Formation de non physiciens
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Formation de non physiciens
ii I' il 1 1! 1 ii Formation de non physiciens concernant des fonctions : relevant du planning familial et . Repertoire de prograairnéss~ de formation ' L'utilisation de personnel autre que médical apte à s'acquitter de fonctions reliées au planning familial augmente à travers le monde. Sans cette main d'oeuvre supplémentaire, des millions de personnes se trouveraient sans l'information et les moyens qui leur permettent de contrôler leur fécondité. Le besoin de main d'oeuvre pour les programmes de planning familial est devenu critique pendant ces dernières années, particulièrement dans les pays développés qui doivent faire face à une population allant croissant jointe au manque et à la mauvaise répartition des physiciens. De ce fait, on a établi des programmes de formation dans le but dlédu_quer des non physiciens. A ce jour, les programmes de formation se sont particulièrement attaches aux fonctions pouvant être enseignées rapidement et efficacement, particulièrement en ce qui concerne les distributions hors clinique de préservatifs, produits spermicides, et de pilules (voir Population Reports, J-5, juillet 1975). A l'occasion, quand il n'y a pas assez de physiciens, des non physiciens, en particulier des paramédicaux, sont utilisés pour s'acquitter de fonctions généralement réservées aux physiciens en procédant à des méthodes contraceptives en milieu clinique telles que la pose de diaphragmes ou l'insertion de DIU. Cependant les tâches demandant un haut degré d'habileté sont en général réservées aux physiciens. Les non physiciens peuvent être divisés en trois grandes catégories: les paramédicaux, les auxiliaires et les travailleurs traditionnels. Le terme paramédical^^ utilisé dans ce bulletin se rapporte aux infirmières professionnelles, aux sages-femmes professionnelles et aux personnes ayant reçu une éducation et une formation équivalentes se selon les normes de chaque pays. Le terms ceauxiliaire>> rapporte aux infirmières auxiliaires, aux sages-femmes auxiliaires, aux infirmières dites <<pratiques=,aux aidesoignantes, aux assistants médicaux, aux médecins <<aux pieds nus>>et aux autres personnes ayant reçu une formation reliée à la santé sans pour cela égaler celle des infirmières professionnelles et des sages-femmes Le Ce bulletin préparé par Judith Wortman est basé sur des études publiées ou non, des communications personnelles et des réponses à un questionnaire conçu et mis en circulation par le Population Information Program (Programme d'information sur les questions de population). Les informations obtenues grâce au questionnaire sont présentées aux tableaux 1 et 2. Ce questionnaire a été envoyé à des associations de planning familial, des agences gouvernementales et d'autres groupes reliés à la santé offrant des programmes de formation pour les paramédicaux, les auxiliaires et les travailleurs traditro~nelsintéressés au planning familial. Un répertoire de programmes de formation selectionnés, qu'ils soient à l'échelon national, régional ou international, basé également sur les réponses du questionnaire commence page J105. Malheureusement, dans certains cas, les informations sont fragmentaires, dû au fait que les personnes répondirer?t incomplètement aux questions. Nous serions très reconnaissants à nos leçteurs s'ils voulaient bien nous envoyer des inf~rmationssur des programmes non inclus dans le répertoire. II existe sans aucun doute de nombreux programmes d'excellente qualité qui demeurent inconnus de Population Reports. Nous tenons à remercier Connie Collins, Elizabeth Connell, Stephen Isaacs, Donald Ostergard, R. T. Ravenholt, Allan Rosenfield, Lyle Saunders, J. Joseph Speidel, Ronald Waife et Gerald Winfield pour l'aide qu'ils nous ont apportées dans la revision de ce bulletin qui est publié sous la direction de Frances G. Conn, et pour l'édition en langue française, sous celle de Rosanne Sadosky. Tous commentaires plus récents seront les bienvenus. SOMMAIRE Utilisation de non physiciens ............ J-91 Formation de non physiciens à l'accomplissement de tâches reliées au planning familial.. ................. J-91 Formation à l'échelon régional et international ....................... J-99 Bibliographie ..........................J-100 Répertoire de programmes de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .J-105 Le bulletin est une publication bimestrielle du Population Information Program (Programme d'information sur les questions de population), division des communications scientifiques, Département des affaires médicales et publiques de la Faculté de Médecine de l'université George Washington. II bénéficie de l'appui de I'Agency for International Development (Agence pour le Développement International) des Etats-Unis d'Amérique. Adresse de la rédaction: 2001 S Street, N.W., Washington, D.C. 20009, USA; Mme. Helen K. Kolbe, directrice du programme. i terme =travailleur traditionnel>, comprend les aideaccoucheurs traditionnels, les guérisseurs et les praticiens médicaux indigènes ayant reçu très peu sinon pas de formation générale reliée à la santé. (voir fig. 1) La competence des non physiciens à accomplir des tâches reliées au planning familial dépend en grande partie de la qualité de direction et de supervision offerte par ceux qui se chargent de leur formation L'efficacité de leur travail une fois leur formation achevée dépend largement d'un soutien médical solide, par exemple des systemes de consultation pour traiter les personnes présentant des contr'e-indications ou des effets secondaires, et pour donner un soutien sur l'ensemble par le non physicien. i] A 1 1 1 Dans beaucoup de pays o ù les non physiciens distribuent des contraceptifs et s'acquittent d'autres tâches reliées au planning familial, ce sont les physiciens qui se chargent de leur supervision. Dans quelques pays cependant, ce sont des paramédicaux spéc~alementformés et hautement qualif~ésqui se chargent de la formation et de la supervision d'autres paramédicaux, auxiliaires et travailleurs traditionnels. Bien que les paramédicauxinstructeurs soient capables de faire face à la plupart des problèmes, ils s'en remettent eux aussi à des physiciens qui se chargeront des problèmes difficiles demandant un haut degré de connaissance et d'habileté. Les programmes visant à former des non physiciens pour une ou plusieurs tâches reliées au planning familial sont d'ordres très variés. II n'existe pas deux programmes qui soient tout-à-fait semblables. Quelaues uns forment des personnes ayant des connaissances générales pour les rendre aptes à s'acquitter de nombreuses tâches reliées au planning fam~lial;d'autres, des individus aptes à ne s'acquitter que d'une seule tâche. Les programmes de formation doivent rester souples pour pouvoir répondre aux besoins qui sont très variés. A l'échelle mondiale, on n'a pas encore donné forme au rôle du non physicien; les rôles n'ont pas encore été uniformement définis, pas plus que la durée ou le genre de formation n'ont été établis pour une fonction particulière. Ni le titre, ni l'éducation, ni l'expérience ne peuvent être des critères pour définir les tâches d'un individu. Les restrictions légales et réglementaires en ce qui concerne I'utilisation de non physiciens dans les programmes de planning familial varient d'un pays à l'autre. Bien que des non physiciens aient la permission de s'acquitter d'une tâche particulière dans un pays donné, cette même tâche pourrait leur être interdite dans un autre pays pour des J-90 raisons légales ou, le plus souvent, à cause de réglementations officielles. Les qualités requises et les tâches reliées au planning familial étant très semblables quel que soit l'endroit où l'on se trouve-par exemple, l'insertion de DIU est faite de la même façon que ce soit en Inde ou aux EtatsUnis-il est possible d'établir des catégories basées sur ce principe et de discuter l'utilisation de personnel par rapport à chaque catégorie. Dans ce bulletin, on par- INFIRMIERES OU EQUIVALENT (1nf irmières-sages-femmes, sages-femmes) Infi rmières-sagesSages-femmes femmes Non spécialisées Infirmières Sages-femmes de la non spécialisées Santé Publique infirmières de la Santé Publique infirmières de la Santé Communautaire infirmières de planning familial INFIRMIERES AUXILIAIRES ET SAGES-FEMMES AUXILIAIRES ET AUTRE PERSONNEL AUXILIAIRE (cliniques) Infirmières auxiliaires Auxiliaires suppléants Assistantes personnel d'infirmières Assistants de services Infirmières-assistantes de santé Aide-infirmières Techniciens de services Sages-femmes auxiliaires de santé Aide-infirmières et Paraprofessionnels Aide-sages-femmes Non professionnels Sages-femmesAuxiliaires de planning assistantes familial Assistantes de Travailleurs de services sages-femmes de santé Employées de Travailleurs de services cliniques de santé auxiliaires Aides Visiteuses de la santé Aides de services Assistants médicaux de santé Soignantes Aides de cliniques Sages-femmes Visiteuses de planning indigènes familial Fig. 1. Ce tableau représente un classement de titres divisés en deux grandes catégories: infirmières ou équivalent; infirmières auxiliaires, sages-femmes auxiliaires, ou equivalent. II a été établi par Hall et al (46). La première catégorie comprend les paramédicaux ayant reçu une importante formation théorique et pratique. La deuxième catégorie inclut le personnel ayant reçu une formation théorique moins poussée. Les aide-accoucheuses traditionnelles (sagesfemmes indigènes) qui sont comprises dans cette catégorie peuvent ou non avoir reçu une formatish reliée au planning familial (Dans ce bulletin, elles sont mentionnées sous une autre catégorie). Le classement ci-dessus qui a été préparé dans le but de montrer la grande variété des titres des non physiciens, n'est qu'un classement parmi tant d'autres existant à l'heure actuelle. * lera des paramédicaux, des auxiliaires et des travailleurs jraditionnels en se rapportant aux tâches qu'ils accomplissent. Le genre de tâches reliées au planning familial que les paramédicaux devraient avoir la permission de faire et le niveau de responsabilité qu'on devrait leur permettre d'assumer ont été l'objet de beaucoup de discussions et de débats. Ceux qui sont en faveur de l'utilisation de non physiciens au sein des programmes de planning familial font remarquer qu'un personnel de cette sorte: libère les physiciens des tâches routinières, leur permettant ainsi de se consacrer plus longuement aux tâches exigeant un haut degré de connaissance et d'habileté; peut s'acquitter d'une tâche particulière aussi b i e n ~ t même mieux qu'un physicien non spécialisé étant donné le fait que sa formation est spécifique et genéralement supervisée de près et aussi parce que la répétition fréquente d'une seule tâche entraine un accroissement d'expertise pour cette tâche; est largement accepté dans la plupart des pays; peut apprendre à s'acquitter de tâches médicales délicates telles que les accouchements o u I'administration d'une anesthésie générale, quand il a reçu une formation complète et qu'il est supervisé d'une façon compétente, n'augmente pas l'incidence de comptications dans l'accomplissement de tâches reliées au planning familial; fournit une main d'oeuvre médicale dans des régions où il y a peu de physiciens et où les services de planning familial n'existent pas par ailleurs; offre des services à un coût plus modéré que les physiciens; d'une manière générale, comprend les coutumes et les attitudes des personnes dont il s'occupe parce qu'il habite souvent lui-même la région. FORMATIQN DE,NON PHYSICIENS DANS LES TACHES RELIEES , 'bu PLANNING FAMILIAL 8 ' .. Fig. 2. Des infirmières sages-femrhes origingires de pays en développement apprennent 8 faire un toucher vaginal à Oownstate Medical Center, New York. Les étudiantes s'exercent sur un modèle avant de faire leurs examens sur êtres humains. (Photo prise à Dowmtate Medical Center et confiée à PIP par !*intermédiaire de USAID). II y a presque vingt aqs, à la fin des années 50 e l au début qes qnnees 60, o n etablit des systbmes communautaires dans lesquels les contraceptifs courants étaient distribués porte-à-porte par le$ villagedis locaux ou les chefs de commqnauté volontairbs. Cedi s'est fait dans des régions sélectionnées de pays tels que Puerto Rico, l'Inde et le Pakistan de l'Est (appelé: aujourd'hui Barigladesh). Pendant les dix dernières années, alors qu'on continua à procéder à la distributron porte-à-porte, on développa en même temps u n système de distribution gén6ral comprenant des ventes en pharmacie et dans d'autres magasins à travers le monde. • Les non physiciens s'acquittent d'une grande variété de tâches reliées au planning familial allant du simple au complexe (voir fig. 3). Les sections suivantes présentent des programmes formant des individus pour I'accomplissement de tâches spécifiques dans le cadre du planning familial. Distribution de préservatifs et de contraceptifs courants II existe des personnes ayant peu sinon pas de formation d'ordre médical qui distribuent des condoms et des spermicides vaginaux par l'intermédiaire de systèmes de distribution variés: équipes volantes, dispensa~res et visites porte-à-porte. Pour être efficaces, les distributeurs doivent savoir comment recruter et motiver des acceptant(e)s possibles. Ils doivent aussi comprendre comment utiliser correctement les contraceptifs -barrière= el comment communiquer cette information aux acceptant(e)s. p&ts, J-5, juillet 1975). Distribution des contraceptifs oraux Le fait qu'on utilise des non physiciens pour la distribution de contraceptifs oraux veut dire que pouf la première fois des femmes vivant dans de nombreuses régions Tâches Complexes A - stérilisations - arrêt thérapeutique des grossesses - insertion de dispositifs intra-utérins mise en place de diaphragmes et de couronnes - administration de contraceptifs injectables - distribution de contraceptifs oraux Tâches Simples Deuxièmement, Rosenfield de l'université Columbia (USA) a fait récemment remarquer qu'on peut apprendre à une paramédicale ou à une auxiliaire comment procéder à un examen externe rapide et obtenir un rapport médical simplifié en utilisant un questionnaire (101) (voir fig. 4). Dans quelques pays cependant, les contraceptifs oraux sont distribués sans examen préalable de I'acceptante et sans informations d'ordre médical la concernant Le Comité Médical Central de I'IPPF (Fédération Internationale pour le Planning Familial) pour la distribution et la supervision des contraceptifs oraux est en faveur de ce procéder. Ce comité a publié un communiqué dans lequel i l est souligné que, dans la plupart des cas, les complications qui pourraient survenir sont difficiles à prévoir même après examen médical et que les bénéfices des pilules <<en ce qui concerne fa réduction du taux de mortalité maternelle et l'amélioration des conditions de vie* surpassent les risques que les pilules pourraient présenter. Par conséquent: Toute personne répondant régulierement aux besoins de la communauté en ce q u ~concerne sa santé, que cette personne soit medecin, infirmière, sage-femme traditionnelle, pharmacien ou commerçant, peut être capable de distribuer des contraceptifs oraux. (55) Troisièmement, on peut apprendre aux non physiciens à conseiller les acceptantes en ce qui concerne l'utilisation et les effets secondaires de la pilule. Ce dernier point est une condition préalable à tous les programmes d'instruction pour la distribution de contraceptifs oraux. Grâce à l'établissement d'un système de consultations, on peut, dans des circonstances particulières, obtenir de l'aide de la part de physiciens qui doivent être non seulement rapidement disponibles mais aussi responsables du succès d u programme de distribution. Même pendant la période o ù l'efficacité des contraceptifs oraux était encore étudiée sur le plan expérimental, des paramédicaux eurent la permission de faire le choix des candidates aptes à utiliser la pilule et de leur fournir les pilules. Par exemple, dès 1957, des infirmières-sagesfemmes du Frontier Nursing Service (Kentucky, USA) J-92 - distribution de preservatifs et d'autres contraceptifs courants Fig. 3. Les tâches reliées au planning familial dont s'acquittent les paramédicaux, les auxilaires et les travailleurs traditionnels vont du simple au complexe. On trouve peu de non physiciens s'acquittant de tâches complexes. distribuèrent des pilules avec succès et conseillèrent les acceptantes, établissant de ce fait un précédent pour des pays tels que la Malaisie, la Corée du Sud et la Thailand (20, 105). Au cours des dix dernières années, des paramédicaux autres que des infirmières-sages-femmes furent aussi formees pour distribuer la pilule. Au Brésil par exemple, les infirmières suivent un cours de trois jours pris en charge par Sociedade Civil de Bem Estar Familiar no Brasil (BEMFAM) pendant lequel elles assistent à des conférences sur la physiologie de la reproduction, la motivation pour le planning familial, les méthodes de contraception et les indications et contre-indicationsdes contraceptifs oraux. On les considère alors qualifiées pour distribuer les pilules et expliquer aux femmes comment les utiliser. Dernierement, des sages-femmes et des membres du personnel auxiliaire eurent également la permission de distribuer des pilules âu Brésil. En 1969, le National Family Planning Program of Thailand (Ministère de la Santé Publique) commença a former des sages-femmes auxiliaires pour qu'elles puissent distribuer la pilule. Le cours de formation qui durait une semaine comprenait des periodes d'instruction sur les contre-indications et les effets secondaires des contraceptifs oraux ainsi que d'autres sur les methodes de planning familial en genéral Un jour supplementaire était reserve a des debats concernant les techniques de distribution C'est aussi pendant ce dernier jour que les etudiantes se familiarisaient avec u n questionnaire qui servirait a choisir les futures acceptantes de la pilule (voir fig 4) A la fln du cours de formation, les sages-femmes auxiliaires avaient le droit de prescrire la pilule sans supervision medicale directe Si elles trouvaient une femme presentant des contre-indications, elles I'en- Antécédents: demander s i la personne a u n antécédent sur u n des points suivants: Peau ou yeux jaunes Grosseur dans le sein Ecoulement des mamelons Enflement des jambes ou douleurs violentes dans les membres inférieurs Douleurs aigues dans la poitrine Difficultés inhabituelles à respirer faisantsuite à un effort Maux de tête violents Règles trop abondantes Répétition accrue des règles Perte de sang faisant suite à un rapport sexuel Examen: vérifier s i la personne présente un des symptômes suivants: Jaunisse et coloration iaune du blanc de l'oeil Grosseur du sein Ecoulement des mamelons Varices des membres inférieurs Tension artérielle élevée (oui si au dessus de 160) Pouls rapide (oui si au dessus de 120) Présence be sucre dans les urines (analyse) Présence d'albumine dans les urine (analyse) Fig. 4. Ce questionnaire est utilisé par les sages-femmes auxiliaires du Thailand. II leur permet de faire le choix des personnes qui recevront des contraceptifs oraux avant que ces aerniers ne leur soient donnés. Si une femme présente un des symptômes indiqué sur le questionnaire, on l'envoie voir un physicien qui procèdera à des examens complémentaires. Si elle ne présente aucun de ces symptômes, des contraceptifs oraux peuvent lui être donnés (102). Un questionnqire de cette sorte est utilisé en Indonésie. sions, des cours leur permettant d'acquérir une expérience pratique (<(apprendreen faisant,,) et des exercices de =mise en situation,>. Une demi-journée a été prévue comme période d'orientation pour les infirmières et les sages-femmes chargées de la formation des c<bidans,). 200 bidans furent formées de cette façon eri 1973. L'évaluation qui suivit prouva que même les sages-femmes illéttrées se montrèrent des participantes trés efficaces quant au programme de distribution de la pilule (123) (voir fig. 5). La formation permet d'assurer que les gontraceptifs soient distribués par des individus capqbles,augmentant de ce fait la sécurité du programme de distribution. On découvrit par exemple aux Philippines qud des motivatrices non formées avaient prescrit la pilule ii des femmes sans l'approbation du programme national de planning familial. Pour s'assurer que la pilule nie soit donnée qu'à des femmes éligibles et que le programme suive son cours en toute sécurité, les évaluateurs re~o~rrlmandèrent que ces motivatrices reçoivent une instrqction sur le moyen correct de presirire la pilule ainsi que sur les modes de renouvellement d e la prescription (10) (voir Population Report, J-5, juillet 1975). des i n f i h i è r e s ou pa; d'autres paramédica;~ sous la voyaient' voir un physicien. Pendant les six premiers mois de ce programme qui couvrait quatre provinces, le nombre des acceptantes recevant des pilules pour la première fois augmenta de 400 OO/ (de 1 129 à 5 570) (103,105, 109). Les aide-accoucheurs traditionnels dont beaucoup sont illettrés, sont rarement utilisés pour distribuer des cantraceptifs oraux. Par exemple, sur les quatre pays-Malaisie, Indonésie, Philippines et Thailande-qui participèrent à une recontre internationale sur <<Le Rôle de l'AideAccoucheur Traditionnel dans le Cadre du Planning Familial* (Bangkok et Kuala Lampur, 19-26 juillet 19741, seule la Malaisie de l'Ouest utilise des sages-femmes traditionnelles dans son programme de distribution de la pilule (123). Dans ce pays, les kampong bidans (sagesfemmes des régions rurales) recruTent des femrhes volontaires et teur refournissent des pilules à l'aide d'un système de coupons ou de reçus. Elles s'efforcent en outre de remotiver les femmes qui ont abandonné le programme. Les sages-femmes suivent un cours de deux jours et demi comprenant des conférences, des discus- pilule grâce à une cimise en situation*. i'aceeptante donne un coupon à la sage-femme après que celle-ci lui ait remis de nouvelles pilules (Photo prise gay J, Y. Peng de !'Organisation Mondiale pour la Santé. Elle a ét@ confiée PIP par I'intermédiaite de I'lnternational Developmenl Research Center, Cariaida). J-93 surveillance d'un physicien. Cependant, on ne peut pas obtenir de contraceptifs injectables dans tous les pays (voir Population Reports, K-1 , mars 1975). Mise en place de diaphragmes et des pessaires occlusifs II n'existe pas de programme de formation visant spécialement à enseigner la mise en place de diaphragmes et de pessaires occlusifs. En général, l'enseignement de cette spécialité est inclus dans un programme plus large comprenant l'enseignement d'autres tâches reliées au planning familial. Une personne sachant déja faire un toucher vaginal et sachant déjà reconnaître la présence de conditions pathologiques n'aura pas de grandes difficultés à acqqérir la cont-aissance supplémentaire qui est nécessaire gour savoir mettt'e un diaphragme ou un pessaire occlusif e n place. Au Japon, les sages-femmes, les infirmières de la Santé Publique et les infirmières hospitalières désireuses d'obtenir u n diplbma leur permettant de travailler dans un programmw de planning familral, sont tenues desurvre un cours de huit jours offert par l'Association Japonaise du Planning Familial. Le cours qui comprend un aperçu général des méthodes de planning familial, insiste tout particulièrement sur I'instt'uction pratique de la mise en place d u diaphragme. Sept heures d'instruction pratique sur l'insertion et l e retrait d'un diaphragme dans le vagin d'un manneqpin sont suivies de quatre heures de pratique sur êtres humains. (L'utilisation de diaphragmes comme mode de contraception fera l'objet d'un bulletin futur). Insertion de Disposififs intra-uterins Beaucoup de non physiciens bien formés peuvent faire des insertions de DIU presque aussi bien que des physiciens s'ils ont affaire à des femmes bien portantes Cependant, si quelques unes de leurs acceptantes présentaient des effets secondaires tels qu'un saignement ou des douleurs, il deviendrait indispensable qu'ils puissent compter sur un système solide de consultations médicales. Bieh que différentes sortes de paramédicaux et d'auxiliaires procèdent aujourd'hui à I'insertion de DIU, des débats sont encore en cours pour savoir quelles personnes sont les mieux qualifiées pour recevoir une formation sur ce point. Depuis 1969, des infirmières aussi bien que des femlmes sans éducation préalable en matière de Médecine furent formées à Harbor General Hospital (USA) podr faire des insertions de DIU. A la fin de leur formation q u i e s t très complète, les femmes, en général, peuvent proiséder à des insertions de DIU aussi bien que les phy,siciens (86). Quelques années auparavant, Cummins, obstétriciengynécologiste de Barbados, suggèra que les infirmièressages-femmes recevant une formation générale de médecine et d'obstétrique puissent apprendre à faire des insertions de DIU. II pensait qu'elles seraient capables de rec~nnaîtrela présence de cas pathologiques ou de grossesses qui sont des contre-indications (30). Malgré tout, cette supposition s'avèra mauvaise. Malgré- leur formation, les infirmières-sages-femmes ne reconnurent pas les cas de contre-indication. II s'ensuivit que leur formation qui était de quelques semaines fut profongée en une période de deux mois. Chaque semaine* d'un nouveau programme comprenait , J-94 quatre demi-journées d'observation dans les services suivants: chirurgie, visites prénatales, procédés gynécologiques et insertions de DIU faites par un obstétricien-gynécologiste. deux demi-journées pour apprendre à faire des touchers vaginaux et des frottis de cellules du cervix (c<Papsmears.) sous la conduite d'un médecin. deux demi-journées de visites d'hôpitaux (visites de malades de gynécologie ayant été oprés), conférences et lectures sur la gynécologie deux demi-journées d'etude de la marche d'un dispensaire, procéder à des insertions de DIU et faire des frottis de cellules du cervix ("Pap smears") (31). Pendant les deux premiers mois et demi du programme, trois infirmières-sages-femmes insérèrent 204 DIU. II y eut peu de complications (environ 1,2% des cas) Un rapport de Barbados daté de 1973, faisait remarquer qu'il n'y eut pas de différence significative concernant le taux de femmes qui arrêtèrent d'utiliser des DIU si on compare les acceptantes dont les DIU furent placés par des infirmières-sages-femmes à celles dont les DIU furent placés par des physiciens. Le coût du programme fut moindre en cas d'utilisation de paramédicaux (35). Marina Phillips Gay qui reçut une formation dans le cadre du programme Barbados déclara à la huitième Conférence Internationale de I'IPPF (Féderation Internationale pour le Planning Familial) (Chili) que. L'infirmiere-sage-femmeest parfaitement capable de proceder a l'insertion de DIU une infirmiere-sagefemme bien formee peut remplacer le medecin et s'occuper de cas dont l'importance ne soit pas telle qu'ils doivent necessiter l'expertise d'un physicien les rapports entre infirmieres-sages-femmes et acceptantes ont un autre gros avantage qui est qu'un grand nombre de femmes preferent avoir affaire a d'autres femmes (94) Des études faites en Corée et au Nigeria au milieu des annees 60 ont prouvé que des infirmières expérimentées grâce a leur formation pouvaient mettre des DIU en place sur des femmes bien portantes aussi bien que des physiciens Le taux de retrait et d'expulsion chez les femmes dont les dispositifs avaient été placés par des infirmières était comparable à celui pour les femmes dont les DIU avaient été insérés par des physiciens (49, 151) En Costa Rica, des infirmières qui avaient reçu 12 semaines de formation sur les méthodes de planning familial a Harbor General Hospital (USA) retournerent dans leur pays Elles ont maintenant la charge de former d'autres infirmieres. Au cours de I'éte 1975, environ 28 infirmieres furent formees dans le cadre du programme de Costa Rica. Le programme de formation est conçu d'après celui offert par Harbor General Hospital (voir programmes de formation a I'echelon régional et international, p. J-97). Les infirmières ont la permission de s'acquitter de fonctions reliées au planning familial, y compris I'insertion de DIU. Elles travaillent dans des hôpitaux selectionnés faisaht partie d u systeme de Sécurité Sociale (115) Rosenfield fit remarquer que la clef du succès r n ce qui concerne l'exécution d'un programme provient d'une bonne formation jointe a une bonne experience et,non de connaissances dans le domaine m e d i ~ a lII suggere que la période totale de formation couvre quatre à six semaines et que, nonobstant le fait que quelque instruction théorique est necessaire, la plupart du temps soit consacrée à des tâches pratiques sous l'étroite supervision d'un -3 Oui Non Vérifier si la personne a un antécédent sur un des points suivants: Accroissement de l'écoulement pendant ou entre les règles Perte de sang faisant suite à un rapport sexuel Dernières règles remontant à plus de quatre semaines Pertes vaginales importantes Vérifier ce qui suit au cours d'un examen: Erosion cervicale marquée Saignement du cervix au toucher Volume anormal de l'utérus Grosseur adnexale ou abdominale Fig. 6. Ce questionnaire conçu par Rosenfield est utilisé par des non physiciens et leur permet de faire le choix des femmes désirant utiliser des DIU. Si une femme présente un des symptômes indiqué sur le questionnaire, on l'envoie voir un physicien qui procèdera à des examens complémentaires. Si elle ne présente aucun de ces symptomes, un DIU peut lui être inséré (106). physicien expérimenté ou d'une paramédicale. Rosenfield suggère également qu'on utilise un questionnaire qui permettrait de détecter les femmes préseritant des contre-indications et nécessitant les soins d'un physicien (voir fig. 6). Plus tard, dans la phase terminale du programme, on apprendrait à la paramédicale à insérer des DIU sous la supervision directe d'un physicien (104, 106). Un programme de cette sorte fut utilisé en Indonésie. Au sein de ce programme, les infirmières-sages-femmes ont la permission d'insérer des DIU sous le contrôle d'un physicien. En 1973, 50 infirmièresThai terminèrent un cours de trois mois pendant lequel elles apprirent à insérer les DIU en cuivre en forme de T (70). Une évaluation de leurs résultats incita le Ministère de la Santé Publique de Thailande à anrioncer qu'il projetait de former 550 infirmières et/ou sages-femmes, par groupes de 25. Ce cours aurait pour but de leur apprendre à insérer des DIU. Chaque cours prendrait six semaines. Dans l'avenir, un cours d'instruction sur I'insertion de DIU serait inclus dans le programme des écoles d'infirmières et de sagesfemmes (130). l i * Au Chili, l'Association du Planning Familial donne une formation supplémentaire théorique et pratique sur le planning familial, y compris un cours d'instruction sur I'insertion de DIU qui dure deux semaines aux sagesfemmes qui ont reçu quatre ans de formation professionnelle. Soixante douze sages-femmes terminèrent le cours en 1974. La même année, le Collège des Physiciens du Chili approuva l'utilisation de sages-femmes pour procéder à toutes les méthodes de contrôle de la fécondité sauf les méthodes chirurgicales (71). II arrive souvent que des sages-femmes professionnelles entendent pour la premiere fois parler du planning familial quand'elles assistent à un cours conçu essentiellement pour celles d'entre elles qui ont repris leur travail après une longue absence. Un cours de ce genre organisé par l'Association des Sages-femmes de Corée com- prend un total de 360 neilres, dont 66 heures sont réservées à un cours d'instruction sur I'insertion de DIU. Dans quelques pays, des auxiliaires ayant moins d'éducation et d'expérience que des infirmières-shges-femmes ou des infirmières apprirent à procédtjr à l'insertion de DIU. Par exemple, au milieu des années160,le programme de Planning Familial du Pakistan fit des efforts pour former un grand nombre de femmes et leur apprendre à insérer des DIU. Les étudiantes étaient de jeunes femmes qui avaient reçu une éducation classique pendaht dix ans. Le programme de formation d'un ah comprenait trois mois d'instruction et de pratique se i-appottant aux touchers vaginaux et à I'insertion de DIU (113). En 1968, ce nouveau genre de personnel de planning familial qu'ogi appelait visiteuses de planning familial avait inséré environ 500000 DIU (58). Au cours d'années qui suivirent, les visiteuses de planning familial furent remplacées par les visiteuses de la santé qui avaient reçu une formation plus approfondie. Leur cours allant de 27 à 36 mois comprenait les sujets suivants: formation desage-femme, santé publique, planning familial complfmentaire. Le succès d'ensemble du programme pakistanais lié aux DIU fut interrompu par la guerre de 197'1 Qui eut pour résultat d'entrainer la création de la n a t i ~ nde Bangladesh (précédement connue sous le norp de Pakistan Est). Ceci entraina un changement de laconduitedu planning familial. L'accent ne fut plus mis sur l'utilisation de DIU mais sur la'disponibilité de contt'aceptifs oraux el de préservatifs. En 1970, sept équipes volantes de I'IPPF (Fédération Internationale pour le Planning Familial) comprenant chacune un docteur, une sage-femme professionnelle et un éducateur, voyagèrent à travers le Kenya. Ces équipes offrirent des coursihéoriques et pratiques se rapportant à une grande variété de fonctions liées au planning familial. Ces courslfurent donnés dans les hôpitaux gouvernementaux, les centres médicaux et les dispensaires. Onze sages-femmes auxiliaires furent formées grâce à ce programme et apprirent à insérer des DIU (6). , Les infirmières et les sages-femmes D.EL ou certifiées représentent le personnel le plus souvent sélectionné pour apprendre à inserer des DIU. Grâce à leur bducation et à leur expérience antérieures, elles n'ont pas besoin de recevoir autant d'instruction qu'un personnel ayant moins d'éducation et d'expérience. Malgré tout, à I'occasion, on forme du personnel moins instruit, mais leur formation demande en général plus de temps, est plus détaillée et de ce fait, plus coûteuse. Arrêt des grossesses Dans quelques pays où l'arrêt thérapeutique des grossesses a été légalisé, les non physiciens ont reçu une formation capable de leur permettre de réaliser l'une où l'autre des méthods d'arrêt des grossesses. La plupart, cependent, ont appris à faire une régulation menstruelle (aspiration utérine dans les six premières semaines de la gestation) qui représente moins de risques pour la femme et est plus facile à faire que les procédés qui sont nécessaires à l'arrêt d'une gestation avancée. Du fait que la régulation menstruelle, comme l'insertion de DIU, exige qu'un petit tube soit inséré dans l'utérus (voir Population Reports, F-4, mai 1974), les infirmières spécialisées dans I'insertion de DIU n'ont besoin que d'une brevepériode de formation supplémentaire pour apprendre à faire une régulation menstruelie. Une bonne formatiicin sous la J-95 i 1 1 conduite et la supervision de physiciens est la clef du succès quant à I'accomplissement de cette tâche par des non physiciens. Le travail de celui qui a été formé complète alors le travail de celui qui a instruit. vention en milieu hospitalier ne serait plus primordiale. pays, ces personnes se chargent en fait de nos jours de faire des stérilisations. Déborder dans le domaine particulier du physicien hautement qualifié pourrait avoir des répercussions politiques capables de gêner le progrès des programmes de planning familial. Cependant, dans tous les cas où il manque des physiciens et où le besoin d'une expertise particulière liée au planning familial se fait sentir, I'utilisation d'un non physicien formé et supervisé avec soins devient la seule possibilité. Malgré le doute émis par certaines autorités quant à la capacité des non physiciens à procéder à des stérilisations, d'autres soutiennent cette idée. Rosenfield, au cours d'une présentation faite devant la Deuxième Conférence Internationale sur la Stérilisation Volontaire (Genève, 25 février-l mars 1973), indique que <<desprocédés répétitifs tels qu'une vasectomie ou même une ligature de trompes postnatale peuvent être prises en charge sans danger par un personnel infirmier ou attaché à la santé s'il a suivi un cours de formation supevisé avec soins>> (110). De même, le groupe de participants à la Conférence de Genève qui travailla sur le thème (<Genrede personnel apte à participer aux programmes de stérilisation volontaire,) fut d'accord sur le fait que <<desparamédicaux habiles pourraient être formés commetechniciens capables de procéder à n'importe quel type de stérilisation par intervention sur les trompes, que ce soit pour les besoins particuliers d'une région ou d'un programme. (96). Vitoon, un médecin Thai qui préconise la stérilisation sur sujet femelle par mini-laparotomie (voir Population Reports, C-5, novembre 1974), suggèra que. des infirmières ayant des connaissances en chirurgie soient formées dans le but de procéder à cette intervention. A ce jour, cependant, aucune infirmière Thai n'a encore reçu de formation de ce genre (83, 112). Stérilisation sur sujet femelle Le livre de fin d'études utilisé par les médecins <<aux pieds nus>)en Chine Populaire contient des informations sur les arrêts de grossesses par la méthode d'aspiration (28). De récents rapports indiquèrent que les médecins <(auxpieds nus,. de certaines regions de Chine procèdent à des arrêts de grossesses avec un minimum de complications (78). Stérilisations L'accomplissement de tâches demandant un haut degré d'habileté telles que les stérilisations est en général laissé au médecin. En général, le non physicien a préparé le malade pour I'intervention et s'est occupé du matériel, mais de récents rapports indiquent que, dans quelques Récemment, l'attention fut portée sur des rapports concernant des non physiciens qui procédaient à des stérilisations sur sujets femelles en Iran, en Chine Populaire et au Bangladesh. En Iran, le programmede Planning Familial Post Natal (Institut pour la Protection de la Mère et du Nouveau-né) forme des beh~ars(sages-femmes) qui reçurent trois ans de formation de sage-femmes préalables, à faire des ligatures de trompes post-natales par voie abdominale (laparotomie) et des ligaturesà froid par voie vaginale (colpotomie) (43). Après un cours de courte durée insistant sur l'anatomie, la physiologie et l'asepsie, les sages-femmes aident les physiciens pendant 10 à 15 semaines ou jusqu'à ce qu'elles aient aidé à au moins 100 interventions pour ligatures de trompes. Après cela, elles ont le droit de faire I'intervention elles-mêmes avec l'aide d'un physicien. Au bout de huit mois d'une telle expérience, les sages-femmes ont le droit de procéder à des stérilisations sur sujets femelles sans la présence d'un physicien. Cependant, il faut qu'un physicien soit disponible pour pouvoir être consulté ou pour pouvoir aider en cas d'urgence (42). II n'existe qu'un ou deux rapports sur des ligatures de trompes ayant été faites par des auxiliaires. En Chine Populaire, le Manuel d'Instruction Complémentaire des Docteurs aux Pieds Nus qui fut préparé par la Faculté de Médecine Kilin en 1972, comprend des instructions sur les moyens de faire une ligature de trompes. Le texte est utilisé au cours d'un programme d'instruction terminale . de 16 mois reserve aux docteurs =aux pieds nus>)Pi-chao Chen, professeur a I'Universite d'Etat de Wayne (USA), r a ~ ~ o r qu'il t e se souvient avoir rencontre une femme medecin aJx pieos nus en Chine qui avait procede a plus de 20 1 gar,res de rrornpcs aLssi bien qu a d aJtrcs intcrventions c h ~ r ~ r g i c a l e comprenant s dcs appendectomies et une herniorapnie Elle avait ete eduquce par une equipe medicale volante envoyee par I'Armee de Liberation des Peuples (28) . Au Bangladesh ou tres peu de medecins sont disponibles pour faire des ligatures de trompes, Zefrullah Chowdhury, Directeur du Self Help Health Project for Rural Community Development, apprit à une de ses assistantes les plus douées comment faire des ligatures de trompes par mini-laparotomie. Pendant sa formation, qui dura environ un an, l'assistante fut supervisée de près. Une fois sa compétence éprouvée, Chowdhury en forma cinq autres, dont quelques unes étaient illettrées (29). Les assistantes procédèrent à des ligatures sur environ 500 femmes (59). Les suites post-opératoires de ces femmes qui furent contrôlées n'indiquèrent pas d'augmentation du taux de morbidité par rapport aux femmes dont les ligatures avaient été faites par des physiciens dans les mêmes conditions (59, 79). Stérilisation sur sujet male Contrairement aux recommandations des participants de la Conférence de Geneve de 1973 concernant la possibilité pour des paramedicaux sélectionnés à être formés dans le but de pouvoir procéder a des stérilisations sur sujets mâles et femelles, les participants du groupe d'études sur la sterilisation sur sujets mâles pendant la même conférence firent remarquer que les complications suivant une vasectomie, quoique rares, pourraient augmenter si des non physiciens recevaient l'autorisation de proceder à cette intervention Les participants de ce groupe d'études, medecins pour la plupart, tirèrent les conclusions suivantes: une vasectomie peut être faite dans n'importe quel milieu. De ce fait, des non physiciens pourraient procéder à cette intervention dans des régions non pourvues d'aide médicale post-opératoire en cas de besoin, mettant de ce fait la personne en danger. Le groupe d'études a émis un rapport disant que seuls des physiciens bien formes et capables de traiter les complications possibles devraient procéder à des vasectomies (33). Cependant, tous les physiciens ne sont pas d'accord sur ce point L'un de ces medecins est Aluwihare, chirurgien à Sri Lanka qui recommande que des médecins Ayurvedic (médecins praticiens indigènes) soient formés dans le but de pratiquer des vasectomies (5). Les rapports récents provenant de ce pays n'indiquent cependant pas qu'il existe une formation de ce genre. Malgré le manque de résolutions à ce sujet, les non physiciens de quelques parties du monde apprennent à faire des vasectomies (voir tableau 1). Selon les réponses du questionnaire du PIP (Programme d'information sur les questions de population), on apprend à faire des vasectomies aux employés des services de santé hommes en Malaisie, aux mantn (praticiens médicaux indigènes) en Indonésie, et aux paramédicaux en Australie et en Hollande. De même, les techniques reliées à la vasectomie sont indiquées dans le manuel d'instruction terminale des médecins .aux pieds nus>) de la Chine Populaire (28) A ce jour, nous n'avons pas reçu de rapports défavorables provenant de ces pays quant à l'utilisation de non physiciens pour proceder a des vasectomies - . FQRMATION A L'ECHELON ' , , REGIONAL'ET INTER~~ATIONPSL, ' , 3 f ' O Dans beaucoup de parties du monde, dont quelques unes comprennent des pays entiers, le manque d'instructeurs, d'équipement et de locaux rend la formation des paramédicaux, des auxiliaires et du personnel des services de santé, impossible Pour aider ces régions à acquérir la main d'oeuvre dont elles ont besoin, beaucoup de pays ayant ces avantages offrent à l'heure actuelle des programmes de formation à l'échelon international ou régional. Vous trouverez des informations concernant ces programmes de formation sélectionnés dans le répertoire commençant p. J-105. Les programmes de portée internationale acceptent des étudiants venant de toutes les parties du monde. Par exemple, le Centre Médical Downstate a formé environ 260 infirmières-sages-femmes originaires de plus de 42 pays. Les étudiantes sont venues d'Afrique, d'Asie, du Proche Orient, d'Amérique Latine et des Caraïbes. La majorité des programmes de formation cependant, sont de portée régionale et acceptent des étudian'ts ne venant que d'une région particulière ou d'un groupe de pays. Par exemple, plus des 49 participantes du programme de formation offert par I'Ecole Nationale de la Santé Publique en France vinrent de l'Afrique de l'Ouest francophone, bien que d'autres étudiantes aient été originaires d'autres pays francophones Vous trouverez dans le deuxième tableau des informattons sur le nombre de personnes formées au sein de programmes particuliers et sur leurs pays d'origine. Les programmes de formation à l'échelon régional et international cpmprennent en général des cours intensifs sur les tâches cliniques (par exemple l'insertion de DIU) aussi bien que des cours reliés aux méthodes administratives et éducatives. Une fois qulun(e) étudiant(e) a terminé son cours avec succès, il ou elle est capable de former d'autres personnes, d'initier de larges programmes de planning familial et de diriger quelques uns des aspects du programme. Quelques centres de formation sont autonohes. D'autres fonctionnent sous le contrôle d'une autre association telle que DAI (Development Associates Incorporated) qui est financée par I'AID (Agence américaine pour le Développement International). L'AID fournit les services de consultation, de recrutement, de négociations de contrats pour cinq centres de formation aux Etats-Unis, Harbor General Hospital, Metropolitan Hospital Center, University of Texas, Margaret Sanger Center ainsi que le propre centre de planning familial de DAI. De plus, DAI offre des services semblables pour des centres de formation d'un pays hôte pour lequel le programme de formation a pour base un troisième pays ou se trouve dans un troisième pays (ex. Profamilia à Bogota, Colombie). Les programmes de formation de quelques centres étant devenus réputés, 11sattirent des étudiants d'agences tres variées. Par exemple, Harbor General Hospital a formé des infirmières d'Amérique Latine, des sages-femmes et des auxiliaires pour DAI et des infirmières-sages-femmes africaines pour le collège médical Meharry. Le proJ-97 Tableau 1. - Tâches enseignées a des non physiciens dans des programmes de formation selectionnes, 1975" CENTRE DE FORMATION Distribution en place de dia- Distribution de Insertion Regulation Aspiration MenstruelleX* Uterine X X de la pilule phragmes e t de couronnes condoms de DIU X X X X X X X X X DBtecTraitetion de ment Patho- d e p a t h o la methode vaginal logie logie de r h y t m e pelvienne pelvienne Enseignement de Toucher n A S I E E T PACIFIQUE Australie Bangladesh Hong K o n g Inde lndonesie Japon Coree Laos Malaisie Nou. Zelande Philippines Federation o f Family Planning Associations Directeur adjoint Farnily Planning ( ~ o v ' t ) Gonoshasthaye Kendra (Peoples Health Center) Family Planning Association Christian Medical Center Midwives Association National Family Planning Coordinating Board Family Planning Association Midwives Association Korean Institute f o r Farnily Planning Laotian Family Welfare Association Federation o f Farnily Planning Associations Ministère de la Santé Narional Family Planning Board Sarawak Family Planning Board Nurses Association Dr. Jose Fabella Memorial Hospital Family Planning Organization National Farnily Planning Office-Min de la Santé Rep. d e Chine (Taiwan) Chinese Center f o r International Training Thailand Chulalongkorn Hospital Family Planning Div./Ministère de la Santé Vietnam Ministère de la Santé-Conseil National p o u r la Population X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X AFRICA Kenya Liberia I l e Maurice Nigeria Rhodesie Sierra Leone Tanzanie Tunisie IPPF Family Welfare Center National Nurses Association Farnily Planning Association Family Planning Association Farnily Planning Coucil Université d ' l badan Université de Lagos Farnily Planning Association M p i l o Farnily Planning Clinic-sous FPA Planned Parenthood Association Family Planntng Association/Universite de Dar es Salaam Kilimqnjaro Christian Medical Center Association Tunisienne d u Planning Familial Office National de Planning Familial e t de Population X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X x X X X X X X , x X X X X X X X X X PROCHE ORIENT E ~pte Y Grece Iran EUROPE Gra-Bretagne Luxembourg Hollande Norvege Suede Family Planning Association Greek Midwives Association of Athens Family Planning & Postpartum ProgramlFarah Maternity Hospital Ministère de la Santé Farnily Planning Association Marie Stopes Clinic Nurse-Midwifery Schools Geneeskumdige Hoffdinspectie van de Volksgezondheid Norwegian Health Service Midwife Association (s'adresser sur place) AMERIQUE L A T l N E Bresil Chili Clombie Costa Rica El Salvador Guatemala Honduras Sociedade Civil Bem Estar Familiar N o Brazif (BEMFAM) Asociacion Chilena de Protecion de la Farnilia Profamilia Hopital Mexico Asociacion Demografica Savadorena Asociacion Pro-Bienestar de la Familia de Guatamala Asociacion Hondurena de Planificacion de Familia (ASHONDLAFF) X X X X X X X CARAIBES Republique Dominicaine Ministre de la Santé Publique Trinite & Tobago The Family Planning Association Jamaique National Famify Planning Board AMERIQUE D U NORD Etats-Unis Margaret Sanger Center-NY Downstate Medical Center-NY Frontier Nursing Service-Kentucky Harbor General Hospital-Calif. Kapiolani Hospital-Hawaii X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X "Les renseignements présentés sur ce tabteau sont basés sur des réponses provenant d'un questionna~rede PiP. Ce questionnaire a été envoyé à environ 230 agences. Plus d a la moitié de ces agences a omis de répondre au questionnaire. Seules les agences ayant répondu à la partie du questionnaire se rapportant aux tâches enseignees paraissent sur ce tableau. '*Nous avons des raisons de croire que quelques unes de~perçonneçqui o n t répondu au questionnaire n'ont pas compris le sens d u terme "régulation menstruelle" (aspiration utérine dans les six premieres semaines de la gestation). Aussi les reponses correspondant a ce procédé sont-elles probablement inexactes. t v . vasectomie t: ligature de trompes gramme du Downstate Medical Center, finance par I'Agence amertcaine de Développement International, a forme des infirmieres-sages-femmes envoyées par de, nombreuses organisations. (voir tableau 2, p J-104) Bien que l'instruction didactique varie considérablement d'un centre a l'autre, il n'en est pas de même quand il s'agit de l'instruction des tâches cliniques. Par exemple, les centres offrent des cours sur les sujets suivants: 9 - visite médicale comprenant un toucher vaginal et un examen des seins smear.)) frottis de cellules cervicales (~(Pap distribution des préservatifs, d'agents spermicidaux et des contraceptifs oraux mise en place de diaphragmes insertion de DIU. Le succes de nombreaux non physiciens dans I'accomplissement de tâches reliees au planning familial depend de leur devouement a la cause du planning familial et de la qualite de leur formation La continuite de leur efficacite et de leur valeur sera determinee par la qualite de direction et de supervisron sous lesquelles ils travailleront et par le soutien politique qui sera accorde a leurs efforts 1. ANONYMOUS. Briefing. IPPF News. August-September 1974. 2. ANONYMOUS. The Chinese medical system [News and Notes] The Journal of Family Welfare 10t3) 84-87. March 1974. 3 ANONYMOUS Quelques programmes offrent des cours sur les sujets suivants: détection de grossesse, prise de la tension arterielle et analyses d'urine Au delà de ces similarites cependant, chaque programme de formation est unique. Par exemple, Downstate Medical Center (USA) et la Clinique da la Croix Bleue (Senegal) offrent des cours sur l'administration de cliniques A l'université d'Emory (USA), la formation reliee aux techniques de planning familial est incorporee au sein d'un programme plus large traitant de la sante maternelle et infantile et de la medecine communautaire Le College Médical Meharry (USA) et l'Université d'Hawaii (USA) associent des cours de planning familial a une instruction sur la nutrition et sur la sante maternelle et infantile A I'Ecole Nationale de la Sanie Publique (France), I'instruction sur les methodes contraceptives est associee a une instruction sur la santé publique et la sante maternelle et infantile II y a beaucoup d'autres différences entre les programmes de formation Par exemple, la durée de la formation est très variable-allant de quelques jours à quelques mois Le temps que les étudiants passent aupres des malades peut être d'une très courte durée ou prendre 70 à 80% du temps Quelques programmes donnent un titre a ceux qui passent l'examen final, alors que d'autres ne le font pas. L'Universite de Southern California Extension program et I'Universite d'Hawaii confèrent le titre d'infirmierepraticienne h celles qui ont passe l'examen final avec succes Le Centre Margaret Sanger utilise la même terminologie ou celle d'infirmiere-clinicienne si ce titre est plus acceptable par le pays de I'etudiante Harbor General Hospital confere le titre de spécialiste de soins pour femmes ou celui d'infirmiere-praticienne spécialisee dans les soims pour femmes La plupart des centres de formation secontentent de décerner un certificat de fin 1 d'etudes L'inclusion d'une formation concernant les tâches reliées au planning familial au sein des cours habituels des écoles d'infilrmieres, de sages-femmes et d'auxiliaires élim~neraitla necessité de transporter les etudiantes vers un endroit éloigné de la région ou elles travailleront par la suite. Cela rkduirait également les frais, le besoin d'instructeurs subplementaires et les difficultes dûes à I'organisation de drogrammes de formation separés Quelques pays tels que la Thailande, la Colombie, Panama et les Etats-Unis d'Amérique avancent déja dans cette direction. J-1 O0 Indontsian paramedics train for vasectomies International Project of the Association for Voluntary Sterilization Newsletter, Fall 1974, p 2 4. ANONYMOUS. Kenya scheme evaluated. People l ( 3 ) : 35. April 1974. 5. ANONYMOUS Mechcal congress in Sri Lanka. IPPF Medical News 8(1): 2. February 1974. 6. ANONYMOUS. Mobile teams successful in Kenya. IPPF News (210): 2. September 1971. 7. ANONYMOUS. Nonphysician professionals being trained to provide family planning care. Family Planning Digest 2(4): 1-6. July 1973. 8. ANONYMOUS. Nonphysicians in family planning. Family Plan ning Perspectives 3(2): 2-3. April 1971. 9. ANONYMOUS. Program for nurse-clinicians. IPPFIWHR News Service 2(4): 3-4. 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Imp r o v i n g access t o t h e IUD. e x p e r i m e n t s in K o y a n g , K o r e a . S t u d i e s i n F a m i l y P l a n n i n g l ( 2 7 ) . 4-1 1 M a r c h 1968. i GWU-SCD-75-16P 1 Tableau 2.-Nombre de non physiciens formés et pays d'origine représentés dans les centres de formation sélectionnés r J 11 I Nom e t lieu d u centre de formation t I Nombre d'étudiants* Pays représentés par les étudiants Asociacion Pro-Bienestar de la Familia Colombiana (Profamilia); Bogota, Colombie Profamilia, Wor!d Neighbors, USAlD 55 Bolivie, Colombie, Costa Rica, Equateur. Guatémala, Honduras, Panama. Paraguay, Pérou Clinique la Croix Bleue Dakar, Sénégal Pathfinder Fund 60 Caméroun, Tchad, Congo-Brazzaville, Libéria, Mali, Mauritanie, Sénégal, Togo, Zaïre Develapment Associates Family Planning Center; Denver, Colorado, USA Development Associates** 94 Bolivie, Costa Rica, République Dorninicaine, Equateur, Honduras, Nicaragua. Panama, Paraguay. Pérou Downslate Medical Center State University of New York; New York. New York, USA USAID, UNFPA, IPPF, WHO, Development Associates, Pathfinder Fund, Ford Foundation, Population Council 260 Burundi, Ethiopie. Gambie, Ghana, Kenya. Lesorho, Libéria, Nigéria,,Maii, Rep. Afrique du Sud, Tunisie, Zambie, Inde, Indonésie, Malaisie, Malaisie de l'Ouest, Népal, Philippines, Sri Lanka, Thaïlande, Vietnam, Corée, Singapour, Brésil, Chili, Colombie, Guyane, Haïti, Honduras, Jamaïque. Trinidad, Rep. Dominicaine. Nevis, St. Kitts, Ste. Lucie. lles de la Vierge, Iran, Jordanie, Turquie, Afghanistan. Pakistan, Rep. de Chine Ecole Nationale de la Santé Publique; Rennes, France Organismes internationaux divers pays d'origine de l'étudiant Family Welfare Training Center; Nairobi. Kenya iPPF Harbor General Hospital. University o f California; Los Angeles. Californie, USA Development Associates, Mehary Medical College 48 Costa Rica, Rép Dominicaine, El Salvador. Guatémala, Honduras, Mexique, Panama, Botswana, Ethiopie. Nigeria, Sierra Leone, Swaziland, Zambie International Nursing Center of Emory University; Atlanta, Georgia, USA International Nursing Services Associated 51 Caméroun, Ghana, Kenya, Nigéria, Norvège, Inde, Philippines, Jamaique, Polynésie, Surinam, Libéria, Sierra Leone Margaret Sanger Center of Planned Parenthood o f New York City; New York, New York, USA Development Associates, autres organismes d~vers 12 Bolivie, Colombie, Mexique, Rep Dominicaine, Grenade, Montserrat, Ste Lucie, St. Vincent, Botswana Meharry Medical College; Nashville, Tennessee, USA USAID, autres organismes divers 93 Botswana, Ethiopie, Kenya, Libéria, Lesotho, Nigéria, Sierra Leone, Swaziland, Zaire, Zambie Metropolitan Hospital Center; New York, New York, USA Development Associates 50 Bolivie, ChiIl, Colombie, Guatémala, Honduras, Paraguay, H a i t i University of California Extension-Santa Cruz; Santa Cruz, Californie. USA USAID, WHO 36 Burundi, Caméroun. Dahomey, Gambie, Lesotho, Madagascar, Ile Maurice, Niger, Rwanda, Senégal. Tunisie, Togo, Afghanistan, Inde, Sep Dom~nica~ne University of Hawaii Medical School; Honolulu, Hawai, USA USAlD 82 Micronésie, Thaïlande University of Texas Medical School, Houston, Texas, USA Development Associates 62 Argentine, Bolivie, Chili, Guatémala, Honduras. Mexique, Paraguay, Pérou, Uruguay 49 +NI Algérie. Caméroun, Rep. Centrafricaine, Dahomey, Haïti, Ile Maurice, Rép. Khmere, Madagascar, Mali, Niger, Rwanda, Sénégal, Togo, Tunisie, Zaïre Botswana, Ethiopie, Kenya. Lesotho, Tanzanie 'Les chiffres paraissant sur ce tableau sont basés sur des rapports qui ont été recus par Population Information Program jusqu'en septembre 1975 Le nombre d'étudiants représente le nombre total de personnes ayant r s u une formation à compter du début de chaque programme. Un nombre élevé d'étudiants indique en général que le programme correspondant a fonctionné pendant u n certain nombre d'années. 1 ii , Organismes de m u t i e n ou de financement **recoit desfonds de I'USAID J-104 'Ni . non indiqué I I l *Les renseignements ?résentés dans co repertoire sont basés sur des réponses provenant d'un questionnaire de FIP q u i a été envoyé àenv i r o n 230 agences dans Ie monde entier, Plus de la m o i t i é de ces agences a omis de répondre au questionnaire e t beaucoup de celles q u i 30;t répondb n ' o n t pas donné las informations désirées. De ce fait, beaucoup de programmes d'excellen-te qualité ne paraissent pas dans ça répertoire. X Ï ' -es frais incombacf à !'étudiant s o ~ exprirnQs t en monnaie du pays ou dans quelques cas en dollars américains.
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