Carnet de l`innovateur 2014 - Portail de l`innovation en Bretagne
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Le carnet de l’innovateur 2014 Les belles histoires du Réseau breton de l’innovation Le carnet de l’innovateur sommaire AIV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 Minimalist. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 & Marion Le Joly (Créativ) & Julie Martet et Dominique Chamoux (CCI Brest) Armen Industrie. . . . . . . . . . . . . . . 06 & Emmanuel Remeur (CCI Morlaix) C. et J. Durmann. . . . . . . . . . . . . . . . . 08 Pour vous travailler en réseau c’est : & Jocelyne Golven et Céline Quéron (ID2Santé) s’appuyer sur une relation de confiance et de proximité. Blandine Lagain Cimac Elevage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 mutualiser les compétences pour limiter la prise de risques. Patrick Briant C-Weed Aquaculture. . . . . . . 12 & Jean-Erik Blochet (Zoopole Ploufragan) Myalis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 & Nicolas Perrot (CCI 22) Nautic Innovation.. . . . . . . . . . . 36 & Rachel Portal-Sellin (Technopole Quimper-Cornouaille) NEVENTI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 & Blandine Lagain (Breizpack) & Roland Conanec (CBB-Cap Biotek Bretagne) Patrick BRIANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Emeraude ID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Spiru’Breizh. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 & Erwan Bescond (Technopole Anticipa) & Christophe Vallée (Vipe Vannes) un état d’esprit, quelque chose qui ne se décrète pas. Yannick Hervé EMK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 & Dominique Capris (CCI Rennes) & Anne-Cécile Broussard (Côtes-d’Armor Développement) l’opportunité d’avoir une longueur d’avance sur les concurrents. Gaëlla Hangouet Excense.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 tekxia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 & Isabelle Fages (INPI) & Michel Tillon (Rennes Atalante) Geldelis.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 TELECOM SANTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 & Florence Mayet (CCI Rennes) & Emmanuel Denoue (Bpifrance) anticiper votre marché, IMEX TRADE.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Tête en Mer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 tester vos nouveaux produits, & Sabine Klein (Technopôle Brest Iroise) & Michel Gad (Rennes Atalante) trouver les aides financières ou techniques adaptées. L’Agence du Verbe. . . . . . . . . . . . . 24 & Léa Floury (CCI Bretagne, Entreprise Europe Ouest) Un réseau testé et approuvé par des professionnels de tous secteurs qui témoignent de leurs succès dans ce 8ème carnet de l’innovateur. LCS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 identifier les bons partenaires en fonction des besoins de l’entreprise. Michel Tillon Pour vous Innover c’est : devancer les attentes de ses clients. Philippe Trousset être dans une démarche d’amélioration continue toujours orientée client, pour être en phase avec son marché. Annie Saulnier donner les meilleures chances de réussite à un projet. Marion Le Joly 150 conseillers en innovation, tous membres du Réseau Breton de l’Innovation sont à votre service pour : améliorer vos procédés de fabrication, Bonne lecture & Estelle Keraval (Technopole Anticipa) & Christophe Bazinet (Vegenov) Tbdesign.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Toutenvélo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 & Thierry Varlet (Breizpack) Mac mobilier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 & Morgane Pennec (CCI Saint-Malo-Fougères) MAXICARGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 & Éric Perchais (Bpifrance) 02 03 71 f : i 0 t 05 m ec 5 f 4 co r Ef 9 9 gc. iv.f 9 .a c-a 2 5) T 0 @eu .ag (3 C s A e w e NT nav ww èr g CO .au u y Fo gg e p Le chef d’entreprise Pierre Schneider (AIV) AI V Pour maintenir son activité et pérenniser ses emplois à Fougères, l’entreprise AIV, filiale du groupe japonais AGC, spécialisée dans la fabrication de verre, souhaitait trouver des pistes de diversification et de croissance. Marion Le Joly (Créativ) Deux projets pour lesquels Marion Le Joly a mené une réflexion stratégique avec le dirigeant, tout en le mettant en relation avec différentes compétences du réseau (pôle Cristal, Arist…) pour sécuriser leur développement. « Cela a vraiment été un apport considérable, reconnaît Pierre Schneider, le chef d’entreprise. Sans cela, je n’y aurais jamais pensé. Marion nous a mis sur les marchés en développement et à venir. Ces deux projets vont entraîner la création de huit à dix postes courant 2015. Le virage que nous avons pris est vraiment déterminant. » “Travailler en réseau, c’est donner les meilleures chances de réussite à un projet.” Marion Le Joly ac co le co up de po rd Ai ée d d’ éq da e B f le uip ret ns in de dé em on le a sy ve en po cad nc st lop ts u re èm p co r l du ièr e n ’é m es d me ce tud Pa e d eu e nt rn e ct e bl fe et an et e É l’A es rm l’ t l l’a le de fr et ind a c cq ctr m ig u or re ust onc uisi iqu e, ifi in ria ep tio e qu no li ti n es va sat on de nt io , ve s d n nt e e. uc e 75 La CCI Saint-Malo Fougères qui suivait l’entreprise l’a mis en relation avec Marion Le Joly, de Créativ, pour élaborer des pistes de développement. « Deux proLe pourcentage des meubles froids jets ont été retenus, positifs qui doivent être fermés d’ici explique la conseillère. 2020. Soit 700 km de linéaires. D’où l’importance du Pour le premier, il s’agit de marché ciblé par la conception de portes innol’entreprise vantes pour les meubles frigoAIV. rifiques de vente dans les grandes surfaces alimentaires. L’enjeu est de taille puisque l’installation de ces portes diminue de 20 % la consommation énergétique annuelle des magasins. Cette solution, qui a bénéficié d’une aide de l’Ademe, devrait sortir début 2015. Le deuxième projet consiste en la conception, la fabrication et la vente d’une gamme de produits de décoration 100 % verre. L’entreprise a démarré la phase de commercialisation. » La conseillère 04 05 In A du rm st en rie 45 f : i 5 t 4 6 .fr ec 5 f e r 5 Ef 8 1 ang ie.f 9 r 2 o str 9) T 0 ie@ du (2 C r n N A i t LA NT us en IC CO -ind rm GU .a en m ww r w a Le chef d’entreprise Pascal Beyou (ARMEN INDUSTRIE) Ce sont deux innovations majeures que l’entreprise Armen Industrie, basée à Guiclan et spécialisée dans la menuiserie industrielle, a mises sur pied. Dans le cadre de la réglementation thermique 2020, à laquelle la société se prépare, la PME a élaboré une peinture à faible émissivité qui limite la dilatation et améliore les performances thermiques des menuiseries. ParallèLe PVC couleurs ne représente, aujourd’hui, lement à cette preque 8 à 10 % des menuiseries PVC. mière innovation, elle C’est donc un marché important qui s’offre à l’entreprise a développé un procédé Armen Industrie. de fabrication permettant de supprimer les opérations de masquage grâce à un robot capable de peindre les menuiseries. « Les deux innovations sont liées mais bien distinctes, explique Emmanuel Remeur, de la CCI de Morlaix, qui suit l’entreprise depuis 2009. Elles ont fait l’objet d’importants financements BPI Région. Le nouveau procédé robotisé va entraîner une profonde évolution au sein de l’entreprise, notamment en termes de compétences et d’amélioration des conditions de travail. » Emmanuel Remeur (CCI Morlaix) Deux projets pour lesquels le conseiller a monté et défendu les dossiers de financement et accompagné le dirigeant dans différentes missions (construction de nouveaux bâtiments, analyse et explications techniques des projets…). « Dès cet automne, tous nos laquages seront réalisés avec nos nouvelles peintures, confie Pascal Beyou. Mais lancer de tels projets nécessite une bonne trésorerie parce que les coûts de développement sont importants. En cela, l’expertise apportée par M. Remeur en termes de possibilités de financements a été très utile. » “Travailler en réseau, c’est instaurer puis profiter d’une relation de confiance” Emmanuel Remeur le s co up s de Fi na de n p tr ou cem av ai r l’a en t l( Co mé s B ns lio P ei ra I R l G tio ég én n io ér de n e al s c t du on ai Fi di de ni tio s st èr ns e) . po uc e 10 % Le conseiller 06 07 10 f : i 8 t 0 5 .fr ec 0 f e 8 Ef 6 5 ang com 9 r 2 o n. 2) T 0 n@ an (2 C n m N A r I a NT rm ur éR CO dur w.d PL tj ww ce Les conseillères Le chef d’entreprise Jocelyne Golven et Céline Quéron (ID2Santé) Podo-orthésistes installés à SaintBrieuc, spécialistes de l’appareillage du pied pour les personnes handicapées, Catherine et Jean Durrmann ont fait de l’innovation leur métier. 31 Leur dernier projet, un compensateur palliant les défaillances des muscles élévateur du pied, est le fruit d’un travail en réseau. C’est en consultant le Carnet de l’InnovaComme le nombre de « bons innovations » teur que le Costardélivrés, sur l’année 2013-2014, à 23 PME bretonnes. 10 PME bretonnes ont, moricain a décidé de par ailleurs, servi d’expertes à contacter BDI, qui l’a des entreprises allemandes, ensuite dirigé vers l’orgabelges, danoises et nisme ID2Santé (ex-CRITT Sannéerlandaises. té Bretagne). Ses deux conseillères, Jocelyne Golven et Céline Quéron, ont alors mutualisé leurs compétences pour l’assister dans son projet. « M. Durrmann recherchait une compétence technique particulière, explique Jocelyne Golven. C’est pourquoi nous avons mobilisé, outre le réseau régional et national, les partenaires du projet européen IN2LifeSciences, dont l’objectif est justement de fournir des solutions aux PME au-delà des frontières nationales. » Céline Quéron, chargée de projets européens, ajoute : « Nous avons travaillé avec un centre technique belge. Le projet a ainsi fait l’objet d’un « bon innovation européen » qui a permis de financer la prestation et de réaliser un prototype. L’objectif de ce dispositif est de lever des barrières à l’innovation en facilitant l’accès à des experts d’autres pays européens. » Le prototype en est maintenant à une seconde version et la sortie de la pré-série est prévue à l’automne 2014. « Très professionnelles, les conseillères ont bien pris en charge les problèmes, reconnaît le porteur de projet. Cette collaboration a vraiment été un accélérateur. » “Travailler en réseau, c’est profiter de compétences extérieures qu’on ne maîtrise pas soi-même.” Jean Durrmann es nc ie rt l’a e c INPI at d ét os ti ’u n td en Pr éd ia gn m ce an fin e rl ou Ip Sc on va ti no in n PRD 2l IN s co up s le Bo 08 ife de po uc e Du rr C. e m t an J. n Jean Durrmann (C. et J. Durrmann) 09 f : ti 2 59 58 e.fr 6 g .fr 7 96 leva ge 2 a e 2) T 0 ac elev (2 C A im a NT @c imc gan ra CO ick w.c f nn w ou ya w Pl ec f Ef Le chef d’entreprise él Cim ev a ag c e Yannick Hervé (Cimac Élevage) Une nouvelle réglementation française prévoit l’exclusion de la chaîne alimentaire les animaux jugés non transportables. Les éleveurs doivent désormais les euthanasier sur le site de l’élevage en respectant les normes de bien-être animal qui imposent une anesthésie préalable. Partant de ce constat, et afin de palier l’absence d’outil adapté, l’entreprise 30 % des 4 000 salariés Cimac Élevage a imade la production porcine en Bretagne sont des femmes. giné, conçu et validé une solution appelée Euthazen, en partenariat avec l’ANSES Ploufragan. Afin de mener à bien son projet, Yannick Hervé, le chef d’entreprise, a pu compter sur l’appui de Jean-Erik Blochet, du Zoopôle de Ploufragan. « Cette nouvelle technologie douce a été plébiscitée lors du dernier Salon international de Rennes (Space) et a reçu la plus haute distinction du concours InnoveSpace, raconte le conseiller. C’est vraiment l’histoire d’une TPE qui s’est associée à un laboratoire, via un programme collaboratif de recherches, et qui a tout de suite obtenu des résultats. » un programme financé, en partie, par le Conseil Régional, qui a pris en charge 80 % des coûts du laboratoire et 50 % des coûts de l’entreprise. Jean-Erik Blochet (Zoopôle Ploufragan) « Le soutien que nous a offert M. Blochet a été déterminant, reconnaît Yannick Hervé. Il nous a apporté sa connaissance des dossiers et nous a orientés vers les bons interlocuteurs. Quant à l’aide du conseil régional, sans elle, nous n’aurions jamais pu réaliser ce projet. » L’entreprise, qui commercialise son produit en France depuis septembre 2013, réfléchit déjà à une stratégie à l’international. “Innover, c’est un état d’esprit, c’est quelque chose qui ne se décrète pas.” Yannick Hervé 10 ei ns Co Du le co up de po lR co aid égi lla e on bo a al ra u de tif x Br sd p e e ro tag re ch je ne : er ts ch e uc e 30 % Le conseiller 11 f : ti 1 6 1 8 .fr 4 o 8 3 1 ado com 2 n 2 a e. om T 0 w ltur s.c C @ e 5) TA ua acu air (3 N t q O u CO eda -aq en AL M e ed lim T cw we s-a IN Le chef d’entreprise e SA .c- u w .alg w Jean-François Arbona w ww w (C-Weed Aquaculture) ec Cultiver des algues à terre dans des bassins pour des applications culinaires ou encore cosmétiques, c’est le défi audacieux que s’est lancée l’entreprise C-Weed Aquaculture. À cette fin, la société Alginnov (22) est intervenue comme prestataire et a permis de définir les contours du projet. « L’objectif était de lever certains verrous biotechnologiques et d’accompagner Soit le nombre d’espèces d’algues l’entreprise, explique qui seront cultivées Roland Conanec, de par l’entreprise C-Weed Aquaculture. CBB-CapBiotek Bretagne, qui suit la société depuis plusieurs années. La PRDI a permis de réaliser l’étude menée par le prestataire et de débloquer la situation scientifique et technologique. Grâce à elle, nous avons pu valider le fait qu’il y avait bien matière à réaliser ce projet d’innovation en biotechnologies marines. » Un projet toujours en cours de réalisation puisque les travaux d’adduction d’eau de mer devraient démarrer en mars 2015. « Les conseils de Roland ont été précieux. Ils nous ont permis d’affiner nos idées et de ne pas nous éparpiller, reconnaît Jean-François Arbona, le chef d’entreprise. Le conseiller Roland Conanec (CBB-Cap Biotek Bretagne) Quant à la PRDI, elle a clairement contribué à améliorer le projet et à nous donner davantage de temps. Nous espérons, désormais, être opérationnels d’ici fin 2015. » “Travailler en réseau, c’est accélérer le processus de développement d’innovations” Roland Conanec 4 © Emmanuel Pain 12 Ip d’ un PRD le co up de po e our ét ud le fi e de nan fa ce is m ab en ili t té uc e Aq ua Ccu We ltu ed re f Ef 13 20 f : i 0 t 0 0 .fr ec 4 f 8 id r Ef 6 4 de- id.f 9 2 au e2) T 0 er aud (2 C m r N A e e O NT t@ em NI N CO tac w. w n LA co w Le chef d’entreprise i at lis “ Innover, c’est apprendre. Apprendre des choses nouvelles, des procédés nouveaux. Travailler en réseau, c’est mobiliser l’intelligence collective pour la réussite d’un projet.” Erwan Bescond Pr éa I, r PRD Entrés en contact par l’intermédiaire de l’Association de développement de l’économie sociale et solidaire du Trégor-Goëlo, Erwan Bescond, de la techLe nombre de repas par an et par personne que représente la restauration nopole Anticipa et collective en France. D’où Christophe Rochcongar l’importance du marché ont travaillé de concert visé par l’innovation au développement de cette de Christophe innovation. « La PRDI a permis Rochcongar. de réaliser un prototype avec l’entreprise Concept Automatisme Ouest de Plouagat, qui est intervenue en tant que prestataire, explique Erwan Bescond. Parallèlement, notre accompagnement a consisté en l’identification des différentes étapes du projet, du potentiel clients et des études technologiques à mener. » « Notre concept est destiné à tous les organismes proposant de la restauration collective, étaye Christophe Rochcongar. Le but est vraiment de limiter les volumes de déchets à récolter et de valoriser le triage et la qualité des repas. » Le prototype étant maintenant réalisé, les tests ont démarré et devraient précéder la mise sur le marché du produit, dont le rayonnement ira, peut-être, au-delà des frontières françaises. INPI de s up co s le 14 100 Eviter le brassage manuel, quasi quotidien, des déchets et réduire jusqu’à 80 % leur volume, voilà ce que propose le composteur développé par Emeraude ID, en partenariat avec l’institut de recherche Istrea. Erwan Bescond (Technopole Anticipa) po on éd d’ u uc ia n pr gn e ot os ot y pe ti c Em er au de ID Christophe Rochcongar (EMERAUDE ID) Le conseiller 15 20 f : i 0 t 2 6 .fr ec 1 f 6 rk r Ef 9 0 ma rk.f 9 a 2 ro 5) T 0 eu rom (3 C @ E u A é o e NT inf w. éD w B CO w Le chef d’entreprise EM K Olivier Le Hir (EMK) 450 io ra t PRD l’a m él à le co up de po I io po n ur de l’ pr étu od de ui t uc e machines par an 16 Spécialisée dans le machinisme agricole, l’entreprise EMK fabrique, notamment, une gamme de mélangeuses destinées à l’alimentation des bovins. Un secteur extrêmement concurrentiel dans lequel Olivier Le Hir, le chef d’entreprise, a dû innover. « On s’est aperçu, à un moment, que notre gamme manquait de standardisation, ce qui pénalisait notre prix de revient. C’est pourquoi nous avons décidé de reconcevoir et réviser notre process de production pour optimiser notre fabrication. » C’est à ce moment qu’est intervenue Dominique Capris, de la CCI Rennes. « Nous avons monté un dossier PRDI pour financer des études préalables et voir comment améliorer la productivité et l’outillage de fabrication, » explique la conseillère. Un travail mené de concert avec l’institut Maupertuis, dont la mission est d’assister les entreprises qui se lancent dans des projets technologiques. La conseillère Dominique Capris (CCI Rennes) « Sans la PRDI et l’assistance des acteurs de la région, nous n’aurions pas pu travailler comme nous le faisons aujourd’hui, reconnaît Olivier Le Hir. Ce projet nous a permis de gagner en prix de revient et en temps de fabrication. Et notre nouvelle gamme est commercialisée depuis un an et demi. » “Innover, c’est rester compétitif.” Olivier Le Hir 17 x f : ti 9 9 0 .fr fec 7 f 2 se r E 9 1 en se.f 9 2 xc n 5) T 0 t@e xce (3 C e é . c A GN NT nta ww VI CO co w é -S ON S S CE Le chef d’entreprise Denis Tellier (Excense) ce ns e Jeune entreprise Innovante, Excense conçoit et développe des solutions d’aide à la vente en face à face sur grandes tablettes tactiles. Les domaines visés sont la vente de biens immobiliers, de produits financiers ou industriels. « Nos solutions favorisent le dialogue en mode 360 entre les parties prenantes d’un projet en permettant la manipulation et l’annoLe nombre d’entreprises tation des contenus du CAC 40 produits », explique clientes d’Excense. Denis Tellier, co-fondateur de la société. Excense propose son logiciel en licence avec un accompagnant à la mise en place dans l’entreprise. Afin de protéger sa solution, les porteurs de projet se sont tournés vers l’INPI. « Le but est de protéger de manière adéquate cette technologie, indique Isabelle Fages, leur conseillère, qui a commencé par réaliser un prédiagnostic Propriété Industrielle de l’entreprise. Ma mission est d’informer les fondateurs sur les différents outils de protection qui existent et de les assister notamment dans leur stratégie de protection des logiciels. » Isabelle Fages (INPI) Lancée en septembre, l’entreprise compte déjà parmi ses clients plusieurs entreprises du CAC40 dans l’immobilier et la finance et peut donc envisager la suite avec optimisme. “Travailler en réseau, c’est permettre à de petites structures de travailler avec des grands et de gagner en crédibilité.” Denis Tellier 18 c ie lle ti os st r In du éd rié iag té n Pr Pr op le co up de po uc e Ex 4 La conseillère 19 53 f : 58 i t 8 r fec 49 5 lis.f r f .f e E 9 9 eld elis 2 g 5) T 0 t@ geld (3 C . c é A a C NT nt ww TOR CO co w La chef d’entreprise Annie Saulnier (Geldelis) Depuis 2011, cette société dynamique s’est lancée dans une stratégie importante de développement afin, notamment, de continuer à concurrencer de grandes entreprises du La stratégie de développement de secteur. C’est dans Geldelis, dans laquelle s’inscrit le ce cadre qu’Annie dispositif « Side », permet déjà Saulnier, la dirigeante, à l’entreprise de profiter s’est tournée vers Flod’une croissance à rence Mayet, de la CCI Rennes. deux chiffres. « Nous nous sommes rencontrés fin 2013, relate la conseillère. Le but, pour l’entreprise, était de structurer davantage son équipe dirigeante pour porter les projets d’innovation et de développement tout en renforçant son savoir-faire artisanal de qualité. Elle a ainsi pu profiter du dispositif « Side », programme d’accompagnement des entreprises dans leur démarche d’innovation piloté par BDI et bénéficiant d’un financement Région-état-Europe (fonds FEDER). » 2 Florence Mayet (CCI Rennes) Pour Geldelis, l’innovation a d’abord été organisationnelle et méthodologique. « L’accompagnement a permis d’apporter de la clarté et de la performance dans notre démarche d’innovation, tout en mettant en place des équipes capables de travailler en concertation, explique Annie Saulnier. Il y a eu un vrai travail mené de concert par Florence Mayet (CCI Rennes), Marion Le Joly (Créativ) et Claire Sourget (BDI) pour décrypter nos besoins et identifier des consultants pertinents pour accompagner l’entreprise. » Cette nouvelle organisation d’entreprise sera sur pied avant la fin de l’année. “Innover c’est être dans une démarche d’amélioration continue toujours orientée client, pour être en phase avec son marché.” Annie Saulnier le 20 e m ra m Pr og co up de po SI DE uc e Ge ld el is L’entreprise Geldelis, basée aux portes de la Bretagne, près de Vitré, est une PME spécialisée dans la fabrication de produits élaborés frais et surgelés (pizzas, quiches, tartelettes...). La conseillère 21 f : ti 4 8 1 0 .fr 0 4 gi r 8 3 x-c gi.f 9 2 me -c 9) T 0 @i mex (2 C i n . A e est NT gu ww Br CO oas w e.g ph ec f Ef Le chef d’entreprise o t ris Christophe Goasguen (IMEX TRADE) AD E ch EX TR Sabine Klein, du technopôle Brest Iroise, qui accompagne le chef d’entreprise depuis plusieurs mois, explique : « destinée à la production d’énergie renouvelable en autoconsommation, cette petite boîte permet de libérer Le pourcentage du chiffre d’affaires un flux d’énergie que devrait représenter l’export dans la commercialisation constant. Et d’optimiser de l’onduleur. ainsi sa production. » 80 PRD d’ un le co up de po 1 er I , dé Fin pô an t d ce e m br en ev t et uc e IM 22 À l’heure du développement durable et des énergies renouvelables, l’onduleur conçu par Christophe Goasguen est un produit très innovant. La conseillère Sabine Klein (Technopôle Brest Iroise) « Notamment en vue d’une levée de fonds auprès d’investisseurs pour augmenter les fonds propres, poursuit la conseillère. Le produit a un tel potentiel que l’entreprise sera amenée à se développer rapidement. » « Nous sommes en phase de commercialisation, poursuit Christophe Goasguen. On vise les distributeurs et les grossistes. On vise aussi l’international. » “Innover, c’est savoir se remettre en question et oser le décloisonnement des murs.” Sabine Klein À l’appui d’une PRDI, vers laquelle s’est orientée Sabine Klein, l’innovation de Christophe Goasguen a pu être protégée au titre de la propriété intellectuelle. « Sans la PRDI, j’aurais sans doute réalisé ce projet mais pas avant un ou deux ans, explique le chef d’entreprise. Cela a été un vrai coup de pouce qui a accéléré l’envie d’aller au bout. » L’accompagnement a consisté, ensuite, à assister l’innovateur dans le développement de l’entreprise et de son produit. 23 f : ti 1 8 6 4 .fr 4 e 0 0 0 ang 2) 7 r (2 06 @o x T ff C eu TA .rue ri T N l CO sca du c pa ë ou Pl ec L’A du g Ve enc rb e e f Ef Le chef d’entreprise Pascal Rueff (Agence du Verbe) Pascal Rueff, ancien ingénieur du son et Laurent Feichter, expert en électronique, forment un duo extrêmement complémentaire. à la recherche d’une solution leur permettant de diffuser des créations sonores en audio 3D, notamment dans le cadre d’un spectacle, les deux experts ont vu leur projet se concrétiser grâce à l’aide d’Estelle Keraval, de la technopole Le nombre de mois Anticipa. entre la signature de la PRDI 6 24 u Estelle Keraval (Technopole Anticipa) « Aujourd’hui, nous n’avons plus de limites pour transmettre à un grand nombre d’auditeurs un signal en pleine qualité. Il suffira d’additionner les démonstrateurs, se réjouit Pascal Rueff. Or, sans la PRDI, nous aurions difficilement pu financer l’intégralité de ce projet. On a vraiment bénéficié d’un accompagnement sérieux et efficace. » “Travailler en réseau, c’est développer de nouvelles idées grâce à la synergie des compétences.” Estelle Keraval D’autres projets devraient d’ailleurs suivre, Laurent Feichter souhaitant développer des produits dans le monde de l’audio. Car une fois la connexion établie, tout est allé très vite. « Nos échanges ont amené Pascal à réfléchir un peu plus à la manière d’industrialiser son savoir-faire et ses recherches en matière de son 3D, poursuit Estelle. À partir de là, l’orientation vers la PRDI s’est imposée. Elle a véritablement servi de déclencheur pour professionnaliser le projet et aller plus loin dans l’innovation. » ea PRD ré s d’ un le co up de po I, D d’ éve am lo pl pp ifi em ca te ent ur s uc e et la réception du démonstrateur. La conseillère Une collaboration qui a débouché sur la création et le développement d’un « démonstrateur », permettant ainsi de franchir une marche en termes de qualité de distribution. 25 50 f : i 6 t 6 3 .fr ec 4 f o 6 Ef 8 9 ado com 9 n 2 a e. 9) T 0 w iqu (2 C @ ist A c i NT ist log ellac CO .log lcsM . s lc ww w Le chef d’entreprise LC S Philippe Trousset (LCS) Spécialisée dans le conditionnement à façon, la société LCS souhaitait concevoir une machine capable de répondre à la variété des demandes de ses clients et de suppléer les salariés dans les tâches particulièrement pénibles. Pour mener à bien ce projet, Philippe Trousset, le chef d’entreprise, s’est tourné vers Breizpack, avec qui il avait déjà collaboré. « Le but était d’obtenir En pourcentage, la baisse des tarifs une machine qui, que devrait entraîné par exemple, gérerait le nouvel équipement l’orientation des boîtes de de l’entreprise LCS. conserve ou des verrines pour constituer des lots promotionnels sous film rétractable neutre ou imprimé et les superposer si nécessaire, explique Thierry Varlet. Or, ce type d’équipement n’existait pas. » La PRDI a permis la conception et la réalisation d’une machine qui est maintenant opérationnelle. « Elle est d’ailleurs très bien acceptée par les salariés car elle réduit la pénibilité, poursuit le conseiller, qui connaissait parfaitement le contexte dans lequel évolue l’entreprise et accompagne régulièrement son dirigeant. Thierry Varlet (Breizpack) Un nouvel équipement qui pourrait, en outre, amener l’entreprise à embaucher dans les années à venir. « Même si nous sommes encore dans une phase d’optimisation, la machine fonctionne très bien et répond à nos attentes, indique Philippe Trousset. La PRDI, et plus généralement l’accompagnement de M. Varlet, ont été importants. D’ailleurs, si ce réseau existe depuis autant de temps, c’est bien qu’il est légitime et performant. Pour les entreprises comme la nôtre, qui souffrent toujours de ne pas être suffisamment connues, c’est une vraie valeur ajoutée. » “Innover c’est devancer les attentes de ses clients.” Philippe Trousset de la co nc ep PRD le co up de po I tio po n ur et le de fin d’ la r anc un éa em e lis m at en ac io t hi n ne uc e 5 à 15 Le conseiller 26 27 f : ti 8 2 2 2 .fr 4 5 er 9 4 bili 5) 9 (3 02 -mo C T IA C ac TA .m éN T N w N CO ww TI ec f Ef Les chefs d’entreprises ob M ili ac er Gaëlla Hangouët et Aurélien Soyer (Mac mobilier) Dirigée par Gaëlla Hangouët et son frère Aurélien Soyer, l’entreprise est en recherche permanente d’innovations. Seule société, pour des raisons de brevet technique, à souder les pieds de chaises aluminium au lieu de La PRDI a permis à Gaëlla Hangouët mettre des boulons et Aurélien Soyer de financer 80 % comme le font leurs du montant de la facture concurrents, les deux chefs du prestataire. d’entreprise souhaitaient automatiser cette tâche particulièrement complexe et réalisée, jusqu’alors, manuellement. « Les service créations de la CCI les ont orientés vers moi, explique Morgane Pennec. Le fait de confier une telle soudure à une machine était véritablement innovant. La PRDI a servi de levier financier pour que l’entreprise aille au bout de son projet. L’étude a été réalisée par la société Fronius, qui est intervenue comme prestataire. Après quelques semaines de recherche, les essais sont concluants. » « Sans la PRDI, nous aurions vraiment été pénalisés financièrement, précise Gaëlla Hangouët. 80 % Morgane Pennec (CCI Saint-Malo-Fougères) Or, cette innovation va nous permettre d’améliorer les conditions de travail de nos salariés et de rester, techniquement, à la pointe. Pour une entreprise comme la nôtre, c’est quelque chose de crucial si l’on veut continuer à lutter face à nos concurrents. » Outre le montage du dossier PRDI, Morgane Pennec a, notamment, accompagné les chefs d’entreprise dans la recherche de centres techniques pour le développement de nouveaux produits. « C’est tout l’intérêt d’être sur le terrain et de connaître les entreprises », confie la conseillère. “Innover, c’est l’opportunité d’avoir une longueur d’avance sur les concurrents.” Gaëlla Hangouët 28 PRD le co up de po d’ I, un po e ét ur l ud e fi e de nan fa ce is m ab en ili t té uc e M L’entreprise Mac Mobilier est spécialisée dans la fabrication et la création de chaises, de jardinières ou encore de claustrats à structure métallique. La conseillère 29 12 f : i 0 t 0 1 .fr ec 0 f 0 rl Ef 7 6 ffsa com 9 2 go o. 6) T 0 le arg (5 C @ c A i jp ax NT elin .m m CO u w w Pl w Le chef d’entreprise GO Jean-Philippe Le Goff (MAXICARGO) La société compte, aujourd’hui, une dizaine de personnes et dispose d’importantes perspectives de développement. Né d’un concept innovant de remorque professionnelle plus facile à manœuvrer et mieux sécurisée, perL’objectif de Maxicargo : l’Europe mettant un gain de avec un marché potentiel de 100 000 véhicules carrossés neufs/an, temps et des économies ce qui peut représenter, substantielles, Maxicargo pour eux, un volume a bénéficié d’une PRDI en 2008 potentiel de 5 000 puis d’une aide à l’innovation et véhicules/ d’un prêt d’amorçage. « La PRDI a an. d’abord permis de déposer le brevet rapidement, explique Éric Perchais. Avec des gains en matière de consommation, de main-d’œuvre ou encore de sécurité, ce produit innovant répond à des enjeux de société. C’est pourquoi le potentiel est aussi important. » « Ces aides ont été décisives pour notre entreprise, confirme Jean-Philippe Le Goff. Elles ont contribué à financer nos travaux de développement et ont représenté un ballon d’oxygène pour poursuivre les innovations et le développement de nouveaux produits. » AR IC AX 2017 Éric Perchais (Bpifrance) La société est, d’ailleurs, en passe de décrocher de gros marchés et prépare son ouverture sur l’Europe. « Notre force, au-delà du fait que nos véhicules sont difficilement imitables, réside dans la multiplicité des activités auxquelles nous nous adressons, qui vont du BTP au transport, en passant par la blanchisserie, le dépannage automobile, les entreprises d’isolation, les couvreurs, etc., poursuit le chef d’entreprise. On s’adapte en permanence aux besoins des clients et aujourd’hui, nous vendons des produits clé en main. » “Travailler en réseau, c’est un signe d’ouverture d’esprit qui est gage de réussite.” Éric Perchais 1 er I 2 br 00 à m ta bo I 2 eve 8 ux B t ur 0 0i P sa 09 I n b pr no 2 le êt B va 01 d’ PI 3 tio am 2 or 01 n ça 3 ge BP re e pr êt av an c dé pô td ’u n PRD de po uc e M up s co le s 30 La collaboration entre Jean-Philippe Le Goff, créateur de l’entreprise Maxicargo et Éric Perchais, de Bpifrance, a porté ses fruits. Le conseiller 31 f : ti 2 1 9 7 .fr 6 5 ns r 9 5 tio ns.f 0 6 di io 9) T 0 st-e dit (2 C i t-e l A a est NT im lis Br CO in ima m n l@ .mi e a w s.g ww ne ec f Ef a is t m Il n’y a pas d’âge pour innover. Gaël Manès n’a que 24 ans lorsqu’il décide de présenter son projet à la CCI de Brest. « De la validation et la protection du projet au développement commercial en France et à l’international des produits, en passant par la recherche de locaux, la participation à des salons ou différentes mises en relation, notre collaboration avec Gaël a duré plus de deux ans », enchaîne Julie Martet. Un accompagnement fructueux puisque le jeune chef d’entreprise a commencé à vendre sa première collection. « Mes produits sont made in Bretagne, précise Gaël Manès. Je fais travailler des artisans et des industriels locaux. Ma prochaine collection s’inspirera d’ailleurs de la région. » “Travailler en réseau, c’est la possibilité d’avoir des informations clés et d’aller à l’essentiel.” Gaël MANES et dé pô td PRD le co up de po I ’u , Re n ch pr e em rc ie he r b d’ re an ve té t f rio ra rit nç és ai s uc e 24 Julie Martet et Dominique Chamoux (CCI Brest) Gaël Manès (minimalist) Il fait la connaissance de Julie Martet et Dominique Chamoux, ses deux futurs conseillers. « L’idée de concevoir du mobilier multifonctions permettant, notamment, un gain de place dans les petits logements, lui trottait dans la tête, explique Dominique. Il saSoit l’âge de Gaël Manès vait ce qu’il voulait, lorsqu’il est venu présenter son projet à la CCI, c’était très clair pour voilà deux ans. lui. » Créateur, au départ, d’une entreprise individuelle (qui deviendra, en juin 2013, une SARL), le designer profite de la PRDI pour lancer sa marque « Minimalist Editions » et déposer un brevet en faisant appel à un cabinet de conseils en propriété industrielle. al im in M Les conseillers Le chef d’entreprise 32 33 f : ti 6 0 7 1 .fr 4 3 lis r 2 7 ya lis.f 4 06 @m ya 2) (2 CT tact w.m x A u NT con ww ue g CO é Tr ec lis f Ef Le conseiller Alain Guéguen (Myalis) Nicolas Perrot (CCI 22) Myalis est spécialisée dans la vente en ligne de produits cosmétiques haut de gamme à prix compétitifs. L’entreprise créée début 2013 a profité de l’appui de Nicolas Perrot, de la CCI 22, pour lancer son projet. « La vente directe de tels produits aux particuliers n’existait pas, explique le conseiller. Alain Guéguen, le chef d’entreprise, m’a contacté pour me faire part de sa volonté D’ici un an, le projet de la société de pénétrer ce marMyalis pourrait donner lieu à une quarantaine d’embauches. ché et de recruter, à cette fin, des salariés en CDI au lieu de faire appel à des vendeurs indépendants. Il y avait bien une innovation à double titre, la première étant liée au circuit de distribution et l’autre au modèle économique. » ya 40 « J’ai pu compter sur un dirigeant organisé et très à l’écoute, poursuit le conseiller. Un climat de confiance s’est installé et aujourd’hui, le projet est lancé. » « Notre nouvelle plate-forme sera mise en place fin 2014, voire début 2015, ajoute Alain Guéguen. Nos collaborateurs disposeront d’une tablette pour expliquer nos produits et passer les commandes. Aujourd’hui, créer une entreprise sans s’appuyer sur les technologies du web est impossible. » “Innover, c’est une obligation mais c’est aussi un état d’esprit et une remise en cause permanente.” Alain Guéguen 34 PRD le co up de po I te , Ét ch ud ni e co de -é fa co is no ab m ilit iq é ue uc e M Le chef d’entreprise Parallèlement à l’accompagnement de la société et à différentes mises en relation vers d’autres entreprises, Nicolas Perrot a travaillé sur le montage d’un dossier PRDI. Celle-ci a permis de financer une étude, via la société Loesys, sur la faisabilité technico-économique du projet et de valider le modèle économique. 35 f : ti 1 5 02 m 5 9 co r 0 9 on. n.f 3 ti tio 2 9) T 0 ova ova (2 C n Y A n n D NT ic-i c-in TU C CO aut uti a LO n @ w.n t ac ww nt ec f Ef no N va au tio tic n co Le chef d’entreprise Gérard Le Buzit (Nautic Innovation) Spécialisée dans les techniques de protection et de traitement des structures immergées, la société Nautic Innovation a mis sur pied un produit novateur appelé « pare-fouling » (2 brevets). Ce dispositif de confinement, qui prend la forme d’une « enveloppe » pour bateau, permet d’empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la coque des navires ou sur d’autres objets Chaque année, ce sont immergés station20 000 tonnes de peintures naires (pendant l’hiveranti-fouling qui sont utilisées nage pour les bateaux). en France. « L’intérêt de ce produit est qu’il peut être aussi une solution intermédiaire dans le cadre de la directive biocides qui vise à limiter les intrants chimiques dans le milieu marin, explique Rachel Portal-Sellin, de la technopole Quimper-Cornouaille. Le parefouling permet, en effet, d’éviter que les peintures anti-fouling ne soient directement au contact de l’eau. » Et d’augmenter ainsi leur durée de vie. Initié par Gérard Le Buzit, le chef d’entreprise, qui s’était rendu à la technopole pour présenter son produit, le projet a donné lieu à une PRDI à l’automne dernier. « Celle-ci a financé une étude de marché, réalisée par Cédric Rocher, Rachel Portal-Sellin (Technopole Quimper-Cornouaille) qui a permis, notamment, de conforter la démarche d’innovation engagée par l’entreprise et d’approfondir la stratégie de développement », poursuit la conseillère. Déjà présent sur le marché de l’offshore, la société souhaiterait, maintenant, pénétrer celui du nautisme. « Il s’agit, désormais, de trouver une structure partenaire, une petite entreprise par exemple, pour consolider ce savoir-faire et prendre en charge l’aspect business et commercial, indique Gérard Le Buzit. Car mon ambition est vraiment de monter un projet d’avenir grâce à un produit véritablement innovant. La collaboration avec la technopole m’a déjà permis de rencontrer un certain nombre de personnes et représente un soutien non négligeable. » “Innover c’est mettre sur le marché un produit qui n’existait pas” Gérard Le Buzit 36 PRD le co up de po d’ I po un u e r le ét fi ud n e an de ce m me ar n ch t é uc e In 20 000 La conseillère 37 f : ti 2 1 37 m 6 5 co 2 3 ell. com 8 9 st el. 5) T 0 gwa ast (3 C é i A w gn NT im ig vi CO @m mim é S . g ie w on br ww ss Ce ec f Ef Le chef d’entreprise Brieg Olivier (NEVENTI) VE NT I Confectionner des gâteaux de haute pâtisserie capables de se conserver trente jours, tel est le défi que s’était lancé Brieg Olivier, créateur de l’entreprise « Mimi Gwastell ». Et c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers Blandine Lagain, de Breizpack, pour l’épauler dans son projet. « Brieg et moi avions déjà travaillé ensemble par le passé, explique sa conseilcomme le nombre de jours lère. La relation entre le dépôt de la demande de PRDI et la réponse officielle. de confiance existait déjà. » Une confiance réciproque et une proximité qui vont permettre d’avancer très vite. « Brieg avait une idée précise de ce qu’il voulait, poursuit Blandine. Il souhaitait vraiment faire du qualitatif. Je l’ai d’abord orienté vers des fournisseurs locaux, qui pouvaient l’aider à développer une certaine originalité, notamment dans les emballages. Il fallait une adéquation entre le contenu et le contenant. » Blandine Lagain (Breizpack) Ce n’est qu’ensuite que le financement s’est imposé. « Il y avait un gros travail de recherche sur les formulations des gâteaux et l’industrialisation de certains ingrédients pour maintenir cette dimension qualitative. Or, la PRDI répondait parfaitement à ce besoin. Car c’est en cela que résidait l’innovation. Elle lui a d’ailleurs donné beaucoup plus de confiance dans le développement de son entreprise. » Des propos corroborés par Brieg Olivier : « L’apport a été double. Au-delà du résultat immédiat et des produits innovants qui en sont nés, la PRDI et la réactivité de Blandine nous ont permis d’affiner notre méthode de développement et de structurer notre stratégie d’innovation. » “Travailler en réseau, c’est s’appuyer sur une relation de confiance et de proximité.” Blandine LAGAIN 38 PRD po au e is m le co up de po in I, R t d ec e he pr rc od he ui t uc e NE 5 La conseillère 39 f : ti 1 3 93 m 9 6 co 1 1 ail. 9) 6 (2 06 gm C I T V C 9@ TA 202 EN N H t CO pa b ec f Ef Le conseiller Le chef d’entreprise Pa BR tr IA ick NT Patrick Briant Fabriquer une machine capable d’éliminer les rejets de l’artichaut sans faire appel à une main d’œuvre de plus en plus en rare, l’idée trottait dans la tête de Patrick Briant depuis de longues années. 900 Travaillant de concert sous la houlette de leur conseiller, les deux hommes ont réussi à mettre sur pied, après plusieurs essais, une machine se fixant derrière le tracteur et offrant l’avantage de limiter le coût de main-d’œuvre, tout en réduisant la pénibilité. « Heureusement que Christophe m’a conseillé de ne pas construire ma machine tout seul, indique l’exploitant agricole. Car l’expertise et le savoir-faire de Jean-Lou ont vraiment été décisifs. » Un accord sera d’ailleurs établi entre les deux collaborateurs de manière à ce que Patrick Briant puisse profiter, d’une part, des évolutions futures de la machine, mais également des éventuelles retombées économiques. “Travailler en réseau, c’est mutualiser les compétences pour limiter la prise de risques.” Patrick Briant le 40 I , PRD co up de po d’ R un é pr alis ot at ot io yp n e uc e Après avoir esquissé des plans et précisé son projet, le producteur de légumes a décidé, début 2012, de se tourner vers Christophe Bazinet, du centre Vegec’est le nombre de producteurs nov. « Après avoir d’artichauts en Bretagne susceptibles d’être inétressés par ce aidé Patrick à formaliser prototype innovant. son projet, je l’ai mis en relation avec Jean-Lou Kerboas, qui travaille dans le machinisme agricole, explique le conseiller. Entre eux, le courant est passé tout de suite. » Christophe Bazinet (Vegenov) Ce n’est qu’à l’issue de cette première étape que la question du financement fut abordée. « La PRDI s’imposait dans la mesure où il s’agissait de développer un prototype, poursuit Christophe Bazinet. Il y avait bien une innovation. » Un choix judicieux puisqu’après douze mois de travail, le prototype fonctionnait. « La PRDI nous a vraiment sécurisé, moi comme le constructeur, confie Patrick Briant. Ce fut un élément déclencheur. » 41 f : ti 1 9 26 m 3 2 co 8 2 ail. 6) 0 (5 06 gm u T C e@ ea TA olf rz N a g S CO edu i r e rs nu ec f Ef La chef d’entreprise po de up s co s le 42 1 Faire pousser de la spiruline dans de l’eau de mer, de manière artisanale, pour la commercialiser à des fins culinaires et cosmétiques. Marie-Gabrielle Capodano, ostréicultrice dans le Morbihan, a développé cette idée probablement unique au monde. Christophe Vallée, de l’agence de développement Vipe de Vannes, a assisté la chef d’entreprise dans son projet. « Notre Le projet de Marie-Gabrielle Capodano accompagnement a représente un investissement d’1 million d’euros. consisté à bien déterminer l’innovation, à valider la chaîne de valeur du programme et à assurer la mise en relation avec les structures expertes (technologie et marché dont le CEVA, ID MER et AGRO CAMPUS). Une aide à la structuration technique et financière du projet a été obtenue, explique le conseiller. La PRDI, qui a permis de protéger le mode de distribution du produit vivant, a servi de déclencheur. » Après la création d’une nouvelle société appelée « Spiru’Breizh », le porteur de projet est entré dans la phase de développement du projet et la mise en place du process industriel. P Du De RD an Co de té n la I : p po De sp -cr sei Te o l ur la é i ch ur ru a Gé ré Fo t u n l n i in o é n op le d al nd e p n p ra pr o é ise a re D l éd le pô ro ou : u r l tio m e V i d n ag ip t de es G bo Va ui r u ne no es ne ai tr u t ur nn b e av yo st Va rev sa es 10 ét de a m iq n bl In 0 u N u % de o ue ne et x d ar e s it en d v IPNI s : ur iat e m c’h : u ea e so at 5 a ive i se ne u u e ns s : d’ en bo de m che c av un u ec p ne con u e s un rê sa fo rs r. lle rm e di t d ffé ’h la ité bo ré on d’ ne . un u an r, . uc e Sp iru ’B re iz h Marie-Gabrielle Capodano (Spiru’Breizh) Le conseiller Christophe Vallée (Vipe Vannes) « Christophe a su canaliser mon énergie et m’apporter la structure d’un plan pour porteur de projet novateur, relate la chef d’entreprise. Nous avons ainsi rencontré les bonnes personnes faisant partie des bonnes structures pouvant répondre de façon pertinente à toutes mes demandes. Pour se réaliser pleinement, ce projet doit se développer en trois gammes : la gamme « super-aliment », la gamme « gastronomie » et la gamme « cosmétique ». Jusqu’à ce jour, Christophe est toujours à mes côtés sachant, par quelques phrases bien tournées sans jugement, me faire retrouver mon énergie ou la confiance en moi quand le doute prend le dessus. » “Travailler en réseau, c’est partager des expériences et s’enrichir mutuellement.” Marie-Gabrielle Capodano © Isabelle Chanal la 43 f : ti 3 5 2 8 .fr 9 e r 8 6 2 ang n.f 9 r 2 o sig 2) T 0 n@ de (2 C b g C t A i . A NT des ww Dé CO -tb w e LOU ni an ec f Ef Les chefs d’entreprise Annie et Joseph Thoonsen (Tb design) gn Créée en 2010, l’entreprise TB Design est spécialisée dans l’habitat social écoénergétique pour le maintien à domicile. 28 Anne-Cécile Broussard (Côtes-d’Armor Développement) « Les gens veulent maintenant vieillir à domicile, c’est un fait qui entraîne beaucoup de besoins, indique la conseillère. L’innovation de TB Design répond à cette attente. En outre, elle offre des performances énergétiques très intéressantes en étant parfaitement autonome et en phase avec les exigences du développement durable. » La version définitive du « ModuLib » est en cours de réalisation et le carnet de commande de TB Design devrait rapidement se remplir. “Innover, c’est mettre en adéquation l’humain, les techniques et le monde qui nous entoure. Il faut être sans cesse en veille.” Annie Thoonsen le co up de po Du Ai Con de AR seil R P ég d’ I, po ion ét u al ud r d es le fi e B de na ret co nc ag nc em ne ep en : tio t n uc e TB De si Une société que connaissait Anne-Cécile Broussard, en charge de l’économie des seniors à Côtes-d’Armor Développement. Annie et Joseph Thoonsen, les deux chefs d’entreprise, ont développé un concept inédit d’habitat destiné Comme le nombre de m2 du « ModuLib », aux personnes à moqui comprend, notamment, une salle de bain adaptée, une chambre bilité réduite qui peut adaptée et des ouvertures être relié à une maison déjà qui peuvent laisser existante ou installé dans un sortir un lit. jardin. Le but étant de retarder l’hébergement de la personne au sein d’un établissement spécialisé et de rompre avec une certaine solitude. Pour mener à bien leur projet, ils ont pu s’appuyer sur les compétences d’AnneCécile Broussard. « Elle nous a permis de faire des réunions avec les différents acteurs du département, explique la codirigeante. Elle nous a vraiment appuyé au niveau de la communication. » La conseillère a également travaillé au montage du dossier ARPI, qui a permis de financer les études de conception, et a développé l’aspect réseau, faisant tester le module par des professionnels de la santé. La conseillère 44 45 1 f : ti 6 65 m 5 3 co 0 6 xia. 5) 8 (3 06 tek O T @ C AL TA tact -M T N IN CO con SA ec f Ef Le chef d’entreprise Te k xi a Jean-Claude Menon (Tekxia) Tekxia a mis au point un système de vidéo surveillance autonome fonctionnant à l’énergie solaire pour lutter contre le vol dans les exploitations agricoles. Depuis plusieurs années, ce marché se développe fortement. Composé de quatre caméras et d’une unité de traitement, MOBIPROTEC permet de surveiller champs, troupeaux ou encore matériels. Le pourcentage de croissance par an « Nous avons acdu vol dans les exploitations agricoles. cueilli le dirigeant, JeanClaude Menon, à la technopole de Saint-Malo avec mon collègue Michel Gad, raconte Michel Tillon. Il avait cette idée en tête depuis plusieurs années. Notre accompagnement a consisté à l’aider à mieux structurer son projet, à l’intégrer au réseau technopôle et à trouver des financements. La PRDI a permis la rédaction d’un premier brevet qui concernait tout l’aspect mécanique du système, dont la spécificité est de pouvoir être installé en quelques minutes par l’utilisateur. » Jean-Claude Menon espère pouvoir commencer à commercialiser son système début 2015. Michel Tillon (Rennes Atalante) « C’est vraiment constructif de pouvoir compter, comme c’est le cas avec Michel, sur un conseiller qui va apporter un œil critique, reconnaît le lauréat du prix « Coup de cœur », du Concours Étonnants créateurs. Il sait aussi me remettre en question. Quand vous êtes seul et que vous démarrez, peu de gens sont disposés à discuter d’un produit qui n’existe pas. Pour le montage des dossiers, ses conseils sont également très précieux. » “Travailler en réseau, c’est identifier les bons partenaires en fonction des besoins de l’entreprise.” Michel Tillon P du le s co up s de po RD co nc d’ I p ou un ou rs dé r le Ét Pr pô fi on ix t d na na « e 1 nce nt co er sc u br men ré p d ev t at e et eu cœ rs u 20 r » 13 uc e 12 Le conseiller 46 47 f : ti 8 6 3 3 .fr 6 6 te r 0 5 san te.f 9 02 om san 5) (3 CT lec om s A e e NT @t lec nn e CO act w.te r nt w co w ec f Ef Les chefs d’entreprise Té lé Sa co nt m é Mathieu Mallédant et Sébastien Duré 1,2 Offrir aux patients hospitalisés un bouquet de services multimédias grâce à une tablette installée au bout du lit, c’est le pari qu’est en passe de réussir la société Télécom Santé grâce à l’appui et l’accompagnement des acteurs de la région. Emmanuel Denoue (Bpifrance) « Nous avons des clients dans la région et maintenant en France, indique Matthieu Mallédant. Et notre dernière levée de fonds vise à développer nos ventes à l’export. L’accompagnement dont nous avons pu bénéficier nous a permis d’arriver plus vite sur les marchés. Grâce à nos démonstrateurs mobiles, financés avec l’aide à la faisabilité, nous pouvons proposer aux établissements des essais très facilement… En tant que start up, nous avons pu jouer sur notre réactivité et faire bonne figure devant certains clients. C’est crucial, car on n’a jamais deux fois l’occasion de faire une première belle impression. » “Travailler en réseau, c’est échanger avec les structures d’accompagnement et inciter les chefs d’entreprises à collaborer.” Emmanuel Denoue 48 ab e l rê lo pp a tà ili le té e vé l’a m m en ed t es orç fo ag nd e s Ai de le s co up n s PRD de Ré I : é po tu gi en de uc o ac éc n BP BP co o B e m I : a exp re nom I : a pa é t i i rim a id qu gn de ea em e à en gn B u l a ta e en P d f év tio : ai t d I : s e p « Je suis entré en contact avec Matthieu Mallédant et Sébastien Duré, les créateurs de l’entreprise, par l’intermédiaire En millions d’euros, le chiffre d’affaires de la technopole réalisé grâce aux différents supports d’aide à l’innovation de Rennes, explique qui ont considérablement Emmanuel Denoue, de Bpiraccourcis les délais france. Ils ont d’abord obtenu de vente. une PRDI, en 2012, qui leur a permis de comprendre et d’analyser le fonctionnement du marché. Ensuite, grâce à une aide à la faisabilité, un prêt d’amorçage et une aide régionale aux projets innovants pour financer une expérimentation à la maternité de SaintBrieuc, puis une aide à l’innovation de Bpifrance, ils ont pu entreprendre des travaux technologiques plus coûteux. » Destinées à supplanter les télévisions dans les chambres d’hôpital, ces tablettes, qui permettent également au personnel de consulter les dossiers médicaux des patients, sont aujourd’hui en cours de commercialisation. L’entreprise, qui comptera bientôt une dizaine de salariés, commence à signer ses premiers contrats. Le conseiller 49 f : ti 1 9 16 m 9 9 co 9 1 ail. com 9 2 m r. 5) T 0 r@g -me (3 C n O A e e AL NT n.m te-M CO e.e .te T w t IN te ww SA ec f Ef Le chef d’entreprise Olivier Le Moine (Tête en Mer) er L’entreprise Tête en Mer, créée par Olivier Le Moine, s’est lancée dans la production de boissons à base d’algues. 4 Michel Gad (Rennes Atalante) Lié aux algues, le projet entrait dans le cadre de la stratégie économique régionale. « La gamme a été lancée en juillet dernier. Parmi nos réseaux de distribution figureront, notamment, les entreprises liées à la mer (thalassos, aquariums…), indique le chef d’entreprise. Le fait d’avoir pu travailler avec des gens expérimentés a été un atout. Les statistiques le montrent, avec ce type d’accompagnement, les chances de réussite sont plus importantes. » “Innover, c’est identifier un besoin marché et répondre à des attentes clients réelles par une offre originale et différenciant.” Olivier Le Moine le s Ai d c 50 © Isabelle Chanal es o AR d C PI r u Co up (a éi s id n ns de e à n eil R la ov ég io m p na ise (ét au ude l de B po m in ark reta td et gn i u pr ng) e : od e ui t t) ou c e Tê t e en M L’ambition du chef d’entreprise était claire : créer des produits destinés à la consommation grand public, sucrés et salés, savoureux et gourmands avec des qualités nutritionnelles. « Je voulais créer une boisson originale et iodée avec une présence différente », ajoute Soit le nombre de recettes mises au point cet ancien cadre de par Olivier Le Moine. l’agroalimentaire. Afin de mener à bien son projet, il a pu compter sur le soutien de Michel Gad, son interlocuteur à Rennes Atalante. « Après avoir accueilli le dirigeant à Rennes, nous l’avons orienté, eu égard aux besoins de l’entreprise et au marché, vers la technopole de Saint-Malo, explique le conseiller. Nous l’avons ensuite aidé à structurer son projet et trouver des financements. Avec Saint-Malo Agglomération et la CCI, nous l’avons épaulé pour trouver des locaux et s’installer. » Un projet qui a bénéficié du soutien du Conseil Régional de Bretagne, via l’aide ARPI, pour l’accompagnement marketing et commercial et le développement technique avec le Ceva et IDMer. Le conseiller 51 f : ti 5 5 06 m 0 6 co r 8 9 ail. lo.f 6 6 m ve 5) T 0 @g ten (3 C s u S A e E NT nn .to NN CO lore ww RE w e nv e t ec f Ef u Le chef d’entreprise La conseillère Jérôme Ravard (Toutenvélo) Léa Floury (CCI Bretagne, Entreprise Europe Ouest) Toutenvélo se veut une alternative au transport motorisé. L’entreprise propose des prestations comme : la livraison de colis, le déménagement ou encore la course rapide. Ses livreurs effectuent les trajets sans assistance électrique, les salariés n’utilisant que leur vélo et la force de leurs mollets. Parallèlement à son activité de transport éco-responsable, la société s’est Soit le prix de la prestation facturée lancée sur un autre à l’entreprise. Celle-ci est prise en charge conjointement par la créneau, celui de la CCI et la commission conception et de la vente européenne. de remorques. Un projet pour lequel le gérant associé de la SCOP a pu profiter de l’assistance de Léa Floury, juriste à la CCI Bretagne et Entreprise Europe Ouest, composante du réseau de soutien aux entreprises de la commission européenne. « J’ai pris contact avec Toutenvélo via Créativ, qui connaissait l’entreprise, pour réaliser un check-up N&R (cf définition ci-contre), explique la conseillère. Après un premier entretien en janvier dernier, je leur ai adressé un rapport détaillé concernant les normes et réglementations applicables à leur remorque innovante qui a permis de sécuriser le lancement de leur produit. » 0 € Aujourd’hui, Jérôme Ravard, l’un des créateurs de l’entreprise, et son équipe ont commencé à commercialiser leurs remorques auprès de professionnels et particuliers. « L’assistance de Mme Floury a été d’un grand secours, reconnaît l’innovateur. Cela nous a vraiment sécurisés sur le plan juridique. » Le projet devrait également profiter d’une protection industrielle, via Christian Petton, de l’Arist, qui réalisera « un prédiagnostic propriété industrielle », prestation conçue et gérée par l’Inpi, et prendra ainsi le relais de Léa Floury. “Innover, c’est réaliser quelque chose de nouveau qui doit permettre de faire gagner des parts de marché aux entreprises.” Léa Floury so ut en u le s co up s de po pa rE nt re C (EENpris he e c ) e Eu k t l ro Up a pe CCI N N Br etw & et o R ag rk ne uc e To u te nv él o to 52 53 notes ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ Retrouvez tous vos interlocuteurs sur : www.bretagne-innovation.fr ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ Votre contact réseau : Marie-Pierre Meuric Animatrice RBI Tél. 02 99 67 42 05 [email protected] ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................................................................ 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recherches // septembre 2014 Pôles de compétitivité Conception Retrouvez tous vos interlocuteurs sur : www.bretagne-innovation.fr Bretagne Développement Innovation 1, bis route de Fougères 35510 Cesson-Sévigné Tél : 02 99 84 53 00 • [email protected]