, la valorisation du
patrimoine naturel et bâti, la
sécurité totale, la satisfaction des
clients et l'intérêt des actionnaires !
Un tourisme responsable, un «slowtourism» en quelque sorte !
Entretien réalisé le 22 février 2009.
«
Mes 10
prochaines
années,
je les vois
dans la
curiosité,
l'impatience
et la...
gourmandise !
On ne se
change pas !
»
11
Témoignages
Marie-José Magnac
Directrice des études de 1987 à 1995
Je souhaite à l’Ecole de Savignac qu’elle ne cesse de grandir et de s’embellir.
Une école comme l’Ecole de Savignac, deviendra que ce que les élus en feront.
Pour continuer de servir l’avenir des jeunes, elle doit s’adapter aux mutations
fortes de la communauté éducative européenne et internationale, favoriser
l’innovation et faire vivre des valeurs humanistes exemplaires.
Dates clés
22 août 1947
Naissance
1974-1978
Début de carrière (1er travail en
tant que consultante)
1983
Naissance de ma fille
1978 - 1987
COGEMA
Novembre 1987
Arrivée à Savignac
Août 1995
Départ de Savignac
1996 à aujourd’hui
CCI de Maine et Loire
N
ée à Périgueux, j’y ai passé mon
enfance et mon adolescence.
J’ai toujours été une enfant sage
et responsable, une élève appliquée
tant au primaire qu’au secondaire.
Bien sûr, les temps étaient différents.
Pendant de longues années j’ai
voulu devenir avocate.
Il y avait pour moi une prise de
conscience de la nécessité de
défendre l’individu et sans doute
de convaincre. Très intéressée par
la philosophie, je me suis tournée
très naturellement vers les sciences
humaines et me suis spécialisée en
psychologie industrielle et mathématiques sociales et appliquées. Il
s’agissait de développer un regard
et un questionnement permanent
sur les hommes, les femmes, les
structures en prenant en compte
leurs constructions et leurs
évolutions. J’admire les femmes
qui sont arrivées en politique ou
dans quelques autres domaines
comme Simone Veil, notamment
dans une époque où les femmes
n’étaient pas à la « mode ».
Mon admiration va aussi vers
de grands médecins et chirurgiens
qui se consacrent aux progrès de
la connaissance et des techniques.
Cette formation m’a amené vers
un premier poste de consultante
en ressources humaines dans une
union patronale dont le principal
client était le CEA (Commissariat
d’Energie Atomique). Ce groupe
m’a proposé de les rejoindre pour
mettre en place un service de
recrutement pour la filière minière
devenue COGEMA (Compagnie
Générale des Matières Nucléaires)
compte tenu de l’ouverture et du
développement des mines d’uranium en France. J’ai ensuite pris la
direction d’une entité de formation
qui proposait à des ingénieurs du
monde entier une formation de haut
niveau sur le cycle du
combustible nucléaire dans la
perspective de vendre nos savoirfaire français.
J’ai quitté ce groupe un vendredi
soir pour arriver à Savignac le lundi
matin suivant. C’était en novembre
1987, presque un an avant l’arrivée
de la mythique Première Promotion.
Après plusieurs années et avec la
naissance de ma fille, je souhaitais
quitter la Cogema. Lorsque j’ai eu
connaissance du projet de l’Ecole
de Savignac, celui-ci était encore
embryonnaire. Le Périgord est ma
terre d’origine ; aussi un projet
innovant sur un territoire qui
m’était cher et qui me permettait
d’y revenir, voilà ce qui m’a capté.
13
Marie-José Magnac
J’ai alors rencontré Philippe François
à Bordeaux ainsi que le directeur
de la Chambre de Commerce.
Ma passion pour le secteur HTR s’est
construite en même temps
que j’étais à Savignac. L’homme et
son savoir-faire restent prédominants dans ce secteur. Il y a une
notion de service aux autres, on est
toujours client ou fournisseur de
quelqu’un ! Les souvenirs de l’Ecole
de Savignac qui m’ont le plus marqués sont mon arrivée et mon
départ. J’ai encore aujourd’hui une
image mentale extrêmement claire
de mon premier jour. La future
Ecole de Savignac n’était qu’un
hôtel-restaurant. Il n’y avait pas
encore de bureau, Elizabeth
Puygauthier et moi étions assises
par terre dans une chambre de
l’hôtel en train de téléphoner et
de commencer à nous organiser.
En 1987, à mon arrivée à Savignac,
j’ai apporté toute mon énergie
dans ce projet qui m’a transporté.
L’Ecole de Savignac a changé ma vie
personnelle puisque je suis venue
m’installer en Périgord, pourtant ma
terre d’origine.
Il y avait quelque chose d’unique
à construire en étant au service
d’une ambition collective. J’ai
également recruté le célèbre
Georges Gravé en qualité de maître
d’hôtel, chargé en outre d’assurer
un enseignement sur l’esprit de
Service aux futurs étudiants. Je
pense avoir apporté une ouverture
sur les champs disciplinaires du
management et un éclairage
particulier sur les ressources
humaines ; « il n’est d’activité
humaine sans les hommes
et les femmes qui la servent. »
Mes deux plus grandes fiertés dans
ma vie, sont au plan personnel, ma
fille ; et sur le plan professionnel,
14
ma carrière. Grâce à mon parcours
professionnel, j’ai construit une vie
de femme. On ne se fait pas ni ne se
construit tout seul. La vie s’occupe
de nous faire les clins d’œil qui nous
font avancer. Après Savignac (de
1987 à 1995), j’ai pris la direction du
Centre de Formation d’Apprentis
de la CCI du Choletais en Maine et
Loire. J’y ai découvert le monde de
l’alternance et sa richesse. Début
2008 il y a eu la fusion des trois
Chambres de Commerce et
d’Industrie de Maine et Loire.
J’ai accepté alors de prendre la
Direction de l’ensemble de la
formation de la nouvelle Chambre.
Ce service gère 3 400 apprentis
ainsi que plus de 10 000 stagiaires
en formation chaque année.
Ce travail incessant pour créer
les compétences de demain me
passionne ! C’est une mission de
développement permanent des
ressources humaines, des jeunes,
des équipes et du territoire.
Entretien réalisé le 27 avril 2009.
1987 à 1995
A gauche sur la photo -Jacques
Wintrebert du Cabinet
Protourisme-Intervenant en
connaissance du monde de l'hôtellerie Restauration - Etudes et
Prospective, Marie-José Magnac,
Pierre Doré, Odile Schoch
Professeur de gestion Finances
Marie-José Magnac et Heike
ZOLL (P3)
«
Mes dix
prochaines
années,
je les vois
comme
des années
de liberté
totalement
open au
bonheur
dans un
monde en
grande
turbulence.
»
Interview pour Radio France
Périgord
15
Documentation
Louise LAHIANI
Romain BIGOT
I nve s t i g at i o n s
P2
Yann PETIT
« Cadre exceptionnel et management de pointe,
pour une école à l’avenir brillant, tous mes
vœux de succès. »
Paul BOCUSE le 7 juillet 1989
BARRIERE Eric, BERAUD Alexis, BOUGEARD-DELFOSS Christine, BOUILLOT-MONGARDIN Catherine, BOUTE Pascal,
CHABERT Jean-Philippe, CHOURY Christophe, CREMASCHI-JOANNA Emmanuèle, DUTOUR Jean-Louis, GIRARD-POITE Béatrice,
JOUANEM Pascale, LACOURTIADE-CHOURY Agnès, LAFFINEUR Arnaud, LE MOUEL David, LINDEMAN Anne, MAGNET Barbara,
MENOIRE Nathalie, NGO MAHOP Suzanne, NOAH-BALA Jean-Philippe, PESTRE Elisabeth, PICHARD Emmanuel, RAMI MarieAnne, RIESCO-HERRERO Isabel, TOURENNE Bertrand, VIDAURRETA Inaki, VINATIER Nicolas.
18
MBA
PROMOTION 2
Philippe FRANCOIS
{
La P2 en quelques
chiffres...
Restauration commerciale 5%
Indépendant 31%
Hôtellerie de chaîne 16%
Collectivité 16%
Formation & consulting 16%
Autres 16%
ANNEE 1989-1990
« Le palmier – ce n’est certainement pas la plus
ancienne plante connue – une petite herbe qui devient
géante, une petite plante qui donne de délicieux fruits,
une famille d’une très grande diversité : c’est cette
richesse qui caractérise cette 2ème promotion. »
L’âme de l’indépendance
(photo J P CHABERT)
« A l’époque, l’école de Savignac était
orientée vers l’hôtellerie internationale
de chaînes, mais n’oublions pas que
l’hôtellerie française c’est également
des petites structures traditionnelles
et indépendantes. »
Jean Philippe CHABERT
(photo de gala avec Pascal BOUTE, Georges GRAVE, Arnaud LAFFINEUR)
Le gala : « Une organisation de titans, nous devions mener
de front ce projet tout en sachant que l’administration ne
Anne LINDEMANN
nous donnait pas de temps libre.»
L’évènement marquant de l’année:
Ouverture du mur de Berlin, le 9 novembre 1989
« Le lendemain de la chute du mur de Berlin, Choury a
tenu tête à la prof d’histoire du monde car elle n’était
pas au courant de l’évènement. »
Anne LINDEMANN
«Des fêtes déjantées, cascades en voiture, étudiant
traversant une porte fenêtre, les retours difficiles de
Brantôme sur les petites routes du Périgord, les inoubliables repas au Chôvigna, les dérapages dans la
piscine, les longs palabres le soir dans les couloirs…
bref, la vie d’étudiants normaux.»
Emmanuel PICHARD & Arnaud LAFFINEUR
Evènements marquants
de la promotion
(photo de Christine DELFOSS avec le professeur CABROL)
Un stage atypique : Christine DELFOSS en présence
du professeur CABROL avec qui elle effectua son stage.
Bébés d’or
Christophe CHOURY et
Agnès LACOURTIADE ont eus
3 bébés
•Classe de neige
•Dégustation des vins du LanguedocRoussillon
•Périple dans le vignoble du Bordelais
•Remise de l’insigne de chevalier de
l’ordre nationale du mérite à Jacques
Rougié
Le mot du Major
« Savignac c’est pour moi un état d’esprit, une sorte
de nouvelle philosophie. Ecole de découverte, des expériences novatrices, des cocktails provoquant et
détonants, tout cela ne se trouve nul par ailleurs.»
Pascal BOUTE
19
Documentation
Anaïs GOND
Julien BARRE
Marjolaine BLOUZARD
I nve s t i g at i o n s
P3
«L’année 1990, c’était un bout de chemin,
une expérience, un apprentissage de la vie. La P3,
c’était une sacrée équipe de 26 étudiants qui ne
demandaient qu’à s’exprimer pour grandir…»
ANDJELLO Stéphane, ASSAR Karim, BOQUEL Chantal, BORDES Philippe, CASTEX Dominique, CHARLET Stéphane, CHAUNU
Pierre, CHECRI Claude, DEROUSSIS David, HORRENT Jacques, LESTRA Bertrand, LITTERIO-PLANTE Sophie, MOLLAT Jean-Marc,
NOEL Vaiata, OLIVIER Stéphane, POIGNANT Cécile, POITE Didier, PRADEL Christophe, PUZIN Isabelle, ROLAND-RAYNAUD
Anne, ROUBY Etienne, TAILHANDIER Pascal, THOUVENIN-PIERRAT Catherine, TOPOREK Sylvain, VIDAL Fréderic, ZOLL Heike.
20
PROMOTION 3
Philippe FRANCOIS
«Parler de la P3, c’est parler d’une
promotion ambitieuse unie par
ses clans.»
Françoise Madies
«Pour mettre en œuvre « l’exception », il faut le perpétuel
enthousiasme. Je souhaite à
chaque élève de la P3 de garder
le dynamisme, cette croyance
dans les valeurs de l’accueil;
ils seront les garants de leur
réussite.
A tous bon vent. A l’école longue et belle vie et la consécration internationale méritée.»
Une promo qui
travaille dur...
o En 1990 :
Le début de la guerre en Irak, en
direct sur CNN («tous au foyer à
se demander pourquoi ?»)
Fermeture des portes du Grand
Hôtel de Bordeaux (le palace
le plus en vue de la région au
XIXème siècle et le lieu où en
1871, Victor HUGO prononça
son discours sur l’Europe et la
Paix).
o Le 11/02/1990 :
Libération de Nelson MANDELA
après 27 ans d’incarcération où
il est devenu le symbole de la
lutte pour la liberté des Noirs en
Afrique du Sud.
o Le 27/07/1990 :
Fin de production pour la 2CV
devenue un mythe symbolisant
un certain art de vivre.
oLe 01/12/1990 :
La première jonction entre
Français et Britanniques est
opérée dans le tunnel sous la
Manche.
Du vin...et encore du vin
Du sérieux...
Très dur...
Des sourires...
(mot de C.H. FIGINI,
président de la CCI de Dordogne)
Cette année là
dans le secteur HTR...
ANNEE 1990-1991
MBA
La P3 - Le Chêne - L’arbre de la force, de l’endurance, de l’honneur,
n’est-ce-pas la feuille du chêne qui orne le képi des généraux? notre troisième promotion avait pour objectif de valider le concept
Savignac - ils l’ont fait et ils sont devenus des généraux.
Pour finir un cognac?
Une lutte sur un standard académique le spencer Braguard (« très mal taillé, tout
simplement horrible !» ). Grâce à cette promotion, nous avons évité l’uniformisation
totale des tenues vestimentaires.
!
n
o
N
Au Spencer
Braguard nous
avons osé dire:
Une promotion : exceptionnelle, un peu révoltée, hétérogène, hors norme, active,
concernée, participative, avec des talents, de l’amitié, des valeurs humaines, le sens
de l’entraide, de la bienveillance et de l’émotion.
Une promotion très disparate: les étudiants avaient entre 21 et 42 ans.
Des provenances diverses: Ardennes, Aube, Dordogne, Gers, Haute-Vienne, Ile de
France, Meuse, Nord, Puy de Dôme, Rhône, Saône et Loire, Seine et Marne, Tarn,
Val d’Oise mais aussi Allemagne, Angleterre, Sénégal et Tahiti.
Un emploi du temps Savignacquois : boulot, resto, dodo (un peu quand même),
sexo (aussi, un peu quand même), 18 mois ensemble, ça rapproche tout le monde !
L’expérience Savignac c’est : du travail, des voyages, de bonnes soirées, des
intervenants de grandes qualités, des weekends fabuleux, le Gala ou encore des
interventions thématiques (Androuët, Hine, Lagrange, Haut Brion 1929 avec G
Lepré…), des soirées au Privilège, le Taichi chuan ou encore les repas régionaux
en revenant de week-end le Dimanche soir, etc...
Androuët : maître fromager
Braguard: marque de vêtements professionnels
Lagrange : locations vacances
Le Privilège : boîte de nuit
Spencer : veste courte
Hine: Cognacs vintage
21
Documentation
Pierre CHOMBART
Marie LEURET
Ann-Sophie MARTY
I nve s t i g at i o n s
P4
ARMAND Hélène, ARMAND Catherine, AZEMAR Christophe, BARDE Nicolas, BIDAULT Pierre, BONNEFOY/CHAUNU Alexandra, COQUEMONT Véronique, COUZIN Vincent, DELAGE Marc Olivier, DELAHAYE/LANTERIE Anne Cécile, DION Philippe, DRAPEAU Christian,
DUCROS Véronique, FAUCHIER Isabelle, FERRY Stéphane, GARET Sophie, GARNERY Florence, GRAVE David, KOVACIC Eliane, LE•MENE
Gilles, LE•ROUILLE Estelle, LEFEVRE Savine, LENFANTIN Vincent, LEROI Hélène, PESTEIL Xavier, POULAIN Guillaume, POUNT BISET
Virginie, POUYAU Amanda, RABILLER/AMISSE Delphine, REYNOLDS Muriel, RUIZ Pascal, SANJURJO Ramon, SERVANT/COLLOBERT Muriel,
SOROA Eva, THOMAS•MARTIN- REBIFFE Christine
D
es souvenirs de stage «terrain» dans les cuisines de l’hôtel du Parc, où à l’époque les étudiants avaient
accès à la cave de l’hôtel qui contenait une collection de flacons de première bourre (Cheval Blanc,
Yquem, Corton Charlemagne …). Après le service, certains étudiants semblaient retourner discrètement
en cuisine pour se faire un petit «machon» (truffe sous la cendre, foie gras au coulis de mangue, sorbet
maison melon/rhubarbe) arrosé avec du «jaja de compétition». Le lendemain, ils avaient un peu «la tête
dans le sac», mais fidèles au poste. Une nuit, l’intendant les a surpris en pleines agapes et les a menacé de
révéler leur entreprise s’ils ne l’invitaient pas lors de leur prochaine « after ».
22
PROMOTION 4
ANNEE 1991-1992
CARPE
MBA
« Savignac a été la force motrice de changement tant sur le plan personnel
et professionnel. A été un défi majeur à surmonter par la motivation à
apprendre de plus en plus, à comprendre une nouvelle philosophie de
travail et de séjour personnel. À souligner l'enrichissement de rencontrer
des gens extraordinaires. J'aimerais être en mesure de remonter dans le
temps et revenir au même endroit. Grace à la P4 pour son soutien! »
Ramon Sanjurjo
Majors de la promotion
Ramon Sanjurjo et David Gravé
DIEM
Le peuplier : « celui que l’on reconnaît bien car c’est bien souvent le
plus haut- c’est également un bois
résistant et tendre à la fois, ses racines peuvent fissurer les murs les plus
épais : ce sont ces qualités que nous
a montré la 4ème promotion. »
Philippe François
23
PROMOTION 5
ANNE 1992-1993
MBA
OUVERTURE
Monsieur Gravé dispense
une matière les yeux
bandés et développe une
valeur, la confiance.
EMOTIONS
Une méthode de travail
très particulière, en effet,
là où les promotions
choisissent de travailler
pour avoir du temps libre
et faire la fête, la promotion 5 assure la fête et se
met au travail qu’à partir
de 2h du matin.
TROP
COURT
La réalisation d’une vidéo
promotionnelle de l’école
réalisée par Pascal
Magontier. Nous y découvrons la venue d’un invité
d’exception, Le professeur
Cabrol.
25
Documentation
Ann-Sophie MARTY
Marie LEURET
Pierre CHOMBART
I nve s t i g at i o n s
P6
« L’acacia : cet arbre est partout, il a colonisé tous les continents, comme
les étudiants ont colonisé tous les secteurs de l’hôtellerie. C’est l’arbre de
la vie en mouvement, de la renaissance et par extension de l’éternité.
La 6ème promotion a porté ce challenge à mon départ : la force et
l’immortalité de Savignac. »
Philippe François
"La P6 une promotion atypique de par son brassage"
Philippe Rigal, président de promotion
AIRA Patrice, ALIHONOU EVA Joelle, ARREGUI Anna Maria, LESNE Celine, BRIDON Ghislaine, BROCK Franck, CAILLE Isabelle, CHEVALIER
Franck, DELMAS Bastien, DERMAUT Jean Jacques, DUMONT Christophe, GARCIA Guillermo, HAEGELI Laurent, HALBERT Regis, MARIE
SAINTE Veronique, JOUVENEL Patrick, LORENZI Nadine, MARTINEZ Fabien, MATHE Stephane, MAYNARD Olivier, OMNES Erwan, OTAMENDI Belen, PIEDALLU Marc, RICHALET David, RIGAL Philippe, ROUGIER Nicolas, SANGRA Juana, SANSINENA Kontxi, SARA Raymond,
SARRAZIN Celine, VAUTOUR Celine, WON FAH HIN Olivier
26
PROMOTION 6
Mariage d’or
Laurent Haegeli et Céline Sarrazin
ANNEE 1993-1994
MBA
TRAVAIL
Un séjour concocté par
Georges Gravé à la
découverte du vignoble bordelais et des
plus grandes maisons
comme Cheval Blanc
ou Château Yquem. La
visite de la coopérative des vins de Bordeaux
leur a permis de comparer de grands châteaux
à cette coopérative, "choc culturel" entre les
deux. Ce séjour a été très riche en découvertes et leur a permis d'acquérir de nouvelles
connaissances des vignobles,
grâce aussi aux cours d'œnologie avec
Kinette Gauthier.
EXPLOSION
INSOUCIANCE
… notamment à cause
de la méthode de travail
de groupe Hermann
Le mot du président
Concernant la 6ème promotion je vous dirais que nous avons été la promotion « sacrifiée » pour la survie
de SAVIGNAC et que nous sommes peut-être la Promotion Charnière entre l’ère de Mr Philippe François,
fondateur de l’école et la reprise en main par la CCI. Ce fût une période douloureuse pour beaucoup car
comme vous le savez l’affectif à Savignac est énorme et un tel changement en cours de cycle a forcément
marqué notre promo... Quoiqu’il en soit et malgré tous les évènements, ce fût une période inoubliable et
riche en émotions.
Philippe Rigal
27
1995 à 2005
j’ai travaillé avec des gens très intelligents, une équipe d’intervenants
passionnés et passionnants. Je suis
devenu à leur contact quelqu’un de
bien. Savignac m’a rendu intelligent.
Le maître mot de Savignac est :
OSER. Et pendant 18 ans, je fus le
garant de cette philosophie, qui a
fait la réputation de cette école.
Quelle grande fierté d’avoir amené
l’Ecole au niveau bac + 5 avec un
dossier d’homologation en béton
(merci Catherine Venturelli, ma
sublime assistante). Lorsque je
regarde certaines grandes carrières
d’anciens, et bien je l’avoue, je suis
fier de moi. Comparés aux étudiants
des écoles de commerce, car les véritables concurrents de Savignac sont
les grandes écoles de commerce, les
étudiants de Savignac ont bien sûr
une forte notion de service et des
bonnes notions de l’hôtellerie et de
la restauration. Mais surtout, ils
savent ou doivent savoir que tout
commence vraiment à la sortie de
l’école et que le mot humilité doit
être porté en triomphe. Les professionnels en ont ras le bol de tous ces
jeunes étudiants qui se prennent
pour des grands pro alors qu’ils
n’ont pas encore mis les pieds en
entreprise. C’est pour cette raison,
que je trouve ridicule de demander à
des étudiants en cours de formation
de devenir des consultants pour
l’entreprise. C’est un métier que l’on
ne peut exercer qu’après une grande
expérience de la vie et du métier.
Quitter Savignac après 18 ans n’a
pas été une chose facile pour moi
mais il faut savoir faire son deuil.
J’ai donc décidé de prendre une
année sabbatique durant laquelle
je me suis reposé et occupé de moi
mais j’ai aussi fait des choses
passionnantes. Je me suis inscrit
comme étudiant à Transformance,
la meilleure école de coaching en
France. Cette formation s’adresse
principalement à des managers ou
acteurs du changement qui veulent
acquérir plus d’expertise dans
l’accompagnement des individus
et des équipes. En parallèle de cette
formation, j’étais le conseiller et le
consultant de Gentleways pour la
phase de pré-ouverture. Il s’agissait
de construire le premier village
spécialement conçu pour les
personnes touchées par la maladie
d’Alzheimer avec un protocole de
vie adapté en référence avec leurs
modes de vie passés. Pendant la
période de pré-ouverture de ce
village, j’étais aussi le formateur
et le consultant pour Maia aux
Seychelles. Pas Une année de tout
repos, mais toujours et encore une
année de passion, qui a préparé la
suite aux Seychelles. Mon titre sur
ma carte de visite, choisi par le viceprésident du groupe, est Personal
Development and Training Manager.
Take care of your staff and they
will take care of our guests.
A Maia, cette devise fait partie
de la philosophie du groupe
au quotidien, avec des moyens
tant humains que financiers.
« J’ai vraiment carte blanche
pour que les employés soient
heureux de travailler à Maia, un
régal. » Pour mieux comprendre
la philosophie de Maia et mon
poste, revenons quelques années
en arrière. Monsieur Richard
Weillers, le vice-président du groupe
Southernsun passe ses vacances à
Bali. Après son footing matinal, il
rentre dans une petite boutique
pour acheter une bouteille d’eau.
La patronne, une grand-mère, était
assise par terre et méditait entourée
de bougies, de fleurs et d’offrandes.
33
Georges Gravé
Quand la grand-mère ouvre les
yeux, elle voit le client et lui sert la
bouteille d’eau qu’il est venu
acheter. « A ce moment,
raconte Monsieur Weillers avec
beaucoup d’émotion, j’ai eu un choc,
j’étais devenu pour cette grandmère la personne la plus importante
de sa vie et elle me servait avec la
même intensité qu’elle avait
quelques minutes plus tôt pour
méditer. Je me suis alors dit c’est
comme ça qu’il faut servir les clients
dans nos hôtels. Maia venait de
naître. » Quelques années plus tard,
avant l’ouverture de Maia, Monsieur
Weillers racontait cette histoire à
Frédéric Vidal (étudiant de la P3), le
Directeur général en lui demandant
qui pourrait assumer le rôle de
formateur à ce niveau là. Sa réponse
fut immédiate et il me contacta, je
commençais alors mon aventure à
Maia. « Je prends mon pied chaque
«
34
seconde, je reste en connexion avec
la grand-mère, je forme, je transforme, je coach, j’accompagne, je
team-build, je porte en triomphe, je
chante, je danse, de cœur à cœur,
d’âme en âme, je respecte et encore
j’apprends, je donne, je prends,
je vis, je suis heureux. » Le réseau
de Savignac fonctionne très bien
pour l’hôtel Maia : le Directeur
général est un P3, son assistant
Philippe Béthune, le Self en
marketing Manager Philippe
Cornaille (P17), la F&B Manager
Madeleine Munier (P16), le
Directeur de restaurant Sébastien
Dental (P17) et sa compagne
Delphine Briant (P17) Directrice des
réservations, Johan Gouraud (P19)
responsable adjoint des butlers, et
bien d’autres.
Entretien réalisé le 19 février 2009.
Un de
mes projets
à venir est
l’ouverture
d’une Maia
Academy
afin de
former
le staff
du groupe.
»
1995 à 2005
Vive la vie, vive Savignac! Ne jamais se
prendre au sérieux!
Dernière soirée de Noël avec les P18
(Sébastien Dental, Président de la P18)
Les Palmes du Leaders Club (Promotion 15)
Anna PONS, Sylvie PITET-DURAND (présidente et major), Thomas EMPINET, Amalia
LOZET
Philippe Béthune et Georges Gravé rendant
un hommage chaleureux à Monsieur Gilles
HONNEGER, un des grands patrons du
groupe Accor.
Rencontre inoubliable avec Monsieur Sam
BRAUN, un ancien déporté qui était venu
rencontrer les étudiants. Un des moments
les plus forts de Savignac.
35
Témoignages
Philippe Béthune
Directeur commercial de 1995 à 2007
Nous étions déjà tous étonnés d’avoir pu voir l’Ecole de Savignac atteindre
ses dix ans, maintenant elle en a 20… Bien sûr qu’elle va évoluer vers les 30.
Les étudiants qualifiaient Savignac comme étant l’école de la vie. Avec eux
je formule le souhait qu’elle le reste…
Dates clés
4 Août 1954
Naissance
Mars 1983
1ère direction d’hôtel
Mai 1985
Naissance de ma fille
Novembre 1987
Ouverture de l’Ecole
de Savignac
Juillet 2007
Nouveau départ
J
e pourrais dire comme bien des
gens avoir eu une enfance
heureuse avec des noëls blancs,
des dimanches parfumés d’odeurs
enivrantes de tartes et gâteaux que
faisait notre mère, et des prières du
soir avant de se coucher pour se
faire pardonner les bêtises de la
journée. A l’âge de 15 ans, le rêve a
basculé, la mort de mon père m’a
rendu adulte et responsable du jour
au lendemain ce qui m’a appris
l’impermanence des choses et
des êtres. J’étais devenu un homme.
Elève, j’étais un brin rêveur.
L’histoire de France me transformait
en Napoléon, la géographie me
donnait des envies d’ailleurs.
Où aller et quoi faire ?
Le monde de l’enfance est un monde
merveilleux dans lequel on y évolue
en fonction des découvertes de la
vie, de la connaissance et de l’imitation des autres. Alors bien sûr,
quand l’été les feux de grange se
déclaraient dans mon village de
Picardie, je voulais être pompier.
Comme j’aimais le tambour je voulais
être garde champêtre et je me serais
bien vu aussi porteur de drapeaux
de la fanfare communale. Le jeudi
il n’y avait pas d’école, c’est moi qui
cuisinais et la maison familiale
devenait mon restaurant. Quand il
m’a fallu choisir, çà a été cuisinier et
rien d’autre. J’ai d’abord intégré
l’école hôtelière de Strasbourg pour
un BTH et différents stages pratiques,
l’école hôtelière de Nice ensuite
en BTS pour ce que l’on appellait
l’approche des responsabilités
d’encadrement.
J’ai adoré ces années d’études, de
plus par enchantement j’étais
devenu bon élève.
Je vivais une passion. Les premiers
stages et les extras m’ont apporté
mon premier argent de poche et
avec cela, le rêve de comment le
dépenser. De ces années je retiens
deux noms, deux camarades :
l’un à Strasbourg, Philippe François,
l’autre à Nice, Denis Ferrari. Je pourrais écrire longuement sur le mot
mentor, son importance dans la vie
de chacun et le souhait que je formule pour tous d’avoir un jour les
yeux suffisamment ouverts pour
le reconnaître. La vie n’est qu’une
succession de rencontres, certaines
plus marquantes que d’autres car
elles ont une résonance, une sensibilité différente. J’ai eu l’occasion
d’ouvrir de grands yeux d’admiration
devant certaines personnes où
certains parcours. De cette rencontre
j’ai gardé deux enseignements que
j’ai souvent répétés à d’autres. Le
premier est de considérer et de
respecter ceux qui effectuent les
37
Philippe Béthune
Hélène Rinderknech (P5)
Bernard Anceret, Sylvie Ballout,
Georges Gravé, Françoise
Madiès, Joëlle Oriol, Danielle
Quenouille
Frédéric Vidal, Georges Gravé,
Philippe Béthune (Octobre 2008)
tâches les plus ingrates dans un
hôtel tout comme s’ils étaient vos
assistants directs. La seconde est de
ne pas avoir les chevilles qui gonflent, être sans cesse conscient que
cette vie de luxe de l’hôtellerie et les
avantages liés à l’expatriation ne
nous sont pas acquit pour toujours.
Un jour où l’autre nous reviendrons
chez nous, derrière le chariot du
supermarché.
Il s’appelait Jacques Ferrière, il avait
20 ans d’expérience Hilton, sa vie
a croisé la mienne et une chance,
j’ai été réceptif. Je pourrais dire que
la passion pour le secteur HTR m’est
venue par le fait de n’avoir pas voulu
effectuer mon service militaire,
obligatoire à cette époque. Ceci m’a
donné la possibilité de découvrir
l’hôtellerie internationale et d’en
faire ma spécialité. J’ai donc eu la
chance de réaliser un service civil
chez Air France qui m’a recruté pour
l’ouverture de son hôtel Le Méridien
à Damas en Syrie pour ce que l’on
appellerait aujourd’hui un management training. J’y ai débuté en cuisine et, petit à petit, j’ai découvert
et appris tous les métiers et les
spécialisations rassemblés sur un
paquebot appelé « hôtel ».
Mon rêve continuait, je serai
directeur d’hôtel.
Catherine Venturelli, Georges
Gravé, Philippe Béthune
(Seychelles - Décembre 2008)
18 Promotions et un seul plongeon dans la piscine (P8)
38
J’étais parti pour dix huit mois, je
suis resté quinze ans à bourlinguer
d’un pays à un autre entre le Moyen
Orient, l’Afrique, l’Europe et les
Antilles en passant par tous les
postes d’encadrement et en ouvrant
en tant que Directeur général à
29 ans mon premier hôtel. Le rêve
s’accomplissait. Philippe François,
que j’ai connu à l’Ecole Hôtelière de
Strasbourg a été à l’origine de ma
venue en Périgord. Nous nous
sommes retrouvés dix sept ans après
pour vivre cette fantastique aventure
et la création de cette école.
A l’époque, après quinze années
d’expatriation, j’avais pris la décision
d’essayer de redevenir Français, et
de découvrir cette France que je connaissais mal et de si loin.
Le Périgord, une terre d’accueil,
l’enseignement une manière de
transmettre à d’autres ce que
toutes ces années m’avaient appris.
J’ai débuté à Savignac en tant que
responsable de la SARL Hôtel du
Parc, à l’époque hôtel et restauration
d’application. En plus de cela, j’ai
mis en place et enseigné le module
de gestion hôtelière appliquée. Les
structures évoluent tout comme les
gens qui les accompagnent. J’ai par
la suite et durant de nombreuses
années été en charge de l’administration, de la commercialisation de
l’école, et du recrutement des étudiants. Je n’ai jamais laissé mes cours
de gestion appliquée que j’appelais
de la magie, car on faisait parler les
chiffres et de quelle manière ! Tous
ces cours étaient agrémentés de tas
d’anecdotes propres à notre secteur
d’activité. C’était une méthode un
peu plus ludique d’amener ceux qui
« Hermanement » parlant n’étaient
pas structurés chiffres, à aimer la
matière. A chaque année ses souvenirs, à chaque promotion des rires,
des larmes, des noms. La Promotion
6, une émotion collective et vibrante
qui reste encore intacte, notre au
revoir à Raphaël ; les dix ans, un
grand moment de partage et de
reconnaissance; le jour de mon
départ, quand il m’a fallu fermer le
livre, sur dix huit années de vie.
Pascal Magontier ne cessait de me
répéter qu’il fallait écrire l’histoire,
j’aurai du l’écrire, çà aurait fait un
best-seller. A l’Ecole de Savignac,
je pense que j’ai amené tous les
jours un sourire et une présence.
1995 à 2007
Je garde de ces années passées
le souvenir d’un énorme éclat de
rire qui a duré dix huit ans.
L’Ecole m’a figé dans le temps. Durant
toutes ces années j’ai partagé ma vie
avec des générations différentes mais
à chaque promotion un âge identique, 22 ans en moyenne, je ne me
suis pas vu vieillir. Il y a un souvenir
bien précis de chaque étudiant qui a
croisé ma vie, et il y a eu toute au
long de ces années beaucoup de
partage et d’affection. Ma plus
grande fierté à l’Ecole de Savignac,
contre toute attente, est un équilibre
financier mais je ne me souviens plus
exactement de l’année. Ce fameux
module de gestion appliquée qui me
tenait tant à cœur, et ma rencontre
avec un grand monsieur de la gestion
Jean Claude Oulé, qui nous a permis
de mettre sur pied un module de
finance très performant et de qualité.
D’avoir permis à certains étudiants
atypiques d’intégrer Savignac et
ensemble de faire un pari, et pour
d’autres, de leurs avoir fait bénéficier
d’aides financières régionales sans
lesquelles ils n’auraient pu réaliser
leur rêve. Cela va vous étonner mais
les étudiants de l’Ecole de Savignac
n’ont rien de plus que d’autres. Ils
ont la même chose mais leur valeur
ajoutée c’est qu’ils sont eux-mêmes.
Savignac réussit à les mettre en
accord avec eux-même, et à s’accepter tels qu’ils sont, à savoir mettre en avant leurs points forts tout
en collaborant avec les autres, et
savoir s’enrichir auprès de collègues
plus performants sur d’autres points.
Être vrai, voilà ce qui à mes yeux fait
la différence. Fin juin 2007, je remettais les diplômes aux étudiants de la
P18, tel que je leurs avais promis, et
le premier juillet je débutais à MAIA
en tant que résident manager, soit le
numéro 2 de l’hôtel. Pendant des
années, j’ai dit aux étudiants que
le pire des postes, c’était celui
d’assistant, soit d’un chef de service,
soit d’un chef de département, soit
d’un Directeur général pour la raison
bien simple, c’est qu’il se tape toutes
les tâches que ne veut plus se coller
le N° 1. Je confirme que c’est toujours
d’actualité. Blague mise à part, le
retour dans l’opération et à ce
niveau de qualité de service est un
véritable bonheur, d’autant plus
apprécié que tout se déroule dans le
même état d’esprit qui était le nôtre
à Savignac. MAIA est certainement
le seul hôtel dans le monde rassemblant autant de Savignaquois au
mètre carré. Frédéric Vidal a réussi
une performance que bien des
anciens doivent lui envier : d’avoir
réussi à réunir le duo Mythique de
Savignac, Gravé/Béthune et d’avoir
embauché 7 anciens de l’école et pas
n’importe lesquels. Je crois qu’il a eu
l’art de convaincre et de mettre les
bonnes personnes aux bonnes
places, en tenant compte à la fois de
leurs compétences et de leur personnalité. Je me retrouve en quelque
sorte en famille aux Seychelles et je
n’oublie pas non plus de citer Lionel
Ferrari (le fils de Denis) mon filleul
qui est arrivé le premier comme stagiaire avec Frédéric et qui dirige le
département guest relation.
Il y a eu un début à cette aventure
Seychelloise, il y aura donc une fin,
un autre challenge, un autre hôtel,
une autre destination ? Peut être,
pourquoi pas…
L’histoire continue de s’écrire toute
seule… J’ai quand même toujours en
tête ce Périgord, terre d’adoption, où
j’ai gardé des attaches et où je
reviendrai me ressourcer un jour.
Entretien réalisé le 8 février 2009.
39
PROMOTION 8
ANNEE 1995-1996
MBA
La première promotion à
travailler sur la News
L
a promotion 8 a été portée par les rencontres et les amitiés se
créant et se forgeant en son sein. On se souvient encore de cette
soirée d’antan dans un château des alentours, vêtus à la mode
médiévale, et festoyant pour l’intégration de la promotion 9.
Cette promo fut innovante, puisque c’est la première à écrire la news !
Cohésion est le mot clé de cette promotion que certains définissent
comme un «moteur diesel» (démarrage difficile, mais promotion solidaire ensuite !), et ce malgré l’indépendance de chacun et l’aspect
hétéroclite que l’on trouve au niveau des origines, des âges, des
expériences…
…Cohésion, que l’on retrouve d’ailleurs lors du Téléthon, où la promotion a activement participé. Et qui dit cohésion dit succès : la promotion 8 fut la première à mettre Philippe Béthune dans la piscine !
News, Téléthon…Que de projets !
Et comme toutes les promotions, la promotion 8 est aussi fêtarde :
Des soirées avec gogo girls organisées dans la discothèque « Le
Privilège » à Périgueux. Ce n’est pas la seule occasion à laquelle la P8
a su montré ses talents de danseurs puisque cette promotion a participé à des cours de valses qui se sont finalisé par un concours. De
gogo danseurs à valseurs, la P8 savait faire la fête à toutes les sauces!
Souv
enirs
de so
irées
...
Les bébés d’or
2 bébés pour les parents Hélène
Carroy et Nicolas Verdet
Les parents Pierre Denant et
Catherine Jarrige attendent un
premier bébé d’or
41
Documentation
Guilhem LACAN
Jérémy LOSTE
I nve s t i g at i o n s
Steven LIMON
P11
ANTOINE Alexandre, BABOT Myriam, BACHELIER Alexandre, BERGER Eric, BONNET Aubin, BONORON Cédric,
BUSSCHAERT Matthieu, CONNAY Hervé, CUZZINI Delphine, DAUSQUE Laurent, DE MARCHI / MARY Marion, DELCOURT Maxime, DUBOST
Bertrand, EL KHOURY Christian, EPAILLARD Hélène, ESCALIER Morgane, FERMINE – BUSSCHAERT
Anne, FOUQUET Arnaud, GEZE Laurent, GIMBERT Antoine, GIMENEZ Michaël, GRATAS / GIMENEZ Patricia, HACHEMI Lotfi,
HAJJAM Lise, JURA Olivier, KERBAJE Jad, LARTIGUE Pierre, LAUZI Fabien, MARY Romain, MONTIER Frédéric, MOURGERE
Virginie, NASR Maria, NASSOUR Khalil, PITRUZZELLA Florence, PULIDO / SAVIGNAN Karina, RATSIMBAZAFIMAHEFA Nary, RENAUDIN
Isabelle, ROUFFET Laure, ROYERE Rachel, SAVIGNAN Alex, SCHNEIDER Nicolas, SEEBOO Ashvin,
VALENTIN Sophie, VINCENOT / GUILLON Nadia
46
PROMOTION 11
«Beaucoup de liens entre l’équipe pédagogique et la
promotion grâce à l’organisation des 10 ans de l’Ecole
de Savignac. Il y a eu pour la troisième année depuis
la création du PCE beaucoup de projets intéressants.
La P11 était une promotion très attachante.»
ANNEE 1998-1999
MBA
Françoise Madies
L’Année des 10 ans...
Cet événement a été entièrement organisé par les
étudiants de la promotion. La tâche n’a cependant
pas été de tout repos ! Cela a été un travail de longue
haleine mais vivement récompensé par une soirée
réussie, avec plus de 200 personnes, des P1 à la P11.
Ce fut une soirée remplie d’émotion et de bons
souvenirs.
Les différents choix de carrière :
Chaînes hôtelières : 14 %
Restauration collective : 14 %
Service traiteur : 12 %
Restauration commerciale : 10 %
Hôtellerie indépendante : 5 %
Consultants : 5 %
Divers : 40 %
De Marchi Marion et Mary Romain :
Prune née le 15/05/08
Les tubes qui ont rythmés leurs soirées:
I will survive de Gloria Gaynor
Tomber la chemise de Zebda
Classiques de Rock français (Noir Désir,
Téléphone)
Le mot du Président :
«L’Ecole de Savignac est une grande école, surtout parce
qu’elle apporte beaucoup d’un point de vue « humain » : travail
de groupe, vie en « communauté », échanges. Tout est plus
intense dans cette école et je trouve qu’elle prépare très bien
à la vie en entreprise. Concernant l’organisation des 10 ans,
en tant que président, j’en garde d’énormes souvenirs puisque
j’avais un discours à faire devant plus de 200 personnes…
C’était assez spécial et magique. Enfin, si je devais décrire la
promotion en quelques mots, je dirais travail, amitié, mixité,
solidarité et bonne humeur.»
Eric BERGER
Matthieu et Fermine Busschaert :
Manon née le 24/03/08
Karina et Alex Savignan :
Carla née le 17/09/06
47
PROMOTION 12
ANNEE 1999-2000
MBA
Statistiques P12 :
17 filles
26 garçons
Un sens de l’accueil...
77% des étudiants ont été
diplomés
80% des étudiants ont été
embauchés à la suite de
leur stage
Leurs secteurs d’activité
Caramel, le chat de Georges Gravé
a observé de son oeil félin l’arrivée
et le départ de tous ces étudiants.
Restauration 5%
Restauration Collective 33%
Hôtellerie 40%
Evénementiel: 5%
Autres secteurs: 18%
La P12 comportait un nombre important
de fans de musique Hardcore. Loin de nous,
l’idée de la petite Dordogne tranquille !
Des soirées agitées au son des guitares
endiablées ont rythmé les mois passés à Savignac.
Des souvenirs de la P12:
Un professionalisme étincellant...
Après les soirées qui décoiffent...
Des réveils difficiles...
Voire des matinées très difficiles...
«De mes années à
Savignac, il me reste surtout de vrais amis, beaucoup de souvenirs de soirées mémorables au bar;
une belle expérience sur le
plan humain et personnel; le jour où j'ai quitté le
Lors du Leaders’ Club’ sur Paris : Les P12 ont fait une
mise
en scène sur la mafia italienne, Porte Maillot au
campus j'ai vraiment senti
Centre
des Congrès. Ils avaient tous un rôle à jouer mais
qu'une page importante
c’est
une
femme qui a joué le Parrain : Géraldine Gaiani.
de ma vie se tournait,
bien plus qu'en quittant la
fac ou une entreprise
Une histoire d’oeuf...
quelques années après;
presque l'impression de
Le premier week-end arrivé à
laisser sa famille.
Savignac, les P12 ont subi le
Concernant l'enseignement, j'ai réalisé au cours
bizutage. Une épreuve un peu
de ma carrière l'importanhors du commun a marqué les
ce des notions de
esprits : un œuf a été donné à
développement personla Promotion qui devait se le
nel: cross cultural
passer et le garder entier tout le week-end. Les P11
management, cadre de
venaient faire le contrôle de l’œuf régulièrement et
référence, accomplissela Major, Céline Bello, se souvient d’un réveil sur
ment personnel...»
fond musical à 4h, où un contrôle de l’œuf fut
Hugo CHRISTOPHE
effectué.
49
Permettre à chaque professionnel d’offrir le meilleur du
légume à ses clients… Telle est la mission que se sont données les
équipes de Bonduelle Food Service. Car chez nous, la production
des légumes répond à la plus grande exigence en termes de naturalité,
de goût et de variété. L’innovation est également au cœur de notre
métier avec le développement de 4 technologies (légume appertisé,
surgelé, frais 4ème gamme et traiteur). Ainsi, nous pouvons mieux
répondre aux différentes attentes des professionnels et assurer la
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Documentation
Rudoplh MARNAS
Violaine FORTIER
I nve s t i g at i o n s
P14
Tiffanie AYMAT
ARMAND Sylvain, ARNAUD Charlotte, AZAIEZ Alya, BAUDIA Yann, BLONDEL Marc, BRAVARD Celine, CAMARZANA Lorris,
CAMERLYNCK Eric, CHACHATY Karim Henry, CHARBONNIER Mathieu, CHAUSSEE Pauline, DAGUENET Marc, DARGON Laurent,
DELFOUR Erik, DEPORTE Virginie, FAUCON Helene, FAURE Caroline, GEVEAUX Maude, GOMONT Severine, GOURDIN Laetitia, GRONDIN
Nicolas, GUTIERREZ Leyre, HENCHOZ Sebastien, ISMAIL Houssam, JOSSE Celine, KINDERMANS Benjamin, LEFEBVRE Etienne, LEGRAND
Sebastien, LICHEN, LION David, MAGNY Xavier, MARCHA Pamela, MOUKARZEL Guy, PAVAUT Mickael, POLET-ROOY Anne, PRIETO
Albane, RAJAONARY Nirina, RICAU François, RICHARD Orianne, SAAD Roger, STARKE Marc, VIGNON Baptiste, WIRTH Samar
54
«Sympas et bosseurs, des
passionnés qui étaient capables
de tout donner pour aller jusqu’au bout de ce qu’ils
entreprenaient...»
Promotion 14
Françoise Madiès
ANNEE 2001-2002
MBA
Le mot de Françoise…
Chiffres clés :
Réussite : 100 %
(43 diplômés sur 43
étudiants)
Etudiants étrangers :
23 % (1 tunisienne, 5
libanais, 1 réunionnais,
1 espagnol, 1 chinoise,
1 malgache)
Le mot d’Albane…
"Une solidarité très
présente, même avec les
personnes pour lesquelles il
y avait le moins
d'affinité…lorsqu'il y avait
un pépin,
il y avait solidarité de la
part de toute la promotion.
Si c'était à refaire, je le
referais…une pédagogie de
haut niveau et une
expérience humaine
inoubliable."
En quelques mots….
"Une Promotion active" : tel est l'élément essentiel qui ressort de
la P14. Que ce soit pour la transformation du club en casino, le
week-end d'intégration de la promotion 15 ou encore la remise
des diplômes de fin d'année, la promotion 14 a su démontrer sa
capacité à s'allier pour arriver aux meilleurs résultats possibles !
La P14 représentent des dépassements de soi, des implications
dans la vie de l’école, de la promo, mais aussi du rire, des sourires
et du divertissement.
Albane Prieto
Mariage d’or
et bébés d’or
Charlotte Arnaud et Marc Starke
(2 bébés)
Alaya Azaiez et Guy Moukarzel
(1 bébé)
«Ce n'est pas tant l'aide de
nos amis qui nous aide que
notre confiance dans cette
aide.»
Epicure
55
Documentation
Romain BIGOT
Yann PETIT
I nve s t i g at i o n s
Louise LAHIANI
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men uniq
de
mot
l
« La meilleure façon de
prévoir l’avenir, c’est de le créer »
ALAVOINE Olivier , ALBISER Claire , BADIA Susana , BADIA LOPEZ Iratxe , BAILLET Alexandra , BOQUEHO Aurélie , BORRAGAN Alexandra ,
BOULOGNE François , BREARD Amélie , BRONSTEIN Emilie , BUGUET Aurélien , CARLOTTI Laurent , CHEDOTAL Etienne , COUSIN Emilie ,
DIETSCH Anne Sophie , DU GRES Pierre Antoine , EL YOUSSI Bouchra , EMPINET Thomas , FABRE Grégoire , FOGLIA Olivier , FOUILLET David ,
GAUDIN Yoann , GUILLOUET Yann , JACQUEL Pierre , LEBRUN Edouard , LEDOUX Fréderic , LOUVEL Maxime , LOZET Amalia , MAKHZOUM
Zeid , MAZOYER Alain , MERCADE Jean Baptiste , NERNEKIAN Natasha , NEUERBURG Julia , NOCA Perrine , PELISSON Guillaume , PERROT
Samuel , Présidente : PITTET - DURAND Sylvie , PONS Anna , RENOM Laetitia , SAUNIER - ZAILA Marina , VERNIER Sandra , VIGUERAS
Magali , VINEL Nicolas , ZAILA JOHN Claude
56
PROMOTION 15
«Mon souvenir le plus précis est le chemin
du club vers ma chambre et même le code de la
porte, mais aussi les soirées non prévues après
les longues journées de travail.
Mon meilleur souvenir reste le fait d’avoir baptisé
Patrick Panouillères (expert comptable, commissaire aux comptes, intervenant en comptabilité et
bon fêtard) à la bière sur "les lacs du Connemara"
Maxime LOUVEL
de Michel Sardou.»
Le mot de Christophe Giovanni
Intervenant sur les « outils de management opérationnel
«La P15 a été mon baptême du feu à Savignac. Je n'avais pas vraiment d'à priori en arrivant sur le campus
mais j'en suis reparti avec de grands souvenirs. J'y ai
trouvé des étudiants généreux, travailleurs, ouverts
et attachants. Ils m'ont transmis le virus et l'envie de
revenir, je les en remercie.»
ANNEE 2002-2003
MBA
Mariage d’or et bébés d’or
Bouchra El Youssi et Edouard Lebrun
(bientôt le premier bébé)
Amélie Breard et Maxime Louvel (2 bébés)
John Claude Zaila et Marina Saunier
(mariés depuis le 20/09/2008)
Une anecdote sur la vie à Savignac:
«Nous n’aimions pas trop la voisine, lors
de notre départ en stage nous avons
programmé un réveil sur la chaine hifi
afin que tous les matins à 5h le réveil
lance Marylin Manson à fond. Ceci a duré
trois semaines, bien évidement l’administration nous blâma à notre retour…»
57
Documentation
Joanna GELL
Mario EID
Maéva KAISER
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stage
«Un au revoir du lieu, des études mais pas de la P16.
Aujourd’hui encore, nous sommes régulièrement en contact»
Laurent Mattassolio
AUTHIER Nicolas, BALLET Antoine, BENSEDDIK Mohamed Adil, BILLARD Stéphanie, BREUILLAUD Loïc, CLERC Jean
–Baptiste, COURSEAU Etienne, DELORY Ugo, DEVIGE Florence, DIEFFENBACHER FriedrichStefan, DRUON
Marianne, DUC Gaëlle, EL HAYEK Elie, EL HELOU Omar, FAURE Julie, FRANCO Marie-Aude, FRICOU Charles, FUKUTOME/FERREIRA Miho, GAY Jean-Baptiste, GRIMOIN Florian, GUIGUES Cédric, HEES Sylvain, HUORD Audrey, JAAKOLA Tina, JOYEUX Julie, KACZMAREK Fabien, LAMOU Malvina, LANDRAGIN Frank, LASSAILLY Alexandre, LAUGINIE Pierre-Gilles, LE PROVOST Nicolas, LOPEZ Cécile, LOUSTALOT Isabelle, MATTASSOLIO Laurent, MAUREL
Geoffroy, MENARD Antoine, MENINI Pierre, MILLET Anne-Sophie, MORIN Emanuel, MUNIER Madeleine, PATRIZI
Guillaume, PUCHACZEWSKI Thomas, RASOARIMALALA Rachelle, ROBIN Claude-Emmanuel, SEIGNARD Mickaël,
SERPEAU Aurélie
58
I nve s t i g at i o n s
P16
L’amour : La promotion 16 a donné
naissance à 9 relations amoureuses,
18 de la promo vivront donc une histoire d’amour au sein de Savignac. 4
de ces 9 couples survivront
au-delà de leur expérience
Savignacquoise. La promotion 16 a
été une promotion de la fraternité et
de la solidarité qui a persisté au-delà
de
Savignac.
ANNEE 2003-2004
MBA
PROMOTION 16
UN RÊVE COMMUN...
La Promotion 16 avait un rêve commun
qu’elle a cherché à réaliser:
Partir à la découverte de l’hôtellerie de
luxe dans les pays étrangers et entre
autres Dubai. Elle a organisé une tombola (tirage au sort le 18 juin 2004)
dont la vente a eu lieu à partir du 15
mars 2004, qui avait pour but de récolter des fonds pour financer leur voyage.
Une promotion proactive qui a su profiter de la news pour y incorporer des
billets détachables. Malgré ses efforts,
elle n’a pas réussi à collecter suffisamment de fonds pour partir à Dubaï
mais a tout de même réussi à organiser
un séjour au ski.
La Promotion de l’Amour et
du Champagne
UN ESPRIT DE COMPETITION
« Une promotion capable du pire
comme du meilleur, soudée mais avec
un esprit de compétition interne et
externe, un état d’esprit collectif mais
de très fortes personnalités, une grande volonté d’être la meilleure promo,
celle de tous les records »
Etienne Courseau
«La P16 c’est une promotion soudée,
une promotion champagne, une promotion où régnait une compétitivité
saine au travers du sport et qui en
général visait à tirer les uns et les autres vers le haut. Une promotion de
beaucoup d’émotions et de beaucoup
d’extrêmes.»
Marie Aude FRANCO
DE LA CREATIVITE...
Une promotion d’artistes :
Des mannequins (Marie Aude Franco a
posé pour les photos du site internet).
Des acteurs : Les étudiants ont suivi
des cours de théâtre fin 2003 et début
2004 par un metteur en scène de
Périgueux.
Des comédiens: Ils ont pu montrer leur
talent lors d’une soirée organisée par
le Leaders Club en y présentant les évènements marquants de 2003 dans une
série de sketchs d’entrée en matière
dont le thème était Tout le monde en
parle. Etienne Courseau a joué le rôle
de Thierry Ardisson et Guillaume
Patrizi a joué Laurent Baffie.
s
cé dan
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Parole
tée
« Rien n’est stable...
sauf le changement.»
Mais avant tout des professionnels. Ils
ont à cette occasion également montré leur instinct du service en assumant les responsabilités d’hôtes et
d’hôtesses de qualité.
59
Témoignages
Roger Haigh
Directeur Foundation Degree & Bachelor depuis 2003, Directeur
adjoint depuis 2007
My dearest wish would be for Savignac to keep training students to become
managers who understand the importance of placing the human being first
in order to achieve success in the hospitality and service industry. To serve
must remain an honour, a pleasure and never a chore.
Dates clés
7 Novembre 1949
Naissance à Genève
1973
Fin des études à Lausanne.
Départ de la Suisse pour la
Grande-Bretagne.
1er poste : Assistant Manager,
Pennine Hotel, Derby (GB)
1974
Prise de fonction The Belfry
West Widlands (GB)
3 Octobre 1981
Naissance de ma fille Natalie
1985
Director of his hotel, George
Hotel, Bewdley, (GB)
14 Septembre 1989
Mariage
1991
Changement de vie
Nouvelle vie professionnelle
Arrivée en France à Loubatour
en Périgord
60
D
uring my initial schooling years
my teachers very often had to
push me to carry out my academic
work as I showed more interest in
sports and other activities.
I frequently got involved with
organising events or running the
school’s tuck shop where we used
to sell drinks, ice creams and many
other products.
Like many children, shyness and
a certain lack of confidence were
compensated by organisational
abilities which seemed to come
quite naturally. Being a student at
the International School of Geneva
remains for me an extraordinary
experience. Over 50 nationalities
were represented and this multicultural environment taught you at a
very young age to be tolerant of all
creeds, race and gender. I suppose
the influence of my Quaker father,
who had been a conscientious objector during the Second World War
also developed in me the respect
for others. For some unknown reason my ambition as a child was to
become a veterinary surgeon. As I
progressed through my studies, it
did not take me very long to realise
that my ambition seemed rather
inaccessible due to lack of enthusiasm for studies ! Then there was a
time when being a sports teacher
would have seemed a rather cool job.
If it had not been for a good friend
who had been accepted at Lausanne,
the hospitality Industry would not
have been a considered option.
GCE O and A levels and then an
application to l’Ecole Hoteliere de
Lausanne, who, in their wisdom,
requested I undertake a Diplôme
de Commerce over 1 year. Then the
shock of entering Lausanne which at
the time was very similar to doing
your military service. There were 8
English students in my year, fresh
out of normal studies, our long hair
and our dress code were completely
inappropriate to this type of school.
All this was very rapidly put to right
by Monsieur Tuor ! In hindsight,
l’Ecole de Lausanne turned me into a
professional of the hospitality industry by instilling in me the fundamentals of good management.
To serve others is a privilege and
not a chore.
Life can often be turned around
due to the meeting of a mentor.
No doubt in my case mentors
certainly have had an important
effect on my personal and professional life. As a young lad meeting
the person I affectionately call my
second father developed in me a
Roger Haigh
Roger Haigh avec trois étudiants de la promotion 2 de
Bachelor Degree ayant obtenu
leur diplome avec "Honours"
(Arnaud Gauer, Pauline Schmitt
et Julien Barré)
Remise des diplomes FD3/BA2
au Wembley Stadium de
Londres
Roger Haigh et la promotion 3
de Bachelor Degree lors de
leur journée d'intégration
62
love of the countryside. Ernest
Stalder was a Swiss German farmer
who enabled me to understand the
meaning of responsibility at a very
young age. The trust he bestowed
on me enabled me to do so many
things. I learnt how to drive tractors,
cars and many other vehicles whilst
helping out on the farm. Looking
after a stable of horses also introduced me to a sport which taught
me respect and dedication.
My mentor transmitted to me
some fundamental traits of his
Swiss character : Determination,
precision, respect and the love of
a job well done.
Then from a professional standpoint,
I have been fortunate to have benefited from the help of several mentors. I have never felt the need to
emulate any one of them but more
including in my management style
some of their strong characteristics.
As a young, inexperienced manager
I spent an inordinate number of
hours on the telephone talking to
my mentors at Lausanne, in particular my finance/accounting professor.
During the first 3 years of my career
as an assistant manager, working
with General Managers of exception
gave me a solid grounding thus
enabling me to develop my own
style of management. Messrs Craig
Dent and John Smith were both
General Managers of the old style
who used a very autocratic style of
management and neither suffered
fools easily. Although Lausanne
taught me a lot, I must say the skills
of people management, which
includes the respect for every level
of staff within a team, I learnt from
these two gentlemen. Then came
my mentors in the education business. It did not take me long to
understand that if you come into a
sector for which you have no experience, in a foreign country and part
of an institution such as a French
Chamber of Commerce and Industry,
the best way to learn quickly must
be to learn from others. Thus again
several mentors were kind enough
to spend many hours with me
explaining in detail the intricacies
of the French professional education
system. Without Jean-Guy Rivière,
who taught me all I know regarding
pedagogy and Jean Jacques Ratier
with whom I have had the pleasure
of working for the past 16 years,
I have no doubt the position which
I now occupy at l’Ecole de Savignac
would never have been on the cards.
When Jean-Jacques Ratier was
missioned by the incoming Director
General of the CCID to be responsible for the further development of
Savignac, he decided, in his wisdom,
to ask me to join him in this mission. Thus I moved from being a
Co-Director of l’Ecole Hotelière du
Périgord to assisting the team at
Savignac to further develop the
school. At the beginning, I was very
much involved with « internationalising » the school by looking at
recruitment, use of English, introduction of new programmes, and
development of partnerships with
other institutions. As these new
programmes were introduced, I naturally progressed to running them
academically.
My best memory is the graduation
of my first Foundation Degree
and Bachelor students at the
Thames Valley university graduation
ceremony.
I have no doubt some of the students present must have noticed a
little quiver in my voice and probably the tears of joy.
These graduations were the culmi-
Since 2003
nation of a project to introduce new
program to Savignac. Not just any
program but those of a British
University and taught in English to
French students. This had never
been done before in France as
regards to hospitality management.
Many were the detractors who had
made it known publicly that we
would fail with this outrageous
project. Seeing my first students
dressed in their caps and gowns
receiving their diplomas from the
Chancellor of Thames Valley
University was a moment of great
satisfaction. May I take this opportunity to thank the team of people
who worked with me to achieve this
feat, some French but others from
across the Channel, without whom
all this would never have been possible. Savignac has provided me with
the opportunity of transmitting to
others my passion, experience and
knowledge of the hospitality industry. I have always felt very humble
regarding what I have brought to
the school. Maybe the best people
to ask would be the alumni or
existing students and the passionate team of people with whom I
have had the privilege to work.
It has been a great honour to work
with all the partners and colleagues
to establish a unique academic progression from Bac to Bac +5.
Savignac students respect each
other, understand the importance
of working as a team and show
professional values.
Being open minded enables them
to achieve their aims without
destroying all before them. In ten
years time Savignac will be recognised as one of the five top European
Hospitality and Service management
schools. 300 students enrolled on
various programmes with the possi-
bility of international exchanges and
internships. We will have established
a research pole of excellence in a
number of specialised fields of the
hospitality and service industries.
Professionals from our industry will
be able to access information on the
latest developments or conclusions
of research work carried out at
Savignac by a specialised team.
The industry would request specific
research and be able to obtain
valuable information regarding
strategic developments. We would
have opened satellite Savignac
programmes in other locations.
These other institutions would be
delivering our programmes under
our qualitatif supervision. God willing I will be given the opportunity to
take Savignac to the objectives set
for the next 5 years. By then Richard
and the team will be left with the
baby, PLACE AUX JEUNES.
Be it education or hospitality management, neither can be undertaken
simply as a job but must be thought
of as a way of life.
My retirement will at last give me
some time to spend with my wife
and family who have been very supportive over the years. This level
of investment often means giving
priority to work rather than your
loved ones which has been the case
for me. Both my wife and I are looking forward to visiting some of our
alumni in various parts of the world
to see first hand how they have got
on. So some travel seems to be on
the cards. Retirement will also mean
time for golf, gardening, fishing and
one of my favourite hobbies, looking
after our property at Loubatour.
Interviewed on March 20th, 2009.
63
PROMOTION 17
ANNEE 2004-2005
MBA
La journée ELA
La promotion a organisé une journée de récolte
de dons au profit de l’association ELA.
Mariage d’or
Emilie Ritter et Serge Chemaly
Major de la promotion Lamia Zahouani
A Savignac, j’ai appris à m’épanouir, j’ai appris à devenir quelqu’un au-delà d’être un gestionnaire. J’ai appris à fédérer des énergies au service d’un projet… Mais
si j’ai fait partie des personnes qui se sont beaucoup investies, j’étais aussi actrice
et organisatrice de chaque moment fort de la vie de l’école. Lamia retient surtout
de Savignac « cet équilibre » entre une offre de formation riche et diversifiée et
un cadre de vie privilégié. C’est cela qui lui a permis d’acquérir «les clés indispensables à [son] épanouissement personnel et professionnel.»
67
Documentation
Julien BARRE
Marjolaine BLOUZARD
I nve s t i g at i o n s
FD2
Anaïs GOND
«Foundation promotion 2 were lovely, hard working and fun. They had high standards of
professional conduct and we had many compliments from employers about them. They were also
good talkers especially when trying to get out of trouble. I recall some excellent Business plan and
Operations management presentations.»
Marloes
Anne-Sophie Blacho: Quite quiet in class but good at chatting with
friends! Tried hard with her studies and worked hard for her
employer.
Audrey Lapouyade: A brilliant hospitality smile, a professional operator at Manor House hotel. Very focused and committed.
Helene Dumas: So funny, she made us laugh! Always professional,
did a great job at Wroxall Abbey. Loved chocolate!
Jonathan Lasson: A great charmer, confident and had a excellent
work record at the bar in Manor House Hotel.
Romain Genestout: A brilliant smile, popular with the girls! Did a
great job in the bar at Holiday Inn and was promoted Supervisor
Idhais Montagut Our fashionista, shopping (not study) was her
life, dressed with style for every occasion.
Melissa Agathangelou: Our favourite American student who helped
with translations and understanding in class and did an excellent
job on Reception at the Holiday Inn.
Marie-Pierre Heraut: A very committed student, always wanted to
get fully involved with English people and English life.
Anna Ribienot: Always made us laugh with her stories! Lost a stone
and learnt English really fast at Henley Hotel.
Josephine De Vuyst: Polite and determined to succeed despite her
health problems. Found love on the FdA!
Jennifer Andre: Didn’t speak a word of English at first and was very
hesitant and tearful at Stratford Manor but by the end we couldn’t
stop her talking. She was a confident Supervisor at Chicago Rock
68
Mara Bornkamp: Had excellent English (like all the Dutch!), became
part of the family at the White Swan.
Bernard Backkaus: A most charming and polite gentleman! We
were so sorry he left to follow his heart to Australia. He was our
first student at Hilton NEC and is still remembered there.
Thibault Josse: Very highly regarded at Lygon Arms, Broadway. Very
good English and is remembered for his presentation skills!
Amel Fellah:Top student of the year in Year 2. Worked very hard on
assessments and was a highly valued member of staff at Alveston
Manor.
Augustin Nicoleau: Quiet in class, did well at his job at Malmaison.
Now on the beach in Australia!
Nathalie Mathieu: Both fiery and charming too, also determined
and confused too! A great character!
Cyrielle Martinez: Just wonderful, a very hard worker on her studies, a positive example and supporter of her group, did an excellent job on Reception at Lygon Arms Hotel.
Marine Litoux: Top student of Year 1, talked so fast no-one could
understand her! Did well at Hyatt, a different outfit for every day!
Jonathan Marty: Excellent English but talked too much about irrelevant things!
Yohan Maury: A strong father figure for the group, a wonderful
character, admired and respected by all, lucky Claire!
Isabelle Burssens: Lovely Isabelle, her name was chosen by Marloes
for her own daughter. She was a hard worker at Billesley Manor
and her studies.
PROMOTION 2
ANNEE 2005-2006
FD
The FD2 in a few
statistics
Savignac, c’est magique...
Nicolas a animé la salle des fêtes de
Savignac le temps d’une soirée en se mettant
dans la peau de Houdini, le célèbre magicien.
Cette soirée, une des seules passées tous ensemble, a été forte en émotion. Toute la promotion a
joué le jeu et même l’administration s’est laissée
envoûter par le mystère de la magie...
Le mot de Roger Haigh
La promotion 2 des foundation était courageuse et comptait de
nombreux caractères forts. C’était une promotion très hétérogène
avec des profils atypiques, des nationalités différentes (Hollande,
Algérie, République Dominicaine, France). Plusieurs leaders avaient
cette capacité à tirer les autres vers le haut.
Employers in the UK
Students were
mostly employed
locally in Stratford
and surrounding
areas such as
Broadway, Billesley,
Moreton in Marsh
but students were
also at Hyatt and
Malmaison in
Birmingham.
Stratford employers
included Holiday
Inn, Alveston Manor,
Shakespeare Hotel,
White Swan,
Stratford Manor.
Several achieved
promotion during
their studies including Romain
Genestout, Thibault
Josse, Yohan Maury,
Jonathan Lasson.
The students of the
year in year 1 was
Marine Litoux and in
the second year it
was Amel Fellah for
the best overall
marks.
27 students started
in the first year at
Savignac in
September 2005. 5
students left before
the end of Year 1
and 2 more students
completed year 1
but decided not to
follow year 2.
20 students returned to Year 2 in
September 2006
and 19 completed
the FDA successfully
in June 2007.
The success rate in
FD2 is 95%. Of the
19 who completed
the Foundation
degree: 5 students
went to Savignac
Masters, 6 progressed to BA Top up at
Stratford and
Savignac, 3 went on
to further study in
France and 4 were
employed,1 went to
travel around
Australia.
Everyday life in England
Une promotion pour qui l’Angleterre a été un réel
tournant et une réelle évolution tant sur le plan
professionnel que sur le plan relationnel.
Ce fut une expérience très enrichissante.
L’adaptation en Angleterre a été facilitée car la promotion était très
soudée. La vie sur le campus était, pour certains, un remake de l’auberge espagnole.
69
Documentation
Anaïs GOND
Marjolaine BLOUZARD
Julien BARRE
ANILHA Stéphanie,
BOC HO Cédric,
BOUVARD Frédéric,
BOUVIER Marie-Delphine,
BRIANT Delphine,
CHAN Noelani,
CHAMONT Matthieu,
CORNAILLE Philippe,
CROISE Jérémy,
DEMARCILLY Edmond,
DELAUNAY Damien,
DELBOS Julien,
DENTAL Sébastien,
DERLOT Maud,
DIGEON Stéphanie,
DUCROUX Sophie,
DUPUY Elodie,
EBNER Laureline,
FLEIURIOT Thibaut,
FOULIARD Jonthan,
FOUTREL Justine,
GODDE Ombeline,
HOFFMANN Antoine,
JAUMARD Julien,
KARASHEVSKYY Myroslav,
LABERTHONNIERE Sophie,
LASSARAT César
LAUBION Benoît,
LE PAGE Sophie
LECLERCQ Matthieu
LEMASSON Majo Diego,
LOISON Jean-Patrick,
MAILLET Maxime,
MARAND Jennyfer,
NEVEU Sylvain,
PARENT Elsa,
PICARD Guillaume,
POUPOT Jean-Charles
RAFFY Mathilde,
RIO Laëticia,
SERVAJEAN Virginie,
THORAVAL Nicolas,
WILAIN•DE•LEYMARIE Xavier
70
Quelques
statistiques :
Sur 43 étudiants, 41 ont
obtenu leur diplôme, soit 95%
de réussite.
Répartition des stages par secteur: 63% effectués en hotellerie,
12% en restauration collective;
7% en restauration commerciale; 7% dans des casinos;
11% dans d’autres
secteurs.
I nve s t i g at i o n s
P18
MBA
PROMOTION 18
ANNEE 2005-2006
Lorsque Urgence rime avec Cohésion
La photo ci-dessous a été prise lors du week-end d’intégration,
devant le «totem de cohésion». Ce totem, construit dans l’urgence
par les étudiants, illustre bien cet état d’esprit qui a perduré tout
au long de l’année, lors des projets, lors des nombreux événements
Savignacois et même lors des crises…
«Ensemble et toujours à la dernière minute, c’est dans des
moments de travail intenses que notre promotion s’est toujours
montrée unie.»
Nicolas Toraval
Une promotion internationale
La promotion 18 fut une des premières promotions à
réellement s’internationaliser lors du stage de fin d’étude.
Un tiers des étudiants sont partis à l’étranger :
Chine, Dubaï, Philippines,
Argentine, Canada, Inde,
Seychelles, Polynésie...
La plupart d’entre eux ont
choisi l’hôtellerie de luxe
dans des palaces ou des
chaines internationales
comme Sheraton,
Intercontinental, Radisson…
Pendant ce temps là dans le secteur HTR :
La chaine «Warwick International Hotels» célèbre ses 25 ans.
La ville de Londres est désignée pour accueillir les Jeux Olympiques
de 2012.
Plus de 100 hôtels lancent leurs constructions à Dubaï.
Le mot de Françoise
«Malgré les difficultés et les changements au sein
de l’école, cette promotion est toujours restée
soudée et unie.»
71
Témoignages
Richard Ginioux
Directeur MBA depuis 2006, Directeur adjoint depuis 2007
Je souhaite à l’Ecole de Savignac de continuer à valoriser ses éléments de
différenciation sans perdre de vue la nécessité de s’adapter à l’évolution du
marché de l’enseignement supérieur et à l’évolution des besoins des
entreprises de notre secteur. J’espère voir se rassembler tous ceux qui
aujourd’hui ou hier ont participé à la création et au développement de cette
magnifique école.
Dates clés
1989
Diplômé de Sciences Po
1990
Création de ma 1ére Micro
entreprise (Année de la faillite
de l’entreprise familiale)
1993
1ère expérience dans l'hôtellerie de luxe au Meurice
1996
Mariage avec Isabelle
1997
Diplomé de l'IMIH
Naissance de ma fille Louise
1999
Création du «Branchat»
2000
Naissance de ma fille Clara
2006
Prise de fonction à Savignac
2008
Vente du « Branchat »
E
n primaire j’étais un enfant
curieux et actif, un peu rêveur
aussi. Je dévorais des bouquins
mais j’étais aussi passionné par
le monde que je découvrais autour
de moi. En secondaire j’étais un
élève créatif et contestataire qui
utilisait l’humour pour exprimer ses
idées. J’étais aussi un sportif acharné,
passionné de sports de combat.
L’hôtellerie a toujours été un
rêve d’enfant.
J’ai eu la chance de voyager et d’être
hébergé dès mon plus jeune âge
dans de magnifiques établissements.
L’hôtel était un lieu magique pour
moi et je rêvais d’en découvrir les
coulisses, n’hésitant pas à m’introduire à la moindre occasion dans
les espaces réservés aux employés.
Ma formation à Sciences PO
Bordeaux m’a apporté l’ouverture
d’esprit, l’enrichissement culturel
et l’apprentissage de la rigueur à
travers une méthode de travail.
Pendant ces années d’étude, j’ai
aussi développé ma passion pour
la photographie. Ma formation à
L’IMHI m’a ensuite apporté des connaissances théoriques et des techniques adaptées au secteur HTR, une
« boîte à outil », et enfin une vision
plus large de notre secteur d’activité.
Le fait de travailler en apprentissage
pour le groupe Honotel m’a permis
d’appliquer immédiatement ces
outils et de les adapter aux situations professionnelles que je devais
gérer.
J’admire tous ceux qui s’engagent
pleinement dans leurs fonctions et
vivent leur métier avec passion.
Parmi eux, je tiens à rendre hommage à Jean Arvis qui a été mon
GM lorsque je travaillais pour le
groupe Honotel. C’est un homme
qui n’hésite pas à responsabiliser
ses collaborateurs, les soutenir
dans l’expression de leurs différences
et les accompagner dans le dépassement de leurs objectifs. Visionnaire
et fin stratège, il m’a appris que le
manager reste avant tout un chef
d’orchestre dont la mission est de
coordonner et de valoriser les
talents de ses collaborateurs. Mon
parcours professionnel se compose
de temps forts successifs. Mon caractère créatif et mon goût pour
l’image m’ont amené à me former
en tant que photographe et de
monter ma première (micro) entreprise : un studio photo doublé d’une
activité reportage « corporate ». Le
second temps a été l’apprentissage
du métier d’hôtelier. Une première
73
Richard Ginioux
expérience professionnelle au
Meurice qui m’a permis de découvrir
les métiers de la restauration avant
de devenir adjoint du directeur F&B,
puis une seconde expérience dans
le groupe Honotel qui m’a formé
en front office. Je suis ensuite parti
à Londres pour améliorer mon
anglais ( j’étais déjà, par héritage
familial, bilingue français – espagnol)
où j’ai travaillé au Montcal Hotel
(chaîne Nikko) en conciergerie. Le
contact avec la clientèle japonaise
a été un choc culturel ! Enfin, j’ai
découvert le métier de commercial,
comme « Sales Rep » chez Honotel
puis comme « Sales Manager » à
l’hôtel Bristol où j’étais responsable
des marchés Amérique et Europe
du Sud. Le troisième temps a été lié
à mon choix de m’installer en
Périgord : cela correspondait à la
fois à un choix de vie et à l’envie de
créer une PME dans un département
à fort potentiel touristique.
Nous avons géré le Branchat avec
mon épouse Isabelle pendant 9 ans
et avons réussi à nous imposer
comme un des leaders régionaux
dans le créneau des chambres
d’hôtes et des gîtes de charme.
Répertorié sur le guide Michelin,
nous accueillions des touristes
américains, européens, mais aussi
beaucoup de sud africains et des
australiens. Cela a été professionnellement les plus dures années
de ma vie mais aussi parmi les plus
belles et les plus intenses ! Je suis
un homme de contact. Ma vie est
une succession de rencontres
déterminantes dont la plus belle
a été la rencontre avec Isabelle,
ma femme. Je suis très « famille »,
mes filles d’abord puis ma tribu,
c’est mon côté méditerranéen,
un peu clanique.
74
Le travail en équipe me manquait,
travailler à Savignac m’a donné
l’occasion d’apprendre un nouveau
métier grâce à la bienveillance
d’une équipe passionnée.
Un des mes meilleurs souvenirs
reste ma rencontre avec JeanJacques Ratier en mai 2006 : je m’étais rapproché de l’Ecole pour proposer des cours de Marketing et de
«Web Positioning and Internet visibility». Jean-Jacques est un homme
de challenge : il m’a proposé de
prendre la direction pédagogique du
MBA. Peu de gens vous donneraient
de telles occasions de réorienter une
carrière... L’échange avec mes collègues, les nombreux intervenants,
et bien sûr nos étudiants, constitue
une formidable ouverture intellectuelle où chaque individu amène,
par son parcours professionnel et
son identité personnelle, des
ressources précieuses... Et puis travailler au contact de jeunes est un
véritable élixir de jouvence ! Mon
meilleur souvenir est ma première
rencontre avec les étudiants qui m’a
permis de me retrouver confronté,
comme je le souhaitais, à la problématique et aux enjeux de cette
génération de futurs managers.
Parmi ces souvenirs marquants je
citerai la constitution d’une nouvelle
équipe autour d’objectifs partagés.
Nous avons ensemble relevé le pari
de conserver les éléments de différenciation laissés en héritage par
les équipes qui se sont succédées
tout en diversifiant les programmes
et en apportant un nouveau
dynamisme à l’Ecole. Ils ont fait
un excellent boulot, c’est une
béquipe fantastique. Last but not
least : ma rencontre avec Roger
Haigh qui m’a beaucoup appris du
métier de formateur. Notre complicité a vraiment joué dans cette envie
Depuis 2006
Sortie Canoë avec la P20
partagée de s’impliquer à 2000%
dans cette aventure. Aujourd’hui
l’esprit Savignac véhiculé par les
Masters est largement partagé
par les Bachelor et les Foundation
Degree. Cela s’est fait progressivement mais la rentrée 2008 fut significative, on a nettement ressenti
la naissance d’une communauté
d’étudiants soudée autour de valeurs
humaines et professionnelles.
L’Ecole de Savignac m’a beaucoup
apporté, elle est une magnifique
institution qui survivra, je l’espère, à
bien des responsables de cette école.
Lors du week-end d'intégration
à Rouffiac de la P21
Richard entouré de l'équipe de
la P21 participant à l'Edhec
(Elizabeth Scoarnec, Julien
Mandet, Marc Bloennigen,
Jonathan Lasson, Quentin
Laferté, Nicolas Kaplan, Romain
Mauguet, Georges Colombo,
Guilhem Lacan, Jérémy Loste,
Marjolaine Blouzard, Pierre
Chombart, Samuel Magnan)
Je suis contre le culte de la personnalité, je me considère avant tout
comme un serviteur, zélé et passionné, de Savignac. Ma plus grande
fierté c’est de pouvoir compter sur
une équipe formidable ; le bilan
2008 est clairement le fruit de leur
travail. Grâce à eux tous les indicateurs sont au vert : un cursus
complet unique en France de BAC
«
à BAC +5, une ouverture vers
l’Europe grâce à la multiplication
des partenariats étrangers, des
formations bilingues et bientôt
trilingues, des effectifs en hausse,
une réussite académique et professionnelle confirmée de nos étudiants, des rapports constructifs et
conviviaux avec les anciens de
Savignac, un élargissement des
liens avec le monde professionnel,
une campagne de taxe d’apprentissage record. Je n’ai que 42 ans et collabore depuis 3 ans à Savignac. J’ai du
mal à le croire tant le temps est
passé vite ! Grâce à une autre
équipe, l’Ecole s’est développée aussi
bien sur le plan qualitatif que quantitatif. Je me sentirai épanoui tant
que chaque membre de l’équipe
trouvera dans cette évolution les
conditions de son propre développement professionnel et personnel.
Entretien réalisé le 10 mars 2009.
J’espère servir
l’Ecole dans
les dix
prochaines
années, après
il sera peut
être temps
de laisser la
place…
»
75
Documentation
Julien MANDET
Georges COLOMBO
I nve s t i g at i o n s
Pauline MENNOUVRIER
LES
BARRE Pierre, BERNARD Corentin, BERTRAND Candice, BIRON GUERY Alizée, BONNEFOND Pierre, BRETTES Julien, CARVER Mathieu,
CAUDRON Marlène, CAUPAIN Nicolas, CLOCHON Xavier, COURNEIL Meryl, DE BONNEVAL HUGO, DEJAIE Audrey, GRENIE Luce, JACOPIN
Claire, JOLLIET Simon, JOLY Olivier, KAISER Maeva, KAPLAN Nicolas, LAFERTE Quentin, LANDES Maxime, LAUTIER Aymeric, LE GOFF
Astrid, LE PREVOST Margaux, LIEUBRAY Nancy, LOSTE Jérémy, MAGNAN Samuel, MALIDOR Angéline, MARNAS Rudolf, MAUGUET
Romain, MESTRE Mélanie, PARMENTIER Magaly, POISSON Louis, QUEYROL Leslie, RICHIDE Kandice, SAMAKE Mohamed, VINSON Sarah
FD3
76
PROMOTION 3
CHICAGO
COPAINS
ANNEE 2006-2007
FD
JUPITER
Chiffres
9 étudiants sur 40 ont continué
en MBA
INDY
BAR
Organisation du train des
saveurs
VVF
D’ABORD
Vive le gros poulet !
Le mot du président
La promotion 3 est un groupe solidaire, plein de talents
en tous genres, de personnalités variées et d'ambitions
diverses. J'emploie le verbe être car cette promotion n'a
jamais cessé d’exister elle est "Timeless" comme le
rock’n roll.
Samuel Magnan
77
Documentation
Georges COLOMBO
Pauline MENNOUVRIER
I nve s t i g at i o n s
BA1
Julien MANDET
LA
VI E
EST
UN
G
LON
78
TRANQ
U
ILLE
TRANQUILLE
VE
FLEU
ARREBOLA Idoia, BOUTRY Marion, CHABANON Hugues, CHALVIGNAC Julien, CONTEYE Caroline, FRIZON DE LA MOTTE Guillaume,
GILLARD Sébastien, GISCOS Cécile, LANGLOIS Marion, LAVIELLE Fabienne, MICHAUX Elise, PAULY Magaly, PHOK Raoul, PUY Hervé,
RICHARD Estelle, ROBIN Marie, ROCHE Marie VERTONGEN Florie, VIAS Mélanie
PROMOTION 1
RELAX TAKE IT EASY
ANNEE 2006-2007
BA
COSMOPOLITE
Le mot du président
Le Bachelor a été une expérience exceptionnelle.
Que ça soit à travers la période à Stratford Upon
Avon ou à Savignac, ce fut une année riche au
niveau universitaire, professionnel mais avant
tout au niveau humain. Avoir fait parti de cette
1ère promotion aura été un véritable honneur.
Sébastien Gillard
100% de réussite
France
Espagne
Maroc
Ethiopie
Cambodge
79
AFTIS Nassim, ARMENGAUD Hugues, BASSUT Charlotte, BAUVIEUX,Delphine, BEGUIN Jean, BERNAY Didier, BIZE Sébastien, CEREZO
Richard, CHAHDA Alain, CINGAL Nicolas, COUTURON Adrien, De VERTHAMON Arthur, DELBAUFFE Romain, DESTREBECQ Alexandre,
FAURE Xavier, GOURAUD Johan, JAMMES Jonathan, LE CORGUILLE Jean, LE•TOUZE Jean-Baptiste, LEVAUX Anne-Charlotte, LIGER Alban,
MAILLARD Guillaume, MAILLET Emmanuel, MARNAS Océane, MARTY Charlotte, MERCIER Pierre-Jean, MEVEL Pierre, MINA Charbel,
MIRANDELLE Nathalie, OLIERE Loïc, PALAZZETTI Ludovic, PERRIER Delphine, PEYROL Jérémie, POURTEYRON Pierre, PROVOYEUR Marine,
PSOMAS Julien, RAYMOND Nathalie, REMENIERAS Agathe, ROUAULT Anne-Laure, SNP Nordine, THIBEAULT Elisabeth, TURGY Elodie,
VARICLIER Pierre-Jean, VERDON Jérémy, VEYSSIERES Muriel, ZIMMERMANN Nicolas
80
PROMOTION 4
«Un mélange de différentes personnalités formant une famille.
Ces deux ans permettent de mûrir et d’apprendre à vivre en groupe.
Enfin, le plus important dans le monde du travail, la gestion du temps.»
ANNEE 2007-2008
FD
A taste of Britain...
La ville natale de Shakespeare : Stratford upon Avon
a été le lieu où se sont forgés certains des meilleurs
souvenirs de la FD4
Une grande famille
Les tubes qui ont rythmés
leurs soirées:
An experience in the land of Shakespeare...
You and me baby de Bloodhound Gang
On s’attache de Christophe Maé
Adam’s song de Blink 182
En bref, leurs meilleurs
souvenirs :
•Le Val VVF
•La sortie à Cognac
•La soirée de départ des P 19
•La fête de la Truffe à Sorges
•Les Oscars des FD
Le mot du Président...
Des petits jeunes qui se sont lancés avec tous la même envie: voir du
pays. Notre promotion c'est aussi, malgré cette envie commune, une
grande diversité. Ce qui bien sûr crée des divergences parfois mais les
divergences ne sont pas toujours mauvaises.
C'est une promotion qui s'est adaptée à deux types de vie :
tout d'abord la vie en groupe en permanence, à Savignac, avec les bons
moments comme les soirées qui créent des liens. Egalement les petites
crises, les grandes engueulades dues au stress des « assessments ».
Puis après, il y a eu la vie en Angleterre, tous éparpillés dans nos appartements, notre boulot. Et pourtant nous avons réussi à garder ce lien qui
fait que tout le monde avance et grandit.
Quand l’utile se mêle à l’agréable...
Guidés par les connaissances du
président du comité des vins de Cognac,
les étudiants ont visité et découvert la
fabrication du cognac mais également la
ville et son charme certain.
Entre conférences, visites et dégustations,
des vocations sont peut-être même nées !
En effet, il est facile de voir à quel point nous avons mûris grâce à cette
vie professionnelle/étudiante.
En bref, la promotion des FD4 c'est un groupe de petits jeunes qui
avance ensemble et rentre ensemble dans la vie active, une promotion !
On ne peut aujourd'hui souhaiter que la même chose à nos successeurs
que nous commencerons à découvrir bientôt, à la rencontre des générations.
Pierre-Arthur CHAMBOREDON
83
Documentation
Steven LIMON
Guilhem LACAN
Jérémy LOSTE
I nve s t i g at i o n s
BA2
A very hard working group of students who went on to achieve some fantastic results to
make us proud. We still managed to have some fun though amongst the huge amount of
study being done by most of them! There were a few tears and tantrums but overall a
really pleasant group of students to teach.
Jenny and Hilary
BARRE Julien, CABASSUT Régis, CHOTARD Anna, CUADROS Dolores, DE ROQUEFEUIL Anita, DUMAS Hélène, FUSTIER
Thomas, GAUER Arnaud, GENESTOUT Romain, HUMEAU Florent, LASSON Jonathan, MATHIEU Nathalie, MONTAGUT
Idhais, SCHMITT Pauline, SOUBRIER France, VOURY Thibaut
84
PROMOTION 2
«Beaucoup de travail mais une expérience hors du commun,
être à 300%. C’est un fabuleux tremplin pour le monde du travail
grâce à son plan de formation et sa petite structure.»
ANNEE 2007-2008
BA
Une Promo
Disco
Les tubes qui ont rythmés leurs soirées:
• Papillon de lumière de Cindy Sanders
• Un rayon de soleil de William Baldé
• No stress de Laurent Wolf
• Sexy back de Justin Timberlake
Leurs meilleurs souvenirs:
• La soirée disco (cf photos)
• La vie anglaise pendant 6 mois
• Cérémonie des diplômes à Londres
Une Distinction par la Thame Valley University de Londres :
Pour la première fois, quatre étudiants, Julien Barré, Régis
Cabassut, Arnaud Gauer et Pauline Schmitt ont obtenu leur
diplôme avec la mention « Honours », l’équivalent de la mention très bien avec félicitations du jury en France. Une distinction que n’obtiennent que 5% des étudiants de cette université.
Bravo encore à eux quatre !!!
Success in the Dordogne
Les étudiants de Bachelors de Savignac ont suivi de près un projet très concret : l’organisation de la manifestation Success in Dordogne, premier salon d’appui technique, d’accompagnement professionnel et de soutien administratif et social pour les entrepreneurs et
résidents anglophones de la Dordogne. Des experts anglophones étaient réunis en un seul
lieu et ont obtenu des informations valides qui avaient pour but de faciliter une installation réussie pour les professionnels autant que pour les particuliers.
Le mot du Président
PARTY!
«Nous débutons notre vie avec un panier vide que nous garnissons au fur et à
mesure de nos expériences. L’expérience que nous avons vécue durant cette
année restera inoubliable dans chacune de nos mémoires. Les embûches auquelles nous avons dû faire face, ainsi que les rencontres durant cette année nous
ont, avec le recul, rendu plus fort. Nous pouvons également tous être fiers d’avoir été diplômés par l’une des plus prestigieuses universités du Royaume-Uni,
à savoir Thames Valley University.»
Julien BARRE
85
Documentation
Steven LIMON
Guilhem LACAN
Jérémy LOSTE
ARREBOLA Idoia, BORNKAMP Mara, BARLIER Mathieu, BAILLY Myriam, BUTEL Laurent, CHABANON Hugues,
CHALVIGNAC Julien, DUVAL Stéphanie, FRIZON DE LAMOTTE Guillaume, GILLARD Sébastien, GOATA
Emmanuelle, GRAND Nathalie, HUGUENY Pierre, JOSSE Thibault, JULIEN Anne-Laure, LANGUILLE Charlotte,
LAPOUYADE Audrey, LAVIELLE Fabienne, LITOUX Marine, LOCHU Vincent, LUTZ Marine, MALIÉ Nicolas,
MARTINEZ Cyrielle, MARTY Pascal, MICHAUX Elise, MOGHADAM Nazanin, NOUVET Baptiste, PERELLI Nicolas,
PHILIPPEAU Mathieu, PHOK Raoul, PICAULT Audrey, PUTATTI Jérôme, RAGOT Stéphanie, RASSE Damien,
RICHARD Estelle, ROCHE Marie, RONDELLI Nicolas, THIERCELIN Mélissa, VARUPENNE Henri.
86
I nve s t i g at i o n s
P20
PROMOTION 20
Les domaines de stages :
Une promotion qui a su oser :
Restauration commerciale :
18%
Restauration collective : 13%
Hôtellerie de chaîne : 15%
Résidences hôtelières : 18%
Hôtellerie de luxe : 33%
Compagnie aérienne : 3%
Placée sous le signe de la diversité, la
P 20 prend tout son sens autour de
ses 39 personnalités.
La musique qui a rythmée
leurs soirées :
Rize up d’Yves Laroc
American boy d’Estelle
Christophe Maé
La P 20 a su s’adapter à tout instant
afin de vivre l’aventure Savignac de
façon optimale pour l’ensemble des
39.
La durée montre bien que 39=1,
symbole d’unité dans la différence.
Le mot de la présidente :
Mélange épicé d’audace, de tempéraments colorés, mais aussi d’envie d’avancer toujours plus loin, de réussir…
Mélissa THIERCELIN
Les étudiants de la P20 ont prouvé qu’ils
n’avaient pas froid aux yeux en posant
revêtus de leurs tenues d’Adam et d’Eve le
temps de quelques photos pour le
calendrier 2008.
ANNEE 2007-2008
MBA
La confrérie du fromage.
Composée d’un groupe de plusieurs personnes dont nous tairons les noms, cette
organisation a ravagé les réserves de fromages du réfectoire tard le soir, généralement après de longues soirées arrosées…
un grand merci à eux, car depuis, il nous
ait impossible d’avoir accès au plateau de
fromage le week-end.
Les 7 qualités de la P20:
diversité, adaptabilité, audace, envie de réussir, imagination, persévérance
et volonté
87
Documentation
ALAMI Hamza, BALTAZARD Benoît, BARRIO Chloé, BERNIER Louise, BIGNAT-VILLOT Charline, BLAZY Daphné, BOUSQUET Vincent, CHABANIER Alexandre, CHATAING Marion, DEISS Charlotte, DODET Frédéric, DREYER Agathe, DREYER Arianne, EDANGE Diane, EMART Fanny,
EYMA Amanda, FARRELL Alexandra, FORCHY Camille, GANDOSSI Camille, HOWA Ariane, HUBERT Quentin, HUC Marie, JANSSEN Romain,
JOURAIN Marina, LAZAROS Johanna-Hélène, LOBLOND Eléonore, LEVET Joan, MANUAUD Flora, MARTIN Léa, MASUREL Yon, MERILHOU
Maïlys, MERONO Ludovic, MONTERO Lilian, PAOLI Etienne, PERSEGOL Benoît, PILOU Mélissa, POPOFF TRICHEUX Nadjeda, PURON Paul,
QUINET Nicolas, REGNARD Anne-Laure, REY Joséphine, ROLLAND François, ROULLEAU Claire, SAINT-MISI Nathalie, SALAUN Quentin, VAN
GAALEN Johannes, VARGAS Tamara, VERGEOT Aurélie, VIALLE Heloïse, VITOUX Pauline
88
I nve s t i g at i o n s
FD5
Romain MAUGUET
PROMOTION 5
Séances culinaires à Boulazac
Le salon international du livre gourmand,
parenthèse gourmande et littéraire au
coeur du Périgord.
ANNEE 2008-2009
FD
Les FD5 ont représenté l’Ecole au salon des professionnels de l’hôtellerie.
Ils animaient le stand de Savignac ainsi que le Studio 2020. Savignac
était l’une des seules écoles représentées.
L’école présente au salon du livre
gourmand.
Le président entouré de son équipe
We often judge how interesting or pleasant a person is by asking the question “Would I like to share a train
journey wiht that person’.
In September 2008, 50 young eager and animated students joined Savignac as the new Foundation Degree 5
promotion. Within the first week it became very clear that they were no ordinary students. They quickly formed
into a cohesive group, adhering to the “esprit de Savignac” almost immediately and actually professing to liking
their English lessons and even Personal Development! However, time management was not their strongest
characteristic and “hand-in” week for assessments was always filled with stressed students furiously typing as
the “Turnitin” clock neared the “too late” hour.
The poor time management was balanced with strong organisational skills, shown to perfection in the two
marvellous dinners they prepared at Boulazac.
As the end of February approached we realised how much we had thoroughly enjoyed working with these young
people and how much we were going to miss them. So, would we like to go on a train journey with the FD5s?
Absolutely, with each and every one of them [ First class of course ].
Roger Haigh and Neil Mc Carthy
89
Documentation
I nve s t i g at i o n s
Romain MAUGUET
BA3
ALBERTINI Edouard, BARBERA Emilie, BOIX Antonin, BONNEFOND Pierre, BRIGNONE Anthony, CARVER Mathieu, CASTAING Florian, CAUDRON Marlène, CAUPAIN Nicolas, CECCARELLI Claudia, CLOCHON Xavier, COURNEIL Meryl, DIROU Leslie, IMBERT Marjolaine, JAGER Laure,
LANDES Maxime, LE GOFF Astrid, LE LAY Vivien, LOPEZ RAMIREZ Anna, MESTRE Mélanie, MONGIBEAUX Margot, PARMENTIER Magaly,
PELOUS Sébastien, POISSON Louis, SALLEM Sabrine, SCHNEIDER Esther
90
PROMOTION 3
B
The president of the
2004 intake:
A3 is a group of students from various
French hospitality
schools who after 4 weeks
at Savignac met up with the
Foundation Degree students
enrolled on the BA programme for a week of team building. A memorable day was
spent swinging in the
trees!!
It all began in October 2008,
when students from the
Foundation Degree and the BTS
in Hospitality Management
were brought together to form
one promotion.
All being from different backgrounds, they have been able to
share their complementary
skills, knowledge and experience. This has helped create a real
cohesion and develop a pleasant working atmosphere all
year long.
The six months spent in the
United Kingdom have allowed
them to achieve their objectives
with their tutors’ help. They tasted the English lifestyle and
Education system and they now
remember it as an unforgettable experience.
The consultancy and strategic
management projects have
reinforced the cohesion and
have allowed the students to
apply their skills in a professional environment.
Even so the first semestre in
Stratford was needed to
really bind the group to the
extent of “if you kick one
they all limp.”
The qualitites, most of us
have appreciated, would be
their friendliness, motivation, work ethic and especially their ability to be a
close knit class. They have
left an indelible mark on
the Savignac ” hotel” by
refurbishing Room 11 with
some original colour schemes and furniture.
ANNEE 2008-2009
BA
Remains to be seen whether
they can match the previous
year’s class as regards the
number of First Class
Honours they achieve. Either
way they have been much
appreciated by all the academic staff at Savignac and
Stratford upon Avon College.
So much so we have decided
to take a good number of
them onto the MBA.
As we anticipate this class
producing some excellent
professionals, some of us
are looking forward to benefiting from their managerial
positions in the future for
free hotel accommodation
and meals in some great
locations!!
«Notre rencontre a commencé sur les cîmes des arbres, lors d’un parcours acrobranche
dans le cadre d’une journée d’intégration mémorable.
Une façon ludique de découvrir la personnalité d’une promotion qui en quelques jours a su
se forger une identité et une philosophie. « Keep the smile » leur crédo, résume à la perfection l’énergie et l’enthousiasme de ces 27 personnalités. La volonté d’un grand nombre
d’entre vous de poursuivre vos études en cycle MBA confirme votre ambition et votre attachement à Savignac. Je vous dis donc à très bientôt. Sur quel terrain de jeux ? C’est la surprise de la prochaine semaine d’intégration.»
Richard GINIOUX
SUCCESS
All of these students will become future managers in the
hospitality industry and will
have to work together again,
their word of order being : ‘KEEP
THE SMILE’.
Antonin Boix
91
Documentation
Equipe finance de la News
Romain MAUGUET
I nve s t i g at i o n s
P21
Equipe relecture de la News
La promotion 21 arrive à un moment clef de la vie de l’école de
Savignac : l’année des 20 ans. Comme les P11 en leur temps, la
P21 a l’honneur de participer à l’organisation de cette grande
fête qui réunira l’ensemble de la famille Savignac. Au-delà du
challenge opérationnel et organisationnel, la P21 doit prouver
qu’elle incarne pleinement les valeurs qui sont à l’origine de la
cohésion si forte du réseau Savignac. Je suis pour ma part
convaincu que la promo qui nous a séduite par sa capacité à se
mobiliser autour d’objectifs partagés et de valeurs communes,
par son extrême convivialité et son implication dans la formation, sera à la hauteur de ce défi. Osez, restez unis et portez
loin le chant du coq !
Richard GINIOUX
Equipe managériale de la News
Equipe graphisme de la News
Equipe signature de la News
AYMAT Tiffanie, BARRE Julien, BIGOT Romain, BLOENNIGEN Marc, BLOUZARD Marjolaine, BUGAREL Lise, CHOMBART Pierre, COLOMBO
Georges, COTTARD Sarah, EID Mario, FORTIER Violaine, GAUER Arnaud, GELL Joanna, GOND Anaïs, HASSANI IDRISSI Ilias, KAISER Maéva,
KAPLAN Nicolas, LACAN Guilhem, LAFERTE Quentin, LAHIANI Louise, LASSON Jonathan, LAUTIER Aymeric, LEURET Marie, LIMON Steven,
LOSTE Jérémy, MAGNAN Samuel, MANDET Julien, MARNAS Rudolph, MARTY Ann-Sophie, MAUGUET Romain, MENNOUVRIER Pauline,
PASCAL Marianne, PERIN Lucie, PETIT Yann, RADOT Matthieu, SCHMITT Pauline, SCOARNEC Elizabeth, TOUBEIX Anne, VINSON Sarah.
92
« Prenez d’anciens foundation, d’anciens bachelors, d’autres ingrédients
provenant de différents horizons et obtenez un cocktail coloré appelé
« promotion 21 ».
Autonome, dynamique et pleine de ressources, la P21 telle un caméléon
a su s’adapter à son environnement et même au-delà des frontières de la
Dordogne. De Périgueux (Téléthon) à La Rochelle (Course Croisière EDHEC),
en passant par Lyon (salon du SIHRA) et le Maroc (4L Trophy), les P21 sont
polyvalents et ne manquent pas de prises d’initiatives.
Et pour cause, ce sont les challenges qui font l’essence même de cette
promotion. »
MBA
PROMOTION 21
Julien BARRE
Cherchez l’intrus...
Grrrrrrrrrrr......la soirée Halloween.
Course croisière EDHEC
ANNEE 2008-2009
Le Mot du Président :
Le club Sav.: une opération très matinale qui consistait à transformer l’ambiance du refectoire en celle
d’un club de vacances...le temps d’un déjeuner.
«A l’Edhec, on a voulu montrer la valeur ajoutée de notre
école: notre sens du service et notre bonne humeur. Pari
réussi !»
Elizabeth SCOARNEC
Lorsque l’on demande à l’équipe EDHEC de résumer
ce parcours, un seul mot leur vient à l’esprit : synergie.
Comme ils l’expliquent on ne peut mieux «l’esprit d’équipe
est très fort, comme à Savignac. Sur un bateau ou sur un
stand on n’est pas seul, on est tous là avec un objectif
unique que l’on ne peut atteindre sans l’aide des autres.»
www.edhecsavignac.jimdo.com
Le 4L Trophy
« Le 4L Trophy, c’est un peu comme une boîte de chocolat,
on sait jamais sur quoi on va tomber »
Romain BIGOT
« Etre 4Leur, c’est un peu une autre vie, une autre pensée,
de nouveaux codes…c’est un peu comme Savignac »
Course croisière
EDHEC
Louise LAHIANI
« Extrait de la pub 4L-1973 : Fais un tour en Renault 4,
demande lui beaucoup. Vas partout en Renault 4, elle ira
jusqu’au bouuuuut !!»
Lucie PERIN
Le Challenge Ibis
Depuis de nombreuses années, la marque Ibis du groupe
Accor fait confiance aux savignacois en leur proposant des
stages et des emplois à la hauteur de leur qualification.
Ce partenariat sincère et durable s’est une fois de plus
affirmé au travers de ce que l’on reconnait aujourd’hui à
Savignac comme «le challenge Ibis.»
lls étaient plus d’une dizaine à relever le défi et à s’attaquer
à la problématique concernant les priorités de l’hôtellerie
économique pour les cinq années à venir. Un projet qui s’est
accompli avec succès et qui leur a valu une standing ovation
des dirigeants de Ibis venus assister à la présentation.
« La 4L, c’est comme une boîte à sardines, on casse la
poignée et il y a peu de chance de se désincarcérer »
Rudolph MARNAS
www.4Ltrophyecoledesavignac.jimdo.com
Le Téléthon
«A Savignac, la troisième édition successive du Téléthon s’est
achevée sur une seule conclusion : la fierté ! La fierté d’être
dans une école qui sait se mobiliser, la fierté de travailler avec
un grand nombre d’étudiants « hyper » motivés jusqu’au
bout et la fierté d’avoir récolté 2 378, 12€ de bénéfices au
profit de la lutte contre la mucoviscidose.»
Anaïs GOND
93
Témoignages
Françoise Madiès
« Mémoire de l’Ecole » présente depuis l’ouverture
Je souhaite une longue vie à Savignac et à ses étudiants. Pour l’avenir,
je vois l’Ecole se développer toujours plus vers l’international avec sans
doute l’implantation de franchises dans d’autres pays.
Dates clés
10 Avril 1958
Naissance
19 Mars 1981
Mariage
1er Septembre 1981
Naissance de ma première fille
Marie
10 Novembre 1983
Naissance de ma deuxième fille
Marjolaine
1er Février 1985
Naissance de ma troisième fille
Claire
5 Mai 1990
Naissance de ma quatrième
fille Capucine
28 Novembre 2008
Naissance de ma première petite fille Camille
J
’étais une élève très studieuse
présente dans les têtes de classe
mais nettement meilleure en
français et en langues.
Je voulais être assistante sociale
pour aider les gens.
Mes parents n’ont pas voulu, mais
quelque part mon poste à Savignac
n’est pas si éloigné que ça de mes
premiers souhaits. Je suis diplômée
du bac A2, philo, latin, anglais, allemand (le latin n’était pas ma tasse
de thé, mais pour l’orthographe,
imparable) et d’une licence de
langues étrangères appliquées
(anglais allemand) spécialisée dans
la traduction simultanée. J’ai choisi
cette filière par défaut car j’étais à
l’aise dans les classes de langues et
la pratique permet de mieux communiquer et de mieux comprendre
différentes façons de penser. Mises à
part ces connaissances universitaires,
je n’avais pas vraiment de compétences professionnelles. Mon arrivée
à l’Ecole n’a pas été une volonté au
départ mais plutôt un événement
fortuit, quelqu’un de mon entourage
a vu l’annonce publiée dans la presse
par la Chambre de Commerce pour
le poste d’assistante à l’Ecole de
Savignac, à quelques kilomètres de
mon domicile. Assistante tri-lingue!
Une opportunité pour moi qui
souhaitait utiliser mes compétences.
La réalité n’a pas été exactement ce
qui m’était annoncé : j’ai très peu
utilisé mes compétences linguistiques et j’ai dû me former à un
poste qui faisait de plus en plus
appel à des compétences commerciales puisque je me suis vue confier
le recrutement des étudiants,
surtout pour la partie accroche.
Je me rappelle que les premières
fois où j’ai répondu à la question :
« Combien coûte la formation ? »,
je n’étais pas très à l’aise. Vendre
une formation demande un argumentaire particulier, on n’est pas en
train de présenter les performances
d’un aspirateur. Nous sommes là
dans l’abstrait mais aussi dans le
rêve. D’où vient la motivation du
demandeur? Que recherche-t-il ?
Je me faisais un peu violence
au début mais, par la suite,
j’ai fini par beaucoup aimer.
Si les renseignements apportés
sont fiables, si on sait poser les
bonnes questions qui vont faire
réfléchir, si on prend le temps
d’écouter pour non pas vendre
à tout prix mais répondre aux
questions de l’interlocuteur alors
la partie est gagnée. On ne passe
pas 20 ans de sa vie dans une école
sans avoir des souvenirs qui ressurgissent. Un souvenir mémorable est
la narration mimée au secrétariat
par Georges Gravé du dernier film
qu’il venait de voir : Le cercle des
95
François Madiès
poètes disparus. Pour faire entrer
son auditoire dans l’atmosphère
du film, il n’a pas hésité à monter
sur un bureau, les bras écartés,
une jambe en arrière comme s’il
voulait prendre son envol juste au
moment où Monsieur François, le
directeur du moment, a pénétré
dans le bureau pour voir ce que
signifiait les rires qu’il entendait.
Monsieur François n’a jamais
compris ce que faisait Georges
Gravé sur le bureau ! Le rire faisait
alors partie intégrante d’une
journée de travail : ½ heure par
jour en moyenne.
Un autre souvenir mémorable est lié
au traditionnel passage à la piscine
de certains intervenants voire de
personnes de l’administration.
Toutes les formations ont vu
Monsieur Panouillères dans l’eau,
il y passe tous les ans mais y avezvous vu Philippe Béthune ? Il y est
passé une fois mais cela ne s’est
pas fait tout seul : il a résisté, il
s’est accroché au petit lampadaire
qui était à l’époque à l’angle de la
piscine le plus proche de l’allée
mais il est quand même passé
à l’eau… avec le lampadaire qu’il
n’avait pas lâché. Le lampadaire
n’a jamais été remis en place.
J’ai d’autres souvenirs, notamment
les soirées de Noël festives et
émouvantes dont le succès avait
été assuré par le travail acharné
de toute une promotion, les
remises de diplômes avec les rires,
les pleurs et les cours de valse.
Je n’ai pas la prétention d’avoir
apporté quelque chose de vital
à l’Ecole. J’ai simplement le
sentiment d’avoir participé à la
construction de l’édifice, une pierre
comme une autre. Mais chaque
pierre est importante. L’Ecole par
contre m’a beaucoup apporté. J’ai
96
beaucoup appris au niveau professionnel, je sais maintenant de quoi
je suis capable et j’ai pu vérifier que
« rien n’est stable ». Ma plus
grande fierté est la réussite des
étudiants une première fois à la
remise des diplômes et qui se
confirme quand je les vois évoluer
professionnellement. Savignac y
est pour quelque chose, nous y
avons tous participé à notre
niveau et nous en retirons tous
un peu de fierté. Les étudiants
de Savignac ont l’esprit Savignac :
cette attention à l’autre, cette petite
phrase aussi, leitmotiv de nombreuses promos, « rien n’est stable ».
Il faut savoir s’adapter, rester humble et accepter le changement.
De nombreuses sociétés, cabinets
de recrutement, entreprises
recherchent des « Savignac » parce
qu’ils savent qu’ils sont différents.
Franchement, je ne sais pas comment expliquer que je suis toujours
à l’Ecole de Savignac malgré les
crises que l’Ecole a traversées.
Mon insignifiance a dû me sauver.
Quand on n’occupe pas un poste
stratégique, c’est peut-être une
chance. Je suis à présent un peu
« la mémoire de l’Ecole » parce
que je connais tous les anciens
mais cette mémoire va être bientôt
complètement informatisée car il
est bien normal que l’information
puisse être partagée. Resteront juste
les anecdotes qui rejaillissent quand
j’ai un ancien au bout du fil !
Entretien réalisé le 7 mai 2009.
Depuis l’ouverture
Françoise MADIES, Joëlle
ORIOL, Mimi GASS
Rencontre P1 - P21
Eric Séguéla, Annick Foucault,
Françoise Madiès, Hervé Nael
(Major de promotion P1),
Jean-Pierre Bernard (Pampy)
Président de Promotion P1
Sortie de la News de la promotion 20 - Françoise Madiès,
Thibaut Josse (Vice-président de
la promotion 20) , Fabienne
Lavielle (Etudiante P20)
«
Mes dix
prochaines
années,
je les vois
au service
des étudiants
et des anciens.
Après, la
retraite
va se
rapprocher.
»
97
Témoignages
Jean-Jacques Ratier
Directeur général depuis 2003
Management d’accord. Mais Hospitality management ! Dans l’univers de
l’hospitalité qui est celui de notre école, on retrouve bon nombre des valeurs
humaines fondatrices de ce qu’on nomme une civilisation. Les dérives auxquelles on assiste dans le monde contemporain sont autant d’agressions contre
cette civilisation. Je souhaite que, très modestement mais utilement, l’Ecole de
Savignac s’inscrive dans les lieux où doit s’organiser une saine résistance.
E
nfant, j’étais timide et spontané.
Je rêvais de devenir pilote de
chasse, car mon père était dans
l’armée de l’air. J’étais attiré par le
ciel (au propre comme au figuré) et
avais besoin d’évasion et de liberté.
Esprit critique et tolérance sont des
qualités que mes années d’études
m’ont permis de développer.
Après un bac philo, j’ai effectué des
études supérieures en Lettres
(Histoire), puis en Droit Public et
Sciences Politiques. Ce parcours
m’a apporté des méthodes de
pensée et d’action, des repères de
culture générale nécessaires à toute
réflexion en profondeur.
J’admire les grandes ambitions
à la condition qu’elles concernent
d’abord l’objectif d’intérêt général
(ou du moins collectif) qu’elles
entendent servir.
J’ai peu d’atomes crochus avec les
arrivistes. Notre époque valorise
trop les « militants de façade », qui
s’attachent à ne rendre vertueux que
ce qui se voit et peut être médiatisé.
J’admire ceux qui appréhendent la
réalité en se libérant de tous les carcans que peuvent être l’éducation, le
conformisme, les intérêts corporatifs,
les idéologies toutes faites. J’admire
98
aussi ceux qui peuvent voir l’universel
derrière les différences, en privilégiant ce qui réunit sur ce qui sépare.
Avec ces critères, la sélection est
rude ! Mais elle délimite un segment
à la fois étroit et très étendu : mes
mentors se trouvent aussi bien dans
des personnalités célèbres (comme
le Général de Gaulle) que parmi des
êtres humbles et inconnus du grand
public.
Ma carrière professionnelle est
intimement liée à la chambre de
commerce et à la formation.
J’ai financé mes études en travaillant
comme surveillant dans l’Education
Nationale. Ma vie professionnelle a
réellement débuté dans le poste de
responsable des Ressources
Humaines d’une entreprise privée
de 350 personnes, poste que j’ai
gardé pendant 3 ans avant de devenir
directeur d’un service de médecine
du travail. En 1978, j’ai intégré la
CCI de Périgueux en qualité de
Directeur de son centre de formation
professionnelle pendant un an et
demi, puis de Directeur administratif
et financier pendant 10 ans et enfin
de Directeur de l’Enseignement et
de la formation depuis 1989, poste
que j’occupe toujours aujourd’hui
(même si, depuis 2005, la CCI de la
Jean-Jacques Ratier
Dordogne a remplacé la CCI de
Périgueux). Je cumule ces fonctions
avec celles de Directeur de l’Ecole
de Savignac depuis le premier avril
2003. Je connaissais bien l’Ecole
avant d’en prendre la direction.
De 1985 à 1987 ( jusqu’au recrutement de Philippe François, que je
suis allé « débaucher » de la CCI de
Bordeaux), j’avais beaucoup œuvré
pour rendre possible sa création. J’ai
suivi de près sa progression et j’ai
accepté avec plaisir d’en prendre la
direction en 2003, sur la proposition
de la CCI, qui souhaitait la développer
et l’internationaliser d’avantage.
Parallèlement à ma vie professionnelle, j’ai également été amené à
exercer plusieurs mandats électifs :
j’ai été Maire-adjoint de Périgueux
(en charge du tourisme, puis de la
culture) de 1983 à 2001 et je suis
Maire de Sorges depuis 2001.
de l’autre, l’incertitude sur l’avenir
et la certitude de laisser derrière
soi un moment unique de sa vie,
que l’on ne retrouvera jamais plus.
J’aperçois alors beaucoup d’yeux
humides, même chez les plus endurcis, et cela me touche profondément,
car ce sont des moments de grande
sincérité, que je capte intégralement.
Ces jours-là, je préfère m’enfermer
vite dans mon bureau, ne souhaitant, par pudeur, ni m’immiscer
dans une intimité que je sais intense,
ni montrer ma propre émotion.
Mes souvenirs les plus marquants
de l’Ecole sont dans ces moments,
qui se renouvellent chaque année.
Pour le reste, je ne suis pas très
porté sur les cérémonies, pas plus
que sur les manifestations d’autosatisfaction : je les oublie vite
et elles ne font donc vraiment pas
partie de mon panthéon personnel.
Je ne suis pas collectionneur de
souvenirs : pour moi l’événement
qui me laissera les plus beaux
souvenirs est toujours celui qui se
déroulera demain.
Ce que j’ai apporté à l’Ecole de
Savignac peut se traduire en deux
mots : adaptation et développement.
Plus que des souvenirs précis, ce qui
me restera des années passées à
Savignac, ce sont des émotions, des
impressions, des morceaux de vécu.
Je suis très sensible à l’adage qui dit :
« Partir, c’est mourir un peu ».
Chaque année au mois de juin, je
me mets à la place des étudiants qui
se séparent après plusieurs mois de
vie commune. Même si je ne connais
qu’assez peu chacun d’entre eux, la
nature de mes fonctions dans l’école
ne me donnant pas beaucoup d’occasions de grande proximité avec les
élèves, je partage le spleen qui règne
alors dans l’école, ce sentiment diffus
et complexe où se mélangent, d’un
côté, l’envie de mettre en pratique
ce que l’on a appris et l’excitation
d’entrer dans une nouvelle aventure,
100
Je pense avoir fortement contribué
à son adaptation au monde qui
l’entoure, sans avoir rien enlevé
de sa spécificité. La réalité de l’école
rejoint aujourd’hui l’ambition qu’elle
porte dans son nom de naissance :
« Ecole Supérieure Internationale ».
Ce sont la mise aux normes du LMD
fixées par l’accord de Bologne pour
l’enseignement supérieur, l’application de critères très sélectifs dans le
recrutement des élèves, l’élévation
du niveau d’enseignement dans
plusieurs disciplines, l’ouverture à
l’international... Dans le même
temps, j’ai veillé à ce que toute la
spécificité de l’Ecole soit préservée,
par la diversification et l’intensification des apports dans ce qui relève
du développement personnel et des
comportements professionnels.
Depuis 2003
Dates clés
Mai 1948
Naissance à Trélissac
(Dordogne)
Octobre 1966
Début études universitaires
Mai 1968
Première affirmation d’une
conscience politique
Octobre 1968
Début premier emploi : surveillant Education Nationale
Avril 1974
Naissance de Stéphanie, ma
première fille
Juin 1975
Fin des études universitaires et
de l’emploi Education Nationale
Août 1975
Premier poste à responsabilité
dans le secteur privé
Août 1978
Retour en Dordogne (après 12
ans « d’exil ») : recruté par la
CCI de Périgueux
Mars 1982
Naissance de Guillaume, mon
fils
Mars 1983
Premier mandat d’élu local à
Périgueux (Dordogne)
Janvier 1984
Naissance d’Estelle, ma deuxième fille
Septembre 1989
Nommé directeur de l’enseignement et de la formation de la
CCI de Périgueux
Novembre 1990
Naissance de Charlotte, ma
troisième fille
Mars 2001
Elu maire de Sorges (Dordogne)
Avril 2002
Naissance de Tom, mon premier
petit-fils
Avril 2003
Prend la direction de l’Ecole de
Savignac
Mars 2007
Naissance de Paul, mon deuxième petit-fils
Je pense aussi avoir fait des choix
essentiels pour son développement,
à la fois quantitatif et qualitatif
Avec plus de 200 élèves aujourd’hui
contre 80 à 90 hier, l’Ecole a atteint
son équilibre financier, ce qui la rend
plus autonome et plus assurée de
son avenir ; avec 3 cycles différents
(4 à partir de la rentrée prochaine),
elle répond mieux à la diversité des
besoins de l’industrie hôtelière et
touristique quant aux niveaux des
postes proposés par celle-ci, tout en
instaurant une meilleure logique de
progression possible pour les élèves.
Pour aller au-delà, je dirais que ma
contribution se situe sur 2 plans,
d’apparence contradictoire : c’est
d’abord d’avoir fait comprendre,
du moins à ceux qui aiment cette
école plus qu’eux-mêmes, que tous
les collaborateurs qui ont participé,
depuis sa création, à ce qu’elle est
aujourd’hui devenue méritent reconnaissance et respect, sans exception.
Volonté d’exclusion, manichéisme
ou tentation de vouloir réécrire l’histoire sont des travers dont j’espère
avoir débarrassé Savignac. C’est
ensuite d’avoir fait passer l’Ecole à
l’âge adulte, celui qui lui permet
d’avoir une personnalité et une existence propres, avec un avenir désormais déconnecté de celui des ses collaborateurs, si précieux qu’ils aient
été ou qu’ils soient.
Les étudiants de l’Ecole de Savignac
repartent avec un bagage technique
exceptionnel, par sa densité et sa
diversité.
Mais ils auraient pu trouver l’équivalent dans quelques autres bonnes
écoles. Le plus que leur donne cette
Ecole ne se codifie pas dans le syllabus d’un programme. Il est dans la
philosophie même de l’école, dans
l’expérience humaine unique que
procure un séjour de quelques mois
dans ses murs. Il est dans la capacité
qu’elle donne à ses élèves de mieux
se connaître (le fameux « connais-toi
toi-même » de Socrate), de mieux
connaître les autres, de transformer
les additions de forces en multiplications de compétences, d’affiner et
d’affirmer le sens d’une vie professionnelle, et, parfois même, d’une
vie tout court.
Les anciens étudiants de Savignac se
démarquent des autres par un
optimisme rayonnant, par un appétit
de découvertes, par une capacité à
oser, en se libérant des craintes
inutiles et souvent artificielles nées
de l’éducation, des relations sociales,
du regard d’autrui.
A Savignac, tout les y conduit : c’est
par exemple le culte du service qui
règne dans l’école. Les élèves sont
mis en situation de comprendre que
la notion de service est à la base
même des professions dans
lesquelles ils s’engagent. De consommateurs insatiables de services,
l’Ecole les amène à devenir des dispensateurs heureux de services aux
autres. La devise de l’Ecole pourrait
être cet adage chinois : « il n’est pas
de plaisir plus subtil que celui que
l’on prend à faire plaisir aux autres ».
Ce sont aussi toutes les ouvertures,
dont beaucoup ont été créées
récemment, dans des domaines
périphériques à l’enseignement luimême : la culture générale (avec par
exemple des conférences de méthodes assurées par un professeur qui
prépare aux concours d’entrée à
l’ENA), la communication anglo-saxonne, l’actualité (avec par exemple
les interventions d’un journaliste
professionnel, lui-même enseignant
dans une école de journalisme),
la maîtrise des subtilités et des
difficultés de la langue française.
101
Jean-Jacques Ratier
Les élèves doivent être bien conscients que pour progresser ensuite
dans leur carrière vers des postes
de haut niveau, il leur faudra être
davantage que d’excellents techniciens.
A égalité de compétences de base,
les plus beaux postes vont à ceux qui
possèdent l’ouverture d’esprit la plus
grande, elle-même fondée sur les
multiples repères que procure une
culture générale étendue.
De nos jours, c’est souvent l’éducation familiale, plus que l’Education
Nationale, qui apporte ces atouts.
C’est pourquoi on entend souvent
dire que celle-ci ne joue plus le rôle
d’ascenseur social qui a fait sa
grandeur et sa noblesse. C’est pour
cela que l’Ecole de Savignac s’est
donnée l’ambition de proposer à ses
élèves une correction des inégalités
créées par la disparité de leurs
origines, en développant tout le
potentiel qui est en eux et qui, trop
souvent, est resté en sommeil du fait
des carences du système éducatif.
Savignac est un révélateur de
talents et doit s’attacher à le rester.
Je crois à la pertinence de cette
Ecole, à sa légitimité, aujourd’hui
totalement avérée, et je parie sur
son avenir.
Elle est sur de bons rails pour connaître un développement à la fois
quantitatif et qualitatif qui peut
en faire, avant 10 ans, l’une des
meilleures d’Europe dans sa spécialité. L’équipe présente, les partenaires
qu’elle a la chance d’avoir et le réseau
de ses anciens en ont la volonté et la
capacité : ils y parviendront, à la condition expresse qu’ils aient l’intelligence de se maintenir en synergie.
Comme toujours, l’essentiel repose
sur l’humain. Mais il ne faut pas
cacher que beaucoup de facteurs
102
indispensables à la réussite de l’Ecole
lui sont extérieurs ou lui échappent :
quelles seront l’ampleur, la durée et
les conséquences structurelles de
la crise économique et financière
mondiale sans précédent dans
laquelle nous sommes juste entrés ?
Le développement des services, et
notamment ceux qu’offre le secteur
HTR, ne se conçoit pas sans une
croissance mondiale soutenue.
Par ailleurs, l’Ecole disposera-t-elle
des moyens financiers indispensables
pour se maintenir à un niveau
d’excellence, sans cesse redéfini à
la hausse, dans un contexte de
compétition sans pitié pour les plus
faibles ? Son statut d’école gérée par
une CCI de taille moyenne ne lui
garantit aucun « parachute doré ».
L’Ecole est un organisme vivant, elle
est donc soumise à tous les aléas de
la vie. Le réalisme impose la prudence, mais ma conviction intime
me pousse à l’optimisme sur son
avenir. Elle a, selon moi, un atout
considérable, c’est sa taille ! S’il est
difficile d’être petit dans un monde
de géants, on est heureux de l’être
lorsque les géants s’effondrent.
Mes années « Après-Savignac » vont
être actives, comme toutes celles
qui les ont précédées. J’ai une foule
de projets dont celui, d’ailleurs, de
continuer à jouer un rôle à Savignac,
avec un statut différent, si les
dirigeants de la CCI le veulent bien.
Ma retraite professionnelle s’annonce
pour la fin du mois de septembre
2009. J’ai une famille, des enfants
et des petits-enfants, auxquels je
suis très attaché, sans avoir été
jusque là un fils, un mari, un père
et un grand-père suffisamment
présents. J’espère pouvoir me
rattraper un peu…
Entretien réalisé le 17 avril 2009.
Depuis 2003
Vernissage lors de la rencontre
P1-P21 Elizabeth Scoarnec (P21),
Jean-Jacques Ratier, Nathalie
Saint-Misi (FD5)
Julien Barré (Président de la P21),
Jean-Jacques Ratier, Caroline
Goiffon (Présidente des
"Première Année de Master"
P22)
«
Mes vœux
pour l’Ecole de
Savignac ?
Qu’elle
reste un
lieu où l’on
cultive
le bonheur
de vivre
ensemble.
»
Jean-Jacques Ratier et Chen Li
(P14)
103
Relais Bernard Loiseau
Relais & Châteaux
Hôtel Restaurant Spa - Boutique
21210 Saulieu Bourgogne France
Tél. : +33 (0)3 80 90 53 53 [email protected]
Restaurant Loiseau des Vignes
Nouveau concept : tous les vins au verre
31, rue Maufoux 21200 Beaune
Tél. : +33 (0)3 80 24 12 06 [email protected]
Restaurant Tante Marguerite
Ambassade de la Bourgogne à Paris
5, rue de Bourgogne 75007 Paris
Tél. : +33 (0)1 45 51 79 42 [email protected]
Restaurant Tante Louise
Cuisine de goût, authentique décor 1930
UXH%RLVV\G¥$QJODV 75008 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 65 06 85 [email protected]
www.bernard-loiseau.com
Savignac News Hors Série
Juin 2009
Le magazine des étudiants
de l’Ecole Supérieure
Internationale de Savignac
24420 Savignac-les-Eglises
Tél. : 05 53 05 08 11
e-mail : [email protected]
Direction de la publication
Julien Barré
Managers
Samuel Magnan, Matthieu Radot, Pauline Schmitt
Finance
Ilias Hassani Idrissi, Quentin Laferté, Jonathan
Lasson, Marianne Pascal, Elizabeth Scoarnec
Graphisme
Marc Bloennigen, Georges Colombo,
Arnaud Gauer, Joanna Gell, Aymeric Lautier,,
Steven Limon, Julien Mandet,
Rudolf Marnas, Yann Petit
Relecture
Tiffanie Aymat, Julien Barré, Lise Bugarel,
Anaïs Gond, Maéva Kaiser, Nicolas Kaplan,
Marie Leuret, Ann-Sophie Marty, Romain
Mauguet, Lucie Perin, Anne Toubeix
Signature
Romain Bigot, Marjolaine Blouzard,
Pierre Chombart, Sarah Cottard, Mario Eid,
Violaine Fortier, Guilhem Lacan, Louise Lahiani,
Jérémy Loste, Pauline Mennouvrier,
Sarah Vinson
Conseil et suivi éditorial
Pascal Magontier
Photographies
Ecole de Savignac / Réseau des Anciens / Chris Gay
Photographie – Impression
Imprimerie Fanlac
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