Untitled - Los Angeles Petanque Club
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-1– Pour nos enfants Pour la France Pour le monde For our children For France For the world THIS IS THE SECOND VOLUME OF MEMOIRS PUBLISHED BY Le deuxieme volume de mémoires publié par Published by -2– The Memoirs Project Established to honor and remember the individual Allied soldiers, resistance fighters and patriots who fought to free France in World War Two, and afterwards retired in the United States, or whose families live in the United States. Créé pour l'honneur et en souvenir des soldats alliés, résistants et patriotes qui ont combattu pour libérer la France dans la Seconde Guerre mondiale, et se retira ensuite aux Etats-Unis, ou de familles qui vivent aux États-Unis. The Memoirs Project Committee Honorary Chairman David Martinon, Consul General of France Honorary Co-Chairman Isabelle Le Guellec, Deputy Consul General of France Jacques Cohen, Chairman Tiaré Ferrari, Co-Chairman William Louis Widmaier, Editor In Chief Jeannine Sefton, Fundraising & Events Bob Johnson, U.S. Veteran Relations Nicole Montgomery, President, Alliance Francaise • Janine Bobin, Alliance Francaise Veronique Snollaerts, Présidente de LA Accueil • Michèle Cassidy, LA Accueil • Marie-Carole de La cruz , LA Accueil Philippe Guionnet, President, The Francophone & French Chamber of Commerce Gerard Michon, Conseiller à l’AFE • Claude Girault, Conseiller à l’AFE Patrick Caraco, UFE Stephanie Guillaud Helene Demeester, Historian Supporting Members & Contributors Rémi Le Hong, French Consulate Staff • Paul Cassarino, French Consulate Staff • William Paitrault, French Consulate Staff Alain Anselme, Le Lycee Francais de Los Angles • Joëlle Dumas, directrice, Ecole Clairefontaine Fabrice Terrade, Translation Assistance Zachary Pennington, Web Site Design Supporting Organizations The County of Los Angeles Department of Military and Veteran Affairs The Francophone & French Chamber of Commerce of Los Angeles and Orange County The Alliance Francaise Los Angeles, Pasadena, Orange County and San Diego chapters Los Angeles Accueil & Orange County Accueil The Los Angeles Petanque Club L’Assemblée des Francais de l’Etranger of the western United States The Conseillers du Commerce Exterieur de la France, Los Angeles chapter Union des Francais-de-L’étranger (UFE) Francais du Monde Association Démocratique des Francais de l’Etranger (FdM-ADFE) Le Lycee Francais de Los Angeles Ecole Clairefontaine Volume 2 Editor In Chief, Design and Layout: William Louis Widmaier Associate Editor: Tiaré Ferrari Translation: The Alliance Francaise Los Angeles, with very special thanks to Janine Bobin and Soraya Garré Additional translation Fabrice Terrade, Jessica Marlene Decker, and Terri Gans Savy www.TheMemoirsProject.com Copyright © 2010 The Memoirs Project. All Rights Reserved. The Memoirs Project is a 501(c)(3) non-profit organization (pending). -3– 1941. The public gets emotional as they watch one of the last French armies marching in the south, leaving France for exile in Africa, in hope to return and fight another day. 1941. La foule s'émeut alors qu'elle regarde l'une des dernières armées françaises en marche, quittant la France pour un exil vers l'Afrique, dans l'espoir de la voir revenir et se battre encore une fois. “La France a perdu une bataille, mais la France n'a pas perdu la guerre.” Le général Charles de Gaulle, 18 Juin 1940 “France has lost a battle, but France has not lost the war.” General Charles de Gaulle, June 18 1940 -4– Introduction M. David Martinon, Consul General of France THIS YEAR WE ARE COMMEMORATING THE SIXTY- NOUS COMMÉMORONS CETTE ANNÉE LE SOIXANTE CINQUIÈME ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE L’EUROPE. FIFTH ANNIVERSARY OF THE LIBERATION OF EUROPE. It is time, for all of us, to remember. On the 8th of May, 1945, the jubilation that seized the cities and villages of France and Europe echoed like a cry of deliverance. Victory, after the battle led by those men and women who had to take the hard road of fighting against barbarism, oppression and the horrors of war. Heroes ready to sacrifice themselves for a cause that, for them, seemed greater than their own lives. France doesn’t forget the allied fighters who had to leave behind their families, their home, their country. We remember all those who fought to defend freedom and humanity in the face of the absolute incarnation of evil. The sacrifices of these fighters must not be forgotten. It is our duty to protect their memory. And so, as Georges Perec wrote: “May History, with its great axe” no longer rage and may past errors not be repeated. Upon the commemorations of May 8th, this compilation gathers together testimonies on what this period was like; the personal stories that built History --those of men and women whose courage allowed generations that followed to live in a free world. I thank the Memoirs Project Committee, led by Jacques Cohen, as well as all of the donors, sponsors and people who made such an event possible. I also insist on celebrating the remarkable work of William Louis Widmaier and Tiaré Ferrari, who compiled these memoirs to make the beautiful book that follows. I invite you to discover these touching testimonies that intimately speak of the grandeur of the fighters, be they French, American, British, Australian, New-Zealander, Belgian, Canadian or Polish, for it is united that our nations triumphed. -5– C’est le moment, pour nous tous, de se souvenir. Le 8 mai 1945, la liesse qui s’empara des villes et des campagnes de France et d’Europe résonna tel un cri de délivrance. Une victoire, après le combat mené par ces hommes et femmes qui ont dû prendre le chemin de la lutte contre la barbarie, l’oppression et l’horreur de la guerre. Des héros prêts à se sacrifier pour une cause qui leur semblait plus grande que leurs propres vies. La France n’oublie pas les combattants alliés, qui ont du laisser derrière eux leur famille, leur maison, leur pays. Tous ceux qui se sont battus pour défendre la liberté et l’humanité, face à l’incarnation du mal absolu. Les sacrifices de ces combattants ne doivent pas être oubliés. Il est de notre devoir d’en préserver la mémoire. De sorte que, comme l’écrivait Georges Perec, « l’Histoire avec sa grande Hache » ne sévisse plus, et que les erreurs du passé ne soient pas reproduites. A l’occasion des commémorations du 8 mai, ce recueil réunit des témoignages sur ce que fut cette période ; des histoires personnelles qui ont construit la grande Histoire, celles d’hommes et de femmes dont le courage a permis aux générations qui leur ont succédé de vivre dans un monde libre. Je remercie le Comité du Memoirs Project présidé par Jacques Cohen, ainsi que tous les donateurs, les sponsors et les personnes qui ont rendu possible un tel événement. Je tiens également à saluer le travail remarquable de William Louis Widmaier et Tiaré Ferrari qui ont compilé ces mémoires pour en faire le bel ouvrage qui suit. Je vous invite à découvrir ces témoignages poignants qui rendent compte au plus près de la grandeur des combattants, qu’ils soient français, américains, britanniques, australiens, néo-zélandais, belges, canadiens ou polonais. Car c’est unies que nos nations ont triomphé. Esteemed Veterans, Ladies and Gentlemen, Très Chers Vétérans, Mesdames et Messieurs, GENERAL GEORGE S. PATTON FAMOUSLY SAID THAT “WARS MAY BE FOUGHT WITH WEAPONS, BUT THEY ARE WON BY MEN.” It is precisely to honor the men and women who fought on the battlefields of Europe during the Second World War that The Memoirs Project collects individual memories and testimonies of Veterans and their families and friends. The publication of these testimonies to mark the 65th anniversary of victory in Europe will help them become part of our collective memory. It is indeed essential for all of us to remember and commemorate the sacrifices made by those who fought to defeat a dictatorship of hate and secured a world of peace and freedom. The Battle of the Bulge raged in Belgium and Luxembourg in the winter of 1944-45. The Memoirs Project includes a number of testimonies of Veterans of the Battle of the Bulge. It was one of the worst of all battles, claiming tens of thousands of casualties. Every single one of them was somebody’s friend, son, husband, or father. But they did not die in vain. Soldiers who fought in the Battle of the Bulge led the free world to victory. They were founders of freedom and democracy. On behalf of my country I thank all the Veterans of the Second World War for their courage and sacrifice, and express my deep respect for their contribution to this historic achievement. Le Général George S. Patton a déclaré un jour que "les guerres sont combattues avec des armes, mais elles sont remportées par des hommes". C'est pour honorer les hommes et les femmes qui se sont battus sur les champs de bataille d’Europe durant la Seconde Guerre Mondiale que le Projet des Mémoires recueille les témoignages personnels de vétérans, de leurs familles et de leurs amis. A l'occasion du 65ième anniversaire de la victoire alliée en Europe, certains de ces témoignages ont été rassemblés dans cette publication afin qu’ils puissent faire partie de notre mémoire collective. Il est en effet essentiel pour chacun d’entre nous de se souvenir des sacrifices et de commémorer ceux qui se sont battus pour un monde de paix et de liberté, et contre une dictature fondée sur la haine. La Bataille des Ardennes a fait rage en Belgique et au Luxembourg durant l'hiver 44-45. Le Projet des Mémoires comprend plusieurs témoignages de vétérans de cette bataille, l’une des plus terribles de toute la guerre. Celle-ci a fait des dizaines de milliers de victimes, laissant à jamais un parent, un conjoint, un ami dans le deuil et la douleur. Mais leur sacrifice n’a pas été vain. Les soldats alliés qui ont combattu lors de la Bataille des Ardennes ont mené le monde libre à la victoire, et ont ainsi contribué de manière décisive à la liberté et la démocratie dont nous jouissons aujourd’hui. Au nom de mon pays, je tiens à remercier tous les vétérans de la Seconde Guerre Mondiale pour leur courage et leurs sacrifices, et à exprimer mon plus profond respect pour leur contribution à cet accomplissement historique. Geert Criel Consul General, Belgium Geert Criel Consul Général, Belgique -6– Polish Children’s Memory Mémoire des Enfants de Pologne Dear Friends, Chers Amis, WORLD WAR II EVEN TODAY REPRESENTS FOR US, POLES, EMPTY SEATS AT THE FAMILY DINNER TABLE. There is not a single family in Poland who would not have had a relative killed in the period of 19391945. Six million people died, which means one of each five Polish citizens lost his or her life in that time. So even today families are smaller, without the grand-grand children of those assassinated. The memory of war is still present even among the youngest generation. They listen to their grandparent’s stories, those who fought and managed to survive the Nazi invasion in 1939, when the countries allies left Poland alone in front of the overwhelming power of the Hitler army. Children as well as young people know that Poland was also soon invaded by the Soviet Union, who deported hundreds of thousands of Poles to Siberia and Kazakhstan, and executed – under the orders of Stalin – more than 22 thousand Polish army officers and intelligentsia in the Katyn Massacre. They recognize the monuments of the Warsaw and Ghetto Uprisings, learn poems by the young student soldiers generation, who were exterminated in uneven fighting. They know perfectly well that Auschwitz, Treblinka or Majdanek were the death camps established by the Nazi criminals within the territory of the then occupied Poland in order to exterminate millions of Jews, who had been living in the country before the war, together with the Polish intelligentsia, Gypsies and people brought from other European countries. For our young generation The Holocaust is something they learn about at school, from their families, read in literature, and watch in movies. At the same time they learn that Poland never gave up. They are taught that immediately upon the September 1939 defeat Poles started to fight against the occupants having created underground army structures, which unified in 1942 under the name of Armia Krajowa – the Home Army – which was the biggest and best organized resistance force in Europe, and which counted almost 400,000 soldiers. LA SECONDE GUERRE MONDIALE REPRESENTE, MEME AUJOURD’HUI, POUR NOUS POLONAIS, DES CHAISES VIDES AUTOUR DE LA TABLE A MANGER FAMILIALE. Il n’y a pas une seule famille en Pologne, qui n’a pas eu un parent tué entre 1939 et 1945. Six millions de personnes sont mortes, ce qui signifie q’un Polonais sur cinq a perdu la vie à cette période. Donc aujourd’hui encore, les familles sont plus petites -- les arrière-arrière-petits-enfants de ceux qui furent assassinés manquant à l’appel. La mémoire de la guerre est encore présente, même au sein de la nouvelle génération. Ils écoutent les histoires de leurs grands-parents qui se sont battus et ont réussi à survivre à l’invasion nazie en 1939, quand les pays alliés laissèrent la Pologne seule face à la puissance écrasante de l’armée hitlérienne. Les enfants et les jeunes gens, savent que la Pologne fut aussi envahie par l’Union Sovétique qui déporta des centaines de milliers de Polonais en Sibérie et au Kazakhstan, où ils furent exécutés – sous les ordres de Staline, plus de 22 000 officiers de l’armée polonaise et de l’ Intelligentsia furent tués dans le Massacre de Katyn. Ils reconnaissent les monuments commémorant les Soulèvements des Ghettos de Warsaw, apprennent des poèmes écrits par la génération de jeunes apprentis soldats qui furent exterminés lors de ces luttes inégales. Ils savent parfaitement bien qu’Auschwitz, Treblinka ou Majdanek étaient les camps de la mort établis par les criminels nazis à l’intérieur du territoire de la Pologne occupée, afin d’exterminer des millions de Juifs qui vivaient dans le pays avant la guerre, ainsi que l’intelligentsia polonaise, les gitans et les gens venant d’autres pays européens. Pour nos jeunes générations, l’Holocauste est quelque chose qu’ils apprennent à l’école, au sein de leur famille, qu’ils lisent dans la littérature, qu’ils voient dans les films. En même temps, ils apprennent que la Pologne n’abandonne jamais. On leur apprend qu’immédiatement après la défaite de septembre 1939, les Polonais commencèrent à se battre contre les occupants. Ils avaient créé des structures militaires secrètes, qui s’unirent en 1942 sous le nom de “Armia Krajowa” – l’Armée de Chez Nous –la plus grande et la plus importante force de résistance en Europe, qui comptait presque 400 000 soldats. -7– Our children are absolutely aware of the fact that their great-grandfathers and grandfathers fought to liberate Europe under General Anders Army, formed by those who had previously been deported to the Soviet Union and then liberated, according to the agreements of the Stalin-Sikorski pact. That army liberated – among many other battles - Monte Cassino in the tough struggle of 1944. The children are also conscious that during that horrible war which left so many empty seats, Poles fought wherever they could: 90 thousand soldiers under the French command, who when France surrendered to the Germans, left for England to continue to fight within the structures of the British Army in the famous Air Force Division 303 among others. They played an important role in the Battle of Britain. Pupils learn about places like the Norwegian Narvik, famous for the heroism of the Polish Highlanders Brigade, or Western European Campaigns like the Dieppe Raid and D-Day, through the Battle of Normandy and later operations, especially Operation Market Garden. World War II remains a collective memory in Poland and in it’s children’s memory as well. And now, from a different point of history, from the independent, democratic Poland, they could finally learn that after all those years of heroism in a fight for “your freedom and ours,” the country had been betrayed again by her allies in Yalta and left to over 40 years under Soviet domination. And perhaps these previous war times and memories of the heroic struggles that are present in every family helped us to survive and preserve the love for freedom, while self-determination gave us the strength to resist and finally win our independence in 1989 thanks to the millions of the Solidarity movement members. Nowadays our children live in a unified, peaceful Europe. But they do remember the millions of lives to whom they continuously pay homage, were the price for our peace. Because all these facts are so deeply rooted in our memories, we greatly recognize The Memoirs Project realized under the guidance of the Consulate General of the Republic of France in Los Angeles. We express our sincere gratitude to the Veterans living here, who side by side with the Polish soldiers fought for the better, free and peaceful world, which our children enjoy today. Thank you. Joanna Kozi_ska-Frybes Consul General of Poland Nos enfants se rendent absolument compte du fait que leurs arrière-grands-parents et leurs grands-parents se sont battus pour libérer l’Europe sour l’Armée du Général Anders, formée par ceux qui avaient précédemment été déportés par l’Union Soviétique et ensuite libérés, selon les accords du pacte de Staline-Sikorski. Cette armée-là libéra – parmi d’autres endroits – Monte Cassino, dans la difficile bataille de 1944. Les enfants sont aussi conscients du fait que, pendant cette horrible guerre qui laissa tellement de chaises vides, les Polonais se battirent où ils purent: lorsque la France cède aux Allemands, 90 000 soldats sous commandement français partirent pour l’Angleterre pour continuer à se battre à l’intérieur des structures de l’Armée Britannique dans la célèbre Division 303 de l’Air Force, parmi d’autres. Ils jouèrent un rôle important dans la battaille de Grande Bretagne. Les élèves apprennent l’existence d’endroits comme Narvik, en Norvège, célèbre pour l’héroïsme de la Brigade de Polonais “Highlanders”, ou de la Campagne d’Europe de l’Ouest (Raid de Dieppe et jour du débarquement, incluant Bataille de Normandie et autres opérations ultérieures, en particulier l’Opération “Market Garden”). La Seconde Guerre Mondiale reste dans la mémoire collective de la Pologne. Il s’agit de la mémoire des enfants aussi. Et de nos jours, d’un point de vue historique différent, c’est à dire du point de vue d’une Pologne indépendante et démocratique, ils ont enfin pu apprendre qu’après toutes ces années d’héroïsme, dans une bataille visant à défendre « votre liberté et la nôtre », le pays a une nouvelle fois été trahi par ses alliés à Yalta et abandonné à la domination soviétique pendant plus de 40 ans. Et peut-être que ces guerres antérieures et ces souvenirs de luttes héroïques, présents dans toutes les familles, nous ont permis de survivre et de préserver l’amour de la liberté, tandis qu’une détermination personnelle nous a donné la force de résister et finalement de gagner l’indépendance en 1989 grâce aux millions de membres appartenant au mouvement de Solidarité. De nos jours, nos enfants vivent dans une Europe unifiée et pacifique. Mais ils se souviennent bien que des millions de vies, auxquelles ils rendent incessamment hommage, furent le prix de notre paix. Parce que tous ces faits sont profondément ancrés dans nos mémoires, nous reconnaissons vivement le Projet de Mémoires realisé par le Consulat Général de la République Française à Los Angeles. Nous exprimons notre sincère gratitude aux Vétérans qui vivent là-bas, et qui se battirent coude à coude avec les soldats polonais pour un monde meilleur, libre et pacifique dont peuvent aujourd’hui profiter nos enfants. Merci. Joanna Koziñska-Frybes Consul Général de Pologne -8– IT IS A GREAT HONOUR, AS THE REPRESENTATIVE OF THE GOVERNMENT OF CANADA IN LOS ANGELES, TO JOIN WITH THE COUNTRIES OF FRANCE, THE UNITED STATES, THE UNITED KINGDOM, BELGIUM, AUSTRALIA, AND NEW ZEALAND ON THIS 65TH ANNIVERSARY OF VICTORY IN EUROPE DAY. We come together not only to C’EST UN GRAND HONNEUR, EN TANT QUE REPRESENTANT DU GOUVERNEMENT DU CANADA A LOS ANGELES, DE ME JOINDRE AUX PAYS DE LA FRANCE, LES ETATS-UNIS, LE ROYAUME-UNI, LA BELGIQUE, L’AUSTRALIE ET LA NOUVELLEZELANDE A L’OCCASION DU 65EME ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE EN EUROPE. Nous nous joignons non seulement pour commémorer la victoire sur l’oppression des Nazis mais aussi pour se souvenir des victimes et les vétérans alliés qui ont tant donné pour les libérer. Le Canada a déclaré la guerre au régime Nazi le 10 septembre 1939. Nos femmes et hommes se sont battus dans toutes les campagnes majeures, de la première à la Bataille de l’Atlantique, l’invasion de Dieppe, dans le Pacifique, jusqu’à la Normandie et la libération de l’Europe. Nous saluons aujourd’hui les vétérans Canadiens et alliés de la Deuxième Guerre Mondiale. Le Jour-J, les débarquements en Normandie ont été accomplis sur cinq têtes – deux américaines, deux britanniques et une canadienne. La 3ème Division Canadienne a débarqué sur Juno Beach, essuyant 50% de pertes pendant la première heure d’offense. A la fin du Jour, les canadiens avaient pénétrés plus profondément en France que les troupes britanniques ou américaines, triomphant de la résistance redoutable des troupes endurcies de la Wehrmacht et des SS. Dans les semaines qui suivirent, ils se frayèrent un chemin jusqu’à la ville clef de Caen, puis vers Falaise dans le sud, faisant partie de l’offensive alliée pour libérer Paris. Le soldat Bradley a écrit à sa mère le 6 septembre 1944 à propos de l’esprit de la libération: « C’est vraiment quelque chose de passer dans ces villes ; nous sommes toujours les premières troupes à arriver et le peuple français et fou de joie quand il nous voit. Aussitôt nous arrivons en ville que toutes les maisons arborent des drapeaux des alliés et de commemorate the victory over Nazi oppression but also to remember its victims and the Allied veterans who gave so much to liberate them. Canada declared war on the Nazi regime on September 10, 1939. Our men and women fought in every major campaign, from the earliest through the Battle of the Atlantic, the Dieppe invasion, in the Pacific, to Normandy and the liberation of Europe. We salute today the Canadian and Allied veterans of the Second World War. On D-Day, the landings at Normandy were accomplished on five beachheads, two American, two British and one Canadian. The 3rd Canadian Division landed on Juno Beach, sustaining 50% casualties in their first hour of attack. By the end of the Day, the Canadians had penetrated deeper into France than either the British or the American troops, overcoming fierce resistance from battlehardened Wehrmacht and SS troops. In the following weeks, they fought a path to the pivotal city of Caen then south towards Falaise as part of the Allied drive to liberate Paris. Canadian Private R.E.C. Bradley wrote to his mother on September 6, 1944, on the spirit of liberation: “It’s really quite the thing to go through these towns; we are always the first troops in the town, and the French people go mad with joy when they see us. No sooner do we enter a town than every house has flags of the Allies and France, and they just plaster the tanks with flowers. I had quite an experience of my own a few days ago. We stopped outside Béthoncourt-sur-Mer. We were to stop for the night, but we had to find out if there were any -9– enemy there … We stopped at the town centre, and did not see a soul …I then remembered the old Canadian hockey team’s song, so I roared as loud as I could “Les Canadiens sont là.” Well, it worked swell; in five minutes the streets were jammed tight with French people.” la France et ils couvrent les blindés de fleurs. J’ai eu une vraie expérience il y a quelques jours. Nous nous sommes arrêtés aux abords de Béthoncourt-sur-mer. Nous devions nous arrêter pour la nuit, mais nous devions chercher à savoir s’il y avait des ennemis sur place … Nous nous sommes arrêtés au centre ville et n’avons vu personne … je me suis ensuite rappelé de la vieille chanson de l’équipe de hockey canadienne, alors j’ai hurlé aussi fort que possible « Les Canadiens sont là. » Et bien, ça a marché du tonnerre ; en cinq minutes les rues étaient noires de français. » With our Allies, Canadians stood for freedom as a recognized power and a force for international security in the 20th century. Canada was a founding member of the United Nations and Canadian diplomat John Humphrey was the principal author of the Universal Declaration of Human Rights. Canada was also a founder of NATO, and – never an aggressor – the lead advocate for the notion of peacekeeping. For his proposal to create an international peacekeeping force to resolve the Suez crisis in 1956, another Canadian diplomat (and future Prime Minister) Lester B. Pearson was awarded the Nobel Peace Prize. Canada stands with its allies today to pursue peace, security and humanitarian relief, in the Balkans and the Persian Gulf, in Rwanda, Darfur and Haiti, and in Afghanistan, to provide only a few examples. Today, this 65th anniversary of Victory in Europe Day, Canadians will pause to pay tribute to the thousands of men and women who fought for peace and freedom during the Second World War. Over 42,000 Canadian service men and women gave their lives during the War and a further 54,000 were wounded. Let us remember these veterans and the victims of oppression they fought so hard to liberate. Avec nos alliés, les canadiens étaient solidaires pour la liberté en tant que pouvoir reconnu et une force pour la sécurité internationale dans le 20ème siècle. Le Canada était l’un des membres fondateurs des NationsUnis et le diplomate Canadien, John Humphrey, était le principal auteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Le Canada était aussi l’un des fondateurs de l’OTAN, et – jamais un agresseur – le défenseur principal de la notion du maintien de la paix. Pour sa proposition de création d’une force internationale de maintien de la paix pour résoudre la crise de Suez en 1956, un autre diplomate canadien (et future premier ministre), Lester B. Pearson, a reçu le Prix Nobel de la Paix. Le Canada est aujourd’hui solidaire avec ses alliés dans la poursuite da la paix, la sécurité et l’aide humanitaire, aux Balkans et le Golfe Persique, au Rwanda, le Darfour et Haïti, et en Afghanistan, pour ne fournir que quelques exemples. Aujourd’hui, en ce 65ème anniversaire du Jour de la Victoire en Europe, les Canadiens feront une pause pour rendre hommage aux milliers d’hommes et de femmes qui se sont battus pour la paix et la liberté pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Plus de 42.000 hommes et femmes militaires ont donné leur vie pendant la Guerre et 54.000 de plus ont été blessés. Souvenons-nous de ces vétérans et de ces victimes de l’oppression, la libération pour lesquelles ils se sont battus si durement. Yours Sincerely, David Fransen Consul General of Canada Votre dévoué, David Fransen Consul Général du Canada - 10 – Editor’s Note The Individual Price of Freedom Note du Rédacteur Le Prix Individuel de la Liberté ON MAY 8TH, 1945, THE ALLIED FORCES LE 8 MAI 1945, LES FORCES ALLIÉES ACCEPTAIENT FORMALLY ACCEPTED THE UNCONDITIONAL SURRENDER OF THE ARMED FORCES OF NAZI GERMANY. On that day more than a million FORMELLEMENT LA CAPITULATION SANS CONDITIONS DES FORCES ARMÉES DE L’ALLEMAGNE NAZIE. Ce jour-là, plus d’un million de personnes people celebrated in the streets, and for good reason. An evil had been vanquished, an evil that had cost the lives and suffering of millions. That vanquishing, that victory had a cost. In World War Two, the triumph of freedom over malevolent tyranny and oppression took the effort of millions of men and women, united to fight, to resist, to say “no more –this shall not stand.” It took the courage of conviction, the insistence in enlightened principles, the clutching at hope, the foundations of duty and honor, and action. Unwavering action. Action ultimately carried out by individuals. In this, the second volume of testimonials to be published by The Memoirs Project, we capture for posterity individual stories of pain, bravery, suffering, and heroism. Stories that tell in simple, yet often poignant human terms the individual price paid for freedom. As our World War Two veterans and resistance fighters pass into the night, they often take with them their stories. We feel it is important for these individual stories to be captured, remembered, and shared amongst our collective consciousness. These stories are our past. And they can inspire us to shape a better future. célébraient la victoire dans les rues, et pour cause. Un mal avait été vaincu, un mal qui avait coûté des millions de vie et de souffrance. Mais le fait d’avoir vaincu, cette victoire, avait un coût. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le triomphe de la liberté sur la tyrannie malveillante et l’oppression nécessita l’effort de millions d’hommes et de femmes, unis pour se battre, résister, pour ne mentionner que ça – ceci ne sera pas toléré. Il fallut montrer le courage de la conviction, insister sur des principes éclairés, s’accrocher à l’espoir, à ce sur quoi est fondé le sens du devoir et de l’honneur, et agir. Une action inébranlable. Une action qui, en fin de compte, fut menée à bien par des individus. Ici, dans ce second volume de témoignages qui doivent être publiés par « Le Projet des Mémoires », nous réunissons pour la postérité des histoires individuelles de douleur, courage, souffrance, et héroïsme. Des histoires qui racontent avec des mots simples et en même temps souvent poignants et humains, le prix individuel payé pour la liberté. Lorsque nos vétérans de la Seconde Guerre Mondiale et les combattants de la résistance sombrent dans la nuit, ils emportent souvent avec eux leurs histoires. Nous avons le sentiment qu’il est important que ces histoires individuelles soient capturées, rappelées, et partagées au sein de la conscience collective. Ces histoires sont notre passé. Et elles peuvent nous inspirer à façonner un meilleur avenir. William Louis Widmaier Editor In Chief The Memoirs Project William Louis Widmaier Rédacteur-en-Chef « Le Projet des Mémoires » - 11 – Standing up gloriously out of the flames and smoke of surrounding buildings, St. Paul's Cathedral in London is pictured during the great fire raid of Sunday December 29th, 1940. Se tenant debout glorieusement parmi les flammes et la fumée des bâtiments environnants, la cathédrale Saint Paul de Londres est photographiée durant le raid du grand feu le dimanche 29 décembre 1940. “Sure, we want to go home. We want this war over with. The quickest way to get it over with is to go get the bastards who started it. The quicker they are whipped, the quicker we can go home. The shortest way home is through Berlin and Tokyo. And when we get to Berlin, I am personally going to shoot that paper hanging son-of-a-bitch Hitler. Just like I'd shoot a snake!” General George S. Patton - (addressing to his troops before Operation Overlord) - 5th June 1944 “Bien sûr que nous voulons rentrer à la maison. Nous voulons que cette guerre se termine. Le moyen le plus rapide d'en finir est d'avoir les salauds qui l'on commencé. Plus vite on les écrase, plus vite nous pourrons rentrer à la maison. Le chemin le plus court vers notre foyer passe par Berlin et Tokyo. Et quand nous arriverons à Berlin, je vais personnellement m'occuper de ce petit voleur de poules et abattre ce fils de pute d'Hitler. Tout comme je tirerais sur un serpent !” Le général George S. Patton - (s'adressant à ses troupes avant l'opération Overlord) - Le 5 juin 1944 - 12 – - 13 – - 14 – - 15 – - 16 – - 17 – Gen. Dwight D. Eisenhower gives the order of the Day. “Full victory-nothing else” to paratroopers in England, just before they board their airplanes to participate in the first assault in the invasion of the continent of Europe. June 6, 1944 “La victoire complète, rien d'autre.” Le général Dwight D. Eisenhower donne l'ordre du jour aux parachutistes en Angleterre, juste avant qu'ils embarquent à bord d'avions pour participer au premier assaut de l'invasion du continent de l'Europe le 6 juin 1944 “Full victory-nothing else” General Dwight D. Eisenhower, June 6, 1944 “La victoire complète, rien d'autre” Le général Dwight D. Eisenhower, 6 juin 1944 - 18 – The Legion d’Honneur & Tonight’s Honorees La Légion d’Honneur & Les Honorés de ce Soir DURING THE FRENCH REVOLUTION ALL THE ORDERS OF THE KINGDOM WERE ABOLISHED. Later, it was the wish of Napoleon, the First Consul, to create a reward to commend civilians and soldiers regardless of their stature in life. In 1802, a Légion d'Honneur, (Legion of Honor) was established as the first modern order of merit. The Légion was open to individuals of all ranks and professions. The order is France’s highest award and is conferred upon men and women, either French citizens or foreign nationals, for outstanding achievements in military or civilian life. The President of France is the Grand Master of the Order and appoints all other members of the Order — by convention, on the advice of the Government. Its principal officers are the Chancellor and Secretary-General. The order has five classes: Grand-Croix (Grand Cross); Grand Officier (Grand Officer); Commandeur (Commander); Officier (Officer); and Chevalier (Knight). World War II veterans: Dr. Morris W. Self, Master Sergeant Lawrence T. Faulkner, Mr. Orlow F. Garrett, and Mr. John N. Roberts have been approved by the Government of France for the award of The National Order of The Legion of Honor in the rank of Chevalier (Knight). On this day, May 8th, 2010, the 65th Anniversary of Victory in Europe, they are to be presented with this award. PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE TOUTES LES DÉCORATIONS DE L'ANCIEN RÉGIME FURENT ABOLIES. Plus tard, c’était le souhait de Napoléon, Premier Consul, de créer une récompense pour louer civils et soldats indépendamment de leur position sociale. En 1802, la Légion d’Honneur, premier ordre moderne du mérite fut instituée. La Légion était ouverte aux individus de tous rangs et de toutes professions. L’Ordre de la Légion d'Honneur est la récompense la plus élevée en France et il est attribué aux hommes et aux femmes, qu’ils soient citoyens français ou étrangers, pour leurs réussites extraordinaires en matière de vie militaire ou civile. Le Président de la France est le Grand Maître de l’Ordre et nomme tous les autres membres de l’Ordre – par convention, suivant le conseil du Gouvernement. Ses officiers principaux sont le Chancelier et le Secrétaire Général. L’ordre a cinq classes : Grand-Croix ; Grand Officier ; Commandeur ; Officier ; et Chevalier. Les vétérans de la Seconde Guerre Mondiale Dr. Morris W. Self, Maître Sergent Lawrence T. Faulkner, M. Orlow F. Garrett, et M. John N. Roberts ont été approuvés par le Gouvernement Français pour être nommés Chevaliers de L’Ordre National de La Légion d’Honneur. En ce jour du 8 mai 2010, 65e anniversaire de la Victoire en Europe, il est prévu qu’ils reçoivent cette récompense. - 19 – Legion D’Honneur Recipient st 1 Lieutenant Dr. Morris W. Self, PhD Left: 1945 Right: With his wife Ruth, Colorado in 2002 DR. MORRIS SELF WAS BORN IN ST. PAUL MINNESOTA IN DECEMBER 1921 AND RAISED IN NEARBY BIRCHWOOD VILLAGE. During high school he was active in summer and winter sports and served as President of the Student Council. Morris joined the Minnesota National Guard at age 18 and trained with the 101st Coast Artillery Unit, which was placed under federal control in fall of 1940. After the U.S entered WWII in 1941 he enrolled in the Engineer Officer Candidate School and was commissioned a 2nd Lt in July 1942 as a combat engineer. After extensive training in several states with the 348th Combat Engineering Battalion he was deployed to the United Kingdom in Nov 1943 for further training to prepare for the Normandy landings. On D-Day his unit landed @ 7:30am under intense enemy fire. After the initial objectives assigned to his unit proved too dangerous they joined an infantry unit in clearing the beach areas of enemy fortifications. For the next several months his unit was involved in clearing the beach areas of mines and obstacles and preparing the Arromanches and Cherbourg areas for large-scale cargo unloading operations. In late December 1944 the 348th Combat Engineering Battalion was moved to the Ardennes area in Belgium to help repel the German offensive, and to repair and rebuild damaged bridges in the continuing thrust into Germany. DR. MORRIS SELF EST NÉ À ST PAUL, MINNESOTA EN DÉCEMBRE 1921 ET FUT ÉLEVÉ PRÈS DU VILLAGE DE BIRCHWOOD. Quand il était lycéen, il participait à des sports d’été et d’hiver et servait de Président au Conseil des Etudiants. Morris intégra la Garde Nationale du Minnesota à l’âge de 18 ans et s’entraîna avec la 101ème Unité d’Artillerie Côtière qui fut placée sous le contrôle fédéral à l’automne 1940. Après l’entrée des USA dans la Seconde Guerre Mondiale en 1941, il s’enrôla dans l’Ecole des Officiers Ingénieurs et fut nommé 2nd Lt en juillet 1942 en tant qu’ingénieur de combat. Après un entraînement intensif dans plusieurs états avec le 348ème Bataillon d’Ingénierie de Combat, il fut déployé au Royaume Uni en novembre 1943 pour un autre entraînement en vue des débarquements en Normandie. Le Jour-J, son unité débarqua à 7h30 du matin sous un feu ennemi intense. Après que les objectifs initiaux assignés à son unité s’avérèrent trop dangereux, ils rejoignirent une unité d’infanterie pour dégager les fortifications ennemies se trouvant sur les plages. Les mois suivants, son unité aida à nettoyer les plages jonchées de mines et d’autres obstacles, ainsi qu’à préparer les alentours d’Arromanches et de Cherbourg à des opérations de déchargement de cargaison de grande échelle. Fin décembre 1944, le 348ème Bataillon d’Ingénierie de Combat fut - 20 – He returned to the U.S in September 1945 on the Queen Mary after helping build stockades for enemy prisoners. He was discharged in December 1945 at Camp McCoy, Wisconsin. His significant military decorations include the Bronze Star Medal for heroic actions at Omaha Beach on June 6-7, 1944, the French Croix de Guerre with Bronze Star, and the Presidential Unit Citation. After the war ended he spent 4 years at the University of Minnesota and earned a Civil Engineering Degree in 1950. During this time he married Ruth Mar in 1947 and their union produced three children Ted Alan, Douglas, and Jenann. Over the next 40 years Morris pursued a college level teaching career in Civil Engineering and earned a Masters Degree (1952) and PhD Degree (1962) in Civil Engineering at the University of Minnesota. Later he took professorship positions at the University of Arizona and the University of Florida until retirement in 1990. Dr. Self is a registered Professional Engineer in Minnesota, Arizona, and Florida and a member of the Chi Epsilon, Sigma Tau, and Tau Beta Pi honorary fraternities. He and his wife Ruth currently reside in Pagosa Springs, Colorado. déplacé dans la région des Ardennes, en Belgique, pour aider à repousser l’offensive allemande et pour réparer et reconstruire les ponts endommagés, continuant à pousser vers l’intérieur de l’Allemagne. Il rentra aux Etats Unis en septembre 1945 sur le Queen Mary après avoir aidé à construire des palissades pour les prisonniers ennemis. Il fut libéré de ses fonctions en décembre 1945 au Camp McCoy, Wisconsin. Ses remarquables décorations militaires incluent la Médaille de l’Etoile de Bronze pour ses actions héroïques à Omaha Beach les 6 et 7 juin 1944, la Croix de Guerre Française avec l’Etoile de Bronze, et les Eloges de l’Unité Présidentielle. Après la fin de la guerre, il passa 4 ans à l’Université du Minnesota et obtint un Diplôme d’Ingénierie Civile en 1950. Pendant ce temps, il épousa Ruth Mar en 1947 et de leur union naquirent trois enfants, Ted Alan, Douglas, et Jenann. Les 40 années suivantes, Morris mena une carrière de professeur d’Ingénierie Civile à un niveau universitaire, et obtint une Maîtrise (1952) et un PhD (1962) en Ingénierie Civile à l’Université du Minnesota. Plus tard il accepta des postes de professeur à l’Université d’Arizona et à l’Université de Floride, jusqu’à sa retraite en 1990. Dr. Self est inscrit comme Ingénieur Professionnel dans le Minnesota, l’Arizona, et la Floride, et il est membre des fraternités honorifiques de Chi Epsilon, Sigima Tau, et Tau Beta Pi. Lui et sa femme Ruth vivent actuellement à Pagosa Springs, dans le Colorado. - 21 – Legion D’Honneur Recipient Master Sergeant Lawrence T. Faulkner, USA (Ret.) Left: Cherbourg, France June 1944 Right: Simi Valley, California, 2010 LAWRENCE T. FAULKNER WAS BORN IN HARLAN, KENTUCKY IN JUNE 1921. He attended a one-room schoolhouse in Kentucky during early elementary school and then moved with his family to the Cincinnati, Ohio area in 1928. Among his jobs as a youth were selling newspapers, and delivering telegrams. He joined the Civilian Conservation Corps at age 15 (lied about his age) and worked on several government projects in Nevada and Wyoming before enlisting in the US Army at Fort Thomas, Kentucky in June 1939. After basic training he was assigned to Company F, 39th Infantry Regiment, 9th Infantry Division. After further training in Ireland and England Lawrence served in North Africa and Italy in the Algeria, French Morocco, Tunisia and Sicily campaigns. On the way to North Africa from England in November 1943 as part of the Operation Torch invasion force, his troop ship was torpedoed and disabled over 150 miles from the landing zone. A British Corvette rescued all his battalion after they abandoned ship and unsuccessfully tried to reach shore in small landing craft during a storm. The battalion later fought with distinction in North Africa. On June 10, 1944 he landed on Utah beach in Normandy as a rifle company platoon Sergeant and was involved in heavy combat in the Normandy, Northern France, and Rhineland LAWRENCE T. FAULKNER EST NÉ À HARLAN, KENTUCKY EN JUIN 1921. Il suivit ses premiers cours élémentaires dans une école qui ne comportait qu’une seule salle, dans le Kentucky, et puis il déménagea avec sa famille à Cincinnati, dans la région de l’Ohio, en 1928. Jeune, il travailla comme vendeur de journaux et livreur de télégrammes. Il intégra le Corps civil de protection de l'environnement (« Civilian Conservation Corps ») à l’âge de 15 ans (il mentit sur son âge) et travailla sur plusieurs projets gouvernementaux dans le Nevada et le Wyoming avant de s’enrôler dans l’Armée Américaine à Fort Thomas, Kentucky en juin 1939. Après un entraînement de base, il fut assigné à la Compagnie F, 39ème Régiment d’Infanterie, 9ème Division d’Infanterie. Après d’autres entraînements en Irlande et en Angleterre, Lawrence servit en Afrique du Nord et en Italie dans les campagnes d’Algérie, du Maroc français, de la Tunisie et de la Sicile. En chemin pour l’Afrique du Nord, après avoir quitté l’Angleterre en novembre 1943 au sein de la force d’invasion « Opération Torche », son navire de transport des troupes fut torpillé et mis hors d’action à plus de 200 kilomètres de la zone de débarquement. Une Corvette Britannique porta secours à tout son bataillon après qu’ils ont abandonné le navire et essayé en vain d’atteindre le rivage dans un petit navire de débarquement, pendant un orage. Le - 22 – campaigns. His platoon was the first to capture German flag officers on the European continent, including Lt Gen Von Scheleben and Rear Admiral Hennick. Lawrence Faulkner was discharged from the US Army as a First Sergeant at Fort Dix, New Jersey in June 1945. In December 1946 he enlisted in the US Army Air Force and served a short enlistment tour in the recruiting field. After a brief period as a civilian he re-enlisted in the U.S. Army, had a distinguished combat career in Korea, and retired from the US Army in 1962 after 22 years total military service. Lawrence married his wife Sue Mori in 1958 and they have two children, son Lee and daughter Kelly. Master Sergeant Faulkner’s significant decorations include two Silver Star medals one for valor in Tunisia in March 1943, and the second for valor near Cherence Le Roussel, France in August 1944. In addition he has the Bronze Star medal and three Purple Heart medals for injuries sustained in Tunisia, France and Korea. After retiring from the military he was employed in the security department at Hughes Aircraft Company- Canoga Park, California until his second retirement in 1990. Lawrence and his wife Sue live in Simi Valley, California with their children nearby. bataillon se battit plus tard avec distinction en Afrique du Nord. Le 10 juin 1944, il débarqua sur la plage d’Utah en Normandie en tant que Sergent de Section d’une compagnie de fusiliers, et participa à de lourds combats dans les campagnes de Normandie, du Nord de la France, et de la Rhénanie. Sa section fut la première à capturer des officiers généraux allemands sur le continent européen, incluant Lt Gen Von Scheleben et Contre-Amiral Hennick. Lawrence Faulkner fut libéré de ses fonctions de l’Armée Américaine en tant que Premier Sergent à Fort Dix, New Jersey en juin 1945. En décembre 1946, il s’inscrivit dans l’Armée de l’Air Américaine (« US Army Air Force) et s’engagea à servir dans le domaine du recrutement ; ce service fut court. Après une brève période comme civil, il se ré-engagea dans l’Armée Américaine, mena une carrière de combat distinguée en Corée, et se retira de l’Armée Américaine en 1962 après, en tout, 22 ans de service militaire. Lawrence épousa sa femme Sue Mori en 1958 et ils ont deux enfants, un fils Lee et une fille Kelly. Les décorations remarquables du Sergent Major Faulkner incluent deux médailles d’Etoile d’Argent, l’une pour son courage en Tunisie en mars 1943, et la seconde pour son courage près de Cherence le Roussel, France en août 1944. De plus, il a la médaille de l’Etoile de Bronze et trois médailles « Cœur Violet » pour les blessures qu’il subit en Tunisie, France et Corée. Après avoir pris sa retraite militaire, il fut employé dans le département de la sécurité de la Compagnie d’Aviation Hughes – Canoga Park, Californie jusqu’à sa seconde retraite en 1990. Lawrence et sa femme Sue vivent dans la Simi Valley, Californie, à proximité de leurs enfants. - 23 – Legion D’Honneur Recipient Private First Class Orlow F. Garrett Left: 1945 Right: 2010 HE ENLISTED IN THE ARMY AT FT. CUSTER, MICHIGAN IN SEPTEMBER 1943 AND AFTER BASIC TRAINING AT FT. MCCLELLAN, ALABAMA TH DEPLOYED WITH THE 30 INFANTRY REGIMENT TO NORTH AFRICA IN DECEMBER 1943. Orlow made the amphibious landing on Anzio Beachhead, Italy, in January 1944 and participated in many night patrols to gain enemy intelligence on through the liberation of Rome. On 15 August 1944, his unit landed in Southern France on Red Beach in the CavalaireSur-Mer area under Operation Anvil-Dragoon with the 3rd Infantry Division. After moving off the beachhead, his unit helped liberate a number of French towns until he was wounded in the Besancon area. After recuperating in a hospital in Italy he rejoined his unit as a scout and combat rifleman and fought through Germany and Austria. He was wounded a second time in Germany in April 1945. He was separated from the U.S Army at Camp Atterbury, Indiana on December 8, 1945. His significant decorations include: the Bronze Star, the Purple Heart with Oak Leaf Cluster, the Combat Infantry Badge, Presidential Unit Citation with Oak Leaf Cluster. Two of the units he was assigned to were awarded the French Croix de Guerre for distinguished combat actions. After World War II, Orlow attended IL S’ENRÔLA DANS L’ARMÉE À FT. CUSTER, MICHIGAN EN SEPTEMBRE 1943 ET APRÈS UN ENTRAÎNEMENT DE BASE À FT. MCCLELLAN, ALABAMA, IL FUT DÉPLOYÉ AVEC LE 30ÈME RÉGIMENT D’INFANTERIE EN AFRIQUE DU NORD EN DÉCEMBRE 1943. Orlow fit le débarquement amphibien de Anzio Beachhead, Italie, en janvier 1944 et il participa à de nombreuses patrouilles pour obtenir des renseignements sur l’ennemi, jusqu’à la libération de Rome. Le 15 août 1944, son unité débarqua dans le Sud de la France, sur la plage « Red Beach », dans la région de Cavalaire-Sur-Mer, lors de l’Opération Enclume-Dragon avec la 3ème Division d’Infanterie. Après s’être éloignée de la tête de pont, son unité aida à libérer un certain nombre de villes françaises jusqu’à ce qu’il fut blessé dans la région de Besançon. Après avoir récupéré dans un hôpital en Italie, il rejoint son unité en tant qu’éclaireur et fusilier de combat et se battit à travers l’Allemagne et l’Autriche. Il fut blessé une seconde fois en Allemagne en avril 1945. Il fut séparé de l’Armée des USA à Camp Atterbury, Indiana, le 8 décembre 1945. Ses décorations remarquables incluent : l’Etoile de Bronze, le Cœur Violet avec Bouquet de Feuilles de Chêne, le Badge de Combat de l’Infanterie, les Eloges de l’Unité Présidentielle avec Bouquet de Feuilles de Chêne. Deux des - 24 – Burlington Jr. College in Iowa for one year and the Kansas City Art Institute in Missouri for 4 years. After completing his college studies, he worked as a parts illustrator for fighter jet aircraft manufacturers in Kansas City, Kansas and Kansas City, Missouri. In 1956 he moved his family to the San Diego area and had a long career working as a Technical Illustrator and Art Director first at Convair Division of the General Dynamics Corporation, then at the Naval Electronics Laboratory, and his last employer the Naval Ocean Systems Center. Orlow has 3 daughters, Gabrielle, Erin and Pamela born during the marriage with his former wife Pauline whom he had married in 1956. Orlow Garrett retired in 1987 and currently resides in the Point Loma area of San Diego, California. unités auxquelles il fut assigné reçurent la récompense de la Croix de Guerre Française pour des actions distinguées au combat. Après la Seconde Guerre Mondiale, Orlow suivit des cours à l’Université de Burlington Jr. dans l’Iowa pendant un an, et au Kansas City Art Institute dans le Missouri pendant 4 ans. Après avoir terminé ses études universitaires, il travailla comme illustrateur de pièces pour des fabricants de jets de chasse à Kansas City, Kansas et à Kansas City, Missouri. En 1956, il s’installa dans la région de San Diego avec sa famille, et il fit une longue carrière en tant qu’Illustrateur Technique et Directeur Artistique, d’abord dans la « Division Convair » de la « General Dynamics Corporation», puis au Laboratoire d’Electronique Navale, et enfin, son dernier employeur fut le Centre de Systèmes Océaniques Navals. Orlow a trois filles, Gabrielle, Erin, et Pamela, nées quand il était encore marié à son ex-femme Pauline qu’il avait épousée en 1956. Orlow Garrett prit sa retraite en 1987 et vit actuellement dans la région de Point Loma, du côté de San Diego, en Californie. - 25 –