Coup d`oeil Shur-Gain Québec

Transcription

Coup d`oeil Shur-Gain Québec
Printemps 2014
Utilisés dans les fermes
à travers le monde
Les preuves sont faites!
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2014
Par Pierre Houde
Directeur général, Opérations volaille
Shur-Gain
Rétrospection
et perspectives
L’année 2013 est déjà derrière nous! Son bilan nous révèle
que les résultats sont positifs pour toutes les productions
avicoles, tant du côté économique que technique.
Concertation et synergie pour 2014
L’année 2014 est bien installée avec son lot de défis à relever. Il faudra
donc être très vigilants et solidaires pour d’abord conserver nos parts
de marché, mais également pour faire face à des pressions extérieures
constantes qui exigent de revoir notre coût de production, élément fondamental
de notre système de gestion de l’offre.
Les moratoires sur les ventes de quotas dans l’industrie du poulet,
du dindon et de la pondeuse commerciale vont sûrement connaître leur
dénouement cette année, apportant à leur tour un lot de nouveaux projets
et stimulant du même coup toute l’industrie.
Pour la prochaine année, la R et D
est plus active que jamais!
En 2013, nous vous présentions deux innovations issues du programme
R et D de Shur-Gain : Nobelo MC et Écoponte-Tandem ®. Aujourd’hui,
quelques mois plus tard, ces deux programmes comptent déjà plusieurs
adeptes parmi les fermes du Québec, ce qui nous a permis d’observer des
résultats très intéressants, que nous vous présenterons dans le présent
Coup d’œil.
Et pour conclure, disons que la mise en application de ces programmes
n’aura pas ralenti nos équipes de recherche puisqu’elles vous préparent
d’autres nouveautés, que nous aurons le plaisir de vous présenter
au cours de l’année!
En nous assurant de la concertation entre tous les intervenants de la filière,
il est certain que nous pourrons atteindre nos objectifs. Cette concertation
est essentielle afin de pouvoir relever les défis stratégiques de la production
et de la mise en marché des œufs et de la volaille au Québec, tout en répondant
simultanément aux exigences des consommateurs... nos clients.
Bien-être animal
Un autre dossier qui nous interpelle de plus en plus est celui du bien-être
animal qui est revenu à l’avant-scène avec le cas en Alberta des pondeuses
commerciales, mais aussi avec la révision de la réglementation sur
le transport des animaux vivants qui va changer les pratiques dans
nos installations au moment du départ des animaux vers l’abattoir.
En ce sens, Shur-Gain continuera à faire preuve de leadership afin
de poursuivre le développement de nouvelles techniques de production
et d’assistance aux producteurs dans le but de faire face aux défis
qui surviendront.
2
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Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2014 – Article technique
Par Martine Bourgeois, agr.
Directrice, Nutrition et développement
Production avicole, Shur-Gain
Ça marche!
nombre impressionnant
Un
de poules sont alimentées avec Écoponte-Tandem®
Au Canada, actuellement près de
249 650 poules
de 9 troupeaux sont alimentées
avec le programme Écoponte-Tandem®;
12 autres troupeaux devraient
s’y joindre au cours des prochains
mois, une fois l’installation
des équipements terminée.
3 troupeaux
de poules en liberté
utilisent présentement le programme,
en plus de 6 lots au Royaume-Uni.
Les producteurs du Danemark, de la Pologne,
de la République tchèque, de l’Italie
et de la Turquie entreprendront également,
En Irlande,
au cours des prochains mois,
d’utiliser le programme Écoponte-Tandem®.
En Europe, environ
3 millions
de poules pondeuses
Danemark
Irlande
Royaume-Uni
Alberta
Ontario
Manitoba
Saskatchewan
Québec
Portugal
Espagne
Pologne
République tchèque
Italie
Turquie
Au cours de l’année 2013, le groupe Nanta
a fourni les aliments AM-PM à 11 clients
en Espagne, pour un total de 14 poulaillers
dont 11 en cages aménagées, 1 en volière
et 2 en liberté, soit environ
600 000 pondeuses, en plus
de 20 000 poules au Portugal.
Le mois dernier, le deuxième
plus grand producteur d’œufs
en Espagne a entrepris d’utiliser
le programme Écoponte-Tandem®
pour l’ensemble de ses troupeaux,
soit plus de
2 millions
de pondeuses.
de différents systèmes de
production, c.-à-d. cages enrichies,
volières, poules en liberté, et avec
différentes lignées (Lohmann,
Hyline, ISA), sont actuellement
alimentées avec le programme
Écoponte-Tandem®
(ou « Split Feeding »).
Le programme est utilisé depuis
février en Inde par un
très gros producteur
Inde
d’œufs de consommation,
qui compte plus de
4 millions d’oiseaux.
Les avantages potentiels du programme
Écoponte-Tandem® sont nombreux.
Nos clients confirment une amélioration de la profitabilité de leur entreprise,
comme suit :
Réduction du coût d’alimentation
Réduction du coût de la moulée et du coût d’alimentation par douzaine
(particulièrement lorsque le prix des protéines est élevé)
Ventes de plus d’œufs par poule
Meilleure qualité des coquilles
Plus d’œufs vendables (entre 2 et 3 par poule)
Réduction des rejets dans le fumier et de l’impact environnemental
(production durable)
Fumier et litière plus secs
Profitez vous aussi des avantages
du programme Écoponte-Tandem®.
Contactez votre conseiller
en nutrition Shur-Gain!
3
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2014 – Article technique
Par Jean-Philippe Doyon, D.M.V.
Médecin vétérinaire
Production avicole, Shur-Gain
La résistance antibiotique :
des
gènes préoccupants
À peine quelques décennies se sont écoulées depuis une vraie révolution
médicale : la découverte des antibiotiques. Grâce à ces antibiotiques,
l’humanité aura pu dès lors jouir de son ingéniosité et être convaincue
qu’elle venait d’obtenir l’éradication définitive des infections bactériennes.
Le rêve aura duré, au plus, une dizaine d’années. La médecine a alors
commencé à comprendre que les bactéries évoluaient et devenaient
rapidement résistantes à nos thérapies antibiotiques.
Qu’est-ce que l’antibiorésistance?
L’antibiorésistance est la résistance d’une bactérie à un ou plusieurs
antibiotiques donnés (figure 1). On la retrouve chez la plupart, sinon
toutes les bactéries. Il s’agit d’un phénomène normal. Elles peuvent
s’échanger du matériel génétique entre elles, y compris les gènes
de résistance (figure 2). Le phénomène est présent que l’on utilise des
antibiotiques ou pas, et ce, entre les bactéries bénéfiques et les bactéries
pathogènes. Par contre, le phénomène d’acquisition de la résistance
s’accélère lorsqu’on utilise un antibiotique. Les bactéries peuvent même
s’échanger d’un seul coup des résistances à plusieurs antibiotiques.
Voilà pourquoi des pressions grandissantes pour une utilisation plus
responsable des antibiotiques existent, tant du côté de la médecine
vétérinaire que de la médecine humaine.
FIGURE 1 Évaluation du diamètre de la zone d’inhibition de la croissance
bactérienne avec des disques imprégnés de différents
antibiotiques; une des méthodes d’évaluation
de l’antibiorésistance.
Pourquoi s’en inquiéter?
Du côté de la médecine humaine, l’antibiorésistance se traduit par des échecs
aux thérapies antibiotiques. Bref, les médecins doivent utiliser des
antibiotiques de plus en plus « puissants ». La pire conséquence réside
dans le fait que le choix d’antibiotiques « canons » ne fonctionne plus
et que l’infection est potentiellement mortelle. Une grande préoccupation
de la santé publique se traduit donc par la préservation de ses moyens
thérapeutiques. Qu’en est-il de la médecine vétérinaire? Le phénomène
est presque en tout point semblable à celui de la médecine humaine.
Ultimement, des échecs aux traitements et des mortalités en élevage
surviennent, et ce, sans moyens réellement efficaces pour combattre
l’infection. Le bien-être et la santé de l’élevage sont alors compromis,
sans compter les pertes économiques conséquentes. Les manifestations
de résistance à ce niveau sont encore très marginales dans le domaine
de l’élevage.
Le rôle de l’agriculture
Quel rôle joue donc l’agriculture dans l’apparition de l’antibiorésistance
dans le domaine de la médecine humaine? La réponse nécessitera encore
beaucoup d’approfondissement scientifique avant de pouvoir élucider
le tout. Une chose est cependant claire... l’agriculture jouerait possiblement
un rôle, sans que son implication exacte ne soit réellement connue.
Il est également important de noter que l’antibiorésistance observée
chez l’humain serait directement influencée par les utilisations et
les dispositions de la médecine humaine. Actuellement, on pourrait
donc croire qu’il existe deux camps, l’agriculture et la santé publique.
La communauté scientifique cherche à déterminer la responsabilité
de chacune d’elles.
Entre temps, pouvons-nous déjà faire une différence quant à l’utilisation
des antibiotiques en aviculture? Quel est le portrait de son emploi actuel?
À quoi doit-on s’attendre pour les prochaines années?
Un débat sur la place publique
Une utilisation qui ne passe pas inaperçue des médias et de la santé
publique est l’administration occasionnelle au couvoir pour les poussins
et les dindonneaux d’un antibiotique, soit le ceftiofur (ExcenelMD),
FIGURE 2 Voici, entre autres, quelques exemples de mécanismes de transfert génétique de la résistance antibiotique.
A. TRANSFORMATION BACTÉRIENNE
Chromosome
bactérien (ADN)
Cellule
donneuse
4
B. TRANSDUCTION BACTÉRIENNE
C. CONJUGAISON BACTÉRIENNE
Plasmide
Libération
d’ADN
Gène
d’antibiorésistance
Cellule
receveuse
Cellule donneuse
infectée par un
bactériophage
Libération du
bactériophage
Cellule
receveuse
Cellule
donneuse
Cellule
receveuse
Transposon
afin de prévenir certaines infections bactériennes. L’utilisation de cette classe
d’antibiotiques d’une importance majeure dans le domaine de la médecine
humaine cessera dans tous les couvoirs canadiens dès le 15 mai prochain.
Cette décision découle d’une entente conjointe entre les partenaires
de l’industrie avicole canadienne. Un autre bannissement qui est à prévoir
est l’utilisation des facteurs/promoteurs de croissance. En fait, la principale
utilisation de ces antibiotiques a comme origine la prévention de l’entérite
nécrotique, une condition intestinale. Dans le domaine de la médecine
humaine, l’importance de ces classes d’antibiotiques est variable, mais
la santé publique leur attribue une importance de faible à moyenne.
Une autre utilisation est celle des antibiotiques ionophores pour le contrôle
de la coccidiose. Ceux-ci ne sont d’aucune importance dans le domaine
de la médecine humaine, et par conséquent, ils ne sont pas dans la mire.
Pour ce qui est des autres emplois, ils ne font actuellement pas vraiment
l’objet de pressions. Comme vous pouvez le constater, l’utilisation
préventive des antibiotiques dans le domaine de l’aviculture constitue
la principale inquiétude de la communauté scientifique en ce moment.
Finalement, les conditions environnementales et le microbisme général
(entassement, vide sanitaire, tout-plein tout-vide, lavage et désinfection,
qualité de l’eau, etc.) dans lesquels sont élevés les animaux constituent
des facteurs essentiels à la réduction de l’utilisation des antibiotiques.
Par ailleurs, le recours à la vaccination, lorsque jugée efficace, devrait
aussi faire partie de cette lutte intégrée aux pathogènes. Ainsi, il est
important de ne pas voir l’utilisation des antibiotiques comme une solution
unique aux contrôles des maladies, mais bien une finalité de dernier recours.
L’antibiorésistance est un phénomène réel et fort complexe, mais la science
se mobilise afin de mieux la comprendre. En résumé, l’utilisation responsable
des antibiotiques dans chacun des secteurs peut contribuer à retarder
l’apparition de l’antibiorésistance, et ultimement, à la renverser.
Le fruit de la recherche utile à la ferme
Afin qu’une utilisation judicieuse des antibiotiques puisse, entre autres,
passer par une réduction de l’utilisation, il est de mise de rappeler les efforts
faits chez Nutreco pour offrir des programmes visant à préserver la santé
intestinale et économique des élevages. Le programme NobeloMC, présenté
officiellement dans la précédente édition du Coup d’œil, est en constante
évolution et correspond à l’une des technologies actuellement offertes
qui reflète cette vision de Nutreco de réduire les utilisations antibiotiques
en général.
Par Martine Bourgeois, agr.
Directrice, Nutrition et développement
Production avicole, Shur-Gain
un programme proactif,
efficace et durable… chez vous!
DE QUOI S’AGIT-IL EXACTEMENT?
Le nouveau programme sans antibiotique pour la prévention de l’entérite
nécrotique NobeloMC est une approche intégrant plusieurs additifs non
médicamenteux qui améliorent la santé intestinale des oiseaux en leur
apportant une meilleure immunité, en intensifiant le développement
des entérocytes et en inhibant partiellement les bactéries pathogènes.
(Voir l’article précédent sur l’antibiorésistance pour une compréhension
du motif réel d’utilisation des facteurs de croissance.)
TABLEAU 1. Résultats NobeloMC au Québec s Coqs / A119 – Essai champs
#LOTS
A118
A119
A120
ÂGE, POIDS
%
%
CONV. CONV.
JOURS VIF, MORT. COND. ALIM.
AJ.
KG
2,3 KG
GMQ
G/J
INDICE
EPEF
43
36,1
2,405
1,83
1,71
1,687
1,652
66,6
170,8
42
35,9
2,438
1,48
1,74
1,652
1,606
67,9
178,3
50
35,3
2,397
1,10
2,05
1,676
1,644
68,0
175,6
LES RÉSULTATS SUR LE TERRAIN
Au Québec, au cours de la période A119, le programme NobeloMC a été
utilisé avec succès sur plusieurs lots de poulets (Ross 308 et Cobb 500)
et il a permis de maintenir d’excellentes performances techniques, à un coût
compétitif. L’évolution des performances de lots de coqs, de poulettes « PFK »
et de grosses poulettes pour les périodes A118, A119 et A120 est présentée
dans les tableaux 1, 2 et 3.
Un essai additionnel de champs utilisant le programme NobeloMC a également
été effectué à l’été 2013, en Ontario, sur 44 lots de poulets Ross 708 de sexes
mélangés. Les résultats indiquent qu'il n'y a aucune différence significative
entre les deux programmes pour un même profit au kg, et ils viennent
confirmer ceux qui ont été observés antérieurement au Québec.
TABLEAU 2. Résultats NobeloMC au Québec s Poulettes PFK / A119 – Essai champs
#LOTS
A118
A119
A120
N’hésitez pas à en discuter avec votre conseiller en nutrition, votre
vétérinaire ou votre représentant Shur-Gain, qui se fera un plaisir
de vous en apprendre davantage sur cette innovation!
GMQ
G/J
INDICE
EPEF
29
35,0
1,864
0,25
1,24
1,722
1,701
53,3
137,3
26
33,6
1,849
-0,16
1,14
1,680
1,665
55,1
146,2
27
33,7
1,888
0,30
1,41
1,697
1,668
56,1
146,8
TABLEAU 3. Résultats NobeloMC au Québec s Grosses poulettes / A119 – Essai champs
#LOTS
LES AVANTAGES DE NOBELO MC
Le programme NobeloMC permet de maintenir d’excellentes performances sans
l’utilisation d’un antibiotique pour le maintien de la santé intestinale et de
réduire les risques associés au développement de résistances bactériennes.
ÂGE, POIDS
%
%
CONV. CONV.
JOURS VIF, MORT. COND. ALIM.
AJ.
KG
1,8 KG
A118
A119
A120
ÂGE, POIDS
%
%
CONV. CONV.
JOURS VIF, MORT. COND. ALIM.
AJ.
KG
2,2 KG
GMQ
G/J
INDICE
EPEF
23
37,4
2,164
0,19
1,71
1,786
1,798
57,9
142,5
28
37,0
2,193
0,20
1,43
1,703
1,705
59,3
153,8
20
36,8
2,215
-0,50
1,55
1,744
1,739
60,1
153,0
5
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2014 – Actualités du réseau Shur-Gain
Par Rémi Lajoie, d.t.a.
Superviseur des ventes en production avicole, Shur-Gain, Rive-Nord
par Louis-Philippe Pelland
Représentant des ventes en production avicole, Shur-Gain, Rive-Nord
et par Jean-Philippe Doyon, D.M.V.
Médecin vétérinaire en production avicole, Shur-Gain
Ferme Berthier
Nouvelle construction :
oser faire différent
La ventilation, un choix déterminant
Après avoir analysé les types de ventilation déjà utilisés au Québec, le choix
s’est arrêté sur un modèle plutôt rare dans la province : la ventilation
en longueur. L’idée est venue d’un stage de formation technique en Hollande
organisé à l’interne par Nutreco et auquel avait assisté un membre de l’équipe.
Ce type de ventilation consiste à avoir des prises d’air de chaque côté,
et à installer tous les ventilateurs à même un des murs des extrémités.
Ferme Berthier, 2014
Le 25 juin dernier, le poulailler no3 de la Ferme Berthier,
propriété de Poirier Bérard ltée, a été la proie des flammes,
forçant la construction d’un tout nouveau bâtiment.
Plusieurs membres de l’équipe se sont alors concertés
pour définir les caractéristiques de ce bâtiment.
L’expertise de chacun a permis de déterminer la longueur,
la largeur et le nombre d’étages, mais la réflexion principale
concernait le type de ventilation à privilégier.
C’est finalement un poulailler de 200 pieds de longueur
par 60 pieds de largeur établi sur deux étages qui
a été construit.
Après avoir fait plusieurs recherches sur le sujet, la fabrication d’une maquette
à l’échelle a permis de valider certains points sur la dynamique de cette
ventilation. Les tests ont prouvé qu’il n’y avait en effet que très peu
de points morts; premièrement, grâce à l’utilisation et au positionnement
des prises d’air modulaires, et deuxièmement, parce qu’une ventilation
s’effectuant en longueur plutôt qu’en largeur amène une dynamique différente
au déplacement d’air.
Par exemple, par la ventilation conventionnelle, deux ventilateurs peuvent
parfois se trouver à plus de 100 pieds de distance, alors que la ventilation
en longueur vient pallier ce phénomène.
En ce qui concerne les chaleurs extrêmes de plus en plus présentes
au Québec, ce type d’installation nous aura permis de facilement le coupler
à une ventilation tunnel déjà reconnue mondialement pour son efficacité
en période de canicules.
Nous espérons le voir fonctionner très prochainement! Nous vous
tiendrons informés!
Ferme Berthier, 2014
6
Coup d’œil sur la production avicole – Printemps 2014 – Actualités du réseau Shur-Gain
Par Julie Frigon, T.P.
Représentante en production avicole
Shur-Gain
Ferme B.E.L. Porc ltée – Filiale d’Alfred Couture ltée
Inauguration d’un bâtiment
haute technologie
L’innovation
au service de la performance
Ferme B.E.L. Porc ltée
C’est le 6 décembre 2013, à Saint-Anselme, que s’est déroulée
l’inauguration du tout nouveau bâtiment d’élevage de poulets
à la Ferme B.E.L. Porc ltée, filiale d’Alfred Couture ltée,
à laquelle assistaient les dirigeants de l’entreprise,
Bernard et Laurence Couture, qui étaient très heureux
de recevoir plusieurs invités pour partager ce moment.
« Depuis la construction du premier poulailler en 1965, nous avons
constamment modernisé les bâtiments existants et, dans les années 2000,
nous avons ajouté de nouveaux bâtiments modernes à l’entreprise »,
précise Bernard Couture, propriétaire. « La motivation du projet vient
d’une optique de réorganisation de la gestion du quota et de révision
de la densité animale dans les poulaillers ».
C’est en grand nombre que plusieurs intervenants de l’industrie se sont
déplacés pour visiter ce poulailler doté des plus récentes technologies.
Le bâtiment de deux étages offre un espace intérieur de 390 pieds
de longueur sur 40 pieds de largeur. L’ajustement de l’ambiance et la gestion
de l’équipement s’opèrent à l’aide d’un contrôleur dernier cri qui permet
une navigation simple sur écran tactile, avec option WiFi pour connexion
Internet sans fil. Ce contrôleur envoie des messages d’avertissement
lorsque des conditions hors limite sont présentes (débit d’eau, temps de
marche des soigneurs, niveau de silo bas, etc.). « Pour ce nouveau bâtiment,
nous avons opté pour la haute technologie afin d’améliorer le contrôle
de l’ambiance et faciliter la gestion et la rapidité de communication des
informations relatives à la production », ajoute Pierre Dubois, responsable
de la division avicole chez Alfred Couture ltée. Des entrées d’air modulaires
sont utilisées lors des périodes froides et des débuts d’élevage, alors
que des entrées d’air de type bec-de-canard, placées à mi-mur, augmentent la vitesse de l’air au plancher lors des périodes chaudes.
Une inauguration réussie
Dans une ambiance enjouée et accueillante, de nombreux producteurs
de la région, des voisins, des parents et des amis se sont joints aux
fournisseurs, à la direction et à toute l’équipe de production d’Alfred Couture
pour cet évènement.
En 2015, Alfred Couture ltée fêtera son 70e anniversaire d’existence
et de partenariat avec Shur-Gain. Grand pionnier de l’entreprise avec
son père Alfred, monsieur Irenée Couture était également présent lors
de cette inauguration.
Nous vous félicitons et vous remercions de votre confiance tout
au long de ces années!
La production avicole
chez Alfred Couture ltée, c’est :
UÊ £ÈÊ«œÕ>ˆiÀÃÊ
UÊ Óʓˆˆœ˜ÃÊ`iÊ«œÕiÌÃÊ`iÊV…>ˆÀÊ«>ÀÊ>˜˜ji
UÊ £xäÊäääÊ`ˆ˜`iÃÊ`iÊV…>ˆÀ]Ê`ˆ˜`œ˜Ãʏj}iÀÃÊ
et dindons lourds
Pierre Dubois, agr., responsable de la division avicole, entouré de Laurence
et Bernard Couture, propriétaires d’Alfred Couture ltée.
UÊ näÊäääÊ«œÕiÃÊ«œ˜`iÕÃiÃÊ>ÛiVÊjiÛ>}iÊ`iÊ«œÕiÌÌiÃ
7
témoignage :: Ferme Hum and Son et Ferme Chanteclair :: Saint-Malachie
« Je suis aujourd’hui
en mesure de faire plus
d’argent avec la même
charge de travail.
C’est l’objectif de tout
entrepreneur. »
Julie Roy, Stewart Humphrey et Marielle Bisson de la Ferme Hum and Son et de la Ferme Chanteclair à Saint-Malachie.
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De l’Irlande au Canada
Né en Irlande, dans le comté de Tepperary à Ballyporren, Joseph Humphrey
s’installe à Saint-Malachie entre 1832 et 1836. La lignée des Humphrey
se poursuit avec son fils Edward, puis avec son petit-fils Thomas. Ce n’est
qu’en 1919 que Thomas Humphrey entreprend une carrière en agriculture
en achetant une ferme laitière. Vient ensuite la naissance de Bernard.
La passion de l’agriculture se transmet de génération en génération.
Ce n’est qu’en 1956 que Bernard prend possession de la ferme laitière.
En 1960, Bernard Humphrey épouse Marielle Bisson et la descendance
des Humphrey se perpétue. De cette union naît Stewart Humphrey.
Le goût de la production avicole a commencé en 1968 avec un troupeau
de poules d’incubation. Après un an, la famille Humphrey décide de se lancer
dans la production de poulets de chair.
Après avoir terminé ses études à l’ITA de La Pocatière, Stewart exerce
différents métiers liés à l’agriculture. Ce n’est qu’en 1988 que le rêve
de Stewart se réalise enfin. Il deviendra son propre patron. Il achète la ferme
et peu à peu, il agrandit le troupeau. À l’origine, la ferme comptait 7 000 poulets
de chair. Aujourd’hui, avec l’appui de sa mère Marielle et de la collaboration
de sa femme Julie Roy, Stewart possède 2 poulaillers comptant 26 000 poulets
en élevage, il cultive 34 hectares en céréales et en soya et il exploite
également une érablière.
Des résultats des plus prometteurs
qui dépassent les attentes
Stewart est un grand passionné et il a toujours visé les meilleurs résultats
en demeurant ouvert aux innovations. Depuis juin 2013, il fait partie
de la clientèle Shur-Gain. Il décide alors de faire un test avec la moulée TGV-HDE
de Shur-Gain dans un de ses poulaillers. Après seulement un lot, il constate
une nette amélioration, soit une diminution de 20 points de conversion
et une perspective de 3 g de gain, ce qui représente 8 à 10 cents
supplémentaires par kilo. « Ce changement représente un profit important
pour notre entreprise et je suis très heureux d’avoir pris cette décision
d’affaires », s’exclame Stewart. Sa vision est simple : viser l’efficacité.
« Je suis aujourd’hui en mesure de faire plus d’argent avec la même charge
de travail. C’est l’objectif de tout entrepreneur. »
Une réussite obtenue grâce à une collaboration
Pour l’aider à atteindre ses objectifs, Stewart est heureux de pouvoir compter
sur Annick Lessard, sa conseillère. Elle est compétente, courtoise et très
dynamique. Stewart apprécie la relation de proximité qui se développe
en travaillant avec une entreprise familiale comme le groupe GEC (Meunerie
Saint-Patrice). « De plus, l’alliance entre le groupe GEC et Shur-Gain/Nutreco
permet un accès direct aux avancées de la recherche », précise-t-il.
SG140286
Voici l’histoire de Stewart Humphrey, propriétaire de la Ferme Hum
and Son et de la Ferme Chanteclair à Saint-Malachie.
« Ça fait 10 ans que je me fais un devoir de mettre la technologie Shur-Gain au profit de mes clients. C’est un honneur
et un très grand plaisir d’être liée au succès de la Ferme Hum and Son et de la Ferme Chanteclair. Il est toujours agréable
de travailler avec des gens motivés comme Stewart, qui ont à cœur la progression des performances et veillent
avec soin aux nombreux détails de chaque élevage. Merci de votre confiance! »
Annick Lessard, T.P.

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