Untitled - Ville de Saint

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Le LiFE renouvelle et renforce les invitations à créer des œuvres in situ, jouant des
propriétés et du volume particuliers du lieu, dialoguant avec la base et avec la ville.
L’exposition Métamorphose d’impact #2 des Frères Chapuisat qui vient de s’achever a
fait frémir la masse de la base des sous-marins, nous conviant à dompter la nuit. Dans
spectacles
rencontres littéraires
concerts
expositions
le même temps, sur le toit, un autre geste poétique et politique visait à faire scintiller
et trembler la base : le geste modeste du jardinier Gilles Clément. Temps fort de la
programmation du LiFE, la création du collectif L’art au quotidien Belvédère invitera
à déambuler dans le jardin du Tiers Paysage au crépuscule, au son des mots de Gilles
Clément, pour éprouver la fragilité mais aussi la puissance du vivant.
Autre temps fort, l’exposition Seamen’s Club du réalisateur Marc Picavez. Saint-Nazaire,
comme nombre de villes portuaires, entretient une relation furtive avec les marins.
L’éloignement entre le port contemporain et la ville, la rapidité des temps d’escale,
la sécurité du domaine portuaire contribuent à faire de ces hommes des présents /
absents de la réalité quotidienne de la ville. À partir de Saint-Nazaire, en passant par
Dakar ou Rotterdam, Marc Picavez dévoilera le quotidien des marins de commerce à
l’heure de l’économie mondialisée.
Documentaire de création, théâtre filmique, l’image vidéo sera particulièrement
­présente. Marc Picavez, mais aussi le collectif Berlin, explorent et restituent des ­parcelles
de notre monde. Ailleurs, les machines à lumières de Frédéric Le Junter ­produisent des
abstractions faussement insouciantes, tout aussi essentielles.
Des collaborations avec le Théâtre, Athénor, la M.E.E.T. Neuf concerts en stéréo dans
l’alvéole 14, une troisième soirée LiFE / VIP devenue un évènement incontournable des
nuits musicales automnales de Saint-Nazaire.
SOIRÉE ÉLECTRO
LiFE is VIP / VIP is LiFE
VIP
20h30 BRNS
pop I Bruxelles
LiFE
20h45 Zenzile
dub I Angers
21h45 Champagne Champagne
rock punk rap I Seattle
22h30 Rahzel & JS One
beat box I New York
23h15 School is Cool
rock I Anvers
00h00 C2C
électro I Nantes
0h45
Hyphen Hyphen
2h00
DJ B.loo
pop rock I Nice
1h45
Les petits Pilous
électro I Bastia
dj set hip hop I funky beats I Nantes
abonnés VIP : 17 € • location : 18,50 € • sur place : 20 €
SAMEDI 3 NOVEMBRE I de 20h30 à 3h
Le VIP et le LiFE s’associent une nouvelle fois pour une soirée musicale entre électro,
pop rock et hip hop !
Au VIP, BRNS, quatuor d’artistes multi-instrumentistes, ouvre le bal avec sa pop
­indépendante explosive, ses mélodies mystiques, proches de l’ambiant, irrésistiblement accrocheuses. Puis le trio afro-futuriste de Seattle Champagne Champagne
livre son punk rap ou trip hop tropical et pétille d’une noirceur magnétique et ­vibrante
qui monte à la tête ! Sans transition, le rock orchestral et ambitieux de School is Cool
donnera des frissons, dans la veine d’artistes comme Arcade Fire. Enfin, Hyphen
­Hyphen puise dans des influences aussi variées que Talking Heads, Phoenix, Klaxons,
distille un groove cinglant et un électro-rock - disco-punk puissant et rafraîchissant.
Au LiFE, Zenzile, groupe pionnier et emblématique de la scène dub, peaufine un son
à part et s’aventure dans les contrées voisines de la soul et du trip hop. Puis Rahzel,
maître human beatbox à la palette musicale éclectique. À côté de leurs ­formations
propres – Hocus Pocus pour les premiers et le tandem Beat Torrent pour les seconds
– le quatuor C2C s’est affirmé comme quadruple champion du monde de la compétition de Djing DMC. En virtuose des platines, il enflammera le LiFE.
Les DJ Les petits Pilous et DJ B.loo clôtureront cette troisième édition de LiFE is VIP /
VIP is LiFE.
Le billet d’entrée permet d’accéder à l’ensemble des concerts du LiFE et du VIP.
Une soirée coréalisée par le LiFE et Les Escales / Le VIP, scène de musiques actuelles de Saint-Nazaire.
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RENCONTRES LITTÉRAIRES
MEETING n°10
Ça ne veut pas rien dire
du 15 au 18 NOVEMBRE
entrée libre
Auteurs invités :
Laura Alcoba - Argentine I Gabriela Alemán - Équateur I Eduardo Berti ­Argentine I Mario Campaña - Équateur I Martín Felipe Castagnet - Argentine
- Prix de la Jeune littérature latino-américaine 2012 I Régis Debray - France I
Dominique Fernandez - France I Ferrante Ferranti - France I Dalibor Frioux
- France I Anne-Marie Garat - France I Régis Jauffret - France I Anna Kim Autriche I Hubert Klimko - Pologne I Hadrien Laroche - France I Edwin
­Madrid - Équateur I Robert McLiam Wilson - Irlande I Charif Majdalani - Liban
I Maxime Ossipov - Russie I Jan Sonnergaard - Danemark I César Vásconez
Romero - Équateur I Huilo Ruales Hualca - Équateur
Les écrivains et traducteurs du monde ont
rendez-vous à Saint-Nazaire.
La M.E.E.T. a cette année vingt-cinq ans. Elle a
édité plus d’une centaine de livres bilingues, a
accueilli les plus grands, a permis aux lecteurs
français de découvrir des écrivains alors inconnus. Elle organise en ce mois de novembre 2012
la dixième édition des rencontres littéraires
­Meeting. Ça ne veut pas rien dire. La phrase
de Rimbaud sera cette année notre emblème. Ça
concernait la poésie. Qu’elle n’était pas un simple
jeu, un divertissement. Que la vie se jouait là. Il
écrira plus tard « utile ». Cette phrase, nous l’appliquerons à tous les genres littéraires, la poésie
mais aussi le roman et la nouvelle. Que ça ne
veut pas rien dire et qu’il en va de notre humanité, de notre lecture du monde.
Patrick Deville
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Donnant la parole à des écrivains français ou étrangers et
à des traducteurs, MEETING
s’impose comme un grand
­rendez-vous littéraire de création en France. À côté du
thème Ça ne veut pas rien dire,
les villes à l’honneur seront
Quito et Dublin.
Les tables rondes feront se rencontrer les littératures d’auteurs
équatoriens et irlandais. Au
programme également s’ajoutent des lectures bilingues, la
remise des Prix Laure Bataillon
et Laure Bataillon Classique
ainsi que des projections.
Rencontres organisées par la M.E.E.T.
(Maison des écrivains étrangers et des
traducteurs).
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INSTALLATION
ZONE TRANSLUCIDE
Frédéric Le Junter
du 24 NOVEMBRE au 9 DÉCEMBRE
entrée libre
Vernissage vendredi 23 novembre à 18h30
Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 19h.
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Une invitation à déambuler, observer,
­deviner, écouter, contempler… l’aléatoire.
Bricoleur expérimental et sculpteur
­sonore, Fréderic Le Junter transforme les
matériaux qu’il glane en paysages par la
magie de mécanismes incertains. Ses
­machines à lumières jouent de mouvements hasardeux pour développer des
images étranges et oniriques, de l’hésitation et des flous, de petits cinémas
inattendus. Accompagnées de pièces
électro acoustiques, on y retrouve à la fois
la complexité des sons et le caractère de
lenteur des espaces portuaires qui l’inspirent et qu’il transpose. La fragilité des
images produites en direct par ces ­petites
machines contraste ici avec la ­massivité
du LiFE et le souvenir des puissantes
­machines métalliques qu’il abritait autrefois. Une tension, un aller-retour entre le
­poétique-rêveur et l’histoire.
Co-production commande d’État du GMEA,
Centre National de Création Musicale d’Albi-Tarn
I Maison Salvan, Ville de Labège I Abbaye de Noirlac,
Centre Culturel de Rencontre.
Bourse de création, ministère de la Culture et de
la Communication - DRAC Nord Pas-de-Calais.
Une installation coréalisée avec le Théâtre Athénor.
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LECTURE
PLEASE KILL ME, Part II
L’histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs
Compagnie L’Unijambiste
tarif D - le théâtre
JEUDI 20 DÉCEMBRE I 19h
Après une lecture enflammée en novembre
dernier au LiFE, une nouvelle plongée dans la
vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de
drogues, de sexe et de poésie de ceux qui ont
animé l’un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième
siècle : le punk-rock américain.
Avec leur gouaille et leur verve redoutables
ou leur humour pince-sans-rire, les acteurs
de la compagnie L’Unijambiste ressuscitent
pour nous les anecdotes les plus ­délirantes
des ­différentes époques de la vie des ­artistes
du Velvet Underground, des Stooges ou
­encore de Patti Smith. On partage avec eux
ce ­quotidien insensé de galères en tout
genre, on rit à l’évocation des frasques d’Iggy
Pop ­déchaîné ou d’un impayable Dee Dee
­Ramone ; on ­ravale ses larmes à celle de la fin
calamiteuse d’un Johnny Thunders ou d’un
Jerry Nolan.
Cette deuxième partie de Please Kill Me s’intéressera particulièrement à Richard Hell et à
l’aventure de la famille Ramone.
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texte
Legs McNeil & Gillian McCain
mise en scène
David Gauchard
avec
Emmanuelle Hiron, Anne Buffet, Arm, Nicolas
Petisoff, Vincent Mourlon
son
Klaus Löhmann
custom Juke box
David Moreau
adaptation
Vincent Mourlon
conseiller musique
Thomas Lagarrigue
L’Unijambiste est compagnie associée du
Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire, du
Théâtre de Villefranche-sur-Saône et conventionnée par la Région Limousin et par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC
Limousin
Un spectacle de la saison du Théâtre - scène
nationale de Saint-Nazaire, coréalisé avec
le LiFE.
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EXPLORATIONS URBAINES I THÉÂTRE DOCUMENTAIRE
du 18 au 21 FÉVRIER
COLLECTIF
BERLIN
Le Théâtre et le LiFE s’associent pour accueillir quatre spectacles du collectif Berlin.
­Depuis dix ans, ces plasticiens et vidéastes anversois esquissent des portraits de villes.
Au fil des rencontres, Berlin traque une multitude de petites histoires, les incongruités humaines qui en disent long sur nos conditions. Jérusalem, Bonanza et Iqaluit
appartiennent à la série baptisée Holocène, du nom de la période géologique
actuelle. En 2010, Tagfish ouvre un autre cycle, Horror Vacui (la peur du vide),
­recueillant les témoignages de personnes impliquées dans une micro situation et les amenant à dialoguer au cours d’une rencontre fictive.
Sur des scènes sans acteurs, Berlin crée d’insolites objets hybrides entre
performance documentaire, scénographie et installation vidéo.
Du LiFE au Théâtre, un trajet et quatre escales, de ville en ville,
­teintées de surréalisme.
Le collectif Berlin est en résidence au Kunstencentrum STUK (Louvain, BE)
et artiste associé du CENTQUATRE – Paris.
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IQALUIT
JÉRUSALEM
durée 1h
conception Berlin : Bart Baele, Yves Degryse,
Caroline Rochlitz
montage Nico Leunen, Bart Baele
caméra Bart Baele
prise de son Tom De With
bande son et mixage Peter Van Laerhoven
texte Ivo Michiels
voix off Anne Curran
acteurs Caroline Rochlitz, Vinnie Karetak
enfants Anthe Baele, Ian Karetak
sous-titrages Valentijn Dhaenens
traduction Audrey Van Tuyckom
graphisme Gerjo Van Dam
construction décor Tom Van de Oudeweetering
production Berlin
coproduction KVS (Bruxelles, BE), STUK (Louvain, BE),
Vooruit (Gand, BE)
avec le soutien du Gouvernement flamand, de la Ville
d’Anvers, du ccBe – le Centre culturel de Berchem (BE)
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Un territoire d’une superficie équivalent à celle
de l’Europe de l’Ouest mais qui ne compte
que 25 000 habitants. 2 500 voitures mais à
peine 25 kilomètres de routes. La capitale
inuit – Iqaluit – est un territoire isolé au bout
du cercle arctique qui échappe totalement à
la politique mondiale mais doit pourtant faire
face à des problèmes de croissance. Au centre
d’une structure métallique en forme d’igloo, le
spectateur circule et croise sur sept écrans des
scènes de la vie à Iqaluit, minée par des problèmes d’alcool et de chômage, déchirée entre
la volonté de préserver les traditions et l’attrait
du capitalisme.
LUNDI 18 FÉVRIER I 20h30 I MARDI 19 FÉVRIER I 19h30 I au LiFE
tarif C - le théâtre
entrée libre
du 18 au 21 FÉVRIER I de 14h à 19h I au LiFE
durée 1h
conception Berlin : Bart Baele, Yves Degryse,
Caroline Rochlitz
montage Nico Leunen, Bart Baele, Karsten
De Vilder
caméra Luk Sponselee
prise de son Tom Van De Velde
bande son et mixage Peter Van Laerhoven
traduction arabe Helga Daniëls
traduction hébreu D.G.
prises de vue aériennes Maya Wilsens
graphisme Gerjo Van Dam
construction décor Tom Van de Oudeweetering
production Berlin
coproduction Vooruit (Gand, BE), STUK (Louvain, BE),
KC Tor (Genk, BE)
avec le soutien de la Ville d’Anvers, de Vidisquare et du
ccBe – Centre culturel de Berchem (BE)
Centre névralgique de la politique mondiale
contemporaine, Jérusalem continue à se développer à l’ombre de son architecture religieuse
monumentale.
Trois écrans présentent simultanément un portrait de la ville et donnent la parole aux héritiers
des trois grandes religions monothéistes dont
Jérusalem fut le berceau. Des Israéliens vivant
dans la peur des attentats, des Palestiniens
traités comme des citoyens de second rang,
images de l’Orient et l’Occident, colères de
part et d’autre du mur de séparation, autant de
fractures qui disent l’écartèlement de la cité. Le
tout dans le contexte quotidien d’une métropole contemporaine avec ses discothèques, ses
marchés, ses projets immobiliers, ses artistes,
ses fêtes…
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BONANZA
TAGFISH
MARDI 19 et JEUDI 21 FÉVRIER I 21h I
MERCREDI 20 FÉVRIER I 19h30 I au THÉÂTRE
Autrefois cité minière florissante avec ses
saloons, ses dancings et ses filles de joie,
Bonanza est aujourd’hui un hameau du
Colorado avec cinq maisons et sept habitants.
Cinq maisons, cinq écrans au travers desquels
Berlin dissèque le quotidien des habitants miné
par les commérages, les rancœurs et la jalousie.
Les habitants s’accordent cependant sur un
point : Bonanza est le monde en miniature. On
entre dans ce Bonanza comme dans un havre
reculé, isolé des turpitudes du monde, on en
ressort comme d’un polar-documentaire,
incrédules et abasourdis.
durée 1h10
conception Berlin : Bart Baele, Yves Degryse,
Caroline Rochlitz
montage Bart Baele
photographie Bart Baele, Nico Leunen
prise de son Tom De With
bande son et mixage Peter Van Laerhoven
recherches Berlin : Nico Leunen
sous-titrages Sofie Bennot
multimédia Frank Lanssens
graphisme Gerjo Van Dam
construction maquette Koen De Ceuleneer,
Kim Troubleyn
conseil décor Tom Van de Oudeweetering
prises de vue aériennes Saguache Ranger
District
production Berlin
coproduction STUK (Louvain, BE), KVS (Bruxelles, BE),
Vooruit (Gand, BE)
avec le soutien du Fonds Audiovisuel Flamand, de
Flanders Image et de la Ville d’Anvers (BE)
tarif C - le théâtre
tarif C - le théâtre
MERCREDI 20 FÉVRIER I 21h I JEUDI 21 FÉVRIER I 19h30 I au LiFE
durée 1h05
conception et recherches Berlin : Bart Baele, Yves
Degryse
personnages Hans-Jürgen Best, Christoph Finger, Rolf
Heyer, Wolfgang Kintscher, Kaspar Kraemer, ­Thomas
Rempen, Kostas Mitsalis et le Chœur Consolidation
montage Bart Baele, Geert De Vleesschauwer
photographie Bart Baele
caméra Luk Sponselee
scénographie et coordination technique Linde
Raedschelders
système vidéo et chaises Manu Siebens, Fisheye
interviews Yves Degryse
prise de son Tom De With, Maarten Moesen, Dimitry
De Cock, Bas de Caluwé
bande son et mixage Peter Van Laerhoven
sous-titrages Sabrina Apitz
costumes Kristin van der Weken, Kim Troubleyn
transcriptions dialogues Annika Serong, Anne
Habermann, Peter Hassaers
construction décor ateliers de Schauspielhaus Essen,
Théâtre Royal de la Monnaie, Babs Boey, Anne Heyman
production Berlin
coproduction Theater des Welt – Mülheim (DE) I STUK – Louvain
(BE) I Festival Temps d’images 2010 La Ferme du Buisson, scène
nationale de Marne-la-Vallée I Wiener Festwochen – Vienne (A)
avec le soutien gourvernement flamand (BE)
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Un site industriel de la Ruhr inscrit sur la
liste du patrimoine mondial de l’Unesco
est convoité par un Cheikh saoudien
pour y implanter un complexe hôtelier
de luxe. Mais le projet traîne en longueur,
les négociations s’éternisent et le cheikh
se fait désirer. Tel est le point de départ
de Tagfish. Berlin a recueilli séparément
les témoignages de six protagonistes
du projet, parmi lesquels l’architecte,
l’urbaniste, le négociateur, un journaliste. Le collectif réunit ces personnages
autour d’une table et les fait dialoguer
par écrans interposés en forme de vidéo
conférence factice. Un septième personnage est attendu : le cheikh. Viendra-t-il ?
Entre stratégies, faux semblants et absurde, Berlin construit une fable et puise
dans la petite histoire les matérieux pour
dire la grande.
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PARCOURS THÉÂTRAL ET SONORE IN SITU
BELVÉDÈRE
Une promenade dans le paysage
Collectif L’art au quotidien
tarif D - le théâtre
du 16 au 25 MAI I 21h15
relâche lundi 20 mai
Regarder pourrait bien être la plus juste façon
de jardiner demain.
Gilles Clément
Un jardin, un auteur. Belvédère est, au départ,
une commande d’écriture faite au jardinier et
paysagiste Gilles Clément par le collectif L’art
au quotidien. De ce texte inédit naîtra sur le
toit de la base des sous-marins un parcours
artistique pluridisciplinaire in situ (littérature,
théâtre, danse, vidéo, créations sonores et
­lumière). Le collectif L’art au quotidien entend
ici interroger l’état de nos rapports à la nature
et au vivant à travers la figure du jardin. Jouant
de la singularité du lieu – le toit de la base et
les trois jardins de Gilles Clément – le propos
croise d’autres disciplines, paysagisme, écologie, urbanisme.
Belvédère cultive l’art du déplacement. Au
point de bascule du jour et de la nuit, le
­spectateur est invité à déambuler, contempler,
prendre le temps d’entrer dans le paysage. À
l’intérieur des tableaux en mouvement qui
le composent, et d’un tableau à l’autre, le
­parcours nous convie à converser avec le lieu.
Une expérience pour accepter que penser,
imaginer et comprendre est une affaire infiniment moins sérieuse qu’elle n’en a l’air.
Collectif L’art au quotidien
Le collectif L’art au quotidien met en lecture
des espaces et lieux du quotidien, les révèle
en les éclairant par des regards d’artistes. À
travers ces dispositifs d’expérimentation et de
création artistique in situ, le collectif entend
questionner la place de l’art et du processus
de création en les déplaçant dans le paysage,
pour les confronter à l’état du monde et à
­celui de nos sociétés.
écriture du dispositif et mise en espace
collectif L’art au quotidien, Sylvie Cavacciuti et
Sophie Maillard
textes Gilles Clément
conception sonore Anita Praz
création lumière Denis Desanglois
écriture chorégraphique Peter Gemza
création vidéo Delphine Lehericey
création costumes en cours
artistes-interprètes distribution en cours
conception du dispositif sonore
Ben-Jamin Karamehmedovic
photographies Alfred Mauve
Une coproduction LiFE, Le Théâtre - scène nationale
de Saint-Nazaire, La Paperie - Centre national des arts
de la rue, Le Festival Plastique Danse Flore, L’EPCC du
Château de La Roche Guyon.
Avec le soutien du ministère de la Culture et de la
Communication - DGCA (Délégation au Théâtre), de
l’Association Beaumarchais-SACD - Bourse à l’écriture
(arts de la rue) et de la SACD - Auteurs d’Espaces /
« Auteurs d’Espaces » coproduction SACD - APSOAR et
de La Sofia et la Culture avec la Copie privée.
Et d’autres partenaires en cours…
En coréalisation avec le Théâtre, scène
nationale de Saint-Nazaire.
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EXPOSITION
SEAMEN’S CLUB
Marc Picavez
du JEUDI 23 MAI au DIMANCHE 1er SEPTEMBRE
entrée libre
Vernissage mercredi 22 mai à 18h30
20
90 % du trafic de marchandise dans le
monde transite par voie maritime.
À travers les installations vidéo de Marc
­Picavez, l’exposition Seamen’s Club
­interroge la réalité de la vie des marins
aujourd’hui dans le contexte d’une économie mondialisée.
Marc Picavez part d’un port – SaintNazaire – et du temps passé à terre par
ces hommes entre foyers de marins –
les ­seamen’s club – lieux périurbains et
centre commerciaux. À partir de là, il
évoque le quotidien des marins, leur vie
personnelle, intime, leur environnement
de ­travail. Aujourd’hui, les marins ­engagés
dans la marine marchande ­transitent
dans un monde « à part », constitué
d’océans monotones et de ports éloignés
des villes. En fréquentant leur monde, en
mer et en escale, de la Rochelle à Rotterdam, de Dakar à New York, de port en
port, de seamen’s club en seamen’s club,
l’exposition traduira cette expérience de
l’éloignement à l’heure d’Internet, de la
solitude, eux qui sont les grands absents
de leur vie de famille.
Marc Picavez approche un monde
­dérèglementé dans lequel il lit une forme
aboutie de capitalisme : des équipages
cosmopolites, flexibles, engagés selon
le droit du travail de leur pays d’origine
par des sociétés immatriculées ailleurs.
Il rend ainsi compte de « leur » monde,
ces ­espaces invisibles qui véhiculent la
­matière de « notre » monde.
Marc Picavez est auteur réalisateur de fictions et de
documentaires. Ses films Bul déconné, France Brésil et
autres histoires (2007) ont été primés dans plusieurs
­festivals et Agosto a obtenu le Prix Qualité du CNC en
2010. Le travail de Marc Picavez est traversé par le lointain. Ses films l’ont conduit au Sénégal, en Bolivie ou, ici,
sur des porte-containers. Dans ses œuvres, il se penche
sur l’intime pour mieux interpeller le fonctionnement
du monde contemporain.
Une exposition produite par le LiFE.
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RENSEIGNEMENTS I TARIFS
Le Théâtre
Dans le cadre des accueils des spectacles en coréalisation avec le Théâtre,
la billetterie est assurée par le Théâtre
scène nationale de Saint-Nazaire.
---TARIF C : de 11 € à 15 € (abonnés) et de
13€ à 20€ (non abonnés)
TARIF D : de 6 € à 11 € (abonnés) et de
6 € à 13 € (non abonnés)
---Renseignements : 02 40 22 91 36 I
­[email protected]
Tous les tarifs sur le site
www.letheatre-saintnazaire.fr et sur le
programme de saison du Théâtre
VIP
Renseignements, réservations pour la
soirée électronique du 3 novembre,
coréalisée avec le VIP, auprès des
Escales.
---Tarifs : 17 € (abonnés) I 18,50 € (résa) I20 €
(sur place)
---Renseignements : 02 51 10 00 00 /
02 40 22 43 05 I www.les-escales.com
et sur le programme trimestriel du VIP.
Réservation dans les points de vente
habituels.
Meeting
MEETING est organisé par la Maison des
écrivains étrangers et des traducteurs
de Saint-Nazaire.
Renseignements : 02 40 66 63 20
www.maisonecrivainsetrangers.com
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LiFE
LiFE
Base des Sous-Marins - Alvéole 14
Boulevard de la Légion d’Honneur
44600 Saint-Nazaire
LiFE I bureaux
8 rue Charles Brunellière
44600 Saint-Nazaire
Tél. : 02 40 00 41 68
[email protected]
www.mairie-saintnazaire.fr
LiFE I adresse postale
Hôtel de Ville
Place François Blancho
BP 416
44606 Saint-Nazaire
Le LiFE est subventionné par le Conseil
Régional des Pays de Loire.
Crédits photo : Meeting : Dominique Macel (p.7) I
Zone translucide : Frédéric Le Junter (p.8) I Please Kill
Me part II : Pierre kurczewski (Iggy Pop) (p.11) I Iqaluit
– Jérusalem – Bonanza - Tagfish : collectif Berlin (p.1214-15-16-17) I Belvédère : Dominique Macel (p.19) I
Seamen’s Club : Marc Picavez (p.20) I Toit de la base
des sous-marins : Dominique Macel (p.23)
Conception : pierre kurczewski - lbj ©
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