au parc du Marquenterre - Syndicat Mixte Baie de Somme

Transcription

au parc du Marquenterre - Syndicat Mixte Baie de Somme
Le Parc
du Marquenterre
L’homme et la nature
se rencontrent
Carnet de
parcours
Des parcours adaptés à votre rythme :
Parcours vert
45 min.
Parcours bleu
1 h 30
Familiarisez-vous
avec le Parc en famille
ou entre amis.
Pour vous assurer
une belle rencontre
avec la nature.
Parcours rouge
Toute la réserve
s’offre à vous.
2
2 h et +
Voir
les recommandations
de la page 10
de ce carnet
de parcours.
3
Bienvenue
au Parc du Marquenterre
Ce carnet de terrain réalisé par les guides du Parc vous aidera à décrypter
ce lieu magique qui nous invite à redécouvrir notre vraie nature.
Toute l’équipe du Parc du Marquenterre est heureuse de vous accueillir sur ce territoire préservé au cœur de la Réserve Naturelle de la
Baie de Somme. Depuis son ouverture au public en 1973, plus de 300 espèces d’oiseaux ont été recensées.
Les douze postes d’observation, répartis sur trois circuits vous assurent de belles rencontres avec la Nature, sans la perturber.
Pour vous garantir un accueil de qualité, 50 salariés dont 20 guides naturalistes et 5 agents dédiés à la gestion du patrimoine
naturel se mobilisent au quotidien.
La volonté du Parc du Marquenterre de poursuivre son rôle de sensibilisation à la richesse du patrimoine naturel de
la Baie de Somme s’exprime, cette année, à travers des initiatives toujours plus diversifiées. Visites guidées thématiques,
activités de photographie, ateliers nature… sont à découvrir.
Espérant partager avec vous le bonheur que nous y ressentons.
La Direction du Parc du Marquenterre
4
Personnes ayant contribuées au carnet de parcours : l’ensemble des équipes du Parc du Marquenterre
et le service communication du Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard.
Crédits photos : Famille Jeanson (page 8), Alexander Hiley, Nathanaël Herrmann, Catherine Degardin,
Com des Images, Patrick Tripley /Syndicat Mixte Baie de Somme-Grand Littoral Picard.
Aquarelles et illustrations : Yann Dupont, Laurent Zagni.
Table des matières
Le Parc du Marquenterre, au cœur de la Réserve Naturelle de la Baie de Somme
Le Parc du Marquenterre, un espace naturel protégé
Le Parc du Marquenterre, une terre d’accueil
Le Parc du Marquenterre, un espace façonné par l’homme
Visiter le Parc, mode d’emploi
6
6
7
8
10
Des parcours adaptés à vos envies
10
Recommandations10
À la découverte du parc et de ses hôtes
Une diversité unique de paysages
La vie en eau douce
L’eau dans tous ses états
Du restaurant à l’hôtel…
Chevaux, vaches et vanneaux…
Une formidable « forêt aquatique »…
Une « nurserie » au sommet des arbres
Portraits d’oiseaux
Les échassiers
Les limicoles
Les oiseaux d’eau
Les passereaux et rapaces
Zoom sur…
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Les insectes
Les batraciens
Les mammifères
La flore du Marquenterre
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Le Parc répond à vos questions
28
Me reconnaissez-vous ?
33
Informations pratiques
34
5
Le Parc du Marquenterre, au cœur de la Réserve
Naturelle de la Baie de Somme
Le Parc du Marquenterre,
un espace naturel protégé
Même si certains oiseaux tolèrent la présence humaine sur le site, il est
essentiel de rester sur les chemins afin de ne pas provoquer de
dérangement.
Baie
de Somme
Parc du Marquenterre
Rue
Réserve Naturelle
de la Baie de Somme
De même la discrétion est indispensable dans les postes
d’observation (ne pas sortir les mains, les appareils photo ou longues-vues
des ouvertures) tant pour les oiseaux que pour les hommes.
Le Crotoy
Saint-Valery-sur-Somme
Cayeux-sur-Mer
6
Noyelles-sur-Mer
Principales zones
humides sur notre
couloir de migration
Péninsule de Varanger
(Norvège)
Reposoir à marée haute
Le Parc du Marquenterre,
une terre d’accueil
Une aire de repos pour les oiseaux migrateurs
Pour regagner leurs sites de nidification nordique (Scandinavie,
Russie…) ou d’hivernage méridional, les oiseaux migrent en
longeant le littoral. Ainsi, depuis toujours, la Baie de Somme
est une halte privilégiée pour des milliers d’oiseaux « globetrotters ». La plupart d’entre eux s’arrêtent quelques jours
dans les vasières de la Réserve pour s’y ressourcer.
Un site d’hivernage et de reproduction
Le Parc est un lieu d’hivernage pour les canards nordiques
(Canard siffleur, Sarcelle d’hiver, Garrot à œil
d’or…) et un site de reproduction au printemps pour
une centaine d’espèces (Spatule blanche, Avocette
élégante, Phragmite des joncs…) !
Baie de Wash (Angleterre)
Mer des Waddens
(Pays-Bas, Allemagne, Danemark)
Aire de nidification
des oiseaux
Baie de Somme (France)
Bassin d’Arcachon (France)
Parc naturel de Faro (Portugal)
Delta du Guadalquivir (Espagne)
Réserve biologique de
Merja Zerga (Maroc)
Réserve Naturelle du
banc d’Arguin (Mauritanie)
Parc national du Djoudj
(Sénégal)
Aire d’hivernage
des oiseaux
Archipel des Bijagos
(Guiné-Bissau)
Un lieu unique pour l’observation
Intégré dans le réseau des Réserves Naturelles de France, haut
lieu de conservation du patrimoine naturel français, peu de sites
disposent d’aussi bonnes conditions d’observation des oiseaux
du littoral. Des équipements (sentiers, postes d’observation…)
ont été aménagés pour favoriser l’observation de la faune.
* La migration : déplacement régulier
des animaux du lieu de reproduction
au lieu d’hivernage (de l’été à
l’automne) et du lieu d’hivernage au
lieu de reproduction (de la fin de
l’hiver au printemps). On parle alors
de migration « pré » et « post »
nuptiale.
7
r du Parc
n, fondateu
Michel Jeanso
ouse Claude
ép
n
so
terre et
du Marquen
Le Parc du Marquenterre,
un espace façonné par l’homme
Une histoire récente
Au cours des années 1950, afin d’agrandir son domaine agricole, Michel Jeanson fait appel au savoir-faire des hollandais pour
la construction d’un polder (terre gagnée sur la mer) de 200 ha. Après 10 ans d’effort, les premières cultures de tulipes et
jacinthes voient le jour. Mais face à la concurrence des Pays-Bas, cette activité n’est plus rentable dès les années 1970. Michel
Jeanson cherche alors une alternative possible et se tourne vers les parcs et réserves d’Europe (Parc du Zwin en Belgique,
Slimbridge en Grande-Bretagne…). Ayant remarqué que les oiseaux étaient nombreux sur ces plans d’eau, il décide de convertir
l’espace agricole en terre dédiée à l’accueil des oiseaux. Le Parc du Marquenterre ouvre pour la première fois ses portes
au public en juillet 1973.
En 1986, les 200 ha du polder sont cédés au Conservatoire du littoral afin d’assurer une gestion pérenne de ce patrimoine
naturel exceptionnel. La création d’une Réserve Naturelle d’État, créée en 1994, complète le dispositif de protection du site.
La gestion du Parc est confiée en 2003 au Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard. Bien que le terrain
soit d’origine artificielle, les techniques de génie écologique ont permis à une flore et une faune remarquables d’investir les lieux.
Drague suceuse pour éva
cuer l’eau
et les sédiments hors du
polder
Fixation des dunes
8
Barge à queue noire
Effectif de Barge à queue noire depuis 1974
600
500
Les conséquences du réchauffement climatique, notamment
l’élévation du niveau des océans, est une vraie préoccupation
pour notre pays de polders, terres sous le niveau de la mer.
Elle menace le territoire du Marquenterre où la présence
humaine est omniprésente tout en restant un des moins
urbanisés de France. Accompagner ces changements rapides
reste un défi pour l’avenir de notre littoral. Les équipes
du Parc du Marquenterre, mesurent déjà les premières
conséquences du réchauffement climatique sur la biologie
des populations animales. Depuis les années 1995, de
nombreuses espèces augmentent leur présence en hivernage
(spatules, canards…), alors que d’autres retardent leur
départ vers le sud (Oie cendrée, Chevalier arlequin et
aboyeur, Fauvette grisette…).
400
300
200
100
0
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
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1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
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2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Un avenir fragile
Effectif de Pluvier doré depuis 1974
3000
2500
2000
1500
1000
500
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
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2008
2009
2010
2011
2012
0
oustaches
Panures à m
Parc
baguées au
9
Visiter le Parc,
mode d’emploi…
Des parcours adaptés à vos envies
Afin d’observer un maximum d’oiseaux, prévoyez au moins 2 heures de visite (parcours rouge). Le billet d’entrée est valable
toute la journée, vous pouvez découvrir une première partie du Parc en fin de matinée, puis compléter votre visite l’après-midi
après votre déjeuner ! Des sorties guidées d’initiation vous sont proposées chaque jour à 10h30 et 14h pour vous familiariser
à l’observation des oiseaux. En dehors de ces sorties, les guides naturalistes observent avec vous les oiseaux depuis les postes
d’observation et vous aident à décrypter leurs comportements.
Recommandations
Quel niveau d’accessibilité ?
Afin de garder le caractère naturel des lieux, le revêtement
des principaux sentiers est composé de sable compacté. Les
pentes naturelles du milieu dunaire n’ont pas été modifiées.
Les poussettes canne et fauteuils électriques restent donc très
peu adaptés à la visite du site. Pour les personnes à mobilité
réduite, il est à noter que le point de vue principal, l’accès aux
toilettes sèches et postes d’observation 4 et 7 sont munis
d’escaliers. Leur accessibilité est à l’étude. Dans tous les cas,
privilégiez le parcours bleu ou optez pour une visite guidée
de la Baie de Somme en calèche (sur réservation). Avec des
enfants en bas âge, nous vous recommandons de suivre le
parcours bleu ou vert au printemps.
Comment s’équiper ?
Les jumelles sont indispensables pour l’obser vation
rapprochée des oiseaux (en location sur place). Nul doute
qu’au-delà de toute technologie, le meilleur des équipements
10
pour l’observation des oiseaux et de la nature reste la
patience et l’attention à tout ce qui nous entoure ! Regarder,
écouter, sentir avant de comprendre…
Comment régler sa paire de jumelles ?
Faites la mise au point de l’oeil gauche en tournant la molette
centrale des jumelles. Ensuite, faites de même avec l’œil droit,
mais en tournant uniquement l’oculaire droit. N’hésitez pas
à demander conseil aux guides naturalistes présents dans les
parcours.
Quels oiseaux vais-je observer ?
Selon les saisons, nous pouvons faire des « prévisions »
d’obser vation. Toutefois, la nature nous réser ve
quotidiennement son lot de surprises (hauteurs de marée,
météo, prédation…). Autant de facteurs qui peuvent
influencer la quantité et la diversité des stationnements
d’oiseaux.
À la découverte du Parc
et de ses hôtes
N’hésitez pas à
questionner nos guides
naturalistes !
11
Une diversité unique
de paysages
Point de vue
Vous êtes au point culminant du Parc, une
dune de 8 mètres de haut au pied de laquelle
venait la mer il y a 60 ans.
d’oiseaux recensées sur 850 présentes en Europe, 29
espèces de mammifères, 27 espèces de libellules, 280 espèces
de plantes…
Une diversité exceptionnelle d’habitats naturels s’offre à
vous sur 200 hectares : pinède, dunes, prairies, marais,
roselières…
Ce point culminant est particulièrement animé en migration
postnuptiale (août à octobre) lorsque les conditions
climatiques sont favorables (vent d’est et sud). Des milliers
de passereaux, rapaces, corvidés… survolent alors le Parc du
nord vers le sud.
Ces espaces sont la garantie d’une grande variété d’espèces
animales et végétales. Le Parc permet d’observer presque
autant d’oiseaux qu’en Camargue. Plus de 300 espèces
Cap Hornu
(Saint-Valery-sur-Somme)
Maison de l’Oiseau
(Lanchères)
Cayeux-sur-Mer
Falaises
(Ault, Le Tréport, Dieppe)
Digue de 2,5 km
12
Digue du Parc
à 900 mètres
Parc au Phare du
Hourdel : 5,5 km
Parc au Phare de
Brighton : 9,2 km
Limite Ouest
du Parc : 2 km
Petit gravelot
La vie en eau douce
Parcours vert
Grâce aux travaux réguliers de création d’îlots, de coupe des arbustes ou de fauche des prairies… plusieurs couples de limicoles
(oiseaux qui se nourrissent dans les vasières) se donnent rendez-vous au printemps pour y nicher : Petit Gravelot, Avocette
élégante, Échasse blanche, Huîtrier-pie… Un lieu incontournable pour sa proximité avec les oiseaux, idéal pour les
photographes amoureux de la nature… et une chance pour les enfants !
Hors période de nidification, vous retrouverez ces oiseaux sur les grandes étendues d’eau du Parc (parcours bleu et rouge).
Clin d’œil à la Cigogne blanche
La Cigogne blanche est un oiseau bien picard. Un couple
a ainsi niché en 1834 au Crotoy. Disparue de la région dans
les années 1970 (il ne restait plus que 9 couples en France
en 1978), un programme de réintroduction eut lieu avec
des relâchés d’oiseaux en provenance de Belgique, Maroc et
Pologne. Aujourd’hui plus de 35 couples de ce bel échassier
nichent dans la Somme dont une grande majorité dans la
région du Marquenterre.
Fin juin, les cigogneaux qui naissent en Baie de Somme
sont bagués par les guides naturalistes du Parc. Profitant
des courants d’air chaud de juillet, ces jeunes oiseaux nous
quittent pour gagner le Mali, la Mauritanie ou la péninsule
ibérique.
Quelques individus nés plus au nord (aux Pays-Bas, en
Belgique ou en Allemagne) tentent d’hiverner dans la région.
che
Cigogne blan
13
Observer
avec
attention
L’eau dans tous ses états
Le contrôle et la gestion des niveaux d’eau est
un travail essentiel et quotidien sur le site.
Au printemps, le maintien d’un faible niveau d’eau saumâtre
(faible salinité) sur les plans d’eau permet aux poussins
d’Avocette élégante ou de Tadorne de Belon de
se nourrir facilement. En été, la mise en assec naturelle ou
provoquée conduit à l’assèchement des plans d’eau. Cette
gestion limite leur envasement et permet de rester attractif
pour les oiseaux dès l’automne. En hiver, leur remise en eau
est notamment propice à l’accueil des canards plongeurs
(Fuligules milouin ou morillon…) et grèbes.
sur le long terme et au quotidien… et sur une vigilance des
conditions météorologiques ! Finalement rien ne se produit au
hasard au fil des cycles naturels et du travail des hommes du
Parc. Inondations, assecs, sécheresses ou fortes pluviométries
sont indispensables à la vie diversifiée du marais !
Avocette nichant sur un
îlot
Cette gestion de l’eau est effectuée grâce à un réseau
complexe de fossés et de vannes. Elle repose aussi et surtout
sur une solide connaissance du comportement des oiseaux
Niveau d’eau haut en hiver
(hivernage des oiseaux d’eau)
Vanne
Niveau d’eau bas au printemps
(îlots de nidification)
14
Baie de Somme
Postes
1à3
Parc du Marquenterre
Poste 6 :
vous êtes à mi-chemin
du Parc
Les gravelots se nourrissent en surface
Postes
4à6
Du restaurant à l’hôtel…
Derrière la digue du Parc s’étendent les 7 000 hectares de l’estuaire de la Somme dont 2 800 sont protégés par le statut de
Réserve Naturelle Nationale. Beaucoup d’oiseaux (limicoles, anatidés, oiseaux marins…) s’y nourrissent à marée basse
sur les vasières riches en invertébrés (vers marins, coques…).
Au flot, lors des périodes de grandes marées, les oiseaux trouvent refuge sur le Parc du Marquenterre. C’est là que de jour ou
de nuit ils sommeillent, font leur toilette, attendant que les vasières se redécouvrent. Il n’est pas rare, lors des marées d’équinoxe,
d’assister à l’arrivée de 10 000 Huîtriers-pie, 2 000 Courlis cendrés, et des milliers de goélands, Grands Cormorans
et Tadornes de Belon.
La Cigogne
blanche
Le Chevalier gambette
5 cm
La Barge à queue noire
10 cm
L’Avocette
élégante
Le Courlis cendré
15 cm
Pointure : 40 cm
Coefficient de marée
> à 100
La Spatule
blanche
30 cm
17 cm
Le Chevalier
gambette
8 cm
Le Bécasseau
variable
4 cm
Digue
Reposoirs
Baie de Somme
Parc du Marquenterre
15
Oie cendrée
Chevaux, vaches et
vanneaux…
Postes
7 à 10
Un « gazon » bien ras !
Afin d’accueillir certaines espèces comme les Oies cendrées, les Vanneaux huppés, les Pluviers dorés, les Canards
siffleurs… il est nécessaire de garder des milieux ouverts sur le Parc. En mars, les couples de vanneaux ne nicheront pas si
l’herbe a plus de 10 centimètres de hauteur ! Les chevaux Henson ou les vaches Highland Cattle sont mis en pâture sur
ces grandes prairies pour limiter la pousse de la végétation. Un fauchage mécanique estival vient compléter leur action.
Le Henson, ou cheval de la Baie de
Somme, est une race chevaline française
dont l’idée émerge au début des années
1970. Issue de croisements entre des
chevaux de race Selle français et Angloarabe, entre autres, et des chevaux Fjord
d’origine norvégienne, elle est créée afin
d’obtenir une monture adaptée au tourisme
équestre, alors en plein essor dans la Baie
de Somme.
Contrairement à la majorité des races
de chevaux françaises, le Henson est une
création de la fin du XXe siècle, dans le
but d’obtenir un cheval rustique adapté à
toutes les formes de tourisme équestre,
l’équitation d’extérieur et de loisir, il est de
ce fait la plus récente de toutes les races
équines françaises.
16
race Henson
Chevaux de
Râle d’eau
Postes
11 à 12
Une formidable
« forêt aquatique »…
Une roselière est constituée de plantes (principalement des phragmites…) ayant les pieds dans l’eau une bonne partie de
l’année. C’est dans cette dense forêt aquatique de roseaux que nichent de nombreux petits passereaux (rousserolles,
phragmites…) que l’on entend plus qu’on ne voit !
Peut-être aurez-vous la chance d’y croiser des espèces tout aussi discrètes que le Râle d’eau, le Butor étoilé ou le Bruant
des roseaux.
L’Homme y limite le boisement naturel (saules, aulnes, bouleaux) qui concurrence les roseaux. Il maintient des zones d’eau
libre par la coupe régulière de roseaux. L’ensemble de ces actions assure la bonne conservation de cette zone humide.
Les oiseaux aquatiques notamment les canards, foulques ou poules d’eau et leurs couvées peuvent circuler en toute
sécurité dans un réseau de chenaux. Les grands échassiers comme la Grande aigrette viennent y pêcher les poissons et
insectes aquatiques.
Bruant des roseaux (fem
elle)
Butor étoilé
17
Spatules blanches
Une « nurserie »
au sommet des arbres
Héronnière
Poste 13
La héronnière est un lieu où se rassemblent chaque printemps de nombreux grands échassiers pour y nicher. L’installation à
même le sol étant risquée pour leur progéniture (prédation), les oiseaux construisent leurs « appartements » au sommet des pins.
Le premier couple de Héron cendré s’est installé spontanément en 1982. L’année suivante, 8 couples se sont invités, puis à
tour de rôle Aigrette garzette, Héron garde-bœufs, Bihoreau gris et Spatule blanche en 2000 pour atteindre au
total 200 couples de grands échassiers. Après le mois de juillet, les oiseaux quittent la héronnière, se dispersent localement pour
les uns, partent en migration pour les autres. Ils n’y reviendront qu’au printemps suivant, nous l’espérons…
rés
Hérons cend
Hier une héronnière, aujourd’hui une
« spatulière » ?
Le bec caractéristique de la Spatule blanche, permet
de la reconnaître à coup sûr. À la héronnière, près de 70
couples se reproduisent, ce qui en fait une des seules grandes
colonies en France visible du public !
18
Aigrette
garzette
Portraits d’oiseaux
Martin pêcheur
19
Cigogne blanche
Les échassiers
Héron cendré
ette
Grande Aigr
Aigrette garzette
che
Spatule blan
Héron
cendré
Bihoreau gris
20
Petit Gravelot
Échasse blanche
Huîtrier-pie
Les limicoles
ppé
Vanneau hu
Barge à queu
e noire
Avocette
élégante
Chevalier guignette
Chevalier gambette
21
Grand Cormoran
Mouette rieuse
Foulque macroule
Les oiseaux d eau
Belon
Tadorne de
Oie cendrée
Canard pilet
Canard souc
het
illon
Fuligule mor
Sarcelle d’hiver
Gallinule
poule d’eau
22
Grèbe huppé
noir
Grèbe à cou
Fauvette à tête noire
Bruant des roseaux
tte
Bergeronne
printanière
Les passereaux et rapaces
Épervier d’Europe
reau
Faucon hobe
Phragmite de
s joncs
Pic épeiche
Mésange
charbonnière
Bouscarle de Cetti
Faucon
crécerelle
23
Zoom sur...
Vulcain
Leste sauvage
Les insectes
Si les oiseaux représentent la « partie visible » de la richesse écologique du site, les insectes sont bien plus nombreux tant en
diversité qu’en quantité. N’oubliez pas de poser votre regard au sol, sur l’écorce d’un pin, la flore des dunes… leur observation
suscite toujours émerveillement et curiosité. Des inventaires de libellules, criquets, sauterelles, des comptages de papillons
en migration (Vulcain, Belle-Dame…) sont effectués chaque année par les guides naturalistes du Parc.
Anax empereur
Écaille du séneçon
-bois
Cossus gâte
Chenille du
24
Crapaud calamite
Crapaud com
mun
Les batraciens
Les 3 000 hectares de dunes et de plaines du massif du
Marquenterre bénéficient d’un réseau de pannes dunaires
(mares temporaires) remarquable. Il abrite 10 espèces de
batraciens, dont le Triton crêté. Ces milieux rares et fragiles
font l’objet de programmes de restauration.
ricole
Rainette arbo
Grenouille
rousse
25
Rat musqué
Chevreuil
Les mammifères
Dans la Baie de Somme se trouve la plus grande colonie française de Phoques veaux-marins (jusqu’à 400 individus) ainsi
qu’une population en expansion de Phoques gris. Vous pouvez les observer au départ de la Maison de la Baie de Somme.
Phoque
veaux-marin
Renard
Sanglier
26
Parnassie des marais
Ne pas
cueillir
Argousier
La flore du Marquenterre
De nombreuses espèces de la flore picarde sont rares et
protégées. Au détour des parcours, certaines fleurs sont
facilement reconnaissables en fonction de la saison. Au mois
de juin, le rose des orchidées égaie les prairies pour laisser
place, en septembre, à la blancheur des Parnassie des
marais. Mais attention, la cueillette est interdite !
Lychnis fleur
de coucou
Menthe aquatique
Épipactis des marais
corchidée
Centaurée du littoral
27
Le Parc répond à
vos questions
Rassemblement
de Spatules blanches
Quelle est la meilleure période pour visiter
le Parc ?
Les saisons rythment les comportements des oiseaux :
• Au printemps, la nature s’éveille. Les oiseaux ont tous
leur somptueux plumage nuptial. C’est le temps des
parades, défenses de territoire, et de la couvaison. C’est
l’occasion de voir la Sarcelle d’été, le Courlis corlieu ou
l’Avocette élégante de retour des terres méridionales.
Oies cendrées et Hérons cendrés ont déjà leurs
poussins alors que les Tadornes de Belon partent à la
recherche d’un terrier de lapin pour y nicher. La héronnière
est en pleine activité avec la reproduction des Spatules
blanches, Aigrettes garzettes et Cigognes blanches.
De nombreux petits échassiers comme les bécasseaux,
chevaliers, barges… remontent vers le nord alors que
d’autres comme l’Huîtrier-pie, ou le Vanneau huppé
se reproduisent sur place. De chaque buisson retentit un
chant de passereau (rousserolle, fauvette, rossignol…).
•E
n été, dès la fin juin (la durée du jour raccourcit) la
migration ver s le sud commence pour les Courlis
cendrés et les sternes, alors que d’autres espèces
finissent à peine d’élever leurs poussins. Les oiseaux qui
nichent très au nord doivent partir tôt.
•
A oût sera le passage tant attendu des Spatules
blanches et peut être du Balbuzard pêcheur ou de
la rare Cigogne noire. Les grands coefficients de marée
nous amènent des milliers de limicoles en reposoir sur les
prairies et îlots du Parc.
•C
’est aussi l’époque des grands rassemblements de
Spatules blanches, d’Aigrettes garzettes, de
Grands Cormorans… La flore des dunes et des marais
est à son apogée.
Cigogne blanche au nid
28
Huîtrier-pie
sin
et son pous
Rouge-gorge
familier
• En automne, la migration va concerner d’autres espèces
migrant moins loin, restant surtout en Europe plutôt que
d’atteindre l’Afrique. C’est le cas par exemple de certains
passereaux granivores comme les pinsons, linottes,
bruants qui survolent le Parc et sont comptés au point
de vue. La chance sera peut-être au rendez-vous avec, en
novembre, le passage de milliers d’Oies cendrées en une
seule journée.
•C
’est aussi le temps de la migration des rapaces comme les
busards, Milans royaux, buses et éperviers. Bien que
discret et rapide, la rencontre avec le Martin pêcheur
est régulière. Les Grèbes castagneux et huppés se
rassemblent tout comme les Sarcelles d’hiver qui
arrivent en nombre.
es
Oies cendré
n
en migratio
• Au cœur de l’hiver, le Parc sous la neige et la glace
est un plaisir des yeux unique. Les canards, foulques et
oies sont rassemblés sur les plus vastes plans d’eau. Les
prairies, si l’hiver est clément, accueillent plusieurs milliers
de vanneaux et de pluviers dorés. Leur brusque
décollage annonce la chasse d’un Faucon pèlerin ou
d’un Busard des roseaux hivernant depuis peu sur notre
littoral. Des espèces comme les Barges à queue noire,
les Combattants variés, les spatules tentent d’hiverner
sur notre littoral nordique depuis les premiers signes du
réchauffement climatique.
Sarcelle d’hiver
29
Calèche
Photo anim
alière
Quel équipement pour observer la nature ?
Pour une paire de jumelles, choisissez un grossissement de 8
ou 10 fois avec une focale de sortie supérieure ou égale à
40 (8x40, 10x42…). Une longue vue est appréciable sur les
grands étangs et bords de mer et permet surtout un partage
facile des observations. Un grossissement 20 fois est suffisant
et un trépied stable est indispensable !
De nombreux guides d’identification des oiseaux, des
batraciens, des plantes… existent. Nous vous recommandons
dans un premier temps d’utiliser un manuel des espèces que
vous rencontrerez dans la région que vous visitez.
Comment étudier les oiseaux ?
Comme dans la majorité des réserves, le comptage des
oiseaux présents est effectué chaque décade afin d’estimer les
effectifs des populations et de suivre leurs évolutions à l’échelle
mondiale. Le baguage est une activité complémentaire sur le
Parc. Il permet une meilleure connaissance individuelle des
oiseaux : mesure de l’aile, poids, sexe, âge, adiposité… Cette
activité est encadrée par le Museum National d’Histoire
Naturelle de Paris. Entre 2 000 et 4 000 oiseaux sont bagués
chaque année dans la Réserve.
Le Parc est-il adapté à la photo animalière ?
Tout comme pour l’observation, les premiers équipements
photographiques indispensables sont les yeux, les oreilles et la
patience ! Nul besoin d’appareil sophistiqué pour des photos
souvenirs. Pour photographier les oiseaux, un équipement
plus important est nécessaire, au minimum un objectif de 300
mm équivalent à un grossissement de jumelles x10.
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Sortie parabole
L’automne est une excellente saison pour les amoureux des
belles lumières avec une diversité d’oiseaux importante. Le
Parc propose différentes activités pour les photographes
(sorties découvertes, stages, affûts…).
Aller plus loin ? Des évènements et activités
à ne pas manquer !
•
V isites thématiques : Découverte des chants
de passereaux (accessible aux personnes non ou
malvoyantes), le comportement des oiseaux, la
gestion des habitats naturels et paysages, croquez
la nature, la migration des oiseaux, la flore du
Marquenterre…
• Visites guidées pour les individuels et les groupes.
• A ctivités de photographie de nature (sor ties
découvertes, stages, affûts …).
•A
teliers nature pour les scolaires, séminaires
d’entreprises.
• Visite guidée de la Baie de Somme en calèche.
• Festival annuel de l’Oiseau et de la nature en avril.
• Fête de la Nature en mai.
Suivre l’actualité nature du Parc ?
Rendez-vous sur
www.marquenterrenature.com
Par votre visite vous soutenez l’engagement au
quotidien des équipes du Parc et la politique
nationale du Conservatoire du littoral.
Un espace naturel au service de tous
Le Parc du Marquenterre a été acquis par le Conservatoire du
littoral en 1986. Les entrées financent à 100 % la gestion des
espaces naturels de la Réserve, l’embauche du personnel (jusqu’à
50 personnes). Une partie du budget contribue à la préservation
d’autres sites naturels du Conservatoire du littoral picard.
Jardins de Valloires, Aire autoroutière de la Baie de Somme, Maison
Pontonnière, Musée Picarvie, Baliseur Somme II). Le Syndicat
Mixte embauche annuellement plus de 250 agents.
Depuis le 3 juin 2011, la Baie de Somme a été labellisée
« Grand Site de France ». Le Syndicat Mixte étend ainsi son
périmètre de gestionnaire sur 25 communes.
Le Conservatoire du littoral (propriétaire)
Le Conservatoire du littoral est un établissement public créé
par la loi du 10 juillet 1975. Il a pour mission de mener une
politique foncière pour la protection des espaces naturels
côtiers et lacustres d’intérêt écologique et paysager. Au
quotidien, le Conservatoire du littoral travaille avec les
collectivités, les établissements publics, les associations. Au
Parc du Marquenterre, comme sur l’ensemble du littoral de la
Somme, la gestion des terrains est confiée au Syndicat Mixte
Baie de Somme.
Le Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand
Littoral Picard (gestionnaire)
Le Syndicat Mixte est une collectivité territoriale ayant une mission
d’assistance pour l’aménagement et la préservation de la Baie de
Somme, une mission de préservation et de valorisation de plus
de 5 000 hectares de milieux naturels (terrains du Conservatoire
du littoral du département, marais communaux, Natura 2000…),
et une mission de gestion d’équipements touristiques (Aquaclub
et Golf de Belle Dune, Maison de la Baie de Somme, Cap Hornu,
Réserve Naturelle Nationale
Dans les années 1970, alors que les biotopes les plus
remarquables disparaissaient, que la liste des espèces menacées
s’allongeait, l’État a souhaité mettre en place un outil juridique
permettant d’assurer une protection efficace et pérenne des
milieux ou des espaces naturels fragiles et remarquables : les
Réserves Naturelles. Le Parc du Marquenterre ainsi que 3 000 ha
du Domaine Public Maritime a été classé Réserve Naturelle en
1994 par décision du Ministre de l’Environnement, reconnaissant
un patrimoine naturel national. Un décret règlemente les
activités de la Réserve, le plan de gestion de la Baie de Somme
oriente les opérations de gestion confiées au gestionnaire (le
Syndicat Mixte). Aujourd’hui, 283 Réserves Naturelles couvrent
0,26 % du territoire français et assurent la préservation de 40 %
des espèces végétales et de près de 80 % des espèces animales.
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Mésange bleue
Une réserve naturelle
à la maison ?
pot
Sitelle torche
Mésange charbonnière
Un simple jardin peut vous permettre de rencontrer plus de 35 espèces d’oiseaux tout au long de l’année. Cela à condition
de développer une diversité végétale (haie d’espèces locales, arbres fruitiers, potager…) conciliant l’utile et l’agréable.
Des nichoirs installés dès février pour la nidification des mésanges, rougegorges, gobemouches sont très vite occupés
par un couple de locataires qui servira de prédateur à insectes. En hiver, des mangeoires garnies de graines de tournesol vous
permettent d’observer nombre de passereaux parfois peu fréquents comme les Pinsons du Nord, le Gros bec cassenoyau ou les Tarins des aulnes.
Pinson
des arbres
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Moineau domestique
L’observation des oiseaux est
aujourd’hui un des loisirs les plus
durables et les moins coûteux
qui existent. Une paire de
jumelles 8x40 ou 10x42, un livre
d’identification, un carnet et un
crayon et vous voilà équipé pour un
plaisir des yeux à vie…
Me reconnaissez-vous ?
Portez attention
aux moindres détails
des plumages, formes de becs et
pattes, ou comportements… !
Les guides naturalistes peuvent
vous « souffler » les réponses.
1 : .....................................
13 : .....................................
7 : .....................................
2 : .....................................
8 : .....................................
9 : .....................................
3 : .....................................
14 : .....................................
5 :.....................................
4 : .....................................
10 : .....................................
6 : .....................................
12 : .....................................
11 : .....................................
33
Réponses : 1 Avocette élégante - 2 Bécasseau variable - 3 Spatule blanche - 4 Huîtrier-pie - 5 Fuligule morillon - 6 Canard pilet - 7 Grand Cormoran
- 8 Tadorne de Belon - 9 Sarcelle d’hiver - 10 Barge à queue noire - 11 Oie cendrée - 12 Foulque macroule - 13 Cigogne blanche - 14 Aigrette garzette.
Informations pratiques
N
ATTENTIO
cès
Dernier ac
h avant
2
rs
aux parcou
re du site
la fermetu
• Des toilettes sèches se situent à mi-parcours (accès escalier, après le poste 3).
• Le pique-nique est autorisé uniquement à l’extérieur de la réserve (aire dédiée).
• Les animaux domestiques sont interdits dans l’espace naturel (chenil gratuit).
Un défibrillateur est installé au niveau des toilettes.
• Les feux (cigarette…) sont interdits dans la Réserve (risque d’incendie).
• Le ticket est valable toute la journée (présenter votre ticket en passant par l’entrée principale).
• Possibilité de s’abonner à l’année (carte d’adhérent).
Rappel des horaires d’ouverture
>> 10h-17h : Janvier et de mi-novembre à fin décembre
>> 10h-18h : février, mars, octobre à mi-novembre
>> 10h-19h : avril à septembre
Boutique nature :
Librairie, carterie,
produits du terroirs,
textiles,…
Pour votre « migration » dans la région, nous vous proposons
de vous ressourcer à :
la « Tablée du Marquenterre »
(ouverture de 12h à 15h).
Après 15h, le bar vous propose des crêpes, gaufres, glaces et boissons.
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D’autres services sont à votre disposition :
boutique, bar, aire de pique-nique, chenil…
Grand Site Baie de Somme
La Baie de Somme, ce sont à perte de vue des étendues de sable balayées par une Manche
turquoise, bleu marine, et des champs désordonnés d’oyats, rosiers sauvages, aubépines,
prunelliers et argousiers qui recouvrent le massif dunaire.
À plus de 30 mètres du sol, le foyer couleur vermillon du phare de Brighton les Pins offre un
panorama éblouissant où se distinguent au loin le Marquenterre, Le Crotoy, le Hable d’Ault, les
falaises de craie qui murent la Normandie.
Labellisée Grand Site de France depuis 2011, celle qui est considérée comme l’une des plus belles baies du monde doit cette
distinction à son caractère authentique, à sa nature préservée, sa faune et flore rares et remarquables, à ses magnifiques lumières, ses
dégradés, ses paysages, à ses réserves naturelles où font escale lors des migrations des milliers d’oiseaux et à la culture qui en jaillit.
L’une des plus belles baies du monde, la plus proche de Paris…
En quelques chiffres :
• 20 000 habitants
• 72 km de côte, dont seulement 15 % urbanisée
• 70 km² d’estuaire
• 6 stations balnéaires : Mers-les-Bains, Ault-Onival,
Cayeux-sur-Mer, Le Crotoy, Quend-Plage, Fort-MahonPlage
• 3 ports : Le Hourdel, Saint-Valéry-sur-Somme, Le Crotoy
• ses labels et reconnaissances :
- Grand Site de France
- Club des plus belles baies du monde
- Site Ramsar : 20 000 ha (site protégé pour la
conservation et l’utilisation durable des zones
humides)
- 2 sites classés (Hourdel/Cap Hornu et Marquenterre)
- ZICO / ZPS / ZNIEFF (Zone d’Importance
Communautaire pour les Oiseaux Sauvages / Zone
de Protection Spéciale / Zones Naturelles d’Intérêt
Écologique Faunistique et Floristique)
Rendez-vous sur
www.grandsitebaiedesomme.fr
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Ce document a été imprimé par un imprimeur certifié Imprim’Vert®.
www.laboutiquedecom.fr - 05/13 - 12/793 - Ne pas jeter sur la voie publique.
Parc du Marquenterre
80120 Saint-Quentin-en-Tourmont
Tél. : +33 (0)3 22 25 68 99 - Fax : +33 (0)3 22 25 20 79
Courriel : [email protected]
www.parcdumarquenterre.com