2.6 MB
Transcription
2.6 MB
culture 0123 Vendredi 30 décembre 2011 21 Dans la famille Gruss, Louis a choisi le rouleau Il a 13 ans, aime l’école et la télé, a failli être tué par une ruade de cheval et vient de trouver sa voie. Une vie de cirque Cirque D ans le spectacle « Empreintes », trente-huitième création du Cirque national AlexisGruss, Louis Gruss, 13 ans, est enpisteavecunfalabella,un cheval miniature, croisement de poney shetland et de pur-sang, acheté en Argentine. Le petit galopeur et le galopin cabotinent, passent une herse sur la sciure, comme vient de le faire avec d’infinis scrupules un immense et superbe shire. « On dit que c’est le plus grand cheval du monde. Au Royaume-Uni, c’est celui qui tirait les tonneaux de bière, ou encore les péniches sur le chemin de halage », explique Alexis Gruss, patriarche et cavalier. L’homme qui parle à l’oreille des chevaux et qui les fait danser est intarissable sur ses bêtes, celles qui sont sur la piste – parfois jusqu’à vingt-trois ensemble –, comme celles qui y viendront : « Cinq magnifiques espagnols, des pure-race de 3 ans, achetés près de Jerez. » Installé dans le bois de Boulogne jusqu’au début du mois de mars 2012, le Cirque national Alexis Gruss est un cirque familial dont le propos n’est pas de montrer les meilleurs numéros du monde. Chacun des enfants, des brus, des gendres, des petitsenfants y joue du début (les numéros équestres, spécialité maison) jusqu’à la fin (jonglage, échelle libre, contorsions, mât chinois). « Il y a déjà trois jongleurs dans la famille, donc on m’a laissé trouver autre chose. J’ai essayé la magie, mais bon… » Louis Gruss On peut rater un numéro. Il peut être imparfait. Mais la règle est de recommencer jusqu’à le réussir. « Nous avons une vie particulière. L’homme de cirque en général monte son numéro, puis est engagé dans un cirque ou un autre, pas nous. On reste ensemble, c’est un choix », précise Stephan Gruss, fils aîné d’Alexis et de Gypsy Gruss (une Bouglione de grande élégance) et père de Louis. La nuit est tombée, la matinée s’est jouée, l’orchestre s’est tu. le petit Louis Gruss a quitté le pantalon noir et la veste rouge cintrée ; il a mis son sifflet donneur d’ordres au rencart. Il a revêtu un T-shirt « Bob l’Eponge » et un jean de collégien de classe de 3e. « Louis a 12 ans et 18 de moyenne », dit le grandpère. « Il exagère, rectifie le garçon en cachant un rire derrière une main. J’ai 13 ans et 16,5 à l’école. » Il a plu. Dehors, le sol détrempé s’esttransformé enbourbier. Al’entrée, le tapis rouge est intact pour accueillir les spectateurs du lendemain. Sur les côtés, les écuries où trône une éléphante – unique nonéquidé de la bande – laissent au sec les superbes chevaux gris, marrons, noirs, blancs, fines jambes de pur-sang, croupes généreuses des animaux de voltige, crinières soignées, épatantes au galop. Derrière, les lourds camions ont creusé des sillons profonds, qu’il convient de traverser en évitant les flaques pour arriver jusqu’aux caravanes, modernes, blanches, vastes, qui hébergent les Gruss. Il y a celles où vivent Louis, son père, Stephan, sa mère, Nathalie, ses frères (Charles et Alexandre, jongleurs et cavaliers, des jumeaux qui viennent d’avoir leur bac et 18 ans; Joseph, 7 ans). Il y a unsapin, c’estNoël ; onlaisse les chaussures à l’entrée. Il y a une odeur particulière, de terre et de ville, un mélange d’esprit du voyage, d’anciens temps et de modernité électrique. Louis, né le 18 novembre 1998 à Paris, regarde un dessin animé En haut : les coulisses avant le salut final. A gauche : Louis Gruss. A droite : la famille Gruss à la fin du spectacle « Empreintes ». CYRUS CORNUT/DOLCE VITA POUR « LE MONDE ». (décidément, « Bob l’Eponge ») sur l’écran plat. Il se marre. Il a d’abord mené un désopilant troupeau de chèvres sur la piste. « Je le prenais dans mes bras, je lui faisais des baisers dans le cou, je lui disais : “Tu sens bon.” Il me répondait : “Non, je sens l’after-bouc.” », raconte le grand-père, emballé par «cet individu spécial ». Mais le chapitre est clos. « Je suis trop grand pour les chèvres, dit Louis, dans un mélange de timidité et de certitude. Et, à l’âge que j’ai, j’ai dû choisir mon métier. » Le sérieux du propos incite à penser à larévélation d’une professionfuture – avocat, footballeur, vétérinaire, qui serait un pas à côté de six générations de Gruss. Mais non : « J’ai choisi le rouleau américain. » Le métier ne peut exister que dans le cercle de la famille du cirque. La petite Gloria, 6 mois, fille de Maud Gruss, écuyère, fildefériste, et de Tony Florees, jongleur, braille dans la caravane voisine. Louis est pris d’un fou rire. « Il y a un an, on m’a demandé de choisir, de réfléchir. J’ai décidé que je ferais du rolla-bolla. Ça a du style. Mes frères Charles et Alexandre ont tenu leur première massue à l’âge de 2 ans, mon père les a initiés au jonglage. Il y a déjà trois jongleurs dans la famille, donc on m’a laissé trouver autre chose. J’ai essayé la magie, mais bon… Il me faut encore deux ans de répétition au rouleau américain avant d’aller en piste. » Le rolla-bolla, une planche en bois en équilibre sur un rouleau caoutchouté, est un instrument de déséquilibre, inventé pour entraîner les surfers et les skieurs. On lui aensuite découvertdes vertus neurologiques, permettant de faciliter la coordination des hémisphères cérébraux droit et gauche. C’est un numéro très technique. Petit problème, Louis a grignoté, il a pris quelques kilos. Il a ses raisons. « Homicide involontaire » A l’hiver 2008, le Cirque national Gruss donne une représentation privée porte de Passy. Louis, presque 10 ans, court au milieu de la piste. « Je ramenais du matériel pour mes frères. Le cheval de voltige, un très gros boulonnais, qui devait sortir après moi, est parti avant. Il a eu peur. » Il a rué, et Louis prend le sabot en pleine tête. Une semaine de coma profond, de la rééducation intensive. Les médecins de l’hôpital Necker prévoient des séquelles, il n’y en aura pas. « Je ne me souviens pas des jours avant l’accident, mais je me rappelle très bien le moment exact. Je sais qu’on ne doit jamais passer derrière un cheval. » Les accidents comme celui-ci sont rares, explique Stephan Gruss. La famille a été touchée par le sort, avec la mort de son frère, Armand, clown, décédé en 1994 à l’âge de 20 ans d’une crise cardiaque. Ce n’était pas la faute du cirque, mais le destin voulut que ce soit vingt ans après l’année où Alexis Gruss créait avec la collaboration de la comédienne Sylvia Montfort le cirque à l’ancienne, équestre et national, Alexis Gruss. Louis n’en veut pas aux chevaux. « Celui-là ne l’a pas fait exprès. Il a commis un homicide involontaire, j’ai eu de la chance, il n’était pas ferré, sinon je serais mort », répète le rescapé. Il a selon son père « pris un peu de retard sur le travail du cirque, et perdu une des deux années d’avance qu’il avait à l’école ». La chatte noire, Mina, minaude. Louis boit un Sprite en cannette. C’est un premier de la classe, un gamin normal. Oui et non. Ici, tout est cirque. Sa mère aussi, Nathalie, qui vient d’une famille de cirque sédentarisée, et a rejoint le Cirque Bouglione à 18 ans, les caravanes en ligne, la transhumance. Quand se termine la saison d’hiver au bois de Boulogne, après un mois de démontage, la troupe et ses cinquante employés repartent à Piolenc (Vaucluse), où s’est installé le Parc Alexis Gruss autour d’un château du XVIIIe siècle. « C’est là qu’on crée les nouveaux spectacles, on répète les répétitions [il pouffe], il y a de l’espace. J’aime beaucoup cette vie où l’on est très proche de sa famille. Je ne sais pas ce que c’est qu’une vie d’enfant normal, puisque je ne l’ai jamais vécue. Je ne pourrais pas me sentir d’une autre façon. » Louis ne fréquente pas l’école maissuit les cours du CNED, le Centre national d’enseignement à distance. « Nous avons une institutrice qui s’installe avec nous à l’année. L’an dernier, elle a fait le grand écart, Joseph entrait au CP, mes frères aînés en terminale. Mes frères sont allés en primaire à l’école, ils n’ont pas aimé. Moi, je n’ai pas pu comparer. » Le père intervient, de loin :« Quand ils sont arrivés àl’école, ils demandaient à leurs copains : “Et toi, ton cirque, il s’appelle comment ?”. » Chez les Gruss, les enfants, poursuit-il, apprennent à monter à cheval vers 7 ans. L’acrobatie, le jonglage vont de pair : « Pour nous donner le goût jeune. C’est un métier de passion, sinon c’est impossible. Quand on grandit dedans, s’en détacher est très dur. » Louis a appris l’histoire de sa famillegrâce aux «spectacles pédagogiques»donnésà Piolenc.L’ancêtre, André-Charles Gruss, était tailleur de pierres à Sainte-Marieaux-Mines, en Alsace. Les cirques à l’époque tournaient en été, et demandaient l’hospitalité pendant l’hiver, afin de se mettre à l’abri. André-Charles a hébergé la famille Farina-Martinetti, et il est tombé amoureux de la jeune Maria, écuyère, pour qui il aban- donna tout. Le romantisme cède au fil des générations à des bouderies fratricides, des désaccords de fond sur la gestion du patrimoine et sur les arts de la piste. Louis sera-t-il l’héritier ? Louis reprend les prérogatives de son âge, celui où le conseiller d’éducation ne peut s’empêcher d’insister sur le profil de carrière à venir, alors que Bob l’Eponge attire l’attention comme un aimant. « La situation a changé, explique Stephan. Alexis, mon père, a tout mené de front. Aujourd’hui, nous avons partagé. C’est moi qui conçois les spectacles,lamiseen scène,monfrère Firmin, cavalier et équilibriste, s’occupe de l’administration, ma sœur Maud des chevaux. » Louis est bon en maths. p Véronique Mortaigne Empreintes, Cirque national Alexis Gruss, jusqu’au 4 mars 2012, porte de Passy-Carrefour des Cascades, Paris 16e. Jusqu’au 1er janvier, tous les jours à 15 heures, 1er janvier à 16 heures, les 30 et 31 décembre à 20 heures. A partir du 4 janvier les mercredis et dimanches à 15 heures, le samedi à 15 heures et 20 heures. Pendant les vacances scolaires de février, tous les jours à 15 heures sauf le lundi. De 20 ¤ à 65 ¤. Alexis-gruss.com. n Sur Lemonde.fr Un reportage photo consacré au dernier spectacle du cirque Gruss 22 0123 culture MONDE diplomatique Au sommaire du numéro de janvier Vendredi 30 décembre 2011 Disparition Sam Rivers estmort le 27décembre, à 88ans. Il aura baladé sa grande silhouette de saxophoniste depuis les bancs du conservatoire jusqu’aux rives du free jazz 1,90 mètre de bon génie N LA FABRIQUE DES DÉBATS PUBLICS Par Pierre Bourdieu Par quel prodige l’opinion d’une minorité se transforme-t-elle en « opinion publique » ? « Bonnes feuilles » exclusives d’un cours au Collège de France. ÉGALEMENT UN MASSACRE ANNONCÉ Oran, 5 juillet 1962... Par Pierre Daum et Aurel Dix ans après… Alors, euro ? Par Antoine Schwartz Suez entre salafisme et révolution Un reportage de François Pradal L’Internationale socialiste et l’Amérique latine Par Maurice Lemoine Et si Shakespeare était Shakespeare ? Par William Prendiville • 30 langues • 51 éditions imprimées pour 2 400 000 exemplaires 4,90 € – CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX é à El Reno (Oklahoma), terre de déportation de Noirs et d’Indiens, le 25 septembre 1923, Samuel Carthorne « Sam » Rivers est mort à Orlando (Floride) le 27 décembre, des suites d’une pneumonie. En 2010, à 87 ans, il s’était encore produit à la tête de l’Orlando Rivbea Orchestra ; et ce n’était ni par amour de l’argent ni par amour du pouvoir, avec lesquels il n’entretenait qu’un rapport très poétique. Elevé à Little Rock (Arkansas) dans une famille de musiciens (« spirituals » et musique classique), il étudie le piano dès 5 ans, puis le violon, et, dans la foulée, le saxophone alto. Coiffé d’une casquette d’amiral très seyante, on le voit au soprano dans la fanfare. Il mesure alors 128 centimètres, déjà très mince. Mince, il le restera, promenant sa silhouette de près de 1,90 mètre, son sourire, ses dreadlocks, sa petite barbe, et son intransigeante gentillesse, au terme d’une carrière que Little Rock – célèbre pour ses aberrations racistes – ne pouvait en rien garantir. Quelle image donne-t-on de Sam Rivers, si l’on précise que, à 25 ans, il est premier violon de l’Orchestre du conservatoire de Boston ? Classique ? C’est évident, il enregistrera avec des orchestres symphoniques. « Classique » passant ses nuits au ténor et à la flûte ? – « jazz », alors. C’est ce qu’on est convenu de dire. Ajoutons que, avec sa femme Beatrice (quatre enfants, plus une bonne équipe de rugby de petits-enfants et arrièrepetits-enfants), aux côtés du danseur et peintre Cecil Taylor, il fonde le studio Rivbea – expositions, débats, concerts, restauration à toute heure –, en 1971, dans l’East Village de Manhattan, 24 Bond Street ? Alors, « free » ? Activiste ? Politique ? On approche. Certes, mais avant de réunir autour d’eux tous les musiciens d’avant-garde, comme naturellement (en France aussi, bien plus tard), Sam et Bea Rivers ont Rollins », blasphème innocemment Bea Benjamin devant la journaliste Graciela Rava en février 1978 pour Jazz Magazine. Elle aborde aussi, ce que personne n’oserait plus faire de peur de paraître ringard, les détails de la vie matérielle, de la vaisselle, du combat des femmes pour l’égalité des droits. « C’est comme l’égalité raciale, on finit par gagner, mais comment évaluer ce gain ? » Il aura fondé le studio Rivbea avec Cecil Taylor, accueilli Charlie Parker et joué dans le groupe de Miles Davis Sam Rivers, en 1988. CHRISTIAN ROSE/FASTIMAGE accueilli pendant plusieurs mois Charlie Parker. Sam a joué une demi-année dans le groupe de Miles Davis, leur ami. Il aura donc été (avec Dizzy Gillespie, Tony Williams, Bill Evans, George Russell, Bobby Hutcherson…) au cœur de l’événement ? Sans le moindre doute. A l’été 1973, le studio Rivbea, comme Ali’s Alley – même formule – du batteur Rashied Ali, veillait, au milieu de la nuit, tel un foyer d’improvisation et un havre de paix. « On voulait ouvrir notre maison à d’autres formes que Duke Ellington, Count Basie ou Sonny Le patrimoine de la Cité de l’immigration mérite plus belle exposition! Des œuvres d’art contemporain magnifiques, mais mal mises en valeur Art D epuis sa fondation, en 2004, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration a constitué une collection d’œuvres contemporaines. Une sélection en est montrée pour la première fois, une centaine de pièces et vingt-deux artistes. C’est peu, au regard de l’immensité des problèmes et du nombre des artistes concernés par la question de l’immigration; c’est trop, pour l’espace consacré à l’exposition. Ce manque de place se voit d’autant plus que les œuvres sont de nature matérielle, de format et de sujets très divers. La promiscuité forcée dans laquelle elles se trouvent placéesaccentue l’impression d’hétérogénéité et gêne la vision. Il faudrait ainsi plus de recul pour les grandes photographies de Mohamed Bourouissa et celles de Bruno Serralongue comme pour les quatre toiles de Djamel Tatah. Il faudrait un parcours moins accidenté et plus respectueux des singularités de chacun. Il faudrait, dans certainscas,unesignalétiqueplus visible, car le visiteur risque par exemple de manquer la sculpture Dans le bonheur, de Diadji Diop, sur un coin de pelouse dans le petit jardin triste qui précède le bâtiment. Détails ? Pas vraiment. Ces approximations finissent par irriter un peu. L’idée qui a présidé à la fondation de la Cité est évidemment essentielle, les enjeux immenses. S’interrogersur les relations, tout aussi évidemment complexes, entre créations artistiques, exils, déplacements, acculturations, hybridations des mémoires et des pratiques, est une nécessité certaine. Ce serait peu dire que travaux, colloques et séminaires ne manquent pas depuis quelques années, depuis que les « post-colonial studies » venues des pays anglo-saxons ont enfin pénétré l’université française. « Machine à rêve » Les achats auxquels ont procédé les équipes successives de la Cité ne sont pas non plus discutables. Il y a dans l’exposition des œuvres remarquables, celles que l’on a déjà citées, mais aussi les vidéos de Zineb Sedira et de Bouchra Khalili, les installations de Barthélémy Toguo, les photographies de sans-logis de Mathieu Pernot, les « voitures cathédrales » de Thomas Mailaender, et la féroce Machine à rêve de Kader Attia, variation sur le principe du distributeur automatique de friandises. De l’une à l’autre œuvre alternent l’apparente neutralité de l’image composée, le sarcasme rapide et railleur, la parodie qui blesse, l’allégorie qui épure. Et alternent les situations particulières des artistes, les uns exilés récemment, d’autres nés en France de familles immigrées, d’autres encore se saisissant du sujet en leur qualité de citoyen portant leur regard sur le monde actuel en dehors de toute autobiographie. Il y a donc là tout ce qu’il faudrait pour réussir une exposition qui fasse date. Une telle manifestation devrait naturellement se tenir dans un lieu parisien central et dont la visibilité serait assurée, le Grand Palais par exemple. Ce dernier accueille parfois des expositions assurément fort savantes mais aux enjeux politiques et publics très réduits. Là, les œuvres acquises par la Cité trouveraient enfin des espaces à leurs dimensions et le parcours pourrait être à la fois moins lacunaire et mieux composé. Mais, pour qu’une telle exposition se tienne au centre de Paris, il faudrait une volonté – et au ministère de la culture d’abord. De toute évidence,elle faitdéfaut.On nesaurait s’en dire vraiment surpris. p philippe dagen « J’ai deux amours », Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Palais de la porte Dorée, 293, avenue Daumesnil, Paris 12e. Mo Porte-Dorée. Tél. : 01-53-59-58-60. Du mardi au vendredi de 10 heures à 17 h 30, samedi et dimanche de 10 heures à 19 heures. De 3,50 ¤ à 5 ¤. Jusqu’au 24 juin 2012. Histoire-immigration.fr Sam Rivers aura exercé dans tous les registres. Et notamment en quartette avec Tony Williams (13 ans), le plus grand batteur de Boston, donc du monde. Il aura gagné la vie matérielle avec les poids lourds du blues, T-Bone Walker ou B. B. King – dure école. Ou sera l’un des acteurs décisifs de l’esthétique « Blue Note », avant de se lancer dans sa propre aventure de compositeur en chef d’escadrille (Dave Holland, contrebasse, Barry Altschul, batterie, le trio Streams avec Cecil McBee, contrebasse, et Norman Connors, batterie) ou en meneur de troupe : le Rivbea All-Star Orchestra. Dans Quatre jours à Ocoee (2000), Pascale Ferran montre avec exactitude le geste même de l’improvisation. Duo avec le pianiste Tony Hymas, que l’on retrouve dans le troisième album publié consacré à Sam Rivers par le label Nato, Winter Garden (1999). En Europe, les aventuriers Gérard Terronès et Jean Rochard lui auront donné une septième jeunesse. C’est toujours troublant une vie passée à apprendre et à offrir. p Francis Marmande Cinéma Alberto Barbera nommé à la tête de la Mostra de Venise Presque dix ans après en avoir quitté la direction, Alberto Barbera fait son retour au festival de Venise. Le conseil d’administration de la Biennale de Venise, institution dont dépend la Mostra, a nommé pour quatre ans Alberto Barbera, qui était jusqu’alors le directeur du Musée du cinéma de Turin après avoir dirigé la Mostra de 1998 à 2002. M. Barbera succède à Marco Mueller, qui a dirigé le doyen des festivals de cinéma (la première édition de la Mostra date de 1932) de 2004 à l’édition 2011. La Biennale, dont le président, Paolo Baratta, a vu son mandat récemment renouvelé, a précisé que M. Barbera aurait entre autres pour tâche le développement d’un « light market », un marché du film léger, qui permettrait à Venise de prendre place sur un terrain dont il est absent face aux marchés du film de Cannes et de Berlin. Art L’Etat achète la tour Utrillo pour en faire une Villa Médicis en banlieue Le ministère de la culture a racheté la tour Utrillo, située à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, et destinée à devenir une Villa Médicis en banlieue. L’achat de la tour Utrillo est « la première étape pour concrétiser un projet phare du Grand Paris culturel : la tour Médicis de Clichy-sousBois/Montfermeil, établissement culturel de résidence artistique et de formation », a indiqué le ministère, précisant : « Une fois qu’on a le cadre, on peut réfléchir à ce qu’on met dedans ». – (AFP.) & vous 0123 Vendredi 30 décembre 2011 23 Des automates pour sensibiliser à l’environnement La magie de Noël ne doit pas faire oublier les menaces qui pèsent sur notre planète. Le marché de Noël des Champs-Elysées à Paris accueille, jusqu’au mardi 3 janvier 2012, une exposition intitulée Age Magic, réunissant environ 200 animaux automates en peluche : ours polaires, éléphants, pingouins, orangs-outans, tortues géantes… Le but : sensibiliser petits et grands à la protection de l’environnement et à la sauvegarde des espèces. Michel Taillis, fabricant d’automates notamment pour les vitrines des magasins, a, pour sa première exposition, délibérément choisi de ne pas délivrer de messages, suggérés pourtant, selon lui, par la mise en scène. p Pascale Santi (PHOTOS MARC PARIS/MONDE FESTIF) Age Magic, jusqu’au 3 janvier 2012, tous les jours de 11 heures à 22 h 30, les vendredis et samedis, et le 1er janvier de 11 heures à minuit. Tarifs : adultes : 10 ¤ ; seniors, étudiants et moins de 25 ans : 8 ¤ ; enfants de moins de 14 ans : 5 ¤. Plaisir d’offrir… Joie de revendre… Roue libre Alain Constant Se débarrasser de ses cadeaux de Noël est aussi une manière de se débarrasser de ceux qui les ont faits, et révèle la nature des liens affectifs entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent Fiat Panda, le bon sens à l’italienne Psychologie E L e soir même du réveillon, certains se sont précipités pour mettre en vente leurs cadeaux de Noël sur Internet : livres déjà lus, jouets en double exemplaire, objets qui ne plaisent pas… Dès le lundi 26 décembre, d’autres déçus de Noël sont allés revendre leurs présents dans des boutiques spécialisées. Au magasin Cash Express de la Bastille à Paris, un trentenaire a ainsi empoché 10 euros grâce à un set de poker (22 euros, neuf) qu’on lui avait offertalorsqu’ilne jouepasauxcartes. Chloé, 18 ans, est venue, elle, revendre la Wii Fit, sorte de plateformesurlaquelleonfaitdelagymnastique, offerte par sa grandmère : « Je ne peux pas m’en servir, carjen’aipaslaconsoledejeunécessaire pour la faire marcher, explique-t-elle. J’ai avoué à ma grandmèrequej’espéraism’offriravecl’argent un week-end à Amsterdam. » Samuel Lepastier, pédopsychiatreetpsychanalyste,trouvelapratique « un peu triste ». Pour lui, « elle montre que le cadeau n’a pas fait plaisir, et révèle l’absence de liens affectifs profonds entre la personne qui offre et celle qui reçoit, aucun des deux partenaires n’étant en mesure de percevoir les attentes de l’autre, alors que faire ou recevoir un cadeau est un geste d’amour». On peut s’étonner, en effet, que l’on donne un set de poker à quelqu’un qui ne joue pas : est-ce par ignorance, ou cherche-t-on à le convertir, donc à lui imposer ses goûts ? « Aimer quelqu’un, c’est lui vouloir du bien, s’identifier à lui, et imaginer ce qui lui fera plaisir, rappelle le docteur Lepastier. Si on ne le connaît pas, les règles de la bonne conduite sociale disent qu’il faut interroger ses proches sur ses goûts. » Certaines personnes, toutefois, sont incapables de s’identifier aux autres,etleurfont descadeaux égocentriques:latanteGermaineoffrira, quoi qu’il arrive, des faïences de Rouen, parce qu’elle les adore, et sans se préoccuper de savoir si son goût est vraiment partagé. Le phénomène de la revente immédiate, que l’on observe en France depuis quelques années après les fêtes, pose d’autres questions « A-t-on déjà vu une mère aimante revendre le collier de coquillages de mauvais goût offert par son enfant?», demande Samuel Lepastier. « Au contraire, plus le cadeau est maladroit, plus elle est touchée par ce qu’il révèle, un acte d’amour, constate-t-il. Recevoir un cadeau d’une personne que l’on aime doit susciter de l’émotion, parce qu’on apprécie son intention, qui était de faire plaisir », ajoute le pédopsychiatre.Onditd’ailleurstraditionnellement que «c’est le geste qui compte»… C’est le cas par exemple des cadeaux venant de personnes modestes, dont on sait qu’elles ont fait un effort pour les acheter. Geste égocentrique Ceux qui revendent leur cadeau segardent bien de le dire: moins de 15% environ l’avouent à la personne qui le leur a offert, selon un sondage du site Price Minister (du 2 au 9 décembre auprès de 1 687 Internautes). « Cette réticence montre bien qu’ils se sentent en faute, ils savent qu’ils manquent d’égards vis-à-vis de celui qui offre », constateledocteur Lepastier. Sedébarrasser des faïences de Rouen, et le faire savoir, ce serait « se débarrasser de la tante elle-même, en reconnaissant ouvertement, contre tous les usages, que son geste a pesé, plus qu’il n’a fait plaisir », note-t-il. Revendre des cadeaux de Noël mal choisis serait donc une revanche sur un geste égocentrique. Mais « cette revanche aussi est égocentrique », observe le pédopsychiatre. Elle signifie que l’on attendait quelque chose de précis de la personne qui offre. « Elle montre que l’on n’accorde pas de valeur affective à l’échange de Noël, poursuit-il. Notre société a de plus en plus de mal à reconnaître l’importance des liens affectifs, elle valorise l’intérêt matériel. » Personne ne s’étonnera dans ces conditions que le cadeau préféré des Français soit l’argent (Le Monde daté 1er décembre) : avec de l’argent, on est sûr de ne pas être déçu… p lle en a rendu des services, cette vaillante petite ! Fonctionnelle et un brin rustique, la Fiat Panda fait partie du paysage automobile européen depuis une trentaine d’années. Née en 1980, la Panda de l’époque adoptait une silhouette carrée qui lui donnait des allures de petit baroudeur urbain plutôt sympathique. Sortie d’usine fin 2003, la deuxième génération s’embourgeoisait avec un intérieur moins spartiate et des rondeurs extérieures. Sans toutefois délaisser son aspect de petit monospace, à l’aise dans le chaos urbain et capable de prendre la route sans trop d’angoisses. Astucieuse avec ses nombreux espaces de rangement, abordable financièrement, la Panda s’est vendue depuis sa naissance à environ 6,4 millions d’exemplaires. Autant dire que pour Fiat, ce modèle constitue, avec la 500, un pilier. Sur le marché français, concurrentiel pour les petites voitures, la Panda reste la première citadine importée et se place juste derrière la Renault Twingo, la Peugeot 107 et la Citroën C1. Mais face à ses concurrentes, la Panda dispose d’un atout non négligeable : des portes à l’arrière, ce qui facilite la vie. Avec l’apparition de la troisième génération, qui sera commercialisée à partir du 8 mars 2012 en France, Fiat mise plus que jamais sur ce modèle pour séduire les foules. Et aussi rappeler que la Panda, c’est l’Italie. Pas celle du bunga-bunga berlusconien mais celle du travail bien fait. Car l’apparition de cette nouvelle Panda, plus longue, plus large, plus spacieuse, un peu plus ronde à l’extérieur que la précédente et mieux finie à l’intérieur avec son drôle de volant et ses compteurs carrés, est désormais produite dans l’usine rénovée de Pomigliano d’Arco, près de Naples, alors que l’actuelle l’était en Pologne. Cette nouvelle Panda a su conserver ce qui a fait le succès de ses devancières : une habitabilité record dans un espace aussi réduit (3,65 m de long), une maniabilité hors pair en milieu urbain avec son système de direction sur-assistée baptisé « City », des espaces de rangement en quantité (quatorze) et son levier de vitesses bien pratique, car placé en hauteur. Ajoutez à cela une insonorisation en progrès et un La recette made in Italy d’une petite voiture pratique, correctement équipée et accessible financièrement système « stop and start » de série sauf sur le petit moteur Fire (1,2 litre essence de 69 ch), et vous aurez la recette made in Italy d’une petite voiture pratique, correctement équipée et accessible financièrement. Fiat annonce un prix d’appel aux alentours de 9 700 euros. Cependant, afin de profiter pleinement des atouts de cette nouvelle Panda, il faudra rajouter quelques centaines d’euros pour accéder à des motorisations plus satisfaisantes (le TwinAir turbo essence ou le 1,3 Multijet diesel). Trois finitions (Pop, Easy, Lounge) seront proposées avec, dès le premier niveau, l’ABS, quatre airbags, la fermeture centralisée, les vitres électriques à l’avant. Tradition oblige, un petit 4 × 4 Panda est attendu dans quelques mois. On ne change pas une recette qui a séduit autant de monde depuis trente ans. p Rafaële Rivais En janvier, envoyez vos vœux sur une carte hybride Entre le courrier et le courriel, ce système réconcilie anciens et modernes Tendance E n 2012, vous enverrez vos vœux sur papier, par courriel ou par SMS ? La question est devenue rituelle. Dans la nuit de la Saint-Sylvestre 2010 et le 1er janvier 2011, 930millions de vœux se sont échangés par Texto et 11 millions de cartes virtuelles circulaient dans le même temps sur Internet. Selon une étude menée par TNS Sofres (les 25 et 26 octobre sur un échantillon de 500 personnes) pour le site Dromadaire.com, l’un des leaders de l’e-card en France, 62 % d’internautes plébiscitaient l’envoi des vœux par Internet. Et le site a enregistré4,7 millionsde visi- teurs ayant envoyé des cartes au cours de la semaine de Noël 2011, soit 30 % de plus qu’en 2010. A partirdeces chiffres,Rafik Smati,président de ce site créé en 1998, estime que 16 millions de Français pourraient envoyer quelque 20 millions de cartes de vœux électroniques à l’occasion des fêtes. Revival Dans cette avalanche épistolaire de l’ère moderne, « plusieurs dizaines de milliers de cartes pourraient bien être des cartes hybrides, mi-virtuelles, mi-postales », prévient-il. Le principe?Allier lecaractèrepersonnel de la carte papier aux dimensions ludiques et pratiques d’Inter- net. On choisit son modèle que l’on personnalise avec ses mots et photos, voire avec des animations musicales ou de la 3D. Le site se charge de l’impression sur papier verni en format A5 et l’expédie sous 24 heures par La Poste, pour 3,99 euros. Mercifacteur.com propose un service identique à partir de 1, 90 euro, le timbre en sus. La carte hybride, un « revival » de la bonne vieille carte de vœux dont nous serions nostalgiques ? Les cartes reçues aujourd’hui dans une « vraie » boîte aux lettres se comptent en effet sur les doigts de la main. Alors que nous sommes submergés par les SMS impersonnels et vite perdus et par les flots de courriels qui finissent par saturer nos boîtes virtuelles Ces cartes hybrides auraient, selon M. Smati, un autre avantage : celui de réinventer la carte papier et d’inciter lesfabricants à se recentrer sur des produits d’exception plus proches du design ou de l’artisanat d’art. De quoi satisfaire les neufFrançaissurdixqui,selonDromadaire.com, trouvent la carte à l’ancienne plus authentique. A l’image de cette cliente, Victoria Gallois, 25 ans, pour qui « prendre le temps de choisir la carte qui va convenir au destinataire est aussi précieuxque de trouverles mots justes et de les écrire…». p Mélina Gazsi La nouvelle Panda est disponible à partir de 9 700 euros. DR 24 météo & jeux < -10° -5 à 0° -10 à -5° 0 à 5° 5 à 10° 10 à 15° www.meteonews.fr 10 12 D Caen Brest Metz 7 9 8 11 Rennes 1015 1020 3 5 Orléans 9 12 7 Besançon 1025 3 6 1030 Dijon Poitiers 3 6 8 10 Minsk Amsterdam Berlin 100 Prague Varsovie 5 Bruxelles Londres Kiev Munich Vienne Paris Odessa Zagreb Belgrade Milan 1035 -3 -1 4 6 Budapest Berne Chamonix Clermont-Ferrand Barcelone Barcelone Lyon 6 8 60 km/h D 8 9 12 Limoges Moscou Copenhague 100 0 Dublin Strasbourg D Bucarest A Grenoble Bordeaux 1015 Sofia Rome Istanbul Madrid 3 6 St-Pétersbourg 990 995 Riga 10 10 Edimbourg 1005 3 4 Nantes 55 km/h D 995 10 12 Faut-il s’y résoudre? Helsinki Oslo Stockholm 0 Ankara 102 Lisbonne Lisbonne Séville 2 4 D Tunis Tunis Athènes A Alger 9 12 Beyrouth Rabat A Biarritz 10 12 Montpellier Toulouse 7 12 7 10 5 14 Lever 11h23 Coucher 23h56 Lever 08h44 Coucher 17h00 Aujourd’hui Ajaccio 70 km/h Samedi Un temps couvert, pluvieux et venteux concernera les trois-quarts du pays, alors que la limite pluie-neige remontera vers 1000 à 1200 m sur les montagnes. Le temps sera plus sec mais très nuageux vers les frontières du nord-est. Le soleil percera davantage sur les côtes du Languedoc-Roussillon, la Côte d'Azur et la Corse où le vent soufflera fort, voire très fort sur le Roussillon. Les températures remonteront nettement par l'ouest. 10 12 11 13 11 12 12 14 3 10 8 10 11 14 7 10 9 12 8 14 Amsterdam Athènes Barcelone Belgrade Berlin Berne Bruxelles Bucarest Budapest Copenhague Dublin Edimbourg Helsinki Istanbul Kiev La Valette Lisbonne Ljubljana Londres Luxembourg Madrid Moscou Nicosie Oslo Prague Reykjavik aversessporadiques 6 averseslocales 10 largementdégagé 8 faibleneige -1 averseslocales 2 pluieetneige 2 aversessporadiques 3 souventdégagé -1 aversesdeneige 0 averseslocales 4 aversessporadiques 5 aversesmodérées 2 2 faibleneige 6 souventdégagé 0 éclaircies 12 averseslocales 5 beautemps 1 souventdégagé aversesmodérées 6 aversesmodérées 2 -3 beautemps 0 cielcouvert largementdégagé 9 largementdégagé 0 aversesdeneige 2 -1 pluieetneige 8 12 14 4 4 4 6 4 2 5 12 5 3 10 2 14 12 4 11 4 11 1 15 2 3 5 Riga Rome Sofia Stockholm Tallin Tirana Varsovie Vienne Vilnius Zagreb 2 2 6 12 -3 6 0 2 3 4 5 12 1 3 1 5 1 2 0 5 faibleneige largementdégagé éclaircies éclaircies pluieetneige éclaircies pluieetneige éclaircies éclaircies éclaircies Dans le monde Alger 9 14 averseslocales Amman 4 14 éclaircies Bangkok 23 31 souventdégagé Beyrouth 15 20 souventdégagé Brasilia 19 23 risqueorageux Buenos Aires souventdégagé 21 30 Dakar 22 23 souventdégagé Djakarta 27 31 souventdégagé Dubai largementdégagé 18 22 Hongkong souventdégagé 18 19 Jérusalem souventdégagé 8 14 Kinshasa 24 29 risqueorageux Le Caire 11 19 éclaircies Mexico 8 23 largementdégagé Montréal -14 -6 neigesoutenue Nairobi largementdégagé 12 25 Jours suivants Dimanche Lundi Mardi Nord-Ouest 13 14 5 10 11 14 Ile-de-France 11 14 7 8 6 12 Nord-Est 9 11 8 8 2 6 Sud-Ouest 12 14 11 13 8 14 Sud-Est 7 15 6 13 3 11 Jérusalem 1015 Front froid Le Caire Thalweg En Europe 8 12 Températures à l’aube 1 22 l’après-midi Tripoli Tripoli Dépression Québec Des chutes de neige importantes se produiront Perpignan Saint Roger Coeff. de marée 68/63 D 1035Occlusion 6 14 4 12 Anticyclone Front chaud Nice Marseille Un hors série au cœur LE NUCLÉAIRE S’IMPOSE DANS LA PRÉSIDENTIELLE pour être du débat New Delhi New York Pékin Pretoria Rabat Rio de Janeiro Séoul Singapour Sydney Téhéran Tokyo Tunis Washington Wellington beautemps 7 20 souventdégagé 4 9 éclaircies -4 2 largementdégagé 17 23 beautemps 6 14 souventdégagé 22 27 beautemps -9 -2 souventdégagé 25 32 souventdégagé 19 23 beautemps 4 8 beautemps 0 7 11 15 averseslocales aversessporadiques 4 11 fortepluie 16 18 Cayenne Fort-de-Fr. Nouméa Papeete Pte-à-Pitre St-Denis averseslocales largementdégagé trèsnuageux souventdégagé beautemps risqueorageux Outremer 24 27 24 26 24 25 28 28 26 29 28 29 Météorologue en direct au 0899 700 703 1,34 € l’appel + 0,34 € la minute 7 jours/7 de 6h30-18h ;<=>?>@=AB <BR> pour bonnes résolutions. Allez savoir pourquoi j’ai fait ce parallèle… celui de constater que les deux initiales de « bonnes résolutions », soit BR, correspondent, en langage hypertexte HTML – format de données conçu pour représenter des pages Web –, à la balise <BR>, utilisée pour représenter un retour à la ligne (tinyurl.com/mrn4o3). Toujours la même ritournelle! La fin de l’année approche et les bonnes (vieilles!) résolutions ressortent du placard. Comment opérer ce « retour à la ligne» ? Une seule, mais laquelle ? Seuls 12 % se tiendront à leurs bonnes résolutions (tinyurl.com/cblmb2y). Arrêter de fumer ? Plus de 70 % échoueront. Même chiffre pour ceux qui se sont engagés à perdre du poids. Pour La Rochefoucauld, « il faut tenir à une résolution parce qu’elle est bonne et non parce qu’on l’a prise ». Une affirmation que la psychologue Sophie Achard prolonge d’un « pour tenir ses bonnes résolutions, le mieux est de n’en prendre qu’une ». Sur Twitter, les objectifs pour 2012 pullulent sous le hashtag #MyGoalFor2012. « Je n’ai pas tellement de #2011Regrets, écrit@MQBO, en revanche, j’ai beaucoup de #MyGoalFor2012. » Les projets fusent, embarquant dans leurs sillons les espoirs des utilisateurs du réseau social : avoir mon bac, arrêter de me ronger les ongles, avoir une petite amie, être plus heureux qu’en 2010 et 2011 réunis, ne pas me laisser atteindre par les critiques de personnes aigries, déserter Facebook, vivre, aimer et rire ou encore avoir mon portefeuille aussi épais qu’une Bible. Mais où sont les bonnes résolutions, celles qui sont contraignantes, les « En 2012, j’arrête de fumer, de boire, de manger gras, de polluer » et les « Je fais du sport, je perds 5 kg, je cesse de râler, je passe moins de temps sur les réseaux sociaux » ? Allez, un peu de nerf ! Il me faut en formuler une. Horace ? Oui, c’est bien elle que je cherchais. Ce sera ma résolution pour l’année à venir : carpe diem, cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ! Pas facile par les temps qui courent… p Courriels Transports La révolte ordinaire d’un suburbain fatigué Je suis un usager meurtri, désemparé, sonné. Les nouveaux horaires de la SNCF sont une telle honte : un train de moins le soir aux heures de pointe, cela signifie une heure de plus pour rentrer chez soi. Dans mon cas, je passe de 3 h 30 de « voyage » quotidien à 4 h 30… Ou alors la voiture. Notre ministre de l’environnement, la belle, intelligente et motivée NKM, sera ainsi la première ministre de l’écologie française à être parvenue à remettre les usagers en voiture et à accroître le trafic routier entre la banlieue et Paris! Belle performance, vraiment. (…) Je me retiens mais il m’arrive de penser que, si nos ministres (…) avaient une idée de ce qu’est – en vrai – un train de banlieue, cela n’arriverait peut-être pas. Est-ce cela le populisme ? Eh bien tant pis, tant mieux. Nos « élites » sont si peu à l’écoute des gens qu’il faudra bien les réveiller par un coup de quelque chose. L’histoire montre qu’il suffit parfois de peu – une hausse du prix du pain, une taxe sur le thé (…) – pour déclencher l’orage. Nicolas Jean Brehon, Saint-Piat (Eure-et-Loir) Les soirées télé Les jeux Mots croisés n˚11-310 Sudoku n˚11-310 Solution du n˚11-309 Jeudi 29 décembre TF 1 1 2 Vendredi 30 décembre 2011 C’est tout Net! Marlène Duretz > 35° 985 985 4 7 PARIS 30 à 35° A D 980 Amiens 5 8975 ChâlonsRouen en-champagne 7 8 25 à 30° Reykjavik 5 8 65 km/h 20 à 25° 30.12.2011 12h TU Lille 50 km/h 15 à 20° En Europe Vendredi 30 décembre Pluies fréquentes Cherbourg 0123 écrans 3 4 5 6 7 8 9 10 1 1 12 3 4 2 I 9 II 2 7 9 6 5 4 5 III 2 IV 4 2 1 9 8 5 3 6 7 4 6 8 7 2 9 4 3 5 1 3 4 5 6 1 7 8 9 2 9 6 1 7 4 8 5 2 3 5 3 4 1 6 2 9 8 7 8 7 2 5 3 9 4 1 6 7 9 8 4 2 6 1 3 5 4 5 3 9 7 1 2 6 8 1 2 6 3 8 5 7 4 9 Difficile Complétez toute la 4 9 7 5 1 8 grille avec des chiffres allant de 1 à 9. Chaque chiffre ne doit être utilisé qu’une 1 seule fois par ligne, par colonne et par 8 7 5 carré de neuf cases. Réalisé par Yan Georget (http://yangeorget.blogspot.com) V VI VII VIII IX Loto X Horizontalement Verticalement Résultats du tirage du mercredi 28 décembre. I. Pour aller se faire voir ailleurs. II. La ligie, le cloporte ou autre crustacé. Très bien charpenté. III. Comme des bandes torsadées. Interjection. Un peu d’importance. IV. Antique cité. Mouvement sur la colonne. V. Belle enfant sacrifiée par son père. VI. Article. Force à la fermer. Facilite la traversée. VII. Partenaire social. A dirigé la Grande Russie. VIII. Protection des gens d’armes. Son salaire est bien mérité. Permet de dire beaucoup de choses. IX. A évacuer régulièrement. Complètement étouffé. X. Invitent à chanter et à danser. 1. Ouvre les voies de la terre et du ciel. 2. Se sert indûment. Le dernier serait à la mode. 3. Personnel. Pris au piège. 4. Mis sous pression. Tout un drame à Tokyo. 5. Traduit par Baudelaire et Mallarmé. Jeu de pions. Faible quantité. 6. Gracieuse petite poésie. 7. Dans la gamme. Essaie de maintenir la paix. 8. Effleure en surface. 9. Ne devrait pas plier. Authentique. 10. Monnaie romaine. Assure la répétition. Personnel. 11. Maman d’Horus. Pousse sous les tropiques. 12. Nous gonflent. 16, 31, 36, 39, 41 ; numéro chance : 5. Philippe Dupuis Solution du n° 11 - 309 Horizontalement Verticalement I. Invalidation. II. Moulage. Accu. III. Pu. Bileuse. IV. Overdose. Lin. V. Rêva. Os. Clic. VI. Ta. QI. Eure. VII. Augurasse. Cr. VIII. BN. Ecu. Epela. IX. Leu. Aggravai. X. Estimeraient. 1. Importable. 2. Nouveau-nés. 3. Vu. Ev. Ut. 4. Albraque. 5. Laid. Ircam. 6. Igloo. Auge. 7. Déesses. Gr. 8. Ue. Usera. 9. Tas. Crêpai. 10. Icelle. Eve. 11. Oc. II. Clan. 12. Nuancerait. Rapports : 5 bons numéros et numéro chance : pas de gagnant ; 5 bons numéros : 120 485,70 ¤ ; 4 bons numéros : 1 722,90 ¤ ; 3 bons numéros : 15,60 ¤ ; 2 bons numéros : 7,10 ¤. Numéro chance : grilles à 2 ¤ remboursées. Joker : 0 037 424. Les résultats du Loto sont publiés dans nos éditions datées dimanche-lundi, mardi, mercredi et vendredi. Tous les jours Mots croisés et sudoku. Rédaction : 80, boulevard Auguste-Blanqui,75707 Paris Cedex 13 Tél. : 01-57-28-20-00 ; télex : 202806F ; télécopieur : 01-57-28-21-21 Courrier des lecteurs : par télécopie : 01-57-28-21-74 ; Par courrier électronique : [email protected] Médiateur : [email protected] Abonnements : par téléphone : de France 32-89 (0,34¤ TTC/min) ; de l’étranger : (33) 1-76-26-32-89. Sur Internet : www.lemonde.fr/abojournal/ Tarif 1 an : France métropolitaine : 394 ¤ Internet : site d’information: www.lemonde.fr finances : http://finance.lemonde.fr Emploi : www.talents.fr/ Immobilier: http ://immo.lemonde.fr Documentation : http ://archives.lemonde.fr Collection : Le Monde sur CD-ROM : CEDROM-SNI 01-44-82-66-40 Le Monde sur microfilms : 03-88-04-28-60 Vendredi 30décembre TF 1 20.50 Ushuaïa nature. 20.50 La Chanson de l’année. Tchad : espoir de vie. Présenté par Nicolas Hulot. 22.35 New York unité spéciale. Série. Tante Birdie (S10, 16/22) U. La Mauvaise Education (S6, 3/23) U. Du sang sur les marches (saison 3, 19/23) U. Supplice et châtiments (saison 1, 12/22) V (190 min). Variétés. Invités : Keen’V, Thomas Dutronc, Mickaël Miro, Colonel Reyel, Elisa Tovati... 23.15 Gad Elmaleh. « Papa est en haut ». Spectacle. En 2010, au Palais des sports, à Paris. 1.05 Il était une fois... Franck Dubosc. Spectacle enregistré à l’Olympia, en 2010 (85 min). FRANCE 2 FRANCE 2 20.35 Les Rois du bêtisier. 20.35 La Nouvelle Blanche-Neige. Divertissement présenté par Alexandre Devoise. 22.40 La Maison du lac. Pièce d’Ernest Thompson. Enregistré en 2009. Mise en scène de Stéphane Hillel. Avec Jean Piat, Maria Pacôme, Béatrice Agenin (115 min). Téléfilm. Laurent Bénégui. Avec Lou de Laâge, Claire Keim, Sam Karmann (France, 2011). 22.10 Un jour, un destin. Jean Gabin, les secrets d’un mythe. Magazine. 23.45 Journal, Météo (20 min). FRANCE 3 FRANCE 3 20.35 Johnny English 20.35 La Vie en rire. Film Peter Howitt. Avec Rowan Atkinson, John Malkovich, Ben Miller (GB - Fr., 2003). 22.00 L’Homme au pistolet d’or p Film Guy Hamilton. Avec Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland (GB, 1974, 125 min). Présenté par Michel Leeb et Marine Vignes. Invités : Anne Roumanoff, Michel Boujenah, Véronic DiCaire, François-Xavier Demaison... 22.40 et 3.50 Soir 3. 23.10 Marc Jolivet, quarante ans de scène. Spectacle (2010, 90 min). CANAL + 20.55 Body of Proof. Série. Conflit familial. Des secrets bien gardés (S1, 7 et 8/13, 2011, inédit). Avec Dana Delany U. 22.15 The Big C. Série (S1, 7 et 8/13) U. 23.10 Raising Hope. Série. C’est du propre ! A quel sein se vouer ? Couic-couic (saison 1, 13 à 15/22, 65 min). ARTE 20.39 Soirée Laurel et Hardy. 20.40 Les As d’Oxford p Film Alfred Goulding. Avec Stan Laurel, Oliver Hardy (1940, N., v.o.). 21.40 Les Bricoleurs. Court métrage. James Parrott. Avec Laurel, Hardy (EU, 1930, v.o.). 22.00 Son altesse royale. Court métrage. Lewis R. Foster. Avec Laurel, Hardy (1929, muet, N.). 22.30 Les Contes d’Hoffmann. Opéra d’Offenbach. Mise en scène de Richard Jones. Avec Rolando Villazón (170 min). M6 CANAL + 21.00 Rugby. Top 14 (14e journée) : Toulouse - Bayonne. 22.55 Rien à déclarer p Film Dany Boon. Avec Benoît Poelvoorde, Dany Boon, Julie Bernard (France, 2010, audiovision). 0.40 Les Emotifs anonymes p Film Jean-Pierre Améris. Avec Isabelle Carré, Benoît Poelvoorde (France, 2010, 80 min). ARTE 20.40 Clowns. Documentaire (Fr., 2011). 21.55 Une histoire naturelle du rire. Documentaire (2011). 22.45 Metropolis ppp Film Fritz Lang. Avec Alfred Abel, Gustav Fröhlich (All., 1927, muet, N., version longue restaurée). 1.15 Court-circuit. Spécial « Danse ». Magazine (50 min). M6 20.50 L’homme qui murmurait 20.50 NCIS. à l’oreille des chevaux p Film Robert Redford. Avec Robert Redford, Kristin Scott Thomas, Sam Neill (EU, 1998) U. 23.35 Le Grand Bêtisier des stars. Présenté par Faustine Bollaert (85 min). Série. Etroite surveillance. Le Meilleur Ami de l’homme (S5, 12 et 13/19) U. Le Témoin. Randonnée mortelle U (saison 2, 14 et 15/23). 23.50 Nip/Tuck. Série. Le Jardin d’Eden V. Sang-froid W (saison 5, 3 et 4/22, 95 min). 0123 Aix-en-Provence. ! " !# $%#& '' ( !# Le Carnet Faites part de vos événements par téléphone : 01 57 28 28 28 par e-mail : [email protected] par fax : 01 57 28 21 36 Tarifs 2011 (prix à la ligne) Naissances, Anniversaires de naissance, Mariages, Fiançailles… : 18 TTC Décès, remerciements, Avis de messe, Anniversaires de décès, Souvenirs : 24 TTC Thèses : 15 TTC Réduction abonnés Un justificatif d’identité sera demandé. AU CARNET DU «MONDE» Naissances Camille et Neal SPURRELL GALLOIS ont la joie d’annoncer la naissance de leur Àlle, Emma, Raymonde André-Jehan, son épouse, Ses enfants, Ses petits-enfants, ont la tristesse de faire part du décès de Michel ANDRÉ, chevalier de la Légion d’honneur, ingénieur de l’Institut supérieur d’optique, ancien directeur au CEA, survenu à l’âge de soixante-douze ans. La cérémonie d’adieu aura lieu le samedi 31 décembre 2011, à 10 heures, au crématorium des Milles, à Aixen-Provence, Raymonde André-Jehan, 1, place des Prêcheurs, 13100 Aix-en-Provence. Yves, Laurent, Olivier Attal, Agnès et Olivier Bonnecarrere, ses enfants et son gendre. Noemi, Victor, Myrtille, Arthur, Gabriel, Paul, Fanny, Iris et Virgil, ses petits-enfants, ont la tristesse de faire part du décès, le 24 décembre 2011, de Mme Janine, Claude ATTAL, le vendredi 16 décembre 2011, à Palma de Majorque. née WEIL. Gabrielle MARQUE-ANTHOINE, est née le 2 décembre 2011, à Londres. Samuel et Céline, ses parents. Ceux qui l’ont connue auront une pensée pour elle. 15, rue d’Aumale, 75009 Paris. Maryvonne Boloh, Ses enfants Et petits-enfants, Brigitte et Jean-Luc VANDEWIELE ont la joie d’annoncer la naissance de Sophie, ont l’immense tristesse de faire part du décès de Jacques BOLOH, chevalier de la Légion d’honneur, le 29 novembre 2011, chez Maud et Xavier. survenu le samedi 24 décembre 2011, dans sa soixante-dix-septième année. !"#$#%"&' Décès !" #$"% !" & #'" ()*+ ,)*!"##$%&'(")*+ ,-+' ,#./0 123+4./0 5.&'2&*(0 6+##"%2 +( 5#2/7."4 8.**2/%+ Martine et Pierre Albano, Bernadette Albano, Véronique et Jean-René Albano, ses enfants, Pierre-Olivier, Florence, Nicolas, Agnès, Muriel, Benjamin, Clément, Célia, ses petits-enfants, Mado, Quentin, Guilhem, Naël, ses arrière-petits-enfants, ont la douleur de faire part du rappel à Dieu du commandant (h) André ALBANO, )*'' %#+*! ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 avec palmes, médaille vermeil de la Ville de Paris, survenu le 27 décembre 2011, dans sa quatre-vingt-seizième année. Il a rejoint sa chère épouse 2, rue de Condé, 91160 Longjumeau. Pascale Brudon, Pierre-Emile Brudon (†), Jacques et Suzanne Brudon, Jean-Robert et Frédérique Brudon, sa Àlle, ses Àls et leurs conjoints, Emmanuel et Nathalie, Emilie et Jérôme, Coline et Nicolas, Alexandre, Nicolas, Guillaume, Charles, Bertrand, ses petits-enfants et leurs conjoints, Mattéo, Arthur, Nael et Lilas, ses arrière-petits-enfants, Jotte BRUDON, Renée, 3 4 3, (1 -$ -$20 - 20 *22 561*( La cérémonie religieuse aura lieu en l’église du Saint-Esprit, 186, avenue Daumesnil, Paris 12 e , le vendredi 30 décembre à 9 heures. L’inhumation aura lieu le samedi 31 décembre, au cimetière de Grammont, à Montpellier. Ni Áeurs ni couronnes. # $%&'() 6, rue de Toul, 75012 Paris. Saint-Marcouf-de-l’Isle. « Il est retourné dans la maison du Père pour retrouver ceux qu’il aimait. » Lucien POUPPEVILLE, ingénieur en chef de l’Armement (génie maritime), ancien conseiller auprès de la République de Côte d’Ivoire de 1973 à 1983, ont la très grande douleur de faire part du décès de leur irremplaçable épouse, mère et sœur, nous a quittés à l’âge de quatre-vingt-dix ans pour entrer dans la vie éternelle. Françoise BRULLMANNGOUINGUENET, La cérémonie religieuse a été célébrée le mercredi 28 décembre 2011, à 14 h 30, en l’église des Gougins, à Saint-Marcoufde-l’Isle, suivie de l’inhumation dans le caveau de famille, tout près de la maison où il est né, le 26 mars 1921. psychanalyste, survenu le 24 décembre 2011, à l’âge de soixante-sept ans. Priez Dieu pour lui. Toute sa vie, elle a fait preuve d’une générosité et d’une dignité admirables. D’une personnalité à la fois douce et afÀrmée, elle tirait sa joie de vivre de celle qu’elle suscitait chez ses patients, ses amis et dans sa famille. Son rayonnement restera à jamais en nous. Nous lui rendrons hommage en l’église Saint-Etienne-du-Mont, place du Panthéon, à Paris, le 3 janvier 2012, à 11 heures. Cet avis tient lieu de faire-part. 48, rue Mouffetard, 75005 Paris. Arlette Royer-Kambouchner, son épouse, Denis et Cécile Kambouchner, Anne et François Demolliens, ses enfants, Clara, Jean, Vincent et Lila, ses petits-enfants, Les familles Kambouchner, Zalberg et Goldberg, ont la tristesse d’annoncer le décès de 0 %# &/. Ses cendres seront déposées dans le caveau de famille au cimetière parisien de Bagneux, le vendredi 30 décembre, à 15 heures. On se réunira à l’entrée principale, 45, avenue Marx-Dormoy. Les familles Idir et Moll Un recueillement aura lieu le vendredi 30 décembre, à 15 h 30, au funérarium de Verneuil-sur-Avre (Eure), boulevard JeanBertin. La cérémonie religieuse sera célébrée le vendredi 30 décembre, à 10 h 30, en l’église de la Rédemption, Lyon 6 e, suivie de l’inhumation au cimetière de Saint-Julien-sur-Reyssouze (Ain), vers 15 heures. La famille rappelle à votre souvenir son époux, Jean BRUDON, décédé en mai 1993. Mme Hermina NOVEMBER, Elise et Aline Ramé, ses Àlles, Christiane et Bernard Tarrin, ses parents, Bruno Tarrin, son frère, Les familles Tarrin, Ramé, Singher Et Pascal Rivet, son ami, est décédée le 25 décembre 2011, à l’âge de quatre-vingt-onze ans. Les honneurs militaires seront rendus le lundi 2 janvier 2012, à 14 heures, dans la cour d’honneur des Invalides, Paris 7e. Un dernier hommage aura lieu le même jour, à 16 heures, au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, Paris 20e. Le Carnet Deux mois d’abonnement au Monde offerts* pour toute annonce de naissance ou de mariage dans le carnet. POUR FAIRE PARVENIR VOS TEXTES : [email protected] Fax : 01 57 28 21 36 - Infos au : 01 57 28 28 28 Elle repose au funérarium, 90, avenue Jacques-Cœur, à Poitiers, où ceux qui l’aimaient peuvent lui dire adieu. Une cérémonie d’incinération nous réunira au crématorium, rue du Souvenir, vendredi 30 décembre, à 14 heures. Ses cendres seront transférées au cimetière parisien de Bagneux (Hautsde-Seine), le mardi 3 janvier 2012, à 15 heures. ancienne résistante-déportée, 7/*8 ..+*!! '. 9 /"+% 5 . " !# . survenu le 26 décembre 2011, à l’âge de quatre-vingt-six ans. Mme Jean BARRIER, née Henriette MESSIKA, vous prient de trouver ici leurs sincères remerciements. Colloque Le Collège des Études juives de l’Alliance israélite universelle Colloque international « L’étranger biblique dans le regard de la tradition juive » avec Michel Attali, Michaël Benadmon, Shmuel Trigano, Michaël Wygoda, Zvi Zohar, le dimanche 8 janvier 2012, de 10 heures à 18 heures, accueil à partir de 9 h 30. Auditorium du Centre Alliance Edmond J. Safra, 6 bis, rue Michel-Ange, Paris 16e, (Métro Michel-Ange Auteuil) PAF. 20 euros. Réservations : 01 53 32 88 55. Conférence L’UniverCité, le cycle de conférences de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, le jeudi 5 janvier 2012, à 18 h 30, « Femmes et genre en contexte colonial, XIXe-XXe siècles », avec Christelle Taraud, Anne Hugon, Emmanuel Blanchard et Pascale Barthélémy. Palais de la Porte Dorée, 293, rue Daumesnil, Paris 12e. Renseignements : [email protected] Communications diverses Merci aux lecteurs de « ENVOÛTEMENTS PRÉCAIRES ». Ce roman mis en feuilleton au cours de l’année 2011 sera disponible gratuitement en 2012 sur le site www.envoutements-precaires.fr jusqu’à l’option d’un éditeur. survenu le 27 décembre 2011. 987 8897 M. Jean RISACHER, très touchés des marques de sympathie qui leur ont été témoignées lors du décès de chargée d’études (ONISEP de Poitiers). *offre non cumulable 0 )$/! # 5& 6*!5 ont la tristesse de faire part du décès de Remerciements André et Marlène Barrier, Claude et Monique Barrier, Roger et Catherine Barrier, Laurence TARRIN, Geneviève MOLL, chevalier de la Légion d’honneur, !"#$% 3*&#+4& 5& 6*!5 Mme Jacqueline Risacher, son épouse, Marc-André, Marie-Christine, Bénédicte, Emmanuel et Béatrice, ses enfants, Leurs conjoints, Ses petits-enfants, Ses arrière-petits-enfants, ont l’immense chagrin d’annoncer le décès, survenu le 26 décembre 2011, de font part du décès de -(/'0,+) 1/2/34'5,$6/# 789 :,+#3 ;< =,>#?+' (/ (+0#3,+4 987 8 &&&'"($)'*+!-(/4#6/' M. David Keita et ses enfants, La famille Hautemanière, enfants, petits-enfants et arrière-petitsenfants, Ses cousins, cousines Et amis. 11, rue Jules-César, 75012 Paris. survenu le 25 décembre 2011, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans. 12*!! ( !#. &&&'"($)'*+!,-(.(/+$, Ni Áeurs ni plaques. Les obsèques auront lieu le vendredi 30 décembre, à 16 heures, au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, à Paris 20e. dit ROYER, ancien résistant, journaliste, conseil en publications, *( +, -./(0 -*. . /"+% . ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, « Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde. » Georges KAMBOUCHNER, survenu le 27 décembre 2011, à l’âge de quatre-vingt-onze ans. décédée en 1991. Cet avis tient lieu de faire-part. !" Cuno Brullmann, son mari, Boris et Bruno, ses Àls et Elena, Jean-Paul et Jacques Gouinguenet, ses frères et sa belle-sœur, Jeannick, leurs enfants Et toute la famille, Elle avait quarante-quatre ans. ont l’immense tristesse de faire part du décès de née Josette BOUCHÉ, !" #$%&' () &*+$,-.$ /01( 23456783 25 carnet Vendredi 30 décembre 2011 Elle reposera auprès de ses grands-parents. Cet avis tient lieu de faire-part. Tarrin, 27, avenue du Docteur-Arnold-Netter, 75012 Paris. SOS AMITIÉ qui est à l’écoute 24 heures sur 24 de toute personne en situation de solitude, d’angoisse et de mal-être recherche DES ÉCOUTANT(E)S BÉNÉVOLES pour ses sept lieux d’écoute à Paris et en Ile-de-France. Disponibilité souhaitée de quelques heures par semaine, le jour, le soir, la nuit ou le week-end. Formation assurée. Écrire à SOS Amitié Idf 7, rue Heyrault, 92660 Boulogne Cedex. Email : [email protected] 26 0123 0123 Vendredi 30 décembre 2011 Parfum d’optimisme au Nigeria Lettre d’Afrique Jean-Philippe Remy E n cette fin décembre, les Nigérians dansent-ils sur un volcan ? Les attentats de Noël, une année de violences (près de 500 morts) et l’extension d’une insurrection islamiste pourraient constituer une bonne raison de se faire du souci. Cela n’empêche pas le Nigeria d’être le pays dont les habitants, selon le baromètre global de l’espoir économique (sondage BVA-Gallup réalisé pour Le Parisien et Aujourd’hui en France), sont les plus optimistes de la planète, sur 51 pays sondés. Ce n’est pas seulement parce que le pays le plus peuplé d’Afrique (près de 160 millions d’habitants) est aussi le premier consommateur de champagne du continent (600 000 bouteilles par an) qu’il est à ce point de bonne humeur, mais en raison de facteurs plus profonds. Les Nigérians ont confiance en eux et en leur pays, auquel ils prédisent un avenir meilleur. Voilà qui les différencie des Français, qui occupent la dernière place du classement et remportent donc le championnat du monde de pessimisme. Le contraste entre les deux nations est cruel. Seuls 6 % des Nigérians interrogés dans le cadre du « baromètre » pensent que 2012 sera marquée par des « difficultés économiques», contre 81 % des Français. Il serait tentant de doucher cet enthousiasme en faisant valoir que l’économie planétaire donne des signes de fatigue, que les conditions de vie restent dures dans le pays – 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté – et que l’élan économique est à la merci du prix du pétrole (80% des recettes de l’Etat). C’est tout vu! | Chronique télé par Olivier Zilbertin En attendant Mélenchon C ’est une question qu’on aurait aimé lui poser d’emblée : « Monsieur Mélenchon, le vrai bonheur existe-t-il ? » Ou bien, variante: « Monsieur Mélenchon, quelle est votre conception du bonheur ? » Plus personnelle encore : « Monsieur Mélenchon, êtes-vous un homme heureux ? » A le voir débarquer dans les premières images du documentaire « La mécanique Mélenchon » que lui a consacré la chaîne LCP, mercredi 28 décembre, on aurait eu en tout cas des raisons de douter de la réponse : un rien fripé, le regard las, la voix qui s’attarde un peu plus que de coutume sur les chuintantes, le candidat du Front de gauche est à l’évidence un homme fatigué ce soir-là. Fourbu par des journées de campagne successives, sans répit. Ses premiers mots le confirment : « Ça ne va pas très bien. » Il a rencontré « trop de journalistes pour aujourd’hui ». Du coup, la question initiale aurait peut-être semblée plus incongrue, plus mal venue que jamais. Il n’empêche, elle est naturellement passée par l’esprit du téléspectateur, et pour cause : en attendant Jean-Luc Mélenchon, la chaîne parlementaire diffusait « Tombé du ciel», le magazine de la spiritualité (en partenariat avec LeMonde des religions). Trente minutes essentielles consacrées à des interrogations qui le sont tout autant. Exemples: « Les religions peuventelles changer le capitalisme ? », «Lieux de culte : quelle place dans la cité ?», ou encore «Les mariages mixtes, une chance pour nos sociétés? ». Le hasard de la programmation avait donc bien fait les choses et la question était évidemment la suivante: « Le vrai bonheur existe-t-il ?» Ecrivains, sociologues, psychologues, adeptes de gymnastique traditionnelle chinoise ou de méditation transcendantale y venaient témoigner de leur quête, impossible, achevée, en cours. Marcher « pour se retrouver », comme l’écrivain Olivier Lemire ? « Apprendre à s’aimer soi-même », comme le conseille le psychosociologue Jacques Salomé ? C’était sûr, maintenant, on ne se débarrasserait pas de la question existentielle comme ça. Alors, le bonheur, pour Jean-Luc Mélenchon, était-ce plutôt de « dire non » et d’être « fidèle à ses engagements et à ses valeurs», toujours selon les recommandations de Jacques Salomé ? A moins qu’il ne trouve dans les débats, les polémiques, la rhétorique, la provocation, sa seule et unique source de joie. Pourquoi pas ? Ilavait prévenu : pas question de parler de lui, uniquement de ses idées. Lecandidat duFront de gauche baisserapourtant furtivement lagarde On n’en saura pas plus en tout cas. Car même à le suivre pas à pas durant une heure – de télé pour nous, plusieurs jours de campagne pour lui – on ne parviendra guère à voir vraiment sous le masque du candidat. Il avait d’ailleurs prévenu : pas question de parler de lui, uniquement de ses idées. Le candidat du Front de gauche baissera pourtant furtivement la garde. Evoquant les racines de son engagement politique, il en appellera en effet au souvenir de sa mère, « catholique pratiquante » – « On ne passait jamais à côté de la pauvreté sans compassion » – et à l’insupportable souffrance des animaux. Tous les chemins mènent à la félicité. p A ne pas manquer sur 0123.fr Astronomie La Terre n’a pas qu’une seule lune Une étude publiée par la revue Icarus s’intéresse à une population méconnue de petits objets, les « orbiteurs temporairement capturés ». Ces petits astéroïdes sont faits prisonniers du champ gravitationnel de la Terre et se mettent à tourner autour d’elle pour quelques mois, années ou siècles. (PHOTO : DR) http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/ pTirage du Monde daté jeudi 29 décembre 2011 : 319 179 exemplaires. 123 Ce serait une erreur. En dépit des inégalités, des incertitudes, des dangers de la vie quotidienne et des menaces que font peser les tensions religieuses, le Nigeria, premier producteur de pétrole au sud du Sahara (sauf lors des sabotages) est en plein essor. Les transformations y sont nombreuses, visibles, notamment dans le secteur économique. Nul n’est en mesure de décrire précisément le parfum d’un pays qui passe à la vitesse supérieure, mais chacun peut le reconnaître. Au Nigeria, on le respire à pleins poumons. Et pas seulement dans les avenues de Lagos, la capitale économique, rénovées à vitesse foudroyante par le nouveau gouverneur de la ville, Babatunde Fashola. D’autres raisons nourrissent cet optimisme. La production de brut est en augmentation (2,3millions de barils par jour), conjointement à des réformes de l’Etat et du secteur bancaire, et au développement de services. La distribution d’électricité est un désastre presque partout, mais les banques nigérianes prennent d’assaut le continent… Au total, en continuant sur la lancée d’une croissance de 8,4 % en 2011 et 8,5 % l’année suivante, le produit national brut pourrait atteindre 400 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie, et la taille de l’économie nigériane dépasser, d’ici à 2025, celle de l’Afrique du Sud, aujourd’hui la plus importante d’Afrique, selon une note de Morgan Stanley à Johannesburg. Pour les analystes de Renaissance Capital, cela pourrait même arriver plus tôt. En 2012, l’économie du Nigeria dépasse- ra celle de l’Egypte. L’Afrique du Sud s’en inquiète: et si un futur siège permanent pour l’Afrique, dans un Conseil de sécurité des Nations unies élargi, revenait au Nigeria, et non au pays de Nelson Mandela? Sur l’ensemble du territoire, ce n’est pas encore la fête de la prospérité à chaque coin de rue. Avec son chaos, ses escrocs, ses «area boys» (gangs), ses «go slows» (embouteillages), le pays a souvent des airs d’enfer urbain. Mais c’est fou ce qui peut s’inventer dans un enfer urbain, grâce au génie créatif national qu’aucune difficulté n’effraie, et encore moins les pronostics pessimistes. La devise de Lagos, «Centre de l’excellence», a longtemps fait ricaner ses habi- D’ici à 2025, la taille de l’économie nigériane pourrait dépasser celle de l’Afrique du Sud, selon une note de Morgan Stanley à Johannesburg tants. Ils commencent à la prendre au sérieux, en voyant la ville de près de 20millions d’habitants changer de visage. Les grandes universités de la planète, notamment aux Etats-Unis, sont pleines de Nigérians qui y excellent, comme excellent ses écrivains (on songe au succès planétaire de la jeune auteure Chimamanda Ngozi Adichie, déjà couronnée de nombreux prix littéraires) ou ses commer- çants. L’un des plus grands marchés de la planète est situé dans la petite ville d’Onitsha, dans l’Etat d’Anambra (600 000 habitants, 3 millions de clients chaque jour). Tout s’y vend, tout s’y fabrique, des médicaments aux pièces de voitures en passant par les sacs de couturiers, un marché-cité si grand qu’il existe un site Internet donnant des indications pour trouver les produits sans se perdre dans ses différents sous-quartiers (http://allonitshamarkets.com). Naturellement, ce n’est pas le paradis du copyright. Les marchés ne sont pas près de disparaître au Nigeria. Mais à leur côté sortent de terre des centres commerciaux rutilants, où ce n’est pas seulement une élite de super-riches (ils existent, jouent au polo, ne se déplacent qu’en jet) qui vient faire ses courses, mais aussi une classe moyenne émergente. Dernière note d’optimisme, cette histoire d’un milliardaire, Aliko Dangote, qui a construit sa fortune dans le ciment, l’agroalimentaire et le pétrole sur les bases d’un groupe familial. Discret, puissant, Aliko Dangote cache ses fantaisies, comme la pièce aux murs constitués d’aquariums géants où il reçoit dans sa maison de Lagos. Il est désormais l’homme le plus riche d’Afrique (13,8milliards de dollars). Sa fortune est la 51e de la planète, et a augmenté de 557% en 2011, selon le classement Forbes, où il précède d’une place Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook. p [email protected]
Similar documents
carnet
soufflé. Son affiche est annotée au marqueur noir par une main furibonde : « Pauv’blonde ! Moi, j’ai juste frappé à sa porte. La pub rend vraiment trop con. » Je monte sur mes ergots, prête à inter...
More informationSans titre-1
bien prendre à son grand concurrent qui, lui non plus, ne veut rien lâcher ! Pour l’heure, le patron de GDF Suez déploie les grands moyens et les petites attentions. Il n’est pas homme à laisser le...
More information