sommaire - Alphabet.com

Transcription

SOMMAIRE
News
Salon
p. 09
Nombre record d’accidents le vendredi
p. 25
Les prochains Salons de l’Auto
p. 09
Quand la voiture se fait objet d’art
p. 28
Les showrooms de demain
p. 17
Des voitures au régime
p. 46
Des concepts marquants
p. 43
Hôtel itinérant
p. 43
Le vert pour les voitures
e-Mobility
p. 43
Le contrôle sur tronçon prend de l’ampleur
p. 34
La percée des voitures électriques se fait attendre
p. 35
Renault lance son quatrième modèle électrique
Alphabet
p. 08
Premiers pas sur les réseaux sociaux
App-store
p. 08
« Fleet Owner of the Year » Award
p. 38
De l’observation des étoiles au pilotage automobile téléguidé
p. 09
Mobile Care BMW Belux
p. 39
Votre parcmètre de poche
p. 10
Comment utiliser correctement sa voiture de leasing
p. 11
Que faire en cas d’accident ?
Retro
p. 36
Alphabet au Luxembourg
p. 41
BMW Z1 : la légende fascine toujours
Mobility
Books
p. 12
p. 49
Be-Mobile rend la navigation fiable
Technology
p. 16
Kiné à bord
p. 16
Un écran pour rétroviseur
p. 22
L’écologie par les pneus
Fleet
p. 18
Une flotte verte dans le cadre d’une car policy « ouverte »
p. 44
Mercedes et le marché fleet
Automotive
p. 20
Les Jeux olympiques inspirent les constructeurs
Safety
p. 17
Volvo S60 : la plus sûre
p. 23
Pneus hiver : pensez-y à temps
p. 32
De l’airbag à la ceinture gonflable
Quand le vert vire au bleu
N’oubliez pas votre application Fleet Square
Dorénavant, vous pouvez télécharger votre numéro « Fleet Square »
comme appli sur votre iPad ou
votre iPhone.
« Fleet Square » peut donc désormais se lire sur votre téléphone.
Histoire de rester toujours au
courant de l’actualité automobile ou fleet. De plus, vous avez
accès à des vidéos exclusives et
des images supplémentaires –
pour plus de plaisir avec votre
Fleet Square. A télécharger sur
http://itunes.apple.com n
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Erik Swerts
Director Operations
Alphabet Belgium
Le meilleur de deux mondes
En sa qualité de membre du BMW Group, Alphabet a non seulement de solides
ambitions, mais joue également un rôle de premier plan. Notre stratégie Corporate Mobility prend définitivement forme maintenant que nous avons intégré le
meilleur de deux mondes. Une combinaison, disons, entre une solide expérience
du service et la force d’innovation de pointe d’un constructeur. La demande de
solutions de mobilité et d’utilisation « tout compris » va croissant. Alphabet est
donc la plate-forme idéale pour le développement de services directement dictés
par les souhaits du client. Ce qui fait d’Alphabet un partenaire incontournable
sur le plan de la mobilité des entreprises.
Cette évolution retient toute l’attention des départements opérationnels. Qu’il
s’agisse des contacts avec les importateurs, de la livraison des voitures ou du
règlement des sinistres, tous les processus sont rationalisés. Les engagements
sont clairs envers toutes les parties intéressées. Ces nouvelles perspectives constituent la garantie d’un excellent service opérationnel. Songez à la Tyre Line, à la
déclaration de sinistre en ligne, à la facturation électronique… Aujourd’hui, tous
nos clients font l’expérience des avantages de ces systèmes performants. Nous
avons conscience qu’un client conclut un engagement avec nous sur le long
terme. Pareil engagement nécessite qu’il ait confiance en notre organisation.
Dans notre recherche de la meilleure solution, nous pouvons, en conjuguant les
bonnes pratiques, y parvenir plus que jamais d’une manière cohérente.
Je vous souhaite dès à présent bonne lecture de ce troisième numéro de notre
Magazine Fleet Square.
Erik Swerts
Director Operations
Alphabet Belgium
Fleet Square | Septembre 2012 | 5
BMW a profité des Jeux olympiques pour
présenter au monde sa dernière production: la BMW i3. Alors même que le trafic
était à l’arrêt, BMW continuait à rouler.
Sur un deux-roues spécialement conçu à
cet effet…
News SQUARE
Alphabet fait ses premiers pas sur les réseaux sociaux
Avec près de cinq millions d’utilisateurs Facebook, 1,2 million de profils
LinkedIn et 170 000 comptes Twitter actifs en Belgique, Alphabet ne
pouvait pas rester à la traîne dans le paysage des réseaux sociaux.
Via ces canaux, Alphabet crée un effet de levier pour étendre le dialogue interne et externe. L’approche personnelle par laquelle l’entreprise
se distingue est désormais renforcée à travers un canal supplémentaire. Le dialogue que mène Alphabet sur les réseaux sociaux est en
effet destiné à améliorer à la fois les processus internes et le service
au client.
Dans le droit fil du magazine, Alphabet suit aussi de près l’actualité
online du monde automobile. En nouant et en entretenant des relations professionnelles, en partageant rapidement l’information et en
faisant connaître les nouveaux produits, en participant à des discussions intéressantes voire en en lançant.
Qui plus est, ces réseaux sociaux constituent une plate-forme pour
les questions, remarques et éloges des clients, fournisseurs et partenaires. Grâce à une équipe d’ambassadeurs au sein de l’entreprise,
Alphabet entend surtout recourir à Twitter, LinkedIn et Facebook pour
être transparent, observer et prêter une oreille attentive à ses stakeholders. Bref, Alphabet aspire à devenir une Conversation Company
où le dialogue occupe une place centrale.
Vous êtes actif sur les réseaux sociaux?
Suivez Alphabet et restez toujours au courant de l’actualité!n
@AlphabetBE
Embouteillages? Promotions? Avis sur les véhicules électriques?...
Vous êtes au bon endroit pour trouver une réponse à toutes ces questions.
Nous rassemblons pour vous les articles les plus intéressants du jour consacrés au secteur automobile.
Alphabet Belgium Long Term Rental nv
Un petit coup d’œil dans les coulisses d’Alphabet? Faites-nous savoir ce qui
est important pour vous. Vous trouverez ici des vidéos, des photos et des jeuxconcours.
Alphabet Belgium Long Term Rental nv
A la recherche d’un nouveau job?
LinkedIn est l’endroit où Alphabet se profile en tant qu’employeur.
http://blog.alphabet.com
Le Business Mobility Blog d’Alphabet, l’endroit où trouver des articles sur le monde
international de l’automobile et les dernières tendances. En anglais uniquement.
Alphabet sponsorise le « Fleet
Owner of the Year » Award
Le 21 juin dernier, plus de 450 décideurs du monde
fleet se sont réunis pour élire pour la 10e fois le
« Fleet Owner of the Year ». L’organisation de l’évènement était comme de coutume aux mains de
Fleet & Business et MMM Business Media, tandis
qu’Alphabet sponsorisait cette année le premier
prix, le « Fleet Owner of the Year Award 2012 ».
Cette récompense très prisée a été décernée à
Ghislain Vanfraechem, fleet manager du bureau
de consultance Ernst & Young.
Au total, 21 entreprises concouraient pour le titre
de « Fleet Owner of the Year ». Ce prix récompense la personne qui applique une gestion de
parc automobile efficace et/ou innovante dans
son entreprise en Belgique, en tenant compte
notamment des aspects financiers et des besoins
des conducteurs de la flotte.
8 | Fleet Square | Septembre 2012
t
Ghislain
Vanfraechem,
fleet manager du
bureau de consultance Ernst
& Young, a gagné le premier
prix sponsorisé par Alphabet.
L’honneur est allé à Ghislain Vanfraechem, qui
a également décroché un peu plus tard le Fleet
Safety Award, un trophée qui couronne le projet de flotte qui met l’accent sur le bien-être du
conducteur sur le plan de la mobilité et/ou de
la sécurité.
« La gestion de flotte d’Ernst & Young se caractérise par une succession d’innovations qui
s’inscrivent dans la politique RSE de l’entreprise.
Tous les coûts de la flotte sont en outre calculés
avec précision et gardés sous contrôle. Ernst &
Young fait également tout pour encourager ses
conducteurs à développer une nouvelle forme
de réflexion en matière de mobilité », a estimé le
jury. La 2e place est allée à Ingrid Van Den Borg
de TelelinQ et la 3e à Michel Grignard de BDO. n
News SQUARE
Alphabet devient gestionnaire
de la flotte Mobile Care BMW BeLux
BMW Group BeLux, en sa qualité de National Sales Company, est responsable de la vente et du service après-vente de BMW et MINI en Belgique et au Luxembourg. Au début de l’année, la décision est tombée:
confier à Alphabet Belgium la gestion des voitures de remplacement
Mobile Care. Il s’agit plus précisément des voitures de remplacement
stationnées chez les distributeurs et mises à la disposition des clients
particuliers en cas de panne ou d’accident.
En septembre, une équipe composée de spécialistes de BMW Group
BeLux et Alphabet Belgium lance un projet pilote dans la province d’Anvers, avec huit distributeurs BMW & MINI et quelque vingt-cinq voitures.
Les autres concessions de Belgique et du Luxembourg les rejoindront au
début de l’année prochaine. A terme, en Belgique, Alphabet assurera la
gestion de quelque 300 voitures. Ce projet Mobile Care est une réalisation commune de BMW BeLux et d’Alphabet. n
Nombre record d’accidents le vendredi
Oubliez les conducteurs du dimanche, ce sont ceux du vendredi qui font
le plus de dégâts. Telle est du moins la conclusion de Touring Mobilis,
qui a passé au crible 2 000 accidents de la circulation.
Il ressort de cette étude que la plupart des accidents surviennent le
vendredi. Plutôt curieux, selon Touring Mobilis, puisque ce n’est pas
vraiment le jour où le trafic est le plus dense.
Pour Touring, divers facteurs expliqueraient le phénomène. Les conducteurs sont fatigués de leur longue ou difficile semaine de travail. Ils
appuient sur le champignon pour être plus vite à la maison, où le weekend pointe le bout du nez. Et, sur la route, on rencontre un mélange
bigarré de navetteurs expérimentés et de conducteurs occasionnels tels
que des étudiants et des touristes du week-end.
Autre constat: 15,6% seulement des accidents se produisent le samedi
et le dimanche. Ce qui bouscule complètement l’idée reçue du conducteur du dimanche. Quoique: ces jours-là, le trafic est aussi moins dense,
ce qui réduit le risque d’accident.
Mais gardez surtout l’œil rivé sur la montre. Le risque le plus élevé se
situe entre 17 et 18 heures; c’est en effet dans cette plage horaire que
Touring a enregistré près de 11% de l’ensemble des accidents… n
Quand la voiture se fait objet d’art
Les voitures sont bien plus que des vitrines technologiques dans une
enveloppe d’acier et de plastique. Quand on voit ce dont sont capables
les designers, on peut vraiment parler d’art. C’est la raison pour laquelle
Alphabet Nederland organise l’exposition ART CARS, dans le KröllerMüller Museum d’Otterlo, aux Pays-Bas.
« L’art et l’automobile font bon ménage. ART CARS est une exposition
unique de voitures dessinées ou conçues par des artistes », précise Simon
Corsèl, du département Communications & PR d’Alphabet Nederland.
L’idée de cette exposition est née au Kröller-Müller Museum, lorsque la
Range Rover Evoque a été élue « Voiture de Leasing de l’Année 2012 »
aux Pays-Bas. Pour l’occasion, elle avait été spécialement peinte par
l’artiste Jean Paul Marsman.
Mais ART CARS est bien plus qu’une simple opération d’esthétique.
.Alphabet Nederland souligne le caractère unique de ce concept, destiné
à montrer le lien entre, d’une part la pertinence culturelle et historique
des artistes et des œuvres, et des créations automobiles d’autre part.
Les voitures exposées de Jenny Holzer, Lichtenstein, Hockney et Koons
côtoient des créations automobiles qui s’inscrivent dans la philosophie
et s’intègrent parfaitement à la collection et au cadre du
Kröller-Müller Museum, tout en laissant au visiteur un
large champ d’interprétations possibles. n
Kröller-Muller vous attend
!
Incentive
L’exposition ART CARS se tient du 13 au 28 octobre au
Kröller-Müller Museum d’Otterlo. Elle est unique aux Pays-Bas
et, d’un point de vue artistique, d’une qualité internationale. Les
lecteurs du magazine Fleet Square peuvent visiter l’exposition dans
des conditions priviligiées : Alphabet Pays Bas leur offre 30% de
réduction, sur deux billets d’entrée maximum, sur présentation de
l’annonce qui figure en page 40. n
Plus d’infos sur : www.kmm.nl
Rubrique SQUARE
La Driver Info Card vous ouvre la voie.
Comment utiliser correctement
sa voiture de leasing ?
Lorsque vous prenez possession d’une nouvelle voiture de leasing Alphabet, vous
recevez – outre les clés du véhicule – les documents officiels requis, tels que le certificat d’immatriculation, le certificat de conformité et la carte d’assurance. Mais
dans la boîte à gants se trouve aussi une Driver Info Card, sorte de manuel qui vous
guidera parfaitement dans l’utilisation de votre voiture de leasing. Avec en outre
d’astucieux conseils pour éviter les frais inutiles en fin de contrat, lorsque vous
rendez la voiture.
Lampes témoins
et pneus
Tout conduc teur sait
qu’il doit réagir promptement lorsque des
lampes témoins s’allument subitement dans
la voiture. Mais il est tout aussi important
de contrôler régulièrement la pression et
le profil des pneus. Lorsqu’un changement
de pneus s’avère nécessaire – si le profil a
moins de 2 mm de profondeur –, vous devez
d’abord demander l’accord du Département
Service d’Alphabet, au 078 05 00 48.
En fonction du contrat, vous avez droit ou
non à des pneus hiver pendant la durée de
votre leasing. Si oui, mieux vaut respecter les
saisons. Ne serait-ce que pour votre propre
sécurité. Les pneus hiver sont installés de
préférence à partir d’octobre et remplacés
par des pneus été au mois de mars.
Voyez également l’article détaillé sur les
pneus en page 23.
Selon le carnet d’entretien
Une voiture bien entretenue
risque nettement moins les
petits problèmes et les pannes. Faites donc
toujours procéder à l’entretien de votre voiture
selon les prescriptions du constructeur. Et ce,
chez un concessionnaire officiel de la marque.
N’oubliez pas non plus de lui demander d’apposer son cachet dans le carnet d’entretien qui
figure dans la voiture. D’où l’importance également de signaler immédiatement à Alphabet
toute défaillance du compteur kilométrique.
Date de validité
et attache-remorque
Vous serez bien avisé aussi de contrôler régulièrement la date de validité de la carte verte
et la validité du contrôle technique. Le contrôle
technique annuel de votre voiture de leasing
Alpha SQUARE
est certes compris dans le tarif de leasing,
mais il y a parfois des malentendus à propos
du contrôle des attache-remorques.
Tous les véhicules équipés d’un attacheremorque destiné à tracter une remorque d’une
MMA inférieure ou égale à 750 kg ne doivent
être contrôlés que lors de la première mise en
service. Le véhicule est ensuite dispensé de
contrôle jusqu’à son quatrième anniversaire.
Mais tous les véhicules équipés d’un attacheremorque (répertorié administrativement
lors du premier contrôle comme permettant
la traction de remorques ayant une MMA >
750 kg) sont soumis à un contrôle technique
annuel. La présentation au contrôle se fait toutefois de votre propre initiative, les conducteurs
n’étant pas avertis de ce contrôle intermédiaire
par Alphabet. De plus, les frais de ces contrôles
annuels (à l’exception de la première mise en service) ne sont pas couverts par le tarif de leasing.
Attestation pour les voyages
à l’étranger
Autre document utile, l’« attestation pour les voyages à l’étranger ». Surtout lorsque vous voyagez dans des pays
qui ne font pas partie de l’espace Schengen. Si
vous ne pouvez pas présenter cette attestation,
votre voiture risque en effet d’être saisie. Cette
attestation est valable pour six mois maximum.
Il conviendra d’en refaire la demande pour tout
nouveau voyage ou une fois passé ce délai. Pour
les déplacements au sein de l’espace Schengen,
le document d’assurance classique combiné à
l’attestation internationale suffit : Alphabet joint
ces documents à la farde de bord à la remise de
votre véhicule.
Nettoyage en fin de contrat
Dès que vous avez atteint le kilométrage maximum ou la date
de fin de contrat de leasing, la voiture doit nous
être ramenée. Si un nouveau véhicule n’a pas été
commandé, mieux vaut prévenir Alphabet de
l’endroit où vous laisserez la voiture. Et pour éviter
un supplément de 100 € pour frais de transport,
il vous est conseillé de la laisser chez Belcar à
Aartselaar, sauf convention contraire avec votre
employeur. Pensez à avoir sous la main tous les
jeux de clés (également les clés de réserve) et
tous les documents de bord (certificat d’imma-
triculation, certificat de conformité, carte d’assurance, carnet d’entretien complété).
Le conducteur doit être présent au moment
de la remise du véhicule. Car il y a toujours une
inspection par un Car Controler. Voilà pourquoi
il est également important que vous nettoyiez
régulièrement la voiture tant à l’extérieur qu’à
l’intérieur. Non seulement des salissures ou
des déjections peuvent provoquer des dégâts
à la voiture (songez à la fiente de pigeon ou à
la résine), mais des frais supplémentaires peu-
vent également vous être facturés (nettoyage
chimique de l’intérieur) si la voiture n’est pas
propre lorsque vous la rendez.
Pensez à retirer tous les accessoires personnels
que vous avez achetés. A l’exception bien sûr
des accessoires repris dans le tarif de leasing.
Car ceux-ci restent la propriété d’Alphabet.
Pour terminer, encore ceci : rester en contact est
très important en cas de panne, d’accident ou
d’entretien. Il est donc important d’actualiser
régulièrement vos données sur Fleet Agent.n
Que faire en cas d’accident ?
Un poteau qui dépasse ou un gros
crash… Tous les accidents doivent être
déclarés en temps et en heure auprès du
service Insurance (+32 (0)3 459 55 00).
A défaut, l’assurance ne peut pas intervenir. Du reste, Alphabet Assistance
(+32 (0)78 15 05 35) est là pour vous
aider 24h/24, 7j/7, en cas de panne ou
d’accident.
Vous serez bien sûr secouru si vous appelez le numéro d’assistance de votre
marque automobile. Mais cette étape
intermédiaire ralentit inutilement les
choses. En effet, si vous appelez la mauvaise assistance, Alphabet n’est pas au
courant de ce qui vous arrive et nous ne
pouvons donc pas assurer le suivi de la
réparation ni tout régler avec la compagnie d’assurances.
En cas d’accident, il n’est pas nécessaire de faire appel à la police : vous pouvez remplir vousmême une déclaration d’accident. Vous trouverez ce document dans la farde de bord. Vous
avez tout intérêt à compléter le formulaire correctement, pour préserver tous vos droits et
favoriser un règlement rapide du sinistre. Il est essentiel que soient indiqués le nom, l’assureur, le numéro de police et le numéro de plaque de la partie adverse, et que le formulaire
soit signé par les deux parties.
En cas de discussion à propos des circonstances de l’accident, si la partie adverse n’est pas
en règle avec son assurance ou si l’accident a fait des blessés, appelez la police ! Les policiers sont habilités à entendre toutes les parties et à dresser un procès-verbal détaillé des
circonstances de l’accident. Demandez toujours une copie de votre déclaration : vous y avez
légalement droit, et le traitement de votre dossier s’en verra nettement amélioré.
Surtout, quoi qu’il arrive : restez calme ! La plupart des problèmes peuvent se régler à
l’amiable, et en toute courtoisie. n
Mobility SQUARE
Be-Mobile rend la navigation fiable.
Chaque fois que les automobilistes belges râlent parce que
leur voiture n’avance pas d’un pouce, le spécialiste du trafic qu’est Mario Vanlommel se rend au boulot décontracté.
Et, avec lui, tous ses collègues de Be-Mobile. Car les embouteillages, c’est justement leur spécialité. Be-Mobile, qui a son
siège à Zwijnaarde, est en effet responsable de toutes les pe-
tites voitures rouges et orange qui apparaissent sur l’écran
de nos GPS lorsqu’un bouchon se forme quelque part dans le
pays. Plus les routes se colorent en rouge, mieux nos spécialistes du trafic routier se portent, donc. Quoique… Be-mobile
fait tout pour rendre ces indications fiables, afin que nous
gardions tous un meilleur contrôle de notre mobilité.
L’histoire de Be-Mobile commence en 2007. « A
l’époque, les autorités flamandes faisaient un
peu d’info trafic pour la Flandre. Et les autorités
wallonnes faisaient de même pour leur territoire. Mais les informations diffusées restaient
limitées. Notamment parce que les moyens
étaient limités. En outre, des intervenants privés
comme Garmin et Mio réclamaient de plus en
plus instamment des informations routières sur
l’ensemble de la Belgique, pour les intégrer dans
leurs appareils GPS. C’est alors que nous avons
décidé de répondre à leur demande en tant
qu’acteur du secteur privé. Aujourd’hui, ce marché de la navigation est encore et toujours notre
marché principal », explique Mario Vanlommel.
Floating Car Data
p
« Avec Be-Mobile, les conducteurs exercent un véritable
contrôle sur leur mobilité. Plus ils sont informés, plus
leur choix est pertinent », explique Mario Vanlommel,
spécialiste de la circulation.
« Be-Mobile est une émanation du holding
TC-Matix de notre CEO Jan Cools. Assez rapidement, Touring s’est lancé dans l’aventure avec
nous, lui qui disposait depuis quelques années
déjà de son call center Touring Mobilis. Mais
Touring Mobilis ne faisait que signaler des incidents, accidents, fermetures de bandes de circulation, etc. Pour notre part, nous disposions
d’une technologie Floating Car Data externe, que
nous avons entre-temps déployée dans toute la
Belgique. Et très vite, les deux partenaires s’y
sont retrouvés. Touring, devenu actionnaire, a
déplacé toutes les activités de Touring Mobilis chez
Be-Mobile, afin de fournir des informations complètes sur la mobilité et le trafic. Touring Mobilis
s’intéressait à la cause et à sa conséquence – un
incident ou un accident – tandis qu’avec Floating
Car Data, nous pouvions étoffer ces informations avec les vitesses et les temps de parcours.
De manière à offrir à l’automobiliste un premier
contrôle sur la situation du moment. »
« Un deuxième marché important est celui des
médias. Il s’est maintenu et a continué à se
développer l’an dernier à travers la collaboration
avec la rédaction trafic de la VRT. Pour travailler
avec encore plus de précision, nos collaborateurs
Mobility SQUARE
se sont aussi installés depuis peu dans les bâtiments de la VRT. Nous pouvons ainsi prendre
la balle au bond et envoyer directement sur les
ondes un superflash lorsqu’un conducteur fantôme fait brusquement son irruption sur la route,
par exemple. Au sein de cette collaboration, nous
avons en outre prévu les applications nécessaires
pour que nos collaborateurs puissent écrire des
bulletins sans cesse actualisés, qui peuvent être
lus à tel ou tel moment – en fonction des desiderata des différents réseaux. »
« Sur ces entrefaites, nous avions constaté que
la technologie avec laquelle nous travaillions
ne répondait pas toujours aux normes de qualité que nous voulions offrir à nos clients. Nous
avons donc lancé, avec le concours de l’Universiteit Gent, le développement de nos propres
Floating Car Data. Nous sommes repartis de
zéro, en nous appuyant sur notre expertise et sur
la connaissance du trafic que m’avait donnée ma
formation en ingénierie de la circulation, à moi
ainsi qu’à mes collègues. Conséquence, nous disposons aujourd’hui d’un produit qui fonctionne
efficacement, grâce auquel nous pouvons indiquer avec précision où commence une file, sans
devoir nous rendre sur place. En même temps,
nous pouvons aussi évaluer la conséquence et
l’impact de ce bouchon à plus long terme. »
Signaler l’embouteillage, non le résorber
Signaler un embouteillage et établir des temps
de parcours est une chose, mais que Be-Mobile
prenne un jour les commandes pour résorber le
bouchon, c’est autre chose. « Nous avons tracé
une ligne bien claire. Nous voulons informer. Et
nous allons vraiment très loin dans ce domaine.
Via le site Touring Mobilis, par exemple, mais
aussi par le biais de la Rédaction trafic et de tas
d’autres canaux médiatiques. Avant de partir,
l’automobiliste peut consulter via Internet toutes
sortes d’infos sur son itinéraire. Pendant le trajet,
nous continuons à l’informer via son navigateur,
notre application Touring Mobilis et la radio. Et,
s’il le souhaite, il peut encore étudier la situation
sur Internet et vérifier s’il a choisi le bon itinéraire. La gestion du trafic à proprement parler
relève des pouvoirs publics. Nous signalons certaines choses mais la commande des panneaux
au-dessus des autoroutes et le message qui y
apparaît, par exemple, restent du ressort des
pouvoirs publics. Nous n’offrons à l’utilisateur que
p
Outre le Benelux, Be-Mobile est opérationnel dans une douzaine de pays, notamment en Turquie,
au Portugal, en Grèce, au Moyen-Orient mais aussi dans les Balkans et en Amérique du Sud.
le contrôle de sa mobilité. Plus les informations
dont il dispose sont étoffées, plus il peut faire un
choix en connaissance de cause. »
comment ça marche ?
Localiser exactement un embouteillage et
même en déterminer les conséquences requiert
une chaîne très complexe de haute technologie.
« Nous utilisons les données de 350 000 véhicules
répartis sur tout le Benelux, données qui nous
sont fournies spontanément via des systèmes de
suivi des véhicules de sociétés de courrier, de taxi
et de transport, qui nous transmettent continuellement des données sur leurs positions et temps
de parcours. En complétant ces informations
avec les systèmes de signalement de vitesse
de véhicules privés, nous disposons d’un bon
mix de voitures et camions. Ces ‘collaborateurs’
donnent leur autorisation expresse pour que
leurs données soient utilisées mais, en dehors
de cela, ils restent pour nous des numéros anonymes. La seule chose que nous tenions à savoir,
c’est où se trouve à chaque minute un véhicule
et à quelle vitesse il roule sur tel ou tel parcours.
A cela viennent s’ajouter les informations des
services de police et des autorités, fournies via
des capteurs ou des boucles de comptage. Ainsi
que l’input des correspondants Touring Mobilis
qui signalent éventuellement des accidents, des
conducteurs fantômes ou des pertes de chargement. Toutes ces informations sont alors injectées dans la Smartmove Mobility Database, où
elles sont soigneusement filtrées puis envoyées
en fonction des critères spécifiés par nos différents clients, opérateurs GSM, fabricants de GPS,
smartphones, rédaction trafic desservant la
radio et la télévision, Internet, pouvoirs publics et
secteur logistique. Ces données sont recueillies
jour après jour, 24h/24, de manière à réévaluer à
chaque minute l’état du trafic sur les autoroutes
et autres voies de circulation. »
En dehors du Benelux, Be-Mobile opère aussi
dans une douzaine d’autres pays. « Nous sommes
notamment présents en Turquie, au Portugal,
en Grèce, au Moyen-Orient mais aussi dans les
Balkans et en Amérique du Sud. Nous travaillons
pour tous ces pays depuis notre siège central.
Simplement parce que notre système fonctionne
chaque fois de la même manière. Quinze jours
après avoir décidé de déployer notre technologie
en Turquie, nous avions déjà dressé la carte complète du trafic à Istanbul. »
Conseils d’itinéraire multimodal
« En 2010, nous avons posé un troisième jalon
lorsque la SNCB-holding est devenue co-actionFleet Square | Septembre 2012 | 13
Mobility SQUARE
naire. De simple histoire d’info trafic, nous
sommes ainsi passés à un concept de mobilité
beaucoup plus large. La mobilité en effet ne se
cantonne pas à la voiture, et l’objectif est ici de
faire un produit à fonctionnement multimodal, qui profitera aux deux partenaires. C’est à
cet effet qu’a été créée notre filiale Go-Mobile,
l’élément moteur du portail Scotty consacré à
la mobilité. Sur www.scotty.be, les utilisateurs
reçoivent des conseils d’itinéraire multimodal.
Vous obtenez non seulement le temps de parcours en voiture sur base des infos trafic, mais
vous pouvez aussi calculer le temps de parcours
en train sur base d’informations sur les transports
publics. Vous pouvez même combiner les deux.
Par exemple savoir le temps du trajet jusqu’à la
gare de Liège Guillemins en voiture pour, de là,
continuer en train jusqu’à Bruxelles Central. »
5% de trop
Etudes d’accessibilité
« Notre troisième marché est celui de la consultance.
A la demande d’entreprises, nous effectuons des
études d’accessibilité ou de déménagement, afin de
voir quels lieux sont disponibles pour une implantation optimale sur le plan logistique et quel impact
cela aurait sur le comportement des travailleurs
en matière de mobilité. Histoire que l’entreprise
puisse choisir en toute connaissance de cause
la localisation la plus avantageuse pour elle.
Récemment encore, nous avons mené une telle
étude pour la VRT, qui songe à déménager. Il y
a trois ans aussi, lorsque Herman Schueremans a
annoncé une extension de Rock Werchter et que
tout le monde a craint un engorgement monstre,
nous avons fait de la gestion de trafic. Et tout a
marché ‘comme sur des roulettes’ sur le plan de
la mobilité. Une scène supplémentaire a pu être
installée lors de la dernière édition…
Nous faisons de même pour le guidage parking,
où nous traçons des itinéraires dynamiques sur
base de la densité du trafic. Nous avons ainsi
déployé récemment un système de guidage
parking dans la ville de Turnhout.
Une autre application est l’alerte aux embouteillages sur les autoroutes en cas de travaux.
Grâce à des caméras et aux infos récoltées,
nous dressons le tableau des bouchons déjà
formés ou qui risquent de survenir et nous
pouvons ainsi avertir les automobilistes qui
s’approchent de ces endroits », ajoute encore
Mario Vanlommel. n
Si Be-Mobile ne peut donc pas résorber les embouteillages, il nous permet d’exercer un
contrôle sur notre mobilité. La question est de savoir combien de temps encore nous serons réellement mobiles. En d’autres termes, comment les embarras de circulation vont-ils
évoluer ? Dans un sens positif ou négatif…
« La Belgique est un pays très densément peuplé. En dehors d’interventions telles que les
bandes locales aux heures de pointe – qui au demeurant remplissent très bien leur office –,
les mesures sur le plan de l’infrastructure sont plutôt limitées », explique Mario Vanlommel.
« C’est dans la gestion du trafic qu’il y a le plus de marge. Mais celle-ci n’est pas de notre
ressort, elle relève des pouvoirs publics. Le nombre de voitures ne va plus diminuer, il va au
contraire augmenter encore. Les gens se cramponnent obstinément à la liberté que leur
offre la voiture. Certains font à peine 5 000 km par an, dans un rayon de 25 km de leur domicile. Mais s’ils décident d’aller quelque part le midi ou le soir, ils veulent pouvoir le faire.
C’est précisément à cette liberté que les gens renoncent difficilement.
Or ce sont justement les derniers 3 à 5% d’automobilistes qui viennent s’ajouter occasionnellement qui provoquent l’engorgement de nos autoroutes. Si nous arrivons à éliminer
ce pourcentage par des mesures ciblées – information, pilotage du trafic, solutions alternatives –, nous aurons déjà fait beaucoup pour remédier au problème. Impossible évidemment de fermer le ring de Bruxelles à la circulation. Mais par le biais de la gestion du
trafic, on peut éviter qu’il ne soit subitement complètement embouteillé. Il n’empêche que,
même avec le meilleur des pilotages du trafic, si tout le monde se rend à Bruxelles en voiture au même moment pour aller travailler, on ne pourra jamais éviter les files structurelles.
C’est donc une question de pilotage efficace du trafic et non un travail d’approximation.
Les autorités flamandes s’y mettent peu à peu, et on peut encore faire pas mal de progrès
sur ce plan au cours des prochaines années. La pose de panneaux supplémentaires audessus des autoroutes, qui devrait se concrétiser bientôt, est en tout cas une première
étape dans ce sens. » n
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Tech SQUARE
Kiné à bord.
Dans le dernier Fleet Square, nous vous avons déjà parlé de sièges auto intelligents qui, pendant la conduite, surveillent l’état de santé des cardiaques et
des diabétiques, entre autres. Le même constructeur s’adresse à présent aux
personnes souffrant de la colonne vertébrale. Car les maux de dos sont un autre
mal du siècle.
Les avaleurs de bitume le savent bien : la
conduite automobile peut s’avérer très pénible
pour le dos. Soucieux d’apporter quelque soulagement aux automobilistes, Ford a mis au
point le siège multicontour. Il s’agit d’un siège
ergonomique équipé de sept coussins pneumatiques qui doivent soulager la pression
exercée sur le dos pendant la conduite. Car les
longs trajets en voiture provoquent chez bien
des gens des douleurs dorsales qui peuvent
devenir chroniques.
Pour l’éviter, les coussins d’air offrent non seulement le soutien nécessaire aux muscles, aux
articulations et à la colonne vertébrale, mais
ils envoient aussi de légères impulsions au
corps, sans pour autant détourner l’attention
du conducteur.
Ce siège multicontour, dès à présent installé
d’office aux Etats-Unis dans les modèles haut
de gamme de Ford, devrait faire son entrée en
Europe à la fin de cette année, dans la Mondeo.
•
•
Prévoyez un petit coussin : si le siège ne
vous soutient pas suffisamment dans
les reins, un petit coussin peut être la
solution. Il en existe même moulés sur
mesure pour soutenir le dos et les fesses,
ou des coques qui assurent un soutien
correct des jambes, de la région lombaire
et des épaules.
•
Soutien lombaire : les avaleurs de bitume
ont intérêt à choisir un siège avec des
appuis latéraux pour le dos et un soutien
lombaire réglable.
•
Appuie-tête : celui-ci doit avant tout
offrir une protection contre le coup du
lapin. Réglez-le de façon qu’il ne pousse
pas la tête en avant, et que vous ne vous
y appuyiez pas pendant la conduite. Car,
en réalité, un appuie-tête n’est destiné
qu’à absorber les coups pour que la tête
ne parte pas trop loin en arrière.
•
Pas de rotations intempestives : pour
entrer et sortir de la voiture, faites pivoter
les deux jambes ensemble, en un mouvement fluide. Au besoin, reculez chaque
fois votre siège au maximum et tenez
d’une main le montant de la portière. n
Un peu de soutien
Et pour ceux qui doivent se débrouiller sans
siège multicontour, quelques trucs et astuces ...
Veillez à ce que votre dos soit soutenu:
il est important que votre dossier offre
un appui suffisant sur toute la longueur.
Une hauteur d’assise confortable soutient le dos. Avancez ou reculez votre
siège en fonction de votre taille et de la
distance aux pédales. Vous devez avoir
les cuisses à l’horizontale et les genoux
légèrement pliés.
Un écran
pour rétroviseur
L’expérience de la course automobile a des
retombées certaines sur les modèles de production. Ne serait-ce que pour remplacer le
rétroviseur intérieur classique par un rétroviseur numérique. Audi a récemment implanté
dans la R8 e-tron cette technologie expérimentale testée sur la R18 TDI aux dernières
24 Heures du Mans.
Une vision claire du trafic à l’arrière est un
élément primordial, en conduite automobile.
Or, l’Audi R8 n’était pas vraiment au top sur
ce point. A Ingolstadt, on a donc installé sur
la vitre arrière de la R8 une petite caméra de
quelques millimètres à peine. Elle transmet
en temps réel les images enregistrées vers un
écran couleur AMOLED (Active Matrix Organic Light Emitting Diode), conçu avec Samsung, qui a la taille d’un rétroviseur intérieur
conventionnel.
Audi a visiblement pensé à tout. En cas de
gel, le dégivrage de la caméra a même été
prévu. Le contraste se règle aussi automatiquement pour éviter que le conducteur ne
soit aveuglé par les phares des véhicules qui
le suivent. n
Info SQUARE
Des voitures au régime
L’Europe obligeant les constructeurs à produire des voitures qui, d’ici à 2015,
ne rejetteront plus en moyenne que 130 g de CO2/km (d’ici à 2020, peut-être
même 95 g), les constructeurs font subir à leurs véhicules une sévère cure
d’amaigrissement. « Downweighting », dit-on dans le jargon du métier.
Avec tous leurs accessoires technologiques et autres outils d’aide à la
conduite comme ABS, airco, habitacles indéformables, etc., les voitures
ont pris pas mal de kilos depuis les années 70. Il faut à présent qu’elles les
éliminent. Et ça marche, même si la liste des astuces pour maigrir n’est pas
infinie. Le régime le plus courant est un menu à base de métaux légers et
de plastique.
C’est ainsi que la diesel d’entrée de gamme de la Peugeot 208 pèse exactement 1 050 kg, soit 136 kg de moins que la version précédente. Grâce à
une suspension plus légère, une nouvelle technique de soudure et un moteur
plus silencieux qui rend superflue toute isolation complémentaire. 100 kg de
moins, cela signifie aussi une réduction d’un litre de carburant aux 100 km.
Les autres solutions auxquelles recourent les constructeurs sont des sièges
plus légers, des pare-chocs en plastique, des fibres de carbone spéciales,
des pneus ultra-légers et des essieux en aluminium. Ainsi que l’emploi
d’acier plus dur, donc moins épais, pour les freins par exemple.
La nouvelle Golf VII a fondu de 100 kg
A sa sortie d’usine, en 1974, elle avait pour tâche – colossale – de faire oublier la légendaire Coccinelle. Plus de 29 millions d’exemplaires plus tard,
la Golf a fait mieux. Le mois prochain, la septième génération de cette
grande classique sera présentée au monde entier. N’attendez pas un
design spectaculaire ou audacieux, car le constructeur allemand a joué la
sécurité. Les modifications les plus sensationnelles se font discrètes.
Comme d’habitude, cette nouvelle génération est plus grande, avec
une carrosserie de 4 255 mm de long et un empattement de 2,64 m,
soit 59 mm de plus que l’édition précédente et 4 cm de plus que l’Audi
A3. Et c’est tout bénéfice pour le confort des passagers.
Pourtant, les ingénieurs de Wolfsburg ont réussi à réduire de 100 kg le poids
de la nouvelle Golf, qui affiche maintenant 1 150 kg sur la balance. Ce qui
nous ramène à la Golf IV des années 90. Pour réussir ce régime minceur,
l’entreprise a opté pour un acier plus fin mais plus robuste, tout en grappillant des grammes un peu partout: câblage, suspension, carrosserie,
supports transversaux, airco (2,7 kg!)… et même sur les sièges.
Mais ce que l’utilisateur appréciera tout particulièrement, ce sont les chiffres
de consommation (ou plutôt leur réduction) des nouvelles motorisations,
dont le 1.4 TSI à déconnexion de cylindres. En moyenne, la consommation
est réduite de 23% et les émissions
de CO2 diminuent de 13,9%.
Le champion toutes
catégories est le
BlueMotion TDI:
3,2 l/100 km et des
émissions de CO2
de 85 g/km. n
La Volvo S60 assure
dans le nouveau « small overlap crash »
Volvo a toujours prétendu construire les voitures les plus sûres au
monde. L’Insurance Institute for Highway Safety américain (IIHS) lui
donne aujourd’hui raison. A l’issue d’un tout nouveau crash-test, la
Volvo S60 a en effet été élue aux Etats-Unis voiture la plus sûre dans le
segment populaire des voitures de milieu de gamme.
De nos jours, presque tous les nouveaux modèles arborent fièrement quatre
ou cinq étoiles après s’être fait démolir dans les règles de l’art dans un test de
collision « classique » d’Euro NCAP. Mais il est temps de passer à autre chose,
s’est dit l’IIHS. « Car les nouveaux modèles s’en sortent bien dans les collisions
frontales. Il n’empêche que, chaque année, plus de dix mille personnes perdent la vie dans un accident non frontal », constate l’IIHS…
… qui a dès lors inventé le « small overlap crash » : une collision frontale
dans laquelle la voiture est catapultée pour un quart, côté conducteur, à
64 km/h contre un obstacle. Comme si le conducteur essayait d’éviter
une voiture venant en sens inverse, un arbre ou un poteau, mais entrait
quand même partiellement en collision avec l’obstacle en question. Un
test qui constitue au demeurant une première mondiale en son genre.
« Manifestement, les constructeurs conçoivent des voitures qui résistent
bien aux crash-tests actuels, mais le small overlap a été négligé jusqu’à
présent », estime l’IIHS.
Aux dires de Thomas Broberg, Senior Safety Advisor chez Volvo Car Corporation, Volvo prouve une fois de plus qu’il fait la course en tête en matière
de sécurité. L’an passé, pas moins de cinq modèles Volvo – la C30, la S60,
la S80, la XC60 et la XC90 – ont ainsi décroché le Top Safety Pick, une
distinction très prisée en matière de sécurité, décernée par l’IIHS. Le Volvo
XC60 est en outre le seul cross-over couronné à la fois d’un Top Safety Pick
et de la plus haute distinction – cinq étoiles – au NCAP américain. n
Fleet SQUARE
Delaware Consulting.
Une flotte verte dans le cadre
d’une car policy « ouverte » ? C’est possible.
Certaines entreprises réussissent à mettre sur la route une
flotte verte dans le cadre d’une car policy qui impose peu de
contraintes. Chez Delaware Consulting, les conducteurs disposent d’une grande autonomie dans le choix de leur voiture
En 2003, lorsque Delaware est devenu par
management buy-out une entreprise autonome de consultance IT, cette entreprise d’origine flamande à l’époque, qui avait fait partie
de Bekaert, Andersen et Deloitte, employait
125 consultants. En 2004, Véronique Derycke
est devenue responsable d’une flotte de 130
voitures. Huit ans plus tard, le parc automobile
belge a triplé. Plus de 700 consultants s’emploient de par le monde à offrir des solutions IT
professionnelles à 450 clients.
Pour notre CFO, la gestion du parc automobile était avant tout une affaire financière. Elle
délègue volontiers les tâches opérationnelles
à des professionnels. En ce sens, la collaboration Delaware-Alphabet remonte à 2006, à
l’époque de Bornem. « Nous avons toujours
travaillé avec plusieurs sociétés de leasing pour
que les prix restent conformes au marché. Mais
nos conducteurs s’occupent eux-mêmes de leur
commande. Ils ne subissent en outre que peu
de contraintes, pour autant que leur choix reste
dans le budget prédéfini. La cotisation CO2 de
l’employeur et le coût du carburant sont, il est
vrai, compris dans ce budget. Par conséquent,
sans restreindre le choix des conducteurs, nous
gérons une flotte verte. C’est pour nous un
fleet. La gestion de la flotte est un des domaines de responsabilité de Véronique Derycke, CFO chez Delaware Consulting.
Elle attend d’une société de leasing une attitude proactive
soutenant au maximum sa tâche de fleet manager.
point essentiel. Nous apprécions dès lors d’avoir,
depuis la transition vers le nouvel Alphabet, la
possibilité de remplacer anticipativement les
voitures qui arrivent en fin de contrat dans
l’année. Une voiture plus neuve signifie le plus
souvent une voiture plus écologique, et c’est là
une belle occasion de continuer à améliorer les
émissions de notre flotte. Mais au final, c’est le
conducteur qui choisit. »
D’autres changements, depuis la collaboration avec le nouvel Alphabet ? « Oui, bien sûr.
A propos
de Delaware Consulting
Delaware Consulting propose des solutions de pointe basées
sur des plateformes qui ont déjà prouvé leur efficacité, comme SAP, Microsoft et OpenText.
En tant qu’association internationale, Delaware croit en une approche « gLocale » fondée
sur la combinaison gagnante entre entrepreneuriat local et vision et coopération globales.
L’entrepreneuriat local assure une intégration complète dans la communauté commerciale
locale et une autonomie locale. Un cadre stratégique clair favorise la collaboration internationale et les échanges de personnes, de connaissances et d’outils. Grâce à ses antennes
en Belgique, en Chine, en France, au Luxembourg, aux Pays-Bas, à Singapour et aux EtatsUnis, Delaware Consulting peut offrir encore davantage de flexibilité et de continuité à ses
clients. Delaware Consulting compte plus de 700 collaborateurs dans le monde.
www.delawareconsulting.com n
Fleet SQUARE
Ce qui nous a très positivement surpris, c’est
le contrôle effectué par un expert lors du
dépôt d’une voiture en fin de contrat. Le fait
qu’il s’effectue en présence du conducteur
évite les discussions a posteriori. Nous avons
d’ailleurs instauré cette méthode pour tous
nos véhicules en fin de contrat. Nous avons
en outre découvert depuis peu les fonctions
de l’outil online Fleet Agent. Ce projet n’en
est encore qu’à sa phase de démarrage dans
notre entreprise. Nous prévoyons son implémentation chez Delaware dès que mon collègue, Steven Fleurent, reprendra mes tâches de
fleet manager. Jusqu’à présent, nous sommes
en tout cas très satisfaits de la collaboration
avec le nouvel Alphabet. La première rencontre avec le Director Sales et notre account
manager s’est déroulée de façon très professionnelle », ajoute encore Véronique Derycke.
Manuels et formulaires se retrouvent sur
Fleet Agent et, lorsque le moment est venu
de changer de pneus – chez Delaware, toutes
les voitures sont équipées de pneus hiver –, le
conducteur reçoit un rappel par e-mail. Toute
cette opération de sale et lease back ne doit
par ailleurs causer aucun désagrément au
conducteur.
« Nous prenons rendez-vous par téléphone pour
venir chercher la voiture. Tandis que le conducteur continue à travailler comme si de rien
n’était, nos chauffeurs emmènent sa voiture
au contrôle technique et, dès que la nouvelle
plaque minéralogique est en notre possession,
nous reprenons rendez-vous avec lui pour finaliser l’enregistrement avec la nouvelle plaque
et les bons documents de bord. Simple comme
bonjour ! », déclare Geert Yon, satisfaite. n
Sale et lease back
Pour les voitures qui seront en fin de contrat
après août 2013, Alphabet propose également une solution qui permet aux conducteurs de profiter eux aussi directement du
nouveau service.
Greet Yon, account manager, nous explique :
« Pour garantir une qualité et un service encore
meilleurs aux conducteurs de Delaware, nous
leur offrons de faire enregistrer à nouveau leur
voiture de société dans la nouvelle entité, à savoir
Alphabet Belgium Long Term Rental nv. Cette
procédure revêt non seulement un caractère juridique, elle s’accompagne aussi de divers avantages, à la fois pour le gestionnaire de flotte et
pour le conducteur. »
Outre une approche personnalisée de toutes
ses demandes, le conducteur obtient en
effet une solution rapide et professionnelle à
chaque problème, il bénéficie de conseils sur
mesure et trouve toutes les informations centralisées en un même endroit : www.alphabet.be/Conducteur.
u
Véronique Derycke, CFO
de Delaware Consulting.
Automotive SQUARE
Les Jeux olympiques
inspirent les constructeurs.
4,4 milliards d’individus, soit deux tiers de la population mondiale,
ont suivi de près ou de loin les Jeux olympiques. Pour les constructeurs automobiles, l’occasion idéale de battre des records de visibilité. Le groupe BMW l’a bien compris, comme en témoigne l’importante délégation de modèles écologiques envoyés dans la City de la
« Congestion Charge ».
BMW décroche le vert olympique
Vous vous souvenez des Jeux olympiques
de 1972 à Munich ? Nous ne faisons pas ici
référence à l’attentat, tristement célèbre,
contre les athlètes israéliens. Nous souhaitons
remettre en mémoire la marque BMW, qui saisit l’occasion des Jeux organisés dans son fief
pour présenter au monde sa première voiture
électrique : la BMW 1602 électrique, qui était
utilisée comme véhicule de service pendant
les marathons et les épreuves de marche.
Figurez-vous que, quarante ans plus tard, l’histoire se répète.
Car la Bavière a envoyé une délégation de
160 BMW ActiveE et 40 MINI à Londres.
Ces véhicules 100% électriques ont servi de
navettes pour transporter les athlètes et les
officiels du Parc olympique vers les différents
stades, et ce, pendant les Jeux olympiques ET
paralympiques. Au demeurant, ils s’étaient
déjà fait remarquer lors du passage de la
Flamme olympique sur l’île britannique, sans
compter que la BMW i3 a couru le marathon
en tête.
Récapitulons : la BMW ActiveE est testée
sous toutes les coutures depuis 2011 par un
échantillon de 1000 clients triés sur le volet
par BMW. Cette voiture 100% électrique a été
greffée sur la BMW Série 1 Coupé. Elle a simplement échangé sa source d’énergie fossile contre
un moteur électrique de 170 CV (250 Nm) et des
batteries lithium-ion développées par la marque
elle-même. Elle passe de 0 à 60 km/h en 4,5 sec.
et pousse jusqu’à 100 en 9 sec. Elle offre en outre
quatre belles places assises et dispose d’un coffre
d’un volume de 200 litres. Batteries chargées,
elle atteint une autonomie de 160 km.
t
Bien avant l’ouverture des 27e Jeux olympiques
modernes, la BMW ActiveE se faisait déjà remarquer
aux côtés de la flamme olympique, lorsque celle-ci a
traversé la Grande-Bretagne.
Automotive SQUARE
Une mini-MINI dressée à rapporter
Que votre compagnon à quatre pattes
revienne joyeusement vers vous avec un bâton
après que vous avez crié « rapporte », c’est plutôt banal. Mais qu’un engin à quatre roues
revienne avec un javelot qui a été lancé par
un athlète, c’est carrément inédit. Qui plus est
quand ça se passe sur la sacro-sainte piste du
Stade olympique londonien…
électriques radioguidées étaient capables de
transporter, via leur toit ouvrant, jusqu’à 8 kg
de projectiles (un poids, un marteau, un disque
ou deux javelots par trajet) et ont travaillé par
shifts de quatre heures par jour pendant les
compétitions olympiques et paralympiques
d’athlétisme, qui ont chaque fois duré neuf
jours. Ce qui veut dire que ces voiturettes de
10 CV ont couru quotidiennement un minimarathon de quelque 6 km.
Oui oui, vous avez bien lu. Pour les Jeux de
Londres, MINI a construit trois mini-versions
de ses véhicules qui, une fois que les lanceurs
de disque, javelot, marteau et poids avaient
fait leur travail, ramenaient l’objet lancé.
Ces mini-MINI – grosso modo quatre fois
plus petites que leurs « grandes » sœurs –
Encore quelques précisions pour les passionnés
de technique : ces petites autos de 1100 mm
de long sur 500 mm de large et 400 mm de
haut fonctionnent avec des batteries pouvant
tenir 35 minutes en usage continu avec une
portée radio de 100 m et qui se rechargent
entièrement en 80 minutes.n
9 MINIs pour
« sauver la reine »
Si les athlètes britanniques ont raflé autant
de médailles à « leurs » Jeux olympiques,
c’est en grande partie grâce aux cris enthousiastes de la foule qui les a portés et au
généreux soutien dont ils ont bénéficié. Soutien parfois venu d’où on ne l’attendait pas.
En effet, juste avant le début des Jeux, neuf
MINIs « édition spéciale Londres 2012 » ont
entonné à coups de klaxon une amusante
version du « God Save the Queen ». Sous la
direction du chef klaxon, pardon, du chef
d’orchestre Gareth Newman.
Ce n’étaient pas des klaxonneurs du dimanche qui avaient pris place à bord des
MINIs, mais neuf musiciens professionnels
du London Philharmonic Orchestra.
Pour ces passionnés de musique – qui, d’ordinaire, font sonner leurs trompettes, trombones ou clarinettes –, jouer du klaxon était
donc une expérience hors du commun. Bien
sûr, il a d’abord fallu un peu de coordination,
et tout le métier de ces musiciens chevronnés, pour faire emaner des carrosseries un
son un tant soit peu harmonieux.
« C’est bien la première fois que nous essayions de jouer un morceau rien qu’avec
des klaxons. C’était à la fois sympa et tout
à fait inédit pour nous, musiciens », a déclaré
Newman à l’issue de l’enregistrement.
La petite vidéo de l’évènement peut être
visionnée sur http ://tinyurl.com/cwjwwbk.
u
Chaque jour, trois de ces
mini-MINI ont parcouru
un marathon de six
kilomètres.
Tech SQUARE
L’écologie par les pneus.
A dater du 1er novembre, tous les nouveaux pneus devront porter
un label EU. Cette étiquette énergétique indiquera clairement au
consommateur les performances du pneu en matière de résistance au roulement (consommation de carburant), d’adhérence
Le label EU pour l’adhérence et la consommation de carburant est comparable à celui des
appareils ménagers. La mention A est attribuée au meilleur pneu de sa catégorie, tandis
que la note G épingle le moins performant.
La production sonore, quant à elle, est signalée par une valeur en décibels accompagnée
d’une, deux ou trois ondes sonores. Une seule
onde indique un pneu silencieux. A l’heure
actuelle, les pneus hiver ne sont pas encore
concernés par ce label.
Si on ignore encore quels pneus recevront
quels labels, Alphabet s’engage à équiper ses
voitures de pneus de qualité, grâce à une sélection des meilleures marques du marché.
sur sol mouillé (une meilleure adhérence induit une distance de
freinage plus courte, même sur revêtement mouillé) et de bruit de
roulement externe. Ce label est aussi un geste écologique, car le
pneu joue sur la consommation et, partant, sur l’environnement.
Label EU pour les pneus de voiture
Résistance au roulement
La classe « A », la plus élevée, atteint les
meilleures performances écologiques. Une
valeur élevée dans cette catégorie garantit
aussi une consommation à la baisse.
Adhérence sur sol mouillé
« A » désigne la classe la plus élevée, « G »
la plus basse. Plus la valeur est élevée,
meilleures sont les performances du pneu
lors d’un test standard sur route mouillée.
Réflexe vert
Ce label est le fruit d’un plan d’action européen
pour une meilleure efficacité énergétique couplée à une action de stimulation de la croissance durable. D’ici à 2020, l’Europe veut réduire de 30% les émissions annuelles de CO2 et
de 100 milliards d’euros les frais énergétiques
annuels.
Et comme la circulation routière est responsable de 18% des émissions de CO2 fossile
causées par les activités humaines, l’Europe
nous impose de circuler avec des pneus non
seulement sûrs mais également efficaces en
matière énergétique.
A
B
C
D
E
F
G
B
A
B
C
D
E
F
G
B
1 plein sur 5
Il faut savoir que les pneus d’une voiture sont
responsables de 20 à 30% de sa consommation de carburant, et de 24% des émissions de
CO2. Et ce, uniquement en raison du carburant
nécessaire pour vaincre la résistance au roulement. En clair, cela signifie que, pour cinq litres
de carburant, un litre est utilisé uniquement
pour les pneus. Autrement dit : 1 plein sur 5 est
dévolu aux pneus.
72 dB
Bruit de roulement externe
Celui-ci s’exprime par un niveau absolu en décibels (dB)
et par une, deux ou trois bandes pour refléter un niveau
sonore bas, moyen ou élevé.
Tech SQUARE
Il est logique aussi que les producteurs mettent en avant leurs pneus écologiques. Ils permettent de réduire de 20% la résistance au
roulement, ce qui représente une économie
de carburant de 5 à 7% et une réduction des
émissions de CO2 de 2 à 4 g/km.
Sous-pression
Mais que l’on roule avec des pneus verts ou
classiques, la résistance au roulement est également influencée par la pression des pneus.
Au cours d’une action à l’échelle du Benelux,
menée par Michelin début juillet pour contrôler
la pression des pneus, on a relevé des chiffres
inquiétants. Sur les 348 véhicules contrôlés,
129 (37%) avaient des pneus sous-gonflés (au
moins 0,3 bars sous la pression conseillée). Sur
près d’un quart de ces voitures (24%), la souspression dépassait même les 0,5 bars de déficit. 34% des automobilistes (117 véhicules)
avaient des pneus correctement gonflés et
29% (102 voitures) avaient des pneus surgonflés.
« La sous-pression peut avoir des conséquences graves mais, en outre, son influence
sur la consommation de carburant a été clairement démontrée. A 90 km/h, un pneu auquel il
manque 1 bar de pression requiert jusqu’à 3%
de carburant en plus. Lorsque la pression est
incorrecte, la répartition du poids sur le sol est
faussée. Par conséquent, le pneu se déforme,
chauffe et demande plus d’énergie au moteur.
Il s’use également plus vite », précise Michelin.
Chaque mois
Et ce propos n’est pas un discours commercial
de la part du fabricant, comme en témoigne
le test de l’association automobile VAB. Elle
a envoyé quatre voitures identiques sur le circuit de Zolder. Au volant, des pilotes d’essai
ont adopté un style de conduite identique.
Chaque voiture était chaussée de pneus différents, la référence étant une voiture avec
des pneus standard et une pression correcte.
Elle a atteint une consommation moyenne
de 6,03 l/100 km. « La voiture avec des pneus
standard mais une pression trop faible de
0,4 bars a consommé 12% de plus, ce qui représente en moyenne 149 euros par an. Le
résultat de la voiture dotée de pneus éco est
assez remarquable : elle a consommé 22% de
moins que la voiture de référence. Cela rapporterait quelque 267 euros par an. Enfin, la voiture équipée de pneus sport a fait beaucoup
mieux que prévu. Sa consommation moyenne
était de 5% inférieure à celle de la voiture
équipée de pneus standard. Par an, on obtient en moyenne un avantage de 64 euros »,
concluait la VAB.
Donc, en contrôlant régulièrement la pression
de vos pneus, vous pouvez réaliser de substantielles économies. Non seulement en carburant, mais aussi en termes de durée de vie des
pneus. Alors, un petit contrôle mensuel de la
pression des pneus s’impose, non ? n
Pneus hiver : pensez-y à temps
Il est encore un peu tôt pour songer à la première offensive de l’hiver, mais vous avez tout
de même intérêt à prendre rendez-vous dès maintenant pour faire poser vos pneus hiver.
Une bonne planification permet d’éviter les problèmes de capacité et de disponibilité
des centrales de pneus. Car on sait d’expérience que la disponibilité des pneus hiver
peut être un problème en Belgique, surtout en cas de météo rigoureuse par rapport à la
normale belge. Alphabet préfère anticiper en fixant à l’avance le nombre précis de pneus
hiver auprès des fournisseurs.
Prendre rendez-vous à temps reste néanmoins la meilleure garantie pour disposer de
pneus hiver en temps utile.
La centrale de pneus qui effectue le changement conserve les pneus enlevés jusqu’au
changement suivant. Pour des raisons pratiques, Alphabet conseille de limiter le plus
possible le nombre de transferts d’une centrale à l’autre. Nous nous renseignons au préalable auprès du conducteur afin de sélectionner pour lui, sur la base de son code postal,
la bonne centrale de pneus.
La Tyre Line
• Fixe immédiatement un rendez-vous dans l’agenda de la bonne centrale de pneus
• Assure un service optimal : fini les renvois d’une centrale à l’autre
• Veille à l’exactitude des commandes
• Assure l’organisation et le suivi des transferts de pneus
• Participe à la recherche de solutions (stock, pneus d’occasion, etc.)
p
Ford B-Max
Salon SQUARE
Levons un coin du voile
sur les prochains Salons de l’Auto.
En perspective des Salons de Paris et de Moscou, les constructeurs ont redessiné certains modèles, ou même concocté des nouveautés. Et cela va de la citadine branchée à
la limousine interminable, en passant par toute une armada de SUV et de monospaces.
Florilège.
Le mois même où elle fête son cinquième anniversaire, et 55 ans après la naissance de sa
« petite » sœur, apparaît la nouvelle version de
la Fiat 500 : la Fiat 500 L. Avec un L pour Light,
Link, Loft et surtout Large. Oui, il s’agit en effet
de la version monospace de la 500.
La dénomination Large n’est pas usurpée. La
500L mesure 4,14 m de long, 1,66 m de haut et
1,78 m de large. Pour son lancement, fin 2012,
trois moteurs sont prévus : les 0,9 l TwinAir et
1,4 MultiAir côté essence, le 1.3 Multijet II côté
diesel. Mais le développement de la 500 ne
s’arrête pas là. Car la 500X s’annonce à son
tour. Un cross-over sportif très tendance, à
mi-chemin entre une hatchback et un SUV.
Traction avant ou quatre roues motrices,
la 500X prendra la place de la Sedici début
2014, marquant ainsi la fin de la collaboration avec Suzuki. En effet, pour la plate-forme,
le constructeur turinois a jeté son dévolu sur
la Compass de Jeep, une marque sœur.
u
Seat Leon
u
Skoda Rapid
t
Fiat 500L
La Ford B en fait un max
Compacte au-dehors mais spacieuse dedans:
telle est la Ford B-Max, premier pas de Ford
dans le segment des MPV compacts. D’emblée,
la nouvelle venue étonne par son Easy Access
Door System en vertu duquel les portes arrière
glissent vers l’arrière. En l’absence de montant B
classique, cela laisse une ouverture de 1 550 mm
lorsque les portes avant et arrière sont ouvertes…
L’équipement est résolument royal. Dès le
modèle Ambiente, la B-Max est richement
dotée: ABS, ESP, sept airbags, Hill Start Assist,
vitres électriques, verrouillage central télécommandé, rétroviseurs extérieurs électriques,
Ford EcoMode, un système de contrôle de pression des pneus, un ensemble radio/CD/lecteur
MP3 à six haut-parleurs, une connexion USB/
AUX, le siège conducteur réglable en hauteur,
le FordEasyFuel et un plancher de chargement
réglable en hauteur. La liste s’allonge encore
pour la version Trend ou le modèle haut de
gamme Titanium.
Dans l’écurie VW
Skoda ne reste pas inactive et sort son septième modèle: la Skoda Rapid. Elle vient
combler le vide entre la Fabia et l’Octavia et,
comme elle ne fait que 10 cm de moins que
cette dernière, elle sera la plus grande de sa
catégorie. Si elle est assez... rapide, la Rapid
sera déjà dans les showrooms cet automne.
Chez Seat, autre sœur de VW, les designers
ont affûté la ligne de la Leon. La nouvelle cinqportes s’allonge de 5 cm et atteint maintenant
4,26 m. L’empattement, lui, a augmenté de
6 cm, ce qui réduit le porte-à-faux et permet de
gagner de la place à l’intérieur et dans le coffre
(40 litres en plus). Cette troisième génération
Salon SQUARE
Skoda Rapid
q
p
Audi Q5
de Leon a sensiblement maigri et, grâce à
l’utilisation de matériaux légers, voit son poids
réduit de 90 kg. Elle est attendue à la fin de
l’automne et sera suivie d’une trois-portes, d’un
break et d’une édition ultra-sportive dénommée Cupra.
Enfin, chez Audi, c’est la Q5 qui a fait l’objet
d’un relifting. Le constructeur en a profité pour
l’équiper de nouveaux moteurs et le catalogue
compte désormais une Audi Q5 hybrid quattro.
D’ailleurs, on peut parler d’été indien chez Audi
car, en septembre, Ingolstadt sortira l’Audi SQ5
TDI, le premier modèle S avec un diesel sous
le capot.
u
Mercedes CLS
Shooting Brake
Restyling chez BMW
Quand les Allemands s’y mettent, ils le font
jusque dans les moindres détails. Chez BMW,
quasi toute la flotte a bénéficié d’une cure de
jouvence. On commence par la BMW Série 1.
La nouvelle édition de la version trois portes est
à la fois sportive et élégante en raison d’une
ligne latérale tendue et dynamique, incluant
de larges portières aux vitres sans montant,
des vitres latérales qui recouvrent le montant
en B et des vitres arrière qui tendent vers l’arrière de la voiture, des panneaux latéraux aux
lignes puissantes avec des passages de roue
proéminents à l’arrière et une ligne de seuil
latérale qui se prolonge jusqu’à l’avant.
Nous avons déjà parlé dans une édition précédente de l’embonpoint de la nouvelle
Série 3 Touring. Au sein de la Série 3, la BMW
ActiveHybrid 3 en est enfin à sa version définitive. Et le constructeur bavarois a également
revu le dessin de son porte-drapeau, la BMW
Série 7.
Du bois dans le coffre du break
Depuis toujours, « shooting brake » est synonyme de voiture chic. C’est d’ailleurs le cas
de cette version break de la Mercedes CLS.
Bien que la CLS Shooting Brake soit équipée
de deux portes supplémentaires, il n’est pas
évident de déterminer si c’est un break ou un
coupé. Les fans apprécieront sans nul doute.
L’élégante carrosserie (4,96 m de long, 1,89 m
de large et 1,41 m de haut) accueille confortablement cinq personnes et leurs bagages.
Le coffre s’étend de 590 à 1 550 litres. On
notera qu’il peut être recouvert de bois laqué.
Oui, celui-là même que l’on caresse sur les
yachts…n
Salon SQUARE
Les citadines continuent à étonner
Les petites citadines bien proportionnées, comme la Fiat 500 ou
la Citroën DS3, ont du souci à se faire. Deux nouvelles venues ont
bien l’intention de prendre leur place dans le segment. Il s’agit de
la nouvelle Renault Clio et de la très espiègle Opel Adam, dont le
plumage (y compris intérieur) n’a d’égal que son ramage…
Opel Adam
q
t
Renault Clio
La nouvelle Clio
La nouvelle Renault Clio est certes plus modeste.
Après douze ans de production et 11,5 millions
d’exemplaires vendus dans plus de 115 pays, elle
en est à sa quatrième génération. En récompense des services rendus, la nouvelle Clio est le
premier modèle de série de Renault à bénéficier
d’un design signé Laurens van den Acker.
Ce qui se traduit par un logo vertical plus grand et
un design sportif avec carrosserie abaissée, voies
élargies et roues poussées vers l’extérieur.
La nouvelle Clio est disponible uniquement en
version cinq portes (les loquets sont intégrés aux
panneaux latéraux). A l’intérieur, le scalpel du
chirurgien plastique a fait son œuvre. La planche
de bord est devenue une sorte d’aile d’avion, la
console centrale multimédia occupe une place
plus ergonomique, le compteur a été digitalisé, le
confort des sièges est amélioré et les touches de
noir brillant et de chrome agrémentent parfaitement le tout. Comme si cela ne suffisait pas, on
peut aussi la personnaliser à l’envi. L’équipement
comprend également le nouveau système de
communication multimédia Renault R-Link. Mais
c’est surtout sous le capot que se nichent les plus
grandes transformations. En effet, on y trouve
désormais le nouveau moteur turbocompressé
Energy TCe, un trois cylindres de 900 cm3 développant 90 ch (4,3 l/100 km et 99 g CO2/km),
l’Energy dCi 90 ch (3,2 l/100 km et 83 g CO2/km)
et le moteur essence 1.2l TCe 120 ch couplé à la
boîte automatique à six rapports EDC (Efficient
Dual Clutch).
En outre, la nouvelle Clio est aussi disponible en
break.
Tout commence avec Adam
L’Opel Adam est une autre grande petite.
Citadine dans le vent, elle affiche des formes
stylisées et d’étonnants éléments de design.
Par exemple, le toit est disponible en verre
ou dans une teinte spécifique. Les niveaux
de finition Glam, Jam et Slam suivent résolument la tendance de l’hyperpersonnalisation. Et, malgré sa taille réduite, l’Opel
Adam bénéficie des mêmes apports technologiques que ses grandes sœurs. Citons,
notamment, l’assistance automatique au
freinage d’urgence, la reconnaissance des
panneaux routiers, le contrôle de l’angle
mort et l’assistance de bande de circulation.
Enfin, l’Adam emprunte les moteurs de la
Corsa. n
Salon SQUARE
Les showrooms de demain.
Un showroom est bien plus qu’un simple lieu d’exposition. Pour séduire les (nouveaux) clients, les constructeurs déploient des trésors d’imagination et leur inspiration est sans limite. A Londres, le constructeur bavarois a ouvert son premier BMW
i Store, et son concurrent Audi a installé son Audi City près de Picadilly Circus. Il
s’agissait du premier showroom virtuel d’Audi. Enfin, sur la prestigieuse place du
Sablon, à Bruxelles, Mercedes sert depuis début septembre un menu étoilé qui vaut
le détour…
Le premier BMW i Store est en fait un showroom
qui fait la part belle à la mobilité durable. Avec,
bien sûr, en vitrine, les BMW i3 et BMW i8 (provisoirement encore à l’état de concepts). Le
magasin de Park Lane se trouve d’ailleurs en
bonne compagnie, puisqu’il a pour voisins BMW
Park Lane et MINI Park Lane. Et ce n’est pas un
hasard si Londres abrite cette première mondiale.
« Les besoins des clients sont en train de changer radicalement et la mobilité durable devient
une composante toujours plus essentielle de
notre mode de vie citadin. Or Londres est une
métropole européenne de premier plan et passe
pour un trendsetter influent à l’échelle mondiale. Et, à l’instar de toute autre grande ville, elle
est confrontée aux embouteillages et aux défis
environnementaux dont ils s’accompagnent, lesquels nécessitent des solutions de mobilité innovantes et durables », explique Ian Robertson,
membre du comité de management de BMW.
Biotope électromobile
Le BMW i Store s’inscrit pleinement dans
cette approche. « Le showroom est le parfait biotope où les visiteurs peuvent en
apprendre davantage sur la mobilité électrique et découvrir de près nos futurs véhicules BMW i électriques et plug-in. L’i Store
est donc une nouvelle démonstration de
notre engagement en faveur de la mobilité
électrique. »
p
A Audi City, les clients potentiels d’Audi peuvent utiliser
Cet engagement a déjà fait un solide bond
en avant avec le BMW i3 Concept et le BMW
i8 Concept, qui seront commercialisés fin
2013 pour l’un, début 2014 pour l’autre, et
occupent une place de choix sur Park Lane
à Londres. Dans l’i Store, le public peut aussi
découvrir le nouveau BMW i Wallbox, un
chargeur pour faire le plein d’électricité spécialement conçu pour les modèles BMW i.
les écrans tactiles pour composer le modèle de leurs
rêves, y compris la couleur, la motorisation, l’habillage
intérieur, les options, etc. A la fin du processus, leur Audi
est projetée en taille réelle.
Audi City
« Si BMW s’installe à Londres, alors nous aussi »,
a dû penser Audi. Les « quatre anneaux »
ont donc ouvert leur Audi City à l’ombre des
anneaux olympiques. Toute la gamme de la
marque y défile sur d’énormes écrans LED.
Plus fort encore: le visiteur peut y composer
lui-même sa voiture. Couleur, motorisation,
habillage intérieur, options… toute la sélection
se fait d’une simple pression sur les écrans tactiles. Et, une fois le choix entériné, vous obtenez
l’Audi de vos rêves, projetée grandeur nature
(échelle 1:1).
Le but d’Audi City est de rehausser le niveau du
service clientèle. Audi a en effet compris que
quatre clients sur cinq s’informent sur Internet
avant de procéder à l’achat d’une voiture. Audi
entend bien répondre à ce besoin grâce à son
showroom virtuel.
Après Londres, ce sera au tour de Pékin, puis de
Berlin. Si tout se déroule comme prévu, Audi
compte ouvrir d’ici à 2015 vingt showrooms
numériques en Europe, en Chine, en Russie et
aux Etats-Unis. n
Salon SQUARE
Dîner parmi les étoiles
THE MErcEdES HOUSE PrESENTS:
by BarT dE POOTEr
HOLSTEIN BEEF
dry aged 49 days, eggplant, potato
vINEyard SNaILS
spinach, smoked egg yolk
FrENcH TOaST
saffron, vanilla, butter milk ice
Er is een plek waar de Ster altijd schijnt.
Met de heropening van The Mercedes House worden uw zintuigen verwend.
p
The Mercedes House, gelegen aan de Grote Zavel in het hart van Brussel,
heropent zijn deuren en neemt u mee voor een reis doorheen de wereld
van design en verfijning.
Ontdek het vernieuwde gebouw naar een ontwerp van de belgische
designer Franky Claeys. Geniet tevens van een uniek restauratieconcept
in België: WY. Een state-of-the-art keuken, onder leiding van 2-sterrenchef
Bart de Pooter, verkozen tot “Chef van het Jaar 2012” door Gault & Millau.
Zoals steeds bij Mercedes-Benz heerst ook hier het principe “The best
or nothing”.
Ontdek eveneens onze tentoonstellingen, onze concerten en onze nieuwe
boetiek waar u de meest recente collectie Mercedes-Benz artikels en
accessoires kan vinden.
A l’instar des recettes de Bart De Pooter, chef Gault & Millau 2012, l’intérieur du in-house restobar
titille
nos
Pourtant, la Mercedes House est aussi un point de rendez-vous
week: van maandag tot Y
zaterdag
voor ontbijt,
lunch ensens.
diner, op zondag
idéal pour les réunions et les séminaires.
Que diriez-vous d’un repas gastronomique
en compagnie de quelques étoiles de l’automobile affichant leurs chromes rutilants?
Rendez-vous à la Mercedes House, au Grand
Sablon à Bruxelles.
Bien sûr, les modèles phares de Mercedes tiennent la vedette – dont une SLS AMG avec un V8
de 571 ch. Mais l’immeuble en forme de Y, conçu
par le grand architecte Jo Crepain, entend aussi
offrir au visiteur une expérience culinaire haut
de gamme. Voilà pourquoi la marque à l’étoile a
loué les services de Bart De Pooter, chef « deux
étoiles » du restaurant Pastorale. L’immeuble a
subi une rénovation en profondeur suivant le
projet de Franky Claeys. Autant dire qu’une visite
au showroom a tout d’une expérience totale.
Les yeux dans les marmites
Mercedes-Benz et Bart De Pooter, magicien
de la gastronomie, ont sorti de leur toque un
tout nouveau concept : des tables entourées
de sièges baquets, un intérieur dominé par
les couleurs chrome, noir, blanc et orange –
les couleurs de Mercedes-Benz –, au plafond
des sculptures lumineuses de la designer italienne Matilde Alessandra et dans la cuisine
trois blocs cuisine chromés.
Plus fort encore: au-dessus de la cuisine ouverte
De open keuken van WY verwelkomt u gedurende alle dagen van de
voor brunch.
sont accrochées des caméras qui transmettent
en direct les images de cuisson sur un mur
derrière les cuisiniers, afin que les clients assistent de leurs propres yeux à la préparation des
recettes. A la fois l’occasion de découvrir comment Bart jongle de manière inventive avec les
légumes, en faisant appel pour cela à son collègue Wouter van der Vieren.
– en référence à la forme en Y du bâtiment, la
Mercedes House se veut aussi un pôle culturel et un lieu de concerts. Pour complèter le
tableau, vous pouvez aussi y organiser des
réunions, events, séminaires, conférences de
presse ou fêtes d’entreprise.n
Pôle culturel
Rue Bodenbroek 22-24,
Grand Sablon, 1000 Bruxelles,
www.mercedeshouse.be
Réservations WY : 02 400 42 63
Grote Zavel • Bodenbroekstraat 22-24 • 1000 Brussel
02/400 42 50 • www.mercedeshouse.be
Reservatie en info restaurant: 02/400 42 63 • www.wybrussels.be
Outre une vaste boutique, un espace d’exposition et une brasserie étoilée, baptisée WY
Plus d’infos :
Un dîner en tête à tête
à la Mercedes House ?
!
Incentive
Que diriez-vous d’un dîner étoilé à la Mercedes House. Il vous suffit de répondre
correctement à la question suivante :
La nouvelle Classe A est équipée de série d’un système qui aide le conducteur à
garder automatiquement ses distances vis-à-vis du véhicule qui le précède, ce qui réduit
les risques de collision. Si nécessaire, le système arrête complètement la voiture et la fait redémarrer. Comment s’appelle ce dispositif ?
Envoyez la réponse par e-mail à [email protected].
Avec un peu de chance, une main innocente vous fera remporter ce dîner pour 2 personnes à
la Mercedes House, au Sablon, à Bruxelles.
Plus d’infos sur: www.mercedes-benz.be n
Tech SQUARE
Voitures moins gourmandes
grâce au volant d’inertie.
Ajouter 10 kg à une voiture et réduire la consommation de 30%: voilà qui semble
paradoxal à l’heure où sévit la chasse aux kilos. C’est pourtant ce qu’ont démontré
les chercheurs de la Technische Universiteit Eindhoven. Ils ont simplement relié un
volant d’inertie au moteur à combustion. Une technique que veut commercialiser
la société Punch Powertrain, à Saint-Trond.
Le volant d’inertie, un cylindre métallique
d’une dizaine de kilos, a pour objet de stocker
l’énergie cinétique dégagée au freinage. Il se
met alors à tourner très vite et c’est cette énergie qui permet à la voiture de redémarrer. Le
moteur à combustion prend ensuite le relais
lorsque le volant d’inertie est « vide ». Grâce
à un réglage technique judicieux, le volant
recommence à stocker l’énergie cinétique
lorsque le moteur à combustion fonctionne
efficacement, par exemple au démarrage.
Dans des trajets urbains, cela pourrait économiser jusqu’à 30% de carburant. Pour un trajet
moyen incluant également de l’autoroute –
donc avec moins d’accélérations et décélérations –, le volant d’inertie permettrait tout de
même une économie de 15 à 20%.
Mechanical
hybrid Module
continuously
variable
transmission
CVT
« Cette technique n’a rien de nouveau »,
explique Koos van Berkel, chercheur à la TU
Eindhoven. « Ce qui l’est, par contre, c’est son
application. Le volant d’inertie a fait l’objet de
nombreuses recherches dans les années 80-90.
Mais la technique n’était pas assez développée
pour être financièrement rentable. »
En fait, l’élément clé est la CVT (Transmission
à Variation Continue). Car le volant d’inertie est incompatible avec un moteur à boîte
manuelle. « L’un des aspects prépondérants
est la technique pour transmettre en souplesse
à la voiture la puissance du volant d’inertie.
L’embrayage et la boîte de vitesses à variation
continue doivent être parfaitement synchronisés », précise Koos van Berkel. C’est là qu’intervient Punch Powertrain. Cette entreprise limbourgeoise est le seul producteur indépendant
de CVT, et elle projette aujourd’hui de coupler
ce système de transmission au volant d’inertie.
Cinq fois moins cher
On estime à 1 000 euros le surcoût de la technique du volant d’inertie, ce qui reste cinq fois
moins cher qu’un système hybride comparable
avec moteur électrique sur batterie. « Les
recherches de la TU Eindhoven n’avaient pas
pour objectif de créer la voiture la plus économique mais plutôt d’obtenir un rapport optimal entre le surcoût et l’économie. Les voitures
hybrides avec moteur électrique emportent
un grand nombre de batteries. C’est probablement parce qu’elles contiennent beaucoup
d’énergie mais sont peu puissantes. Il faut
donc prévoir beaucoup de batteries, lourdes et
chères, pour pouvoir démarrer dans de bonnes
conditions. Dans le cas d’un volant d’inertie,
c’est le contraire. Il offre une grande puissance
mais sa capacité de stockage est faible. En
outre, avec les batteries, il y a perte d’énergie
lors de la transformation de l’énergie chimique
en énergie cinétique, et vice versa. Ce qui n’est
pas le cas avec le volant d’inertie », conclut
Koos van Berkel.
Chine
La technique tourne parfaitement sur les bancs
d’essai. Il faut voir à présent comment cela se
passe sur un véritable véhicule. Néanmoins,
Punch Powertrain souhaite mettre le système
en production d’ici quelques années. C’est surtout le marché chinois, en pleine expansion,
qui est visé. Les Limbourgeois estiment pouvoir y vendre des centaines de milliers d’exemplaires. n
De 0 à 3 enfants en 4,2 secondes.
Nouveau: FORD B-MAX.
Le 1er monospace sans montants centraux apparents.
Pack
First Edition
*
gratuit
Charger et décharger n’a jamais été plus facile. Le nouveau Ford B-MAX offre en effet une
ouverture extra large de 1,5 mètre grâce à l’intégration intelligente des montants centraux
dans ses portes. Outre un intérieur spacieux et raffiné, le B-MAX affiche un design aussi
beau qu’innovant et peut compter sur des motorisations plus que convaincantes.
De plus, pour fêter le lancement du B-MAX, Ford vous offre le First Edition Pack, de quoi
faire le plein d’options gratuites. Et pour couronner le tout, le nouveau B-MAX dispose d’un
ATN très avantageux qui vous permet d’alléger considérablement votre budget.
Bientôt dans les showrooms Ford
www.le-nouveau-b-max.be
4,0 – 6,4 L/100KM. 104 – 149 G/KM CO2.
*Seulement valable pour les clients assujettis à la TVA et les Fleets chez les distributeurs participants. Non cumulable avec d’autres promotions.
Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.fr.ford.be/environnement
Safety SQUARE
De l’airbag à la ceinture gonflable.
Après l’airbag piéton de Volvo et l’airbag centre arrière de Toyota, Ford lance la
ceinture airbag : une ceinture de sécurité qui se déploie et se gonfle en cas d’accident. Une belle occasion aussi pour notre rédaction de se plonger dans les annales
de l’airbag.
La ceinture de sécurité gonflable doit protéger
les passagers à l’arrière, en particulier les enfants
et les personnes âgées, généralement plus sensibles aux lésions de la tête et de la nuque. En cas
de collision, la ceinture se déploie à la vitesse de
l’éclair, de manière à accueillir la tête et à répartir
la force d’impact (et du même coup la pression
de la ceinture) sur une surface corporelle cinq fois
plus grande que lorsqu’une ceinture classique
entre en action.
Le principe de fonctionnement est le suivant. Sous
la banquette arrière se cache une cartouche cylindrique, qui propulse de l’air froid comprimé sous
pression dans la ceinture par l’intermédiaire de la
boucle de ceinture. En moins de 40 millisecondes,
la ceinture de sécurité est entièrement gonflée.
D’après les testeurs de Ford, la ceinture gonflable
(en situation normale) est même plus confortable qu’une ceinture standard.
La ceinture gonflable a été proposée l’année
dernière en option sur le Ford Explorer aux EtatsUnis, tandis que, dans nos contrées, elle fait son
apparition sur la nouvelle Mondeo. Dans l’inter-
valle, Mercedes a récemment annoncé vouloir
équiper ses futurs modèles de luxe d’un système
analogue.
Distrait par quelques cervidés
Avec la toute nouvelle ceinture airbag de Ford,
la liste des coussins d’air devient presque infinie.
Airbags frontaux, airbags aux fenêtres, airbags
pour les genoux, airbags 3D pour le thorax, airbags piétons, airbags centre arrière et airbags
adaptatifs : il existe des coussins pare-chocs de
tous types et de toutes dimensions, qui ont chacun une fonction protectrice bien précise. Mais
comment cet ingénieux gadget de sécurité a-t-il
fait son apparition dans la voiture ?
En fait, il nous faut remonter à la journée du printemps 1952 où l’ingénieur américain John W.
Hetrick faillit avoir un accident. Au cours d’une
promenade du dimanche en compagnie de sa
femme et de leur fille de sept ans à bord de leur
Chrysler Windsor de 1948, le trio fut tellement
distrait par la vue de quelques cerfs gambadant
t
La ceinture de sécurité
gonflable répartit les
forces de l’impact sur une
surface corporelle cinq
fois supérieure à celle
d’une ceinture classique.
Un airbag, ça fonctionne comment
exactement ?
Bien que nous parlions souvent de coussins
d’air, un airbag n’a rien à voir avec de l’air.
L’airbag est en effet un « Automotive Inflatable Restraint System » – un système de
protection qui se gonfle automatiquement.
Le système airbag est composé de plusieurs
éléments. L’élément central est l’ECU ou
unité de contrôle électronique, un ordinateur en contact avec des capteurs et des
actionneurs. Une voiture peut avoir plusieurs
ECU. Ils communiquent continuellement
les uns avec les autres et effectuent en permanence des mesures et des calculs sur la
base des données que les accéléromètres
envoient. Les données d’accélération et de
décélération déterminent s’il s’agit d’un accident, ou si la voiture roule simplement sur
des pavés. En général, le logiciel est paramétré de manière telle que les airbags n’entrent
en action que pour des collisions à plus de
25 km/h. Pendant ce temps, des systèmes
intelligents décident quels airbags doivent
être oui ou non déployés à bord, et même
avec quelle force.
Si l’ECU détecte grâce aux capteurs l’impact
d’une collision, elle actionne l’allumage du
générateur de gaz de l’airbag, même en cas
de panne de batterie. Le générateur de gaz
contient de l’azoture de sodium sous forme
granuleuse. Ces granules s’enflamment et
produisent principalement de l’azote. Le gaz
se trouve sous une pression de 2 à 3 atmosphères. La pression provoque l’ouverture du
volant ou de tout autre boîtier, et un sac en
nylon se déploie à une vitesse pouvant aller
jusqu’à 200 kilomètres par heure. Pour éviter
que le conducteur soit écrasé par manque
de place dans l’habitacle, il y a toujours une
série de trous dans l’airbag. En 0,03 seconde,
le sac est entièrement gonflé et, après
0,2 seconde, il est à nouveau vide. n
Safety SQUARE
sur le bas-côté qu’ils ne remarquèrent qu’à la dernière seconde la présence d’un rocher sur la route.
Tandis que John freinait à bloc, sa femme et lui
tentèrent d’empêcher que leur petite fille ne vole
dans le tableau de bord. John se demanda après
coup pourquoi un objet ne sortait pas du tableau
de bord pour empêcher que les passagers ne
s’écrasent à l’intérieur du véhicule.
Un capteur à 5 $
Hetrick se mit à sa table à dessin et, le 5 août
1952, il introduisit une demande de brevet pour
son « coussin de sécurité pour voitures ». Brevet
qu’il dut encore attendre un an et qui lui coûta
250 $. Cette même année 1953, l’inventeur allemand Walter Linderer obtint un brevet pour son
« coussin gonflable ». Ce dernier était basé sur un
système de compression d’air qui entrait en action
lorsque le pare-choc du véhicule heurtait quelque
chose ou sur intervention du conducteur luimême. Mais ce n’est qu’en 1968, lorsqu’un certain
Allan K. Breed mit au point un système de capteur
fiable – pour 5 dollars à peine – pour commander le déploiement du coussin de sécurité que le
premier système d’airbag électromécanique pour
véhicules au monde vit réellement le jour.
Dans l’intervalle, l’intérêt des constructeurs automobiles s’était éveillé et, dès la fin des années
50, Ford et GM se lançaient dans des expérimentations. Mais il fallut attendre encore pas mal
d’années avant que le premier airbag soit réellement intégré dans la voiture. Car à l’époque, les
constructeurs se préoccupaient davantage d’esthétique que de sécurité.
C’est en fait à partir des années 60, lorsque le
nombre d’accidents se mit à augmenter de façon
spectaculaire, que la technologie airbag prit véritablement son élan. Aux Etats-Unis, cette évolution meurtrière conduisit en effet au vote d’une
loi obligeant les constructeurs automobiles à intégrer, à partir de 1967, des systèmes de sécurité
automatiques dans les voitures. Ce qui incita également Mercedes-Benz à expérimenter les airbags dès 1967. Il faudra toutefois attendre 1967
avant de voir apparaître sur la route une voiture
avec un coussin gonflable à bord : une Chevrolet, qui était à l’époque exclusivement réservée
aux fonctionnaires d’Etat. Et ce sera finalement
l’Oldsmobile Tornado de 1973 qui aura l’honneur
d’être la première voiture commerciale à sillonner
les routes équipée d’un airbag passager.
Une invention aussi brillante qu’ingénieuse, cet
airbag ! Que nous devons donc à un automobiliste distrait et à quelques cervidés gambadant
au bord de la route. Mais tout bien considéré,
l’airbag reste un gadget qui nous apporte le
plus de satisfaction lorsque nous ne devons
pas nous en servir… n
t
Des airbags pour la maison,
le vélo et le ski
Une entreprise suédoise
a imaginé ces coussins cervicaux gonflables. Ils agissent
suivant le principe de l’airbag:
des capteurs enregistrent
une accélération lorsque vous
Tandis qu’une voiture sans airbag est devenue impensable
aujourd’hui, il existe aussi de plus en plus d’airbags pour motards,
cyclistes et même amateurs de sports d’hiver (l’airbag d’avalanche). Dans les années 40, on en a même fait un pour les passagers des avions. Mais le dispositif ne volait pas bien haut.
tombez ou que vous êtes
touché, et le coussin se gonfle
instantanément. D’après ses
créateurs, ce casque gonflable
devrait offrir une meilleure
Il n’empêche : depuis quelques années, des règles de vol plus
sévères prescrivent que les passagers d’un avion doivent rester
conscients si un impact de seize fois la pesanteur a lieu. Voilà
pourquoi, il y a quelque temps, des compagnies comme Air
France-KLM et Cathay Pacific se sont mises à installer des airbags dans les avions de leur flotte. Cet airbag, qui est intégré dans
la ceinture, doit surtout protéger la tête en cas de coup violent.
D’après les calculs, les passagers pourraient survivre à un peu plus
de 80% des accidents d’avion grâce à ces airbags. Problème : les
ceintures coûtent quelque 1200 dollars, contre 25 dollars pour une
ceinture normale.
Dernier mais non des moindres…il existe aussi des airbags pour les
maisons. Comme le système de la société japonaise Air Danshin,
qui protège les maisons contre les tremblements de terre. Des
capteurs détectent le début d’une secousse sismique et activent
un énorme coussin d’air. Le dispositif soulève la maison jusqu’à
trois centimètres au-dessus du sol, évitant ainsi la chute de débris.
Une fois que la terre se calme, l’airbag se vide progressivement. n
protection que la résine synthétique d’un casque de vélo
ordinaire.
p
L’airbag d’avalanche permet à l’infortuné skieur
de flotter sur la neige.
E-SQUARE
La percée des voitures électriques
se fait attendre.
La voiture électrique commence tout doucement à séduire
les acheteurs belges. Mais il est encore trop tôt pour crier
victoire. En termes de part de marché, on atteint à peine
0,15%. Il faut dire que la mobilité électrique souffre encore
de deux handicaps: le rayon d’action limité et l’absence d’une
infrastructure (publique) de rechargement. Renault étudie la
faisabilité d’un rechargement sans fil des batteries et, aux
Pays-Bas, Alphabet propose un outil EV (Electric Vehicle) qui
évalue l’opportunité pour un utilisateur d’adopter un véhicule électrique ou hybride.
Rechargement sans fil :
une solution à l’étude
commun et sont exemptées de la fameuse
« Congestion Charge » londonienne.
Sur les 428 voitures électriques immatriculées
en Belgique durant le premier semestre, seules
34 le sont au nom d’un particulier.
Il faut dire que les clients potentiels sont
effrayés par la carence en bornes de rechargement. Or, nous pourrions faire beaucoup
mieux. La Norvège, par exemple, fait figure de
pionnier en la matière. Outre la réduction sur
le prix d’achat accordée par le gouvernement,
les utilisateurs peuvent compter sur un réseau
étendu de bornes de rechargement.
La Belgique semble également vouloir aller
dans ce sens. Entre autres via iMove, le laboratoire pour la mobilité électrique de la Région
flamande, au sein duquel un groupe de salariés et de particuliers testent trois ans durant
quelque 175 voitures électriques et 300 bornes
de rechargement. A Amsterdam, la même
étude est en cours, mais à plus grande échelle:
1 000 bornes et 300 véhicules partagés. Et, à
Londres, les voitures électriques peuvent utiliser les bandes réservées aux transports en
Bandes d’induction
D’autres expériences sont menées à Londres.
Il est question, par exemple, de recharger les
batteries sans fil via des plaques – ou bandes –
d’induction placées dans le revêtement ou sur
les bas-côtés de la route. Dans cette optique,
Qualcomm Incorporated et Renault mènent
un projet pilote sur le WEVC (Wireless Electric
Vehicle Charging). L’objectif à terme est d’intégrer la technologie WEVC Qualcomm Halo
dans les voitures du constructeur français.
Qualcomm est un acteur mondial de la 3G et
de la technologie sans fil. L’entreprise a développé récemment un parcours d’essai pour
étudier la faisabilité commerciale du rechargement sans fil des voitures électriques. Elle a
aussi recueilli les opinions des utilisateurs du
WEVC.
« Nous sommes heureux de pouvoir collaborer
avec Renault, actuellement leader mondial
des voitures électriques, et de bénéficier de
son soutien », a déclaré Anthony Thomson,
vice-président de Qualcomm. « L’objectif du
WEVC de Londres est de simplifier
le rechargement des voitures
électriques et de mettre
à la disposition de leurs conducteurs une technologie leur permettant de recharger facilement les batteries de leur véhicule. »
Le développement de la technologie de rechargement sans fil par induction implique une
compatibilité totale entre les voitures et les installations de rechargement. Or, pour Jacques
Hébrard, directeur des Projets énergétiques et
de Développement chez Renault, la condition
sine qua non est la mise en place de normes
européennes communes. Et il espère qu’elles
verront le jour car le constructeur français a
déjà investi des sommes considérables dans
le développement de ses modèles électriques.
Quel est votre facteur EV ?
La conduite électrique présente des avantages
évidents : vous n’émettez pas de CO2 et cela
vous coûte moins cher qu’un carburant fossile.
Mais est-ce vraiment vrai ? Une étude d’Alphabet Nederland montre que le coût énergétique
total d’une voiture électrique plug-in peut
parfois s’avérer plus élevé que ne l’imagine le
gestionnaire de flotte. C’est pourquoi nos collègues aux Pays-Bas ont conçu un outil EV qui
aide le client à choisir en toute connaissance
de cause entre voiture de leasing électrique ou
hybride.
L’outil EV, disponible gratuitement sur le site
internet d’Alphabet Nederland, reprend les
coûts énergétiques réels des voitures électriques/plug-in hybrides. « La conduite électrique est moins chère parce que l’électricité
ne coûte presque rien. Cependant, dans le cas
des voitures hybrides, il convient de nuancer
puisqu’il faut ajouter le prix des carburants
d’appoint et que le coût énergétique varie
selon la manière dont on exploite le potentiel
34 | Fleet Square | September 2012
E-SQUARE
électrique », fait remarquer Bart Fick, Product
Manager E-Mobility chez Alphabet Nederland
et père spirituel de l’outil EV.
Conduite électrique inappropriée
« Ces derniers mois, l’engouement pour les voitures électrique a augmenté. Et 99% des voitures électriques aux Pays-Bas sont des voitures
semi-électriques. Cependant, une étude montre
que, dans de nombreux cas, la consommation
annoncée des voitures électriques plug-in n’est
pas représentative de la consommation réelle.
Il apparaît également que la voiture n’est quasi
jamais chargée, ce qui augmente la consommation de carburant. Le coût énergétique peut
donc être jusqu’à cinq fois plus élevé que l’estimation initiale. Une différence qui peut se traduire par un surcoût de 8 000 euros sur la durée
d’un contrat de leasing », conclut Bart Fick.
En d’autres termes, l’outil EV est censé aider le
conducteur ou le gestionnaire de flotte à estimer si la voiture électrique est une bonne solution. « Les coûts énergétiques de la conduite
électrique sont plus faibles, mais on entend
souvent dire que les frais totaux (tarif de leasing
et coûts énergétiques) sont également inférieurs. Nous voulons rectifier le tir. Il est important, surtout dans le cas des hybrides plug-in, de
s’assurer que cette voiture correspond bien aux
besoins de mobilité de l’utilisateur. »
Un plan en trois étapes
En trois étapes simples, l’utilisateur d’un outil EV
sait si une voiture spécifique répond aux besoins
de l’utilisateur. Il a le choix entre quatre véhicules : la Toyota Prius Plug-In, la Volvo V60 Plugin Hybrid, l’Opel Ampera et la Chevrolet Volt
(ces deux dernières sont purement électriques
et pourvues d’un range extender). Il introduit
ensuite le nombre de kilomètres professionnels,
ainsi que ceux du trajet domicile-travail et les
kilomètres privés qu’il compte parcourir chaque
mois, en précisant le quota de kilomètres parcourus en conduite électrique. Pour les clients néerlandais, l’outil requiert aussi la part de rechargement privé, de rechargement professionnel et
de rechargement public, ainsi que les tarifs du
carburant et de l’électricité à domicile, au travail
ou à la borne de rechargement (NDLR : pratique
courante aux Pays-Bas). L’usager voit alors apparaître son facteur EV, soit la part du kilométrage
qu’il prévoit d’accomplir en mode électrique. A
cela s’ajoutent le coût d’une conduite 100% électrique et celui d’une conduite 100% carburant,
une estimation d’Alphabet et un calcul sur base
des données personnelles.
« C’est ce facteur EV qui sert de base à une
estimation plus réaliste des coûts énergétiques
mensuels », précise Bart Fick. « Nos clients commencent à s’intéresser de plus en plus à l’outil EV,
une fois qu’ils l’ont découvert. » n
Renault lance
son quatrième
modèle électrique
Renault l’a annoncé: son modèle électrique Zoe sera commercialisé cet automne, et on pourra passer les premières
commandes au Mondial de l’Automobile
de Paris, fin septembre.
Renault propose déjà trois voitures électriques : la Fluence ZE, la Kangoo ZE et
la Twizy. La Zoe sera donc le quatrième
mousquetaire.
p
On peut dire qu’elle constitue un bel atout
dans la manche de Renault, notamment
en raison de son prix de 20 000 € pour la
version de base. Elle devrait donc renforcer la part de marché du constructeur. Au
niveau mondial, la part de marché de Renault dans le segment des voitures électriques atteignait 30% fin mai. Au sein du
marché européen, cette part s’élevait à
54% fin juin. La marque ne manque pas
d’ambition, puisque l’usine de Flins peut
atteindre une capacité de production annuelle de 150 000 Zoe. n
A l’aide de quelques paramètres, comme le nombre de kilomètres
professionnels et le trajet domicile - bureau, les possibilités de
rechargement et les tarifs énergétiques, l’outil EV développé aux
Pays-Bas calcule avec précision votre facteur EV.
Alphabet, challenger au Luxembourg.
Le grand-duché de Luxembourg n’est, pour beaucoup d’entre nous, qu’une étape sur
la route des vacances. Mais c’est aussi un marché où Alphabet endosse le maillot
d’outsider, avec de belles performances ces derniers mois : entre faire connaître la
marque et convertir les entreprises au leasing opérationnel, la filiale grand-ducale
a du pain sur la planche.
p
Jean-Paul Biordi,
Country Manager Alphabet Luxembourg
Avec un parc automobile de quelque 370 000
véhicules (particuliers et utilitaires confondus),
le Luxembourg fait évidemment figure de Petit
poucet à l’échelle européenne. De même pour
le marché du leasing. D’après la Fédération
luxembourgeoise des Loueurs de Véhicules, sur
près de 80 000 véhicules immatriculés au nom
d’une société, seuls 30 000 font l’objet d’un
leasing opérationnel.
Avec un parc de 1 550 véhicules, Alphabet
occupe la 6 e place du marché – mais avec
une progression de l’ordre de 40% ces quatre
dernières années. L’entreprise est implantée
au Luxembourg depuis 1992, sous le nom de
CW Lease à l’époque. Ces derniers mois, elle a
dû s’employer à mieux faire connaître la nouvelle marque : Alphabet. Plus fondamentale-
ment, l’équipe locale se donne pour mission
d’exposer les nombreux avantages du leasing
opérationnel.
Outil de motivation
Si le Luxembourg se distingue en effet comme
une place financière de premier plan, attirant
les grands noms du secteur de la banque, de
l’assurance et du conseil, le pays possède également un réseau dense de PME et de sociétés
familiales. Ces entreprises se montrent encore
peu familières du leasing opérationnel. Elles
restent attachées à la possession du véhicule,
via l’autofinancement ou le leasing financier.
En revanche, le leasing opérationnel est pleinement entré dans les mœurs des grandes
Alpha SQUARE
entreprises luxembourgeoises. Les secteurs
financier mais aussi IT, très bien représentés au Luxembourg, se caractérisent par une
forte concurrence, tant en matière de recrutement que de fidélisation des collaborateurs.
Le véhicule de société figure donc en bonne
place parmi les avantages offerts par les
employeurs.
outil RH puissant, au cœur d’une mobilité en
pleine mutation. « L’avenir est à un changement complet du rapport que les entreprises
ont vis-à-vis de l’automobile », explique-t-il.
« La propriété du véhicule perd de son impor-
tance par rapport à la recherche de solutions
globales de mobilité. La vraie question va
devenir : comment assurer ma mobilité à tout
moment, selon mes besoins du moment, au
moindre coût ? » n
La différence par le service
Si Alphabet cherche à etoffer son portefeuille, elle dispose déjà aujourd’hui de
quelques clients importants parmi ces
grands comptes. Le service proposé aux
entreprises constitue un argument de
poids pour convaincre les gestionnaires de
flotte. Ainsi, avec l’aide de ses partenaires,
Alphabet Luxembourg propose aux utilisateurs la prise de leur véhicule sur leur lieu
de travail pour des interventions comme le
montage de pneus ou le remplacement de
pare-brise. Il en va de même pour une série
de concessionnaires lors d’entretiens ou de
réparations.
Cette politique de services, associée à la
compétitivité d’Alphabet, lui a permis de
s’introduire parmi les fournisseurs du cabinet PricewaterhouseCoopers, réputé pour sa
grande exigence. Une première qui permettra d’établir davantage encore la réputation
d’Alphabet parmi les grandes entreprises.
Pour se faire connaître davantage, la filiale
luxembourgeoise s’appuie aussi sur sa politique d’événements et de sponsoring. On l’a
vue par exemple apporter son appui à un
équipage luxembourgeois féminin qui a participé à l’édition 2012 du Rallye des Gazelles,
au volant d’un Land Rover Defender 110.
Vision d’avenir
Pour faire valoir son expertise, Alphabet
Luxembourg participe aux événements professionnels. Le Country Manager d’Alphabet,
Jean-Paul Biordi, a du reste offert aux participants d’un salon ouvert aux cadres, dirigeants d’entreprise et consultants, sa vision
du marché avec une présentation au titre
quasi visionnaire : Leasing opérationnel, un
Alphabet s’engage
Le 17 mars, 300 dames aussi audacieuses que résolues se sont réunies à Paris pour
se préparer à rallier le Maroc. L’objectif ? Accomplir le 22e Rallye Aïcha des Gazelles.
Alphabet y était, en les personnes de Nathalie Doyen et Julie Kohlman, au volant de leur
imposante Rover Defender 110.
« Le choix de sponsoriser cette équipe talentueuse s’est imposé tout naturellement.
D’une part, parce qu’Alphabet s’engage socialement, tant au niveau national qu’international, et d’autre part parce que nous voulions soutenir une manifestation sportive
réputée ayant un lien avec notre partenariat luxembourgeois », précise Jean Paul Biordi.
« Le sponsoring de Nathalie et Julie dans cette aventure unique représentait une occasion idéale pour Alphabet. » n
p
Nathalie et Julie à bord de
leur imposante Land Rover
Defender 110.
App-SQUARE
De l’observation des étoiles
au pilotage automobile téléguidé.
Les smartphones font désormais partie intégrante de notre vie sociale et professionnelle. Pour certains, ils sont même devenus un troisième bras ou une troisième
jambe. Voilà pourquoi Fleet Square a sélectionné pour vous quelques applis récentes, histoire de vous aider à bien ordonner votre vie professionnelle, privée et
sociale. Et à engranger aussi des connaissances. Voire à identifier des « connaissances »…
Actualité auto
Il va sans dire que les lecteurs
de Fleet Square aiment se
tenir au courant de l’actualité
auto. L’application gratuite
« Auto News » d’Apple est clairement faite pour
eux. Les toutes dernières nouvelles parues sur
des sites internet comme Top Gear, Autoworld
et Auto55 sont regroupées sur cette appli.
Le plus beau, c’est que tous les sites ont leur
propre colonne et que tout reste parfaitement
classé. Vous voyez chaque fois trois sites apparaître à l’écran, et vous passez à la série suivante
en faisant simplement glisser l’image.
BMW à distance
Après l’avoir proposée
jusque-là uniquement sur
iPhone, BMW fait désormais
également tourner l’appli
« My BMW Remote » sur Android.
Cette appli permet aux propriétaires de BMW
d’activer à distance – via leur smartphone –
diverses fonctions de leur véhicule, sans pour
autant être dans le voisinage de celui-ci. Ouvrir
et fermer les portières, contrôler et programmer la température intérieure, repérer une voiture introuvable dans un parking grâce à des
appels de phares ou des coups de klaxon, la
retrouver dans un rayon de 1,5 km sur un plan
de ville ou encore télécharger des Points of
Interest sur le système de navigation de la voiture via le smartphone : tout cela est possible.
L’appli gratuite « My BMW Remote » peut
être utilisée en combinaison avec BMW
ConnectedDrive sur tous les modèles courants
qui sont équipés de BMW Assist.
Faire ses bagages
et partir (à temps)
Ne plus jamais rater un vol.
C’est possible, à partir du
moment où vous avez installé l’appli gratuite
« Brussels Airport » (pour Android comme pour
iPhone). Vous tapez la destination ou le numéro
de vol, et la fonction « plan flight » vous trace
un itinéraire sur mesure. Pas seulement si vous
vous rendez à l’aéroport en voiture, mais aussi
si vous empruntez les transports en commun.
Depuis chez vous jusqu’au terminal. En cours
de route, vous recevez des informations sur
les tarifs de parking, les boutiques présentes à
l’aéroport ou même les changements de porte
d’embarquement.
Flipboard
Le magazine social « Flipboard »
est désormais également disponible pour les appareils Android.
Non seulement Flipboard présente des articles de journaux, revues et réseaux
sociaux, mais vous pouvez aussi y créer une
revue personnelle – ayant la forme d’une revue
– avec toutes les actus que vos amis, connaissances et relations professionnelles veulent
partager avec vous. Outre Twitter, Facebook
et Instagram, vous parcourez vos flux d’infos
et journaux en provenance de Google Reader,
LinkedIn, SoundCloud, Tumblr, Flickr, 500px,
Sina Weibo et Renren sur Flipboard.
Reconnaître
tout le monde
Pour mettre un nom sur chacune de vos connaissances
et relations professionnelles,
et surtout pour retenir leur visage, vous pouvez vous faire assister de l’appli gratuite pour
Android « Evernote Hello ». Cette application
répertorie les visages dans une mosaïque
de photos et les place chaque fois dans un
contexte donné. Une alternative amusante à
la carte de visite, à condition que vous ayez
une photo de chacun…
Internets compressés
Vu les tarifs de communication plus élevés à l’étranger,
il est parfois préférable de
limiter le trafic de données.
Exactement ce que fait l’appli gratuite Onavo
pour Android et iPhone. Notamment en compressant le trafic internet (aussi pour Maps,
Twitter et Facebook) et en limitant donc la
consommation.
Se balader dans les étoiles
avec Star Walk
Vous aussi, vous vous êtes déjà
retrouvé en vacances à rêver
sous la voûte étoilée ? Mais
impossible de retrouver la Grande Ourse, Pollux,
Castor ou Orion, ou encore de tomber sur leur
nom ? Qu’à cela ne tienne, il existe aujourd’hui l’appli « Star Walk » pour iPad. Dirigez l’appareil vers le
ciel, et l’application vous dévoilera quelles étoiles
vous voyez. Avec en plus une foule d’images passionnantes et toutes sortes d’infos intéressantes.
Les constellations et même les satellites détectés
n’auront plus de secrets pour vous. n
App-SQUARE
Votre parcmètre de poche.
Payer le parking par SMS est à présent possible
dans plusieurs villes (1) mais, désormais, il existe
une appli qui, dès que vous êtes garé, localise
votre position via le GPS de votre smartphone.
Elle sélectionne ensuite le code SMS du parcmètre le plus proche (2) sans que vous ayez à
sortir de la voiture. Vous appuyez sur le bouton start (4),et un SMS est automatiquement
envoyé à la société de parking locale. Dès ce
moment, votre temps de stationnement est
lancé. Simple, n’est-ce pas ?
Selon Christian Smekens, CEO de l’entreprise qui
a eu cette idée géniale pour faciliter la vie de
ceux qui cherchent à se garer, l’appli fait encore
plus. « En fait, votre iPhone (et bientôt votre
smartphone Android) devient un parcmètre.
Parce que si vous oubliez de mettre fin à votre
période de stationnement, l’appli vous prévient,
par exemple lorsque le moteur démarre. Vous
ne payez donc jamais trop et ne perdez pas
les minutes inutilisées. Si le stationnement est
1
2
limité, vous recevez un avertissement lorsque
votre temps est presque écoulé. Le GPS de votre
smartphone vous dit même combien de temps
il vous faut pour retourner à votre voiture afin
d’éviter une contravention. Vous avez oublié où
se trouve votre voiture ? Aucun problème: dès le
moment où vous entamez une période de stationnement, l’appli enregistre les coordonnées
de votre voiture et vous la retrouvez très rapidement. Nous devrions étendre l’appli aux autres
facilités comme les parkings souterrains et
autres fonctions. Et, à terme, elle pourra même
aider à trouver des places de parking libres. »
« SMS Park » est la première appli active dans
toutes les villes de Belgique (3) qui pratiquent le
paiement par SMS. Elle inclut 7 000 parcmètres.
En outre, elle est aussi la première à reproduire
toutes les informations inscrites sur le parcmètre. Gratuite, elle a déjà été téléchargée plus
de 10 000 fois et compte quelque 2 500 utilisateurs actifs.
3
Téléchargez gratuitement SMS Park sur
http://mobile-canguru.be
Canguru
Canguru est une entreprise belge de business
& technology active dans l’intégration de
processus de front et de back office. Leur
activité se situent notamment dans la « sales
force automation » et l’enregistrement du
temps pour des clients B2B. L’application de
parking gratuite B2C est une vitrine visant à
développer leurs connaissances et à montrer
leur capacité à créer des solutions dans un
contexte mobile. Canguru est cliente d’Alphabet. Voici deux ans, l’entreprise a résolument
opté pour un partenariat stratégique avec un
distributeur BMW local. La marque offre un
large choix de modèles « verts ». Ses quarante
collaborateurs peuvent choisir un modèle et
ses options en fonction du budget qui leur est
alloué. n
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RANGE ROVER EVOQUE LEASE AUTO VAN 2012 - ART CAR BY
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KRÖLLER-MÜLLER MUSEUM
13 – 28 octobre 2012
Retro Square
BMW Z1 : la légende fascine toujours.
Comme souvent pour les plus belles créations de l’homme, il aura fallu un plan
des plus audacieux pour donner naissance à la BMW Z1, ce joyau de l’histoire
automobile. Si elle souffle cette année ses 25 bougies, elle n’en reste
pas moins un objet de collection très prisé des amoureux des belles sportives. Depuis qu’en 1988 une
sélection choisie de journalistes automobiles
a pu la découvrir à Punta Ala, en Toscane,
elle ne cesse de susciter des réactions enthousiastes à chacune de ses apparitions.
Un quart de siècle plus tard, elle continue
d’embellir nos routes par monts et par vaux.
La première page de cette épopée s’est écrite
début 1985, lorsque la direction de BMW a
décidé de créer une cellule de réflexion au
sein de laquelle ingénieurs, techniciens et designers auraient toute latitude pour donner vie
à leurs concepts les plus créatifs. A peine six
mois plus tard, l’équipe BMW Technik GmbH,
plus connue sous le nom de ZT et forte de
60 membres, présentait son premier résultat.
Sous le parapluie d’un « projet pilote pour l’utilisation de nouveaux matériaux, de diverses
structures de carrosserie et de châssis, et de
temps de développement réduits », un premier concept venait de prendre forme. Le nom
allait suivre rapidement : Z1. Les dirigeants de
BMW manifestèrent immédiatement un grand
enthousiasme et donnèrent leur feu vert. C’est
ainsi que, le 1er août 1986, avec une fierté non
dissimulée, les créateurs présentaient au grand
public le premier prototype fonctionnel.
Achètera ? Achètera pas ?
D’emblée, la foule se déchaîna. Cela faisait des
décennies, depuis la 328 et la 507, que BMW
n’avait pas sorti une véritable sportive. Le
communiqué de presse parlait de « liberté sur
quatre roues, plaisir de conduire, performances
et, surtout, d’une expérience de conduite fondamentalement supérieure à la moyenne ». Il
faut dire que la Z1 ne manquait pas d’atouts :
un poids réduit (1 250 kg), des dimensions
compactes (moins de 4 mètres), un centre de
gravité bas et un moteur central.
Jeune, dynamique et impertinente : des motsclés qui en disaient long. Dès les premières
photos, les premiers clients potentiels se mirent
p
L’un des atouts les plus
marquants de la BMW Z1:
ses portes escamotables.
à appeler la Bavière, qui fut bientôt submergée d’appels. Pourtant, nombre de sceptiques
se demandaient si BMW aurait réellement le
courage de fabriquer cette voiture.
Construite à la main
BMW serra alors les dents et entama la fabrication d’une nouvelle ligne de production.
En effet, eu égard à son design inhabituel
et aux matériaux utilisés (dont de nouveaux
plastiques), la Z1 devait être en grande partie
construite à la main. Avec dès lors une capacité
de production limitée et un prix relativement
élevé. Néanmoins, le 10 août 1987, soit deux
ans après les premiers coups de crayon, BMW
annonça que la Z1 Roadster ferait ses débuts
publics le 11 septembre 1987, à l’occasion du
Frankfurt Motor Show, et que dès juin 1988,
chaque jour, six conducteurs enthousiastes
recevraient l’objet de leur convoitise. Les commandes commencèrent alors à affluer. Un
magazine automobile alla même jusqu’à prédire que l’euphorie serait telle que la dernière
personne à introduire une précommande recevrait sa Z1 au plus tôt en l’an 2000. L’attente
débuta… avec un léger retard puisque, en fin
de compte, la Z1 entra définitivement en production début 1989. A l’époque, le prix était
de 80 000 Deutsche Marks (41 000 euros),
et la clientèle potentielle recevait, en guise
d’amuse-bouche, une brochure intitulée « Pour
la pure passion de la conduite: la BMW Z1
High-Tech Roadster ».
Thermoplast
Mais qu’est-ce qui explique l’engouement pour
cette deux-places ? Bien sûr, c’était le premier
roadster BMW depuis une bonne trentaine
d’années et, selon la rumeur, la Z1 fut la voiture la plus photographiée du Frankfurt Motor
Show. Mais cela ne suffit pas, et l’explication
tient dans les autres atouts de la belle. D’abord,
son châssis autoportant, composé de plusieurs
couches de plaques d’acier qui formaient la
colonne vertébrale de la voiture. Une fois soudées les unes aux autres, elles étaient plongées
Retro SQUARE
dans un bain galvanisant qui les protégeait de
la rouille et augmentait sensiblement leur rigidité face à la torsion (plus de 25%). Ensuite, il
y avait le plancher du conducteur, conçu dans
un plastique innovant qui combinait poids
réduit (15 kg !) et capacité de portage élevée,
qui était inoxydable, qui demeurait sûr en cas
de collision et créait une structure de plancher
plate. Pour convaincre les journalistes, Ulrich
Bez, alors directeur de BMW Technik, fit une
démonstration : il leur demanda de sauter tous
à pieds joints sur une aile en plastique ; elle
plia, bien sûr, mais retrouva quasi instantanément sa forme initiale.
Des portes invisibles
Les portes faisaient sans conteste partie des
éléments les plus surprenants, car elles glissaient vers le bas dans la carrosserie. Ce qui fit
dire à un journaliste qu’on pourrait très bien,
tout en roulant, cueillir un bouquet de fleurs
des champs au bord de la route. Sans compter les regards amusés quand des dames en
jupe courte tentèrent de s’installer à bord sans
offrir trop de vues indiscrètes aux témoins.
On se souviendra de Jeremy Clarkson dans la
série Top Gear. Les vidéos circulent encore sur
YouTube…
La forme de la voiture aussi était révolutionnaire. Considérée comme un laboratoire automobile, la Z1 était dotée de qualités aérodynamiques exceptionnelles. Pas de spoilers ou
de tabliers latéraux imposants, mais plutôt
un capot en forme d’aile inversée qui, sous
un angle de 62°, créait un flux d’air parfaite-
ment lisse. A cela s’ajoutait le plancher plat
s’élevant légèrement vers l’arrière. Grâce à
l’échappement disposé en travers, lui aussi en
forme d’aile, l’ensemble générait la déportance
nécessaire.
Un go kart rapide comme l’éclair
Sous le capot, pas de vraie révolution, puisqu’on
y retrouvait le classique 2.5 l six cylindres,
développant 170 ch, de la Série 3. Pourtant,
ce moteur central procurait tout le plaisir de
conduire qu’on pouvait en attendre: une vitesse
de pointe de 225 km/h et un 0 à 100 km/h en
moins de 8 secondes.
« Ce ne sont pas les performances en tant
que telles qui rendent la Z1 si attirante, mais
la manière dont le plus irrationnel de tous les
modèles BMW se laisse conduire. Elle est aussi
agile qu’un go kart et l’accélérateur répond au
quart de tour. Elle prend les tournants comme
si elle était sur des rails et elle est docile au
conducteur », disait alors un pilote d’essai.
Un autre journaliste parlait d’un moteur sur
quatre roues. « C’est l’une des voitures les plus
agréables qu’il m’ait été donné de conduire. Et
c’est aussi la BMW la plus exceptionnelle depuis
l’Isetta et sa portière unique entre les roues
avant », pouvait-on lire dans un magazine auto.
330 000 km
Si le prix de la Z1 avait alors atteint 83 000 DM,
cela ne semblait pas effrayer les acheteurs.
Puisque le carnet de commandes des 4 000
exemplaires prévus était complet, la Z1 serait
déjà épuisée en 1990. BMW décida alors de doubler le chiffre de production jusqu’à 8 000 exemplaires. En juin 1991, la dernière Z1 sortait des
lignes d’assemblage. Vingt-cinq ans plus tard,
le roadster affiche toujours un look futuriste. Et
plusieurs d’entre eux sont encore en circulation.
On dit que l’une de ces Z1 affiche au compteur
330 000 km (certifiés)… n
p
La Z1 ne compte plus ses fidèles et admirateurs. Récemment, le musée BMW de Munich a accueilli un rassemblement international de propriétaires de Z1.
42 | Fleet Square | September 2012
Info SQUARE
Hôtel itinérant
Le bureau NAU, un collectif d’architectes berlinois, a conçu un hôtel
itinérant qui s’adapte au lieu où il se pose. Qu’il s’agisse du toit d’un
gratte-ciel ou d’un site idyllique au cœur de la savane…
Le « Living Roof » est en fait une capsule autosuffisante qui se compose
de trois entités indépendantes. Tout tourne littéralement autour d’un
anneau intérieur fonctionnel. Par une rotation de cet anneau, les meubles
fixes se transforment en lit, fauteuil de salon ou siège de bureau.
L’hôtel itinérant est aussi une centrale électrique en soi, qui fonctionne
à l’énergie renouvelable. Le vent qui souffle sur ses formes conchoïdales
sensuelles actionne de mini-turbines éoliennes, et des cellules photovoltaïques viennent compléter l’apport énergétique. Quant à l’eau de pluie,
elle est captée et régénérée pour être réutilisée. L’hôtel produit ainsi plus
d’énergie qu’il n’en consomme.
Les hôtes du « Living Roof » ne sont pas gênés par un personnel hôtelier
envahissant. Car vous êtes accueilli par un écran d’ordinateur, qui vous
donne des informations sur la ville ou la région où vous êtes.
Le prototype est fin prêt, la version définitive prendra forme dès 2014.
Et si tout se déroule comme prévu, l’hôtel déménagera tous les deux
ans vers un autre lieu. n
2 km
Le contrôle sur tronçon prend de l’ampleur
Trois ans plus tard que prévu, le contrôle sur le tronçon de l’E17 à Gentbrugge est enfin opérationnel. Et ça marche puisque, en un mois, pas
moins de 19 269 fans de vitesse ont déjà été flashés. Sept autres lieux
vont suivre. Un conducteur averti en vaut deux !
Le contrôle sur tronçon est un système de contrôle de la vitesse entre
deux points situés à une distance donnée l’un de l’autre. La vitesse
moyenne est calculée sur la base du temps nécessaire à une voiture
pour parcourir ce trajet. Une caméra numérique photographie chaque
véhicule au début et à la fin du tronçon. Une analyse de la photo par
ordinateur permet d’identifier chaque véhicule et de le reconnaître au
point B, soit à la fin du tronçon. Ceux qui parcourent ce tronçon à une
vitesse moyenne supérieure au maximum autorisé écopent d’un PV. A
Gentbrugge, la vitesse est limitée à 90 km/h.
Un deuxième tronçon est d’ores et déjà choisi : une bande de 7,5 km sur
l’E40 entre Erpe-Mere et Wetteren, où des caméras seront installées sur
un pont. Six autres lieux suivront l’an prochain.
Le contrôle sur tronçon a néanmoins ses limites dans notre pays. Ce type
de contrôle est en effet impossible sur un parcours jalonné de nombreuses entrées et sorties d’autoroute, de virages ou d’échangeurs. Ou
sur un trajet où une limitation de vitesse variable est d’usage. n
Le vert, une couleur à la mode pour les voitures
Nous roulons de plus en plus vert. Et à en croire les designers et tendanciers du fabricant de peinture BASF, ce n’est pas seulement le cas au sens
figuré. Depuis Münster, le producteur prévoit en effet que la peinture
émail verte aura la cote d’ici cinq ans.
Pour le moment, ce sont encore le blanc, le noir et le gris métalisé qui donnent le ton. Mais des couleurs naturelles comme le vert, le bleu et surtout
le brun sont en train de rattraper leur retard d’après BASF. En Allemagne,
par exemple, 7% des voitures nouvellement immatriculées sont vêtues
de brun. Et cette tendance devrait persister. Tout comme le vert devrait
bientôt faire son grand retour. Dans toutes ses nuances, car le bronze,
l’émeraude et même une teinte cuivrée viendront enrichir la palette de
couleurs des carrosseries. D’ailleurs, autrefois, le vert plaisait énormément. Les éclaboussures se voyaient à peine et, s’agissant de la valeur de
revente, le vert était également un choix judicieux. n
Fleet SQUARE
p
Gauthier Helleputte, Fleet Manager Mercedes-Benz
Belgium Luxembourg
Mercedes et le marché fleet :
tout ce que vous avez toujours voulu savoir.
Qu’est-ce qui explique la croissance de Mercedes sur le marché fleet? Est-elle appelée à durer? Quelle est la Mercedes la plus demandée en leasing? Et quel sera
son modèle phare de 2013? Gauthier Helleputte, Fleet Manager Mercedes-Benz
Belgium Luxembourg, apporte toutes les réponses.
Quelle est la place de Mercedes-Benz
sur le marché fleet belge ?
Nous réalisons près de 70% de nos chiffres de
vente auprès des professionnels. Des chiffres
que nous n’atteindrions jamais si nous n’étions
présents depuis des années sur le marché fleet.
Depuis des décennies, Mercedes est une valeur
sûre du fleet, surtout dans le segment de luxe
où nous avons réalisé notre croissance. A l’avenir, nous envisageons un léger glissement vers
le segment des compactes parce que, avec les
nouvelles Classe A et B, nous proposons désormais des produits adaptés.
Qu’est-ce qui explique la croissance
de Mercedes-Benz sur le marché fleet ?
C’est le résultat de plusieurs facteurs. D’une
part, tout l’aspect humain : notre politique
commerciale et notre équipe, les mots clés
étant « stabilité » et « approche pertinente ».
D’autre part, il y a naturellement nos produits,
qui se font toujours plus attrayants. Et je ne
parle pas seulement de l’aspect fascinant et
du design, mais aussi de la consommation et
des émissions de CO2. Ajoutez à cela la valeur
résiduelle élevée de Mercedes, et vous avez
l’équation complète.
Quel est le modèle fleet Mercedes
le plus demandé ?
Notre Classe C a gagné ses lettres de noblesse
sur le marché fleet, notamment avec la Classe
C Break qui représente pour nous 30% de ce
segment. Autre valeur sûre, notre Classe M 250
CDI. Et cela s’explique par sa consommation et
ses émissions : 6 l/100 km et 158 g de CO2. Des
chiffres parlants dans ce segment. Du côté des
compactes, la Classe B atteint des sommets.
Bref, nous sommes bien ancrés dans tous
les segments, avec un atout de poids : notre
label écologique BlueEFFICIENCY. A tous les
niveaux et dans tous les segments, nous combinons les nouvelles motorisations à une fonction éco start-stop et une boîte automatique à
sept rapports. Grâce à cette approche, tout le
monde y gagne.
Fleet SQUARE
Le succès de Mercedes-Benz en tant que
marque fleet est-il appelé à durer ?
Nous en sommes convaincus. Une Mercedes
dispose d’atouts majeurs. Outre une valeur
résiduelle élevée, elle offre un niveau de
confort haut de gamme, une image ultra-positive et des technologies innovantes. La qualité
et la sécurité sont cruciales, à l’instar de nos
moteurs tout à la fois performants et économiques. En outre, aujourd’hui, nous sommes
encore mieux équipés pour faire face à l’offensive généralisée des produits, puisque nos
nouvelles Classe A et B font leur entrée dans le
segment des compactes. Mais que tout cela ne
nous fasse pas oublier d’autres grands rendezvous avec les berlines haut de gamme.
Quel modèle Mercedes-Benz fera-t-il
parler de lui ?
Sans hésiter, la nouvelle Classe A, qui porte
en elle toutes les promesses de la marque:
un design fascinant, un niveau d’équipement
élevé, une infinité de dispositifs de sécurité et
des moteurs aussi performants que sobres.
Avec le 180 Cdi, on atteint des émissions de
CO2 de 98 g/km. Un record ! Et d’autres modèles
verront le jour sur la même plate-forme. Si on
regarde plus loin, on voit que 2013 est sous le
signe de nos berlines haut de gamme, avec une
Classe E entièrement revue, et, surtout, le lancement de la nouvelle Classe S qui, traditionnellement, pose de nouveaux jalons en termes
d’innovations. Sans oublier l’évolution des
transmissions alternatives, avec l’électrique et
l’hybride, mais aussi la constante optimisation
des moteurs à combustion. Sur ce plan, nous
n’avons pas encore dit notre dernier mot. Et sur
un plan fiscal, il est évident que les voitures qui
répondent déjà aux normes d’émissions Euro 6
ont une longueur d’avance.
Qu’en est-il des modèles hybrides ?
Mercedes-Benz se doit d’être constamment
innovante. La technologie hybride est loin
d’être une inconnue pour nous. Il y a quelques
années déjà, en 2009 pour être précis, nous
lancions la Classe S 40 HYBRID. Une berline
haut de gamme dotée d’un moteur électrique
et d’un V6 essence. Avec le succès au rendez-vous. Dans le monde, 15% des acheteurs
d’une Classe S avaient opté pour cette version
hybride. Nous avons immédiatement poursuivi
cette offensive hybride avec la nouvelle E 300
Diesel HYBRID, la voiture de luxe la plus propre
au monde, en break comme en berline. Elle affichait une consommation de 4,2 l/100 km et
des émissions de 109 g/km de CO2. Il ne faisait
aucun doute que ce modèle allait avoir sa part
de réussite, surtout sur le marché fleet. Dans le
cadre des dernières évolutions fiscales, le léger
surcoût est largement compensé par la faible
valeur d’émissions de CO2.
Les concessionnaires Mercedes-Benz
sont-ils équipés pour les besoins fleet ?
La réponse est oui, sans aucun doute. Même
si nous n’avons pas un concept spécifique de
concessionnaires fleet, nous pouvons dire
que nos Mercedes-Benz Partners disposent
des qualités et des capacités requises pour
répondre correctement et professionnellement aux demandes des clients fleet. Par
exemple, à la demande d’un client fleet, nous
pouvons conclure un accord spécifique pour
le service après-vente. Nos concessionnaires
suivent des formations pour se tenir informés
des dernières évolutions dans notre métier.
Par ailleurs, nous n’avons de cesse de développer de nouveaux outils pour satisfaire nos
clients. Je pense par exemple à notre application iPad pour la fiscalité. Bien pratique
pour calculer rapidement l’avantage en toute
nature depuis qu’il est devenu si crucial. De
toute façon, si nous étions confrontés à une
question spécifique très difficile, nous pourrions toujours faire appel aux services spécialisés de l’importateur. n
Voir la nouvelle Classe A, c’est comprendre pourquoi l’équipe de designers de MercedesBenz a été élue « Team of the Year 2011 » par un jury professionnel.
Le prototype avait fait merveille et, fort heureusement, la version définitive n’en diffère
qu’à peine. Résultat: un look affirmé au rayonnement énergique, qui doit beaucoup à la
forme effilée de l’avant et à la grille de radiateur expressive. Mais les lignes de structure
des flancs et l’arrière musclé n’y sont pas étrangers, eux non plus. En termes d’équipement, la nouvelle Classe A ne fait pas dans la demi-mesure. Elle est équipée de série d’un
système qui vous prévient lorsque vous approchez d’un virage, ainsi que d’une assistance
adaptative au freinage. Le système PRE-SAFE, optionnel, tend automatiquement les ceintures de sécurité et ferme les vitres en cas d’accident imminent.
Il va de soi que les moteurs sont équipés d’un système start/stop et couplés à une boîte
manuelle à six rapports. Vous pouvez aussi choisir une boîte automatique à sept rapports
avec double embrayage.
A l’intérieur, la marque à l’étoile a résolument opté pour le changement: matériaux chic
et ouïes d’aération rondes, à l’instar de la SLS AMG.
D’ailleurs, la Classe A se dote aussi de son moteur AMG. Il affiche une puissance de
335 ch, transmise aux quatre roues par une boîte de vitesse à sept rapports. n
Concept SQUARE
Belles promesses.
Bientôt, les yeux de tous les amateurs
de belles voitures seront tournés vers
le Mondial de l’Automobile de Paris,
qui ouvrira ses portes du 29 septembre
au 14 octobre. Les constructeurs s’y
montreront sous leur plus beau jour
et présenteront au public leurs projets
d’avenir. Voici donc quelques concepts
marquants…
u
L’Infinity LE Concept
Infinity magnifie la LEAF
Nissan est fière de sa LEAF, ce qui agace
Infinity, sa sœur plus luxueuse. Elle avait déjà
présenté l’Infinity Emerg-e, un concept-car
électrique de sport qui lui avait valu un award
du German Design Council et de l’Automotive
Brand Contest 2012, et qui sera des nôtres à
Paris. Voici maintenant qu’elle surenchérit avec
l’Infinity LE Concept.
Au fond, c’est une version luxueuse de la LEAF,
avec les phares LED et les feux arrière de
l’Emerg-e. Des blocs optiques qui sont d’ores
et déjà prévus sur les prochaines nouveautés.
Côté chiffres, ce n’est pas encore clair mais
la luxueuse voiture électrique devrait afficher
un couple de 325 Nm avec une batterie au
lithium-ion de 24 kWh. Autre nouveauté intéressante : la voiture est équipée d’un système
comportant une prise intégrée lui permettant
de se recharger sur le réseau électrique via un
chargeur rapide. Mais ce n’est pas tout : on
peut la recharger sans fils ni boîtes de contact
grâce à la technique de l’induction. Dans ce
cas, l’Intelligent Park Assist sera certainement
d’une aide précieuse car il mène automatiquement la voiture à la meilleure position de
rechargement. Par ailleurs, on peut enclencher
l’Infinity Connection pour trouver une borne
de rechargement proche et même pour en
réserver une, à condition que l’infrastructure le
permette.
est une réinterprétation
luxueuse de la LEAF. Mais
alors, très luxueuse…
u
Si 50 000 précommandes
au moins sont enregistrées, VW pourrait lancer
la production de son
BlueSport Roadster. A vos
téléphones!
VW Roadster : viendra, viendra pas ?
Cette petite perle est née en 2009 sur une
table à dessin mais, depuis, sa phase conceptuelle est à l’arrêt. Pourtant, à en croire certaines sources, le concept VW Bluesport
Concept SQUARE
u
Outre le Zagato Coupé,
C’est une vache qui a
inspiré le nom de l’Urus,
voici venir le Z4 Zagato
Roadster, encore à l’état
le nouveau SUV de Lam-
de concept.
borghini.
q
Le SUV de Lamborghini est une vache
Roadster devrait voir le jour. D’ici quelques
années cependant, car Volkswagen veut
d’abord demander à ses distributeurs de jauger leurs clients et de savoir si un tel roadster
d’entrée de gamme à motorisation moyenne
pourrait séduire son public. A en juger par le
succès de la Mazda MX-5, ce devrait être le
cas. Néanmoins, VW se refuse à lancer la ligne
de production tant que la 50 000ième précommandes n’aura pas été notée.
La technologie verte est déjà prévue car la VW
topless serait équipée d’un 2.0 l turbodiesel de
180 ch couplé à une boîte de vitesses DSG à
double embrayage et six rapports. En chiffres,
cela donne un 0 à 100 km/h en 6,6 secondes et
une vitesse de pointe de 226 km/h. C’est beaucoup. La consommation moyenne, elle, tournerait autour de 4,3 l/100 km. C’est peu. Et tout
le mérite en revient au mode éco, au système
start-stop et à la récupération de l’énergie de
freinage.
BMW et Zagato font des expériences
A peine trois mois après avoir dévoilé la Z4
Zagato Coupé lors du Concours d’élégance de
la Villa d’Este, BMW a présenté au Concours
d’Elégance 2012 de Pebble Beach une autre
nouveauté : la BMW Z4 Zagato Roadster.
Un coupé… élégant, qui n’a demandé que six
semaines de travail aux designers.
Alors que le coupé se distingue par une « double
bubble », deux renflements discrets sur la ligne
du toit, à hauteur du conducteur et du passager, le roadster joue la carte de deux arceaux
de sécurité proéminents. On remarquera la
subtile insertion par Zagato de quelques « z »
dans la grille de radiateur.
Enfin, le voici ! L’Urus, le SUV de Lamborghini.
Ce n’est encore qu’un concept mais vu l’appétit des acheteurs en Amérique, en Russie, au
Moyen-Orient et en Chine, la version de production ne devrait pas tarder.
Alors que toutes les Lamborghini doivent leur
nom à des taureaux illustres, ce SUV est apparenté à une vache (urus, en latin, désigne un
auroch). Mais son nez puissant orné d’énormes
prises d’air montre clairement qu’il fait bien
partie de la famille des super-sportives.
Sous le capot, c’est plutôt le règne des chevaux.
Le V10 de 584 ch fait la loi. Côté dimensions,
l’Urus mesure 4,99 m de long, 1,66 m de haut
et 1,99 m de large. Pour en limiter le poids,
Lamborghini a fait un abondant usage de
Forged Composite, un plastique renforcé de
fibre de carbone.
Lamborghini envisage une production annuelle
de 3 000 exemplaires. Et si vous pensez que
l’Urus est le premier SUV de Lamborghini,
sachez que vous vous trompez. Il y a déjà eu
le LM002, à bord duquel Kadhafi sillonnait le
désert libyen… n
Books SQUARE
Quand le vert vire au bleu.
Gunter Pauli est le créateur du label bio belge Ecover. Depuis 1983, il est membre
du Club de Rome. Et, aujourd’hui, il œuvre au sein de la fondation ZERI (Zero
Emission Research and Initiatives), qu’il a fondée en 1994, afin de développer
des projets durables économiquement viables.
mettrait aux entreprises de produire sans déchets ni émissions. Il a présenté ses conclusions
à la conférence de Kyoto, en 1997. Dans un premier temps, ses propositions n’ont guère suscité
d’intérêt. Cependant, il a poursuivi ses travaux
avec le réseau ZERI, au sein duquel des consultants, des conseillers en investissement et des
fonds spéculatifs ont étudié la viabilité économique de 2 333 projets universitaires de processus de production durables. Seuls cent projets
satisfaisaient aux conditions du modèle bleu de
Pauli. Ils sont décrits dans son ouvrage de 300
pages, devenu depuis un texte de référence.
Pour l’apprécier, un minimum d’intérêt scientifique s’impose mais, heureusement, Gunter
Pauli a assez de talent littéraire pour expliquer
en termes relativement simples les processus
naturels et les écosystèmes les plus complexes.
Des jobs à petite échelle
Selon Gunter Pauli, en s’inspirant de bons systèmes naturels, on pourrait aboutir à un mode
de production et de consommation durable.
C’est cette conviction qui lui vaut le titre de
« gourou du durable ». Il faut avouer que ses
idées sont parfois très originales et visionnaires.
Il n’empêche, au sein de son réseau ZERI, constitué de professeurs et d’entrepreneurs, il a réussi
à réaliser bon nombre de projets aux résultats
probants.
Cet économiste prédit le déclin de l’économie
verte car elle ne peut se passer de subsides et
n’est donc pas attirante pour les investisseurs.
L’économie bleue (couleur de la planète et de
l’entrepreneuriat), par contre, lui paraît durable,
profitable et créatrice d’emplois. D’où le soustitre de son livre, The Blue Economy, qui vient
d’être publié dans une version actualisée : 10
years – 100 innovations – 100 million jobs (10
ans, 100 innovations et 100 millions d’emplois).
Gunter Pauli a travaillé près de vingt ans à son
concept après être allé au Japon en 1994, sur
invitation des Nations Unies, afin de réfléchir à
un modèle d’affaires qui serait profitable et per-
Certains projets semblent limités mais, s’ils sont
appliqués à l’échelle mondiale, ils peuvent réellement induire de grands changements. Starbuck’s Espagne, par exemple, a investi dans
le recyclage de son marc de café, alors que la
mise en décharge lui coûtait 85 000 euros par
an. Aujourd’hui, il sert de terreau pour la culture
du shiitake et représente un projet créateur de
dizaines d’emplois et générateur de revenus. Ce
projet « Pulp to Protein » est l’un des nombreux
exemples qui démontrent que Gunter Pauli
pourrait bien avoir raison. « L’économie bleue
consiste en une série d’innovations majeures
qui, loin de mettre les gens au chômage, créent
de nouveaux emplois », déclarait-il lors d’une interview récente. L’avenir seul dira si Gunter Pauli
est un visionnaire génial ou un doux rêveur. n
Le livre
Titre original : The Blue Economy
Éditeur original : Paradigm Publications
USA
Le livre est disponible pour iPhone,
iPad ou iPod touch sur iTunes.
A propos de l’auteur
Gunter Pauli (né à Anvers en 1956) est l’ancien propriétaire de l’entreprise belge Ecover, productrice de détergents biodégradables. En 1994, il a mis sur pied la fondation ZERI (Zero Emissions Research and Initiatives)
qui crée des centres de recherches dont l’objectif est le
développement de méthodes de production durables.
Gunter Pauli est membre du Club de Rome et auteur
de plusieurs ouvrages. Le premier était la biographie
d’Aurelio Peccei, fondateur du Club de Rome. Dans
ses publications, il alterne les textes scientifiques et économiques et les
livres pour jeune public! Dans ces derniers, il transpose l’économie bleue dans l’univers
fantastique des enfants. n
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Conseil de rédaction: Julie Declerck - Ward Martens - Ann Massart Karin Vanhoof - Jan van Roon
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