VINCI Immobilier - Hotel Meliã Paris La Défense
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VINCI Immobilier - Hotel Meliã Paris La Défense
16 février 2015 February 16, 2015 Meliã Paris La Défense ouvre ses portes. C’est le début d’une grande aventure et la fin d’une belle histoire à revivre comme un voyage dans le temps, en trois parties. D’abord, l’instant d’aujourd’hui et les images de l’hôtel tout neuf. Puis « 19 futurs », la projection dans un avenir proche et les rêveries associées aux photos de l’hôtel encore en création. Enfin, « l’origine » et le récit de la réalisation du projet, telle que l’ont vécue et la racontent, les principales parties prenantes. Meliã Paris La Défense is opening its doors. It is the beginning of a great adventure and the end of a wonderful story to be relived as a voyage through time in three parts. Firstly, the present moment, and the images of the brand new hotel. Then, "19 futures", the projection into the near future, and the reveries associated with the photos of the hotel still being created. Finally, "the origin", and the story of the realisation of the project, as it was lived and is told by the main stakeholders. Jean-Luc Guermonprez Directeur Général Adjoint Pôle Hôtellerie VINCI Immobilier Managing Director Hotel Divison VINCI Immobilier Claude Vasconi, la vision première... Diplômé en 1964 de l’ENSAIS de Strasbourg (aujourd’hui l’INSA), Claude Vasconi a tout d’abord été l’assistant de Rolf Gutbrod et Frei Otto, architectes allemands spécialistes des structures complexes. Excellent germaniste lui-même, il a travaillé dans l’est de la France sur de nombreux bâtiments dont certains sont emblématiques. Parfois décrit comme un architecte et urbaniste radical, il conçoit des œuvres solides et efficaces, où il fait jouer les couleurs métal. On lui doit, en collaboration avec Georges Pencreac’h, l’architecture du Forum des Halles. Voici comment il résumait cet hôtel dont il a imaginé les grands principes : « le bâtiment côté sud, représente un prisme de verre aux façades de vitrages sablés ou clairs, mais où la transparence l’emporte vers l’opaque, au fur et à mesure que l’on s’élève dans les étages. À l’opposé, tel un projet « Janus », la face au nord se décline en une succession d’allèges pleines et de baies horizontales et régulières, soulignées par des éléments d’appui de fenêtres linéaires plus marqués ». Le résultat est l’exact reflet de cette vision première. Claude Vasconi est décédé à Paris, en décembre 2009. Il avait obtenu en 1982, le Grand Prix National de l’Architecture. Claude Vasconi, the original vision… Graduating in 1964 from the ENSAIS (Faculty of Arts and Industries) in Strasbourg, today called the INSA, Claude Vasconi started his career as assistant to Rolf Gutbrod and Frei Otto, the German architects specialised in complex structures. Germanist himself, he worked in the east of France on numerous buildings, some of which are emblematic. Sometimes criticised as a radical architect and urban planner, he designed solid and striking works, where he played on metal colours. We owe him, in collaboration with Georges Pencreac’h, the architecture of the "Forum des Halles" complex in central Paris. Here is how he summarises this hotel of which he imagined the main principles: "on the south side, the building represents a glass prism with sandblasted or clear glass facades, but where transparency wins over the opaque as you move up the floors. On the contrary, like a "Janus" project, the north face, is set out as a succession of breast walls and regular, horizontal window openings, underlined by more linear and visible window support elements". The result is the exact refection of this original vision. Claude Vasconi died in Paris in December 2009. In 1982 he was awarded the National Grand Prize for Architecture. Agence Ocre Bleu Jean-Philippe Nuel / Architecte d’intérieur L’hôtel Meliã Paris La Défense fonctionne comme un trait d’union entre la modernité de la Défense et le regard qu’il porte sur Paris. La transparence et le reflet sont les valeurs de l’architecture que l’on cherche à transcender à l’intérieur de l’hôtel. On retrouve comme dans l’hôtel, un travail spécifique autour de la lumière, du reflet et du scintillement en rapport avec l’architecture du lieu et de La Défense en général. Les aménagements intérieurs en noir et blanc s’organisent en espace lounge le long de la façade et le bar constitue un fond de perspective qui démultiplie l’espace par réflexion. L’hôtel de vocation internationale recherche ainsi une identité spécifique en rapport avec sa localisation parisienne, tout en respectant l’identité de la marque Meliã. Le partenariat avec VINCI Immobilier a été fondamental pour réussir un projet d’une telle envergure avec toujours l’ambition de parvenir à une réalisation de grande qualité. Ocre Bleu agency Jean-Philippe Nuel / Designer Meliã Paris La Défense functions like a link between the modernity of La Défense and the view it has on Paris. The transparency and the reflections are the values of architecture that we are seeking to transcend in the hotel’s interior. We find here, as in the hotel, a specific work round light, reflections and sparkling lights in line with the architecture of the place and La Défense in general. The interior layouts in black and white are organised in a lounge space along the facade and the bar provides a background perspective which enlarges this space through reflections. In this way this internationally focussed hotel seeks a specific identity llnked to its Parisian location, while still respecting Melia’s brand identity. The partnership with VINCI Immobilier Real Estate was fundemental for the success of a project of this scale while still having the ambition of achieving a creation of the highest quality. 19 futurs 19 futurs 19 futurs 19 futurs, dix-neuf astérisques qui renvoient à dix-neuf points de vue sur des espaces choisis de cet hôtel. Points de vue uniques, brèves de vie, comme il s’en passe à chaque seconde dans tous les hôtels du monde. Sauf que ceux-ci sont imaginaires, nés de la vision des images brutes et magiques saisies par Joseph Ford au moment où l’hôtel n’était pas encore tout à fait sorti des limbes de la création. La « gestation », celle qui donne sa valeur au projet, dans l’expression nue de ses origines. Certes, aucune de ces histoires n’est réelle, mais je les ai rêvées… Elles sont donc absolument vraies, et il se peut que, le jour venu, elles se réalisent… pierre-ivan b. 19 futures, 19 asterisks, which refer to 19 viewpoints chosen in this hotel. Unique viewpoints, slices of life, such as occur every second in every hotel around the world. Except that these ones are imaginary, born of the vision of the raw and magic images captured by Joseph Ford at the time when the hotel was still in its early stages of creation. The "gestation", which gives value to the project, in the bare expression of its origins. Of course, none of these stories are real, but I dreamt of them… They are therefore absolutely true, and it just might be, that one day, the time come, they will be realised… pierre-ivan b. Niveau -2 Local technique Pourtant, il a l’habitude… Mais il aura, sur le moment, l’impression de s’enfoncer dans les entrailles d’un animal paisible et gigantesque ; de sentir pulser les artères, vrombir les poumons, d’être au cœur d’une vie magnifique. Il sait bien que, comme pour un humain, il suffit d’un rien pour que tout s’enraye : un caillot, un calcul, un virus… Mais là, dans la brillance des débuts, cette énergie semble invincible. Et lui, qui est chargé de veiller sur sa pérennité avec tous les moyens que la technologie autorise, se sent soudain fier. Machine room He may well be used to it… but he will have, at that moment, the impression of entering into the depths of a huge and peaceful animal; of feeling the pulse of the arteries, the throbbing lungs, of being at the heart of a magnificent living being. He knows all too well, as with a human, it doesn’t take much to throw everything askew, a clot, a kidney stone, some sort of bother… But there, in this shiny new beginning, that energy seems invincible, and he, who is in charge of watching over its longevity, with all the means that technology allows, suddenly feels proud. Car park Parking Murs blancs, sols anthracite, travées piétonnes d’un ton clair, néons vifs comme des sabres « Jedi » ; le parking briqué inspire un sentiment de sécurité maîtrisée. Le rouge des extincteurs pique l’espace à intervalles réguliers, totems postmodernes d’une galerie d’avantgarde. Les voitures sont impeccablement rangées. Non par leurs propriétaires, mais par des chauffeurs qui relèvent, pour se distraire, le défi de cet alignement précis… Les voitures sont pour la plupart celles de l’année 2020, mais ce parking n’en donne qu’une sélection partiale, par le haut, par le chic… Berlines aux angles doux et couleurs neutres, galets luxueux et anonymes qui signent les réussites de ceux qui veulent le meilleur, mais que les voitures n’intéressent plus beaucoup. Seule entorse au silence, celle de ce chien, court sur pattes et nonchalant qui martèle le ciment de manière incongrue. Il tire son maître, ou bien le valet de celui-ci, vers l’arrière d’une grosse anglaise dans laquelle, après « bip » « bip » de déverrouillage des portes, il s’engouffre et se vautre, griffant et bavant à l’envi sur le cuir Connolly. White walls, anthracite floors, light coloured pedestrian walkways, neon lights, bright like "jedi" sabres, the shiny polished car park inspires a feeling of controlled security. The red of the extinguishers marks the space at regular intervals, post-modern totems of an avantgarde gallery. The cars are impeccably arranged. Not by their owners but by chauffeurs who, as a distraction, take up the challenge of this precise alignment… The cars, for the most part, are 2020 registered, but this car park offers only a partial selection, sorted from the top, by wealth… saloon cars with soft angles and neutral colours, luxurious and anonymous pebble shaped carriages which sign the success of those who want the best, but who are no longer very interested in cars. The only thing standing out from the silence, the dog, short legged and nonchalant, pounding the cement in an incongruous way. He pulls his master, or perhaps his valet, towards the back of a big British car, into which, after the "beep" "beep" of the unlocking doors, he dives, sprawling out, clawing and drooling playfully on the Connolly leather. Blanchisserie Au moment de confier cette robe en lainage, à motifs Mondrian, qu’elle adore, à la blanchisserie de l’hôtel, elle verra dix images resurgir. L’image de son père lui faisant ce cadeau, presque 30 ans plus tôt, dans la boutique rive gauche du plus grand couturier de tous les temps. L’image d’un fiancé déposant un baiser à la lisière du cou gansé. L’image de sa fille, prise de fou-rire et se cachant sous l’ourlet. Celle d’un rock qu’elle avait dansé… Celle du premier matin de son premier poste à responsabilités, où elle la portait (à moins que ce ne soit l’inverse), comme une armure et un talisman. Ou encore celle d’un type assez chic qui l’avait pourtant sifflée dans la rue… et d’autres images. Deux heures plus tard, un jeune homme timide et rougissant lui rapportera la robe sous une housse cristal, traitant l’objet avec le respect que l’on doit à la parure d’une reine, ou la relique d’une sainte ; moment qui deviendra alors, la onzième image. Laundry The moment she gives that woollen dress with the Mondrian motifs that she adores to the hotel laundry service, ten images will spring to mind. The image of her father giving her this gift, almost 30 years earlier, in the left-bank boutique of the greatest fashion designer of all time. The image of a fiancé softly kissing the edge of the braided neck. The image of her daughter, in a fit of laughter and hiding under the hem. That of a rock and roll dance... That of the first morning of her first serious job when she wore it to support her, as an armour and as a talisman. Or even that of a quite nice guy, although he had just wolf-whistled her in the street… and other images. Two hours later, a shy and blushing young man will bring the dress back to her, under a crystal clear cover, treating the object with the respect due of a queen’s attire, or a saint’s relic; a moment which will then become the eleventh image. Niveau -1 Salle de conférence Ce qui se passe d’inhumain dans une salle de conférence : la domination d’un être sur ses semblables, par voie de discours. L’écoute forcée, l’attente, les longueurs, la somnolence interdite, les fontaines à café tiède, les enthousiasmes de groupe et leur corollaire, ce geste enfantin et légèrement ridicule de l’applaudissement. Ce qui se passe de touchant et de gai : un rayon de soleil qui joue dans un verre d’eau, le lapsus d’un orateur, une petite balle de papier froissé qui se lance d’un rang à l’autre, à la dérobée, dans des rires étouffés. Et aussi : des serviettes rafraîchissantes à la bergamote, des sablés bretons au goût de sel, un sourire, peu de choses. Conference room The inhuman aspect of what goes on in a conference room: the domination of a person over his fellows, through the power of speech. The forced listening, the waiting, the monotony, the forbidden drowsiness, the flasks serving lukewarm coffee, the enthusiasm of the group and what goes with it, that childish and slightly ridiculous gesture of applause. The aspects that are both touching and amusing: a sun-ray playing in a glass of water, a speaker’s Freudian slip, a little ball of scrunched up paper being thrown from one row to the other, slyly, to muffled laughter, citrus scented refresher towels, shortbread biscuits, a burst of laughter, little things. Niveau Rez de chaussée Escaliers En cette année 2018, les amateurs de santé connectée se penchent avec une frénésie compulsive sur la comptabilisation de leur moindre effort. Ainsi, le nombre de marches montées ou descendues, au cours des dernières 24 heures. Nul doute que l’hôtel leur propose une application indiquant les conversions possibles entre étages montés et chute des calories. Là où le bât blessera, c’est quand notre « athlète d’escalier » se rendra compte qu’un étage représente à peu près deux calories et qu’il lui faut effectuer environ 10 ascensions des 25 niveaux de l’hôtel, pour espérer annuler les effets d’une simple quiche lorraine. Stairs In this year of 2018, technically connected health freaks are going over the stats of their every effort with a compulsive frenzy; in this case, the number of steps gone up or down during the last 24 hours. We can be sure that the hotel proposes an app showing how to convert between floors gained and calories lost. It is precisely at that point however that our "stair climbing athlete" will realise that one floor represents about two calories and that they need about 10 ascents of the hotel’s 25 stories to hope to cancel the effects of just one quiche Lorraine. Porte à tambour En ce dimanche pluvieux d’octobre, le détenteur d’une idée neuve va croiser un investisseur en qui il ne verra rien d’autre qu’un monsieur un peu engoncé dans un imperméable trop petit. Un mannequin longue et slave, aux yeux éclairés comme un ciel de quinze août, passera à côté d’un contrat à 7 chiffres avec un parfumeur. Un petit garçon émerveillé apercevra, derrière la vitre, le robot de ses rêves détenu par un autre petit garçon chagrin qui, lui, s’en moque éperdument. Un éditeur évitera de peu un manuscrit prometteur. Un entomologiste laissera s’échapper un moustique rare, arrivé du matin par le vol de Roissy et reparti sur un courant d’air… Moi-même, je risque de ne faire qu’apercevoir, inclinée qu’elle est sur sa tablette, tout en écoutant la messagerie de son mobile, celle qui est à deux doigts d’être la femme de ma vie. Eh oui… La porte à tambour d’un hôtel est bien, qu’on le veuille ou non, le lieu des rendez-vous manqués. Revolving door On this rainy October Sunday, the holder of a new idea is meeting an investor, in whom he will see nothing more than a man bundled up in a raincoat too small for him. A long-legged Slavic model, with eyes lit up like a mid-summer sky will miss out on a 7-figure contract with a perfume company. A little boy filled with wonder will catch sight of the robot of his dreams, behind the shop window, held by another little boy who couldn’t care less. A publisher will just miss out on a promising manuscript. An entomologist will allow a rare mosquito to escape, having just arrived that morning on the Roissy flight and gone in a breath of wind… As for me, I might only catch a glimpse, bent as she is over her tablet, listening to her voice-mail, of the one who is just a step away from being the woman of my life. Yes… The revolving door of a hotel is indeed, whether we like it or not, the place of missed opportunities. Niveau 1 Cuisines Les cuisines des grands hôtels seront toujours plurielles. Un risotto sera, ce matin-là, cause de différend entre Couët, le chef et Moine, son second. Tout aura pourtant bien commencé : les cèpes arrivés du matin par paniers, auront été amoureusement triés, pelés, émincés, dessinant des sourires sur les visages déjà rosis par l’effort et l’accélération des « dix-heures-trente ». Des herbes sauvages, que le chef se fait expédier de sa campagne natale, présage de surprenantes délicatesses… Mais, sur le bouillon, la tension prendra forme. Couët, tenant qu’il devait être élaboré, en blanchissant quelques minutes les champignons. Moine, arguant qu’un simple bouillon de poule serait un meilleur exhausteur de saveurs. Couët, que le seul emploi du mot « exhausteur » hérisse, bougonnera, bousculant un commis, dont la brunoise maladroite trahira l’apprenti. Puis chacun reprendra ses gestes, en « un peu plus nerveux » et « un peu plus bruyant » aussi, comme pour laisser à la brigade le temps de reprendre son souffle. Kitchens The kitchens like the cuisines of grand hotels will always be multiple. That morning, a risotto will be the cause a quarrel between Couët, the head chef and Moine, his sous-chef. Everything will have started out fine however, the penny button mushrooms freshly arrived in baskets, which will have been lovingly selected, peeled, chopped, designing smiling faces, already pinkened by the effort of the "ten thirty" rush. Wild herbs that the head chef has sent from his boyhood countryside, a sign of the surprising delicateness to come… The tension will emerge over the stock. Couët, insisting that it should be prepared by blanching the mushrooms for a few minutes. Moine, arguing that a simple chicken stock would the best flavour enhancer. Couët, for whom the very word, “enhancer” gets up his nose, will grumble, bumping into a commis chef, whose clumsy brunoise will give the apprentice away. Then everybody will get back to their tasks, "a bit more contraried" and "a bit noisier", letting the team get its breath back. Restaurant La question, comme toujours, serait de savoir si l’on aurait « la meilleure table »… Et comme chaque fois, il n’y aurait pas de « oui » commun possible. Car, pour Alex, la meilleure serait forcément l’unique, la plus en vue, celle qui permet d’être aperçu, signalé, reconnu et mis en valeur, comme une pièce rare dans sa vitrine. Celle à laquelle le maître d’hôtel vous conduit avec l’onction d’un chanoine ouvrant le chemin au Nonce de passage. Tandis que pour Victoria, les critères seraient opposés. Pour elle, il n’y aurait pas une « meilleure table » mais plusieurs, échappant si possible aux passages et aux regards : toutes celles qui, un peu à l’écart, derrière une colonne, dans un renfoncement, loin des lumières directes, lui permettant de savourer la quiétude autant que le repas, pourraient prétendre au titre. Dans un restaurant qu’ils ne connaîtront pas encore, comme celui-ci, comme ce soir-là, ils s’en remettront au hasard. Il reste, qu’entrant dans la salle et se tenant la main, ils seront heureux, meilleure table ou pas, d’y être ensemble. Restaurant The question, as always, would be to know if we would have "the best table"… And as with each time, there would be no single "Yes" possible. Because, for Alex, the best table would have to be unique, the one which everybody watches, the one where you get noticed, tweeted, recognised and displayed like a rare art piece in a gallery window. The one the maître d’hôtel leads you to with the deference of local priest opening the way for a visiting Nuncio. Whereas for Victoria the criteria would be the complete opposite. For her, there would not be one "best table" but several, escaping, if possible, passers by and the gazes: any one, a little out of the way, behind a column, in a recess, far from the direct lights and which could allow her to savour the tranquillity as much as the meal, could be a contender. In a restaurant that they won’t know yet, like this one, like on this evening, they will leave it to chance. Nonetheless, upon entering the room and holding hands, they will be happy, best table or not, to be there together. Salon VIP Arrivée un peu en avance, assise à une table d’angle, elle écrasera machinalement les zestes d’orange au fond de son Americano, avant de le déguster à gorgées consciencieuses. Elle prendra la mesure de la population qui l’entoure, avec l’intérêt de celle que rien ne presse, jugeant qu’ils sont un peu tous les mêmes, ceux que l’on croise dans les hôtels prestigieux des quartiers d’affaires du monde contemporain. Et c’est vrai que les fuseaux horaires se renvoient, telles des boules de flipper, ces messieursdames à « fort potentiel », vêtements stricts et coûteux, montres épures et à complication, tablettes électroniques brillantes et lisses comme les sourires qu’ils s’adressent. Un peu loin de la connivence que l’on rencontrait encore, vers la fin du siècle dernier, dans des cafés aux murs « moquette orange » et porte « saloon » battant entre la salle et les toilettes, judicieusement nommés le «Balto», le « Splendid » sans « e », le « petit Jean-Jaurès », ou le « Bar des Copains ». Elle se dira alors, souriant à son reflet dans un seau à glace, qu’elle a sans doute trop aimé Modiano, ce Nobel si délicat et si inexplicablement français. VIP Salon Having arrived a little early, sitting at a corner table, she will mechanically stir the orange zest at the bottom of her Americano before savouring it with conscientious mouthfuls. She will size up the crowd surrounding her, with the interest of someone in no particular hurry, judging that they are all a bit similar, those people you come across in the prestigious hotels of the business districts of this modern world. And it’s true that time-zones send back and forth, like pinballs, these "high potential" executives, with their sober and expensive clothes, their minimalist design watches with complications and their electronic tablets, shiny and smooth like their smiles. A little removed from the complicity that one could still encounter at the end of the last century, in those cafés with "orange carpet" wallpaper and swing doors flapping between the bar and the brown tiled lavatories; places judiciously named the "Balto", the "Splendid", the "petit JeanJaurès", or the "Bar des Copains". It will then occur to her, smiling at her reflection in an ice bucket, how fond she is of Simenon, with his ambiances, dated, but so quintessentially French. Niveau 5 Chambre 501 Room 501 The dawn light surprises this woman, dressed and curled up on top of his unruffled bed. She has scarcely had two hours sleep, between the necessity to finish off the slides for a presentation she is giving this morning in the neighbouring glass tower (housing her French subsidiary) and the inevitable insomnia caused by the jet lag. She has hardly been able to enjoy the delights of this ultra comfortable room, yesterday’s room-service, the pleasant firmness of the mattress, the spectacular view of Paris, nothing else? She "skypes" on her laptop, smiles at her fiancé who has been awake for hours and remarks to herself that, even on such a low resolution image, he is still worthy of her adoration. She unfolds and stretches herself, then with a sudden awareness, all too rare in the sequenced lives of those who move forward and decide, it occurs to her that she is lucky, amazingly lucky… A little later, closing the door of Room 501, she will come across the gaze of the man from the next room, a gaze whose bright optimism will confirm this feeling. La lumière de l’aube surprend cette femme en « chien de fusil », habillée sur son lit non défait. Elle aura dormi deux heures à peine, entre la nécessité de boucler les « slides » d’une présentation qu’elle fera ce matin, dans la tour de verre voisine (abritant sa filiale française) et l’inévitable insomnie du décalage horaire. De cette chambre ultra confortable, elle a si peu profité : le room-service d’hier, la douce fermeté du matelas, la vue sur ce Paris spectaculaire, quoi d’autre ? Elle « skype » sur son « laptop », sourit à son fiancé, depuis longtemps réveillé et se fait la remarque que, même sur une image d’aussi faible résolution, il reste digne de son adoration. Elle se déplie et se désankylose, puis, prise de conscience trop rare dans la vie « hachurée » des gens qui avancent et décident, l’idée soudain surgit qu’elle a de la chance, une chance inouïe… Tout à l’heure, refermant la porte de la 501, elle croisera le regard de son voisin de chambre, regard dont l’éclat optimiste confirmera ce sentiment. Chambre 502 La lumière de l’aube révèle cet homme étendu, le visage enfoncé dans le coton souple de son oreiller. Il y a longtemps qu’il n’a pas aussi bien dormi, réjoui d’être, pour deux nuits à Paris. Il est impatient de la réunion qui l’attend, dans quelques quarts d’heure au cœur de la tour de verre voisine - siège parisien du groupe qui l’emploie - avec son nouveau « boss ». « Sa » nouvelle boss, en fait, dont la rumeur dit qu’elle va tout bousculer, ce qui l’enchante. De cette chambre ultra confortable, il a si bien profité : le room-service d’hier, la douce fermeté du matelas, la vue sur ce Paris spectaculaire, quoi de mieux ? Rituel de père itinérant, il « skype » ses jumeaux sur son mobile et se plait à les voir rire, et si grands dans son cœur, malgré le minuscule écran. Il s’étire et éprouve comme à chaque fois, et comme ceux qui ne « fixent » que les jolis aspects de la vie, la certitude de sa chance flagrante, une chance incroyable et pérenne… Un peu plus tard, quittant sa chambre, il saisira dans l’oeil de sa « voisine », sortant simultanément de la sienne, une lueur gaie et légère, faisant écho à cet état d’esprit. Room 502 The dawn light reveals this man, stretched out on his bed, his face sunk into the soft cotton of his pillow. It has been a long time since he slept so well, and delighted to be, for two nights, in Paris. He is looking forward to the meeting that awaits him a little later in the neighbouring glass tower - the Paris head office of the group that employs him - with his new "boss". This boss who, so the rumours say, is going to shake up everything, an idea that really pleases him. He has been able to enjoy so much of what this ultra comfortable rooms offers, yesterday’s room-service, the pleasant firmness of the mattress, the spectacular view of Paris, what could be better? A ritual for an itinerant father, he "skypes" his twins on his smart-phone and enjoys seeing them laugh, so big in his heart despite the tiny screen. He stretches himself, and feels as always, like those who only look on the bright side of life, the certainty of his obvious luck, an enduring and incredible luck. A little later, leaving his room at the same time as his "neighbour", he will notice a light and merry glimmer in her eye, echoing his state of mind. Niveau 6 Couloir Le 15 mai 2023 à 7 h 58, se frôleront dans la pénombre de ce couloir, un jeune homme au regard d’encre, soutenu par le noir d’un costume de cashmere, et une femme de 36 ans et des poussières nacrées, dans tout l’éclat de ses yeux clairs. La rencontre durera une dizaine de secondes tout au plus, produisant sur chacun un étonnement immédiat et même un choc suivi d’un état de quasi-ravissement. Les merveilleux possibles manqués que cette rencontre feront surgir, les occuperont l’un et l’autre, mais chacun de leur côté, de manière très intense pendant 32 mn environ, le temps que l’homme, après s’être dépensé sur un tapis de course, recouvre de sa peau nue le froid d’une table de massage et que la jeune femme prenne place derrière un bureau ovale de marbre gris, pour une réunion informelle aux conséquences financières pourtant considérables. Corridor On 15th May 2023 at 7:58 am in the half-light of this corridor, a young man with a dark gaze, emphasised by the blackness of a cashmere suit will brush against a 36 year old woman with eyes sparkling like diamonds. The encounter will last a dozen seconds at most, giving rise in each of them a sudden amazement and even a shock, followed by a state of virtual delight. The wonderful possibilities that the encounter will bring to mind will preoccupy both of them, but each on their own side, in a very intense way for about 32 minutes, the time for the man, after enclosing himself in a hammam, to cover the cold of a massage table with his bare skin and the young woman to take place behind an oval grey marble desk for a meeting, informal, yet with considerable financial consequences. Room 636 One, two, three… a five metre high diving board! Four, five, six… somersault! Seven, eight, nine… feet against the walls! Ten, eleven, twelve… Eiffel Tower! Exactly, that’s where mum is, I can see her through the window… thirty-one, thirty-two, tightrope walker! One hundred and one, one hundred and two, one hundred and three… flying saucer! One thousand, two thousand, three thousand, the Batmobile! In fine hotels, the people who choose and take care of the bedding have to remember that those five or six yearold little rascals consider their parent’s mattress as either: a trampoline, a cliff, a jungle, a town, a car park, a department store, an interstellar port, but never, never as a rectangular comfortable and soft thickness, of a little less than four square metres, upon which, by convention, you lie on and rest. Chambre 636 Un, deux, trois… plongeoir des cinq mètres ! Quatre, cinq, six… cabriole ! Sept, huit, neuf… pieds aux murs ! Dix, onze, douze… Tour Eiffel ! Justement elle est là maman, je la vois par la fenêtre… trente-et-un, trente-deux… funambule ! Cent un, cent deux, cent trois… soucoupe volante ! Mille, deux mille, trois mille… voiture de Batman ! Dans les beaux hôtels, les gens qui choisissent et soignent la literie doivent tenir compte du fait que les petits diables de cinq ou six ans considèrent le matelas des parents comme, au choix : un trampoline, une falaise, une jungle, une ville, un parking, un grand magasin, une gare interstellaire mais jamais, au grand jamais comme une épaisseur confortable, rectangulaire et mœlleuse, d’un peu moins de quatre mètres carrés, sur laquelle, par convention, on s’allonge et se repose. Niveau 8 Chambre 813 Parenthèse d’une chambre qui sépare l’espace entre deux journées, deux missions, deux rencontres. Monde clos et rassurant, pour quelques heures à lui ou elle seul(e) appartenant. Parenthèse dans la parenthèse, d’une salle de bains aux angles doux, aux matières soyeuses, aux soins de beauté offerts, éphémères comme des bonbons. Points de suspension… Parenthèse dans la parenthèse, dans la parenthèse, d’une cabine de douche, vaste, à l’italienne. Puis dans celle-ci, dernière parenthèse enfin, d’une eau à 37° Celsius ou 98,6° Fahrenheit -c’est selon- qui enveloppe ce corps dénudé, le lavant des poussières, fatigues, agacements et autres scories urbaines. Room 813 The parenthesis of a room separating the space between 2 days, 2 assignments, 2 encounters. A closed and reassuring world, for a few hours belonging only to him or to her. A parenthesis within the parenthesis, of a bathroom with soft angles, silky material and complementary beauty amenities, ephemeral like sweets. Ellipsis… parenthesis within the parenthesis within the parenthesis, of a vast Italian style shower cabin in which, at last, the final parenthesis, of water at 37° Celcius or 98.6° Fahrenheit, which envelops the bared body, cleansing the dust, fatigue, irritations and other urban residue. Niveau 12 Lift There are, in hotel lifts, young children who count on their fingers while following the displayed floor numbers. There are some men who continue their telephone conversations, whispering, although a little loudly. There are people who chose to take their baggage up to their rooms themselves which suddenly, bogged down as they are, they regret. There are people who examine with great interest their shoes, before concen- trating on the fascinating design of the ceiling. There are, in these lifts, shy people who would give all to have a room easily reachable by the stairs. There are also women who have put on too much of the perfume they have just bought in the duty-free. And sometimes two Chinese people who shout across to each other and burst out laughing. Ascenseurs Il y a, dans les ascenseurs des hôtels, des jeunes enfants qui comptent sur leurs doigts, en suivant le défilé des chiffres lumineux. Il y a des messieurs qui continuent leur conversation téléphonique en chuchotant, mais un peu fort. Il y a des gens qui choisissent de monter leurs bagages tout seuls et soudain, empêtrés qu’ils sont, le regrettent. Il y a des personnes qui regardent avec grand intérêt le bout de leurs souliers, avant de se concentrer sur le design passionnant du plafonnier. Il y a, dans ces ascenseurs, des timides qui donneraient tout pour avoir une chambre accessible par l’escalier. Il y a aussi des hommes abusant du parfum qu’ils viennent de s’offrir en duty-free. Et parfois, deux chinois qui s’apostrophent et pouffent. Niveau 18 Presidential suite Perhaps it will be an evening, perhaps a morning. The glow of the pale blueish moonlight enshrouding the patch of sky won’t allow us to be sure of anything. The interior of this huge suite, discreet and refined, ("discreet" and "refined" cohabit perpetually in luxury hotels), won’t give away, either, any clue to the personality of its guest for one night. No particular disruption, nor tell-tale accessory which could hint at the personality. At this stage, nothing will allow us to even say if it’s a man or a woman. The comfortable anonymity befitting of the privileged will therefore be perfectly respected. Close to the the window, only a fine vintage wine, with 3 centimetres missing from the bottleneck, will show that life offers some people gratifying diversions, however well deserved. Suite présidentielle Ce sera peut-être un soir, peut-être un matin. Nimbant d’une lueur bleutée le carré de ciel, une lune légère ne permettra d’être sûr de rien. L’intérieur de cette suite immense au raffinement discret - « raffinement » et « discret » n’en finissent pas de se rencontrer dans les hôtels de luxe - ne donnera pas, non plus, d’indice sur la personnalité de son hôte d’une nuit. Aucun dérangement particulier, ni accessoire révélateur qui esquisse une personnalité. À ce stade, rien ne permettra même de dire s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Le confortable anonymat qui sied aux privilégiés, sera donc parfaitement respecté. Près de la fenêtre seulement, un grand cru millésimé dont trois centimètres manquent au col de la bouteille, indiquera que la vie offre à certains des parenthèses gratifiantes, sinon méritées. Niveau 19 Fitness À l’instant précis où Vincent-Olivier s’étendra sur la table de massage, Il aura le sentiment, assez net de perdre son trait d’union. Comme si une partie de lui-même (Vincent par hypothèse) restait « lockée » sur l’acier, attentive aux bruits, aux parfums, aux éclats de lumière alentour, aux mouvements, sur sa peau, de ces mains mercenaires. Tandis qu’une autre, (Olivier pour simplifier) échapperait peu à toutes ces contingences, dériverait, divaguerait sous la forme d’un esprit curieux et volatile, sans abscisse et désordonné. Il serait tour à tour chevalier, puis archange, puis prince d’un petit royaume, puis enfant. Il romprait des lances, traverserait des mondes, commanderait aux armées, et à la toute fin, réapprendrait la vie… Souriant et reconstruit, il verrait alors au cadran de sa montre que le temps serait écoulé. Fitness At the precise instant when Vincent-Olivier stretches out on the massage table, he will have quite a clear feeling of losing that link that hold him together, i.e. his hyphen. As if a part of him (Vincent by assumption) remained "bound" to the steel, attentive to the noises, the smells, the sparkling lights around him and the movements of the mercenary hands on his skin. Whilst the other one (Olivier to keep it simple) would escape from this context and would drift, wander in the form of a curious and volatile spirit, disorganised and with no bearings. He would be in turn, a knight, then an archangel, then the prince of a small kingdom, then a child. He would go into battle, cross worlds, command armies and in the very end, learn to look at life in a different way… Smiling and reconstructed, he will then see on his watch that the time is up. Skybar Une nuit de 2016, à zéro heure précise, la Tour Eiffel scintillera dans l’azur, comme une mariée sublime, éternellement hésitante, universellement convoitée. Mais tous ceux qui la découvriront, ce soir-là, de cette altitude et selon cette perspective, auront le sentiment curieux de la voir pour la première fois. Pourquoi ?… Pourquoi cette silhouette archétypale, reproduite à l’infini sur des tee-shirts, cartes postales, casquettes, gourmettes, porte-clés, mugs, stylos-billes, foulards, lunettes, valisettes, assiettes murales, verres gravés, presse-papiers, slips canailles ou clés USB, leur apparaissait-elle soudain dans une candeur éblouissante et neuve ? Chacun mettra cela sur un compte différent. La qualité d’un ciel incroyablement pur, l’éclairage si subtilement pensé de cet espace agissant comme un écrin, ou le parfum euphorisant de quelques femmes aimées. Mais la réponse était peut-être à chercher au fond des verres. Le manifeste surdosage en kirsch d’un cocktail que le barman créait ce soir-là et qu’il choisirait, assez logiquement, de baptiser « skybar ». Skybar A night in 2016, at zero hours precisely, the Eiffel Tower will sparkle in the night sky, like a sublime bride, eternally hesitant, coveted by all. But all those who will discover it, that night, from that height and according to that perspective, will have the curious feeling of seeing it for the first time. Why?… Why does this archetypical silhouette, reproduced countlessly, on teeshirts, postcards, baseball caps, bracelets, key rings, mugs, ballpoint pens, scarves, glasses, vanity cases, wall plates, engraved glasses, paper weights, naughty underwear or USB memory sticks, suddenly appear in this dazzling new light? Each of them will put it down to a different reason. The quality of an incredibly pure sky, the subtly conceived lighting of this place acting as a backdrop or the exhilarating fragrances of some cherished women. But the answer is perhaps to be found at the bottom of the glasses. The obvious overdose of kirsch in a new cocktail that the barman will have served for the first time and that he will choose, without racking his brains too much, to call "skybar". Terrasse Il s’agit d’un matin rose pâle de juillet 2016 et d’une terrasse en haut d’une tour, à l’ouest de Paris. Il est question d’un avion qui doit s’élancer du haut de cette tour et de cette terrasse, malgré la visibilité que réduit une brume légère… On parle d’un exploit, en tout cas d’une première. Aucun avion ne décolle du haut des tours ces derniers temps, pour des raisons évidentes de sécurité. Il se murmure qu’il va s’élancer dans 19 secondes exactement. Les records, pour être homologués, partent au chronomètre : 17… 16… 15… Tout le monde retient sa respiration, on n’entend que le souffle du vent. 4… 3… 2… 1… L’avion prend son vol, un vol hésitant, un vol de papier avec ses hublots au crayon de couleur le long de la carlingue. Le petit garçon suit ce vol le plus longtemps qu’il peut, car le pilote qu’il a dessiné dans le cockpit a un pull vert, comme son père. Terrace It’s the story of a pale pink morning in July 2016, and of a terrace on top of a tower to the west of Paris. It’s a question of a plane that has to take off from the top of that tower and of that terrace, despite the visibility that is reduced by a light mist… An exploit is being talked about, or at least a first. No plane has taken off from the top of a tower, lately, for obvious safety reasons. It is rumoured that it will be launched in 19 seconds exactly. The records, to be official, start the countdown with a stopwatch: 17… 16… 15… everybody holds their breath, only the blowing wind can be heard. 4… 3… 2… 1… The plane takes flight, a hesitant flight, a paper flight with its crayon coloured windows along the cabin. The little boy follows the flight as long as he can, because the pilot he drew in the cockpit has a green pullover, like his father. On the following pages you will discover the interviews with those who, with all the teams involved, have accomplished this unique but "tripartite" project that is the Meliã La Défense hotel: Jean-Luc Guermonprez, Hubert Reidinger and Monique Bourgeois for VINCI Immobilier, Real Estate, Jorge Roll for Meliã Hotels International and Charles Blandignères for Union Investment Real Estate. They explain the richness, specificness and the stakes of the project, and also relate how this adventure particularly inspired them to action. ENJEUX Dans les pages qui suivent, vous découvrirez les entretiens de ceux qui, avec l’ensemble des équipes engagées, ont mené à bien la réalisation de ce projet unique mais « tripartite » qu’est l’hôtel Meliã La Défense : Jean-Luc Guermonprez, Hubert Reidinger et Monique Bourgeois pour VINCI Immobilier, Jorge Roll pour Meliã Hotels International et Charles Blandignères pour Union Investment Real Estate. Ils expliquent la richesse des spécificités et l’enjeu du projet, et disent aussi en quoi cette aventure les a particulièrement mobilisés. La ténacité dans notre ADN Entretien avec Jean-Luc Guermonprez Directeur Général Adjoint Pôle Hôtellerie VINCI Immobilier « Réinventeurs de mètres carrés délaissés »… Tel serait sans doute le premier titre dont VINCI Immobilier peut se prévaloir sur cette opération. Cette qualité d’imaginer concrètement les potentiels de tel ou tel terrain dans une logique d’exploitation, (qualité qui souvent fait la différence), est ici la réponse concrète au souhait de l’EPADESA de valoriser des terrains de La Défense, absolument inexploitables, en l’état. Ce souhait, formulé au tout début des années 2000, allait mettre près de quinze ans à « sortir de terre ». Après des premières études de faisabilité en 2001, et un appel d’offres en 2002, qui voit la victoire d’un concurrent, VINCI Immobilier, est réinvesti du dossier après que le « vainqueur » ait jeté l’éponge. Il est vrai que la complexité d’un tel projet, nécessitait un savoirfaire extrêmement pointu et complet. Celui d’un promoteur capable de relever les défis techniques, mais aussi d’un suivi de réalisation minutieux, jusqu’aux moindres détails. Le spectre de compétences est vaste et forcément sélectif. Mais il est, justement, un point différenciant de l’entreprise et de ses équipes. La promesse de vente est signée en 2003, et le permis de construire avec l’architecte Claude Vasconi est déposé dans la foulée, qui présente un projet ambitieux et créatif dont l’hôtel, aujourd’hui, est l’exact reflet. Commence alors, une période longue et difficile, pendant laquelle VINCI Immobilier devra avancer simultanément sur deux fronts : faire face à des désistements d’exploitants et d’investisseurs que la conjoncture ou les aléas refroidissent, et qu’il faut remplacer dans l’urgence pour maintenir la commercialisation du projet, tout en se battant pour la résolution des nombreux recours, principalement émis par des résidents, en toute proximité. Cette période de vingt-quatre mois souligne l’un des principaux savoirfaire de VINCI Immobilier, la résistance aux aléas et la continuelle réactivité, pour absorber les différents obstacles qu’une histoire aussi ambitieuse ne manque jamais de présenter devant vous. Un hôtel ne nait pas d’un partenariat classique ; il est le fruit d’un « mariage à trois » dans lequel l’exploitant et l’investisseur qui sont nos clients, ne poursuivent pas toujours exactement le même but. Tandis que « l’hôtelier » va souhaiter imprimer sa différence, sa marque dans un univers concurrentiel, « l’investisseur » aura à cœur la gestion des risques à long terme. À VINCI Immobilier donc, de synthétiser les exigences et les contraintes, d’harmoniser les points de vue, de créer au quotidien, et contre toutes les péripéties, les conditions de la réussite. Un travail de chef d’orchestre qui synthétise les avis et fait tendre l’ensemble des parties prenantes vers un seul objectif, même lorsque leurs intérêts divergent. Reprenons le fil historique : entre 2005 et 2007, tous les recours ont été résolus et les études de faisabilité parachevées. En 2009, le terrain est acheté et en 2010, les travaux de démolition sont engagés par l’EPADESA. Ce n’est qu’en 2012, quasiment dix ans ans après le lancement du projet, que la première pierre sera posée. Dix ans sans discontinuité, sans découragement, sans hésitation. Dix ans à faire preuve, au quotidien, de force de conviction, d’imagination, de ténacité. C’est dans notre culture, dans notre ADN. La suite est une autre histoire à découvrir dans ces pages : histoire de défis techniques et logistiques systématiquement relevés. Mais aujourd’hui, notre fierté est double : elle est d’avoir fait surgir, en tête de Défense, sur un site stratégique et emblématique à l’échelon national, un hôtel « haut de gamme », remarquable par sa forte personnalité et sa parfaite inscription dans le paysage. Elle est aussi, mais peut-être surtout, d’avoir créé, tout au long de ces quatorze années, une remarquable chaîne humaine, faite d’engagements, d’expertises, de cohésion et de passion partagée. Quant à notre ambition pour la suite de l’histoire, elle reste, bien sûr, de créer de la valeur à long terme pour nos clients, nos équipes et nos partenaires. The tenacity in our DNA Interview with Jean-Luc Guermonprez Managing Director Hotel Divison VINCI Immobilier Re-inventors of abandoned square metres… That would be without doubt the first title that VINCI can claim about this operation. That quality of imagining concretely the potential of such or such a plot of land in operational logic (a quality which often makes the difference), is here the concrete response to the wishes of the EPADESA, the development authority responsible for la Défense, to derive value from the spaces in the district that are completely unusable in their present state. This wish, expressed in the early 2000s, would take nearly fifteen years to "rise from the ground". After the first feasibility studies and a tender in 2002, which was won by a competitor, VINCI Immobilier Real Estate, was entrusted with the project after the "winner" had thrown in the towel. It is true that the complexity of such a project required an extremely thorough and specialised expertise. That of a developer capable of taking up the technical challenges, but also that of meticulous project management, down to the slightest details. The spectrum of skills is vast and necessarily selective. But it is precisely a point that differentiates the company and its teams. The letter of intent to sell was signed in 2003 and the submission for planning permission with the architect Claude Vasconi was made immediately afterwards. That presented an ambitious and creative project of which today the hotel is the exact reflection. Then began a long and difficult period during which VINCI Real Estate would have to advance simultaneously on two fronts: dealing with the withdrawals of subcontractors and investors that had been discouraged by the economic downturn or the risks involved and who needed to be replaced urgently to maintain the commercialisation of the project, while striving for the resolution of numerous objections, mainly made by local residents. That long and difficult 24 month period underlines one of the main competencies of VINCI Real Estate, resistance to hazards and continual reactivity, to cope with the different obstacles that such an ambitious undertaking will always place in front of you. A hotel isn’t born of a classic partnership; it is the fruit of a "marriage of three" in which the operator and the investor, who are our clients, don’t always follow the same goal. While the "hotelier" will want to express its difference, its brand in a competitive universe, the "investor" will have the management of long term risks at heart. It is therefore VINCI Real Estate’s role to structure and summarise all the demands and constraints, to harmonise the points of view, to create the conditions of success on a daily basis and against all vicissitudes. The work of an orchestra conductor who harmonises the points of view and guides all the stakeholders towards one unique objective, even when their interests diverge. Let’s go back to the timeline: between 2005 and 2007, all the objections were resolved and the feasibility studies completed. In 2009 the land was bought and in 2010 the demolition works were started by EPADESA. It was only in 2012, practically 10 years after the launch of the project that the first stone was laid. Ten years of tenacity, non stop, without being discouraged. Ten years showing, on a daily basis, strength of conviction, imagination, tenacity. It is in our culture, in our DNA. The following pages show another story, one of technical and logistical challenges systematically taken on. But today, our pride is double: it is to have built up from the ground, at the front of La Défense, on a strategic and emblematic site of national importance, a "top of the range" hotel, remarkable by its strong character and its perfect integration into the landscape. It is also, but perhaps especially, to have created, all along these fourteen years, a remarkable human chain, made of commitments, expertise, cohesion and a shared passion. As for our ambitions for the continuation of the story, they remain of course, to create long term value for our clients, our teams and our partners. L’enjeu : bâtir sur du vide The stakes: Building on emptiness Entretien avec Hubert Reidinger Interview with Hubert Reidinger Directeur de Programmes Pôle Hôtellerie VINCI Immobilier Construire c’est, la plupart du temps, intégrer une succession de problématiques complexes, intimement liées les unes aux autres, et devoir les résoudre dans une séquence parfaite. Mais, dans ce cas particulier, les défis à relever étaient exceptionnels et l’enchainement serré… Il s’agissait d’élever dans une zone urbaine extrêmement dense, à forte circulation et accès restreint, un « immeuble pont » enjambant deux tranchées couvertes, dont l’essentiel du bâti repose donc sur du « creux » : trois quarts d’un terrain de 2 000 m2 à gagner sur des circulations routières (liaison basse circulaire et liaison vers Courbevoie) ainsi qu’une énorme gaine d’aération qui ventile les tunnels de l’A14. Pour cela, diverses techniques ont été mises en œuvre : pieux et barrettes jusqu’à 15 m de profondeur, rangées de micropieux de 100 mm sur certaines parties, radiers de 2 m d’épaisseur pour constituer l’assise stable de l’édifice. Douze mois ont été nécessaires à l’élaboration de la plateforme, conçue pour supporter les contraintes des 25 niveaux de cet hôtel quatre étoiles. Il a fallu ensuite une autre année, pour édifier les 20 étages (dont les deux premiers niveaux en double hauteur). Ce rythme soutenu a pu être atteint notamment grâce à des systèmes de coffrages auto-grimpants, performants et sécurisés, qui permettaient de réaliser jusqu’à 3 étages courants, par mois. La base de la grue « intérieure » a accompagné l’ascension en s’élevant, étage par étage, jusqu’au 11e niveau, selon la technique de hissage, permettant elle aussi de gagner en performance et en rapidité sur les immeubles de grande hauteur. Un autre défi, d’ordre fonctionnel celui-là, a mobilisé les énergies. Considérant l’exiguïté du terrain, l’absence de zone de stockage, la difficulté d’accès au chantier, et l’impossibilité de bloquer, ou même de saturer le trafic sur le boulevard circulaire de la Défense, il a fallu anticiper d’une semaine sur l’autre, la totalité des livraisons/ acheminements prévus par camion, à la demi-heure près, ce qui compte-tenu de la circulation autour de La Défense était un vrai challenge. Entièrement vitrée et donnant sur le bassin Takis, la façade sud qui combine ligne courbe et encorbellement, est particulièrement spectaculaire et souligne le geste architectural de l’agence Vasconi. Entre la base et le sommet, un porte-à-faux de 4 mètres… Cette prouesse est rendue possible par le placement dans les chambres « de proue » de ce paquebot urbain, de piliers très légèrement inclinés qui se superposent et constituent une sorte d’armature de « l’étrave ». L’incurvation progressive de la façade en son extrémité et le vitrage sérigraphié, dans un rythme qui varie selon les étages, impliquent que la plupart des éléments de vitrages sont des pièces uniques, faisant de cette façade un véritable puzzle ce qui, en termes d’installation exigeait une organisation très précise. À l’extérieur le résultat est étonnant. Mais une des particularités de cet hôtel est, de ce fait, d’offrir aux chambres ouvertes sur cette façade et sur toute la largeur de la chambre d’immenses baies vitrées, sur une hauteur d’un mètre-quatre-vingt. Et quand on sait que 80 % des chambres profitent d’une vue sur Paris et la Tour Eiffel, on se dit que l’expertise technique sert ici parfaitement le produit hôtelier. Project Director Hotel Divison VINCI Immobilier Building is most of the time a matter of integrating a succession of complex issues intimately related to each other, and having to resolve them in perfect sequence. But, in this particular case, the challenges to be taken up were exceptional and the sequencing tight… It was a question of constructing a "bridge building" spanning two covered trenches in an extremely dense urban zone with heavy traffic and movement and r estricted access, which meant that most of the building lays on a "hollow": three quarters of a 2 000 m2 plot to be gained on roads (the lower ring road link and link towards Courbevoie) as well as a huge air duct which ventilates the tunnels of the A14 motorway. For that, various techniques were implemented: Piles up to 15 m deep, aligned in certain parts with 100 mm micropiles, 2 m thick rafts to constitute a solid foundation of the building. Twelve months were necessary for the building of the platform, designed to support the 25 floors of this four star hotel. Another year was then needed to build the 20 floors (of which the first two are double height). This sustained rhythm, was able to be attained in particular thanks to secured high-performance self-climbing formworks, which allowed up to 3 floors to be built per month. The use of an "interior" crane accompanied the ascension by raising itself floor by floor, up to the 11th, using an internal climbing technique which also permits a gain in performance and speed on tall buildings. Another challenge, this one of a functional order, to engage everyone involved and focus their energies. Considering the exiguity of the space, the lack of a storage zone, the site access difficulties, and the impossibility of blocking or even jamming the traffic on the La Défense ring road, it was necessary to anticipate from one week to the next, the total number of deliveries/ routing planned per truck, to within half an hour, which given the density of the traffic around la Défense was a real challenge. Entirely glazed and looking out over the Takis water mirror fountain, the south face which combines curved lines and corbelling, is particularly spectacular and underlines Vasconi’s architectural statement. Between the base and the roof, a cantilever overhang of 4 metres… This exploit is made possible by the placement in the rooms of the “bow” of this urban cruise-liner, very slightly inclined pillars which are superimposed and which constitute a sort of armature of the "prow". The progressive bending of the facade at its extremity and the serigraphed glazing, in a rhythm which varies according to the floors, means that most of the glazing elements are unique pieces, making this facade a veritable jigsaw puzzle, which in terms of the installation demanded a very precise organisation. From the outside the result is surprising. But one if the particularities of this hotel is that this glazing provides the rooms open on this facade with immense windows, one metre eighty in height and across the width of the rooms. And when you know that 80% of the rooms enjoy a view of the Eiffel Tower, you say to yourself that here, technical expertise is at the service of the hotel product offering. Garantir en tout point, le niveau d’exigence Entretien avec Charles Blandigneres Directeur de Projets Union Investment Real Estate GmbH En investissant dans un fonds d’Union Investment Real Estate (UIRE), fonds qui collecte de l’épargne populaire allemande placée dans l’immobilier, les épargnants achètent aujourd’hui une « part de chaque immeuble » et les valeurs symboliques de fiabilité et de pérennité qui s’y attachent. Ce qui implique, en contrepartie, du point de vue de l’investisseur une extrême rigueur dans les placements, rigueur qui garantit au client final, rentabilité et sécurité. Se tourner toujours vers des pays, des secteurs économiques et des catégories d’actifs différents, permet à un groupe comme UIRE d’envisager sereinement les inévitables mais imprévisibles retournements de conjoncture. L’investissement dans des équipements hôteliers obéit donc à un principe de diversification du risque. En effet, un hôtel s’inscrit dans une logique d’investissement à plus long terme et moins aléatoire, surtout lorsque l’implantation est, comme ici, au cœur d’un pôle business et dans une des villes les plus touristiques du monde. Premier hôtel construit dans le quartier de La Défense depuis quinze ans, ce projet avait de nombreux atouts. Sa situation, sa vue, son architecture et son niveau de prestation en font un « flagship » pour l’hôtelier. C’est donc avec beaucoup de passion et une extrême exigence que l’investisseur est entré au cœur de la relation tripartite promoteur/investisseur/locataire initiée par VINCI Immobilier dans une logique financière, mais pas seulement. Car l’arbitrage qui doit être assuré au quotidien lie, en permanence, l’exigence technique aux nécessités économiques. Imposer « le maximum » et faire en sorte qu’il rentre dans le cadre budgétaire. Exiger plus du promoteur, pour garantir plus au locataire, dans le respect des contrats. Une position charnière qui ne se tient sereinement et durablement, qu’avec une parfaite expertise de tous les aspects du bâti. Favoriser, si nécessaire, de nouvelles approches, des compléments d’études qui conduisent au plus haut niveau de qualité. Être capable, à chaque étape du parcours, de relever le standard prévu pour intégrer les dernières technologies disponibles sur le marché. S’adapter à tous les aléas et contraintes qui peuvent surgir, tant il est vrai que la construction n’est ni un processus linéaire, ni une science exacte. S’accorder, pour ce faire, avec le promoteur et le locataire sur une méthodologie de gestion des changements par rapport au projet initial, et entériner une décision commune entre les trois partenaires. Ainsi la performance en termes de confort pour le client sur les plans acoustique, énergétique, ou encore le pilotage de l’exploitation ont pu être renforcés, optimisés en concertation avec Vinci Immobilier et Meliã. Pas moins d’une vingtaine d’évolutions a ainsi été décidée et mise en œuvre, dans le souci d’aller vers l’excellence. Depuis la lecture des premiers plans d’architecte, jusqu’à l’ouverture au public, ce parcours ambitieux et parfois complexe a permis d’élaborer une réalisation, la meilleure qui soit, et ce en parfaite intelligence avec chaque partenaire. Guarantee in all aspects the level of requirements Interview with Charles Blandigneres Project Director Union Investment Real Estate GmbH In investing in a Union Investment Real Estate fund (UIRE), a fund which collects German general public savings invested in real estate, the savers buy today a "share in each building" and the attached symbolic values of reliability and durability. That implies in return from the point of view of the investor, extreme rigour in the choices made, a rigour which guarantees profitability and security for the end client. Constantly looking towards different countries, economic sectors and asset categories allows a group like UIRE to envisage with confidence the inevitable but unpredictable ups and downs of the economic situation. An investment in hotel real estate thus follows a principle of risk diversification. Indeed a hotel is part of a longer term investment logic and less uncertain, especially when, as here, the location is in the heart of a business district and in a town that is one of the world’s main tourist destinations. The first hotel to be built in the la Défense area in fifteen years, this project had a lot of things going for it. Its location, its view, its architecture and its level of service make it a flagship for the hotelier. It is therefore with a lot of passion and a high level of demand that the investor entered into the heart of the tripartite relationship, developer/investor/tenant, initiated by VINCI Real estate, as an investment logic, but not only. Because the arbitration that must be assured on a daily basis permanently links the technical demands to the economic necessities. Impose the "maximum" and ensure that it fits within the budget. Demand more from the constructor to guarantee more to the tenant, in line whit the contracts. A pivotal position which only holds together calmly and durably thanks to a thorough expertise of all aspects of the building. Encourage, if necessary, new approaches or further studies which lead to the highest level of quality. Be capable of, at each step of the process, raising the planned standard in order to integrate the latest technologies available on the market. Adapt to all the hazards and constraints which can suddenly appear, so true it is that construction is neither a linear process nor an exact science. Achieve all of this, by agreeing on a change management methodology with the constructor and the tenant when compared to the initial project, and approve a common decision among the three partners. In this way, the performance in terms of comfort for the guests in acoustics, energy, or operations management were able to be reinforced, optimised through dialogue with VINCI Real Estate and Meliã. No less than 20 changes were thus decided and put in place, with the objective of reaching for excellence. From the studies of the architect’s first plans, to the opening to the public, this ambitious and sometimes complex journey allowed the creation of a construction, the best possible, and all this through close collaboration with each partner. Pas une salière ne doit manquer Not even a salt cellar will be missing Entretien avec Monique Bourgeois Interview with Monique Bourgeois Responsable de Programmes Pôle Hôtellerie VINCI Immobilier Au jour et à l’instant précis de la livraison, il ne manquera dans cet hôtel quatre étoiles, ni une salière, ni une prise internet, ni un sèche-cheveux, ni un interrupteur, ni un numéro sur une porte de chambre, ni un double rideau, ni un livret d’accueil, ni un oreiller, ni une serpillère, ni un verre à dent, ni un tournevis, ni même une fourchette à huître… Aucun espace, aucune fonctionnalité, aucun métier interne à l’hôtel n’aura été oublié. Cette expertise hôtelière que propose et qui distingue VINCI Immobilier, est sans doute l’une des plus exigeantes. Car l’équipement d’un ensemble hôtelier de cette taille, dans ses plus infimes détails, peut être assimilé, à la fois, à une course d’obstacles et à un marathon. Le dialogue tripartite entre VINCI Immobilier, Union Investment Real Estate, l’investisseur, et Meliã, l’enseigne hôtelière, s’est instauré quatre ans avant la livraison prévue de l’hôtel. Tout commence par une thématique qui peut inspirer l’atmosphère générale et orienter les choix de tous les aménagements. La vue offerte depuis le site a permis de retenir « Paris Ville Lumière ». Puis, très vite, il convient de définir le listing des FF&E (Fixtures, Furnitures & Equipment) puis les OS&E (Operating Supplies & Equipment), acronymes qui recouvrent, pour simplifier, l’intégralité des équipements nécessaires à la vie quotidienne de l’établissement. Cela comprend des fournitures de moyenne et de toute petite taille, tasses, petites cuillères, mais aussi des éléments volumineux comme des têtes de lit, des canapés, des matelas, des lustres ou des penderies, dont l’acheminement peut être délicat et exigeant. Sur cet aspect de l’équipement aussi, les responsables de la logistique, dans l’impossibilité de « stocker » ont, là encore, dû relever des défis pour que tous les objets arrivent en temps et en heure, et se succèdent dans une subtile chronologie. Et qu’une fois sur place, ils soient « dispatchés » sans attente, aux bons emplacements, empruntant des voies diverses, ascenseurs, monte-charges, voire escaliers, selon l’encombrement et les disponibilités. Plus de deux mille références ont ainsi été livrées, après avoir fait l’objet de sélections, d’optimisations budgétaires, de nombreux allers-retours dans les circuits décisionnaires, puis de commandes et ce, pour des quantités parfois énormes et parfois à l’unité. Ainsi dans le cas de cet établissement, « 12 000 verres et une agrafeuse-cloueuse». L’ensemble de ces équipements et matériels auront fait l’objet d’une «pré-livraison » avec le client qui peut, s’il le souhaite, émettre des réserves. Cette pré-livraison consiste en une vérification exhaustive de l’état de présence et de l’état de fonctionnement de chaque équipement, afin de correspondre en tout point au cahier des charges validé. Si réserve il y a, elles devront être toutes « levées » avant l’ouverture. Ce « process » extrêmement minutieux représente pour chaque membre de l’équipe une mission de trois mois environ, tant il est vrai que dans l’univers de l’hôtellerie et plus encore dans celui de « l’hôtellerie d’affaires » , aucun manque, défaut ou « à-peu-près » n’est envisageable. L’objectif étant que l’hôtel puisse entrer en fonction à la seconde même où l’hôtelier reçoit symboliquement les clés. Ce qui dans les faits, compte-tenu du savoir-faire de nos équipes déployé, depuis quelques années déjà, en France comme à l’étranger, est absolument réaliste. Projet manager Hotel Divison VINCI Immobilier On the day and at the precise instant of the delivery, nothing will be missing in this four star hotel, whether a salt cellar, an internet plug, a hair-dryer, a switch, a door number, a double curtain, a welcome booklet, a pillow, a mop, a toothbrush glass, a screwdriver, not even an oyster fork… No space, no facility or internal function will have been forgotten. This expertise in hotels that proposes and which distinguishes VINCI Real Estate, is without doubt one of the most demanding. Because the equipment of a hotel of this size, in its tiniest details can be assimilated to both an obstacle course and a marathon. The tripartite dialogue among VINCI Real Estate, Union Investment Real Estate and Meliã, the hotel chain, started four years before the planned delivery of the hotel. Everything started with a theme that could inspire the general atmosphere and guide the choices of all the equipment. The view offered by the site led to "Paris, City of Lights" being retained. Just after that it was time to define the FF&E list (Fixtures, Furnitures and Equipment), then the OS&E (Operating Supplies & Equipment), acronyms which cover, to simplify, the total of all the equipment necessary for the day to day running of the establishment. That includes all the supplies, big and small, cups, little spoons, but also larger elements such as bed headboards, sofas, mattresses, chandeliers and wardrobes, of which the transportation can be demanding and delicate. On that aspect of equipment also, the people in charge of the logistics, with no possibility to "store" had, here also, to address the challenges to ensure all the objects arrived in and at the planned time, following each other in a subtle chronological order. And once in place, that they were dispatched immediately, to the right place, taking various paths, lifts, service lifts, even the stairs depending on the size and the availabilities. More than two thousand different references were thus delivered, having gone through a selection process, budget optimisations and a lot of toing and froing in the decision making pathways. Then the orders were placed, sometimes for huge quantities and sometimes for single items. In the case of this establishment, 12 000 glasses and one staple and nail gun. All of this equipment would be provisionally delivered to the client who can, if he so wishes express reservations. This "pre-delivery" consists of a thorough verification of the presence and the working condition of each piece of equipment, so that it corresponds in all aspects to the requirements specifications. In case of any reservations, they have to be "lifted" before the opening. This extremely meticulous "process" represented for each member of the team a task of about three months, in-as-much as it is true that in the hotel industry and even more so with "business hotels", no deficiency, flaw or approximation can be tolerated. The objective being that the hotel functions the very second that the hotelier symbolically receives the keys. Which is in fact, given the know-how of our teams deployed for several years already, in France and abroad, absolutely realistic. Faire vivre un hôtel « emblématique » Entretien avec Jorge Roll General Manager Meliã Hotels International Pour Meliã, premier groupe hôtelier espagnol et l’un des tous premiers mondiaux, la réalisation de l’hôtel Meliã La Défense répondait à un double objectif. Nécessité, d’une part, de développer un nouveau projet en France, l’une des destinations touristiques les plus courues. Volonté, aussi, de créer un hôtel emblématique qui puisse être la vitrine des valeurs et des savoir-faire de Meliã, afin de faire gagner en visibilité une marque moins connue que son rang mondial ne le laisse penser. Dès lors, quoi de mieux que Paris La Défense pour ancrer ce navire amiral ? Le paradoxe parisien tient, en effet, dans un manque significatif de chambres, en regard de l’attractivité planétaire de la ville et une impossibilité de construire, faute de terrains disponibles. Voilà pourquoi ce terrain entièrement gagné sur le vide et sa situation exceptionnelle en tête de Défense au bord du bassin Takis, offrant des panoramas magnifiques sur Paris et la Tour Eiffel et l’accès direct à un métro qui relie les Champs Elysées en dix minutes, a eu beaucoup d’atouts pour séduire Meliã et lui permettre d’espérer toucher, grâce à cette implantation, une double clientèle, business en semaine et loisirs le week-end. Le geste architectural inscrit tout à la fois Meliã La Défense dans la modernité et dans le club fermé des hôtels à forte identification, « ceux dont on se souvient ». Mais c’est à l’intérieur que les vraies spécificités hôtelières sont à découvrir. L’ambition concertée était de créer un hôtel considérablement plus lumineux et spacieux que les standards en usage. On a vu comme les baies vitrées, d’une dimension impressionnante, participaient de la sensation de clarté donnée par les 369 chambres et suites. On notera également que les 32 m2 des chambres standards offrent eux aussi un agrément de vie et un confort de mouvements particulièrement appréciés et très rarement offerts dans les hôtels parisiens de niveau comparable. Jean-Philippe Nuel, l’architecte décorateur d’intérieur à qui l’on doit récemment la réhabilitation à destination hôtelière des hôtels-Dieu de Lyon et de Marseille, de l’ancien Palais de Justice de Nantes, et de la piscine Molitor, est un vrai créateur d’identité de marque. Il a développé au Japon le talent de marier les cultures spécifiques et traditionnelles au contemporain planétaire. Pour ce « quatre étoiles plus » qu’est Meliã La Défense, c’est une inspiration mixant « Paris » et « la Worldwide culture » qui a permis d’élaborer cet univers lumineux et serein d’une sobriété raffinée, discrètement marqué par quelques signes identitaires et plus spécifiquement « Eiffeliens » de notre capitale. La création de ce « produit hôtelier » complet et innovant, était un défi extrêmement intéressant à relever. Notamment l’offre de restauration avec trois concepts proposant des expériences et des moments de consommation diversifiés: « le Miroir » un restaurant de cuisine méditerranéenne, « The place », le concept urbain de Meliã et sa formule « take away », et enfin, le « Skyline Paris », futur lobby branché de La Défense au 19e étage… L’ensemble du projet a été mené à bien avec VINCI Immobilier dans un timing serré et en surmontant, une à une et en leur temps, chaque difficulté du parcours. Au delà de la force de la relation humaine et des liens tissés, ceci est sans doute à mettre au crédit, d’une très grande expertise des différents intervenants, expertise qui a permis d’avancer dans la concertation et l’efficacité, à chaque étape de la réalisation… Bringing an emblematic Hotel to Life Interview with Jorge Roll General Manager Meliã Hotels International For Meliã, the leading Spanish hotel group and one of the world’s leading hotel chains, the construction of the Meliã La Défense hotel was in response to a twofold objective. The necessity, on one hand, to develop a new project in France, one of the most frequented tourist destinations. On the other hand, the desire to create an emblematic hotel which could serve as a showcase of Meliã’s values and know-how, in order to increase the visibility of a brand less well known than its world rank would suggest. What better place then than Paris La Défense to drop anchor for this flagship? The Parisian paradox arises, in effect, from a significant shortage of hotel rooms, compared to the planetary attractiveness of the city and the impossibility of building due to lack of available sites. That is why this site, entirely reclaimed from emptiness, with its exceptional location on the front of the La Défense esplanade, beside the Takis water mirror fountain, offering magnificent views of Paris and the Eiffel Tower had many advantages in seducing Meliã. That along with direct access to the metro line linking the Champs Elysées in ten minutes, will allow Meliã to hope to reach, thanks to this location, a dual clientèle, business during the week and leisure at the weekend. The architectural concept at the same time confirms Meliã’s modernity, and enters it into the exclusive club of hotels with a strong identity, “those that you remember”. But it is in the interior that the unique special features are to be discovered. The common ambition was to create a hotel with considerably more light and space than the standards in use. We saw how the very large windows, help contribute to the feeling of brightness given by the 369 rooms and suites. We can also note that the 32 m2 standard rooms offer also a pleasantness and a comfort of movement particularly appreciated and very rarely offered in similar level hotels in Paris. Jean-Philippe Nuel, the architect and interior designer, to whom we owe the recent restoration of the hôtelsDieu in Lyon and Marseille, the former courthouse in Nantes, and the Molitor swimming pool in Paris, is a real creator of brand identity. In Japan he developed in the skill of marrying the specific and traditional cultures with the contemporary world. For this "four star plus" hotel that is Meliã La Défense, it is an inspiration mixing "Paris" and "Worldwide culture" which has allowed this bright serene universe of sober refinement, discretely marked by some signs of identity and more specifically "Eiffelian" ones, of our capital. The creation of this "hotel product", complete and innovative, was an extremely interesting challenge to take up. In particular the restaurant services with three concepts proposing varied experiences and dining moments: "le Miroir", with Mediterranean cuisine, "The place", Meliã’s urban concept and its "take away" service, and lastly, the "Skyline Paris", the future trendy lobby of la Défense on the 19th floor. The entire project was brought into being with VINCI Real Estate within a tight schedule and overcoming, one by one as they appeared, each difficulty of the journey. Beyond the strength of the human relations and bonds created, that is without doubt to be credited to the great expertise of all the people involved, an expertise which allowed progress to be made through collaboration and efficiency, at every step of the project… “ Au sein de VINCI Immobilier, l’équipe s’est constituée progressivement en agrégeant des compétences complémentaires : ingénieur, juriste, gestionnaire, spécialiste. Pour finaliser nos engagements, nous sommes 6 à fréquenter quotidiennement le chantier. Je profite de l’énergie de chacun, avec leur tempérament personnel et de leur bagage professionnel pour assumer des rôles différents. Cela peut sembler accessoire mais c’est aussi parce que l’un est œnologue amateur, un gourmand et un autre aime les huiles essentielles que nos journées partent du bon pied. L’accueil est essentiel dans notre métier. Commencer nos réunions avec bienveillance permet de résoudre bien des problèmes. La relation contractuelle ne cache pas ce que nous sommes et qui finit toujours par transparaitre. Sur le chantier se côtoient architecte, décorateur, maître d’œuvre, bureau d’études, entreprises, pas moins de 60 personnes échangent dans une seule journée; je discute successivement ou ensemble avec un fumeur de cigare, un jeune homme ambitieux ou colérique, une jeune maman délicate, un pilote fataliste, une motarde pointilleuse, un expert plein d’humour, un décideur rigoureux, une grande blonde sportive, un contrôleur strict… Chacun attend de moi selon le moment écoute, arbitrage, certitude, compréhension et exigence. “ Ils apportent à l’ouvrage leur contribution : aspect, couleur, fonctionnalité, sécurité, pérennité… font ensemble l’âme de l’hôtel. Agnès Perrin Directrice de Programmes Pôle Hôtellerie VINCI Immobilier A project is always a story of men and women. I wasn’t lucky enough to have been involved from the very beginning but a great complicity between the architect and the developer was necessary to dare embark on such an ambitious project. Within VINCI Real Estate, the team was formed progressively by aggregating complementary competencies: engineer, lawyer, planner, specialist. To finalise our commitments, 6 of us visited the site daily. I benefited from everyone’s energy, with their personal temperament, and their professional experience to assume the different roles. This may seem secondary but it is also because one of them is a wine buff, a gourmet, and another a lover of essential oils, that our days got off to a good start. Being welcoming is essential in our job. Starting meetings in a friendly way allows a lot of problems to be resolved. The contractual relations don’t hide who we are and always finish by showing through. On the site, architects, decorators, project managers, engineering consultants, companies, rubbed shoulders, no less than 60 people exchanged views in one day; I discussed, one after the other or all together, with a cigar smoker, an ambitious or angry young man, a delicate young mother, a fatalistic site manager, a fussy biker girl, a humorous expert, a rigorous decider, a tall athletic blonde woman, a strict inspector… Each one expected from me, depending on the moment, arbitration, certainty, understanding and a certain level of demand. Remerciements Thanks to All Those involved ADAM DE VILLIERS David, ALBRACHT Simona, ASSELINEAU Marc, AUBERT-PARADES Claudia, AUFFRET Alexandre, AVAKIAN Alexandre, AYMARD Martine, BAIL Roger, BERNARD Chrisnold, BILLAND Frank, BLANDIGNERES Charles, BLOC Damien, BOURGEOIS Monique, BRINGUET-GUERIN Antoine, BULLY Anne, CAMADRO Hervé, CAMPOS Georgina, CATONNET Corinne, CATONNET Raphael, CHEBIB Nicolas, CHIRAC Jean-Paul, CLAIMAN-VERSINI Gonzalo, CLION Denis, COLLET Guillaume, CORMIER Arnaud, COUTURIER Alexandre, CRAUSAZ Bernard, DAVIGO Patrick, DECRETON Patrick, DELAINE James, DERAM Flavie, DESSAINTS Béatrice, DESFORGES Valérie, DI PIPPA Julien, DILIEN Thierry, DORE Françoise, DREVILLE François, DROUET Emmanuel, FAYARD François, FELIX-PEREIRA Paulo, FESTOR Charles, FREYNIK Hugo, FRIXONS Claire, GELOT Philippe, GENCE Nicolas, GEOLIER Pascal, GERMAIN Pascal, GOAS Laurent, GONZALES LOPEZ Miguel, GRENOUILLEAU Yann, GRISON Mikaël, GROSSE Damien, GUERMONPREZ Jean-Luc, GUILLEUX Karine, HADBI Youcef, HADGAHL Louisa, HAULIN Elisabeth, HERY Nathalie, HODY Sébastien, JAEGER Arthur, JASSERON Caroline, JOREZ Philippe, KARP Agnès, KUBAK Theodor, LATTES Vanessa, LE BARS Jean-Yves, LECOMTE Vincent, LEDAUPHIN Arnold, LENORMAN Mathieu, LEPORCQ Marion, LINTZ Pascal, LOCHER Andreas, LOUCHART Joffroy, LOUCHART Jimmy, LUCIEN COIRRE Delphine, LUNDSTROM Johanna, MARAIS Valérie, MARCHAL Yves, MARCILHACY Benoît, MARGUIN Judith, MARTIN Eliot, MARTINEAU Luc, MARZAIS Jean-Paul, MEGHENI Aïcha, MERCIER Jean-Luc, MILOJKO Richard, MOLLICONE Roxane, MONDESIR NEJJAR Laurence, MONNARCHE Philippe, MONNIER Benjamin, MONTANARI Stéphane, MONTEGUT Paul, MUHLENA Bent, MUSEAU Paul, NAKACHE Florent, NOLLET Perrine, NUEL Jean-Philippe, OPPER Amandine, OURGLI Mehdi, PANAYOTIS Georges, PELLIZARI Robert, PEREZ Fabien, PERRIN Agnès, PIERREL Daniel, PIGOUT Mathilde, PINEAU Franck, PLAGNOL Frédéric, PLANTUREUX Philipe, PLATRES Xavier, POPESCO Pierre, POUGET Bruno, POUGET Nicholas, POURIEUX Xavier, PRUDHOMME Loïc, QUENEL Sylvain, RAQUIN Jean-Jacques, RAUGLAUDRE (de) Virginie, RAYNAUD Philippe, REICHERT Catherine, RICHARD Philippe, RIEDINGER Hubert, RIGAULT Alexandra, RIO Katell, RIVAGE Laurent, RODELLEC (de) Jean, ROLL Jorge, ROUSSIERE (de la) Olivier, SAINT POL (de) Delphine, SAUNIER Fabrice, SCHINKO Thomas, SISTAC Fernando, SOLBES Patrick, SUSTRAC Johan, SZYSKO Marek, TENANT Daniel, THERON Daniel, THOMASSON Pierre Yves, TONDAT Patrick, TOURON Julia, TRAORE Emmanuel, TROMELIN Christophe, VANDAELE Rémi, VIAL Frédéric, VIGLINO Emmanuel, VIOLAY Hervé, WARGNY Hubert, WERY Olivier, ZAMET David, ZARRALUQUI Maria, ZIANI Roubki. They brought their contribution to the project: aspect, colour, functionality, safety, continuity… together form the soul of a hotel. ACPH, AGENCE NUEL / OCRE BLEU, ALLEZ & ASSOCIES, APEX INCENDIE, ARCORA, ART CONSULT, ARTELIA Bâtiment & Industrie, BARBANEL, BG INGENIEURS CONSEILS, BUREAU VERITAS, CABINET LEGRAND, CBC, BATEG, BOTTE, CIEC Engineering, CSD-FACES, DEFACTO, DELPORTE AUMOND LAIGNEAU, DISTYLIGHT, EAU & FORCE, ENERTHERM, EPADESA, ERDF, EUROLITEX, FESTIM, FUGRO GEOTECHNIQUE, HSI, JLL, JM CREATIONS, K2S SIGNALETIQUE, LACOURTE, LASA, MARZAIS, MKG, MLC, OXYGENE ET DESIGN, PEUTZ, PICOT D’ALIGNY, RCB, RESTAURATION CONSEIL, ROCHES CONTRACT, SAGENA, SEENA, SHERP’ACCES, SUC, VASCONI ASSOCIES ARCHITECTES. Agnès Perrin Merci à tous ceux que nous aurions oubliés / Thank you to all those whose names we might have forgotten Project Director Hotel Divison VINCI Immobilier “ “ Un projet est toujours une histoire d’hommes et de femmes. Je n’ai pas eu la chance de connaître le temps des premières ébauches mais il a fallu une grande complicité entre l’architecte et le promoteur pour oser un projet aussi ambitieux. Crédit photo : Joseph Ford, Cédric Porchez Conseil, réalisation, création : Agence Grenade&Sparks, Dorothée, Pierre-Ivan, Jérôme, Jean & Patrick [email protected] www.vinci-immobilier.com