taxe d`apprentissage ayez le réflexe cci - CCI Amiens

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taxe d`apprentissage ayez le réflexe cci - CCI Amiens
Café création
Accessibilité
PME-PMI
Comment faire
son étude de marché
Page 15 ››
Réunions d'informations
pour les commerçants
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Optez
pour Dinamic
Page 14 ››
Numéro 161 - Janvier 2013
Numéro 226 janvier 2010
www.amiens-picardie.cci.fr
actu
Dossier
Taxe
d'apprentissage
ayez le réflexe
CCI
© : CHU Amiens-Picardie
dossier
Apprentissage
SimUSanté,
l'innovation
dans la formation
médicale
P.8 et 9 ››
ENTREPRISES
Amiens Injection
signe
avec Toyota
P.2 ››
Actualités économiques
Le ferroviaire,
secteur porteur
pour la Picardie
Entreprises
CONDITIONNEMENT
© : Caroline Sueur
Trocmé-Vallart
veut innover
dans les sacs
bio
Ailleurs : Le design, une arme de compétitivité Tendances : Le naming, un avenir pour les équipements sportifs
E-cci : www.kangouroule.fr
CCI PRATIQUE : Propriété industrielle, comment se protéger ?
Trocmé-Vallart Emballage est la seule
entreprise française à fabriquer
des sacs à pommes de terre et légumes
en tout genre. L’entreprise veut innover
et proposer un sac plus propre,
plus naturel.
P.3 ››
P.7
P.11
P.13
P.14
Rédaction : CCI Amiens-Picardie - Service communication - 6, boulevard de Belfort - 80000 Amiens - Tél. 03 22 82 22 69 - [email protected]
Publicité : PMP, 29, rue de la République - 80000 Amiens - Tél. 03 22 82 84 00 - Fax : 03 22 82 84 19
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Iconographie : Yveline Quillien • Conception : Miz’enpage - www.mizenpage.com • Maquette : La Voix du Nord • Impression : IPS • ISSN : 1269-326x • Dépôt légal à parution.
entreprises
FanyStyle,
le prestige
du textile P.3 ››
entreprises
GSM mise
sur le fluvial
P.3 ››
entreprises
Easy Logistique
confirme
sa réussite
P.5 ››
La vitrine du mois
L'épicerie fine
Délices Fermiers
Delphine Hanquez,
responsable
de la boutique
© : Com des images
Page 15 ››
P.2 ››
actualités économiques
AUTOMOBILE
L'équipementier Amiens Injection
signe un contrat avec Toyota
>>L'équipementier automobile Amiens Injection
produit depuis peu des pièces pour les Toyota
Auris et Avensis. Un nouveau client qui vaut
de l'or. Il permet au site de maintenir son activité
sur un marché en crise.
Environ 75 % de la production
d'Amiens Injection concerne
l'automobile, deux tiers de ses
clients sont des constructeurs
français. Cette collaboration avec le
géant nippon représente un surcroît
d'activité d'environ « 25 %. » Elle
« compense » les pertes enregistrées
par ailleurs sur un marché à la
peine. Mais elle ne permet pas
encore d'envisager l'avenir avec
sérénité : « Le maintien de l'activité
reste précaire », note le directeur.
En effet, si trois à cinq camions
livrent chaque semaine la société
sœur de Northampton (RoyaumeUni) – laquelle a choisi de soustraiter faute de pouvoir assumer le
surcroît d'activité – le géant nippon
travaille traditionnellement avec
des équipementiers situés plus près
de son site d'assemblage. L'autre
élément est « conjoncturel. On ne
sait toujours pas si l'année 2013 sera
faste s'agissant des ventes de voitures
neuves », détaille Yves Bodenez. En
parallèle, l'entreprise mise aussi
sur le développement de véhicules
électriques et fournit « quelques
pièces de la Toyota version hybride. »
Critères de qualité rigoureux
Reste que ce contrat permet
à Amiens Injection de se faire
connaître auprès du géant nippon,
dont les véhicules sont distribués
© : Cyrille Struy
À l'heure où les équipementiers
souffrent du « contexte automobile
français peu favorable », une petite
poignée parvient à se maintenir :
c'est le cas d'Amiens Injection.
L'usine s'est vu confier il y a six
mois, par une société sœur basée
à Northampton, la production en
sous-traitance de pièces plastiques
de structure et de tableau de bord
pour les modèles Auris et Avensis
assemblés au Royaume-Uni :
13 moules pour la Toyota Auris,
8 pour l'Avensis, soit « une
quarantaine de références au total »,
explique Yves Bodenez, directeur
du site.
L'équipementier automobile emploie 65 personnes sur le site d'Amiens.
« à une échelle européenne plus
large que d'autres constructeurs. »
Et de montrer qu'elle peut tenir les
critères qualité très stricts imposés
par la marque. Seules 15 pièces
défectueuses sont tolérées pour
un million de pièces produites.
« Toyota a fait du zéro défaut une
philosophie. Ces pièces plastiques
n'ont l'air de rien, mais la qualité est
importante. Et nos opérateurs sont
très consciencieux et bien formés
pour répondre à cela. Ce sont eux
qui inspectent chaque pièce en
sortie d'usine, poursuit le directeur.
Aucune machine ne peut le faire à
leur place. »
Amiens Injection compte
65 salariés. L'usine est la propriété
de Plastivaloire, qui totalise 25 sites
de production en France et en
Europe, du Portugal à la Roumanie
en passant par la Pologne. Créé dans
les années 50 par Charles Findeling,
basé à Langeais, près de Tours,
Plastivaloire emploie aujourd'hui
près de 5 000 personnes. Le
groupe a racheté il y a deux ans le
groupe Bourbon, dont le site de
Northampton. Il a ainsi doublé
sa taille et mis la main sur des
équipementiers de rang 1.
Toyota a fait du zéro
défaut une philosophie.
Ces pièces plastiques
n'ont l'air de rien,
mais la qualité
est importante
Yves Bodenez,
directeur du site
■ Amiens Injection
Rue de la Croix de Pierre
à Amiens
Tél. 03 22 67 52 00
PERSPECTIVES
© : Com des Images
« 2013, c’est quatre
grands défis
économiques à relever. »
■ a
ndrÉ alexandre
Directeur général
de la CCI Amiens-Picardie
Le premier est d’aider nos
entreprises à s’adapter à la
globalisation qui s’accélère :
transactions internationales
multiples, intégration et
interdépendance économiques
renforcées.
critique et réaliste, et avant tout,
une forte envie d’agir et d’avancer.
Ni optimistes ni pessimistes, soyons
volontaires et combattants !
Le deuxième consiste à améliorer
l’attractivité de la capitale régionale
aussi bien pour les personnes que
pour les entreprises.
La CCI Amiens-Picardie maintient
ce cap pour 2013. Elle conforte
encore et toujours son engagement
pour former les professionnels
de demain dans ses trois écoles
consulaires : l’ESIEE, Interfor et
France Business School.
Troisième défi : accélérer
l’intégration du numérique.
Internet n’est pas seulement un
outil, il nous impose une nouvelle
façon de créer notre relation aux
autres. Son impact sur l’évolution
du monde, sur le développement
des échanges et de la connaissance
sera au moins aussi fort que
l’invention de l’imprimerie.
De manière toujours très
volontariste, elle poursuit sa
politique d’aide à l’installation
des entreprises sur notre territoire
(extension de parcs d’activité,
construction d’immobilier pour les
entreprises), à l’accompagnement
des créateurs d’entreprise,
ainsi qu’au développement de
l’innovation et de l’international.
Enfin, nous devons soutenir nos
entreprises dans le challenge de la
compétitivité et de l’innovation.
Ces quatre grands défis nous
imposent d’être ambitieux,
d’envisager l’avenir de façon
constructive, avec une approche
Formulons nos souhaits de réussite
aux chefs d’entreprise et surtout
saluons avec respect leur travail et
leur engagement. Reconnaissons
avec gratitude la valeur ajoutée
et la vitalité que leurs entreprises
apportent au territoire !
page 2 - Entreprises 80 - Janvier 2013
Les entreprises ferroviaires
picardes se raillent de la crise
>>Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, les entreprises ferroviaires
picardes tirent leur épingle du jeu : soutenues par le pôle de compétitivité i-Trans.
« Au deuxième rang derrière le NordPas-de-Calais, la Picardie compte
130 entreprises dont l’activité est liée au
ferroviaire. Toutes vivent actuellement
une mutation profonde : Alstom et
Bombardier, les opérateurs majeurs,
se positionnent désormais comme
des concepteurs et des intégrateurs et
achètent des systèmes complets. Ce
nouveau modèle économique impose
aux entreprises un changement
culturel ; elles ne peuvent plus se
contenter d’un savoir-faire reconnu,
elles doivent multiplier les partenariats,
se fédérer, anticiper les besoins en termes
de compétences et dégager des marges
fortes pour innover et rester leaders »,
explique Héric Manusset, directeur
général de l’Association des industries
ferroviaires (AIF) du Nord-Pas-deCalais-Picardie. Cette dernière met
donc son expertise au service des PME
et PMI de la région, pour lesquelles les
enjeux sont évidemment de taille.
Innover et gagner
Et les réussites sont d’ores et déjà au
rendez-vous : l'entreprise Faiveley,
basée à Amiens, vient de signer
un contrat de 200 millions d’euros
avec Siemens pour le train à grande
© : SNCF
POINT DE VUE
Le pôle de compétitivité I-Trans favorise l’émergence d’une filière d'excellence ferroviaire en
Picardie.
vitesse allemand. Vossloh Cogifer,
dans l’Aisne, fournira des éléments
d’aiguillage pour la ligne à grande
vitesse Tours-Bordeaux.
La société SIF, à Saint-Quentin,
fabricant de pièces moulées en fonte
brutes ou usinées, mise sur l’innovation.
« Nous avons initié des recherches fin
2010, labellisées par i-Trans, pour
mettre au point des nuances de fonte
innovantes et concurrencer d’autres
matériaux plus coûteux. Ce projet,
qui arrive à son terme, est une réussite
technique ; nous sommes très optimistes
quant aux débouchés, particulièrement
pour les nuances qui offrent une bonne
résistance à des températures très
basses », témoigne Catherine Zeimett,
PDG de SIF. Des exemples – parmi
d’autres - qui valent à la Picardie de
rester une région à la pointe sur les
marchés internationaux.
i-Trans : synergie
et compétitivité
Le pôle de compétitivité i-Trans fédère
depuis 2005 les principaux acteurs
de l’industrie, de la recherche et de
la formation dans les domaines des
transports terrestres durables et de
la logistique, en Nord-Pas-de-Calais
et Picardie.
À ce jour, i-Trans a labellisé 165 projets,
94 projets d’innovation et 57 projets de
recherche pour un montant d'environ
367,1 Me, 13 projets structurants pour
un budget global de plus de 630 Me
et un projet global de formations.
www.i-trans.org
entreprises
Source : ??????????????????
La CCI Amiens-Picardie
vous présente
ses meilleurs voeux
pour l'année 2013.
CONDITIONNEMENT
Des filets biologiques chez Trocmé-Vallart
>>Trocmé-Vallart Emballage est la seule entreprise française à fabriquer des
sacs à pommes de terre et légumes en tout genre. L’entreprise veut innover
et proposer un sac plus propre, plus naturel.
© : Caroline Sueur
Un filet
de pommes de terre bio
Richard Menil, président de la SAS Trocmé-Vallart Emballage, dirige une quarantaine
de salariés.
Il est également le fabricant
numéro 2 européen après la Grèce.
200 tonnes de filets par an sont
produites dans l'usine, soit l’équivalent
de 50 millions de sacs. « Les sacs sont
faits de feuilles plastiques épaisses de
22 microns avant d’être acheminés
sur des métiers à tricoter », explique
Richard Menil, président de la SAS
Trocmé-Vallart Emballage.
PORTUAIRE
Le site produit 1 200 tonnes de filets par an, soit environ 50 millions de sacs.
l’amidon de maïs sur nos process. C’est
techniquement exploitable mais trop
coûteux à la réalisation. Nous sommes
à la recherche de déchets végétaux qui
pourraient servir à la réalisation des
sacs tout en utilisant les mêmes locaux,
On imagine les produits
de demain pour avoir un
temps d’avance sur la
concurrence
>>La plateforme de l'entreprise GSM à Péronne
lui permet d'alimenter ses clients en granulats.
L'entreprise compte bien développer les
approvisionnements grâce au transport fluvial.
>>Fany Ruin travaille depuis 14 ans dans la
À partir de cette plate-forme, GSM
peut vendre des sables et des
graviers en provenance de ses sites
implantés dans les départements de
l’Aisne, la Somme et du Nord-Pasde-Calais mais aussi en Belgique.
« Après une année d'existence, plus
de 50 % des approvisionnements
se font par bateau à partir des sites
axonais et belges, notamment celui
Rue Louis-Lobry
à Le Ronssoy
Tél. 03 22 86 63 04
www.trocme-vallart.com
TEXTILE
FanyStyle, la publicité
des plus grandes marques
Rester compétitif
■ Trocmé-Vallart Emballage SAS
Jean-Pierre Duquesne,
directeur de production
GSM, une plateforme
en plein essor
« Nous nous sommes positionnés sur
Péronne parce que nous souhaitions
apporter une offre dans un secteur
dépourvu de carrières », entame
Dominique Guillot, directeur
du secteur GSM Aisne-Marne.
La proximité de la voie d'eau, la
présence d'un client important à
proximité de notre dépôt et le projet
du canal à grand gabarit ont favorisé
cette implantation pour laquelle
la société a investi 300 000 euros,
principalement pour sécuriser les
accès. »
les mêmes machines et le même
personnel. Le sac à pommes de terre en
plastique date de 40 ans, c’est un vieux
produit. On imagine les produits de
demain pour avoir un temps d’avance
sur la concurrence européenne et
sur la Chine ». De la cellulose de
bois pourrait peut-être détrôner les
billes de polyéthylène d’ici quelques
années. Il ne reste plus qu’à tenter.
de Tergnier », détaille le responsable.
La société espère atteindre 90 %
du transport par voie d'eau, plus
efficace, plus flexible, certes plus
long, mais plus propre et surtout
mois cher. « Nous souhaitons
développer le dépôt de Péronne
en offrant la gamme complète des
produits locaux de GSM : les sables
et graviers alluvionnaires de l’Aisne
et de l’Oise, les graves calcaires et
aussi les sables de filtration et les
galets de la baie de Somme. Nous
pourrons ainsi répondre à l'ensemble
des besoins du client, tant sur le
plan esthétique que technique. » Un
partenariat est engagé avec VNF
pour réhabiliter la voie d'eau d'ici
3 ans, et ainsi créer une liaison
directe Tergnier-Péronne.
■ GSM
Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 3
Port de Commerce
94, faubourg de Paris
à Péronne
Tél. 03 22 84 43 62
communication publicitaire par le textile et l’objet pour
les marques françaises les plus prestigieuses.
Dior, Sergent Major, Yves-SaintLaurent… Les plus grandes
marques françaises font partie
de la clientèle de Fany Ruin.
Cette créatrice de 37 ans,
originaire d’Amiens, a installé
son showroom FanyStyle à
Ailly-sur-Noye, à quelques
kilomètres de la capitale
picarde. D’abord sur le textile,
la femme d’affaires se lance en
2002 dans la communication
sur des objets en tout genre. Du
simple stylo publicitaire, elle
customise sac, cahier, porteclés, clés USB, parapluie…
Difficile de tout citer puisque
Fany Ruin compte 500 000
références en stock. « Nous
sommes une petite structure de
huit salariés, nous sommes plus
souples, moins gourmands et on
fait fabriquer un maximum en
France ». Le chiffre d’affaires
a doublé ces deux dernières
années. « L’objectif est
d’atteindre le million d’euros de
chiffres d’affaires. »
Son succès tient sans doute de son
débordement de créativité. « Bien
souvent, nos clients viennent nous
voir avec une idée, rarement bien
définie. En fonction de notre
client, des destinataires, des objets
ou textiles publicitaires, on essaie
de proposer quelque chose en
adéquation ». Parmi les dernières
demandes, Yves-Saint-Laurent
a fait réaliser des bandanas
parfumés par l’entreprise picarde
afin de promouvoir son nouveau
parfum. FanyStyle compte
également des associations et
des entreprises locales dans son
carnet de commandes.
■ FanyStyle
39, rue Saint-Martin
à Ailly-sur-Noye
Tél. 03 22 72 64 42
www.fanystyle.com
© : Com des images
Le filet orange à pommes de terre,
bien connu des consommateurs, naît
chaque jour dans une entreprise de
38 salariés implantée à Le Ronssoy,
dans la Somme, à la frontière de l’Aisne.
Trocmé-Vallart Emballage est la seule
en France à fabriquer ces emballages
contenant pommes de terre, mais
aussi autres légumes tels carottes,
navets, choux, poireaux, oignons…
Odile Maudens, responsable
administrative, commente : « Nous
avons reçu une mention spéciale
dans la catégorie de productions
durables en septembre 2012 lors
du PotatoEurope à Villers-SaintChristophe (02). Nous avons
mis au point depuis 2008 un sac
biodégradable. » En l’espace de
deux ans, le filet commence à se
décomposer pour disparaître en
6 ans. Après ce premier essai
concluant, les recherches se
poursuivent. Jean-Pierre Duquesne,
directeur de production explique
la stratégie : « Notre volonté est
d’aller toujours plus loin et trouver
des produits bio sources. Nous
sommes capables d’extruder de
© : Caroline Sueur
Pour innover et avancer en termes
d’environnement, les dirigeants
travaillent sur la mise au point d’un
filet plus « propre ». Des essais sont
en cours et l'entreprise a d’ores
et déjà été récompensée pour ses
recherches.
À 37 ans, Fany Ruin a su tisser sa toile pour
s'imposer dans l'univers du textile.
Nous sommes
plus souples, moins
gourmands et on fait
fabriquer un maximum
en France
Fany Ruin,
créatrice de FanyStyle
entreprises
SUCCESS STORY
Brève
Easy Logistique
■T
PE : enquête téléphonique 2013
La CCI Amiens-Picardie procède chaque année à une enquête
auprès de toutes les entreprises de 0 à 250 salariés. Les 6 000 chefs
d’entreprise concernés vont être sollicités par téléphone en janvier
et début février 2013 pour répondre à ce questionnaire portant
sur leurs attentes et leurs besoins ; ceci afin d’affiner les services
qui leur sont destinés.
Contact : Hélène Devismes - Tél. 03 22 82 22 15
[email protected]
confirme sa réussite
>>Trois ans après l'implantation d'une plateforme logistique à Argœuves,
Édouard Brisset, directeur du site Easy Logistique, est satisfait de l’outil comme
de ses salariés et l’illustre par des actions sociales fortes pour l’année.
TÉLÉCOMS
France
CitéVision
vise le national
>>L'opérateur a entamé une phase de mutation pour
© : Cyrille Struy
répondre aux opportunités offertes par le programme
national très haut débit (THD) et s'étendre à l'échelle
nationale.
Easy logistique est une filiale du
groupe JJA, spécialiste des biens
d’équipement de la maison. Le
concept est simp­le : coller au
besoin de la distribution avec des
produits tendances, des prix très
compétitifs et une logistique réglée
au millimètre.
Le CA du groupe est proche des
200 Me avec un effectif d’environ
300 personnes, dont la moitié
dédiée à la logistique, au parc
d’activités des Bornes du Temps
à Argoeuves. Les marchandises
arrivent à 90 % par containers
des ports du Havre et d’Anvers,
sont acheminées sur la plateforme
d’Easy Logistique pour être
expédiées sous forme de colis
vers plus de 3 500 points de vente
en France, mais également à
l’international.
L’entreprise
est forte des Hommes
qui la composent
Édouard Brisset, directeur
du site Easy Logistique
Un équipement à la pointe
Située en bordure de l’autoroute
A16, la plateforme dispose de
35 quais de réception sur sa façade
nord ; 42 quais d’expédition
côté sud. 210 000 références
réparties sur 110 000m², soit
l'équivalent de 17 surfaces de
vente d’hypermarchés ! Et ses
dimensions n’ont d’équivalent que
la modernité de ses équipements
de haute technologie. « Nous avons
ici un outil logistique sur mesure
qui­correspond à nos exigences du
métier », déclare Édouard Brisset,
directeur du site.
Les salariés d’Easy Logistique,
quant à eux, sont passés d’un
effectif de 90 en 2009 à 150 fin 2012.
La forte culture logistique locale
et son bassin d’emploi ont pesé
dans la décision d’implantation.
Cette année, encore une quinzaine
de manutentionnaires seront
recrutés. « Chez Easy Logistique,
l’entreprise est forte des Hommes
qui la composent », annonce
le directeur en arborant le
« F d’Or » remis à l’entreprise le 15
novembre dernier (voir encadré).
« Nous accompagnons l’ascension
sociale de ceux qui veulent s’investir
et priorisons les formations qui
vont dans le sens de l’entreprise
comme de l­eur employabilité. Nous
sommes fiers de nos salariés comme
eux de leur entreprise. Si nous
continuons notre croissance, c’est
aussi grâce à eux. En conséquence,
nous augmentons la grille de
salaires en ce début d’année ! C’est
ça aussi la responsabilité sociétale
de l’entreprise. »
© : FranceCitéVision
La plateforme compte 210 000 références, réparties sur 110 000 m², soit l'équivalent de 17 hypermarchés.
Matjas Sawodnik, nouveau directeur général de l'opérateur de télécoms.
Le programme national THD
prévoit l’installation du réseau de
fibre optique sur l’ensemble du
territoire national d'ici 2022. Afin
de mutualiser les infrastructures,
trois types de périmètres
ont été créés et autant de
modèles d’investissement : les
zones très denses ; les zones
moins denses comprenant les
zones AMII (appel à manifestation
d'intention d'investissement) et
les zones d'initiatives publiques,
associant les pouvoirs publics et
les opérateurs. France CitéVision
a décidé de saisir les opportunités
offertes par ce programme
représentant des enjeux majeurs
de développement.
© : Cyrille Struy
■ Easy Logistique
Édouard Brisset, directeur du site d'Easy Logistique à Argoeuves.
Allée du Vieux Berger
ZAC Les Bornes du Temps
à Argoeuves
Tél. 03 22 22 74 74
Easy Logistique, lauréat du « F d’Or » 2012
OPCALIA Picardie a remis le trophée F d’Or de la catégorie « J’adapte – je maintiens – je fais évoluer
dans l’emploi » à Easy Logistique. Il récompense la mise en œuvre des actions remarquables et
innovantes en faveur de la formation et du développement des compétences. Isabelle Debry, RRH
d’Easy Logistique, explique la politique menée : « L’entreprise s’est installée sur Amiens fin 2009. En 2010,
les effectifs ont doublé. Ces embauches ont eu des répercussions sur notre plan de formation, notamment
sur les permis CACES. En parallèle, nous avons mis en place des formations sur la pénibilité au travail
que nous poursuivons ces 2 ans à venir sur les gestes et postures. Nous avons aussi créé dix postes de
managers de proximité. Tous sont occupés par des salariés formés en interne. Résultat, ces actions ont
professionnalisé l’ensemble de nos équipes, réduit le nombre d’accidents du travail, augmenté la qualité
de service auprès de nos clients et développé un réel attachement des salariés pour leur entreprise. »
Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 4
Nous passons
d'opérateur-investisseur
à opérateur de services
Didier Blondin,
directeur marketing
Amiens, vitrine de l'opérateur
Il est l'un des premiers à proposer
une offre quadplay aux Amiénois
(Internet, télévision, téléphone
fixe et mobile). Cette capacité
d’innovation et d’anticipation
du marché doit aujourd’hui lui
permettre d’étendre son réseau.
Avec l'arrivée de Matjas Sawodnik,
nouveau directeur général,
l'objectif est de se développer sur
les réseaux mutualisés (zones AMII
et zones d'initiatives publiques)
dés le premier trimestre. Avec
plus de 10 ans d'expérience et
10 000 abonnés sur Amiens,
l'entreprise en a la capacité.
« Nous avons les moyens, le savoirfaire, la technologie et l'expertise
pour répondre aux demandes,
notamment des collectivités
locales qui recherchent des
opérateurs capables d'exploiter
leurs réseaux de fibre optique »,
confie Didier Blondin, directeur
marketing. Dans un premier
temps, le développement devrait
se faire sur le « triangle » CalaisParis-Valenciennes pour tripler
le nombre d'abonnés d'ici
3 ans, tout en gardant un ancrage
local et la qualité d'opérateur
de proximité. « Nous passons
d'opérateur-investisseur à
opérateur de services, souligne
Didier Blondin. Nous conservons
néanmoins notre ancrage
amiénois et tenons à appliquer
cette proximité avec les autres
territoires de développement. » Pour
accompagner le développement de
l'entreprise, la construction d'une
nouvelle identité est en cours.
■ France CitéVision
83, rue Saint-Fuscien
à Amiens
Tél. 03 60 12 22 00
www.france-citevision.fr
Picardie et ailleurs
Oise
Massey Ferguson
>>L’un des leaders mondiaux des tracteurs s’agrandit à Beauvais.
En septembre, il inaugurera une unité de fabrication de cabines de 10 000 m².
En optimisant le site actuel, une trentaine d’emplois sont envisagés.
Le lean manufacturing
En 2010, l'entreprise adopte le
''lean manufacturing'' afin de
rationaliser au mieux sa ligne
de production et d’améliorer sa
compétitivité. À l’étroit dans son
actuelle usine de 100 000 m²,
elle vient d’acquérir un site de
5 000 m² bâti sur 4 ha, situé à
Allonne. Il sera dédié aux cabines
dès septembre. Une fois la superficie
doublée, il accueillera 150 salariés.
Car, la fabrication des cabines est
pour le moment située au centre
de l’usine. Son déplacement
va libérer de la place. Cela
va permettre d’y affecter la
préparation de sous-unités et
de kits d’assemblage destinés à
la chaîne principale comme le
réseau hydraulique, les moteurs
ou le système de refroidissement.
Au fur et à mesure des demandes
sur les chaînes d’assemblage, ces
sous-ensembles seront envoyés.
Les salariés vont voir leurs
conditions de travail sécurisées
avec moins de passages de
camions ou de chariots...
Un investissement de 15, 5 millions
d’euros pour Massey Ferguson.
La nouvelle unité disposera
d'un showroom, de bureaux
et d'un centre de formation
commerciale. 1 000 stagiaires
de l'entreprise y sont attendus
chaque année. Sous réserve que
le marché se maintienne, entre
30 et 40 personnes pourraient être
recrutées.
« Ce projet d’investissement
donnera à Massey Ferguson la
place et l’air nécessaires pour
réaliser les prochaines étapes de
son développement, renforcer
sa présence et, avant tout, sa
compétitivité sur un marché certes
porteur, mais difficile et hautement
concurrentiel. Tout proche et
tout neuf, ce bâtiment permettra
d’apporter des améliorations à
bon nombre de difficultés dans
notre vie de tous les jours sur le
site actuel », indique Richard
Markwell, directeur général de
Massey Ferguson pour la région
Europe, Afrique et Moyen-Orient.
La nouvelle unité améliorera les flux logistiques au sein de la ligne de production et du site.
Un peu d’histoire...
© : Massey Ferguson
Sur les routes ou dans les champs,
les tracteurs rouges Massey
Ferguson se remarquent. C’est à
Beauvais qu’ils sont fabriqués. Le
site employant 2 500 personnes
en produit 18 000 par an. 85 %
sont exportés vers 140 pays du
monde entier. 350 ingénieurs
composent le pôle recherche et
développement pour mettre au
point les tracteurs de demain. Sa
capacité à anticiper les nouveaux
besoins font de l'entreprise l'un
des leaders mondiaux de la
fabrication de tracteurs dans le
monde. En proposant un mode de
guidage par satellite, l'agriculteur
peut désormais diriger son engin
de chez lui, à l'aide d'un joystick.
© : Massey Ferguson
voit plus grand
aniel Massey ouvre un atelier pour des machines agricoles
1847 : D
dans l’Ontario, au Canada.
lanson Harris ouvre une fonderie et se spécialise
1857 : A
dans la fabrication et la réparation de matériels agricoles,
également dans l’Ontario.
1891 : Fusion de Massey et Harris.
rototype du tracteur « Ferguson Black ». Celui-ci était doté
1933 : P
du premier relevage 3 points permettant la fixation d’outils
tractés.
1938 : I ntroduction de la toute première moissonneuse-batteuse
automotrice produite en série.
1953 : Naissance de Massey-Harris-Ferguson.
1960 : I nauguration de l’usine de tracteurs de Beauvais.
19 506 tracteurs produits.
1965 : 100 000 tracteurs produits.
onstruction d’un nouveau centre de recherche
1981 : C
et développement. 500 000 tracteurs fabriqués.
0e anniversaire de Massey Ferguson. Lancement de la série
2007 : 5
MF 8600.
0e anniversaire de l’usine de Beauvais. 840 000 tracteurs
2010 : 5
produits.
Richard Markwell, DG de Massey Ferguson.
■ AGCO SA
41, avenue Blaise-Pascal
BP 60307 à Beauvais
Tél. 03 44 11 33 33
www.masseyferguson.com
Cet investissement renforce le développement
et la compétitivité de l'entreprise
Richard Markwell, DG de Massey Ferguson
pour la région Europe, Afrique et Moyen-Orient
COMPÉTITIVITÉ
L’Aquitaine aide ses entreprises
à se démarquer grâce au design
>>Le design, une arme de compétitivité ? La région Aquitaine y croit. Au point qu’elle
incite les entreprises locales à avoir recours aux professionnels de la conception.
Afin d’aider les entreprises à
se démarquer sur des marchés
de plus en plus concurrentiels,
la région Aquitaine met en
œuvre une politique de soutien
actif au design industriel.
L’agence de développement
économique locale, Aquitaine
Innovation, dispose même d’un
département design, accessible
aux PME-PMI, qui peuvent y
trouver un appui, en termes de
conception, de technologie, de
process de fabrication et même
de marketing et de distribution.
« Les industries régionales ne font
pas encore suffisamment appel
aux compétences des designers qui
sont trop souvent associées à une
activité artistique. Pourtant, le
design industriel est une méthode
globale de conception de produit
qui permet de produire plus
rapidement et à moindre coût
des objets plus fonctionnels et
plus attractifs pour l’utilisateur.
Il procure aux entreprises un
avantage concurrentiel certain en
leur permettant de se démarquer
de leurs concurrents », explique
un porte-parole de la région
Aquitaine. Aujourd’hui, la
PICARDIE : L'INDUSTRIE sous le signe du design
L’édition 2013 du Printemps de l’industrie en Picardie se
déroulera du 14 mars au 7 avril. Il s’agira, cette année, de mettre
l’accent sur un autre facteur à forte valeur ajoutée après celui
de l’innovation technologique : « le design ». De la conception
au produit fini : une exposition sera organisée autour du design
et plus généralement autour des objets fabriqués en Picardie.
Elle a pour ambition de présenter l’ensemble du travail en amont
de la chaîne de production (conception, process, design, etc.) pour
montrer les problématiques qui interviennent et conditionnent
les caractéristiques et la forme de l’objet. En 2012, plus de
21 000 Picards ont participé au Printemps de l’industrie.
Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 5
collectivité revendique quelque
200 projets – création de nouveaux
produits, renouvellement de
gammes – appuyés à hauteur de
2,2 millions d’euros. Le conseil
régional propose notamment de
subventionner à hauteur de 75 %
le recours à un designer.
Partenariat
industriel / designer
À l’image de la Picardie – qui a
récemment organisé le concours
Adream, en partenariat avec
la Thuringe (Allemagne) – ,
l'Aquitaine tente aussi de
promouvoir le design auprès des
industriels. Un concours – baptisé
« Tadi » pour Trophées aquitains
du design industriel – récompense
ainsi chaque année les démarches
les plus créatives, et les produits
innovants issus du partenariat
industriel/designer durant l’année.
Parmi les lauréats récents : la
société Dynamika, spécialisée dans
la fabrication d’équipements pour
la remise en forme, qui a obtenu
20 000 euros pour son spa Bike
Tonic, combinaison entre une
Le projet de multiprise intelligente et éco-conçue, baptisé « Éco-plug », porté par deux étudiants
picards de l'UTC de Compiègne, a été présenté au concours Adream.
baignoire d’hydromassage et un
vélo aquatique. « Sans les designers,
jamais nous n’aurions pu sortir ce
produit », assure Didier Roux, le
directeur général de Dynamika.
Anti-dérapant en liège, matériel
de prélèvement ADN, jeux pour
enfants, consoles informatiques,
sans oublier les appareils
électroniques et les meubles. Le
panel des produits récompensés
par le concours est à l’image de
la créativité des designers : sans
limite. Surtout, ils confirment
l’intérêt pour les industriels de
faire appel à leur savoir-faire,
quels que soient leur taille ou
leur secteur d’activité. Selon la
région, les entreprises aidées ont
en effet vu leur chiffre d’affaires
augmenter. Un argument de
poids en temps de crise.
Le design procure aux
entreprises un avantage
concurrentiel
dossier
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
L'innovation partagée
SimuSanté,
l'innovation
dans la formation
médicale
Degré d’innovation, bénéfices
attendus, capacité à créer une
dynamique de changement,
faisabilité, crédibilité et capacité
à s’inscrire dans la durée, autant
de critères pensés au lancement
du Centre de pédagogie active
SimUSanté, qui accueillera en effet
un laboratoire de recherche visant
à étudier le transfert des acquis
du projet à d’autres domaines, à
Futur plus grand centre de formation des
professionnels de la santé en France, SimUSanté
conforte la position d'Amiens sur l'excellence médicale.
Le plus grand centre en France
L’objectif du projet est de rassembler
des techniques pédagogiques
innovantes dans un espace partagé
par tous les acteurs de santé.
Il s’agit d’apprendre ensemble
pour soigner mieux, reproduire
l’environnement de soins pour
apprendre mieux. Plusieurs milliers
de personnes venues de Picardie
et de tout le pays seront formées
chaque année pour des sessions
de formation de durée variable.
« Pour concevoir le plus grand centre
français de pédagogie active et de
simulation en santé, nous sommes
bien évidemment partis du contexte
général amiénois : une expérience
pédagogique avérée en santé et un
environnement à taille humaine,
avec une diversité de composantes.
Celle du pôle de santé universitaire :
médecine, pharmacie, orthoptie,
orthophonie, institut d’ingénierie de
la santé. Et celle du pôle hospitalier :
onze instituts de formation des
professionnels de santé et le Centre
d’enseignement des soins d’urgence
(CESU). Les équipements sont certes
présents mais à l’étroit, multi-sites et
non optimisés », souligne Christine
Ammirati, pilote du projet, chef
du service Urgences-Samu et
responsable du département
pédagogie à la faculté de médecine.
Elle ajoute que le nouveau CHU
Amiens-Picardie est aussi l’occasion
d’un regroupement géographique
clinique et pédagogique. En 2015, les
3 600 m² du centre seront installés
à proximité immédiate du pôle
santé universitaire et du nouveau
CHU Amiens-Picardie, dans les
locaux réaménagés de l’ancienne
blanchisserie. Il sera le premier centre
européen de ce type, le troisième
mondial. Pour l’heure, le premier
site CPA-SimUSanté sera inauguré
début 2013 au CHU nord. 500 m²
de locaux dédiés à l’enseignement
dont une maison picarde appelée
« SimU-Logis », pour simuler soins
et interventions et un autre espace
où utiliser la technologie vidéo/
débriefing sur fond de jeux de rôles
Romain Lelong et Mehdi Sbaouni ont créé
Reviatech, de la 3D au service de la formation.
Christine Ammirati, pilote du projet SimUSanté
et Béatrice Jamault, coordinatrice des instituts
de formation CHU.
Enfin, des outils de e-learning seront
créés pour développer la formation
à distance des professionnels de
santé. Le centre fédère toutes les
professions et disciples de la santé,
privés et publics. Il sera ouvert aux
professionnels formés au CHU
(étudiants des U.F.R. de médecine
et de pharmacie, élèves des douze
page 6 - Entreprises 80 - Janvier 2013
© : CHU Amiens-Picardie
connaissances fondé sur une approche interdisciplinaire, pour faire
face à chaque situation.
Développement du e-learning
Equinoxes tournera des mini formations
médicales retransmises sur le web.
SIMU-LOGIS
>>Pour prendre en compte la diversité des situations de soins, les locaux du Centre de pédagogie active SimUSanté
comprendront un domicile de patient de type maison de ville.
>>Le caractère innovant de SimUSanté repose sur le transfert des
écoles et instituts de formation,
centre d’enseignement et soins
d’urgence) et à tout professionnel
souhaitant bénéficier d’une
formation en santé, sur place ou en
e-learning. « Cela concerne en effet
l’ensemble des professionnels de santé
quel que soit leur mode d’exercice,
des infirmiers ou kinésithérapeutes
libéraux aux salariés en passant
par les professionnels de la santé au
travail, des PMI ou de l’éducation
nationale », insiste Béatrice Jamault.
Il s’agit aussi de s’ouvrir aux patients,
aux aidants et aux associations
de patients. Cela passe par une
autonomisation des aidants, qu’il
faut former aux gestes sensibles
grâce à des jeux de rôle sur
mannequins. Cela afin d’expliquer
les gestes invasifs, de destresser
Equinoxes, agence digitale web et vidéo de Soissons, a été sollicitée pour mettre en place une
web TV qui permettra de former les médecins via des mini formations. « À raison de quatre
pour la première année, elles seront tournées par nos équipes sur un de nos plateaux avec
un spécialiste du sujet traité qui sera interrogé par un journaliste professionnel en présence
de médecins. Tout cela sera accessible via un accès sécurisé sur le web, aussi bien pour les
médecins que les patients ou tout autre professionnel de la santé », annonce Sébastien Noizet,
qui a fondé Equinoxes il y a vingt ans. Les thèmes abordés seront nombreux, tels que la
maladie de Parkinson ou la chirurgie de l’obésité, dont le CHU Amiens-Picardie possède une
grande expertise. Il forme d’ailleurs des chirurgiens venant des quatre coins de l’Hexagone.
Et un appartement... pas virtuel
Apprendre autrement
Les professionnels s’entraîneront
en équipe à la prise en charge de
situations médicales complexes
et, via l’enregistrement vidéo
des séquences d’apprentissage,
analyseront en temps réel les
processus décisionnels et les
comportements en équipe et face
au patient simulé.
La société Reviatech de Venette dans l’Oise, développe des outils de formation par la réalité
virtuelle. De la 3D au service de la formation, de quoi répondre parfaitement aux besoins
du CPA SimUSanté. « Nous élaborons des jeux vidéo, serious games et simulateurs 3D dédiés
aux formations techniques comme dernièrement pour l’industrie navale. Dans le domaine de
la santé, c’est une première pour nous. Pour SimUSanté, il s’agit là aussi de former quelqu’un
à un métier, une tâche par le biais de jeux 3D. C’est un très beau projet et en plus en région.
Nous sommes contents de voir que le CHU a envie de travailler avec des entreprises locales
comme la nôtre », confient Mehdi Sbaouni et Romain Lelong, deux jeunes trentenaires,
anciens de l’UTC de Compiègne, qui ont créé Reviatech en 2008.
et situations pédagogiques. Un outil
innovant qui permet, via une tablette
tactile, de revisionner une séquence
vidéo précise. Une technique issue
du monde sportif.
FORMATION
Apprendre ensemble pour soigner
mieux, tel est le credo du centre
au sein duquel la mise en situation
est primordiale. Rien de tel que
reproduire l’environnement de soins
pour apprendre mieux. « Ce pôle de
référence de formation initiale et
continue des professionnels de santé
sera doté d’un plateau de simulation
partagé et interdisciplinaire à la
pointe du progrès : équipements
reproduisant fidèlement différents
lieux de soins (domicile, cabinet
médical, salle d’urgence, bloc
opératoire, salle de naissance,
radiothérapie…), de mannequins,
notamment haute fidélité et
d’équipements d’enregistrement
vidéo des séquences de formation »,
liste Béatrice Jamault, coordinatrice
des instituts de formation CHU.
Les retombées
économiques
se mesureront aussi
en termes d’emploi
dans le secteur
de la logistique
et de la maintenance
© : DR
les plus importants attribués aux
37 projets retenus. La Région Picardie
et l’Europe font également partie du
tour de table financier.
active SimUSanté organisera seul
ou en partenariat des congrès
et colloques, in situ ou virtuels, à
destination des professionnels
de la santé ou du grand public
et comportera un showroom
à destination des partenaires
industriels, visant à les aider à
développer leur offre de formation en
accompagnement des équipements
qu’ils commercialisent.
Les professionnels s’entraîneront en équipe à la prise en charge de situations médicales
complexes, comme ici la réanimation cardiaque.
et de permettre aux patients de
rentrer plus tôt chez eux. « Nous
allons recueillir les expériences des
patients pour enrichir le jeu d’acteur,
d’éléments concernant leurs maladies
et handicaps et développer les
échanges entre patients et soignants
afin que chacun exprime ses attentes.
Cela aussi est inédit », poursuit
le docteur Christine Ammirati,
responsable du projet, pour qui
surtout il ne faut « pas de première
fois sur une malade. »
Ce pôle de référence de
formation initiale et continue
des professionnels de santé
sera doté d’un plateau
de simulation partagé et
interdisciplinaire à la pointe
du progrès
Christine Ammirati, pilote
du projet SimUSanté
Actuellement, il s’agit d’une
maison, une vraie amiénoise située
à l’entrée de l’hôpital nord. En 2015,
place à un appartement appelé
« SimU-Logis » conçu au cœur des
3 600 m² d’espace pédagogique. En
plus de la cuisine, de la chambre
et de la salle de bains, le logement
offrira des salles de consultation
et de soins, des éléments de
plateau technique hospitalier,
des chambres d’hôpital. En effet,
la spécificité de la plateforme
de simulation du Centre de
pédagogie active SimUSanté
repose sur des apprentissages
dans un environnement de soins
fidèlement reconstitué. Tout est
prévu pour prendre en compte la
diversité des situations de soins.
Les mannequins et patients
virtuels du Centre de pédagogie
active SimUSanté permettront les
apprentissages, sans risque pour
le patient.
Mais la réussite thérapeutique,
au-delà de la technique, dépend
de la communication avec le
patient, ses proches et l’équipe
soignante. Au sein du Centre de
pédagogie active SimUSanté,
We have a dream
Apprendre autrement au CPA SimUSanté passe par l’apprentissage
des gestes techniques sur simulateur. Des outils numériques
seront mis à disposition, tels que le traitement de l’image, la 3D,
les learning-games, le télé-enseignement ou encore les ressources
à distance. Du numérique collaboratif. Jamais un étudiant ou un
soignant ne sera seul devant son écran d’ordinateur. Il s’agit de
développer par exemple les logiciels d’e-learning qui mettent la
personne en situation de prise en charge du patient, de réponse à
une urgence vitale, de respect des règles de sécurité transfusionnelle,
etc. Ces mises en situation opérationnelle proposent une approche
pluridisciplinaire, à même de renouveler l’analyse des pratiques
professionnelles et du raisonnement clinique. La simulation en
santé se fera sous plusieurs angles. La simulation procédurale
reprendra des gestes tels que l’examen clinique, le drainage, la
pose d’un implant, les sondages ou l'échographie... Les simulations
basse fidélité, haute fidélité, hybride ou le jeu de rôle mettront les
participants face à des scenarii préalablement élaborés.
les habiletés relationnelles et
comportementales, comme
l’annonce de diagnostic difficile
ou l’éducation thérapeutique
du patient, seront l’objet de
formations actives, faisant
intervenir des jeux de rôles,
des acteurs professionnels et
des associations de patients.
« L’interdisciplinarité des
formations au sein de ce
logement permettra également
de reconstituer les situations de
travail auxquelles sont confrontés
les professionnels, en routine ou en
gestion de crise. En territoire rural,
le professionnel de santé se retrouve
souvent isolé et sans possibilité de se
déplacer pour se former », conclut
le docteur Christine Ammirati.
Ainsi, le Centre de pédagogie
active développera des outils de
formation à distance attractifs et
interactifs, permettant de tisser
du lien entre les professionnels
de santé.
© : CHU Amiens-Picardie
Le Centre de pédagogie active
et simulation en santé pour la
formation pluridisciplinaire initiale
et continue des professionnels de
santé en Picardie est le troisième
lauréat de l’appel à projets national
''Initiatives d’excellence en
formation innovantes – IDEFI'' lancé
en octobre 2011 par le ministère
de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche et le Commissariat
général à l’investissement. Porté
par le CHU d’Amiens, en partenariat
avec l’université de Picardie JulesVerne, l’institut Faire Faces et le
groupement de coopération sanitaire,
qui réunit les onze instituts de
formation en soins infirmiers de
Picardie, le futur CPA SimUSanté
a reçu une dotation de 8,5 millions
d’euros, un des trois financements
hôtels et le tourisme local au travers
de nombreuses actions nationales et
francophones que nous organisons.
Nous préparons d’ailleurs un
colloque national en décembre, le
25e colloque des centres
d’enseignement et de soins
d’urgence en présence de Jacques
Tardif, l’homme de la pédagogie
canadienne », reprend Christine
Ammirati. Le Centre de pédagogie
Travailler avec les entreprises locales
© : DR
>> SimUSanté est un projet initié par le centre
hospitalier Amiens-Picardie dès 2010. Labellisé
au niveau national, il prend forme aujourd'hui.
© : Com des Images
Une initiative d'excellence
© : CHU Amiens-Picardie
GÉNÈSE
participer aux développements
en réalité virtuelle et outils de
simulation informatique, en lien
avec les chercheurs de l’université
Picardie Jules-Verne, de l’UTC, du
CHU et les entreprises du territoire.
Les retombées économiques
se mesureront aussi en termes
d’emploi dans le secteur de la
logistique et de la maintenance.
« Sans oublier les retombées pour les
© : CHU Amiens-Picardie
>>Si le projet fédère l'ensemble des professionnels de santé, privés et
publics, il stimule les entreprises, les chercheurs et les collectivités. Les
retombées seront nombreuses. Un projet très valorisant économiquement,
capable de créer une réelle attractivité.
Des outils numériques seront mis
à disposition pour appréhender les gestes
techniques.
Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 7
tendances
vitrine du mois
■ MODALITÉS DE DÉCLARATION
Terroir
et gourmandises
aux Délices
Fermiers
DE PAIEMENT DE LA TAXE
SUR LES SALAIRES
Les modalités de paiement de la taxe sur les salaires sont
modifiées. Les entreprises dont le montant annuel de la
taxe sur les salaires est inférieur à 4 000 E doivent désormais
déposer une déclaration annuelle de paiement (au lieu de
déclarations trimestrielles). Les entreprises dont le montant
annuel de la taxe sur les salaires est inférieur à 10 000 E
doivent désormais déposer une déclaration trimestrielle
de paiement (au lieu de déclarations mensuelles).
Ces modifications s’appliquent aux rémunérations payées
à partir du 1er janvier 2013.
© : Com des Images
BrèveS juridiqueS
Source : décret 2012-1464 du 26 décembre 2012 modifiant les obligations de paiement
des entreprises soumises à la taxe sur les salaires..
L'épicerie fine Délices fermiers
© : Com des Images
■ MONTANT DU SMIC
AU 1er JANVIER 2013
Le montant du SMIC est relevé au 1er janvier 2013. À partir de
cette date, le SMIC horaire est égal à 9,43 E.
Source : décret 2012-1429 du 19 décembre 2012 portant relèvement du salaire
minimum de croissance.
■ RÉVISION DES VALEURS LOCATIVES
DES LOCAUX PROFESSIONNELS
Une révision des valeurs locatives des locaux professionnels,
expérimentée dans plusieurs départements courant
2011, est généralisée en 2013. Les propriétaires de locaux
professionnels recevront à partir de mi-février une déclaration
à remplir, pour chacun des locaux qu’ils possèdent.
Ces déclarations seront à déposer avant le 8 avril. Le site
des impôts a prévu un système de télédéclaration,
opérationnel à partir du 12 février.
Source : Site Internet des impôts ( www.impots.gouv.fr ), espace professionnels,
rubrique services disponibles sans abonnement.
Delphine Hanquez, gérante de la boutique.
Repères
Adresse :
Délices Fermiers
Relais terroirs de Picardie
11, rue Dusevel
à Amiens
Tél. 03 60 24 59 12
www.panier-du-terroir.fr
Horaires d’ouverture :
Du mardi au samedi
de 10 heures à 18 h 45
Le dimanche
de 10 heures à 18 h 30
E80 : Quel est le concept de la
boutique Délices Fermiers ?
Delphine Hanquez : C'est
une épicerie fine agréée
relais terroirs de Picardie. On
y retrouve donc toutes les
saveurs régionales. La boutique
regroupe plus de 190 produits
du terroir, tant des produits
frais tels que les produits laitiers
(fromages, crèmes...) ou les
fruits et légumes de saison
bio ; que secs avec les bonnes
recettes fermières de nos plats
cuisinés, terrines, jus de fruits,
confitures, miel, confiseries,
cidres, bières, vins... Je propose
également de nombreux paniers
garnis.
E80 : Justement, le panier
garni a une place à part
dans la boutique ?
D.H. : C'est vrai. En fait, je
souhaite démocratiser le
principe du panier garni. Des
bons produits, c'est comme
un bouquet de fleurs, ça
fait toujours plaisir. Alors, je
convaincs ma clientèle qu'on
peut aussi offrir un panier garni
en toute occasion. Associations,
comités d'entreprise, comme les
particuliers, mes clients peuvent
le confectionner eux-mêmes, en
fonction de leurs envies.
E80 : Et d'où viennent tous
ces bons produits ?
D.H. : Avant d'ouvrir cette
boutique, je travaillais dans une
ferme de maraîchage car j'ai
toujours eu un engouement pour
les produits du terroir.
Au fil des années, j'y ai construit
mon réseau, qui alimente
désormais les étals de la
boutique. J'ai eu tout le temps
de sélectionner les meilleurs
producteurs pour proposer ce qui
ce fait de mieux aux gourmands.
SPOnsoring
Stades : les débuts du naming
>>Le naming, ce sont ces gros contrats de parrainage qui donnent au stade le nom d’un sponsor et qui se profilent un peu
partout en France. Il représente sans doute l’avenir pour de nombreux clubs.
© : Ville du Mans
exemple ? On a vu des sponsors
se retirer de sports notamment
suite aux affaires de dopage dans
le cyclisme. Dans ce dernier cas, il
s’agit simplement d’une équipe qui
s’en va. Pour débaptiser un stade
c’est une autre affaire. En revanche,
quand le « mariage » fonctionne,
certains estiment que l’impact du
naming est dix fois plus fort que celui
du sponsoring maillot.
Les Mutuelles du Mans Assurances versent 10 millions d'euros au MUC du Mans, en échange du naming, d'où le nom du stade MMArena.
En ces périodes de vaches maigres, la
construction d’équipements sportifs
fait frémir les collectivités locales.
Tout est donc bon pour alléger la
facture. Et les yeux des financiers se
tournent vers la Grande-Bretagne
ou l’Allemagne où la pratique du
naming ouvre de belles perspectives.
À Munich, l’assureur Allianz, en
accolant son nom à celui du stade du
Bayern, a apporté la belle somme de
90 millions d’euros sur 10 ans. En
Grande-Bretagne, la compagnie
aérienne Emirates a signé pour
10 ans un contrat de 150 millions
d’euros pour obtenir de baptiser à
son nom le stade d’Arsenal.
En France, le premier contrat de
naming est bien plus modeste.
Contre son nom sur le MMArena du
Mans, un stade tout neuf, la mutuelle
a déboursé 13 millions d’euros sur
10 ans. Il y a également l’Allianz
Riviera de Nice ou le Parks and Suites
Arena, l’équipement multifonctions
de Montpellier.
« Comme le partenariat public-privé,
le naming est un moyen de rendre
un équipement moins coûteux pour
le contribuable ou pour l’utilisateur
final », explique Vincent Chaudel,
du cabinet spécialisé Kurt Salmon.
C’est un dispositif qui peut être
utilisé pour tout type d’équipement :
Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 8
des murs d’escalade, des salles de
squash, etc. » Encore faut-il trouver
la bonne adéquation entre le nom
et l’équipement et un accord sur
le montant du contrat. Dans ces
négociations, le recul manque. « Pour
les entreprises, c’est un nouveau
support qu’elles n’ont pas encore
intégré dans leur stratégie publicitaire
à moyen et long terme ». En outre on
y parle souvent en millions d’euros
et l’implication symbolique est
très forte. Les résultats de l’équipe
locale vont nécessairement rejaillir
sur l’image de la marque : dans ce
cas, quel peut être l’impact d’une
descente en division inférieure, par
Le naming est un moyen
de rendre un équipement
moins coûteux
Vincent Chaudel,
du cabinet spécialisé
Kurt Salmon
Jouer le jeu
Changer les panneaux de signalisation, intégrer le nom du
stade sur le site Internet de la ville, présenter à chaque fois
l’équipement sportif sous son nom commercial que l’on soit
élu ou journaliste… pour que « le sponsor-nom » y trouve
son compte, c’est toute la chaîne de communication du
stade qui doit changer. Ces habitudes ont déjà été intégrées
dans le milieu des courses au large, en sera-t-il de même
pour le football ? « Pour que cela fonctionne, il faut gérer le
transfert de marque le plus en amont possible, avant même
que le stade ne sorte de terre », souligne Vincent Chaudel. Le
cas du grand stade de Lille inauguré en août dernier et en
négociation serrée avec son sponsor principal, le groupe
Partouche, devient critique. Plus on attend, plus le nom
d’origine restera ancré. Le naming d’enceinte mythique
comme le stade Vélodrome se révèle aussi compliqué. Dans
son appel d’offres, la municipalité a exigé le maintien du
nom de Vélodrome aux côtés de celui du sponsor ce qui
peut restreindre le nombre de prétendants.
échanges
Brèves
■ Crédit d’impôt
Le gouvernement vient de mettre
en ligne un site Internet dédié au
Pacte national pour la compétitivité
et l’emploi. Celui-ci permettra aux
différents acteurs de s’approprier au
mieux les mesures mises en œuvre
en faveur de la compétitivité des
entreprises. Il intègre un simulateur
qui permettra aux entreprises de
procéder directement et simplement
à la simulation du crédit d’impôt
dont elles pourront bénéficier en
2014, avec une prise en compte
possible de l’allègement de charge
dans leur plan de financement dès
2013.
www.ma-competitivite.gouv.fr
■ AGEFICE
À partir du 1er janvier, l’AGEFICE
rouvre les dépôts de dossiers
de financement des actions de
formation se déroulant en 2013.
Conditions de prise en charge sur
le site www.agefice.fr et auprès de
votre contact local de l’AGEFICE :
aymeric.simon@amiens-picardie.
cci .fr
■ Printemps de
l’industrie
Initié en 2006, le Printemps de
l’industrie permet de valoriser
l’entreprise, ses métiers, ses
produits, les femmes et les hommes
qui y travaillent, et de la rendre
plus attractive pour de futurs
collaborateurs.
La 7e édition a démontré
l’attachement toujours plus grand
des Picards à leur industrie. Durant
3 semaines, ils ont été plus de
21 000 à venir témoigner de cet
engouement dans les entreprises du
territoire.
L’édition 2013 du Printemps de
l’industrie se déroulera du 14 mars
au 7 avril. Il s’agira, cette année, de
mettre l’accent sur un autre facteur
à forte valeur ajoutée, après celui
de l’innovation technologique :
« le design ». De la conception au
produit fini : une exposition sera
organisée autour du design et plus
généralement autour des objets
fabriqués en Picardie. Elle a pour
ambition de présenter l’ensemble
du travail en amont de la chaîne de
production (conception, process,
design, etc.) pour montrer les
problématiques qui interviennent et
conditionnent les caractéristiques et
la forme de l’objet. Le Printemps de
l’industrie a besoin des entreprises !
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Descriptif :
Ensemble immobilier clos avec
possibilité de créer des bureaux
à l'intérieur.
Descriptif :
Sur un terrain de 4 500 m²,
un entrepôt de 1 250 m²
en bardage fibro avec 3 portes
coulissantes (5m de large). Pont
roulant 2 tonnes. Possibilité
de mise à disposition d'une
plateforme de stockage de 60 m²
en mezzanine. Pas de bureaux
mais possibilité d'installer
un algeco. Hangar de stockage
couvert indépendant de 500 m².
Réf. B467
Réf. B468
Zone géographique : Grand Amiens
Surface et équipements :
Surface totale de 250 m².
Hauteur utile : 4,5 m au plus bas,
5,5 m au plus haut. Accès poids
lourds et 1 porte automatique
d'accès moyen porteur.
À VENDRE
■ Ateliers avec bureaux
Réf. B470
Localisation : Hornoy-le-Bourg
Descriptif :
Ensemble immobilier, sur terrain
de 9 000 m² accessible par
2 côtés, comprenant un bâtiment
principal de 750 m² divisible,
un hall d'exposition aménagé et
un atelier avec cabine de peinture
(14x15), mezzanine et rangement
pour 200 m². Deux autres
dépendances sont disponibles
dans la cour : 150 m² (porte
métallique électrique) et 109 m².
Un local commercial donnant sur
la rue fait également partie de
cette enceinte immobilière et peut
servir de showroom.
Zone géographique : Grand Amiens
Surface et équipements : surface de
terrain (hors bâtiment) de
7 800 m², atelier de 1 200 m².
Hauteur utile : 5,5 m. Accès poids
lourds. 15 places de parking.
■ Éclosia 2013
La 3ème éditon du concours
Éclosia est lancée. Il est ouvert
à tous les projets de création, de
développement et d’implantation
d’entreprise dans les éco-activités
dans la Somme. Quatre lauréats se
partagent 50 000 € et bénéficient
d’un accompagnement juridique,
technique, technologique, financier
et immobilier.
Dépôt des candidatures avant le
28 février.
Infos sur www.concours-eclosia.org
Mouvements
■ FBS
Ancien directeur de Sup de Co à
Reims, Hervé Colas est le nouveau
directeur de l’école de commerce
d’Amiens, France Business School
(ex Sup de Co).
■ Aerolia
Manuel Cournot remplace JeanLuc Sturlese à la direction du site
d’Aerolia, basé à Méaulte.
page99--Entreprises
Entreprises80
80--Janvier
Janvier2013
2013
page
Pour toutes ces annonces, contactez :
Karine Lefèvre - CCI Amiens-Picardie
Tél. 03 22 82 22 92
[email protected]
Zone géographique :
Grand Amiens
Surface et équipements :
surface totale de 4 500 m², atelier
de 1 250 m². Hauteur utile : 4,10 m.
Accès poids lourds.
À LOUER
■ Ateliers avec bureaux
Réf. B473
Localisation : Amiens
Espace industriel Nord
Descriptif :
Bâtiment de 1 088 m²
comprenant un atelier
avec un ensemble de bureaux.
Possibilité extension.
Zone géographique :
Grand Amiens
Surface et équipements :
Surface de terrain (hors bâtiment) :
6500 m². Atelier de 968 m²
et surface de bureaux de 120 m².
Hauteur utile : 4 m.
Accès Poids Lourds.
Parking comprenant 15 places.
la sélection du mois
À LOUER
■ Bureaux
Réf. B469
Localisation : Amiens - proche centre-ville
Descriptif :
Loft de bureaux contemporains très lumineux
avec 2 terrasses de 18 et 12 m² comprenant :
un open space, un local technique, des sanitaires
et une terrasse au rez-de-chaussée, une mezzanine,
3 bureaux indépendants et une terrasse
au niveau supérieur.
Zone géographique : Grand Amiens
Surface et équipements :
Surface de bureaux de 160 m².
Chauffage électrique.
3 places de parking.
Alarme anti-intrusion.
cci
Tous les mois, les services en ligne pour faire son business
WWW.KANGOUROULE.FR
Kangouroule sur la bonne voie
Coller au maximum aux attentes
des salariés et connaître
leurs besoins en matière de
covoiturage. Voilà le credo de
la CCI qui souhaite donner un
coup de pouce à sa plateforme
Kangouroule. Lancée il y a 4 ans,
celle-ci permet chaque jour à
des centaines d’utilisateurs de se
rendre au travail de manière plus
économique, plus conviviale et
plus sécurisée. « C’est rassurant
de savoir qu’on ne fera pas la route
tout seul », estime Paul Béguin,
responsable du service hygiène
et sécurité chez Ajinomoto, à
Amiens. Lui-même covoitureur
depuis plusieurs années, il
apprécie le service proposé par
la CCI. C’est Quentin Tabuteau,
chef du département Sécurité
Environnement Qualité de
l’entreprise basée sur l’espace
industriel Nord, qui a d’ailleurs
été l’initiateur du réseau
Kangouroule. « J’avais suggéré à
la CCI de créer cette plateforme.
Je trouvais dommage que les
gens fassent le trajet domiciletravail seuls dans leur voiture. Et
puis, le covoiturage se pratiquait
déjà de manière informelle dans
notre entreprise. Nous avons des
salariés qui viennent de tout le
département. »
Signer une charte
Le principe est simple. Pour que
des salariés puissent bénéficier
de ce service, il faut que leur
entreprise soit signataire de
la charte Kangouroule. Ces
dernières semaines, le réseau
s’est étoffé : deux nouvelles
sociétés situées sur la ZAC Gare
la Vallée - Intra Call Center et
Coriolis - viennent en effet de le
rejoindre.
Tout récemment, la CCI a engagé
une démarche d’information
auprès des entreprises, qu’elles
soient ou non membres
de Kangouroule. Elle met
notamment à leur disposition
des urnes dans lesquelles les
salariés peuvent faire part
de leurs besoins en matière
de covoiturage. Plusieurs
milliers de flyers rappelant le
fonctionnement de la plateforme
ont aussi été édités. L’idée
étant, bien sûr, de proposer un
service adapté aux besoins des
utilisateurs tout en contribuant
à respecter l’environnement.
© : Fotolia
Une soixantaine d’entreprises adhèrent au réseau Kangouroule. Initiée
par la CCI Amiens-Picardie, cette plateforme virtuelle facilite le covoiturage
des salariés sur leur trajet domicile-travail.
Kangouroule,
c’est à ce jour
- 64 entreprises
- 4 216 covoitureurs
- Jusqu’à 1 700 euros
d’économies annuelles
par utilisateur
■ Bertrand Quique
Chargé de promotion
Kangouroule
CCI Amiens-Picardie
Tél. 03 22 33 23 80
bertrand.quique@amiens-picardie.
cci.fr
www.kangouroule.fr
WWW.MON-CITYGUIDE.FR
Des offres, des actus, des bons plans
Janvier 2013 - Entreprises 80 - page 10
cci pratique
ACCOMPAGNEMENT
PME-PMI, optez pour Dinamic
>>Vous cherchez un accélérateur d’activité ou de performance pour votre entreprise ? Le programme Dinamic est fait pour vous.
Comme en témoignent ces trois dirigeants d'entreprise.
GTMI
Laurent
Boudet,
PDG de GTMI
les résultats de l’entreprise grâce
à de bons choix stratégiques. Pour
y parvenir, plusieurs étapes : une
première d’orientation et de
diagnostic au cours de laquelle
sont définis les axes prioritaires
de développement : l’entreprise
fera-t-elle le choix d’un
développement par l’innovation
ou commercial par exemple ? La
deuxième phase consiste à mettre
en place un plan d’actions, puis
vient la phase de pilotage et enfin
celle du bilan.
Accompagnement
personnalisé
En faisant le choix de Dinamic,
Laurent Boudet, PDG de GTMI
(usinage et tôlerie, 55 salariés,
Albert et Amiens), a augmenté
le nombre de ses clients :
« Après un an de prospection, nous
en avons fidélisé une quinzaine
supplémentaire. »
À chaque étape, l’entreprise
bénéficie d’un accompagnement
personnalisé : des consultants
et des chefs de projet CCI
interviennent à différents
moments de la mise en œuvre
de la démarche. Le programme
Repéré sur...
Les-aides.fr, le site d’information des CCI
sur les aides aux entreprises : www.les-aides.fr
Ce mois-ci, focus sur deux dispositifs
concernant les débitants de tabac, gérés par la
DRDDI.
AIDE À LA SÉCURITÉ DES DÉBITS DE TABAC
Les gérants de débit de tabac ordinaire ou spécial souhaitant réaliser
une étude de sécurité de leur local commercial, ou acquérir et faire installer
des matériels, équipements ou systèmes de protection, peuvent demander
une aide à la sécurité. Les matériels éligibles ont été modifiés
et correspondent désormais à la liste suivante :
- les coffres-forts,
- les serrures, les cylindres, les verrous, les portes et les blocs portes ayant
atteint un niveau de résistance à l'effraction d'au moins 5 minutes,
- les vitres anti-effraction,
- les systèmes d'alarme susceptibles d'intégrer un générateur
de brouillard et les transmetteurs associés certifiés pour un niveau
de risque professionnel,
- les systèmes de vidéosurveillance destinés à la transmission
ou à l'enregistrement d'images (subordonnées à une déclaration
ou à une autorisation de l'autorité préfectorale),
- les balises de radio-localisation, par système GPS dites "traceurs"
ou "traqueurs",
- les rideaux métalliques en acier galvanisé de 8/10 de millimètres ou,
à défaut, les grilles métalliques,
- les barreaux en acier de 2 cm de diamètre ou de 4 cm² de section,
- les bornes et murets contribuant à empêcher l'intrusion dans le local
commercial (sous réserve de l'accord préalable des autorités municipales
ou départementales pour l'installation de tels équipements, quand
cet accord est nécessaire
PRIME DE SERVICE PU BLIC DE PROXIMITÉ
POUR LES DÉBITANTS DE TABAC
Les débitants de tabac ordinaire qui proposent des services publics
de proximité peuvent bénéficier d'une prime, applicable à partir
du 1er janvier. Les débitants de tabac doivent proposer au moins
4 des services suivants :
- délivrance de timbres postaux,
- délivrance de timbres-amendes sous format papier, ou existence d'un
agrément en cours "point de vente agréé" pour le paiement automatisé
des amendes radar,
- délivrance de timbres fiscaux,
- réception de colis aux bénéfices des usagers,
- délivrance de titres de transports nationaux, régionaux, intercommunaux
ou communaux,
- offre de presse nationale ou régionale,
- offre de jeux de grattage, de loterie ou de paris sportifs ou hippiques,
- offre de services téléphoniques ou d'accès à Internet,
- commerce alimentaire de proximité offrant des produits
de première nécessité.
page 11 - Entreprises 80 - Janvier 2013
Bouffel TP
Patrick
Bouffel,
gérant
de Bouffel TP
Patrick Bouffel, gérant de Bouffel
TP (travaux publics, 26 salariés,
Doullens) a quant à lui amélioré
le suivi des devis : « Aujourd’hui
nous sommes plus efficaces, les
temps de réponse sont plus courts,
nous relançons ceux qui n’ont pas
abouti et parvenons à une meilleure
planification des devis acceptés. »
intègre 25 demi-journées de
conseils personnalisés, 30 jours
de formation mais aussi des
groupes de travail avec six autres
entreprises.
Le coût de ce dispositif ?
6 400 euros à la charge de
l’entreprise, 13 000 euros
financés conjointement par
l'État, l'Europe et la Région. Cette
démarche est un investissement
mais elle a un véritable effet levier
d'amélioration des indicateurs.
En aidant à faire des choix
et à les concrétiser, Dinamic
permet de construire une vision
stratégique globale de l’entreprise
et de mieux maîtriser ses axes de
développement. Il favorise l’esprit
d’équipe en donnant à l’ensemble
des collaborateurs une envie
commune de se construire et de
se développer ensemble.
Dinamic apporte aussi de
l’autonomie aux entreprises
puisque les PME-PMI acquièrent
au fil du programme une
méthodologie de travail qui pourra
ensuite être reconduite sur d’autres
projets de développement.
diter
Michel
Perrin,
PDG de DITER
Michel Perrin, PDG de DITER
(menuiserie métallique, 40 salariés,
Amiens) a choisi Dinamic dans la
perspective d’un déménagement à
Argoeuves : « Les flux de production
et les postes de travail ont été étudiés
afin d’améliorer sécurité, qualité
et productivité. Les indicateurs
internes ont depuis évolué très
positivement et l’emménagement
s’est déroulé de manière efficace. »
■ Jacques Malaise
Conseiller d'entreprise CCI
Chef de projet Dinamic
Tél. 03 22 73 36 43
[email protected]
INNOVATION
La propriété industrielle :
le bon réflexe
>> Les entreprises qui
inscrivent la propriété
industrielle dans leur
stratégie de développement
ont de meilleures
performances économiques
que les autres. Les
TPE-PME représentent
une part toujours plus
importante – en 2011,
24 % au niveau national,
30 % en Picardie – parmi
les entreprises déposantes.
L’innovation passe, de plus
en plus, par des coopérations
(co-développement client/
fournisseur, partenariat commercial,
projet de recherche européen…). La
propriété industrielle permet aux
partenaires de définir, ensemble,
les règles du jeu pour un projet. Des
règles, bien comprises, permettent
de développer la confiance et les
« gains » pour chaque partenaire.
« Beaucoup de TPE-PME cherchent
à être accompagnées par de grands
groupes, c'est un gage de référence
qui peut propulser la production
et les marchés », explique l'Inpi. Le
manque de compétences et/ou de
moyens invite souvent les dirigeants
à collaborer avec une autre entité :
entreprise, laboratoire de recherche,
collectivités... « pour permettre aux
industriels de conserver un avantage
concurrentiel qu'ils n'auraient pu
obtenir sans ce partenariat », ajoute
l'Inpi.
© : Inpi Picardie
Accompagner les entreprises
dans un projet de développement
de leur activité, tel est le but fixé
par le dispositif Dinamic, destiné
aux PME-PMI picardes du secteur
industriel ou des services à
l’industrie. Il s’agit d’augmenter
L'Inpi en Picardie
En 2011, l'Inpi a recensé
- 225 brevets
25 dans l'Aisne
158 dans l'Oise
42 dans la Somme
- 845 dépôts de marques
- 214 dessins et modèles
Pour une coopération réussie
« Il est important d’établir
objectivement l’étendue des
connaissances détenues par chaque
partie, afin de limiter l’incidence
d’un accord de confidentialité
sur des connaissances qui étaient
détenues avant que le partenaire ne
les ait communiquées », explique
l'Inpi. Par la suite, les partenaires
précisent le projet de coopération
pour élaborer et signer un contrat
de coopération.
Le cahier de laboratoire est utile
pour assurer une traçabilité des
idées et résultats : il permet d’établir
qui a été à l’origine de telle ou telle
avancée technique, et donc titulaire
des droits de propriété industrielle.
« Prenez du temps, avec votre
partenaire, pour bien comprendre
son besoin. Un partenariat dans un
projet de développement, c’est comme
un mariage, il faut bien se connaître
avant de franchir le pas. Avec les
grandes entreprises, certains points
sont pratiquement non négociables.
Cependant, il y a toujours des degrés
de liberté à exploiter pour développer
une coopération sur mesure. Votre
savoir-faire a de la valeur. Identifiez
votre transfert de savoir-faire et ne le
bradez pas », conclut l'Inpi.
■ Inpi Picardie
rue Edouard Belin
à Compiègne
Tél. 0 820 213 213
[email protected]
infoscci
FORMATION
Taxe d’apprentissage, la collecte, c’est maintenant !
agenda
n Environnement
n REACH
et Sécurité
>> La taxe d’apprentissage est à verser par les entreprises
En tant qu'entreprise, vous êtes
La CCI propose une rencontre
responsable des effets des
technique d'information sur l'actualité
substances qui sont intégrées
réglementaire en environnement et
dans vos produits ; vous devez
sécurité le jeudi 17 janvier, de 8 h 45
donc appliquer les procédures
à 11 heures dans les locaux de la CCI
REACH dans votre activité.
Amiens-Picardie. Cette réunion sera
Fabricant, importateur, profitez
animée par Sonia Destombes, du
du séminaire régional pour
cabinet SEVEA.
vous informer et échanger avec
Inscription préalable obligatoire auprès
d'autres chefs d'entreprise
de [email protected]
sur cette réglementation.
Le mardi 20 novembre 2012
n Café création
de 8 h 30 à 12 h à l'ESIEE,
Le prochain café-création "réussir son
14 Quai de Somme à Amiens.
étude de marché " aura lieu le jeudi 24
Inscription gratuite en ligne,
janvier à partir de 8 h 45 à la pépinière
à l'adresse suivante : spri.drealJules-Verne, 4 rue des Indes-Noires à
picardie@developpement-durable.
Boves. Il est ouvert à tous les porteurs
gouv.fr
au plus tard le 28 février. Pour simplifier la démarche,
la CCI Amiens-Picardie met un service gratuit à disposition
des entreprises.
Calculer sa taxe d’apprentissage
n’est pas toujours une mince
affaire, et pour simplifier la tâche
des entreprises et éviter les erreurs,
la CCI Amiens-Picardie, le plus gros
collecteur des quatre chambres
régionales, met à leur disposition
plusieurs services gratuits, dont le site
www.intertaxe.org, un outil simple
et efficace qui permet de calculer
et déclarer la taxe d’apprentissage
en ligne, avec en prime un service
d’assistance et un interlocuteur
unique pour la gestion et le suivi du
dossier. « Nous travaillons de façon
étroite avec un prestataire qui fournit le
logiciel, et le fait évoluer en fonction de
la législation », explique-t-on à la CCI.
Accompagnement
Pour se connecter sur le site, il suffit
d’indiquer son numéro de dossier
de clé web qui apparaît en haut du
Nous accompagnons
les entreprises
dans la procédure
de déclaration, notamment
pour les modalités
de calcul
bordereau version papier. « Nous
accompagnons les entreprises dans la
procédure de déclaration, indique-t-on
à la CCI Amiens-Picardie, notamment
pour les modalités de calcul de la taxe
et la répartition des choix d’affectation
au regard des habilitations. »
Le logiciel offre trois entrées, pour
les cabinets d’experts-comptables,
les entreprises et les écoles. Le
recours à Intertaxe est en constante
évolution, et les déclarations sur la
toile représentent aujourd’hui 30 %
des déclarations.
de projet de création d'entreprise.
Participation gratuite mais inscription
n International
préalable nécessaire auprès de
Une formation sur le
[email protected]
crédit documentaire
(approfondissements et études de
n Rencontre qualité
cas) est prévue le jeudi 24 janvier.
"Développer la performance au sein
Une autre sur les Incoterms 2010
des entreprises de service" sera le
est programmée le mardi 12
thème de la prochaine rencontre
février. Ces formations ont lieu
technique qualité organisée le lundi
à la CCI Amiens-Picardie,
11 février, de 13 h 45 à 16 heures,
6 boulevard de Belfort à Amiens.
dans les locaux de la CCI AmiensInscription : delphine.lenglet@
Picardie. Cette rencontre sera animée
amiens-picardie.cci.fr
par Patrick Noiret, du cabinet PN
Le programme 2013 des
Conseil.
formations à l’international est
Inscription préalable obligatoire auprès
disponible sur simple demande.
La taxe d’apprentissage en chiffres
Nombre de dossiers traités par la CCI en 2012 : 2 074
En 2012, les CCI de Picardie ont reçu 6 323 dossiers pour un montant
collecté de 13 538 491 e
À partir de la collecte 2013, le pourcentage du quota d’apprentissage
est de 55 % (dont 33 % pour la part du quota affectable aux CFA
au lieu de 31 % en 2012)
RENDEZ-VOUS
RÉGLEMENTATION
L’étude de marché :
en parler… la réaliser
>>Jeudi 24 janvier, un « café création » est organisé sur le thème
de l’étude de marché. Un rendez-vous à ne pas manquer.
De l’importance de l’étude
de marché
Parce que le mot intimide, parce que
l’on est sûr de son idée, de ses moyens
et de ses motivations ou parce que
l’on craint un coût important, nombre
de porteurs de projets négligent
l’étude de marché. C’est pourtant
une étape stratégique qui permet
de réduire les risques et de se fixer
des objectifs réalistes. Selon l’Agence
pour la création d’entreprise (APCE),
70 % des cas de défaillance ont pour
origine la mauvaise qualité des études
de marché, que celles-ci soient mal
réalisées ou de manière hasardeuse
ou même qu’elles soient quasiment
inexistantes.
L’accessibilité en questions
>>Accessibles, tous les commerces devront l’être en 2015. Pour s’informer
sur la loi accessibilité handicapés et se préparer à sa mise en œuvre, la CCI
propose des réunions d’information. La prochaine ? À Corbie, le 5 février.
Mettre toutes les chances
de son côté
De fait, le « café création » a pour
objectif la sensibilisation à l’étude
de marché. Connaître son territoire,
les données socio-économiques, la
concurrence directe et indirecte, les
tendances, les besoins de votre cible
(consommateurs ou utilisateurs de
vos produits ou services), les modes
de distribution et les modes de
communication sont des préalables
essentiels. Ils vous permettront de vous
doter de précieux renseignements sur
le marché et ses clients. À partir de là,
vous pourrez peaufiner votre stratégie,
fixer votre politique « produit », « prix »,
« distribution » et « communication »
(mix marketing), et élaborer un chiffre
d’affaires prévisionnel.
À NOTER
page 12 - Entreprises 80 - Janvier 2013
Jeudi 24 janvier
de 8 h 45 à 10 h 15
Café création
sur l'étude de marché
à la pépinière Jules-Verne
à Boves
Inscription gratuite
www.cci-createurs-enpepinieres.com
© : Fotolia
Destinés aux porteurs de projet, les
« cafés création » sont des rencontres
avec des intervenants experts des
domaines juridiques, comptables et
financiers, dans le but d'informer et
de renseigner au mieux ceux et celles
qui souhaitent créer ou reprendre
une entreprise. Jeudi 24 janvier, c’est
l’étude de marché, clef du business
plan, qui sera abordée en compagnie
de deux intervenants : Albert Belaid
de la CCI Amiens-Picardie, spécialisé
sur la partie commerce et membre
du réseau Entreprendre en France
et Philippe Gravez, consultant en
marketing.
de [email protected]
D'ici 2015, tous les commerces devront être accessibles aux personnes à mobilité réduite.
« Accès à tout pour tous », tel est
le principe énoncé par la loi
du 11 février 2005. D’ici 2015,
« toute personne handicapée,
quelque soit son handicap, devra
pouvoir accéder librement aux lieux
recevant du public (E.R.P) dans les
mêmes conditions que les personnes
valides ».
C’est pour se préparer à ce nouveau
cadre juridique qui concernent les
E.R.P 5 (établissements recevant
moins de deux cent personnes à
la fois) que la CCI met en place
des réunions d’informations sur
l’ensemble du territoire. Après
Doullens, Péronne, Albert, Amiens
et Ham en 2012, d’autres sont
programmées en 2013 : Corbie le
5 février prochain, puis à Poix-dePicardie, Roye, Amiens, Montdidier,
Oisemont et Albert.
Informer et sensibiliser
« Ces réunions sont l’occasion
d’informer sur cette nouvelle
réglementation mais il s’agit aussi
de sensibiliser les commerçants
pour qu’ils se préparent au mieux à
l’application de cette loi », explique
la CCI. Dès aujourd’hui, sont
concernés tous ceux qui créent leurs
commerces, changent d’affectation,
ou effectuent des travaux de
construction, de rénovation de
façade, d’agrandissement ou de
modification de surface intérieure.
Leurs travaux doivent prévoir
l’accessibilité de leurs bâtiments.
Ceux qui ne font pas de travaux
doivent aussi entamer dès
maintenant un travail de réflexion
sur l’aménagement de leurs locaux.
« Pour respecter le principe d’accès à
tout pour tous, il n’est pas forcément
nécessaire de tout modifier dans son
commerce, mais il faut commencer
à y réfléchir dès maintenant ».
Et c’est ce que proposent ces
réunions qui ne se substituent pas à
une expertise technique : « une autre
phase sera à envisager pour évaluer
le coût des travaux à effectuer ou
étudier les impossibilités techniques
pour éventuellement présenter un
dossier de demande de dérogation.»
■ Florence Massot
Juriste
CCI Amiens-Picardie
Tél. 03 22 82 22 45
[email protected]