GAB EnQuete
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CMJN ISSN • 2230-133X MARDI 22 AVRIL 2014 NUMÉRO 857 100 F www.enqueteplus.com TENSION SUR L’AXE DAKAR-BANJUL APRÈS PLUSIEURS MOIS D’ABSENCE Idy, feu sur le régime et clin d’œil aux Wade Jammeh P.3 joue avec Seydou Guèye : “C’est un intermittent du spectacle”P. 4 le feu EN COULISSES… TENSIONS APR À GRAND-YOFF Macky arbitre entre Mimi Touré et Adama Faye ARGENT, DROGUE, FORCES OCCULTES... Le Cardinal Sarr contre les “vices du siècle” P.7 L’Édito DE MAMOUDOU WANE La “Lamb formula” ! Ndiouga Ndiaye (ex-ambassadeur) : “Il n’y a pas de solution diplomatique à cette crise” Représailles sénégalaises en vue P.2,6-7 “Croire en la démocratie implique que l'on croie à des choses plus hautes que la démocratie”. (Ludwig Von Mises) S i l'adolescence est considérée comme une phase complexe pour les jeunes des deux sexes, si elle est vécue par les parents comme un vrai cauchemar, c'est parce qu'elle est lourde de tous les dangers. Certains ne s'en sortent malheureusement jamais et traînent les séquelles d'une mauvaise négociation de cette phase-là, leur vie durant. Cela ne concerne pas que les humains mais aussi la démocratie, un système politique imparfait, si beau et si fragile à la fois... (LIRE EN PAGE 4) EN COULISSES 2 GAMBIE-SÉNÉGAL Le Sénégal mijote une riposte u'est-ce qui rend si amer le président Yaya Jammeh au point qu'il décide d'engager un bras de fer contre le Sénégal ? Si “l'homme fort de Banjul” semble se cramponner sur le problème des transporteurs qui avaient cessé d'emprunter le bac pour protester contre les misères que leur font les autorités gambiennes, ce n'est pas la seule raison du raidissement des relations entre les deux pays. Il nous revient en effet de bonne source que le président Jammeh aurait sollicité le soutien du Sénégal et d'autres pays de la sous-région pour présenter sa candidature à la tête de la Cedeao, lors du dernier sommet qui a eu lieu à Abidjan. Mais que sa volonté s'est opposée au réalisme des chefs d'Etat qui ont compris que le Président Jammeh allait marginaliser l'organisation et Q APR : Macky réconcilie Mimi Touré et Adama Faye Macky a reçu Aminata Touré et Adama Faye, ensemble, avant-hier dimanche, au palais. Les deux ténors de l'Alliance pour la République (APR) à Grand-Yoff ont donc accepté de se passer le calumet de la paix que leur mentor de chef de l’État leur a allumé, chacun en tirant une bouffée. Pour dire que Mimi et le frère de la Première dame se sont rabibochés. Selon la source qui donne l'info, le président de l'APR leur a demandé de serrer les rangs plutôt que de se tirer dans les pattes, en direction des prochaines élections locales. D'autant qu'à Grand-Yoff, l'adversaire est de taille, puisqu'il s'agit ni plus ni moins du maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall. Notre interlocuteur d'ajouter que Adama Faye a présenté ses excuses au Premier ministre et que les deux responsables apéristes ont décidé, devant le président Macky Sall, d'unir leurs forces pour la victoire de leur parti à Grand-Yoff. Wade menace Macky le lui auraient fait savoir en aparté. Les Américains et les Européens ne veulent en effet pas voir Jammeh en peinture. Ce dernier voulait mettre en avant sa stature de Président qui a le plus duré au “trône” dans la sous-région. C'est finalement le président ghanéen qui va être choisi, en l'absence d'ailleurs de Jammeh qui avait boudé avant même la fin des travaux. Jammeh en veut-il au Sénégal de ne pas avoir soutenu sa candidature ? En tout état de cause, le Sénégal, nous assure-t-on de source digne de foi, est décidé à ne pas laisser cette fois passer l'affront. Dans les tout prochains jours en effet, des mesures de représailles devraient en effet être prises. Au plus haut niveau, on n'a pas bien apprécié la décision prise par Jammeh de fermer la frontière aux transporteurs... Sall) que je ne souhaite pas qu'il y ait un affrontement pour le pouvoir au Sénégal, mais que, pour cela, la démocratie doit revenir!'' Pour Abdoulaye Wade qui annonce que son retour au Sénégal est hautement politique, le président Sall est conscient ''de la dégradation politique, économique et sociale du Sénégal''. Arrivée de Me Wade, les mises en garde du pouvoir... L'arrivée annoncée de Wade à Dakar ne laisse pas indifférentes les autorités au plus haut sommet. Il nous revient en effet qu'une mise en garde a été transmise aux responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) pour dire qu'aucune perturbation ne sera tolérée. Si Me Wade aura droit, en vertu de son statut d'ancien chef d'Etat au salon d'honneur et autres us républicains, on prévient que s'il veut verser dans le populisme ou cherche à instaurer de la violence, il aura alors l'Etat en face de lui. Le scénario qui est pour le moment prévu consiste à encadrer Me Wade de l'aéroport à son domicile où il pourra recevoir qui il veut. Mais ce que les autorités ne semblent pas vouloir tolérer, ce sont les manifestations publiques qui, selon elles, peuvent déboucher sur de la violence. “S'il engage une bataille, il trouvera l'Etat devant lui”, déclare un ministre de la République, très haut placé. Qui estime que le Président Wade manque d'élégance en parlant de retour politique, alors qu'un ancien chef d'Etat de son âge devrait plutôt avoir d'autre que de s'occuper exclusivement de son fils... cadres du Ministère des Finances et les cadres internationaux qui sont dans les grandes institutions et qui ont approuvé et décidé de financer le PSE”, a fulminé M. Diop. Et d’ajouter : “Le plus grave à mon avis, c’est un acte anti-patriotique parce que voilà que nous sommes allés chercher de l’argent, 10 000 milliards Cfa ; mais voilà qu’un Sénégalais se réveille pour dire que le PSE n’est pas bon. C’est dire aux gens : prenez votre argent. Ce n’est pas patriotique, surtout de la part de quelqu’un qui est allé se coucher à Saint-James, qui se réveille à midi et qui ne travaille pas. Mankeur Ndiaye entretient l'axe Dakar-Paris et... Entre Dakar et Paris, tout semble baigner. Et selon des sources proches de l’Élysée et du ministère français des Affaires étrangères, le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, Mankeur Ndiaye, a été reçu à la Cellule africaine de l’Élysée, le vendredi 18 avril dernier, au 2, Rue de l’Élysée. Auparavant, précisent les mêmes sources, il était au Quai d'Orsay où il a eu de longs entretiens avec la nouvelle Secrétaire d'Etat française chargée de la Francophonie et du Développement, Mme Annick Girardin, qui est attendue prochainement en visite au Sénégal. La coopération franco-sénégalaise et le prochain Sommet de la Francophonie étaient au menu des entretiens de Mankeur Ndiaye avec ces autorités françaises. ...reçoit le Vice-ministre saoudien des Affaires étrangères Dans un entretien accordé avanthier au journal français Le Monde, Me Abdoulaye Wade dont le retour à Dakar est annoncé pour demain mercredi 23 avril fait dans la menace à peine voilée. ''Je veux la paix et la démocratie mais, s'il persiste à maintenir des innocents en prison, j'utiliserai tous les moyens légaux pour combattre son régime'', a annoncé l'ex président de la République. Continuant ses attaques contre le chef de l’État, Wade soutient que si ce dernier a mis en prison son fils, ''c'est parce qu'il voyait en lui le seul rival capable de l'affronter en 2017', avant d'ajouter : ''Je vais lui dire (Macky Sortie d'Idrissa Seck, Souleymane Jules Diop réplique Après la sortie d’Idrissa Seck, Souleymane Jules Diop n’a pas fait dans la langue de bois pour apporter la réplique au maire de Thiès qui a critiqué le gouvernement. Le conseiller technique et chargé de communication de la Présidence pense qu'Idrissa Seck, en critiquant le PSE, a non seulement insulté, au-delà du gouvernement, les Sénégalais mais n’est pas patriote. “C’est une insulte suprême que de dire à quelqu’un : vous n’êtes pas responsable, vous êtes un incapable. Dans ce cas-ci, il a insulté tous les cadres sénégalais qui ont participé au PSE, à son élaboration, les Restons avec le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, pour parler de la visite à Dakar du vice-ministre des Affaires étrangères du Royaume d'Arabie Saoudite, Son Altesse royale le prince Abdel Aziz Ben Abdallah Ben Abdel Aziz, en visite au Sénégal. Pour noter que le roi d'Arabie Saoudite n'a pas envoyé n'importe qui à Dakar, mais il s'agit de son propre fils. Ce qui va sûrement raviver...des jalousies de la sous-région. Citant l'hydraulique, l'agriculture, les infrastructures, les télécommunications, l'énergie, les transports, l'habitat, la santé et l'éducation comme secteurs cibles de la coopération saoudienne, www.enqueteplus.com Mankeur Ndiaye a estimé que la visite en Arabie Saoudite du Président Macky Sall, en mai 2013, a permis de relancer la coopération entre Dakar et Riyad de manière définitive et sur tous les plans. Le vice-ministre des Affaires étrangères du Royaume d'ArabieSaoudite a entamé, lundi, la deuxième journée de sa visite au Sénégal par un déplacement à la Maison des esclaves de l'île de Gorée, située à 3 km au large de Dakar. Il a ensuite été reçu par le Premier ministre Aminata Touré, et par le président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Abdel Aziz Ben Abdallah Ben Abdel Aziz achèvera sa visite par une audience avec le chef de l’État Macky Sall. Secrétariat général de l'OIF : Trois candidats pour un fauteuil Si en plus de relever le défi de l'organisation, le Sénégal veut honorer Abdou Diouf, Secrétaire général de l'Organisation de la Francophonie (OIF), au prochain sommet de Dakar, cette rencontre cache un autre enjeu, qui est de taille. Il s'agit du remplacement de l'ancien président du Sénégal au secrétariat général de l'OIF. Le poste est aujourd'hui convoité par pas moins de trois candidats. Tous de gros calibres, mais aussi tous Africains. “Après le Mauricien Jean Claude de L'Estrac, deux autres candidats se sont officiellement lancés dans la course à la succession de Abdou Diouf : Henri Lopes, ancien Premier ministre congolais (Brazzaville) et actuel ambassadeur à Paris, et Pierre Buyoya, l'ancien Président burundais, aujourd'hui Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel”, nous apprend l'hebdo JA dans son édition de cette semaine. Ce qu'il faut retenir, c'est que l'homme de lettres et diplomate congolais, Henri Lopes, a une bonne carte à jouer, cette fois-ci. Car il avait été candidat en 2001, avec l'appui de plusieurs pays africains... dont le Sénégal, puisque le Président Wade, selon lui, l'avait assuré de son soutien et que le prédécesseur de ce dernier, Abdou Diouf, lui avait dit n'être pas candidat. La suite, on la connaît. C'est Abdou qui, finalement, sera porté à la tête de l'OIF, pour remplacer l’Égyptien Boutros Boutros-Ghali. Locales 2014 : BBY freine l'ELAN à Fatick La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de la commune de Fatick regroupée autour de l’APR, du PS, de l’AFP, de la LD, du PIT, du RND, du MSU s’est retrouvée pour une liste unique aux élections locales du 29 juin 2014, renseigne un communiqué rendu public. C'est conformément aux directives des leaders respectifs de ces formations politiques que “tous les obstacles ont été levés et tout est rentré dans l’ordre. Les contradictions ont pu être arrondies dans l’intérêt de chaque parti”, ajoute la même source. C'est donc face à la presse, dimanche 20 avril 2014, que “BBY a scellé définitivement l’union sacrée”. Des retrouvailles qui, selon la source, “ont mis fin à la coalition “Arc-en -ciel” qui était constituée de ELAN de Sitor Ndour, du PS, de la LD et du PIT”, pour donner un nouvel élan au maire Matar Ba, coordinateur du comité électoral pour une victoire écrasante de BBY au soir du 29 juin 2014. Locales à Saint-Louis : Abdel Kader Ndiaye fait du charme à la vieille cité... Le président du mouvement citoyen Andado defar Ndar (ADN) Abdel Kader Ndiaye s’est engagé à reconstruire Saint-Louis en lui redonnant le cadre urbain, architectural et culturel qui en faisait l’une des villes les plus attrayantes de l’Afrique de l’Ouest. Il effectuait sa rentrée citoyenne, livrant son programme politique en vue des locales, devant Mansour Faye et Me Alioune Badara Cissé, assis côte à côte. Abdel Kader Ndiaye a réussi à réunir les “deux frères adversaires” de l’APR. Et tous deux se sont imprégnés de la décision ferme de Kader Ndiaye de redonner à SaintLouis son statut de “ville moderne, vivante et vibrante”. Ce dernier s'est engagé à restaurer les fonctions des différents quartiers, surtout ceux défavorisés tels que Guet Ndar, Pikine, Diaminar, Bango, qui vont bénéficier d’un programme spécial de développement. Le candidat à la mairie de Saint-Louis compte une fois élu réhabiliter les voies de circulation, restaurer le cadre de vie, réaménager les quais, lutter contre les inondations, et assainir les berges, entre autres objectifs. ...BBY choisit Me Moustapha Mbaye tête de liste départementale Les dés sont jetés pour le Conseil départemental de Saint-Louis dans la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Le consensus a prévalu sur le choix de Me Moustapha Mbaye pour diriger cette liste. Ainsi, pour les locales, Benno aura comme candidat Mansour Faye pour les municipales et Me Moustapha Mbaye au département. Un terrain que ce dernier connaît bien pour avoir dirigé la liste victorieuse de Bennoo Siggil Senegaal en 2009 pour le département de SaintLouis, devant les libéraux et autres formations en lice. Pour les locales 2014, c’est le partenariat gagnant PS-APR depuis les dernières législatives qui est reconduit, n'en déplaise à certains responsables du PS. Mais Me Moustapha Mbaye, membre du Bureau politique, ne semble pas être ébranlé par les agissements divisionnistes. Le secrétaire général de l’une des coordinations de Saint-Louis, coordonnateur adjoint de Vision socialiste (cadres du PS), se dit déterminé à mener la barque à bon port. Publications - Société éditrice Boulevard de lEst-Point E Immeuble Samba Laobé Thiam Dakar Tél. : 33 825 07 31 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Mahmoudou Wane Rédacteur en chef : Momar Dieng Momar Dieng - Politique Directeur Artistique : Fodé Baldé Maquette : Penda Aly Ngom, Joe Waly Diam Impression : Graphic Solutions Régie publicitaire : [email protected] Tél. : 77 834 11 90 numéro 857 • mardi 22 avril 2014 POLITIQUE 3 MACKY SALL, PSE, KARIM WADE, LOCALES… Idrissa Seck fait feu de tout bois... Après six mois d’absence du territoire national, l’ex chef du gouvernement est rentré samedi nuit à Dakar. Un retour discret mais remarqué puisque le leader du parti Rewmi, à sa descente de l’avion, a ouvert le feu sur le régime actuel. SAMBA DIAMANKA n ce début de soirée, un vent frais souffle aux environs de l’aéroport Senghor. Comme d’habitude, les passagers armés de leurs valises se bousculent dans le hall d’embarquement sous l’œil vigilant des hommes de sécurité. Non loin de là, près de la salle d’honneur, en tenue traditionnelle et le regard fixé sur l’horizon, patiente Thierno Bocoum, député et chargé de communication du E parti Rewmi. Il fait le pied de grue “depuis des heures” dans l’attente d'un vol en provenance de Paris et duquel Idrissa Seck devrait débarquer. “Nous avons choisi de faire dans la discrétion dans l’accueil de notre leader. Ainsi, aucun préparatif n’a été envisagé pour son retour au Sénégal, après six mois de séjour studieux en France”, affirme t-il avec verve. Malgré tout, le retour de l’ex Premier ministre n’a pas échappé à la dizaine de journalistes présents sur les lieux, ainsi qu'à certaines figures de l’opposition venues saluer leur ancien compagnon au sein du PDS. “Nous sommes ravis d'être là pour accueillir Idrissa Seck, qui était un frère de parti, affirme Bara Gaye, membre du Pds. Je suis là pour lui témoigner mon soutien et mon amitié, car il a décrié mon arrestation arbitraire par Macky Sall”, ajoute l'ex président des jeunesses libérales. Près d'un quart d'heure d'attente plus tard, journalistes, cameramans, photographes, etc., ruent dans la salle à toute MCA SENEGAL RECRUTE Un Conseiller Juridique CONTEXTE Dans le cadre du Compact conclu avec le Millenium Challenge Corporation des Etats-Unis d’Amérique, le Gouvernement du Sénégal a bénéficié d’une subvention de $540 millions valable sur cinq ans. Le but du Compact est la réduction de la pauvreté à travers une croissance économique forte et durable soutenue par l’investissement privé. Le programme comporte un projet routier et un projet d’irrigation et de gestion des ressources en eau. Dans la mise en œuvre du Compact du Sénégal et dans la perspective de la clôture du Programme en septembre 2015, le MCA-Sénégal, recrute un deuxième Conseiller Juridique pour l’aider à mieux se préparer face à ses différentes obligations. 1) Principales tâches et responsabilités • S’assurer que les activités qui lui sont confiées, sont conformes avec: (i) les obligations de MCA-SÉNÉGAL contenues dans le Compact ou autrement déléguées au MCA-SÉNÉGAL par le Gouvernement, (ii) tous les accords supplémentaires conclus dans le cadre du Compact (“Accords Supplémentaires”), (iii) les lois et règlements en vigueur au Pays SÉNÉGAL et (iv) toutes autres lois, règlements et accords ; • Donner des avis sur les questions juridiques et veiller à leur règlement lorsqu’elles surviennent ; cela peut inclure l’élaboration et la soumission de rapports recommandant des solutions, sur une base périodique, lorsque ceux-ci identifient un problème rencontré par le MCASénégal ; • Appuyer l’élaboration et la mise en œuvre des procédures pour les réunions du Conseil de surveillance du MCA-SÉNÉGAL, ainsi que pour tous les actes de gestion du Compact y afférents et les Accords Supplémentaires, y compris l’appui éventuel à la préparation de comptes rendus des réunions du Conseil de Surveillance ; • Donner des avis au Conseil de surveillance, à la Direction générale et au personnel du MCA-SÉNÉGAL en matière d'emploi, y compris sur la rédaction, la compréhension des termes et www.enqueteplus.com allure. Au fond du bâtiment, apparaît une ombre, sous les applaudissements d’une poignée de militants qui ont fait le déplacement. C’est Idrissa Seck, leader de Rewmi. Sous le feu des projecteurs et des flashs, le visage barré d’un sourire qui laissé éclater toute une dentition, l’ex-homme fort du régime de Wade, en costume bleu, a du mal à cacher ses émotions. “Aucun discours n’est prévu”, prévient un membre du protocole à sa sortie du salon d’honneur. Mais devant la persistance des journalistes, “Mara” accepte de prêter au jeu question-réponse de ces derniers. Justifiant sa longue absence du territoire national, le maire de Thiès parle de “retraite studieuse”. “Je devais finaliser une partie de mon travail à l’international. Maintenant qu’il est terminé, je suis revenu au Sénégal pour contribuer à son redressement”, déclare-t-il. Assurant ses militants qu’il se “porte très bien”, il a ensuite attaqué Macky Sall et son gouvernement. “La seule chose qui me rend malade, c’est la carence du gouvernement actuel à prendre en charge correctement les préoccupations du peuple sénégalais. Vous savez, en deux ans, il n’a même pas pu finaliser les chantiers qu’il a hérités de son prédécesseur. Donc s’il vient après promettre de construire le Sénégal, cela pose problème”, soutient-il avec un brin d’ironie. “Le PSE n'est pas sérieux” Dans sa lancée, le leader de Rewmi a assimilé le Plan Sénégal Emergent (PSE) à un “cirque”. “J’ai vécu avec beaucoup de tristesse le cirque qu’il a organisé à Paris à coup de centaines de millions pour célébrer un projet qu’il a acheté à un cabinet privé à coût de milliards. Cela ne peut pas tenir lieu de programme de développement économique. Donc le PSE ce n’est pas quelque chose de sérieux et les derniers chiffres de croissance sont un sévère rappel à l’ordre”, indique-t-il. S’agissant du dossier Karim Wade, Seck en a dénoncé la politisation. “J’espère que la justice fera éclater la vérité et j’exhorte toute la classe politique a se garder de tout jugement sur cette affaire d'enrichissement illicite”. Toutefois, il demande à être édifié sur l’origine de la fortune “supposée” du Président estimé à plusieurs milliards de francs Cfa. Une fortune que “ses revenus depuis son entrée à Petrosen jusqu'à son poste à l’Assemblée nationale, pourraient difficilement justifier.” Donc, iindique-til, “S’il y a traque, pourquoi Macky doit être épargné, s’interroge Idrissa Seck ? Il ne doit pas y avoir deux poids deux mesures”. Sur un autre registre, l’ex compagnon de Me Wade n’exclut pas une alliance aux locales avec certaines personnalités de la majorité (Khalifa Sall, Cheikh Bamba Dièye), ou de l’opposition (Pape Diop), pour barrer la route au régime en place. Mais à propos de ses “relations” avec son ancien mentor, il s'est montré encore une fois catégorique. “Je n’ai aucune relation de quelque nature politique ni directe ni indirecte avec ce dernier (Me Wade)”, affirme-t-il. Même s’il ne compte pas se rendre à l’accueil de l’ancien président à l’aéroport demain, il dit lui souhaiter “la bienvenue”. la négociation des contrats de travail ; • Participer aux négociations, préparer et donner des avis sur tous les types de contrats à exécuter par le MCA-SÉNÉGAL pour la mise en œuvre du Compact, ainsi que des Accords Supplémentaires ; • Coopérer et conseiller les représentants du Gouvernement du SÉNÉGAL, y compris les Ministères et les établissements publics administratifs sur les responsabilités du Gouvernement définis dans le Compact et les Accords Supplémentaires; représenter le MCA-SÉNÉGAL devant les tribunaux et au cours des procédures d’arbitrage ; • Exercer toutes autres responsabilités qui sont communément ou ponctuellement exercées dans la fonction de Conseiller Juridique ou pouvant être déléguées de temps en temps au Conseiller Juridique par le Conseil de surveillance et la Direction générale. 2) Qualification/profil • Avoir un diplôme universitaire (Bac+ 5 ans minimum) en Droit privé ; • Au moins 8 années d'expérience pratique en juridiction, dans un cabinet juridique ou comme Conseiller juridique ; • Avoir de l’expérience sur une gamme variée de questions juridiques, notamment sur le Droit Commercial International, le Droit Bancaire, la Fiscalité, le Droit des Sociétés, le Droit des Contrats, Le Droit du Travail, le Droit International Privé, le Droit International Public, le Financement des Projets et l’Administration Publique etc ; • Expérience dans la gestion de contentieux sur contrats de travaux ; • La connaissance des contrats de type FIDIC serait un plus ; • Etre apte à travailler dans un contexte national aussi bien qu’international ; • Bonne connaissance de l'informatique ; • Maîtrise orale et écrite du français, une connaissance de l’anglais serait un atout. CONDITIONS DE SOUMISSION DE CANDIDATURES Les documents à fournir par les candidats devront comprendre au moins : 1. Une lettre de motivation (deux pages maximum) ; 2. Un curriculum vitae (CV) faisant état du parcours scolaire, des diplômes obtenus, de toute expérience professionnelle par ordre chronologique inversé, des compétences linguistiques et de tout autre titre (ou certification) professionnel ; 3. Tous les justificatifs des informations contenues dans le CV doivent être produits (copies non légalisées des diplômes, des certificats ou attestations de travail et stages…). La date limite pour la réception des dossiers est fixée au mercredi 07 mai 2014 à 17h 00 GMT. Les dossiers de candidatures doivent être obligatoirement transmis par courrier postal à : MCA Sénégal - BP : 45002 Dakar Fann ; Dakar - Sénégal Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour un entretien. Débutant : s’abstenir numéro 857 • mardi 22 avril 2014 POLITIQUE 4 SEYDOU GUÈYE, PORTE-PAROLE DE L’APR ÉDITO PAR MAMOUDOU WANE “Idrissa Seck se comporte La “Lamb formula” ! en intermittent du spectacle” “Croire en la démocratie implique que l'on croie à des choses plus hautes que la démocratie” (Ludwig Von Mises). Après la sortie au vitriol d’Idrissa Seck, Seydou Guèye, contre-attaque. Dans cet entretien accordé à EnQuête, le porte-parole de l’APR assimile les critiques de l’ancien Premier ministre à de “l’enfantillage” et met en garde l'ex-président Wade. PAR DAOUDA GBAYA ET MOMAR DIENG De retour à Dakar, Idrissa Seck s’en est durement pris au président Macky Sall dont il constate la “carence et l’incapacité à prendre en charge les préoccupations des Sénégalais”. Votre réaction J’ai envie de dire que la seule chose qui le rend malade, c’est de n’avoir pas été le 4e président de la République du Sénégal. Idrissa Seck est un homme qui s’est engagé dans l’opposition ; ce qui justifie cette frénésie de la critique sur l’action publique. Mais nous lui rappelons qu’une critique, pour être utile, doit être fondée sur des faits objectifs. Il parle de carence, ce sont des catégories génériques, des concept-valises dans lesquels on peut tout mettre. Plus sérieusement, ce qui me rend malade par contre, c’est qu’Idrissa Seck se comporte en intermittent du spectacle puisqu’il a une action totalement orientée vers la critique. Nous, nous faisons de la politique parce que c’est l’action. Une action au cœur de laquelle nous inscrivons les préoccupations des Sénégalais. personne n’est autorisé à blanchir où à condamner si ce n’est la justice du Sénégal. Karim Wade et Macky Sall semblent être dans le même sac puisqu'il estime que les différentes fonctions occupées par le président ne justifient pas son patrimoine déclaré. Vous savez, entre Idrissa Seck et l’argent, c’est un traumatisme pour les Sénégalais. Si lui s’estime expert en évaluation financière de patrimoine, moi, je ne le suis pas. Il a une sorte d’obsession maladive par rapport à l’argent. Nous ne sommes pas en politique pour ces questions-là. Deux arrivées, celle de Seck, puis celle de Wade, demain. Est-ce une nouvelle étape de surchauffe qui va s’ouvrir pour le Sénégal ? Sur l’affaire Karim Wade, son opinion est que la justice aurait dû trouver des preuves contre lui d’abord, avant de le mettre en prison. N’est-ce pas une critique fondée ? Je connais la Justice du Sénégal suffisamment sérieuse, indépendante, pour ne pas s’amuser à garder dans le lien de la prévention un homme, quelle que soit sa catégorie sociale, sans preuve. Au contraire, on devrait se féliciter de la bonne marche de la Justice, malgré les différentes controverses et polémiques. Une séquence close, celle de l’instruction, une autre devant être ouverte, celle du jugement. Je pense que les droits de la défense ont été garantis pendant l’instruction, et ils le seront, incontestablement, durant la phase du jugement. Nous sommes dans un pays où Cela va-t-il pousser le régime à se réajuster d'une certaine manière ? Le régime se réajuste non en fonction du spectaculaire, mais de l’impact qu’il recherche par rapport à la politique qu’il mène. L’indicateur de l’action gouvernementale pour son efficacité, c’est la satisfaction optimale des besoins des populations. C’est l’adresse qu’il faut mettre dans la conduite des projets, pour que ce que nous faisons le soit de façon qualitative. Ce n’est pas par la gesticulation et les vociférations que nous conduisons le navire sénégalais. Ne craignez-vous pas que Seck et Wade capitalisent sur l’insatisfaction d’une certaine frange de la société par rapport à la gouvernance Sall ? Nous ne sommes plus de l’époque où l’opposition peut capitaliser sur les échecs du pouvoir, puisque nous sommes loin des échéances électorales. Malheureusement, si c’est ça leur stratégie, elle est très mal orientée parce que le gouvernement est en train de réussir des choses contrairement à ce qu’ils pensent. Certes, il reste beaucoup de choses à faire (mais) les actes inauguraux indiquent aux Sénégalais que nous sommes dans la bonne voie. Il a aussi remis en cause la pertinence du PSE qu'il juge “pas sérieux”, destiné à “célébrer une vision qu’il (Macky) a achetée à un cabinet privé à coup de milliards de Francs Cfa”. Nous ne sommes pas du tout impressionnés par ses qualités de devin puisque lui-même avait prédit qu’il allait être le 4e président de la République du Sénégal. L’histoire l’a démenti ; les Sénégalais en ont décidé autrement. Je ne parie pas un seul Kopeck sur sa divination. cle, dans le débat public. Je ne pense pas qu’au-delà du symbolique et de la nostalgie un peu fétichiste, qu’il y ait un quelconque impact sur le cours normal de notre vie politique. Je ne pense pas que des personnes qui ont un peu séjourné dans les pays froids peuvent revenir chauffer notre pays. Je crois qu’ils sont un peu ankylosés par l’hiver. Nous n’avons pas besoin de surchauffer dans notre pays. Nous ne sommes pas préoccupés au Sénégal par le spectaculaire. En politique, ce n’est pas la principale indication. Nous sommes intéressés par ceux qui peuvent apporter une plus-value, par leurs critiques constructives, au développement du Sénégal. Nous sommes intéressés par les porteurs d’idées qui devront faire avancer le projet du Plan Sénégal émergent. Maintenant, qu’on joue à faire peur aux Sénégalais ou à soimême, c’est de l’enfantillage. Que vous suggère le message que Wade voudrait transmettre aux Sénégalais à la place de l’Obélisque ? Nous attendons de lui qu’il fasse un message d’un bon père de famille, d’un homme préoccupé par la stabilité du pays, de l’unité nationale et l’avenir du Sénégal. Et non pas par des avanies partisanes, crypto-personnelles. Pourrait-il être influencé par des radicaux du PDS dans un discours va-t-en guerre ? C’est sa propre famille, c’est à lui de la gérer, de remettre dans l’ordre les déviants. Nous n’attendons pas de lui qu’il appelle à la subversion puisque ça n'est plus de son âge. Ce ne sera ni de son rôle, ni de son statut. Va-t-on, selon vous, vers une opposition plus radicale contre votre pouvoir ? Le sort de Karim Wade se négocie-t-il avec le pouvoir ? (Il coupe). Vous avez l’opposition qui fait son travail avec sa stratégie, son tempérament, sa détermination au combat. Elle le fait dans l’hémicy- (Il durcit le ton). Mais l’affaire Karim Wade ne se négocie pas. C’est une affaire qui est entre les mains de la justice. Le pouvoir exécutif n’a www.enqueteplus.com i l'adolescence est considérée comme une phase complexe pour les jeunes des deux sexes, si elle est vécue par les parents comme un vrai cauchemar, c'est parce qu'elle est lourde de tous les dangers. Certains ne s'en sortent malheureusement jamais et traînent les séquelles d'une mauvaise négociation de cette phase-là, leur vie durant. Cela ne concerne pas que les humains mais aussi la démocratie, un système politique imparfait, si beau et si fragile à la fois... Le Sénégal est sans doute un cas d'école car nous avons encore du mal à bien grandir avec notre... si chère démocratie chantée sur tous les tons. A bien traquer le discours politique et même celui produit par le citoyen lambda (wax sa xalaat), nous avons l'impression d'être encore au Moyenâge de la politique, au sens noble du terme. L'espace public tout entier semble s'engluer dans la bave et l'invective. Le consensus se négocie aux forceps. Un responsable politique a-t-il besoin de marquer son territoire, surtout dans le contexte actuel de compétitions locales, qu'il s'en va puiser son inspiration dans le lexique le plus ordurier possible. Le niveau de discours, les “mots clefs” de cette quête assoiffée d'influence et de pouvoir, sont bien souvent des injures, des dénigrements et même des “fables” créées de toutes pièces pour flinguer un adversaire gênant. En plein dans le mile, l'effet est souvent désastreux. Lorsqu'on l'atteint, les ravages sont visibles. Ainsi, les partis politiques qui étaient jadis des creusets d'éducation, au point de formater idéologiquement des générations de citoyens, tendent de plus en plus à devenir des espaces plutôt influencés par la culture de l'arène : la “lamb formula” ! S Les médias en rajoutent On avait pensé qu'avec la chute de Wade, la page allait être tournée, mais que non... Moustapha Niasse a d'ailleurs été un des derniers cobayes de cette “expérimentation” qu'il avait été rudoyé par... un certain Moustapha Cissé Lô dont le nom sonne aussi...El Pistolero. Il n'est pas le seul, car pour liquider Abdoul Mbaye, il a fallu chercher l'inspiration jusque dans le désert... tchadien. Abdoul Mbaye lâche-t-il la barre si glissante de la Primature qu'on ne parle même plus de lui. Les faits gravissimes qu'on lui a opposés pendant des mois n'existent subitement plus. Dans la guerre pour le pouvoir, tous les moyens semblent bons pour liquider un adversaire gênant. Les médias ne viennent malheureusement pas tamiser ; ils en rajoutent, avec l'effet grossissant de certaines revues de presse qui nous confortent aussi dans l'idée que nous sommes en plein dans l'ère de la “démocratie du bruit”, de la “Fitna” et de la mise en scène. Certains diront que le ver est dans le fruit, que c'est notre culture. C'est vrai qu'hier, Zoss a cassé le doigt de Gouy Gui. Il n'y a pas eu de combat mais le public n'a pas semblé trop mécontent ! Des fumigènes et pétards ont même été allumés pour savourer la “victoire” de Zoss. Mais plus sérieusement, il faut soupçonner le président Me Wade d'avoir inauguré cette séquence historique en chauffant la rue chaque fois qu'il l'a voulu. Cette politique du turbo est d'ailleurs la véritable génitrice des différents gouvernements d'union nationale d'avant 2000. Diouf qui avait une peur bleue du feu et du bruit, avait fermé les yeux sur tout, y compris l'assassinat de Me Babacar Sèye. L'arrogance peut aller jusque dans le fait d'imposer de nouvelles règles électorales, en jouant sur sa majorité mécanique qui obéit au claquement de doigt...Mais c'est un bien autre débat... Assumer notre leadership Pourtant le Sénégal a aujourd'hui des “médailles” à exhiber, après près de 15 ans d'expérimentations réussies d'alternances au niveau central du pouvoir comme au niveau décentralisé (mairie de Dakar). Il va bien falloir, avec le niveau d'évolution de notre démocratie, travailler à rendre nos atours plus policés. Bref, il faut assumer notre statut de leader dans ce domaine. L'assumation signifie bannir la violence verbale du champ politique et encourager les échanges qui font bouger la machine, surtout celle économique. Ne faut-il pas encourager et même provoquer, par une politique volontariste, une autre façon de faire, autre que celle...musculaire. Le lexique “Yen a marre” qui fait encore des émules, n'avait de sens que parce que Me Abdoulaye Wade voulait confisquer le pouvoir au profit de sa famille. Lorsque le système de libertés que garantit la démocratie est menacé dans ses fondamentaux, chacun a le droit de défendre son espace vital, y compris par la force physique. Mais lorsque rien de spécial ne se passe, et qu'un gouvernement déroule son programme en attendant les élections, rien ne doit justifier les “aboiements” inutiles. Le cardinal Théodore Adrien Sarr en parle avec raison dans son discours de Pâques. Puisse-t-il être entendu et compris ! Allelua ! numéro 857 • mardi 22 avril 2014 POLITIQUE 5 GOUVERNANCE DE MACKY SALL Taxaw Temm fustige la patrimonialisation du pouvoir Ex-membre de la majorité présidentielle, le Pr Ibrahima Fall et son mouvement ne reconnaissent plus Macky Sall dont “les parents” ont fait irruption dans le champ politique “dans un parfait maillage du territoire national”. Matel BOCOUM es mots sont durs. Le professeur Ibrahima Fall (photo) juge que le nouveau régime, loin de poser des actes porteurs de développement et de morale, est en train d’encourager la confiscation du pouvoir et des leviers qui en permettent le contrôle. Un réquisitoire développé lors de l’assemblée plénière du mouvement Taxaw Temm, et dont communiqué est parvenu à EnQuête. “Au regard de la bonne gouvernance et de l’éthique politiques, Taxaw Temm désapprouve et L dénonce la patrimonialisation du pouvoir qui avance à grand pas et s’installe de façon insidieuse sur le champ politique et dans tous les espaces du pouvoir”, lit-on dans la note. Le Pr Fall et ses camarades en veulent pour preuve “l’irruption des frères, beaux-frères, beaux-pères et autres courtisans collatéraux du camp présidentiel dans un parfait maillage du territoire national”. Or, ajoute le communiqué, c'est là une “pratique décriée et combattue du temps de l’ancien régime (NDLR : de Wade), et qui connut son point d’orgue avec la BUDGET DE FONCTIONNEMENT DES MAIRIES Aminata Touré pour un niveau de “30 %” ASSANE MBAYE ne loi qui fixe le budget de fonctionnement des mairies à 30%. C'est la mesure que le Premier ministre voudrait voir l'Etat concrétiser et déclinée ce week-end lors d'une descente politique dans son fief politique de Grand-Yoff. À quelques semaines des élections locales, le chef du gouvernement juge cette réforme importante en ce sens qu'elle imposera aux maires d'investir U de l'argent dans le développement local au bénéfice des populations. “C'est inadmissible que les municipalités consacrent souvent plus de 90% de leur budget au fonctionnement”. Une pratique qui ne favorise pas, selon elle, le développement local promis par le régime en place. Jugeant “nul” le bilan du maire de la commune, Mamadou Mbaye, Aminata Touré estime que “l'édile socialiste, dauphin de Khalifa Sall, n'a rien fait dans cette localité qui manque de tout, surtout dans le domaine sportif”. Or, “les mairies doivent prendre charge les infrastructures sportives pour permettre aux jeunes de s épanouir.” De plein pied dans le duel qui l'oppose au socialiste Khalifa Sall pour le contrôle de la localité, le Premier ministre, Aminata Touré multiplie ses descentes sur le terrain. Outre les militants de l'Alliance pour la République (APR) de Grand-Yoff, elle a tenu à rencontrer l'écurie “GrandYoff Mboolo” qui regrouperait plus de 250 lutteurs, pour s'enquérir de leur situation. NOUVEAU LEADER PS AUX PARCELLES ussitôt installé hier à la tête de la 11e coordination B du Parti socialiste des Parcelles assainies pour un mandat de quatre ans, Mamoudou Wane (NDLR : à ne pas confondre avec le directeur de publication de EnQuête) n’a pas mis du temps pour tracer son chemin en direction des élections locales du 29 juin. A cette occasion, il ne sera pas question d'alliance avec le parti présidentiel dans la conquête de la mairie. “J’aurai (plutôt) invité l’APR à soutenir le maire (de Dakar) Khalifa Sall car il s’agit d’un combat pour les Dakarois. Un tel combat doit aussi concerner les apéristes”, a affirmé le jeune socialiste. “Nous ne serons pas avec l’APR et je l’ai dit au ministre Mbaye Ndiaye. Pour la mairie de A Dakar, nous avons (déjà) quelqu’un à défendre, c'est Khalifa Sall. Nous avons le droit de le soutenir et de l’aider un peu partout dans la région de Dakar”, a-t-il ajouté. Dans cette dynamique, Mamoudou Wane a annoncé que le Parti socialiste est en train de former une “large coalition” dont le nom sera bientôt connu. Des “discussions” qui englobent, selon lui, le maire actuel, Moussa Sy, ainsi que d’autres formations politiques de la localité. “Nous devrons travailler ensemble la main dans la main pour réélire Khalifa Sall à la tête de la mairie de Dakar. Son bilan est satisfaisant...” Par ailleurs, le responsable socialiste s'est prononcé sur la posture du Premier ministre dans la commune de Grand-Yoff. “Mimi Touré est une sœur, mais elle ne devrait pas porter le “La construction d'infrastructures sportives à Grand-Yoff sera une des priorités de la prochaine équipe municipale”, a-t-elle promis aux “gros bras” du coin. Elle s'est aussi engagée à ce que tous ces lutteurs soient dûment “assurés”, dans une dynamique de faire émerger le concept “lutte et formation professionnelle” afin de garantir la réinsertion sociale des plus anciens d'entre eux. “Je ne suis pas d'accord que l'avenir d'un lutteur soit d'être un nervi. Les lutteurs eux-mêmes doivent éviter cela”, soutient-elle. combat de la bataille pour diriger la mairie de Dakar. Je vais dire (la même chose) à Mbaye Ndiaye : on parle d’élections locales et non de présidentielle.” L’installation de la 11e coordination est passée comme lettre à la poste dans une salle archi- comble de militants, avec la présence du maire de Grand-Dakar, Jean-Baptiste Diouf, comme commissaire, mais aussi du maire du Plateau, Alioune Ndoye. Mamoudou Wane remplace le doyen Serigne Wagane Sougou. www.enqueteplus.com MUNICIPALITÉ DE THIÈS Ndèye Mbacké fait le procès des gouvernants L’ ex-épouse de Madické Niang se positionne contre le sort réservé à la ville de Thiès. Leader de Convergence pour la paix et le développement, elle a déclaré dans un meeting tenu samedi que Thiès a besoin d’un souffle nouveau. “La ville est paralysée, avec un risque réel qu'elle se meurt économiquement. La sécurité et la qualité de vie se détériorent. Il n’y a aucune vision sur l’avenir de la ville avec en prime une gestion catastrophique de la question foncière, des inondations, l’épineux problème de l’emploi des jeunes et des femmes...”, a-t-elle égrené. “La réalité est bien là : la gestion de la municipalité sous le règne de l’équipe municipale sortante a plongé Thiès dans le déclin et plombé son évolution normale.” Des maux qui expliquent, selon elle, son engagement dans l’arène politique. “Je n’ai aucun passé politique. Notre ambition est de donner un nouveau souffle à Thiès... Nous avons des atouts formidables, avec une situation géographique centrale et un patrimoine qui ne demande qu’à être valorisé.” Se voulant “mouvement citoyen national et international”, Convergence pour la paix et le développement, appendice au parti présidentiel, s'est investie dans l'action sociale et entrepreneuriale à travers la “facilitation” de l’accès aux financements pour les femmes. Aux législatives du 1er juillet 2012, Ndèye Mbacké était tête de liste départementale de la coalition Salam mise sur pied par Serigne Abdou Samath Mbacké. NDEYE FATOU NIANG (THIES) GACKOU CLARIFIE LA SITUATION DE BBY A GUEDIAWAYE “Il n'y aura pas de duel entre Aliou Sall et moi” liou Sall fait partie de BBY. Il n’y aura pas de duel entre lui et moi.” C'est en marge du lancement du mouvement “Doomu Guédiawaye” (NDLR : Les fils de Guédiawaye) que le secrétaire général adjoint de l'Alliance ds forces de progrès (AFP), Malick Gackou, a clarifié la situation à venir au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Cette réaction qui survient quelques semaines après qu'il a été désigné coordinateur de BBY pour le département de Guédiawaye, un poste qui ouvre les portes d'une candidature comme tête de liste aux élections locales du 29 juin prochain. Auparavant, Aliou Sall, candidat déclaré à la mairie de Guédiawaye, avait été porté à la tête du comité électoral de l'Alliance pour la République (APR, parti présidentiel). En gros, rien de nouveau n'a changé dans la démarche du numéro 2 de l'AFP. Il a redit son souhait de partir en compétition sous la bannière de la coalition Benno Bokk Yaakaar dont son parti est membre. “Il y a certes des problèmes dans cette coalition, mais je pense que nous allons nous réunir pour porter ensemble un candidat issu de cette alliance et gagner les “A Mamoudou Wane écarte toute alliance avec APR CHEIKH THIAM tentative avortée de la volonté d’imposer une dévolution monarchique du pouvoir sous couvert de l’instauration d’un ticket présidentiel.” Loin de décerner le satisfecit à Macky et à son équipe gouvernementale, le mouvement Taxaw Temm estime qu'après deux ans au pouvoir, “malgré l’autosatisfaction des tenants du pouvoir, le bilan du gouvernement est bien en-deçà des promesses et donc de l’attente légitime des populations.” D’ailleurs, “malgré le tapage médiatique sur le Plan Sénégal émergent (PSE), il apparaît clair que les perspectives d’avenir ne sont pas rassurantes comme en témoigne le très bas taux de croissance de 2,6 % pour 2013 annoncé par les organismes nationaux officiels.” Sur un autre registre, le Pr Ibrahima Fall et ses compagnons ont réaffirmé leur “détermination (à) participer à ces élections (locales) à tous les niveaux afin de rassembler le plus de forces politiques et mouvements citoyens pour offrir une alternative crédible aux populations des localités.” élections.” Pour Gackou, il ne faut pas se leurrer, non seulement “les difficultés constatées sont inhérentes à tous les partis politiques”, mais “nous allons en avoir jusqu’à la fin des dépôts.” Dans tous les cas, il faudra tout faire afin qu”'aucun parti ne soit lésé.” Après l'allégeance du secrétaire général de l'AFP Moustapha Niasse au président de la République pour au moins jusqu'en 2017, Malick Gackou, dont le silence est resté assourdissant sur ce point, a décidé de prolonger son mutisme. “Je suis venu ici pour parler de la situation de Guédiawaye, a-t-il répondu. Vous ne pouvez pas me faire parler des questions nationales. Pour ces dernières, je n’en parlerai que quand je serai au siège de l’AFP.” Par contre, l’ex ministre du Commerce a réaffirmé son appartenance à l'AFP. “J'y suis j'y reste. Me poser cette question revient à me demander où mettre les pieds en cas de départ de l'AFP. (Or), pour moi, cette question est insensée”, a-t-il ajouté. Interpellé enfin sur l'arrivée de Me Wade, Malick Gackou a lâché : “Je n’étais pas au courant que Wade serait au Sénégal”... CH. THIAM numéro 857 • mardi 22 avril 2014 CMJN SOCIÉTÉ (GAMBIE) 6 FERMETURE DE LA FRONTIERE GAMBIENNE Yaya, à Jammeh imprévisible La fermeture de la frontière gambienne avec le Sénégal est une initiative non prévue, certes, mais pas aussi surprenante que cela, tant Banjul est coutumière des décisions imprévues. La dernière en date (samedi dernier) sonne comme un rappel aux relations tantôt froides, tantôt tendues entre deux pays “frères”. Si Wade n’a presque rien fait pour éviter la lune de fiel, Macky, par contre, a fait preuve de bonne volonté pour fluidifier les rapports. Mais Yaya reste à jamais imprévisible. BABACAR WILLANE a Gambie a décidé samedi dernier de fermer ses frontières avec le Sénégal. La mesure est tombée à 11h, à la surprise des passagers et autres transporteurs. Sur les raisons de cette fermeture, rien d’officiel. Certains y voient un besoin de L protection des Gambiens contre la fièvre hémorragique Ebola. Ils sont confortés dans leur opinion par le faits que la Gambie ait interdit récemment les vols en provenance de la Guinée Conakry, de la Sierra Léone et du Liberia, des pays frappés par le virus. Sauf que le Sénégal n’en a enregistré aucun cas jusqu’ici. D’autres, par contre, pensent que c’est une mesure de représailles suite à un blocus de plus d’un mois que les transporteurs sénégalais ont imposé à la Gambie, consécutive à la décision de ce dernier de se faire payer la traversée en francs CFA et non en dalasi, sa monnaie locale. Dans tous les cas, ces versions n’ont rien d’officiel, puisque les autorités sénégalaises ne se sont pas exprimées sur la question. Cependant, cette nouvelle décision unilatérale et sans doute sans aucune concertation à l’avance vient rappeler combien les relations entre les deux pays “condamnés par la géographie” sont instables et parfois même difficiles. Le dernier acte par lequel Yaya Jammeh s’est signalé a été l’exécution, le 26 août 2012, de 09 personnes “condamnées à mort” dont deux Sénégalais (Djibril Bah et Tabara Samba, la seule femme). Pourtant, après son investiture le 3 avril de la même année, le Président Macky Sall a réservé sa première visite, à son homologue. C’était le 16 avril 2012. Mais c’était sans compter avec le tempérament de son hôte. L’exécution des deux Sénégalais en plus du troisième dans le couloir de la mort aura pour effet d’envenimer les rapports à peine normalisés entre les deux pays. Revenu d’un voyage, la protestation de Macky Sall s’est fait d’un ton ferme. “Nous avons été surpris par le mépris des autorités gambiennes à l’égard du Sénégal qui aurait dû être informé au moins de la décision par les voies appropriées telles que la convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires ainsi qu’à l’esprit de bon voisinage”. Décidé à laver l’affront, il ajoute : “J’ai demandé au Premier ministre de convoquer l’ambassadeur de Gambie et de lui notifier la position de l’État du Sénégal. Demain s’il ne vient pas à l’heure, il devra quitter le Sénégal”. L’équilibre de la terreur Une réponse musclée qui, au-delà d’obliger l’ambassadeur à se présenter le lendemain, épouse la position 3 QUESTIONS À... NDIOUGA NDIAYE, ANCIEN AMBASSADEUR DU SENEGAL A BANJUL (2001-2006) “L’État doit prendre ses responsabilités et contourner la Gambie” La Gambie vient de décider de manière unilatérale la fermeture des frontières avec le Sénégal. Quelle analyse en faites- vous ? Je ne suis pas surpris par cette attitude des autorités gambiennes pour la simple et bonne raison que Yaya Jammeh se croit incontournable, voire indispensable dans la résolution de la crise casamançaise. Ce qui est inexact, à mon avis. Tous les gouvernements qui se sont succédé depuis les années 1980, ont associé la Gambie dans la recherche de la paix en Casamance. Mais cela n'a rien donné de concret. C'est toujours un éternel recommencement. Même le Président Macky Sall s'est inscrit dans cette dynamique. C'est ainsi que pour son premier déplacement à l’étranger, il a choisi la Gambie. Un acte fort et courageux, qui traduit toute sa volonté de régler le conflit casamançais. Hélas, la Gambie ne joue pas le jeu. Pire, Yaya Jammeh ne cesse de faire du dilatoire. La preuve, les accords déjà signés entre les deux pays pour la construction d'un pont sur le fleuve. Les financements sont déjà acquis mais les travaux ne verront jamais le jour tant que Yaya Jammeh sera au pouvoir en Gambie. Que faut-il alors faire pour sortir de cette situation ? Le Président gambien pense pouvoir étouffer le Sénégal. En décidant de fermer de manière unilatérale la frontière, ce qui est en porte-à-faux avec les conventions ; il cherche à nous empoisonner la vie. Il s'y ajoute qu'avec les avancées significatives notées dans les négociations entre le gouvernement et le MFDC (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance - rébellion), Yaya Jammeh se sent un peu hors-circuit et cherche par cette décision à se rappeler au bon souvenir du Sénégal. C'est à croire que le calme plat qui règne depuis un certain temps dans la région sud le dérange. Cela prouve qu'il n' a pas les mêmes visées que le Sénégal. La solution, c'est de réhabiliter les routes de contournement. Il y a deux voies de contournement : La route Tamba-Gouloumbou-Ziguinchor et celle de Koungheul-VelingaraZiguinchor, qu'il faut impérativement réhabiliter. C'est un problème de sou- veraineté de désenclaver la Casamance. Tant qu'on sera obligé de passer en Gambie pour rallier Ziguinchor, la Gambie pensera toujours qu'on lui est redevable de quelque chose. Aujourd'hui, il appartient a Macky Sall de régler ce problème, le plus rapidement possible. Encore une fois, c'est un problème de souveraineté qui se pose et nous ne devons plus accepter le chantage de Yaya Jammeh. Ce dernier rêve de mettre sur pied un état réunissant la Gambie, la Guinée-Bissau et la Casamance. Heureusement que Bissau n'est pas dans les mêmes dispositions que Banjul. D'où la nécessité pour le Sénégal de raffermir ses liens de fraternité et d'amitié avec le Président bissau-guinéen qui sortira des urnes. Mais n' y a-t-il pas une solution diplomatique à cette crise latente avec la Gambie ? A mon humble avis, il n y a pas de solution diplomatique à cette situation. Même s'il faut toujours négocier. Mais on s'est rendu compte, avec le temps, que les actes posés par le gou- www.enqueteplus.com vernement gambien ne vont pas dans le sens d'une résolution de la crise casamançaise. Il faut avoir le courage de rappeler Yaya Jammeh à l'ordre. des associations de défense des droits de l’Homme. En dehors des protestations, le Sénégal accorde l’asile et même la protection à Sidya Bayo, un dissident dont la mission est de faire tomber l’homme fort de Banjul. Ce dernier va du reste gracier le dernier Sénégalais, Saliou Niang, sans doute pour tempérer les ardeurs. Moins de deux ans après, c’est à croire que les mesures n’ont aucun effet sur le Président gambien. Car, en voilà une nouvelle mesure surprenante, pas la première, étant donné que l’augmentation du prix de la traversée est passée par là. Et à cela, il faut ajouter le chaud et le froid que Banjul souffle sur la construction d’un pont de 942 m sur le fleuve Gambie pour un financement de 53,7 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement . Petit pays de 2 millions d’habitants, encastré à l’intérieur du Sénégal à l’image d’une banane dans la bouche, la Gambie a toujours eu des relations en dents de scie avec le Sénégal. “Entre Dakar et Banjul, c’est un peu Je t’aime moi non plus. On passe notre temps à essayer de se rapprocher, mais ça ne marche jamais”, explique un diplomate sénégalais à un média français. Depuis l’avènement de la Confédération sénégambienne, en effet, où le Sénégal a été finalement accusé de vouloir phagocyter son voisin, les rapports sont toujours heurtés. Selon certains témoignages, des intellectuels sénégalais avaient même conseillé à Senghor d’annexer ces 11 500 km2 pour corriger cette “aberration de l’histoire”, mais celui a refusé. C'est lui qui a décide de la fermeture de la frontière, sans aviser, donc le Sénégal doit attendre et laisser la situation à l’état actuel. Certes cette situation porte préjudice a nos concitoyens de la partie méridionale, mais il faut accepter de consentir des sacrifices. Car, à la limite, ce sont les Gambiens qui en pâtiront le plus. Pour rappel, il y a quelques années, suite a des problèmes avec les transporteurs sénégalais, la Gambie avait décidé de fermer sa frontière. Mais au bout d'une semaine il n'y avait plus de gaz dans le pays, et Yaya Jammeh était obliger de faire marche arrière. Le Président gambien doit cesser de faire du conflit casamançais un fonds de commerce. Nous devons lui faire comprendre que nous existons et que nous sommes un État souverain. Aussi, l’État doit prendre ses responsabilités et contourner la Gambie. Les transporteurs sont d'accord sur le principe. Reste à entamer des négociations avec eux pour voir comment subventionner le prix du carburant. Mais si on reste les bras croisés à attendre une solution diplomatique, on n'ira nulle part, car les gouvernements précédents ont tous essayé, tous les artifices ont été utilisés, mais cela n'a abouti à rien de concret. Fermer la frontière au moment où on vient de signer un accord pour l’édification d'un pont relève tout simplement de la mauvaise foi. PROPOS RECUEILLIS PAR IBRAHIMA KHALIL WADE numéro 857 • mardi 22 avril 2014 CMJN SOCIÉTÉ 7 RELATIONS WADE/ YAYA JAMMEH La guerre froide Les relations entre le Sénégal et la Gambie ont connu des moments de forte tension sous le magistère de Abdoulaye Wade, qui n'a pas hésité à traiter de petit pays le voisin gambien. Suffisant pour chatouiller l'ego sur-dimensionné du Président gambien, avant que les deux présidents ne reviennent à de meilleurs sentiments. B. WILLANE endant son séjour au palais, Abdou Diouf a ménagé son voisin. Il l’a même impliqué dans la recherche de la paix en Casamance, étant donné que la Gambie est considérée comme une base arrière des rebelles P du MFDC qui y trouvent toujours refuge. Juste avant 2000, il y a eu des accords qu’il restait à mettre en œuvre selon Yaya Jammeh. “On aurait pu dépasser le conflit de la Casamance, si Abdou Diouf était réélu en 2000”, affirme-t-il. Mais l’arrivée de Wade a tout bousculé. Tous les accords ont été remis en cause. Au demeurant, en traitant la Gambie ainsi que la Guinée-Bissau de petits pays qui ne doivent pas s’immiscer dans les affaires internes du Sénégal, Abdoulaye Wade a chatouillé l’ego de l’enfant de Kanilaï. Pendant presque 11 ans, les relations sont froides. Le Sénégal sera même accusé d’être derrière une tentative de putsch qui a visé Yaya Jammeh alors qu’il était en visite officielle de 72h en Mauritanie. Le cerveau principal du coup d’État s’était réfugié au Sénégal, dit-on. Kukoi Samba Sagna est aussi un exopposant de Jammeh dont ce dernier a toujours réclamé l'extradition. Le statu quo est maintenu jusqu’à un certain 16 août 2011, quand Abdoulaye Wade en personne se rend en Gambie pour solliciter l’aide de “ce petit pays” pour une solution définitive dans la partie sud du pays. “ J’ai fait ma part pour ARGENT, ALCOOL, DROGUE, PORNOGRAPHIE, FORCES OCCULTES... “Seul le travail paye” Le Cardinal Sarr en croisade contre les “vices du siècle” Se libérer des maux qui gangrènent notre existence en faisant fi à la foi aux forces occultes. Tel est le sens du message délivré par le Cardinal Théodore Adrien Sarr à l'occasion de la veillée pascale tenue à la cathédrale de Dakar. VIVIANE DIATTA U ne fois de plus le Cardinal n'a pas utilisé la langue de bois. Mieux, il n'a pas fait dans la dentelle pour dénoncer les LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Les Layènes pour une gestion rationnelle de la Zakat D ans l’optique d’éradiquer la pauvreté au Sénégal, les Layènes de Cambérène ont formé un comité d’initiative pour la gestion de la zakat (ndlr : aumône du 1/10ème de la fortune du musulman). Le lancement de ce projet, sous la présence effective de Serigne Cheikh Mbacké Thiaw Lahi, fils du khalife général des Layènes, a été salué par les nombreux fidèles présents à la cérémonie. “Seydina Limamou Lahi a accordé une place importante à la zakat comme gage de la solidarité islamique”, soutient ce dernier. A en croire le cheikh, ce n'est pas toutes les formes de capitaux qui sont soumis à la Zakat. “Il n'est pas permis de tirer la Zakat depuis des fonds comme l’argent public. Ce dernier ne peut être utilisé pour faire de l’aumône, car c'est la maux qui gangrènent la société. Bref : c'est un langage de vérité pour “une Nation émergente départie de ses vices” que le Cardinal Théodore Adrien Sarr a tenu lors de la veillée pascale présidée samedi à la cathédrale du Souvenir africain. Son analyse de la situation actuelle a été sans équivoque : le Sénégal est sous l’emprise de maux qui risquent de l’envoyer sur le tapis. Il urge dès lors de se libérer, selon le Cardinal, de “l’esclavage de l’argent, de l’alcool, de la drogue, de la pornographie (…) de la foi aux forces occultes”. Poursuivant son discours, il jettera l’anathème sur le “laxisme, le manque de rigueur et le non-respect du bien commun” qui gangrènent de plus en plus la société. D’où l’interpellation faite aux hommes politiques pour que le débat soit relevé car les partis politiques doivent être des lieux d'enclenchement des changements positifs, et non le contraire. En cela, “être chrétien (…) devrait nous libérer de beaucoup de façons de voir et de faire dont nous sommes esclaves”. Conscient de l’ampleur du danger, il prévient : “Pensons à tous ces préjugés ambiants, comme ceux de l’ethnicisme, du tribalisme et autres, qui nous entraînent dans l’indifférence vis-à-vis des autres, dans le mépris des autres ou la haine envers eux, ou même la violence envers eux”. D'où l’exemple brandi du prophète hébreu, mettre fin à la crise en Casamance, en vain. Le Sénégal et la Gambie sont un seul peuple, c’est pourquoi je veux que mon frère, le Président Jammeh, intervienne pour qu’il y ait la paix en Casamance”, déclare Wade cité par Jeune Afrique. Mais les observateurs voient plus dans ce rapprochement des préoccupations d’ordre électoral, puisque les deux hommes mettaient en jeu leur fauteuil. Si la Casamance est une alliée sûre de Wade, Jammeh dont la victoire semblait décidée à l’avance avait besoin de la maquiller auprès de l’opinion internationale. Voulant tourner définitivement cette page, Macky Sall a eu un geste hautement symbolique en direction de ce voisin. Mais hélas, c’est sans compter avec le caractère versatile de l’homme fort de Banjul. Moïse, guidant son peuple, Israël, vers la terre promise en le libérant du joug de “l’esclavage d’Égypte”. Le parallèle est établi : ! “Nous aussi, chrétiens, sommes tout aussi appelés, en célébrant Pâques, à libérer nos frères des esclavages du mal. Mais faudrait-il encore que nousmêmes, nous soyons libérés de tels esclavages.” Le cardinal Sarr a ainsi prévenu contre “la foi aux forces occultes, qui entretient la peur, la suspicion et la méfiance vis-à-vis des autres ; ou encore qui nous empêche de prendre notre vie en mains nous-mêmes”. Il regrette que cette même foi “empêche précisément nos sportifs de se livrer au travail qui seul paye”. Sa conviction est que le statut de chrétien impose de “mener toujours le combat du carême que nous venons de vivre, le combat pour nous libérer des esclavages du mal, de l’argent avec toutes ses corruptions ; le combat pour nous opposer à l’injustice, au mensonge et aux menteurs”. Être chrétien pour lui, c’est également respecter le carême en travaillant à s’ouvrir toujours davantage à Dieu, pour L’aimer. Mais surtout dit-il, “en travaillant à voir les autres, non comme des étrangers ou des ennemis, mais comme des frères et sœurs, et à les aimer”. résultante des différentes contributions du citoyen”, précise-t-il. En outre, d’après le coordonnateur du comité, Babacar Fall, des guichets seront ouverts bientôt pour la zakat. Et non sans compléter : “Cette zakat ne sera pas Khalife général des Layènes seulement distribuée aux Layènes. Elle a aussi pour objectif d’aider tous les musulmans, surtout les couches les plus vulnérables”, précise-t-il. Le but visé par cette initiative n’est autre que d'éradiquer cette pauvreté qui se généralise de plus en plus. SAMBA DIAMANKA www.enqueteplus.com numéro 857 • mardi 22 avril 2014 ÉCO-SOCIAL 8 L'ACSIF EN GUERRE CONTRE L'USURE BANCAIRE Une si longue... marche L’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif ) a investi la place de l’Obélisque et les allées du Centenaire samedi dernier. Une marche qui s’est tenue pour exiger des banques qu'elles revoient les taux d’intérêt jugés trop élevés ainsi que d’autres modalités considérées comme préjudiciables aux clients des institutions financières. SEYDINA BILAL DIALLO es membres de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF) ont bravé la chaleur suffocante de cette aprèsmidi (Ndlr : samedi 20 avril 2014) pour dénoncer un ensemble de faits qui, à leurs yeux, freinent le développement du Sénégal. Il s’agit entre autres : des taux d’intérêt prohibitifs ; des agios ; du paiement des certificats d’engagement de non-engagement ; de l’épargne obligatoire ; de la liberté du client d’adhérer dans la banque de son choix ; des frais de clôture de compte ; des frais de dossiers chers ; des intérêts dégressifs ; de la violation de la quotité incessible et insaisissable ; du préjudice non réparé des GAB qui régulièrement sont hors-service. Bref contre la politique de surendettement, de dépendance et L d’humiliation des clients et sociétaires dans les institutions financières. Très remonté contre les banques, un homme, la quarantaine, teint clair, pessimiste, répète : “Ce sont des voleurs, cette manifestation ne les arrêtera point. Ils continueront leurs actes. Ils ne sont pas sérieux.” Un autre plus acerbe et très excité gronde : “Les banques nous truandent”, sous les regards stoïques des deux policiers en pointe. Banderoles, pancartes, sifflets, tout un arsenal pour se faire entendre même si le manque de patriotisme des Sénégalais est dénoncé par un monsieur qui se désole : “Si c’était un événement politique, la place serait pleine.” REPORTAGE Réduction des taux d’intérêt, l’objectif majeur Les marcheurs prennent les allées du Centenaire en direction de la Radio télévision nationale en scandant “non au vol”, “non à l’usure bancaire”, pointant ainsi du doigt toutes les institutions financières sur leur chemin. Pour Famara Ibrahima Cissé, président de l’Acsif, l’objectif de cette marche est de ramener les banques aux tables de négociations pour revoir les taux d’intérêt et autres modalités. Il explique : “La banque achète l’argent à un taux de 2,75 % à la Banque centrale. C’est inacceptable de le revendre aux clients à des taux de 12 voire 14 %”. Ce sont des taux qui freinent l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, et qui baissent le pouvoir d’achat des travailleurs, ajoute-t-il. Pire, il estime que les micro-finances, créées par l’État pour permettre aux couches défavorisées de pouvoir accéder aux crédits se vouent à un banditisme financier extraordinaire. Même exonéré de taxe, dit-il, ils ont des taux d’intérêt de 22 voire 24%, alors qu’ils achètent l’argent à la Banque centrale à un taux de 3,75 %. “Au-delà des micro-finances, il y a les usuriers tapis dans l’ombre qui n’ont plus d’agrément, mais qui continuent à opérer dans certaines localités. Ce sont des Libano-syriens pour la plupart, qui de connivence avec des agents véreux de l’État et de l’administration, ponctionnent des salaires à la source”, déplore M. Cissé. Selon Famara Ibrahima Cissé, “aucune ponction ne doit s’effectuer à la source. Tous les salaires des travailleurs devraient être virés à la banque. Malheureusement aujourd’hui, si vous prenez l’exemple du centre Peytavin, des ponctions s’effectuent à la source”. A mi-chemin, le groupe des marcheurs s’est densifié. Bounama Sall Ndiaye, la soixantaine, canne à la main et des papiers justificatifs, témoigne : “J’ai vu mon taux d’intérêt multiplié par trois. Je devais rembourser un prêt de 2 millions 500 mille avec un taux qui devait s’élever à trois cent trente-cinq mille francs, mais je me suis retrouvé avec un taux avoisinant les neuf cent mille.” Au départ, les institutions financières ne donnent pas les vraies informations, soutient-il ; et d’ajouter. : “Ce qu'ils font, c'est de la pure escroquerie.” Même son de cloche pour Cheikh Mbacké Dieng, inspecteur de l’éducation en langue arabe à Mbacké. Ce monsieur lui aussi, victime de l’”escroquerie bancaire”, dit avoir fait le déplacement pour dire halte aux banques. “Nous sommes sucés par les banques. Une fois que l’accord est signé et que votre salaire est domicilié, vous êtes traité comme un esclave.” En cours de route, Amadou Sarr, coor- donnateur national adjoint du mouvement M23, rejoint le groupe. Pour lui, la création de banque par l’État du Sénégal est fondamentale, avant d’ajouter que le combat mené par l’Acsif est vital. “Il y va de la survie du pays”, conclut-il. “Pas de vraies banques islamiques au Sénégal” Embouchant la même trompette, le président de l’Acsif demande à l’État de créer ses banques. Mais également, il aimerait que les banques islamiques s’installent un peu partout dans le pays. Parce que, soutient-il, “nous n’avons pas de vraies banques islamiques au Sénégal. Les prétendues banques islamiques qui sont implantées dans le pays appliquent des taux d’intérêt de 8% voire 9%. Des pratiques proscrites même par l’islam”. L’Acsif réclame enfin que la loi sur le droit de rétractation soit votée à l’Assemblée nationale à l’image de certains pays où il est possible de dénoncer un prêt huit jours après l’avoir contracté. Pour accompagner ladite loi de rétraction, la création d’une Chambre spéciale au niveau du tribunal, pour que tous les contentieux bancaires soient réglés le plus rapidement possible, est également demandée par l’Acsif. POUR EXIGER LEUR RECRUTEMENT Les sortants de la FASTEF bandent les muscles De la place de l’obélisque au rond point du Centenaire, les étudiants sortants de la FASTEF ont marché pour réclamer leur recrutement définitif. Ils donnent au gouvernement un ultimatum de 7 jours. Passé ce délai, ils menacent de passer à la vitesse supérieure. MENDICITÉ ET MODERNISATION DES DAARAS Les maîtres coraniques rappellent à l’État ses promesses La journée du talibé célébrée ce dimanche à Mekhé, dans la région de Thiès, a été l'occasion pour la Fédération nationale des maîtres coraniques de rappeler à l’État sa promesse de moderniser les daaras. NDEYE FATOU NIANG (THIES) es maîtres coraniques de la région de Thiès ne sont pas contents de l 'État. Et ils l'ont fait savoir de vive voix. En effet, pour la cellule régionale de la fédération nationale des maîtres coraniques, le programme de modernisation des daaras et la lutte contre la mendicité ne sont que des promesses. “L’État avait promis d’appuyer les daaras pour une enveloppe financière de 10 milliards de francs Cfa, mais pour le moment, aucun daara de la région de Thiès n’a vu la couleur de l’argent”, lâche Moctar Babou Cissé, président de l’association régionale des maîtres coraniques, qui présidait, avant-hier dimanche à Mekhé, dans le département de Tivaouane, la célébration de la journée du talibé. A l'en croire, il était question avec ce financement de construire 60 daaras modernes mais, poursuit-il, “aucun daara n’est encore à ce jour construit. C’était une promesse et L nous en avons assez de ces promesses jamais tenues. Car ces mêmes financements avaient été annoncés par l’ancien régime qui avait à l’époque assuré de la disponibilité des fonds”. Et le marabout de révéler que le doute s’est installé dans leur esprit car l’Etat n'a pas respecté les engagements pris avec l’Ong Child Fund relatifs au financement de la fédération Kajoor Janxen, dans son projet de modernisation du daara Tafsir Demba Ndoye de Mékhé Village. “Les autorités s’étaient engagées, à la fin des travaux, à doter l’établissement coranique en enseignants. Mais à notre grande surprise, là où le partenaire a respecté sa part du contrat depuis bientôt deux ans, l’État tarde à respecter les siens, laissant les apprenants à la charge des maîtres coraniques qui professent dans le bénévolat”. Et de poursuivre dans la même veine : “Le programme de modernisation des daaras et de lutte contre la mendicité est un ambitieux projet que l’État porte. Mais ce programme n’est es diplômés non recrutés de la FASTEF sont encore revenus à la charge. Ils ont organisé une marche pacifique, samedi dernier, pour exiger un recrutement de tous et le respect des recommandations du chef de l’État. Si cela n'est pas fait, les étudiants fixent aux autorités un ultimatum d’une semaine, afin d’entamer un autre plan d’action. Ces étudiants, issus de la formation payante, ont marché de la place de l’obélisque au rond point du Centenaire, accompagnés de leurs parents. Arborant des brassards rouges, ces jeunes, au nombre de 447, ont aussi réclamé l’affichage des ordres de service (OS) dans un bref délai. On pouvait lire sur leurs pancartes : non au népotisme”, “non au recrutement clientéliste, “non à la mort rampante de la FASTEF”. En effet, leur coordonnateur, Youba Coly, a demandé au président Macky Sall de respecter ses engagements. “Depuis le 09 janvier passé, le chef de l'Etat, a L simplement qu’un vœu car il tarde à voir le jour. Les gens passent tout leur temps à décrier le sort des talibés mais ne font rien. Si tout le monde faisait comme les partenaires étrangers, le problème des daaras et des talibés ne serait aujourd’hui qu’un vieux souvenir”, soutient Moctar Babou Cissé. Toutefois, lui et ses camarades se félicitent du fait que “le ministre de l’Éducation nationale se soit rendu au daara de Coki où il a donné des millions en guise de subvention. www.enqueteplus.com donné des recommandations, en conseil des ministres, pour le recrutement de tous les étudiants de la FASTEF”, dit-il, avant d'ajouter : “Ce n’est pas dans un meeting que le président a donné cette recommandation, mais en conseil des ministres. Donc, cela est considéré comme un décret présidentiel.” Mais de l'avis de Youba Coly, il est inadmissible que le ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam, déclare que le gouvernement n’a pas l'obligation de recruter tous les étudiants. Très touchée par le calvaire que vivent leurs enfants, Salka Sagna, une parente d’élève, demande à l’État de venir en aide à “ces étudiants désespérés”. Car elle trouve anormal que “leurs fils, frères et sœurs se sacrifient pour leurs études et qu’à la fin, ils se retrouvent au chômage, alors qu’ils sont l’espoir de leurs familles respectives”. AIDA DIENE numéro 857 • mardi 22 avril 2014 SERVICES & LOISIRS 9 horoscope MOTS FLÉCHÉS • N° 967 FORCE 3) Bélier ⌘ Relationnel : votre vie amoureuse viendra “ télescoper “ votre vie familiale. Attention, il y aura du grabuge ! 〶 Quotidien / Boulot / Argent : certaines de vos collaborations vous obligeront à revoir vos méthodes de travail. ☤ Bien-être : du stress. Taureau ⌘ Relationnel : ce sera à votre tour d’être moins patient et vos proches ne devront pas vous titiller. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : quoi que vous fassiez, vous chercherez à le faire bien. ☤ Bien-être : vous déborderez d’énergie. Gémeaux ⌘ Relationnel : discret, vous chercherez à préserver votre vie privée ou votre vie familiale. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : aujourd’hui, vous évoluerez dans l’ombre et vous ne dévoilerez pas vos ambitions du moment. ☤ Bien-être : vous veillerez à préserver votre équilibre de vie. Balance ⌘ Relationnel : votre vie professionnelle aura des répercussions sur votre vie privée ou amicale. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : il se peut que vous vous sentiez vite dépassé par les événements. Pour d’autres, vous aurez l’impression de lutter contre le courant ambiant. ☤ Bienêtre : attention à l’épuisement ! Scorpion ⌘ Relationnel : vous serez amené à régler un problème familial ou vous aurez des nouvelles d’un proche. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : aujourd’hui, vous n’aurez pas le droit à l’erreur. ☤ Bienêtre : vous serez certainement amené à puiser dans votre réserve d’énergie. Sagittaire ⌘ Relationnel : ce mardi sera propice aux échanges ainsi qu’aux rencontres en tout genre. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : belle journée pour entreprendre et démarcher. ☤ Bien-être : actif, vous aurez besoin de bouger. Cancer ⌘ Relationnel : en famille, l’ambiance sera tendue. En couple, vous multiplierez les occasions de consolider les liens qui vous unissent. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : les astres vous obligeront à vous remettre en question ou à penser différemment. ☤ Bien-être : le surmenage vous guette. Capricorne ⌘ Relationnel : votre vie professionnelle interférera dans vos affaires de cœur ou dans vos relations avec les autres. Sachez faire la part des choses. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : journée particulièrement éprouvante pour beaucoup d’entre vous. Attention au stress. ☤ Bien-être : vous aurez bien du mal à faire face à vos différentes obligations. Lion ⌘ Relationnel : les autres tiendront une place importante dans votre épanouissement, ne vous isolez pas. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : belle journée pour trouver un partenaire, pour signer un contrat ou pour définir les bases d’une collaboration. ☤ Bien-être : laissez-vous “ porter “ ou booster par votre entourage. Verseau ⌘ Relationnel : l’ambiance familiale sera douce et agréable. Pour d’autres, vous chercherez à vous rendre utiles. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : vous pourrez compter sur une belle créativité pour avancer dans vos divers projets du moment. ☤ Bien-être : vous serez de très bonne humeur.l. Vierge ⌘Relationnel : vous serez très attentif aux besoins de vos proches ou de votre partenaire. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : très belle journée pour mener à bien un projet et aller au bout d’une entreprise. ☤ Bien-être : vous serez efficace et vif. Poissons ⌘ Relationnel : réservé, vous aurez parfois du mal à communiquer sur vos sentiments. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : aujourd’hui, vous aurez besoin de calme pour travailler et être efficace. ☤ Bien-être : vous chercherez à préserver votre équilibre personnel. MOT MÉLÉ EXPRESS N°276 Solutions Long voyage MOTS FLÉCHÉS N° 966 SUDOKU N° 651 SUDOKU N°652 MOTS MELÉS • N° 275 Inventeur du phonographe EDISON www.enqueteplus.com numéro 857 • mardi 22 avril 2014 SOCIÉTÉ 10 ZIARRA ANNUELLE DE TIVAOUANE Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine Serigne Cheikh délègue les pouvoirs à Al Amine La ziarra annuelle de Tivaouane a été clôturée par un message fort lancé par le Khalife général des Tidianes, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy “Al Maktoum”. Il a demandé aux talibés, particulièrement à la famille Sy, de travailler et de respecter les directives de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine. NDEYE FATOU NIANG (THIES) ous derrière le porte-parole de la famille Serigne Abdou Aziz Sy “Al Amine”. C’est le message lancé par le Khalife général des Tidianes, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, ce dimanche, lors de la cérémonie officielle de la 84e édition de la ziarra annuelle de Tivaouane. “Tout ce que décide Serigne Abdou Aziz Sy “Al Amine”, suivez-le. Que tous les disciples le sachent”, a-t-il dit à son frère cadet Serigne Pape Malick Sy qui a présidé T la cérémonie dans la ville sainte. “Serigne Cheikh m’a dit de dire à Serigne Mbaye Sy Mansour et Serigne Maodo Sy Abdou d’être derrière Serigne Abdou. Il m’a aussi dit qu’il renouvelle sa totale confiance à l’endroit de Serigne Abdou. Que tous les autres marabouts l’aident dans sa tâche. Je suis d'accord avec tout ce qu’il décidera”, a révélé Serigne Pape Malick Sy. Selon le guide religieux, le choix du Khalife général porté sur Al Amine n’est pas fortuit, “il est légitime vu les responsabilités que le marabout est en train d’assumer dans SOIRÉE HOMMAGE À GUÉLAYE ALY FALL Le Pékaan a vibré au Grand Théâtre Le Grand Théâtre a refusé du monde samedi dernier à l'occasion de l’hommage rendu au chantre du Pékaan, Guélaye Aly Fall. Presque tous les grands noms de la musique puular ont répondu à l’appel, faisant ainsi vibrer le Grand Théâtre. SEYDINA BILAL DIALLO ingt-deux heures. Et toutes les places sont occupées. Ce sont les Hal-Pulaar qui étaient à l’honneur samedi dernier. Boubous traditionnels, strass et paillettes, la culture puular était fortement représentée pour rendre hommage à Guélaye Aly Fall, à travers une soirée de chants. Dans le hall du Grand Théâtre, une exposition sur Guélaye Aly Fall V est présentée pour revisiter son patrimoine. Très admiratifs, des Américains évoluant dans le secteur de l’énergie verte au Sénégal scrutent les tableaux et photos qui retracent un peu la vie de Guélaye Aly Fall. Accompagné de leur manager général venu visiter le Sénégal, ils estiment, en tant qu’agents d'une entreprise voulant s’installer un peu partout dans le pays, avoir l’obligation d’aller à la découverte de toutes les cultures pour faciliter leur intégration. “Sa chambre, sa pirogue, le fleuve, la mosquée où il priait”, tout cela est pris en compte par l’artiste plasticien Kalidou Kassé, chargé de l’organisation de l’exposition. Il renseigne qu’une vingtaine d’œuvres ont été présentées ; s'ajoute à cela la réalisation d’un portrait-robot de cette icône du Pékaan disparue en 1971. Grâce au visage de son neveu qui lui ressemble de fort belle manière, des repères fournis par les proches et son imagination, M. Kassé a pu réaliser un portrait qui reflète typiquement l’image de Guélaye Aly Fall. En ouverture, un film a été projeté avec des témoignages sur la personne du chantre du Pékaan. C’est ensuite le show. Sans musique, ni aucun soutien instrumental, l’heure la famille depuis une soixantaine d’années”. Cette affirmation est confirmé par Serigne Maodo Malick Sy Abdou qui, devant les milliers de talibés venus assister la cérémonie, révèle avoir vu en rêve, le 9 mars 2014 dernier, le premier Khalife des Tidianes Serigne Babacar Sy, tout de blanc vêtu, lui dire : “Dites à Serigne Abdou Aziz Sy mon fils que je suis fier de lui. Dites-lui que j’ai vu tout ce qu’il est en train de faire.” Ainsi, cette confirmation d’Al Amine à la tête de la famille Sy, et la révélation du Khalife général des est au Pékaan, chant en accapela et voisin du slam, mais beaucoup plus mélodique avec un lyrisme profond et mystique. Le chanteur est accompagné par un incantateur qui l’écourte harmonieusement pour effectuer des incantations sur un rythme parfois saccadé. En coulisses, préparant sa montée sur scène, l’un des grands chanteurs de Pékaan du moment, Hamady Diol, explique : “nous tous qui chantons ici, imitons Guélaye”. A son éternel accompagnateur, l’incantateur Hamady Bèye, d’expliquer “dans le chant Pékaan, on parle de cours d’eau, d'hippopotames, de caïmans, de poissons, de pirogues, d’amour. Bref des rapports entre les hommes et de leur rapport avec l’environnement”. Pour lui, si aujourd’hui le Grand Théâtre leur est ouvert, cela démontre vraiment que leur art est en progrès. Puisqu’au début, dit-il, il jouait dans les rues, les baptêmes, entre autres cérémonies familiales. Par ailleurs, le directeur du Grand Théâtre, Keyssi Bousso, estime que Guélaye Fall, c’est un grand nom de la culture sénégalaise, à l’image de Samba Diabaré Samb, Soundioulou Cissokho. “Même des universitaires ont réalisé des études sur sa personne et son œuvre”, poursuit-il. Très satisfait de la réussite de l’évènement, il prévoit d’organiser d’autres événements du genre l’année prochaine avec d’autres grands noms, et même des légendes vivantes comme Doudou Ndiaye Rose ou Samba Diabaré Samb. Après les prestations de Pékaan, la soirée s’est poursuivie jusque tard dans la nuit avec des icônes vivants de la musique puulaar comme Abou Djouba Deh, Ngary Laaw… Baba Maal, très attendu, n’a pas finalement assisté à cet hommage. www.enqueteplus.com Tidianes, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, lors du dernier Gamou, qu’il ne présidera plus la veillée religieuse de Tivaouane qui marque la naissance du Prophète (Psl), donne tous les pouvoirs à Al Amine de diriger la ville sainte de Tivaouane. “Des personnes disaient à la mère de Serigne Cheikh, Sokhna Astou Kane, que le marabout fuyait les gens. Cette dernière, ayant interpellé directement son fils sur la question, Al Maktoum de répondre : je ne les fuis pas, je ne veux être avec eux que quand c’est nécessaire. Et sa mère de lui asséner : n’oublie pas que l’homme est le remède de l’homme. Serigne Cheikh de rétorquer : c’est une citation de la rue. Le Coran a dit : Dieu est le remède de l’homme”. Pour dire, selon Serigne Pape Malick Sy, que le Khalife général des Tidianes ne partage pas toujours la même vision avec les autres dans certains domaines de la vie. PREMIÈRE MANIFESTATION HIP-HOP AU GRAND THÉÂTRE Simon mobilise et réussit son show SOPHIANE BENGELOUN our une première, ce fut un coup de maître. Et Même si l’on a noté du retard à l'allumage, le concert de Simon Kouka au Grand Théâtre a dépassé toutes les attentes qu’on aurait pu avoir sur un événement musical de cette trempe. Hormis le spectacle luimême, qui était de haute facture, c’est l’affluence en tant que telle qui a, de prime abord, épaté. Ne pouvant pas accédé à la salle faute de place, certains fans de Simon ont continué à se presser sur les lieux, se contentant d’apprécier la musique du dehors. Simon a fait une entrée très remarquée sur scène à l’entame du concert : perché dans le vide sur une sorte de téléphérique, il est parti du plafond du Grand Théâtre pour doucement descendre jusqu’au milieu de la scène. Tout de blanc vêtu, il a choisi, pour cette première partie, de mettre l’accent sur des morceau engagés qu’il a parfois partagés avec un invité. Accompagné d’un orchestre live, le “Y en a marriste” a donc commencé sur un morceau prônant la paix (“Casamanca”), puis continué sur des titres tous aussi engagés, dont “Femme d’Afrique”, un morceau particulier en ce sens qu’il a été accompagné d’un défilé de Shalimar Couture. D’autres thématiques comme l’amour maternel (“Mama”) ou encore les relations humaines (“Who you around”, “Gemunu Daara”, etc.) ont ainsi composé cette première partie du concert. Après une entracte d’environ un quart d’heure, le spectacle a pu se poursuivre avec une seconde partie “vibes”, qui a vu Simon endosser un boubou en basin riche immaculé pour des prestations plus tournées vers le traditionnel… Et quoi de plus traditionnel que d’inviter le monument sénégalais des percussions, Doudou Ndiaye Coumba Rose, à partager la scène avec lui le temps d’un morceau intitulé P “Maintenant je sais” ? Un autre morceau “Ndiougou”, a tout particulièrement fait réagir le public puisque Simon l’a dédié à tous “les coureurs de jupons chroniques”. La 3e et dernière partie du spectacle, enfin, s’est elle aussi accompagné d’un changement de tenu de l’artiste, qui a revêtu son uniforme hip-hop pur et dur pour une tombée de rideau en apothéose ponctuée de duo avec PBS, des membre des formations 5e Underground, Sen Kumpe, 7 Shot et on en passe… La fête a continué jusqu’au alentours de 3h du matin. Au grand bonheur des fans de Simon et autres adeptes de la musique Underground. numéro 857 • mardi 22 avril 2014 SPORTS 11 FOOT - UN WEEK-END, TROIS LIONS Moussa Sow ravive le rêve de Fenerbahçe ! Grâce à un but contre Besiktas (1-1), Moussa Sow a permis à Fenerbahçe de se rapprocher du titre de champion de Turquie. En Angleterre, Armand Traoré (QPR) va jouer les barrages pour la montée en Premier League, où Demba Ba (Chelsea) semble écarté de la course au Graal. (Besiktas), deuxièmes du championnat. Profitant de la défaite de Galatasaray face à Kasimpasa samedi (0-4), ils comptent deux points d'avance sur les partenaires de Didier Drogba, à quatre journées de la fin. ADAMA COLY Sow conduit Fener vers le titre Fenerbahçe a fait encore un autre pas de plus vers le titre de champion de Turquie. Mais le club le doit surtout à Moussa Sow. Lors de la 30e journée, l'attaquant international sénégalais a permis à Fenerbahçe de sortir indemne du derby d'Istanbul sur la pelouse du Besiktas (1-1) et de conserver ses 12 points d’avance sur son adversaire. D'après lequipe.fr, c’est d’ailleurs l’attaquant sénégalais, auteur de son 13e but en Süper Lig, qui a ouvert le score (24e), avant de voir le défenseur Ramon égaliser pour Besiktas (44e). Ce résultat qui fait également les affaires des hommes de Slaven Bilic Armand entrevoit la Premier League Un an après sa relégation en deuxième division, Armand Traoré est sur le point de retrouver la Premier League. Queen Park Rangers (QPR) s'est imposé (2-1) contre Watford, grâce notamment à un coup franc de Joey Barton, lors la 44e journée. L'arrière gauche des Lions et son club rejoignent Derby County en play-offs qui vont concerner les clubs classés de LIGUE DES CHAMPIONS - ATHLÉTICO / CHELSEA (DEMI-FINALES ALLER) Mourinho : “J'ai vu beaucoup de matchs de l'Atlhético” la veille de son duel contre l'Atlético Madrid, José Mourinho n'a quasiment rien dit en conférence de presse. “Personne ne peut être en demie de C1 sans être une grande équipe, donc l'Atlético est une grande équipe. J'ai vu beaucoup de ses matches, surtout depuis le tirage. (...) Je ne dis pas que À Fernando Torres sera forcément titulaire. Mais c'est un grand pro qui ne se cache jamais. Il est un énorme fan de l'Atlético mais je sais que chaque minute qu'il jouera pour nous contre eux, il voudra gagner pour que Chelsea aille en finale. (...) Malgré deux échecs en demies avec Chelsea, je n'ai pas trop de pression. La pre- mière avait été perdue aux tirs au but, la deuxième sur un but inexistant. C'est le football”, a dit José Mourinho, entraîneur de Chelsea. Demi-finaliste surprise de la C1, l’Atlético n’a rien à perdre. “Je ne “Je viendrais jouer pour mon pays” Est-ce que vous vous préparez pour l'équipe nationale qui doit prendre part à la Coupe du monde de basket ? S'il plaît à Dieu. Je suis sénégalais comme tout le monde et l'équipe nationale n'appartient à personne. S'il plaît à Dieu, je viendrai en sélection. J'en discuterai avec qui de droit et je porterai le maillot, espérant que Dieu nous aidera à atteindre nos objectifs. Vous rentrez au pays juste après une saison. Quelle signification donnez vous à cela ? Je n'ai que le Sénégal. J'aurais pu aller au Bahamas ou quelque part, mais moi je considère que j'appartiens a ce pays d'abord. Je n'ai rien d'autre que mon pays. Après une saison il est important de venir au pays se ressourcer voir la famille, les amis. J'essaie, où que je sois, de bien représenter mon pays de la meilleure des La désillusion de Demba Ba ! L'attaquant sénégalais n'a pu faire ressusciter le rêve de Chelsea (2e, 75 pts) de rester dans la course au titre de Premier League anglaise. Une semaine après avoir maintenu la flamme en marquant le but de la victoire (1-0) à Swanwea, Demba Ba n'a pas réussi à faire gagner Chelsea contre Sunderland. Entré en seconde période (59e) à la place d'Oscar, l'ancien buteur de Newcastle s'est montré impuissant face à une équipe qui lutte pour le maintien. Sunderland a même pris l'avantage (1-2) à la 82e mn par Borini sur penalty. Éto'o (12e) avait pourtant ouvert le score. Mais une erreur du gardien a permis à Wickham (18e) d'égaliser pour Sunderland (20e, 29 pts). Chelsea laisse ainsi Liverpool (1e, 80 pts) filer vers le titre à 3 journées de la fin. pense pas qu’ils auront plus d’espoir et de niaque que nous, a assuré le coach colchonero. L’équipe a grandi, et continue de le faire”. “Jouer une demie de C1 avec ton club de cœur, ça n’a pas de prix”, a lâché Koke. Raul Garcia a résumé l’état d’esprit qui guide son équipe depuis des mois maintenant : “Peur ? Jamais ! Du respect ? Toujours”. Cela pourrait déboucher sur un incroyable doublé Liga Ligue des champions. Programme Koke : “Personne n'a plus d'espoir et de niaque que nous” BASKET - GORGUI SY DIENG Après une première saison en NBA et 60 apparitions sous les couleurs de Minnesota, Gorgui Sy Dieng se prononce sur son avenir en sélection nationale. De retour au pays pour se ressourcer, le joueur confirme sa venue en sélection pour prendre part à la prochaine Coupe du monde. la 3e à la 6e place. Les Londoniens, qui compteront au pire neuf points d'avance sur le 7e à l'issue de la journée, ne peuvent plus être éjectés du Top 6. Huit équipes sont encore à la lutte pour les deux derniers tickets pour les play-offs : Wigan, Brighton & Hove, Reading, Blackburn, Bournemouth, Nottingham Forest, Watford et Middlebrough, précise lequipe.fr. manières. Quel que soit ce que j'aurais dans le futur, cela ne peut dépasser l'amour que j'ai pour mon pays. Aujourd'hui, je suis au centre des attentions mais le jour où ceux là qui me convoitent en auront fini avec moi, je n'aurai que le Sénégal. Il est hors de question que je manque de considération pour les Sénégalais parce que je dois leur rendre ce qu'ils me témoignent. Le jour où je commettrai cette erreur, je n'aurai plus rien. Êtes-vous gêné par cette polémique naissante sur votre venue ou non en équipe nationale ? Je ne vais pas m'épancher trop sur le sujet. Je ne veux manquer de respect à www.enqueteplus.com Aujourd'hui 18h45 Athlético Madrid - Chelsea Demain 18h45 Real Madrid - Bayern Munich personne, mais ma venue en équipe nationale est mon affaire personnelle. Je n'en ai jamais discuté avec qui que ce soit à part Cheikh Sarr qui a été mon formateur et qui est l'entraîneur de l'équipe nationale et Serigne Mboup qui préside aux destinés du basket sénégalais. Tous ceux qui en parlent donnent leur opinion propre et parlent en leur nom. En définitive, je suis sénégalais et je viendrai jouer pour mon pays. Et cette question d'assurance agitée ci et là, quelle est votre opinion la dessus ? Je ferai ce que je dois faire et j'invite les autres à faire ce qu'ils doivent faire. Ces affaires d'assurance sont des détails. Vous savez, nous autres sénégalais aimons parler de choses qu'on ne maîtrise pas et leur donner une certaine ampleur. L'assurance ce n'est rien. Je ne veux même pas parler de ça. J'ai déjà donné ma parole à l'entraîneur et au président du CNBS et j'attends de voir. Toute autre personne qui parle, le fait pour lui même parce que je suis le seul a prendre la décision et s'il plaît à Dieu, je (APS) viendrai jouer. REVUE TOUT TERRAIN CAN U20 La Gambie disqualifiée Les U20 gambiens ne disputeront pas la Can 2015 au Sénégal. La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations Orange des moins de 20 ans a décidé de la disqualification de la Gambie, écrit cafoline.com. Cette décision fait suite à des réserves introduites par le Liberia sur la qualification de certains joueurs alignés lors de la rencontre aller du premier tour des éliminatoires ayant opposé les deux pays le 6 avril et qui avait vu la victoire de la Gambie (0-1). En effet, Sampierre Mendy, Buba Sanneh, Bubacarr Trawally, Saloum Fall et Ali Sowe, tous nés en 1994, ne sont pas qualifiés pour disputer cette compétition réservée aux joueurs nés le 1er janvier 1995 et après, comme le précise la circulaire du 2 septembre 2013 et envoyée à toutes les associations membres de la Caf. Au regard de ce qui précède le match no 22, Gambie-Liberia prévu dans le weekend du 25 au 27 avril, est annulé. La sélection nationale des moins de 20 ans du Liberia est qualifiée pour le prochain tour. ANGLETERRE - MAN U Moyes “pas limogé” Manchester United, par la voix de son porte-parole a assuré lundi à l'AFP que David Moyes n'avait pas été limogé mais n'a pas voulu commenter l'avenir d'un manageur plus que jamais en sursis après une première saison catastrophique chez les Red Devils. “David Moyes n'a pas été renvoyé”, a assuré par email un porte-parole de MU à l'AFP. Interrogé sur l'éventualité d'un départ de Moyes avant la fin de la saison, il a répondu: “Nous ne commentons pas les rumeurs”. Toute la journée de lundi, les médias anglais ont assuré que David Moyes serait remercié avant la fin de la saison, sans pour autant dire quand, même si la chaîne d'informations sportives en continue Sky Sports News annonçait que Moyes serait limogé “dans les 24 heures”. Le club a gardé le silence sur ces rumeurs jusqu'à lundi soir. Le doute est plus que jamais de mise sur l'avenir de David Moyes, 50 ans, à Old Trafford. LIGUE DES CHAMPIONS - REAL Ronaldo s'entraîne, Bale grippé Alors qu'il n'avait participé qu'à une partie des entraînements de vendredi et dimanche, Cristiano Ronaldo est resté avec ses équipiers durant toute la séance de lundi, ce qui laisse supposer que ses douleurs (genou et cuisse) sont derrière lui et que le Portugais sera d'attaque pour la demi-finale aller de Ligue des champions contre le Bayern Munich, mercredi à Madrid. En revanche, Gareth Bale, buteur décisif face au Barça en finale de Coupe du Roi (2-1, mercredi), était absent en raison d'un “processus grippal”. numéro 857 • mardi 22 avril 2014 CMJN SPORTS 12 LUTTE - ZOSS/GOUY GUI Une victoire de Zoss au goût d'inachevé L'affiche tant attendue entre Zoss de l'écurie Door Dooraat et Gouy Gui de l'école de lutte Mor Fadam a été décevante. Le premier a été déclaré vainqueur sur décision médicale, son adversaire ayant les deux doigts cassés. Gouy Gui a fait ses incantations avant le coup de sifflet de l'arbitre, évitant que Zoss l'attaque aussitôt après pour l'empêcher de faire ses rituels habituels. C'est donc après les incantations du poulain de Mor Fadam, vers 19 heures 40, que l’arbitre siffle le début des hostilités. Zoss ne donne même pas à Gouy Gui le temps de respirer. Il l'attaque une première fois, mais Gouy Gui esquive et est sauvé par ses gris-gris qui étaient en élastique. Les deux lutteurs procèdent à des balancements de bras et le chef de file de l'écurie Door Dooraat marche sur son adversaire. Dans les balancements de bras, Gouy Gui et Zoss se tiennent les doigts et ce dernier en profitent pour les tordre. Quelques secondes plus tard, Gouy Gui demande à l'arbitre de stopper le combat parce que Zoss venait de lui briser les doigts. L'arbitre arrête la rencontre et le poulain de Mor Fadam, tout en pleurs, frappent le sol. L'arbitre lui demande d'aller voir le médecin. Le constat est amer : les deux doigts sont cassés, il ne pouvait plus continuer le combat. L'arbitre a ainsi désigné Zoss comme vainqueur de ce combat, sur décision médicale. KHADY FAYE GOUY GUI e visage en larmes, Gouy Gui s'est mis à taper le sol de l'enceinte du stade Demba Diop, criant sa douleur et dénonçant son adversaire aux arbitres. Zoss lui aurait expressément cassé les deux doigts. Un scénario auquel personne ne s'attendait. Parce que lors de leurs face-à-face, les deux lutteurs avaient montré tellement d'entrain et de verve que les amateurs s'attendaient à ce que le combat soit spectaculaire. Mais au final, c'est la déception, l'incrédulité. Zoss a gagné sur décision médicale. Contrairement à ses habitudes, L “Je rends grâce à Dieu” “Tout le monde a vu ce qui s'est passé. Mais je rends grâce au Bon Dieu et demande pardon à tous les amateurs déçus. Pour le moment, je ne ferai pas de commentaire désobligeant. Tout ce que je souhaite, c'est que le combat soit reprogrammé. Je suis prêt à laisser mon reliquat au promoteur Aziz Ndiaye pour qu'il puisse le ficeler, il me faut lutter encore avec Zoss.” PALLA DIOP, MANAGER DE GOUY GUI “On va déposer un recours” “Ce n'est pas normal. C'est à cause de règlements comme celui-ci que la lutte n'arrêtera pas de régresser. On ira déposer un recours dès aujourd'hui (hier) parce qu'il n'y a pas eu de victoire dans ce combat. Le CNG devrait revoir certaines choses. Tous ceux qui ont regardé savent que ce n'est ni normal, ni acceptable, un verdict pareil, après ce que Zoss a fait en cassant délibérément les doigts de Gouy Gui.” BALLA GAYE 1, COACH ÉCOLE DE LUTTE BALLA GAYE “Ça ne me surprend pas” “Gouy Gui ne pouvait plus lutter parce qu'il avait les doigts cassés. Le règlement stipule qu'on peut attraper plus de deux doigts. C'est ce que Zoss a fait. Que le combat se termine comme cela, ça ne me surprend pas trop, il y avait trop de bruit autour, je m'y attendais. Je savais qu'il n’y aurait pas de bagarre et de technique pure. Il n'y avait que du bruit dans ce combat.” LIGUE 1 - 17E JOURNÉE Pikine et Uso accrochées, Jaraaf creuse l'écart ADAMA COLY ette fois-ci, les poursuivants du Jaraaf de Dakar, dans la course au titre de champion du Sénégal, n'ont pu suivre le rythme imposé par le leader. Au moment où le club de la Médina continue d'aligner les succès, l'As Pikine (2e, 30 points) et l'Us Ouakam (3e, 30 pts) ont lâché des points précieux. C Ibrahima Diop a encore frappé En ouverture de la 3e journée de la phase retour, samedi, le Jaraaf s'est défait (2-1) de la Linguère de SaintLouis (9e, 20 pts). Et comme c'est souvent le cas, cette saison, Ibrahima Diop s'est montré encore décisif. Le buteur du Jaraaf (15e) a permis aux siens de revenir dans le match en répondant à l'ouverture du score des Saint-Louisiens par Amadou Ndiaye (8e). C'est son 13e but en championnat. Il dépasse du coup Fine Bop (exNgor et actuellement à Diambars) et Mouhamadou Dramé (ex-Duc), meilleurs buteurs de la saison 2013 avec 12 buts. C'est Baba Kébé qui a offert la victoire au Jaraaf avant la mitemps. Ce qui permet au champion 2010 (33 pts) de compter trois points d'avance sur les autres clubs du podium, à l'issue de cette 17e journée. Parce que l'As Pikine et l'Uso ont été accrochées. Les Pikinois se sont fait piéger en concédant le nul (1-1) face à Touré Kunda. Après l'ouverture du score par Adama Mbaye (26e), ils ont ensuite manqué la balle de break sur penalty en première période. Les Mbourois ont égalisé dans les arrêts de jeu (1-1). L'Us Ouakam (3e) n'a pu déverrouiller (0-0) la défense de la Suneor de Diourbel (10e, 17 pts). Ngor coule à Mbour, Casa enfonce le Duc Le Casa Sport et le Stade de Mbour n'ont pas manqué de saisir l'occasion pour s'éloigner de la zone de relégation. Les Ziguinchorois ont battu (2-0) le Dakar Université Club (Duc) à Kolda. Dominique Mendy et Bakary Daffeh ont été les bourreaux des Étudiants. Ce qui hisse le Casa Sport (20 pts) à 8e place. Le Duc (11e, 18 pts) a chuté d'un rang. Le Stade de Mbour a laminé (4-0) l'Olympique de Ngor. Les buteurs sont Ousmane Lamine Ndiour (43e et 45e), Mohamed Konté (59e) et Baba Sow (82e). Les Mbourois (22 pts) gagnent une place et les Ngorois (18 pts) sont relégués à la 12e place. Niary Tally peut sortir du rouge face à Diambars Avec les défaites du Duc et de www.enqueteplus.com l'Olympique de Ngor, Niary Tally a une belle opportunité de quitter la zone de relégation. Pour cela, il lui faudra une victoire. Mais la mission reste très compliquée. En clôture de cette 17e journée, cet après-midi au stade Demba Diop de Dakar, les “Galactiques” (13e, 16 pts) reçoivent Diambars (6e, 22 pts) qui veut revenir dans la course au titre. En première heure, Yeggo (14e, 9 pts) fera face au Port (5e, 25 pts). Résultats Casa Sport - Duc 2-0 As Pikine - Touré Kunda 1-1 Jaraaf - Linguère 2-1 Us Ouakam - Suneor 0-0 Stade de Mbour - Ol. Ngor 4-0 Aujourd'hui Stade Demba Diop 16h Yeggo - Port 18h Niary Tally - Diambars LIGUE 2 - DAKAR SACRÉ-CŒUR Lamine Sarr remplace Bruno Ferry Dakar Sacré-cœur, battu (0-1) par l’Etics de Mboro, dimanche lors de la 11e journée de la Ligue 2 de football, a procédé à un réaménagement technique de son staff avec le départ de Bruno Ferry, remplacé par Lamine Sarr, a appris l'APS du président du club, Mathieu Chupin. “Nous avons procédé à un réaménagement au sein du staff technique. Bruno Ferry va désormais s'occuper de l'équipe des U19, tandis que Lamine Sarr, qui était son adjoint, va désormais s'occuper de l'équipe fanion jusqu'à la fin de la fin de la saison”, a-t-il précisé. Ancien attaquant des Lions dans les années 90, Lamine Sarr, après avoir dirigé la Renaissance de Dakar, avait rejoint le DSC depuis la saison dernière où il faisait office d'adjoint de Ferry. Parlant des raisons de ce réaménagement, le président de DSC a évoqué “des divergences”, ajoutant que ce réaménagement résulte d'une décision mûrement réfléchie. À trois journées de la fin du championnat, DSC occupe la 3e place du classement avec 3 points de retard sur le leader, l'Etics (21 points), et deux de moins que le Guédiawaye FC (2e). Dans la poule B, malgré les appels à la mobilisation, le Ndiambour de Louga n'a pas réussi à s'imposer à domicile contre Ndar Guedj et s'enfonce vers la relégation en National 1 (division 3). RÉSULTATS Poule A Dakar Sacré-cœur - Etics 0-1 As Saloum - Us Gorée 1-0 Cneps - Rs Yoff 1-1 Kawral - Guédiawaye FC 1-0 POULE B Assur - Renaissance Dakar 0-1 Ndiambour - Ndar Guedj 1-1 Bargueth - Teungueth FC 2-1 Dahra - As Douanes BASKET Ibrahima Fall Faye, premier Africain MVP du Jordan Classic Ibrahima Fall Faye de la Seed Academy de Thiès a remporté le titre de meilleur joueur (MVP) de la Jordan Brand Classic, un camp de basket organisé par la firme Nike, en collaboration avec Michael Jordan, légende du basket américain, a appris l'APS. Ibrahima Fall Faye est le “premier Africain à remporter ce trophée” qui va au meilleur jeune joueur de ce camp de basket institué par Michael Jordan pour détecter de nouveaux talents. Le jeune basketteur a déclaré à l'APS n'avoir “pas douté un seul instant que c'était possible de le faire” une telle performance, même après avoir raté deux jours de compétition, pour avoir raté un vol du fait d'un retard de visa. Déjà désigné MVP 2013 lors du camp de la NBA “Basketball Without Borders” qui se tient chaque année en Afrique du Sud, Faye avoue qu'au départ, ses coaches ne croyaient pas en lui. Il a dit avoir ensuite fait preuve d'une “grande capacité d'observation pour assimiler les tactiques.” “Lorsque je suis arrivé, j'ai fais un seul entrainement après en avoir raté deux, et je devais maîtriser les sept systèmes de jeu mis en place en un temps record pour pouvoir m'exprimer lors du match”, affirme ce jeune basketteur de 17 ans. Avec 21 points, 8 blocks et vingt rebonds, Ibrahima Fall Faye a finalement pu impressionner les entraîneurs de ce camp qui lui ont attribué le titre de meilleur joueur. numéro 857 • mardi 22 avril 2014
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