Les chiffres clés du tourisme de montagne en France

Transcription

direction
du Tourisme
service d’Etudes
et d’Aménagement
touristique
de la montagne
les données
Les chiffres clés
du tourisme
de montagne
en France
4ème édition
décembre 2004
les chiffres clés du tourisme de montagne en France
préface
Le SEATM a le plaisir de vous proposer la quatrième édition des chiffres clés
du tourisme de montagne en France, rédigée selon les mêmes principes que les
éditions précédentes :




rassembler et présenter de façon organisée les principales
statistiques disponibles concernant le tourisme de montagne,
présenter des données brutes, sans autre commentaire que ceux
destinés à la bonne compréhension des tableaux, graphiques ou
cartes, et en indiquant systématiquement la ou les sources,
ne pas afficher uniquement les données les plus récentes, mais
retracer, lorsque cela présente un intérêt, l’évolution, au moins
sur 5 années ou saisons, des données présentées.
Cette version « électronique » se présente sous deux formes :

Nous avons apporté deux modifications notables par rapport à l’édition
précédente :


nous avions jusque là pris le parti de ne publier que les données
disponibles de façon homogène sur l’ensemble des montagnes
françaises. Pour compléter cette vision nationale, nous
présentons désormais quelques résultats issus d’observatoires
régionaux ou départementaux du tourisme, qui apportent des
éclairages complémentaires dans leur périmètre de compétence.
Nous espérons que d’autres observatoires développeront des
approches analogues, et permettront d’enrichir les chiffres clés
du tourisme de montagne, en mettant en évidence la diversité
des contextes.
plusieurs des thèmes traités ont été enrichis, notamment
l’emploi, les activités de pleine nature, la fréquentation des
sites touristiques.
par suite de son coût, il n’était possible d’éditer une version
brochée du document que tous les 2 ans ; or la plupart des
données qu’il contient peut être actualisée tous les ans, et
le document est rapidement obsolète. La version « papier »
est désormais complétée par une version en ligne sur le site
internet de la direction du Tourisme à l’adresse suivante :
http://www.tourisme.gouv.fr/fr/z2/territo/montagne/ qui sera
tenue à jour en permanence, dès que des données « fraîches »
seront disponibles.

une forme consultable en ligne, mise à jour en permanence, qui
permet de faire une recherche dans le document et d’exporter
des tableaux de données, et qui donne accès à davantage de
graphiques,
une forme téléchargeable au format pdf, similaire à la version
papier, mise à jour périodiquement.
Nous espérons que ces évolutions répondront aux attentes
des nombreux lecteurs des éditions précédentes, qui nous ont
encouragés à poursuivre notre démarche. Nous restons à l’écoute de
toutes contributions ou critiques tendant à améliorer le document
au bénéfice de tous les acteurs du tourisme en montagne.
Nous remercions très sincèrement toutes les administrations,
organisations professionnelles et autres structures qui nous ont
gracieusement fourni toutes les données ainsi réunies. Ce document
ne pourrait pas exister sans la disponibilité de ces très nombreux
partenaires.
La forme du document a été entièrement revue :

pour que le document soit plus lisible, il est désormais
entièrement en couleur, et un grand nombre de données sont
présentées sous forme de graphiques ou de cartes,
Philippe MARTIN
directeur du SEATM
décembre 2004
sommaire
données de cadrage
page 7
la France dans le tourisme mondial
page 8
la montagne française
page 9
demande et fréquentation
page 11
les déplacements touristiques des Français
page 12
les déplacements touristiques des Français en espace montagne
page 13
l’évolution socioculturelle
page 16
la randonnée pédestre et la fréquentation des espaces naturels
page 20
les activités de pleine nature dans les Alpes
page 22
la fréquentation de quelques sites touristiques de montagne
page 24
le tourisme des enfants et des jeunes
page 25
les secours en montagne
page 26
- les taux de départ des Français
- les nuitées
- profils socio-démographiques
- hébergement, transport, activités
- les massifs fréquentés
- la fréquentation et l’attirance en été
- leviers d’action
- le profil des différents massifs
- 7 tendances pour la montagne
- pratique de la randonnée pédestre en séjour touristique en France
- fréquentation estivale des parcs nationaux et résereves naturelles
- la via ferrata
- le canyoning
- les Parcours Acrobatiques en Forêt
- l’escalade
- contexte et données générales
- les sorties scolaires avec nuitées
- les centres de vacances
- les interventions été
- les interventions sur les domaines skiables
économie et emploi
page 27
les retombées économiques
page 28
l’emploi
page 30
- poids économique du tourisme en France
- estimation de la consommation intérieure liée au tourisme de montagne en 2003
- dépenses par nuitée des Français de plus de 15 ans
- dépenses par nuitée des touristes non résidents en France
- les emplois en montagne et en station
- les emplois touristiques en montagne
- les métiers liés à la montagne
- la saisonnalité des emplois touristiques
hébergements
page 33
le parc d’hébergements en montagne
page 34
l’hôtellerie et les campings classés de montagne
page35
- données France entière
- zoom sur quelques départements
- offre et fréquentation des hôtels classés en montagne
- offre et fréquentation des campings classés en montagne
sports d’hiver
page 37
l’offre de ski alpin en France
page 38
la neige de culture
page 39
l’enneigement
page 40
le chiffre d’affaires des remontées mécaniques et l’investissement
page 42
la fréquentation des périmètres à neige régionaux
page 43
une analyse de la clientèle française des sports d’hiver
page 45
les nouvelles glisses
page 48
le ski de fond
page 49
- les installations de neige de culture en 2003/2004
- données sur le fonctionnement des installations
- l’évolution récente
- quel est l’avenir de la neige en montagne ?
- évolution des nuitées hivernales
- évolution des nuitées par période
- évolution journalière des nuitées
- caractéristiques du panel
- l’apprentissage des enfants, l’enfant prescripteur
- les seniors
- l’offre
- l’économie et l’emploi
- la demande
sports d’hiver
page 37
la raquette à neige
page 50
le matériel des sports d’hiver
page 51
données sur le ski dans le monde
page 52
- effectifs et profils
- des formes de pratiques diversifiées
annexes
quelques adresses utiles
page 53
page 54
données de cadrage
7
données de cadrage
la France dans le tourisme mondial
78
600
77,2
77
590
77
581
76
588
585
580
75
5 70
75
75,2
567
74
73
5 60
550
nuitées (millions)
Voyageurs
Arrivées et nuitées de touristes étrangers en France
arrivées (millions)
Définitions : voyageur, visiteur, touriste…
Le tourisme comprend « les activités déployées par les
personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans
des lieux situés en dehors de leur environnement habituel
à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs ». Tous les
voyageurs qui intéressent le tourisme sont désignés par le
terme visiteur. Par conséquent, le terme « visiteur » est le
concept de base de l’ensemble du système des statistiques
du tourisme.
550
73,1
Visiteurs
Touristes *
(visiteurs qui passent la nuit)
Autres voyageurs
arrivées
nuitées
72
5 40
530
71
Excursionnistes **
1999
(visiteurs à la journée)
2000
2001
2002
2003
(provisoire)
source : mémento du Tourisme
source : direction du Tourisme
* visiteurs qui passent au moins une nuit dans un moyen d’hébergement
collectif ou privé dans le lieu visité.
** visiteurs qui ne passent pas la nuit dans un moyen d’hébergement
collectif ou privé dans le lieu visité.
Poste «Voyages» de la balance des paiements de la France
40
30
0
-10
recettes
dépenses
milliards d'€
20
10
34,2
33,7
33,3
32,3
29,4
-20
14,1
12
13,6
13,6
11,6
solde
1999
2000
-17,4
2001
-19,2
-20,1
2002
-20,6
2003
-20,7
-30
source : direction du Tourisme / Banque de France (avec correction de Zurich)
Le tourisme dans quelques pays en 2002
Pays
France
Espagne
Etats Unis
Italie
Chine
Royaume Uni
Canada
Mexique
Autriche
Allemagne
Hong Kong
Grèce
Monde
crédit photo : SEATM
8
les chiffres clés du tourisme de montagne en France / données de cadrage
ar ri v ée s d e
touristes
ét ra n ge rs
(en millions)
part en %
des
arri vé e s
77
51,7
41,9
39,8
36,8
24,2
20,1
19,7
18,6
18
16,6
14 , 2
703
11,0%
7,4%
6,0%
5,7%
5,2%
3,4%
2,9%
2,8%
2 , 6%
2,6%
2, 4%
2,0 %
100,0%
rang
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
recettes du
tourisme international
(milliards de $)
part en %
des
recettes
mondiales
32, 3
33,6
66, 5
26,9
20, 4
17,8
9,7
8, 9
11,2
19, 2
10,1
9, 7
4 74
6,8%
7,1%
14,0%
5,7%
4,3%
3,8%
2,0%
1,9%
2,4%
4,1%
2,1%
2 ,0%
100,0%
rang
3
2
1
4
5
7
8
6
9
10
source : Organisation Mondiale du Tourisme
données de cadrage
la montagne française
Les massifs français et la zone montagne
ZONE MASSIF
ZONE MONTAGNE
62
59
80
76
02
08
60
50
14
27
51
57
55
67
61
29
54
22
28
35
53
56
44
10
45
89
21
37
25
58
18
39
36
85
79
03
01
87
16
JURA
71
86
23
17
VOSGES
68
90
70
41
49
88
52
72
63
42
73
19
MASSIF CENTRAL
74
69
38
24
ALPES
43
15
33
07
46
26
(du Nord et du Sud)
05
48
47
12
82
40
81
32
34
31
64
PYRENEES
65
84
30
04
06
13
83
11
09
2B
66
CORSE
2A
SEATM 2004 - source : CEMAGREF et INSEE
massifs
nombre
de
communes
population
(1999)
superficie
(km2)
Alpes
du Nord
du Sud
1 510
972
538
1 388 746
1 052 287
336 459
35 709
17 956
17 753
6,6%
Pyrénées
939
337 118
15 352
2,8%
Vosges
285
334 702
4 197
0,8%
Jura
538
322 256
6 553
1,2%
Massif central
part du
territoire
métropolitain
3,3%
3,3%
2 534
1 937 789
54 341
10,0%
Corse
331
121 033
8 013
1,5%
total
6137
4 441 644
124 166
22,8%
Définition de la zone montagne
La zone de montagne est l’ensemble des communes
françaises classées par application du décret 77-566 du 3
juin 1977. Les critères pris en compte sont déterminés par
l’arrêté du 28 avril 1976, le territoire devant correspondre
aux caractéristiques suivantes : altitude supérieure à
700 m (600 m pour le massif des Vosges), pente moyenne
supérieure à 20%, ou combinaison des deux facteurs.
Définition des massifs
Par massif, il faut entendre, ainsi que le définit l’article 5 de
la loi du 9 janvier 1985, chaque zone de montagne et les
zones qui lui sont immédiatement contiguës et qui forment
avec elle une même entité géographique, économique et
sociale. Ces massifs, au nombre de 6, sont territorialement
délimités par le décret du 14 janvier 2004.
source : CEMAGREF et INSEE
9
10
11
Définition des voyages, séjours et nuitées
Est défini comme « voyage » tout départ du domicile, retour
à celui-ci avec au moins une nuit passée en dehors. Le motif
du déplacement peut être personnel (agrément, familial,
autres raisons personnelles) ou professionnel. Ces voyages
se décomposent en « séjours » définis par le fait d’avoir
passé au moins une nuit en lieu fixe. La durée des séjours est
comptabilisée en nuitées. Les courts séjours correspondent
aux séjours de 1 à 3 nuitées ; les longs séjours comportent
4 nuitées ou plus.
Voyages personnels : évolution du nombre de séjours et de nuitées
772,3
100
800
88,8
90
79,2
80
700
70
60
500
50
400
40
300
30
163,5
20
200
millions de nuitées
600
millions de séjours
Méthodologie de l’enquête de Suivi de la Demande Touristique (SDT)
L’enquête direction du Tourisme / TNS Sofres sur le Suivi
de la Demande Touristique des Français (SDT) permet
de suivre l’évolution des comportements touristiques de
la clientèle française. Cette enquête mensuelle est réalisée
auprès d’un panel de 20.000 personnes représentatif de la
population française âgée de 15 ans et plus.
Les définitions suivantes précisent la terminologie adoptée
par cette enquête :
100
10
0
0
1999
2001
2000
2003
2002
longs séjours
nuitées des longs séjours
courts séjours
nuitées des courts séjours
source : direction du Tourisme, SDT
Répartition des séjours et des nuitées selon le type d’espace en 2003
Définition du motif du séjour
Le séjour peut être personnel ou professionnel. Parmi les
séjours personnels, le SDT permet de préciser le motif :
visite à la famille ou aux amis, séjour d’agrément, ou autre
motif personnel.
21%
24% 33%
29%
3%
Définition des espaces géographiques
Chaque séjour est associé à un ou plusieurs espaces
géographiques pris dans la liste suivante : mer, montagne,
campagne, près d’un lac, ville, autre. L’espace géographique
est une valeur déclarative. De manière récurrente, environ
85% des séjours effectués en métropole sont associés à un
seul espace.
nuitées
séjours
12%
8%
3 1%
27%
mer
montagne
campagne
lac
ville
15%
Voyages personnels : taux de départ et voyages par individu en 2003
taux de
départ
(en %)
Distribution des séjours par motif selon l’espace touristique
nombre moyen
de voyages par
individu parti
% des séjours
0%
Montagne
Me r
(*) Français de 15 ans et plus s’étant absentés au moins une fois en France
métropolitaine. Ils ont pu également effectuer un ou plusieurs voyages à
l’étranger.
20%
40%
60%
25%
80%
100%
70%
37%
56%
72 %
Campagne
19 %
69%
Ville
Lac
47%
Autre
47%
Famille / amis
24%
45%
42%
A g ré m e n t
Autre
12
les chiffres clés du tourisme de montagne en France / demande et fréquentation
en espace montagne
Les taux de départ des Français
Taux de départ des Français...
...en vacances d’hiver 37,9 %
dont sports d’hiver
avec ou sans pratique : 8,3%
dont sports d’hiver
avec pratique : 7,7%
Les taux de départ des Français aux sports d’hiver (avec ou sans pratique)
10%
9%
8,3%
8%
Pour étudier au travers du SDT la fréquentation de l’espace
montagne, il est donc nécessaire de séparer ces deux types
de fréquentation :
- soit en considérant la période du séjour : l’hiver au sens
du SDT est compté du 1er octobre au 30 mars de l’année
suivante. L’été est compté du 1er avril au 30 septembre.
- soit en isolant les séjours déclarés « aux sports d’hiver », ce
que le questionnaire du SDT permet de faire depuis 1997.
En outre, pour les séjours déclarés « aux sports d’hiver »,
le questionnaire permet de savoir s’il y a eu ou non une
pratique effective de sports d’hiver parmi les activités
déclarées.
7%
Saison
77/78
78/79
79/80
80/81
81/82
82/83
83/84
84/85
85/86
86/87
87/88
88/89
89/90
90/91
91/92
92/93
93/94
94/95
95/96
96/97
97/98
98/99
99/00
00/01
01/02
02/03
03/04
6%
5%
Définitions de la saison hivernale et des sports d’hiver au sens du SDT
L’espace montagne connaît deux types de fréquentation
aux caractéristiques très contrastées : l’une liée aux sports
d’hiver, qui concerne une population assez restreinte, sur
une période elle-même restreinte et sur un territoire étroit,
et l’autre, essentiellement estivale, susceptible de concerner
l’ensemble des territoires de montagne, et qui attire un
public plus large.
source : INSEE / vacances des Français (jusqu’en 94) - DT - SOFRES Suivi des Déplacements Touristiques (après 94)
Les nuitées
Volume de nuitées des Français à la montagne
Part de l’espace montagne dans les nuitées totales des Français
hiver (millions)
24%
23%
22,9%
22,7%
22,7%
22,8%
22,4%
hiver
22%
21%
20%
19%
été (millions)
18,1%
17,8%
18%
17,5%
17,4%
été
17%
16,7%
2003
2004
2003
2002
2003
2002
2001
2002
2001
2000
2001
2000
1999
2000
15%
1999
16%
13
Profils socio-démographiques
Répartition des nuitées des Français selon la catégorie socio-professionnelle
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
retraités
employés
professions intermédiaires
structure de la
population
ouvriers
cadres, professions
intellectuelles supérieures
autres inactifs
Exemple de lecture
Les retraités, qui représentent 23% de la
population, génèrent 17% des nuitées aux
sports d’hiver. Les graphiques suivants se
lisent de la même manière.
étudiants et scolaires
de 15 ans et plus
à la montagne hors sports d’hiver
d'hiver
aux sports d'hiver
artisants, commerçants,
chefs d’entreprise
tous espaces
source : SDT 2001
Répartition des nuitées des Français selon le revenu mensuel du foyer
35%
30%
25%
20%
structure de la
population
15%
10%
5%
0%
< 915 €
915 € à
1524 €
1524 € à
2287 €
2287 € à
3049 €
à la montagne hors sports d'hiver
3049 € à
3811 €
3811 € à
7622 €
> 7622 €
aux sports d'hiver
tous espaces
source : SDT 2001
Répartition des nuitées des Français selon l’âge
30%
25%
20%
structure de la
population
15%
10%
5%
0%
15 - 24 ans
25 - 34 ans
35 - 44 ans
tous espaces
14
45 - 54 ans
55 - 64 ans
> 64 ans
aux sports d'hiver
source : SDT 2001
Hébergement, transport, activités
Les massifs fréquentés
Répartition des nuitées des Français selon le type d’hébergement
Part des différents massifs dans les nuitées montagne
des Français
0%
5%
10%
15%
25%
20%
30%
35%
40%
famille
5%
5% 4%
location, gîtes ruraux,
chambre d'hôte
hors
sports
d’hiver
4%
1%
18% 12%
résidences secondaires
48%
sports d’hiver
camping
5%
78%
hôtels,
pensions de famille
20%
clubs et villages
de vacances
Alpes
Pyrénées
amis
Jura
Massif central
Vosges
Corse
aux sports d'hiver
résidences de tourisme
source : SDT 2001
tous espaces
source : SDT 2001
Répartition des nuitées des Français par mode de transport
0%
20%
40%
60%
80%
100%
ro u te
a v io n
tr a in
a u to c a r
aux sports d'hiver
b a te a u
tous espaces
source : SDT 2003
Les activités pratiquées lors du séjour
part des nuitées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
ski, glisse
autres activités de neige
promenade
randonnée pédestre
baignade, plage, natation
visites
aux sports d'hiver
pas d'activité particulière
tous espaces
source : SDT 2001
15
l’évolution socioculturelle
sont attirés par
la montagne
ne sont pas attirés
fréquentent la
montagne
21%
11%
ne la
fréquentent pas
18%
50%
La fréquentation et l’attirance en hiver
sont attirés par
la montagne
ne sont pas attirés
fréquentent la
montagne
Qu’est-ce que l’approche socioculturelle ?
Toute société humaine génère en son sein un ensemble de valeurs qui
constituent à la fois des traits culturels et des codes de comportements
sociaux. Une forme de sensibilité, une valeur, se diffuse dans la population,
en se substituant progressivement à une sensibilité antérieure, qui tend ainsi
à se raréfier. C’est ainsi que peuvent se décrire l’émergence, la diffusion et le
déclin d’un courant socioculturel. La Cofremca a élaboré un outil empirique
de détection et de mesure des courants socioculturels. La partie centrale de
cet outil est constituée par une importante enquête sociologique annuelle,
reproduite sans interruption depuis 1973, et portant sur un échantillon
représentatif, renouvelé chaque année, de 2.500 personnes représentatives
des Français de 15 ans et plus. Ces informations alimentent une base de
données, permettant de multiples exploitations et analyses. Des questions
spécifiques relatives aux attitudes et comportements au regard des loisirs et de
la montagne ont été introduites pour les besoins de la recherche prospective
résumée ici. Plus de 50 courants socioculturels donnent lieu aujourd’hui à
des mesures et analyses détaillées. Leur regroupement par affinités permet
de distinguer des tendances lourdes à l’œuvre dans la société française.
La fréquentation et l’attirance en été
29%
6%
ne la
fréquentent pas
Méthodologie de l’enquête Sociovision Cofremca « prospective montagne »
L’offre ayant quantitativement rattrapé la demande au milieu des années
80, il devenait nécessaire de connaître plus en profondeur les motivations
et les comportements des clientèles. Les deux enquêtes réalisées en 1992 et
1999 par la Cofremca ont apporté cette connaissance.
28%
37%
Été comme hiver, environ une moitié de l’attirance ne
débouche pas sur de la fréquentation, représentant un
potentiel sous-utilisé. Par ailleurs, un pourcentage non
négligeable de personnes non attirées fréquentent cependant
la montagne. Cette clientèle, bien que captive, représente
un risque de prescription négative et peut-être même une
menace d’évasion. Un outil comme le sociographe peut
indiquer des pistes pour agir sur les freins et faciliter le
passage à l’acte.
16
Définition du sociographe :
La versatilité croissante des consommateurs et la
complexification de la demande brouillent les cartes. Des
individus plus éclectiques, plus mobiles, ont tendance à
se situer maintenant « ici », un peu plus tard « là », selon
le contexte, et les faire entrer dans des types fermés est de
plus en plus difficile. Chacune des 12 cases du sociographe
représente un effectif égal de l’échantillon interrogé
annuellement, et correspond à un segment de population
composé d’individus proches par leurs sensibilités dans un
continuum permettant de passer mentalement d’un type à
un autre. Les deux grands axes du changement socioculturel
structurent également le sociographe. Les bases de données
Cofremca-Sociovision permettent de situer la plupart
des attitudes et des pratiques des consommateurs sur le
sociographe.
des gens qui sont déjà entrés de plain-pied dans demain
et agissent comme des ferments de transformation de la société
Besoin de sens
Auto-réalisation
Sensations
des gens
attachés à
des valeurs
collectives,
qui
expriment
du malaise
face aux
évolutions
Tensions
Combativité
Cadrage
Autonomie
Informalité
Participation
Tradition
des gens
"détendus",
ouverts, qui
n'aiment
pas les
cadres trop
précis et
préfèrent
les systèmes
laissant la
place à
l'influence, à
l'initiative
des gens qui ne s'ouvrent que très
progressivement au changement, avec
une circonspection teintée de nostalgie
Leviers d’action pour étendre le territoire d’attirance / fréquentation vers de nouvelles sensibilités
été
le socius
l'ambiance
le divertissement
le plaisir
les sensations
hiver
le sportif
nonurbanité hors neige
marchand
moderne hors ski
divertissement
intensités le non-marchand
variables la consommation
"à sens"
cadre
de vie
convénience
nature hard
expériences fortes
les enfants
les familles
accessibilité
le territoire
découverte soft
nature soft
La situation de l’été est caractérisée par un territoire
d’attirance très net, mais qui ne touche pas en priorité les
populations les plus modernes. Avec un profil fortement clivé
par l’axe nord-sud du sociographe et concentré sur les cases
Est, la montagne l’été laisse ainsi de côté tout un pan de la
modernité socioculturelle (le Nord-Ouest). Elle attire des gens
plus rationnels qu’émotionnels, des gens cérébraux, peu
hédonistes, attirés par la culture et qui se placent d’eux-mêmes
en retrait de l’univers consommatoire. Tout cela la différencie
nettement du territoire d’attirance de la mer, lui-même assez
spécifique. Une sorte de complémentarité se dessine ainsi.
Le territoire de la ville, positionné au Nord du sociographe,
présente également peu de recoupements avec celui de la
montagne. Quant à la campagne en été, elle n’a pas un
imaginaire assez différencié pour attirer des sensibilités
particulières : son territoire est très diffus.
En conséquence, le territoire d’attirance de la montagne en été
est peu concurrencé par les autres destinations.
territoire attirance montagne
Le territoire d’attirance de la montagne en hiver est plus
large et plus moderne que celui de l’été et ressemble au profil
de la mer en été par son ouverture au Nord du sociographe. La
montagne en hiver arrive à la fois à capter des personnes
pratiquant des activités physiques et sportives, des personnes
attirées par le contact direct avec la nature, et des adeptes des
activités urbaines.
On est là face à un paradoxe : alors que la montagne l’été, qui
dispose d’une forte diversité de sites et d’activités, ne touche
qu’un profil de sensibilités pointu, la montagne d’hiver, plus
limitée et plus contrainte au niveau de son offre, parvient à
attirer une plus grande diversité de profils. En hiver, la mer est
un choix alternatif pour des populations qui, situées à l’est du
sociographe, manisfestent un désir d’être à contre-courant, de
ne pas suivre les tendances de masse.
La ville, au contraire, attire en hiver des personnes modernes, à
la recherche d’expériences, de découvertes, d’émotions, tout en
ne refusant pas la consommation.
Ville et mer peuvent ainsi parvenir à capter des populations
éclectiques par nature, ou potentiellement déçues par l’offre
montagne, et ainsi constituer une concurrence pour la
montagne en hiver.
17
Le profil des différents massifs
% de citations
0%
10%
20%
30% 40%
0%
10%
20%
30% 40%
0%
10%
20%
30% 40%
P l u t ô t s k i d e d e s ce n t e
P l ut ô t s k i d e f o n d
I d é al p our se res sourc er
Impressionnant, imposant
T ro p f r é q ue n t é , c o m m e rc i a l
Doux, calme, harmonieux
M o nt a g ne n a t u r e l l e , p r é s e r vé e
Simple, authentique
Idéal familles avec enfants
B e auc o up d'a cti v it é s
Pour les jeunes
Stimulant, intense
Dif f ici le d' a cc ès
Adapté pour tous
P l ei n d e c h o s e s à d éc o u v r ir
ensemble
des massifs
Triste, morne
Alpes du Sud
Alpes du Nord
0%
10%
20%
30% 40%
0%
10%
20%
30% 40%
Pyrénées
0%
10%
20%
30% 40%
P l u t ô t s k i d e d e s ce n t e
P l ut ô t s k i d e f o n d
I d é al p our se res sourc er
Impressionnant, imposant
T ro p f r é q ue n t é , c o m m e rc i a l
Doux, calme, harmonieux
M o nt a g ne n a t u r e l l e , p r é s e r vé e
Simple, authentique
Idéal familles avec enfants
B e auc o up d'a cti v it é s
Pour les jeunes
Stimulant, intense
Dif f ici le d' a cc ès
Adapté pour tous
P l ei n d e c h o s e s à d éc o u v r ir
Triste, morne
Vosges
Jura
Massif central
source : COFREMCA 1999
18
7 tendances pour la montagne
Convénience
2010
• auto-déterminer ses modes de vie
et d'expériences
• piloter sa vie, se faire une vie qui
vous convient
• faible sensibilité aux modèles
venus d'en haut
• les femmes comme des personnes
autonomes
1990
autonomie affichée
• me-generation
• afficher son style de vie
• affirmer sa personnalité
1980
autonomie
contestataire
• prendre le contrepied des
traditions, conventions, autorités
• moindre différenciation des sexes
1970
standing
• imiter les gens d'en dessus
• consommation boulimique
1950
conformisme
• se conformer aux traditions
et conventions
1930
Non-marchand
LA DYNAMIQUE SOCIOCULTURELLE DE LA TENDANCE À L'AUTONOMIE
auto-détermination
spontanée
Un besoin croissant de facilité, de fluidité, de commodité, d’accessibilité mentale et physique.
Refus des pertes de temps, des ruptures de charges, sensibilité aux micro stress, aux dépenses
inutiles de vitalité.
La consommation n’est plus un plaisir en soi, elle est plus centrée sur l’utilisation, le bénéfice
d’usage que sur la possession. Allergie au tout marchand. Une attente de relations à nourrir par
du contenu, du sens, du lien, de l’échange de personne à personne, gagnant/gagnant.
Par rapport aux deux tendances précédentes, la montagne est aujourd’hui en difficulté. En revanche,
au regard des suivantes, elle recèle des potentiels pour séduire de nouveaux clients et pour se positionner
par rapport à la concurrence des autres destinations.
Montée du ludique
Moments de retrouvailles en famille ou en groupe d’amis, rupture avec le quotidien, les vacances
sont propices à des attitudes et comportements multiples autrefois auto-censurés : régression
infantile, expression par le corps, fusion avec le groupe, risque maîtrisé. Se laisser aller, ne pas se
prendre au sérieux.
Vitalité soft
Se sentir vivre, fonctionner, progresser sur un mode tranquille, harmonieux, en interaction avec
l’environnement, enrichi par les contacts. Une vitalité plus intérieure, qui passe par les ressentis,
les ambiances, les vécus, un effort mesuré. Des activités qui rechargent comme la promenade.
Bien-être et santé
D’une vision négative (la maladie) et curative (se soigner), on passe à une vision positive (sa
santé) et préventive (se maintenir en forme, entretenir son capital santé). Gymnastiques, régimes
sont valorisés. Air pur, eaux vives, aliments naturels, biorythmes : nourrir l’imaginaire d’une
montagne régénérante.
Qualité et esthétique de la vie quotidienne
Les besoins primaires satisfaits, les attentes se déportent vers la qualité des sites, des produits, de la
relation. Sensibilité aux détails, aux attentions personnelles, aux services de confort. Réenchanter
le quotidien par de petites touches d’attention, de plaisir partagé.
Naturalité
Les vacances sont un moment privilégié du contact avec la nature, parfois le seul pour les
populations urbaines pour lesquelles la nature à l’état brut devient difficile à vivre, à décoder.
Entre image et réalité d’une montagne dangereuse, permettre un accès gradué, accompagné. Une
nature apprivoisée.
Une mise en garde et un encouragement
Distillée à partir d’enquêtes sociologiques dont le volet quantitatif lourd et la rigueur
méthodologique sont garants de fiabilité statistique, l’information socioculturelle conserve, par
nature, son caractère subjectif qui impose des précautions spécifiques au moment de prendre des
décisions, de passer à l’acte.
En nommant les valeurs qui, au plus profond de chacun de nous, motivent nos choix et soutendent
nos comportements, cette démarche réveille - c’est inévitable et même nécessaire dans un premier
temps - des émotions qui peuvent aller du rejet désapprobateur (je refuse d’y croire) à l’adhésion
enthousiaste (c’est ce que j’ai toujours pensé, je m’y reconnais bien) en passant par la résistance sous
déguisement d’incompétence (c’est trop complexe pour moi).
Approximations, raccourcis réducteurs voire contre sens sont à ce stade des pièges difficiles à
éviter. Les noms donnés aux courants et aux tendances nous parlent mais ce sont avant tout des
noms de code, pas des mots d’ordre et encore moins des slogans. C’est pourquoi il importe de
s’entraîner à la manipulation des concepts et des outils - dont le sociographe - qui sont faits pour
maîtriser toute la richesse et la complexité d’une information disponible en totalité au SEATM,
et dans les CRT et CDT de montagne. C’est aussi pourquoi un travail de traduction marketing
a été réalisé et diffusé en 2000 sous la forme d’un carnet de route décrivant les voies à explorer et
les techniques de progression pour transformer la connaissance en adaptations et changements.
19
la randonnée pédestre et la fréquentation
des espaces naturels
Pratique de la randonnée pédestre en séjour touristique en France
Principales activités pratiquées l’été par les Français en montagne
9,2 millions de séjours par an donnent lieu à une pratique
de la randonnée pédestre. Ces séjours représentent 72,6
millions de nuitées.
NB : il est fait une distinction dans le SDT entre la randonnée
pédestre et la promenade, beaucoup plus pratiquée (voir cicontre)
taux de pratique
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
45%
P ro m e n a d e
24%
R a n d o n n é e p é d e s tre
Les espaces et massifs fréquentés par les randonneurs en séjour touristique
V is ite d e m o n u m e n ts ,
s ite s e t m u s é e s
2%
montagne 48 %
4,4 millions de séjours
27%
6%
23%
9%
21%
12%
campagne
ville
autres massifs
littoral
autre
source : SDT 1997 et 1998 - traitement AFIT
14%
B a ig n a d e , n a ta tio n
total supérieur à 100%
(plusieurs réponses possibles)
12%
P a s d 'a c t iv it é p a r t ic u liè r e
source : direction du Tourisme / SDT 2003
Environnements préférés par les randonneurs
10%
0%
Alpes et Corse
Pyrénées
17%
20%
Montagne
30%
40%
50%
60%
70%
80%
70%
40%
Campagne
Part de l’espace montagne dans les séjours randonnée
46%
Forêt
Ville
34 %
46 %
38 %
42 %
2%
total supérieur à 100%
(plusieurs réponses possibles)
62 %
source : AFIT
60 %
56 %
64 %
lieu d’origine des randonneurs
source : SDT 2003
20
29%
Bord de mer
32 %
Fréquentation estivale des parcs nationaux et réserves naturelles
Activités pratiquées par les visiteurs estivaux
réserves
naturelles
de Hte-Savoie
48%
47%
31%
Mercantour
63%
4 1%
Ecrins
5%
45%
43%
Vanoise
3%
10%
49%
Méthodologie
Au cours des étés 2000 ou 2001, des enquêtes de
fréquentation ont été menées par plusieurs parcs nationaux
ainsi que dans les réserves naturelles de Haute-Savoie. Ces
enquêtes s’appuient à la fois sur des comptages routiers sur
les principaux axes d’accès à la zone centrale, des comptages
sur les sentiers, et des enquêtes auprès des visiteurs.
Flux de visiteurs
réserves
naturelles de
Haute-Savoie
4%
nombre total
de visites
0%
20%
Promenade
40%
80%
60%
100%
Autres
Alpinisme
R an d on n é e
source : Parcs Nationaux, ASTERS
nombre de
visites pédestres
source : P.N. Vanoise, P.N. Ecrins, P.N. Mercantour et P.N. Pyrénées, ASTERS (données été 2000 et 2001)
Age des visiteurs
Origine géographique des visiteurs
P.N.
Vanoise
P.N.
Ecrins
Rhône-Alpes
27%
24%
PACA
5%
28%
45%
moyenne d'age : 45 ans
40%
P.N.
Mercantour
P.N.
Pyrénées
-
35%
30%
51%
-
Aquitaine
-
29%
20%
Midi-Pyrénées
-
20%
15%
Ile-de-France
16%
12%
6%
10%
reste France
34%
27%
36%
32%
étranger
18%
10%
13%
13%
25%
5%
0%
< 25 ans
25-34 ans
Ecrins
Vanoise
35-49 ans
Mercantour
50-64 ans
65 ans et +
source : P.N. Vanoise, P.N. Ecrins, P.N. Mercantour et P.N. Pyrénées, ASTERS (données été 2000 et 2001)
Réserves naturelles de Hte-Savoie
Touristes ou excursionnistes ?
réserves
naturelles
de Hte-Savoie
30%
Mercantour
70%
16%
Ecrins
Vanoise
76%
24%
84%
13%
0%
87%
20%
40%
A la journée, depuis domicile
60%
80%
100%
E n s é j o u r t o u ri s t i q u e
21
les activités de pleine nature
dans les Alpes
La via-ferrata
82 itinéraires de via ferrata dans les Alpes
Fréquentation des via ferrata
1.600 à 10.500 passages par an pour une via ferrata. 230.000
« sorties via ferrata » par an dans les Alpes françaises.
Alpes
Maritimes
6
Alpes de
Haute Provence
5
Haute-Savoie
8
Hautes-Alpes
21
Savoie
33
Isère
9
source : AFIT 2003
Evolution annuelle de création de via ferrata dans les Alpes
16
11
12
10
10
8
2
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1992
4
4
1
0
1991
1
1990
1988
0
1989
2
2
4
2002
4
4
2001
6
5
1994
6
1993
nombre d'itinéraires
14
14
14
source : AFIT 2003
Le Canyonning
241 parcours de canyon dans les Alpes
Fréquentation des parcours de canyonning
9.000 passages sur juillet-août dans les principaux canyons
du Vercors.
Var
3
Alpes de
Haute Provence
90
Haute-Savoie
39
Savoie
19
Isère
47
Hautes-Alpes
22
Drôme
21
source : AFIT 2003
22
Les Parcours Acrobatiques en Forêt
Plus de 200 parcours en France dont 87 recencés dans les Alpes
Vaucluse
3
Var
9
Alpes
Maritimes
5
Fréquentation des PAF
8.000 entrées par PAF et par an en moyenne
700.000 entrées en 2002 sur les 87 PAF alpins
104.000 € / an de CA (HT) par PAF en moyenne
Haute-Savoie
16
Alpes de
Haute Provence
9
Savoie
18
Hautes-Alpes
15
Isère
7
Drôme
5
source : AFIT 2003
Evolution annuelle de création de Parcours Acrobatiques en Forêt dans les Alpes
30
28
25
20
15
15
10
2002
2001
3
2000
1995
0
2
1999
3
6
1998
5
1997
5
1996
nombre de parcours
25
source : AFIT 2003
L’escalade
656 sites et 22 000 voies équipées dans les Alpes
2 007
2 671
46
3 231
36
nombre de
voies
106
2 166
71
2 297
47
1 725
84
nombre
de sites
3 034
Drôme
H a u te s - A l p e s
A l p e s d e H te P c e
58
3 228
H a u te - S a v o i e
S a v o ie
Is è r e
100
108
Fréquentation des sites d’escalade
environ 600.000 pratiquants
30.000 « journées grimpeur » par an à Orpierre (05)
1 629
A l p e s M a r i ti m e s
V ar
V a u c lu s e
source : AFIT 2003
23
la fréquentation de quelques sites
touristiques de montagne
Fréquentation et typologie des sites touristiques en 2003
saut du Doubs (150.000)
fort de Joux (72.890)
sites naturels
sites culturels
sites industriels, artisanaux,
visites techniques
parcs à thème
Volcan à ciel ouvert (110.311)
Vulcania (584.000)
sommet du Puy de Dôme (506.117)
gorges du Fier (82.877)
musée de la Grande Chartreuse (64.031)
forge et coutellerie de Laguiole (128.190)
chantier du viaduc de Millau (255.000)
observatoire du Mont Aiguoual (124.256)
lac des montagnes (98.500)
gouffre de Cabrespine (150.900)
centre thermo-ludique Balnéa (76.472)
Bouillouses (104.723)
châteaux de Peyrepertuse (95.500) et Queribus (91.060)
gorges de la Fou (85.954)
source : ONT 2003
Méthodologie
La liste de sites présentée ici ne prétend pas à l’exhaustivité,
mais tente d’être représentative de la diversité des sites
touristiques de montagne.
Quelques transports touristiques
t
t
source : ONT 2003
24
le tourisme des enfants et des jeunes
Contexte et données générales
La fréquentation de la montagne par les jeunes est en diminution régulière
depuis de nombreuses années : les statistiques du ministère en charge de la
jeunesse montrent une baisse de la fréquentation des centres de vacances,
l’étude CEDAET (Conseil, Etude et Développement Appliqués aux Entreprises
et aux Territoires) de 1999 s’est intéressée à l’ensemble des clientèles et l’étude
Sociovison Cofremca (2000) a confirmé la tendance notamment en termes
de déficit d’image de la montagne en été. Les conséquences pour l’économie
touristique sont aujourd’hui reconnues, même si leur quantification reste
difficile : à court terme, cela concerne le soutien à l’activité de nombreuses
professions pendant les périodes creuses, à moyen terme ce sont les difficultés
croissantes de nombreux propriétaires ou exploitants pour entretenir leur
patrimoine immobilier et le mettre aux normes de sécurité et à long terme,
c’est la dégradation de l’image de la montagne et le non-renouvellement de sa
clientèle par les générations à venir.
Les sorties scolaires avec nuitées
Les résultats suivants sont issus d’une enquête portant sur les sorties scolaires
comprenant au moins une nuitée, effectuées par les classes maternelles et
élémentaires publiques des départements de la France métropolitaine et des
DOM durant l’année scolaire 2001-2002 (source Education Nationale). On
entend par « sortie » le déplacement d’une classe (soit en moyenne 24 élèves).
Nombre de sorties scolaires selon la durée (en nuitées)
nombre de sorties
au total, le tourisme des enfants et des jeunes (0-24 ans) en montagne
représente environ 53 millions de nuitées
Les centres de vacances
Méthodologie des séjours en centres de vacances
Sont comptabilisés tous les séjours collectifs d’enfants mineurs
d’au moins 12 enfants pendant au moins 5 nuits. Le bâtiment
d’hébergement doit avoir reçu l’agrément Jeunesse et Sports.
milliers de nuitées
0
10 000
5 690
6 000
2 752
800
1000 1200 1400 1600 1800 2000
Isère
1
2à4
5à6
nuitées
7à9
10 à 1 4
1 5 o u pl u s
Nombre de sorties selon le niveau scolaire et le motif
8 000
APS : Activités Physique et Sportives
ENV : classe d’initiation à l’Environnement
4903
5835
7 000
6 000
5 000
Classes
maternelles
CP CE1
APS neige et montagne
CE2 CM1 CM2
Total APS
Classes muticycles
ENV montagne
419
340
142
178
1411
1128
350
510
634
585
425
218
119
2 000
1521
1531
3 000
1562
2716
4 000
Hautes
Pyrénées
source : ministère en charge de la Jeunesse
8131
9 000
0
600
Hautes
Alpes
982
0
1 000
4 00
Savoie
3 870
3 730
4 000
200
Haute
Savoie
8 000
2 000
nombre de sorties
jeunes
étrangers
6,4 millions
de nuitées
Evolution de la fréquentation des centres des principaux départements
d’accueil situés en zone de montagne
12 612
12 000
jeunes avec
leur famille
(ou sous leur
responsabilité)
36 millions
de nuitées
source : CEDAET 99
Méthodologie
14 000
jeunes scolaires
avec leurs
enseignants
2,4 millions
de nuitées
groupes de jeunes en
séjours collectifs
8,5 millions
de nuitées
Classes
spécialisées
Total ENV
25
les secours en montagne
Définition du SNOSM
Placé sous l’égide du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales, du ministère de la Défense et du ministère
de la Jeunesse, des sports et de la Vie Associative, le système national d’observation de la sécurité en montagne (SNOSM) recense par
l’intermédiaire des préfectures des départements de montagne les interventions réalisées par les services des secours en montagne (pour
l’été) et les services des pistes sur les domaines skiables des stations (pour l’hiver). La saison hivernale au sens du SNOSM est comprise
entre le 1er décembre et le 31 mai et la saison estivale va du 1er juin au 30 septembre.
Les interventions été
Nombre d’intervention des services de secours durant l’été 2003
Evolution du nombre d’interventions été
a
200
0
randonnée à pied
alpinisme
18 9
76
Canyoning
Via ferrata
blessés
traumatiques
non traumatiques
indemnes
37.132
36.552
4
10
569
snowboard
9.331
9.243
0
0
88
autres glisses
4.270
4.228
0
1
41
alpin
1.759
1.748
3
-
57
316
313
0
-
11
94
93
0
-
4
345
333
7
-
5
60
58
0
-
2
autres glisses
alpin
snowboard
autres glisses
18
18
0
-
0
alpin
634
603
6
0
24
snowboard
177
153
7
0
17
84
82
0
0
2
54.220
53.424
27
11
820
481
438
1
2
40
avalanches sur pistes
10
7
0
-
3
avalanches hors pistes
27
9
10
-
8
total avalanches
37
16
10
0
11
luge
281
267
0
0
14
recherche
190
44
0
0
185
autres glisses
total sur pistes de ski alpin
total domaine nordique
autres types d'accidents
total divers
total général des accidents
6
3
R a n d o n n é e à r a q u et t e s
1
interventions hélicoptère
interventions terrestres
658
556
2
1
99
1.129
867
2
1
298
55.867
54.745
40
14
1.169
60 000
51 677
nombre d'interventions
50 000
42 986
46 276
40 000
77
30 000
81
46 619
45 300
89
88
140
55 867
120
100
88
80
nombre d'interventions par million de passages
60
20 000
40
10 000
20
0
0
1998/1999
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
source : SNOSM et STRMTG
source : SNOSM
hors
collisions
décédés
interventions
snowboard
Spéléologie
R a n do n n é e à s k i s
Evolution du nombre d’interventions sur les domaines skiables
Intervention des services de secours sur les domaines skiables
alpin
23
source : SNOSM
Les interventions sur les domaines skiables
saison hiver 2003/2004
1400
79
E s c a l a d e f a l a i s es / é c ol e s
source : SNOSM
collisions
usagers
1200
456
VTT
canyonning
collisions
obstacles
1000
22 8
Parapente / delta
escalade
hors
pistes
80 0
1242
Alpinisme
VTT
26
600
R a n do n n é e à pi e d
parapente / delta
total décès
400
54
source : SNOSM
Economie et emploi
27
économie et emploi
les retombées économiques
Poids économique du tourisme en France
120
100
93,5
80
69,53
milliards d'€
La consommation touristique intérieure : définition des agrégats
variable T0 : consommation des touristes résidents et non
résidents auprès des activités caractéristiques marchandes
de l’industrie touristique (cafés, restaurants, hôtels, loisirs
touristiques, services d’organisation de voyages).
variable T1 : consommation liée aux séjours = T0 + autres
dépenses des touristes au cours des séjours (hébergements
privatifs, alimentation, autres services, achats de biens
durables).
variable T2 : consommation touristique intérieure = T1 +
transport sur le territoire français vers le lieu de séjour, autres
dépenses (achats préalables au voyage), consommation de
services touristiques non marchands.
97,91
98,51
73,42
74,24
41,25
41,34
102,66
102,44
77,37
77,17
42,46
41,6
60
38,43
40
T0 : consommation des touristes résidents et non résidents
T1 : consommation liée aux séjours
T2 : consommation touristique intérieure
20
0
1999
2000
2001
20 0 2
2003
(provisoire)
source : direction du Tourisme, comptes du tourisme
Estimation de la consommation intérieure liée au tourisme de montagne en 2003
d ép en se
m illie r s d e
m oyenne par
n u ité e s
n u ité e
(v a r ia b le T2)
sp o rts
d 'h iv e r
1 2 2 ,9 €
1 999
0 ,2 5
m o n ta g n e
h o rs sp o rts
d 'h iv e r
8 4 ,6 €
10 263
0 ,8 7
sp o rts
d 'h iv e r
6 4 ,7 €
22 554
1 ,4 6
m o n ta g n e
h o rs sp o rts
d 'h iv e r
4 6 ,5 €
84 386
3 ,9 2
c o ur ts s é jo ur s à la
m o n ta g n e
7 5 ,8 €
4 000
0 ,3 0
lo ng s s é jo ur s à la
m o n ta g n e
4 9 ,9 €
39 000
1 ,9 5
T o ta l
8 ,7 5
c o u r ts
s é jo ur s
r é s id e nts
lo n g s
s é jo ur s
no n r é s id e n ts
e n F ranc e
c o n s o m m a tio n
( m il l ia r d s d '€ )
source : direction du Tourisme / SEATM
28
les chiffres clés du tourisme de montagne en France / économie et emploi
Dépenses par nuitée des Français de plus de 15 ans (séjours personnels - variable T2)
courts séjours à la montagne hors sports d’hiver
longs séjours à la montagne hors sports d’hiver
transports
5,60 € (12%)
transports
15,20 € (18%)
hébergements
13,00 € (15%)
alimentation
8,30 € (10%)
hébergements
11,70 € (24%)
alimentation
7,70 € (17%)
autres
dépenses
0,70 € (2%)
autres
dépenses
1,20 € (1%)
restaurant
15,40 € (18%)
achats divers
14,70 € (17%)
achats divers
8,50 € (18%)
restaurant
6,30 € (14%)
loisirs
16,70 € (21%)
loisirs
6,00 € (13%)
84,60 €
46,50 €
courts séjours aux sports d’hiver
autres
dépenses
1,20 € (1%)
alimentation
7,70 € (6%)
transports
16,10 € (13%)
longs séjours aux sports d’hiver
hébergements
14,00 € (11%)
achats divers
14,50 €
(12%)
restaurant
16,80 €
(14%)
autres
dépenses
0,60 € (1%)
alimentation
7,40 € (11%)
transports
5,30 € (8%)
hébergements
15,30 € (24%)
achats divers
8,60 €
(13%)
restaurant
6,70 €
(10%)
loisirs
52,50 € (43%)
loisirs
20,70 € (33%)
122,90 €
64,70 €
source : direction du Tourisme 2003
Dépenses par nuitée des touristes non résidents en France
courts séjours à la montagne
alimentation
3,20 € (4%)
forfait
15,30 € (20%)
longs séjours à la montagne
hébergements
17,70 € (24%)
restauration
12,10 € (16%)
transport
en France
15,40 € (20%)
achats et autres prestations
9,40 € (12%)
75,80 €
loisirs
2,70 € (4%)
alimentation
3,60 € (7%)
forfait
8,50 € (17%)
hébergements
13,40 € (27%)
restauration
5,30 € (11%)
transport
en France
10,00 € (20%)
achats et autres prestations
6,10 € (12%)
loisirs
2,90 € (6%)
49,90 €
source : direction du Tourisme 2003
29
économie et emploi
l’emploi
Les emplois en montagne et en station
Emploi total en 1999
700
659
communes support de stations
zone montagne hors stations
600
500
milliers d'emplois
Les données issues du RGP : méthodologie
L’exploitation complémentaire du Recensement Général
de la Population fournit des éléments sur l’emploi recensé
sur le lieu de travail. On peut ainsi avoir une image de
l’emploi par secteur d’activité. Nous distinguerons deux
zones d’étude pour chaque massif : les communes support
de station, et la zone de montagne hors stations.
400
300
200
258
124
100
0
Alpes du
Nord
104
93
88
77
42
24
23
14
Alpes du
Sud
Pyrénées
Vo s g e s
28
16
Ju ra
Ma ss i f
central
Corse
source : INSEE, recensement de la population de 1999 - exploitation complémentaire - lieu de travail
Nombre d’emplois pour 1.000 habitants en 1999
600
500
524
495
464
403
37 9
400
300
277
263
246
340
311 312
240
233
200
100
0
Alpes du
Nord
Alpes du
Sud
Pyrénées
Vosges
Jura
Massif
central
Corse
Evolution de l’emploi total entre 1990 et 1999
12%
11%
10%
8%
8%
6%
6%
7%
6%
5%
5%
3%
4%
2%
2%
0%
0%
-2%
-4%
Alpes du
Nord
Alpes du
Sud
Pyrénées
Vosges
-1%
Ju r a
Ma s s i f
central
Corse
-1%
-3%
et recensement de la population de 1990 - sondage au quart - lieu de travail
30
Les emplois touristiques en montagne
Part de l’emploi des activités caractéristiques du tourisme dans l’emploi total (1999)
Définition des activités caractéristiques du tourisme
Il est très délicat d’estimer la part de l’emploi induite par le
tourisme. Celle-ci dépend en effet du type d’emploi, mais
aussi du lieu : en station, un emploi de boulanger peut être
considéré comme un emploi touristique, ce qui n’est pas le
cas dans une grande ville. Pour contourner cette difficulté,
nous nous limiterons dans la suite à l’étude de l’emploi dans
les « activités caractéristiques du tourisme » suivantes :
24%
25%
21%
20 %
20%
15%
11%
11%
9%
10%
7%
6%
5%
5%
4%
3%
3%
3%
0%
Alpes du
Nord
Alpes du
Sud
Pyrénées
Vosges
Jura
Massif
central
hébergements : hôtels avec restaurant, hôtels de tourisme
sans restaurant, hôtels de préfecture, auberges de jeunesse
et refuges, exploitation de terrains de camping, autre
hébergement touristique.
restauration : restauration de type traditionnel, restauration
de type rapide, café tabac, débits de boissons.
Corse
autres : téléphériques, remontées mécaniques, agences de
voyage, activités thermales et de thalassothérapie.
Certes, cet emploi ne réprésente pas tout l’emploi
touristique, et n’est pas non plus que de l’emploi touristique.
Néanmoins, on dispose ainsi d’un bon indicateur des
différences de «touristicité» des territoires, nous permettant
de comparer entre elles les différentes zones de montagne.
Les métiers liés à la montagne
Les salariés des entreprises de remontées mécaniques
professionnels
25 000
nombre
3 400
3 430
3 397
12 400
13 040
13 358
14 293
1995-96
1996-97
1997-98
1998-99
17 777
3 400
12 000
1994-95
3 969
3 400
12 000
1993-94
3 745
3 500
11 000
1992-93
15 881
3 500
11 000
1991-92
15 180
3 500
11 000
1990-91
2001-02
3 500
11 000
1989-90
2000-01
3 500
1988-89
3 744
3 200
11 000
1987-88
15 619
3 200
10 800
10 800
1986-87
9 000
1985-86
5 000
3 000
15 000
10 000
3 546
20 000
4 256
Permanents
Saisonniers
source : syndicats professionnels
2002-03
1999-00
0
source : SNTF
31
La saisonnalité de l’emploi touristique en montagne
Les DADS : méthodologie
Le fichier des Déclarations Annuelles des Données Sociales,
rempli par les employeurs dans le cadre des procédures
administratives liées au recouvrement des cotisations sociales,
permet de suivre les salariés du secteur privé non agricole au
cours de l’année. Cette méthode permet donc d’apporter un
éclairage sur la saisonnalité de l’emploi en montagne, et en
particulier sur les poids respectifs de la saison d’hiver et de la
saison d’été. Comme précédemment, nous nous limiterons
ici à l’étude des activités caractéristiques du tourisme.
L’existence d’une double saison touristique été / hiver est propre aux stations
de sports d’hiver. On peut apprécier grâce à ces graphiques l’importance
respective de ces deux saisons : la hauteur du pic traduit l’importance de
l’effectif employé saisonnier au plus fort de la saison par rapport à l’effectif
permanent et l’aire du pic mesure l’emploi saisonnier en équivalent annuel,
qui dépend de l’effectif, mais aussi de la durée de la saison.
Même s’il peut, en pointe, concerner beaucoup de personnes, l’emploi
saisonnier, traduit en équivalent annuel, se retrouve bien plus faible. Ceci
est une évidence parfois mal comprise sur le terrain. Il faut dire que les
problèmes que posent les saisonniers (logement, placement, recrutement,
formation, etc...) sont davantage fonction de la pointe que de la moyenne.
Emploi salarié dans les activités caractéristiques du tourisme au cours de l’année 2001
Alpes du Sud
Alpes du Nord
30000
7000
25000
6000
5000
20000
4000
15000
3000
10000
2000
Communes support de stations
5000
1000
0
0
Pyrénées
12000
01-déc
01-nov
01-oct
01-sept
01-août
01-juil
01-juin
01-mai
01-avr
01-mars
01-févr
01-janv
01-déc
01-nov
01-oct
01-sept
01-août
01-juil
01-juin
01-mai
01-avr
01-mars
01-févr
01-janv
Montagne hors stations
Massif central
25000
10000
20000
8000
15000
6000
01-août
01-sept
01-oct
01-nov
01-déc
01-sept
01-oct
01-nov
01-déc
01-juil
01-juin
01-mai
01-avr
01-mars
Jura
3000
4500
4000
2500
3500
2000
3000
2500
1500
2000
1000
1500
1000
500
5 00
0
01-juil
01-juin
01-mai
01-avr
01-mars
01-févr
01-janv
01-déc
01-nov
01-oct
01-sept
01-août
01-juil
01-juin
01-mai
01-avr
01-mars
01-févr
01-janv
0
source : DADS 2001 - Traitement INSEE
32
01-août
Vosges
01-janv
01-déc
01-nov
01-oct
01-sept
01-août
01-juil
01-juin
01-mai
01-avr
0
01-mars
0
01-févr
5000
01-janv
2000
01-févr
10000
4000
Hébergements
33
hébergements
le parc d’hébergements en montagne
Données France entière
Méthodologie : les différentes sources utilisées
L’inventaire communal, dont la dernière
version date de 1998, dresse un état de
l’hébergement marchand par commune. Il
s’agit de données déclarées par les mairies,
qui posent certains problèmes de fiabilité et
d’homogénéité d’une commune à l’autre.
Le recensement général de la population
donne le nombre de résidences secondaires
« au sens large » (locaux individuels à usage
d’habitation qui ne sont ni des résidences
principales, ni des logements vacants) : il
faut y retrancher les meublés et les gîtes
ruraux pour obtenir le nombre de résidences
secondaires au sens courant du terme.
Pour les hôtels classés et les campings
classés, on a utilisé, à la place de l’inventaire
communal, le fichier de l’INSEE à la
fois plus fiable et plus récent (2002). Par
convention, une chambre d’hôtel compte
pour 2 lits et un emplacement de camping
correspond à 3 lits.
Pour les résidences de tourisme, actuellement
en fort développement dans certains
secteurs de montagne, on a utilisé à la place
de l’inventaire communal le fichier fourni
par le Syndicat National des Résidences de
Tourisme, qui date de 2004.
Enfin, pour les départements où la capacité
d’hébergement touristique en montagne est
la plus importante, on a également collecté
des informations auprès des CDT et ATD,
qui sont plus « proches du terrain » et
tiennent généralement à jour des fichiers de
l’offre d’hébergement.
La capacité d’accueil touristique de la zone de montagne
g îtes
d'étape,
r és idences
ref uges ,
s econdaires
auberges de
jeunes s e
gites
ruraux,
chambres
d'hôtes
hébergements
collectif s
c ampings
classés
75 419
23 400
109 978
93 390
12 712
890 140
9 098
11 073
38 734
89 316
8 447
473 443
749 775
0
7 247
16 171
13 410
3 058
102 372
165 975
1 434 478
nombre de lits
hôtels
classés
rés idences
meublés de touris me
clas s ées
Alpes du Nord
73 718
290 530
Alpes du Sud
23 872
95 792
Jura
9 418
14 299
TOTA L
1 569 287
Massif central
56 512
45 204
260
37 651
64 879
186 777
10 512
1 032 683
Pyrénées
58 464
106 132
3 775
14 679
51 968
110 568
5 995
427 697
779 278
Vosges
14 148
7 427
0
5 886
14 322
26 166
3 041
101 930
172 920
Cors e
14 266
5 531
0
2 645
8 791
46 890
916
215 975
295 014
Tot a l
250 398
564 915
88 552
102 581
304 843
566 517
44 681
3 244 240
5 166 727
sources :
INSEE
IC98
IC98
SNRT
INSEE
IC98
IC98
RGP99
La capacité d’accueil touristique des communes support de stations
g îtes
d'étape,
r és idences
ref uges ,
s econdaires
auberges de
jeunes s e
gites
ruraux,
chambres
d'hôtes
hébergements
collectif s
c ampings
classés
75 203
14 615
93 756
33 345
9 074
662 171
1 226 308
8 514
2 921
20 746
17 916
3 361
195 386
347 099
13 506
0
3 968
12 278
6 606
1 970
55 816
99 614
7 986
12 899
160
1 976
9 666
12 648
1 211
61 937
108 483
Pyrénées
10 698
64 463
3 575
1 773
28 412
18 369
2 167
130 851
260 308
Vosges
6 210
4 086
0
1 687
4 882
9 264
1 491
28 126
55 746
Total
99 584
462 133
87 452
26 940
169 740
98 148
19 274
1 134 287
2 097 558
nombre de lits
hôtels
classés
rés idences
meublés de touris me
clas s ées
Alpes du Nord
57 074
281 070
Alpes du Sud
12 146
86 109
Jura
5 470
Massif central
sources :
INSEE
IC98
SNRT
IC98
IC98
INSEE
IC98
TOTA L
RGP99
Zoom sur quelques départements
h ô t e ls
héber- m eublés et
dont
gements résidences résidences de
collectifs secondaires Tourisme
dont meublés
commercialisés
Périmètre à neige Savoie
(Tarentaise, Maurienne,
Beaufortain, Val d'Arly,
Bauges, Chartreuse)
25 700
36 100
485 800
54 700
280 700
Périmètre à neige HauteSavoie (Haut Chablais,
Giffre, Vallée Verte, Mont
Blanc, Aravis, Bornes)
21 300
31 800
364 400
14 600
116 300
Montagne Isère (Belledonne,
Chartreuse, Oisans, Sud
Isère, Vercors)
8 600
12 800
174 500
15 100
Hautes Pyrénées Zone
Montagne (sauf Lourdes)
9 000
11 800
115 100
Périmètre à neige HautesAlpes (Briançonnais,
Champsaur, Dévoluy,
Embrunnais, Guillestrois,
Queyras, Vallouise)
11 900
23 700
186 400
9 100
g îtes ruraux,
gîtes d'étape,
chambres
d'hôtes,
divers
TOTAL
14 000
561 600
73 800
10 600
428 100
13 600
2 200
198 000
3 400
139 300
7 400
229 500
dont
meublés
c l as sé s
Pr é fec t u re
56 500
source : ATD 73, ATD 74 et CDT 65 (2003), CDT 38 (2004), CDT 05 (2000)
34
les chiffres clés du tourisme de montagne en France / hébergements
hébergements
l’hôtellerie et les campings classés
de montagne
Offre et fréquentation des hôtels classés en montagne
Fréquentation hôtelière mensuelle en montagne hiver 2001/2002
L’offre hôtelière classée
nombre de
chambres
part des
chambres en
3 et 4 étoiles
en station de montagne
1 398
36 843
6,6%
35,5%
en montagne hors station
1 689
30 352
1,7%
14,7%
total Montagne
3 087
67 195
4,4%
26,1%
total France
18 373
603 619
35,3%
36,0%
1 000
Fréquentation hôtelière en 2002
Français étrangers
1 434
5 728
Français
étrangers
10 569
4 033
montagne
4 295
14 603
46,9%
ensemble
des espaces
65 253 36 093 101 346 114 454 77 602 192 056
60,3%
814
800
704
600
460
450
200
0
116
524
504
400
taux
d'occupation
2002
nuitées (milliers)
1245
Français
Etrangers
1 200
source : direction du Tourisme, INSEE, partenaires régionaux
arrivées (milliers)
1 400
nombre
d'hôtels
part des
chambres
en chaînes
347
268
66
181
16
31
oct-01
nov-01
déc-01
janv-02
févr-02
mars-02
avr-02
source : direction du Tourisme, INSEE
Répartition des nuitées hôtelières par pays de résidence en 2002
% des nuitées totales
FRANCE
7,5%
Angleterre
B e lg iq u e
A lle m a g n e
P ays B as
It a lie
S u is s e
E t a t s U n is
E spagne
D a n e m a rk
Japon
59,6%
72,4%
9,5%
5,2%
2,7%
3,3%
4,4%
2,2%
2,2%
1,6%
4,0%
1,4%
1,5%
1,3%
4,3%
0,8%
2,3%
0,6%
0,3%
0,6%
1,6%
Espace montagne
Ensemble des espaces
Offre et fréquentation des campings classés de montagne
L’offre de campings
La fréquentation des campings en 2002
nombre
d'emplacements en
2002
évolution entre 1996
et 2002
montagne
112 643
-3,1%
ensemble des espaces
920 599
-0,9%
taux
d'occupation
2002
ensemble
des espaces
35
36
Sports d’hiver
37
sports d’hiver
l’offre de ski alpin en France
Superficie des domaines skiables par massif
Définition des domaines skiables
Un domaine skiable alpin est un territoire équipé pour la
pratique du ski alpin. On peut découper le domaine skiable
français en « domaines skiables élémentaires » (DSE), chaque
DSE se caractérisant par un exploitant unique et une continuité
de l’offre de ski (le DSE peut être parcouru « skis aux pieds » à la
journée sans que le skieur ne constate de rupture dans la chaîne
de transport). Le SEATM comptabilise 330 domaines skiables
élémentaires en France. Ces DSE peuvent éventuellement être
reliés entre eux.
1 690
12 100
2 587
10 000
Définition de la station et du centre de ski
La notion de station est plus difficile à cerner, car elle représente
dans l’usage courant une notion commerciale dont le périmètre
peut changer au cours du temps. Ainsi la Plagne peut selon
les points de vue être considérée comme une seule station (la
Grande Plagne, avec un exploitant de remontées mécaniques
unique), deux stations (la Plagne et Champagny) ou...10
stations (correspondant à 10 centres d’hébergement autour
du domaine skiable). Nous définirons ici la station comme un
ensemble de centres d’hébergements desservant le même ou les
mêmes DSE. Le « centre de ski » est quant à lui un domaine
skiable élémentaire qui ne s’appuie sur aucun hébergement
spécifique. On comptabilise avec cette définition 308 stations
ou centres de ski en France.
Définition du Moment de Puissance
Le moment de puissance (MP) d’une remontée mécanique est
le produit de son débit par sa dénivelée. Il mesure la capacité
à faire gagner de l’altitude aux passagers. Le moment de
puissance d’une station ou d’un domaine skiable, somme des
MP des différents appareils, mesure donc, bien mieux que le
débit, la capacité de « production de ski ».
Domaines skiables, stations et remontées exploitées en 2003/2004
nombre
de DSE
nombre de
stations ou
centres de
ski
nombre de
remontées
mécaniques
moment de
puissance
(km.skieurs/h)
débit
(skieurs/h)
source : STRMTG et SEATM
Composition du parc de remontées mécaniques en 2003
nombre
moment de puissance
source : STRMTG et SEATM
38
les chiffres clés du tourisme de montagne en France / sports d’hiver
pistes
(ha)
85 890
enveloppe
(ha)
16 572
29 800
4 223
Alpes du Nord
Alpes du Sud
Pyrénées
Vosges, Jura, Massif central
source : SEATM
Définition des liaisons entre domaines skiables
Il est utile de différencier deux types de liaisons entre domaines skiables
élémentaires, qui ne sont pas équivalentes du point de vue de l’offre de ski et des
incidences économiques. La liaison « forte » est transparente pour le skieur qui
percevra peu ou pas de rupture dans sa progression sur le domaine skiable. La
liaison « faible » se traduit par un temps de transfert important et davantage
de contraintes, elle a un intérêt pour les skieurs en séjour mais on ne l’emprunte
généralement pas lors d’une sortie de ski à la journée.
Les domaines skiables reliés
département
domaine "fortement"
relié
Isère
Grandes Rousses
27 964
Isère, Hautes Alpes
Mont de Lans
22 560
les 2 Alpes, la Grave
Savoie
Aiguille Grive
29 398
les Arcs, Peisey-Nancroix
Savoie
Grande Plagne
32 971
la Plagne, Champagny
Savoie Haute-Savoie
Carte Blanche
7 867
Praz-sur-Arly, Flumet, ND de Bellecombe
Savoie
Espace Cristal
8 654
Crest-Voland, les Saisies
MP du
domaine
stations reliées
l'Alpe d'Huez, Auris, Oz, Vaujany, Villard-Reculas
Savoie
Espace Killy
45 769
Tignes, Val d'Isère
Savoie
Grand Domaine
14 157
St-François-Longchamp, Valmorel
Savoie
Sybelles
18 043
Savoie
Trois Vallées
92 594
Savoie
Valloire Valmeinier
12 350
Savoie + Italie
Espace San Bernardo
14 439
la Rosière, la Thuile
Haute-Savoie
Grand Massif
27 540
Flaine, Arâches-les-Carroz, Morillon, Samoens, Sixt
Haute-Savoie + Suisse
Avoriaz Linga Val
d'Illiez
36 000
Avoriaz, Châtel Linga, Champéry, les Crozets,
Champoussin
Haute-Savoie
Morzine les Gets
15 000
Morzine, les Gets
Haute-Savoie
Super Châtel Braitaz
9 000
Super Châtel, la Chapelle d'Abondance, Torgon,
Morgins
le Corbier, la Toussuire, St-Sorlin et St-Jean d'Arves,
St-Colomban-des-Villards, St-Pancrace
Courchevel, Méribel, les Ménuires, Val-Thorens,
Orelle
Valloire, Valmeinier
Haute-Savoie
Jaillet Combloux
5 954
Combloux, Megève-Jaillet, la Giettaz
Haute-Savoie
Rochebrune Mont
d'Arbois Bettex
20 502
St-Gervais, St-Nicolas-de-Véroce,
Megève-Rochebrune et Mont d'Arbois
Alpes de Hte Pce
Espace Lumière
11 577
Pra-Loup, la Foux d'Allos
Hautes Alpes
Forêt Blanche
14 360
Vars, Risoul
Hautes Alpes
Grand Serre Che
24 397
Briançon, St-Chaffrey, la Salle, le Monetier
Hautes Alpes + Italie
Monts de la Lune
11 912
Montgenèvre, Clavière
Hautes Pyrénées
Tourmalet
10 432
la Mongie, Barèges
liaisons faibles :
Paradiski
Portes du Soleil
Evasion
sports d’hiver
la neige de culture
Les installations de neige de culture (saison 2003/2004)
Répartition par massif des superficies enneigées et de la puissance installée
Evolution de la surface enneigée et de la puissance installée
4 500
250 000
4 000
saison 2003/2004
4 003
surface enneigée (ha)
puissance installée (kW)
200 000
3 500
194 345
3 000
2 506
2 000
150 000
KW
hectares
2 500
100 000
1 460
1 500
1 000
565
500
50 000
Alpes du Nord
Alpes du Sud
Pyrénées
Massif central
Jura
Vosges
Total
superficie
puissance
enneigée (ha) installée (kW)
2 339
883
501
98
72
110
4 003
115 403
29 607
29 991
8 413
2 756
8 175
194 345
source : SEATM
121
2003/2004
2002/2003
2001/2002
2000/2001
1999/2000
1998/1999
1997/1998
1996/1997
1995/1996
1994/1995
1993/1994
1992/1993
1991/1992
1990/1991
1989/1990
1988/1989
1987/1988
1986/1987
1985/1986
1984/1985
1983/1984
1982/1983
1981/1982
1980/1981
0
1979/1980
0
source : SEATM
Evolution du nombre de stations équipées
187
200
180
140
120
100
80
60
40
161
nombre de stations
160
127
58
25
2003/2004
2001/2002
1999/2000
1997/1998
1995/1996
1993/1994
1991/1992
1989/1990
1987/1988
1985/1986
1983/1984
1981/1982
source : SEATM
Données sur le fonctionnement des installations
Coût moyen du m3 de neige produite (saison 2002/2003)
Consommation annuelle d’eau des installations de neige de culture
14
12,2
millions de m
3
12
9,3
10
9,2
8,1
8,6
10,0
8
6
5,5
4
3,7
5,7
4,4
4,1
2
6,7
7,4
7,3
13,1
11,6
0,90 €
1
0,9
0,03
0,07
0 ,0 4
0,8
10,6
9,1
0,7
0,6
0,5
0,4
7,0
0,14
euros
0
1979/1980
20
0,15
0,3
0, 2
3,3
2003/2004
2002/2003
2001/2002
2000/2001
1999/2000
1998/1999
1997/1998
1996/1997
1995/1996
0,10
0,33
0,23
système bi-fluide
1994/1995
0,02
0 ,0 5
0 ,0 3
0,10
0,11
0,1
0
France
dont Alpes
0
source : SEATM
0,14
0,64 €
électricité
personnel
contrat de maintenance
prime fixe
système mono-fluide
machines
entretien préventif
eau
source : SEATM
39
sports d’hiver
l’enneigement
L’évolution récente
Nombre de jours par saison avec neige au sol au Col de Porte
250
moyenne glissante 9 ans
Le laboratoire du Col de Porte, situé en Chartreuse (Isère)
à 1.320 m d’altitude permet de disposer de relevés précis
sur les 40 dernières années. Ceux-ci montrent que si la
tendance générale est une diminution de l’enneigement
depuis la fin des années 70, les fluctuations annuelles sont
bien plus sensibles que la tendance à long terme.
nombre de jours
200
150
100
50
02/03
00/01
98/99
96/97
94/95
92/93
90/91
88/89
86/87
84/85
82/83
80/81
78/79
76/77
74/75
72/73
70/71
68/69
66/67
64/65
60/61
62/63
0
source : Météo France - CNRM/CEN
Cumul par hiver des épaiseurs de neige fraîche entre 1896 et 2003 au Mont Aigoual
1200
moyenne glissante 9 ans
1000
hauteur cumulée (cm)
L’observatoire du Mont-Aigoual (Cévennes, Gard,
1.567 m), marqué par un climat très excessif, dispose de
relevés manuels de cumuls de hauteurs de précipitations
neigeuses depuis 1896. Même si cette variable est moins
parlante, pour les sports d’hiver, que le nombre de jours
avec neige au sol représenté sur le graphique précédent, cette
série est précieuse du fait de sa longueur et de sa qualité.
800
600
400
1996
1991
1986
1981
1976
1971
1966
1961
1956
1951
1946
1941
1936
1931
1926
1921
1916
1911
1906
1901
0
1896
200
source : Météo France - station du Mont Aigoual
Quel est l’avenir de la neige en montagne ?
40
Le climat a changé au cours du XXe siècle. En raison de l’augmentation
de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, induite par
l’activité humaine, des changements plus importants sont prévus pour le
XXIe siècle. La température moyenne à la surface de la Terre continuera
d’augmenter à un rythme probablement sans précédent au cours des 10
derniers millénaires. Il y aura très probablement plus de jours chauds, moins
de jours froids, de vagues de froid et de jours de gel. Dans un monde plus
chaud, il y aura intensification du cycle hydrologique. Les précipitations
mondiales devraient augmenter et s’intensifier (source GIEC 2001). Les
augmentations de températures simulées sur l’Europe sont généralement
comprises entre +1,5°C et +3,5°C. Par ailleurs la tendance générale des
modèles est de simuler des précipitations plus importantes en hiver sur le
nord de l’Europe et plus faibles en été sur le sud de l’Europe. Les cartes
suivantes, à prendre avec précaution, donnent une idée de l’impact sur
l’enneigement d’un réchauffement de 1,8°C sur les Alpes et les Pyrénées,
d’après le modèle CROCUS de Météo France.
La situation actuelle
Ces deux cartes représentent la situation actuelle de la durée
moyenne de l'enneigement à 1.500 m dans les Alpes et les Pyrénées
en jours par an. Il ne s'agit pas de valeurs mesurées mais simulées
par Météo France.
les Alpes
177
174
175
plus de 150 jours
de 90 à 110 jours
de 130 à 150 jours
de 70 à 90 jours
de 110 à 130 jours
168
172
161
170
moins de 70 jours
167
150
162
158
142
153
137
144
123
132
118
122
113
100
124
129
105
97
120 109
103
85
107
117
78
83
109
89
75
70
les Pyrénées
La situation future (T + 1,8°C)
Ces deux cartes représentent la durée moyenne de l'enneigement à
1500 m simulée dans l'hypothèse d'une augmentation de
température de + 1,8°C dans les Alpes et les Pyrénées (jours par an).
L'évolution climatique est bien une réalité, et le manteau neigeux est
sensible à toute augmentation de température. Des signes de sa
diminution sont déjà visibles à moyenne altitude, mais pas à plus
haute altitude. Il faut bien noter que ces cartes ne sont que
l'illustration d’un scénario possible d'évolution, ce ne sont pas des
prévisions.
plus de 150 jours
les Alpes
135
132
134
130
133
de 90 à 110 jours
125
128
de 130 à 150 jours
de 70 à 90 jours
de 110 à 130 jours
moins de 70 jours
126
114
130
120
99
115
98
105
87
87
87
79
79
58
82
80
56
77
70
62
52
les Pyrénées
59
75
65
48
55
72
55
44
39
41
sports d’hiver
le chiffre d’affaires des remontées
mécaniques et l’investissement
Méthodologie de l’enquête annuelle des exploitants
Les recettes (improprement appelées « chiffre d’affaires ») et
les autres indicateurs de l’activité des remontées mécaniques
(journées skieur, passages, jours de fonctionnement) sont
enquêtés annuellement par le SEATM et le SNTF auprès
de la quasi totalité des exploitants de remontées mécaniques
français.
Evolution du chiffre d’affaires des remontées mécaniques par massif
millions d'€
courants TTC
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Alpes du Nord
Alpes du Sud
Pyrénées
Massif central
Jura
Vosges
TOTAL
475,6 484,5 493,9 544,2 575,2 594,4 619,2 646,7 710,5 737,7
72,3 92,5 91,5 97,9 78,4 84,2 98,5 73,1 110,1 116,1
57,5 58,8 50,0 50,8 61,7 58,7 50,0 71,5 79,2 84,5
2,7
7,9
6,7
7,9
6,6
8,2
6,3
6,2 10,7 10,6
6,9
8,2
6,4
9,1
6,8
9,2
9,7
7,2
8,8
4,3
7,2
4,6
7,9
7,9
5,8 11,1 9,8
7,8 10,6 11,5
628,9 658,6 652,5 711,9 744,0 763,8 782,8 812,1 930,0 970,1
source : exploitants de remontées mécaniques, traitement SEATM, SNTF
NB : l’entretien et les grandes visites des remontées mécaniques ne
sont pas pris en compte dans l’investissement.
Evolution des investissements par poste
350
b i l l e t t e r i e , s é c u r i t é, s i g n a l é t i q u e , di v e r s
300
26
travaux de pistes
damage
neige de culture et retenues
250
M€ courants HT
Méthodologie de l’enquête investissements
Les données concernant les investissements sont issues
du recoupement de plusieiurs sources : les exploitants de
remontées mécaniques, les communes concernées, les
bureaux d’études et les fournisseurs d’équipements et de
matériel. Elles sont collectées et analysées par le STRMTG
(pour les remontées mécaniques uniquement)et le SEATM,
qui a tissé depuis deux ans un partenariat avec Montagne
Expansion.
37
remontées mécaniques neuves et modi�ications
24
20
200
150
100
50
5
9
19
16
8
10
18
8
11
22
17
27
14
15
23
20
11
24
25
55
1995
1996
29
19
25
85
88
74
1997
1998
1999
24
24
35
28
60
58
53
40
35
28
54
37
18
16
31
124
115
2000
2001
135
168
186
0
2002
2003
2004
source : SEATM, Montagne Expansion, STRMTG
Evolution comparée du chiffre d’affaires des remontées mécaniques et de l’investissement
massif ou département
Savoie
Haute-Savoie
Isère et Drôme
Alpes du Sud
Pyrénées
Jura
Vosges
Massif central
TOTAL
investissement
(M€ HT)
%
128,9
68,5
22,6
46,0
50,9
6,4
1,7
5,8
330,8
39,0%
20,7%
6,8%
13,9%
15,4%
1,9%
0,5%
1,8%
100,0%
investissement / CA
2003-2004
31%
35%
25%
42%
65%
71%
15%
58%
36%
source : SEATM, Montagne Expansion, STRMTG
1000
ratio investissement / CA
900
chiffre d’affaires saison n-1/n (HT)
700
600
882
596
624
618
675
705
920
724
742
770
30%
25%
500
20%
400
300
200
40%
35%
investissements année n (HT)
800
millions d'€ HT
L’investissement par massif en 2004
234
102
121
1995
1996
143
166
163
217
269
309
331
15%
10%
5%
100
0
0%
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
source : SEATM, SNTF, Montagne Expansion, STRMTG
42
sports d’hiver
la fréquentation des périmètres
à neige régionaux
Méthodologie
Le périmètre à neige des Alpes du Nord
La méthode des flux
Cette méthode, utilisée depuis plus de 10 ans dans les Alpes, repose sur un recensement au
jour le jour des mouvements de personnes et de véhicules entrant et sortant d’un espace donné,
appelé ici « périmètre à neige ». La comptabilisation des flux s’effectue sur l’ensemble des
modes de transport. L’écart constaté en cours de période d’activité touristique, soit en faveur des
entrants, soit en faveur des sortants, traduit une variation de la masse de population présente. Le
recensement journalier de ces différences entre entrants et sortants permet ainsi la collecte des
nuitées supplémentaires par rapport à celles imputables à la population permanente. La prise en
compte des départs des résidents permanents à l’extérieur de leur espace de résidence pour des
motifs touristiques (grâce à l’enquête SDT) permet, au bout du compte, l’évaluation journalière
d’une population touristique totale.
Le tableau de bord économique pyrénéen
Ce tableau de bord économique a été mis en place depuis 1996 par le bureau d’études Comete avec le partenariat de la Confédération Pyrénéenne
du Tourisme. Les stations adhérentes depuis l’origine, qui composent le panel d’étude, sont au nombre de 5 : Ax les Thermes, Font Romeu,
Gourette, Luchon et Saint-Lary-Soulan. Elles représentent 82.000 lits touristiques (soit environ le tiers de la capacité d’accueil de l’ensemble
des stations pyrénéennes). La fréquentation globale de ces stations est estimée grâce aux pesées d’ordures ménagères et à la consommation d’eau
potable.
Evolution des nuitées hivernales
25
20
1 9 ,6
2 0 ,7
1 8 ,7
1 9 ,0
1 7 ,3
1 7 ,5
1 9 ,3
15
1 8 ,5
2 0 ,0
2 0 ,4
1 7 ,6
1 8 ,1
2 0 ,8
1 8 ,7
2 0 ,3
1 8 ,0
2 1 ,0
2 1 ,2
1 8 ,5
1 8 ,1
Panel des stations du tableau de bord pyrénéen
Isère (Oisans + Chamrousse)
Savoie
Haute-Savoie
10
2,5
5
4 ,7
1994
1995
1995
1996
4 ,6
4 ,9
4 ,5
1996
1997
1997
1998
1998
1999
4 ,5
4 ,7
1999
2000
2000
2001
4 ,5
4 ,7
4 ,7
2001
2002
2002
2003
2003
2004
source : ORT Rhône Alpes - BET François Marchand
Le périmètre à neige des Alpes du Sud
10
9
9,3
9,2
8
9,0
9,2
8,7
8,5
8,1
8,3
8,2
Alpes de Haute-Provence
6,6
1,82
2,01
2,14
2,14
2002
2003
2003
2004
1,83
1,77
1,0
0,5
1996
1997
1997
1998
1998
1999
1999
2000
2000
2001
2001
2002
source : Confédération Pyrénéenne du Tourisme / COMETE
Hautes Alpes
5
1,89
1,91
1,5
0,0
7
6
2,0
0
4 ,7
Alpes Maritimes
4
2,7
3
2,5
2,6
2,5
2
2,4
2,4
2,4
2,5
1994
1995
1995
1996
1996
1997
1997
1998
2,5
2,3
2,2
2,1
2,4
2,3
1
0
1998
1999
1999
2000
2000
2001
2,1
1,8
2001
2002
2,4
2,5
2,2
2,3
2002
2003
2003
2004
source : CRT PACA - BET François Marchand
43
Evolution des nuitées par période
Le périmètre à neige des Alpes du Sud
1 7 ,7
7
1 7 ,2 1 7 ,0 1 7 ,1 1 7 ,4
16
14
1 5 ,7 1 5 ,5
1 4 ,8
1 6 ,0
1 3 ,7
12
1 6 ,9
1 6 ,0 1 6 ,3
1 4 ,5 1 4 ,7
1 3 ,4
1 7 ,0 1 7 ,1
1 4 ,7
1 5 ,2
10
8
6
4
5 ,6
5 ,4
4 ,5
2
2 ,7
1994
1995
1995
1996
6 ,1
3 ,3
6 ,8
4 ,2
1996 1997
1997 1998
6 ,7
4 ,3
1998
1999
V a c an c es d e N o ë l
Vacances de printemps
7 ,3
6 ,1
5 ,5
6 ,1
7 ,1
6 ,0
6 ,9
5 ,6
6 ,1
2000 2001
2001 2002
5,2
5
5,2
2,2
1,9
2
5 ,6
2002 2003
2003 2004
1,8
1,9
1994
1995
1995
1996
2,2
2,1
1,3
1996
1997
1,8
1,8
1,7
1997
1998
1998
1999
1999
2000
4,6
4,1
3,2
2,5
2,5
2,1
1,8
4,6
4,4
3,9
4,5
4,2
2,1
1,9
2,1
1,7
1,8
2002
2003
2003
2004
1,5
2001
2002
2000
2001
Vacances d'hiver
Hors vacances scolaires
Va c a n c e s d e No ë l
Vacances de printemps
Vacances d'hiver
4,5
4,5
4,7
4,6
4
3
5,0
5,2
5,0
4,9
1
1999
2000
5,9
5,6
6
20
18
source : CRT PACA - BET François Marchand
Panel des stations du tableau de bord pyrénéen
900
750
800
700
719
669
708
672
667
600
701
844
805
747
804
667
776
698
663
589
500
400
269
300
293
290
200
0
221
195
167
100
1996
1997
1997
1998
252
210
211
199
1998
1999
1999
2000
Va c a n c e s d e N o ë l
Avril
377
352
317
351
157
172
2002
2001
2000
2003
2002
2001
Vacances d'hiver
2003
2004
source : Confédération Pyrénéenne du Tourisme / COMETE
Evolution journalière des nuitées
Le périmètre à neige des Alpes du Nord - saison 2003/2004
350 000
vacances
de Noël
vacances
d'hiver
300 000
250 000
nombre de nuitées
Ce graphique illustre l’irrégularité de la fréquentation du
périmètre à neige au cours d’une saison d’hiver, les deux
pointes correspondant à la semaine du Jour de l’An et au
milieu des vacances scolaires d’hiver.
On note aussi un surplus de nuitées le samedi, dû aux
courts séjours.
vacances
de
printemps
Savoie
200 000
150 000
Haute
Savoie
100 000
Isère
50 000
26/04
19/04
12/04
05/04
29/03
22/03
15/03
08/03
01/03
23/02
16/02
09/02
02/02
26/01
19/01
12/01
05/01
29/12
22/12
15/12
08/12
01/12
0
44
sports d’hiver
une analyse de la clientèle française
des sports d’hiver
Caractétistiques du panel
Age moyen des pratiquants pour chaque activité
50
4 5 ,8
45
4 1 ,6
40
3 5 ,6
35
années
30
2 5 ,8
Méthodologie du Panel National Ski
Ce panel comprend 2.000 foyers français dont au moins
un des membres a skié au cours des 3 dernières saisons.
Les différentes pratiques de sports d’hiver et les différents
massifs de pratique sont représentés. 4 vagues d’enquêtes
ont été conduites entre mars 1999 et mai 2001 (enquêtes
téléphoniques à domicile).
25
20
15
10
1 0 ,6
9 ,6
1 1 ,7
3 ,6
5
0
Ski alpin
Ski de fond
pratiquants de moins de 15 ans
Surf
non skieurs
pratiquants de plus de 15 ans
source : Panel National Ski 1999
Le principal massif fréquenté pour des longs séjours aux sports d’hiver suivant l’origine
géographique
La carte ci-contre montre que quelle que soit l’origine
géographique des skieurs, la destination Alpes du Nord est
prépondérante, à l’exception des habitants du Sud-Ouest
qui privilégient les Pyrénées, et de ceux du Sud-Est qui vont
de préférence dans les Alpes du Nord.
La location de matériel de ski
Alpes du Nord
Jura, Vosges, Massif central
Alpes du Sud
Autres massifs
Pyrénées
% de foyers ayant loué du
matériel
chaussures
46%
skis
53%
skis et chaussures
44%
45
L’apprentissage des enfants, l’enfant prescripteur
L’apprentissage des enfants se fait
Cette vague de l’enquête, conduite en 1999, avait pour
objectif de mieux cerner l’apprentissage et la prescription
du ski par les enfants dans les foyers avec enfants.
dans un
autre cadre
14%
L’apprentissage des enfants débute jeune et passe par le ski
alpin. L’âge moyen est de 4,9 ans, 64% débutent entre 3 et
5 ans et 31% débutent après 6 ans.
en école de
ski
64%
dans le
cadre familial
22%
Age estimé à partir duquel un enfant peut décider de ne pas partir au ski
Le poids des enfants dans la décision de partir au ski en
famille est décisif pour 56% des foyers, non décisif pour
41% et lié au nombre d’enfants dans le foyer et à leur âge.
40%
35%
Age moyen : 13,7 ans
37%
33%
% des foyers
30%
25%
18%
20%
15%
12%
10%
5%
0%
moins de 10 ans
de 10 à 12 ans
de 13 à 15 ans
16 ans et plus
Age estimé à partir duquel un enfant peut décider de partir au ski en dehors du foyer
40%
35%
38%
Age moyen : 16,4 ans
% des foyers
30%
25%
24%
20%
15%
16%
10%
5%
0%
moins de 16 ans
17 ans
18 ans et plus
46
Les séniors
Evolution probable de la clientèle des sports d’hiver par tranche d’âge
25%
Cette vague de l’enquête, réalisée en 2001, avait pour objectif
de mieux cerner les habitudes de séjour à la montagne
l’hiver des plus de 45 ans et de percevoir l’évolution de cette
clientèle dans le futur.
1995
20%
2005
15%
2015
Les plus de 50 ans et le ski :
- 2 fois plus de départs qu’il y a 20 ans
- 8% de la clientèle des sports d’hiver
- de plus longs séjours pour une pratique moins intensive
- une classe d’âge en rupture avec la pratique
10%
5%
0%
0/13 ans
14/19 ans
20/29 ans
30/39 ans
40/49 ans
50/59 ans
60 ans et +
mais c’est aussi :
- plus de propriétaires
- les prescripteurs des générations futures (petits enfants)
source : INSEE - BIPE
Durée du séjour selon l’âge
Pratique selon l’âge
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
47%
39%
ski alpin
ski de fond
luge
promenade
raquettes
40%
55%
7 jours
40%
24%
26%
22%
19%
14%
9%
4%
7%
18%
20%
12%
50 - 55 ans
19%
20%
0%
60 ans et +
45 - 50 ans
20%
10%
90%
56%
48%
41%
38%
60%
50%
32%
60 ans et +
76%
65%
en couple
avec les enfants / petits enfants
avec amis
30%
13%
17%
20%
10%
11%
0%
0%
45 - 50 ans
78%
55 - 60 ans
40%
ne skie pas tous les jours
skie plus de 5 h par jour
skie de 2 à 5 h par jour
10%
81%
80%
50 - 55 ans
70%
40%
30%
66%
51%
17%
moins de 7 jours
2%
Accompagnants selon l’âge
60%
21%
10%
70%
35%
30%
11%
15%
2%
55 - 60 ans
39%
30%
Intensité de la pratique selon l’âge
50%
47%
8 jours et +
31%
0%
60%
47%
41%
17%
45 - 50 ans
60%
50%
19%
5%
43%
50 - 55 ans
55 - 60 ans
60 ans et +
9%
15%
7%
5%
14%
50 - 55 ans
55 - 60 ans
60 ans et +
8%
45 - 50 ans
19%
15%
Comment envisage-t-on la pratique future ?
50%
45%
47%
40%
à l'identique ou davantage
moins intensivement
arrêtera le ski
35%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
23%
18%
6%
3%
27%
24%
à l'identique si la santé est là
pratiquera d'autres activités
36%
31%
30%
17%
24%
11%
14%
13%
3%
8%
8%
50 - 55 ans
55 - 60 ans
60 ans et +
8%
0%
45 - 50 ans
47
sports d’hiver
les nouvelles glisses
Evolution des pratiques de nouvelles glisses, toutes pratiques confondues
20 %
% des passages aux remontées mécaniques
Méthodologie de l’enquête nouvelles glisses
Le développement des nouvelles glisses a amené le SEATM
à mettre en place en 1994 un dispositif léger de suivi de
ces pratiques. Il s’appuie sur des comptages des passages
aux remontées mécaniques des différentes catégories de
pratiquants. Les stations enquêtées sont les suivantes : Vars
(05), Isola 2000 (06), Pra Loup (04), Aussois, Val Cenis,
Val d’Isère, la Plagne, Méribel Mottaret, Val Thorens (73),
les Contamines-Montjoie, Avoriaz (74), les 2 Alpes (38).
L’extrapolation de ces résultats doit être commise
avec une certaine prudence compte tenu de la faible
importance de l’échantillon.
18 %
16%
18,7%
surf
skis courts, patinettes
14,5%
14%
11,6%
12%
2%
0%
14,4%
12,6%
1 3 ,9 %
9,0%
1 1 ,9 % 1 1 ,4 %
6,9%
6%
4%
14,7%
10,5%
10%
8%
15,9%
autres glisses (monoski, télémark...)
8 ,1 %
5 ,9 %
1 0 ,3 %
9 ,7 %
1 2 ,0 %
1 0 ,9 %
1 0 ,8 %
4 ,6 %
0 ,3 %
0 ,7 %
0 ,3 %
0 ,6 %
0 ,5 %
0 ,3 %
1 ,0 %
0 ,3 %
1 ,4 %
0 ,3 %
2 ,3 %
0 ,3 %
3 ,1 %
0 ,2 %
3 ,7 %
0 ,2 %
0 ,2 %
0 ,2 %
94/95
95/96
96/97
97/98
98/99
99/00
00/01
01/02
02/03
03/04
3 ,4 %
source : SEATM / Enquête nouvelles glisses
Pratique du surf par type de station
20%
18%
18%
16%
13%
14%
12%
10%
8%
6%
4%
14%
10%
14%
11%
8%
8%
6%
6%
5%
8%
7%
18%
11%
12%
9%
9%
16%
15%
14%
12%
11%
9%
8%
14%
11%
13%
8%
Stations à dominante journée et court séjour
2%
0%
19%
Stations à dominante longs séjours
Moyenne pondérée
94/95
95/96
96/97
97/98
98/99
99/00
00/01
01/02
02/03
03/04
source : SEATM / Enquête nouvelles glisses
Répartition des pratiquants par tranche d’âge
60%
57%
Ski alpin
Nouvelles glisses
50%
39%
40%
30%
25%
24%
22%
20%
19%
10%
10%
2%
0%
15 - 24 ans
25 - 34 ans
35 - 49 ans
50 - 64 ans
2%
0%
65 ans et +
48
sports d’hiver
le ski de fond
L’offre
Répartition du linéaire de pistes par massif en 1998
Pyrénées
8%
Alpes du Nord
32%
Massif du Jura
28%
825 communes,
plus de 300 sites, dont 230 faisant payer la redevance,
9.700 km de linéaire de pistes de ski de fond,
Massif des
Vosges
4%
Alpes du Sud
12%
Massif central
16%
source : SEATM
L’économie et l’emploi
Evolution de la redevance et des journées skieur payantes
Evolution de la redevance par massif
12
10,3
10,0
2
0
2 800
2 800
2 800
3 000
m i ll i o n s d ' € c o u r a n t s
6
3 000
93/94
3 000
2 050
1 800
95/96
96/97
97/98
99/00
98/99
Alpes du Nord
Alpes du Sud
Jura
Massif central
Pyrénées
Vosges
TOTAL
3 500
6,8
2 380
94/95
4 500
4 000
7,7
3 600
3 100
4
9,5
9,3
8,8
8,4
8
10,0
9,5
K€ courants
00/01
01/02
02/03
2 250
2 500
milliers de journées
10,5
10
5 000
2 000
1 500
1 000
500
0
03/04
source : associations de promotion du ski de fond / SEATM
1999
2000
4 823
673
1 887
638
889
390
9 300
2000
2001
3 669
677
1 131
352
858
118
6 804
2001
2002
4 242
323
1 507
244
1 161
258
7 735
2002
2003
4 672
810
1 863
879
1 358
443
10 025
2003
2004
4 597
794
1 876
551
1 208
451
9 477
source : associations de promotion du ski de fond
1.500 personnes travaillant sur les domaines nordiques (damage,
secours, entretien des pistes, contrôle). Environ 30M€ d’impact
économique direct (investissement et fonctionnement des sites
nordiques). Environ 170 M€ de retombées économiques sur le
tissu local (impact économique direct +consommation liée aux
séjours des fondeurs). Source SEATM
La demande
Des types de pratique et des attentes très différents : exemple de la Savoie
clientèles en séjour
38%
skate
technique
pratiquée
clientèles à la journée
68%
alternatif
0%
20%
40%
71%
skate
60%
34%
alternatif
0%
80%
20%
40%
60%
intensive
détente,
promenade
type de
pratique
0%
50%
intensive
détente,
promenade
sportive
100%
0%
sportive
50%
km moyen
par sortie
12 km
16 km
âge moyen
47 ans
45 ans
source : Savoie Nordique 2002/2003
80%
100%
crédit photo : Montagnes Massif Central
49
sports d’hiver
la raquette à neige
Effectifs et profils
Evolution du nombre de paires de raquettes vendues en France
Avec une progression fulgurante à la fin des années 90, la raquette
à neige a pris place parmi les activités de base de la montagne
hivernale en France. En France, en 1999, un minimum de 1,4
millions de personnes auraient pratiqué la raquette. Le marché
français est le deuxième du monde derrière celui des USA. Alors
que le marché français est maintenant mature, certains pays
d’Europe et le Japon continuent de progresser régulièrement. Dans
les stations, la pratique de la raquette concernait, en 1997/98, 8%
de la population totale des visiteurs (en séjour ou à la journée). Les
femmes y sont majoritaires (58%). La raquette recrute dans toutes
les classes d’âge, y compris chez les enfants, avec cependant un
creux marqué chez les 15-24 ans. 93% des raquettistes pratiquent
par ailleurs la randonnée pédestre, dont 64% régulièrement. La
plupart des raquettistes sont aussi des skieurs qui cherchent à
diversifier leurs loisirs de neige. La part des non-skieurs (15%) est
modeste, mais réelle. Moins de 10% des raquettistes ne pratiquent
que cette activité durant leur séjour d’hiver en montagne.
120 000
110 000
100 000
100 000
90 000
80 000
75 000
60 000
40 000
40 000
15 000
20 000
1 200
0
1985
1990
1995
2000
2005
source : FIFAS
Des formes de pratiques diversifiées
Type d’itinéraire pratiqué
Motivations principales à la pratique
- découvrir des espaces vierges,
- accéder facilement à la montagne,
- réaliser des randonées dans d’autres conditions qu’en été,
- se maintenir en forme.
balisé et damé
14 %
L’intention d’achat est faible (48% des non propriétaires)
non balisé,
non aménagé
53 %
balisé, non damé
33 %
source : étude nationale AFIT/SEATM confiée au cabinet THETYS avec la collaboration de FIRES-MINOS
Statut du matériel
personnel
35 %
crédit photo : Montagnes Massif Central
loué
43 %
prêté
22 %
source : étude nationale AFIT/SEATM confiée au cabinet THETYS avec la collaboration de FIRES-MINOS
50
sports d’hiver
le matériel des sports d’hiver
Le marché français en 2002/2003
600 000
+ 3%
+ 3%
+ 5%
443 000
458 000
nombre de paires
500 000
variation
par rapport
à 2001/2002
400 000
300 000
480 000
200 000
0%
100 000
100 000
0
Skis
Fixations
Chaussures
Raquettes
source : FIFAS
Le marché mondial en 2002/2003
variation /
valeur
saison
(millions
d'Euros)
précédente
Ski alpin : 1,08 milliard d'Euros
skis
4,15
-2%
473
0,4
nc
mini-skis
fixations
4,16
-3%
213
chaussures
3,86
0%
346
bâtons
3,9
-5%
47
Ski de fond : 139,1 millions d'Euros
skis
1,13
1%
64
chaussures et fixations
1,11
0%
75,1
Snowboard : 373,8 millions d'Euros
planches
1,35
-7%
186
chaussures
1,37
-12%
119
fixations
1,3
-8%
68,8
volume
(millions)
variation /
saison
précédente
-2%
-3%
-1%
-4%
-3%
1%
-8%
-8%
-7%
source : FIFAS
Evolution du marché mondial
1200
1105
1100
1079
399
428
405
374
128
1 36
140
139
1999/2000
2000/2001
2001/2002
2002/2003
1064
1000
millions d'€
800
ski alpin
ski de fond
snowboard
600
400
200
0
source : FIFAS
51
sports d’hiver
données sur le ski en Europe et
dans le Monde
Méthodologie
Les données rassemblées ici sont issues de
sources très différentes suivant les pays :
organismes d’état, associations de stations
ou d’exploitants, sites commerciaux…
Une certaine précaution est donc nécessaire
lorsqu’il s’agit de faire des comparaisons
car les termes utilisés n’ont pas forcément
la même signification, et encore moins
la même façon d’être calculés d’un pays à
l’autre.
L’offre de ski des principaux pays
France (* * )
A utriche
Suis s e (* )
A llemagne
E s pagne
A ndorre
USA
Canada
Japon
Italie
nombre de
stations et
centres de ski
308
255
230
322
28
4
494
267
752
200
nombre de
remontées
mécaniques
3865
3016
1672
1311
338
104
3004
1001
3051
3100
dont téléskis,
fils neige
télésièges
2751
2100
987
1149
196
55
892
687
345
135
44
té l é c a b i n e s ,
téléphériques,
funiculaires
222
229
325
162
7
5
débit total
(skieurs/h)
3 540 769
3 139 718
1 587 000
moment de
puisance
(km.sk/h)
877 671
510 500
364 809
140 645
(*) petites remontées exceptées
(**) remontées mécaniques desservant du ski et exploitées en 2003/2004
Le chiffre d’affaires et la fréquentation des remontées mécaniques
saison
CA TTC hiver
France
2003/ 2004
970 M€
54,8
A utriche
2003/ 2004
901 M€
49,9
Suis s e
2003/ 2004
588 M€
28
A llemagne
2002/ 2003
40,4 M€
2,3
E s pagne
2002/ 2003
151 M€
5,5
A ndorre
2003/ 2004
46 M€
2,5
USA
2003/ 2004
1 655 M€
57,1
Canada
2003/ 2004
499 M€
19,1
Japon
2003/ 2004
1 375 M€
55
Italie
2002/ 2003
431 M€
27
sources :
Allemagne : Verband Deutscher Seilbahnen (VDS)
Andorre : Ski Andorra (SA)
Autriche : Fachverband der Seilbahnen Österreichs (OS)
Espagne : Asociación Turística de Estaciones de Esquí y de Montaña (ATUDEM)
France : STRMTG / SNTF, traitement SEATM
Italie : Organizzazione Internazionale Transporti a Fune (OITAF)
Suisse : Remontées Mécaniques Suisses (RMS)
USA, Canada, Japon : National Ski Areas Association (NSAA)
pour rappel 1 euro = 1,23 US$ / 1,55 CND$ / 137 JP Yen / 1,53 CHF
52
journées skieur (millions)
Annexes
53
annexes
quelques adresses utiles
AFIT : Agence Française de l’Ingénierie Touristique
CEN : Centre d’Etudes de la Neige
2, rue Linois
75740 Paris cedex 15
Tél : 01.44.37.36.00 - Fax : 01.44.37.38.39
http://www.afit-tourisme.fr
1441, rue de la Piscine
38406 Saint-Martin-d’Hères
Tél : 04.76.63.79.00 - Fax : 04.76.51.53.46
http://www.cnrm.meteo.fr
ANMSM : Association Nationale des Maires des Stations de Montagne
CDT : Comité Départemental du Tourisme
Hautes-Alpes
61, boulevard Haussmann
75008 Paris
Tél : 01.47.42.23.32 - Fax : 01.42.66.15.94
http://neige.skiinfo.fr/skifrance
ANEM : Association Nationale des Elus de la Montagne
Hautes-Pyrénées
13, rue du Quatre Septembre
75002 Paris
Tél : 01.45.22.15.13 - Fax : 01.45.22.15.26
http://www.anem.fr
6, rue Eugène Ténot - BP 450
65000 TARBES
Tél : 05.62.56.70.65 - Fax : 05.62.56.70.66
http://www.cg65.fr
ANENA : Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches
14, rue de la République - BP 227
38019 Grenoble cedex
Tél : 04.76.54.34 36 - Fax : 04.76.51.57.19
http://www.isere-tourisme.com
15, rue Ernest Calvat
38000 Grenoble
Tél : 04.76.51.39.39 - Fax : 04.76.42.81.66
http://www.anena.org
ASTERS : Agir pour la Sauvegarde des Territoires et des Espèces
Remarquables et Sensibles
84, route du Vieran
PAE de Pré-Mairy
74370 Pringy
Tél : 04.50.66.47.51 - Fax : 04.50.66.47.52
http://www.asters.asso.fr
ATD : Agence Touristique Départementale
Savoie
24, boulevard de la Colonne
73025 Chambéry cedex
Tél : 04.79.85.12.45 - Fax : 04.79.85.54.68
Haute-Savoie
56, rue Sommeiller - BP 348
74012 Annecy cedex
Tél : 04.50.51.32.31 - Fax : 04.50.45.81.99
http://www.savoiehautesavoie.com
CEMAGREF : Centre national du Machinisme Agricole du Génie Rural
des Eaux et des Forêts
Parc de Tourvoie, BP 44
92163 Antony Cedex
Tél : 01.40.96.61.21 - Fax : 01.40.96.62.25
http://www.cemagref.fr
54
8 bis, rue capitaine de Bresson - BP 46
05002 Gap cedex
Tél : 04.92.53.62.00 - Fax : 04.92.53.31.60
http://www.hautes-alpes.net
Isère
Confédération Pyrénéenne du Tourisme
101, boulevard de Suisse - « le Maurice »
31085 Toulouse cedex 2
Tél : 05.34.40.78.45 - Fax : 05.34.40.78.59
http://www.lespyrenees.net
DGUHC : Direction Générale de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la
Construction
Arche de La Défense - Paroi Sud
92055 Paris La Défense cedex
Tél : 01.40.81.21.22 - Fax : 01.40.81.94.49
http://www.urbanisme.equipement.gouv.fr
DT : Direction du Tourisme
2, rue Linois
75740 Paris cedex 15
Tél : 01.44.37.36.00 - Fax : 01.44.37.36.36
http://www.tourisme.gouv.fr
ENSA : École Nationale de Ski et d’Alpinisme
35, route du Bouchet - BP 24
74401 Chamonix-Mont-Blanc cedex
Tél : 04.50.55.30.30 - Fax : 04.50.53.47.44
http://www.ensa.jeunesse-sports.fr
Nordique France
Espaces Affaires
725, faubourg Montmélian
73000 Chambéry
Tél : 04.79.70.35.04 - Fax : 04.79.70.38.81
http://www.ski-nordic-france.com
FIFAS : Fédération Française des Industries du Sport et des Loisirs
3, rue Jules Guesde
92300 Levallois-Perret
Tél : 01.47.31.56.23 - Fax : 01.47.31.56.32
http://www.fifas.com
Montagne Expansion
2, chemin des Prés
38240 Meylan
Tél : 04.76.90.84.38 - Fax : 04.76.90.80.63
http://www.montagneexpansion.fr
SNMSF : Syndicat National des Moniteurs de Ski Français
6, allée des Mitaillères
38240 Meylan
Tél : 04.76.90.67.36 - Fax : 04.76.41.12.71
http://www.snmsf.com
SNTF : Syndicat National des Téléphériques de France
21, chemin des Sources
38246 Meylan cedex
Tél : 04.76.90.51.27 - Fax : 04.76.90.49.58
http://www.sntf.org
STRMTG : Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports
Guidés
Domaine Universitaire - 1461, rue de la piscine
38400 Saint-Martin-d’Hères
Tél : 04.76.63.78.78 - Fax : 04.76.42.39.33
http://rp.equipement.gouv.fr/strmtg
ONT : Observatoire National du Tourisme
8, avenue de l’Opéra
75001 Paris
Tél : 01.44.77.95.40 - Fax : 01.44.77.95.50
http://www.ont.asso.fr
ORT : Observatoire Régional du Tourisme
Rhône-Alpes
104, route de Paris
69260 Charbonnières-les-Bains
Tél : 04.72.59.21.59 - Fax : 04.72.59.21.91
http://www.rhonealpes-ort.com
PACA
BP 46214
13567 Marseille cedex 02
Tél : 04.91.56.47.00 - Fax : 04.91.56.47 01
http://www.crt-paca.fr
Parc Nationaux
Ecrins
domaine de Charance
05000 Gap
Tél : 04.92.40.20.10 - Fax : 04.92.52.38.34
http://www.les-ecrins-parc-national.fr
Mercantour
23, rue d’Italie
06000 Nice
Tél : 04.93.16.78.88 - Fax : 04.93.88.79.05
http://www.parc-mercantour.fr
Pyrénées
59, route de Pau
65000 Tarbes
Tél : 05.62.44.36.60 - Fax : 05.62.44.36.70
http://www.parc-pyrenees.com
Vanoise
135, rue du docteur Julliand - BP 705
73007 Chambéry cedex
Tél : 04.79.62.30.54 - Fax : 04.79.96.37.18
http://www.vanoise.com
55
56
service d’Etudes
et d’Aménagement
touristique
de la montagne
direction
du Tourisme
Aérodrome
73190 Challes-les-Eaux
téléphone :
04 79 72 85 80
télécopie :
04 79 72 70 19
mél : seatm
@tourisme.gouv.fr
www.tourisme.gouv.fr
Antenne Alpes du Sud
et Corse
Micropolis - Aurora
05000 Gap
téléphone :
04 92 53 21 19
télécopie :
04 92 53 21 11
mél : gap.seatm
@tourisme.gouv.fr
Antenne Pyrénées
et sud Massif central
37, rue des Paradoux
31000 Toulouse
téléphone :
05 61 25 25 07
télécopie :
05 61 25 63 75
mél : toulouse.seatm
@tourisme.gouv.fr

Les chiffres clés du tourisme de montagne en France

Transcription

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