TS. Ãvaluation 7 -Correction 1 ( 3 points ) Déterminer une primitive
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TS. Ãvaluation 7 -Correction 1 ( 3 points ) Déterminer une primitive
TS. Évaluation 7 -Correction 1 ( 3 points ) ♣ Déterminer une primitive des fonctions f suivantes sur l’intervalle I indiqué. On indiquera clairement la forme utilisée pour trouver cette primitive. ln x I = ]0 ; +∞[ x 1 1 1 donc f = × (2.U × U 0 ) f (x) = × 2 × ln x × 2 x 2 a) f (x) = D’où une primitive F de f : avec U (x) = ln x 1 1 × U 2 ⇐⇒ F (x) = × (ln x)2 2 2 F = R 1 π + 3 I= b) f (x) = sin 2x + 2 x 1 −1 π −1 1 f (x) = × − sin 2x + × 2 − × −2 × x−3 donc f = × (− sin U × U 0 ) − × V 0 2 2 2 2 2 1 π −2 et V (x) = x = 2 avec U (x) = 2x + 2 x −1 π 1 −1 1 D’où une primitive F de f : F = cos 2x + × cos U − × V ⇐⇒ F (x) = + 2 2 2 2 2 x 3√ 5 c) f (x) = 3x − 5 I= ; +∞ 2 3 1 1 3 3 1 1 0 2 2 × (3x − 5) × 3 ×U ×U donc f = × avec U (x) = 3x − 5 f (x) = × 3 2 3 2 D’où une primitive F de f : d) f (x) = 3e−x (e−x + 1)2 f (x) = 3 × f (x) = √ √ 3 1 1 1 1 1 × U 2 = × U × U 2 = × U U ⇐⇒ F (x) = × (3x − 5) 3x − 5 3 3 3 3 I= R −V 0 − (−e−x ) donc f = 3 × V2 (e−x + 1)2 D’où une primitive F de f : e) f (x) = F = ln(1 + 2x) 1 3 ⇐⇒ F (x) = −x V e +1 −1 I= ; +∞ 2 donc f = D’où une primitive F de f : V (x) = e−x + 1 F =3× 2 (1 + 2x) ln(1 + 2x) 2 (1+2x) avec U0 U avec U (x) = ln(1 + 2x) F = ln U ⇐⇒ F (x) = ln ln(1 + 2x) −1 pour x ∈ ; +∞ 2 Z ln 7 n n 4enx 2 ( 2 points ) Soit la suite (un ) définie pour tout entier naturel n non nul, par un = dx. ln 7 0 enx + 7 Montrer que la suite un est constante. 4enx 4 nenx 4 U 0 (x) 4 une primitive de fn (x) = nx = × nx = × est Fn (x) = ln (enx + 7) avec U (x) = enx + 7 e +7 n e +7 n U (x) n ainsi : i ln 7 h4 ln 7 n 4 4 n un = ln(enx + 7) = × × ln en× n + 7 − ln(8) = × ln(eln 7 + 7) − ln(8) n ln 7 n ln 7 0 14 7 4 4 4 un = × (ln(14) − ln(8)) = × ln = × ln qui ne dépend pas de n. ln 7 ln 7 8 ln 7 4 La suite (un ) est constante. 3 ( 5 points ) Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 1. On note fn la fonction définie pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1] par fn (x) = Pour tout entier n > 1, on définit le nombre In par Z In = 1 1 Z fn (x) dx = 0 0 1 . 1 + xn 1 dx. 1 + xn 1° Les représentations graphiques de certaines fonctions fn obtenues à l’aide d’un logiciel sont en Annexe 1. En expliquant soigneusement votre démarche, conjecturer, pour la suite (In ) l’existence et la valeur éventuelle de la limite, lorsque n tend vers +∞. Annexe 1 - Ex 3. y 1 f50 0,8 f2 f200 f3 f1 0,6 0,4 0,2 O 0,2 0,4 0,6 0,8 1 x N Pour tout n de ∗ et tout x de [0 ; 1], 1 + xn > 0 donc fn (x) > 0 Z 1 Donc In = fn (x) dx est égale à l’aire du domaine délimité par la courbe représentant la fonction fn , l’axe 0 des abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = 1. D’après l’Annexe 1, cette aire tend à se rapprocher de 1 quand n tend vers +∞. 2° Calculer la valeur exacte de I1 . Z 1 h i1 1 I1 = dx = ln(1 + x) = ln 2 − ln 1 = ln 2 u.a 0 0 1+x 3° a) Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1] et pour tout entier naturel n > 1, on a : Pour tout n de N∗ et tout x de [0 ; 1] : 0 6 xn 6 1 ⇐⇒ 1 6 1 + xn 6 2 ⇐⇒ 1 1 1 > > n 1 1+x 2 donc 1 61 1 + xn 1 6 1. 1 + xn b) En déduire que, pour tout entier naturel n > 1, on a : In 6 1. 1 Pour tout x de [0 ; 1], 61 donc, en intégrant cette inégalité entre 0 et 1 : 1 + xn Z 1 Z 1 1 1 dx dx 6 n 0 1+x 0 h i1 In 6 x 0 In 6 1 4° Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1] et pour tout entier naturel n > 1, on a : 1 − xn 6 Pour tout n de N et pour tout x, 1 . 1 + xn (xn )2 > 0 donc 1 − (xn )2 6 1 ce qui équivaut à (1 − xn ) (1 + xn ) 6 1 et comme 1 + xn > 0 pour x ∈ [0 ; 1] : 1 − xn 6 5° Calculer l’intégrale Z 1 1 + xn 1 (1 − xn ) dx. 0 1 Z xn+1 i1 (1 − x ) dx = x − = n+1 0 n 0 h 1− 1 n+1 −0= n n+1 6° À l’aide des questions précédentes, démontrer que la suite (In ) est convergente et déterminer sa limite. 1 On a vu que, pour tout n de et tout réel x de [0 ; 1], 1 − xn 6 . 1 + xn Z 1 Z 1 1 n En intégrant cette inégalité entre 0 et 1, on peut en déduire que (1 − x ) dx 6 dx n 0 0 1+x n c’est-à-dire 6 In . n+1 n On a vu aussi que pour tout n, In 6 1 donc, pour tout n, 6 In 6 1 n+1 N 1 n 1 = 0 donc lim 1 − = 1 ce qui équivaut à lim =1 n→+∞ n→+∞ n + 1 n+1 n+1 d’après le théorème des gendarmes, la suite (In ) est convergente et a pour limite 1. On sait que lim n→+∞ 7° On considère l’algorithme de l’Annexe 2. a) Quelle valeur, arrondie au centième, renvoie cet algorithme si l’on entre les valeurs n = 2 et p = 5 ? On justifiera la réponse en reproduisant et en complétant le tableau de l’Annexe 3 avec les différentes valeurs prises par les variables, à chaque étape de l’algorithme. Les valeurs de I seront arrondies au millième. On fait tourner l’algorithme proposé avec n = 2 et p = 5 : Annexe 2 - Ex 3. Variables n, p et k sont des entiers naturels x et I sont des réels Initialisation I prend la valeur 0 Traitement Demander un entier n > 1 Demander un entier p > 1 Pour k allant de 0 à p − 1 faire : k x prend la valeur p I prend la valeur I + 1 × 1 1 + xn p Fin Pour Afficher I Annexe 3 - Ex 3. k 0 1 2 3 4 x 0 0,2 0,4 0,6 0,8 I 0,2 0,392 0,565 0,712 0,834 La valeur de I arrondie au centième qui sera affichée est 0, 83. b) Expliquer pourquoi cet algorithme permet d’approcher l’intégrale In . Il faut reconnaitre dans l’algorithme proposé la méthode des rectangles permettant de calculer des valeurs approchées d’aire sous une courbe ; plus précisément, comme la fonction fn est décroissante sur [0 ; 1], on obtient la somme de rectangles majorant l’intégrale In cherchée. y 1 ' 0.962 0,8 ' 0.862 f2 ' 0.735 0,6 ' 0.610 0,4 0,2 O| {z 1 5 0,2 }| {z 1 5 0,4 }| {z 1 5 0,6 }| {z 1 5 0,8 }| {z 1 5 }1 x 1 1 1 1 1 ×1+ × 0,962 + × 0,862 + × 0,735 + × 0,610 ' 0,83 u.a 5 5 5 5 | {z } | {z } | {z } | {z } |5 {z }