Rezé Mensuel - Décembre 2012
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Rezé Mensuel - Décembre 2012
ezé R Vivre DÉCEMBRE 2012 N° 77 www.reze.fr MENSUEL en résidence-services CULTURE p6 Sébastien Bertrand hume la ville CHÂTEAU p 14 Une crèche pour enfants et parents MÉMOIRE p 20 Les tricots de la rue Sadi-Carnot S É OMMAIRE FAITS DU MOIS 23 4 Le vélo pliant de la Tan N°77 5 Président de l’OMS 6 Transport des seniors 4 7 Le point sur 6 Rezé-Mensuel, le magazine municipal Edition : Ville de Rezé Service communication 02 40 84 42 59 Directeur de la publication : Gilles Retière Directeur de la communication : Jacques Lamy Rédactrice en chef : Catherine Le Brigand Rédaction : Catherine Le Brigand, Stéphanie Le Goff avec Caroline Bonnin, Thierry Goussin, Bruno Sotin, Pascale Wester Photos : Thierry Mezerette et Ludovic Failler Maquette : MCM Informations Impression : Goubault (La Chapelle-sur-Erdre) Régie Publicitaire : Gécop (02 40 71 06 06) Tirage : 21 000 exemplaires Contact : Rezé Mensuel, Hôtel de ville BP 159, 44403 Rezé Cedex Standard mairie : 02 40 84 43 00 ACTUALITÉ MAIRIE les résidences-services 5 12 Les travaux de la Jaguère ACTUALITÉ QUARTIERS 14 Une crèche pour 14 les enfants et les parents 15 Les jeux des familles 18 Terrain multisports à la Trocardière MAGAZINE 18 15 20 Les tricots de la rue Sadi-Carnot 22 Sortir GROUPES POLITIQUES 24 Les groupes s’expriment sur la Banque publique 10-31-1253 Certifié PEFC pefc-france.org d’investissement PRATIQUE 26 Brûlage des déchets www.reze.fr 2 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 verts : interdit DITORIAL par Gilles Retière, maire de Rezé, président de Nantes Métropole Construire pour tous Les travaux s’engagent à la Jaguère. Nous allons y construire ces prochaines années près de 860 logements pouvant accueillir tous les types de populations conformément aux objectifs du Programme local d’habitat : propriétaires et locataires, familles et célibataires, jeunes actifs et personnes âgées, personnes modestes et plus aisées. Chaque habitant doit pouvoir trouver un logement adapté sur tout le territoire de l'agglomération. Et seule une offre diversifiée permet une réelle diversité sociale. Dans le cadre de la zone d’aménagement de la Jaguère, 50% des logements seront en locatif social ou en accession abordable. Produire plus de logements locatifs sociaux est une obligation fixée par l’Etat (20% de logements sociaux pour chaque commune de plus de 3 500 habitants). Les villes en retard doivent payer une amende si elles ne s’y plient pas. Mais produire plus de locatifs sociaux c’est aussi et surtout une obligation morale à l’endroit des nombreux ménages aux faibles revenus qui attendent un logement ou demandent à en changer parce que la famille s’est agrandie et que le T2 n’y suffit plus. Les maires de l’agglomération nantaise l’ont bien compris, les taux de logements sociaux progressent dans toutes les communes. Le véritable enjeu est là : construire des quartiers, des villes où tout le monde se retrouve dans une vie sociale diversifiée. La loi Duflot devrait pousser les maires à construire encore plus de logements sociaux. Nous l’avons anticipée. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 3 F AITS DU MOIS PRATIQUE QUESTION À UNE ÉLUE Le Cyclo Tan Les riverains déploraient depuis longtemps la vitesse excessive des véhicules. Les aménagements qui ont été réalisés par le pôle Loire, Sèvre et Vignoble permettent de freiner les ardeurs des chauffeurs pressés. Les mesures de vitesse n’ont pas encore été faites mais on note une vitesse plus modérée sur l’axe Lagathu-La Blordière. Cependant, certains automobilistes, peu respectueux du code et de la sécurité, traversent le carrefour à vitesse excessive dans le sens Blordière vers Lagathu. C’est temporaire puisque le giratoire sera bientôt équipé d’un dispositif en béton qui devrait les dissuader de le franchir. Autre élément important : la création du plateau piétonnier qui sécurise les accès aux commerces et permet de ralentir la circulation. Malgré tout, les aménagements publics ne peuvent tout régler. Il appartient à chacun Sylvie Le Blan d’avoir un comportement responsable. Nous avons entendu les remarques élue de quartier à La Blordière des habitants lors de la réunion publique en septembre dernier. D’autres aménagements seront effectués : déplacement de panneau qui obstrue la circulation des piétons sur le trottoir, éventuellement des potelets pour dissuader des voitures de stationner sur le trottoir… “ “ est un vélo pliant qui vise à favoriser les trajets combinés vélo + transports collectifs. Il a été testé et approuvé pendant six mois par une centaine d’habitants de l’agglomération avant d’être proposé à l’ensemble de la population. Parmi les testeurs, cinq Rezéens, dont Simon Viaud, 26 ans, emballé par ce nouveau concept : “On plie et on déplie ce vélo en moins de 10 secondes, c’est vraiment très simple. Une fois à bord du tramway ou du bus, son encombrement est minime et il ne pèse que 10 kilos. En selle, c’est un vélo confortable, qui permet de se tenir bien droit, donc de limiter le mal de dos. Il n’a qu’une vitesse, c’est suffisant en ville, et pas de chaîne qu’il faut graisser mais une courroie de transmission. Grâce au Cyclo Tan, j’emprunte plus fréquemment les transports en commun et je gagne du temps sur mes déplacements quotidiens”. Abonnement CycloTan : 190€ par an, payable en 10 mensualités. Eligible à la prime transport donc, après déduction des 50% pris en charge par l’employeur, il reste 95€ à la charge de l’abonné en plus de son abonnement de transport. En savoir plus : www.tan.fr Quel bilan faites-vous des aménagements rue de La Blordière ? LA PHOTO Danièle Paillusson, habitante de Pont-Rousseau, a pris la pose pour figurer en porteuse d’eau du début 20e sur une des fresques de la rue Julien-Albert. C’était l’époque où l’on allait chercher de l’eau à la Fontaine-Launay pour laver les écheveaux de laine. (Voir p. 20 et 21). SOLIDARITÉ LE PROFIL Le nouveau président de l’Office municipal des sports (OMS), Michel Martineau, connaît bien la maison. Il en est membre depuis 20 ans ! Jusqu’ici responsable de la commission des terrains, il sait tout de la vie des clubs et associations, de leurs difficultés, des besoins en créneaux et de leur répartition. Mais il ne sera pas un président omnipotent. FÊTE Voici le mois des festivités de fin d’année. Il s’ouvrira par l’expo-vente d’Amnesty International les 1er et 2 décembre puis le marché des créateurs du Cepal les 8 et 9 décembre où l’on pourra dénicher des idées cadeaux (bijoux, bibelots, poteries, tableaux…). Le centre socioculturel de Ragon organisera son week-end Ragon’neige les 14, 15 et 16 décembre avec au programme des spectacles, une randonnée familiale, un apéro-marché… Le centre socioculturel Loire-et-Seil allumera les lampions des enfants et des parents pour les deux traditionnels défilés du 21 décembre. “J’ai accepté à condition que ce soit un travail d’équipe”, rapporte celui qui a toujours œuvré dans le sport collectif. Et plus précisément le football, comme arbitre de niveau régional, dirigeant de l’AEPR ou bénévole du Tournoi cadets. “Le sport m’a fait connaître des centaines de personnes, il réunit les gens”, Michel Martineau, le nouveau président de l’OMS. note Michel Martineau. À la tête de l’OMS, “poumon du sport à Rezé au travers des sections”, il entend “faire la jonction entre les associations RENDEZ-VOUS L’école municipale de musique et de danse invite les habitants à venir chanter. L’idée est de participer une fois par trimestre à une séance de chant collectif, autour d’un répertoire simple et accessible. Pas d’inscription, pas d’engagement. Les paroles seront projetées sur écran pendant la séance. Première séance : samedi 15 décembre à 18h. Rens. 02 51 70 78 14. 4 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 et la Ville”. “Il y a de plus en plus de monde”, “nos locaux sont trop petits”, “quel est l’intérêt d’orienter les bénéficiaires vers les travailleurs sociaux ?”, “doit-on aller vers une professionnalisation des bénévoles ?”. Lors de la journée mondiale du refus de la misère, les associations caritatives, invitées par la Ville à échanger sur leurs actions menées sur le terrain, ont livré leurs impressions dans un contexte de croissance de la pauvreté. Un même constat émerge : la pauvreté à Rezé a progressé et elle prend aujourd’hui des visages qu’elle avait pour le moment épargnés. Les bénéficiaires de l’aide alimentaire sont aujourd’hui des jeunes, des travailleurs pauvres, des mères de familles qui élèvent seules leurs enfants et les enfants eux-mêmes. Dans le cadre d’un projet de classe, des élèves de 5e du collège Pont-Rousseau ont donné leur perception de l’épicerie sociale et de l’action de la Croix-Rouge. L’occasion pour eux de découvrir une réalité sociale qu’ils ignoraient pour la plupart. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 5 A AITS DU MOIS CULTURE DOSSIER Maraîchin (Vendéen) mais aussi Libanais, accordéoniste mais aussi conteur, artiste des traditions mais aussi de la modernité… Sébastien Bertrand est tout cela à la fois. “Et selon où je me place, je suis perçu comme exotique.” L’artiste sera le compagnon de l’Arc les deux prochaines saisons au cours desquelles il va créer des œuvres avec d’autres artistes, avec les Rezéens. Avec eux, il va humer la ville, prendre son pouls dans le cœur des habitants. “De décembre à mars, je vais les inviter à parler de leurs humeurs, de leur ville de cœur, de leur ville d’enfance, de leurs vibrations identitaires. Moi, qui suis né quelque part et ai grandi ailleurs, il m’est difficile de me départir de ma partie libanaise ou de ma partie vendéenne. Nous pouvons être d’ici et de là-bas, mais comment cela se traduit-il dans nos vies ?” Sébastien Bertrand invitera des élèves du Chêne-Creux à dire ce qu’ils perçoivent de leur ville d’enfance depuis leur fenêtre de chambre. Il donnera l’occasion aux ados d’enregistrer les résonances, le rythme de la ville. Il ira à la rencontre de personnes âgées... Toutes ces paroles, ces sons collectés ouvriront les Instants du monde en mars 2013. Mais avant ces escapades dans les quartiers, l’artiste installera ses pénates à l’Arc du 3 au 9 décembre : L’artiste Sébastien Bertrand pose ses valises à Rezé. Invité en résidence par l’Arc, il vient “humer la ville” et écouter les trajectoires de vie de ses habitants. au programme le très beau spectacle Le Chemin de la belle étoile le 6 décembre, une rencontre musicale le 7, Les aventures du prince Ahmed le 9 décembre. Rens. 02 51 70 78 00. SENIORS Par manque de mobilité, des personnes âgées ou handicapées ont parfois des difficultés pour prendre les transports en commun. Elles ne peuvent pas bénéficier du service Proxitan car elles ne possèdent pas de carte d’invalidité. En outre, elles demandent bien souvent un transport avec accompagnement jusqu’à la porte du cabinet médical par exemple. Il existe plusieurs solutions : les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad), les services d’aide à domicile (ceux de la Ville, l’Adar, l’Adef, etc), des opérateurs privés disposant d’un agrément (Titi Floris, Vad, Age d’or service). Quel est le coût ? Dans le cas d’un service de soins infirmiers à domicile ou d’un service d’aide à domicile, il peut être pris en charge dans la prestation globale pour les usagers de ce service. Pour les trois opérateurs privés, il faut compter 30€ l’heure en moyenne. Ce coût est pondéré de deux manières : les personnes imposables ont une déduction fiscale de 50%, par ailleurs, les retraités du régime général de plus de 80 ans ont accès à des chèques Sortir plus pour tout type de sortie. Il s’agit de trois carnets de 10 chèques chacun de 15€. Il faut s’adresser aux caisses complémentaires du régime général de retraite. Rens. service municipal santé et personnes âgées 02 51 70 29 00. 6 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 CTUALITÉ MAIRIE Vivre en résidence-services Passer de la maison individuelle à la maison de retraite, de la vie en solo à la vie en collectivité est parfois difficile. Une alternative consiste à s’installer en résidence-services pour seniors. Rezé en comptera bientôt six. a plupart des personnes âgées souhaitent vivre le plus longtemps possible chez elles. 85% des Rezéens de plus de 80 ans vivent à domicile dont 55% vivent seules (une part fortement supérieure à la moyenne française). Mais il arrive un moment où le logement n’est plus adapté, où la solitude devient trop pesante, où il L faut mettre en place des services d’aide à domicile… L’heure d’entrée en maison de retraite peut toutefois être repoussée. UNE ALTERNATIVE À LA MAISON DE RETRAITE Dès lors que les personnes âgées sont encore autonomes et valides, elles peuvent s’installer en résidence-services. Ce type de logement intermédiaire (non médicalisé) est actuellement en plein essor. “La population vieillit. Les besoins des seniors évoluent. Les résidencesservices leur permettent de préserver leur indépendance tout en bénéficiant d’un logement de taille adaptée, bien aménagé, accessible, sécurisé 24h sur 24, sept jours sur sept (gouvernante, gardien de nuit, bip ▼ ▼ ▼ F Henri Chaillou 91 ans, réside aux Acacias (90 appartements) “ J’habite aux Acacias depuis 12 ans. Et ici, je suis chez moi car je suis propriétaire de mon appartement, c’est important pour moi. Je trouve que c’est un excellent rapport qualité/prix. J’ai beaucoup plus de liberté que dans une maison de retraite. J’ai de l’espace, une cave, un garage, un parking. Je suis suivi par les professionnels de santé de mon choix. Et surtout, je ne souffre pas de promiscuité. Si je ne veux pas descendre déjeuner au restaurant, je me fais livrer un plateau-repas.” Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 7 A CTUALITÉ MAIRIE ▼ ▼ ▼ Vivre en résidence-services (suite) d’urgence) et offrant des services payants à la carte (ménage, courses,…)”, analyse Patrick Mallet, directeur du service personnes âgées de la Ville. De plus, la transition vers une maison de retraite est ensuite plus aisée. BIENTÔT 4 NOUVELLES RÉSIDENCES-SERVICES Rezé compte aujourd’hui deux résidencesservices dans le quartier Pont-Rousseau : Voisin’âge (14 appartements du T2 au T3, rue René-Cassin) et les Acacias (90 appartements du T1 au T4, rue Félix-Faure). Une troisième ouvrira le long de la route de Pornic, courant 2013 : le Clos de l’Ile-Macé (32 appartements). Trois autres résidences-services sont en projet dans la commune. Une première dans le parc de la maison de retraite SaintPaul (12 appartements de 40 m²) : la construction sera attenante au bâtiment principal et devrait débuter en 2013 pour une ouverture prévue fin 2014. Une deuxième rue du Vert-Praud, à Ragon (84 appartements) par le promoteur immobilier Fonta à l’horizon 2015. Une troisième de 48 appartements sur l’îlot Flora-Tristan (ex- emplacement du concessionnaire Citroën, rue Charles-Rivière) par le promoteur immobilier Nexity d’ici fin 2015. UNE SOLUTION ÉCONOMIQUE La plupart du temps, les résidents sont en location. Toutefois, dans certaines résidences, il est possible d’être propriétaire de son logement. Un loyer à Voisin’âge ou aux Acacias oscille entre 880 et 1 700 euros selon la taille du logement et le nombre d’occupants. À cela, s’ajoutent les charges (eau, gaz, électricité, téléphone…) et les services payants sollicités (comme les repas). Des aides financières (allocations CAF, APA) sont possibles et une partie du coût des aides à la personne déductibles des impôts. Un prix donc à relativiser au regard d’un séjour en maison de retraite. “C’est une solution économique, souligne Jean Grenon, le président de la résidence Saint-Paul. Un mois à la maison de retraite Saint-Paul coûte 1 600€, en résidenceservices ce sera entre 632€ à 732€ hors services payants”. En savoir plus : www.reze.fr rubrique Solidarité, hébergement des personnes âgées. Colocation pour seniors D’autres solutions de logements intermédiaires (entre le logement individuel et la maison de retraite) émergent comme la colocation entre seniors. Une association nantaise en fait la promotion et tient une permanence d’information une fois par mois à Rezé. “On organise des rencontres entre futurs colocataires pour aider à la formation de binômes. On les conseille dans le choix du logement. On les invite à signer une charte de l’habitat partagé pour clarifier les règles de la vie quotidienne. On leur rend des visites régulières pour s’assurer que tout se passe bien”, explique Jocya Almor, la présidente de Colocation seniors. Prochaine permanence : mardi 4 décembre. 14h, au centre social André-Coutant (rue des Déportés). Rens. 06 18 35 42 75 8 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 “Depuis peu, nous bénéficions de l’agrément qualité du Conseil général qui nous autorise à faire du maintien à domicile, c’est-à-dire à prodiguer des soins à nos résidents, dans une certaine mesure. Un plus qui permet de reculer la date d’entrée en maison de retraite.” gouvernantes à la résidence-services Voisin’âge Anne-Marie Marsaut 78 ans, réside à Voisin’âge (14 appartements) “ Je me suis installée ici il y a deux ans car je cherchais un logement plus adapté à mon âge. J’ai été séduite par la formule résidence-services car je ne me sentais pas prête à entrer en maison de retraite. C’est un palier. Je conserve mon autonomie. Je reçois des amis, je les héberge. Je me fais moi-même à manger. Mais je profite aussi des services de covoiturage proposés pour aller au marché, au supermarché, à la bibliothèque. Je prends mon goûter avec les autres résidents. On joue au scrabble. On sympathise.” La Ville propose des services d’aide à domicile aux personnes de plus de 60 ans qui souhaitent rester chez elles : portage des repas ; soins infirmiers, télé assistance, ménage, entretien du linge, courses, accompagnement, portage de livres... Contact : 02 51 70 29 00. Des associations aussi : Adef, Adar, ADT, Anaf, AAFP… 946 directeur de la résidence-services les Acacias Jeannine Suel et Vanessa Corgnet À noter personnes âgées de 85 ans et + vivent à Rezé (recensement 2008). On estime qu’elles seront le double à l’horizon 2020. Florent Chevrier 2+1+3 ”Tous les matins, on rend une visite à chacun pour voir si tout va bien. On leur livre le pain frais et on fait le point sur leurs besoins : prise de rendez-vous, médicaments à retirer en pharmacie… On est présentes de 9h à 18h, ensuite, ils disposent d’un téléphone d’urgence en cas de besoin.” Jean Grenon président de la maison de retraite Saint-Paul ”Nous allons construire une résidence-services de petite taille car nous souhaitons créer du lien entre les résidents et lutter contre la solitude. Nous prévoyons une grande salle à manger et un salon pour faciliter les rencontres. Pour que les liens se créent encore plus facilement, nous donnerons la priorité à ceux qui vivent déjà dans le quartier.” Actuellement, il existe 2 résidences-services (104 appartements). Une troisième (32 appartements), ouvrira courant 2013. Trois autres sont en projet offrant au total 144 appartements supplémentaires. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 9 A CTUALITÉ MAIRIE CONSEIL MUNICIPAL Nantes Métropole au cœur du débat ’est le deuxième vice-président de Nantes Métropole chargé des finances, Jean-Pierre Fougerat, qui a présenté le rapport annuel 2011 de la communauté urbaine. Rappel des objectifs, des actions engagées par Nantes Métropole… Rappel également par les différents partis, à gauche comme à droite, des bénéfices de l’action de Nantes Métropole pour la commune. Cependant quelques questions ont fait débat. C TRANSPORT NPA : “Les tarifs de la Tan pourraient être plus incitatifs voire gratuits.” Jean-Pierre Fougerat (Nantes Métropole) : “Il faut bien des recettes, sans quoi c’est irréalisable. Si les usagers ne payaient pas, alors ce serait un impôt. Ce n’est pas à l’ordre du jour”. François Nicolas, président du collège habitants du CESC et Pierre Martinez, membre du CESC aux côtés de Jacques Pineau, Yves Mosser et Stéphanie Lambert, les rapporteurs et animatrice de l’atelier Code de la rue. Un Code pour partager la rue Partager la rue : oui mais comment ? Sont concernés les piétons, cyclistes, automobilistes, conducteurs de deux-roues, de bus… Le CESC a donné son avis lors du dernier conseil municipal. La Ville retient ses principales propositions. a Ville avait demandé au Conseil économique et social communal (CESC) son avis sur l’élaboration d’un Code de la rue à Rezé qui permettrait de mieux partager l’espace public en toute sécurité. Après deux ans d’enquête et de rencontres auprès d’experts, d’associations et des Rezéens à travers un forum, les habitants membres du CESC lui ont remis un rapport. Lors du conseil municipal d’octobre, les élus ont pointé les principales propositions retenues. L 10 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Premier constat, tout le monde (CESC et élus) est d’accord sur un principe fondateur : le respect de tous et a fortiori du plus vulnérable, soit le piéton. Deuxième préconisation du CESC : faire de Rezé “une ville à 30 km/h” et développer les liaisons inter-quartiers. Là encore, la Ville, par la voix de l’adjoint au maire en charge de la réglementation, Pierre Quénéa, est d’accord : “Nous réalisons ce type d’aménagements avec le concours de Nantes Métropole et nous allons poursuivre cette politique de la zone 30”. En revanche, la Ville n’a pas retenue la proposition du CESC “de supprimer le stationnement alterné par quinzaine au regard des avantages que ce système procure : partage du stationnement pour tous les riverains, nettoyage des deux côtés des voies…” Et Pierre Quénéa de conclure sur ce dossier en insistant sur la nécessité de changer de comportements, d’être plus respectueux des plus faibles et de rouler plus doucement. DÉPLACEMENTS UMP : “La « transhumance » sud/nord est un problème qui s’envenime.” Jean-Pierre Fougerat (Nantes Métropole) : “Nous allons réaliser d’autres parkings relais. Mais si vous regardez Bordeaux, Lyon, vous voyez bien qu’il n’y a pas de solution miracle. Il faut absolument que les déplacements doux se développent.” Gilles Retière : “S’il y avait au moins deux personnes dans quelques voitures, cela améliorerait la situation. Quant au La question des tarifs des transports en commun a fait débat lors du conseil municipal, certains élus (NPA) demandant des tarifs plus attractifs voire gratuits. périphérique, géré par l’Etat, la Préfecture va engager des études pour faire un projet. L’an prochain, Nantes Métropole discutera du nouveau franchissement de la Loire”. ATTRACTIVITÉ UMP : “Il y a un écart économique substantiel entre le nord et le sud…” Jean-Pierre Fougerat (Nantes Métropole) : “Le site de l’aéroport de Nantes Atlantique est magiquement situé. Son transfert est une réelle opportunité pour le Sud-Loire pour y créer de l’emploi.” Gilles Retière : “Il y a un réel déséquilibre entre le nombre d’emplois et le nombre d’actifs entre le nord et le sud et l’ouest et l’est. Un rééquilibrage est à trouver par grand secteur. Mais une chose est sûre : le Sud-Loire ne manque pas d’atouts pour exister sur le territoire de l’agglomération. Nous avons un potentiel considérable avec le transfert de l’aéroport, le Min, l’IRT…” Une crèche à La Blordière Une crèche sera construite à côté de l’école élémentaire Ouche-Dinier (en arrière plan). Une nouvelle crèche, d’une capacité de 25 places, verra le jour à La Blordière, entre la rue du Général Pâris-de-Bollardière et la rue Ouche-Dinier, à côté de l’école. Il est prévu de réaliser un chemin permettant d’améliorer la desserte piétonne du groupe scolaire à partir de la boulangerie. Le bâtiment sera de haute qualité environnementale (HQE). Le coût est estimé à près de 1,5 million d’euros. Actuellement, Rezé compte trois crèches collectives municipales, une crèche familiale municipale, deux crèches associatives, une crèche interentreprises pour les Rezéens qui travaillent dans la zone d’Atlantis à Saint-Herblain, et un multi-accueil. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 11 A CTUALITÉ MAIRIE URBANISME QUESTIONS DE RIVERAINS La Jaguère : les travaux commencent Avant le coup d’envoi des travaux, une réunion de riverains a permis à la Ville, Nantes Métropole (maître d’ouvrage) et à l’aménageur Loire Océan Développement de répondre à leurs questions. École agrandie ? Qui dit nouveaux habitants ne dit pas arrivée de nouveaux enfants en proportion. Néanmoins, il est prévu de transférer l’école maternelle de la Galarnière, pour le moment isolée près du supermarché, vers le groupe scolaire de La Houssais qui sera agrandi. Ce chantier s’inscrit dans le projet de quartier de La Houssais. Le coup d’envoi a été donné cet automne. La première tranche de travaux s’engage du côté de la rue de l’Aérodrome et concerne la construction de près de 310 logements. Transports en commun renforcés ? Aujourd’hui, les lignes 33 et 98 desservent le quartier. À l’arrivée des nouveaux habitants, la ligne 98 sera dotée d’un nouvel arrêt, rue de l’Aérodrome. Les fréquences de passage seront renforcées. es premiers engins sont arrivés en novembre sur les anciennes tenues maraîchères. Depuis la rue de l’Aérodrome, l’amorce d’une nouvelle rue va être tracée. De part et d’autre, seront construits des logements. Dans un premier temps, il s’agit de démolir une maison inoccupée, débroussailler, créer la voirie et les réseaux, et sélectionner les promoteurs et les architectes. Parallèlement, des fouilles archéo-logiques seront menées car il a été découvert des traces de vie gauloise et médiévale. Fin 2013, la construction de près de 310 logements débutera. Il y aura environ 270 appartements répartis dans plusieurs immeubles et une trentaine maisons de ville. Les immeubles se situeront sur la partie centrale du site tandis que les maisons individuelles seront groupées et implantées à proximité des maisons existantes des rues de la Classerie et de l’Aérodrome. Leur achèvement est prévu fin 2014. À cette échéance, la coulée verte de la Jaguère aura également été réaménagée de façon à offrir aux premiers occupants un cadre de vie agréable et renforcer le corridor naturel avec le village voisin. Deux autres tranches de travaux suivront : l’une concernera environ 380 logements (2014-2015), l’autre environ 170 logements (2015-2017) pour construire au total 860 logements et répondre ainsi aux nombreuses demandes de nouveaux habitants qui veulent résider dans l’agglomération à proximité des services et de leur lieu de travail. 25% 10 L 25% des 860 logements seront locatifs sociaux ; 25% des logements en location-accession ; 50% des logements en accession libre. 12 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Sur les 17 hectares de la Zone d’aménagement concertée (Zac) de la Jaguère, 10 hectares demeureront des espaces verts. PAROLE D’ÉLU Accès piétons et cyclistes ? Gérard Allard adjoint au maire en charge de l’urbanisme Les deux nouvelles rues qui desserviront ce quartier (depuis les rues de l’Aérodrome et de la Classerie) seront dotées de bandes cyclables et de trottoirs. À l’intérieur, la priorité sera donnée aux déplacements des piétons et des cyclistes. Par ailleurs, les rues de l’Aérodrome et de la Classerie devraient être remises en état. Stationnement ? “Il s’agit de l’un des derniers grands sites disponibles sur la commune. C’est un véritable éco-quartier qui va s’y construire. Les logements seront variés. Tous seront BBC (Bâtiment basse consommation) et implantés au regard de l’ensoleillement. Les espaces seront aménagés de manière à favoriser les relations sociales. La place de la voiture sera limitée en faveur des déplacements à pied et à vélo.” Deux stationnements individuels sont prévus par maison, et un et demi par appartement, majoritairement en sous-sol. Commerces et services ? Pas de nouveaux commerces, l’idée est de conforter ceux qui existent déjà dans le quartier. Mais des nouveaux services, oui, en rez-de-chaussée d’immeubles (activités médicales, paramédicales…). Salle de convivialité ? Elle sera destinée aux habitants de ce nouveau site. Son emplacement reste à déterminer. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 13 A CTUALITÉ QUARTIERS AGENDA Une crèche pour les enfants... et les parents CHÂTEAU Créée en mars par l’Anaf avec le soutien de la Ville, la crèche des Castors accompagne les parents dans leurs projets d’insertion. La petite Serena a intégré la crèche à son ouverture, en mars dernier. À l’époque, raconte sa maman, Alexandrine, “ma situation ne me permettait pas de trouver un moyen de garde”. Avec l’appui de Sylvie Segaud, chargée de l’accompagnement à l’insertion pour l’Association nantaise d’aide familiale (Anaf), la maman Cette crèche est destinée aux parents en insertion. LA BLORDIÈRE LEVER LES FREINS AU TRAVAIL Située dans le quartier du Château, cette petite structure de dix places s’adresse en priorité aux familles fragilisées des quartiers du Château, de Ragon et de PontRousseau. Une première dans le département. Pendant que les enfants sont pris en charge par l’équipe de la crèche, les parents, principalement des femmes seules, sont accompagnés dans leur parcours d’insertion sociale et professionnelle. “Avoir des enfants à charge peut freiner l’accès au travail et devenir un facteur d’exclusion”, explique Jérémie Batsalle. Enfants, parents… tout le monde s’y retrouve. Anaf : 02 40 73 73 09. www.anaf.asso.fr L’Arbre à lucioles prête des jeux aux familles. RAGON Les 440 jeux des familles Créée en 2009, l’association l’Arbre à lucioles propose aux habitants de venir jouer en famille et d’emprunter pour une somme modique des jeux de société.“L’idée est partie d’une réflexion de mon fils de retour de l’école en fin d’année 2008, étonné que certains de ses camarades ne possédaient pas de jeux”, témoigne Mélissa Chauvier, présidentefondatrice de l’association. Il faut dire que, dans la famille Chauvier, le jeu est une passion et les placards en sont remplis. “Jouer en famille, c’est un moment privilégié pour se poser, prendre du temps, partager autre chose que les soucis de la vie quotidienne”, explique-t-elle. Et un moyen ludique pour stimuler l’observation, l’imagination, la mémoire, la logique ou même la culture générale. Mais aussi pour développer l’écoute et le respect des règles. Depuis son installation au centre socioculturel de Ragon, l’association a vu son nombre d’adhérents presque doubler. “Nous avons plus de 440 jeux disponibles pour tous les âges et nous avons 39 familles adhérentes, soient 120 personnes participant à nos activités”, poursuit Mélissa Chauvier. “L’accueil du dimanche matin, une semaine sur deux, séduit beaucoup de gens”, confirmet-elle. Des familles essentiellement. Et des enfants qui prennent le relais des bénévoles pour expliquer les règles aux adultes. Outre les rendez-vous dominicaux, l’association propose trois soirées de jeux par an et participe régulièrement aux temps forts du quartier. Elle propose également depuis la rentrée, un temps d’animation tous les jeudis matin pour les assistantes maternelles et leurs enfants. Plus d’informations : http://larbrealucioles.jeblog.fr Gym senior : et un, et deux ! La gymnastique d’entretien senior rencontre un tel succès qu’un deuxième cours ouvre à l’Ouche-Dinier. Il faut dire que le premier cours, existant depuis dix ans, affiche complet avec ses 25 participants assidus, âgés de 58 à... 84 ans ! Certains sont fidèles depuis l’ouverture : “Il ne s’agit pas bien sûr d’accomplir des performances, explique Danielle Billard, éducateur sportif. Chacun vient comme il est, avec ce qu’il peut, et s’approprie les gestes pour améliorer son quotidien. Cela contribue à maintenir leur indépendance, à leur faire prendre conscience de ce qu’ils valent, à reprendre confiance en eux-mêmes pour continuer à vivre chez eux”. 14 a retrouvé le chemin de l’emploi. Et sa fille est désormais accueillie dans une crèche municipale. “Nous évaluons avec la Ville le mode de garde le plus adapté après les Castors. Jusqu’ici, on a trouvé 100 % de solutions”, se réjouit Jérémie Batsalle, responsable de la crèche. Complémentaire aux modes de garde existant sur Rezé, la crèche associative a accueilli 25 enfants depuis son démarrage. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Certains n’ont jamais fait de sport, d’autres en ont fait toute leur vie. Peu importe ici. L’objectif est de s’amuser tout en maintenant ou retrouvant souplesse et muscles. Les participants sont enthousiastes : “On rajeunit”, “ça nous entretient”, ”c’est à notre portée, dans une bonne ambiance”, “c’est un bon petit moment chaque semaine”. L’activité est particulièrement conviviale : tout le monde se connaît, on pratique le covoiturage pour venir du même quartier, des liens d’amitié se tissent... Le cours est ouvert à partir de 55 ans et sans limite d’âge. Renseignements : Amicale laïque de l’Ouche-Dinier (Alod), 02 51 11 14 88. http://alod.webnode.fr Semaine de la Solidarité Internationale Le centre socioculturel Jaunais-Blordière se mobilise samedi 1er décembre et se tourne vers l’Afrique de l’Ouest. À partir de 16h : espace associatif, dégustations, contes, jeux pour enfants, animations, expositions, projection de documentaires et témoignages. 18h30 : apéro citoyen “La prévention à la santé : qu’en est-il de la question du sida ?”. 19h30 : restauration. De 21h à minuit : chanson française avec la chorale Passe moi l’sol, Dany trio et Coline. Repas : 5€, sur réservation. Concert : de 5€ à 8€. Rens. 02 28 44 40 00 Rendez-vous du CSC Loire-et-Seil Petit-déjeuner thématique : “Quels sont les facteurs qui font échec à la communication en situation d’inter-culturalité”, samedi 1er décembre, 9h30-12h. Spectacle musical “Le bal de Nyna”, samedi 8 décembre aprèsmidi (sur réservation). Défilé aux lampions, vendredi 21 décembre : départs à 18h30 de la Maison des Isles et du Port au Blé. Avant et après le défilé en musique : vin chaud pour les grands, chocolat chaud pour les petits. Rens. 02 40 84 45 50 Ragon’Neige A l’occasion des fêtes de fin d’année, le centre socioculturel Ragon organise des animations. Vendredi 14 décembre : soirée casino. Samedi 15 décembre : boom pour les enfants (15h-17h), spectacle pour les Amis de Diawar autour de chansons du monde entier (à 17h30). Dimanche 16 décembre au matin : apéromarché, randonnée familiale, manège… L’après-midi : spectacle Lupus in Fabula pour les 4-5 ans à 15h et 17h30. Rens. 02 28 25 29 40 Des chiffres et des lettres Club ouvert les mardis 4, 11 et 18 décembre de 20h à 22h et les jeudis 6, 13 et 20 décembre de 14h15 à 16h15, salle André-Coutant, 12 rue des Déportés. Rens. 02 40 75 73 67 et 02 28 01 31 54. L’Aold propose un nouveau cours de gym aux seniors. Belote Concours de la CGT Sud-Loire vendredi 14 décembre à 13h30, salle de la Carterie, 38 rue Alexandre-Huchon. Tarif : 7€. Rens. 02 40 84 34 89. Concours du Cepal Rezé-Centre vendredi 21 décembre à 13h30, salle Marchais, 8 rue des Roquios. Tarif : 7€. Rens. 02 40 05 45 27. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 15 A CTUALITÉ QUARTIERS RAGON À noter Dernière toilette de l’Ilette La troisième et dernière phase de travaux de restauration de l’Ilette démarre cet hiver. L’Ilette est un petit cours d’eau discret qui délimite les communes de Rezé, Vertou et Les Sorinières, bien connu des pratiquants du Tour de Rezé. Depuis 2005, il bénéficie de travaux de restauration et de mise en valeur. La troisième phase de travaux se concentrera à Rezé, entre les terrains de sport de la Robinière et la Zac. Elle devrait durer un an. Objectif : poursuivre le chemin piétonnier. Comme à chaque fois, on procède en parallèle à une restauration hydro-écologique du site : on nettoie le cours d’eau, on le débroussaille, on rehausse son lit, on plante des espèces adaptées aux zones humides tels des saules qui stabilisent naturellement les berges… Car c’est un ruisseau à petit débit, à la qualité de l’eau médiocre et il a été victime de décharges sauvages. En parallèle, on installe des passerelles en bois là où cela s’avère nécessaire et on balise la promenade. Ces aménagements s’inscrivent dans le programme Neptune (pour la protection et la restauration des milieux aquatiques), un contrat signé entre Nantes Métropole et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. À savoir La promenade de l’Ilette traverse le bois des Poyaux qui fait désormais partie du projet de forêt urbaine (180 hectares) à cheval sur Rezé, Vertou et les Sorinières. 16 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Bientôt, il sera possible de randonner intégralement le long de l’Ilette, de la Sèvre aux Sorinières. Ils vous attendent le 4 décembre place du Pays-de-Retz pour des dégustations. CHÂTEAU Le marché fête ses 50 ans PAROLE D’HABITANT Laurent Authier écrit à la mairie “Bonjour, personnellement, j’ai pris l’habitude de ramasser les bouteilles plastiques qui traînent dans les rues et de les déposer dans les poubelles avoisinantes afin d’éviter que les déchets plastiques ne soient perdus dans la nature. En effet, il y a quelques temps, j’ai lu une publication scientifique qui alertait sur la présence de fragments plastiques dans les océans. Ils se fragmentent et sont ingérés par la faune aquatique. Ensuite, via la chaîne alimentaire, ces composés peuvent se trouver dans nos assiettes. Si nous ne faisons rien pour contrer ce phénomène, il est fort probable que les générations futures aient ce problème sanitaire à gérer. Les bouteilles plastiques sont faciles à ramasser car généralement elles ne sont pas sales. J’ai eu du mal sur mes premières bouteilles ramassées, surtout pour gérer le regard des autres, je le faisais en cachette, mais maintenant, cela est devenu un réflexe. Alors pourquoi ne pas inciter les citoyens à faire de même, pour élargir le périmètre de ramassage ? D’où l’objet de mon message. En fait, il suffirait d’informer le citoyen pour qu’il prenne conscience du problème et qu’il puisse se dire lui aussi qu’il peut participer à sa résolution (à son échelle). Cordialement, Laurent Authier.” Mardi 4 décembre, la place du Paysde-Retz aura des airs de fête. Ce jour-là, les commerçants organiseront une tombola pour célébrer le jubilé de leur marché. C’est un marché de quartier, fréquenté par une clientèle d’habitués. Fêter les 50 ans de ce rendez-vous hebdomadaire est l’occasion pour les commerçants de remercier leur clientèle de leur fidélité. Dominique Fournel tient un stand de confection-lingerie depuis 32 ans sur cette place. “Au fil du temps, des liens se tissent avec les clients. On discute, je les conseille : une relation de TRENTEMOULT-LES-ISLES confiance s’établit.” Mardi 4 décembre, la plupart des commerçants fêteront cet anniversaire. Pierre Chereau, marchand de pommes, fera déguster son jus de fruit “maison”. Didier Clisson, en fera de même avec ses brioches. Marc et Béatrice feront gagner un panier de fruits et légumes... Et tous s’associeront pour offrir un dîner pour deux sur l’Erdre par tirage au sort ! 6 FÉVRIER 1962 Le tout premier marché s’est tenu le 6 février 1962. C’était un mardi, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Mais à Rezé compte quatre marchés ● mardi : place du Pays-de-Retz (château), ● vendredi : place du 8-Mai (Pont-Rousseau) ● le samedi : parking-relais du port de Trentemoult ● dimanche : parking du centre socioculturel de Ragon. l’époque, on l’appelait “le marché du centre du Château”. Il a été créé pour répondre aux besoins des nouveaux résidents du quartier car à cette époque, on construisait les immeubles du grand ensemble dit “Château de Rezé”. Ce marché a débuté avec une quarantaine de commerçants, a grossi au fil des années jusqu’à dépasser la centaine. Puis, le chiffre est reparti à la baisse. On compte désormais une quarantaine de commerçants abonnés et une dizaine de commerçants passagers. Trescal mise sur la proximité En ouvrant une agence à Rezé, la société de métrologie se rapproche de ses clients industriels, au premier rang desquels Airbus. Leader national des services de métrologie et présent dans 16 pays, Trescal a implanté Le leader national de métrologie a choisi le Sud-Loire pour se rapprocher de ses gros clients industriels. début 2012 une agence rue Félix-Eboué. La société réalise pour des industriels “des opérations liées à la vérification, à l’étalonnage et à la réparation des appareils de mesure. Notre spécificité : améliorer les instruments de mesure des entreprises”, explique Christophe Plaud, le responsable de l’agence. Le choix de Rezé s’est effectué en fonction “de la proximité de nos clients métropolitains, qui interviennent dans les secteurs de l’aéronautique, du transport et de l’énergie, de la proximité aussi du Technocampus et des infrastructures de transport”. Trescal dispose sur son site d’un laboratoire de 80 m² à température constante et à hygrométrie régulée. Elle y réalise la moitié de ses opérations, l’autre se faisant directement chez les clients. L’équipe de l’agence rezéenne emploie 15 personnes, dont deux apprentis. Demain, elle pourrait s’étoffer en fonction du développement de nouveaux marchés, lié par exemple au démarrage de l’Institut de recherche technologique JulesVerne ou à l’éolien. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 17 A PERMANENCES DES ÉLUS CTUALITÉ QUARTIERS Élus de quartiers CHÂTEAU “Hat trick” à la Trocardière La Ville s’équipe d’un nouveau terrain de sport nommé le “hat trick”, terme de football utilisé lorsqu'un joueur marque trois buts consécutifs. Ouvert à tous en accès libre, cet espace de 40 m x 20 m en pelouse synthétique est destiné aux footballeurs mais pas uniquement. Un anneau de 150 m entoure l’installation et permet la pratique du patinage de vitesse. Par la suite, d’autres équipements viendront compléter l’ensemble, tels que des tables de tennis de table et un espace sablé pour la pratique du beach volley (volley sur sable), du sandball (hand sur sable) et du beach soccer (football sur LA BLORDIÈRE Ils élèvent un chien guide d’aveugle CHÂTEAU Les patineurs du Rezé Olympique Patinage inaugurent la piste de roller. sable). Cet équipement, situé au sein du complexe sportif Léo-Lagrange, vient compléter l’offre existante dans le quartier et répond à la demande des clubs de football d’un espace complémentaire pour les entraînements. Les établissements scolaires, les associa- tions et les particuliers peuvent profiter de la structure. Le coût de l’opération est de 165 000 € dont 40 000 € de subvention allouée par la fédération française de football dans le cadre du fonds d’aide au football amateur. Un site web pour le CSC Depuis début octobre, le centre socioculturel Jaunais-Blordière anime son site Internet. Un projet qui a mobilisé plusieurs bénévoles de la structure. Laurent Grippay et Véronique Vignaud ont le sourire. Un mois après son lancement, le site affiche plus de 2 000 connexions. Ces deux membres du conseil d’administration du centre socioculturel (CSC) font partie de la commission communication qui a travaillé sur la mise en place du site Internet. “Le CSC a engagé une réflexion globale sur la communication l’année passée, explique Véronique, et on s’est dit qu’il fallait adapter nos moyens de communication à la pratique des gens.” Le choix d’Internet s’est vite imposé avec ses qualités : “Accès facile, gratuité, réactivité et plus écologique que le papier”, Véronique Vignaud et Laurent Grippay, pivots du projet web. 18 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Ils sont à l’écoute des habitants. Renseignements et rendez-vous au 02 40 84 43 47. Depuis six mois, Alexia élève Hirka, une jeune femelle labrador noire destinée à accompagner plus tard une personne malvoyante. résume Laurent. Du projet à la réalisation, plus d’un an de travail et beaucoup de découverte pour les deux bénévoles néophytes. “Il nous a fallu beaucoup de curiosité, nous sommes allés voir ce qui se faisait ailleurs”, raconte Laurent. “Mais on s’est très vite rendu compte qu’on n’y arriverait pas tout seul”, témoigne Véronique. Un habitant du quartier spécialiste d’Internet les a accompagnés dans toute la démarche. Ecriture d’un cahier des charges, réalisation de l’arborescence du site, puis choix d’un prestataire. “On en a rencontré trois avant de faire le choix final avec le conseil d’administration et l’équipe des salariés”, explique Laurent. Un choix dicté par le prix, l’esthétisme, le délai et la possibilité de gérer le site en toute autonomie. En l’occurrence, par un chargé de communication embauché début juin par le CSC. Au final pour Laurent et Véronique, une expérience très prenante, mais très instructive. www.csc-jaunaisblordiere.org Depuis six mois, Alexia, Maxime et leur fille Maya accueillent bénévolement Hirka, une jeune femelle labrador noire. Elle n’est là que pour un an, le temps pour elle de grandir et de se familiariser avec la vie des hommes. Puis, elle entrera à l’école des chiens guides d’aveugles de l’Ouest pour parfaire son éducation et ensuite être confiée à une personne malvoyante. “C’est notre première expérience en tant que famille d’accueil. L’idée m’est venue à force de croiser Christine et Sonia, malvoyantes, accompagnées de leur chien, dans le quartier du Château”, explique Alexia. “Je me suis renseignée sur le parcours de ces chiens et me suis portée volontaire. C’est une expérience très enrichissante. On aborde le LA HOUSSAIS handicap autrement et on en parle autour de nous. Pour bien éduquer Hirka, nous entrons partout avec elle, y compris dans l’école de notre fille et à l’école de musique de la Balinière… C’est vraiment un an de bonheur !” À noter L’association des Chiens guides d’aveugles de l’Ouest recherche de nouvelles familles d’accueil bénévoles. Il faut être disponible un an minimum. Habiter Nantes ou Angers ou leurs périphéries. Résider en maison ou en appartement. Et bien sûr aimer les chiens. L’association a remis plus de 580 chiens guides en 35 ans. 99% de son financement provient de dons et de legs. La Ville apporte sa contribution financière. Rens. 02 41 68 59 23 ou sur : www.chiens-guides-ouest.org Micheline, fan du vélo Agée de 72 ans, Micheline Marconnet continue de faire ses petits trajets à vélo. Depuis ses 6 ans, elle a toujours été fidèle à sa bicyclette, quitte à passer pour une hurluberlue. “J’ai toujours trouvé stupide de prendre la voiture pour deux kilomètres. D’ailleurs, je conduis rarement, je n’aime pas ça. Je préfère prendre le tram”, raconte cette institutrice à la retraite. “J’adore l’impression de liberté que procure la bicyclette !” Micheline en garde toutefois quelques amers souvenirs : “En 1957, lorsque j’ai commencé à travailler, j’allais à l’école à vélo. Les jours d’hiver où j’étais transie de froid ou trempée, ça me rendait furieuse!” Elle n’a pourtant jamais abandonné la petite reine. “En 1978, quand j’étais institutrice à La Houssais, j’y allais très souvent à vélo. À l’époque, on ne parlait pas d’écologie, mais pour moi c’était naturel. Les gens rigolaient et me prenaient pour une folle. Plus tard, avec mon mari et des amis, nous avons fait de nombreuses randonnées à vélo. Ce sont mes meilleurs souvenirs de vacances !” REZÉ-HÔTEL-DE-VILLE (Bourg/Zola-Barbusse) Mairie. ■ DIDIER QUÉRAUD Samedi 1er décembre de 9h30 à 10h30. CHÂTEAU (Landreau/Trocardière) Centre socioculturel, allée de Touraine. ■ INA SY Samedi 1er décembre de 11h à 12h. ■ CHRISTIAN BROCHARD Samedi 15 décembre de 9h à 10h. BLORDIÈRE (Ouche-Dinier) Centre socioculturel, 31 Chemin-Bleu. ■ SYLVIE LE BLAN Mercredi 5 décembre de 17h à 18h. ■ ALAIN COUTANT-NEVOUX Sur rendez-vous. PONT-ROUSSEAU (Saint-Paul) Salle de la Carterie, 38 rue A. Huchon ■ COLETTE RECLUS Samedi 22 décembre de 11h à 12h. ■ CATHERINE GOSSELIN Sur rendez-vous. HOUSSAIS (Chêne-Creux/Trois Moulins) Maison de quartier, avenue de la Houssais. ■ VÉRONIQUE CHARBONNIER Sur rendez-vous. ■ PHILIPPE PUIROUX Sur rendez-vous. RAGON Centre socioculturel, 9 rue du Vivier. ■ ANAÏS GALLAIS Samedi 15 décembre de 11h à 12h. ■ JULIEN CHAILLOU Sur rendez-vous. TRENTEMOULT-LES-ISLES (Haute-Île et Basse-Île) Maison des Isles, allée Choëmet. ■ DOMINIQUE POIROUT Sur rendez-vous. Élus de l’opposition MODEM : sur rendez-vous, contact par courriel : [email protected] REZÉ À GAUCHE TOUTE : sur rendez-vous, contact par courriel : [email protected] UMP, DIVERS DROITE : lundi de 9h à 10h30 et vendredi de 14h à 16h en mairie ou sur rendez-vous au 06 62 14 63 48. Conseillers généraux Canton de Bouaye-Rezé ■ GÉRARD ALLARD reçoit sur rendez-vous au 02 40 99 10 81. Canton de Rezé-Bouguenais ■ FRANÇOISE VERCHÈRE reçoit sur rendez-vous au 02 40 99 78 58. Député ■ DOMINIQUE RAIMBOURG reçoit les lundis et vendredis sur rendez-vous au 02 40 02 73 80 ou [email protected] Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 19 M AGAZINE Claude et Yvette Chocteau, chemin Fontaine-Launay où se situe l’arrière des bâtiments de leur ancien atelier de bonneterie. 1947, atelier de bonneterie de Clément Chocteau : “La majorité des employés étaient des femmes”. Histoire en images 1989, atelier de bonneterie de Claude Chocteau : “Les métiers électroniques nous ont permis de travailler une maille plus fine”. La rue Sadi-Carnot maillée par les ateliers MÉMOIRE Les tricots de la rue Sadi-Carnot Installés rue Sadi-Carnot, les Coisy et Chocteau ont tricoté un pan de l’histoire rezéenne. De la fin du XIXe à la fin XXe, ils furent bonnetiers de père en fils. Fabrication, teinturerie et vente de laines filées et cardées (Robert de La Tullaye / Paul Oscar Coisy), 1918. À proximité des eaux douces de la Fontaine-Launay (derrière l’amphi de l’actuel collège). Les eaux se teintaient de bleu, rouge, vert. Les écheveaux de laine séchaient dans les prés (actuelle rue Louise-Michel). n°48 n°54 n°58 a bonneterie, c’est la maille“, explique tout à trac Claude Chocteau, bonnetier de 1947 à 1988. Rien à voir avec le tissage confectionné début du XXe par l’usine Binet-Delaunay à la Morinière dont on voit encore la grande cheminée dominer les bords de Sèvre. Fin XIXe et XXe, la maille, elle, a son temple rue Sadi-Carnot (actuelle rue Jean-Jaurès). L’histoire commence en 1882 quand un certain Paul-Oscar Coisy, dont la famille a quitté la Somme pour le Sud-Loire, crée au 66 de la rue (collège Saint-Paul) une manufacture de bonneterie qui comptera jusqu’à 200 employés. Associé à un dénommé Fitau puis, après la Première “L 20 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Retrouvez le fil de l’histoire de la bonneterie à Rezé en découvrant les fresques de la petite rue Julien-Albert, située entre la rue Jean-Jaurès et l’avenue LouiseMichel (quartier de Pont-Rousseau). Guerre mondiale, à Robert de La Tullaye, ce fils de bonnetier fabrique des chandails en laine cardée. En 1916, il fournira à la Ville de Rezé du lainage pour les prisonniers de guerre. 1922 : la société est dissoute. LE SAVOIR-FAIRE REZÉEN “En 1923, de nombreuses employées se mettent à leur compte. Chacune rachète son métier à main. Le Sud-Loire va ainsi compter plusieurs ateliers tenus par des femmes qui vivotent en faisant du surmesure. En parallèle, des petites entreprises s’installent dans les années 1920/30 : la Duchesse Anne rue VictorFortun, Auvrignon et Pinel rue Alsace-Lorraine, Blouin rue Dos-d’Ane, Famechon rue Jean-Fraix et Chocteau rue Sadi-Carnot”, rapporte Claude. Son père, Clément Chocteau, a fait ses premières armes chez Coisy dès 12 ans. Il ouvre en 1928 un atelier de tricotage avec sa femme, Maria, au 58 de la rue Sadi-Carnot. “C’était moi leur représentant ! s’amuse Claude. J’avais 6 ans, je portais leurs pulls et faisais ainsi la pub devant les mamans de mes camarades d’école !” Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Claude, né en 1928, décide de se lancer dans le métier. De nouvelles matières entrent sur le marché. Nylon, polyester, acrylique… révolutionnent la bonneterie. La marque Rezécho est lancée. Les autres sociétés rezéennes se développent également. Chocteau, la Duchesse Anne, Pinel et compagnie emploient au total plus de 200 personnes dans les années 1950. “Le Nord-Loire venait recruter la main d’œuvre dans le Sud-Loire qui détenait un vrai savoir-faire. On vendait nos pulls, gilets, tailleurs de femme dans la région, en Bretagne et en Normandie.” CHOCTEAU ET SON PETIT PULL MARIN Claude, “le technicien” et sa femme, Yvette, “la styliste de la maison”, reprennent l’activité en 1965. Ils agrandissent l’atelier, n°66 n°58 Bonneterie Claude Chocteau, 1965. Bonneterie Clément Chocteau, 1928. Manufacture de bonneterie (Paul-Oscar Coisy et P. Fitau), 1882. modernisent les machines. 1968 hisse le pull marin au top de la mode. Les Chocteau surfent sur la vague. “Tout le monde voulait son pull marin, même lors du caniculaire été 1976. On suait à grosses gouttes sous ce pull d’un demi kilo mais ce n’était pas grave, c’était la mode”, se remémore Claude, amusé. “On a travaillé pour beaucoup de coopératives maritimes. On allait au salon du prêt-à-porter à Paris, on rencontrait les stylistes pour connaître l’avant-garde, les tendances, les modes. Il fallait être dans l’air du temps”, rapporte Yvette. Après avoir vendu des collections aux Galeries Lafayette, Decré, Leclerc, IKKS, New Man… puis ouvert un magasin d’usine, Claude et Yvette prendront leur retraite en 1988. Leur fils Christian et son épouse Monique leur succéderont un temps. Puis la bonneterie Chocteau fermera définitivement en 2006. À l’époque, les autres entreprises rezéennes ont tiré le rideau depuis bien longtemps. “Nous aurons été les derniers bonnetiers de Rezé.” Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 21 AGAZINE NICOLAS BOLQUEL TONY TRICHANH Toute l’info sur www.reze.fr JEAN-PHILIPPE BALTEL M La chemise à Caroline, 12 décembre SORTIR Ferveur et extase, Stéphanie D’Oustrac, 17 décembre CONCERTS ■ Histoires virales Soirée de soutien pour la lutte contre le Sida et les IST. Avec Naïve New Beaters (pop rap). Samedi 1er décembre, 20h30 Barakason Tarif : 8€ ■ La chemise à Caroline Un groupe de rock rezéen à découvrir. Mercredi 12 décembre, 19h Barakason Gratuit ■ Paco Ibanez Chanteur engagé, libertaire, résistant au franquisme qui chante les grands poètes d’Amérique du Sud. Les 13 et 14 décembre, 20h30 Théâtre municipal Tarifs : de 10 à 27€ Rens. 02 51 70 78 00 ■ Ferveur et extase Par l’ensemble Amarillis et Stéphanie D’Oustrac. Un concert Arc/Aria/ Cité des congrès. Lundi 17 décembre, 20h30. Précédé d’une conférence introductive par Philippe Le Corf à 18h30. Cité des congrès (Nantes) 22 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Histoires virales, 1er décembre Tarifs : de 8 à 18€ Rens. 02 51 70 78 00 CIRQUE ■ Le bal des intouchables Une invitation à réfléchir à la virtuosité de l’homme en observant trapéziste, fildefériste, musicien-chanteur, violoniste-funambule, danseur de corde lisse... Par la compagnie les Colporteurs. À voir dès 8 ans. Une coréalisation Grand T, Onyx, Grand R et Arc. Les 6, 7, 13, 14 19 et 21 décembre à 20h, les 1er, 2, 8, 9, 15, 16 et 22 décembre à 17h. Parc des Chantiers, à proximité des Machines de l’Ile Tarifs : de 9 à 24€ Rens. 02 51 70 78 00 JEUNE PUBLIC ■ Les aventures du prince Ahmed Un ciné-concert qui rassemble un accordéoniste, un beat-boxer et une marionnettiste autour d’un film d’animation inspiré des Contes des 1001 nuits. Dès 5 ans. Paco Ibanez, 13 et 14 décembre Les aventures du prince Ahmed, 9 décembre Dimanche 9 décembre, 16h Théâtre municipal Tarif : 6€ Rens. 02 51 70 78 00 ■ Cric, crac, histoires en vrac Des contes plein de malice par Thierry Beneteau, sa guitare et son accordéon. De 4 à 7 ans. Samedi 1er décembre, 15h. Réservation conseillée Mercredi 5 décembre, 10h30 Bibliothèque La Noëlle Rens. 02 40 04 05 49 de 10h à 19h. Hôtel de ville. Entrée libre Rens. 02 40 34 42 52 (8 rue des Roquios). Entrée libre. Rens. 02 40 05 45 27 ■ Marché des créateurs En présence d’une vingtaine d’exposants. Pour trouver des idées de cadeaux pour les fêtes de fin d’année. Par le Cepal Rezé-Centre. Samedi 8 et dimanche 9 décembre, de 10h à 18h. Salle J.B-Marchais FÊTES ■ Saint-Sylvestre Dîner dansant avec DJ, cotillons, écrans géants. Samedi 31 décembre Halle de la Trocardière. Tarif adulte : 82€, groupe : 79€, enfant -12 ans : 25€. Rens. 02 51 70 30 40 CINÉMA ■ Connaissance du monde Rajasthan, richesse de l’Inde. En présence de Gilbert Leroy, réalisateur. Jeudi 6 décembre, 14h30 et 20h30 Cinéma Saint-Paul Tarifs : de 4,5€ à 8,5€ Rens. 06 84 31 51 81 MARCHÉS ■ Expo-vente artisanale En présence d’une trentaine d’artisans. Pour trouver des idées de cadeaux pour les fêtes de fin d’année. Par Amnesty International. Samedi 1er décembre, de 14h à 19h et dimanche 2, ■ Littérature jeunesse L’écrivain jeunesse rezéen Hubert Ben Kemoun vient de sortir trois nouveaux livres. Arlequin ou les oreilles de Venise, un très bel album illustré par Mayalen Goust, à découvrir dès 6 ans (éd. Père Castor/ Flammarion). L’histoire du meilleur accordeur d’instruments de Venise dont tout le monde se moque parce qu’il a d’immenses oreilles jusqu’au jour où il rencontre Colombine… Dans un genre radicalement différent, Seuls en enfer, un thriller réservé aux 12 ans et plus (éd.Père Castor/ Flammarion) qui conduit sur les traces de Pélagie kidnappée par un homme portant un masque de Mickey… Enfin, pour continuer à frissonner Les monstres de là-bas (éd. Thierry Magnier). Une invitation à embarquer avec Nelson qui rejoint sa correspondante étrangère dans un pays peuplé de gens étranges… ■ Rencontre avec Agnès de Lestrade Auteur de plus d’une centaine de livres jeunesse, Agnès de Lestrade pose ses valises à Rezé du 12 au 15 décembre. Elle vous invite à une lecture d’extraits de ses livres, toujours pétillants, tendres et généreux. À partir de 7 ans, réservation conseillée. Samedi 15 décembre, 16h, médiathèque Diderot. Rens. 02 40 04 05 37 ■ Les Trentemouz’arts en tournée La troupe des Trentemouz’arts présente Les bons bourgeois dans différents lieux de Rezé. Objectif : aller à la rencontre d’un public peu habitué à se déplacer au théâtre et jouer la carte de la proximité. Signée René de Obaldia, cette pièce est un hommage à Molière mais avec des ingrédients de notre époque. À découvrir au centre socioculturel Ragon samedi 1er décembre à 20h30 et dimanche 2 à 15h (tarif à la chaussette), au théâtre municipal les 26 et 27 janvier, au centre socioculturel JaunaisBlordière les 9 et 10 février, au centre socioculturel Loire et Seil les 12, 13 et 14 avril. Rens. 02 40 13 18 90 ■ Leçon de musique ludique et vivante Le vendredi soir, à 19h, des leçons de musique ludiques, vivantes sont proposées par l’Arc, l’Aria et l’école de musique de la Balinière. L’occasion de retrouver certains artistes accueillis au cours de la saison et de partager leur univers musical. Ces rencontres sont présentées par les musiciens eux-mêmes. Il y en a seize programmées d’ici avril. Les prochaines : • Carrefour des mémoires, avec Sébastien Bertrand, 7 décembre. • Variations en or (Goldberg) par Philippe Alaire, 14 décembre • Nature Cosmique par Takemitsu et Stockhausen, 21 décembre Ecole de musique la Balinière. Gratuit. Rens. 02 51 70 78 00 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 23 E XPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL Cette double page est dédiée à l’expression des six groupes politiques représentés au conseil municipal. Les élus s’expriment sur un thème commun : la Banque Publique d’Investissement Groupes de la majorité Rezé à gauche avec Gilles Retière Les élus socialistes Les élus communistes Les élus verts L’État soutient les PME-PMI Vers un pôle financier public ■ Nous constatons tous la difficulté pour les petites et moyennes entreprises d’accéder au crédit bancaire. Pourtant, ce sont ces entreprises, qui comptent entre 250 et 5 000 salariés, qui peuvent innover, qui peuvent exporter. Il y a urgence à renforcer les fonds propres des entreprises, urgence à créer des réseaux de compétences entre PME et grands donneurs d’ordres, urgence à miser sur les filières industrielles d’avenir autour de l’innovation, et tout cela dans la proximité avec les collectivités. Une Banque publique d’investissement (BPI) va être créée en lien avec les régions, pour favoriser l’accès des petites et moyennes entreprises au financement, en prêts comme en fonds propres. Ce ne sera pas une banque comme les autres mais un vrai service de proximité, un investisseur patient, un investisseur de long terme afin de sortir d’une logique bancaire spéculative. C’est une réforme essentielle pour le financement des entreprises, mais également le redressement productif, le soutien aux filières industrielles, le développement local. C’est le premier acte fort de la volonté présidentielle de mettre la finance au service de l’économie. ■ L’objectif affiché de la BPI est d’accorder des prêts à des PME dont les investissements sont utiles. Mais les 40 milliards d’euros sont insuffisants au regard d’un besoin de 200 milliards/an. Pour les élus communistes la nécessité de réindustrialiser le pays avec des critères de progrès social et écologique, incite à la création d’un outil beaucoup plus puissant tel le “Pôle Financier Public” que nous réclamons. Plutôt que pallier aux défaillances bancaires nous devons contribuer à réorienter ce système sur l’investissement utile. Mettre en réseau les banques publiques et semi publiques, obliger les banques privées à un pourcentage de prêts labélisés “Pôle financier public” au service de l’intérêt général, œuvrer à l’accès de tous aux services bancaires, favoriser l’épargne populaire qui n’est pas spéculative et impliquer syndicats, élus et usagers dans sa gouvernance… tels sont les objectifs que ce pôle public permettrait d’atteindre. Par ailleurs, il faut sortir les finances publiques de la dictature des marchés financiers. Dans ce cadre la Banque Centrale Européenne doit cesser d’engraisser les banquiers privés, et dégager les fonds et crédits nécessaires à l’investissement public. Accélérer la conversion écologique ■ La crise bancaire a eu une Groupe de la minorité Rezé à gauche toute ! Groupe d’opposition UMP, NC, DD Tous ensemble pour Rezé Banque Publique : un premier pas La BPI ■ La situation de crise mondiale et conséquence pour les PME : la difficulté française fragilise fortement les accrue d’accéder au crédit pour leurs entreprises. Les marchés financiers n’ont investissements. La nouvelle BPI devrait pas renoncé à leur exigence de rentabilité y pallier. exorbitante. Les revenus en baisse des Saisissons l’opportunité pour orienter travailleurs, également consommateurs, l’économie. Soumettre l’affectation des accentuent la situation difficile d’un certain crédits au développement durable serait nombre d’entreprises. un axe gagnant. La BPI doit permettre Les crises écologique sociale rendent d’accélérer la conversion écologique de criante la nécessité de renforcer la l’économie, en privilégiant les projets qui capacité de production sur notre sol. Il est iront dans le bon sens. Que ce soit dans urgent de préserver les capacités de les énergies renouvelables, les circuits produire ce dont nous avons besoin : agro-alimentaires courts, la construction matériaux comme l’acier, textile, chantiers avec des matériaux locaux et durables et navals comme à Saint-Nazaire, etc. moins énergivores, la recherche et dévelop- Les pouvoirs publics doivent donner les pement ciblés sur l’efficacité des biens moyens du maintien de l’activité : de consommations et des matériels, • des entreprises appartenant à un groupe les critères d’attribution doivent inciter multinational mais menacées car moins les entreprises à des activités plus rentables que dans les pays à bas coûts écologiquement vertueuses, avec à la clé sociaux et écologiques une augmentation durable de l’emploi • des PME qui ont des besoins d’investis- sur le territoire. sements ou de soutien à la trésorerie L’argent est le nerf de la guerre : utilisons-le • des entreprises reprises par leurs salariés, intelligemment pour résoudre les crises en SCOP par exemple économique, sociale et climatique. Cette intervention ne doit pas se * À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas encore qui de l’Etat ou des Régions piloteront les Conseils régionaux d’orientation qui ventileront les crédits accordés. transformer en subvention à des groupes qui font des profits. L’investissement financier public doit être conditionné strictement au maintien de l’activité et de l’emploi et à un rôle du pouvoir politique dans la gouvernance de l’entreprise. Groupe socialiste [email protected] 24 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 Page des élu-es sur Facebook [email protected] 02 40 84 43 68 http://blog.elusvertsdereze.org/ [email protected] Rezé à Gauche Toute ! Contact : 02 40 84 43 76 [email protected] ■ Oséo, banque publique des PME a été créée en 2004 aide les entreprises en leur prêtant de l’argent. Le Fonds stratégique d’investissement crée en 2008 entre dans leur capital. La nouvelle banque publique, permettrait un guichet unique pour aider au développement des PME. Sur le papier tout est beau. La réalité semble l’être moins, et les risques de dérive de l’organisme sont légion. Trois principaux : • Cette entité pourra entrer au capital d’une société et lui octroyer des aides publiques. Il y a là un risque évident de conflit d’intérêts total, avec prise d’otage complète. Dans ce système vous êtes actionnaire mais vous êtes aussi prêteur. • “90 % des décisions de la BPI seront prises en région”. Il est clairement à craindre que les décisions d’accorder des prêts le soient en fonction de critères politiques et un risque véritable de voir une PME en difficulté sauvée, parce qu’elle est dans un canton crucial pour une prochaine élection. • “Un nouveau Crédit Lyonnais”. En 1993, cet établissement s’est retrouvé en quasi-faillite par des placements massifs dans des entreprises risquées, ou des opérations immobilières hasardeuses qui entraînèrent une perte de près de 20 milliards d’euros publics. C’est pour cela que la BPI ne devrait être qu’une garantie est rien de plus. Groupe MODEM Cap démocrate Rezé Le Modem n’a pas transmis son texte Groupe des élus d’opposition de la Droite et du Centre www.philippeseillier.com 06 62 14 63 48 Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 25 URGENCES POMPIERS : 18 POLICE : 17 URGENCES MÉDICALES : 15 AMBULANCES : 15 SAMU SOCIAL : 115 Allo Enfance maltraitée : 119 (24h/24h) ou 01 53 06 68 68. Du lundi au vendredi de 9h à 18h. 08 Victimes : 08 842 846 37 7j/7 de 9h à 21h, prix d’un appel local. Accueil psychologique : Accueil infirmier avec/sans rendez-vous : 17 rue du Bas-Landreau à Rezé. Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h. Tél. 02 40 08 98 80. CHIRURGIENS-DENTISTES Dimanche 2 décembre : Bruno Licht, 48 rue du LieutenantMarty, Saint-Sébastien-sur-Loire (02 40 34 49 31) Dimanche 9 : Gaëlle Audfray Meriadec, 8 boulevard Blancho, Nantes (02 40 47 06 35) Dimanche 16 : Agnès Giumelli, 115 route de la Gare, Vertou (02 40 34 04 64) Dimanche 23 : Evelyne Pham, 4 rue de l’Élan, Les Sorinières (02 40 05 77 27) Lundi 24 : Elise Marty, 3 rue du Printemps, Orvault (02 40 94 04 60) Mardi 25 : Alain Tetard, 14 rue Jean-Baptiste-Robert, Saint-Sébastiensur-Loire (02 40 80 57 75) Dimanche 30 : Sophie Dallongeville, 25 rue Octave-Feuillet, Nantes (02 51 72 77 22) Lundi 31 : Yann Huchet, 13 rue du Bêle, Nantes (02 40 30 24 06) PHARMACIENS DE GARDE Appeler le 32 37. P RATIQUE toute l’info sur www.reze.fr Le brûlage des déchets verts est interdit Dans le cadre de la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009, la préfecture de Loire-Atlantique informe les particuliers et les professionnels qu’il est interdit tout au long de l’année de brûler les déchets du jardin à l’air libre. Ces déchets doivent être éliminés par compostage, par broyage sur place ou en les apportant à la déchèterie de Rezé, rue Pierre-Legendre. Rens. 02 51 83 79 00 (service Réglementation). Collecte de jouets Pour un Noël Solidaire, venez déposer vos jouets en bon état dans un sac fermé, à la Croix Rouge française (64bis rue Emile-Zola) les mardi et jeudi de 9h30 à 12h30. Ils seront distribués aux familles bénéficiaires de l’aide alimentaire quelques jours avant Noël. Vaccination contre la grippe saisonnière Les vaccins sont disponibles en pharmacie jusqu’au 31 janvier. Il est gratuit pour les personnes âgées de 65 et plus ou atteintes de certaines maladies chroniques. Rens. 36 46. Accompagnement de la sortie d’hospitalisation des assurés du régime général de la Sécurité sociale Vous allez être hospitalisé ou vous sortez de l’hôpital dans quelques jours et ne bénéficiez pas l’allocation personnalisée à l’autonomie (APA), la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat, ex-Cram) peut vous apporter une aide si : votre état de santé rend difficile certaines tâches de la vie quotidienne, vous ignorez comment faire pour poursuivre vos soins tout en restant chez vous, vous souhaitez savoir comment préparer votre reprise de travail, votre maintien dans l’emploi. Rens. 36 46. Secours populaire Ouverture du vestiaire, 66-68 rue ÉmileZola, les jeudi 6 et mercredis 12 et 19 décembre de 9h à 12h et de 14h à 17h. Renseignements les jours d’ouverture : 02 51 70 03 81. Cartes d’identité et passeports Les demandes sont à déposer en mairie, au service des formalités administratives. Cartes nationales d’identité : du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30, et le samedi de 9h à 12h. Passeports biométriques : du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 ainsi que sur rendez-vous du lundi au vendredi de 16h30 à 17h30 et le samedi matin de 9h à 12h. Rens et rendez-vous au 02 40 84 42 02. Anorexie et boulimie L’association Anorexiques et boulimiques anonymes tient sa 3e convention régionale les 1er décembre après-midi et 2 décembre matin à la maison de quartier Madeleine-Champ-de-Mars, 22 rue Emile-Péhant à Nantes. Gratuit. Rens 06 46 16 69 44. ÉTAT CIVIL 26 NAISSANCES MARIAGES Du 15 août au 16 octobre : Poizot Suzie / Pauc Léa et Noël / Blanchet Jean / Coubard Romane / Lefort Ewen / Bentahar Amine / Bienvenu Raphaël / Geoffrit Daïty / Devassine Anatole / Trivun Pacôme / Perez Maélia / Deluen Lucien / Judic Romane / Danion Fares / Fleurance Nina / Benlarabi Safwane / Crouzet Amandine / Romann Cléo / Fourage Gabriel / Masson Léo / Benoit Margaux / Richard Klara / Gatius Tristan / Pineau Léo / Laine Axel / Gatineau Slévyn / Lefenni Nassim / Alexandre Gabriel / Pontier Léo / Selingue-Itema Guéret Kalyssa / Doitteau Roxane / Haddouche Ayoub / Banting Juliette et Charlotte / Sauvaget Enzo / Mamodo Narwane / Monthioux Penélopé / Clautour Nino / Hadjres Sarah / Paugam Louison / Demany Inès / Maillet Georges / Métrail Donovan / Favreau Juliette / Michel Yann / Eveillard Queva Méonie / Belhassaine Iliess / Leroux Bianca / Fautrat Jules / Lépinay Fouchard Eden / Boucher Barrault Diego / Albert Lola / Sagot Lilou / Aouragh Manel / Laraison Anton / Thobie Clisson Enola / Szkop Léa et Emma / Aboab Elsa / Pasquiers Yorann / Pothain Alizée / Lecourtois-Dréanic Ténéan / Pietrzak Romane / Picaud Léa / Ekedi MBAPÉ Noah / Le Tohic Margo / Tichit Soen / Tocque Vienne Lee-Oko / Gauthier Lyana / Lapel Jade / Tayeb-Cherif Louisa / Chanson Anibri Tiziano / Demoersman Inès / Guével Enola / Le Flahec Amaury / Bretaud Lucas / Plard Jonathan. Hors commune : Oliveira Dominique et Faucheux Marina / Rousseau Vincent et Bertho Marie-Emeline / Vigneau Arnaud et Gauthier Anita / Lebeau Thomas et Charbonnel Céline / Relet Matthieu et Davis Eugénie / Soulard Florian et Guitteny Anne-Lise / Génetay Nicolas et Tartereaux Aurélie / Daire Loïc et Chaboy Carole / Duthille Bertrand et Urbain Julie / Le Berre Serge et Verneuil Scarlett. Du 15 septembre au 3 novembre : Bonnard Sébastien et Mertens Jennifer / Brun François et Guillet Delphine / Poulain Emmanuel et Lagadec Estelle / Hincourt Stéphane et Robin Chrystèle / Cadot Simon et Diégo Ruiz Mathilde / Barat Romain et Delaunay Jessica / May Jean-Ludovic et Guillau Sylvie / Limacher Jean-Marc et Vatonne Charlotte / Keles Halife et Damene Linda. Rezé Mensuel - N° 77 Décembre 2012 DÉCÈS Du 11 août au 20 octobre : Roy Gabrielle née Bonnet, 89 ans / Primault Alain, 51 ans / Colasseau Geneviève née Beaufils, 92 ans / Chevalier René, 85 ans / Plas Maurice, 82 ans / Morin Marie née Pineau, 73 ans / Moysan Alexandrine née Lequippe, 91 ans / Perocheaud Léa née Gautier, 81 ans / Potéreau Gabriel, 92 ans / Rousseau Marie née Julienne, 82 ans / Ornh Joseph, 71 ans / Dubillot Jean-Claude, 76 ans / Dubois Lucien, 92 ans / Ouvrard Jean, 85 ans / Brédy Yvonne née Solas, 91 ans / Leloup Didier, 53 ans / Lasquellec Madeleine née Jaumouillé, 90 ans / Huet Marie née Bohan, 99 ans / Noguès Marguerite née Huet, 97 ans / Amori Mickaël, 25 ans / Le Duigou Marie née Le Gall, 91 ans / Brenuchon Georges, 88 ans / Brochard Paul, 91 ans / Bonami Claude, 85 ans / Devilliers Gérard, 69 ans / Ginocchio Marie née Prin, 74 ans / Morel Madeleine née Bernard, 78 ans / Janneau Claude, 66 ans / Girard Lucienne née Carré, 99 ans / Martineau Maurice, 82 ans / Jallais Raymond, 98 ans / Guiteny André, 86 ans / Hubert Marie-Josephe née Forget, 60 ans / Valton Jeanne, 81 ans / Moreau Madeleine née Bourlier, 90 ans / Barbosa Maria née Pinto, 74 ans / Guillou Joseph, 89 ans / Lebeaupin Annette née Guiton, 72 ans / Jeanneau Suzanne née Larusse, 83 ans / Vinette Léontine née Eveillard, 95 ans / Leroux Roger, 97 ans / Chauveau Pierre, 64 ans / Le Corre Virginie née Bourvic, 98 ans / Francheteau Yvonne née Pacaud, 103 ans / Eugènie Georges, 92 ans / Potéreau Lucienne née Buton, 91 ans / Brethomé Bernard, 77 ans / Gousseaut Steven, 21 ans / Parré Gaëtan, 58 ans / Poncelet Yannick, 54 ans / Barach Pierrot, 80 ans / Chéneau Paulette née Perraud, 86 ans / Quistrebert Anne, 86 ans / Etienne Robert, 87 ans / Doret Jacqueline née Jaffry, 80 ans / Lambert Ivette, 85 ans / Chevallier Simone née Borgel, 92 ans / Chéri Christian, 57 ans / Hinault Jean-Louis, 91 ans / Lamandé René, 86 ans / Aoustin Joseph, 88 ans / Palomino Gilbert, 76 ans.
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