Contrairement à AIDA, ISA chante juste et bien
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Contrairement à AIDA, ISA chante juste et bien
,( 9 (.[Z\dYi\)''0 DEPOT : BRUXELLES X <;@KF Contrairement à AIDA, ISA chante juste et bien Il fut un temps, pas si lointain, où nous ne cessions de critiquer largement la nouvelle réglementation AIDA qui a réformé le vertueux FIA. Début de l’année, ISA a supplanté AIDA en nous promettant un avenir plus serein pour les demandes d’aide. Aujourd’hui, force est de constater qu’ISA a su tenir ses promesses et, derrière cette réussite, c’est toute une Administration qui a fait d’énormes efforts pour mettre sur de bonnes voies cette nouvelle législation. Il est souvent facile de critiquer, mais il faut aussi savoir saluer le travail accompli et celui qui reste à accomplir. @jXY\cc\ AXldfkk\ AIDA... cet air souffle encore dans les campagnes avec toutes les mauvaises notes qu’il a laissées derrière lui. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réforme du FIA ne fut pas une réussite, du moins pas du temps d’AIDA et nombre d’entre vous peuvent en témoigner tant les mauvaises expériences sont nombreuses. Début de l’année, AIDA a cédé sa place à ISA et avec lui, un nouvel espoir naissait. L’espoir de dossiers plus simples à compléter, de conditions plus faciles à remplir, de traitements administratifs moins longs et donc, de décisions plus rapides. Parce que ce dont a manqué AIDA, c’est la rapidité. Et de rapidité, il en est souvent nécessaire dans le secteur agricole. Les événements des derniers mois nous ont montré combien ce secteur devait pouvoir s’adapter rapidement à toute situation, structurelle comme conjoncturelle. Le Ministre avait dit « 6 mois et vous pourrez investir »; il a bien vite revu sa copie et a été forcé de remanier fondamentalement sa réglementation. Avec ISA, les règles générales sont les mêmes, il faut toujours attendre d’avoir une décision favorable sur sa demande d’aide avant de pouvoir investir, mais la simplification annoncée a produit ses effets et les dossiers sortent bien plus rapidement que les 6 mois prévus dans l’arrêté. Parfois trop vite... certains ont été obligés de demander une adaptation pour investir avant la date prévue dans le plan. Mais c’est très bien ainsi, et la Fédération Wallonne de l’Agriculture s’en félicite et félicite surtout tous ceux qui sont derrière cette réussite. Les aides aussi semblent suivre pour ceux qui ont reçu un avis favorable à leur demande d’aide et qui ont introduit leur déclaration d’investissement complète. Et ça aussi, c’est une bonne nouvelle, même si certaines coquilles persistent et qu’il faut parfois prendre son téléphone pour faire bouger les choses. Si AIDA a fait un four et laisse de mauvais souvenirs à certains, ISA n’est pas de la même veine et remplit les espoirs qu’on avait fondés en lui. Ceux qui hésitent encore peuvent donc sérieusement reconsidérer leur position et envisager réellement l’éventualité de bénéficier des 20 % d’aides minimum sur leurs investissements. Certes, tous ne seront pas éligibles, il reste tout de même des conditions d’accès à respecter, mais contrairement à AIDA, la plupart des obstacles ont été surmontés et la simplification a gagné les différents niveaux de procédure. Seul bémol, il reste malheureusement encore de trop nombreux dossiers AIDA en souffrance, que ce soit au Cabinet comme à l’Administration. Si la volonté du Ministre reste d’améliorer le système, espérons que 2010 clôturera une bonne fois pour toute ce très mauvais acte qu’aura été AIDA. Rappelons tout de même que la Fédération Wallonne de l’Agriculture n’a cessé de tenter d’améliorer la copie de la Contrairement à AIDA, la simplification a gagné les différents niveaux de procédure et les piles de dossiers s’amenuisent. réglementation AIDA qu’elle ne voulait d’ailleurs pas. Le Fonds d’investissement agricole (FIA) avait certes des défauts, mais il était connu de tous et avait le mérite d’être facilement applicable. Les changements peuvent avoir du bon mais pas quand ils sont trop brutaux et qu’ils ont pour effet de décourager les demandes d’aides, y compris celles de futurs agriculteurs. C’est pourtant ce que la Fédération Wallonne de l’Agriculture craignait et elle ne peut que regretter, aujourd’hui, d’avoir perdu autant de temps pour arriver aux résultats encourageants des dossiers ISA. La Fédération Wallonne de l’Agriculture continuera son combat pour améliorer encore l’efficacité de la réglementation ISA et pour aider au maximum les agriculteurs dans leurs projets d’installation ou d’investissement à venir. Et dans cet esprit, il n’est pas inutile de rappeler que le Gouvernement fédéral a adopté un « paquet » de mesures fiscales parmi lesquelles la défiscalisation totale des aides aux investisse- ments pour les agriculteurs en personne physique et une réduction de la taxation à 5% pour les agriculteurs en société. Ces mesures sont déjà applicables pour les aides payées en 2008 et le seront encore pour celles versées cette année et l’an prochain. La Fédération Wallonne de l’Agriculture mettra tout en œuvre pour que ces mesures, attendues depuis longtemps par ses membres, puissent être poursuivies dans les années à venir. Mise aux normes: la FWA demande un report de la date limite Dans notre édition du 3 décembre, nous faisions écho de la demande de la Fédération wallonne de l’Agriculture aux Ministres Lutgen et Henry de reporter la date limite pour la réalisation des travaux de mise aux normes des infrastructures de stockage des effluents d’élevage. Le Ministre Lutgen nous avait répondu avoir sollicité la Commission européenne avant toute décision. Dans sa récente réponse, le Ministre Henry se veut prudent mais se dit ouvert à notre demande. @jXY\cc\ AXldfkk\ Le 21 octobre dernier, la FWA interrogeait les Ministres Benoît Lutgen et Philippe Henry sur les difficultés rencontrées par nombre d’agriculteurs pour terminer les tra- Zwischen Eupen und Sankt Vith Informationen in deutscher Sprache auf den Seiten 14-15 vaux de mise en conformité de leurs infrastructures de stockage d’effluents d’élevage. Notre demande au Ministre Lutgen visait un délai supplémentaire pour les agriculteurs ayant obtenu leur agrément en 2008 afin de leur permettre de réaliser leurs travaux et de les faire réceptionner par l’Administration sans perdre le bénéfice de l’aide de 40 % prévue dans la législation. En effet, ces travaux doivent normale- ment être terminés et réceptionnés par l’Administration pour le 31 décembre 2009 et les demandes d’aides, factures à l’appui, doivent être introduites pour le 31 août 2010. Comme indiqué dans notre édition du 3 décembre, étant donné que cette réglementation relève d’une exigence européenne, le Ministre nous a annoncé avoir interrogé la Commissaire européenne pour envisager un report d’échéance de mise en conformité des infrastructures de stockage. Notre demande au Ministre Henry visait cette fois le report des délais de mise aux normes prévus dans le Code de l’Eau en matière de gestion durable de l’azote en agriculture. Le premier de ces délais, le 31 décembre 2008 est déjà dépassé et celui du 31 décembre 2009 approche à grands pas alors que nombre d’agriculteurs ne sont toujours pas en ordre, malgré toute la bonne volonté dont ils ont fait preuve. Cette demande est d’autant plus importante qu’elle permettrait d’éviter de pénaliser, au travers de la conditionnalité, des agriculteurs déjà durement touchés pas la crise. Dans sa récente réponse, le Ministre Henry se dit disposé à répondre à notre demande mais se veut prudent vis-à-vis des obligations européennes. Voici la teneur de son courrier: La mise en œuvre de la directive 91/767/CEE constitue, comme vous le savez, une obligation à laquelle la Région wallonne ne peut se soustraire. Celle-ci est d’autant plus cruciale qu’elle doit maintenant s’inscrire dans la mise en œuvre de la directive 2000/60/CE établissant un cadre pour une action communautaire dans le domaine de l’eau. A ce titre, les plans de gestion et programme de mesures sont en cours d’élaboration au niveau des 4 districts hydrographiques de la Région wallonne. Le programme actuel de gestion durable de l’azote d’origine agricole couvre la période 2007/2011. Il devra sous peu faire l’objet d’une évaluation afin, notamment, de permettre l’élaboration d’un nouveau PGDA couvrant la période 2011/2014. L’article R.460 du Code de l’Eau prévoit en effet une possibilité de report des échéances liées à la mise en conformité des infrastructures de stockage d’élevage en cas de forces majeures ou de circonstances exceptionnelle. En l’état actuel et compte tenu de la situation critique que connait le secteur agricole, je suis disposé à étudier votre demande de report des échéances pour autant que celle-ci puisse être validée juridiquement et ne pas exposer la Région wallonne à une éventuelle procédure de contentieux au niveau européen. Afin d’évaluer l’ampleur de cette problématique et préalablement à toute prise de décision, il est indispensable que je puisse disposer de données et d’informations précises quant aux nombres d’exploitations conformes aux articles R.197 à 1999 pour les échéances fixées respectivement au 31/12/2008, 31/12/2009 et au 31/12/2010. J’interroge donc, dans les plus brefs délais, la DGO3DGARNE afin de pouvoir disposer de ces données essentielles » Si la FWA se félicite d’avoir reçu réponse à ses deux courriers, elle n’en demeure pas moins inquiète de ne pas avoir de décision ferme quant à ses demandes d’ici la fin de l’année. Elle rappelle que ces demandes n’ont aucun impact financier ni pour le budget régional, ni même pour le budget européen mais elles permettraient aux agriculteurs de passer le cas de l’an neuf avec un peu plus de sérénité. Mensu Infos g Pages 9 à 12 8:KL8C@KyJ Sommet de Bruxelles: des changements climatiques à la crise financière Difficile de qualifier les résultats du Sommet de Bruxelles, le dernier sous la présidence suédoise, qui s’est tenu les 10 et 11 décembre derniers. Les sujets abordés ont en tout cas largement dépassé le cadre étroit, mais très actuel de «Copenhague». I`Z_Xi[ :p[q`b Les 27 Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont – fait rare et semble-t-il correspondant au vœu du président permanent du Conseil, M. Van Rompuy –réunis seuls, en l’absence de leurs collègues des Affaires Etrangères ou des Finances. Quant à leurs conseillers, ils attendaient en coulisse . M. Van Rompuy et les «27» ont discuté des contours et des diverses modalités de la fonction de président stable du Conseil. M. Van Rompuy semble en tout cas s’affirmer à ce dernier titre. Il se propose par exemple de convoquer un Sommet extraordinaire au mois de février, afin de définir une stratégie plus dynamique de relance économique, jugeant l’attitude de M. Barroso plutôt effacée à cet égard… Tensions latentes… Pareil conflit pourrait survenir le semestre prochain, lorsque la présidence espagnole, en l’occurrence, M. Zapatero, se propose d’inviter les dirigeants des pays d’Amérique latine, en sa qualité de président semestriel … M. Van Rompuy n’entend pas rester hors du coup… Comme on le voit, les relations entre les plus hauts responsables de l’Union doivent encore être bien délimitées et ensuite «huilées»… Copenhague… C’est cependant la Conférence de Copenhague sur le climat qui a occupé une grande partie des travaux. L’Union s’est, on le sait, engagée à réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) de 20% d’ici 2020 (par rapport à une base 1990). Elle est disposée à aller jusqu’à 30% si d’autres pays développés font de même… Mais le premier d’entre eux, les Etats-Unis, semble loin de donner l’exemple, en proposant pour 2020 une diminution de … 4% de ses émissions de ses GES par rapport à 1990. Ne parlons pas de la Chine: de l’avis unanime premier pollueur de la planète, (suivi par l’Inde et le Brésil),ce pays refuse d’être considéré comme un pays développé – comme le réclament avec force les Etats-Unis. Il refuse de même tout contrôle de ses émissions de GES! … et aide aux pays pauvres Restent les pays pauvres, essentiellement d’Afrique. Après maintes discussions, les 27 – en fait es- sentiellement le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne – ont convenu d’une aide de 2,4 milliards d’euros par an de 2010 à 2012. Soit 7,2 milliards d’euros au total. Le RU, la France et l’Allemagne assureront chacun 20% de cette somme. La Belgique quant à elle a promis, par la voix d’Yves Leterme, de s’acquitter de 50 millions d’euros par an d’ici 2012. Là aussi, la Chine – qui entend jouer le rôle de leader des pays pauvres, le G77 – a tourné ce montant en dérision, estimant qu’il s’agit pour les pays riches de prendre des engagements substantiels jusqu’en … 2050! A ce rythme, à deux jours de la fin de la Conférence de Copenhague, nous sommes en droit de nourrir les plus vives appréhensions, sur l’issue de celle-ci. . A ce stade, elle risque surtout de se conclure sur des compromis bancaux, «pour la galerie». Notons toutefois qu’une délégation du Copa était présente à Copenhague pour souligner d’une part que l’agriculture est elle aussi victime des changements climatiques, mais qu’elle est aussi en mesure, de diverses façons et moyennant certaines conditions, d’en atténuer les effets. On lira ci-contre le très intéressant communiqué diffusé par le Copa à ce sujet. Crise financière Les Sommets européens sont l’occasion de diverses rencontres - Echéancier et nouvelles dispositions 21 décembre Versements anticipés Le quatrième versement trimestriel prévu dans le système des versements anticipés d’impôt doit être fait au plus tard le 21 décembre 2009 (sauf pour les sociétés dont l’exercice comptable de production des revenus ne coïncide pas avec l’année civile). 31 décembre Le Premier Ministre Yves Leterme, ici en compagnie du Président Barroso, estime particulièrement attristante la position « timide » (c’est un euphémisme) des Etats-Unis en matière de réduction des émissions de GES. bilatérales. Cette fois, le RoyaumeUni et la France ont carrément tenu une conférence de presse commune pour annoncer qu’ils se sont mis d’accord pour taxer les fameux «bonus» (primes) exorbitants des «traders». Ne valant que pour 2009, nombreux sont ceux qui considèrent que cette mesure s’apparente à beaucoup de vent. En revanche, les «27» ont évoqué la situation catastrophique de plusieurs pays en matière de dette publique. Quatre pays en particulier sont dans ligne de mire: le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne (les «PIGS» en anglais). La Grèce en particulier flirte avec un niveau de dette de 120% de son PIG (pour rappel, les critères de Maastricht imposent un maximum de 60%). L’UE a bien assuré qu’elle ne laissera «tomber» aucun de ses membres… Mais on peut se demander jusqu’à quel point le niveau des déficits publics sera tenable. Ceci vaut d’ailleurs encore plus à l’échelle mondiale: la dette publique mondiale (incluant les Etats-Unis, Dubaï, etc.) avoisine désormais les 50 000 milliards de dollars, un montant dont on peut se demander s’il a jamais été atteint dans l’histoire. L’objet d’un prochain Sommet, mondial celui-là? En tout cas, comme le dit la formule, s’il n’est (peut-être) pas trop tard, il est sans doute bien temps… Identification des chevaux, poneys et ânes Conformément à la réglementation européenne en ce qui concerne les méthodes d’identification des équidés, tout détenteur d’un cheval, d’un poney ou d’un âne a l’obligation de faire identifier son animal avant le 1er janvier 2010. A défaut d’une identification correcte, ces animaux ne pourront plus ni être transportés, ni être commercialisés, ni participer à des concours ou activités. De plus, si l’animal est né avant le 1er juillet 2009 et qu’il n’a pas fait l’objet d’une première identification avant le 1er janvier 2010, il sera définitivement exclu de la chaîne alimentaire. " #& ' !"#- # .# ! !! #" & / " -! ! "! " " #" ! -!!" ! !"% !#!!!"#,!"! -!"%" " #"& #" %%"+'#'%")'((#& "#()&.!(&!$" "%")'%&$ %& ***&!(&!$" ) (.[Z\dYi\)''0 ""-! "+, "#" ! " " !! #" #&, !" !"!' !-!" "#" ! ##!"# !"!"! #! " ! ! # #! ! " #".!" -#- ! -, !#"% !- ,- - " ! , !-!!" ! ! !&#!!"-!" " $$$! 8:KL8C@KyJ Un signal politique fort pour une politique agricole et alimentaire commune Le 10 décembre dernier, 22 Ministres de l’agriculture de l’UE se rencontraient de manière informelle à Paris. Leur souci: réaffirmer le rôle essentiel de la Politique Agricole pour l’avenir de l’Union, à la veille du lancement de périlleux débats budgétaires et autres pour l’après 2013. Cinq pays n’ont pas pris part à cette réunion: le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et Malte. Quels ont été le sens et la conclusion de la réunion de Paris? Entretien avec la Ministre Sabine Laruelle, qui y représentait la Belgique. I`Z_Xi[ :p[q`b Plein Champ: Madame la Ministre, vous revenez de Paris où vous avez rencontré 21 de vos collègues ministres européens de l’agriculture pour réaffirmer la nécessité d’une politique agricole et alimentaire commune forte en Europe… C’est donc qu’un danger menace? Sabine Laruelle: Il s’agit d’une démarche ouverte: elle ne veut exclure aucun autre pays. Par rapport à l’idée qui commence à s’exprimer que la politique agricole serait une politique «accessoire» ou d’ordre secondaire de l’Union européenne, nous voulons rassembler tout ceux pour qui c’est l’idée contraire qui prévaut: la politique agricole est une politique essentielle de l’Union. Nous voulons souligner en effet que la politique agricole ne concerne pas seulement les quelques millions d’agriculteurs de l’Union, mais l’ensemble de la société européenne, avec ses 500 millions de citoyens. PC: La déclaration par laquelle les «22» ont conclu leurs travaux évoque une «politique agricole et alimentaire commune». SL: C’est bien la preuve qu’il ne s’agit pas d’une politique ciblée sur les seuls agriculteurs. Une alimentation à la fois garantie en termes quantitatifs, mais aussi sur le plan sanitaire, équilibrée, de haute qualité doit constituer une préoccupation majeure et faire l’objet d’une politique de société. Ceci dit, nous avons insisté aussi sur les autres missions remplies par les agriculteurs européens au plan de la gestion des territoires, de l’environnement, du maintien de nos paysages traditionnels, etc. Ce sont là, tout comme le bienêtre animal par exemple, des choix collectivement effectués par la société et qu’il appartient à celle-ci d’assumer en refusant notamment l’importation de produits ne répondant pas aux standards de l’UE.en ces matières. PC: Une politique aussi ambitieusement définie repose sur les agriculteurs … L’avenir, voire l’existence de ceux-ci, est clairement menacée par une volatilité des cours dépassant tout entendement, mettant en cause leurs revenus… SL: C’est l’un des points essentiels de la déclaration de Paris: il s’agit de «rendre les agriculteurs mieux en mesure de répondre aux signaux du marché d’élaborer des stratégies gagnantes dans tous les secteurs». Pour que les agriculteurs soient capables d’investir et développer le potentiel agricole de l’UE, il convient de leur assurer un revenu stable et décent face à la volatilité croissante des marchés. Ceci nécessite un canevas de régulation (regulatory frame work) de nature à affronter des mouvements de volatilité extrêmes et les situations de crise qui s’ensuivent… Il est de reste tout aussi nécessaire de développer l’innovation en agriculture et de promouvoir des relations équitables entre les divers partenaires de la chaîne alimentaire. PC: La date de votre réunion n’est sans doute pas innocente: l’an 2010 verra le lancement des grands débats sur le budget et la Pac 20132020… SL: Il est clair que nous voulons préparer l’après 2013… Mais l’agriculture et la Pac ne sont pas qu’un budget: ce sont des objectifs stratégiques que j’ai cités plus haut , et qui nécessitent la mise à disposition de moyens budgétaires suffisants pour les atteindre. L’agriculture ne peut en aucun cas être une variable d’ajustement budgétaire. Pour les débats que vous évoquez, j’ai confiance dans la présidence «stable» de M. Van Rompuy, autant que dans la présidence semestrielle espagnole qui va s’engager en janvier 2010 . La Belgique est par ailleurs occupée à préparer le programme de son tour de présidence au cours du second semestre. PC: Il n’est un secret pour personne que d’aucuns, à la Commission, au Conseil ou au Parlement sont partisans d’un affaiblissement du 1er pilier, voire d’une renationalisation au moins partielle Sabine Laruelle en compagnie de son homologue Bruno Le Maire: la Pac ne concerne pas que les agriculteurs, mais les 500 millions de citoyens européens de la pac.. SL: J’ai toujours revendiqué un premier pilier fort… A Paris, nous l’avons réclamé à 22! Quant à la renationalisation de la Pac, nous avons à Paris souligné que seule une politique commune est capable d’apporter une valeur ajoutée significative à l’Union, contrairement à l’addition de politiques nationales, inappropriées à un marché intérieur unifié… PC: Passons, si vous voulez, à tout autre chose. Que pensez-vous des récentes désignations à la Commission européenne? Celle de M. Ciolos à l’agriculture et celle de M. De Gucht au Commerce… SL: J’ai eu l’occasion de rencontrer Dacian Ciolos lorsqu’il était Ministre roumain de l’agriculture. J’ai eu d’excellentes relations avec lui, mais j’ai conscience qu’il penche plutôt pour une suppres- sion des références historiques pour la Pac, point de vue que je conteste. PC: Et pour M. De Gucht, ne craignez-vous pas qu’il ne soit trop «libre-échangiste» à un poste stratégique? SL: J’ai aussi très bien connu M. De Gucht lorsqu’il était Ministre des Affaires étrangères. Bien sûr, il a des positions personnelles, mais je puis vous assurer qu’il s’est toujours montré totalement correct, notamment lorsqu’il a dû défendre la position belge – équilibrée pour l’agriculture – lors de négociations internationales. PC: Honnêtement, votre vision pour l’avenir de l’agriculture européenne, après la réunion de Paris: optimiste ou pessimiste? SL: Honnêtement, plutôt optimiste. D’une part, quant au nombre de participants à notre démarche… Nous n’étions qu’à peine 20, lorsque nous nous sommes rencontrés à mon initiative à Bruxelles le 5 octobre.Aujourd’hui, nous en sommes à 22, n’est-ce pas assez éloquent? Par ailleurs, la conclusion de notre déclaration finale de Paris en appelle à d’autres Etats membres pour prendre part à ce vaste débat, ouvert, je le répète. Et le pourquoi de cette rencontre est suffisamment clair. Je cite:«Parce que l’agriculture européenne est notre emploi. Preuve que l’agriculture est notre alimentation. Parce que l’agriculture, c’est notre environnement et nos régions. Parce que l’agriculture c’est notre indépendance. Parce que l’agriculture est au centre de notre conception du futur de l’Europe. L’agriculture européenne est l’affaire de tout citoyen européen.» Crédit à la trésorerie pour le secteur laitier Début octobre, nous vous exposions les différentes mesures décidées par le Ministre wallon de l’Agriculture, Benoît Lutgen, pour soutenir les producteurs de lait. Outre les aides visant à renforcer les outils de valorisation et de commercialisation des produits laitiers, un budget de 6,4 millions d’euros a également été réservé pour aider les exploitations qui éprouvent des difficultés financières suite à la baisse exceptionnelle et imprévisible des prix de vente du lait. Cette aide se concrétise sous la forme d’une intervention en subvention-intérêt sur un crédit à la trésorerie accessible aux seuls producteurs laitiers. @jXY\cc\ AXldfkk\ Il y a quelques semaines à peine, le Gouvernement wallon, à la demande du Ministre Lutgen, débloquait un budget de 6,4 millions d’euros pour aider les exploitations qui éprouvent des difficultés financières suite à la baisse du prix du lait. Si on savait que cette aide allait prendre la forme d’une subvention-intérêt, on ignorait tout des conditions à remplir pour y avoir droit, hormis l’obligation de détenir un quota. Aujourd’hui, le Ministre a enfin signé l’arrêté qui fixe les différentes modalités pratiques et on n’attend plus que la publication de cet arrêté au Moniteur belge pour pouvoir souscrire ce type de crédit. Pourquoi un tel retard alors que les échéances sont nombreuses en cette fin d’année? Tout simplement parce que le Ministre attendait les recommandations de la Commission européenne qui avait annoncé l’augmentation du plafond d’aides d’Etat (ou aides de minimis) permettant d’aider un maximum d’agriculteurs. Il s’est avéré que les exigences de la Commission européenne étaient totalement inapplicables en Région wallonne: au lieu d’aider les agriculteurs, ceux-ci auraient presque dû payer la Région pour avoir leur crédit! A la demande du secteur, le Ministre a donc opté pour mettre en place la mesure pour les producteurs laitiers mais dans les limites du plafond des 7.500 euros d’aide d’Etat autorisés par la Commission européenne. Quelles sont les conditions pour obtenir l’aide au crédit à la trésorerie? - être agriculteur (avoir un numéro de producteur); - être détenteur d’un quota laitier de minimum 50.000 litres et ne pas dépasser ce quota, leasing inclus; - rencontrer des difficultés de trésorerie suite à la baisse du prix du lait ou accuser des retards de paiement de fournisseurs, prestataires et autres débiteurs à court terme; - tenir une comptabilité de gestion; - s’engager à affecter prioritairement le crédit au remboursement des dettes aux fournisseurs, prestataires ou autres débiteurs à court terme; - s’engager à participer au programme d’analyse des exploitations laitières que le Ministre a lancé afin d’aider les producteurs à mieux analyser leurs coûts de production; - ne pas être une «entreprise en difficulté». Attention que l’aide peut être suspendue si vous ne remplissez pas les conditions énumérées cidessus et notamment si vous ne respectez pas votre quota. Le montant éligible du prêt est calculé en multipliant le quota laitier annuel par 0,10 euro tout en étant plafonné à 50.000 euros. La subvention-intérêt de maximum 4 % est calculée sur base de la moyenne du taux OLO 2 ans augmenté de 1 % mais n’est octroyée que pendant 2 ans. A cette subvention s’ajoute l’octroi d’une garantie publique de maximum 70 % du capital emprunté sur maximum 7 ans ainsi que la prise en charge de maximum 150 euros de frais de constitution du dossier. Pour le moment, le taux de la subvention-intérêt avoisine les 2,5 %. Dès lors, même si les organismes bancaires ont «promis» de ne pas dépasser le plafond des 4 %, il est fort probable que vous deviez prendre à votre charge une partie de l’intérêt de votre crédit. Enfin, prudence également si vous avez déjà contracté un crédit de soudure pour la FCO. En effet, l’aide du crédit à la trésorerie rentre dans le plafond des 7.500 euros des aides de minimis octroyées aux cours des années 2008, 2009 L’aide ira à ceux qui rencontrent des difficultés de trésorerie suite à la baisse du prix du lait et 2010. Dès lors, si vous avez déjà bénéficié d’une aide sur un crédit de soudure FCO ou d’une aide communale ou provinciale quelconque, vous devez vous assurer que vous n’avez pas atteint ce plafond des 7.500 euros duquel vous devez déjà décompter l’aide de la Région wallonne pour la collecte des cadavres. Quant au crédit, il sera remboursable en maximum 7 ans et devra prévoir une franchise d’un an ainsi qu’une clause interdisant à l’organisme de crédit de réclamer des indemnités de réemploi ou frais de sortie en cas de remboursement anticipé, et ce à partir de la deuxième échéance annuelle.Attention cependant que seuls les crédits contractés après la publication au Moniteur belge de l’arrêté, publication qui n’était pas encore intervenue à l’heure où nous bouclions ces lignes, pourront bénéficier de la subventionintérêt. De même, les demandes d’aide devront être introduites avant le 31 août 2010 et, en tous les cas, plus aucune demande ne pourra être introduite si le prix du lait publié par la CBL est supérieur à 29,89 euros HTVA par 100 kg au cours de 3 mois successifs. Dans tous les cas, les organismes bancaires seront informés des modalités pratiques dès que l’arrêté sera publié et nous ne manquerons pas de vous le préciser dans une prochaine édition. Cette aide n’est certainement pas la panacée et elle ne sera malheureusement pas accessible à tous. Cependant, cette mesure devrait permettre à certains de renflouer quelque peu leur trésorerie et peut-être de voir le bout du tunnel. (.[Z\dYi\)''0 * <LIFG@E@FEJ A la veille de la conclusion de la conférence de Copenhague Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union se sont réunis à Bruxelles les 10 et 11 décembre dernier pour leur dernier sommet sous présidence suédoise. Ils ont consacré leurs travaux à la conférence de Copenhague sur le changement climatique: bien que commencée le 7 décembre la fin de la Conférence (les 17 et 18) verra la prise des décisions essentielles. C’est à ce moment en effet qu’un certain nombre de Chefs d’Etat et de Gouvernement prendront directement part à la conférence. Pour faciliter la compréhension du dossier – ainsi que les suites de Copenhague – nous reproduisons une excellente fiche d’informations du Conseil européen, synthétisant la problématique générale. Le protocole de Kyoto instaurant un système international de lutte contre les changements climatiques vient à son terme en 2012. Copenhague devrait décider sur le système appelé à lui succéder. L’Union européenne est représentée par la présidence suédoise du Conseil de l’UE et par la Commission européenne, toutes deux mandatés pour négocier au nom de tous les États membres de l’Union. L’UE a toujours joué un rôle majeur dans ce dossier. Elle entend continuer a le faire . Le Conseil européen de décem- les énergies renouvelables. Les données les plus récentes pour l’année 2008 montrent clairement que les émissions cumulées de l’UE continuent de diminuer, ce qui signifie que l’UE est en voie d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés pour la première période d’engagement au titre du protocole de Kyoto (2008-2012). Nécessaire réduction des GES L’avis de la communauté scientifique selon lequel la température Aider les pays en développement… Les pays en développement, en particulier les plus avancés d’entre eux, devraient élaborer des plans nationaux de croissance sobre en carbone afin de réduire la croissance prévue de leurs émissions de 15% à 30%. Tous les pays, à l’exception des pays les moins avancés, devraient élaborer, d’ici 2011, des plans de croissance sobre en carbone comprenant des objectifs crédibles à moyen et long termes et préparer un inventaire annuel des gaz à effet de serre. Il est nécessaire de mettre en place des mécanismes permettant la mesure, la notification et la vérification des mesures d’atténuation prises par les pays en développement. L’Union européenne est consciente que les pays en développement auront besoin d’aide dans les efforts qu’ils déploient pour s’adapter aux changements climatiques et qu’il sera nécessaire d’accorder une attention particulière aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, spécialement aux pays les moins avancés et aux pays d’Afrique touchés par la sécheresse, la désertification et les inondations. L’UE apporte déjà un un montant supplémentaire de 50 millions d’euros et la récente création du Fonds d’investissement climatique géré par la Banque mondiale constitue une contribution importante à ce soutien à mise en œuvre rapide. Selon les calculs de la Commission, le coût net total de l’atténuation et de l’adaptation pourrait s’élever, pour les pays en développement, à quelque 100 milliards d’euros par an, d’ici 2020, à financer en partie par les propres efforts de ces pays, en partie par le marché international du carbone et en partie par le financement public international. Tous les pays, à l’exception des moins développés, devraient contribuer au financement public international sur la base d’une clé de répartition globale et mondiale fondée sur les niveaux d’émission et sur le PIB. Cette approche tiendra compte à la fois de la capacité contributive et de la responsabilité à l’égard des émissions au niveau mondial, un poids considérable étant attribué aux niveaux d’émission. L’UE et ses États membres sont prêts à assumer la juste part du financement public international qui leur reviendrait. Un cadre institutionnel efficace en matière de gouvernance doit être élaboré en amont du financement international. Le Conseil européen d’octobre a appuyé la mise en place d’un forum ou d’une instance de haut niveau serait chargée, entre autres, de fournir une vue d’ensemble des sources internationales de financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement. Financement privé… Au niveau public, les investissements en rapport avec le climat peuvent être encouragés par la création d’un cadre politique adéquat bre, qui a lieu durant la conférence de Copenhague, a évalué l’état des négociations. Ce à quoi est prête l’Union L’UE est prête à souscrire à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30%, d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 1990, à condition que d’autres pays développés prennent des engagements de réduction comparables et que des pays en développement contribuent de manière appropriée en fonction de leurs responsabilités et de leurs capacités. Indépendamment de tout accord international, l’UE s’est engagée à réduire de 20%, d’ici 2020, ses émissions de gaz à effet de serre et a adopté en avril 2009 un paquet législatif énergie-climat qui contient des mesures concrètes pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir + mondiale ne devrait pas augmenter de plus de 2°C par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle est aujourd’hui largement reconnu, y compris par les principaux pays en développement. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), pour réaliser cet objectif de2°C, il est indispensable que les pays développés aient réduit collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre de 25 à 40% d’ici 2020 et d’au moins 80 à 95%, d’ici 2050, par rapport aux niveaux de 1990. Dans le cadre de ces réductions, le Conseil “Environnement” s’est déjà exprimé en faveur d’un objectif de l’UE de 80 à 95% d’ici 2050. Dans ce contexte, l’UE propose que le futur accord de Copenhague comprenne une clause de réexamen afin que le niveau des ambitions puisse être adapté conformément aux nouvelles connaissances scientifiques. (.[Z\dYi\)''0 financement important en faveur des mesures pour lutter contre les changements climatiques dans le cadre de son aide au développement, mais pour rester sous le seuil des 2°C, il sera nécessaire d’augmenter de façon significative les flux financiers tant publics que privés à destination des pays en développement. … des chiffres impressionnants La Commission estime qu’entre 2010 et 2012, les pays en développement auraient besoin d’environ 5 à 7 milliards d’euros par an consacrés aux activités à mise en œuvre rapide, afin de préparer des mesures efficaces à moyen et long termes, en évaluant les conséquences du changement climatique et en mettant en place des plans de croissance sobre en carbone. La Commission a déjà proposé Le financement national privé représentera une partie significative des investissements nécessaires pour lutter contre les changements climatiques, non seulement dans les pays développés, mais aussi dans les pays en développement. Une partie importante peut être obtenue par des mesures peu onéreuses d’amélioration de l’efficacité énergétique qui peuvent représenter jusqu’à deux tiers des réductions possibles des émissions dans le secteur énergétique. De nombreux pays en développement introduisent déjà des normes en matière d’efficacité énergétique et investissent dans les énergies renouvelables; certains parmi ceux qui sont le plus avancés sur le plan économique disposent de ressources financières propres suffisantes pour stimuler les investissements nationaux nécessaires. … et public Au niveau public, les investissements en rapport avec le climat peuvent être encouragés par la création d’un cadre politique adéquat et par des mesures d’incitation financières ainsi que par le renforcement de ce que l’on appelle le «marché international du carbone”, qui permet une réduction des émissions pour un coût minimal et peut générer de très importants flux de capitaux. Le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre de l’UE, qui fixe une limite pour le niveau global d’émissions de CO2 des industries à haute intensité énergétique autorisé sur son territoire, couvre actuellement plus de 10 000 installations dans les secteurs énergétique et industriel qui sont collectivement responsables de près de la moitié des émissions de CO2 de l’UE et de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre. D’ici 2020, il devrait être lié aux systèmes d’échange de carbone d’autres pays de l’OCDE et de pays en développement plus avancés. Objectifs par secteur En outre, l’Union européenne propose des objectifs mondiaux de réduction des émissions pour le secteur de l’aviation de 10% et pour le secteur maritime de 20%, d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 2005. L’UE vise par ailleurs notamment à réduire, d’ici 2020, la déforestation tropicale brute d’au moins 50% par rapport aux niveaux actuels et à mettre fin, d’ici 2030, à la diminution du couvert forestier de la planète. La position de négociation de l’Union peut connaître de nouveaux développements lors de la conférence elle-même, en particulier au cours de la partie à haut niveau mes les derniers jours de la conférence, à laquelle un certain nombre de chefs d’État et de gouvernement de l’UE devraient participer. En tout état de cause, l’UE préconise que les principales décisions soient prises à Copenhague. Ces décisions doivent, dans les meilleurs délais, être suivies d’accords juridiquement contraignants et être immédiatement suivies d’effets, notamment d’une aide financière rapide apportée aux pays en développement et de mesures pour prévenir la déforestation. Changement climatique: contribution positive de l’agriculture Présents à Copenhague, des représentants du Copa (Organisations professionnelles de l’UE, dont fait partie la FWA) mettent en lumière la contribution positive de l’agriculture à la lutte contre le changement de l’agriculture. A condition cependant que des politiques et incitations positives soient mises en œuvre. Les changements climatiques prévus pour les années à venir auront un impact négatif sur le rendement des cultures, sur la gestion de l’élevage et sur la localisation de la production, menaçant ainsi le revenu agricole et conduisant à l’abandon des terres dans certaines régions d’Europe et du monde. La journée de l’agriculture et du développement rural a donc été organisée dans le cadre du Sommet de Copenhague afin de rassembler les décideurs politiques, les agriculteurs et d’autres parties prenantes et de leur permettre de se pencher ensemble sur les défis que constituent la nécessité d’une productivité accrue et la lutte contre le changement climatique, pour définir ensuite les meilleures stratégies et réponses politiques qui permettront de relever ces défis. Pekka Pesonen, le Secrétaire général du Copa, a souligné à Copenhague les meilleures manières de montrer que l’agriculture peut aussi bien s’adapter au changement climatique qu’en atténuer les effets. « Si nous pouvions par exemple introduire de nouvelles cultures, plus résistantes à la rareté des ressources en eau ou à des conditions humides, nous contribuerions par ce biais à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, grâce à une utilisation plus efficace d’intrants à forte intensité énergétique tels que les engrais. Les possibilités d’atténuation offrant de multiples bénéfices environnementaux devraient également être favorisées. Les systèmes d’élevage basés sur les pâturages peuvent contribuer simultanément au piégeage du carbone, à la préservation de la biodiversité, au stockage de l’eau et à la prévention des incendies, des inondations et de l’érosion ». Le Copa ajoute: « L’agriculture européenne peut offrir des alternatives aux carburants fossiles et aux produits dérivés du pétrole. Elle peut piéger le carbone dans les sols et la biomasse et renforce en outre la résilience de l’écosystème ». Mais M. Pesonen a également exprimé une mise en garde : « Si les politiques appropriées ne sont pas mises en oeuvre, le changement climatique pourrait avoir pour conséquence des rendements inférieurs et ainsi une baisse de la production et de l’emploi, une perte de qualité et une volatilité nettement plus grande en termes d’approvisionnement alimentaire et de prix ». Il a donc mis en avant la nécessité de systèmes de conseil et de formation professionnelle destinés à aider les agriculteurs et les sylviculteurs à se préparer à ces défis. Et d’expliquer : « L’innovation et le développement de nouvelles technologies sont essentiels. Il est donc nécessaire de consacrer davantage de fonds à la recherche agricole ». En guise de conclusion, le Secrétaire général a ajouté : « La Politique agricole commune doit fournir les incitations et les outils appropriés pour permettre aux agriculteurs de jouer leur rôle dans la lutte contre le changement climatique ». Ces déclarations interviennent alors que les négociateurs sont réunis à Copenhague pour tenter de parvenir à un accord qui succéderait au Protocole de Kyoto. :FEKIåC< Importantes communications de l’Afsca Transport d’ovins, de caprins et de cervidés L’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire nous a adressé deux communications importantes: l’une relative à la fièvre Q, l’autre concernant plus spécialement les producteurs de plantes ornementales et de plants de légumes. A partir du 1er juillet 2010, l’approche européenne de la lutte contre les nématodes dorés (Globodera pallida et G. rostochiensis) sera modifiée. A l’occasion de la transposition en législation belge de la Directive 2007/33/CE du Conseil, une concertation intense a déjà eu lieu avec le secteur des pommes de terre qui est le plus concerné. Le secteur des plantes ornementales et celui des plants de légumes sont également concernés dans la mesure où pour la culture en pleine terre de plants d’un certain nombre d’espèces, il sera obligatoire de faire échantillonner par l’AFSCA la parcelle préalablement à la culture. Il s’agit des plantes suivantes: - Plantes hôtes avec racines : poivron, tomate, aubergine ; - Autres plantes avec racines : poireau, betterave, chou, fraise, asperge ; - Bulbes, tubercules ou rhizomes d’échalote, oignon, dahlia, glaïeul, jacinthe, iris, lys et tulipe qui sont destinés à la vente à des producteurs professionnels de plantes ou de fleurs à couper. Une dérogation à cet échantillonnage obligatoire est possible pour les plantes reprises aux points 2 et 3 à condition que la récolte soit nettoyée (lavée ou brossée). En cas de parcelles contaminées L’AFSCA attire l’attention des producteurs sur certaines mesures qui sont prévues en cas de découverte de parcelles contaminées : · des restrictions sont imposées quant à l’utilisation des parcelles contaminées durant une période d’au moins 6 ans. A la fin de cette période, une analyse est à nouveau possible. En cas de résultat négatif (absence de cystes), la parcelle est libérée. Sinon les restrictions sont reconduites pour une nouvelle période de 6 ans. Les restrictions sont les suivantes: d’une part, il est interdit de multiplier les pommes de terre ou les plantes hôtes mentionnées au point 1. La possibilité existe bien d’appliquer certaines mesures de lutte, la période précédant une nouvelle analyse peut alors être réduite à 3 ans. D’autre part, la possibilité existe de multiplier sur ces parcelles les espèces mentionnées aux points 2 et 3, mais seulement à condition que la récolte soit nettoyée, et ceci moyennant autorisation préalable de l’AFSCA et sous sa surveillance; pour ceci vous devez contacter votre Unité provinciale de Contrôle. · des restrictions s’appliquent à l’utilisation de plantes contaminées : d’une part, il est interdit de replanter les plantes hôtes mentionnées au point 1 (poivron, tomate, aubergine) ; d’autre part, la plantation des plantes mentionnées aux points 2 et 3 est seulement possible à condition que la récolte soit nettoyée, et ceci moyennant une autorisation préalable de l’AFSCA et sous son contrôle. Si vous avez des questions à ce sujet, vous pouvez contacter l’AFSCA. Les coordonnées des Unités provinciales de Contrôle se trouvent sur http://www.favvafsca.fgov.be/upc/ . Fièvre Q Une communication signée du Directeur général Hermann Diricks évoque la fièvre Q, soit une maladie sporadique présente dans de nombreux pays, y compris la Belgique. L‘homme et différentes espèces animales y sont sensibles. Au cours des dernières années, Fièvre Q, viliance mais pas de panique une augmentation importante des cas humains de fièvre Q a été mise en évidence aux Pays-Bas. Cette augmentation est probablement liée aux modes de gestion des grandes exploitations laitières de chèvres. Même s’il n’existe actuellement aucune indication que cette même problématique soit d’actualité dans les exploitations belges, l’AFSCA vous demande, dans la mesure du possible, de respecter les recommandations suivantes au sein de votre exploitation. - Limiter l’accès à l’exploitation et le contact avec les animaux aux seules personnes dont la présence est justifiée (détenteur, vétérinaire, livreur d’aliments, équarisseur,…). - Il est conseillé de pasteuriser tout le lait issu de l’exploitation, la bactérie à l’origine de la maladie pouvant être transmise via le lait. - Eviter au maximum le contact entre les animaux qui sont en train ou qui vont mettre bas et le reste du cheptel. - Isoler les animaux qui sont en train d’avorter ou qui ont récemment subi un avortement. - Disposer des déchets de misebas et d’avortement dans des bacs hermétiques, et faites-les enlever rapidement par l’équarisseur. - Tenter de minimiser le plus possible la production de poussières lors du traitement ou de la manipulation du fumier, le fumier étant considéré comme la principale source d’infection. Le fumier qui est sorti de l’étable doit être recouvert et composté le plus rapidement possible, à moins qu’il ne soit épandu sur les champs et que les champs en question soient labourés tout de suite après. - Limiter au maximum le contact des chèvres avec les autres animaux domestiques et les rongeurs. Circulaire à l’attention des exploitations de chèvres et de moutons laitiers L’application systématique de mesures générales d’hygiène est également importante dans le cas de la fièvre Q. Lorsque vous assistez à une mise bas ou à un avortement, il est conseillé de porter un masque et des gants et de se laver et désinfecter ensuite minutieusement les mains. L’AFSCA suit en permanence l’évolution de la situation aux Pays-Bas. Le comité scientifique sera sollicité afin de fournir un avis sur les mesures à prendre en cas de mise en évidence d’une contamination en Belgique. De plus, une série d’échantillons seront prélevés dès à présent et au cours de la campagne hivernale afin de d’évaluer la situation épidémiologique en rapport avec la fièvre Q au sein de notre cheptel. Le lait de tank de chaque exploitation de chèvres laitières ou moutons laitiers sera analysé. En cas d’avortement, le vétérinaire d’exploitation devra être contacté afin de transmettre à l’ARSIA des échantillons en vue d’analyses complémentaires. Les frais d’analyse seront à charge de l’Agence alimentaire. Fait pour vous par le service d’études 7/12 Ciney: Arsia Bruxelles: Afsca-politique sanitaire Limont: réseau rural-atelier «approche des services écosystémiques» Bruxelles: Copa-GT lait Gembloux: FWA section Brabant wallon- PAC 2013 Gembloux: Filière avicole-conseil d’administration Bruxelles: Afsca-plate-forme épidémiologique Etalle: conférence FWA Bouge: Conseil wallon développement durable-section études d’incidence Bouge: Burogest-section mixte agrément/Cwedd/Crat 8/12 Gembloux: filière porcine wallonne-GT environnement Bruxelles: Afsca-plate forme alimentation Namur: Division Nature forêt-conseil wallon conservation de la nature Wallonie: Grenera-journée de suivi contrôle APL en fermes de référence Gembloux: FWA-conférence législation phyto-perspectives d’avenir Namur: Direction agriculture- critères de qualité volailles Henrichapelle: UAW: conférence actualités agricoles Jambes: direction générale aménagement du territoire-commission régionale AT 9/12 Bruxelles: SPF environnement-programme de réduction pesticides Celui qui transporte des ovins, des caprins ou des cervidés est à ce moment considéré comme transporteur, et pendant ce transport, il doit toujours être en possession d’un document de circulation. Document de circulation Ce document doit être établi en triple exemplaire. Le modèle de ce document est fixé par la loi. Les éléments suivants doivent obligatoirement y être notés : - le nombre d’animaux, - les numéros des marques auriculaires individuelles de chaque animal (sauf pour les agneaux de boucherie), - le lieu de chargement et la destination (lieu de déchargement), - date et l’heure du chargement et déchargement et la durée de voyage estimée. Une copie complétée de ce document doit être émise aussi bien sur le lieu de chargement que sur le lieu de déchargement. Le transporteur lui-même conserve l’original. Modèle et disponibilité Un modèle du document est disponible à ARSIA. http://www.arsia.be/pdf/ helpdesk/sanitel-occ/document-de-transport-occ Le document peut également être établi sous forme informatisée. L’original de ce document de transport doit être conservé par le transporteur durant au moins 5 ans dans le ‘registre du transporteur’. Le transporteur est également obligé de transmettre les données du document de circulation dans les 7 jours à SANITEL. Il peut le faire : - soit en encodant lui-même les données dans CERISE par internet. Un code d’accès gratuit peut être demandé à cette fin auprès de l’ARSIA; - soit en transmettant une copie du document ent de transport original à l’ARSIA, qui intégrera les données dans SANITEL aux frais du transporteur. Pour les transports dans le cadre de la gestion d’exploitation (comme par exemple, pour mener les animaux en prairie), ces mesures ne sont pas d’application. Pour des informations plus détaillées, vous pouvez vous adresser à l’ARSIA : Site web : http://www.arsia. be e-mail: [email protected] Tél: 065/ 32 88 50 Bureaux et magasins fermés les 24, 30 et 31/12 Namur: Direction agriculture-comité de suivi bilan de santéétude M. Lebailly Tamines: soirée PAC Bruxelles: comité économique et social européen-section agriculture/ACP-UE Namur: Inter Environnement Wallonie-forum Natura 2000 10/12 Bruxelles: Conseil du bien-être animal Assesse: séance d’information sur éoliennes Namur: Direction agriculture-conditionnalité Bruxelles: Boerenbond-GT «Meilleur prix» Aubel: FWA section Herve-Lait-PAC Namur: Direction agriculture-comité d’orientation et d’évaluation de recherches agronomiques Gembloux: filière ovine-conseil d’administration Bruxelles: comité économique et social européen – ACP/ UE Bruxelles: Conseil central de l’Economie- cellule Europe Corroy-le-Grand-enregistrement La Clé des Champs Marloie: Division Nature et Forêt- fermes Natura 2000 11/12 Gembloux: FWA-Commission viandes et élevage Gembloux: filière qualité différenciée porcs et volailles Gembloux: Nitrawal- Cellule de coordination Namur: Direction agriculture Natura 2000 Bruxelles: Copa-GT avenir de la PAC Distribué maintenant par Ets P. Laloux Zone Industrielle Sclayn-Anton 5300 Andenne Tél. 085 84 60 36 - Fax. 085 84 91 09 99986310/5109 jht Lutte contre les nématodes dorés Le transport d’ovins, de caprins et de cervidés est soumis à un certain nombre d’obligations légales, nous rappelle un communiqué de l’AFSCA. Ces obligations sont applicables à celui qui procède effectivement au transport des animaux dans le cadre : de l’achat et de la vente (y compris de/vers l’étranger), de la participation à un concours, à une expertise ou à une exposition, de l’abattoir (.[Z\dYi\)''0 , JF:@yKy Le Crédit Agricole soutient la recherche scientifique Le Crédit Agricole organisait, dans le cadre du récent Salon Agribex à Bruxelles, un symposium dont nul ne contestera l’actualité du thème: comment faire face à la volatilité des prix dans le secteur agricole? Trois interventions scientifiques ont servi de base aux travaux, lesquels ont pris la forme d’ une table-ronde réunissant différentes personnalités venues de divers horizons (entre autres notre ancien Secrétaire général Jean-Pierre Champagne, toujours administrateur du Crédit Agricole. Volatilité croissante Résumant les interventions de départ, le directeur général («CEO») du Crédit Agricole, Luc Versele, indiqua qu’il en ressortait notamment que le secteur agricole sera, à l’avenir, confronté à une volatilité toujours plus élevée. C’est ce qu’a souligné notamment le professeur Guido Van Huylenbroeck, de l’Université de Gand. En combinaison avec les effets de levier, ceci augmente les fluctuations des revenus. Par exemple dans le secteur porcin, la diminution des recettes de 5%, associée à une augmentation des charges opérationnelles de 5%, entraîne une diminution de 43,2% des revenus; en d’autres termes, les revenus d’un agriculteur peuvent pratiquement diminuer de moitié rien qu’avec ces variations relativement faibles. Ainsi, des variations limitées au niveau des charges et/ou des recettes peuvent faire en sorte que l’on se retrouve globalement à l’aise ou au contraire en situation menacée sur le plan des revenus. En même temps, les agriculteurs sont confrontés à des marges en baisse entre les recettes et les charges, ce qui normalement, en cas de risque plus élevé, devrait justement être le contraire. En agriculture, les producteurs sont donc confrontés à une prime de risque négative à cause de la croissance de la volatilité et de la baisse de la rentabilité. Bien sûr, toute variation ne provient pas uniquement de la volatilité, mais les différences entre exploitations résultant de l’esprit d’entreprise individuel sont au moins aussi importantes. Et ce qui est significatif aussi en la matière, c’est de constater que la diversification ne constitue pas toujours la solution. Toute diversification implique en effet un coût et, du fait de la connexion de certains produits sur le plan de la volatilité, une décision inappropriée de diversification peut même conduire à plus de volatilité. Différentes attitudes face au risque Le Professeur Huirne, de l’Université de Wageningen aux Pays Bas souligne, que l’attitude face au risque peut varier sensiblement d’une personne à l’autre et donc aussi d’un entrepreneur à l’autre. Théoriquement, nous disposons d’une large gamme d’instruments de gestion, tant internes qu’externes à l’entreprise. En pratique toutefois, au-delà de la théorie, le choix des instruments de gestion varie très fortement d’une entreprise à l’autre. L’exposé d’un orateur français, Thierry Dardart, Directeur-général adjoint auprès du Crédit Agricole France, a montré que toute une gamme d’instruments de gestion du risque et de couverture de la volatilité fonctionne effectivement. On peut citer comme exemples: les assurances récoltes, les assurances prix garantis (options), les marchés à terme ou l’arbitrage des modalités de vente et des contrats. Le Crédit Agricole français offre une large gamme de produits permettant de couvrir le risque lié au chiffre d’affaires et au revenu de l’exploitation agricole individuelle: différentes formules d’assurances, des conditions de financement Remises des «Awards» du Crédit Agricole à Agribex 2009. A droite, le CEO, Luc Versele favorables (également avec intervention des autorités), à côté de formules spécifiques de stockage des récoltes. A la suite de ces interventions, eut lieu une table-ronde qui permit des échanges particulièrement fructueux. Nous y reviendrons ultérieurement. Des «Crédit Agricole-Awards» Le Crédit Agricole a procédé, à l’occasion du Symposium, à la remise de prix à des mémoires d’étudiants particulièrement méritants, en termes de «soutien explicite à la recherche scientifique au service du monde agricole». Si l’institution a toujours œuvré dans ce sens, c’est la première fois, lors d’Agribex 2009, qu’elle a décerné des «Crédit Agricole Awards» pour récompenser des mémoires de jeunes diplômés masters en sciences biologiques ou bioingénieurs. Les facultés des lauréats reçoivent également un soutien pour la recherche scientifique. Luc Versele, CEO du Crédit Agricole, a ainsi remis un chèque de 1500 euros à quatre étudiants, deux francophones et deux néerlandophones, dans chaque cas l’un étant issu d’une Haute Ecole et l’autre d’une Université. En outre, le Crédit Agricole offre aussi son soutien financier au Prix de l’ABER (Association Belge d’Economie Rurale) récompensant la meilleure thèse de doctorat en Economie rurale. Campagne pour les produits belges: un premier bilan satisfaisant Le premier bilan de la campagne de promotion des produits belges est positif. Fedis invite ses membres à ne pas relâcher leurs efforts; demain, les produits de chez nous auront autant besoin de leur soutien qu’hier. Même si les producteurs constatent aujourd’hui une demande plus importante, il convient de rester vigilant. Les organisations agricoles (BB, FWA et ABS) ainsi que les organismes de promotion sont globalement satisfaits du déroulement de la campagne de promotion des produits belges qu’ils avaient appelée de leurs vœux en pleine crise agricole, notamment dans le secteur laitier, il y a plus de deux ans. Les produits de chez nous sont régulièrement mis en évidence. Ils étaient déjà bien présents dans les rayons des magasins dans le passé, mais aujourd’hui les consommateurs les reconnaissent plus facilement. - Un bilan globalement satisfaisant À de très rares exceptions près, les membres de Fedis remplissent correctement leurs engagements, certains produisant toutefois plus d’efforts que d’autres pour mettre en valeur les produits locaux. Les exemples ne manquent pas: un stand aux couleurs belges associant fromages et bières, une page entière d’un folder consacrée aux produits de chez nous, une fiche d’information produit avec recettes présente en rayon, des points fidélité accordés à l’achat de produits belges, des viandes belges mises à l’honneur dans un folder, etc. La toolbox : un outil rop peu connu et trop peu utilisé La toolbox est une banque de données qui comporte des informations sectorielles et des infor- (.[Z\dYi\)''0 mations liées aux différentes denrées alimentaires. On y retrouve entre autres des informations sur les pommes de terre, les fruits et légumes, la viande porcine, bovine et ovine, les volailles, les produits laitiers… Toutes ces informations se retrouvent sous le slogan «Produits de chez nous». Lors de la réalisation de leurs folders ou de l’assortiment de leurs étals, les grandes surfaces auront la possibilité d’aller puiser librement les éléments dans cette toolbox. Celle-ci sera évolutive au fil des saisons. Le rôle de l’APAQ-W et du VLAM était donc d’alimenter régulièrement et de faire évoluer le contenu du site internet. Ces derniers sont d’avis que la toolbox, dans laquelle les distributeurs peuvent puiser toutes les informations utiles, n’est pas assez connue et est trop peu utilisée. La toolbox contient une foule d’informations : slogans, labels de qualité, fiches produits, recettes et calendrier d’action du VLAM et de l’APAQ-W. Une synergie entre les actions menées par ces organismes et celles des distributeurs est essentielle; elle ne peut qu’accentuer la visibilité et la notoriété des produits de chez nous. Le VLAM et l’APAQ-W ont d’ailleurs décidé de renouveler l’expérience des rencontres bilatérales avec les différentes chaînes de magasins. Ces contacts sont l’occasion de mieux faire connaître la toolbox et d’unir les efforts menés par les détaillants et les organismes de promotion. Adresse web de la toolbox : www.decheznous.info. Une convention signée en 2008 Le 3 octobre 2008, Fedis et les organisations agricoles (Boerenbond, Fédération wallonne de l’agriculture et Algemeen boerensyndicaat) ont signé une convention dont l’objectif était de lancer une promotion structurelle des produits agricoles belges. L’initiative avait pour origine la hausse spectaculaire des coûts de production au cours de l’été 2008. Elle a été conclue pour une durée de 2 ans mais elle est renouvelable par tacite reconduction. Un plan opérationnel a été concocté en automne 2008 par les parties signataires, en étroite collaboration avec les organismes régionaux de promotion, le VLAM et l’APAQ-W. Fin 2008, les entreprises de vente au détail, membres de Fedis, ont d’abord porté leurs efforts sur la visibilité des produits agricoles bel- ges en magasins. Elles ont ensuite progressivement augmenté cette visibilité par des actions ‘folders’. Les produits locaux sont mis en évidence par un logo ou les couleurs nationales. La troisième phase consistait à développer une communication structurelle, c’est-à-dire davantage axée sur le fond. L’objectif était de mettre en avant les qualités intrinsèques des produits, leur place dans un régime alimentaire équilibré, le savoir-faire de nos producteurs, etc. Les distributeurs pouvaient choisir le moyen le plus approprié pour la diffuser: mailings clients, sites web, folders, magazines, etc. Pour aider les distributeurs à réaliser cette communication générique, les organismes régionaux de promotion, le Vlam et l’Apaq-W, ont construit ensemble une ‘toolbox’ qu’ils mettent à la disposition des opérateurs. Les détaillants peuvent puiser l’information nécessaire dans une banque de données, disponible en ligne sur le site www.decheznous.info. Cette dernière phase est opérationnelle depuis le printemps 2009. Pour suivre et encadrer le déroulement de la campagne, un Comité d’accompagnement, composé de représentants de toutes les parties concernées, en ce compris du VLAM et de l’APAQ-W, a été créé. Sa tâche est également d’évaluer la campagne. Une première évaluation a eu lieu le mois dernier, un an après le lancement de l’initiative commune. PRÉSERVEZ VOTREALIMENT AVEC3ELKO4-2 99986307/5109 plc jht Suite aux actions de protestation et de sensibilisation entamées depuis presque deux ans déjà par les agriculteurs à l’encontre de la grande distribution, la plupart des enseignes ont programmé des mesures visant à mettre en valeur les produits d’origine belge. Parmi l’attirail d’instruments de communication, une toolbox qui reprend une liste de slogans généraux ainsi que des articles publicitaires vantant les spécificités de l’agriculture belge sous le slogan «Produits de chez nous». Le souhait de la FWA était que la grande distribution accorde une vraie place de choix à la promotion de nos produits en communiquant notamment sur leur qualité, sur le respect de nombreuses normes et sur les avantages liés à leur proximité. Aujourd’hui, la Fedis fait un premier bilan de l’action entreprise avec les organisations professionnelles agricoles du pays et les organismes de promotion APAQ-W et VLAM, Le but était de convaincre le consommateur lors de son acte d’achat. Qu’en est-il? s'ARDEVOTREENSILAGEFRAIS s0RÏSERVELAVALEURNUTRITIONELLE s-AINTIENTLAPPÏTENCE Ets. P. LALOUX S.A. Ets. P. LALOUX S.A. Z.I. Sclayn Anton, 5300 Andenne Z.I. Sclayn Anton, 5300 Andenne : 085/84.60.36 - Fax : 085/84.91.09 Tél : 085/84.60.36 - Fax : Tél 085/84.91.09 s.ICOLAS,%2/9 s.ICOLAS,%2/9 s-ATHIEU$%#/34%2 s$AMIEN'2²'/)2% s-ATHIEU$%#/34%2 s$AMIEN'2²'/)2% I<ML<;<GI<JJ< Glané pour vous Toujours des pénuries En un an, le nombre de chômeurs indemnisés par l’Onem a augmenté de 40.796 unités. Cela représente une hausse de 10,3 %. Si le phénomène touche l’ensemble du pays, les Régions sont touchées avec une intensité variable. La Flandre a vu son chômage augmenter de 20,7 % depuis octobre 2008 tandis que la Wallonie (+ 4,3 %) et Bruxelles (+ 6,5 %) limitaient les dégâts. Cette hausse du chômage n’empêche pas certains secteurs de manquer de main-d’oeuvre. Le Conseil supérieur de l’Emploi indique que, à la fin octobre, 2.472 offres d’emploi auprès d’Actiris (à Bruxelles), 4.991 au Forem (Wallonie) et 35.462 au VDAB (Flandre) restaient désespérément (LLB) vacantes. Prime énergie: dispositif maintenu jusqu’au 1/5/2010 Le ministre wallon de l’énergie a décidé de prolonger jusqu’au 1er mai 2010 le dispositif actuel de primes visant à favoriser l’utilisation rationnelle de l’énergie. Un arrêté ministériel du 20/12/2007 conditionne l’octroi de ces primes à la présentation d’une facture émise avant le 31 décembre 2009. Par conséquent, plus aucune prime n’aurait pu être obtenue pour les investissements consentis après cette date. Les primes seront octroyées aux conditions actuelles pour tout travail facturé jusqu’au 30 avril inclus, à l’exception de la prime photovoltaïque pour laquelle un déphasage a du être programmé pour raisons budgétaires. (LLB) Un cinquième de la Belgique est bâti La superficie bâtie de notre pays continue à augmenter. Voilà ce qui ressort des nouveaux chiffres de la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Économie. Au 1er janvier 2009, 19,8% (ou un cinquième) de la superficie du Royaume était bâtie, Amours Wallonnes au pays de Jodoigne contre 18,5% en 2000, 16,3% en 1990 et 14,2% en 1980. La Belgique se bâtit de plus en plus, et ceci à un rythme régulier. En 2008 (tout comme en 2007), les zones bâties se sont accrues de 46 km². Au début de cette année, 6 050 km² étaient occupés par des zones bâties (terrains bâtis et connexe). 78,3% du territoire bruxellois est bâti, contre 26,2% en Flandre et 14,1% en Wallonie. (SPF économie) Après la vie agricole, ce sont cette fois les relations amoureuses qui servent de fil conducteur aux investigations dialectiques de Jean-Jacques Gaziaux. Avec au final un ouvrage de plus de 900 pages, faisant bien entendu la part belle aux expressions wallonnes dont on sait qu’en la matière, «elles ne sont pas toutes parfumées à l’eau de rose». 9\ieXi[ B\ijk\e Les Belges boivent plus de lait Les ventes de lait en Belgique ont augmenté de 1,8 pc durant les 9 premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2008. Le chiffre d’affaires a toutefois baissé de 4 pc, en raison de la diminution du prix du lait dans les magasins, selon des chiffres du VLAM, l’Office flamand d’agro-marketing. D’après une enquête du VLAM, ce sont surtout les jeunes célibataires qui boivent plus de lait. Veeteelt.nl compare la consommation de lait entre la Belgique et les Pays-Bas. Contrairement aux Belges, les Néerlandais boivent de moins en moins de lait, avec une consommation qui, depuis 2000, est passée de 63 à 60 kilos par personne et par an. (Belga) Au fur et à mesure de leurs sorties de presse, nous vous avons présenté dans ces colonnes les ouvrages réalisés par Jean-Jaques Gaziaux, ce docteur en philologie romane passionné de langue wallonne. Qu’il s’agisse de L’élevage des bovidés à Jauchelette, Du sillon au pain ou encore Des gens et des bêtes pour ne citer que ceux-là, ces livres se révèlent d’une incroyable richesse tant pour leur aspect dialectologique que par leur dimension ethnographique. A ce titre, ils constituent une véritable mine d’or pour tout qui s’intéresse au parler de l’Est brabançon mais aussi au quotidien des agriculteurs et cultivateurs du temps jadis. Avec «Amours Wallonnes au pays de Jodoigne durant l’entredeux-guerres», Jean-Jacques Gaziaux poursuit ses recherches ethnographiques et dialectologiques entamées au début des années ’60, mais il quitte résolument le secteur agricole et choisit cette fois d’investiguer un sujet bien plus intime, à savoir les relations amoureuses. Un pari audacieux car non seulement il est délicat de plonger dans l’intimité amoureuse de ses témoins, mais aussi parce qu’il est vrai qu’en wallon, certains n’hésitent pas à appeler un chat un chat. Un lecteur non averti pourrait dès lors s’offusquer de la verdeur de certains propos. Confiant dans l’évolution des mentalités, l’auteur, dans une démarche qui se veut résolument scientifique, a cependant fait le choix de publier la quasi-intégralité de ses notes. Le résultat? Une «brique» de 900 pages subdivisée en trois tomes dans lesquels on retrouve successivement pratiquement tous les aspects de la vie amoureuse. Cela va de la puberté et de la jeunesse avec les premières rencontres amoureuses à la vie en couple marié en passant par le choix du partenaire, les relations sexuelles, etc. Comme toujours avec les ouvrages de Jean-Jacques Gaziaux, le tout est «mis en musique» pour en rendre la lecture agréable, avec une alternance de français et de wallon. S’il est quasi indispensable de connaître un minimum le wallon pour apprécier ces livres, il ne faut toutefois pas s’inquiéter outre mesure si le wallon que vous maîtrisez n’est pas celui de l’Est du Brabant. Bon nombre d’expressions sont en effet traduites et un index des mots wallons complète l’ouvrage. Edité à compte d’auteur, l’ensemble des 3 tomes de cet ouvrage est proposé jusqu’à la mifévrier 2010 au prix particulièrement attractif de 25 euros. Passé cette date, le prix de vente sera de 40 euros. Ces livres ne sont pas disponibles en librairie. Si vous êtes intéressés, le plus simple est de s’adresser directement à l’auteur (Jean-Jacques Gaziaux, 62 rue Saint-Médard à 1370 Jodoigne, tél. 010/81.22 15, e-mail: [email protected]). Il pourra vous indiquer un relaisdépôts auprès duquel vous pourrez vous procurer l’ouvrage ou alors vous l’adresser par courrier moyennant une participation aux frais d’envoi de 10 euros. (.[Z\dYi\)''0 . :FE:FLIJ Agribex, Concours national Blanc-Bleu Belge A peine les portes closes que vous visionniez déjà l’ensemble des champions des races bovines en concours à Bruxelles: blanc-bleu, pie-noir Holstein et Blonde d’Aquitaine. Voyez maintenant le déroulement des 153 sujets présents en Blanc-bleu Belge, 20 de mieux qu’en 2007, classés par trois juges, Eugène Detal, Christophe Lequeux et Stefaan Vereertbrugghen, officiant seuls. Leur tâche ne fut pas des plus aisées au vu de la qualité plus que certaine remarquée jusque vers les milieux de série. Sans oublier l’exposition du Herd-Book dont les 28 représentantes gratifièrent les visiteurs de la noblesse de notre joyau Blanc-Bleu. Championne des génisses à Eric Coheur 7 présences dont une 5ème et une 6ème place. Quant à Guy Perin, la panoplie de recrutement parmi les Goddeeris, Adams, Houard et Perin J-M., réalise comme à son habitude un beau résultat d’ensemble: deux premiers + 1 deuxième = 3 trios sur 5 sujets dot une 4ème et 7ème place. Quant aux cinq autres lauréates de série, leur première apparition en national récompensent les Coheur, Monbaliu, Willems, Veulemans, et Beguin. Echaudée de Waleffes à Manu Laruelle suivie de Identique de Roupage à Philippe Collignon. Ce tout face à l’attitude très contrastée des deux éleveurs. Champion des taureaux à Philppe Lothe & Robert Marenne L’ensemble des 36 taureaux se confrontèrent parmi les 6 séries organisées, de quoi fournir une certaine concurrence hors mis en vue des premières places. Concurrence souvent annihilée suite aux difficultés à porter et ou déplacer toute cette viande qui ne fut toujours pas respectée. Au rappel, les regards se sont très vite fixés derrière les deux aînés et ce n’est pas le vote de deux contre un, ni une voix perdue, qui met en doute le champion Thorgal Van ‘T Kookshof à l’arrière- main et l’avant-main énormément éclatées et des mieux sculptées, en ce cas l’union ne saurait pas être idéal. Déjà sur ses terres à Libramont en 2008 et 1er en 2007 le voici nanti du titre prestigieux de Bruxelles. Le dauphin, Bambino Van de Ijzer à Geert Bulke, obligé de plier sous l’abondance de viande, récidive sa 1er place de Libramont 2008. Ici aussi la série des 20 à 22 mois des plus mouvementée, par le même juge, pour fixer le couplé gagnant. Après plusieurs déplacements et la demande de les voir remarcher, la position finale est idendique à celle de Libramont: Livret de Fooz à Guy Vanderbecq est suivi de Loup-Garou de Renuamont à Serge Lempereur. Si l’élevage de Fooz est toujours présent aux grands rendez-vous nationaux, il y propulse souvent plusieurs jokers parmi les rappels. Cette fois trois sujets, deux génisses et une vache, sur la route d’un nouveau titre national qui se définissait par lui même face à des types très différents parmi les 8 lauréates de série. Types différents que chaque juge dut choisir et ils firent monter l’adrénaline comme quoi rien n’est gagné d’avance, et pourtant! En présence, l’aînée des primipares Jara de Bierrewart (43 mois, 135 cm, 842 kg) à Laurent Lumen, la révélation de Bruxelles légèrement amorcée à Tournai et Libramont, sous une taille très respectable beaucoup d’éclatement faisant souffrir un peu les jarrets. La primipare Bavaria Van Daisel (37 mois, 133 cm, 733 kg) à Guy Perin et Goddeeris, récidive sa 1ère prime de Libramont, extériorise un ensemble très complet, fin, bien fait demandant un peu plus de « Michelin ». La génisse Javeline de Fooz (26 mois, 129 cm, 748 kg), à Eric Coheur & Van Duppen, avait déjà été placée sur orbite à Tournai manquant de peu le titre. Quelle splendeur dont son architecture élégante et raffinée en fait une dentelle. Et dire qu’elle dût attendre la venue du juge arbitre Henri Herman pour ceinturer le ruban. Un chevron épinglé sur un ensemble des plus élogieux: trois premiers + 1 deuxième + 1 troisième = 5 trios parmi Magnifique rappel de 4 lauréates championnes de 2009 qui n’eurent aucune difficulté à confirmer leur richesse viandeuse dans des poids dépassant les 900 kg et bien au delà sous des tailles très respectables à l’exception de la championne, Ivresse de Ferrière, planant sur un sommet exceptionnel, 146 cm. Par deux voix contre une, Ivresse née chez Léon Henry, extraordinaire de puissance combinant taille, longueur, éclatement et donc nécessairement poids, accroche un deuxième titre national, qui selon jamais deux sans trois aurait été réalisé sans l’abstention à Libramont. Une dauphine, Gloire de Fooz, au complet griffé de haute couture n’à point à rougir et fera encore parler d’elle... Autre fait saillant avec Odelette de Chardeneux: le juge, yo-yo en main, joua de longues minutes afin de placer définitivement les deux suivantes, Génisses de 20 à 22 mois Davidoff Vd Bremberg (Wellington) à Willems A. et B., St-Joris-Win Jacinthe du Molinia (Eternel) à Lambert R., Leignon Dina VD Slindonkhoeve (Eternel) à Schelstraete-Hyde, Drongen Primipares de 32 à 36 mois Gironde d’Yvoir (Corbeau) à Beguin G., Sombreffe Carpe d’Ijzer (Germinal) à Vermote H., Pollinkhove Lolita des Volées (Germinal) à Lebrun Ph., Saint-Gérard Primipares de 37 à 38 mois Bavaria Van Daisel(Occupant) à Perin G. et Goddeeris, Grandhan Impatiente de Fooz (Germinal) à Coheur et Roggen-Schotmans, Fooz Ixina ET Ronde Fauchée (Occupant) à Léonartd Epse Calteux, Bleid Vaches suitées Halifornie de la Claie (Tropique) à Krier R & F., Halanzy Farandole de L’Ecluse (Ecrin) à Perin G. & Adams Ann, Grandhan Gravure de la Mandebras (Dandi) à Marenne R., Léglise Vaches de 3,8 à 4,1 ans Odelette Et de Chardeneux (Fausto P.) à Boclinville Alain, Bonsin Echaudée de Waleffes (Opérateur) à Laruelle Manu, Faimes Idendique de Roupage (Despote) à Collignon Ph., Ortho Vaches de 4,2 à 5,1 ans Farandole Et de L’Ecluse (Ecrin) à Perin G. & Adams Ann, Grandhan Halifornie de la Claie (Tropique) à Krier R & F, Halanzy Urbaine ET du Pont Messe (Genièvre) à Christophe P-H., Fexhe / (.[Z\dYi\)''0 Championne des vaches à Ruddy Lambert Primipares et les vaches suitées Pour ces deux séries, la différence de qualité du veau à très nettement influencé le classement. Parmi les 6 primipares suitées, la 1ère prime revient à Urgence de la Croix de Mer à Jacques de Marneffe J. & Elevage des Amandiers. Pour les 4 vaches suitées, la 1ère place est occupée par Halifornie de la Claie à Raphaël et Frédéric Krier. Taureaux de 16 à 19 mois 0954 de Fescoux (Echo) à Lepage J. et P., Focant Indiana du Mont (Monarque) à Van Parys & Mahoux B., Ophain Figor (Sjaka-Zoeloe) à De Clercq J., Smetlede Taureaux de 20 à 22 mois Livret de Fooz (Germinal) à Vanderbecq Guy, Thieu Loup-Garou de Renuamont (Gaga) à Lempereur Serge, Wayaux Nathan d’Embise (Orphéon) à Leleux Chr. et L., Mainvault Taureaux de 23 à 26 mois Raffut du Falgi (Empire) à Kinif Marc, Furnaux Lobby de L’Orgelot (Monarque) à Scohier Bernard, Pipaix Jubilaire de la Claie (Accord) à Jaspart J-P; et Baudoin Xav., Beauraing Taureaux de 27 à 31 mois Japon de Lorcy (Graphite) à Rabeux, Crépin, Cosse, Martouzin Journal du Dojon (Graphite) à Perin J-M. et Perin G., Grandhan Joint de Renuamont (Gaga) à B.Q.S. (Boclinville), Ogy Taureaux de 44 à 62 mois: série du champion; Thorgal Van ‘T Kookshof (Radar) à Lhote Ph et Marenne, Bastogne Emotif ET de Montigny (Ajusté) à Lambert J-M., Izier Trésor de Mianove (Haricot) à Ledoux R. et St., Durnal Génisses de 15 à 18 mois Limpide de Fooz (Harisson) à Coheur E. et Goossens K., Fooz Délicatesse Vd Ijzer (Dandi) à Vermote H., Pollinkhove Herbe de Waleffes (Ebony) à Laruelle Manu, Faimes Génisses de 19 mois Dame-Blanche Vd Stokerij (Bianco) à Monbaliu R., Jabbeke Marjolie des Volées (Eternel) à Lebrun Ph., Saint-Gérard Luronne de Fooz (Germinal) à Coheur E. et Goossens K., Fooz Génisses de 23 à 28 mois: série de la championne; Javeline de Fooz (Davidson) à Coheur et Van Duppen, Fooz Béchamelle de Bierwa (Paysan) à Duchène et Pierard, Maffe Japonaise de Roupage (Vilmar) à Collignon Ph., Ortho Primipares de 39 à 43 mois Jara ET de Bierrewart (Cubitus) à Lumen L., Hellebecq Index ET de la Claie (Paysan) à Krier R. et F., Halanzy Légende de Fermine (Occupant) à Paquay Ass., Izier Génisses et Primipares suitées Urgence Croix Mer (Fringant) à de Marneffe & Elev Amandiers, Borlez Javeline de Fooz (Davidson) à Coheur & Van Duppen, Fooz Légende de Fermine (Occupant) à Paquay Ass., Izier Vaches de 5,2 à 6,2 ans Gloire de Fooz (Lasso) à Coheur & Vanderbiest, Fooz Orageuse ET Fond de Bois (Caliméro) à Monfort & Ronvaux, Les Avi Zeldaam Van Terbeeck (Emigré) à Roggen-Schtsmans, Kersbeek Vaches de 6,7 à 7,10 mois: série de la championne; Ivresse de Ferrière (Notez-Le) à Lambert Ruddy, Leignon Texane Et de Cras Avernas (Lasso) à Lallemand J., Hannut Volka Van Daisel (Radar) à Goddris, Diksmuide ArsiaInfos Mensuel de l’Association Régionale de Santé et d’Identification Animales N°70-Décembre 2009 Édito Depuis quelques semaines, un parfum de crise sanitaire en provenance des Pays-Bas envahit notre pays. En effet, vos quotidiens habituels ont fait état d’une épidémie de Fièvre Q qui atteint une cinquantaine de troupeaux de chèvres dans le sud de la Hollande et qui a tué une dizaine de personnes. C hez nous, deux élevages - l’un en Flandre et l’autre en Wallonie - ont été reconnus infectés... La situation est loin d’être alarmante car la maladie affecte essentiellement les ovins et les caprins. Néanmoins, les autorités s’en sont préoccupées et ont demandé à l’AFSCA de mettre en place un programme de surveillance et de contrôle auquel l’ARSIA participera activement, comme vous pourrez le lire dans ce numéro. Cet épisode atteste une fois de plus de la place que tient notre association dans le petit monde de la santé animale. Les investigations menées depuis deux ans par nos collaborateurs sur le sujet - dans le cadre du GPS notamment - ont permis de mesurer l’importance de la maladie, présente aussi chez les bovins de Wallo- nie. Si 60 à 70% des exploitations laitières ont déjà été exposées une fois à l’agent responsable, le nombre de cas cliniques reste très bas puisque moins de 5% des cas d’avortement peuvent être incriminés à la Fièvre Q. Pas de panique donc, mais nous vous invitons à rester vigilant et à prendre toutes les précautions nécessaires en cas d’avortements de bovins, de brebis ou de chèvres : Disolez les animaux qui sont en train (ou qui viennent) d’avorter, Denfermez rapidement l’avorton et ses enveloppes fœtales dans un sac hermétique et faites-le parvenir à l’ARSIA avec une prise de sang de la mère. Un « kit » d’analyses qui comprend notamment la Fièvre Q, sera réalisé et pris en charge financièrement par l’Agence. Dévitez, dans la mesure du possible, de produire de la poussière en manipulant le fumier, principale source d’infection après le fœtus et l’arrière-faix... Je terminerai en insistant sur l’importance d’un bon réseau de surveillance sanitaire fonctionnel, capable d’apporter des informations actualisées et de se déployer très rapidement quand le besoin s’en fait sentir. C’est comme cela que nous fonctionnions jusqu’à présent. Malheureusement, malgré cet exemple, les autorités ont fait le choix de réduire le financement des activités de surveillance sanitaire au profit des activités administratives... Espérons que le secteur n’aura pas à en subir les conséquences ! Jean Detiffe, Président de l’Arsia Informations sur la chaine alimentaire (ICA) Les étiquettes autocollantes, destinées à être apposées au dos des passeports de vos bovins envoyés à l’abattoir, sont disponibles, gratuitement, sur chaque site de l’ARSIA. Simplifiez-vous la vie ! Gagnez du temps ! Faites des économies ! Vous disposez d’une connexion Internet ? arsia asbl Connectez-vous au portail C.E.R.I.S.E. pour enregistrer en ligne les naissances de votre troupeau, les mouvements de vos animaux et vos commandes de matériel d’identification. DEMANDE DE CONNEXION à renvoyer dûment complétée et signée au n° de fax 083/23.17.71 ou par courrier postal, allée des Artisans, 2 à 5590 Ciney. c’est maintenant! Zone réservée au demandeur Numéro de troupeau : ............................................................ Ou collez ici votre étiquette troupeau Si vous possédez un logiciel de gestion de ferme, veuillez le renseigner Guardian Ariane Isagri Ceres Autre : ............................................... Etre en règle pour le 5 janvier 2012 Les animaux sans statut ne pourront plus être Si espèces ovins,caprins,cervidés Espèces Bovins Porcs Ovins Caprins Cervidés Lecteur transpondeur : Aides financières disponibles encore en 2010 et 2011 Profitez de la présence des bovins à l’étable pour réaliser les analyses et/ou les primo-vaccinations Tel ...................................................... Fax ...................................................... Gsm .................................................... E-mail .................................................. Dernière ligne droite avant la lutte ATTENTION, l’adresse mail est obligatoire ! Il est indispensable de nous la communiquer clairement et ce, de préférence en majuscules afin d’en garantir la lisibilité. Date : obligatoire! Signature du demandeur Zone réservée à l’Arsia Date de réception : Date d’envoi au demandeur : HELPDESK ARSIA - Allée des Artisans, 2 - 5590 Ciney - [email protected] Contactez votre vétérinaire ! Login : Mot de passe : vendus ! Il faut 7... à 18 mois pour obtenir un statut FDX HDX Type de transpondeur : Ordinaire Prototype coulé dans la masse Nom ................................................... Prénom ................................................ Adresse................................................ ............................................................ Acquérir un statut IBR , Informations à l’Arsia : 04 / 239 95 02 ArsiaInfos 1 S. Lecomte Santé animale É l e v e r, p r o d u i r e , t r a n s f o r m e r. . . l ’ A r s i a v o u s a c c o m p a g n e ! Avortements chez le bovin Nouvelle politique sanitaire : tout bénéfice pour l’éleveur ! Nouveau ! Dans le contexte d’un avortement, outre la brucellose, une recherche extensive de germes sur le sang de la mère et sur l’avorton sera effectuée pour mener à un diagnostic le plus précis possible de la cause. C’est dans la foulée du GPS Avortement, désormais clôturé, que l’Afsca prend la relève.. C e choix a en effet été orienté sur base des résultats récoltés lors du GPS Avortement chez le bovin, financé par le Fonds sanitaire et géré à l’Arsia entre octobre 2007 et octobre 2009. Nombre d’entre vous en ont bénéficié ces deux dernières années (1000 dossiers traités, plus de 600 élevages) . 7,2 % 7,5 % Afin de maintenir le statut indemne de cette maladie en Belgique, la brucellose reste inscrite au programme. Tous ces agents d’avortement seront donc systématiquement contrôlés dans le cadre de la nouvelle politique sanitaire et toutes les analyses sont entièrement prises en charge par l’AFSCA, ainsi que le ramassage de l’avorton. Germes détectés sur les avortons Octobre 2007 - Juin 2009 7,9 % 47 % 30,4 % Pas de pathogène détectés Bactéries Virus Parasite (Neospora) Champignons Sources: GPS Schéma 1 13,5 % 14,2 % 57,4 % Répartition des germes Bactéries Virus Parasite (Neospora) Champignons Sources: GPS 14,9 % 2/ Si l’avorton n’est pas retrouvé, programme allégé Sur le placenta ( cotylédons ) : DBrucellose DFièvre Q DChlamydiose Sur le sang de la mère: DBrucellose DLeptospirose DBVD DFièvre Q DNéosporose DIBR réagir à moyen terme en tendant vers l’éradication de la maladie décelée. Compte tenu des facilités pratiques et financières offertes, il serait vraiment dommage de ne pas exploiter ce nouvel outil mis à votre disposition. Dites-le à vos amis, à vos voisins ... et appelez votre vétérinaire ! Plus d’infos sur les analyses ? Arsia: 083/ 23 05 18. Un outil dont il faut user et abuser ! Schéma 2 Les tests, effectués systématiquement via le GPS, ont permis d’élucider plus de la moitié des avortements ( cf. schéma 1 ) quant à leur origine infectieuse, bactéries, virus, parasites, champignons confondus. Parmi ceux-ci, citons en particulier Neospora caninum, parasite de la néosporose, responsable de plus de 14% des avortements infectieux ( cf. schéma 2 ). Après les bactéries, il est le deuxième agent d’avortement le plus fréquent, si on ne tient pas compte de l’épidémie de langue bleue. A ce titre, il entre donc dans la liste ci-contre des suspects. Parmi les virus, celui de l’IBR a été retrouvé chez moins d’1% des avortons, celui du BVD chez moins de 4% d’entre eux. La présence de ces virus, bien que peu représentés, a cependant de lourdes conséquences économiques dans les élevages touchés. Il faut donc continuer à les détecter. Le virus de la langue bleue était la première cause d’avortement entre octobre 2007 et octobre 2008 mais seul 1 fœtus s’est révélé positif depuis le 15 octobre 2008. La vigilance reste cependant de mise, alors que la campagne de vaccination bat son plein. Souvent oubliés, les champignons et les levures sont la cause de nombreux avortements. Le plus fréquent et le plus connu est Aspergillus. Ils sont donc aussi maintenus aussi dans la liste. C.P.: D. VANMOLLEKOT Afin de compléter ces analyses, un questionnaire détaillé et complété devra être, comme c’était le cas pour le GPS, transmis à l’ARSIA. Il étoffera la précision des résultats, et dès lors le diagnostic de laboratoire de nos vétérinaires pathologistes. Quelles analyses seront désormais réalisées en cas d’avortement chez un bovin ? Deux situations sont possibles : 1/ En cas d’envoi d’un avorton « en bon état »: programme complet Sur l’avorton, après l’autopsie, suivra la recherche de: DBrucellose DListériose DChampignons (aspergillus, ...) DBVD DLangue bleue DFièvre Q DNéosporose DIBR DGermes pathogènes divers ( E coli, pseudomonas,...) Parallèlement, sur le sang de la mère ( recherche des anticorps ): DBrucellose DLeptospirose DBVD DFièvre Q DNéosporose DIBR ArsiaInfos 2 Voilà donc un service sanitaire particulièrement utile pour votre élevage: tenter de mettre un nom sur la cause d’un avortement pour pouvoir traiter si possible dans un premier temps et/ou L’avis du vétérinaire d’exploitation « Depuis que je suis vétérinaire, j’ai toujours été très attentif à déceler pourquoi les vaches de nos clients avortaient. Mais il n’était pas toujours évident de convaincre ceux-ci de «faire des frais» ou de conduire le ou les avortons au labo. Si l’on veut tendre vers un diagnostic le plus précis possible, le nombre de tests à solliciter dans ce contexte est élevé. Cela représente un coût important. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que l’avortement est et reste à déclaration obligatoire. Suite à la mise en place du GPS avortement et du service de ramassage de cadavres par l’Arsia, nous avons fréquemment eu recours à ces services. Ceci nous a permis de mettre en évidence différents responsables, telle les salmonelles, les colibacilles, la fièvre Q, la leptospirose, l’IBR, la BVD. Le GPS avortement a été mis en place au moment de la FCO, époque où, à l’instar du virus, circulait l’idée chez certains éleveurs que tous les avortements provenaient de cette maladie. Les analyses réalisées ont montré que ce n’était, de toute évidence, pas toujours le cas...Si dans certaines situations, il n’est pas possible d’apporter une solution concrète au problème, dans d’autres cas, un programme de vaccination et/ou un programme de lutte ont pu être mis en place (citons à ce titre la BVD qui ne peut être éliminée si on ne couple la vaccination à la recherche des IPI). Dans notre démarche de terrain, une personne compétente au laboratoire est également là pour nous conseiller ou nous orienter, lorsqu’on est confronté à certains résultats «inhabituels». Je me réjouis de la décision de l’AFSCA de financer ces recherches. Cela représente une aide à ne pas négliger, au vu de ce que peut perdre l’exploitant dans certaines situations... » Propos recueillis auprès du Dr Vét. Vincent Diez N°70-Décembre 2009 Les éleveurs entendent souvent parler du BVH-4, pour le côtoyer hélas régulièrement dans leur élevage. Ce virus est effectivement très répandu en Belgique*, comme dans le monde entier, et on le soupçonne d’être à l’origine de nombreux troubles cliniques. Sa capacité à les engendrer reste cependant un sujet de discussion pour les spécialistes virologues. B ien que l’on puisse le retrouver chez des animaux pourtant sains, ce virus peut aussi être la cause d’épisodes cliniques importants. C’est pourquoi nous vous en proposons un aperçu, qui se décline selon plus d’un symptôme. A tel point qu’on ne l’appelle pas du nom même d’une maladie, mais que l’on dit plutôt « ce bovin a le BHV-4 ». Le BHV-4, ses cibles... Le bovin ( d’où l’autre appellation plus précise BoHV-4 ) en est le réservoir naturel mais le mouton, la chèvre...et la famille éloignée tels que bison, buffle,... sont aussi sensibles. On le rencontre également au sein d’ espèces non ruminantes. ...ses voies d’entrée Les études scientifiques s’accordent sur la voie nasale. La voie génitale est probable, mais non prouvée. Après son introduction dans l’organisme, il est impossible le déloger : en sa qualité d’ « herpès virus », il s’installe à l’état dit « latent », en veille en quelque sorte, dans des cellules sanguines. ...ses dégâts En Belgique, le virus a quasiment toujours été isolé dans des prélèvements analysés suite à des problèmes tels qu’entre autres : Ddes infections de la matrice (métrite) post-partum, associées ou non Parce qu’il provoque une diminution des capacités immunitaires chez les animaux infectés, une piste à suivre «On parle d’avortement, lié à la présence du virus. Mais ce rôle n’est pas encore clairement établi» dans la compréhension du rôle de ce virus est certainement celle de sa « collaboration » avec d’autres germes, par exemple le virus de la BVD... telle une association de malfaiteurs ! Ces autres germes trouvent alors un terrain privilégié pour se développer et provoquer la maladie. Au laboratoire Divers tests sérologiques permettent en routine de mettre en évidence l’infection par le BHV-4. Mais cette détection doit être interprétée avec prudence. Autrement dit, ce n’est pas parce que le rapport d’analyses, lié à Or on entend parfois dire que ce vaccin contre l’IBR augmenterait aussi la résistance au BHV-4, autrement dit que « vacciner contre l’IBR, c’est aussi, en quelque sorte, protéger contre le BHV-4 » : il n’en est rien ! Les études scientifiques réalisées ne soutiennent en aucune manière ce qui pourrait être déduit d’observations de terrain. En effet, si ces BHV-1 et BHV- 4 sont tous deux des herpès virus, ils appartiennent à des familles totalement différentes, ce qui exclut toute ressemblance entre eux et partant, toute réaction immunitaire croisée ( ou commune ). « ...vacciner contre l’IBR, c’est vacciner contre le BHV-4 ? Il n’en est rien ! » un bovin malade, signale la présence du BHV-4 que la maladie observée peut d’emblée lui être attribuée. Ou encore, une bête qui a avorté et qui est positive pour le BHV-4, n’a pas forcément ou exclusivement avorté à cause de lui. Penser de la sorte, c’est rester vigilant vis-à-vis d’autres causes d’avortement éventuelles, dont on connaît « Le virus est associé à l’infection de la matrice » à de la péritonite ou, plus rarement, à de la mammite, de la diarrhée ou de la mortalité néonatale, Dl’inflammation des testicules, Ddes avortements: le virus a été isolé de «produits» d’avortement à différents stades de gestation mais son rôle causal n’est pas définitivement établi, bien que les observations sur le terrain plaident en ce sens.. La fréquence élevée d’observations cliniques de métrites post-partum dans la population bovine wallonne, associée à l’isolement du virus dans des produits d’avortement suggèrent une intervention non négligeable du BHV-4 dans la pathologie génitale des troupeaux, tant laitiers que viandeux. Le virus a par ailleurs été isolé d’affections oculaires et respiratoires comprenant conjonctivite, kératite, rhinite, trachéite et pneumonie, ou encore d’affections cutanées. responsable de l’ IBR en l’occurrence, existe bien lui, nul ne l’ignore dans le contexte de la lutte officielle. Reste la prévention Le contrôle de l’infection par le BVH4 dans une ferme sera donc assuré par des mesures hygiéniques, autrement dit ‘de biosécurité’. Compte tenu de la transmission par voie nasale, les animaux détectés positifs dans le cadre d’un contrôle devraient être au moins séparés des animaux sains, voire mieux, éliminés du troupeau. Si elle est moins importante, méfiezvous toujours de la transmission indirecte, et réservez à l’animal porteur, son propre matériel. Placentas et autres liquides en provenance de la matrice doivent être rapidement et efficacement détruits. Enfin, on peut agir sur les risques de réactivation du virus, liée aux situations de stress. Un animal en bonne santé est moins sensible au stress : cela passe par une conduite réfléchie de l’élevage, une alimentation équilibrée, des soins réguliers tels un déparasitage et/ou des vaccinations éventuelles et des conditions de logement adaptées au bien-être de l’animal. D’ailleurs, en agissant de la sorte, vous prévenez aussi bien d’autres maladies. * Près de 30% des exploitations wallonnes étaient positives, selon une étude réalisée en 1987 par Van Malderen et al. Par ailleurs, une récente enquête épidémiologique menée en 2008 sur lait de tank par l’ARSIA montre que plus de 90% des troupeaux laitiers wallons sont exposés au BHV-4. Sources : Maladies virales des ruminants, Etienne Thiry, Ed. du Point vétérinaire, 2000 L’ herpès virus bovin 4, Markine-Goriaynoff et al., Ann. Méd. Vét. 2003, 147, 215-247 Etude épidémiologique dans la Province de Liège, Czaplicki et Thiry, Prév. Vét. Med, 1997 hélas le grand nombre (Cf. notre article sur le nouveau « kit avortement » en page 2). Jusqu’à présent, seule la métrite post-partum, évoquée plus haut, peut être attribuée au BHV-4, sur base d’échantillons de liquides provenant de la matrice Contrer le BHV-4 ? Rétablir la vérité... La question de la vaccination nous donne ici l’occasion de stopper une rumeur qui circule sous le couvert de l’empirisme, par définition « méthode qui prétend ne s’appuyer que sur l’expérience » ( Sources : Wikipedia ). L’industrie a tenté de produire des vaccins contre ce virus, mais leur inefficacité a fait abandonner cette piste, d’autant que le rôle du BHV4 dans l’apparition des signes cliniques restait controversé… Un vaccin actif contre un autre type d’herpès virus bien connu, le BHV-1, Plus de 90% des troupeaux laitiers wallons sont exposés au BHV-4 (données ARSIA 2008) ArsiaInfos 3 Santé animale que notre « BHV » communautaire ! S. Lecomte Le BHV-4, un virus presqu’aussi difficile à maîtriser... S. Lecomte Surveillance sanitaire É l e v e r, p r o d u i r e , t r a n s f o r m e r. . . l ’ A r s i a v o u s a c c o m p a g n e ! Avortement et petit ruminant : sur la piste de la Fièvre Q, et des autres... « La Flandre s’inquiète : la fièvre Q qui fait des ravages aux Pays-Bas, où on abat chèvres et moutons, a déjà contaminé 19 personnes »... Sans doute avec-vous pris connaissance de cette information, relayée très récemment par la presse. Face à cette maladie, nos autorités sanitaires ont d’ores et déjà pris des dispositions concrètes qui, dans leur conception, sont par ailleurs très intéressantes sur le plan sanitaire pour les éleveurs de petits ruminants. S es conséquences les plus lourdes chez les petits ruminants consistent en mise-bas prématurées, avortements en fin de gestation et nouveaux-nés chétifs. Le taux d’avortement y est compris entre 2 et 80%. D’autres signes cliniques sont associés à cette infection et comprennent des troubles de la reproduction tels que métrite et infertilité. Il est important, toutefois, de signaler que très fréquemment, l’infection est totalement silencieuse, ce qui n’empêche pas les animaux atteints d’excréter le germe dans leur environnement pendant des périodes de parfois plusieurs mois... Mais la fièvre Q représente également une menace, non négligeable, pour la santé publique... Une zoonose La situation particulière aux PaysBas en atteste : le nombre de cas humains de fièvre Q est passé de 20 cas en 2006... à 2293 en 2009 ( source ProMED ). L’origine de cette épidémie se trouve être l’infection de troupeaux de chèvres. La fièvre Q est extrêmement infectieuse pour l’homme. En Allemagne, en 2003, la maladie a touché 300 personnes après qu’une brebis ait mis bas sur un marché aux bestiaux. C’est que la bactérie, très résistante dans le milieu extérieur, se transmet simplement par l’air. Il s’agit donc d’une zoonose importante qui constitue un risque pour les éleveurs, les vétérinaires, le personnel des laboratoires et les personnes travaillant dans les abattoirs. Les recherches ont montré que parmi les personnes amenées à manipuler des animaux, un grand nombre sont porteuses d’anticorps, témoignant d’une exposition à la bactérie. La fièvre Q est la deuxième infection le plus souvent contractée en laboratoire, avec plusieurs foyers rapportés, ayant touché au moins 15 personnes. Pas d’alarmisme: moins de la moitié des personnes infectées développent la maladie, et la plupart des infections restent mineures. Les personnes infectées peuvent cependant présenter une fièvre élevée avec maux de tête, douleurs musculaires, mal de gorge, nausées, vomissements, douleurs thoraciques et malaises gastriques. La fièvre peut parfois persister pendant une ou deux semaines, évoluer en pneumonie ou entraîner une atteinte du foie. Un traitement à base d’antibiotiques existe. Les femmes enceintes constituent un groupe à risque puisqu’en en cas d’infection aigue, des perturbations de la grossesse sont décrites. Dans environ 2% des cas, une forme chronique apparaît. La plus fréquente est une infection cardiaque dont le pronostic est grave sans un traitement adéquat. celle-ci se développera chez des patients souffrant déjà d’une pathologie du coeur. Enfin, dans la forme chronique, on décrit également une fatigue prolongée. Que fait l’AFSCA? Aux Pays-Bas, des mesures ont été prises telles qu’entre autres, la notification obligatoire des suspicions Pense-bête de l’éleveur La fièvre Q est une maladie bactérienne à laquelle bovins, ovins et caprins sont sensibles et dont ils constituent le réservoir naturel. C.P.: D. VANMOLLEKOT de Fièvre Q et la vaccination obligatoire. En Belgique, où l’on n’observe pourtant pas d’augmentation significative de cas humains actuellement, l’AFSCA veille aussi. Ainsi un protocole d’analyses à respecter, en cas d’avortements chez les petits ruminants est requis. Chez ces derniers – comme chez le bovin bien entendu ( cf page 2 ) – la fièvre Q sera donc systématiquement recherchée, soit sur le sang et/ou sur l’avorton ou le placenta, après autopsie. Tous les frais sont pris en charge dans leur intégralité, depuis les prélèvements jusqu’aux analyses, en passant par le ramassage du cadavre chez l’éleveur. Un suivi de la circulation du germe sur lait de tank, chez les ovins et caprins laitiers, est également en préparation. La fièvre Q, mais aussi... Nouveauté extrêmement intéressante : en plus de la recherche de la fièvre Q, l’AFSCA finance désormais un ensemble d’analyses, destinées à détecter toutes les autres causes infectieuses possibles de l’avortement. Cette batterie de tests comprend la brucellose, la fièvre catarrhale ovine, la toxoplasmose, la chlamydiose, la néosporose, le campylobacter, les mycoses, et les germes dits « aérobies ». Ceci augmentera assurément les chances de mettre un nom sur la cause de l’avortement, et dès lors d’envisager des solutions de prévention et/ou un traitement. Par ailleurs, les autorités sanitaires pourront engranger ces résultats et, conseillés par les spécialistes, les valoriser dans les programmes d’épidémio-vigilance, à partir de l’évaluation de la circulation des germes sur le terrain. Un avortement parmi vos moutons ou vos chèvres ? N’hésitez plus, appelez votre vétérinaire sans tarder! Sources : AFSCA – Politique sanitaire 20092010. OIE – Fiche d’information sur les maladies animales, « la Fièvre Q ». L’Arsia vous souhaite DAdaptation progressive à la ration hivernale, qui doit par ailleurs être bien équilibrée. Les carences en Selenium les plus criantes se rencontrent en fin de saison de pâture et les lésions musculaires constatées sur les veaux autopsiés à l’Arsia sont beaucoup plus fréquentes en automne et début d’hiver. Une complémentation à la rentrée, surtout pour les bêtes dans les 2 à 3 derniers mois de gestation, n’est certainement pas un mauvais investissement dans bon nombre de fermes! Éditeur responsable : M. Jean Detiffe, Président de l’Arsia C.P.: D. VANMOLLEKOT DTonte du jeune bétail lors de la rentrée : excellente prophylaxie contre les poux et la gale ! ArsiaInfos 4 Tél : 083 / 23 05 15 - mail : [email protected] - Web : www.arsia.be D8I:?yJ La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre parenthèses, les cotations du marché précédent.A défaut d’indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. ;< 9FM@ J 98KK@:< (2,50-3,00) (2,40-2,70) (1,50-2,00) (1,40-1,60) (1,25-1,45) (750-900) (550-700) (225-375) (125-225) (2,50-3,00) (2,30-2,60) (700-850) (325-525) (1300-1900) (1300-1600) (650-850) (250-450) (475-775) (325-425) (150-225) (80-135) (70-120) (0-80) :@E<P 11/12/2009 Nombre d’animaux exposés: 3.321. Bétail maigre: 3.162, 114 veaux et 45 chevaux/poneys. Prix du bétail bovin hors T.V.A. et frais de marché inclus. a) Bétail maigre: euro/pièce: I. Veaux: PN: 0-120 (0-125) PR: 25-130 (25-150) BBB ordinaire: 125-375 (125-375) C.d.p. mâle: 550-775 (550-775) C.d.p. femelle: 500-675 (500-675) II. Génisses: 180-250kg: PN/PR: 225-325 (225-325) BBB culard: 565-765 (565-765) 250-400kg: PN/PR: 375-475 (375-475) BBB culard: 875-1125 (875-1125) 400-500kg: PN/PR: 415-615 (415-615) BBB culard: 1115-1400 (1115-1400) pleines: 1225-1825 (1225-1825) E<L=:?8K<8L 18/11/2009 Nombre: 228 Prix à la pièce Vaches ordinaires: 250-600 Vaches p.n. et p.r.: 100-500 Vaches bonne conform: 350-750 Vaches cdp: 1000-1100 Vaches cdp âgées: 750-1000 Vaches de qualité moyenne: 600-850 Vaches bonne qualité: 750-900 Génisses 10-18 mois: 400-500 Génisses cdp: 700-1000 Taureaux 6-10 mois: 400-500 Taureaux cdp: 800-1050 Têteurs cdp: 700-950 Veaux rouges: 50-150 Veaux noirs-blancs: 25-100 Veaux blancs-bleus: 150-300 Veaux culs de poulain: 400-600 (250-600) (100-500) (350-750) (1000-1100) (750-1000) (600-850) (750-900) (400-500) (700-1000) (400-500) (800-1050) (700-950) (50-150) (25-100) (150-300) (400-600) Prix au kg Taureaux 5 à 10 ans: 1,75-2,10 (1,75-2,10) Commerce plus calme. Veaux: baisse dans les veaux noirs et rouges. Prochain marché le 25/11/09. 98JKF>E< 09/12/2009 Nombre: 235 Taureaux ordinaires: Taureaux cdp âgés: Vaches ordinaires: Vaches bonne confor: Vaches cdp: Vaches cdp âgées: Génisses ordinaires: Prix au kg: 1,00-1,50 1,70-2,10 Prix pièce 250-450 475-650 1050-1500 700-850 300-500 (1,00-1,50) (1,70-2,10) (250-450) (475-650) (1050-1500) (700-850) (300-500) %)'(# $.).%$*$" $% " (600-750) (800-1050) (275-475) (50-300) JK$KIFE; 10/12/2009 Bovins: 104; veaux: 25. Euro/kg: Génisses 56%: 1,20-1,41 (1,20-1,41) 58-60%: 1,46-2,11 (1,46-2,11) 63-65%: 2,14-2,59 (2,14-2,59) cdp 70%: 2,96 (2,96) Taureaux 55%: 0,98-1,23 (0,98-1,23) 60%: 1,23-1,58 (1,23-1,58) 62%: 1,77-2,03 (1,77-2,03) assim. : 2,23-2,43 (2,23-2,43) cdp 67%: 2,33-2,83 (2,33-2,83) cdp extra hors marché : 3,00 (3,00) Vaches: 50% 0,81-0,96 (0,81-0,96) 55% 1,31-1,41 (1,31-1,41) 60%: 1,61-1,86 (1,61-1,86) Bonne conformation: 2,08-2,68 (2,08-2,68) fabrication: 0,45-0,60 (0,45-0,60) Euro/pièce: Veaux cdp extra: 735-785 (745-795) Veaux cdp 2e cat.: 635-685 (645-695) BB extra: 360-410 (370-420) BBB 2e cat.: 235-335 (245-345) Rouges extra: 135-140 (145-150) rouges 2e cat.: 90-100 (100-110) noirs extra: 110-120 (120-130) noir 2e cat.: 60-90 (70-100) BB génisses: 110-310 (120-320) veaux génisses: 35-60 (35-70) Bovins: marché calme. Veaux: marché calme. Prochain marché: 17/12/09 "# !# "# !# "# !# !# "# "# !# "# "# %*'%)$ '(&'.+ ( %$(&"*(.) "".()*" (.()&).(-+%)''. %$%#&%(," XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g 6,01 (6,01) 5,48 (5,48) 4,88 (4,88) 4,55 (4,55) 9,40 (9,40) 7,62 (7,62) 6,51(6,51) 5,18 (5,18) Oeufs de poules élevées au sol Prix producteurs Cat. 0: +77,50 g Cat. 1: 72,50 g Cat. 2: 67,50 g Cat. 3: 62,50 g Cat. 4: 57,50 g Cat.5: 52,50 g Cat. 6: 47,50 g Cat. 7: 42,50 g XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g blancs bruns 12,93 (12,65) 13,21 (12,89) 11,69 (11,41) 11,97 (11,65) 11,09 (10,79) 11,32 (11,01) 10,43 (10,11) 10,62 (10,30) 9,48 (9,14) 9,61 (9,29) 5,82 (5,72) 5,93 (5,83) 5,17 (5,07) 5,13 (5,03) 4,89 (4,88) 4,80 (4,70) Prix négoce 13,43 (13,15) 13,71 (13,39) 11,59 (11,29) 11,82 (11,51) 9,98 (9,64) 10,11 (9,79) 5,47 (5,37) 5,43 (5,33) M<><K 9ILO<CC<J Sem. du 3 au 9 décembre 09 (Prix livr. usine E/tonne ) Blé panifiable 133,00 Blé fourrager 129,00 Escourgeon fourr 110,00 (132,00) (128,00) (110,00) JPE8>I8 15/12/09 (Prix culture en E/tonne ) Prix des céréales payés aux producteurs, communiqués par l’association des négociants en céréales. Prix purement indicatifs susceptibles d’importantes variations régionales. Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine. Blé fourrager 102,50 (104,50) Blé meunier (1) 104,50 (106,50) Escourgeon fourr 84,00 (85,50) Maïs indigène 114,00 (115,00) Maïs humide 69,50 (70,00) (+/-E/T/30% humidité)3,00 (3,00) (1) proteïnes: 12 - Zeleny: 35 - Hagberg: 220 GIF;L@KJ C8@K@<IJ Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière 09/12/2009 Prix euro/kg Beurre 3,38 Poudre de lait écrémé 2,15 Poudre l. écrémé alim anim 2,03 Poudre de lait entier 2,69 Cheddar 2,92 (3,32) (2,19) (2,02) (2,71) (2,92) GFI:J Sem. du 30 novembre au 6 décembre 09 (Entre parenthèses, les cotations de la semaine précédente) Porcelets 23kg + supp 36,00 (36,00) Porcs carcasses 100kg 125,30 (125,90) 8M @ :LCK 09/12/2009 • Poules à bouillir: extra lourdes (+ 3,5 kg): 0,33-0,35 brunes (1,8 à 2,0 kg): 0,15-0,17 blanches (1,6 à 1,8 kg): 0,11-0,13 • Poulets à rôtir (1,8 kg): 0,73-0,75 • Lapins: 2,30 (0,36-0,38) (0,17-0,19) (0,13-0,15) (0,69-0,71) (2,30) BIL@J?FLK<D$F<L=J 15/12/2009 Prix euro/100 pces Oeufs de poules élevées en batterie Prix producteurs Cat.0: 77,50 g Cat. 1: 72,50 g Cat. 2: 67,50 g Cat. 3: 62,50 g blancs 8,83 (8,83) 7,59 (7,59) 7,00 (7,00) 6,43 (6,43) D8K@<I<JGI<D@<I<J 8C@D<EK8K@FE9<K8@C 09/12/09 Prix par 1000kg en vrac hors TVA, départ négoce Pulpes sèches bett. 8mm Fr 118 Luzerne 18% pellets 6mm Fr 145 Tourteau Tournesol 28% Arg 153 Tourteau colza 34% Belg 194 ourteau soja 43% Arg 326 Tourteau soja 44% Holl 315 Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 382 Tourteau soja 49% Belg 336 Tourteau lin 40% Belg 327 Glutenfeed maïs 22% EU 166 Manioc Thaïlande 148 Mélasse cannes 178 (118) (145) (152) (188) (334) (322) (387) (342) (323) (165) (148) (180) :?@:8>F 27/10/2009 1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2 kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau de soja; 2ème col.: prix de la semaine précédente en euros. Froment 503,75 124,17 (126,24) Maïs 370,75 98,21 (101,20) Tourteau Soja 287,60 213,18 (242,04) @EK<IE8K@FE8C$FCy8>@E<LO M@8E;<GFI:@E< !# 5,85 (5,85) 5,37 (5,37) 4,92 (4,92) 4,73 (4,73) Prix négoce 9,33 (9,33) 7,50 (7,50) 6,35 (6,35) 5,22 (5,22) Sem. du 30 novembre au 6 décembre 09 (Entre parenthèses, les cotations de la semaine précédente) Taureaux de moins de deux ans A - S2 465,36 (463,97) A - S3 432,76 (431,11) A - E2 408,02 (405,36) A - E3 381,06 (380,76) A - U2 334,23 (334,08) A - U3 310,37 (310,20) A - R2 288,92 (288,74) A - R3 263,05 (263,05) A - O2 244,85 (244,85) A - O3 228,46 (228,46) Vaches D - R2 262,62 (262,75) D - R3 250,46 (250,66) D - O2 216,56 (217,69) D - O3 213,33 (213,82) D - O4 209,86 (210,24) D - P2 179,65 (180,81) D - P3 172,11 (172,19) Génisses E - U2 352,00 (351,50) E - U3 331,50 (330,50) E - R2 279,00 (279,00) E - R3 268,00 (267,50) ;<@EQ<$MFC8@CC<J !# Cat. 4: 57,50 g Cat. 5: 52,50 g Cat. 6: 47,50 g Cat. 7: 42,50 g :8I:8JJ<J;<>IFJ9FM@EJ LI < Génisses cdp: 600-750 Taureaux cdp : 800-1050 Taureaux 6 à 10 mois: 275-475 Jeune veaux: 50-300 Stationnaire. Prochain marché le 16/12/09. 8LO 12/12/2009 Nombre de bovidés: 546 CATEGORIE BOUCHERIE: • euro/kg : Taureaux: C.d.p.: 2,60-3,10 assimilés: 2,40-2,70 bonne conformation 1,50-2,00 60%: 1,40-1,60 poids lourds: 1,25-1,45 • euro/tête: Vaches: Bonne conformation 750-900 1ère catégorie 45%: 550-700 2ème catégorie 40%: 225-375 de fabrication: 125-225 Génisses (euro/kg): c.d.p.: 2,50-3,00 Assimilées.: 2,30-2,60 Bonne conformation: 700-850 Ordinaires: 325-525 Baisse sauf taureaux cdp. CATEGORIE COMMERCE: • euro/Tête: Vaches c.d.p. -5 ans: 1200-1800 Vaches c.d.p. +5 ans: 1250-1550 Bonnes vaches ordin aires: 600-800 Vaches ordinaires: 250-450 Veaux cdp: 475-775 Veaux blancs bleus: 325-425 Veaux Bleus Holstein: 150-225 Veaux rouges: 80-135 Veaux noirs bonne qualité: 75-110 Veaux noirs moyenne qual.: 0-75 Baisse. Veaux: plus calme. III. Vaches: Moyennes, PN/PR: 350-800 (350-800) mixtes cat.II: 800-950 (800-950) mixtes cat. I: 950-1100 (950-1100) C.d.p. 2 à 4 ans: 1000-2100 (1000-2100) âgées: 900-2000 (900-2000) IV. Taureaux: Ordin.: 180-250kg: 275-530 (275-530) 250-320kg: 505-600 (505-600) 320-370kg: 540-660 (540-660) 370kg et +: 625-765 (625-765) Assimil.: 180-250kg: 725-875 (725-875) 250-320kg: 875-1025 (875-1025) 320-370kg: 1025-1125 (1025-1125) 370kg et +: 1075-1275 (1075-1275) C.d.p.: 180-250kg: 925-1075 (925-1075) 250-320kg: 1075-1225 (1075-1225) 320-370kg: 1225-1325 (1225-1325) 370kg et +: 1325-1475 (1325-1475) b) Bétail de boucherie (prix/kg) I. Vaches: Fabrication: 0,95-1,15 (0,95-1,15) 50%: 1,20-1,40 (1,20-1,40) 55%: 1,40-1,60 (1,40-1,60) assimilés: 2,15-2,40 (2,15-2,40) cdp 2,60-2,80 (2,60-2,80) II. Taureaux: 55%: 1,65-1,85 (1,65-1,85) 60%: 1,90-2,10 (1,90-2,10) assimilés 2,60-2,80 (2,60-2,80) C.d.p. 2,80-3,25 (2,80-3,25) Baisse sensible veaux laitiers, plus calme bêtes ordinaires. Délais de paiement plus longs. Prochain marché le 18/12/09. Dernier marché de 2009: le mercredi 30/12/2009. bruns 8,90 (8,90) 7,66 (7,66) 7,12 (7,12) 6,54 (6,54) 26/11/2009 Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés mondiaux, en $/tonne. Soja Graines U.S. Cif. Rotterdam: 457 (448) Graines Arg. Cif. Rotterdam: 440 (431) Pellets 44,46% Arg. Cif. Rotterd.: 433 (426) Pellets 48% Brésil Cif.Rotterdam: 439 (436) Colza Graines Europe “00” Cif. Hamb: 414 (404) Tourteaux 34% Fob Hambourg: 209 (197) Lin Graines Canada Cif. Europe: nc 610 (610) Tourteaux 36% Allemagne:nc 460 (450) GFDD<J;<K<II< 15/12/2009 Bintjes: " Le froid ferme les bons hangars et fait évacuer les stockages précaires "… la demande est ainsi satisfaite par une offre limitée, dans un marché considéré comme calme. Le prix se situe entre 5,50 et 6,00 E/100 kg (tout venant, vrac, fritable, départ, hors TVA). Dans certains cas les prix pratiqués sont inférieurs mais aussi supérieurs à cette fourchette de prix. L'export semble un peu plus actif (on cite notamment la Roumanie, la Tchéquie et la Hongrie), avec souvent d'autres variétés que la Bintje. Plant de Bintje: plant hollandais, Bintje, classe A, rendu mars 2010, par 5 tonnes, en sacs, hTVA: inchangé : - calibre 28-35 mm: entre 49 et 50,00 E/100 kg; - calibre 35-45 mm: autour de 30,00 E/100 kg. (.[Z\dYi\)''0 (* QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K? Die FWA – Ihr Verband : Die Landwirtschaft - eine Berufsgilde, die vertreten und verteidigt werden muss Es ist uns als Verband wichtig, nochmals auf das Erreichte einzugehen. Hier können wir beispielweise das FedisAbkommen, die Senkung des AFSCA-Beitrages, die Einführung einer Grünlandprämie, die Bereitstellung von verbilligten Überbrückungskrediten, die Stundung von Kapitalrückzahlungen auf AIF- bzw. AIDA-Kredite, die Steuerbefreiung der Investierungsbeihilfen, die Herabsetzung des Einkommensteuersatzes (von 16.5 auf 12.5%) für die Einkommensprämien, sowie die Vorziehung der Auszahlung der Betriebsprämie nennen. Ohne Verhandlungen mit den Landwirtschaftsverbänden, der Politik und der Wirtschaft, wäre all dies so nicht zu erreichen gewesen. Nachstehend die Philosophie, die Organisation und die Dienste der FWA für unsere Mitglieder und Leser im Überblick. Die Philosophie und die Organisation der FWA Die FWA entstand 2001 nach dem Prinzip der Gleichheit, sowie dem gegenseitigen Respekt der beiden ursprünglichen Gründerverbände (AAB und UPAUDEF). Die FWA ist eine Interessensvertretung der Landwirte und nimmt ihre Aufgaben wie folgt war: Es wird kein Unterschied zwischen den Konfessionen, sprich der religiösen Überzeugung eines Jeden gemacht. Die Entscheidungsfindung bleibt in den Händen der Landwirte. Die Selbstständigkeit in den landwirtschaftlichen Diensten auf lokaler Ebene bleibt unantastbar. Die FWA ist parteipolitisch neutral. Die Strukturen Die FWA besteht aus 58 Lokalsektionen, darunter befinden sich drei ostbelgische Sektionen. Von den insgesamt 17 Regionalsektionen, gibt es eine Ostbelgische. Die vier Regionalsektionen bilden auf Provinzebene die Provinzialsektion Lüttich. Es gibt 5 Provinzialsektionen für Wallonien. Des Weiteren gibt es neben der FWA, den Landfrauenverband (UAW) und die Junglandwirte (FJA) . Die Ostbelgische Regionalsektion ist in vier spezialisierten Ausschüssen tätig, welche für unsere Gegend von Bedeutung sind: Dies sind die Milchkommission, der Ausschuss für Umwelt und Strukturen, der Ausschuss für tierische Produktionen und der Ausschuss für pflanzliche Produktionen. Diese Ausschüsse geben eine Garantie für sämtliche Interessensspielräume der Mitglieder und werden gleich behandelt, sprich gehört. Um den typischen Anforderungen der deutschsprachigen Gemeinschaft Rechnung zu tragen, wurde anlässlich der Gründung Anfang 2004 ein garantiertes Mandat im Direktionskomitee zugesichert und besetzt. Die FWA – Ihr Verband In der Umsetzung bedeutet dies, dass ein Verbandsmitglied, bei Vorschlägen oder anderweitigen Vorstellungen, sein Anliegen durch sämtliche Instanzen bringen kann. Die Mitglieder beleben durch ihre Vorschläge die Arbeit des Verbandes und garantieren eine dynamische Entwicklung innerhalb des Verbandes. Geleitet wird der Verband durch den Generalsekretär Yvan Hayez. Die Dienstleistungen Für den Studiendienst ist der Herr Direktor Yves Somville zuständig. Herr Somville verfolgt die europäischen Akten. Der Dienst beinhaltet die Koordination, Kommunikation und Außenbeziehungen. Für Umweltund Strukturen: B. Decock Koordination für Umweltfragen, Wasserpolitik, Natur Erhaltung, Verunreinigung landwirtschaftlicher Böden, Außenvertretungen I. Jaumotte AIDA/ISA, Umwelt- und Städtebaugenehmigung, ländliche Entwicklung, Biolandwirtschaft, Landwirtschafts- und Heizöl, Außenvertretungen S. VanwaeyenbergeUmwelt : juristische Aspekte, Raumordnung, Landrecht, Außenvertretungen D. Vieuxtemps Natura2000, Agrarumweltmaßnahmen und Naturprogrammen (Flussverträge, Life,) J. Marot / Ch. Hick P G D A (Nachhaltige Stickstoffverwaltung in der Landwirtschaft) APL, Bodengebundenheit, Übereinstimmung der Lagerungsinfrastrukturen, Ausbringungskalender R . Vansnick S e k t o r e n p l ä n e , Baugenehmigungen, KBRA, Industriezonen Für den Juristischen Dienst sind zuständig: D’t. Kint Gesellschaften und Satzungen A.-S. Janssens Pachtgesetz und Wildschäden S. Vanwaeyenberge Umweltfragen, beratende Gremien und Erlassentwürfe. Unser Rechtanwalt Herr E. Grégoire steht den Mitgliedern zur Verfügung für juristische Auskünfte. Tierische Produktionen: A. De Bruyn / M-L Semaille Rückverfolgbarkeit, Normen für die Produkte und die Produktionsnormen. Schweine- und Geflügelsektor Milchsektor: A. Masure / R. Vansnick: Milchquoten, Milchqualität, GAP, Rückverfolgbarkeit, Raumordnung, Normen für die Produkte und Produktionsnormen. Pflanzliche Produktionen: A. Masure / R. Vansnick: GAP, Rückverfolgbarkeit Normen für die Produkte und Produktionsnormen. Fiskalischer Dienst: Ch. Le Borne: Pauschalsatz, CUMA, Steuerwesen. Z u s a m m e n f a s s e n d e rweist sich, dass die breit gefächerten und weitreichenden Kompetenzen der FWA und deren Strukturen in den verschiedenen Ressourcen, allen Interessen der Landwirte in Wallonien gerecht werden. Gleichfalls ist die Interessensvertretung auf föderaler Ebene gewährleistet. D i e B e t r i e b s b e ra t u n g , die Buchführungen und die Studienringbetreuung wird von A. Ledur in Ostbelgien gewährleistet. Nähere Auskünfte erhalten Sie unter Tel. 080/ 67.82.19. und/ oder GSM 0478/ 40.55.85. Landwirtschaftsverband FWA - immer im Einsatz für die Landwirte Bfdd\ekXi mfe :fejkXeq\ >Y\c$Q\_i k Noch immer dauert die Krise an, und keiner weiß es wirklich genau, wie man sich am besten aus ihr heraus laviert und wie lange es noch andauern mag, bis es endlich wieder vorwärts in ruhigere Fahrwasser geht. Diese Situation, egal ob es hier um die Landwirtschaft oder andere im Wirtschaftszyklus eingebundene Unternehmen geht, ist schwierig zu meistern, und es kommt einem mitunter so vor, als würde man das Bermudadreieck umschiffen müssen. Tücken aller Orten! Gefährliche Strömungen, Untiefen, Riffe, Sturmböen. Und dies alles gibt es nur als Ganzes; Rettungsringe ausgeschlossen! Nach all dem durch die Banker verursachten Desaster sind es ausgerechnet jene, die sich für ihren Berufsstand die KrisenLightversion reserviert haben und zudem noch von allem weitgehendst verschont bleiben. Als Folge der Krise, was wir natürlich alle schon längst wissen, aber hier doch nicht unerwähnt bleiben soll, hat es viele rechtschaffend arbeitende Landwirte, immer das Wohl der Betriebe vor Augen, eiskalt erwischt. Manch einer hat bereits das Handtuch geworfen, andere klammern sich auf Gedeih und Verderb an Strohhalmen fest, weil sich andere Möglichkeiten überhaupt nicht oder nur schwer bieten bzw. umsetzen lassen. Ob sie es schaffen ihre Betriebe zu erhalten? Man kann es nur jedem wünschen. Die Landwirtschaft muss in ihrer Diversizität erhalten bleiben! Die Bereitstellung von Lebensmitteln für die Bevölkerung und die Pflege der Landschaft sind nur einige volkswirtschaftliche Leistungen neben vielen anderen, deren Vorteile man für jeden Einzelnen nicht hoch genug wertschätzen kann. Sieht man schon Licht am Ende des Tunnels? Man könnte es meinen, denn es gibt bereits greifbare Auswirkungen für die Landwirtschaft. Es sind tragbare Vereinbarungen durch verstärkte Anstrengungen der Mitarbeiter der FWA einhergehend mit Fachkompetenz und Verhandlungsgeschick erzielt wurden. Zu nennen wäre hier das Fedis-Abkommen, welches den Milchbauern zirka zwei Cent pro Liter Milch, je nach Milchmengenangebot des Marktes, mehr einbringt. Ein weiteres Plus ist die spürbare Senkung des AFSKA-Beitrages. Andere Erleichterungen sind die Einführung einer Grünlandprämie, die Bereitstellung von verbilligten Überbrückungskrediten, die Stundung von Kapitalrückzahlungen auf AIF, AIDA- bzw. ISA-Kredite, die Vorziehung der Auszahlung der Betriebsprämie sowie die Steuerbefreiung auf Investitionsbeihilfen. Und last but not least ist seit Mitte November die Steuerreduzierung von 16,5 auf 12,5% anwendbar. All dies sind Fakten, welche uns berechtigte Hoffnung auf bessere Zeiten in der Landwirtschaft geben. Damit auch künftig ähnlich gute Vereinbarungen für die Landwirtschaft erwirkt werden können, ist es heute wichtiger denn je, sich als Landwirt in einer Gemeinschaft zusammen zufinden, die sich gezielt für die Interessen des Berufsstandes einsetzt und für langfristige, nachhaltige Verbesserungen der Arbeitsbedingungen steht. Ein sehr erstrebenswertes Ziel hinter dem alle stehen sollten. Online-Abstimmung über das neue Bio-Logo der EU Die Generaldirektion Landwirtschaft und ländliche Entwicklung der Europäischen Kommission fordert alle Europäer auf, im Wettbewerb um das beste EU-Bio-Logo mitzuentscheiden. Über die Website http://ec.europa.eu/agriculture/organic/logo/index. htm kann online bis zum 31. Januar über die drei Finalisten des Logo-Wettbewerbs abgestimmt werden. Mit dem neuen Logo sollen der Verbraucherschutz verbessert und der biologische Landbau gefördert werden. Im Gegensatz zu dem derzeitigen Logo wird das (+ Gewinnerlogo verpflichtend sein für alle vorverpackten biologischen Erzeugnisse, die aus den 27 Mitgliedstaaten stammen und die Kennzeichnungsnormen erfüllen. (.[Z\dYi\)''0 „Durch diese OnlineAbstimmung möchte die Europäische Kommission sicherstellen, dass das neue Logo so viele Menschen wie möglich anspricht. Gleichzeitig trägt die öffentliche Auswahl zu dem größeren Ziel bei, die Menschen für die Bedeutung des biologischen Landbausektors zu sensibilisieren“, erklärte Mariann Fischer Boel, Kommissarin für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung. Das neue Logo soll die EU sowohl innerhalb als auch außerhalb ihrer Grenzen repräsentieren. Es sollte leicht erkennbar und mit der EU und dem biologischen Landbau assoziierbar sein, ohne Worte oder Buchstaben zu enthalten. Diese schwierige Aufgabe hat die Europäische Kommission im Rahmen des Wettbewerbs für ein Bio-Logo zwischen April und Juni 2009 Design- und Kunststudenten aus ganz Europa gestellt. Insgesamt 3 422 zukünftige Designer haben ihre innovativen Vorschläge eingereicht. Nach Einsendeschluss hat eine international besetzte Jury die drei Wettbewerbsbeiträge ausgewählt, die am Finale teilnehmen werden. Alle Sachberater stehen den FWA - Mitgliedern kostenlos zur Verfügung. Hier die Tel. 081/ 60.00.60. Zur Information, die Zentrale befindet sich in Gembloux. Das Regionalsekretariat ist die Gesellschaft „Hupperetz – Düsseldorf.“ (Kontaktperson : Vincent Gennen 080/79.99.00) Die Zuständigkeitsbereiche beinhalten: Flächenerklärung, Wassererklärung, MwSt. Listing, Tierarztkosten, Steuererklärungen, Versicherungen, Kredite, Krankenkassen, soziale Sicherheit, Soziallasten, Kapitalanlagen und FWA - Mitgliedschaft. Für Ihre Begleitung zu den verschiedensten Diensten der FWA in Gembloux, oder irgend einer anderen Außenstelle, steht Ihnen Hans Müllens nach vorheriger telefonischer Absprache gern zur Verfügung. Hans Müllens; Montzener Str. 172; 4710 Lontzen; Tel.: 087/78.49.37 Gleichzeitig kann er Ihnen fundierte Auskünfte über die Mitgliedschaft in der FWA geben. Sollten sich aus dem Gelesenen, Fragen für Sie ergeben, so scheuen Sie sich nicht, ihn zu Kontaktieren. Für Brennstoffverteileranlagen einzuhaltende Konditionen Um den legalen Anforderungen gerecht zu werden müssen bis spätestens am 13. Januar 2010 die bestehenden Verteileranlagen den gesetzlichen Bedingungen entsprechen. Ab diesem Datum müssen alle Brennstoffverteiler anlagen konform sein. Die diesbezügliche Gesetzgebung in deutscher Sprache können Sie auf der Webseite www.fwa.be einsehen. Diese Seiten stehen ausschließlich den FWA Mitgliedern zur Verfügung. Sollten Sie noch nicht vernetzt sein und Interesse an den Text haben, so zögern Sie nicht Hans Müllens unter Telefon 087/ 78 49 37 anzurufen. Er wird Ihnen diesen Text nach dem 01. Januar 2010 dann per Post zusenden. Ihre FWA Ansprechpartner für Ostbelgien André LEDUR steht den deutschsprachigen Landwirten als Ansprechpartner zur Verfügung Tel 080/678.219 GSM 0478/405.585 sowie Hans (Jean-Marie) MÜLLENS Montzener Strasse 172 4710 LONTZEN Tel/Fax 087/784.937 QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K? Gespräch mit Gerhard Piront Im Januar 2004 wurde die ostbelgische Regionalsektion gegründet nachdem sich die deutschsprachigen Landwirte von der vervierser Regionalsektion abgekoppelt hatten, um die in der FWA angeschlossenen deutschsprachigen Landwirte besser vertreten zu können. Vor kurzem, genau am 19. Oktober 2009, trat Gerhard Piront nach Jahren an der Spitze der ostbelgischen Regionalsektion der FWA während einer Vorstandssitzung als Präsident wie angekündigt zurück. :fejkXeq\ >Y\c$Q\_i k ?Xej Dcc\ej Plein Champ: Wie kam es zum Rücktritt? Gerhard Piront: Nach Jahren als Präsident bin ich der Meinung, dass es einen Wechsel geben sollte, um eine stetige Weiterentwicklung der Regionalsektion durch andere zu ermöglichen und neuen Impulsen ein Chance zu geben. Mit dem Gedanken, das Amt zu übergeben, hatte ich mich schon länger befasst. Erwähnen möchte ich noch, dass man allgemein viel zu viel personenbezogen diskutiert, anstatt sich verstärkt der Sache zuzuwenden. Plein Champ: Es ist kein offenes Geheimnis, dass die Familie Piront großen betrieblichen Problemen durch die sogenannten Sanitärbestimmungen, welche schlussendlich den gesamten Tierbestand des Hofes betrafen, ausgesetzt war. Wann hatten diese begonnen? Hatte dieser Umstand dazu beigetragen, die Präsidentschaft abzugeben? Gerhard Piront: Vor fast zwei Jahren begann alles, und wir mussten uns mit der Problematik stärker befassen. Auf unserem Hof hatten mehrere Tiere auf einen Tuberkulintest reagiert. Obwohl die Tiere dadurch nicht wirklich ernsthaft erkrankt waren und sie auch keine Gefahr für die Bevölkerung darstellten, lief sofort nach der Auswertung der Tests die Vorschriftenmaschinerie an. Nach fast 2 Jahren nervenzehrendem Auf- und Ab, ständigem Hin und Her zwischen Hoffen und Bangen, mussten wir schließlich den gesamten Tierbestand abschaffen. Anfang April diesen Jahres wurde der offizielle Schlachtbefehl für den gesamten Viehbestand durch die AFSKA erteilt. Eine solche Situation geht wohl an keinem spurlos vorüber. Plein Champ: Wollen wir uns nun der Zukunft zuwenden. Welches Rüstzeug muss ein Präsident als Vertreter der deutschsprachigen Landwirte mitbringen? Gerhard Piront: Er braucht in erster Linie Weitsicht und muss bestrebt sein, einen Konsens zu finden. Er muss Kontakte zu Berufskollegen knüpfen. Er muss gewillt sein, auch mit seinen Kollegen, die andere Landwirtschaftsprodukte anbauen bzw. herstellen, das Gespräch zu suchen. Vor allem muss er und der gesamte Vorstand Mehrheiten finden, um ihre Ideen umsetzen zu können. Ein klassisches Beispiel ist die Milchquotenregelung. Ein allgemeiner Wunsch unserer Landwirte war es, die Quotenregelung zu vereinfachen. Innerhalb der FWA hatten sich Mehrheiten zusammengefunden, um Vereinfachungen anzustreben bzw. diese durchzusetzen, was auch erreicht wurde. Plein Champ: Was sind die Inhalte der Vereinfachungen? Gerhard Piront: Es sind für jeden einzelnen Landwirt mehr Spielräume innerhalb des Quotentransfers erreicht worden und dies bei möglichst tiefen Quotenpreisen. Plein Champ: Was sind die positiven Seiten am Job des Präsidenten? Gerhard Piront: Für mich war das Positive daran, dass man durch die Präsidentschaft verstärkt Gelegenheiten zum gegenseitigen Austausch erhielt, die spartenübergreifende, interessante Begegnungen mit Landwirten ermöglichte. Wenn auch meine berufliche Gewichtung bei der Milch liegt, jedoch die Interessen bei den Landwirten, seien es Constanze Göbel-Zehrt und Gerhard Piront Ackerbauern oder andere, divergieren, so können wir nur alle gemeinsam wirklich Dinge bewegen, indem wir uns einigen. Jede Aktion impliziert eine Reaktion innerhalb der Spartenvielfalt. Alle Sektoren sind nun mal ausnahmslos miteinander verknüpft. Selbst die Thematik Entwicklungshilfe Afrika, WTO-Verhandlungen, erneuerbare Energien und andere sind davon nicht ausgeschlossen. Gerhard Piront führte weiter aus: Vor ein bis anderthalb Jahren schnellten die Preise nach oben, mittlerweile haben die Preise in diesem Jahr einen extrem niedrigen Stand erreicht. Meiner Meinung nach ist es wichtig, eine preisstabilisierende sowie ökonomisch gesunde Lagerhaltung zur Absicherung der Lebensmittelbereitstellung für die Konvent der Bürgermeister: 1000 Unterzeichner! Zum Beginn der COP15Klimakonferenz der Vereinten Nationen in Kopenhagen stellt die Europäische Union wieder einmal ihre Führungsrolle in der Bekämpfung des Klimawandels unter Beweis – die Europäische Kommission verkündete, dass die Zahl der Unterzeichner des Konvents der Bürgermeister über nachhaltige Energie die Marke von 1000 erreicht hat. Die deutsche Stadt Rostock hat sich als 1000.Unterzeichnerstadt uneingeschränkt dazu verpflichtet, das Ziel der EU einer Senkung der CO2-Emissionen um 20% zu übertreffen. Dieser Meilenstein spiegelt 10 Monate eines außergewöhnlichen Wachstums der Initiative ‚Konvent der Bürgermeister‘ wider, denn die Zahl der Teilnehmer hat sich seit der offiziellen Zeremonie zur Unterzeichnung des Konvents im Februar 2009 fast verdreifacht. „Ich freue mich darüber, dass sich Rostock als 1000. Unterzeichnerstadt des Konvents zu nachhaltiger Energie auf lokaler Ebene verpflichtet hat. Die Zahl der teilnehmenden Kommunen zeigt, wie sehr sie davon überzeugt sind, dass der Klimawandel auf lokaler Ebene auf kohärente Weise bekämpft werden kann“, erklärte der EU-Kommissar für Energie Andris Piebalgs. „Die Mitarbeit beim Konvent der Bürgermeister ist für uns eine gute Gelegenheit, die kommunale Stimme auch auf europäischer Ebene stärker zu Gehör zu bringen. Denn es sind die Städte und Gemeinden, in denen unser Alltag basisdemokratisch organisiert wird.Wir kennen die Chancen und Risiken vor Ort und wissen um unsere Potenziale. Aus Rostocker Sicht gehört dazu unbedingt ein vom Nachhaltigkeitsdenken geprägter Umgang mit den natürlichen Ressourcen. Das betrifft die Waldbewirtschaftung und das Stadtgrün ebenso wie unsere Anstrengungen in allen Bereichen des Umweltschutzes und der stärkeren Nutzung regenerativer Energien“, fügte Karina Jens, Präsidentin der Bürgerschaft von Rostock, hinzu. Stadt plant Klimaschutz Die Universitätsstadt Rostock mit 200000 Einwohnern liegt an der Ostseeküste und ist die größte Stadt des nördlichen deutschen Bundeslandes Mecklenburg-Vorpommern. Seit 2006 hat die Stadt systematisch ein Rahmenkonzept für den Klimaschutz angewandt, wodurch die CO2-Emissionen von jährlich 7,5 Tonnen pro Kopf im Jahr1990 bis auf 4,1 Tonnen heute gesenkt werden konnten. Der Durchschnitt Deutschlands liegt zurzeit bei 10 Tonnen pro Kopf und der der 27 EU-Mitgliedstaaten bei 9 Tonnen pro Kopf. Das langfristige Ziel der Stadt ist eine Senkung auf 2 Tonnen pro Kopf. Die wichtigsten Maßnahmen umfassen: - Zielsetzung einer Energieversorgung aus der Region selbst, die völlig ohne fossile Brennstoffe auskommt, - Ausweitung der Nutzung der Kraft-Wärme-Kopplung für Fernwärme durch ein System, das bereits 70% der Haushalte abdeckt, - Ve r d o p p e l u n g d e s Straßenbahnnetzes von 21 auf 38 km im Laufe der letzten 10Jahre, womit sichergestellt wurde, dass 80% der Bevölkerung nicht mehr als 300m zur nächsten Straßenbahn gehen müssen, - Ve r b e s s e r u n g d e r Fahrradfreundlichkeit der Stadt sowie - Förderung der Nachhaltigkeit eines 6000 ha großen Waldes innerhalb der Stadtgrenzen – der größten zusammenhängenden Waldfläche an der Ostseeküste – der vom Forest Stewardship Council (FSC) zertifiziert wurde. Schnelles Wachstum zeigt Interesse Während die ersten Unterzeichnerstädte des Konvents der Bürgermeister ihre Aktionspläne für nachhaltige Energie vorlegen, steigt das Interesse an dem Konvent weiter. Tag für Tag tun lokale Behörden durch ihren Beitritt zum Konvent der Bürgermeister einen ersten Schritt auf dem Weg zu einem nachhaltigeren Europa. Das schnelle Wachstum des Konvents zeigt, dass das Interesse nicht abgenommen hat, seit sich die ersten Unterzeichner verpflichteten, CO2-Emissionen in ihren Gemeinden zu senken. Bei der offiziellen Zeremonie zur Unterzeichnung des Konvents im Februar setzten 372 Städte ihre Unterschrift unter das Dokument. In den Monaten danach hat sich diese Zahl deutlich erhöht und Mitte Mai 500 überschritten. Dieses hohe Wachstum wurde auch über den Sommer beibehalten, und die Zahl der Unterzeichnerstädte hat Anfang Dezember die 1000-Marke erreicht. Große und kleine Gemeinden beteiligt Der Konvent der Bürgermeister wurde innerhalb wie auch außerhalb Europas begeistert aufgenommen. Heute nehmen insgesamt 21 Hauptstädte an dem Konvent teil. Neben den Hauptstädten sind auch viele der größten Städte der Welt Mitglieder des Konvents. Barcelona, Lyon und München sind nur einige unter den führenden europäischen Städten, die an der Initiative beteiligt sind. Der Konvent ist allerdings keineswegs nur für große Städte gedacht. Zu den Unterzeichnern zählen Städte mit über einer Million Einwohnern wie London oder Paris genauso wie kleinere Gemeinden wie Suflí in Spanien mit nur 288 Einwohnern. Das Interesse an dem Konvent der Bürgermeister beschränkt sich nicht nur auf die Europäische Union. Während die Zahl der Unterzeichner weiter stieg, haben sich auch Städte außerhalb Europas an der Initiative beteiligt. Neben den vier nicht-EUHaupstädten, die den Konvent bereits unterzeichnet haben, gibt es auch eine Reihe anderer Bevölkerung wieder einzuführen. Es können jederzeit unvorhersehbare Risiken eintreten, welche die Volatilität der Preisschwankungen begünstigen. Hierbei besteht dringender Handlungsbedarf, da sich eben diese Risiken durch Trockenheit, Überschwemmungen oder Krankheiten zeigen können. Meiner Meinung nach, dürften keine Lebensmittel spekulativ an der Börse gehandelt werden; hier ist die öffentliche Hand gefordert marktregulierend einzugreifen. P l e i n C h a m p : Wi rd es so etwas wie eine Zusammenarbeit mit dem am 19. November 2009 durch die Versammlung neuengewählten Präsidenten Norbert Kayls geben? Gerhard Piront: Ich denke mal, sollten sich Fragen zur Arbeit bei der Ausübung des Amtes ergeben, so bin ich gerne bereit helfend zu unterstützen, ohne jedoch in die Arbeit des neuen Präsidenten eingreifen zu wollen. Dass es der Sache der Landwirtschaft dienlich ist, muss immer im Vordergrund stehen. Plein Champ: Was wünschen Sie sich für die Zukunft? Gerhard Piront: Ich wünsche mir für die Zukunft, dass angesichts der Entwicklung in der Landwirtschaft alle an einem Strang ziehen, denn es gibt keine andere Alternative dazu. Plein Champ: Herr Piront wir wünschen Ihnen alles Gute und danken für das Weihnachtsgrüße Ein aktionsreiches und turbulentes Jahr geht zu Ende. Wir wünschen allen Lesern eine friedliche und besinnliche Weihnacht im Kreise Ihrer Lieben und einen guten Start in das Neue Jahr. Vor allen den Kranken unter Ihnen wünschen wir recht baldige Genesung. Ganz am Herzen liegen uns natürlich unsere Landwirte mit ihren Familien, die von den vergangenen Ereignissen schwer betroffen sind, mögen Sie Muße und Kraft finden für die Herausforderung der kommende Zeit. Ihre Herden mögen gesund bleiben und die Tiere frei von Seuchen und anderen schwerwiegenden Erkrankungen. Und wir wünschen uns von Ihnen, dass Sie uns auch im neuen Jahr treue Leser bleiben werden. Ihre Redaktion (.[Z\dYi\)''0 (, 8><E;8 FEDERATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE (FWA) JEUDI 17 DECEMBRE SP LIEGE: conférence «le lissage des primes et réforme de la PAC», à 20h à l’Hotel-Grill «Campanile», rue Jules de Laminne à 4000 Liège par René Vansnick du Service d’études de la FWA. SAMEDI 19 DECEMBRE SR PHILIPPEVILLE: souper à la salle Maison de village rue des Barrage à Jamiolle a 20H. Inscription aux plus tard le14 décembre- Bedoret Vincent 0495/328379 Chermanne Joseph 0475/352833 Dupont Jean-Claude 060/311.113 LUNDI 21 DECEMBRE SL FERRIERES SPRIMONT: à 20h, réunion à la salle La Charmille, rue du Rivage à 4190 Werbomont (Ferrières). Crise du secteur laitier : mesures régionales. Rôle du COPA. Mesures fiscales. PAC : lissage ou régionalisation des DPU ? par René Ladouce, Président et Yvan Hayez, Secrétaire Général de la FWA. MARDI 22 DECEMBRE SR BEAUMONT THUIN: réunion sur la position de la FWA dans l’actualité et la crise agricole par Yvan Hayez et Bilan de santé et PAC post 2013 par Alain Masure à 20h à la salle communale de Thirimont, place de Thirimont, 3. MARDI 12 JANVIER SR NAMUR: Bilan de Santé et PAC post 2013 par Yves Somville, Directeur du Service d’Etudes de la FWA. FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) VENDREDI 18 DECEMBRE FJA SOIGNIES: Election du Comité de la Section Locale à 20h au cercle Saint Martin, rue du Moulin 15 à 7062 Naast. FJA WAREMME: Election du Comité de la Section Locale à 20h au café «chez Son», rue Michel Heyne 1 à 4350 Mormalle. FJA NAMUR-SUD: Election du Comité de la Section Locale à 20h à la salle des Clématites, rue Nestor Pierard 3, 5330 Maillen. FJA NORD LUXEMBOURG: Election du Comité de la Section Locale à 20h à l’Amitié Saint martin, rue de l’Abbé Deldof 5 à 6941 Tohogne. SAMEDI 19 DECEMBRE FJA MERBES-BINCHE: car de détente vers les marchés de Noël de Montjoie et Liège. Départ à 8h30- retour à 22h30. Réservation auprès de Julien Marcq (0473/64.25.23) ou Aurélie Leclercq (0474/55.04.75). Membres: 25 Euro - non membres: 27 Euro. Prix spécial pour les membres et anciens membres du comité de Merbes-Binche. FJA FLEURUS: Soif Party dès 21h chez M. et Mme Paridaens, rue Tout vent 20 à Sart-Dames-Avelines JEUDI 24 DECEMBRE FJA ATH-FLOBECQ: invitation à une soirée de Noël à la salle de l’Aquarium à Leuze dès 23h. Entrée pour membres: 7Euro et non membres: 8Euro. JEUDI 31 DECEMBRE FJA ATH: Réveillon Saint-Sylvestre dès 19h30 au Hall CEVA à Ath. Membre: 65 Euro et non membre: 70 Euro, Enfant: 30 Euro. Soirée dès 23h à 30 Euro. Places limitées. Ambiance assurée par DJ Greg et DJ Ced. Réservation obligatoire avant le 20 décembre 2009 au 0494/11.31.85. FJA EGHEZEE: Réveillon Saint Sylvestre dès 19h à la ferme «L’arsouille» à Temploux. 65 Euro souper + soirée ou 32Euro soirée pour les membres FJA Eghezée – 68 Euro soirée + souper ou 37Euro soirée pour membres toutes FJA – 78Euro soirée + souper ou 47Euro soirée pour non membres. Réservations jusqu’au 18 décembre auprès de S. Mathieux (0475/58.22.05) FJA SOIGNIES: Car organisé pour aller au CEVA de Ath. Réservation maximum jusqu’au 21/12 au 0476/03.02.78. 75Euro l’entrée CEVA + car. La FJA d’ATH vous invite le 31 DECEMBRE Pour son dès 19h30 réveillon Saint Sylvestre La FJA organise avec le CARAH Des cours de Fromagerie à partir du mardi 9 février Cours B le mardi en journée de 9h à 15h. Inscriptions auprès de Sébastien GEENS au 081/627.444 ou [email protected] (.[Z\dYi\)''0 VENDREDI 8 JANVIER FJA MONS-QUIEVRAIN: Election du Comité de la Section Locale à 20h au Café de l’Union, Place de Maisières 6 à à 7020 Maisières. FJA HANNUT: Election du Comité de la Section Locale à 20h à la Brasserie, Grand-Place 19 à 4280 Hannut FJA BEAURAING: Election du Comité de la Section Locale à 20h. VENDREDI 15 JANVIER FJA TOURNAI 1: Election du Comité de la Section Locale à 20h. FJA CORNESSE: Election du Comité de la Section Locale à 20h chez Valérie Dumont, rue Saint Germain 42 à 4860 Pépinster. FJA GEMBLOUX: Election du Comité de la Section Locale à 20h à la Maison de l’agriculture et de la Ruralité, chaussée de Namur 47 à 5030 Gembloux. UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) JEUDI 17 DECEMBRE UAW PERUWELZ LEUZE ANTOING RUMES BRUNEHAUT: 13H30 PERUWELZ, rue des Berceaux 32. Décoration de Noël: garnir une couronne’ Apportez petits décors de Noël, ciseaux, rubans... UAW DINANT BEAURAING: 9H30 FALAEN au gîte de Martine Pierard , rue de Chession. ‘Valorisation des produits de terroir’ . Réservation chez S. Willem 082/22 22 88. UAW STAVELOT LIERNEUX: 19H30 RAHIER à la salle Loisirs et Jeunesse de Rahier. ‘Valorisation des produits de terroir pour les fêtes’. Inscription auprès d’Isabelle Bastin 0478/49 99 91. VENDREDI 18 DECEMBRE UAW FRASNES – ATH: 19H00 à OSTICHES au Blanc Moulin. ‘Réunion spé- cial Noël: Valorisation des produits du terroir avec démonstration culinaire par Céline Mullie ET Décoration de Noël’. Apporter couverts, assiettes,+ matériel de bricolage: ciseaux, pince coupante, petites déco de Noël. Inscriptions chez C. Nachtergaele 068/64 50 42 – R. Boutry 068/64 66 23. DIMANCHE 20 DECEMBRE UAW REGIONALE MOUSCRON PERUWELZ TOURNAI: Voyage à ‘BRUXELLES en Habits de Fêtes’. Visite guidée de l’Atomium – Dîner chez Léon – Marché de Noël Grand Place. PAF 60 euros. Infos et inscriptions chez MG Nyx 056/48 65 52 – M Delecluse 069/55 70 34. LUNDI 21 DECEMBRE UAW BEAUMONT MERBES: Voyage de Noël à BRUGES. Départ 8H00 Place Léopold à CHIMAY – 8H30 Place du Belvédère à BEAUMONT. Au programme: Sculptures de glaces – dîner, promenade en ville et marché de Noël (libre choix) – souper dans une brasserie typique. PAF 40 euros adulte et 35 euros enfants. Réservation chez G. Vandevelde 060/21 32 22 ou MH Leclercq 0478/81 29 31 – 071/55 52 85. LUNDI 04 JANVIER UAW CONDROZ LIEGEOIS: Journée en Balnéo à CHAUDFONTAINE . Réservation au 085/41 10 84. blèmes respiratoires avec les huiles essentielles’ par Marie De Jaegher de Sirault UAW HERVE AUBEL: 13h30 HERVE à la ‘maison troisfontaines» place Albert I, 39. ‘A la rencontre de mon équilibre personnel’ par Cindy F. VENDREDI 15 JANVIER UAW EGHEZEE: Exposition Tintin à LOUVAIN LA NEUVE. Possibilité de res- tauratio sur place. Après midi shopping co-voiturage possible. PAF expo 9 euros. Inscriptions chez Francine Quertinmont 081/51 31 41. DIVERS JEUDI 17 DECEMBRE BRAINE-LE-COMTE: à 20h au restaurant «la Cantine des verreries», rue de l’Industrie, 11, conférence du comice de Braine-le-Comte et Ecaussinnes. Thème: «Législation relative aux produits phytos: perspective d’avenir» par Jean Marot. La conférence est précédée d’une repas dont les inscriptions sont clôturées. SAMEDI 19 DECEMBRE WAVRE: de 10h00 à 17h00 au hall Manifagri, marché concours provincial de bétail BBB et marché de produits du terroir TOURPES: à 19h30 à la salle «La Forge», souper de St Eloi du comice de Peruwelz - Leuze en Hainaut. Renseignements et inscriptions: Freddy Delbecq 069/67.11.52 ou Michel Quintart 069/77.11.13 LUNDI 28 DÉCEMBRE AUBY-SUR SEMOIS: à 13 h 30 chez Dany et Luc Collard (Ferme des Alleines) 35, rue du Riage, visite d’une exploitation de sélection Blanc-bleu Belge de haut niveau organisée par l’AREDB et le Comice de Bastogne. Rens: 0476/98.62.10. MARDI 29 DECEMBRE LIBRAMONT: à 9h15 au Walexpo, départ du car de l’AREDB Centre Ardenne pour une visite de ferme chez 2 éleveurs BBB de Faimes, Manu Laruelle et Jacques de Marneffe. Voyage offert; repas 12 euros boissons comprises. Inscriptions obligatoires pour le 26/12 chez Christian Henquinet, 0496/266.947. SAMEDI 9 JANVIER HANNUT: à 9h30 au Marché couvert, marché concours provincial de la race BBB. MERCREDI 13 JANVIER DINANT: à 14h à la salle du conseil de l’Hôtel de ville, rue Grande 112, réu- nion organisée par Nitrawal sur les cuves à mazout (aménagements à réaliser, échéances...) VENDREDI 15 JANVIER GAURAIN-RAMECROIX: à 14h à la Maison des Agriculteurs, rue André Moulin, 6, réunion organisée par Nitrawal sur les cuves à mazout (aménagements à réaliser, échéances...) SAMEDI 16 JANVIER LIBRAMONT: à 9h30 au Hall Walexpo, marché-concours provincial de la race BBB LUNDI 11 JANVIER UAW VERVIERS DISON: 13H30 LIMBOURG (DOLHAIN) – Place Léon d’Andrimont au café ‘Le Lierre’. ‘Les trucs de Grand-mère dans les maisons’ par Myriam Lambillon MARDI 12 JANVIER UAW PHILIPPEVILLE-WALCOURT-FLORENNES-COUVIN: 13H30 – ‘Les petits trucs de grand mère dans les maisons’ par Myriam Lambillon – Lieu à convenir JEUDI 14 JANVIER UAW ANDENNE: 13H30 JALLET à la salle ‘Les Houlottes’. ‘Les petits trucs en pâtisserie et cuisine’ par M;Lambillon. UAW BOUSSU DOUR: 19H30 THULIN à la salle Roi Baudouin. ‘Soigner le spro- La FJA de DINANT qui se tiendra au Hall CEVA à Ath. Menu : - Apéritif, - buffet poisson, - buffet viande, - dessert, - soupe à l’oignon. Traiteur « La Forge » à Lahamaide. Tenue correcte exigée. Membre : 65 eur - non-membre : 70eur - Enfant : 30eur La soirée commencera dès 23h pour 30eur. Place limitées ! Ambiance assurée par DJ Greg et DJ Ced. Réservation obligatoire avant le 20 décembre 2009 au 0494/11.31.85. Celle-ci sera effective après paiement. (- FJA DINANT: Soirée au réveillon de la Saint Sylvestre à la Salle la Roue du Bois à Lisogne à partir de 23h. 18Euro pour les membres et 20 Euro pour les non membres. (Dinant avait demandé pour le 10/12 étant donné qu’il n’est pas passé, je le remets dans celui-ci) soirée du réveillon de la Saint-Sylvestre Leà lajeudi 31 décembre 2009 salle «La Roue de Bois» à Lisogne à partir de 23h00. vous invite à sa P.A.F. : 18eur pour les membres 20 eur pour les non-membres La FJA de GEMBLOUX Vous invite à sa Soirée Neige le samedi 19 décembre A Saint Germain à la ferme du Manil Kriek, Soft, Pizank Tarif Habituel La FJA de CINEY A la plaisir de vous inviter à sa traditionnelle soirée de Noêl le 25 décembre à 21h30 A la salle ‘l’art de vivre », route de Dinant 6 à 5370 Barvaux-Condroz Ambiance assurée par la sono Dax Tenue Cocktail exigée (cravate obligatoire) Le Comité décline toutes responsabilités. La FJA d’ATH-FLOBECQ Vous invite à sa soirée de Noël le jeudi 24 décembre A l’aquarium à Leuze dès 23h Membres : 7eur et non membres : 8eur Quand les agriculteurs souhaitent rencontrer des décideurs européens Il est toujours intéressant de rencontrer des responsables européens: eurodéputés, hauts fonctionnaires, lobbyistes, etc. La FWA organise d’ailleurs lorsque c’est nécessaire de telles rencontres. A l’instar de la FWA, notre ami Xavier Bourgeois organise lui aussi pareilles rencontres. A cette fin, il a créé sa petite société «AgriBrussels» qui elle aussi met sur pied des échanges entre agri- culteurs et responsables européens à quelque niveau que ce soit. Rappelons que Xavier Bourgeois est un ancien membre très actif de la FJA, qui a aussi toujours été très proche des problèmes européens. Il est donc particulièrement habilité à mettre en rapport agriculteurs et décideurs européens. Ses coordonnées: AgriBrussels Aisbl – 0032 478/336.313 info@ agribrussels.com 8 D @ : 8 C < ; < J I < K I 8 @ K y J ; < C 8 = N8 Namur Jeudi 17 décembre - A 14h, goûter aux tartes et jeux de cartes au centre de Zootechnie de Ciney. - Renouvellement des cotisations pour 2010: 32 euros pour les personnes seules, 51 euros pour les couples à verser avant le 31 janvier 2010 au n° de compte «Amicale des Aînés FWA» Namur 104-3268141-64 Jeudi 21 janvier 2010 - A 14h, goûter des rois et jeux de cartes au centre de Zootechnie de Ciney. Samedi amedi 23 janvier A 15h, revue au théâtre des Galeries à Bruxelles. Voyage en car au départ de Ciney. Prix 40 euros + repas du retour. Réservation avant le 21 décembre chez un membre du comité. Fleurus Mardi 5 janvier Au local du football à 14h à Heppignies, Goûter des Rois suivi d’une conférence: «La Justice et ses aspects» par Me Destexhe du Barreau de Charleroi. Inscriptions souhaitées auprès d’un membre du comité. Ath Soignies Mons Jeudi 14 janvier A 14h, à la Salle « Le Gravier », route d’Ath Lessines 222 à 7822 Isières. Après-midi réacréative avec la chanteuse « Monica » accompagnée de son musicien « Jeaques ». Election du Roi et de la Reine de l’an 2010 suivie du goûter habituel. Prix 10 euros par personne. Inscription pour le 11 janvier 2010 au plus tard chez Laitem Marcelle au 068/552.338 ou Vandenbroucke Oda au 068/551.263 ou 0479/419.932. Ey:IFCF>@< G<K@K<J8EEFE:<J Monsieur Gaston BECKERS, veuf de Marie JANSSEN Né à Aubel le 8 novembre 1930 et décédé à Andrimont le 2 décembre 2009 Route Henri-Chapelle 190 à 4821 Andrimont 666 Monsieur Fernand MIEVIS, veuf de Georgette WIAME Né à Cras-Avernas le 27 juin 1926 et décédé le 8 décembre 2009 à Waremme 666 Madame Denise LHEUREUX, épouse de Jean ETIENNE Née le 6 avril 1932 à Jehay-Bodegnée et décédée le 13 décembre 2009 à Liège La défunte était la maman de Grégory ETIENNE, Secrétaire Général de la FJA 666 Madame Elisabeth Wilvers Née à Saint Gilles le 22 novembre 1918 et décédée à Dinant le 29 novembre 2009 La défunte est la maman d’Arlette Wilvers, ancienne trésorière de la section de Ciney. 666 Madame Marie Bero Née à Resteigne le 18 janvier 1920 et décédée à Tahier le 04 décembre 2009. La défunte est la maman de Marie-Jeanne Tonglet-Bero ancienne présidente et actuelle trésorière de la section de Andenne. A Arlette et à Marie-Jeanne ainsi qu’à leurs familles, l’Union des Agricultrices Wallonnes présente ses sincères condoléances. 666 La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles Les sections FWA de la Province du Brabant Wallon Organisent une CONFÉRENCE-DÉBAT sur le thème AGRICULTURE + EUROPE = DIVORCE? VA-T-ON VERS UN GÉNOCIDE AGRICOLE? Avec la participation de Marc TARABELLA (PS) Isabelle DURANT (Ecolo) Sabine LARUELLE (MR) Un(e) représentant(e) du cdH D8K<I@<C A v. tapis Anbeco pr ttes arrach barreaux caoutchouc, tétines, pignons, galets, roul axiaux. Anbeco-Antoine Goossens-Tielt. Tél. 051/400.537 Fax 051/405.865 (1434) A v. rotative Lely + Packer + relevage hydraulique 3m. Tél. 064/443.137 ou 0476/402.435 (1812) Tôles profilées galvanisées ou préteintes différents coloris, livraison jusqu’à 5m; tôles ondulées galvanisées ou prépeintes jusqu’à 3,60m. Stassen B sprl, rue de la Bel 11A 4880 Aubel. Tél/fax 087/687.322 (1828) A v. tracteur MX135; pirouette Kuhn GF6401MH; charrue IH 4 socs; épandeur Agrimat T100. Tél. 060/213.985 (1891) A v. benne de terrassement Joskin KTP 22/50 Hardox, année 07 frein hydraulique et à air, pneus 24Rx20,5 photo sur notre site www.thommenschwall.com Tél. 080/410.150 (1901) A v. MF 399 110cv forestier photo sur notre site www.thommenschwall.com Tél. 080/410.150 (1902) A v. refroidisseur Packo 3300L eau glacée année 93 très bon état région 087. Tél. 0494/901.978 (1904) A v. pulvérisateur Delvano Eak 1200L 24m DPA année 2007 TBE; arr pdt 2r simplifiée Goossens. Tél. 0479/58.69.85 (1905) A v. épandeur Ursus 8T 2 essieux bon état prix 5500 Eur. Tél. 063/433.797 (1907) A v. cse cess épandeur E 6000 Joskin an 93; foin préfané. Tél. 086/477.188 (1945) FENDT 716 TMS année 2004 FENDT 515 année 1999 MF 6480 année 2009 MF 5480 année 2008 JOSKIN benne KTP 22/50 année 2007 GUILLEMIX tonneaux à lisier 11.500 L - 15.000 L - 25.000 L 3 essieux, WELGER presse balles rondes année 2008 RP235 Photos sur notre site Le mercredi 6 janvier 2010 à partir de 20h A la Commanderie de Vaillampont Avenue de Vaillampont 10 - 1402 THINES (NIVELLES ) www.thommenschwall.com Tél. 080/410.150 Machines agricoles RABEUX J. & Fils HONNAY (Beauraing) 1) Le carnet (format de poche) comprend 44 pages dont, • une éphéméride, • des renseignements sur des asbl oeuvrant pour la Profession (Nitrawal, Réquasud, CGFC,…) • des tableaux (34) permettant de collationner, par parcelles, les interventions menées. 2) Les avertissements réalisés par le CADCO sont basés sur un vaste réseau de collecte de données couvrant l’ensemble de la région wallonne. Ils présentent tout au long de la saison, l’avis de la recherche sur les interventions à mener dans les céréales et sont disponibles dès après rédaction par Fax ou E-mail. Le carnet de champ et / ou les avertissements vous intéressent, alors n’hésitez pas à remplir et renvoyer le présent talon, • Par fax au 081/62.56.89, • Ou par courriel à [email protected] • Ou par courrier à asbl CADCO, chemin de Liroux, 2 à 5030 Gembloux. Nom : ............................................................................................................................. Prénom :........................................................................................................................ OAgriculteur OAutre profession Rue : .........................................................................................................N° ................ C.P. : ...........................Localité : .................................................................................... Tél. : .............................................................. Fax : ........................................................ Adresse E-mail : ........................................................................................................... Cochez la/les case(s) qui vous intéressent ODésire recevoir les avertissements céréales. ODésire recevoir le carnet de champ céréales. * la gratuité du service est réservée aux agriculteurs ÜÜܰðV le carnet de champ 2009-2010 et, ou les avertissements céréales par fax ou E-mail A v. pailleuse (distributrice) semi portée Lucas sortie latérale (droite) 2 vitesses 1997 rég Libramont. Tél. 0472/358.510 (1915) A v. cuve 9000L en polyester sur roue. Tél. 081/811.779 (1919) Tractoren + onderd occasie Case IH 20-200 pk Case International dealer Jo Smeets Moelingen. Tél. 0475/548.791 (1922) A v. herse rotative Maletti 3m + rouleau à tubes + crosquillette; charrue Steeno 2 socs retourn hydrau; bineuse 6 rangs Schmotzer. Tél. 0494/819.869 (1923) A v. 2 désileuses distributrices Silokin et Trioliet; cuve de 8000L en inox; pt matériel. Tél. 0488/279.271 (1927) A v. tank à lait 2000L rec de chaleur avec groupe lavage aut;Agrimonitor 2 ceintures nouveaux; NH 1900S PU3m. Tél. 0472/236.575 (1928) A v. tombereau Levacq 3 roues pour cheval ou tracteur; presse Welger AP48 petits ballots; train de roues avant de camion pneus 22,50; ancienne charrette prou cruches; ancien râtelier TB état (071) Beaumont. Tél. 0476/998.243 (1929) A v. Renault TX 145-14 très bon état général; faucheuse JF 1900 pour pièces; moteur 5cv triphasé; four à pain à bois. Tél. 0472/401.267 (1930) A v. ébous Scariflex 7.2m; 90 Skinscombipack Krone VMC 1500; double andaineur Agram 6m9; benne 14T. Tél. 0476/635.015 (1932) A v. compresseur Atlas Copco BT3 porté 3 pts 2 s/prise de foce 8 brs ht débit 30cv+ 12m flexible rég Frasnes 7910. 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( 8:4= 62 .8 8:4= 62 .8 ,<>,29,9/?,=>477:9A,==:@,9+>::6=3:1 #<F=4/09>/0= :9>,490= A ,7/494&090807<45. 8:4= 62 .8 <>,-,9/0%>:9>,490A :60</?#:9>/0<-,4= 8:4= 62 .8 8:4= .8 62 .<49/0:8,7A(4<47/07,<420:?70 7,6/?,>B/;<,@0A=/0&<GI 7 6/ > 0/?(,9:@, -:9B/?#:9>/0<-,4=A 45:?>40</0$:?;,20 8:4= 62 .8 &$!%$& $*"!% $D%'!%D !&'$% !$"& $D%'(!'$% !,8?<4G20 !,8?<?A ,49,?>"<<,-,9> ,49,?>". <4.'%& <02:<B"'$"') 7,49$'$ 3,<70=$" !! <,9E:4=(! (.[Z\dYi\)''0 (0 )' (.[Z\dYi\)''0