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1 Bleu Rouge Noir Jaune JEUX OLYMPIQUES ET VIVA LAOURA ! (Page 12) *60 ANNÉE - N 18 858 1,00 e o SESTRIÈRES. – Sandra Laoura a décroché, hier, la première médaille de la délégation française en se classant troisième de l’épreuve de bosses. (Photo Pierre Lahalle) France métropolitaine BIATHLON POIRÉE, ENCORE RATÉ TENNIS FOOTBALL WEEK-END COULEUR FRANCE BORDEAUX REGAGNE DU TERRAIN (Pages 19 et 20, et notre éditorial, page 2) (Pages 6 à 10) HALLE. – Le double Llodra-Clément (ci-contre) a donné, hier, le point de la qualification à la France face à l’Allemagne, en Coupe Davis. À Paris, Mauresmo affrontera Pierce en finale. (Photo Michel Deschamps) (Page 12) SKI ALPIN QUEL ROI POUR L’ÉPREUVE REINE ? (Page 13) BORDEAUX. – Vladimir Smicer et les Bordelais, vainqueurs de Rennes (2-0), reviennent à 7 points de Lyon, tenu en échec à Lens (1-1). (Photo Laurent Arguerolles/L’Équipe ) www.lequipe.fr Dimanche 12 février 2006 T 00825 - 212 - F: 1,00 E 3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@c@l@c@k; www.iveco.com Iveco vous transporte toujours plus loin. LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE UNE DRÔLE DE VICTOIRE Des Bleus fébriles ont remporté, hier au Stade de France, leur premier succès dans le Tournoi 2006 en battant l’Irlande (43-31), à l’issue d’un match qui les a vus sombrer physiquement en deuxième mi-temps, dilapidant quarante points d’avance. (Pages 2 à 4) Ricard est né à Marseille en 1932. Y&R France 2005 *SPIRITUEUX IRLANDAIS Jameson Irish Whiskey est distillé en Irlande depuis 1780. *SPIRITUEUX FRANÇAIS M O D É R A T I O N. L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É, À C O N S O M M E R A V E C Bleu Rouge IRISH SPIRIT * Jaune Bleu Jaune FRENCH SPIRIT * Noir Noir STADE DE FRANCE. – Frédéric Michalak (maillot bleu), serré de près par Brian O’Driscoll (à gauche) et Denis Leamy, sous les yeux de David Wallace, a été à plusieurs reprises sifflé par le public du Stade de France, qui lui a reproché les faiblesses du jeu au pied des Bleus durant la rencontre face à l’Irlande. (Photo Alain de Martignac) 2 RUGBY L’HUMEUR Bleu Rouge Noir Jaune TOURNOI DES SIX NATIONS (2e journée) – FRANCE-IRLANDE : 43-31 Michalak en désamour Sifflé, l’ouvreur des Bleus a endossé aux yeux du public toutes les carences françaises dans le jeu au pied. Mais Bernard Laporte est venu à son soutien. CELA RESTERA l’un des faits majeurs de ce France-Irlande. Soixante-huitième minute, hier, à Saint-Denis : remplacé par Benjamin Boyet, Frédéric Michalak se dirige en trottinant vers le banc de touche. Il croise la route du Berjallien, lui tape dans la main et entend la bordée de sifflets qui descend des tribunes. Il atteint le banc, enfile une veste de survêtement et s’assied à côté d’Olivier Magne. Avant même la fin du match, une partie du public a rendu son jugement. Le prodige toulousain est désigné comme l’un des coupables de la piteuse seconde période des Bleus. Faut-il en vouloir à cette frange de spectateurs qui brûle aujourd’hui ce qu’elle a adoré hier, pendant la Coupe du monde 2003 ? Une heure plus tard, Bernard Laporte, s’est fait son opinion et l’exprime en pleine conférence de presse. Avec virulence. « Bernie le dingue » est de retour. « Il faut faire revenir les bénévoles du rugby. Tous ces bourgeois de merde, je te les foutrais sur le terrain ! » La salle de presse rit à l’unisson, les journalistes britanniques sont à la fois interloqués et ravis par cette phrase qui va renforcer outre-Manche l’image d’un Laporte décidément très particulier. Si l’on suit le raisonnement de l’entraîneur des Bleus, ce sont donc les spectateurs détenteurs des billets les plus chers qui ont exprimé le désamour ambiant entre le public L’ÉDITO FORGET OU LA RÈGLE DE L’ESPRIT U Cesana Pariol -2°° (16 h ) -5° (20 h 10) Luge, finale sim mple H Patinnage gee ddee vitess vitesse, vivite tesssse, e, 3 0000m 0m mF 0°° (133 h 45) -7°(100 h) Skii de fond, double poursuite dou Pragelato g F eet H Turin (19 1 h 30) 4° (19 ( 8 h) -7° (18 Sestrières (12 h) -2°° ski alpin,n, STADE DE FRANCE. – Sous les sifflets, Frédéric Michalak (à gauche) est remplacé par Benjamin Boyet à la soixante-huitième minute. Bernard Laporte défendra son ouvreur en conférence de presse et s’en prendra au public : « Tous ces bourgeois de merde, je te les foutrais sur le terrain ! » (Photo Alain de Martignac) Heymans s’affiche saaut ut à skis, f nale fin individuelle in ell H Pinerolo desscentte H 0 2 km SShort hort track ho track, ackk, 1 50 500 500m 000m H, 500m F (qualifications) tions on , 3 000m F (qualifications) (qualific ca ) F France LA QUESTION D’HIER Huit ans après son doublé aux Jeux de Nagano, le skieur autrichien Hermann Maier va-t-il remporter une nouvelle médaille d’or ? OUI ............................................................................................ 57 % NON ........................................................................................... 43 % (nombre de votants : 35 365) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. DOMINICI (5,5) : mis à part sur l’essai de Rougerie, il ne fut pas concerné par le jeu offensif. Ni sollicité pour le jeu au pied défensif. Son placement fut correct. ROUGERIE (6,5) : une entrée en matière fracassante avec un essai et une percée tranchante sur l’essai de Heymans. Toujours bien placé en défense avec des plaquages et des déblayages rudes. FRITZ (6) : une belle percée et une présence soutenue sur O’Driscoll, même si celui-ci trouva deux fois l’ouverture. Une défense percutante en fin de partie. MARTY (6,5) : deux contres sur O’Gara et deux essais. Au-delà de cet opportunisme, sa défense en pointe et sur l’homme, surtout en fin de match, fut sérieuse. HEYMANS (7) : le meilleur Français de part sa régularité tout au long de la partie. Un jeu au pied performant pour remettre la pression, un essai et un jeu empreint de beaucoup d’efficacité. MICHALAK (5) : une bonne première période pleine de réalisme dans l’alternance et l’animation offensive, amenant l’essai de Magne. Un jeu au pied très pressant, des plaquages durs, un coup d’œil vivace. Ensuite, ça s’est gâté avec notamment un jeu au pied défaillant, qui entraîna deux essais irlandais. Remplacé à la 70e par BOYET, qui garda la tête froide. ÉLISSALDE (5,5) : de bonnes passes, de bons replis et une animation sans déchet. Mais il n’a pas réussi à passer la vitesse supérieure. Remplacé à la 59e par YACHVILI, qui n’arriva pas à mettre de l’ordre dans la maison. BONNAIRE (5,5) : à son aise en touche, il n’a pas vraiment profité de la puissance de sa mêlée. En défense, il fut constant en première période, puis sur la fin, après un passage à vide. MAGNE (6,5) : toujours bien placé et efficace dans tous les registres. Son essai est le reflet de sa permanence sur les soutiens. Il s’activa beaucoup à plaquer et détruire en pointe. Remplacé à la 59e par MARTIN, qui eut du mal à entrer dans le rythme et manqua quelques plaquages. NYANGA (7) : une mobilité harcelante jusqu’à sa sortie à la 74e, où il fut remplacé par NALLET. On le vit percutant dans l’axe et surtout exterminateur sur les extérieurs. PAGE 2 Meilleur plaqueur du match avec un total de 17. THION (5,5) : il a joué juste, restant très appliqué sur l’agressivité défensive en première période. Après un coup de mou, il fut plus performant sur la fin, près de sa ligne (12 plaquages). PELOUS (5,5) : lui aussi a eu un gros coup de fatigue au milieu de la seconde période, manquant deux plaquages qui entraînèrent deux essais irlandais. Et pourtant il a beaucoup plaqué et même rudement (14 au total). DE VILLIERS (6) : il fut un des rares avants à ne pas faiblir. Fort en mêlée, toujours bien replacé dans la ligne, ses plaquages, sur la fin, furent une bouffée d’oxygène. IBANEZ (5,5) : il a donné du rythme en défense avec des déplacements bien faits. Un bel arrêt sur O’Driscoll au large. Remplacé à la 47e par BRUNO (5), qui n’apporta pas le regain de puissance espéré. MILLOUD (5,5) : une performance moyenne, hormis en mêlée. Remplacé à la 59e par MARCONNET (5,5), qui fit sa part de travail en défense sur la fin. FRANCIS DELTERAL Les chiffres du match France Irlande Possession du ballon 16’32” 26’47” Mêlées gagnées * s r introd ction ad erse Touches gagnées * sur lancer adverse Pénalités concédées En-avant / Turnover Plaquages 48 159 Les plus pénalisés 2 1 QUATRE ESSAIS irlandais en douze minutes (de la 57e à la 69e). Vingt-huit points encaissés et aucun inscrit. Une heure après le match, les joueurs de l’équipe de France et leur entraîneur cherchaient à comprendre comment ils avaient pu mener 29-3 au repos, 43-3 après moins de dix minutes de jeu en seconde période, et terminer la rencontre épuisés, lessivés, avec un écart final de douze points seulement. Quant aux raisons de ce « coup de pompe », personne ne s’est aventuré à les avancer avec certitude. « Estce le fait d’avoir eu vingt-quatre heures de récupération de moins que les Irlandais par rapport au weekend dernier ? Est-ce le fait de s’être entraînés deux fois, mardi et mercredi, et d’avoir musclé les séances avec du travail en opposition ? s’interroge Bernard Laporte. Sans doute cela a-t-il pesé. Mais je suis incapable de quantifier tout cela. Ce qui est certain, c’est que hormis le match contre la Nouvelle-Zélande en novembre 2004 (défaite 45-6), je n’avais jamais vécu cela depuis la tribune. La dernière demi-heure, nous n’avons pas pu supporter le rythme imposé par les Irlandais. On était dans le rouge, on a manqué d’oxygène. » Il est un point sur lequel Bernard Laporte et Olivier Magne se rejoi- gnent : le médiocre jeu au pied d’occupation a empêché les Bleus de vivre des séquences de jeu interrompues par les sorties de ballon. « On a rendu trop de ballons et cela nous a empêchés de casser le rythme, regrette Magne. Grâce à cela, leur triangle 10-12-13 a multiplié les relances en s’engouffrant dans des intervalles et espaces où nous n’étions pas. » « Un meilleur jeu au pied nous aurait fait moins souffrir », convient Laporte. Mais si l’on peut s’interroger a posteriori sur le bien fondé des dures séances d’entraînement en opposition du début et milieu de semaine, les joueurs, eux se sont fait une religion sur le sujet. « On avait besoin de cela après Édimbourg et cela nous a permis de fournir une grosse première mi-temps défensive, d’aller chercher haut les Irlandais au plaquage », souligne Bonnaire. « Toute cette préparation difficile a débouché sur une première mi-temps où l’on a mis l’accent sur la mêlée, où l’on avance sans cesse, note Thion. Et cette première mitemps compte beaucoup dans le score final. L’intensité de la semaine d’entraînement a certainement pesé dans les jambes en fin de match, mais elle nous a surtout mis sur le droit chemin pendant cinquante minutes. C’est ce qu’il faut retenir. » – H. I. Horgan dans le rythme LES JOUEURS IRLANDAIS. – L’ailier du Leinster a été constant en attaque comme en défense. MURPHY (4) : beaucoup de fautes en première période, dont une passe directe à Heymans pour son essai, causèrent la perte de son équipe, vite larguée au score. HORGAN (6,5) : le plus interventionniste et dangereux de son équipe. Il avança constamment et un peu partout. O’DRISCOLL (6,5) : serré de près en première période, il trouva quelques espaces ensuite et contribua au retour de son équipe. Remplacé à la 80e (+ 2) par REDDAN. D’ARCY (6) : malmené en première période, il rétablit ensuite la situation à son avantage. BOWE (4) : il se fit souvent secouer en défense. Remplacé à la 64e par Trimble, qui profita d’un bon travail de O’Driscoll pour marquer un essai. O’GARA (4,5) : il a coûté deux essais en contre. Et dans l’animation offensive, il fut très réducteur. STRINGER (6) : toujours agressif et bien placé pour combler les trous. LEAMY (6) : coureur et remuant, il gêna beaucoup les Français en milieu de deuxième période par sa disponibilité. WALLACE (6,5) : toujours bien placé pour colmater les brèches et pour relancer, avec de longues courses. EASTERBY (5) : pas toujours dans le bon rythme et n’apporta pas beaucoup d’accélération au jeu irlandais. O’KELLY (4,5) : lent et pas très performant sur le premier rideau. Remplacé à la 51e par O’CALLAGHAN (6,5), qui apporta de la vitesse et de la force, comme il le montra sur son essai. O’CONNELL (6,5) : un match de combattant. On le vit tant dans le travail de destruction que dans le jeu d’attaque, percutant sur le premier rideau. HAYES (4,5) : il a souffert en mêlée et n’a pas eu beaucoup de rendement dans le jeu en mouvement, semblant très lourd. FLANNERY (6) : plus à son avantage en deuxième période. Il eut alors de bons lancers et des initiatives percutantes. CORRIGAN (4) : terriblement malmené en mêlée et peu performant dans le reste du jeu. Remplacé à la 51e par S. BEST (5), qui fut un peu plus à son aise. – F. D. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Cesana San Sicario Submergés physiquement, les Bleus ont vécu une fin de match périlleuse. Sans connaître les raisons de la panne. Bleu Rouge Sauze d’Oulx 5° (15 h 330) HAMID IMAKHOUKHENE En panne sèche LES JOUEURS FRANÇAIS. – L’apport de l’ailier toulousain a été important. Tant dans l’animation offensive... que dans le jeu au pied. avec 0°° (14 heures)) 0° (10 heures)) Snowboard, half pipe H ( lifi ti à 10 heures, (qualifications finale à 14 heures) Bardonecchia Il est maintenant 17 h 30. Frédéric Michalak porte beau le smoking dont il s’est vêtu pour le banquet officiel. Debout, les mains dans les poches, il fait face aux questions et aux sujets qui peuvent fâcher. Comme les sifflets qui ont rythmé sa sortie. Comme son jeu au pied. Inégal, inconstant. « Il est normal que le public me siffle si je fais des erreurs, lance-t-il d’emblée. J’occupe un poste-clé et à ce niveau de compétition, on ne peut pas se louper sur certains détails, certains Jaune Bleu Jaune LA MÉTÉO OLYMPIQUE Laporte : « Fred, moi, je ne le lâcherai pas » coups. Mon match, je le juge à l’image de l’équipe. Une bonne première mi-temps et ensuite, j’ai été dans le dur. On a subi, j’ai subi, il y a eu de la précipitation, de l’imprécision. » Les secondes passent. Un journaliste le relance sur les témoignages de désapprobation du public. « Mettez-vous à ma place. Bien sûr que c’est affectant de se faire siffler. » Exposé sous le feu des critiques, il encaisse, sait qu’il n’a pas autant brillé que le diamant qui orne son oreille gauche. Mais il s’irrite aussi, ce qui est rare. Un confrère retardataire le relance sur la réaction hostile du public. Et la réponse tombe, aussi sèche – mais au second degré – que les nombreux plaquages qu’il a assénés : « J’ai fait beaucoup d’erreurs et je ne sais pas ce que je fous là. J’ai touché personne en défense, rien fait de bon… Mais vous savez, l’important, c’est que mon père et ma mère soient fiers de moi. » Sur la route de la Coupe du monde, il faudra pourtant bien que l’équipe de France retrouve bon pied. « C’est sûr que c’est un chantier permanent pour nous, admet Laporte. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Souvenez-vous l’été dernier en Afrique du Sud… Il ne faut pas se voiler la face : Fred a parfois déconné en deuxième mi-temps. En trouvant quelques touches de plus, on se serait filé moins de pression, on aurait moins permis aux Irlandais de courir avec le ballon, de mettre le feu. Un meilleur jeu au pied nous aurait fait beaucoup de bien. Mais, au contraire du public, je vais l’aider. Fred, moi, je ne le lâcherai pas. Que le public sache que Fred rejouera et que ce n’est pas lui qui me fera changer d’avis. » Noir Noir NE FOIS de plus, les fondamentaux ont été respectés. Une fois de plus, la Coupe Davis a transformé le tennis, sport si individuel qu’il en devient le plus souvent individualiste, en un sport d’équipe comme les autres. Une fois de plus, la victoire de l’équipe de France sur l’Allemagne a démontré que la règle de base dans les compétitions par équipes est celle de l’esprit, l’esprit d’équipe bien entendu. Très discutable, la nouvelle non-sélection de Fabrice Santoro par Guy Forget avait été logiquement discutée après son annonce. On pouvait, à juste titre, se poser des questions sur la manière dont avait été nouée, plus que dénouée, cette énième crise entre le meilleur joueur de double français, son capitaine et ses équipiers putatifs. En revanche, l’effet de ce conflit sur l’équipe est indiscutable : rangs resserrés, volonté braquée sur l’objectif, Grosjean, Gasquet, Llodra et Clément ont fait corps face à une équipe d’Allemagne qui n’en finit plus, depuis l’apparition de Haas et Kiefer, de plafonner collectivement à un niveau inférieur à celui de ses individualités. Car, en Coupe Davis, la simple addition des talents individuels ne suffit pas. Sans le ciment d’une entente plus que cordiale, 1 + 1 + 1 + 1 ne font pas 4, mais souvent bien moins. Le souvenir du fiasco américain lors de la finale 1984, contre la Suède, suffit à illustrer cette erreur de calcul stratégique. Cette année-là, John McEnroe et Jimmy Connors avaient été réunis sous la responsabilité d’Arthur Ashe, capitaine de luxe. La finale tourna pourtant à l’humiliation, la mésentente entre ces deux monstres déteignant même sur le double McEnroe-Fleming, battu pour la première fois en quinze rencontres. À l’inverse, la France, avec des moyens très moyens, peut s’enorgueillir sous le capitanat de Guy Forget de deux places de finaliste et d’une victoire en sept ans. Certes, à cette époque Fabrice Santoro était considéré comme assez bon camarade pour que sa présence soit plus positive que son absence. Certes, il est parfois bien difficile de saisir ce qui lui est reproché par les uns et les autres. Mais le résultat est une fois de plus là : une équipe soudée sans la moindre arrière-pensée est plus forte qu’une autre plus talentueuse, mais bancale du côté de l’enthousiasme collectif. En faisant son choix, Guy Forget s’était exposé à un retour de bâton d’autant plus douloureux que ses rapports avec les instances fédérales sont peu sereins. Gasquet, Grosjean, Clément et Llodra lui permettront sans doute de prolonger son bail par l’opération du bon esprit. du Stade de France et Michalak. Mais au fond, cela est-il vraiment important ? Qu’il soit riche, modeste ou pauvre, le « cochon de payeur » vient d’exprimer son ras-le bol quant à la médiocrité du jeu au pied d’occupation des Bleus. Il s’en prend à Michalak et il n’a pas tout à fait raison. Sa première période, remarquable au plan défensif, a aussi été marquée par plusieurs coups de pied tactiques de bonne qualité. Un jeu au pied d’occupation, précis, cohérent et indispensable pour exister à ce niveau de compétition. Malheureusement, la seconde période du Toulousain sera d’un tout autre acabit. Fatigué, épuisé même, il perd de sa lucidité et de sa précision. Jusqu’à son remplacement que l’on peut estimer trop tardif compte tenu de ses difficultés. « J’ai failli le faire remplacer quelques minutes avant, convient Laporte. Jacques (Brunel) m’a appelé depuis le bord du terrain, il me l’a proposé. Mais le public venait de siffler Fred après une touche non trouvée et je n’ai pas voulu le sortir là-dessus. Cela aurait sonné comme un désaveu. » 3 RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune FRANCE - IRLANDE : 43-31 Un seul mot, c’est ouf ! À l’issue d’un scénario dingue, les Bleus ont préservé l’essentiel (la victoire), sans lever les doutes sur leur compétitivité. Après le fiasco d’Édimbourg (16-20), les Bleus se sont imposés devant les Irlandais hier, au terme d’un scénario étonnant et inquiétant à la fois. En effet, menant 43-3, ils ont encaissé un 28-0 en douze minutes. Privés le plus souvent du ballon, ils ont confirmé leurs qualités d’équipe de contre et leurs difficultés récurrentes dans le jeu au pied. C’EST RARE UNE FIN de match pareille, où personne ne sourit. Il y a pourtant des vainqueurs, mais ils viennent de ressentir une peur bleue ; les vaincus, eux, sont verts de rage. Ça, ils peuvent s’en vouloir les Irlandais d’avoir confondu le Stade de France et leur cheminée, un soir de Noël ! Dans la guirlande des six essais marqués par les Français, ils en ont offert quatre enveloppés par des bourdes celtiques. Le pompon revient sans nul doute au dernier, inscrit par Marty à la 48e minute, O’Gara dégageant directement du pied dans les bras du Catalan ravi de l’offrande pour s’en aller planter la balle une seconde fois sous les poteaux irlandais. À ce moment-là, le match est fini ; le score est de 43-3. Entre le rachat ou la crise, l’alternative qui s’offrait après leur pathétique fiasco écossais, dimanche dernier, les Bleus ont résolument opté pour le premier choix. Aussi incroyable que vrai, on marche sur la tête et vers tous les records. À ce rythme, le plus gros score français dans le Tournoi (56-13, contre l’Italie, à Rome l’an dernier) ou la plus large victoire (51-0, contre Galles, à Wembley en 1998) vont être pulvérisés. Mais justement, le rythme, ce sont les Irlandais qui l’impriment. Depuis le début. Avec de constantes fausses notes pour briser leurs mouvements, ou pour aller se parler sous les perches pendant qu’Élissalde tente de transformer un essai. Il n’y a pas eu que ça, bien sûr. Les Français ont aussi inscrit deux essais (3e, 45e) pleins de maîtrise (au départ de deux mêlées fermées), d’adresse et de vitesse. Mais ils ont rarement joué dans le camp irlandais et beaucoup moins dans les vingt-deux mètres adverses (16 minutes en première mi-temps contre 27 minutes passées par les Irlandais dans le camp français). Le constat tiré la semaine dernière par un Bernard Laporte dépité (« On joue mieux quand on n’a pas le ballon, quand on doit défendre et le récupérer ») ne pouvait être mieux illustré que par ces quarante-huit premières minutes. Avant d’être totalement contredit par un invraisemblable revirement – quatre essais, un 28-0 pour les Irlandais en douze minutes ! Là, les Bleus n’ont pas plus le ballon – encore moins, même – mais ils n’ont plus le gaz ni la lumière pour continuer à défendre aussi haut sur les attaquants verts. Comment, pourquoi ? Le public du Stade de France, toujours aussi connaisseur que le speaker confondant l’hymne de la République d’Irlande et celui du rugby irlandais (qui regroupe la République et l’Irlande du Nord), fait du mal rasé Michalak son mal-aimé. L’ouvreur toulousain n’a certes pas réalisé le plus beau match de sa vie (notamment en manquant des touches pour soulager ses partenaires à l’agonie) mais n’a pas mérité ça. Plus rien dans le moteur français Le quinze de France s’est écroulé quand on n’y pensait plus, un peu comme il est tombé dimanche, à Murrayfield. Avec quarante points d’avance et trente minutes à jouer, on s’attend même, avec l’entrée de deux hommes frais en première ligne (Bruno et Marconnet) à voir la mêlée française écrabouiller encore plus son adversaire. Mais non. Il n’y a plus rien dans le moteur français. Sauf le mental et la rage de préserver un peu de cet avantage si facilement acquis. La principale performance des Bleus est peut-être dans ces dix dernières minutes haletantes de ce match devenu complètement fou, où ils stoppent l’hémorragie, interdisant aux Irlandais – handicapés alors par la blessure de O’Driscoll – de rajouter le moindre point, malgré leur supériorité physique évidente. Au moindre arrêt de jeu, on cherche de l’air pour Pelous, le capitaine plié en avant, les mains sur les genoux. Mais l’occis revit aussitôt pour arracher un ballon d’essai sur sa ligne.De Villiers, Thion, Bonnaire ne sont pas plus frais, mais ils tiennent pareillement. Entamée dans le beurre, la rencontre finit dans le très dur. Cette conclusion révèle une fatigue prématurée des Bleus (ils payent les deux éprouvantes séances en opposi- tion, mardi et mercredi à Marcoussis et, aussi, le jour de repos de moins que les Irlandais). Mais l’accent qui devait être porté sur la récupération entre ces deux premiers matches, est devenu grave, comme la situation. Il fallait ça, sans doute, et le cœur apporté par les anciens – la charge d’Ibanez à la réception du coup d’envoi, priant Michalak de lui laisser attraper la balle ; les accélérations de Magne dans les intervalles… – pour offrir une telle défense face aux Irlandais. Condition première pour retrouver victoire et confiance. Mais, en deux matches du Tournoi, on s’interroge encore sur la compétitivité actuelle de cette équipe. La prochaine rencontre, dans deux semaines, face aux Italiens, malmenés chez eux, hier, par les Anglais, n’apportera pas, non plus, toutes les réponses. Les Bleus sont souffrants et c’est ce qu’on lit sur le visage sans sourire des vainqueurs de ce « match de fous », conclu par un grand « ouf » de soulagement. CHRISTIAN JAURENA Tournoi 2006 (2e journée) HIER France - Irlande : 43-31 Italie - Angleterre : 16-31 AUJOURD’HUI Galles - Écosse (à Cardiff, 16 heures [15 heures, heure locale], France 3) CLASSEMENT 1. 2. 3. 4. 5. 6. Pts J. G. N. P. P.p. P.c. Diff. 4 2 2 2 0 0 2 2 1 2 2 1 2 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 2 1 78 59 20 57 32 13 29 51 16 59 57 47 + 49 +8 +4 -2 - 25 - 34 ANGLETERRE France Écosse Irlande Italie Galles DÉJÀ JOUÉS 1re jjournée (samedi 4 et dimanche 5 février) Irlande - Italie, 26-16 ; Angleterrrre - Galles, 47-13 ; Écosse - France, 20-16. RESTENT À JOUER 3e jjournée (samedi 25 et dimanche 26 février) France - Italie et Écosse - Angleterre, le 25 ; Irlande - Galles, le 26. 4e jjournée (samedi 11 et dimanche 12 mars)) Galles - Italie et Irlande - Écosse, le 11 ; France - Angleterre, le 12. 5e journée (samedi 18 mars) Italie - Écosse ; Galles - France ; Angleterre - Irlande. FRANCE - IRLANDE : 43-31 (29-3) À Saint-Denis, Stade de France. Temps froid. Pelouse en bon état. 78 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Honiss (NZL). Heymans 7 Nyanga 7 Wallace 6,5 Sh. Horgan 6,5 Milloud Hayes O’Driscoll 5,5 4,5 cap., 6,5 Pelous O’Connell (o) O’Gara (m) Élissalde cap., 5,5 6,5 4,5 5,5 Dominici Bonnaire Ibanez Flannery Leamy Murphy 5,5 5,5 5,5 6 4 6 (o) Michalak (m) Stringer O’Kelly Thion 5 6 Fritz D’Arcy 4,5 5,5 6 6 De Villiers Corrigan Magne S. Easterby 6 4 Rougerie Bowe 6,5 5 6,5 4 Yachvili, Martin, Bruno, Marconnet, O’Callaghan, 6,5 ; S. Best, 5 ; Boyet et Nallet n’ont pas joués assez Trimble et Reddan n’ont pas joués assez longtemps pour être notés. longtemps pour être notés. Marty 6,5 Le contre est bon LE JEU. – En poussant l’Irlande à la faute pendant cinquante minutes, la France a réussi son coup. Mais elle a vraiment souffert par la suite. IL N’ARRIVERA PAS SOUVENT qu’une victoire de l’équipe de France avec six essais au compteur laisse un sentiment aussi étrange. On pourra créditer les Bleus de deux points positifs : leur défense pendant une heure et leur efficacité au tableau d’affichage pendant cinquante minutes. Les deux étant liés. Après la déconvenue d’Édimbourg, la France a confirmé qu’elle n’était pour l’heure qu’une équipe de contre. Ne parvenant à maîtriser ni le ballon ni le territoire, elle a su capitaliser sur les cadeaux irlandais, O’Gara « marquant » deux essais contre son camp et Murphy un et demi. Les statistiques ne raconteront jamais entièrement un match, mais celles-ci sont bizarres : les Irlandais ont passé deux fois plus de temps dans le camp français (60’2’’ contre 30’3’’) que l’inverse, ont eu 38 ballons à jouer dans les 22 adverses contre 6, et ont effectué 48 plaquages contre 159. Avec des chiffres pareils, le résultat contre les équipes du haut du tableau ne serait pas du tout le même. STRATÉGIE OFFENSIVE : la meilleure attaque, c’est la défense. Pour marquer quatre de leurs six essais, les Français ont en tout et pour tout utilisé une passe, celle de Michalak à Magne (8e). Deux contres de Marty sur O’Gara, une interception de Heymans témoignent, cela dit, de la présence au pressing. Il n’y a rien de mal à utiliser cette défense agressive, « à la sud-africaine » pour marquer. Encore faut-il soutenir la cadence tout le match. Car, lorsqu’il fallut remettre la main sur le ballon, tenter d’occuper le camp adverse, la France se retrouva très embarrassée. Dommage, parce que les essais de Rougerie (3e) et de Heymans (44e), en premier temps derrière des mêlées bien placées, démontrèrent de la qualité dans le jeu de mouvement. Mais les constructions françaises se limitèrent au strict minimum. Parler de stratégie offensive, côté irlandais, serait un bien grand mot. À 43-3 contre eux, ils n’avaient pas d’autre choix que de tout tenter, ballon en main. Ils avaient déjà essayé en première période, mais avec un énorme déchet. Là, notamment sur les relances offertes par le catastrophique jeu au pied français, O’Driscoll, Horgan, D’Arcy et Leamy profitèrent, sur leurs qualités individuelles, du coup de moins bien des défenseurs français. Notamment sur trois pénalités jouées à la main par Stringer pour autant d’essais. DÉFENSE : pendant cinquante minutes, celle des Français fut parfaite. En avançant, en mangeant le terrain de l’adversaire, en le poussant à commettre des fautes. Mais dès que la ligne ne monta plus de manière cohérente, dès que les jambes ne permirent plus de la rééquilibrer, on frôla la catastrophe. Quatre essais en quatorze minutes, c’est énorme. Dans le secteur défensif, le jeu au pied fut encore une fois d’une grande médiocrité, en longueur comme en précision, privant l’équipe des ballons d’oxygène qui lui auraient fait tant de bien. C’est un problème récurrent et capital qu’il faudra régler rapidement. Côté irlandais, sur quatre des six essais, ce ne fut pas la défense qui céda. Mais les deux constructions françaises terminées sur les ailes prouvent que le mur vert n’était de toute façon pas infranchissable. DISCIPLINE : quatorze pénalités concédées – plus un coup franc – , surtout en fin de match, c’est beaucoup. Mais cela prouve en quel désarroi se trouvait alors la défense française. Pour le reste, mis à part un mini-accrochage entre Fritz et O’Driscoll, le match fut d’une grande clarté et disputé dans un bon esprit. HENRI BRU Parole à la défense LE RUGBY EST UN sport de morts de faim ; et les Français, hier, étaient affamés. La première mêlée en a été la parfaite illustration. Introduction irlandaise et balle gagnée par les huit Bleus qui font monter la première ligne verte dans le ciel de Saint-Denis. Deuxième mêlée, on avance d’un mètre, et, derrière, la combinaison est parfaite pour permettre à Rougerie de marquer après un cadrage débordement d’école sur Murphy. Si la mêlée est un baromètre de l’envie collective d’une équipe, la qualité de la défense en est un autre. Et hier, la performance des Bleus dans ce secteur fut, pendant cinquante minutes, exemplaire, surtout par rapport à leur prestation de Murrayfield. Il y avait tellement plus d’agressivité. Un joueur qui plaque, l’autre qui conteste le ballon. On se remet vite sur ses appuis pour se repositionner. La clé, c’était d’obliger les Irlandais à venir se consommer dans les regroupements. Ensuite, on utilisait une défense en « entonnoir » ou en « parapluie », avec l’ailier ou deuxième centre qui venait rapidement couper les extérieurs tandis qu’on mettait une pression énorme sur O’Gara. Les deux essais de Marty sont nés du même scénario. Dépourvu de solution, avec des partenaires quasiment devant lui, l’ouvreur irlandais s’est fait contrer deux fois. Sur les touches dans les vingt-deux mètres, les Bleus avaient également adopté un dispositif tactique intéres- sant, en faisant intervenir l’ailier côté fermé à l’intérieur du numéro dix. L’objectif, toujours le même : priver l’ouvreur et les centres irlandais de temps et d’espace. Et l’on a vu pendant toute la première mi-temps des Irlan- dais se faire croquer avec le ballon ou envoyer des passes imprécises vers les tribunes. Accélérer, prendre au plus vite la ligne d’avantage : c’était donc la ligne directrice des Français en défense. Le problème, c’est qu’après cinquante minutes les affamés en bleu ont subi un terrible coup de fringale. Une défense comme celle-ci est consommatrice d’énergie, elle exige une condition physique irréprochable pour sprinter toujours et encore sur les premiers mètres. Elle suppose aussi des joueurs une confiance aveugle dans le partenaire qui se trouve à l’intérieur. Peut-être fatigués après une semaine de préparation très intense, les Bleus ont laissé des espaces se créer, et les D’Arcy, les O’Driscoll s’y sont engouffrés, avec leurs changements d’appuis, avec des courses rentrantes. Les Français s’en sont sortis. Tout juste... Et il faudra retenir la leçon. Ils ne pourront pas toujours se permettre de pécher autant dans la conservation du ballon. Il leur faudra faire plus que bien défendre. (*) 69 sélections (dont 34 comme capitaine) chez les Bleus. Il est aujourd’hui manager du club anglais de Sale. www.iveco.fr Chaque jour, nous transportons une victoire IVECO VOUS TRANSPORTE TOUJOURS PLUS LOIN Photothèques : Corbis - Getty Ce n’est pas un hasard si Iveco a été choisi pour transporter les athlètes et les spectateurs aux XXèmes Olympiades d’Hiver de Turin 2006, mais la concrétisation de ce que nous mettons en oeuvre chaque jour de l’année, à chaque minute, à chaque seconde, pour vous apporter performance, fiabilité et écoute. DAILY EUROCARGO STRALIS TRAKKER 39 CONCESSIONNAIRES ET 200 POINTS SERVICE, OÙ QUE VOUS ALLIEZ. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge STADE DE FRANCE. – C’est dès la 3e minute que les Français ont ouvert la marque par un essai d’Aurélien Rougerie (son 18e avec les Bleus par lequel il rejoint Dominici à la 9e place des marqueurs français), qui échappe à Shane Horgan, après un mouvement offensif. Par la suite, les Français se sont surtout illustrés en contre. (Photo Stéphane Mantey) FRANCE : 6 E, Rougerie (3e), Magne (8e), Marty (18e, 48e), Heymans (35e, 45e) ; 1 B (29e), 5 T (8e, 18e, 35e, 45e, 48e), Élissalde. IRLANDE : 4 E, O’Gara (57e), D’Arcy (61e), O’Callaghan (66e), Trimble (69e) ; 1 B (28e), 4 T, O’Gara. Bleu Rouge LES POINTS Jaune Bleu Jaune Remplacements. – 51e : Corrigan par S. BEST et O’Kelly par O’CALLAGHAN ; 62e : Bowe par TRIMBLE ; 78e : O’Driscoll par REDDAN. Non utilisés : R. Best, O’Connor, Humphreys. Entraîneur : E. O’Sullivan. Noir Noir Remplacements. – 47e : Ibanez par BRUNO ; 58e : Milloud par MARCONNET, Magne par MARTIN et Élissalde par YACHVILI ; 68e : Michalak par BOYET ; 70e : Nyanga par NALLET. Remplacements temporaires. – Magne par MARTIN (38e -41e ) ; Martin par MAGNE (72e-73e). Non utilisé : Valbon. Entraîneur : B. Laporte. 4 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 journée) – FRANCE - IRLANDE : 43-31 e « Il a fallu s’accrocher » FABIEN PELOUS, le capitaine des Bleus, souligne combien la deuxième mi-temps a été difficile pour l’équipe de France. « COMMENT EXPLIQUEZ-vous la différence de rendement du quinze de France d’une mi-temps à l’autre ? – En première mi-temps, on est bien dans le match. Physiquement, tout va bien. Et puis d’un coup, d’un seul, c’est la panne sèche en seconde période. C’est un problème sur lequel il va falloir se pencher, car même si l’équipe d’Irlande, c’est du très haut niveau, nous n’avons pas le droit de passer à côté pendant trente minutes, comme ce fut le cas cet après-midi. Imaginez si cela se reproduisait contre des équipes comme l’Angleterre ou la Nouvelle-Zélande… Et ce ne sont pas un ou deux joueurs qui ont flanché mais tout le groupe. – Tout de même, la différence est tellement criarde… – En première période, même si nous ne sommes pas parvenus à mettre notre jeu offensif en place, nous avons réussi à construire des actions. Et puis notre défense est allée chercher les Irlandais très haut, ce qui nous a permis de récupérer quelques bons ballons sur le pressing défensif. – À 43-3, après cinquante minutes de jeu, ne vous êtes-vous pas un peu trop relâchés ? – Non, pas du tout. Vous savez, le rugby, ce n’est pas tout ou rien. On joue toujours à fond. Simplement, en première mi-temps, la France était un peu au-dessus de l’Irlande – et elle en a profité – et puis les Irlandais ont repris le dessus à l’heure de jeu. – Ce match n’est pas sans rappeler votre quart de finale de Coupe du monde à Melbourne (Les Bleus s’imposent 43-21 après avoir mené 27-0 à la mi-temps) face à ces mêmes Irlandais ? – Non, à Melbourne, nous avions réellement relâché notre pression en seconde période. Là, non… On a vraiment manqué d’essence sur la fin. – Avez-vous eu peur en fin de match ? – Oui, car ils ont inscrit trente points en trente minutes et, sur la fin, l’Irlande a eu deux ou trois occasions très chaudes. Il a fallu s’accrocher mentalement. Et nous avons réussi à nous accrocher. – La semaine à Marcoussis fut intense. N’avez-vous pas laissé trop d’énergie dans les entraînements avec opposition ? – Je n’ai pas d’explication à chaud à vous donner sur le déroulement de la semaine à Marcoussis. On ne peut dresser que des constats, en aucun cas faire un bilan. Je préfère vous dire que nous avons eu un jour de récupération de moins que les Irlandais cette semaine, puisqu’ils ont joué samedi dernier face à l’Italie et nous dimanche en Écosse. Nous avions peutêtre un peu moins de fraîcheur physique que nos adversaires. Une petite chose parmi tant d’autres. Et si on fait la somme de ces petites choses… « Je trouve les sifflets injustes » – Personnellement, comment vous êtes-vous senti sur ce match ? – À l’image de l’équipe. Je me suis senti à l’aise bien pendant cinquante minutes, j’étais bien dans le rythme. Ma fin de match fut très difficile. – Vous pensiez votre équipe capable d’encaisser trente points en trente minutes ? – Non, pas plus que je ne nous imaginais inscrire quarante-trois points aux Irlandais en cinquante minutes. Vous avez quand même noté qu’on a mis quarante-trois points aux Irlandais… C’est quand même l’aspect positif de ce match. Et je ne veux pas rester sur une impression négative. – En fin de match, vous n’avez pas demandé à vos joueurs de poser davantage le jeu en mettant la main sur le ballon ? – Si, bien sûr, mais nous manquions trop de lucidité. Des brèches s’ouvraient dans notre défense, on ne parvenait pas à fermer nos extérieurs. La fatigue aidant, tout devenait de plus en plus dur. Vous savez, quand tout le monde est occis, la bonne volonté ne suffit plus. Vous n’avez plus toutes les armes pour vous défendre et faire ce dont vous avez envie… – Qu’avez-vous ressenti lorsque le public du Stade de France s’est mis à siffler Frédéric Michalak, qui est aussi votre coéquipier à Toulouse ? – J’ai trouvé ça très dur. Il rate un renvoi, une touche, et les sifflets commencent à fuser. Ils ont oublié que Fred avait bien fait jouer l’équipe en première mi-temps, que son jeu au pied nous avait soulagés. Il suffit de deux coups de pied ratés pour entendre des sifflets. Ils ne sont pas le fait d’un public qui supporte son équipe. Je les trouve injustes. En tout cas, ces manifestations de dépit sont plus le fait de gens qui viennent au spectacle que de supporters du quinze de France. Quant à Fred, il est au-dessus de tout ça, il s’en remettra, j’en suis sûr. – Que direz-vous à vos joueurs avant le prochain match contre l’Italie ? – Je veux que le quinze de France aborde les prochaines rencontres avec la même envie qu’aujourd’hui, avec l’ambition de réussir de belles choses. Nous avons été agressifs en défense. Nous avons construit de beaux mouvements. Il nous reste juste à rajouter quelques minutes à notre efficacité. Restons ambitieux, après tout, nous pouvons encore gagner le Tournoi… » GILLES NAVARRO La folle semaine de Marty ILS ONT DIT Boyet : « J’ai serré les dents » Bernard LAPORTE (entraîneur du quinze de France) : « On a existé physiquement pendant cinquante minutes, puis on a craqué. Il y a forcément plus de points positifs que négatifs puisque l’on a gagné, ce qui est le premier objectif quand on joue un match international. Ce qui est intéressant à noter, parce que c’est rare, c’est que l’on a marqué deux essais, ceux d’Aurélien (Rougerie) et le second de Cédric (Heymans) sur deux de nos lancements, deux mêlées. » Benjamin BOYET (demi d’ouverture du quinze de France) : « C’était difficile de rentrer en fin de match. Ma mission était d’essayer de couper le rythme des Irlandais, puisqu’à chaque fois qu’ils accéléraient ils nous mettaient en danger. Mais, deux minutes après mon entrée, j’ai pris une béquille sur la cuisse gauche. J’ai serré les dents jusqu’au coup de sifflet final. » – G. N. Le centre perpignanais, venu à Marcoussis pour jouer avec France A, s’est retrouvé titulaire chez les Bleus. Et a marqué deux essais hier. LUNDI, il ne faisait pas partie du groupe France. Mardi, il a galéré toute la journée entre Perpignan et Paris à cause d’une grève des contrôleurs aériens d’Orly avant de rejoindre Marcoussis en TGV. Mercredi, il s’entraînait avec les Bleus, jeudi, il était titularisé au centre de l’attaque avec le Toulousain Florian Fritz. Et hier, David Marty a inscrit deux essais (18e, 48e), comme l’an passé face à l’Italie (victoire 56-13) pour sa première sélection. Élu « homme du match » de ce France-Irlande, il relativise : « Mes deux contres sur O’Gara ? Ils sont dus surtout à la chance. Mon cinquième essai avec les Bleus en quatre sélections ? C’est encore de la chance… » jusqu’à la fin parce qu’on pouvait sentir le trouble chez les Français » qui ont encaissé un 28-0 lors de la dernière demi-heure. On peut même se demander ce qui se serait passé avec un Brian O’Driscoll au mieux de sa forme : « Brian est sorti parce qu’il était épuisé et que sa cuisse commençait à lui faire mal. Il ne faut pas oublier qu’il ne disputait que son troisième match depuis sa blessure l’été dernier. Mais je suis heureux de la réaction de l’équipe. Nous étions au fond d’un grand trou et il fallait des ressources morales pour ne pas se laisser aller. » Mais, comme ses joueurs, le coach ne parvenait pas à expliquer la litanie d’erreurs grossières qui avait coûté si cher : « Tout ce que je peux espérer, c’est que nous avons épuisé notre stock pour la saison. Une ou deux fautes comme cela par match, cela peut arriver, mais autant… » – H. B. IBANEZ ET O’DRISCOLL RASSURÉS. – Remplacé à la 47e minute, Raphaël Ibanez se plaignait de troubles de la vision. Par précaution, le talonneur est allé passer un scanner qui n’a rien révélé. Ibanez a pu ensuite participer au banquet, contrairement à Brian O’Driscoll. Mais le capitaine irlandais, sorti à deux minutes de la fin du match en se plaignant du genou gauche, a été rassuré par un examen à l’hôpital. Aucune inquiétude donc sur sa participation pour la réception du Pays de Galles le 26 février prochain. – X. A. PAYS DE GALLES - ÉCOSSE Opération rachat AUJOURD’HUI, À 16 HEURES (15 heures locales en direct sur France 2) AU MILLENIUM STADIUM DE CARDIFF PAYS DE GALLES : 15 G. Thomas – 14 M. Jones, 13 Luscombe, 12 Watkins, 11 Sh. Williams – 10 S. Jones(cap.), 9 Peel – 7 M. Williams,8 Owen, 6 Charvis – 5 Sidoli, 4 Gough– 3 A. Jones, 2 R. Thomas,1 D. Jones. Entraîneur: M.Ruddock.Remplaçants : 16 Davies, 17 Jenkins, 18 Delve, 19 A-M. Jones, 20 Phillips, 21 Robinson, 22 Byrne. ÉCOSSE : 15 Southwell – 14 Paterson, 13 Di Rollo, 12 Henderson, 11 Lamont – 10 Parks, 9 Blair – 7 Hogg, 8 Taylor, 6 White (cap.) – 5 Murray, 4 Kellock – 3 Douglas, 2 Lawson, 1 Kerr. Entraîneur : F.Hadden. Remplaçants : 16 Ford, 17 Smith, 18 MacLeod, 19 Petrie, 20 Cusiter, 21 Ross, 22 Webster. Arbitre : M.Walsh (Nouvelle-Zélande) MIKE RUDDOCK, le sélectionneur gallois, n’a pas tranché dans le vif. La sévère défaite subie face à l’Angleterre (13-47) par les vainqueurs du Tournoi 2005, n’a pas entraîné de grand chambardement. « Les quinze joueurs du match en Angleterre se voient offrir une chance de chasser les démons de Twickenham », a-t-il affirmé pour justifier son choix. Les seuls changements interviennent sur le banc, où le no 8 de Bath, Gareth Delve, prend la place de Popham, tandis que le demi de mêlée de Cardiff Mike Phillips remplace Gareth Cooper, qui s’est démis une épaule face aux Anglais. Côté écossais, l’entraîneur Franck Hadden a procédé à un seul changement, en titularisant le talonneur de Glasgow Scott Lawson, 24 ans, à la place de Hall. « Nous devons construire sur le capital confiance que nous a apporté notre victoire sur les Français (20-16) », affirme l’ailier Sean Lamont, héros de Murrayfield dimanche dernier avec ses deux essais. L’an passé, les Gallois avaient donné la leçon (46-22) aux Écossais. – G. N. STADE DE FRANCE : LA PELOUSE CHANGÉE EN AVRIL. – Déjà renouvelée en décembre dernier, la pelouse du Stade de France devrait à nouveau être changée au début du mois d’avril, à la fin du Tournoi des six nations, notamment dans l’optique de la finale de la Ligue des Champions de football (17 mai). BIARRITZ : TRAILLE A REJOUÉ.– Le trois-quart centre international de Biarritz, Damien Traille, a disputé hier après-midi au stade Jean Dauger de Bayonne sa première rencontre officielle depuis le 23 octobre dernier, jour où il s’est fracturé le bras droit en Coupe d’Europe sur le terrain des Saracens. Traille a participé à toute la rencontre aux côtés notamment de Serge Betsen et Jimmy Marlu. – N. B. ITALIE - ANGLETERRE : 16-31 Froide Angleterre ITALIE - ANGLETERRE : 16-31 (6-7) Stadio Flaminio. Temps beau. Terrain en parfait état. 24 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Deaker (NZL). ITALIE : 1 E, Mir. Bergamasco (78e) ; 2 B (33e, 54e), 1 D (37e) et 1 T, Pez. ANGLETERRE : 4 E, Tindall (28e), Hodgson (55e), Cueto (67e), Simpson-Daniel (82e) ; 1 B (50e) et 4 T, Hodgson. Évolution du score : 0-7, 3-7, 6-7 (mi-temps), 9-7, 9-10, 9-17, 9-24, 16-24, 16-31. ITALIE : Stoïca - Canavosio (Mir. Bergamasco, 60e), Canale, Mir. Bergamasco (Picone, 60e), Nitoglia - (o) Pez, (m) Griffen - Mau. Bergamasco, Parisse, Sole (Persico, 56e) - Bortolami, Dellape (Del Fava, 56e) - Nieto (Castrogiovanni, 65e), Ongaro (Festuccia, 65e), Perugini (Lo Cicero, 66e). Entraîneur : P. Berbizier. ANGLETERRE : Voyce - Cueto, Noon, Tindall (Simpson-Daniel, 77e), Cohen (o) Hodgson, (m) Ellis (Dawson, 54e) Moody, Corry (cap.), Worsley (Dallaglio, 66e) - Grewcock (Shaw, 70e), Borthwick - Stevens, Thompson (Mears, 62e), Sheridan (White, 62e). Entraîneur : A. Robinson. L’Italie de Berbizier, en nets progrès, a fini par subir la loi des Anglais. La France devra se méfier des Azzurri. ROME – de notre envoyé spécial LES FINS DE RENCONTRE sont décidément pénibles pour les adversaires des Anglais. Après les Gallois surclassés (47-13) dans le dernier quart d’heure lors de la première journée, les Italiens en ont fait, à leur tour, la difficile expérience hier à Rome, malgré un match plein et prometteur. 10-9 en faveur de l’Italie à la 42e minute, 16-31 pour l’Angleterre au coup de sifflet final, l’addition est cruelle. Car l’équipe de Pierre Berbizier a fait bien plus que résister dans ce match. Elle a été présente de la première à la dernière minute et a prouvé qu’elle pouvait exister désormais au plus haut niveau face aux meilleures nations. « C’est une équipe en devenir qui nous a posé beaucoup de problèmes, admet Andy Robinson, l’entraîneur anglais, Une équipe qui joue avec beaucoup de passion et qui est en train de réduire l’écart avec les autres équipes du Tournoi. Elle nous a contrés devant en première mi-temps, et nous avons fini par trouver la solution en écartant les ballons en deuxième mi-temps. » Repousser le pack anglais pendant près de huit minutes sur trois « pénaltouches » successives n’est effectivement pas à la portée de n’importe quelle équipe. C’est pourtant ce qu’a réussi l’Italie en première période et si Ramiro Pez, par ailleurs excellent dans la conduite du jeu, n’avait pas manqué un but très facile dés la 10e minute, les Italiens auraient peut-être pu espérer mieux dans ces quarante premières minutes. Berbizier : « Jouer avec plus d’intelligence que d’orgueil » « Les détails, résume Pierre Berbizier, c’est ce qui fait la différence à ce niveau. J’ai apprécié la volonté et le courage de l’équipe italienne. Son organisation offensive et défensive, sa discipline aussi, mais on néglige quelques détails qui permettent aux Anglais de faire la différence. » Comme ces deux plaquages mal assurés sur Tindall et Worsley pour les deux premiers essais anglais (28e et 55e), et ce ballon rendu sur l’essai de Cueto (67e) bien amené par Cohen. Ou enfin cette pénalité jouée à la main dans les arrêts de jeu qui ne s’imposait vraiment pas, alors que le score de 16-24 reflétait assez bien la résistance italienne. Résultat : ballon perdu dans les vingt-deux mètres et essai de Simpson-Daniel (82e). « À ce moment-là du match, on n’avait plus les moyens de marquer un essai de quatre-vingt mètres, il fallait dégager en touche, explique encore Berbizier. Il faut parfois TOP 14 (15e journée, match en retard) HIER Brive - Agen .................... 18-16 Bonus : Agen (1). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 février : Perpignan-Castres (15 h 10, en direct sur Canal +) ; Brive-Biarritz (17 h 30, en direct sur Canal + Sport) ; Montpellier-Bourgoin ; Toulon-Clermont ; Pau-Bayonne ; Narbonne-Toulouse (18 h 30). Dimanche 19 février : AgenStade Français (20 h 45, en direct sur Canal +). LA 16e JOURNÉE, initialement programmée le 4 février, a été reportée au 11 mars. savoir jouer avec plus d’intelligence que d’orgueil. C’est ce palier que le rugby italien doit encore franchir. » Un rugby italien qui a forçé une Angleterre, froide et efficace comme à son habitude, à aller chercher la solution ailleurs que dans l’affrontement direct grâce à ses deux ailiers, Cueto et Cohen. « On savait que ce serait très dur, précise Martin Corry, le capitaine anglais. Pour affronter régulièrement les joueurs italiens en Coupe d’Europe, dont certains évoluent dans les meilleurs clubs français, on s’attendait à ce genre de match. » Et effectivement Mauro Bergamasco, l’un des plus en vue, Sergio Parisse ou encore Gonzalo Canale ont sorti le grand jeu. Le centre de Clermont se paya même le luxe de ridiculiser à lui seul la défense anglaise pour offrir l’essai à Mirco Bergamasco (78e). « On apprend, dit Berbizier. Affronter la France dans deux semaines sera une nouvelle expérience, très difficile, qui doit nous permettre de progresser encore et de nous construire. Mais heureusement que nous allons avoir une semaine de repos. Car enchaîner trois matches contre des équipes du calibre de l’Irlande, l’Angleterre et la France n’est pas un calendrier facile. » JULIEN SCHRAMM PRO D 2 (18e journée, matches en retard) Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4 2. Toulouse ..... 51 15 11 0 4 3. Stade Français.48 14 10 0 4 4. Perpignan.... 45 15 10 0 5 5. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5 6. Castres ........ 44 14 9 0 5 7. Clermont...... 40 14 9 0 5 8. Agen ............ 34 15 7 0 8 9. Brive ............ 34 15 7 1 7 10. Bayonne ...... 21 15 4 1 10 11. Narbonne .... 21 14 5 0 9 12. Montpellier... 16 14 3 0 11 13. Pau .............. 13 15 3 0 12 14. Toulon ......... 12 14 2 0 12 p. — 397 417 361 353 346 437 360 361 227 268 271 240 239 184 c. — 184 270 235 242 264 252 288 335 297 383 463 340 501 407 B. — 9 7 8 5 5 8 4 6 4 3 1 4 1 4 Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. PAGE 4 BRIVE - AGEN : 18-16 (12-13) Stadium Amédée-Domenech. Temps frais. Pelouse souple. Excellent éclairage. 7 400 spectateurs. Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur). BRIVE : 5 B, Clarck (11e, 33e, 44e), Dallariva (27e, 35e) ; 1 D, Petitjean (70e). AGEN : 1 E, Culine (5e) ; 3 B (18e, 30e, 67e), 1 T, Gelez. Carton jaune. – Agen : Crenca (57e). Remplacements temporaires. – Agen : Castellina par Galasso (15e-21e) ; Socol par Castellina (59e-68e). BRIVE : Dallariva - Sid (Bottini, 71e), Leite, Bonetti, Donguy - (o) Sadourny (Petitjean, 68e) (m) Clark - J. Bonvoisin (cap.), Chouly, Mallier (Azoulai, 21e) - Drozdz (Chinarro, 70e), Van Rensburg - Capdevielle (D. Rodriguez, 54e), Campo (Pani, 70e), Toderasc. Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez, L. Segura. AGEN : Elhorga - Lafforgue (cap.), Miquel, Stoltz, Mirande (Caucaunibuca, 49e) - (o) Gelez (m) Morlaes (Tilloles, 60e) - Ostiglia, Founua (Socol, 12e), Culine, Yukes, Koulemine - Castellina, Rue (Narjissi, 68e), Crenca (Califano, 52e puis Crenca, 54e). Entraîneurs : Ch. Lanta et Ch. Deylaud. Les Agenais croyaient tenir le bon bout en Corrèze suite à leur essai signé Culine et transformé par Gelez : 16-15 à la 67e pour Agen. Mais trois minutes plus tard, le chassé-croisé finit par s’avérer payant pour Brive. Petitjean, deux minutes après sa rentrée, donnait la victoire aux Corréziens d’un drop entre les poteaux (70e). – J.-P. M. RÉSULTATS SUPER 14 (1re journée). – VENDREDI : Auckland Blues (NZL) - Well. Hurricanes (NZL), 19-37 ; Western Force (AUS) - ACT Brumbies (AUS), 10-25 ; Free State Ch. (AFS) - North. Bulls (AFS), 18-30. HIER : Canterbury Crusaders (NZL) - Otago Highlanders (NZL), 38-15 ; Queensland Reds (AUS) - New South Wales Waratahs (AUS), 12-16 ; Golden Cats (AFS) - Western Stormers (AFS), 12-23 ; Coastal Sharks (AFS) - Waik. Chiefs (NZL), 30-21. ANGLETERRE (14e journée). – VENDREDI : Gloucester - Leicester, 34-16 ; Leeds - Bristol, 26-16. HIER : Worcester - Sale, 33-48. AUJOURD’HUI : London Irish - Newcastle, Wasps - Northampton, Saracens - Bath. Classement : 1. Sale, 50 pts (14 matches) ; 2. Wasps, 43 (13 m.) ; 3. Gloucester, 40 (14 m.) ; 4. Leicester, 38 (14 m.) ; 5. London Irish, 33 (13 m.) ; 6. Worcester, 32 (14 m.) ; 7. Newcastle, 26 (13 m.) ; 8. Bristol, 25 (14 m.) ; 9. Northampton, 25 (13 m.) ; 10. Saracens, 25 (13 m.) ; 11. Bath, 21 (13 m.) ; 12. Leeds, 20 (14 m.). AUJOURD’HUI 15 HEURES Béziers - Pays d’Aix 15 H 30 Auch- Albi PROCHAINE JOURNÉE (20e). – Samedi 18 février : Colomiers-Pays d’Aix ; La Rochelle-Tarbes ; AuchTyrosse ; Béziers - Mont-de-Marsan ; Albi-Oyonnax (18 h 30). Dimanche 19 : Dax-Aurillac ; Racing-Métro 92-Montauban ; Stade Bordelais-Lyon OU (15 heures). LA 19e JOURNÉE, initialement programmée le 4 février, a été reportée au 11 mars. Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 73 18 16 0 2 478 2. Albi ............... 59 17 13 0 4 402 3. Béziers ......... 57 17 12 0 5 441 4. Dax ............... 52 18 11 0 7 428 5. Tarbes .......... 51 18 11 0 7 428 6. Colomiers..... 46 18 11 0 7 323 7. Auch ............. 45 17 9 0 8 344 8. La Rochelle.. 41 18 9 0 9 377 9. Oyonnax....... 40 18 9 0 9 334 10. St. Bordelais . 40 18 9 0 9 336 11. Racing-Mét. 92. 35 18 7 1 10 321 12. Lyon OU....... 32 18 6 0 12 300 13. Mt-de-Marsan . 27 18 5 0 13 331 14. Pays d'Aix .... 27 17 5 0 12 264 15. Aurillac ......... 24 18 4 0 14 293 16. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305 c. — 260 302 342 277 344 376 280 374 343 429 404 362 403 338 412 459 B. — 9 7 9 8 7 2 9 5 4 4 5 8 7 7 8 5 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé premier à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « J’y ai cru jusqu’à la fin » LE GROUPE POUR L’ITALIE CONNU MERCREDI. – C’est mercredi 15 février que sera connu le groupe des joueurs sélectionnés pour France-Italie (samedi 25 février, 15 heures). Bernard Laporte et Jo Maso devraient donner un groupe élargi à vingt-huit ou trente éléments souhaitent ne communiquer la composition de l’équipe ainsi que le nom des sept remplaçants que le jeudi 23 février au matin. – H.I. Bleu Rouge Et lui a fait sauter le verrou défensif irlandais, comme le lui avait demandé Bernard Laporte. « Zaza », son surnom à Perpignan, voit désormais la vie en bleu. – G.N. Jaune Bleu Jaune « À 43-3, les Irlandais ont attaqué tous les ballons, poursuit Marty. Même lorsque nous trouvions une touche pour dégager notre camp, ils jouaient très rapidement tous les ballons. Nous, après l’heure de jeu, nous étions dans le rouge. Et eux, ils ont fait sauter la pendule ! » EDDIE O’SULLIVAN, l’entraîneur irlandais, pensait que son équipe pouvait s’imposer en fin de match. BIEN ENTENDU, si l’on se souvient que son équipe fut menée juste après la mi-temps 43-3 (48e minute), les paroles d’Eddie O’Sullivan pourraient prêter à sourire : « Sur le match, je crois que nous sommes l’équipe qui a joué le plus au rugby. Nous donnons cinq essais aux Français et il faut les féliciter d’avoir pris ces occasions. Mais ils ont su simplement mettre à profit nos erreurs. » D’un certain côté, on pouvait sentir le coach irlandais soulagé malgré la défaite. Car, en ne sombrant pas alors que se profilait une défaite historique au score, l’Irlande a sauvé les apparences. « Honnêtement, si l’on m’avait dit que nous marquerions trente et un points et quatre essais à Paris et que nous repartirions quand même battus, je ne l’aurais pas cru. Mais au haut niveau, toutes les erreurs se payent au prix fort. Cela dit, j’ai cru en nos chances STADE DE FRANCE. – Fabien Pelous (à terre) laisse filer le deuxième-ligne irlandais O’Connell (à droite avec le ballon), sous le regard d’Élissalde (à gauche). À l’image de l’équipe de France, Pelous reconnaît avoir eu une « fin de match très difficile ». (Photo Stéphane Mantey) Noir Noir Un fâcheux malentendu a pourtant failli priver les Bleus de leur opportuniste attaquant. « La semaine dernière, raconte-t-il, j’ai décliné l’invitation du staff de venir passer les tests et faire l’opposition avant France-Écosse. Je souffrais d’une lombalgie et je n’étais pas à 100 %. J’avais besoin de me préparer, alors je suis resté à Perpignan. » Avec Olivier Barbier, le préparateur physique en charge des joueurs revenant de blessure à l’USAP, il s’astreint toute la semaine dernière à un travail spécifique de récupération. Lorsque Jo Maso s’inquiète de l’évolution de l’état de santé du trois-quarts centre perpignanais, un dirigeant de l’USAP lui répond qu’il est encore blessé. Mauvaise piste donnée par le club pour protéger son joueur ? Erreur de communication ? Toujours est-il que mardi, lorsqu’il quitte Perpignan pour rallier Marcoussis, c’est bien pour intégrer les rangs de France A. Pour finalement se retrouver titulaire à l’étage au-dessus, aux dépens de Ludovic Valbon très décevant en Écosse. « Je commence à prendre mes marques, doucement, dans cette équipe. On s’était dit qu’on mettrait beaucoup de pression sur les Irlandais, c’est ce que nous avons réussi en première période. Avec Fred (Michalak) et Florian (Fritz), nous sommes parvenus à bien communiquer. Après, on s’est peut-être relâchés… » 5 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME TOUR MÉDITERRANÉEN JUDO TOURNOI DE PARIS filles Ladagnous crève l’écran Deux en or Premier succès, à vingt et un ans, pour le néo-pro de la Française des Jeux. Dessel reste en jaune. HYÈRES – de notre envoyé spécial UN À UN, SES COÉQUIPIERS se jettent dans ses grands bras plantés au ciel. « J’y crois pas, j’y crois pas ! » hoquette-t-il, les yeux mouillés. « C’est super, c’est super, mec », lui souffle Brad McGee tandis que Sandy Casar, homme de peu de mots, lui murmure à l’oreille : « Tu vois, maintenant tu sais que tu peux le faire. » Malgré tout, il faut presque pousser Mathieu Ladagnous vers le podium, où il croise Daniel Morelon, venu en voisin. L’échange entre la légende de la piste et le néo-professionnel de la Française des Jeux est bref, intense. « Je lui ai juste dit bravo, que j’étais heureux pour lui et fier de voir un pistard gagner comme ça, dit le Varois. Il y a des victoires qui font plus plaisir que d’autres. Ça, c’est de la bonne graine. » Les larges épaules de Ladagnous ont dû plier hier sous le coup des hommages. Il faut dire que le Béarnais, élevé à l’Entente Sud Gascogne, la rude mais remarquable école de Dominique Arnaud, a crevé l’écran. Première victoire, à vingt et un ans, pour sa… deuxième course chez les professionnels (il a participé au Grand Prix d’ouverture). Lui-même avait d’ailleurs du mal à réaliser La championne du monde Lucie Décosse (– 63 kg) et Frédérique Jossinet (– 48 kg) ont montré la voie à l’équipe de France. même si, le matin au briefing, son directeur sportif, Marc Madiot, lui avait certifié qu’il allait « en gagner une très vite ». « Je ne peux pas imaginer, avouait-il en serrant très fort le bouquet contre son cœur. Quand l’échappée est partie (14 hommes au km 4), je ne pensais pas qu’on irait au bout. Derrière, le peloton gérait parfaitement. Mais il y a eu des attaques dans le final et c’est ce qui nous a sauvés. » Ladagnous, déjà au charbon jeudi dans l’étape du Faron, était « dans un très bon jour ». Alors, quand trois hommes ont pris une cinquantaine de mètres d’avance à moins de deux kilomètres de l’arrivée, il n’a pas hésité avec, déjà, l’aplomb d’un vieux de la vieille. « J’ai demandé à Rémy (Di Gregorio, son coéquipier à la FDJ) de mettre les gaz et de se sacrifier. Il l’a fait sans hésiter et on est rentrés aux huit cents mètres. Ensuite, il ne restait plus qu’à sprinter. » Une broutille pour ce pur produit de la piste (champion du monde et d’Europe Espoirs de l’américaine avec son coéquipier Fabien Patanchon) qui mouillera le maillot bleu-blanc-rouge en avril prochain au Mondial de Bordeaux (poursuite par équipes, américaine et peut-être course aux points). « J’ai pris la roue d’Engoulvent et j’ai débouché sur sa droite aux deux cents mètres. C’est un rêve, je suis tellement heureux. Mais j’ai encore beaucoup à apprendre. » L’AN DERNIER déjà, les Françaises avaient largement viré en tête (sept podiums dont une victoire) devant leurs compatriotes masculins (une deuxième et une troisième places) au soir du samedi de Bercy. Hier, avec quatre finales dont deux remportées, elles ont confirmé leur appétit, leur envie et tout leur talent, alors que, dans le même temps, Cyril Soyer (troisième en – 60 kg) mis à part, les hommes sont loin d’avoir totalement rassuré quant à leur détermination. Dans la vitrine aux belles images, c’est donc sans surprise que l’on retrouvera en priorité celles des féminines. Par exemple, celle de l’éblouissant tai-otoshi à valeur d’ippon infligé par Lucie Décosse (championne du monde 2005 des – 63 kg) à l’Argentine Daniela Krukower (championne du monde 2003), après quatorze petites secondes de combat en finale de tableau. Et, dans la foulée, son succès (yuko) à l’issue du bras de fer engagé avec la Japonaise Yoshie Ueno (championne du monde juniors 2002) pour gravir la première place du podium. « J’ai fait honneur à mon dossard de championne du monde, résume légitimement l’Orléanaise. J’ai gagné en confiance depuis mon titre. J’étais détendue, je n’ai pas attaqué à tout-va, mais je me suis adaptée au judo des autres. » CLASSEMENTS Dessel tranquille ATHLÉTISME JEAN-PIERRE BIDET RÉSULTATS TOUR DE LANGKAWI (2.H.C., [MYS], 3-12 février). – 9e étape, contre-la-montre à Melaka : 1. Matveyev (UKR, Panaria), les 16,2 km en 19’39’’96 ; 2. McCann (IRL, Giant Asia), à 32’’ ; 3. Clement (HOL, Bouygues Télécom), à 36’’ ; 4. Van Ulden (USA, Navigators), à 41’’ ; 5. Schmidt (ALL, Wiesenhof), à 42’’ ; 6. Poilvet (Crédit Agricole), à 50’’ ; ... 10. Lemoine (CA), à 59’’. Classement général : 1. George (AFS, Eq. nat.), en 26 h 43’55’’; 2. Bellotti (ITA, Crédit Agricole), à 1’52’’ ; 3. Missaglia (ITA, Colombia Selle Italia), à 1’56’’; 4. Grajales (COL, Navigators), à 2’31’’ ; 5. Pedraza (COL, Clm), à SIREAU AUX MONDIAUX SUR PISTE. – Triple médaillé d’argent aux Championnats du monde Juniors 2005 (vitesse, kilomètre et vitesse par équipes), Kévin Sireau (18 ans) a gagné, hier sur la piste des Mondiaux de Bordeaux (13-16 avril), la deuxième place disponible pour la France sur le kilomètre, derrière François Pervis qualifié d’office. Auteur du meilleur chrono en 1’3’’780 devant Mandard (1’3’’902) et Notin (1’4’’474), Sireau, passé pro chez Cofidis cette année et membre du pôle de Hyères depuis septembre 2004, s’enthousiasmait devant sa performance. « C’était seulement le quatrième kilomètre de ma carrière en compétition et j’améliore mon ancien record de plus d’une seconde ! Il me reste deux mois pour bien travailler mes départs. » – J. A. PREMIÈRE CONFRONTATION BOONEN-PETACCHI. – Le champion du monde Tom Boonen, vainqueur du GP de Doha et du Tour du Qatar (dont il a remporté quatre étapes sur cinq) dispute jusqu’à jeudi la Ruta del Sol. Ses premières confrontations avec Petacchi (Milram) s’annoncent passionnantes. Les équipes T-Mobile (Sevilla, Nardello, Bernucci), Discovery Channel (Beltran, Devolder, Van Heeswijk), Rabobank (Freire, Flecha) et Agritubel (Agnolutto, Laurent, Mercado, Calvente, Olivier, Canouet) sont également engagées. MEETING DE FAYETTEVILLE (salle) Spearmon au sommet Le jeune Américain (21 ans) a pulvérisé la meilleure marque mondiale du 300 m en 31’’88. COMME PRÉVU, la meilleure performance mondiale du 300 m (on ne parle pas de record pour cette distance peu courue) a été pulvérisée vendredi soir à Fayetteville, dans l’Arkansas. Si Kerron Clement (2e en 31’’932) et LaShawn Merrit (3e en 31’’938), les deux « quarter milers », sont tous deux largement descendus sous l’ancienne référence du Brésilien Robson da Silva (32’’19 en 1989), c’est Wallace Spearmon, vicechampion du monde du 200 m derrière Justin Gatlin l’été dernier, qui a inscrit son nom sur les tablettes. En 31’’88, l’ancien étudiant de l’université d’Arkansas, passé professionnel l’été dernier, a parfaitement tenu la distance et profité de la rapidité de la piste (Campbell et Trammell ont remporté les 60 m en respectivement 7’’04 et 6’’56). D’après le site de son ancienne université, Spearmon aurait été chronométré en 9’’7 (temps manuel) au passage au 100 m et en 20’’7 au 200 m. « J’ai voulu partir fort, avaler la piste. J’avais l’impression d’avoir un maillot Arkansas sur moi, racontera-t-il. J’ai tellement mal (aux jambes) que je me demande comment je tiens encore debout ! » Meilleur performer sur 200 m l’an passé (19’’89), Spearmon est également doté d’une résistance remarquable, comme l’atteste son record sur 400 m en salle (46’’16). S’il s’attaquait à un 300 m en plein air, le jeune homme de vingt-et-un ans pourrait bien mettre en danger la référence mondiale sur la distance (30’’85) établie par le roi Michael Johnson le 24 mars 2000. Enrichi de 25 000 dollars de prime au record, Spearmon ne compte pas en rester là. « Mon nom est maintenant dans les livres. J’espère l’inscrire à nouveau », disait-il en référence au « relais surprise » de la nuit dernière. Avec le recordman du monde indoor du 400 m Kerron Clement (44’’57 à Fayetteville, déjà, l’an passé), avec le champion olympique et mondial Jeremy Wariner et Darold Williamson, Spearmon s’attaquait au record du monde du 4 × 400 m détenu par les États-Unis depuis les Mondiaux 1999 (3’2’’83). – C. V. RÉSULTATS HOMMES. 60 m : 1. Trammel, 6’’56 ; 2. Gay, 6’5 6 ; 3. Smoots, 6’’58 ; 4. Crawford, 6’’60 ; 5. Burns, 6’’61 ; 6. Norman, 6’’61. 300 m : 1. Spearmon, 31’’88 (m.p.m. ; ancienne m.p.m. : 32’’19 par Robson da Silva [BRE], le 24 février 1989 à Karlsruhe [ALL]) ; 2. Clement, 31’’94 ; 3. L. Merritt, 31’’94. 400 m A : 1. X. Carter, 45’’89 ; 2. R. Chambers (JAM), 46’’52. 400 m B : 1. B. Jackson, 46’’ ; 2. C. Brown (BAH), 46’’03. 800 m : 1. Milkevics (LET), 1’47’’54 ; 2. Langat (KEN), 1’47’’86. Mile : 1. Dunn, 3’55’’87. 3 000 m : 1. Cheboiywo (KEN), 7’35’’65 ; 2. Goucher, 7’41’’59 ; 3. Sullivan (CAN), 7’42’’17. 60 m haies : 1. A. Merritt, 7’’68. Perche : 1. Hartwig, 5,70 m ; 2. Walker, 5,60 m. Poids : 1. G. Johnson, 20,1 8 m. FEMMES. 60 m : 1. Campbell (JAM), 7’’04 ; 2. M. Barber, 7’’10 ; 3. L. Williams, 7’’16 ; 4. Nesbitt, 7’’21 ; 5. Hooker, 7’’22. 400 m : 1. Ponteen (SKN), 51’’16 ; 2. Hall (JAM), 51’’96. 800 m : 1. Sinclair (JAM), 2’1’’81. 60 m haies : 1. M. Freeman (JAM), 7’’89 ; 2. Lopes (CAN), 8’’01 ; 3. J. Adams, 8’’04. Hauteur : 1. Acuff, 1,95 m. Perche : 1. Janson, 4,37 m. Longueur : 1. Madison, 6,75 m. Tous américains sauf mention. MEETING DE VALENCE (salle) Pognon tourne en rond VALENCE – (ESP) de notre envoyé spécial VENDREDI À EAUBONNE, hier à Valence. Quatre courses, quatre chronos (6’’70, 6’’67, 6’’78, 6’’73) et toujours pas l’étincelle. Ronald Pognon n’est ni résigné, ni en colère. Il veut juste comprendre. « Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à mettre bout à bout toutes les séquences, plaide-til. Tout n’est pas à jeter dans ce que je fais. Mais quand je sors proprement des blocks, c’est la phase d’accélération qui ne suit pas. Et inversement. Si ça n’allait pas à l’entraînement, je comprendrais. Mais là, je suis capable de mettre dix mètres à des gars qui valent 6’’73… » À près de 30 centièmes de son record d’Europe indoor (6’’45), le Français ne cherchait hier pas d’excuses. « Qu’est-ce que je peux dire hormis que je vais travailler encore plus dur d’ici les France (24-26 février à Aubières). » À Valence, Marc Raquil n’en était lui qu’à sa première sortie de l’hiver. « Ce n’était ni préparé, ni voulu au départ, assurait le médaillé de bronze du 400 m des Mondiaux 2003. Mais après un bon stage en Afrique du Sud, avec Mehdi Baala, je me sentais en forme. Et comme François (Pépin, son entraîneur)était enthousiaste à l’idée de me voir courir... » Pour obtenir un bon couloir, le sixième, le Français a préféré disputer la course B du 400 m où il a finalement pris la deuxième place (47’’58). « C’est modeste. Mais je sais que je ferai mieux très bientôt. » – H. G. RÉSULTATS HOMMES . 60 m : 1. Nagel (AFS), 6’’65 ; 2. Mayola (CUB), 6’’66 ; 3. Kuc (POL), 6’’66 ; 4. Obikwelu (POR), 6’’69… 7. Pognon, 6’’73 (6’’78 en séries). 400 m A : 1. Milazar (MRI), 46’’91. 400 m B : 1. Van Branteghem (BEL), 46’’94 ; 2. Raquil, 47’’58. 800 m A : 1. Mansoor (BRN), 1’48’’06… 7. Lacasse, 1’49’’34. 800 m B : 1. Koldin (RUS), 1’48’’40… 3. Martiak, 1’50’’05.1 500 m : 1. Casado (ESP), 3’41’’49. 3 000 m : 1. Sh. Korir (KEN), 7’44’’01… 10. Benhari, 7’55’’45 ; 11. Yemmouni, 7’55’’59. 60 m haies : 1. Quinonez (ESP), 7’’58 ; 2. Hughes (USA), 7’’67… 5. Lavanne,7’’81 (7’’79 en série). Poids : 1. Olsen (DAN), 21,10 m ; 2. Martinez (ESP), 20,30 m ; 3. Majewski (POL), 20,22 m. FEMMES. 800 m : 1. Benhassi (MAR), 2’1’’68 ; 2. Grousselle, 2’3’’18. 1 500 m : 1. Jamal (BRN), 4’1’’82 ; 2. Dumbravean, (ROM), 4’4’’69 ; 3. Turova (BLR), 4’6’’46. 60 m haies : 1. Onyia (NGA), 7’’91 ; 2. Carruthers (USA), 7’’93 ; 3. Alozie (ESP), 7’’98. Hauteur : 1. Beitia (ESP), 1,95 m… 5. Skotnik, 1,87 m. Perche : 1. Feofanova (RUS), 4,52 m. MESNIL REDÉCOLLE À ÉPINAL. – Après avoir effacé 5,65 m (minimum pour les Mondiaux indoor), Romain Mesnil a remporté hier l’étape spinalienne du Perche Élite Tour avec 5,75 m. Une performance qui en fait le sixième performeur de l’hiver, pas loin des 5,82 m de l’Allemand Tim Lobinger. Mesnil a devancé Jérôme Clavier et Damiel Dossevi (5,55 m), l’Allemand Alexander Straub (5,45 m), Charles Andureu (5,45 m également) et Jean Galfione. ISINBAEVA À DOMICILE À DONETSK. – Ces deux dernières années, Elena Isinbaeva s’était imposée à Donetsk en battant le record du monde (4,83 m et 4,87 m). Désormais entraînée par Vitali Petrov, l’homme qui fit Sergueï Bubka à Donetsk, on attend de la première femme à plus de 5 m (5,01 m en plein air) qu’elle s’attaque cet après-midi à son dix-neuvième record du monde seniors, c’est-à-dire aux 4,90 m qu’elle avait franchis lors des Championnats d’Europe en salle à Madrid l’an passé. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 3’11’’ ; ... 8. Lefevre (Bouygues Télécom), à 4’46’’ ; 10. Poilvet (CA), à 5’15’’. AUJOURD’HUI. – 10e et dernière étape : critérium à Kuala Lumpur (60 km). GP INTERNATIONAL COSTA AZUL (2.1, [POR], 9-12 février). – 3e étape, Alcacer do Sal-Grandola : 1. Se. Chavanel (Bouygues Télécom), les 192 km en 4 h 30’24’’ ; 2. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) ; 3. Degano (ITA, Barloworld) ; 4. Pineau (Btl) ; 5. Neves (POR, Madeinox), t.m.t. Classement général : 1. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto), en 13 h 4’40’’ ; 2. Eisel (AUT, Française des Jeux), à 20’’ ; 3. Lopes (POR, LA Aluminios-Liberty), m.t. ; 4. Bonomi (ITA, Barloworld), à 22’’ ; 5. Cardoso (POR, Carvalhelhos-Boavista), m.t ; 6. Martias (Bouygues Telecom), à 24’’ ; ... 14. Pineau (Btl), à 28’’ ; 22. Brochard (Btl), à 31’’. Après une saison 2005 gâchée par des ennuis de santé, Sébastien Chavanel a renoué avec la victoire hier. Calé dans la roue de McEwen, le sprinteur de Bouygues a débordé l’Australien aux 200 mètres. « Quand je vois qui j’ai battu, la victoire est encore plus belle. J’avais déjà éprouvé de bonnes sensations au Tour Down Under et je tenais à gagner rapidement pour me mettre en confiance. » AUJOURD’HUI. – 4e et dernière étape : Sines - Santigo Cacem (172,5 km) ESCRIME COUPE DU MONDE – ÉPÉE HOMMES Boisse tient parole C’est sans surprise également que l’on salue aussi les troisièmes lauriers parisiens, après ceux de 2002 et 2003, de l’impeccable Frédérique Jossinet (– 48 kg), pourtant occupée actuellement par ses examens de professorat de sport. Monumentale au sol (trois immobilisations), la médaillée d’argent des Jeux d’Athènes n’aura guère laissé le temps à ses rivales de transpirer. Seule, en fait, la Japonaise Misato Nakamura (battue sur shido), lauréate du tournoi de Fukuoka en début d’année, aura réussi à donner du fil à retordre à la petite blonde impavide. « Je suis contente, commente paisible cette dernière. J’ai réussi à accélérer sur les enchaînements, j’ai été beaucoup moins statique qu’auparavant. » Il conviendra aussi de réserver une très belle place dans les honneurs à la Corse Delphine Delsalle, deuxième, comme l’an passé, en – 52 kg, au terme d’une troisième mort subite de la journée, contre la OLLIVIER BIENFAIT RÉSULTATS Désireux de briller individuellement cette saison, le Français s’est imposé hier à Doha. PARI TENU pour Erik Boisse. Alors qu’il annonçait en début de saison ses intentions d’aller titiller les meilleurs épéistes mondiaux, le champion du monde et olympique par équipes a joint hier le geste à la parole. Il s’est adjugé de main de maître l’épreuve individuelle de Coupe du monde à Doha (Qatar), en tapant successivement le Russe Pavel Kolobkov, champion du monde en titre, l’Italien Paolo Milanoli, sa bête noire et champion du monde 2001, puis le champion olympique suisse Marcel Fischer en finale. Le tout en faisant preuve d’une grande finesse tactique. « Mon arme, c’est surtout ma tête, concédait après coup Boisse. Contrairement à KoweïtCity il y a quinze jours (5e), je me suis concentré sur mon jeu et non pas sur les erreurs des autres. Ce changement d’état d’esprit m’a servi. Il ne restait plus qu’à donner le meilleur de moimême. Ça a souri, tant mieux ! » En tableau de seize, le Français a d’abord cherché à contourner la vitesse de Kolobkov en soutenant le rythme des jambes du Russe. Dès lors plus tonique, Boisse a laissé le champion du monde en titre partir en flèche avant de le cueillir sur l’ultime touche grâce à une contre-attaque sur la main. En finale, face à la puissance de Marcel Fischer, Boisse a choisi de prendre le très athlétique champion olympique suisse à son propre jeu : il l’a amené à pousser vers l’avant pour profiter des espaces libres laissés sous sa garde. Grâce à cinq contreattaques dessous, le Français a creusé un écart suffisant pour s’imposer au bout. « Cette tactique a considérablement gêné Fisher dans son offensive, relevait Stéphane Riboud, son maître d’arme. Le Suisse a commis de nombreuses fautes sur ses déplacements. Sans compter qu’Erik a bien géré son match, en réussissant beaucoup de coups doubles. » Au final, le Français s’est imposé 15 touches à 13, signant du même coup la quatrième victoire de sa carrière en Coupe du monde. « C’est de bon augure pour la suite de la saison, déclarait Boisse. Physiquement, je suis présent et, tactiquement, cela a bien fonctionné. » Dispensé comme Fabrice Jeannet de l’épreuve par équipes d’aujourd’hui, un autre rendez-vous important l’attend dès ce matin à son retour : une semaine de congés au ski à La Clusaz. COUPE DU MONDE (Doha [QAT] , 10-12 février). – HOMMES. Epée. Trentedeuxièmes de finale : Yin Lianchi (CHN)- J. Jeannet, 15-14. Huitièmes de finale : Milanoli (ITA) - F. Jeannet, 15-10. Quarts de finale : Milanoli (ITA) - Tigchelaar (HOL), 15-13 ; Boisse-Sakamoto (JAP), 15-10 ; Fischer (SUI) - Chumak (UKR), Nikishin (UKR) - Yin Lianchi (CHN), 15-10. Demi-finales : Boisse-Milanoli (ITA), 15-12 ; Fischer (SUI)Nikishin (UKR), 15-14. Finale : Boisse-Fischer (SUI), 15-13. CLASSEMENT DES FRANÇAIS : 1. Boisse ; 9. F. Jeannet ; 12. Grumier ; 16. Lapierre, 17. Robeiri ; 26. Lucenay ; 33. J. Jeannet. JÉRÔME CAZADIEU HOMMES – 60 kg. – Finale : Cho Nam-suk (CDS) b. Hiraoka (JAP), waza-ari. Matches pour les troisièmes places : Soyer b. Korotun (UKR), ippon ; Nazaryan (ARM) bat Caudana (ITA), ippon. Finales de tableaux : Cho Nam-suk b. Korotun, yuko ; Hiraoka b. Nazaryan, shido. Cadoux-Duc, Dragin et Leroy non classés. Soyer battu par Hiraoka, ippon. ; b. Vitaly (KGZ), ippon ; b. Fallon (GBR), waza-ari ; b. Shukvani (GEO), ippon. – 66 kg. – Finale : Joao Derly (BRE) b. Akimoto (JAP), waza-ari. Matches pour les troisièmes places : Delgado (ESP) b. Pavlov (RUS), shido ; Ungvari (HON) b. Arencibia (CUB), ippon. Finales de tableaux : Joao Derly b. Delgado, ippon ; Akimoto b. Ungvari, chui. Besnard, Bouheraoua, Darbelet et Ould-Saïd, non classés. – 73 kg. – Finale : Georgiev (BUL) b. Mezhidov (RUS), ippon. Matches pour les troisièmes places : Van Tichelt (BEL) b. Jereb (SLV), ippon ; Lee Won-hee (CDS) b. Fernandes, ippon. Finales de tableaux : Georgiev b. Lee Won-hee, koka ; Mezhidov b. Jereb, ippon. Fernandes, 5e ; D. Euranie, Fort et Fritsch, non classés. FEMMES – 48 kg. – Finale : Jossinet b. Latulippe (CAN), ippon. Matches pour les troisièmes places : Nakamura (JAP) b. Bermoy (CUB), waza-ari ; Kim Young-ran (CDS) b. Hormigo (POR), yuko. Finales de tableaux : Jossinet b. Nakamura, koka ; Latulippe b. Hormigo, ippon. Bensemaïn, Marie et L. Payet, non classées. Jossinet b. Csernoviczki (HON), ippon ; b. A. Monteiro (POR), ippon. – 52 kg. – Finale : Shi Junjie (CHN) b. Delsalle, koka. Matches pour les troisièmes places : Kim Kyung-ok (CDS) b. Daoud, ippon ; Kharitonova (RUS) b. Carrascosa (ESP), ippon. Finales de tableaux : Delsalle b. Daoud, shido ; Shi Junjie b. Kharitonova, yuko. Daoud, 5e ; Plaisant et Richard, non classées. Delsalle b. Carrascosa (ESP), koka ; b. Mekzine (ALG), keikoku. – 57 kg. – Finale : Filzmoser (AUT) b. Harel, yuko. Matches pour les troisièmes places : Fernandez (ESP) b. Alexandrova (RUS), ippon ; Lupetey (CUB) b. Goeldi (SUI), shido. Finales de tableaux : Harel b. Lupetey, koka ; Filzmoser b. Fernandez, yuko. A. Euranie, Loko, et Ribout, non classées. Harel b. Hari (SUI), forfait ; b. Khaoula (TUN), ippon. – 63 kg. – Finale : Décosse b. Y. Ueno (JAP), yuko. Matches pour les troisièmes places : Willeboordse (HOL) b. Kong Jayoung (CDS), ippon ; Malzahn (ALL) b. Krukower (ARG), ippon. Finales de tableaux : Décosse b. Krukower, ippon ; Y. Ueno b. Willeboordse, ippon. Faure, Korval et Toucanne, non classées. Décosse b. Nikitina (UKR), yuko ; b. Vriezena (HOL), yuko. ILS ONT DIT Delphine DELSALLE(2e en – 52 kg derrière Shi Junjie) : « Ce tournoin’était pas dans la même optique que l’an passé (elle s’était déjà inclinée en finale, contre Annabelle Euranie). Cette année, il y a une place de leader à aller chercher. Les sélections ne sont pas faites. Rien n’est jamais acquis. En finale, contre la Chinoise, je savais que je pouvais gagner. Je suis dégoûtée. C’est comme ça. Des finales, il y en aura d’autres ! » Cyril SOYER (3e en – 60 kg) : « C’est une médaille qui vient récompenser une bonne journée. Je suis le seul médaillé français chez les garçons. Je suis content d’avoir combattu contre des athlètes forts comme Craig Fallon (champion du monde). Ça faisait longtemps que le Tournoi de Paris n’avait pas été aussi relevé. Aujourd’hui,je pense avoir marqué des points en vue des Championnats d’Europe. » Barbara HAREL (2e en – 57 kg derrière Filzmoser) : « Depuis que j’ai repris l’entraînement, j’ai pris de plus en plus de confiance et, surtout, d’assurance. Je ne suis pourtant pas satisfaite car je suis passée à côté de la finale. J’ai subi techniquement et je n’ai pas trouvé de solutions. C’est malgré tout positif, ça récompensemes efforts. Puis j’ai battu Lupetey (médaillée de bronze aux JO 2004). Ça veut quand même dire quelque chose… Évidemment, je suis repartie pour la place de numéro 1... » – N. L. PROGRAMME PROGRAMME AUJOURD’HUI : Coupe du monde par équipes à partir de 9 heures (7 heures, heure française) ; finale à 18 heures (16 heures). FRANÇAIS ENGAGÉS : J. Jeannet, Robeiri, Grumier, Lucenay. Àpartir de 9 heures(débutdes phasesfinalesprévuà 15 heures),au palaisomnisports de Paris-Bercy. AUJOURD’HUI. – HOMMES. – 81 kg : Roux, Wolska, Zahirovic, Belliard. – 90 kg : Khaldoun, Dafreville, Demontfaucon,Stiegelmann. – 100 kg : Traineau, Bournisien, Fabre, Maret. + 100 kg : Robin, Pin, Bonvoisin, Ciaravino. FEMMES. – 70 kg : Emane, Morlot, Le Bris, Poli. – 78 kg : Lebrun, S. Possamaï, Louette, Mentouopou. + 78 kg : Mondière, Ramanich, Waldet, Mathe. PODIUM POUR LE PECHOUX ET ATTELLY. – Loïc Attelly a confirmé son retour en forme. Meilleur Français à Paris (6e), il y a deux semaines, le fleurettiste est monté sur le podium de l’épreuve de Coupe du monde de Venise. Il s’y classe troisième ex aequo avec le vainqueur de la Coupe du monde 2005, Erwann Le Pechoux. Soit un bon comportement d’ensemble des Français, puisque Nicolas Beaudan a pris la 6e place. Quant à Brice Guyart, il n’a pu franchir les trente-deuxièmes de finale, éliminé par le junior Ricard Minuto. « Il sait ce qu’il a à faire, mais il n’a pas confiance », note l’entraîneur national Stéphane Marcelin. COUPE DU MONDE (Venise [ITA], 10-11 février). – HOMMES. Fleuret. Trente-deuxième de finale : Minuto (ITA) - Guyart, 15-10 ; Mazza (HON) - Sintès, 15-13. Quarts de finale : Baldini (ITA) - Sanzo (ITA), 14-11 ; Attelly-Nassiboulline (RUS), 15-11 ; Cassara (ITA) - Hinterseer (AUT) ; Le Pechoux - Beaudan, 15-11. Demi-finales : Baldini (ITA) - Attelly, 15-8 ; Cassara (ITA) - Le Pechoux, 15-13. Finale : Cassara (ITA)-Baldini (ITA), 15-11. Classement des Français : 3. Le Pechoux et Attelly ; 6. Beaudan ; 13. Marcilloux ; 14. Koenig ; 32. Joubert ; 34. Sintès ; 36. Guyart. Association Syndrome de Lowe Parents, médecins confrontés à cette maladie, notre association peut vous aider. Téléphone / Fax : 01–48–54–69–73 E-mail : secrétariat aslwanadoo.fr 56, rue Marc–Vieville, 93250 Villemonble CCP Rennes 45–56–13D PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté, hier, l’appel déposé par Tyler Hamilton suspendu deux ans après un contrôle positif aux transfusions sanguines sur la Vuelta 2004, le premier dans l’histoire de la lutte antidopage. L’Américain contestait notamment la fiabilité de la méthode de détection. Le TAS n’a donc pas suivi le coureur, mais a modifié la date de départ de la suspension. Elle court désormais à compter du 23 septembre 2004 (jour où Phonak l’a suspendu à titre conservatoire). Le TAS aura encore à se pencher sur un dossier concernant Hamilton à propos du contrôle réalisé après son titre en contre-la-montre aux JO d’Athènes. L’échantillon A avait révélé les traces d’une homotransfusion. L’échantillon B mal conservé n’avait pu être analysé, rendant ainsi la procédure nulle. Le Comité olympique russe et Viatcheslav Ekimov, médaillé d’argent aux JO, ont malgré tout fait appel devant le TAS, espérant récupérer le titre. – B. R. mais à deux kilomètres de l’arrivée, il y a eu une chute devant moi, racontait le coureur d’AG2R Prévoyance. J’ai dû déchausser pour l’éviter et je me suis fais une belle frayeur. Maintenant, les écarts restent minces et le terrain se prête aux attaques. Le plus dur n’est pas fait. » Il lui faudra donc une fois encore faire preuve de vigilance aujourd’hui dans une étape dont le parcours épouse les 70 derniers kilomètres de Milan-San Remo avec l’enchaînement Capo Cervo-Capo Berta-Cipressa-Poggio. Bel endroit pour un triomphe. Soyer se joue de Fallon Bleu Rouge Le TAS déboute Hamilton HYÈRES. – Le Béarnais Mathieu Ladagnous franchit la ligne d’arrivée en vainqueur. À vingt et un ans, il remporte sa première victoire après... deux courses chez les professionnels. (Photo Jean-Christian Biville) Jaune Bleu Jaune Tel est Mathieu Ladagnous, un « bon gamin, très simple, très bosseur, qui écoute beaucoup, à l’image de tous mes jeunes », dixit Madiot, qui a pourtant eu toutes les peines du monde à l’engager cet hiver. « Lui et son frère sont venus me voir plusieurs fois et ils m’ont proposé un contrat, avouait le vainqueur du jour. J’ai refusé car je voulais continuer mes études (il fait un DUT hygiène-sécurité-environnement). Mais ils m’ont un peu forcé la main et j’ai réfléchi. Aujourd’hui, je ne le regrette pas. » Sa victoire (la dixième pour un coureur français depuis le début de la saison !) a en tout cas brisé la malédiction qui semblait accrochée aux basques des hommes au trèfle depuis le départ de Marseille. Et elle a permis à Cyril Dessel de ne pas trembler pour défendre son maillot jaune. Enfin presque pas. « Mes coéquipiers ont super bien contrôlé la course Noir Noir TOUR MEDITERRANÉEN (2.1, 8-12 février). – 5e étape, La Londe-lesMaures - Hyères : 1. Ladagnous (Française des Jeux), les 118,1 km en 2 h 43’10’’ (moy. : 43,428 km/h) ; 2. Engoulvent (Crédit Agricole) ; 3. Baranauskas (LIT, Agritubel) ; 4. Tankink (HOL, Quick Step Innergetic) ; 5. Rossi (ITA, Acqua e Sapone) ; 6. Righi (ITA, Lampre) ; 7. Janiaczyk (POL, Team Androni Giocattoli) ; 8. Dupont (AG2R Prévoyance) ; 9. Berthou (Caisse d’Épargne-Îles Baléares) ; 10. Bazhenov (RUS, Naturino) ; 11. DuclosLassalle (Cofidis) ; 12. Pauriol (CA), t.m.t. – 108 classés. Classement général : 1. Dessel (AG2R Prévoyance), 10 h 48’48’’ ; 2. Botcharov (RUS, Crédit Agricole), à 3’’ ; 3. Caucchioli (ITA, CA), à 9’’ ; 4. I. Gutierrez (ESP, Caisse d’ÉpargneÎles Baléares), à 21’’ ; 5. Nocentini (ITA, Acqua e Sapone), à 27’’ ; 6. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 47’’ ; 7. Bertagnolli (ITA, Cofidis), à 1’12’’ ; 8. Loosli (SUI, Lampre), à 1’32’’ ; 9. McGee (AUS, Fdj), à 1’43’’ ; 10. Pauriol (CA), à 1’54’’ ; ... 51. Ladagnous (Fdj), à 14’34’’. AUJOURD’HUI. – 6e et dernière étape : San Remo-San Remo (111 km). Départ à 10 heures ; arrivée prévue vers 12 h45. Chinoise Shi Junjie. Même chose pour Barbara Harel (– 57 kg), expéditive face à ses deux premières adversaires avant de se qualifier pour la finale aux dépens de la très expérimentée Cubaine Yurisleidy Lupetey (koka sur action-réaction), championne du monde 2001 et troisième des Jeux Olympiques 2004. Elle ne céda (yuko) que sur le fil face à l’Autrichienne Sabrina Filzmoser (médaillée de bronze des derniers Mondiaux) à l’occasion de la joute ultime. Au tableau d’honneur, il faudra encore réserver un bel espace à Cyril Soyer, certes barré (ippon) par le jeune Japonais Hiroaki Hiraoka, mais épatant par la suite pour s’en aller chercher le bronze, en dominant au passage le champion du monde anglais Craig Fallon (waza-ari). De bien belles performances qui effaceraient presque les pâles revers concédés. À l’heure du déjeuner, par exemple, au détour d’un quart d’heure particulier. Une période noire démarrée à 12 h 38 par la défaite (koka), en mort subite et face à l’Italienne Laura Maddaloni, d’Annabelle Euranie (couronnée en 2005 en – 52 kg), récente championne de France dans sa nouvelle catégorie, celle des – 57 kg, qui débutait hier sa carrière internationale à ce poids. Poursuivie à 12 h 48 par le faux pas de Daniel Fernandes (– 73 kg) sur le vicechampion d’Europe slovène des moins de 23 ans, Saso Jereb, celui-là même face à qui il s’était imposé en finale l’an passé à Bercy. Un garçon plein de rythme et de santé qui infligeait au sociétaire de l’USO (parfait par ailleurs sur ses ashi-guruma en cercle) un ippon tout en virulence, sur un ramassement de jambes, à cinquante-trois secondes du terme de l’affrontement. Cette tristounette petite période allait s’achever à 12 h 53 sur le revers un brin stupide de Benjamin Darbelet (– 66 kg), finaliste lors de la dernière édition. Ce dernier se faisait prendre en clé de bras par le Russe Denis Pavlov après s’être relâché suite au ippon annoncé à son profit par l’arbitre central. Une décision finalement ramenée à waza-ari par ses deux assesseurs. Au tour aujourd’hui des plus lourds des athlètes d’entrer en lice. Parmi eux, celui qui, à trente-neuf ans, soulève pour le moins, depuis bientôt un mois, la curiosité de tous les médias : Stéphane Traineau (– 100 kg). 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée) e HIER LENS Jussiê (56e) SOCHAUXe 10. Nancy 35 25 10 5 10 26 19 +7 14 5 5 4 17 10 11 5 0 6 9 9 11. Saint-Étienne 34 25 8 10 7 23 24 -1 12 4 6 2 14 9 13 4 4 5 9 15 AC AJACCIO e e 12. Nantes 33 25 9 6 10 27 25 +2 13 6 4 3 16 10 12 3 2 7 11 15 13. Nice 33 25 8 9 8 19 21 -2 13 6 3 4 12 9 12 2 6 4 7 12 PASSEURS 14. Toulouse 33 25 9 6 10 25 28 -3 12 6 3 3 12 8 13 3 3 7 13 20 15. Rennes 32 26 10 2 14 25 40 -15 12 6 1 5 18 19 14 4 1 9 7 21 16. Sochaux 27 26 6 9 11 19 28 -9 13 4 5 4 11 9 13 2 4 7 8 19 17. Troyes 26 25 6 8 11 22 31 -9 12 4 5 3 11 11 13 2 3 8 11 20 18. AC Ajaccio 21 26 4 9 13 16 31 -15 12 3 5 4 9 10 14 1 4 9 7 21 19. Strasbourg 17 26 2 11 13 18 35 -17 14 1 7 6 9 18 12 1 4 7 9 17 20. Metz 15 25 2 9 14 15 40 -25 11 2 3 6 7 16 14 0 6 8 8 24 Wiltord (90 + 1) AUXERRE e METZ 1-1 Pieroni (76 s.p.) Obraniak (55e) BORDEAUX e RENNES 2-0 Fernando (39 ) Smicer (68e) LE MANSe NICE 2-0 Fanchone (61 ) Is. Bangoura (66e) MONACO e 1-1 NANCYe 2-0 3-1 STRASBOURG e 2-2 G. BUTS N. P. p. c. MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. MATCHES c. J. G. BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 56 25 16 8 1 40 16 +24 12 8 3 1 17 10 13 8 5 0 23 6 2. Bordeaux 49 26 13 10 3 24 12 +12 13 9 3 1 14 5 13 4 7 2 10 7 3. Auxerre 43 26 13 4 9 33 26 +7 13 10 1 2 24 7 13 3 3 7 9 19 4. Lille 40 25 11 7 7 34 19 +15 13 9 2 2 21 4 12 2 5 5 13 15 39 26 11 6 9 26 19 +7 14 9 3 2 21 7 12 2 3 7 5 12 25 11 6 8 31 25 +6 13 9 2 2 25 12 12 2 4 6 6 13 SAINT-ÉTIENNE 7. Marseille 39 25 11 6 8 26 27 -1 13 7 5 1 16 10 12 4 1 7 10 17 8. Lens 38 26 8 14 4 33 22 +11 13 6 6 1 22 9 13 2 8 3 11 13 9. Monaco 37 25 10 7 8 26 20 +6 12 5 4 3 12 7 13 5 3 5 14 13 AUJOURD’HUI 18 HEURES TOULOUSE (0-1) 21 HEURES LILLE J. 39 Mou. N'Diaye (58 , 62 ) MARSEILLE MATCHES Pts EXTERIEUR 6. Paris-SG Ilan (33 ) A. Farnerud (3 ) Diané (59e) CLASSEMENT DOMICILE 5. Le Mans TROYES Chrétien (9 ) Kroupi (16e s.p.) M. Diallo (20 , 72e, 74e) TOTAL Enza-Yamissi (64e) Vieri (15 ) NANTESe Le bond du Mans 1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts. 2. Luyindula, Pieroni (+ 1) (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (+ 1) (Lyon) ; M. Diallo (+ 3) (Nantes), 9 buts. 7. De Melo (Le Mans) ; Ilan (+ 1) (Sochaux), 7 buts. 9. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 2) ; Kroupi (+ 1) (Nancy) ; Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts. 15. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne), 5 buts. 24. Lucas, Mou. N’Diaye (+ 2) (AC Ajaccio) ; Fernando(+ 1) (Bordeaux) ; Is. Bangoura(+ 1) (Le Mans) ; Jussiê (+ 1) (Lens) ; Gygax, Makoun, Moussilou (Lille) ; Govou, Juninho (Lyon) ; Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko, Vahirua (Nice) ; Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; Dagano (Sochaux) ; Diané (+ 1) (Strasbourg), 4 buts. 42. Rocchi (AC Ajaccio) ; Kahlenberg, Y. Lachuer (Auxerre) ; Chamakh, Darcheville, Faubert, Smicer (+ 1) (Bordeaux) ; Hautcœur, Matsui (Le Mans) ; Debuchy (Lille) ; Tiago (Lyon) ; Oruma (Marseille) ; Proment (Metz) ; Meriem, Vieri (+ 1) (Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; B. Koné, Roudet, S. Traoré (Nice) ; Pancrate, Yepes (Paris-SG) ; Gourcuff, Monterrubio, Utaka (Rennes) ; Feindouno, Hognon, Hellebuyck (Saint-Étienne) ; Menez (Sochaux) ; Le Pen (Strasbourg) ; Akpa-Akpro, Bergougnoux, Santos (Toulouse) ; Dallet, Jaziri, Nivet (Troyes), 3 buts. 77. Saïfi (AC Ajaccio) ; Be. Cheyrou, Mignot (Auxerre) ; Alonso, Laslandes (Bordeaux) ; Fanchone (+ 1), Lucau, F. Thomas (Le Mans) ; A. Diarra, Hilton (Lens) ; Aboucherouane, Acimovic (Lille) ; Caçapa, Cris, Ma. Diarra, F. Malouda (Lyon) ; Borbiconi, Renouard, Tum (Metz) ; Ahn (Metz, parti à Duisburg, ALL) ; Chevanton, Gigliotti, Givet (Monaco) ; Brison, Diakhaté (Nancy) ; Da Rocha, Faé, Keserü (Nantes) ; É. Cissé, Landrin (Paris-SG) ; Briand,Y. Hadji (Rennes) ; L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey(Sochaux) ; A. Farnerud (+ 1), Haggui (Strasbourg) ; Arribagé, Mathieu (Toulouse), 2 buts; etc. LYON e 1-1 BUTEURS PARIS-SG (1-2) 1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes. 2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ; Monterrubio (Rennes), 6 passes. 5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou (+ 1) (Lyon) ; Kalou (Paris-SG), 5 passes. 9. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Meriem (Monaco) ; Rothen (Paris-SG) ; Batlles (Toulouse), 4 passes. 14. Darcheville, Jemmali (+ 1) (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Thomert (Lens) ; Bodmer (Lille) ; F. Malouda, Wiltord (Lyon) ; Ouadah (Metz) ; B. Gavanon (+ 1) (Nancy) ; Dimitrijevic (Nantes) ; B. Koné (Nice) ; Dhorasoo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ; Källström(Rennes) ; Feindouno, Hellebuyck, L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey (Sochaux) ; A. Farnerud (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Nivet (+ 1) (Troyes), 3 passes ; etc. e Entre parenthèses, le score du match aller (8 journée). AUXERRE - METZ : 1-1 (0-0) PROCHAINES JOURNÉES MATCHES EN RETARD MARDI 14 FÉVRIER 20 HEURES Saint-Étienne- Nice (Foot +) (24e journée) Nantes - Troyes (Foot +) (24e journée) MARDI 7 MARS Toulouse - Strasbourg Troyes - Nancy (Ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 19 FÉVRIER 28e JOURNÉE RESTE À FIXER 17 H 15 Nantes - Paris-SG (Canal +) 20 HEURES Auxerre - Toulouse Bordeaux - Metz Le Mans - Saint-Étienne Lyon - Rennes Nancy - Sochaux (Ces cinq matches sur Foot +) DIMANCHE 26 FÉVRIER 27e JOURNÉE VENDREDI 17 FÉVRIER 20 H 45 Lyon - Nantes (Canal +) SAMEDI 18 FÉVRIER 17 H 15 Nice - Monaco (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Bordeaux Paris-SG - Le Mans Rennes - Lens Saint-Étienne - Lille Sochaux - Auxerre SAMEDI 25 FÉVRIER 18 HEURES Lens - AC Ajaccio (Canal + Sport) Monaco - Lille (Foot +) Strasbourg - Troyes (Foot +) 21 HEURES Marseille - Nice (Canal +) AUXERRE - METZ (1-1) Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « Même si je suis content de la réaction de mes joueurs en fin de match, il faut reconnaître que nous étions trop en dessous de notre niveau, individuellement et collectivement, pour espérer mieux qu’un point. On a buté sur une équipe de Metz qui abat ses dernières cartes pour le maintien et on a fait trop de mauvais choix. On traverse actuellement une mauvaise passe, les joueurs vont devoir assumer. » Joël MULLER (entraîneur de Metz) : « Face à un adversaire redoutable à domicile, ce nul est un bon résultat, même si dans notre situation, on aurait préféré une victoire. On avait une touche technique supérieure à ce qu’on fait d’habitude et certains m’ont agréablement surpris, comme Mihoubi. Je déplore toutefois l’arbitrage de M. Hamer, car même si le penalty semble justifié, il nous a annihilés beaucoup trop d’avantages et a distribué trop de cartons. » – L. Ha. LE MANS - NICE (2-0) Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « Après le mauvais match que nous avions fait à Nancy (0-2) en Coupe de la Ligue, c’est bien de repartir ainsi, tous ensemble, avec une victoire. Ce succès va nous permettre de préparer sereinement notre match à Paris. Notre but est d’assurer le maintien. Si nous parvenons à le faire vite, nous aurons l’esprit libéré et nous pourrons jouer les trouble-fête. » Frédéric ANTONETTI (entraîneur de Nice) : « Ce soir, nous étions bons à prendre. Nous avons fait deux erreurs qui ont coûté cher mais Le Mans mérite très logiquement sa victoire. Chez nous, le match de Coupe de la Ligue à Monaco (1-0) avait laissé des traces. » – A. P. MONACO - TROYES (1-1) Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Après trois défaites d’affilée, nous étions dans une situation difficile. On a su trouver les ressources pour revenir au score, après avoir encaissé un but dans le premier quart d’heure, ce qui est notre défaut en ce moment. C’est une performance positive pour la suite et pour essayer de nous écarter de la zone dangereuse. » Francesco GUIDOLIN (entraîneur de Monaco): « On s’est procuré les occasions pour le tuer mais on rate ce penalty et on est réduit à dix, ça a rendu les choses beaucoup plus difficiles. C’est un nouveau résultat négatif mais la situation ne m’inquiète pas, même s’il faut travailler pour changer. » – E. Ba. NANCY - SAINT-ÉTIENNE (2-0) Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « Nous savions que Saint-Étienne était vulnérable sur les coups de pied arrêtés et nous avions misé là-dessus. Nous avons produit un bon premier quart d’heure et marqué aux moments clés. Nous avons géré ensuite en restant lucides. Il le fallait car nous avions laissé beaucoup d’énergie en Coupe mercredi. Disons que nous avons réussi un match intelligent. » Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « On est bien entré dans ce match puisque nous avons eu une occasion très vite. Dans le jeu, on n’a pas été mal, mais on a manqué d’efficacité. Il est vrai que pour Nancy, à 2-0, il était plus facile de défendre. Je déplore que l’on prenne encore des buts sur coups de pied arrêtés. Il va nous falloir encore travailler là-dessus. » – M. V. Remplacements. – 68e : Martin par MATHIS et Violeau par POYET ; 89e : Kahlenberg par BERSON. Non utilisés : Hamel (g.), Bolf. Entraîneur : J. Santini. Remplacements. – 34 e : Pimenov par CONTOUT (note : 4) ; 80e : Alioui par BERIA ; 86e : Contout par KANG. Non utilisés : Marichez (g.), Bassong. Entraîneur : J. Muller. LES BUTS 0-1 : OBRANIAK (55e, passe de Youla). – Lancé côté droit, Youla échappe à Mignot et entre dans la surface. D’un crochet, il élimine Grichting puis Mignot et, devant Cool un peu avancé, sert Obraniak au second poteau. Seul aux six mètres, le Messin marque de l’intérieur du gauche malgré Martin et avec l’aide du poteau. 1-1 : PIERONI (76e, s.p.). – À l’entrée de la surface, Medjani fauche Luyindula. Pieroni transforme le penalty en prenant Wimbée à contre-pied de l’intérieur du droit. LES CARTONS 6 AVERTISSEMENTS. – Auxerre : Grichting (18e, jeu dur sur Youla) ; Metz : Obraniak (67e, tacle à retardement sur Lachuer), Ouadah (69e, antijeu), Contout (72e, simulation), Proment (75e, contestation), Youla (90e + 3, tacle irrégulier sur Grichting). MONACO - TROYES : 1-1 (1-0) STRASBOURG - AC AJACCIO (2-2) Jacky DUGUÉPÉROUX (entraîneur de Strasbourg) : « Il faut être lucide. On a été défaillant, notamment sur le plan défensif. On n’a pas su contenir cette équipe ajaccienne qui avait marqué jusque-là cinq buts en onze matches à l’extérieur et qui en a inscrit deux chez nous. Je ne comprends pas qu’on ait autant paniqué, en particulier en première mi-temps. On doit faire mieux que ça. » José PASQUALETTI (entraîneur d’Ajaccio) : « Notre série d’invincibilité (ndlr : 4 matches) est en cours. Je suis satisfait du point pris. Il récompense une équipe qui a lutté jusqu’au bout. Strasbourg avait aussi envie de gagner. On n’a peut-être pas pris trois points mais on en a pris un qui compte dans l’objectif du maintien. » – P. M. Remplacements. – 22e : Ramé par ROUX (note : 6) ; 61e : Perea par DENILSON ; 90e : Smicer par MAVUBA. Non utilisés : Alonso, Darcheville. Entraîneur : Ricardo. Veigneau 5,5 Tourenne cap., 5,5 Edman 4,5 Remplacements. – 46e : Mvuemba par M. SOW (note : 3,5) ; 85e : Gourcuff par BARBOSA. Non utilisés : Pouplin (g.), Mbia, Nsiabamfumu. Entraîneur : L. Bölöni. (39e). 1-0 : FERNANDO – Corner côté gauche pour Bordeaux, joué à deux. Centre rentrant de Smicer. Dans la surface, Henrique effleure le ballon de la tête. Devant lui, Fernando surgit et place une tête croisée qui trompe Isaksson. 2-0 : SMICER (67e, passe de Jemmali). – Côté droit, Denilson temporise et passe à Jemmali, qui accélère le long de la ligne de touche, efface Perrier-Doumbé et centre en retrait pour Smicer, qui marque d’un tir du gauche à ras de terre. LES CARTONS (16e, 3 AVERTISSEMENTS. – Bordeaux : Smicer coup de pied sur J. Faty), Fernando accrochage sur Gourcuff) ; Rennes : J. Faty (9e, croc-en-jambe sur Perea). (54e, Remplacements. – 62e : Matuidi par BOSKOVIC ; 80e : Enza Yamissi par FAIVRE ; 87e : Boucansaud par DUJEUX Non utilisés : Westberg (g.), Ib. Bangoura. Entraîneur : J.-M. Furlan. Remplacements. – 31e : Basto par P. FEINDOUNO (note : 6) ; 72e : Piquionne par MAZURE. Non utilisés : Viviani (g.), Al. Yahia, M. Dabo. Entraîneur : É. Baup. 1-0 : CHRÉTIEN (9e, passe de B. Gavanon). – Sur un coup franc rentrant tiré côté gauche par Gavanon, Chrétien marque d’une tête piquée aux six mètres, le ballon touchant le poteau gauche de Janot avant de franchir la ligne. 2-0 : KROUPI (16e s.p.). – Nancy obtient un penalty pour une main de Perquis dans la surface. Kroupi le transforme d’une frappe croisée de l’intérieur du droit. LE CARTON 1 AVERTISSEMENT. – Saint-Étienne : F. Diawara (86e, antijeu sur Sarkisian). Spectacle sans intérêt. Spectacle médiocre. Spectacle moyen. Stade-Vélodrome 18 : 00 Marseille Mou. N’ Diaye 7 23 26 Laurenti 5 16 Loué A. Farnerud Haggui g 5 Mandrichi 5 5 Puuydebois y ydebo 5,5 5,5 Diané J.-C. Devaux Lucas 6,5 cap., 4,5 P. Farnerud 5 5 Deroff 5,5 Abdessadki 5 Rodrigo nj cap., 6 Danjou an 5,5 Trrévisaan 4,5 Antonio Chafni Carlos 4 5 Robin André Luiz 5,5 5 Remplacements. – 54e : Abou par LACOUR ; 70e : J.-C. Devaux par GMAMDIA ; 86e : Gmamdia par NEMETH. Non utilisés : Gurtner (g.), Vergerolle. Entraîneur : J. Duguépéroux. Remplacements. – 65e : Antonio Carlos par JABI ; 83e : André Luiz par DE FARIA. Non utilisés : Lucchini (g.), Scarpelli, Abdoun. Entraîneur : J. Pasqualetti. LES BUTS 1-0 : A. FARNERUD (3e). – Centre côté gauche d’Abou. Diané le reprend d’une tête lobée que Trévisan repousse sur la barre. A. Farnerud, placé près du poteau droit du but corse, récupère et marque de la semelle gauche. 1-1 : Mou. N’DIAYE (58e). – Abdessadki perd la balle aux vingt mètres, Mou. N’Diaye la récupère et marque d’une frappe lourde de l’intérieur du droit. 2-1 : DIANÉ (59e, passe de Lacour). – Récupération de Lacour qui lance Diané à la limite du hors jeu. L’attaquant alsacien résiste au retour d’Antonio Carlos et marque de l’intérieur du droit dans le filet opposé. 2-2 : Mou. N’DIAYE (62e, passe d’Antonio Carlos). – Antonio Carlos lance Mou. N’Diaye qui élimine Haggui, J.-C. Devaux et Deroff, et marque de l’intérieur du droit. LES CARTONS 3 AVERTISSEMENTS. – Strasbourg : Abdssadki (58e, tacle par-derrière sur Mou. N’Diaye) ; AC Ajaccio : Chafni (38e, tacle dangereux sur P. Farnerud), Edson (87e, tacle en retard sur Deroff). PAGE 6 Barthe BBarthez Ba a arthe cap. 7 1-0 : FANCHONE (61e, passe de Bonnart). – Bonnart s’avance sans opposition dans le couloir gauche. Il adresse un long centre dans la surface. Le ballon passe au-dessus de Fauré mais Fanchone reprend d’une tête plongeante devant Jarjat, au point de penalty. 2-0 : Is. BANGOURA (66e, passe de Fauré). – Plein axe, Fauré lance Bangoura qui s’infiltre dans la surface entre deux défenseurs niçois et conclut de près, de l’intérieur du droit, malgré le retour de Jarjat. LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Fischer (43e, main volontaire) ; Nice : Balmont (31e, tirage de maillot sur Hautcœur), Jarjat (58e, semelle sur Fauré), Roudet (72e, semelle sur F. Thomas). Signorino 5,5 Guillon il 6 Laan andreau ndrea caaap., p., 44, 4,5 Isabey cap., 4,5 Bamogo 5 Ca 5,5 Rossi 5 M. Diallo 8 Dagano 6 Da Rocha 4 Savinaud 4,5 Calvé 5 Pitau 5 Ilan 6 Cetto 4,5 Toulalan 6 Afolabi l Richeert rt 5 5 Mézague Miranda 6 3,5 Genghini 4 Remplacements. – 65e : Rossi par CAPOUE ; 83e : M. Diallo par DIMITRIJVIC ; 87e : Da Rocha par LERAY. Non utilisés : Heurtebis (g.), Keserü. Entraîneur : S. Le Dizet. Tosic 4 Remplacements. – 75e : Genghini par MENEZ ; 80e : Isabey par BRUNEL. Non utilisés : Martinovic (g.), Sène, Bülher. Entraîneur : D. Bijotat. Ribéry 5 4 Ferreira 19 20 Ebondo Tafforeau cap. 6 Cardy Cana Maoulida ou Lamouchi (14) Les cinq derniers matches : P. G. P. N. G. Remplaçants : Carrasso (g.) (1), Cantareil (21) ou Beye (23), Gimenez (13), Nasri (22) ou Delfim (6). Entraîneur : J. Fernandez. Absents : Bonnissel (cotes), Meité (CAN), André Luis, Quesnel, Civelli, Deruda (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Avec les Africains Jean Fernandez respire depuis le retour des Africains de la CAN. Seul Taiwo, fatigué, est laissé au repos. Bonnissel étant forfait, l’entraîneur hésite entre Beye et Cantareil au poste d’arrière gauche, Oruma et Niang devraient débuter. – H. F. 29 Batlles En direct sur Canal + Arbitre : M. Poulat Paris-SG 16 16 Douche ouchhez ez Malicki a alick Debuchy 8 4 Tavlaridis 5 21 7 Cabaye Mathieu Les cinq derniers matches : G. N. N. G. G. Remplaçants : Benvegnu (g.) (30), Lièvre (7), Bergougnoux (15), Bonnet (23), Santos (11). Entraîneur : É. Mombaerts. Absents : Revault (cuisse), Aubey (cuisse), Taïder (mollet), Mansaré (grippe), Congré (reprise), Fofana, Bedimo, Emana, Giresse (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Chalmé 4 e É. Cissé Rozehnal 9 12 Pauleta K. Keita ou cap. C. Rodriguez ou Landrin (24) Moussilou (9) 12 9 Pichot Pancrate Makoun Bodmer Schmitz h Dao 2 7 2 5 Arribag ri é Dieuze 21 : 00 17 4 25 10 Niang D. Moreira cap. 9 Stadium Lille-Métropole Akpa-Akpro Sirieix 11 3 AVERTISSEMENTS. – Nantes : Capoue (74e, tacle dangereux sur Calvé) ; Sochaux : Miranda (7e, accrochage sur M. Diallo), Tosic (70e, tacle dangereux sur Bamogo). 13 Oruma 25 LES CARTONS Toulouse Lille 14 Pagis 1-0 : M. DIALLO (20e). – À la suite d’un coup franc de Rossi, côté droit, Guillon dévie de la tête la balle qui atterrit dans les pieds de M. Diallo. L’attaquant nantais bat Richert d’une frappe croisée du droit. 1-1 : ILAN (33e). – Sur un coup franc aux vingt mètres, Ilan enroule sa frappe et place le ballon au ras du poteau gauche de Landreau, qui ne peut que le toucher. 2-1 : M. DIALLO (71e, passe de Bamogo). – La transversale de Capoue trouve Bamogo, qui contrôle de la poitrine, s’avance et passe la balle à M. Diallo qui tire du plat du pied gauche. 3-1 : M. DIALLO (73e, passe de Capoue). – Un centre de la gauche de Capoue est repris de la tête par M. Diallo qui devance Tosic et loge la balle dans la lucarne droite. 26 8 Cesar Déhu En direct sur Canal + Sport Arbitre : M. Ennjimi Beye ou Cantareil (21) Abou 4,5 Spectacle agréable. Spectacle très agréable. Spectacle exceptionnel. Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté. Temps froid. Pelouse en bon état. 13 275 spectateurs. Arbitre : M. Colombo. Kanté 5,5 LES BUTS LES BUTS LES BUTS STRASBOURG - AC AJACCIO : 2-2 (1-0) Remplacements. – 57e : Bisconti par ÉCHOUAFNI ; 64e : Bigné par So. CAMARA ; 68e : Varrault par TCHATO. Non utilisés : Lloris (g.), Diakite. Entraîneur : F. Antonetti. 1-0 : VIERI (15e). – Coup franc pour Monaco à une trentaine de mètres côté gauche. La frappe puissante à mi-hauteur de Di Vaio est effleurée par Gakpe, puis rebondit devant Le Crom. Le gardien troyen relâche le ballon dans les pieds de Vieri, qui a bien suivi et marque de l’intérieur du gauche. 1-1 : ENZA YAMISSI (64e, passe de Nivet). – Sur une relance trop molle de Squillaci plein axe, le ballon parvient à Nivet qui donne immédiatement à Enza Yamissi, esseulé dans la surface côté gauche. La frappe du pied gauche de l’attaquant troyen passe entre les jambes de Warmuz et termine sa course dans le petit filet opposé. 3 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Tourenne (36e, antijeu sur Gakpe), Matuidi (53e, antijeu sur Vieri), Grax (88e, tacle en retard sur Givet). 1 EXPULSION. – Monaco : Bernardi (73e, altercation avec Nivet). Jarjat 4 Temps frais. Pelouse en bon état. 24 868 spectateurs. Arbitre : M. Derrien. LES BUTS LES CARTONS Bigné 5 Remplacements. – 46e : Chiumiento par Is. BANGOURA (note : 6) ; 85e : Fanchone par DOUILLARD ; 87e : Fauré par DE MELO. Non utilisés : Pinault, N’Dzomo. Entraîneur : F. Hantz. An. Yahia 4 Ederson 5,5 NANTES - SOCHAUX : 3-1 (1-1) Biancalani F. Diawara L. Perrin 6 5,5 Brison 4 5,5 Puygrenier y 6,5 Sablé Berenguer q Postiga cap., 5,5 6 4 4,5 Brra raac acigliano ciglia Lécluse Janooott 5,5 Kroupi Piquionne caaap., p., 66, 6,5 7 5,5 4 Z. Camara Hellebuyck Da Costa B. Gavanon 5 4,5 5,5 6 Basto Chrétien non noté Duchemin 6,5 Ilunga 6,5 4,5 Remplacements. – 53e : Kroupi par ZERKA ; 62e : Biancalani par SARKISIAN ; 86e : Duchemin par ANDRÉ LUIZ SILVA. Non utilisés : Sorin (g.), Camerling. Entraîneur : P. Correa. Varrault cap., 4 Balmont 6 Abardonado o 4 Bisconti Gréégoriini ini n 5,5 6 F. Thomas 6 Fauré Bellion Chiumiento 5,5 4,5 4 Montero 5,5 Roudet 4,5 Matsui 5,5 Cerdan 5 Hautcœur 6 O. Thomas Fanchone 5 6 Temps doux. Pelouse inégale. 16 107 spectateurs. Arbitre : M. Malige. Grax Modesto d Di Vaio 5,5 6 Boucansaud an 4,5 D. Perez 5 Warmuz W aarmuz armu Le Croom om Matuidi Nivet 6 Gakpe Vieri 5 6,5 5,5 6 5,5 6,5 Enza Yamissi Ib. Faye Squillaci 6 4,5 5,5 Plasil Amzine 5 5 Cubilier Paisley 4,5 5 Remplacements. – 68e : Cubilier par DOS SANTOS ; 71e : Plasil par BERNARDI ; 80e : Gakpe par MERIEM. Non utilisés : Biancarelli (g.), Gigliotti. Entraîneur : F. Guidolin. c 5 Roche RRo oche 5,5 , Mensah 5 LES BUTS Temps frais. Bonne pelouse. 6 572 spectateurs. Arbitre : M. Garibian. Givet cap., 6 Isaksso akssoon on 4 G. Bourillon 4,5 Gourcuff 4 Monterrubio cap., 4,5 Faubert 5,5 Jemmali 6,5 F 5,5 Mvuemba 3,5 Y. Hadji 5 Chamakh 5 Fernando 6,5 Henrique 5 Sorlin 4,5 NANCY - SAINT-ÉTIENNE : 2-0 (2-0) NANTES - SOCHAUX (3-1) Serge LE DIZET (entraîneur de Nantes) : « Trois buts, trois points, c’est positif même si ce match n’est sans doute pas le plus abouti que nous ayons réussi. Ça fait du bien au moral. On sait que les matches basculent sur peu de choses. Après une première mi-temps difficile, on a fait ce qu’il fallait pour avoir la réussite. » Dominique BIJOTAT (entraîneur de Sochaux) : « On n’a pas su tenir notre plan de jeu, alors que nous étions revenus logiquement au score. On donne deux buts sur trois aux Nantais. À 27 points, on ne vise pas autre chose que le maintien, le plus vite possible. Ce serait bien de garder notre marge avant d’affronter nos concurrents directs. » – J.-D. C. Planus u Ramé 5,55 cap., non noté Smicer 7 Br. Cheyrou Perea 5 4,5 Bonnart cap., 6,5 Perrier-Doumbé 4 23 23 26 25 Lichsteiner ou K. Keita (23) Rothen Les cinq derniers matches : P. G. N. G. P. Remplaçants : Pichon (g.) (30), Plestan (25), Lichtsteiner (26) ou Moussilou (9), Mirallas (27), Fauvergue (13) ou Odemwingie (14). Absents : Acimovic (convalescent), Dumont, Sylva (g.) (reprise), Vitakic, Dernis, Gygax, Aboucherouane, S. Robail, M. Robail, Barallon (choix de l’entraîneur) Suspendus : Franquart, L. Touré. M’Bami 16 Alonzzo zo 6 Yepes 22 Armand Les cinq derniers matches : P. G. P. N. N. Remplaçants : Letizi (g.) (1), B. Mendy (5), Paulo César (28), Landrin (24) ou C. Rodriguez (12), Bueno (18) ou Haddad (14). Entraîneur : G. Lacombe. Absents : Badiane (genou), Semak (instance de départ), Dja Djedje (cheville), Dhorasoo (genou), Kalou, Drame (CAN), Ateba, Kantari, Cousin (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Santos sur le banc Makoun titulaire Dhorasoo forfait Mombaerts a opéré trois changements par rapport à l’équipe victorieuse de Nantes (1-0). Douchez, Dao et Cardy suppléent Revault, Aubey et Taïder. Santos revient dans le groupe après sa participation à la CAN. Le Guinéen Mansaré, malade, est forfait, tandis que le Camerounais Emana, en manque de rythme, a été laissé à disposition de l’équipe réserve. – N. S. Comme prévu, Makoun, rentré de la CAN en milieu de semaine, retrouvera sa place au milieu. Le bail de Malicki dans les buts se prolonge. Sylva, tout juste de retour à Lille, se remet de la CAN. Pour le poste d’attaquant Moussilou est en balance avec Keita, qui évoluerait à droite si Puel décidait de titulariser le premier nommé. – M. Bo. Lacombe devra se passer de Dhorasoo, forfait en raison d’un coup reçu sur la rotule droite à Strasbourg (1-1) qui l’a privé d’entraînement ces trois derniers jours. En revanche, il peut compter sur « les qualités de passeur » de Rothen, de retour d’une blessure à une cuisse et qui devrait être titularisé sur le flanc gauche, alors que Pancrate devrait succéder à Bueno côté droit, comme ce fut le cas face à Sochaux (3-1). – D. D. Prix des places : 30, 40, 50, 60, 70 et 80 Prix des places : 16, 35, 39, 44 et 50 DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « C’était un match qui m’a plu, où nous avons déstabilisé Rennes, en sachant varier notre jeu. La première mi-temps était presque parfaite. Ensuite, les Rennais ont pris un peu plus de risques, mais on a bien géré et on a même eu trois ou quatre occasions dangereuses, sans compter ce but magnifique. Le terrain était meilleur aussi. Ce soir, tout nous sourit puisque les autres ont fait match nul, mais la décision appartient encore à Lyon. » Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « Rennes est une équipe qui tourne et qui doute. Voilà mon sentiment ce soir. Pour obtenir quelque chose, il aurait fallu conserver le 0-0 jusqu’à la mi-temps. Mais ça, on n’arrive pas à le faire, même si ce n’est pas la pression mise par Bordeaux qui nous a fait craquer… Nous avons fait une bonne deuxième mi-temps mais ce n’est pas suffisant et on ne peut pas s’en contenter. C’est difficile en ce moment, il faut attendre le retour des absents pour stopper cette spirale négative. Nous sommes encore trop tendres, pas assez matures pour répondre aux exigences de la compétition. » – L. L. Kahlenberg 4,5 Medjani j Be. Cheyrou Ouadah 5,5 Pieroni 5,5 5 Mignot g 5 bée Méniri n Wimbbé Youla 4 6 6 6,5 Luyindula Proment 4,5 Grichting Violeau Borbiconi cap., 6 4 5,5 5,5 Obraniak Lachuer Mihoubi Martin 6 cap., 4,5 6,5 5 Marange 4,5 Bleu Rouge Jaune Ricardo : « Ce soir, tout nous sourit » Alioui 5,5 Temps doux. Pelouse en bon état. 9 241 spectateurs. Arbitre : M. Layec. Jaune BORDEAUX - RENNES (2-0) CCoool 6 Temps frais. Pelouse médiocre. 20 133 spectateurs. Arbitre : M. Sars. Noir Bleu Noir EN DIRECT DES VESTIAIRES Pimenov non noté Jaurès 5 LE MANS - NICE : 2-0 (0-0) Temps froid. Pelouse correcte. 6 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Hamer (LUX). 18 HEURES Metz - Marseille (Canal + Sport) 19 HEURES Metz - Nancy (Foot +) (25e journée) Monaco - Lyon (24e journée) BORDEAUX - RENNES : 2-0 (1-0) 7 FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LENS - LYON : 1-1 Lyon avance moins vite L’OL a rejoint Lens dans le temps additionnel. Le but de Wiltord change le décor, même si Bordeaux revient à sept points. Un très beau tir de Wiltord à la 91e minute a sauvé l’OL de la défaite, hier, à Lens (1-1). Cruel pour les Lensois, ce dénouement, qui porte la marque des champions de France, masque une période plutôt difficile pour eux. Car ils ont concédé, dans le Nord, un troisième match nul d’affilée en Ligue 1 qui permet à Bordeaux de revenir à sept points. LENS – de notre envoyé spécial A. Coulibaly A. Diarra 7 5,5 Clerc 5,5 Govou 5,5 Tiago 4,5 Cris 8 Jussiê 7 Carew Cousin 4 6 Frau 6 Barul 5,5 80e Remplacement. – : Frau par KHITER. Non utilisés : Chabbert (g.), Gillet, Carrière, Lacourt. Entraîneur : F. Gillot. Coupeet et M. Diarra 6 5 Müller 5 Juninho cap., 4,5 Wiltord F. Malouda 6 5,5 e Remplacements. – 59 : Carew par FRED ; 63 : Clerc par BENZEMA. Non utilisés : Vercoutre (g.), Diatta, Pedretti. Entraîneur : G. Houllier. LES BUTS 1-0 : JUSSIÊ (56e, passe de Se. Keita). – Dans le rond central, Keita efface Tiago et lance Jussiê côté droit, à la limite du hors-jeu. Un contrôle de l’extérieur du gauche permet au Brésilien de repiquer dans l’axe. À l’entrée de la surface, il marque de l’intérieur du gauche, sur la droite de Coupet. 1-1 : WILTORD (90e + 1, passe de Govou). – Cris prolonge de la tête un long ballon de Tiago. En pivot aux seize mètres, Govou contrôle et décale Wiltord sur la droite. Sans contrôle, ce dernier trouve le petit filet opposé d’une frappe tendue du cou-de-pied droit. LES CARTONS 3 AVERTISSEMENTS. – Lens : A. Coulibaly (59e, charge irrégulière sur Carew) ; Lyon : Tiago (77e, tacle par-derrière sur Assou-Ekotto), Cris (83e, charge irrégulière sur Itandje). CRIS, le défenseur lyonnais, a été décisif sur l’action menant à l’égalisation. « Je pensais que c’était perdu » LENS – de notre envoyé spécial « VOUS AVEZ FINI quasiment avant-centre. Et l’action de l’égalisation est venue sur l’une de vos têtes... – Je suis monté avec l’espoir d’égaliser, mais au fond de moi je pensais que c’était perdu. Fred est grand, John Carew est grand, et pourtant, en face, Coulibaly remportait toutes les balles de la tête. Il restait seulement une minute à jouer. J’ai sauté, il fallait que je gagne ce duel pour espérer encore quelque chose. – Vous l’avez échappé belle, n’est-ce pas ? mon avis, on a vu les deux meilleures équipes du Championnat. » Mais si Lyon reste premier, et le restera probablement en dépit de ces trois matches nuls d’affilée, Lens est loin d’être son dauphin. Avant de songer à la suite, les Lensois iront à l’Udinese, mercredi, en Coupe de l’UEFA. Lyon attendra une semaine de plus avant de retrouver l’Europe. Cela ne sera pas de trop, peut-être. VINCENT DULUC – Chaque match est très difficile. À Lyon, on se prépare toujours à ce type d’affrontement. Avant le match, l’entraîneur nous l’a redit, il nous a demandé un maximum de concentration, car tous les adversaires sont à fond contre nous. Et Lens était vraiment bien organisé. – Wiltord n’a pas fait un grand match. Mais, à l’arrivée, c’est lui qui fait la différence... – Heureusement, sur ma tête, Govou fait cette passe importante pour Wiltord. Et Sylvain, c’est vraiment très fort ce qu’il réalise à cet instant-là du match. Il est toujours présent dans les moments décisifs. » – J.-L. G. L’AC MILAN PISTE CRIS. – Le match très réussi de Cris face à Bordeaux (0-0) n’a fait qu’attiser la convoitise de l’AC Milan, qui avait délégué un émissaire dimanche dernier à Gerland pour superviser le défenseur central de l’OL. Le club milanais, qui doit pallier le départ de Stam à l’Ajax à la fin de la saison, serait prêt à offrir 20 millions d’euros pour acquérir les services du Brésilien. – C. C. LENS. – Hier soir, les Lensois, à l’instar d’Olivier Thomert sur cette frappe, ont bousculé le leader lyonnais. Le défenseur Patrick Müller (à droite) et Florent Malouda, descendu d’un cran dans un rôle d’arrière gauche, ont dû faire face à l’impact des attaquants Sang et Or. (Photo Didier Fèvre) Jussiê joue juste LES JOUEURS. – Buteur plein de sang-froid, inspiré à la création, le Brésilien de Lens a fait trembler l’OL. LENS ITANDJE (5,5) : il aurait sans doute dû sortir devant Wiltord (68e). Très bien placé sur la magnifique reprise du même joueur (84e), mais impuissant sur le tir égalisateur de ce dernier (90e + 1). BARUL (5,5) : à créditer d’un match costaud et pourtant il y avait du monde dans son couloir quand Malouda prêtait main forte à Wiltord ou Govou. A. COULIBALY (7) : sa passe en retrait insuffisamment appuyée aurait pu coûter cher (3e). Mais il s’est largement racheté en réalisant une grosse prestation. Dans le jeu aérien, il a dominé les attaquants lyonnais. Un roc. HILTON (6) : le « vrai » Hilton est de retour. Il a bien contenu Carew, puis Fred. Bon sens de l’anticipation. Une reprise repoussée par Coupet (27e). ASSOU-EKOTTO (5,5) : intraitable face à Govou en première mi-temps. Séché méchamment par Tiago (77e). Impuissant sur la frappe de l’égalisation rhodanienne. A. DIARRA (5,5) : il a beaucoup couru en première mi-temps mais on l’a peu vu car Lyon, avec son jeu direct, sautait régulièrement le milieu lensois. Son physique a soulagé son équipe. Se. KEITA (6) : auteur de l’ouverture décisive pour Jussiê (56e). Efficace à la récupération et à la distribution. Très présent au contre. FRAU (6) : en progrès constants depuis son arrivée au mercato. Trouve des automatismes avec ses coéquipiers. A bien défendu sur Malouda. Remplacé par KHITER (80e). JUSSIÊ (7) : il a marqué un très joli but (56e) et a été proche du doublé (85e). Il a souvent provoqué et a fait étalage de sa bonne vision du jeu. Il aurait même pu espérer un coup de sifflet de M. Coué sur une obstruction de Cris dans la surface lyonnaise (19e). THOMERT (4,5) : actif à gauche, mais sans réussite. Une frappe trop croisée (17e). COUSIN (6) : en première période, il a eu trop peu de ballons à exploiter. En seconde, il a harcelé la défense lyonnaise et a été précieux dans les remises. LYON COUPET (6) : une sortie décisive et courageuse devant Hilton. Au-delà du but de Jussiê, rien d’autre à faire d’important. CLERC (5,5) : il a confirmé la qualité de son intérim dans un registre cette fois majoritairement défensif. S’il a été remplacé par BENZEMA (63e), il a en fait laissé sa place à Tiago, ce qui a fragilisé la défense lyonnaise. CRIS (8) : encore une fois le meilleur joueur de son équipe, ce qui n’est pas forcément bon signe pour un leader. Énorme défensivement, comme d’habitude depuis quelques semaines, et décisif dans les dernières minutes lorsqu’il a décidé de devenir avant-centre. Il a été le seul à battre Coulibaly dans les airs, ce qui a débouché sur l’égalisation. MÜLLER (5) : il a perdu quelques duels et quelques ballons, sans grandes conséquences. Contraint à des relances surtout longues. F. MALOUDA (5,5) : aurait-on imaginé Six ou Ginola arrière gauche ? Malouda, lui, l’a fait. Il serait injuste de le juger comme un défenseur naturel. Mais il serait encore plus injuste de ne pas souligner qu’il a été solide défensivement. Curieusement, il avait déjà joué défenseur face à Frau lorsque celui-ci évoluait à Sochaux. M. DIARRA (5) : plus tranchant que ces derniers temps, notamment en première période. Mais il n’a pas encore retrouvé tout son volume, et encore moins son influence technique. TIAGO (4,5) : combatif, jouant plutôt juste techniquement, il n’a pas beaucoup pesé sur la construction, et s’est trouvé en grande difficulté lorsqu’il a fini arrière droit. Il aurait dû être expulsé directement pour une faute sur AssouEkotto (77e). JUNINHO (4,5) : il traverse une période difficile qui l’agace beaucoup, visiblement. Quelques bonnes transversales, du travail défensif, mais son influence technique, actuellement, n’est pas à la hauteur de son talent. GOVOU (5,5) : il passe beaucoup moins en ce moment, mais se bat toujours. Et sa passe décisive fait une grosse différence dans le bilan. CAREW (4) : souvent brouillon. Ni ses appels ni ses actions ne sont nets. Énervé par l’arbitrage. Et par son jeu aussi, sûrement. WILTORD (6) : il a gagné peu de duels, a eu du déchet dans ses prises de balle et dans ses passes, mais il a effectué le plus beau geste du match et marqué un but superbe, son neuvième en L 1 cette saison. – J.-L. G., V. D. ILS ONT DIT NANCY - SAINT-ÉTIENNE : 2-0 Aulas : « Un bon entraînement » La belle semaine de Nancy Jean-Michel AULAS (président de Lyon) : « C’est un bon entraînement pour préparer le match d’Eindhoven. J’espère que les gens du PSV étaient dans les tribunes… Les caractéristiques du PSV sont identiques à celles de Lens : puissance, qualités physiques. Or on a imposé un défi physique que les Lensois n’ont pas l’habitude de recevoir. Un point, ce n’est pas beaucoup, mais l’enjeu n’était pas arithmétique, c’était de démontrer les qualités qui vont nous permettre de rivaliser avec le PSV, et surtout de les battre. Les joueurs estiment être beaucoup sanctionnés. John (Carew) est grand, mais quand on voit le nombre de fautes sifflées sur lui alors qu’il ne saute même pas… C’est difficile de marquer quand on est sanctionné ainsi. C’est un sujet qui mérite débat. Et comme la presse fait des débats pour savoir si l’OL est avantagé… Pourquoi ne pas en faire un sur le thème : “Est-il vraiment désavantagé ?” Nos joueurs étaient ulcérés à la fin du match. Je me fais l’interprète de Juninho qui m’a demandé de le dire. C’est sûr aussi que le geste de Tiago sur Assou-Ekotto est limite. L’arbitre a pris la décision qui lui paraissait la plus appropriée (un carton jaune au lieu du rouge). » Patrice BERGUES (entraîneur-adjoint de Lyon) : « Le nul est logique même s’il est cruel pour Lens. Nous avons des grands joueurs qui refusent l’idée de la défaite, ils ont des facultés à se surpasser. Ce sont ces qualités morales au-dessus de la moyenne qui nous permettent une fois de plus de nous tirer d’un mauvais pas, comme à Ajaccio en Coupe de France (2-1). C’est bien sur le plan mental d’être revenu, mais sur le plan physique on puise beaucoup. On avait un nombre d’attaquants important. Mais dans le jeu aérien on n’a pas été assez performant, alors on a mis Cris devant. Sur le plan offensif, c’est sûr qu’on doit être meilleurs. » Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « On a des regrets par rapport à ce but encaissé à la fin. Mais c’est un beau but, alors il n’y a rien à dire. C’est encourageant, on a montré des signes de stabilité. Il faut rester positif, même si les gars sont abattus. Contre Lyon, c’est quand même une performance. Ça peut faire 2-0 sur la frappe de Jussiê juste à côté. On peut finir aussi à 10 contre 11 (Tiago aurait mérité l’expulsion pour une faute sur Assou-Ekotto à la 77e), mais l’arbitre en a décidé autrement. » JUNINHO (Lyon) : « Je pense que c’est un nul mérité. Mais j’aimerais bien qu’on joue toujours d’égal à égal. Je suis capitaine, c’est mon rôle de le dire. J’ai le sentiment très net qu’on nous rend les choses plus difficiles. Je respecte mes adversaires, et quand Lille gagne à Gerland (3-1), je félicite les Lillois pour leur super match, mais aujourd’hui, comment peut-on systématiquement pénaliser John (Carew) dans ses duels contre les défenseurs les plus costauds du Championnat ? C’est le genre de détails qui énervent beaucoup une équipe. » – V.D. Seydou KITA (Lens) : « C’est difficile d’accepter ce résultat, mais a-t-on le choix ? Wiltord se retrouve tout seul, je ne sais pas comment. Il est très adroit, il a aussi de la chance. Maintenant, il faut préparer le mieux possible notre match de Coupe de l’UEFA, mercredi, à Udine. » – J.-L. G. Gérard HOULLIER, entraîneur de Lyon, ne s’est pas présenté en salle de presse. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Après s’être qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue mercredi, les Nancéiens ont battu des Stéphanois décevants. 1-0 : Chrétien (9e) 2-0 : Kroupi (15e, s. p.) NANCY – de notre correspondant permanent OFFICIELLEMENT, il n’est question que de maintien. Mais en battant Saint-Étienne hier soir, trois jours après avoir décroché son billet pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Le Mans (2-0), Nancy va bien finir par parler d’Europe. C’est en tout cas un rêve avouable, sans forcément se focaliser sur la finale du 22 avril prochain au Stade de France. L’ASNL possède un douillet capital de 35 points et un match de retard à disputer sur le terrain de la lanterne rouge messine. Elle a semé les relégables (Ajaccio est à 14 longueurs) et n’est qu’à quatre unités du Mans, cinquième ce matin. La perspective est d’autant plus crédible que les joueurs de Correa ont mûri. Face aux Verts qu’ils avaient battus sur le même score à l’aller, ils ont démontré leur capacité à s’imposer sans avoir besoin de se mettre dans le rouge. « Nous avons su gérer notre avance, s’est réjoui Pablo Correa. La différence entre le Nancy qui avait perdu quatre matches au mois d’août dernier et celui-ci tient dans sa confiance. » L’entame tranchante des Nancéiens Le public de Picot était venu remercier son équipe pour le voyage vers la capitale. Il eut droit, en retour, à une entame tranchante. Les Stéphanois ne s’y étaient pas préparés. À la suite d’une faute anodine de Diawara sur Biancalani, Gavanon déposait le ballon sur la tête de Chrétien (9e). Toujours très offensif, malin aussi, le latéral gauche nancéien remettait ça dans la foulée. En cherchant à le tacler dans la surface, Perquis freinait le ballon de la main. Sur penalty, Kroupi doublait la mise (15e) et il aurait pu tuer le match s’il avait cadré après avoir été royalement servi par Ilunga (36e). Janot n’avait pas encore touché le moindre ballon dont Saint-Étienne avait la maîtrise. L’entrée de Feindouno avait donné un coup de fouet à l’équipe de Baup. Mais à part deux tirs de Sablé (45e et 90e + 2), Bracigliano n’aura guère eu à s’employer hormis pour intercepter quelques centres pas bien méchants. « Nous vivons une période difficile, avoua lucidement le capitaine stéphanois. Nous allons voir si nous sommes capables de répondre présents. Il faut se regarder dans la glace. Quand on parle avant un match, il faut au moins écouter les consignes. Et quand je dis ça, je mets tout le monde dans le même sac. » Sablé dit également attendre impatiemment le retour de Zokora. En janvier, les Nancéiens ont dû jouer sans Diakhaté. Hormis Lyon, aucune équipe ne leur a marqué le moindre but à Picot depuis le début de l’année. La CAN est un argument dont on use que lorsqu’on boîte. RAPHAËL RAYMOND Lécluse hermétique NANCY SAINT-ÉTIENNE BRACIGLIANO (6,5) : toujours concentré. Une nouvelle prestation très propre. CHRÉTIEN (6,5) : auteur de son premier but de la saison, il a surtout réussi tout ce qu’il entreprenait. DA COSTA (5,5) : quelques approximations inhabituelles, mais il s’est bien repris. LÉCLUSE (7) : intraitable. Chaque ballon qui traînait fut pour lui, à terre comme dans les airs. PUYGRENIER (6,5) : impassable. Toujours bien placé, il n’a pas perdu un duel. BIANCALANI (6) : maître de son couloir jusqu’à ce que ses adducteurs ne l’obligent à sortir (62e). Son successeur, SARKISIAN, manqua de réalisme (67e). DUCHEMIN (6,5) : un gros match, dans la lignée de son mois de janvier canon. Relayé par ANDRÉ LUIZ SILVA (86e). BERENGUER (6) : bagarreur, il a encore œuvré dans l’ombre. B. GAVANON (6) : il sut aussi aérer le jeu lorrain. BRISON (5,5) : une entame tonique, mais il peina un peu sur la fin. KROUPI (5,5) : buteur sur penalty. Mais il n’a pas cadré, seul face au gardien (36e). Remplacé par un ZERKA généreux (53e). JANOT (5,5) : aucun arrêt déterminant à effectuer. Il ne pouvait rien sur les buts. F. DIAWARA (5,5) : globalement, il a contenu Brison. Le moins décevant derrière. PERQUIS (4) : c’est sa main malheureuse qui entraîne le penalty (15e). Une soirée très difficile. Z. CAMARA (5) : il eut du mal à imposer son autorité derrière. Un placement à revoir. ILUNGA (4,5) : quelques gestes géniaux, mais il gagnerait à ne pas jouer les yeux rivés sur ses chaussures. L. PERRIN (4) : souvent dépassé, parfois passif. SABLÉ (5,5) : deux essais lointains et l’envie, au moins, de réagir. HELLEBUYCK (4,5) : dans l’axe puis à gauche, il resta très discret. BASTO (non noté) : il a subi le remaniement tactique que les deux buts nancéiens imposaient. L’entrée de FEINDOUNO (31e, note : 6) a requinqué les Verts, mais elle n’a pas suffi. POSTIGA (4,5) : impuissant, il a souvent joué vers l’arrière. PIQUIONNE (4) : il ne s’est jamais imposé et ne parut jamais en phase avec Postiga. Suppléé par MAZURE (72e), qu’on ne vit pas d’avantage. – R. R. PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Se. Keita 6 train de dire que, si on lâchait cinq secondes, on allait le payer. Je ne sais pas si on a lâché, mais ils ont marqué. Même dans un mauvais jour, ils ont un gros mental. » En écho, Juninho dira des Lensois : « À Bleu Rouge Hilton t p 6 ItIItandje tandj cap., tandje 5,5 un ou deux qui marquent, pas plus. Lyon a eu de la chance sur autre chose, mais là, il y avait du talent. » Sur le banc lensois, qu’il avait rejoint depuis peu, Pierre-Alain Frau avait déjà vu le film. « J’étais en Jaune Bleu Jaune Longtemps, cela n’a rien changé, en dehors du premier jeu à trois du match pour un tir de Wiltord dans le petit filet (68e). Et Tiago, arrière droit, n’aurait pas dû le rester longtemps, car sa faute énorme, parderrière, sur Assou-Ekotto (77e) valait sans doute une douche directe. Puis Cris et Wiltord se sont occupés de tout, bourreaux des rêves lensois. Une première fois, sur un centre de Benzema, Wiltord a expédié une volée superbe, boxée par Itandje (84e). Dans la minute suivante, Lens aurait pu boucler l’affaire, après un nouveau dribble d’Assou-Ekotto sur Tiago, à la dérive défensivement : mais, à l’entrée de la surface, Jussiê ne Temps frais. Pelouse moyenne. 40 037 spectateurs. Arbitre : M. Coué. Thomert 4,5 Sur le second, Govou a immédiatement décalé Wiltord, dont la reprise croisée, sans contrôle, a fait mouche (90 e + 1). « C’est un grand joueur, glissera Francis Gillot. Sur vingt joueurs à sa place, il y en a Cris avant-centre LENS - LYON : 1-1 (0-0) Assou-Ekotto 5,5 cadra pas sa frappe rasante et puissante. Face aux longs ballons qui atterrissaient sur le crâne de Coulibaly, Cris est devenu avant-centre : il a gagné les deux duels qui se sont présentés. Noir Noir MENÉS TREIZE FOIS au score, revenus douze fois. C’est la statistique qui résume le mieux, à ce jour, la saison lyonnaise. La saison d’un ogre mental qui parvient à sauver l’essentiel, ou à peu près, les jours où il n’est pas franchement un ogre dans le jeu. Il y a beaucoup à dire sur la manière dont l’OL joue actuellement, et notamment sur une animation offensive défaillante, avec un milieu qui ne crée pas grand-chose, des couloirs où les couples ne sont pas très performants, et deux avants-centres qui se relaient dans la frustration de ne pas marquer et d’avoir si peu d’occasions. Mais hier, à Lens, Lyon est revenu à la 91e minute grâce à un joli but de Wiltord, et cela sera suffisant pour qu’il évite la migraine dans les jours à venir, même si les sept points d’avance sur Bordeaux, avec un match en plus à jouer pour l’OL (à Monaco), s’étaient comptés quatorze au début du mois de janvier. Le scénario a beau être habituel pour les Lyonnais, il est extrêmement cruel pour Lens, qui a livré son match le plus significatif depuis son nul à Marseille (1-1, 20e j.), pour décrocher l’un de ces matches nuls qui ne font pas avancer mais donnent l’espoir d’autre chose. L’impact des Lensois dans les duels et dans le pressing, leur vitesse dans le jeu de contre ont longtemps contenu une équipe lyonnaise qui défend bien, en ce moment, ce qui est méritoire en regard des blessures qui sinistrent ce secteur, mais qui attaque mal, et construit peu. N’avoir pas encore joué sur un bon terrain, en 2006, est une explication. Mais cela ne peut pas être la seule. L’état de la pelouse de Bollaert et les craintes réciproques, conjoncturelles ou culturelles, ont débouché sur un schéma classique : chacun saute le milieu, la seule alternative est celle du contre ou du jeu long, et le jeu de passes un souvenir. Après coup, les joueurs expliqueront perdre trop de temps dans le contrôle, sur un tel terrain. Or, le temps perdu profite toujours aux défenseurs. La première période aura été un désert en occasions : erreur de Coulibaly et frappe dévissée de Carew (3e), frappe manquée de Thomert à la sortie d’un une-deux (18e), sortie de Coupet devant Hilton (28e). Rien d’autre. Heureusement, le but de Jussiê, une magnifique frappe enroulée à l’entrée de la surface, a lancé le match (56e). Le temps de la construction, là encore, avait été réduit au minimum : une relance vers Keita, un dribble sur la prise de balle, un ballon en profondeur du Malien vers Jussiê, l’action aura duré quatre ou cinq secondes. Il fallait ce but pour rendre le match un peu plus intéressant. Lens a un peu reculé, Lyon a un peu poussé, et si le remplacement de Carew par Fred (59e) n’a pas bouleversé le jeu d’attaque de l’OL, l’entrée de Benzema à la place de Clerc (64e) a été plus réussie dans son volet offensif. Lyon a joué, alors, avec seulement deux défenseurs de formation sur le terrain. « Quand vous êtes menés 0-1, dira Patrice Bergues, venu à la presse relayer Gérard Houllier, soit vous sortez votre mouchoir et vous pleurez, soit vous faites quelque chose pour vous en sortir. » 8 FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BORDEAUX - RENNES : 2-0 Bordeaux grignote Les Girondins reviennent à sept points du leader, Lyon. Et Ricardo commence à évoquer le titre. 1-0 : Fernando (39e) 2-0 : Smicer (67e) BORDEAUX – de notre envoyé spécial Utaka de retour de la CAN – Rennes s’en est donc remis à Hadji, un milieu reconverti, comme cela avait été le cas avec Källström, à Auxerre (0-2), deux semaines plus tôt… ce dernier étant, lui aussi, touché, et manquant cruellement dans l’entrejeu. L’international marocain, déjà à ce poste en seconde période face à Monaco (1-3), samedi dernier, parut donc beaucoup trop seul pour inverser le cours d’une histoire qui fait remonter la dernière victoire de la formation d’Ille-et-Vilaine en Gironde au 11 novembre 1973 (1-0). « Cette défaite nous laisse un goût amer, on ne sait plus quoi faire, pouvait soupirer Jacques Faty. Ils méritent leur place. » Mais peuvent-ils espérer mieux ? FRANCK LE DORZE Smicer omniprésent BORDEAUX RAMÉ (non noté) : touchéà l’avant-brasgauche, il fut remplacé (22e) par ROUX (6), qui dut patienter jusqu’à la 60e minute pour se détendre. JEMMALI (6,5) : n’a cessé de prendre son couloir, à l’image du second but, sans délaisser sa première mission. HENRIQUE (5) : avec lui, rien ni personne ne doivent passer, même s’il peut manquer de discernement. Présent sur le premier but. PLANUS (5,5) : beaucoup plus élégant que son partenaire de la charnière, il abuse parfois du jeu long. MARANGE (4,5) : sans prendre de risques excessifs, il s’est contenté de bloquer sa zone, sans s’afficher devant. FAUBERT (5,5) : il n’a jamais abandonné son flanc droit, même si peu de centres aboutirent. FERNANDO (6,5) : il ne se contente pas de travailler dans l’entrejeu, puisqu’il sait aussi marquer. Br. CHEYROU (5) : a alterné, avec plus ou moins de bonheur, le jeu court et le jeu long. SMICER (7) : « passeur » sur l’ouverture du score, il a davantage évolué comme un meneur, au point d’inscrire le second but. Remplacé par MAVUBA (90e). PEREA (4,5) : le Colombien s’est démené, sans vraiment réussir à faire la différence. Remplacé par DENILSON (61e), discret. CHAMAKH (5) : le Marocain s’est souvent montré brouillon, malgré de la bonne volonté. Un manque de confiance ? RENNES ISAKSSON (4) : quelques relances hasardeuses, des sorties manquées (34e), la rentrée du grand Suédois ne fut guère concluante. PERRIER-DOUMBÉ (4) : beaucoup de centres venant de son côté, il souffrit beaucoup. MENSAH (5) : la première du défenseur ghanéen a plutôt fait oublier Adailton. Solide sur l’homme. J. FATY (5,5) : le jeune patron a une nouvelle fois correctement rempli sa mission. Cela fut cependant insuffisant. EDMAN (4,5) : en raison d’une adversité forte et nombreuse, il s’est montré plus prudent qu’à l’accoutumée. G. BOURILLON (4,5) : quasiment défenseur central, son placement apparut difficile à expliquer et son apport faible, donc. SORLIN (4,5) : pour son retour à Rennes, il n’a pas apporté tout ce que l’on attendait, sur un côté puis recentré. MVUEMBA (3,5) : noyé au milieu du terrain, il n’exista pas et fut remplacé, à la pause, par M. SOW (3,5), chargé d’épauler Hadji. En principe. GOURCUFF (4) : dans un système trop défensif, le technicien a peiné à trouver des solutions. Remplacé par BARBOSA (85e). MONTERRUBIO (4,5) : le capitaine s’est efforcé d’aller de l’avant. En pure perte. Y. HADJI (5) : peut-on le blâmer d’avoir été abandonné à un poste qui n’est pas le sien ? Il dut sortir frustré. – F. L. D. (avec L. L.) AUXERRE - METZ : 1-1 LE MANS - NICE : 2-0 Auxerre ne tourne plus rond Plié en cinq minutes Patients, les Sarthois ont attendu une heure pour débloquer la situation face à des Niçois un peu trop défensifs. 1-0 : Fanchone (61e). 2-0 : Is. Bangoura (66e). Déjà battue à Ajaccio (0-1), l’AJA a concédé un piteux nul contre Metz. Les relégables ne lui vont pas… 0-1 : Obraniak (55e) 1-1 : Pieroni (76e, s.p.) AUXERRE – de notre envoyé spécial CERTES, avec 31 points pris sur 39 possibles, Auxerre demeure la meilleure équipe à domicile de la L 1, après treize matches disputés. Mais cela ne suffira pas à consoler les Bourguignons, qui, après ce nul poussif (1-1), presque arraché face à Metz, dernier du Championnat, voient s’envoler Bordeaux (six points devant) et crai- gnent de voir Lille s’emparer de leur troisième place ce soir, en cas de succès face au PSG. Décidément, l’AJA n’aime pas les « petits » ces temps-ci, puisqu’elle avait baissé pavillon, la semaine dernière, à Ajaccio (0-1), au terme d’une prestation déjà fort décevante. Cette fois encore, les hommes de Jacques Santini ont éprouvé les pires difficultés à entrer dans la partie : « C’est un véritable problème, et il va vraiment falloir qu’on se fasse violence », reconnaissait le gardien auxerrois, Fabien Cool. « Individuel- lement, on a en effet très mal débuté la rencontre. » En fait, l’AJA, empruntée et timorée, n’est jamais véritablement entrée dans la partie. Avec un intéressant 5-4-1, Metz l’a considérablement gênée et Jacques Santini pouvait déplorer à juste titre le « trop important déchet technique » de sa formation. Ainsi, le très remuant Guinéen Souleymane Youla obligeait d’abord Cool à intervenir prestement à deux reprises (15e, 16e), tandis qu’Obraniak voyait sa reprise trop molle du Youla est un poison AUXERRE METZ COOL (6) : auteur de plusieurs bonnes sorties au pied, il ne pouvait rien sur le but. MARTIN (5) : parfois gêné par les dédoublements du flanc gauche adverse, il fut remplacé par MATHIS (68e), pas plus offensif. GRICHTING (4) : très peu à l’aise dans la relance, il a suppléé Cool sur sa ligne (18e), mais a été pris à défaut par Youla sur le but messin. MIGNOT (4) : lui aussi éliminé par le Guinéen, il fut trop dilettante, même s’il a bien utilisé le jeu long. JAURÈS (5) : pas mis en danger sur son côté, mais bien trop discret offensivement. LACHUER (4,5) : on ne l’a vu que sur quelques éclairs ou accélérations. Insuffisant. VIOLEAU (5,5) : pour son 350e match en L 1, il ne s’est pas trop montré. Be. CHEYROU (5,5) : agressif à la récupération, il a d’abord bien orienté le jeu, mais a plongé physiquement. KAHLENBERG (4,5) : encore quelques gestes techniques de classe, mais il ne parvient plus à être décisif. LUYINDULA (4,5) : trop effacé, car bien trop peu servi, il n’a pas assez tenté. Seul le penalty obtenu est à mettre à son actif. PIERONI (5) : longtemps malheureux, il a eu le mérite d’égaliser sur penalty. WIMBÉE (6) : peu sollicité, il fut battu seulement sur un penalty. ALIOUI (5,5) : pour sa première sortie en L 1, le Marocain n’a pas failli sur son flanc droit. MEDJANI (5,5) : un magnifique sauvetage sur sa ligne (28e) et une belle présence, mais un tacle mal maîtrisé qui a coûté le penalty. MÉNIRI (6) : le libero a bien fait le ménage. BORBICONI (5,5) : sobre et jamais pris en défaut. MIHOUBI (6,5) : vif et rapide, il a beaucoup apporté sur son côté gauche pour sa première apparition en L 1 de la saison. PROMENT (6) : appliqué et généreux. OUADAH (5) : il a parfois trouvé de bons décalages, même s’il a perdu des ballons. OBRANIAK (6) : à point nommé pour ouvrir le score, il a aussi beaucoup œuvré défensivement. PIMENOV (non noté) : peu en vue, puis blessé et remplacé dès la 34e minute par CONTOUT (4), très effacé. YOULA (6,5) : très esseulé en pointe, il a beaucoup contrarié la charnière adverse grâce à sa vivacité, comme l’a montré son numéro pour offrir le but à Obraniak. Une belle perf. – L. Ha. de notre envoyé spécial groupé en défense et joliment actif dans l’entrejeu. Cette première période, sans but et pauvre en occasions, n’avait pas été inintéressante pour autant, ayant offert un bon rythme et un déchet technique assez limité. « UNE CONTRE-PERFORMANCE aurait compliqué notre fin de saison » , a admis Frédéric Hantz. Mais ses Manceaux n’ont pas failli et aligné un cinquième match d’affilée sans défaite (3 victoires et 2 nuls) qui les propulse à la 5e place du classement, à portée de fusil de l’Europe… Une perspective que l’avisé coach sarthois se refuse à envisager pour l’heure. « On en parlera le dernier jour, dit-il pour botter en touche, lorsque nous irons à Lyon… » A chaque jour suffit sa peine, à chaque match, sa vérité. Celle d’hier a tardé un peu à sortir du puits pour les locaux qui ont fait la décision en cinq minutes, juste après l’heure de jeu, après avoir éprouvé quelques difficultés en première période, face à un bloc niçois bien « A la pause, j’avais demandé aux gars de jouer plus vite, de prendre plus de risques. J’étais persuadé que face à une équipe aussi bien en place, la solution viendrait par les côtés…. » La prédiction de Hantz était bonne. C’est sur un centre de l’infatigable Bonnart que Fanchone, étrangement oublié par une défense niçoise soudain figée, libérait les siens d’une jolie tête placée, sur la droite de Grégorini (61e). Et cinq minutes plus tard à peine, un joli service de Fauré pour Bangoura permettait au Guinéen, plein axe, de doubler la mise de près (66e), anéantissant la belle LE MANS – gauche repoussée sur sa ligne par Grichting (18e). De surcroît, Méniri plaçait une tête au-dessus sur un corner (20e), puis Proment frappait aussi trop haut (29e). Surtout, Youla se jouait de Grichting et de Mignot pour offrir l’ouverture du score surprise à Obraniak (55e). De son côté, Auxerre s’était créé deux vraies occasions, par Pieroni, qui butait sur Medjani (27e), puis sur Wimbée (52e). Après le but lorrain, la réaction locale fut somme toute insuffisante et désordonnée. Le nul obtenu par Pieroni, grâce à un penalty justifié (76e), semble même heureux. Car, en toute fin de match, Youla, encore lui, et l’étonnant Mihoubi, auraient pu offrir au FC Metz une victoire qui n’aurait pas été imméritée, comme le soulignait Grégory Proment, le capitaine : « Sans prétention, on n’est pas vraiment satisfaits, car on a réalisé de très belles choses dans le jeu. » Et un point, qui porte le total des Grenats à quinze, cela risque de ne pas suffire pour croire encore au maintien. Néanmoins, Joël Muller, qui a désormais utilisé trente-trois joueurs (!) en L 1 cette saison, peut se réjouir de voir son équipe mettre fin à une série de cinq défaites de rang et réussir l’un de ses meilleurs matches, même si elle ne s’est toujours pas imposée à l’extérieur. Quant à Yann Lachuer, il estime de son côté que l’AJA « paye contre les petits tous les efforts consentis contre les gros en janvier », et espère que n’ayant plus que le Championnat à disputer, elle saura « trouver un second souffle » . Peut-être dans l’immédiat à Sochaux et contre Toulouse. Pas vraiment des « gros »… LUC HAGÈGE PAGE 8 Bangoura ne devait pas jouer résistance offerte jusque-là par des Niçois trop peu entreprenants cependant. Détail piquant, Ismaël Bangoura, revenu avec trois jours de retard de la CAN, ne devait pas être aligné pour ce match. « Il ne s’était entraîné que vendredi après-midi avec nous, dit Hantz, et j’avais décidé qu’il ne jouerait pas. Et puis je l’ai quand même mis sur le banc. J’avais décidé, pour ce match, de me passer de gardien remplaçant pour avoir plus de solutions offensives… » Rodolphe Roche, l’habituel remplaçant de Pelé (légèrement blessé aux cervicales dans un accident de la route) faisait en effet ses grands débuts en L1 dans la cage mancelle. Etonnant là encore pour un gardien de 26 ans et demi qui a derrière lui une campagne entière de Coupe de France ponctuée par une finale perdue (0-1 face au PSG) en 2004 avec Châteauroux ! Mais hier soir au Mans, c’était décidément la soirée des paradoxes… ALAIN PÉCHERAL Bonnart, le marathonien LE MANS NICE ROCHE (5,5) : irréprochable pour son premier match en L 1. O. THOMAS (5) : quelques interventions un peu viriles. Mais son côté a été bien gardé. CERDAN (5) : son manque d’expérience (12 matches de L 1) ne fut jamais apparent. FISCHER (5) : un match relativement tranquille. BONNART (6,5) : une grosse activité qui l’amena à se trouver souvent en position d’attaquant. C’est d’ailleurs lui qui permit à Fanchone d’ouvrir le score. HAUTCŒUR (6) : plus en vue après la pause, son réveil coïncida avec celui de son équipe. F. THOMAS (6) : lui aussi contribua au réveil manceau. FANCHONE (6) : auteur d’un premier but valant cher puisqu’il a débloqué la situation. MATSUI (5,5) : un début difficile mais il finit mieux qu’il n’avait commencé. CHIUMIENTO (4) : il perdit plus de ballons qu’à l’accoutumée et fut remplacé à la reprise par Is. BANGOURA (6), auteur du deuxième but. FAURÉ (5,5) : un combat très physique avec Yahia et Abardonado. Il a offert le deuxième but à Bangoura. GRÉGORINI (6) : il sauva deux ballons trèschauds (55e et 74e) mais s’inclina deux fois sans que sa responsabilité ne soit engagée. VARRAULT (4) : pas très en vue. Remplacé par TCHATO (68e). An. YAHIA (4) : quelques relances précipitées et une double absence sur les deux buts manceaux. ABARDONADO (4) : pas exempt de reproches sur les deux buts concédés. JARJAT (4) : un match assez anonyme. Et son opposant (Fanchone) a marqué… BISCONTI(5,5) : sorte de libero devant la défense, le Belge a tenu proprement le rôle habituellement dévolu à Echouafni avant de laisser sa place à ce dernier (57e). BALMONT (6) : le plus en vue des Niçois. Il s’efforça d’orchestrer le jeu d’attaque. EDERSON (5,5) : plus en vue après la pause, alors que son équipe cédait... BIGNÉ (5) : une activité un peu brouillonne pas toujours récompensée. ROUDET (4,5) : il ne put pratiquement jamais passer sur la gauche, ralentissant parfois les offensives niçoises. BELLION (4,5) : trop isolé à la pointe de l’attaque, il a eu du mal à se défaire de la tenaille mancelle. – A. P. Les Affaires du Ciel New York Toronto Amman Abu Dhabi 398 € 416 € 499 € 520€ Pékin 591 € Kuala Lumpur 672 € Accra 704 € etc. Achetez jusqu’au 15/02/06. Partez entre le 31/01/06 et le 31/03/06. www.klm.fr 0 8900.15€/min 710 710 Prix T.T.C. A/R au 19/01/06, au départ de Paris via Amsterdam, hors frais de service, soumis à conditions. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Mais pourquoi donc cette équipe, au potentiel évident, ne se montre-t-elle pas davantage audacieuse en déplacement ? Hier soir, on dut patienter jusqu’à l’heure de jeu pour la voir enquiquiner des Bordelais, qui apparurent alors moins sereins. A l’image d’un coup franc de Monterrubio, détourné par Roux (60e). Malheureusement aussi pour les Bretons, alors que leur réaction aurait pu laisser augurer d’une fin de match davantage ouverte, ils encaissaient un second but irrémédiable, rappelant qu’ils possèdent la deuxième plus mauvaise défense de ce championnat. Avant cela, leur système de jeu, à l’extérieur, montra ses limites et, cette fois, pas seulement en raison des absences. Privé de pointe – Frei et Briand blessés, Bleu La meilleure défense du championnat (douze buts encaissés en 26 matches !) ne devait ensuite guère s’employer pour maîtriser des Bretons partis trop tard et sans arguments suffisants. Comme trop souvent ces derniers temps. Car, avec cette cinquième défaite d’affilée, sa plus mauvaise série de la saison, les ultimes ambitions rennaises se sont certainement noyées en Gironde. RIEN DE GRAVE POUR RAMÉ. – Touché au bras gauche dans un choc avec Hadji (18e), Ulrich Ramé avait demandé à sortir quelques minutes plus tard et fut remplacé par Frédéric Roux (22e). Le portier girondin, touché au coude, est immédiatement parti faire des radios. À la fin du match, Ricardo se montrait toutefois rassurant. « Rien n’est cassé, le choc était seulement très douloureux », expliquait l’entraîneur girondin. – L. L. Jaune Rouge Jaune Faty : « Ils méritent leur place » BORDEAUX. – Marouane Chamakh, qui devance ici Jacques Faty, n’a pas toujours été en réussite mais il a tout de même contribué, par son activité, à la treizième victoire de Bordeaux. (Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe) Noir Bleu Noir PRINCIPAL BÉNÉFICIAIRE de cette 26e journée, en attendant le Lille Paris-SG de ce soir, le dauphin girondin nage dans le bonheur. Et, alors que cette cinquième victoire depuis la reprise (pour deux nuls), a d’abord permis à Bordeaux de conforter sa deuxième place au classement, avec désormais six points d’avance sur Auxerre (3e), le discours de Ricardo surprit presque tout son monde. En effet, l’entraîneur, souriant, non content de croire en une Ligue des champions de plus en plus proche, afficha des ambitions de… titre. « Pourquoi pas ? Lyon est très fort, mais a aussi une Coupe d’Europe à disputer », s’avança-t-il, au regard d’un nouveau nul du leader, arraché à Lens (1-1), quelques heures plus tôt. « La décision leur appartient, mais c’est plus serré qu’il y a un mois, poursuivit le technicien brésilien, aussi audacieux que ses hommes, hier soir. On doit faire le maximum, réaliser un parcours sans faute. Le championnat n’est pas fini. » D’autant que Bordeaux, à la différence de sa précédente et exemplaire sortie face à l’OL (0-0), une semaine plus tôt, a montré d’autres qualités dans le jeu. « On a vraiment réussi un match très plein, avec un état d’esprit exemplaire, expliquait ainsi Frédéric Roux, le gardien ayant remplacé Ramé, blessé (voir par ailleurs). Contrairement à la critique, on a su développer du jeu. » Celui qui vit ses coéquipiers dominer territorialement toute cette rencontre et se montrer essentiellement dangereuse en première période. Après une puissante frappe de Faubert, repoussée par Isaksson (8e), dont le retour fut hésitant, la tête de Chamakh était légèrement trop enlevée (34e). Et c’est donc logiquement que Fernando ouvrait le score de la tête, devenant le meilleur buteur des Girondins avec quatre réalisations (1-0, 39e). Un milieu défensif au secours d’une attaque amoindrie. En effet, Laslandes suspendu et Darcheville ménagé (gêné par une tendinite au tendon d’Achille droit), la doublette offensive composée de Chamakh et Perea était alignée pour la deuxième fois d’entrée (la première était à… Rennes (1-1), à l’aller). Elle peina à se montrer dangereuse, notamment après la pause où il fallut un débordement rageur et un centre en retrait de l’excellent Jemmali, pour ôter tout suspense à cette confrontation, grâce à une reprise de Smicer (2-0, 68e). 9 FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MONACO – TROYES : 1-1 Monaco n’y arrive plus L’ASM s’est montrée incapable de battre Troyes et s’enfonce un peu plus encore dans une spirale négative. 1-0 : Vieri (15e) 1-1 : Enza Yamissi (64e) MONACO – de notre envoyé spécial SIX POINTS PRIS sur un total de dix-huit possible, c’est le triste bilan que propose Monaco en championnat depuis la trêve. Ajouté aux deux éliminations consécutives en Coupe de France et en Coupe de la Ligue, cela donne un aperçu de la spirale négative dans laquelle est engoncé actuellement le club de la Principauté. Le match concédé (1-1) obtenu hier à des troyens méritants, mais qui avaient perdu leurs trois derniers matchs, en a été le reflet absolu, notamment avec une deuxième mitemps où tout a tourné dans le mauvais sens. « On avait tout en mains, reconnaissaît Francesco Guidolin,et on a tout laissé échapper dans un enchaînement incroyable. » Monaco menait au score depuis que Vieri, en renard des surfaces, avait profité d’un ballon relâché par Le Crom pour marquer son quatrième but monégasque et ouvrir la marque. Monaco n’était pas irrésistible mais dominait tranquillement son sujet face à une équipe troyenne qui ne paraissait pas de taille à lui discuter la victoire. Monaco avait des occasions. Mais Monaco allait soudainement craquer. C’est d’abord Di Vaio, décidément en pleine crise de confiance qui ratait un penalty accordé par M. Garibian pour une faute bénigne de Le Crom sur Vieri. « Normalement c’est Bobo qui les tire, expliquait Guidolin. Là, il a voulu faire un geste. A 1-0 je ne crois pas que ça s’imposait. Il aurait du le frapper. » « C’est une déception, racontait Di Vaio, c’est dur de manquer un penalty. Si je marque on peut gagner 3-0 mais il ne faut pas me juger uniquement la-dessus. » Dès lors, tout allait se précipiter. A peine cinq minutes après, Enza Yamissi profitait d’une mauvaise relance de Squillaci pour égaliser. Et à la 73e minute, Bernardi, qui venait de suppléer Plasil, se faisait injustement expulser pour une algarade avec Nivet. Malgré une kyrielle d’occasions à 10 contre 11 -dont quelques-unes très nettes de « Bobo » Vieri, notamment sur un incroyable enchaînement amorti de la poitrine-reprise de volée qui s’écrasait sur la transversale- les deux équipes se séparaient sur un score nul qui fait évidemment largement les affaires des Troyens. Guidolin : « On n’est pas lâchés » « C’est une bonne opération, avouait Jean-Marc Furlan. Après les récentes désillusions on voulait absolument réagir. Ca a été très difficile avec ce premier but encaissé dans le premier quart d’heure, mais on a rien abandonné et on a pu revenir. C’est un point qui nous permet de conserver la même avance qu’avant la rencontre sur le premier reléguable (5 points sur Ajaccio) et qui est encourageant pour l’avenir » . L’avenir, les dirigeants monégasques en parlent également, mais sans s’affoler, malgré la très vilaine série que connaît le club. « C’est ennuyeux, relève Jean-Luc Ettori, mais il n’y a rien d’irrémédiable. On reconstruit et on aura peut être une bonne surprise à l’arrivée. » Francesco Guidolin, lui, s’en tient au classement. « On n’est pas lâchés. Si on avait gagné on serait même à 4 points seulement de la 3e place. » San s d o ut e m ai s l’A SM es t aujourd’hui 9e du championnat, loin de ses objectifs. « On vit des moments difficiles, concédait l’entraîneur italien, mais la situation ne m’inquiète pas. Il n’y a que le résultat qui m’ennuie vraiment car il s’ajoute à d’autres contre-performances. » Un air souvent entendu depuis le début de la saison du côté du stade Louis-II où une réaction est pourtant impatiemment attendue. Mercredi à Bâle en coupe de l’UEFA (16es de finale aller) mais surtout lors de la prochaine journée de championnat. Elle conduira les Monégasques à… Nice.JEAN-PIERRE RIVAIS Vieri en vain MONACO le jeu court et le jeu long et s’en est très souvent bien sorti. GAKPE (5,5) : du culot, de l’envie et quelques très bons services en soutien de la doublette italienne. DI VAIO (4,5) : à l’origine du but sur coup franc mais peu en réussite, à l’image de son penalty raté qui coûte cher. VIERI (6,5) : encore une bonne sortie. Un but de renard et un danger constant pour la défense troyenne par sa puissance et sa virtuosité. COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS Ajaccio encaisse bien Menés deux fois par un Strasbourg qui s’enfonce, les Corses n’ont jamais renoncé et peuvent continuer à espérer. 1-0 1-1 2-1 2-2 : : : : A. Farnerud (3e) Mou. N’Diaye (58e) Diané (59e) Mou. N’Diaye (62e) STRASBOURG – de notre envoyé spécial STRASBOURG PEUT toujours dire que c’est encore possible mathématiquement mais, depuis hier, on a quand même le sentiment que, désormais, son compte est bon. En concédant le match nul face à Ajaccio, comme il a dû s’y résoudre mercredi dernier face au PSG (1-1), le Racing a dilapidé quatre des six points qu’il qualifiait d’indispensables, en début de semaine, pour croire encore au maintien. Il a ainsi prolongé l’idée d’une descente qui devient inéluctable de match en match. Plus inquiétant : face à un autre combattant pour la survie, il a, cette fois, perdu ce qui donnait corps à un possible miracle : sa qualité de jeu. Et il a manqué la hargne pour compenser. « C’est une très grosse déception, avouait le président, Phillipe Ginestet. L’équipe aurait dû jouer avec le couteau entre les dents. Elle n’avait pas le droit de passer au travers. Il faut penser à reconstruire. » Tout est dit : cette fois, le renoncement s’installe et l’avenir en L 2 s’insinue dans les commentaires. La faute à un match raté. Mais pas seulement. En face d’eux, les Alsaciens ont trouvé une formation corse qui n’a jamais lâché le morceau, revenant deux fois au score grâce à Moussa N’Diaye, la bonne pioche du mercato. L’exIstréen, d’un coup de canon de vingt mètres (58e) puis au bout d’une action individuelle où il mystifia trois défenseurs avant d’exécuter Puydebois avec aisance (62e), en est à son quatrième but depuis son atterrissage en Corse. À Strasbourg, deux attaquants internationaux (le Tunisien Gmamdia et le Slovaque Nemeth) n’ont eu droit qu’un à un bout de match. On croit marcher sur la tête. Six folles minutes Pour le coup, Ajaccio a mieux vécu que Strasbourg l’absence de nombreux titulaires. Par un petit miracle, le Racing menait à la mi-temps. Il avait marqué vite par Alexander Farnerud (3e) puis déjoué tout aussi vite. Son incroyable manque de rigueur donna aux Corses des balles pour s’envoler. Mais Puydebois sauvait devant Mandrichi qui avait percé plein axe (9e), Lucas croisait trop (22e) et Danjou, complètement oublié au deuxième poteau sur un corner d’André Luiz, plaçait un coup de tête sur les pieds du gardien alsacien (32e). Strasbourg avait encore le nez devant quand tout se décida en six minutes de folie. N’Diaye égalisait une première fois. Pour une minute. Diané s’échappait et remettait le Racing devant. Avant le deuxième exploit de N’Diaye. Ajaccio tint la baraque jusqu’au bout face à des Strasbourgeois de plus en plus brouillons. Les Corses, qui signent une quatrième partie sans défaite (deux victoires et deux nuls), rapportent donc avec un point qui leur permet de garder Troyes, le premier non relégable (cinq points devant), à portée de tir. La tâche reste compliquée mais l’envie de s’en sortir est visible. À Strasbourg, ce n’est pas l’impression qu’on a eue. Et le kop a fait savoir à l’entraîneur qu’il est las de son discours : « Dugué, rien à leur reprocher (aux joueurs), tu ferais mieux de la fermer » proclamait une banderole, avant le match. La fin de saison s’annonce très triste à la Meinau. JEAN-MARC BUTTERLIN La foudre N’Diaye Nantes, un œil plus haut Les Ivoiriens accueillis triomphalement à Abidjan Victorieux de Sochaux grâce à un triplé de Diallo, les Canaris peuvent espérer intégrer les dix premiers mardi. 1-0: M. Diallo (20e) 1-1: Ilan (33e) 2-1: M. Diallo (71e) 3-1: M. Diallo (73e) du jeu. Sochaux était très compact au milieu et nous a gêné. Sa relation milieu-attaque en fera souffrir plus d’un.» NANTES – Rentrée décisive de Capoue de notre correspondant permanent MAMADOU DIALLO a endossé les habits de l’exécuteur. En 2006, Nantes a marqué neuf buts en L1; le Malien six. Buteur du maintien en mai dernier, il a même accaparé hier la colonne buts, en réussissant un triplé qui a sorti les Canaris de l’ornière sochalienne. Une mi-temps durant, celle-ci sembla propice aux dérapages. Ressortant proprement le ballon, le maniant de belle manière autour du duo Dagano-Ilan, Sochaux était logiquement revenu au score après le premier but de Diallo, à l’affût sur un coup franc billard (1-0, 20e). Avec plus de justesse, les Doubistes auraient pu donner des petits frères au coup franc d’Ilan (1-1, 33e). Serge Le Dizet le reconnaissait volontiers: «On a connu des moments difficiles dans la maîtrise Mais les Sochaliens n’appuyèrent pas assez leurs coups et manquèrent de carburant à l’heure de jeu. Dans une rencontre ouverte, Nantes, plus réaliste, profita de l’entrée décidée de Capoue (à l’origine des deux derniers buts) et des absences sochaliennes, petites ou grandes -ah, l’entrechat de Miranda sur le deuxième but !-, pour prendre le large avec, encore, Diallo à la parade (71e et 73e). Un scénario qui tirait la grimace à Dominique Bijotat: «Notre solidité défensive des derniers temps (trois matches sans but) a explosé devant le mouvement nantais. On a manqué de rigueur et de sécurité dans notre jeu. On l’a payé cash face à un adversaire réputé pour sa culture du jeu et de l’anticipation. C’est malheureux: on est en février et on continue à apprendre.» Sochaux continue surtout à fixer le rétroviseur. Ajaccio est à six points. Nantes, lui, commence à détourner son regard. En remportant son premier succès à domicile, assorti de ses premiers buts, depuis deux mois (Strasbourg, 4-3, le 27 novembre), les Canaris prennent douze longueurs sur le premier reléguable corse. Ils ont l’occasion, mardi devant Troyes, de basculer dans les dix premiers. De quoi arracher un sourire au placide Diallo, «content» de la tournure des événements et de ses neuf buts en L1: «On a bien bossé et, si mes trois buts ce soir me font plaisir parce que ça n’arrive pas tous les jours, c’est avant tout la victoire qui me satisfait. Je me sens bien, je profite du travail collectif et de la réussite qui m’accompagne en ce moment. On verra bien où ça me mènera en fin de saison.» La dernière soirée de mai sera sans doute plus zen que l’an dernier. JEAN-DENIS COQUARD Chapeau Diallo ! 4,2 MILLIONS DE TÉLÉSPECTATEURS POUR LA FINALE. – Plus de 4,2 millions de téléspectateurs ont suivi vendredi en direct sur TF 1 la finale de la CAN remportée par l’Égypte devant la Côte d’Ivoire. NILMAR TRANSFÉRÉ ? – Le jeune avant-centre brésilien Nilmar, prêté par Lyon depuis l’été dernier aux Corinthians, sera-t-il bientôt la propriété du club brésilien? Les Corinthians, pour qui Nilmar a déjà inscrit sept buts lors des huit premières journées du Championnat, souhaitent en tout cas obtenir son transfert. Recruteur de l’OL au Brésil, Marcelo est attendu à Lyon en début de semaine pour étudier de plus près le dossier. Le jeune défenseur latéral des Corinthians, Eduardo, recommandé par Marcelo, pourrait être mêlé à la transaction. – C.C. AFFAIRE OULMERS : LA FIFA A REMIS SES CONCLUSIONS. – La FIFA a remis ses conclusions en vue des plaidoiries, le 20 mars prochain, devant le tribunal du commerce de Charleroi, dans le cadre de l’affaire Oulmers. Cette affaire pose le AJACCIO NANTES SOCHAUX PUYDEBOIS (5,5) : bien sur ses appuis devant Mandrichi (9e) et Danjou (32e). N’Diaye fut son bourreau. DEROFF (5,5) : agressif dans le bon sens du mot, il a mieux commencé qu’il n’a fini. J.-C. DEVAUX (4,5) : présent malgré le décès de son père. Un match courageux, mais des mésententes avec Haggui. Remplacé par GMAMDIA (70e), lui-même par NEMETH (86e). HAGGUI (5) : voir commentaire précédent. Souverain, heureusement, dans le jeu aérien. KANTÉ (5,5) : posté à gauche avant de revenir dans l’axe, il a fait bon usage de sa hargne. LOUÉ (5) : des gestes parfois extravagants, il a joué plus simplement après le repos. P. FARNERUD (5) : de l’élégance et de la volonté mais pas assez de poids sur le jeu. ABDESSADKI (5) : actif, des hauts et des bas. Une perte de balle qui coûta la première égalisation corse (58e). ABOU (4,5) : il a débuté en trombe comme milieu gauche avant de perdre contact. Remplacé par LACOUR (54e). DIANÉ (6,5) : le plus remuant en attaque. Il serait parfait s’il voyait la dernière passe. A. FARNERUD (5) : il était très libre de ses mouvements mais n’en a que moyennement profité. TRÉVISAN (4,5) : un peu trop avancé sur la tête de Diané qui précéda le premier but. LAURENTI (5) : il a souffert pour commencer avant de s’adapter de mieux au mieux aux circonstances. DANJOU (5,5) : bien en place, il a manqué une grosse balle d’égalisation seul devant Puydebois (32e). ANTONIO CARLOS (4) : Diané lui a fait bien du souci en vitesse. Remplacé par JABI (65e). ROBIN (5,5) : sérieux, il a beaucoup tenté de trouver ses attaquants dans le jeu long. Pas toujours avec succès. RODRIGO (6) : travailleur, efficace dans le rôle du piston. Un rôle important. CHAFNI (5) : des qualités mais inégal dans sa production d’ensemble. Mou. N’DIAYE (7) : effacé en première période avant de signer une suite du tonnerre, marquant deux buts essentiels. ANDRÉ LUIZ (5) : quelques gestes de classe mais il a manqué d’espaces. Remplacé par DE FARIA (83e). MANDRICHI (5,5) : il a embêté la défense alsacienne par ses déplacements. A manqué son duel face à Puydebois (9e). LUCAS (5) : a loupé lui aussi une balle de but (22e). Mais il a pesé.– J.-M. B. LANDREAU (4,5) : masqué et un poil en retard sur le coup franc d’Ilan (33e). SAVINAUD (4,5) : en difficulté pour boucler son couloir droit. Terne. CETTO (4,5) : l’Argentin a peiné face à la puissance de Dagano. En retrait avant de se reprendre en seconde mitemps. GUILLON (6) : un bon match empreint d’une sérénité grandissante. SIGNORINO (5,5) : du tempérament et un souci d’apporter de la vie offensive à gauche. CA (5,5) : récupérateur précieux, passeur dispendieux. Il a bien fini. TOULALAN (6) : harceleur numéro un, il a donné du coffre au milieu nantais. DA ROCHA (4) : une partie à éclipses trop fréquentes. ROSSI (5) : disponible et recherché, l’Argentin a aussi souffert de son manque de vélocité pour faire la différence. Remplacé par CAPOUE (66e), passeur décisif pour M. Diallo (73e). BAMOGO (5) : à défaut de passer souvent, il a obtenu des fautes et donné une offrande décisive (71e). M. DIALLO (8) : un poison très mobile, très actif et qui sut se trouver à point nommé pour claquer un hat-trick (20e, 71e et 73e). RICHERT (5) : trois buts inarrêtables et une belle claquette sur un centre-tir de Signorino (36e). CALVÉ (5) : si les dribbles de Bamogo ne l’ont pas abusé, la rentrée de Capoue l’a mis à l’ouvrage. AFOLABI (5) : sans commettre de grosse erreur, il n’a pas rassuré. MIRANDA (3,5) : le défenseur doubiste a tangué face aux courses des attaquants nantais. Il s’est même troué sur le deuxième but. TOSIC (4) : d’une grande prudence sans être intransigeant. Devancé sur le troisième but. ISABEY (4,5) : un capitaine à l’activité inhabituellement restreinte. PITAU (5) : moins en vue que son compère dans le combat. MÉZAGUE (6) : un bestiau pas facile à bouger au milieu. GENGHINI (4) : sur le flanc gauche, des efforts qui ne pesèrent guère. ILAN (6) : un relais précieux aux coups de patte ravageurs. Son coup franc en témoigne (33e). DAGANO (6) : une sortie très juste en pivot. Sa puissance a pesé sur la défense nantaise, en première période surtout. J.-D.C. problème des internationaux qui se blessent en équipe nationale, sans que le club qui les rémunère puisse ensuite être indemnisé. Le club belge de Charleroi réclame à la FIFA un dédommagement de 1,25 million d’euros, après la blessure de son milieu de terrain marocain, Abdelmajid Oulmers, avec son équipe nationale. PAYS-BAS : VIOLENTS AFFRONTEMENTS ENTRE SUPPORTERS. – De violents affrontements ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi entre des supporters de l’Ajax Amsterdam et de ADO La Haye, avant le match de Championnat, cet après-midi, entre les deux équipes. Environ soixante-deux hooligans venus d’Amsterdam et munis principalement de battes de base-ball ont mené une opération commando en envahissant le local des supporters de La Haye. Une centaine de ces derniers a été agressée à l’intérieur même du local avant que des bagarres n’éclatent également à l’extérieur. Les supporters de l’Ajax ne seront pas admis au stade cet après-midi. AGENDA MARDI 14 FÉVRIER STRASBOURG DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Les joueurs ivoiriens, finalistes malheureux de la CAN contre l’Égypte (0-0, 2-4 aux t.a.b.), ont reçu un accueil triomphal pour leur retour à Abidjan, hier midi. Des centaines de jeunes ont convergé vers l’aéroport, chantant, dansant et agitant des drapeaux aux couleurs nationales. « On nous a volés, on s’en fout ! », scandait la foule. Les milliers de supporters, très bruyants, ont débordé les forces de l’ordre, et accédé à l’enceinte de l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny abritant le salon présidentiel, où les joueurs se sont engouffrés dès leur descente de l’avion. Il fallut près de quatre heures aux Éléphants pour rejoindre le grand stade d’Abidjan, plein à craquer, où près de 40 000 supporters leur ont réservé un accueil délirant. Les joueurs ont ensuite été reçus par le président Laurent Gbagbo. LIGUE 1 (24e journée, matches en retard) Voir page 6. COUPE DE FRANCE (16es de finale, match en retard) Voir page 10. MERCREDI 15 FÉVRIER COUPE DE L’UEFA (16es de finale aller) 16 H 30 (15 H 30, HEURE FRANÇAISE) Litex Lovetch (BUL) - Strasbourg (TPS Star) 18 HEURES FC Bâle (SUI) - Monaco (TMC) 19 HEURES Lille - Chakhtior Donetsk (UKR) (Sport +) 19 H 45 (20 H 45, HEURE FRANÇAISE) Bolton (ANG) - Marseille (M 6) 20 H 45 Udinese (ITA) - Lens (Sport +) JEUDI 16 FÉVRIER COUPE DE L’UEFA (16es de finale aller, suite) VENDREDI 17 FÉVRIER LIGUE 1 (27e journée, match avancé) Voir page 6. LIGUE 2 (26e journée) 20 H 30 Amiens (14) - Brest (15) Guingamp (17) - Créteil (6) Istres (16) - Grenoble (12) Laval (19) - Le Havre (11) Lorient (3) - Dijon (5) Reims (13) - Montpellier (8) Sedan (1) - Caen (7) Sète (20) - Gueugnon (9) Clermont (18) - Bastia (2) Valenciennes (4) - Châteauroux (10) NATIONAL (24e journée, matches avancés) Voir page 10. SAMEDI 18 FÉVRIER LIGUE 1 (27e journée, suite) Voir page 6. NATIONAL (24e journée, suite) Voir page 10. DIMANCHE 19 FÉVRIER LIGUE 1 (27e journée, match décalé) Voir page 6. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge NANTES - SOCHAUX: 3-1 Bleu Rouge STRASBOURG - AC AJACCIO : 2-2 MONACO. – Christian Vieri tente d’échapper aux Troyens Grégory Paisley et Florian Boucansaud (à droite). Si l’attaquant italien a inscrit son troisième but en L 1, hier soir, Monaco a encore enregistré un résultat décevant chez lui. (Photo Pascal Bebert/AFP) Jaune Bleu Jaune TROYES LE CROM (6,5) : hormis son ballon relâché sur le but monégasque, il a multiplié les interventions décisives. MONTERO (5,5) : beaucoup d’activité dans son couloir gauche, dans un match très correct. BOUCANSAUD (5) : si Di Vaio ne lui a guère posé de problème, il a souffert face à Vieri. FAYE (4,5) : courageux, il a eu du mal à résister à la puissance de Vieri. PAISLEY (5) : un match solide mais il a manqué de présence offensive. MATUIDI (5,5) : une heure sur le terrain, où la fin a été plus convaincante que le début. TOURENNE (5,5) : lui aussi a mieux terminé la rencontre qu’il ne l’a entamée. Sa montée en régime a coïncidé avec la bonne période troyenne. AMZINE (5) : il a d’abord tenté de défier Givet sur le côté avant, puis s’est contenté de bien travailler dans l’entrejeu. Meilleur après la pause. NIVET (6) : de bonnes prises de balle, une capacité à garder le ballon et un service décisif pour Enza Yamissi. ENZA YAMISSI (6) : vif, il s’est beaucoup démené et a obtenu la récompense sous la forme d’un but. GRAX (5,5) : dans un rôle ingrat, il a été très remuant. – J.-P. Riv. Noir Noir WARMUZ (5) : quelques bonnes prises de balle, impuissant sur la frappe croisée d’Enza Yamissi. CUBILIER (4,5) : des difficultés à tenir Enza Yamissi. SQUILLACI (5,5) : des interventions très tranchantes, mais commet une erreur sur le but troyen. MODESTO (6) : de retour dans l’équipe, il a été efficace tant dans l’axe que sur le côté droit. GIVET (6) : peu inquiété pour son retour à gauche, il a livré un match solide. PEREZ (6) : utile. Sa relance n’est toujours pas exceptionnelle, mais il récupère beaucoup de ballons. PLASIL (5) : une grosse activité, mais rien de très décisif. Remplacé par BERNARDI (71e), expulsé sévèrement. VEIGNEAU (5,5) : il a cherché à varier 10 FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LILLE - PARIS-SG Les âmes en peine du PSG Ils sont internationaux ou parmi les joueurs les plus utilisés au Paris-SG. Pourtant, leur niveau de jeu inquiète. AU DÉPART, ils n’avaient pas forcément la même cote aux yeux de Guy Lacombe, mais tous jouissaient d’un certain crédit. Un mois et demi après le changement d’entraîneur, ces cinq joueurs en ont perdu une grande part et s’inscrivent dans la catégorie de ceux qui devront, lors des trois derniers mois de la saison, démontrer très vite leur envie de « rester à Paris l’an prochain », expression chère au nouveau coach. BERNARD MENDY Quel est le vrai niveau de Bernard Mendy ? Celui affiché lors de la s e c o n d e m o i t i é d e l a s a ison 2003-2004 et récompensé par une convocation en équipe de France ? Ou bien était-il en surrégime à cette époque ? Vu l’irrégularité de ses prestations depuis un an et demi, la seconde hypothèse semble la plus plausible. À vingtquatre ans, le latéral droit ne progresse pas. Défensivement, il est loin d’être imperméable, car impliqué sur dix des vingt-cinq buts encaissés en L 1 par le PSG. En phase offensive, ses centres n’ont pas gagné en précision. « Certains joueurs perdent confiance en ce moment, explique Guy Lacombe. Ils reculent, mais pour mieux avancer ensuite. C’est peut-être le cas de Bernard. Je connais son potentiel et c’est quelqu’un sur qui je compte beaucoup. » Ce soir, Mendy sera remplaçant pour la deuxième fois en deux matches. ÉDOUARD CISSÉ DAMIEN DEGORRE GROUPE A Édouard Cissé (au centre), ici à la lutte avec le Strasbourgeois Abdessadki, n’est plus un titulaire indiscutable. Tout comme Vikash Dhorasoo (à droite), dont l’inconstance agace parfois. (Photo Stéphane Mantey) MICKAËL PAGIS à l’OM, c’est le choc des contraires. En février 2003, alors à Sochaux, il confiait dans L’Équipe : « Je suis d’un abord un peu froid. J’ai du mal avec la notoriété. Ma femme me dit que je le regretterai plus tard. » Il se livre donc à l’exercice des conférences de presse avec retenue et une évidente préoccupation : surtout ne pas se mettre en avant. En cinq journées de L 1 avec l’OM, Pagis a marqué deux buts (contre Rennes et Ajaccio) et délivré une passe décisive à Lamouchi contre Lyon. À Strasbourg, en janvier 2005, il disait : « La question du nombre de buts que je marque n’est pas essentielle. J’apprécie de me mettre au service de l’équipe. » Taiseux et modeste dans l’exercice médiatique, il attire les projecteurs sur le terrain. Dans un Championnat au jeu bloqué, ils sont peu comme lui à échapper aux stéréotypes. À trente-deux ans, Pagis fait, comme Laslandes (34 ans), figure de dinosaure dans un registre altruiste et Fernandez : « Il a fait avancer l’équipe » Marseille est tombé sous son charme. Dimanche dernier, à Troyes (1-0), Jean Fernandez est revenu à une défense à cinq comme antidote au lent glissement vers le bas de son équipe constaté en janvier. Avec Pagis en maestro : « Il donne des bal- Tavlaridis attend Pauleta L’international grec de Lille préfère affronter les grands attaquants. Avec le capitaine du Paris-SG, il va être servi. LILLE – de notre envoyé spécial VENDREDI MIDI, à l’issue de l’entraînement du LOSC, il s’est produit un petit événement médiatique : Stathis Tavlaridis a poussé la porte de la salle de presse. Un geste que le défenseur grec n’avait accompli qu’une fois depuis le début de la saison. « Ce n’est pas parce que je suis timide ou parce que je maîtrise mal la langue française. Je n’aime pas trop donner des interviews. Je parle quand j’ai des choses à dire, quand je suis déçu ou quand j’ai un problème. » Il le fit d’ailleurs fin juillet et fin août pour crier son envie de rejoindre les Glasgow Rangers. Le LOSC n’a pas cédé. Vendredi, le joueur a accepté, sans s’étendre, d’aborder un sujet qui crée régulièrement des tensions : « Depuis que je suis arrivé à Lille, je dis tous les ans que je veux partir et je suis toujours là. Je ne ferai pas la même erreur. Je suis sous contrat jusqu’en 2008. J’ai vingt-six ans, je me sens bien ici. Je ne veux pas créer de problèmes et, dimanche (aujourd’hui), il y a le Paris-SG... » Un club qu’il a failli rejoindre à l’été 2004, après cinq mois passés à Lille, et contre lequel il a découvert la L 1, le 10 janvier 2004. Il s’était illustré en inscrivant le but de la victoire parisienne. Tavlaridis n’a rien oublié. Il rappelait d’ailleurs au milieu de l’entrevue que, depuis son arrivée à Lille, il avait croisé deux fois Pauleta, qui n’était jamais parvenu à marquer. Une statistique rassurante à quelques heures de retrouver le meilleur buteur du Championnat : « C’est un joueur très expérimenté, très intelligent. Tu dois être concentré à chaque instant car il peut très bien ne rien faire pendant tout le match et réussir à inscrire un but. » L’international grec n’appréhende pas le duel. Il l’attend même avec une certaine impatience. Il aime combattre les poids lourds. Tout le monde se souvient des deux formidables rounds qu’il a livrés en Ligue des champions face à Ruud Van Nistelrooy, la star de Manchester United. « Je préfère jouer ce genre de matches et rencontrer ce genre d’adversaires. Je peux me rendre compte de ce que je vaux et la concentration est plus facile. » Il pense d’ailleurs que le LOSC souffre du même mal, qu’il est meilleur quand l’adversaire est prestigieux. Ceci expliquerait donc le lons propres, au bon moment, au bon endroit. Il a fait avancer l’équipe. Il était important de bien négocier le ballon, il n’en a pratiquement pas perdu un. Il avait parfois deux ou trois adversaires sur le dos, mais il en donnait toujours des bons vers l’avant. » Ses coéquipiers font également dans l’éloge. Sabri Lamouchi : « C’est le joueur idéal. Grand, très bon de la tête, une très bonne technique, capable de faire jouer les autres, de marquer des buts. C’est très important. Quand nos dirigeants on fait signer Mickaël, tout le monde était ravi, tout le monde connaissait sa valeur. » Franck Ribéry renchérit : « C’est quelqu’un qui est très calme, il travaille sérieusement, il s’adapte, il fait de bonnes prestations. Il voit bien le jeu, il est bon de la tête... Il a tout pour réussir ici à Marseille. Il est très utile parce qu’il sait calmer le jeu mais aussi provoquer l’adversaire. » Ce soir, contre Toulouse, le Stade- Vélodrome va assister à la première reconstitution à l’OM du duo PagisNiang, très en vue la saison passée à Strasbourg (*). Ce qui provoque une attente que les deux joueurs veulent relativiser, solidaires dans l’envie de ne pas être considérés comme les sauveurs de la « patrie » OM. Mamadou Niang constate : « Ce poussif et irrégulier début d’année des Lillois, qui viennent d’affronter Ajaccio, Troyes, Metz, Toulouse, Sochaux et Nice, six modestes formations de L 1. « Mais je ne suis pas inquiet, tempère Tavlaridis. Notre équipe sait réagir. » En février, le LOSC rencontrera d’autres cylindrées, plus grosses : Paris ce soir, Saint-Étienne la semaine prochaine et Monaco dans quinze jours. L’ancien joueur d’Arsenal se défend toutefois de choisir ses matches : « C’est juste difficile parfois de jouer contre des personnes que tu ne connais pas, que tu n’a jamais vu évoluer. J’essaie d’être bon quel que soit l’attaquant qui est en face. Ce n’est pas toujours évident. La saison passée, c’était mon principal défaut. Je n’étais pas assez constant. Je travaille beaucoup pour m’améliorer. Avant les matches, je me parle, je m’encourage, je me dis que je ne dois pas faire trop de fautes... » Pour ressembler à Cris, le Brésilien de Lyon : « Pour moi, c’est le meilleur défenseur de L 1. Un bon défenseur est très constant. Il l’est. » Et lui le devient. GUILLAUME DUFY Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce, 2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du samedi 11 février 2006: 543 904 exemplaires n’est pas difficile de s’entendre avec Micka. C’est un joueur très important de par ses qualités techniques, intelligent dans le jeu. Quand on est en difficulté, il garde le ballon, soulage l’équipe. Il va nous apporter beaucoup, c’est sûr. » Non qualifié pour la Coupe de l’UEFA, qu’il a déjà disputée cette saison avec Stras- bourg, l’ancien Nîmois ne jouera pas à Bolton mercredi prochain, ni contre Metz lors de la prochaine journée. Mais Pagis, qui n’aime pas la notoriété, devra s’y faire : il va notoirement manquer à son équipe. DOMINIQUE ROUSSEAU (*) Douze buts en Championnat pour le Sénégalais et quinze pour Pagis. Le défi de Toulouse LE TÉFÉCÉ A RETROUVÉ le moral et un fond de jeu intéressant. Il reste sur une bonne série : trois victoires, deux nuls. Son bilan n’est pas encore à l’équilibre (neuf victoires, dix défaites) mais il s’en approche et sa différence de buts, encore négative, tend à se gommer (– 3). En fin d’après-midi, il se rendra au Vélodrome où il n’a jamais gagné. Un test que Toulouse n’aborde pas dans les meilleures conditions. Revault, Taïder et Aubey sont blessés, Emana est à court de forme, Mansaré a été malade et Santos n’a repris qu’en début de semaine. En dépit de ces contrariétés, le moral est au beau fixe et Nicolas Douchez, titularisé pour la première fois en L 1, en est un peu le symbole : « Je n’appréhende pas du tout, a confié le remplaçant de Revault. C’est une fierté de jouer à Marseille. Christophe (Revault) m’a dit d’en profiter. J’ai confiance dans mon jeu au pied et je suis régulier. L’OM, c’est un gros morceau mais je n’ai pas choisi. » Toulouse n’a plus rien à espérer de cette fin de Championnat. Mais même sans pression, Mombaerts entend poursuivre sa quête de jeu : « Nous devrons veiller à mieux ressortir le ballon. Nous jouerons ce match avec nos principes et notre état d’esprit. Mais là-bas, ça pousse et ça percute, et Barthez fait parfois des miracles. On y a déjà fait de gros matches et nous n’avons pas gagné. » Si Toulouse épingle Marseille au Vélodrome, ce sera une première. Un défi alléchant. – G. R. et N. S. COUPE DE FRANCE (16es de finale) STE-GENEVIÈVE-DES-BOIS (CFA) - CALAIS (CFA) : 0-1 Calais, un pas de plus Fondateur : Jacques GODDET VENDREDI MetzB - Strasbourg B ......................... 0-2 HIER Brive - Le Mans B ................................ 1-1 HIER Dunkerque- Lens B ............................. 1-0 Beauvais- Compiègne ........................ 2-1 AUJOURD’HUI BordeauxB - ToulouseB ..................... 1-3 Albi- Anglet ........................................ 1-1 Montluçon- Saint-ÉtienneB .............. 0-1 Yzeure- Nantes B ............................... 2-0 Balma - Andrézieux ............................ 2-1 Orléans- Blois .................................... 1-0 Poitiers - Aurillac ................................ 0-0 Rodez- Luzenac ................................. 1-0 SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS - CALAIS : 0-1 (0-1) Temps froid. Pelouse exécrable. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Brocas. But : Meirsman (13e). Avertissements. – Sainte-Geneviève-des-Bois : Antonin (55e, faute par-derrière sur Bouzin) ; Calais : Baron (57e, tacle par-derrière sur Dobi). Expulsion : Basukisa (90e + 5, coup de pied à Millien) ; . SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS : Thénault – Bilamba, Rougui, Basukisa – Savin, R’kiki, Antonin (cap.), Lours (L. Da Rocha, 84e) – Diagouraga – Dobi (Truhel, 77e), Solentini (Doufène, 66e). Entraîneur : J.-C. Fernandes. CALAIS : Schille – Meirsman, Liébart (Hurtrel, 38e), Baron (cap.) – Millien, Playe (Devilliers, 80e), G. Vasseur, Bouzin, Rollet – Boutoille (Hoguet, 61e), Dutitre. Entraîneur : S. Jore. CALAIS N’A PAS FAIT deux voyages pour rien. Deux semaines après avoir fait demi-tour face à une pelouse gelée, le CRUFC s’est accommodé hier d’un terrain dans un lamentable état pour parvenir en huitièmes de finale. Le fruit d’un excellent début de match, récompensé par un but signé Meirsman à la suite d’un coup franc détourné de Bouzin (13e). Sainte-Geneviève mit un temps fou à réagir. En fait, c’est seulement après le repos que les Essoniens bousculèrent des Calaisiens soudain empruntés. Ils eurent plusieurs fois l’occasion d’égaliser. Mais ils se heurtèrent à leur propre maladresse ou au talent de Schille, encore auteur d’une fantastique envolée pour détourner un coup franc de sa lucarne dans le temps additionnel. Et dire que, si le match avait eu lieu deux semaines plus tôt, le gardien du CRUFC, blessé, n’aurait pu être aligné... « Nous avons eu la petite réussite indispensable, reconnaîtra Sylvain Jore, l’entraîneur vainqueur. Calais montre un état d’esprit exemplaire en ce moment et a la chance d’avoir le soutien d’un public extraordinaire (au moins 3 000 supporters étaient présents hier au stade d’ÉvryBondoufle). C’est la victoire de tout un club et une grande fierté. » – R. D. PAGE 10 Vauban-Strasbourg - Auxerre B, MulhouseWasquehal et Calais-Roye ont été reportés. Classement : 1. Beauvais, 53 points ; 2. Auxerre B, 51 ; 3. Nancy B, 49 ; 4. Dunkerque, 47 ; 5. Mulhouse, 47 ; 6. Compiègne, 45 ; 7. Lens B, 44 ; 8. Strasbourg B, 44 ; 9. Roye, 43 ; 10. Épinal, 42 ; 11. Lille B, 40 ; 12. Lesquin, 40 ; 13. Metz B, 40 ; 14. Calais, 39 ; 15. Feignies, 32 ; 16. Vauban-Strasbourg, 32 ; 17. Schiltigheim, 28 ; 18. Wasquehal, 26. Classement : 1. Yzeure, 62 points ; 2. Rodez, 54 ; 3. Toulouse B, 53 ; 4. Nantes B, 51 ; 5. Orléans, 49 ; 6. Le Mans B, 47 ; 7. Albi, 45 ; 8. Saint-Étienne B, 45 ; 9. Luzenac, 41 ; 10. Bordeaux B, 41 ; 11. Aurillac, 40 ; 12. Balma, 40 ; 13. Brive, 38 ; 14. Montluçon, 36 ; 15. Anglet, 36 ; 16. Poitiers, 36 ; 17. Blois, 35 ; 18. Andrézieux, 33. GROUPE D GROUPE B L’intelligence de jeu et la technique esthète de l’attaquant arrivé au mercato font l’unanimité à l’OM. Où on attend beaucoup de son duo avec Niang. de notre envoyé spécial GROUPE C MERCREDI 8 FÉVRIER Lille B - Épinal (15 heures) Lesquin - Nancy B (15 heures) Feignies - Schiltigheim (15 heures) Pagis, le nouveau maestro inspiré. D’un renversement de jeu bien tempéré, d’une remise calibrée, d’un savant recul à contretemps, ils affichent leur différence, celle d’une intelligence de jeu devenue rarissime. Pagis pratique le beau geste, servi par une technique impeccable. Pour le plaisir pur, comme à l’entraînement à Sochaux, où, à l’époque, Benoît Pedretti révélait : « Il adore faire des petits ponts, on est obligés de lui mettre des coups pour qu’il arrête. » Ou le double plaisir du beau geste efficace, cette merveille de contrôle orienté sur un centre de Maoulida contre Metz (2-0, en 16es de finale de la Coupe de France) qui lui permit de se jouer de Medjani et de marquer. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. CFA (19e journée) MARSEILLE - TOULOUSE MARSEILLE – c. Diff. — — 16 +15 16 +14 28 +9 21 +5 16 +5 28 -1 30 +2 25 +2 21 +4 27 -2 32 -5 24 +2 23 -6 28 -3 26 -2 26 -7 27 -3 26 -6 38 -12 28 -11 HIER Sainte-Geneviève-des-Bois(CFA) - CALAIS(CFA) ................................................. 0-1 AS VITRÉ (CFA) - Longuenesse(PH) ....................................................................... 3-1 MARDI 20 HEURES Châteauroux (L 2) - Sochaux (*) MERCREDI 22 FÉVRIER 20 HEURES Montpellier (L 2) - Roye (CFA) 52e (*) Ce match avait été arrêté à la minute, mardi 31 janvier. Le tirage au sort des huitièmes de finale (mardi 21 et mercredi 22 mars) est effectué aujourd’hui, dans le cadre de l’émission Téléfoot sur TF 1, par Bernard Laporte, entraîneur de l’équipe de France de rugby. Sont déjà qualifiés : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris-SG, Rennes, Bastia (L 2), Brest (L 2), Dijon (L 2), Calais (CFA), Lyon-La Duchère (CFA), AS Vitré (CFA) et Colmar (CFA 2). L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France amateurs (niveau 4) ; CFA 2 : Championnat de France amateurs 2 (niveau 5) ; PH : Promotion Honneur (niveau 7). AS VITRÉ (CFA) - LONGUENESSE (PH) : 3-1 AS VITRÉ - LONGUENESSE : 3-1 (1-0) Temps frais. Pelouse bosselée. 2 878 spectateurs. Arbitre : M. Brizou. Buts. – VITRÉ : Koffi (30e), Courteille (53e s.p.), Cabioch (67e). LONGUENESSE : D. Mametz (59e). Avertissements. – Vitré : Jouvrot (56e), Courteille (78e) ; Longuenesse : David (43e), Hochart (45e + 2), A. Potier (77e). AS VITRE : Chevrollier - Morisseau, Brard, Gomis, Jouvrot - Courteille (cap.), Moro, Koffi, Cabioch - David, Le Mat (Guiriec, 61e). Entraîneur : J. Cloarec. LONGUENESSE: J.Potier - Saint-Georges,Fouble, Hochart,A. Potier (Strobbe,84e) F. Marc (Lefebvre, 77e), David, D. Mametz, Guinot (cap.) (O. Mametz, 79e) - Melin, B. Marc. Entraîneur : D. Popieul. HIER HIER Gap - Cassis-Carnoux ......................... 0-0 Martigues- SochauxB ........................ 2-0 Nice B - Lyon-La Duchère .................... 1-1 Bourg-Péronnas- Endoume ............... 4-2 Saint-Priest- Agde .............................. 1-3 Fréjus - MontpellierB .......................... 1-3 Lyon B-Monaco B, Jura-Sud - Le Pontet et Besançon-Racing CF 92 ont été reportés. Classement : 1. Saint-Priest, 54 points ; 2. Lyon B, 52 ; 3. Martigues, 51 ; 4. Le Pontet, 49 ; 5. Nice B, 49 ; 6. Cassis-Carnoux, 48 ; 7. Agde, 45 ; 8. Montpellier B, 42 ; 9. Jura-Sud, 42 ; 10. Fréjus, 42 ; 11. Gap, 39 ; 12. Monaco B, 38 ; 13. Besançon, 36 ; 14. Lyon-La Duchère, 36 ; 15. Bourg-Péronnas, 35 ; 16. Endoume, 33 ; 17. Sochaux B, 28 ; 18. Racing CF 92, 25. Guingamp B - Mondeville .................. 0-0 Paris-SGB - Mantes ............................ 1-0 Sénart-Moissy- Dieppe ...................... 1-1 Pacy-sur-Eure- Bois-Guillaume ......... 1-0 ParisFC - Villemomble ........................ 2-0 Pontivy- Quevilly ............................... 2-2 Rouen - Poissy .................................... 3-1 Noisy-le-Sec - Sainte-Geneviève-des-Bois et AS Vitré-Rennes B ont été reportés. Classement : 1. Paris FC, 52 points ; 2. Rouen, 50 ; 3. Guingamp B, 49 ; 4. Villemomble, 48 ; 5. Rennes B, 48 ; 6. Pontivy, 47 ; 7. SénartMoissy, 44 ; 8. Bois-Guillaume, 43 ; 9. Pacysur-Eure, 43 ; 10. Paris-SG B, 43 ; 11. AS Vitré, 42 ; 12. Poissy, 41 ; 13. Dieppe, 41 ; 14. Quevilly, 40 ; 15. Noisy-le-Sec, 38 ; 16. Mantes, 37 ; 17. Mondeville, 32 ; 18. Sainte-Geneviève-desBois, 30. CFA 2 (17e journée) GROUPE A GROUPE E HIER HIER Valenciennes B - Armentières ........... 2-0 Chantilly - Saint-Omer ....................... 0-1 Oissel - Red Star ................................. 2-0 Cambrai - Le Havre B .......................... 1-2 Amiens B - RouenB ............................ 1-1 Saint-Quentin - Évreux ...................... 4-1 Abbeville - Arras ................................ 1-3 AUJOURD’HUI Corte - Saint-Raphaël ......................... 2-0 CA Bastia- L’Île-Rousse ...................... 3-2 MarseilleB - Carcassonne ................... 2-1 Manosque- Lunel ............................... 0-2 Hyères- Borgo .................................... 2-0 Fos-sur-Mer- Marignane .................... 0-1 AUJOURD’HUI Entente SSG B - Avion (15 heures) Draguignan - Cagnes a été reporté. Classement : 1. Manosque, 50 pts ; 2. CA Bastia, 49 ; 3. Hyères, 47 ; 4. Marseille B, 42 ; 5. Marignane, 41 ; 6. Draguignan, 40 ; 7. Corte, 39 ; 8. Menton, 38 ; 9. Carcassonne, 37 ; 10. Fos-sur-Mer, 37 ; 11. Lunel, 37 ; 12. SaintRaphaël, 36 ; 13. Castelnau-Le Crès, 33 ; 14. L'Île-Rousse, 32 ; 15. Borgo, 31 ; 16. Cagnes, 30. Classement : 1. Le Havre B, 53 pts ; 2. Red Star, 46 ; 3. Saint-Quentin, 45 ; 4. SaintOmer, 44 ; 5. Valenciennes B, 43 ; 6. Oissel, 42 ; 7. Entente SSG B, 41 ; 8. Amiens B, 41 ; 9. Rouen B, 36 ; 10. Évreux, 36 ; 11. Arras, 36 ; 12. Avion, 34 ; 13. Cambrai, 33 ; 14. Abbeville, 32 ; 15. Chantilly, 31 ; 16. Armentières, 29. GROUPE B Castelnau-Le Crès - Menton (15 heures) GROUPE F HIER HIER Sedan B - Amnéville ........................... 1-2 ReimsB - Viry-Châtillon ..................... 2-0 Jarville - Taissy .................................. 3-1 Ivry - Levallois ................................... 0-1 CréteilB - Châlons-en-Champagne ... 3-1 Haguenau - Sens ............................... 1-0 Forbach - Blénod ............................... 4-0 Épernay - Les Lilas ............................. 2-0 Classement : 1. Reims B, 50 pts ; 2. Épernay, 48 ; 3. Amnéville, 47 ; 4. Haguenau, 45 ; 5. Levallois, 45 ; 6. Créteil B, 44 ; 7. Les Lilas, 43 ; 8. Sedan B, 43 ; 9. Jarville, 41 ; 10. Sens, 40 ; 11. Taissy, 36 ; 12. Viry-Châtillon, 35 ; 13. Forbach, 34 ; 14. Ivry, 34 ; 15. Châlons-enChampagne, 25 ; 16. Blénod, 24. GROUPE C HIER Dole-Tavaux - Belfort ........................ 1-2 Villefranche-sur-Saône - Montceau .. 0-0 La Chapelle-Saint-Luc - Dijon B ......... 1-1 Lons-le-Saunier - Colmar .................. 0-0 AUJOURD’HUI Besançon B - Stade Auxerrois (15 heures) Auxerre C - Pontarlier (15 heures) Troyes B - Vesoul (15 heures) Selongey - Imphy-Decize a été reporté. Classement : 1. Vesoul, 50 pts ; 2. Troyes B, 45 ; 3. Colmar, 45 ; 4. Dijon B, 44 ; 5. Auxerre C, 43 ; 6. Imphy-Décize, 40 ; 7. Villefranche-surSaône, 39 ; 8. Montceau, 35 ; 9. La ChapelleSaint-Luc, 33 ; 10. Belfort, 33 ; 11. Pontarlier, 32 ; 12. Selongey, 30 ; 13. Dole-Tavaux, 30 ; 14. Besançon B, 27 ; 15. Lons-le-Saunier, 26 ; 16. Stade Auxerrois, 15. GROUPE D HIER Blagnac- Brive B ................................. 1-1 Cugnaux- La Roche-sur-Yon .............. 0-0 FC Bassin Arcachon- Limoges ............ 1-1 Luçon - Marmande ............................. 0-0 LesSables d’Ol. - Mont-de-Marsan .... 3-1 La Rochelle- StadeBordelais ............. 2-2 Libourne-St-Seur.B - ToulouseFont. .. 3-0 Biscarrosse- Thouars .......................... 0-2 Classement : 1. Stade Bordelais, 51 pts ; 2. La Roche-sur-Yon, 50 ; 3. FC Bassin Arcachon, 47 ; 4. Libourne-Saint-Seurin B, 46 ; 5. Luçon, 45 ; 6. Cugnaux, 45 ; 7. La Rochelle, 44 ; 8. Thouars, 42 ; 9. Blagnac, 41 ; 10. Toulouse Fontaines, 37 ; 11. Marmande, 37 ; 12. Les Sables d'Olonne, 36 ; 13. Mont-de-Marsan, 36 ; 14. Limoges, 33 ; 15. Brive B, 29 ; 16. Biscarrosse, 25. GROUPE G HIER Laval B - Vierzon ................................. 0-0 Chartres- Dreux ................................. 0-0 Fontenay-le-Comte- Châteauroux B .. 2-1 LesHerbiers - Écommoy ...................... 6-1 Châteaubriant- Carquefou ................ 1-1 AUJOURD’HUI St-Pryvé-St-Hilaire - Mayenne (15 heures) Angers B - La Flèche (15 heures) Niort B - Avoine-Beaumont (15 heures) Classement : 1. Les Herbiers, 59 pts ; 2. Châteauroux B, 49 ; 3. Saint-Hilaire, 43 ; 4. Châteaubriant, 42 ; 5. Vierzon, 42 ; 6. Angers B, 39 ; 7. Dreux, 38 ; 8. Mayenne, 36 ; 9. Niort B, 35 ; 10. Carquefou, 33 ; 11. La Flèche, 33 ; 12. Fontenay-le-Comte, 32 ; 13. Chartres, 32 ; 14. Laval B, 31 ; 15. Écommoy, 31 ; 16. AvoineBeaumont, 31. GROUPE H Gueugnon B - Bagnols-Pont-St-Esprit . 4-1 Arles - GFCO AjaccioB ....................... 1-2 Montélimar - BastiaB ........................ 0-0 Clermont B - Échirolles ....................... 2-0 NîmesB - Cournon ............................. 2-0 St-Georges-LesAncizes - Mâcon ....... 0-0 AUJOURD’HUI AC Ajaccio B - Grenoble B (15 heures) AS Minguettes - Rhône-Vallées a été reporté. Classement : 1. Arles, 47 pts ; 2. Clermont B, 46 ; 3. Nîmes B, 43 ; 4. Gueugnon B, 43 ; 5. Saint-Georges-Les Ancizes, 42 ; 6. AS Minguettes, 41 ; 7. Bastia B, 40 ; 8. Grenoble B, 40 ; 9. AC Ajaccio B, 39 ; 10. Échirolles, 34 ; 11. GFCO Ajaccio B, 33 ; 12. Bagnols, 32 ; 13. Cournon, 31 ; 14. Mâcon, 31 ; 15. Montélimar, 31 ; 16. Rhône-Vallées, 30. HIER Locminé- Plabennec .......................... 0-0 MondevilleB - Saint-Brieuc ................ 2-2 Lamballe- Caen B ............................... 1-2 Brest B - Bayeux .................................. 2-0 Avranches- La Montagnarde ............. 3-2 Dives- Alençon .................................. 1-2 Concarneau- Lorient B ....................... 1-3 AUJOURD’HUI Vannes B - Saint-Lô (15 heures) Classement : 1. Concarneau, 52 pts ; 2. Caen B, 49 ; 3. Lorient B, 46 ; 4. Alençon, 44 ; 5. Plabennec, 44 ; 6. Avranches, 43 ; 7. Brest B, 42 ; 8. Locminé, 40 ; 9. La Montagnarde, 40 ; 10. Saint-Brieuc, 38 ; 11. Saint-Lô, 37 ; 12. Lamballe, 35 ; 13. Dives, 33 ; 14. Mondeville B, 32 ; 15. Bayeux, 28 ; 16. Vannes B, 25. DIVISION 1 FEMMES (9e journée, match en retard). – AUJOURD’HUI, 14 h 30 : Saint-Memmie (11) - Montpellier (3). DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Touché à la rotule droite, Vikash Dhorasoo ne sera pas à Lille ce soir. Mais il devrait être présent pour la réception du Mans, dans une semaine. Comme ses quatre coéquipiers, son inconstance intrigue ou agace. Il assure que sa place se situe dans l’axe, à la récupération. C’est là qu’il a été le plus souvent placé par Guy Lacombe. Pourtant, l’influence de l’ancien Havrais ne grandit pas. Bon contre Sochaux et en seconde période contre Saint-Étienne, il fut bien fade à Toulouse, transparent face à Troyes et carrément inquiétant avant la pause face aux Verts. Son bilan, depuis le début de la saison, n’est pas favorable. Un faible rendement à la récupération et un nombre de passes décisives insignifiant : trois. Le même total que Bernard Mendy. p. — 31 30 37 26 21 27 32 27 25 25 27 26 17 25 24 19 24 20 26 17 Bleu Avec 19 matches de L 1 disputés, dont 13 titularisations, l’ancien Lillois fait partie des neuf joueurs les plus utilisés au PSG. S’il se montra à l’aise et efficace face à Sochaux PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 17 février, 19 heures : Moulins GFCO Ajaccio, Toulon-Cannes ; 20 heures : Pau - Entente SSG ; Samedi 18 février, 18 heures : Raonl’Étape - Cherbourg ; 19 h 30 : Châtellerault - Tours ; 20 heures : Croix-de-Savoie - Boulogne-sur-Mer, Libourne-Saint-Seurin - Niort, Romorantin - Louhans-Cuiseaux, Angers Bayonne, Nîmes - Vannes. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Libourne-St-Seurin.. 40 22 11 7 4 2. Niort .............. 40 22 11 7 4 3. Boulogne-s.-Mer .... 39 23 11 6 6 4. Tours............. 36 23 9 9 5 5. Toulon........... 36 23 9 9 5 6. Vannes.......... 34 23 8 10 5 7. Cannes.......... 34 23 9 7 7 8. Nîmes............ 32 23 9 5 9 9. Entente SSG. 31 23 7 10 6 10. Cherbourg.... 30 23 6 12 5 11. Louhans-Cuiseaux . 30 23 9 3 11 12. Raon-l'Étape. 29 22 7 8 7 13. Croix-de-Savoie ... 27 23 6 9 8 14. Châtellerault. 27 23 6 9 8 15. Bayonne ....... 26 23 6 8 9 16. Romorantin.. 26 23 6 8 9 17. Angers .......... 25 23 6 7 10 18. Pau ................ 23 23 5 8 10 19. Moulins......... 22 22 6 4 12 20. GFCO Ajaccio .... 20 23 4 8 11 Jaune Rouge Jaune CHRISTOPHE LANDRIN VIKASH DHORASOO Entente SSG - Angers ...................... 0-0 Bayonne- Toulon ............................ 0-1 Boulogne-sur-Mer- Moulins .......... 1-3 Niort- Croix-de-Savoie .................. 2-0 Tours- Romorantin ......................... 2-1 Louhans-Cuiseaux- Pau ................. 0-1 Cherbourg- Vannes ........................ 1-1 Raon-l’Étape - Libourne-Saint-Seurin a été reporté en raison de la neige et du gel. CARLOS BUENO Lorsqu’il est entré en jeu face à Saint-Étienne, Carlos Bueno avait laissé deviné de jolies qualités techniques. Placé en soutien de Pauleta, l’international uruguayen avait posé des problèmes à la défense stéphanoise. Mais quatre jours plus tard, à Strasbourg, Guy Lacombe n’avait pas apprécié que Bueno, positionné à droite, repique sans cesse dans l’axe, balayant ses consignes. Commentaire aride de l’entraîneur : « Carlos a montré qu’il ne pouvait jouer que dans l’axe. » Et dans l’axe, avec le retour prochain de Bonaventure Kalou, l’avènement de Cristian Rodriguez et le possible recours à Christophe Landrin, il ne part pas en pole-position pour occuper la place vacante derrière Pauleta. VENDREDI GFCO Ajaccio- Châtellerault .......... 0-1 Cannes- Nîmes ............................... 3-1 HIER Noir Bleu Noir Titulaire indiscutable sous l’ère Fournier, le milieu défensif tarde à prouver à Lacombe qu’il peut être un pilier de l’équipe. Lorsque ce dernier l’a aligné pour la première fois, à Toulouse (0-1), Cissé sembla le plus souvent emprunté, incapable de faire des différences. À sa décharge, il avait été positionné côté droit, un poste qu’il n’affectionne guère. Mais il avait aussi une chance à saisir puisque, à droite, Lacombe n’a toujours pas trouvé la panacée. Ensuite, Cissé a patienté trois semaines avant d’être de nouveau titularisé. Dans l’axe, cette fois. S’il ne fut pas le plus mauvais, sa nonchalance et son déchet technique inhabituel demeurent des sujets d’interrogation. Son esprit de compétiteur est également mis en cause. L’été dernier, le milieu de vingt-sept ans avait prolongé son contrat jusqu’en 2008. Ses dirigeants espèrent qu’il ne s’endormira pas dessus. (3-1), il fut à l’origine du but toulousain une semaine plus tard (0-1), remplacé à la pause face à SaintÉtienne (2-2) et sur le banc à Strasbourg (1-1), mercredi. Sa courbe de performance décline nettement. « J’ai évolué à plusieurs postes, explique Landrin. Le coach a utilisé ma polyvalence et, c’est vrai, ça s’est plus ou moins bien passé. » Mais, dans un effectif comme celui du PSG, ce milieu de vingt-huit ans est davantage un joueur de complément qu’un titulaire indiscutable. Un joueur qui assure s’épanouir « en soutien de Pauleta ». Mais c’est probablement avec un statut de « remplaçant utile » que se dessine son avenir à Paris. NATIONAL (23e journée) 11 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL HANDBALL ANGLETERRE (26e journée) ALLEMAGNE (21e journée) Chelsea prend une claque HIER HAMBOURG MIDDLESBROUGH N’A SANS DOUTE PAS changé le cours du Championnat d’Angleterre, mais a créé la sensation du week-end en écrasant Chelsea 3-0, hier après-midi, au Riverside Stadium. Un score d’autant plus étonnant que l’équipe dirigée par Steve MacLaren, qui lutte pour le maintien, n’avait remporté qu’une victoire lors de ses onze matches précédents et restait sur une correction subie à domicile devant Aston Villa (0-4). Tout lui a réussi face à une équipe de Chelsea qui a vécu sa journée la plus noire depuis le début de l’ère Mourinho. Menés au score dès la 2e minute sur un but de Rochemback, les Blues ont été contraints de revoir leur système défensif dès la 17e minute après la sortie de Gallas, touché à une cheville, qui obligea Essien à évoluer au poste d’arrière gauche. C’est la deuxième défaite de la saison pour Chelsea, qui s’était incliné auparavant à Manchester United (1-0), le 6 novembre, la troisième seulement en Championnat depuis l’arrivée de José Mourinho, il y a vingt mois. « Il est toujours désagréable de perdre, surtout lorsque cela ne vous arrive pas souvent, a commenté l’entraîneur portugais. Cette défaite est la pire des trois. On ne méritait pas autre chose. » MAYENCE 1-0 LEVERKUSEN 7-4 S. Larsen (9e, 63e) Krstajic (17e) Bajramovic (34e) Kuranyi (55e) Lincoln (76e) Asamoah (81e) DUISBURG Voronine (40e, 64e) Berbatov (50e) Krzynowek (70e) 1-1 M’GLADBACH B. Svensson (20e) 1-1 Hofland (63e) HERTHA BERLIN Marcelinho (32e s.p.) WERDER BRÊME 0-2 KAISERSLAUTERN Sanogo (71e) Skela (88e) BIELEFELD 2-1 VfB STUTTGART Boakye (31e, 50e) Magnin (37e) EINTR. FRANCFORT 0-1 HANOVRE Jankov (78e) AUJOURD'HUI BOR. DORTMUND BAYERN MUNICH NUREMBERG FC COLOGNE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. MIDDLESBROUGH. – Yakubu Ayegbeni, qui prend ici le meilleur sur Carvalho, a inscrit le 3e but de son équipe. (Photo Martyn Harrisson/AFP) HIER WIGAN LIVERPOOL 0-1 Hyypiä (30e) ARSENAL BOLTON 1-1 Nolan (12e) Gilberto Silva (90e + 3) MIDDLESBROUGH CHELSEA 3-0 Rochemback (2e) Downing (45e) Yaku bu Ayeg b eni (68e) NEWCASTLE 1-2 Beattie Rouge Jaune 1-0 BLACKBURN 6-1 WEST BROMWICH (33e) FULHAM Helguson (4e, 40e) Radzinski (48e) C. Davies (58e c.s.c.) C. John (83e, 90e) PORTSMOUTH K. Campbell (85e) MANCHESTER U. 1-3 M. Taylor (87e) Van Nistelrooy (18e) C. Ronaldo (38e, 45e) AUJOURD'HUI SUNDERLAND TOTTENHAM (14 h 30, TPS Foot) MANCHESTER C. CHARLTON (17 heures, TPS Star) DEMAIN WEST HAM BIRMINGHAM (21 heures, TPS Foot) BUTEURS.– 1. Van Nistelrooy(Manchester U.), 19 buts ; 2. Henry (Arsenal), 15 buts ; 3. Lampard (Chelsea) ; Yakubu Ayegbeni (Middlesbrough), 13 buts ; 5. D. Bent (Charlton), 12 buts ; 6. Rooney (Manchester U.) ; Harewood (West Ham), 10 buts ; 8. Crespo (Chelsea) ; McBride (Fulham) ; An. Cole (Manchester C.) ; Mido (Tottenham), 9 buts ; 12. L. Moore (Aston Villa) ; H. Camara (Wigan), 8 buts , etc. MATCHES EN RETARD. – Mardi : Liverpool - Arsenal (4e journée) ; mercredi : Blackburn - Sunderland (19e journée) ; mercredi 22 février : Newcastle - Charlton (19e journée). Restent à fixer : Birmingham - Bolton (13ejournée) ; Bolton - Middlesbrough (19e journée). PROCHAINE JOURNÉE. – Dimanche 19 février : Tottenham - Wigan ; samedi 25 février : Birmingham - Sunderland, Blackburn - Arsenal, Charlton - Aston Villa, Chelsea - Portsmouth, Newcastle - Everton ; dimanche 26 février : Bolton - Fulham, Liverpool - Manchester C., West Bromwich - Middlesbrough ; mercredi 29 mars : Manchester U. - West Ham. BELGIQUE (22e journée) HIER Lierse - Lokeren ................................... 2-0 Beveren - StandardLiège..................... 0-2 Mouscron- Anderlecht ....................... 0-1 CercleBruges - La Louvière ................. 1-0 Saint-Trond- FC Bruges....................... 2-2 GB Anvers- Waregem ......................... 2-0 AUJOURD’HUI Roulers - Charleroi FC Brussels - Westerlo Genk - La Gantoise Classement : 1. Anderlecht, 43 points ; 2. FC Bruges, 43 ; 3. Standard Liège, 42 ; 4. Waregem, 37 ; 5. Genk, 34 ; 6. La Gantoise, 34 ; 7. Westerlo, 32 ; 8. Lokeren, 32 ; 9. Charleroi, 30 ; 10. FC Brussels, 29 ; 11. GB Anvers, 27 ; 12. Roulers, 26 ; 13. Cercle Bruges, 25 ; 14. Mouscron, 23 ; 15. Beveren, 21 ; 16. Saint-Trond, 19 ; 17. La Louvière, 19 ; 18. Lierse, 16. ÉCOSSE journée) HIER Falkirk - Hibernian ............................... 0-0 Heartof Midlothian- Aberdeen .......... 1-2 Inverness- Kilmarnock........................ 3-3 Livingston- Dunfermline..................... 0-1 Motherwell- DundeeUtd.................... 2-0 AUJOURD’HUI Glasgow Rangers - Celtic Glasgow (13 h 30, Canal + Sport) Classement : 1. Celtic Glasgow, 61 points ; 2. Heart of Midlothian, 51 ; 3. Hibernian, 45 ; 4. Glasgow Rangers, 43 ; 5. Kilmarnock, 41 ; 6. Inverness, 36 ; 7. Aberdeen, 35 ; 8. Motherwell,33 ; 9. Dundee United, 27 ; 10. Falkirk, 21 ; 11. Dunfermline, 18 ; 12. Livingston, 12. VOLLEY-BALL PRO A (18 journée) e (26e HIER FC SÉVILLE 0-4 Saviola (6e) Puerta (71e) Kepa (90e) Kanouté (90e+2) OSASUNA SARAGOSSE 1-1 e e Milosevic (3 ) Ponzio (42 ) ATHL. BILBAO REAL MADRID 0-2 Robinho (5e) Raul Bravo (90e+3) AUJOURD’HUI Betis Séville - La Corogne Celta Vigo - Villarreal Esp. Barcelone - Santander Alavés - Malaga Majorque - Getafe Atl. Madrid - Real Sociedad Valence CF - FC Barcelone (21 heures, Sport +) PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 février : Villarreal - Esp. Barcelone, FC Barcelone - Betis Séville, Real Madrid - Alavés, FC Séville - Celta Vigo ; dimanche 19 février : Cadix - Osasuna, La Corogne - Saragosse, Santander - Athl. Bilbao, Real Sociedad - Valence CF, Malaga - Majorque, Getafe - Atl. Madrid. PAYS-BAS (24e journée) HIER VENDREDI AcadémicaCoimbra - Boavista ........... 0-2 Belenenses- FC Porto ......................... n.p. AUJOURD’HUI Sparta Rotterdam- AZ Alkmaar .......... 0-1 HIER Paços Ferreira - Gil Vicente Nacional Funchal - U. Leiria Rio Ave - Naval Braga - Estrela Amadora V. Setubal - Sporting Portugal Benfica - Penafiel LUNDI Maritimo Funchal - Guimaraes Classement: 1. FC Porto, 45 pts ; 2. Benfica, 40 ; 3. Sporting Portugal, 40 ; 4. Braga, 40 ; 5. Nacional Funchal, 39 ; 6. Boavista, 38 ; 7. V. Setubal, 33 ; 8. U. Leira, 28 ; 9. Maritimo Funchal, 27 ; 10. Rio Ave, 26 ; 11. Estrala Amadora, 26 ; 12. Academia Coimbra, 26 ; 13. Belenenses, 25 ; 14. Gil Vicente, 24 ; 15. Paços Ferreira, 22 ; 16. Naval, 18 ; 17. Guimaraes, 17 ; 18. Penafiel, 11. CANNES – de notre correspondante LAURENT TILLIE A MIS le temps pour descendre de sa tribune, mais il tenait à venir féliciter ses joueurs. Les Cannois ont réussi le match (presque) parfait devant l’autre qualifié des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Quatre jours après avoir vaincu Pérouse (3-1), ils ont infligé à Tours sa première défaite de la saison en Pro A. Une claque. Pascal Foussard, le manager du TVB, avouait ne plus se souvenir du dernier 3-0 subi en championnat par les siens (NDLR, défaite face à Sète en demi-finale d’appui le 24 avril 2005). Hfaiedh, titularisé en pointe à la place de Nikolov, victime d’une élongation et mis au repos, avait bien retardé l’échéance, mais Christophe Meneau a conclu l’affaire. Un succès qui relance les Cannois vers des ambitions qu’ils semblaient avoir oublié depuis ce début de saison. « On a vraiment eu une prise de conscience collective et individuelle, et ce soir on s’est battus sur tous les points et ça a payé. Mais il ne faut pas oublier qu’il reste deux matches importants cette semaine (à Pérouse PSV Eindhoven- Heracles Almelo ....... 1-0 Heerenveen- Vitesse Arnhem ............ 4-1 Twente- Roda JC ................................ 1-0 Waalwijk- Willem II ............................ 1-0 AUJOURD’HUI ADO La Haye - Ajax Amsterdam Utrecht - NEC Nimègue NAC Breda - Feyenoord Roosendaal - Groningue Classement : 1. PSV Eindhoven, 60 pts ; 2. AZ Alkmaar, 55 ; 3. Feyenoord, 54 ; 4. Heerenveen, 40 ; 5. NEC Nimègue, 38 ; 6. Ajax Amsterdam, 37 ; 7. Groningue, 37 ; 8. Utrecht, 36 ; 9. Waalwijk, 34 ; 10. Vitesse Arnhem, 33 ; 11. Twente, 31 ; 12. Roda JC, 29 ; 13. Heracles Almelo, 27 ; 14. Sparta Rotterdam,24 ; 15. NAC Breda, 24 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II, 14 ; 18. RBC Roosendaal, 5. de notre envoyé spécial Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Juventus Turin . 63 24 20 3 1 49 14 +35 2. Inter Milan ....... 54 24 17 3 4 47 18 +29 3. AC Milan ........... 51 24 16 3 5 53 23 +30 4. Fiorentina ......... 50 24 15 5 4 41 23 +18 5. AS Rome ........... 45 24 13 6 5 46 25 +21 6. Livourne ............ 39 24 10 9 5 26 25 +1 7. Chievo ............... 38 25 10 8 7 33 28 +5 8. Lazio Rome ...... 35 25 8 11 6 31 30 +1 9. Sampdoria ........ 34 24 9 7 8 37 31 +6 10. Palerme ............ 30 24 7 9 8 35 38 -3 11. Udinese ............. 27 25 7 6 12 25 36 -11 12. Sienne ............... 26 24 6 8 10 29 38 -9 13. Reggina ............. 26 24 7 5 12 25 39 -14 14. Ascoli ................. 25 24 5 10 9 24 30 -6 15. Messine ............. 23 24 4 11 9 21 31 -10 16. Cagliari .............. 22 24 5 7 12 27 39 -12 17. Parme ................ 22 24 5 7 12 27 43 -16 18. Empoli ............... 22 24 6 4 14 27 44 -17 19. Trévise ............... 14 25 2 8 15 15 38 -23 20. Lecce ................. 13 24 3 4 17 16 41 -25 BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 22 buts ; 2. Trezeguet (Juventus Turin), 18 buts ; 3. Totti (AS Rome), 15 buts ; 4. Chevtchenko (AC Milan), 14 buts ; 5. Gilardino (AC Milan) ; Tavano (Empoli), 13 buts ; 7. Suazo (Cagliari) ; Adriano (Inter Milan) ; C. Lucarelli (Livourne) ; 12 buts ; 10. Chiesa (Sienne), 10 buts ; 11. Pellissier (Chievo Vérone) ; T. Rocchi (Lazio Rome) ; Di Napoli (Messine) ; Bonazzoli (Sampdoria), 9 buts ; 15. Kakà (AC Milan) ; Cruz (Inter Milan) ; Caracciolo (Palerme), 8 buts ; 18. Del Piero (Juventus Turin) ; Cozza (Reggina) ; Mancini (AS Rome) ; Flachi (Sampdoria) ; Bogdani (Sienne), 7 buts ; 23. Almiron (Empoli) ; Martins (Inter Milan) ; Corradi (Parme) ; Diana (Sampdoria) ; Locatelli (Sienne), 6 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 février : Livourne-Inter Milan ; Messine-Juventus Turin ; AC MilanCagliari. Dimanche 19 février : Chievo Vérone-Palerme ; Fiorentina-Lazio Rome ; Lecce-Reggina ; AS Rome-Empoli ; Sampdoria-Ascoli ; TréviseParme ; Udinese-Sienne. INTER MILAN - JUVENTUS TURIN AUJOURD’HUI, 20 H 30, À MILAN, SAN SIRO (Canal + Sport) INTER MILAN : Julio César – J. Zanetti (cap.), I. Cordoba, Samuel, Burdisso – Figo, Veron, Cambiasso, Stankovic – Martins, Adriano. Entraîneur : R. Mancini. JUVENTUS TURIN : Buffon – Kovac, Thuram (cap.), F. Cannavaro, Balzaretti – Camoranesi, Emerson, Vieira, Nedved – Trezeguet, Del Piero. Entraîneur : F. Capello. SUISSE (19e journée) AUJOURD’HUI Aarau - Grasshopper Zurich Neuchâtel Xamax - Thoune Schaffhouse - Saint-Gall Young Boys Berne - Yverdon FC Zurich - FC Bâle Classement : 1. FC Bâle, 42 pts ; 2. FC Zurich, 34 ; 3. Grasshopper Zurich, 30 ; 4. Young Boys Berne, 28 ; 5. Thoune, 24 ; 6. Saint-Gall, 22 ; 7. Yverdon, 21 ; 8. Neuchâtel Xamax, 17 ; 9. Schaffhouse, 16 ; 10. FC Aarau, 16. MATCHES AMICAUX. – VENDREDI, à San Francisco : États-Unis - Japon, 3-2. Buts. – ÉTATS-UNIS : Pope (27e), Dempsey (42e), Twellman (50e) ; JAPON : Maki (62e), Nakazawa (90e). HIER, à Oakland (USA) : Costa RicaCorée du Sud, n.p. VENDREDI Poitiers - Tourcoing ......................... 3-1 HIER mercredi et en Coupe de France face à Beauvais samedi prochain), résumait Marc Schalk. Et n’allez surtout pas dire aux Cannois que Tours a fait l’impasse sur cette rencontre en laissant son meilleur joueur sur le banc. Une analyse que réfute également Foussard, pour qui « l’absence de Nikolov n’explique pas tout. Il y avait un minimum à faire et nous ne l’avons pas fait. Même si on a eu la possibilité de revenir, on a été minés par les fautes directes (19). On n’en a jamais fait autant mais il n’est pas question de dire qu’on a lâché le match... » Les hommes d’Arnaud Josserand ont su passer la vitesse supérieure à chaque fois que Tours se relançait. Novotny et Gibert étaient les artisans du premier set. Barca-Cysique et Meneau ajoutaient leur touche dans la manche suivante pendant que Le Marrec, Berriri et Schalk participaient grandement à la fête. Les Cannois ont fait le plein de confiance avant d’aller à Pérouse (mercredi). Tours aura une journée de plus pour préparer la visite de Roeselare (2-3 au match aller) et surtout récupérer son pointu Nikolov. Il y a urgence. KATHERINE NATTON Avignon- Nice ................................. 3-1 Cannes- Tours ................................ 3-0 Narbonne- Rennes ......................... 0-3 Paris- Ajaccio ................................. 3-0 Beauvais- Toulouse ........................ 3-1 AUJOURD’HUI 17 HEURES Montpellier - Sète PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 24 février, 20 heures : Beauvais Paris ; 20 h 30 : Sète - Cannes. Samedi 25 février, 20 heures : Nice - Montpellier ; Tours - Narbonne ; Rennes - Poitiers ; Ajaccio - Avignon ; Toulouse - Tourcoing. J. — 18 18 18 18 17 18 18 18 18 17 18 18 18 18 G. — 17 14 14 12 11 10 10 10 9 4 5 4 4 1 P. — 1 4 4 6 6 8 8 8 9 13 13 14 14 17 EN DIRECT DE LA PRO A DAQUIN SERA LÀ. – Dominique Daquin, qui a souffert d’une petite douleur au genou, a repris l’entraînement et sera bien présent pour la venue d’un ensemble sétois au complet, où seul Fabricio Dias a eu un souci avec un genou jeudi soir. Sans gravité. Par ailleurs, Montpellier a abandonné l’idée de recruter un joker médical suite à la blessure de Loïc Geiler. – R. B. AVIGNON-NICE : 3-1 (28-26 ; 25-21 ; 28-30 ; 25-20) 400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Demiselle et Gaup. Points marqués : 203 (106 + 97). Durée : 1 h 43’ (1er set : 27’ ; 2e : 22’ ; 3e : 31’ ; 4e : 23). AVIGNON : 3 aces (Vadeleux, 3) ; 15 contres gagnants (Birau, 5) ; 53 attaques gagnantes (Nziemi, 19) ; 35 fautes directes (dont 18 au service). Six de départ : Tournier (cap., 2) puis Gavan ; Schneider (3) puis Corda (5) puis Kaddour ; Nziemi (23) ; Ossosso (15) ; Vadeleux (10) ; Birau (13). Libero : Zimakijevic. Entraîneur : C. Soïca. NICE : 3 aces (Guidara, Kapfer, Saelens) ; 6 contres gagnants (Boriskevitch, 2) ; 53 attaques gagnantes (Kapfer, 17) ; 35 fautes directes (dont 16 au service). Six de départ : Guidara (1) puis Halilovic ; Demirovic (cap., 4) puis Bunford (6) puis Rabaud ; Opota (10) puis Boriskevitch (8) ; Jioshvili (8) ; Kapfer (19) ; Saelens (6). Libero : P. Ragondet. Entraîneur : M. Kasic. PARIS-AJACCIO : 3-0 (25-16 ; 25-16 ; 25-17) 400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Deregnaucourt et Collados. Points marqués : 124 (75 + 49). Durée : 1 h’02 (1er set : 20’ ; 2e : 20’ ; 3e : 22’). PARIS : 5 aces (Château, Nilsson, 2) ; 9 contres gagnants (Hotulevs, 4) ; 36 attaques gagnantes (Novak, Nilsson, 10) ; 18 fautes directes (dont 13 au service). Six de départ : Redwitz (cap., 1) puis Brifaud ; Château (10) ; Hotulevs (11) ; Novak (10) ; Nilsson (14) ; Bergmann (4) puis Ziani. Libero : Skorc. Entraîneur : V. Basic. AJACCIO : 2 aces (Lopez, Lica) ; 4 contres gagnants (Muniz Vega, 2) ; 25 attaques gagnantes (Lica, 13) ; 25 fautes directes (dont 10 au service). Six de départ : Lopez (2) puis Y.-M. Ndaki Mboulet (2) ; Saisa (4) ; Ghezal (2) ; Eichbaum (2) ; Lica (cap., 14) ; Muniz Vega (4) puis Pourtalet (1). Libero : Exiga. Entraîneur : É. N’Gapeth. NARBONNE-RENNES : 0-3 (19-25 ; 20-25 ; 20-25) 700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Huynh et Guillet. Points marqués : 134 (59 + 75). Durée : 1 h 12’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’ ; 3e : 24’). NARBONNE : 4 aces (Munday, Janczak, Grapentine, Daguerre) ; 6 contres gagnants (Sharaliev, 3) ; 35 attaques gagnantes (Janczak, 10) ; 33 fautes directes (dont 18 au service). Six de départ : Munday (cap., 3) puis Martin ; Sikiric (7) puis Frontin (2) puis Camacho ; Janczak (12) ; Sharaliev (7) ; Daguerre (7) ; Grapentine (7). Libero : Le Berre. Entraîneur : M. Mandrou. RENNES : 5 aces (Benito, 3) ; 7 contres gagnants (Lee, 4) ; 29 attaques gagnantes (Lee, 9) ; 14 fautes directes (dont 6 au service). Six de départ : Kardos (1) ; Lundtang (cap., 3) ; Benito (10) ; Lee (14) ; Knudsen (7) ; Strehlau (7). Libero : Garcia. Entraîneur : B. Grebennikov. BEAUVAIS-TOULOUSE : 3-1 (25-23 ; 26-24 ; 29-31 ; 25-21) 1 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Baklouti et Troesch. Points marqués : 205 (104 + 99). Durée : 1 h 54’ (1er set : 26’ ; 2e : 27’ ; 3e : 35’ ; 4e : 26’). BEAUVAIS : 4 aces (Mlyakov, 3) ; 9 contres gagnants (Mlyakov, 3) ; 66 attaques gagnantes (Mlyakov, 18) ; 26 fautes directes (dont 18 au service). Six de départ : Jokanovic (3) puis Roure ; Van der Veen (8) ; Riveira (13) puis Kunnari (9) ; Vasilev (15) ; Javurek (cap., 7) puis Capitaine ; Mlyakov (24) puis Rouzier. Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic TOULOUSE : 3 aces (Rejlek, 2) ; 10 contres gagnants (Bartik, 3) ; 60 attaques gagnantes (Rejlek, 19) ; 25 fautes directes (dont 15 au service). Six de départ : Boula (2) ; Slavev (12) ; Chedemail (17) puis Ould-Ammar ; Gendrey (2) puis Kobiljski (cap., 3) ; Bartik (14) ; Rejlek (23). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Classement Pts — Tours 47 Paris 41 Poitiers 41 Tourcoing 36 Sète 32 Toulouse 31 Cannes 31 Nice 30 Beauvais 27 Montpellier 15 Rennes 15 Narbonne 13 Avignon 13 Ajaccio 3 Les médaillés d’or de Zurich n’ont pas raté leurs retrouvailles domestiques. MONTPELLIER – Cagliari - Lecce Empoli - Palerme Livourne - Fiorentina Parme - Ascoli Reggina - AC Milan Sampdoria - Messine Sienne - AS Rome Inter Milan - Juventus Turin (20 h 30, Canal + Sport) CANNES - TOURS : 3-0 Cannes a confirmé sa forme actuelle en infligeant aux champions d’Europe leur première défaite en Championnat. 1 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Vereecke et Marenc. Points marqués : 137 (75 + 62). Durée : 1 h 12’ (1er set : 22’ ; 2e set : 26’ ; 3e set : 24’). CANNES : 3 aces (Novotny, Le Marrec, Barca-Cysique, 1) ; 9 contres gagnants (Gibert, Novotny, 3) ; 44 attaques gagnantes (Novotny, 13) ; 15 fautes directes (dont 9 au service). Six de départ : Le Marrec (cap., 3) ; Novotny (17) ; Gibert (11) ; Meneau (10) ; Schalk (5) ; Barca-Cysique (10). Libero : Berriri. Entr. : A. Josserand. TOURS : 1 ace (Boskan) ;8 contres gagnants (Sloboda, 3) ;38 attaques gagnantes (Boskan, 12) ; 19 fautes directes (dont 12 au service). Six de départ :De Kergret (cap.)puis Dimitrov (1) ;Haldane(4) puisHardy-Dessources (3) ; Hfaiedh (11) ; Boskan (14) ; Sloboda (5) ; Guemmadi (9). Libero : Mijic. Entr. : R. Serniotti. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Barcelone ... 52 22 16 4 2 53 19 +34 2. Real Madrid ..... 45 23 14 3 6 44 23 +21 3. Valence CF ....... 43 22 12 7 3 33 19 +14 4. Osasuna ............ 43 23 13 4 6 29 24 +5 5. FC Séville ......... 38 23 11 5 7 31 21 +10 6. Celta Vigo ......... 36 22 11 3 8 24 24 0 7. Villarreal ............ 35 22 9 8 5 28 21 +7 8. La Corogne ....... 33 22 9 6 7 30 25 +5 9. Saragosse ......... 32 23 7 11 5 32 31 +1 10. Getafe ................ 29 22 8 5 9 31 28 +3 11. Atl. Madrid ....... 29 22 7 8 7 26 23 +3 12. Real Sociedad . 25 22 7 4 11 32 43 -11 13. Santander ......... 24 22 5 9 8 19 26 -7 14. Esp. Barcelone . 24 22 6 6 10 20 33 -13 15. Betis Séville ...... 22 22 5 7 10 20 31 -11 16. Cadix ............... 22 23 5 7 11 17 30 -13 17. Malaga ............ 20 22 5 5 12 26 34 -8 18. Alavés .............. 19 22 4 7 11 21 34 -13 19. Athl. Bilbao .... 19 23 4 7 12 25 34 -9 20. Majorque ........ 18 22 4 6 12 21 39 -18 BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone), 18 buts ; 2. Villa (Valence CF), 14 buts ; 3. Ronaldinho (FC Barcelone) ; D. Milito (Saragosse), 11 buts ; 5. Tristan (La Corogne) ; Ronaldo (Real Madrid), 10 buts ; 7. Riquelme (Villarreal), 9 buts ; 8. Güiza (Getafe) ; Ewerthon (Saragosse), 8 buts ; 10. Fernando Torres, Maxi Rodriguez (Atl. Madrid) ; Baiano (Celta Vigo) ; Tamudo (Esp. Barcelone), 7 buts ; 14. Nené (Alavés) ; Pernia (Getafe) ; Arango (Majorque) ; Salva (Malaga) ; Milosevic (Osasuna) ; Robinho, Zidane (Real Madrid) ; Nihat, Xabi Prieto (Real Sociedad) ; Kepa, Maresca (FC Séville), 6 buts ; 25. Aloisi (Alavés) ;Giuly, Messi (FC Barcelone) ; Canobbio (Celta Vigo) ; Luis Garcia (Esp. Barcelone) ; Riki (Getafe) ; Valeron (La Corogne) ; Raul (Real Madrid) ; Antonito (Santander) ; Kanouté (FC Séville), 5 buts , etc. Premier accroc pour Tours CANNES-TOURS : 3-0 (25-19 ; 25-22 ; 25-21) gues ont gagné et su contrôler une rencontre dans un stade toujours très hostile. Zidane fut encore très actif en offrant, à la cinquième minute, une balle de but à Robinho. Un extérieur du pied droit magnifique qui laissa le Brésilien seul devant le gardien. Robinho sut en profiter avec classe. L’Athletic Bilbao tenta de compenser sa faiblesse technique par un jeu d’une grande dureté. Le Real ne tomba pas dans le piège et marqua à nouveau par Raul Bravo dans les arrêts de jeu. Mardi, il tentera l’exploit pour le match retour face à Saragosse. – F.He. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. PORTUGAL (22e journée) Iaquinta (26e s.p.) AUJOURD’HUI ATHLETIC BILBAO - REAL MADRID : 0-2 (0-1) Buts : Robinho (5e), Raul Bravo (90e+3). Avertissements.- Athletic Bilbao : Aduritz (14e), Amorebieta (51e), J. Guerrero (79e) ; Real Madrid : Woodgate (18e), Sergio Ramos (43e), Michel Salgado (64e), Gravesen (70e). REAL MADRID : Casillas - Michel Salgado, Woodgate, Sergio Ramos, Roberto Carlos - Pablo Garcia (Gravesen, 25e) - Cicinho (Raul Bravo, 88e), Guti (cap.) (Julio Baptista, 90e),Zidane - Robinho, Ronaldo. Entraîneur : J. R. Lopez Caro. CADIX UDINESE 1-1 T. Rocchi (20e) PRO B (18e journée). – HIER : Harnes Aix, 3-2 (17-25, 25-23, 18-25, 25-23, 19-17) ; Grenoble - Martigues, 0-3 (18-25, 15-25, 19-25) ; St-Brieuc - St-Quentin, 3-1 (25-23, 25-21, 16-25, 25-18) ; St-Nazaire - Alès, 2-3 (25-20, 21-25, 20-25, 25-17, 12-15) ; Cambrai - Dunkerque, 3-0 (25-20, 25-20, 26-24) ; Asnières - Chaumont, 3-1 (18-25, 25-20, 26-24, 25-16). Classement : 1. Asnières, 39 ; 2. Cambrai, 34 ; 3. Saint-Brieuc, 34 ; Saint-Quentin, 34 ; 5. Chaumont, 31 ; 6. Dunkerque, 30 ; 7. SaintNazaire, 29 ; 8. Martigues, 23 ; 9. Alès, 21 ; 10. Aix, 19 ; 11. Harnes, 18 ; 12. Grenoble, 6. PRO FÉMININE (16e journée). – HIER : Cannes - Hainaut, 3-0 (25-14 ; 25-22 ; 25-13) ; St-Raphaël - MVS La Rochette, 1-3 (26-24 ; 18-25 ; 16-25 ; 18-25) ; St. Français St-Cloud - Cannet-Rocheville, 3-1 (25-22 ; 18-25 ; 25-20 ; 29-27) ; Riom - Albi, 0-3 (16-25 ; 20-25 ; 17-25) ; Béziers - Mulhouse, 3-2 (17-25 ; 25-27 ; 25-22 ; 25-14 ; 15-6). Exempt : Istres. Classement : 1. Cannes, 30 pt ; 2. Béziers, 28 ; 3. Melun, 26 ; 4. Istres, 22 ; Mulhouse, 22 ; 6. Albi, 20 ; 7. Paris, 19 ; 8. SaintRaphaël, 19 ; 9. Hainaut, 18 ; 10. Cannet Rocheville, 18 ; 11. Riom, 17. PATRICE CANAYER a poussé une grosse colère. Comme pour mettre un point final à la douce euphorie ramenée de Zürich par ses champions d’Europe. « Manque d’application, manque de professionnalisme » , a ainsi hurlé le technicien montpelliérain à l’issue d’une seconde mi-temps ratée par sa troupe. « Indigne d’une équipe comme Montpellier », a-t-il insisté. Montpellier s’est tout de même imposé à sa main (29-25) et conforte donc son statut de leader. Sans peurs, sans heurts. Sans briller non plus, huit semaines après son ultime sortie dans cette configuration. Une éternité résumée dans ces cinq premières minutes hésitantes (0-2, 4e). « Après, souligne Thierry Omeyer, on s’est enfin mis à bien défendre, à monter les balles et on est parvenu à se détacher. » Étonnant Thierry Omeyer, entré en cage au relais de Daouda Karaboué à treize minutes du terme, trompé pour la première fois huit minutes plus tard après avoir notamment détourné deux penalties et cinq tentatives cristoliennes. « Après ce que nous avons vécu en Suisse, sourit-il, la confiance est avec nous. On a envie de prolonger ce moment le plus longtemps possible. » Daouda Karaboué, lui, avait d’autres préoccupations. « Vu le temps que j’ai passé dans les tribunes à l’Euro, indique celui qui n’a jamais été aligné sur une feuille de match en Suisse, je me languissais vraiment de reprendre. Je voulais, surtout, montrer à tout le monde que je n’avais pas baissé les bras. » Jérôme Fernandez non plus. Rentré en Catalogne, le Barcelonais y a survolé la rencontre face à Santander (31-23), hier après-midi au Palau. Dix buts à 100%, six passes décisives : « Je voulais revenir fort, montrer aux Espagnols que je n’avais pas terminé ma saison avec l’or de Zürich. Je pense que le message est passé. J’ai même le sentiment d’avoir gagné un peu plus de respect avec cette médaille. » Les Catalans auraient pourtant pu lui reprocher d’avoir privé l’Espagne d’un nouveau titre. « Non, je crois au contraire qu’ils préfèrent que ce soit la France plutôt que l’Espagne…», souriait-il. La France et sa bonne côte de l’autre côté des Pyrénées. « C’est vrai, ils nous aiment bien » , confirmait Didier Dinart, le défenseur de Ciudad Real, vainqueur triste à Irun (29-25). Belaustegui s’est blessé au genou, Stefansson aux côtes, Rutenka au pouce et Fis aux abdos… « Un bon déplacement galère, insistait le Guadeloupéen. Pour clôturer une semaine heureusement bien agréable. Les gens ont été très accueillants avec moi. Je n’ai pas ressenti la moindre rancœur. Au contraire même. Ils n’ont pas arrêté de me féliciter. » Féliciter les Champions d’Europe. Comme ici, à Montpellier, on avait complimenté Wissem Hmam, Champion d’Afrique avec la Tunisie à la mijanvier. Hmam, auteur hier de huit buts à la pause. Pendant ce temps-là, à Pontault-Combault, Luc Abalo revenait victorieusement aux affaires ivryennes (23-27). Pas triomphalement non plus : « Je me suis senti bien physiquement, mais pas très lucide. J’ai tenté des trucs que j’ai ratés (5/11 aux tirs). Il faut que je travaille plus car maintenant, je vais être attendu. » Exact : par Montpellier notamment, le week-end prochain à Auguste Delaune. P. P. (avec Ar. L. à Barcelone, et F.-X. L. à Pontault-Combault) DIVISION 1 HOMMES (14e journée) Montpellier repart bien VENDREDI Toulouse- Chambéry................... 25-26 Istres - Paris ................................ 22-26 Nîmes- Angers ........................... 30-19 HIER Dunkerque- Sélestat .................. 37-34 Montpellier- Créteil .................... 29-25 Pontault-Combault- Ivry ............ 23-27 Villefranche- Tremblay .............. 25-25 PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 17 FÉVRIER : Créteil - Toulouse ; Angers - Villefranche (20 heures) ; Paris - Nîmes (20 h 30). SAMEDI 18 FÉVRIER : Tremblay - Pontault (18 h 30) ; Chambéry - Dunkerque ; Sélestat - Istres ; Ivry - Montpellier (20 heures). Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Montpellier .. 401412 2 0 415 329 +86 2. Paris ............. 3514 9 3 2 345 306 +39 3. Chambéry .... 351410 1 3 401 365 +36 4. Dunkerque ... 351410 1 3 371 347 +24 5. Ivry ................ 341410 0 4 377 335 +42 6. Nîmes ........... 3114 8 1 5 369 331 +38 7. Pontault-Combault 2514 5 1 8 344 358 -14 8. Créteil ......... 2514 4 3 7 330 351 -21 9. Selestat ...... 2514 5 1 8 341 381 -40 10. Tremblay-en-Fr. . 2414 4 2 8 352 384 -32 11. Toulouse .... 2314 4 1 9 348 365 -17 12. Istres .......... 2214 3 2 9 304 342 -38 13. Villefranche . 2114 2 3 9 373 413 -40 14. Angers ........ 1714 1 1 12 334 397 -63 MONTPELLIER - CRÉTEIL : 29-25 (19-12) 3 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Destombes et Troncin. Évolution du score : 0-2 (4e), 1-3 (5e), 3-3 (7e), 3-4 (7e), 7-4 (11e), 7-6 (12e), 11-6 (15e), 14-11 (26e), 18-11 (29e), 21-13 (36e), 21-15 (39e), 25-21 (48e) ; 28-21 (55e). MONTPELLIER. – Gardiens : T. Omeyer (13 min., 10 arrêts dt 2/4 pen.) ; Karaboué (47 min., 15 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Krantz (3/6), D. Kabengele (1/2), Anquetil (3/5 dt 0/1 pen.), Puigségur (cap., 2/3), Dole (0/1), Golic, Guigou, Juricek (3/3), Sioud (3/7), Anic, Bojinovic (5/8 dt 2/2 pen.), Hmam (9/12). Entraîneur : P. Canayer. 2 min. : D. Kabengele (19e, 42e), Juricek (40e), Dole (50e), Bojinovic (59e). Passes décisives : 12 (D. Kabengele, Bojinovic, 3). Balles perdues : 17. CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (30 min., 5 arrêts dt 1/1 pen.) ; Lemonne (30 min., 4 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Roche, Kervadec (cap., 1/2), Fritzson (6/9 dt 4/5 pen.), Quintallet (0/2), Molliex (10/14), Ignol (2/6), Pétréa (0/1), Bakekolo (0/1), Crépin (0/1 pen.), Limer (0/3), Rigault (5/13), Piriianu (1/1). Entraîneur : J.-L. Le Gall. 2 min. : Fritzson (27e), Roche (38e, 51e). Passes décisives : 8 (Molliex, 3). Balles perdues : 15. DUNKERQUE - SÉLESTAT : 37-34 (20-15) 1 700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Thoiry et Vlaminck. Évolution du score : 4-4 (6e), 7-7 (11e), 12-9 (18e), 16-12 (23e), 20-15 (30e), 23-17 (33e), 25-21 (39e), 37-25 (43e), 30-28 (48e), 32-31 (54e), 35-32 (56e). DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (49 min., 10 arrêts dt 1/5 pen.) ; Toacsen (11 min., 1 arrêt). Buteurs : Goyheneix (2/3), Lamon (cap., 2/2), Petrenko (2/2), Parent (1/1), Bosquet (10/15 dt 4/5 pen.), Prudius (0/2), C. Bonin (3/5) Roiné (9/13), Ben Aziza (7/10), Grocaut (1/3). Entraîneur : D. Tristant. 2 min. : Lamon (21e). Passes décisives : 2 (Roiné et Ben Aziza). Balles perdues : 8. SÉLESTAT. – Gardiens : Franck (10 min., 2 arrêts dt 0/2 pen.) ; Robin (cap., 50 min., 8 arrêts dt 0/2 pen.) Buteurs : G. Martin (4/7), Waeghe (5/14), Tej (9/12), C. Omeyer (2/6 dt 0/1 pen.), Galotte (1/1), Malesevic (8/12 dt 4/4 pen.), Willmann (2/3), Freppel (3/4). Entraîneur : F. Berthier. 2 min. : Willmann (36e), Freppel (44e, 59e), C. Omeyer (55e). Passe décisive : 1 (C. Omeyer). Balles perdues : 13. PONTAULT-COMBAULT - IVRY : 23-27 (11-14) 600 spectateurs environ. Arbitres : MM. Lazaar et Reveret. Évolution du score : 3 - 2 (7e), 5-4 (11e), 6-6 (13e), 9-8 (18e), 10-10 (22e), 11-14 (27e), 11-15 (32e), 13-15 (36e), 13-18 (41e), 14-19 (44e), 17-21 (47e), 21-23 (54e), 21-25 (57e), 22-26 (58e). PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (4min., 1 arrêt dt 1/1 pen.) ; Mladenovic (cap., 56 min., 9 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Largent, Stanic (0/1), Allard (1/4), Ivakno (1/2), Holder (5/7 dt 1/1 pen.), Tancos (3/5), Manojlovic (5/7 dt 2/2 pen.), Hejtmanek, Fruchart (1/4), Guillaume (5/7), Belhadj (2/5). Entraîneur : P. Carrara. 2 min. : Holder (12e), Hejtmanek (20e, 35e), Belhadj (24e, 30e), Mladenovic (56e). Passes décisives : 7 (Mladenovic et Guillaume, 2). Balles perdues : 13. IVRY. – Gardiens : Pocuca (60 min., 14 arrêts dt 0/3 pen.). Buteurs : Richard (1/2), Sarni (0/1), Martinovic (3/5), Mokrani (2/3), Abalo (5/11), Amalou (1/2), Oskarsson (1/3), Magnin, Tuzolana (6/6), Guilbert (4/8), Léandri (cap., 4/7 dt 1/2 pen.). Entraîneur : D. Hager. 2 min. : Magnin (9e), Richard (19e, 33eet 38e), Martinovic (43e). Exclusion : Richard (38e, troisième avertissement). Passes décisives : 8 (Oskarsson et Léandri, 2). Balles perdues : 8. VILLEFRANCHE - TREMBLAY : 25-25 (14-11) 700 spectateurs environ. Arbitres : Mmes Marcet et Borrotti. Évolution du score : 1 - 5 (13e), 4-6 (15e), 6-10 (21e), 10-10 (25e), 13-11 (29e), 17-13 (36e), 19-16 (41e), 21- 19 (44e), 22-23 (55e). VILLEFRANCHE. – Gardiens : Brestovac (60 min., 10 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Boultif (4/8), X. Lorgeré (2/5 dt 2/3 pen.), Benkhala (1/1), Atanasovski (1/1), Tucanu (3/6), Mocanu (cap., 0/1), Devèze (1/1), Bingo (3/4), Paty (4/7), Feliho (0/4), Drenovac (6/9 dt 4/4 pen.). Entraîneur : M. Davidovic. 2 min. : Mocanu (43e). Passes décisives : 11 (Feliho, 5). Balles perdues : 7. TREMBLAY. – Gardiens : Miassaoui (30 min., 8 arrêts dt 1/3 pen.) ; Angelov (30 min., 3 arrêts dt 0/4 pen.). Buteurs : Ugolin (5/6), Urda, Orjas (2/2), Stefanovic (2/5 dt 2/2 pen.), Prat (cap., 4/5), Majnov (1/1), Jean-Zéphirin (0/1), Bouakaz (2/4), Le Guen, Sall (4/10), Ostertag (5/8). Entraîneur : D. Peneau. 2 min. : Urda (13e), Le Guen (22e), Prat (33e). Passes décisives : 7 (Stefanovic, 3). Balles perdues : 14. DIVISION 2 HOMMES (17e journée). – VENDREDI : Ajaccio - Belfort, 23-19 ; Aix - PorteNormande, 21-20 ; Cesson - Villeneuve-d’Ascq, 27-26. HIER : Saint-Raphaël - Conflans, 31-26 ; Nancy - Wittelsheim, 23-26 ; Aurillac - Villeurbanne, 31-31. AUJOURD’HUI : Nantes - Billère ; Metz - Livry-Gargan (16 heures). Classement : 1. Porte Normande, 41 pts ; 2. Cesson, 40 ; 3. Conflans, 40 ; 4. Villeurbanne, 39 ; 5. Saint-Raphaël, 39 ; 6. Wittelsheim, 37 ; 7. Aurillac, 34 ; 8. Nancy, 34 ; 9. Nantes, 34 ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 31 ; 11. Ajaccio, 30 ; 12. Aix, 29 ; 13. Belfort, 27 ; 14. Billère, 27 ; 15. Livry-Gargan, 22 ; 16. Metz, 20. DIVISION 1 FEMMES (14e journée). – DÉJÀ JOUÉS : Dijon - Mérignac, 26-22 ; Metz Mios, 37-26. HIER : Toulon - Nîmes, 17-26 ; Fleury-les-Aubrais -Besançon, 31-30 ; Bègles Angoulême, 28-30. AUJOURD’HUI : Le Havre - Yutz (16 heures). Classement : 1. Metz, 37 pts ; 2. Le Havre, 33 ; 3. Mérignac, 32 ; 4. Fleury-les-Aubrais, 30 ; 5. Dijon, 29 ; 6. Nîmes, 28 ; 7. Besançon, 26 ; 8. Bègles, 26 ; 9. Mios, 24 ; 10. Yutz, 24 ; 11. Angoulême, 22 ; 12. Toulon, 21. COUPE DE L’EHF FEMMES (8es de finale aller). – HIER : Rostov/Don (RUS) - Metz, 19-20. Match retour le 18 février (20 heures). CHALLENGE CUP FEMMES (8es de finale aller). – VENDREDI : Dijon - Trabzon Belediyespor (TUR), 39-21, Match retour aujourd’hui toujours à Dijon (16 heures). HIER : Buxtehude (ALL) Mérignac, 30-26. Match retour le 19 février à Bordeaux (17 heures). NOTA. – En Coupe des coupes femmes, Besançon jouera ses quarts de finale aller et retour, respectivement samedi 18 et dimanche 19 février, en France, contre Bucarest. PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge EVERTON BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême), 16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 13 buts ; 3. Smolarek (Bor. Dortmund), 12 buts ; 4. Klimowicz (Wolfsburg), 11 buts. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 février : M’gladbach - Cologne, Leverkusen - Duisburg, Hertha Berlin - Schalke 04, Nuremberg - Wolfsburg, Borussia Dortmund - Werder Brême, Hanovre - Bayern Munich, Kaiserslautern - Bielefeld ; dimanche 19 février : Eintracht Francfort - Hambourg, VfB Stuttgart - Mayence. GIFLÉ MERCREDI soir à Saragosse (1-6) en demi-finale aller de la Coupe du roi, le Real Madrid devait absolument l’emporter à Bilbao hier soir. Pour se rassurer, bien sûr, mais aussi et surtout pour ne pas rater le coche dans un des week-end décisifs de la Liga. Barcelone sera en danger ce soir à Valence et le Real attend tranquillement le résultat avec les trois points de la victoire qui le ramène provisoirement à sept longueurs du leader catalan. Car, à Bilbao, les Meren- LAZIO ROME Bleu Ameobi (2e) N'Zogbia (29e) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich . 51 20 16 3 1 39 13 +26 Hambourg ......... 44 21 13 5 3 33 14 +19 Werder Brême . 43 21 13 4 4 51 25 +26 Schalke 04 ....... 39 21 10 9 2 29 16 +13 Hertha Berlin .... 30 21 7 9 5 30 27 +3 Hanovre .............. 29 21 6 11 4 31 26 +5 Borussia Dortmund . 28 20 7 7 6 28 26 +2 VfB Stuttgart 27 21 5 12 4 22 20 +2 M'Gladbach ... 27 21 6 9 6 26 27 -1 Leverkusen .... 25 21 6 7 8 34 35 -1 Eintracht Francfort 25 21 7 4 10 27 31 -4 Bielefeld ......... 24 21 6 6 9 25 30 -5 Wolfsburg ...... 22 21 5 7 9 22 37 -15 Mayence ........ 20 21 5 5 11 31 34 -3 Nuremberg .... 18 20 4 6 10 21 33 -12 Duisburg ........ 17 21 3 8 10 19 36 -17 Kaiserslautern .. 17 21 4 5 12 29 50 -21 FC Cologne ... 14 20 3 5 12 28 45 -17 de notre correspondant Tiribocchi (39e, 47e) Jaune L. Moore (16e) Le Real relève la tête CHIEVO VÉRONE 1-2 Borriello (77e) Une confiance en or Noir Bleu Noir ASTON VILLA 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Chelsea ............ 66 26 21 3 2 52 16 +36 Manchester U. 54 26 16 6 4 52 27 +25 Liverpool .......... 48 25 14 6 5 31 17 +14 Tottenham ....... 44 25 12 8 5 34 21 +13 Arsenal ............. 41 25 12 5 8 39 20 +19 Bolton ............... 39 24 10 9 5 30 23 +7 Wigan ............... 39 26 12 3 11 30 32 -2 West Ham ....... 38 25 11 5 9 36 34 +2 Blackburn ........ 37 25 11 4 10 31 31 0 Everton ............. 36 26 11 3 12 19 32 -13 Manchester C. . 34 25 10 4 11 33 28 +5 Charlton ........... 33 24 10 3 11 30 34 -4 Fulham ............. 32 26 9 5 12 36 37 -1 Newcastle ........ 32 25 9 5 11 24 29 -5 Aston Villa ....... 30 26 7 9 10 32 35 -3 Middlesbrough 28 25 7 7 11 33 44 -11 West Bromwich .... 26 26 7 5 14 24 38 -14 Birmingham .. 20 24 5 5 14 21 34 -13 Portsmouth ... 18 26 4 6 16 18 45 -27 Sunderland .... 9 24 2 3 19 17 45 -28 HIER TRÉVISE MADRID – Lavric (4e) WOLFSBURG ITALIE (25e journée) ATHLETIC BILBAO - REAL MADRID : 0-2 Mahdavikia (6e) SCHALKE 04 ESPAGNE (23e journée) 12 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune BOSSES FEMMES SKI FREESTYLE Hip, hip, hip, Laoura ! Née algérienne, la bosseuse de La Plagne a donné à la France sa première médaille – le bronze – aux Jeux de Turin. Chapeau bas. BOSSES FEMMES 1. HEIL (CAN) 2. TRAA (NOR) 3. Laoura SAUZE-D’OULX – de notre envoyé spécial Sandra LAOURA Vingt-cinq ans, née le 21 juillet 1980 à Constantine (Algérie). 1,67 m ; 60 kg. Club : La Plagne. Entraîneur : Fabien Bertrand. JO : 3e (bosses simples, 2006) ; 8e (bosses simples, 2002). Coupe du monde : 0 victoire ; meilleur classement général : 5e (2003). d’après-midi (2e), elle savait que, derrière elle, il n’y avait plus qu’une rivale à s’élancer, la Canadienne Jennifer Heil. Le compte était bon : au pis, ce serait le bronze. Ce fut le bronze et c’était le meilleur. Actuelle leader de la Coupe du monde, surnommée « la machine » tant son ski semble mécaniquement solide, Heil, vingt-deux ans, a perpétué la tradition qui veut que chaque championne du monde une année préolympique (ce fut son cas l’an dernier) devienne championne olympique l’année suivante. Une médaille à chaque Jeux Edgar GROSPIRON (champion olympique de bosses en 1992) : « Ça me fait vraiment plaisir ! Pour elle d’abord, parce que c’est une super nana, une belle personne qui a une jolie histoire. Ça me fait plaisir aussi pour les bosses françaises. Ça veut dire qu’on est encore là, qu’on fait des médailles aux Jeux et que nos entraîneurs font du bon travail. » BIATHLON SANDRA LAOURA, blessée jusqu’à fin janvier, était toute à son émotion après la première médaille de sa carrière. « Je reviens de loin » SAUZE D’OULX – de notre envoyée spéciale « QUE RESSENTEZ-VOUS après cette médaille de bronze, la première de votre carrière ? – Ce n’est que du bonheur ! Pour moi et tous ceux qui sont venus me voir. Je suis quelqu’un de très émotif et quand j’ai su que j’avais une médaille j’ai tout relâché (ses yeux noirs brillent encore de larmes). – Que ressentiez-vous au départ de la finale ? – Il y avait un peu de stress mais j’étais bien entourée. Les qualifications m’avaient donné confiance et en finale je n’avais plus qu’à appuyer sur le bouton " play ". Tout ce que j’avais programmé est arrivé. J’avais réalisé de bons entraînements les jours précédents et, en plus, j’aime bien cette piste. – Pourtant, vous revenez de loin puisque le 6 décembre vous vous blessiez à l’épaule… – Après ma blessure, j’ai tout de suite été prise en charge, avec de bons médecins. Je les remercie d’ailleurs, ainsi que les kinés. J’ai suivi une bonne rééducation puis je suis revenue peu à peu. Mais je savais aussi que si je retombais sur mon épaule je risquais l’opération. J’ai serré les dents. – Est-ce que cette blessure vous a permis d’avoir plus de fraîcheur pour ces Jeux ? – Oui, sûrement ! J’en ai profité pour mettre d’autres choses en place. J’ai positivé. Je me suis dit que si je faisais tout correctement, cela allait marcher. J’ai beaucoup travaillé en visualisation, avec des vidéos que Fabien (Bertrand, son entraîneur) me donnait. « Merci à la France » – N’avez-vous donc jamais douté ? – Peut-être, pendant la première semaine. Mais, ensuite, il fallait mettre cela de côté pour que cela ne me bouffe pas l’esprit. – Sur le podium, vous paraissiez la plus heureuse des trois… – J’avais envie de retrouver tous ceux que j’aime. Je voulais être avec eux, les serrer dans 20 KM HOMMES Poirée aux abonnés absents Vingtième, le Français n’a pas fait le match hier avec l’Allemand Greis, champion olympique, et le Norvégien Björndalen, 2e. Mention spéciale pour Robert, 6e. 20 KM HOMMES 1. GREIS (ALL) 2. BJÖRNDALEN (NOR) 3. Hanevold (NOR) ... 6. Robert ; 20. Poirée ; 31. Fourcade ; 34. Defrasne. SAN SICARIO – de notre envoyée spéciale C’ÉTAIT LA PREMIÈRE COURSE, forcément particulière. Vainqueur d’un des deux 20 km disputés cet hiver en Coupe du monde, Raphaël Poirée rêvait de jouer dans la cour des meilleurs. Et pourquoi pas de décrocher ce sacré titre, le seul manquant encore à son palmarès. Ce 20 km « d’ouverture, un marathon où les biathlètes sont appelés à quatre reprises sur le pas de tir, semblait une belle occasion pour lui de faire parler ses qualités retrouvées dans cet exercice cette saison. Or, avec deux fautes dès le premier passage, le Drômois voyait ses espoirs partir en fumée (20e). Quelques minutes auparavant, ceux de Vincent Defrasne, avec trois erreurs d’entrée, s’étaient aussi envolés (34e). La faute au vent, totalement différent de celui rencontré plus tôt dans la matinée au moment des réglages de leurs carabines. La faute, aussi, aux deux patrons tricolores pas en mesure de s’adapter aux nouvelles conditions de course. « Jusqu’au bout, j’ai donné le meilleur de moi- Rouge IL A DIT (Photo Jean-Louis Fel) Bleu FRÉDÉRIC BERNES SAUZE D’OULX. – Blessée à l’épaule en décembre, Sandra Laoura, vingt-cinq ans, a retrouvé tous ses moyens pour rayonner sur la piste olympique. Jaune Rouge Jaune Sandra Laoura en a confirmé une autre, au moins aussi exquise. Depuis son introduction au programme olympique, en 1992, le ski acrobatique (désormais appelé freestyle) a apporté à chaque JO au moins une médaille à la France : un doublé or-argent avec les bosseurs Edgar Grospiron et Olivier Allamand à Tignes, en 1992 ; du bronze pour Grospiron à Lillehammer, en 1994 ; de l’argent à Nagano, quatre ans après, pour le sauteur Sébastien Foucras ; du bronze aussi pour Richard Gay en bosses à Salt Lake City, en 2002. Et donc du bronze, hier, pour l’enfant sable, la fille neige. Née en 1980 à Constantine, dans la chaleur d’Algérie, Sandra Laoura n’était pas destinée à batifoler dans la poudreuse. C’est pourtant ce qui arriva lorsque son papa, après un crochet par Avignon et quelques missions sur des chantiers, s’établit en haute montagne, à La Plagne, comme cuistot puis comme responsable des remontées mécaniques. Sandra avait tout juste deux ans. « Je n’ai pas une tête à faire de ski », plaisante-t-elle volontiers. La transplantation opère petit à petit. Au club de La Plagne, où son père l’inscrit en 1998, elle se hasarde un temps au ballet, spécialité aujourd’hui défunte, et finit par en pincer pour les bosses. Elle cartonne et, un beau jour, la question du drapeau cousu sur sa combinaison surgit du chapeau. Les pontes de la Fédé traînent étrangement les pieds, Sandra le vit mal (« À un moment, j’ai même pensé courir pour l’Algérie »), mais, à l’été 1999, elle obtient enfin sa naturalisation. Elle put ainsi apporter sa pierre, hier soir, à la douce coutume qui veut qu’en France freestyle égale médaille. Noir Bleu Noir C’EST L’HISTOIRE, assez bluffante, d’un coup fumant presque prémédité. Une fable à la française enfantée dans la douleur d’un os qui craque, poursuivie dans l’ombre d’une rééducation délicate et achevée, hier soir, dans la nuit du Piémont, par l’apothéose d’une médaille de bronze. Oui, Sandra Laoura, trochiter gauche brisé début décembre après avoir tapé un tremplin lors d’un entraînement, a tenu sa promesse. Oui, la bosseuse de La Plagne, vingt-cinq ans, revenue en scène il y a seulement vingt et un jours, le 22 janvier à Lake Placid, a réussi ce sacré pari. Malgré cette blessure qui tombait fort mal, Laoura s’était convaincue que cette médaille si désirable, la première de la France dans ces XXes Jeux Olympiques d’hiver, était à portée de spatules. Il était 19 h 46 dans l’obscurité de Sauze-d’Oulx quand l’acrobate à la chevelure charbonnée et aux yeux noirs a dévalé pour le run final. Au-dessus d’elle, on voyait la lune. Pleine. En fond, on entendait les guitares saturées de la sono, très rock californien. Elle s’est lancée, dossard no 16, sa position au classement de la Coupe du monde, ce même nombre qui était inscrit sur la chasuble d’Edgar Grospiron quand il devint le premier champion olympique de l’histoire des bosses, à Albertville, en 1992. Ce n’était pas très loin d’ici. C’était, qui sait, un signe. Encerclée d’une haie de projecteurs, elle a descendu ce tapis de dos d’âne (long de 223 mètres et incliné sévèrement à 26,5o), effectué une première voltige, un hélico, puis une seconde, un back flip. Des sauts raisonnables, pas de cotes monstrueuses puisque la demoiselle n’est pas experte dans les figures en l’air. Qu’importe, Laoura exécuta ses acrobaties sans pépins. Et comme d’hab’, elle rayonna sur les bosses, dans ce rodéo épileptique où ses qualités de styliste, son ski qui rentre parfaitement en spatules quand les autres ont tendance à braquer et contre-braquer, coule comme de source. Le haut du corps n’a presque pas bronché le temps des 26’’67 de secousses ; les bras n’ont quasiment pas mouliné. C’était beau, ça a plu au jury. Pas assez cependant pour dépasser la blonde norvégienne Kari Traa, tenante du titre et risque-tout sur un second saut fortiche. Mais, de cela, Laoura, huitième il y a quatre ans à Salt Lake, s’en foutait royalement. Grâce à son drôle de numéro en qualifs en milieu même et, paradoxalement, cela me donne le moral pour la suite des épreuves », lâchait toutefois Poirée à l’arrivée. Robert sans faute Pour sa part, et après s’être offert quatre titres olympiques à Salt Lake City en 2002, Ole-Einar Björndalen a parfaitement assumé son rôle de favori, hier, à San Sicario. Et même si, au final, il lui manqua 16’’ pour décrocher l’or, le Scandinave, le plus rapide à ski, a prouvé qu’il était en forme. « J’ai commis une faute de trop au tir, estima le Norvégien. Mais je suis très heureux de cette course. Il faut être parfait en tir et Greis était plus parfait que moi. » À vingt-neuf ans, Michael Greis n’était peut-être pas le plus attendu de la Mannschaft au sommet de l’Olympe. Pourtant, c’est sur ces mêmes 20 bornes que l’an passé, ici même, il remporta son premier – et jusque-là unique – succès en Coupe du monde. Avec seulement une faute au tir, soit une de moins que ses deux dauphins norvégiens du jour, Björndalen et Hanevold, 3e, le Bavarois, très rapide aussi à ski (troisième meilleur temps), devenait ainsi le premier Allemand champion olympique individuel depuis Mark Kirchner en 1992 (sprint). Même s’il visa encore mieux que Greis, Julien Robert, seul 20/20 des quatre-vingt-huit partants hier, quit- ta la piste sans bouquet de fleurs. Mais avec la satisfaction d’avoir accompli, à trente et un ans, l’une des plus belles courses de sa vie. En tout cas, la plus belle dans un grand rendez-vous, lui qui n’avait jamais fait mieux qu’une 35e place en sprint aux JO de 2002. « En partant bien après Raph (Poirée) et Vincent (Defrasne), j’ai eu l’avantage de pouvoir faire plus attention au vent, reconnaissait Robert. Quand on passe ensuite la ligne d’arrivée en s’étant déchiré en ski et en ayant bien géré sa course, on ne peut avoir aucun regret. » Julien Robert était le seul Français dans ce cas hier. mes bras et fêter cette médaille ensemble. Je reviens de loin. Je suis contente car tout ce qui a été mis en place à porté ses fruits. – Vous offrez à la France sa première médaille des Jeux. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? – Il y a avait d’autres épreuves aujourd’hui (hier), mais c’est bien que ce soit moi. Puis je voudrais dire merci à la France. – Justement, vous la fille du soleil, née à Constantine, ça vous fait quoi de briller sur la neige ? – J’ai d’ailleurs de plus en plus de mal à supporter le froid (elle rigole). Le soleil, j’adore ça, j’y vais l’été dès que je peux. Mais j’avais deux ans quand je suis arrivée à La Plagne. Alors, la neige je connais. – Petite, pensiez-vous à une telle carrière ? – Non, l’idée a commencé à venir quand j’ai débuté en Coupe du monde voilà six ans. Puis c’est allé crescendo. À Salt Lake City (en 2002), je n’étais pas loin avec ma huitième place mais je n’avais pas encore un nom. Cela fait six ans que j’y pense. – Depuis quatre ans, vous étiez restée assez discrète dans vos performances.Êtesvous une femme des grandes occasions ? – Peut-être que j’arrive à être là au bon moment mais c’est tant mieux. C’est l’essentiel. Je sais me gérer. Je me connais. » – A. La. Balles perdues QUOIQUE CERTAINS PURISTES de la trêve olympique fassent la grimace devant l’instrument balistique caractérisant le biathlon, il est clair que, comparés aux joueurs de hockey, ces canardeurs à skis restent des enfants de chœur dans l’art de chercher des crosses. Pourtant, cette discipline émarge, d’aussi près qu’on l’écoute, au sport le plus dénué d’arrière-pensées guerrières qui soit. Et ce n’est pas le versant ski qui y contribue le plus car, vous l’aurez noté, il y a pour cela les pures épreuves de fond que la terminologie anglo-saxonne appelle crosscountry quand celles qui nous occupent relèvent plutôt des crosses contrites. Un passage sur le pas de tir suffit en effet à faire du meilleur fondeur un vieillard tremblotant, tout juste réduit à l’arrosage des cibles. « Le type qui a inventé ce sport devait être sadique », avance Jean-Pierre Amat, conseiller particulier de Raphaël Poirée, côté stand. Il s’y connaît suffisamment, notre médaillé d’or olympique à la carabine (Atlanta 1996), pour éviter soigneusement de chausser des planches rien que « pour voir » si sa formule fait mouche. Le biathlon, c’est donc ça : foncer sur la neige jusqu’à mettre la pendule cardiaque dans le rouge, et s’adonner sans transition à un tir qui requiert des battements de cœur à la Coppi. Bref, le feu et l’eau, mais à rebours des canons usuels. Les avatars de Raphaël Poirée, hier, témoignent de la versatilité du jeu. Il n’avait pourtant pas pris de gant, notre Raph’, pour viser une médaille en s’élançant, au contraire de ses rivaux, avec la main droite nue pour mieux sentir la queue de détente de sa carabine. Malheureusement, le vent de San Sicario était du genre fripon ; du genre qui « passe à travers la montagne et m’a rendu fou ». Là, on s’est rendu compte que la fête foraine n’était pas une partie de plaisir. Cinquante mètres entre la bouche du canon et la cible c’est, à environ 320 m/s pour une balle de 22 réglementaire, un sixième de seconde pour déjouer les entourloupes des rafales. Alors, on a beau regarder les fanions, on a beau cliquer sur les molettes de réglage pour rectifier le tir, on reste le jouet du vent. Sans parler de l’effet gyroscopique de la balle qui, sous l’effet des stries du canon, tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. Le Teuton flingueur, Michael Greis, est sorti doré sur face de cette étrange cuisine où Audiard aurait encore probablement humé du « brutal » dans l’air du temps. Quand Amat avait le nez creux du côté d’Atlanta, Margaret Mitchell aurait plus sobrement écrit : Autant en emporte le vent… CHRONIQUE OLYMPIQUE BERNARD CHEVALIER ANNE LADOUCE Tous les dimanches 19h30 En direct de L’Équipe Depuis la rédaction de L’Équipe faites le tour de l’actualité sportive en France et dans le monde. Résultats, interviews, points de vue. Le rendez-vous à ne pas manquer. PAGE 12 » » 20h30 sur DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune 13 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune DESCENTE HOMMES SKI ALPIN Le combat des chefs Miller et l’Amérique face à Maier et l’Autriche, pour la plus alléchante affiche de la quinzaine. Avec Dénériaz en embuscade. les Streif, Verte des Houches, Saslong ou Lauberhorn, il n’y a plus que la Banchetta qui compte. C’est la magie et la force des Jeux. Ce rendez-vous qu’ils attendent depuis quatre ans. Parfois tellement plus. Champion olympique de descente. La quête d’une vie. Pourquoi mentir ? L’idée d’offrir le plus beau des ors de l’hiver au pied de cette montagne-là laissait un brin sceptique. La faute à un profil, peutêtre pas aussi spectaculaire qu’ailleurs, dessiné par le champion olympique de Sapporo (1972), Bernhard Russi, l’architecte de tous les grands rendez-vous. À cause aussi d’une piste sans passage de légende ni même d’histoire puisqu’elle n’est que très rarement visitée par le monde de l’alpin. Daron Rahlves, amateur de grosses sensations, avait d’ailleurs bien résumé un avis partagé avant d’arriver dans le Piémont, « Kitzbühel c’est une grande descente, Sestrières c’est un grand jour ». Mais même Rahlves a oublié ses réticences. Il n’a aujourd’hui que des mots d’amour pour la Banchetta. Et il a raison. À partir de midi Piste Kandahar Banchetta SESTRIÈRES – de notre envoyé spécial VOILÀ MAINTENANT quatre ans qu’ils l’attendent. Parfois tellement plus. De très longs mois à peupler leurs hivers de défis à leur démesure. De Kitzbühel à Garmisch-Partenkirchen, de Beaver Creek à Bormio, de Val Gardena à Chamonix ou Wengen, longue litanie de rendez-vous pour gros cœurs, pentes mythiques ou sauvages, qui offrent à leurs vainqueurs une place à part au royaume des descendeurs. Sestrières et sa Kandahar Banchetta, en revanche, n’ont jamais bercé leur imaginaire, ni même habité leur fantasmes. Pourtant, ce matin, ils ne sont qu’envie, désir et attention pour cette piste qui s’ouvre sous leurs skis. Pourtant, ce matin, plus rien d’autre n’existe que les 3 299 m de langue blanche qui les emmèneront jusqu’au fond de la cuvette de Borgata, en contrebas de Sestrières. Oubliées Car cette piste n’est toujours pas la plus belle mais, comme le suggère Franck Piccard, l’œil plein d’impatience en sortant de la reconnaissance, « ça va être génial ». De ce départ, abrupt de glace à 55 % où il faut, coûte que coûte, tailler trois virages avant de s’envoyer le saut de l’ange puis de plonger à plus de 130 km/h dans le schuss, au dernier vol en direction qui ouvre sur l’arrivée, il y a tout pour plaire (voir infographie). Des courbes larges qui font le régal des purs descendeurs, des mouvements de terrain à répétition avec des portes en aveugle où il s’agira d’anticiper pour créer de la vitesse, un petit passage plus super-G à l’entrée de la forêt, des sauts au grand large dont, un, le Salto Blu qui envoie dans une énorme compression, et même un Montlhéry où il faut résister à l’attraction pour garder bonne ligne et km/h. Bref, c’est complet, physique, sans répit. Pointent finalement deux seuls petits regrets : un tracé un poil trop tournant et donc un relatif manque de vitesse. PierreEmmanuel Dalcin, en embuscade à l’ombre des plus grands, a ainsi tout dit quand il annonce : « Ce n’est pas la plus difficile, mais elle l’est largement assez pour être sélective ». Reste à savoir qui ? Qui, tout à l’heure, ajoutera à ses indispensables qualités de descendeur ce supplément d’âme, de perfection, de justesse et d’engagement pour faire basculer les centièmes ? L’histoire, la grande, indique qu’il pourrait s’agir d’un outsider, comme en 1994 et 1998 notamment. Elle apprend également qu’il a de grandes chances d’avoir un passeport autrichien, comme six fois par le passé, un record. Malheureusement pour lui, le passé ne plaide pas pour Fritz Strobl. Jamais en effet un champion olympique de descente n’a réussi le coup double. Pourtant, cet Everest ne lui est surtout pas interdit. Et Strobl pour une première… Et pas seulement parce qu’en ce dimanche des dieux rien n’est impossible. Strobl, avec ses appuis de chat, sa douceur et son expérience, revenu au sommet après des hivers d’errance, a ainsi le profil de l’or. Il est acteur à part entière de l’excitante dualité du monde qui s’impose au matin de la première explication de l’alpin. L’Autriche et sa richesse face à l’Amérique et ses boys jamais meilleurs que sous pression. Strobl, donc, Hermann Maier et Michael Walchhofer face à Bode Miller et Daron Rahlves. Avec chacun ses atouts maîtres. Maier, qui devra compenser par son sens tactique hors norme un ski un brin trop agressif pour les lieux et une neige très accrochante, qui rêve surtout plus que tout de cet or là après son mémorable crash de 1998 et son forfait de 2002 à cause d’un accident de moto. Walchhofer qui est le plus complet de tous. Rahlves qui, pour avoir déjà gagné ici (en 2004), connaît la recette. Et enfin Miller ! Qu’écrire sur Bode Miller qui n’a pas déjà été dit ? Qu’il est génial, tout simplement, et donc capable de tout. Même d’être sorti hier soir, comme la veille, jusqu’à l’aube au Tabata, la boîte de nuit de Sestrières, avant d’essayer de prolonger son titre mondial par un or olympique. Une nuit sans sommeil n’a pas empêché l’artiste de laisser, hier, une empreinte profonde et une trace parfaite sur le dernier entraînement avant de freiner plus que les autres pour terminer 12e. Qu’il trouve, tout à l’heure, la même inspiration et Bode Miller succédera, c’est certain, à Tommy Moe, dernier américain sacré en descente. C’était en 1994. Quatre ans plus tard, Jean-Luc Crétier écrivait à Nagano l’histoire de France. Et pourquoi ne pas imaginer une prolongation en ce 12 février anniversaire d’une autre victoire bleue en descente, celle de Carole Montillet en 2002. Comme Büchel du Liechtenstein, ou peut-être Aamodt de Norvège, Antoine Dénériaz a tout pour être dans le coup. « Tonio », convaincant vainqueur malgré lui du dernier entraînement, est parmi ceux, très peu nombreux, à pouvoir objectivement rêver de ce titre. Un parmi sept ou huit. Et quatre ans d’attente… BENOÎT LALLEMENT PODIUMS COMBINÉ NORDIQUE INDIVIDUEL 1. HETTICH (ALL) 2. GOTTWALD (AUT) 3. Moan (NOR) BIATHLON 20 KM HOMMES La “KKand ndahar h Banchettta” 1. GREIS (ALL) 2. BJÖRNDALEN (NOR) 3. Hanevold (NOR) Départ : 2 800 m Salto dell’angelo g (Saut de l’ange)) Salto Motta (Saut de Motta) Diagonale g rosa (Di l rose)) (Diagonale SKI FREESTYLE BOSSES FEMMES 1. HEIL (CAN) 2. TRAA (NOR) 3. Laoura Esse azzurra (« S » azur) Salto del Torrone (Saut du Touron) Schuss anfiteatro (Schuss de l’amphithéâtre) PATINAGE DE VITESSE 5 000 M HOMMES Piano pparadiso (Pl di ) (Plat ddu paradis) 1. HEDRICK (USA) 2. KRAMER (HOL) 3. Fabris (ITA) Esse nube (« S » des nuages) AUJOURD’HUI DESCENTE HOMMES. Troisième entraînement : Dénériaz, 1’49’’89 ; Osborne-Paradis (CAN), 1’49’’92 ; Büchel (LIE), 1’50’’1 9 ; Nyman (USA), 1’50’’22 ; Svindal (NOR), 1’50’’27 ; Staudacher (ITA), 1’50’’46 ; Défago (SUI), 1’50’’65 ; Dalcin et Macartney (USA), 1’50’’70 ; Kröll (AUT) et Rahlves (USA), 1’50’’72 ; Fill (ITA) et Miller (USA), 1’50’’75 ; Aamodt (NOR), 1’50’’76 ; Bertrand, 1’50’’77 ; Maier (AUT), 1’50’’80 ; Kernen (SUI), 1’50’’94 ; ... Ghedina (ITA), 1’51’’18 ; Walchhofer (AUT), 1’51’’36 ; Kjus (NOR), 1’51’’60 ; F. Strobl (AUT), 1’51’’81 ; Bourgeat, 1’52’’88. Forfaits : Raich (AUT) ; Zurbriggen (SUI) ; Cuche (SUI) ; Gruber (AUT) ; Schönfelder (AUT) ; Rocca (ITA) ; Ligety (USA) ; Reichelt (AUT) ; Kostelic (CRO) ; Grange. Salto Borgata (Saut de Borgata) Schuss d’arrivée Arrivéee : 1 886 m Sestrières Borgata La cote Luc AAlphand Luc Alphand p , le meilleur descendeur français de l’histoire de la Coupe du monde, consultant de FranceTélévisions aux Jeux, a accepté de tracer le portrait-robot du médaillé d’or olympique. Un petit jeu qui permet de lister ses favoris et de mettre Hermann Maier une tête au-dessus du lot. La tête Jean-Luc Crétier Jean L’éqquilibre Les jambes j (triple champion du monde 1937) (vainquueur Coupe du mondde 1997) (champion olympique de descente 1998) Les médaillés d’or Maier Miller Dénnériaz 1 Maier Rahlvees 3 2 Dénnériaz 1 3 2 Maier Milleer Déénériaz 1 3 2 Titres 6 (Saileeer, err, 1956 ; Zimmermann, Zimmermann 1964 ; KKlammer, 1976 ; Stock, 1980;; OOrtlieb, 1992 ; Strobl, 2002) Francee 4 (Oreillerr, 1948 ; Vuarnet, 1960 ; Killy, 19968 ; Crétier, 1998) Stephan Eberharter (AUT) Marcc Girardelli G (LUX) Franz Klammer (AUT)) (champion olympique de géant 2002) (5 fois vaainqueur de la Couppe du monndee de 1985 à 19933) (champpion olympique de desccente 1976) Walchhofer W l hh f Bücheel Rahlves 1 3 2 Walchhoofer Franck Piccard Bernh rrdd Russi (SUI) Bernhar Toni SSa Sailer (AUT) Suissee (champion olympique de super-G 1988) (champpioon olympique de dessceente 1972) (triple cchhampion olympiqque 1956) 2 (Russi, 11972 ; Zurbriggen 11988) Mill Miller Walchhofer F. Strobl 1 3 2 F. Strobl Dénériaz Rahlvves 1 2 Miller Rahlvess 3 Maierr 1 2 FF. SStrobl bl 1 2 Rahlves Walchhoofer 3 1 2 Rahlves hl 3 F. Strobl 3 « LASSE KJUS. C est « Lasse Cuisses » ! À mes yeux, Kjus a le meilleur compromis puissance-toucher de neige. On a parfois l’impression qu’il n’avance pas, et le chrono dément souvent. Il pèse en étant posé, mais pas trop, il met exactement la puissance qu’il faut. Lui, c’est la bête hybride, chat-bison.» de laa descente Hommes depuuis le début des Jeux Autriiche Les pieds p « BODE MILLER. Bode a la magie dans les pieds ! Il prend des angles que les autres ne peuvent tenir, il est couché, sur l’intérieur. Quand il arrive à suivre ses skis, et c’est son seul problème, il est fort, très fort, le plus fort… » Le cœur « DARON RAHLVES. En bon Américain, c’est le fighting spirit incarné plus l’olympic spirit qui l’habite. Il a la plus grosse prise de risques du circuit, il sera prêt. Sa dernière saison, son rêve en or, sa régularité au plus haut niveau aussi, sa volonté de tout donner pour la victoire, le bilan de sa saison et le fond de son cœur plaident en sa faveur. » États-UUnis 2 (W. Johnson, 1984 ; M Moe, 1994) Jean-Claude Killy Karl Schranz (AUT) Italie (triple champion olympiquee 1968) (chhampion du monde de descente 1962)) « Six coureurs peuvent gagner. » « CCe sera un match Auttriche- États-Unnis. » 1 (Colo, (C l 19952) « HERMANN MAIER. Il est motivé par les Jeux, il a déj éjà une flopée de médailles mais aucune dans la descente olympique, il sait gérer les grands événements. Il a toujours en travers sa chute de Nagano, en descente, aux JO 1998, il a loupé Salt Lake 2002 à cause de son accident de moto, ici il veut sa revanche. Et c’est un warrior, dans sa tronche lui ! Un peu comme Aamodt, d’ailleurs, qui n’a pas déj éjà dix-neuf médailles autour du cou pour rien ! » « MICHAEL WALCHHOFER. Grands compas, du gabarit, de la puissance, de la technique, de l’expérience, déj éjà champion du monde en 2003, il dégage quelque chose. C’est un de ceux que j’apprécie le plus, notamment par sa capacité à engranger et, surtout, garder sa vitesse. » Les Autrichiens, maîtres de la vitesse Quelques anciens grands descendeurs nous ont livré leurs pronostics : Émile Allais « Le vainqueur q a la tête de Maier » GRANGE SLALOME. – Le jeune Jean-Baptiste Grange, qui courra mardi le combiné, a zappé hier la troisième descente d’entraînement pour aller à Frais, petite station du Piémont, enchaîner quelques manches de slalom supervisées par Maurice Adrait. Pendant ce temps, et avec un certain bonheur, Pierrick Bourgeat a préféré essayer de réduire l’écart en descente sur les principaux protagonistes du combiné. Les deux garçons seront bien sûr lundi au départ de la dernière séance d’essai. LES SLALOMEUSES EN STAGE. – Laure Pequegnot, Christel Pascal, Vanessa Vidal et Florine De Leymarie sont à partir d’aujourd’hui en stage d’entraînement à Montgenèvre. La sélection pour le slalom olympique du 22 février n’est pas encore arrêtée. Une décision sera prise au plus tard le 18 février pour savoir qui de Pascal, blessée au genou, ou Vidal sera la quatrième skieuse, aux côtés de Pequegnot, De Leymarie et Anne-Sophie Barthet, en piste dès aujourd’hui sur la descente d’entraînement. ÇA OUVRE CHEZ LES FILLES. – Aujourd’hui à midi, premier entraînement à la descente féminine programmée mercredi à San Sicario. Carole Montillet, la championne olympique 2002, Ingrid Jacquemod et Marie-Marchand Arvier sont engagées côté français, ainsi que Anne-Sophie Barthet, qui se teste en vue du combiné du 17 février. ANTOINE DÉNÉRIAZ, vainqueur du dernier entraînement, aimerait bien mettre tout le monde d’accord. LES J.O. SUR RMC « Je peux être l’arbitre ! » de notre envoyé spécial « ÇA MONTRE à tout le monde que je ne suis pas là pour rigoler ! » Et il rigole, Antoine Dénériaz, en pointant la barbiche vers son nom en haut de l’écran géant, il rigole de sa mésaventure, un coup de frein trop tardif pour éviter de rester en tête du troisième entraînement, celui qui décide de l’attribution des dossards : il hérite ainsi du 30, présumé moins favorable que l’un des quinze premiers, pour l’obtention desquels ils sont nombreux à s’être mis en travers en vue de l’arrivée. « Mais je ne suis pas mécontent : ça prouve au moins que je vais vite ! », s’amuse-til encore, en soulignant qu’il a fait claquer sa perf involontaire avec le 23 sur le paletot. « 23 ou 30, ça ne fait pas grande différence finalement, et la piste ne bougera guère », sourit-il une dernière fois avant de redevenir sérieux : « J’étais vite, même si ça a tapé un peu, même si ce ne fut pas du ski parfait. » Encourageant, prometteur même à la lecture des temps intermédiaires où le grand de Morillon se sort au millimètre des passages tortueux qui le pénalisent parfois après un départ canon, dont il a l’habitude, tout en glisse sur la glace du haut. Du coup, ce favori du cœur des champions français (voir infographie) devient un des outsiders de premier plan auxquels cette course d’un jour a souvent réussi : « Aujourd’hui (hier), je suis parvenu à mettre toutes les bribes bout à bout. Maintenant, ça va être le couteau entre les dents, sans doute hyper serré entre une dizaine de candidats au podium. Et cette position d’attente n’est finalement pas pour me déplaire. » Personne ne pourra lever les bras avant que le grand de Morillon, vers qui convergeront alors tous les regards, ne s’élance. Un scé- nario presque inimaginable il y a moins d’un mois, quand il semblait au fond du trou à Wengen (35e) et encore mal à Garmisch (30e) : « Comme j’en avais rêvé, je vais peut-être surmonter les séquelles de mon opération au genou (en janvier 2005) juste à temps pour les Jeux… En tout cas, c’est une piste qui me convient et, dans la bagarre annoncée, je peux être l’arbitre ! » Deuxième et quatrième des entraînements à Chamonix il y a une semaine (course annulée), deux fois cinquième et premier ici, l’élève Dénériaz remonte d’un coup sa moyenne vers le tableau d’honneur. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 C’est une nouvelle d’importance. Qu’il accueille avec une telle sérénité qu’elle confine à la confiance idéale. Pas si loin de leur leader, Yannick Bertrand et, surtout, Pierre-Emmanuel Dalcin devraient également être dans l’allure. « Je suis là pour un gros coup, pour tenter des trucs ! », annonce le gars de Châtel. « Je vais retendre les lignes comme au premier jour », a décidé son copain mauriennais. Au premier jour de Sestrières, quand Dalcin était sixième. Sur les talons d’un Antoine ascensionnel. 10 H - 18 H : INTÉGRALE OLYMPIQUE EN DIRECT DU CLUB FRANCE Votez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19 H : La descente hommes est-elle pour vous l’épreuve reine des JO ? 10 h : Mathieu CRÉPEL ouvrira-t-il la moisson de médailles en snowboard ? 12 h : la descente messieurs, commentée par Jean-Luc CRÉTIER. 13 h 45 : débuts de Vincent VITTOZ sur 15 km. Le résultat d'hier : Oui, les JO d’hiver et d’été doivent être décalés : 84 % 23 H - 0 H : INTÉGRALE OLYMPIQUE DU CLUB FRANCE AVEC Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr * 0,34 euros/mn SESTRIÈRES – FLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTES ET AUJOURD’HUI : PATRICK LAFAYETTE PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Nuova pparabolica (Vi M lhééry)) (Virage Montlh Bleu Rouge SESTRIÈRES. – Antoine Dénériaz, vainqueur hier de la dernière descente d’entraînement, partira ce midi avec le dossard 30. Tous les principaux favoris seront déjà passés quand le « Grand de Morillon » se lancera dans la « Kandahar Banchetta ». (Photo Jean-Louis Fel) Jaune Bleu Jaune Salto blu (Saut bleu) Noir Noir Curva acque q minerali b des d eaux min i érales) (Courbe l ) 10 heures SKI DE FOND : poursuite FEMMES. 12 heures SKI ALPIN : descente HOMMES. 13 h 45 SKI DE FOND : poursuite HOMMES. 14 heures et 14 h 35 SNOWBOARD : half-pipe HOMMES, finale. 16 heures et 18 h 10 LUGE : monoplace HOMMES 18 heures et 19 h 5 SAUT À SKIS : HS 106 INDIVIDUEL, 20 h 15 SHORT-TRACK : 500 m FEMMES, séries. 21 h 24 SHORT-TRACK : relais 3 000 m FEMMES, demi-finales. 14 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune COUPLES PATINAGE ARTISTIQUE LE POINT Déjà du grand art Les Russes Totmianina-Marinin ont pris une sérieuse option pour le titre en couples, après une entame qui a tenu toutes ses promesses. TURIN – de notre envoyée spéciale L’Allemand Michael Greis, vingt-neuf ans, est devenu le premier champion olympique des Jeux 2006, hier en début d’après-midi, en remportant le 20 km du biathlon, devançant de 16’’ le Norvégien Björndalen, médaillé d’or en 2002. Avec la victoire de Goerg Hettich au combiné nordique, l’Allemagne est en tête du tableau des médailles. (Photo Pierre Lahalle) Jason Lamy-Chappuis aurait voulu étrenner ses premiers Jeux par une place dans les 10 premiers. Troisième après les deux sauts, il a cédé du terrain en ski de fond et termine à la 11e place. Mais, à dixneuf ans, il a montré qu’il fallait compter sur lui à l’avenir. (Photo Jérôme Prévost) À 21 HEURES 15, hier soir, le patinage a renoué avec les bonnes vieilles traditions ! Les premiers sifflets de ces Jeux Olympiques ont investi la Palavela à l’annonce du score réalisé par les Russes Maria Petrova et Alexeï Tikhovov, qui avaient emballé les spectateurs sur leur Sarabande techno. Preuve rassurante que le public se met au nouveau système de jugement et que point n’est besoin aujourd’hui d’un 6.0 pour faire réagir les foules. À 19 h 40, avant le passage des premiers couples chinois, on comprit que l’empire du Milieu avait amené ici l’arme absolue : des crécelles en forme de mains géantes, censées entraîner les autres dans une tempête d’applaudissements. Mais à force de vouloir battre le tempo sur de la musique classique… la mayonnaise n’a pas pris ! Sous les yeux de Katarina Witt À 19 h 30, les Américains Rena Inoue et John Baldwin avaient eux réussi une première mondiale, ce triple axel lancé sur lequel avaient toujours buté les Français Abitbol-Bernadis. De joie, Baldwin s’offrit un poing rageur, pas prévu au programme, ravi de voir que son entraîneur, qui lui avait fait faire de la sophrologie en lui demandant de visualiser un programme réussi, ne s’était pas trompé ! À 20 heures, ce fut le retour très attendu de Zhao Hongbo et son talon d’Achille a tenu, mieux que les nerfs de sa partenaire qui s’inquiétait tellement pour lui qu’elle en a posé la main sur la glace à la réception du triple boucle piqué parallèle initial. Une grosse erreur qui les privera du dernier groupe lors du libre de demain soir. Car les sans-fautes se sont alors succédé, les twists et les portés de Pang Qing-Tong Jian atteignant des hauteurs vertigineuses, la maîtrise technique de leurs compatriotes Zhang Dan-Zhang Hao leur permettant de s’emparer de la deuxième place provisoire derrière les impeccables Russes Tatiana Totmianina et Maxim Marinin, pirouetteurs magiques à la recherche du seul titre qui manque à leur palmarès. Sous les yeux de leur compatriote, la toujours aussi jolie Katarina Witt, et de leur entraîneur Ingo Steuer, exemployé de la Stasi que le comité olympique allemand n’a pas réussi – à temps – à bouter hors de ces Jeux, le jeune couple qui monte, Aliona Savchenko et Robin Szolkowy, a montré autant d’originalité, de modernité que de fébrilité dans l’évocation de ce Souvenir de Jean-Michel Jarre qui remporte la palme de la créativité. Les récents médaillés d’argent des Championnats d’Europe ont laissé passer une belle occasion hier soir. Mais ils n’étaient pas les seuls à être stressés par ce premier bain olympique. Tendue par l’enjeu, Marylin Pla a chuté d’entrée à la réception du triple boucle piqué, alors que Yannick Bonheur retournait le sien. Avec un total de 44,24 points, à 5 points de leur record personnel, les Français occupent la 14e place avant le libre qui s’annonce comme une grosse bagarre pour le podium. De la 2e à la 8e place, les paires se tiennent en quatre points, autant dire rien. Les Jeux du patinage ont bien commencé mais ils ne sont pas faits… SOPHIE TUTKOVICS RICHARD W. POUND, président de l’AMA, est satisfait des décisions intervenues sur le terrain de l’antidopage. TURIN – de notre envoyé spécial Le lugeur italien Armin Zoeggeler est parti pour se succéder au palmarès olympique. Après deux manches records, il est en tête du classement. Le Russe Demtschenko et l’Américain Beenshoof, comme le vétéran multi-médaillé allemand Hackl, auront du mal à le priver de l’or ce soir, au terme des deux dernières descentes. (Photo Witters/Presse sports) Le Suisse Simon Ammann, double champion olympique en 2002, s’est fait une grosse frayeur en chutant violemment et spectaculairement à la réception de son premier saut de qualifications. Il a finalement pu se remettre et, même affaibli, s’est qualifié au deuxième saut pour la finale de ce soir. (Photo Rick Bowmer/AP) « CONTRÔLES INOPINÉS À GOGO, certificats d’inaptitude délivrés à douze fondeurs, exclusion des Jeux de l’Américain Zach Lund à la suite d’un appel de l’AMA (Agence mondiale antidopage) devant le TAS (Tribunal arbitral du sport) : l’actualité s’est emballée à Turin… – Ça commence bien, ça commence fort ! Il y a bien longtemps que l’on a compris, au CIO (Comité international olympique) comme à l’AMA, que l’une des clés de la lutte antidopage réside dans l’aptitude des instances à organiser des contrôles inopinés hors compétition. N’importe où et n’importe quand. C’est là que ça se joue. – La FIS (Fédération internationale du ski), dont la politique sanitaire a été critiquée et qui a fait l’objet d’un appel devant le TAS de la part de la fondeuse allemande Sachenbacher, a été confortée par ce même tribunal arbitral... – Absolument. Et je tiens à féliciter cette fédération internationale, qui fait du bon boulot. Depuis les Championnats du monde de Lahti (Finlande), en 2001, et le scandale du HES (hydroxyéthylamidon), la FIS a réagi de manière spectaculaire. Ça continue de porter ses fruits. « Comme des cacahuètes » – Un fondeur canadien, Sean Crooks, figure parmi les inaptes au départ. On a appris également depuis Turin le contrôle positif au finastéride de José Theodore, gardien de l’équipe des Canadiens de Montréal, en NHL (National Hockey League). Votre pays n’échappe pas aux déviances... – Ceux qui ne cessent de me taxer d’antiaméricanisme primaire sauront donc que les tricheurs sont partout. Y compris au Canada. Et ils paieront le même prix qu’ailleurs. – Vous êtes parti en croisade c o n t r e l e s l i g u e s p r o f e ssionnelles américaines. Et certaines de vos déclarations concernant la NHL, justement, ont provoqué un énorme scandale aux États-Unis... – (Il sourit.) Oui, c’était virulent et comparable aux commentaires de la ligue de base-ball. Du genre : “C’est qui, ce Pound ? De quel droit nous donne-t-il des leçons ?” J’observe leur programme antidopage, tout simplement. Aucun test inopiné, deux contrôles par saison et par joueur, sans détection des stimulants ! Quand on sait, comme on me l’a raconté récemment, qu’ils les consomment comme des cacahuètes… – V ou s a v ie z d é cl a ré qu e 30 % au moins des joueurs de NHL étaient dopés. Ça peut énerver… – Je suis prêt à négocier. Disons... 25 % ! Je vous rappelle qu’un joueur américain (Bryan Berrard) a récemment été contrôlé positif aux stéroïdes, sanctionné par sa fédération internationale dans le monde entier mais accueilli à bras ouverts par la NHL. Ils doivent nettoyer leur compétition, devenir des promoteurs de valeurs éthiques plutôt que suiveurs en la matière, car ces ligues professionnelles ont un impact considérable sur le public. Vous ne pouvez pas offrir un tel visage d’impunité en matière de consommation de stéroïdes aux jeunes car l’on court alors vers un vrai problème de santé publique. – Revenons aux Jeux Olympiques. L’AMA a subi lors de la session olympique quelques critiques concernant son incapacité à hâter le processus de ratification par les gouvernements de la convention antidopage de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)... – Sept pays ont à ce jour signé cette convention, que nous n’avons finalement eue dans sa forme définitive qu’en fin d’année dernière. La Suède et le Canada se sont engagés sur un projet de texte, ce qui est symboliquement très fort. Mais il nous faut en effet trente États signataires pour que cette convention prenne effet. – On aurait aimé que l’Italie, pay s o rgan isat eur , r atifie le document avant l’ouverture des Jeux… – Oui, ils ont raté cette opportunité. Mais je ne suis pas inquiet. Même si le calendrier initial n’est pas respecté, les choses se feront, dans le respect des règles parlementaires des pays signataires de la déclaration de Copenhague. – Le TAS a également annoncé hier qu’il confirmait la suspension pour deux ans du cycliste américain Tyler Hamilton, positif COMBINÉ NORDIQUE Contre toute attente L’Allemand Hettich a devancé les favoris, dont le leader de la Coupe du monde, Manninen. Lamy-Chappuis est 11e. INDIVIDUEL HOMMES 1. HETTICH (ALL)) 2. GOTTWALD (AUT) 3. Moan (NOR) ... 11. Lamy-Chappuis, 26. Roux, 31. Bal, 42. Braud PRAGELATO – de notre envoyée spéciale Hier à l’Oval Lingotto, pour les épreuves de patinage de vitesse, l’Américain Chad Hedrick a créé la sensation en s’imposant sur 5 000 m. Il a même annoncé vouloir remporter cinq médailles d’or et égaler ainsi Eric Heiden, un autre Américain qui avait remporté cinq titres en 1980. (Photo Max Rossi/Reuters) APRÈS SA HUITIÈME place dans le concours de saut, le sourire de Hannu Manninen en dit long, surtout lorsqu’il lâche, d’un air gourmand : « La piste de fond est terriblement dure, j’aime ça ! » Vainqueur de onze étapes de Coupe du monde sur quinze cette saison, dont sept sur sept dans le format Gundersen – celui d’hier – l’ogre finlandais, fondeur impitoyable, capable de combler des écarts de près de quatre minutes sur quinze kilomètres, ne sera pas battu. C’est du moins ce que tout le monde pense, sur le coup de quinze heures, au moment où le pistolet du starter retentit. Surtout que Manninen est accompagné du Norvégien Magnus Moan (9e après le saut), l’autre terreur des pistes. Qui pourrait leur résister ? Sûrement pas le jeune Français, Jason Lamy-Chappuis, qui, à dix-neuf ans, n’a pas encore la maturité physique pour tenir le rythme infernal de ses aînés. « Sur quinze bornes, sourit-il après son excellent concours de saut (3e), Manninen me reprend facilement trois minutes. Mais j’espère pouvoir PAGE 14 m’accrocher un peu, même si je sais que Tallus (un autre Finlandais qui s’élançait en même temps que lui) part bien plus vite que moi. » Mais très vite, Lamy-Chappuis comprend qu’il ne tiendra personne : « Mes jambes ne répondaient pas comme je voulais. Peut-être parce que je viens de passer plus de deux semaines sans compétition et que je manque un peu de rythme. Peut-être aussi parce que j’ai couru longtemps entre deux groupes, seul, dans des traces balayées par le vent. » Manninen, qui vient de le doubler à l’attaque du troisième et avant-dernier tour (chacun fait 3 750 m), avec Moan et l’Autrichien Gottwald dans sa roue, regrette sûrement d’avoir imprimé le rythme depuis le début. Quand Gott- wald attaque, il est incapable de réagir. « Il lui est arrivé exactement la même chose début janvier, à Rupohding », explique Lamy-Chappuis qui, pour une fois, n’a perdu qu’une minute trente sur le leader de la Coupe du monde. Lequel, selon ses entraîneurs, a souffert de l’altitude et a peut-être trop couru depuis le début de la saison. L’étonnant Allemand Georg Hettich, que personne n’attendait vraiment, à vingt-sept ans, en a profité. Deux fois 4e des Championnats du monde 2003, vainqueur de l’épreuve de saut le matin, il était pourtant le moins bon fondeur du groupe de tête, où figuraient Gottwald, Moan et Tallus. Du coup, Felix Gottwald, qui n’aurait jamais cru pouvoir se débarrasser aussi facilement de Manninen, avait du mal à avaler sa deuxième place : « C’est rageant. Quand je me suis retrouvé seul avec Georg, j’ai cru que c’était gagné. Mais l’effort de début de course, pour refaire près de deux minutes de retard (1’52’’) m’a été fatal. » Quant à Jason Lamy-Chappuis, bien qu’une place en dessous de son objectif (11e), il ne parvenait pas à être déçu : « Sur un parcours aussi difficile, je n’aurais pas pu faire beaucoup mieux. Le sprint, la semaine prochaine (un saut et 7,5 km), me conviendra mieux et, au moins, j’ai débridé le moteur. » Dans cette optique, la décision des Français d’engager Ludovic Roux (26e) et François Braud (42e), pour préparer le par équipes de mercredi, aura été bénéfique. – D. I. aux homotransfusions en 2004 lors du Tour d’Espagne... – Cette décision était capitale et nous l’attendions avec impatience ; il était très clair que les arguments de défense de ce coureur n’étaient pas crédibles. Et puis, désormais, la validation de la méthode de détection sanguine des homotransfusions figure dans la jurisprudence du TAS. » DAMIEN RESSIOT Sachenbacher déboutée TURIN – LE TRIBUNAL arbitral du sport (TAS) a rejeté hier à Turin l’appel de la fédération allemande de ski, qui contestait l’interdiction signifiée à la fondeuse Evi Sachenbacher de participer à la poursuite 15 km, aujourd’hui, en raison d’un contrôle sanguin ayant révélé une valeur d’hémoglobine supérieure à la norme définie par la FIS (16). Contrôlée depuis par l’AMA, l’Allemande, championne olympique en titre, qui prétend présenter des valeurs d’hémoglobine naturellement supérieures à la norme, s’était vu refuser à deux reprises une dérogation de la FIS, mais elle a de nouveau argué de cette spécificité physiologique devant le TAS, lors de sa comparution. L’arrêt de toute compétition durant cinq jours énoncé par la FIS à son encontre a commencé jeudi dernier inclus, à l’instar du fondeur français Jean-Marc Gaillard et des dix autres suspendus. Le clan tricolore a pris connaissance hier, vers 16 heures, de la décision du TAS. Jean-Pierre Burdet, le directeur du fond, n’en a pas été surpris : « On avait bien relu les textes et compris que la demande allemande avait peu de chances d’aboutir. Si le TAS avait dit oui, cela aurait fait jurisprudence et sans doute perturbé l’ensemble des Jeux. » Avant-hier, Jean-Marc Gaillard a subi un contrôle antidopage. « Nous n’avons pas de nouvelles de l’AMA, ce qui est en général bon signe, mais pour que les choses soient bien claires nous procéderons à un nouveau contrôle interne »,apréciséBurdet. –D.R. et R.F. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « Ça commence bien » Bleu Rouge DOPAGE Jaune Bleu Jaune TURIN. – Les Russes Tatiana Totmianina et Maxim Marinin, quintuples champions d’Europe et doubles rois du monde, s’approchent de l’or olympique, le seul qui leur manque. (Photo Richard Martin) Noir Noir KWAN FORFAIT ? – Depuis hier midi, Michelle Kwan ne figure plus sur la liste des favorites pour le titre olympique qui lui a toujours échappé, mais l’Américaine n’a rien perdu de son pouvoir d’attraction. C’est donc devant une salle pleine de journalistes que la quintuple championne du monde, embêtée par une blessure aux adducteurs depuis le début de la saison, a annoncé qu’elle n’excluait pas un forfait : « Si je ne me sens pas en mesure de défendre mes chances, je laisserai ma place », a déclaré Kwan, qui a jusqu’au tirage au sort du dimanche 19 pour se désister. Quelques heures plus tôt, son entraînement avait tourné au calvaire : « raide » et irritée par l’absence de son coach (pas encore arrivé), elle avait quitté la glace au bout d’un quart d’heure. Elle a invoqué le décalage horaire et les quatre heures passées dans le froid lors de la cérémonie d’ouverture, mais un forfait lui sera difficilement pardonné. Car, si Kwan est aujourd’hui à Turin, c’est qu’elle a obtenu une dérogation du Comité olympique américain après avoir déclaré forfait aux Championnats nationaux à la mi-janvier, prenant ainsi la place dévolue à Emily Hugues (la petite sœur de Sarah, championne olympique en titre), troisième derrière Sasha Cohen et Kimmie Meissner... – J.-B. R. LES CADORS SONT LÀ. – Avec les arrivées hier de Brian Joubert et d’Evgueni Plushenko, puis celle aujourd’hui de Stéphane Lambiel, le trio européen des prétendants au sacre olympique est désormais réuni à Turin, à deux jours du début de la compétition hommes. Joubert a pris ses quartiers dans l’après-midi au village olympique, avant d’assister dans la soirée à la prestation du couple français Pla-Bonheur. Aujourd’hui, il participera à deux entraînements : le matin au petit « Torino Palaghiaccio », puis sur la glace officielle de la Palavela, où il enchaînera à 15 heures avec le tirage au sort du programme court. Une ou deux séances sont également au programme du champion d’Europe russe alors que le champion du monde suisse, lui, doit donner cet après-midi une conférence de presse. Il s’entraînera demain, son genou droit récemment blessé enserré dans une genouillère. – J.-B. R. 15 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune POURSUITE HOMMES SKI DE FOND « La course de l’équilibre » SNOWBOARD La botte secrète de Crépel VINCENT VITTOZ, champion du monde 2005 de poursuite, décrypte cette discipline qui sacre les fondeurs polyvalents et dont il partira favori cet après-midi. Il y a un an, Vincent Vittoz devenait champion du monde de poursuite. Le premier Français àaccéder àce niveauaborde ces JO avec de réelles chances de médaille. « Tout a été calculé pour que mon pic de forme tombe aujourd’hui, jour de la poursuite », explique-t-il. Mais il aura aussi toutes ses chances avec ses copains du relais dimanche et, surtout, sur 50 km libre, le dernier jour des Jeux. Réputé plus faible en classique, la technique dans laquelle se disputeront les 15 premiers kilomètres, tout à l’heure, Vittoz a pourtant réussi cet hiver deux de ses meilleurs résultats sur cette distance (4e à Kuusamo et 3e dimanchedernier àDavos). Pour les15 kilomètres suivants,oùlesfondeurs utiliseront le pas du patineur, le Français ne devrait pas avoir de problème, si on en croit ses équipiers qui le considèrent comme « le meilleur skateur du monde » . Pas à pas, kilomètre après kilomètre, Vittoz nous raconte « sa » course. TROUVER LE BON PLACEMENT À partir de 13 h 45 PRAGELATO – de notre envoyée spéciale DEUX TECHNIQUES, UNE PAIRE DE CHAUSSURES « La poursuite, c’est la course de l’équilibre, de la polyvalence, un peu comme le 400 m 4 nages pour un nageur. Pour la décrire, je dis souvent que c’est un 30 km avec, au milieu, un changement de skis et de technique. Avant le départ, notre matériel est prêt. Au niveau des chaussures, c’est un peu le problème, on doit porter une paire qui s’adapte aux deux techniques. En classique, les mouvements se font dans l’axe et nécessitent des chaussures souples, alors qu’en skating, ils sont latéraux et les chaussures doivent être très rigides, pour maintenir la cheville. Là, on est obligé de faire un compromis, car cela prendrait trop de temps de les changer. En revanche, skis et bâtons sont vraiment trop différents. En classique, nos bâtons sont plus courts de 10 cm et les skis, moins rigides que pour le skate, peuvent être plus longs d’une vingtaine de centimètres. » « Le départ de la course s’effectue en masse, tous les fondeurs partent en même temps. C’est un avantage pour moi car, en classique, j’ai des lacunes techniques sur certaines neiges, trop molles, qui nécessitent une finesse de glisse, de toucher que je ne possède pas. J’ai besoin de conditions simples, de neige dure (ce qui devrait être le cas aujourd’hui) où les appuis sont francs. Sur une neige très dure, quand tu pousses, ton pied tient dessus, même si le geste n’est pas parfait. Sur une neige à fond mou, tu ripes, tu dérapes. Pour tenir, il faut vraiment trouver le bon placement, le bon dosage d’impulsion. C’est un petit peu ce qui me manque. Du coup, j’ai besoin d’un contact visuel. Quand on s’élance en groupe, les autres me servent de repères. Je me mets derrière les meilleurs spécialistes, comme le Tchèque Bauer ou le Norvégien Estil et, grâce à eux, j’arrive à avoir le bon rythme. En mimant leur gestuelle, je me corrige instantanément. Derrière eux, j’arrive à faire des trucs que je ne sais plus faire seul, face au chrono. » PÉRILLEUX ARRÊT AU STAND Le Français a discrètement répété une figure inédite qu’il devrait utiliser en finale. S’il la réussit, il sera sur le podium. « Le changement de matériel, à micourse, ressemble à un arrêt au stand. La course ne se gagne pas là, mais elle peut à tout moment virer au cauchemar. Il faut être hyper calme, suivre un ordre très précis : d’abord, enlever ses bâtons de classique, arriver devant son box (il y en a un par coureur, repérable grâce à un numéro, celui de notre dossard) et les balancer n’importe où, pareil pour les skis ! Puis prendre la nouvelle paire, la chausser, attraper les bâtons de skate et les enfiler tout en commençant à skier. C’est un moment où on doit accepter de laisser filer deux ou trois secondes pour ne pas en perdre 40. Au moment de mettre les skis, il suffit d’une mauvaise manip’ pour qu’il y en ait un qui se détache en route. J’ai vu ça plusieurs fois. L’autre jour, à Canmore, Élodie Bourgeois-Pin s’est même trompée de box et a failli prendre les skis d’une autre. Elle était allée trop loin et, en faisant demi-tour, elle est rentrée dans une adversaire ! » À partir de 10 heures BARDONECCHIA – de notre envoyé spécial S’ADAPTER D’UN STYLE À L’AUTRE « Pour passer d’un style à l’autre, même à notre niveau, on a besoin d’un temps d’adaptation. Il y a beaucoup plus de glisse en skating, alors, quand on change de skis, on a l’impression que nos pieds partent devant et que notre corps reste derrière. Que les skis vont plus vite que nous. Musculairement, c’est le moment où tu peux choper de petites crampes, car ce ne sont plus les mêmes muscles qui sont sollicités. Ce ne sont que des micro-bouleversements mais, en compétition, ça se ressent énormément. » UNE PLACE DANS LE TRAFIC « En skate, on occupe beaucoup plus de place sur la piste, on a une bien plus grande envergure au niveau des bras. PRAGELATO. – Vincent Vittoz, ici à l’entraînement, assure avoir tout calculé pour que son pic de forme tombe aujourd’hui pour la poursuite, une discipline qu’il connaît sur le bout des spatules. (Photo Norbert Falco/Le Dauphiné libéré/PQR) Du coup, un tas de petits incidents viennent perturber la course : on se marche sur les skis, on s’emmêle les bâtons. Un choc mal placé et ils se cassent, car ils sont en carbone. Il y a de l’énervement en permanence. On se gueule dessus pour faire sa place. En skating, c’est plus compliqué d’être au bon endroit, on se retrouve parfois bloqué alors que la file d’à côté va plus vite et on s’énerve. On a peur de la chute aussi. C’est vraiment un moment de grande tension car, vu la place qu’on prend, c’est très difficile de dépasser un adversaire. En classique, la problématique n’est pas la même. Il y a trois ou quatre traces de front et la difficulté, c’est de ne pas louper le changement de trace de celui qui mène la course, sinon tu as vite fait de te faire piquer ta place. La vigilance est primordiale. Mais dans les deux techniques, il faut savoir être bien placé, être malin, observer l’adversaire. Un peu comme en cyclisme, sauf qu’en ski de fond, on ne peut pas déboîter d’un seul coup et doubler plusieurs types à la fois. Il faut remonter les types un à un, avant de placer son attaque. » DOMINIQUE ISSARTEL RÉSULTATS BIATHLON 4. Tande (NOR), à 16’’3 (2e à 0’2’’) 5. Tallus (FIN), à 17’’3 (4e à 0’22’’) 6. Haseney (ALL), à 51’’1 (28e à 3’20’’) 7. Kircheisen (ALL), à 1’10’’5 (16e à 2’34’’) 8. Lodwick (USA), à 1’12’’ (13e à 2’2’’) 9. Manninen (FIN), à 1’35’’6 (8e à 1’38’’) 10. Maslennikov (RUS), à 1’45’’6 (6e à 46’’) 11. Lamy-Chappuis, à 1’49’’4 (3e à 22’’) ; 12. M. Gruber (AUT), à 2’3’’3 (7e à 56’’) ; 13. Bieler (AUT), à 2’6’’7 (5e à 46’’) ; 14. Michielli (ITA), à 2’20’’9 (21e à 2’52’’) ; 15. Demong (USA), à 2’23’’9 (19e à 2’50’’) ; 16. Kobayashi (JAP), à 2’38’’5 (23e à 3’2’’) ; 17. Kuisma (FIN), à 2’49’’2 (22e à 3’’) ; 18. Ackermann (ALL), à 3’14’’3 (26e à 3’16’’) ; 19. Stecher (AUT), à 3’14’’6 (17e à 2’38’’) ; 20. Klemetsen (NOR), à 3’15’’9 (15e à 2’14’’) ; 21. Churavy (RTC), à 3’29’’6 (31e à 3’30’’) ; 22. S. Hurschler (SUI), à 3’33’’8 (30e à 3’26’’) ; 23. A. Hurschler (SUI), à 3’37’’3 (39e à 4’36’’) ; 24. Heer (SUI), à 3’42’’4 (27e à 3’16’’) ; 25. Koivuranta (FIN), à 3’52’’7 (18e à 2’48’’) ; 26. Roux, à 3’58’’ (29e à 3’24’’) ; 27. Rieder (SUI), à 4’14’’ (14e à 2’10’’) ; 28. Fesenko (RUS), à 4’16’’7 (25e à 3’10’’) ; 29. Barannikov (RUS), à 4’35’’7 (38e à 4’34’’) ; 30. Spillane (USA), à 4’43’’ (20e à 2’50’’) ; 31. Bal, à 4’44’’3 (42e à 4’56’’) ; 32. Hatakeyama (JAP), à 4’45’’2 (10e à 1’50’’) ; 33. Pikkor (EST), à 4’55’’3 (43e à 4’56’’) ; 34. Strobl (ITA), à 4’57’’7 (41e à 4’48’’) ; 35. Hammer (NOR), à 5’6’’2 (44e à 5’18’’) ; 36. Rygl (RTC), à 5’14’’1 (34e à 4’18’’) ; 37. Slavik (RTC), à 5’14’’8 (35e à 4’24’’) ; 38. B. Camerota (USA), à 5’15’’ (33e à 3’56’’) ; 39. Munari (ITA), à 5’21’’7 (36e à 4’24’’) ; 40. Vtic (SLV), à 5’52’’3 (24e à 3’2’’) ; 41. Myslicki (CAN), à 6’36’’4 (32e à 3’40’’) ; 42. Braud, à 7’17’’7 (37e à 4’34’’) ; 43. Kitamura (JAP), à 7’32’’7 (40 e à 4’40’’) ; 44. M. Thompson (CAN), à 8’13’’2 (46e à 6’4’’) ; 45. Diyachuk (UKR), à 8’23’’5 (48e à 7’26’’) ; 46. Pittin (ITA), à 9’5’’6 (47e à 6’44’’) ; 47. Chlum (RTC), à 10’19’’3 (45e à 5’20’’) ; 48. Trachuk (UKR), à 12’10’’6 (49e à 8’10’’). 48 classés. Abandon : Matveev (RUS), saut. Non partant : Takahashi (JAP), fond. Saut : 1. Hettich (ALL), 262,5 pts (101,5 m ; 104 m) ; 2. Tande (NOR), 262 (103 ; 102,5) ; 3. Tallus (FIN), 257 (100,5 ; 101,5) ; 3. LamyChappuis, 257 (102,5 ; 100,5) ; 5. Maslennikov (RUS), 251 (100 ; 99,5) ; 5. Bieler (AUT), 251 (100 ; 100,5) ; 7. M. Gruber (AUT), 248,5 (99 ; 100) ; 8. Manninen (FIN), 238 (96,5 ; 98,5) ; 9. Moan (NOR), 237,5 (97,5 ; 97) ; 10. Hatakeyama (JAP), 235 (98 ; 97) ; 11. Gottwald (AUT), 234,5 (97,5 ; 96) ; 12. Takahashi (JAP), 233,5 (97,5 ; 96) ; 13. Lodwick (USA), 232 (97 ; 95,5) ; 14. Rieder (SUI), 230 (96,5 ; 95) ; 15. Klemetsen (NOR), 229 (96,5 ; 94,5) ; 16. Kircheisen (ALL), 224 (96 ; 93,5) ; … 26. Ackermann (ALL), 213,5 (92,5 ; 92,5) ; 28. Haseney (ALL), 212,5 (92,5 ; 91,5) ; 29. Roux, 211,5 (91,5 ; 92,5) ; 37. Braud, 194 (88 ; 88,5) ; 42. Bal, 188,5 (87,5 ; 86,5). 49 classés. Fond : 1. Haseney (ALL), 37’15’’7 ; 2. Gottwald (AUT), à 46’’7 ; 3. Moan (NOR), à 1’5’’1 ; 4. Kircheisen (ALL), à 1’5’’4 ; 5. A. Hurschler (SUI), à 1’30’’2 ; 6. Lodwick (USA), à 1’38’’9 ; 7. Michielli (ITA), à 1’57’’8 ; 8. Demong (USA), à 2’2’’8 ; 9. Kobayashi (JAP), à 2’5’’4 ; 10. Hammer (NOR), à 2’17’’1 ; 11. Bal, à 2’17’’2 ; 12. Kuisma (FIN), à 2’18’’1 ; 13. Tallus (FIN), à 2’24’’2 ; 14. Manninen (FIN), à 2’26’’5 ; 15. Ackermann (ALL), à 2’27’’2 ; … 18. Hettich (ALL), à 2’28’’9 ; 22. Tande (NOR), à 2’43’’2 ; 24. Roux, à 3’2’’9 ; 25. Stecher (AUT), à 3’5’’5 ; 30. Maslennikov (RUS), à 3’28’’5 ; 36. Bieler (AUT), à 3’49’’6 ; 37. Lamy-Chappuis, à 3’56’’3 ; 38. Spillane (USA), à 4’21’’9 ; 42. Braud, à 5’12’’6. 48 classés. Prochaine épreuve : par équipes, le 15 février. 5 000 m Oval Lingotto. Les courses se disputent en une seule manche avec deux patineurs par série. 1. HEDRICK (USA), 6’14’’68 2. KRAMER (HOL), 6’16’’40 3. Fabris (ITA), 6’18’’25 4. Verheijen (HOL), 6’18’’84 5. Dankers (CAN), 6’21’’26 6. De Jong (HOL), 6’22’’12 7. Davis (USA), 6’23’’8 8. Grodum (NOR), 6’24’’21 9. Saetre (NOR), 6’25’’15 10. Ervik (NOR), 6’26’’91 11. Skobrev (RUS), 6’27’’2 ; 12. Rojler (SUE), 6’29’’24 ; 13. Veldkamp (BEL), 6’32’’2 ; 14. Sanfratello (ITA), 6’32’’58 ; 15. Detyshev (RUS), 6’32’’85 ; 16. Donagrandi (ITA), 6’33’’45 ; 17. Kokhanets (RUS), 6’34’’62 ; 18. Zygmunt (POL), 6’35’’1 ; 19. Boutiette (USA), 6’37’’29 ; 20. Boden (ALL), 6’38’’34 ; 21. Miyazaki (JAP), 6’40’’3 ; 22. Elm (CAN), 6’41’’53 ; 23. Babenko (KAZ), 6’42’’25 ; 24. Warsylewicz (CAN), 6’43’’74 ; 25. Gao (CHN), 6’44’’78 ; 26. Grozea (ROU), 6’50’’29 ; 27. Ushiyama (JAP), 6’51’’53 ; 28. Yeo (CDS), 6’58’’13. 28 classés. Prochaine épreuve : 3 000 m femmes, aujourd’hui. SKI FREESTYLE FEMMES Bosses Sauze d’Oulx. Température : – 3,3 C (finale). Qualifications : les vingt premières qualifiées pour la finale. Finale : un passage par concurrente. Les skieuses doivent descendre une piste bosselée et réaliser deux figures acrobatiques à partir de tremplins, dans le meilleur temps possible. Longueur de la piste : de 220 mètres à 250 mètres. Inclinaison : de 26o à 30o. o 1. HEIL (CAN), 26,50 points 2. Traa (NOR), 25,65 3. Laoura, 25,37 4. Kjellin (SUE), 24,74 5. Uemura (JAP), 24,01 6. Sudova (RTC), 23,58 7. Richards (CAN), 23,30 8. Robichaud (CAN), 23,10 9. Scanzio (ITA), 23,00 10. Bahrke (USA), 22,82 11. Vogtli (USA), 22,72 ; 12. Saint-Pierre (CAN), 22,52 ; 13. Serova (RUS), 22,44 ; 14. Berchtold (AUS), 22,21 ; 15. Satoya (JAP), 22,12 ; 16. Cherkasova (RUS), 22,05 ; 17. Marbler (AUT), 20,79 ; 18. Roark (USA), 20,04 ; 19. Berntsen (NOR), 19,84 ; 20. M. Ito (JAP), 17,78. Qualifications : 1. Heil (CAN), 26,67 points ; 2. Laoura, 25,45 ; 3. Kjellin (SUE), 24,85 ; 4. Roark (USA), 24,45 ; 5. Uemura (JAP), 24,20 ; 6. Marbler (AUT), 24,15 ; 7. Traa al tal 1. Allemagne 2. Canada - Etats-Unis 4. Norvège 5. Autriche 5. Pays-Bas 7. France - Italie 2 1 1 - 2 1 1 - 2 1 1 2 1 1 4 1 1 1 1 (NOR), 24,06 ; 8. Richards (CAN), 23,76 ; 9. Satoya (JAP), 23,63 ; 10. Serova (RUS), 23,49 ; 11. N. Sudova (RTC), 23,31 ; 12. Robichaud (CAN), 22,73 ; 13. Scanzio (ITA), 22,72 ; 14. Berntsen (NOR), 22,45 ; 15. M. Ito (JAP), 22,34 ; 16. Berchtold (AUS), 22,19 ; 17. SaintPierre (CAN), 22,15 ; 18. Bahrke (USA), 22,07 ; 19. Cherkasova (RUS), 21,82 ; 20. Vogtli (USA), 21,79. Non qualifiées pour la finale : 21. Dymchenko (RUS), 21,42 ; 22. Kearney (USA), 20,80 ; 23. Parravicini (ITA), 19,62 ; 24. Bednarik (SLV), 19,54 ; 25. Rybalova (KAZ), 18,70 ; 26. S. Sudova (RTC), 18,64 ; 27. Hatanaka (JAP), 18,61 ; 28. Rodionova (KAZ), 16,76 ; 29. Montane (ESP), 11,76 ; 30. Yoon Chae-rin (CDS) 7,07. 30 classées. HOCKEY SUR GLACE FEMMES Tour préliminaire Palasport Olympique (tour préliminaire, demifinales et finale) (au sud de Turin, près du District olympique) et Turin Expositions (tour préliminaire et matches de classement) (sur le Corso Massimo d’Azeglio à Turin, près du District olympique). Huit équipes engagées. Les deux premiers de chaque groupe (A et B) du tour préliminaire disputent des demi-finales croisées avant la finale. Groupe A : Suède - Russie, 3-1 ; Canada - Italie, 16-0. Classement : 1. Canada et Suède, 2 pts ; 3. Russie et Italie, 0. Restent à jouer : Canada - Russie (aujourd’hui, 16 heures) ; Suède - Italie (demain) ; Italie - Russie (14 février) ; Canada Suède (14 février). SUÈDE - RUSSIE : 3-1 (0-0, 2-1, 1-0) Buts. – SUÈDE : 23’26’’, Jansson (assistance Lindberg, Windberg), sup. num. ; 25’14’’, Timglas (Rooth, O’Konor) sup. num. ; 40’32’’, Rooth (Andersson) sup. num. RUSSIE : 39’21’’, Trefilova. CANADA - ITALIE : 16-0 (5-0, 4-0, 7-0) Buts. – CANADA : 1’36’’, Ouelette (Hefford, Macleod) ; 1’52’’, Ouelette (Hefford, Botterill) ; 4’4’’, Wickenheiser (Piper) ; 6’53’’, Ouelette (Botterill, Campbell) sup. num. ; 11’34’’, Pounder (Kellar) ; 20’25’’, Vaillancourt (Piper) ; 22’32’’, Macleod (Campbell, Apps) ; 38’45’’, Wickenheiser (Piper, Apps) ; 39’56’’, LE PARCOURS S DES FRAN NÇA NÇAIS NÇ ÇAIS Élimin liminéés Qualifiéés Qualifi Résultat final Combiné nordique (individuel)) Jason LAMY-CHAPPUIS, 11e Ludovic ROUX, 26 e Nicolas BAL, 311e François BRAUD, U D 42 e Biathlon (20 km) Julien ROBERT, RT,, 6 e Raphaël POIR IRÉÉE, IR E, 220 e Simon FOURCADE UR E , 31e URCADE Vincent nt DEFRASNE, DE 34 e Ski freestyle estyle (bosses) Sandra LAOURA, OURA, 3 e Coupl Couples Couple ouples ples es Patinage Pat age artistique (prog. co cour court rt) Marylin PLA LA Yannickk BO BONHEUR, R, 14 e DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 LUGE HOMMES Monoplace Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin). L’athlète descend la piste en position allongée, sur le dos. La victoire revient à celui qui obtient le meilleur temps cumulé sur les quatre manches. Classement (après 2 manches) : 1. Zöggeler (ITA), 1’43’’132 (51’718 + 51’’414) ; 2. Demtschenko (RUS), 1’ 43’’290 (51’’747 + 51’’543) ; 3. Benshoof (USA), 1’43’’365 (51’’907 + 51’’458) ; 4. Rubenis (LET), 1’43’’410 (51’’913 + 51’’497) ; 5. Hackl (ALL), 1’43’’439 (51’’856 + 51’’583) ; 6. Eichhorn (ALL), 1’43’’572 (52’’103 + 51’’469) ; 7. Möller (ALL), 1’43’’618 (52’’85 + 51’’533) ; 8. Rainer (ITA), 1’43’’622 (51’’926 + 51’’696) ; 9. Huber (ITA), 1’43’’843 (52’’95 + 51’’748) ; 10. Kleinheinz (AUT), 1’43’’907 (52’’140 + 51’’767) ; 11. Margreiter (AUT), 1’44’’80 (52’’200 + 51’’880) ; 12. Kneib (RUS), 1’44’’200 (52’’50 + 52’’150) ; 13. Cockerline (CAN), 1’44’’397 (52’’290 + 52’’107) ; 14. Christie (CAN), 1’44’’409 (52’’382 + 52’’27) ; 15. Pfister (AUT), 1’44’’420 (52’’317 + 52’’103) ; 16. Höhener (SUI), 1’44’’448 (52’’459 + 51’’989) ; 17. Dumpis (LET), 1’44’’495 (52’’432 + 52’’63) ; 18. Rosen (GBR), 1’44’’740 (52’’610 + 52’’130) ; 19. Myles (USA), 1’44’’846 (52’’579 + 52’’267) ; 20. Slavik (SLQ), 1’44’’852 (52’’786 + 52’’66) ; 21. Rekis (LET), 1’45’’107 ; 22. Edney (CAN), 1’45’’186 ; 23. Oguchi (JAP), 1’45’’244 ; 24. Ninis (SLQ), 1’45’’286 ; 25. Hatton (GBR), 1’45’’510 ; 26. Pociecha (SLV), 1’46’’214 ; 27. Niccum (USA), 1’46’’344 ; 28. Serikov (RUS), 1’46’’632 ; 29. Keshavan (IND), 1’46’’701 ; 30. Hyman (RTC), 1’46’’929 ; 31. Ma Chih-Hung (TAI), 1’47’’544 ; 32. Kim Min-kyu (CDS), 1’48’’709 ; 33. Iliev (BUL), 1’49’’995 ; 34. Macovei (ROU), 1’50’’782 ; 35. Hoeger (USA), 1’52’’165 ; 36. Ushijima (JAP), 2’22’’616. 36 classés. AUJOURD’HUI : 3e manche (16 heures) et 4e manche (18 h 10). SAUT À SKIS K 90 Pragelato (86 km à l’ouest de Turin). Température : – 9 oC. Les 50 premiers des qualifications (dont les 15 premiers de la Coupe du monde, automatiquement qualifiés) disputent la première manche. Les 30 meilleurs de la première manche sont qualifiés pour la manche finale. Qualifications : 1. Kasai (JAP), 135,5 pts (103 m) ; 2. Ipatov (RUS), 129 (102) ; 3. Vassiliev (RUS), 128,5 (102,5) ; 4. Mateja (POL) (101,5), Moellinger (SUI) (102) et Neumayer (ALL) (101,5), 127 ; 7. Herr (ALL), 125,5 (102,5) ; 8. Kiuru (FIN), 125 (100) ; 9. Koch (AUT) (99,5) et D. Ito (JAP) (99), 123 ; 11. Stoch (POL), 122,5 (99) ; 12. Sedlak (RTC), 120 (99) ; 13. Fatchulin (RUS), 119 (97,5) ; 14. Colloredo (ITA), 118 (97) ; 15. Salumae (EST),117,5 (97) ; 16. Alborn (USA) (96,5), Kor- nilov (RUS) (99,5) et Peterka (SLV) (96,5), 117 ; 19. Landert (SUE), 116 (97) ; 20. Matura (RTC), 115,5 (95,5) ; 21. Read (CAN) (96,5) et J. Damjan (SLV) (96), 114,5 ; 23. Happonen (FIN), 114 (95,5) ; 24. Hula (POL), 110,5 (95) ; 25. Zhaparov (KAZ), 110 (94) ; 26. Li Yang (CHN) (94) et Karaulov (KAZ) (93,5), 109 ; 28. Benkovic (SLV) (94) et Anisimov (BLR) (94,5), 108 ; 30. Kim Hyun-ki (CDS) (92,5) et Morassi (ITA) (92,5), 107,5 ; 32. Juris (EST), 107 (92) ; 33. Mazoch (RTC) (92) et Ammann (SUI) (92), 106 ; 35. Jones (USA), 104,5 (91). Non qualifiés pour la finale : 36. Choi Heung-chul (CDS) (91,5) etChoi Yong-jik (CDS) (91), 104 ; 38. Schwall (USA), 103 (90,5) ; 39. Tian Zhandong (CHN), 102 (91) ; 40. Bolognani (ITA), 100,5 (90) ; 41. Baxter (CAN), 100 (89,5) ; 42. Gorham (CAN) (88,5) et Mesik (SLQ) (88,5), 97,5 ; 44. Kang Chil-ku (CDS), 96,5 (88) ; 45. Chaadaev (BLR), 95,5 (88) ; 46. Denney (USA), 91,5 (86) ; 47. Boschuk (UKR), 88,5 (85,5) ; 48. Korolev (KAZ), 86,5 (84) ; 49. Fartunov (BUL), 85 (83,5) ; 50. Nell (CAN), 83,5 (82,5) ; 51. Zharkov (BUL), 77,5 (80). 51 classés. Préqualifiés : 1. Küttel (SUI) (104), 134,5 et Kofler (AUT) (103,5), 134,5 ; 3. Ahonen (FIN), 133,5 (104,5) ; 4. Malysz (POL), 130,5 (102) ; 5. M. Hautamaeki (FIN), 130 (102,5) ; 6. Widhölzl (AUT), 129 (102) ; 7. Okabe (JAP), 127,5 (101) ; 8. Späth (ALL), 123,5 (99,5) ; 9. Janda (RTC), 121,5 (98,5) ; 10. Ljökelsöy (NOR) (98) et Uhrmann (ALL) (98), 120,5 ; 12. Romoeren (NOR), 118 (97) ; 13. Morgenstern (AUT), 117 (98) ; 14. Kranjec (SLV), 102 (92) ; Bystoel (NOR), disqualifié hier mais néanmoins qualifié pour la finale. Disqualifiés : Harada (JAP), Karpenko (KAZ), Pettersen (NOR). JEAN ISSARTEL LES 6 TEMPS DE SON RUN half-pipe pp Départ 0m : 13 r u e u Long 1 2 3 4 5 6 16,5˚ ison : a n li c In B Backside Air Rodéo 1080˚ (ttrois tours têtee en bas) HHakon 1080˚ (idem mais aveec le pied droit devant) L’’enchaî aînement în t de ces deux figures s’appelle un Suuper Combo 114440˚ (quatre tours) HHakon 720˚ (deux deux tours tê tête en bas) 112260˚ (trois tours et demi) HHauteur auteur auteu au aute utteu uteu eur eur du mur du urr : 3,5 35 m Verticale : 0,5 m Transition : 5,2 m Largeur : 21 m Arrivé vée ée 6 5 4 3 2 1 PATINAGE ARTISTIQUE COUPLES A Palavela (au sud-est de Turin). Patinoire : 60 m x 30 m. Programme court : 1. Totmianina-Marinin (RUS), 68,64 pts ; 2. Zhang Dan-Zhang Hao (CHN), 64,72 ; 3. Petrova-Tikhonov (RUS), 64,27 ; 4. Pang Qing-Tong Jian (CHN), 63,19 ; 5. Shen Xue-Zhao Hongbo (CHN), 62,32 ; 6. Inoue-Baldwin (USA), 61,27 ; 7. SavchenkoSzolkowy (ALL), 60,96 ; 8. Obertas-Slavnov (RUS), 60,25 ; 9. Zagorska-Siudek (POL), 56,10 ; 10. Marcoux-Buntin (CAN), 55,62 ; 11. Dube-Davison (CAN), 55,48 ; 12. Volosozhar-Morozov (UKR), 50,14 ; 13. HinzmannParchem (USA), 49,58 ; 14. Pla-Bonheur, 44,24 ; 15. Aganina-Kniazev (OUZ), 44,02 ; 16. Fitze-Rex (ALL), 43,86 ; 17. BeloglazovaBekh (UKR), 43,85 ; 18. Rennik-Saks (EST), 39,72 ; 19. Spassova-Todorov (BUL), 37,27 ; 20. Phyo Yong-myong - Jong Yong-hyok (CDN), 33,63. DEMAIN : programme libre (à partir de 19 heures). EN FÉVRIER, VIVEZ LA SENSATION JO DE TURIN 2006 SUR VOTRE MOBILE SFR BACKSIDE FRONTSIDE De Le Rue a repris « JE TIENS LE BON BOUT ! » Xavier De Le Rue rayonne. Hier, il a rechaussé pour la première fois depuis qu’il s’est brisé la malléole interne gauche, le 13 janvier. Alors que ce premier contact avec la neige n’était programmé que lundi, le Français a devancé l’appel, chez lui à Chamonix, en accord avec ses kinés. « Cela fait deux jours que j’ai enlevé mon plâtre et je n’ai même pas eu besoin de me strapper pour rider. J’ai eu de merveilleuses sensations mais je ne m’enflamme pas pour autant : quand j’ai accéléré, j’ai commencé à avoir mal, pas à la cheville car la fracture est totalement ressoudée, mais dans le pied gauche, dans les ligaments. En fait, il faut que je travaille en proprioception pour remuscler mon pied. » Il a prévu de rejoindre le reste de l’équipe, lundi après-midi à Bardonecchia, de s’installer tranquillement avant d’aller tester le parcours le lendemain matin, lors de l’entraînement officiel. « D’après ce que m’ont dit les entraîneurs, ce parcours est magnifique. Je suis vraiment impatient d’y être… » – J. I. RETROUVEZ GRATUITEMENT LES MEILLEURS MOMENTS EN VIDÉO* Portail Vodafone Live>Sport>Turin 2006 Images AVEC * Service 3G disponible sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles, gratuit hors coût de connexion wap. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 4. Tchepikov (RUS), à 1’9’’7 (1) 5. Ma. Matiasko (SLQ), à 1’25’’6 (1) 6. Robert, à 1’36’’4 (0) 7. De Lorenzi (ITA), à 1’41’’ (1) 8. Tcherezov (RUS), à 1’42’’7 (2) 9. Pallhuber (ITA), à 1’45’’4 (1) 10. Hakkinen (USA), à 1’47’’9 (3) 11. Gross (ALL), à 1’51’’3 (1) ; 12. Puurunen (FIN), à 2’15’’9 (1) ; 13. Rostovtsev (RUS), à 2’24’’2 (2) ; 14. Suga (JAP), à 2’34’’7 (1) ; 15. Andresen (NOR), à 2’47’’2 (3) ; 16. Eckhoff (NOR), à 2’48’’8 (3) ; 17. Fischer (ALL), à 2’51’’3 (3) ; 18. Lysenko (UKR), à 2’53’’6 (1) ; 19. Bricis (LET), à 2’56’’2 (4) ; 20. Poirée, à 2’58’’1 (3) ; 21. Sikora (POL), à 2’59’’1 (3) ; 22. Vitek (RTC), à 3’3’’8 (3) ; 23. Bergman (SUE), à 3’7’’9 (3) ; 24. Novikov (BLR), à 3’39’’6 (3) ; 25. Vuillermoz (ITA), à 3’54’’9 (4) ; 26. Pinter (AUT), à 4’2’’7 (1) ; 27. Bailey (USA), à 4’22’’1 (3) ; 28. Ferry (SUE), à 4’26’’ (4) ; 29. Hurajt (SLQ), à 4’26’’6 (3) ; 30. Dostal (RTC), à 4’30’’5 (4) ; 31. Fourcade, à 4’38’’7 (3) ; 32. Tchoudov (RUS), à 4’49’’ (5) ; 33. Holubec (RTC), à 4’50’’1 (2) ; 34. Defrasne, à 4’53’’1 (6) ; 35. Ekholm (SUE), à 4’55’’2 (2) ; 36. Clegg (CAN), à 4’58’’5 (2) ; 37. Berzins (RUS), à 5’1’’3 (2) ; 38. Mi. Matiasko (SLQ), à 5’20’’8 (3) ; 39. Deryzemlya (UKR), à 5’24’’2 (3) ; 40. Maric (SLV), à 5’30’’ (5) ; 41. Gredler (AUT), à 5’32’’1 (3) ; 42. Rösch (ALL), à 5’33’’6 (6) ; 43. Dratchev (BLR), à 5’36’’5 (4) ; 44. Nilsson (SUE), à 5’38’’1 (5) ; 45. Slesingr (RTC), à 5’40’’8 (5) ; 46. Valiullin (BLR), à 5’41’’1 (5) ; 47. M. Poklukar (SLV), à 5’44’’6 (3) ; 48. Leguellec (CAN), à 6’5’’ (3) ; 49. Bilanenko (UKR), à 6’5’’6 (3) ; 50. Zang Chengye (CHN), à 6’26’’1 (7) ; 51. Teela (USA), à 6’40’’3 (5) ; 52. Simmen (SUI), à 6’41’’9 (5) ; 53. Ziemianin (POL), à 6’53’’ (4) ; 54. Korobeynikov (UKR), à 6’54’’8 (4) ; 55. Longo (ITA), à 7’4’’9 (5) ; 56. Simocko (SLQ), à 7’14’’8 (4) ; 57. Clemens (GBR), à 7’20’’9 (4) ; 58. Burke (USA), à 7’32’’ (7) ; 59. D. Mesotitsch (AUT), à 7’36’’7 (5) ; 60. Perner (AUT), à 7’59’’5 (5) ; 61. Bauer (SLV), à 8’2’’5 (5) ; 62. Rudenchyk (BUL), à 8’7’’ (6) ; 63. Lessing (EST), à 8’8’’2 (5) ; 64. Isa (JAP), à 8’10’’2 (6) ; 65. Leoni (CAN), à 8’14’’8 (6) ; 66. Blaj (ROU), à 8’15’’8 (6) ; 67. Tobreluts (EST), à 8’20’’6 (5) ; 68. Kasahara (JAP), à 8’21’’6 (5) ; 69. Libietis (LET), à 8’50’’4 (4) ; 70. Ozbolt (SLV), à 8’55’’5 (5) ; 71. Borovik (EST), à 9’2’’8 (5) ; 72. Syman (BLR), à 9’8’’4 (7) ; 73. Bodziana (POL), à 9’16’’6 (5) ; 74. Chervyhkov (KAZ), à 9’33’’4 (6) ; 75. Viks (EST), à 9’45’’1 (5) ; 76. Plywaczyk (POL), à 9’49’’9 (4) ; 77. Hallenbarter (RUS), à 10’14’’ (8) ; 78. I. Tagscherer (HON), à 10’48’’1 (7) ; 79. Saito (JAP), à 11’6’’4 (8) ; 80. Piksons (LET), à 11’49’’5 (7) ; 81. Hernando (ESP), à 12’31’’4 (7) ; 82. Y. B. Park (CDS), à 12’40’’4 (6) ; 83. Morton (AUS), à 12’40’’7 (7) ; 84. Cosic (BOS), à 14’9’’7 (7) ; 85. Beltrame (ARG), à 15’1’’3 (9) ; 86. Milenkovic (SEM), à 16’13’’3 (9) ; 87. Zuniga (CHL), à 16’39’’5 (5) ; 88. Christoforidis (GRE), à 18’50’’3 (11). 88 classés. Non partant : Gribusencov (MOL). Coupe du monde 2006 (après 15 épreuves) : 1. Poirée, 415 pts ; 2. Fischer (ALL), 381 ; 3. Greis, 379 ; 4. Rösch (ALL), 376 ; 5. Björndalen (NOR), 343 ; … 12. Defrasne, 266 ; 22. Robert, 150 ; 38. Fourcade, 64 ; 63. Aubert, 20 ; 65. Cannard, 17 ; 67. Grebot, 13. Prochaine épreuve : Cesana San Sicario (ITA), 10 km sprint, le 14 février. 1. HETTICH (ALL), 39’44’’6 (parti 1er) 2. GOTTWALD (AUT), à 9’’8 (11e à 1’52’’) 3. Moan (NOR), à 16’’2 (9e à 1’40’’) HOMMES Wickenheiser (Piper, Apps) ; 41’35’’, Apps (Piper, Wickenheiser) ; 47’31’’, Botterill (Ouelette, Macleod) ; 48’41’’, Hefford (Ouelette, Botterill) sup. num. ; 49’42’’, Pounder ; 52’19’’, Goyette (Campbell, Sunohara) ; 56’15’’, Apps (Piper, Wickenheiser) sup. num. ; 57’37’’, Weatherston (Agosta, Vaillancourt). Groupe B : Finlande - Allemagne, 3-0 ; ÉtatsUnis - Suisse, 6-0. Classement : 1. États-Unis et Finlande, 2 pts ; 3. Allemagne et Suisse, 0. Restent à jouer : Allemagne - États-Unis (aujourd’hui, 19 h 05) ; Finlande - Suisse (demain) ; États-Unis - Finlande (14 février) ; Suisse - Allemagne (14 février). FINLANDE - ALLEMAGNE : 3-0 (2-0, 0-0, 1-0) Buts. – FINLANDE : 8’15’’, Pekhonen (Pelttari, Tuominen) sup. num. ; 17’2’’, Pelttari ; 43’13’’, Palvila, inf. num. ÉTATS-UNIS - SUISSE : 6-0 (1-0, 1-0, 4-0) Buts. – ÉTATS-UNIS : 2’38’’, King (assistance Potter) ; 32’27’’, Luoma inf. num. ; 47’53’’, Wendell (Ruggiero, Potter) ; 52’40’’, Potter ; 50’33’’, Darwitz (Parsons) ; 58’50’’, Potter (Ruggiero) sup. num. Depuis le début de la semaine, il n’a pas tenté une fois de passer cette figure. Il a, en revanche, réussi à plusieurs reprises trois tours et demi (1 260o). Seul Gary Zebrowski en a fait autant, tandis que Shaun White a récité son programme habituel, à coups de 1 080o (trois tours), impressionnant de hauteur, régulier mais sans surprise... Les autres favoris tardent à s’habituer au petit pipe de Bardonecchia. Chez les Finlandais, Antti Autti n’a toujours rien réussi de probant. « Il essaie, mais il n’y arrive pas », rigole Crépel. Il se méfie plus de Risto Mattila, qui « semble parfaitement réglé techniquement ». Jean-Philippe Garcia a, quant à lui, identifié deux outsiders capables de créer la sensation : « C’est souvent le cas aux Jeux. Les mecs lâchent tout et, si ça passe, ça peut conduire sur le podium. Il y a cet Américain, Mason Aguirre, qui m’inquiète un peu. Et puis je ne serais pas plus étonné que ça de voir Gary déborder tout le monde, l’air de rien. » C’est qu’à force d’entendre parler du mythique 1 440, Gary Zebrowski aussi s’est mis à en rêver... Bleu 1. GREIS (ALL), 54’23’’ (1 minute de pénalité) 2. BJÖRNDALEN (NOR), à 16’’ (2) 3. Hanevold (NOR), à 1’8’’9 (2) Pragelato (saut) et Pragelato Plan (fond) (86 km à l’ouest de Turin). Température : – 8 oC (saut) ; – 1,5 oC (fond). Épreuve de saut : deux tentatives sur le tremplin normal (HS 106). Épreuve de fond : 15 km, départ en poursuite dans l’ordre du classement du saut. Altitude : 1 635 m au départ ; 1 528 m à l’arrivée. LE TABLEAU DES MÉDAILLES Zebrowski en embuscade Jaune Rouge Jaune Individuel (20 km) Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin). Le 20 km alterne cinq tours de piste de 4 km et quatre séances de cinq tirs : après chaque boucle, les biathlètes s’arrêtent au stand de tir, dans des positions imposées (successivement couché-debout-couché-debout), avant de conclure l’épreuve par un dernier tour de l’anneau. Chaque cible manquée se traduit par une minute de pénalité. Altitude : entre 1 618 m et 1 680 m. Dénivelé total : 165 m. COMBINÉ NORDIQUE PATINAGE HOMMES DE VITESSE Individuel 1 440 DEGRÉS. Soit quatre tours. Un seul homme (le Finlandais Markku Koski) a réussi cette figure en compétition. Il n’a jamais réédité l’exploit que se propose d’accomplir Mathieu Crépel cet après-midi, à l’occasion d’un des deux runs de la finale. « J’ai un handicap par rapport à mes principaux concurrents pour une médaille : je monte moins haut qu’eux. Je possède, en revanche, un avantage : je tourne plus vite. L’idée directrice de mon run est de compenser ma lacune en faisant plus de rotations que les autres. Et donc de tenter la figure que personne n’ose plus lancer, le 1440... » Mathieu Crépel savoure son effet. À ses côtés, Jean-Philippe Garcia sourit, il avait annoncé des surprises, en voilà une. « Je sais depuis longtemps que Mathieu est capable d’envoyer quatre tours, révèle l’entraîneur national. J’ai préféré garder cela secret pour profiter de l’effet de surprise et, éventuellement, frapper un grand coup sur la tête de ses adversaires. En qualification, il fera un run plus classique et, en finale, s’il se sent bien et que le pipe n’est pas trop dégradé, il tentera une fois le coup. S’il réussit, franchement, je ne vois pas comment les juges ne lui donneraient pas une médaille... » Car, si Crépel ne monte pas aussi haut que le grand favori américain Shaun White, ni même que l’autre Français, Gary Zebrowski, son style élégant lui permet de récolter les points en masse. « Il va donc, détaille Garcia, assurer un des deux runs et tout lâcher sur l’autre. Là, le plus difficile sera de garder la vitesse. S’il en perd ne serait-ce qu’un tout petit peu, il lui sera impossible de faire les figures prévues (voir infographie). Autant dire que, pour réussir, Mathieu n’aura pas droit à la moindre erreur. Mais j’ai confiance, il va le faire... » Noir Bleu Noir HOMMES HALF-PIPE HOMMES 16 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune RELAIS 3 000 M FEMMES SHORT TRACK Le relais enragé PROGRAMME À PARTIR DE 21 H 25 TURIN – de notre correspondant Stéphanie Bouvier (à droite) est un des piliers du relais français mais ne cache pas la réalité : « On n’est pas obligées de s’aimer pour avoir des résultats. Chacun fait son job sur la piste, et après chacun sa vie... » (Photo SIPA Press) France en 2002, voulait un peu tout, tout de suite. Ça m’a parfois dérangée. Et je ne me suis pas privée de le lui dire. Je ne suis pas hypocrite », glisse Stéphanie Bouvier, pilier de ce relais avec Min-kyung. La Dijonnaise détonne par sa fran- 5 000 M HOMMES AUJOURD’HUI : 12 heures. À Sestrières Borgata (100 km à l’ouest de Turin). Altitude : 2 800 m au départ, 1 886 m à l’arrivée. Dénivelé : 914 m. Longueur : 3 299 m. Traceur : Helmut Schmalzl (ITA, représentant la FIS). (Caractéristiques techniques de la piste : voir infographie page 13.). – 55 engagés. JO 2002 : 1. F. Strobl (AUT) ; 2. Kjus (NOR) ; 3. Eberharter (AUT) ;… 5. Crétier ; 10. Fournier ; 11. Dalcin ; 12. Dénériaz. CM 2005 : 1. Miller (USA) ; 2. Rahlves (USA) ; 3. Walchhofer (AUT) ;… 9. Poisson ; 29. Bertrand ; 31. Dalcin. Champions olympiques. – 1948 : Oreiller. 1952 : Colo (ITA). 1956 : Sailer (AUT). 1960 : Vuarnet. 1964 : Zimmermann (AUT). 1968 : Killy. 1972 : Russi (SUI). 1976 : Klammer (AUT). 1980 : Stock (AUT). 1984 : Johnson (USA). 1988 : Zurbriggen (SUI). 1992 : Ortlieb (AUT). 1994 : Moe (USA). 1998 : Crétier. Médaillés français. – 1948 : 1er, Oreiller. 1960 : 1er, Vuarnet ; 3e, Périllat. 1964 : 2e, Lacroix. 1968 : 1er, Killy ; 2e, Périllat. 1988 : 3e, Piccard. 1992 : 2e, Piccard. 1998 : 1er, Crétier. Principaux dossards : Mickel (GBR, 2) ; F. Strobl (AUT, 4) ; Kjus (NOR, 8) ; Walchhofer (AUT, 10) ; Bourque (CAN, 11) ; Ghedina (ITA, 12) ; Hoffmann (SUI, 13) ; Kernen (SUI, 14) ; Maier (AUT, 15) ; Bertrand (16) ; Aamodt (NOR, 17) ; Miller (USA, 18) ; Fill (ITA, 19) ; Rahlves (USA, 20) ; Kröll (AUT, 21) ; Dalcin (22) ; Défago (SUI, 24) ; Svindal (NOR, 26) ; Nyman (USA, 27) ; Büchel (LIE, 28) ; OsborneParadis (CAN, 29) ; Dénériaz (30). Principaux absents : Cuche (SUI), Schifferer, Gruber, Buder (AUT), non sélectionnés ; Poisson, Guay (CAN), Grugger (AUT), blessés ; Knauss (AUT), suspendu. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Rahlves (USA), 3 fois ; Walchhofer (AUT), 2 fois ; Büchel (LIE), Maier et F. Strobl (AUT), 1 fois. Coupe du monde de descente 2006 (après 8 épreuves) : 1. Walchhofer (AUT), 498 points ; 2. F. Strobl (AUT), 441 ; 3. Rahlves (USA), 408 ;… 16. Dénériaz, 124 ; 19. Bertrand, 98 ; 26. Dalcin, 60 ; 44. Bottollier-Lasquin, 14 ; 51. N. Burtin, 7. filles, faut pas l’oublier. Eh oui ! » Choi admet que les choses ne coulent pas de source. « Mais c’était pire au début. Maintenant, ça va. On a toutes fait des efforts. » YOANN RIOU L’ITALIEN ARMIN ZOEGGELER est à mi-chemin d’une deuxième médaille d’or, quatre ans après celle obtenue à Salt Lake City. Le leader de la Coupe du monde et champion du monde a remporté hier soir les deux premières manches. Ses poursuivants, le Russe Demtschenko (2e) et l’Américain Benshoof (3e), ont résisté une manche chacun (la première pour le Russe, la seconde pour l’Américain) mais ont dû céder de précieux millièmes à l’Italien. L’Allemand Georg Hackl, trente-neuf ans, triple champion olympique et rival annoncé de Zoeggeler, est cinquième aujourd’hui avant les deux dernières manches. Le lugeur bavarois, avec un déficit à la poussée, a même terminé septième de la deuxième descente. Zoeggeler glisse vite vers l’or. – E. Bo. TÉLÉVISION LES FRANÇAIS FRAN AIS DU JOUR Hommes Emmanuel nuel uel JONNIE JONNIER Ski de fond (poursuite) Alexandre andre ROU an ROUSSELETT Christophe PERRILLATT Vincent c VITTOZ Yannick nnick nick BERTRAND Ski alpin (descente) Pierre-Emmanuel DALCINN Antoine ne DÉNÉRIAZ Maxime CHATAIGNIER I Short-track Short-track (11 5500 m) Jean-Charles MATTEI MAT AT Snowboard (half-pipe) -pipe) pipe) Mathieu CRÉ CRÉP EL Gary ZEBROWSKI ZEBROWSK Femmes emmes Karine PHILIPPO POT PO Ski de fondd (poursuite) uite) ite) Short-track Sh (5000 m) m Stééphanie BOUVIER St Stéphanie BOUVIER, UV Short-track tra O (relais 3 000 m) Min-Kyung CHOI, Myrtille GOLLIN, Céline LECOMPÈRE AUJOURD’HUI : 21 h 24, demi-finales ; MERCREDI 22 FÉVRIER : 20 h 56, finale B ; 21 h 03, finale A. À Palavela (à l’intérieur du District Olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places). Huit équipes engagées. Les deux premières de chaque demi-finale sont qualifiées pour la finale A, les deux suivantes pour la finale B (qui détermine les places de 5 à 8). Les équipes sont constituées de quatre membres, qui doivent tous participer à la course. Un patineur peut être relayé à n’importe quel moment sauf pendant les deux derniers tours, qui doivent être patinés par le même athlète excepté en cas de chute. JO 2002 : 1. Corée du Sud ; 2. Chine ; 3. Canada. CM 2005 : 1. Canada ; 2. Chine ; 3. Japon… 6. France (Lecompère, Bouvier, Gollin, Choi). Championnes olympiques. – 1992 : Canada. 1994 : Corée du Sud. 1998 : Corée du Sud. 2002 : Corée du Sud. Médaillée française : aucune. Principales engagées : Chine, Corée du Sud, Canada. Équipe de France : Bouvier, Choi, Gollin, Lecompère. Principale absente : aucune. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Chine, 2 fois ; Corée du Sud et Canada, 1 fois. Coupe du monde 2006 (classement final) : 1. Corée du Sud, 396 points ; 2. Chine, 395 ; 3. Canada, 390 ; 4. France, 382. POURSUITE HOMMES (15 KM CLASSIQUE + 15 KM LIBRE) AUJOURD’HUI : 13 h 45. Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m. Comme chez les femmes, les deux parties de la poursuite (15 km en technique classique avec un départ en masse, puis de 15 km en technique libre) ne représentent plus qu’une seule épreuve. – 77 engagés. JO 2002 : 1. Alsgaard (NOR) et Estil (NOR) ; 3. Elofsson (SUE)… 14. Vittoz ; 36. Rousselet ; 59. Perrillat. (Vainqueur de la course, l’Espagnol Mühlegg a par la suite été déclassé pour dopage.) CM 2005 : 1. Vittoz ; 2. Di Centa (ITA) ; 3. Estil (NOR) ; … 23. Perrillat ; 35. Rousselet ; 47. Gaillard. Champions olympiques.- 1992 : Ulvang (NOR). 1994 : Daehlie (NOR). 1998 : Daehlie (NOR). 2002 : Alsgaard (NOR) et Estil (NOR). Médaillé français : aucun. Principaux engagés : Vittoz, Angerer (ALL), Piller Cottrer (ITA), Sommerfeldt (ALL), Bauer (RTC), Di Centa (ITA), Fredriksson (SUE), Estil (NOR). Autres Français engagés : Jonnier, Rousselet, Perrillat. Principaux absents : Teichmann (ALL), Pankratov (RUS, interdit de départ en raison de paramètres sanguins anormaux). Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (distance) : Angerer (ALL), 5 fois ; Vittoz, Hetland (NOR), Hofstad (NOR), Piller Cottrer (ITA), Rotchev (RUS) et Svartedal (NOR), 1 fois. Coupe du monde générale 2006 (après 17 épreuves) : 1. Angerer (ALL), 725 pts ; 2. Hetland (NOR), 499 ; 3. Lind (SUE), 463 ; 4. Vittoz, 442… 23. Jonnier, 149 ; 29. Rousselet, 130 ; 52. Darragon, 82 ; 57. Perrillat, 68 ; 60. Gaillard, 65 ; 135. Chauvet, 3 ; 140. Fanjas Claret, 1. SNOWBOARD HALF-PIPE HOMMES AUJOURD’HUI : 10 heures, qualifications de la 1re manche ; 11 heures, qualifications de la 2e manche ; 14 heures, finale de la 1re manche ; 14 h 35, finale de la 2e manche. Bardonecchia (93 km à l’ouest de Turin). Longueur du half-pipe : 135 m. Départ : 1 402 m. Arrivée : 1365 m. Déclivité : 16o. Qualifications : les six premiers de la 1re manche accèdent directement à la finale, les six premiers de la 2e manche les rejoignent. Les douze concurrents disputent les deux manches de la finale. La meilleure des deux notes vaut résultat final. – 47 engagés. JO 2002 : 1. Powers (USA) ; 2. Kass (USA) ; 3. Thomas (USA) ; … 21. Vassoney ; 28. Collomb-Patton ; 33. Justafre. CM 2005 : 1. Autti (FIN) ; 2. Lamoureux (CAN) ; 3. Christiansen (NOR) ; … 22. Crépel. Champions olympiques. – 1998 : Simmen (SUI). 2002 : Powers. Médaillé français : aucun. Principaux engagés : Crépel, Zebrowski, White (USA), Kass (USA), Aguirre (USA), Mattila (FIN), Autti (FIN), Michaelis (ALL). Principaux absents : aucun. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Michaelis (ALL), 1 fois ; Hoffmann (ALL), 1 fois ; Autti (FIN), 1 fois ; Kokubo (JAP), 2 fois ; Lunn (NOR), 1 fois ; Korpi (FIN), 1 fois ; Narita (JAP), 1 fois. Coupe du monde de half-pipe 2006 (après 8 épreuves) : 1. Michaelis (ALL), 3 160 points ; 2. Hoffmann (ALL), 2 920 ; 3. Autti (FIN), 2 400 ; … 6. Crépel, 2010 ; 25. Zebrowski, 920. SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES, qualifications de la 2e manche. 12 HEURES SKI ALPIN : Descente HOMMES. 13 H 45 SKI DE FOND : Poursuite HOMMES (15 km classique + 15 km libre). 14 HEURES SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES, finale de la 1re manche. 14 H 35 SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES, finale de la 2e manche. 16 HEURES LUGE : monoplace HOMMES, 3e manche. 16 H 30 PATINAGE DE VITESSE : 3 000 m FEMMES. HOCKEY SUR GLACE : tournoi FEMMES, tour préliminaire, Russie Canada. 18 HEURES SAUT À SKIS : HS 106 individual, 1re manche. 18 H 10 LUGE : monoplace HOMMES, 4e manche. 19 HEURES HOCKEY SUR GLACE : FEMMES, tour préliminaire, Allemagne - États-Unis. 19 H 5 SAUT À SKIS: HS 106 individual,manche finale. 19 H 30 SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES, séries. 20 H 15 SHORT-TRACK : 500 m FEMMES, séries. 20 H 54 SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES, demi-finales. 21 H 24 SHORT-TRACK : relais 3 000 m FEMMES, demi-finales. 21 H 53 SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES, finale B. 21 H 58 SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES, finale A. PATINAGE DE VITESSE 3 000 M FEMMES AUJOURD’HUI : 18 heures, 1re manche ; 19 h 05, manche finale. À Pragelato (86 km à l’ouest de Turin). Départ : 1 635 m. Arrivée : 1 528 m. Les 50 premiers des qualifications d’hier (dont les 15 premiers de la Coupe du monde, automatiquement qualifiés) disputent la première manche. Les 30 meilleurs de la première manche sont qualifiés pour la manche finale. – 69 engagés. Principaux engagés : Janda (RTC), Ahonen (FIN), Hautamaeki (FIN), Ammann (SUI), Küttel (SUI), Malysz (POL), Morgenstern (AUT), Widhoelzl (AUT), Romoeren (NOR), Ljoekelsoey (NOR), Benkovic (SLV), Peterka (SLV), Kazai (JAP), Okabe (JAP), Uhrmann (ALL), Herr (ALL). Aucun Français engagé. Principaux absents : Jussilainen (FIN), Schmitt (ALL), Ingebrigtsen (NOR). Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Janda (RTC), 5 fois ; Ahonen (FIN), Hautamaeki (FIN) et Küttel (SUI), 2 fois ; Bystoel (NOR), Kofler (AUT), Kranjec (SLV), Ljoekelsoey (NOR) et Romoeren (NOR), 1 fois. Coupe du monde générale 2006 (après 17 épreuves, dont 1 annulée) : 1. Janda (RTC), 978 points ; 2. Ahonen (FIN), 935 ; 3. Küttel (SUI), 689 ; ... 59. Lazzaroni, 14. AUJOURD’HUI : 16 h 30. À Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier du Lingotto, à proximité du Villag e o lympiq ue ; ca pacité de 8 463 places). Les courses se disputent en une seule manche avec deux patineuses par série. Le meilleur chrono de toutes les participantes l’emporte. Un faux départ par « couple » est autorisé. – 28 engagées. JO 2002 : 1. Pechstein (ALL) ; 2. Groenewold (HOL) ; 3. Klassen (CAN). CM 2005 : 1. Friesinger (ALL) ; 2. Pechstein (ALL) ; 3. Anschütz (ALL). Championnes olympiques. – 1960 : Skoblikova (URS). 1964 : Skoblikova (URS). 1968 : Schut (HOL). 1972 : Baas-Keiser (HOL). 1976 : Averina (URS). 1980 : Jensen (NOR). 1984 : Schöne (RDA). 1988 : Van Gennip (HOL). 1992 : Niemann (ALL). 1994 : Bazhanova (RUS). 1998 : Niemann-Stirnemann (ALL). Médaillée française : aucune. Principales engagées : Klassen, Hugues (CAN), Friesinger, Pechstein (ALL), Groenewold (HOL). Aucune Française engagée. Principale absente : aucune. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (3 000-5 000 m) : Klassen (CAN), 2 fois ; Friesinger (ALL) et Hughes (CAN), 1 fois. Coupe du monde 2006 (3 000 m-5 000 m, après 4 épreuves) : 1. Klassen (CAN), 350 points ; 2. Hughes (CAN), 266 ; 3. Pechstein (ALL), 265. TOUT LE SPORT 20.10 L’ÉQUIPE TV SAUT A SKIS HS 106 INDIVIDUEL LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » JUDO JEUX OLYMPIQUES JEUX OLYMPIQUES JUDO Championnat d’Angleterre. 26 e journée. Eurosport 115 min Championnat d’Angleterre. 26 e journée. Manchester City - Charlton. JEUX OLYMPIQUES JEUX OLYMPIQUES France 3 175 min Ligue 1. 26 e journée. Marseille-Toulouse. FOOTBALL Eurosport 60 min « Olympic Extra » MAGAZINE Sport + 120 min 23.00 L’ÉQUIPE DU DIMANCHE Eurosport 60 min 23.00 Canal + 80 min MAGAZINE 00.00 Eurosport 145 min « 100 % Foot » Invités : Christian Karembeu et Christophe Dominici. Canal + Sport 140 min Short track. 1500 m H et relais 3000 m F. Finales. À Turin (ITA). JEUX OLYMPIQUES BASKET M 6 65 min LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des Sports. 10. RMC Info. Larqué Foot dimanche. 12. RMC. Moteurs. 14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 16. RMC. Intégrale Rugby. 18. RMC. Larqué Foot européen. 19.15 France Inter. Inter Sports. 19.15 France Bleu. La Légende du Sport. Invité : Fabrice Guy. 19.30 RTL. En direct de la rédaction de L’ Équipe. 20.30 RMC. Intégrale Foot. 01.20 France 2 90 min 04.30 NBA. Los Angeles Clippers - Chicago Bulls. France 2 65 min NBA + 180 min Rediff. demain à 7 h 30 18.30 WTA Tour. Open Gaz de France. Finale. Eurosport 90 min Short track. 1500 m messieurs, 500 m et relais 3000 m F. À Turin (ITA). Eurosport 2 60 min JEUX OLYMPIQUES Eurosport 130 min 20.05 Canal + 40 min Tournoi de Paris. 2 e jour. À voir. ZAP Intéressant. 20.00 JUDO TPS Foot 125 min Championnat d’Espagne. 23 e journée. Valence CF - FC Barcelone. 17.55 Canal + Sport 120 min 14.25 21.00 France 3 125 min Rediff. demain à 12 h 20 TENNIS 6. Journal en continu. Rediff. à 22 h 20 Canal+ Sport FOOTBALL 17.45 STADE 2 INFOSPORT Canal + 120 min TPS Star 135 min Sport + 255 min Rediff. à 4 h Lille - Paris-SG. 17.00 Saut à skis. Concours individuel (tremplin normal). À Pragelato (ITA). 13.45 Rediff. à 20 h 05 Canal+ 16.45 France 2 50 min 13.25 Canal + Sport 130 min 16.00 FOOTBALL 13.00 Ski de fond. Poursuite H. À Pragelato (ITA). FOOTBALL Luge.Monoplace H. 3 e manche. 4 e manche en différé à 19 h 30. Canal + Sport 115 min 21.00 Ligue 1. 26 e journée. 15.55 Canal + Sport 120 min 20.25 FOOTBALL 15.35 Tournoi des Six Nations. 2 e journée. Pays de Galles - Écosse. À Cardiff (GAL). 12.55 FOOTBALL Championnat d’Italie. 25 e journée. Inter Milan - Juventus Turin. Canal + 30 min TF 1 65 min 12.05 20.15 France 3 5 min 15.10 RUGBY Rediff. demain à 5 h LE JOURNAL DES JEUX TPS Star 105 min Tournoi de Paris. 2 e jour. 6. La Grande Édition Week-end. 8. La Grande Édition Week-end, avec la Page foot. 12. La Page Foot (rediff. à 16.). 12.15 Édition du week-end. 19. La Grande Édition Week-end. 20. La Grande Édition Week-end, avec la Page foot. 0. La Grande Édition Week-end. France 3 5 min 15.00 JUDO 11.45 Championnat d’Ecosse. 26 e journée. Glasgow Rangers - Celtic Glasgow. JEUX OLYMPIQUES Paris Première 150 min JUDO 11.25 Coupe Davis. 1 er tour. Allemagne-France. Les deux derniers simples. À Halle. FOOTBALL Tournoi de Paris. 2 e jour. Rediff. à 3h Ski alpin. Descente H. À Sestrières (ITA). TENNIS TF 1 50 min 14.30 BASKET 10.50 Ski alpin. Descente H. À Sestrières (ITA). JEUX OLYMPIQUES Pro A. 20 e journée. Gravelines-Paris. Eurosport 60 min Ski alpin. Descente H. À Sestrières (ITA). JEUX OLYMPIQUES France 3 135 min 10.00 Tournoi de Paris. 2 e jour. JEUX OLYMPIQUES WTA Tour. Open Gaz de France. Finale. 09.55 Ski de fond. 7,5 km classique F. À Pragelato (ITA). TÉLÉFOOT Canal + Sport 90 min 09.50 Snowboard ; ski de fond (7,5 km classique F). AUTO MOTO TENNIS 09.00 Tournoi de Paris. 2 e jour. PAGE 16 À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. INFORMATION Ce soir 19 : 00 > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END David Poisson sur le plateau de Julien Hababou > JEUX OLYMPIQUES DE TURIN DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Zoeggeler le plus rapide 750 000 BILLETS VENDUS. – À la veille des premières compétitions, environ 750 000 billets avaient été vendus pour un total de 63,5 millions d’euros. Les organisateurs des Jeux d’hiver (TOROC) ne sont pas loin d’atteindre les prévisions budgétaires du projet turinois (64 millions d’euros). Ils devraient d’ailleurs largement les dépasser… surtout si quelques Italiens gagnent. DIFFÉRENCE DE RÉGIME. – Aujourd’hui, la police va regarder les papiers des spectateurs de la descente olympique. Car les enfants de moins de quinze ans et les personnes de plus de cinquante ans bénéficieront d’un traitement spécial : ils pourront accéder aux pistes grâce à un télésiège, les autres devront monter à pied. LES BOBEURS À LA PLAGNE. – Bruno Mingeon, porte-drapeau de la délégation française, et les autres membres de l’équipe de France auront effectué un court aller-retour à Turin pour participer vendredi soir à la cérémonie d’ouverture. Ils sont revenus en stage à La Plagne et reviendront mercredi au village olympique proche de Cesana Pariol, là où se situe la piste. Après les journées ouvertes à l’entraînement, les épreuves de bob à deux, où Bruno Mingeon fera équipage avec Stéphane Galbert, débuteront samedi 18 février. RELAIS 3 000 M FEMMES AUJOURD’HUI : 10 heures. À Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m. Les deux parties de la poursuite ne représentent plus qu’une seule épreuve, récompensée par une médaille, au lieu de deux auparavant. La course est composée de 7,5 km en technique classique avec un départ en masse, puis de 7,5 km en technique libre. La première athlète à passer la ligne au terme de la seconde partie est déclarée vainqueur. – 67 engagées. JO 2002 : 1. Scott (CAN) ; 2. Neumannova (RTC) ; 3. Bauer (ALL) … 20. Philippot ; 33. Storti ; 39. Vaxelaire-Pierrel. (Arrivées respectivement première et deuxième de la course, les Russes Danilova et Lazutina ont par la suite été déclassées pour dopage.) CM 2005 : 1. Tchepalova (RUS) ; 2. Björgen (NOR) ; 3. Steira (NOR) ; … 19. Storti. Championnes olympiques. – 1992 : Yegorova (RUS). 1994 : Yegorova (RUS). 1998 : Lazutina (RUS). 2002 : Scott (CAN). Médaillée française : aucune. Principales engagées : Björgen (NOR), Scott (CAN), Tchepalova (RUS), Smigun (EST), Philippot, Valbusa (ITA), Neumannova (RTC). Principales absentes : Kuitunen (FIN), Sachenbacher (EST, interdite de départ en raison de paramètres sanguins anormaux). Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (distance) : Björgen (NOR) et Neumannova (RTC), 3 fois ; Scott (CAN), 2 fois ; Kuitunen (FIN) et Tchepalova (RUS), 1 fois. Coupe du monde générale 2006 (après 17 épreuves) : 1. Björgen (NOR), 645 points ; 2. Tchepalova (RUS), 616 ; 3. Scott (CAN), 600 ; … 25. Philippot, 172 ; 40. Perrillat, 98 ; 68. Vina, 18 ; 73. Storti, 15 ; 80. Jaeggy, 10 ; 97. Bourgeois-Pin, 4 ; 100. Hugue, 4. 10 HEURES SKI DE FOND : Poursuite FEMMES (7,5 km classique + 7,5 km libre). SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES, qualifications de la 1re manche. 11 HEURES Bleu Bob de Jong, qui a fini 6e hier, a résumé Hedrick en quelques mots secs. « C’est un Américain. Il veut tout bouffer. Ce type est affamé. » – Y. Ri. Michel Vial, le chef de la délégation française, n’a pas apprécié l’initiative prise par les entraîneurs du biathlon d’aligner hier, sur le 20 km, Simon Fourcade au détriment de Ferréol Cannard ; ni celle de ceux du combiné nordique d’engager Ludovic Roux et François Braud sur le combiné individuel. « Ces athlètes avaient été sélectionnés pour le relais. Ils ne pouvaient donc pas être alignés sur une épreuve individuelle, n’ayant pas rempli les critères de sélection. Les entraîneurs n’ont pas respecté les règlements et la décision prise à ce sujet par la Commission nationale du haut niveau le mois dernier. J’ai donc immédiatement appelé le DTN, Gérard Rougier, pour le rappeler à cette réalité. » Il n’y aura, en revanche, pas de suite à cette affaire. « J’ai obtenu la garantie, conclut Vial, qu’il n’y aurait pas de récidive. Donc je ne prendrai pas de sanction. » PROGRAMME DU JOUR POURSUITE FEMMES (7,5 KM CLASSIQUE + 7,5 KM LIBRE) Jaune Rouge Jaune Et si ce Hedrick était la future star de ces Jeux ? L’homme veut transformer la glace en grâce. « J’ai envie de remporter cinq médailles d’or, comme Éric (Heiden) en 1980. C’est un challenge excitant. Je ne ressens pas du tout la pression. Je me plais à Turin. Le public était merveilleux aujourd’hui. Les Italiens, les Hollandais m’ont même ovationné. » Le CNOSF se fâche AUJOURD’HUI : 20 h 15, séries. 15 FÉVRIER : 19 h 30, quarts de finale ; 20 h 44, demi-finales ; 21 h 38, finale B ; 21 h 41, finale A. À Palavela (à l’intérieur du District Olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places). Les deux meilleurs temps de chaque série sont qualifiés pour le tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à la finale A, qui met aux prises quatre patineurs. Les 3e et 4e temps de chaque demifinale se retrouvent en finale B, pour déterminer le classement de la 5e à la 8e place. – 28 engagées. JO 2002 : 1. Yang Yang (CHN) ; 2. Radanova (BUL) ; 3. Wang Chunlu (CHN). Bouvier éliminée en séries. CM 2005 : 1. Yang Yang (CHN) ; 2. Wang Meng (CHN) ; 3. Fu Tianyu (CHN)… 15. Bouvier. Championnes olympiques. – 1992 : Turner (USA). 1994 : Turner (USA). 1998 : Perreault (CAN). 2002 : Yang Yang (CHN). Médaillée française : aucune. Principales engagées : Wang-Meg (CHN), Radanova (BUL). Françaises engagées : Bouvier. Principales absentes : aucune. Vainqueur cette saison en Coupe du monde : Wang Meng (CHN), 4 fois. Coupe du monde 2006 (classement final) : 1. Wang Meng (CHN), 400 pts ; 2. Radanova (BUL), 392 ; 3. Fu Tianyu (CHN), 389 ; … 29. Bouvier, 260 ; 32. Gollin, 247 ; 33. Choi, 246 ; 79. Lecompère, 60. SKI DE FOND DESCENTE HOMMES Noir Bleu Noir l’épouse du président des États-Unis. Elle a même participé aux « ola » d’un public chaud bouillant. « J’ai rencontré vendredi Madame Bush pour la première fois. Elle m’a dit : “Je vous connais.” J’ai alors rigolé. » LUGE Sunderland-Tottenham. chise. « On n’est pas obligées de s’aimer pour avoir des résultats. Chacun fait son job sur la piste, et après chacun sa vie… Je pense que cette situation est très bien pour nous. Nous, on est hyper complémentaires. Et puis nous sommes des EN DIRECT DES JO Hedrick, le début de la faim Un peu plus tôt dans l’après-midi, dans la magnifique enceinte dédiée au patinage de vitesse, où les supporters néerlandais faisaient régner un boucan du tonnerre, le Texan Hedrick avait enfilé le costume de Superman. Sa victoire a enthousiasmé Laura Bush, AUJOURD’HUI : 19 h 30, séries ; 20 h 54, demi-finales ; 21 h 53, finale B ; 21 h 58, finale A. À Palavela (à l’intérieur du District Olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places). Les trois meilleurs temps de chaque série sont qualifiés pour les demi-finales. Les deux premiers des trois demi-finales (soit 6 athlètes) disputent la finale A, le troisième et le quatrième la finale B. – 28 engagés. JO 2002 : 1. Ohno (USA) ; 2. Li Jiajun (CHN) ; 3. Gagnon (CAN)... 5. Loscos. CM 2005 : 1. Ahn Hyun-soo (CDS) ; 2. Tremblay (CAN) ; 3. Lee Seung-hoon (CDS) ; … 31. Mattei. Champion olympique.- 2002 : Ohno (USA). Médaillé français : aucun. Principaux engagés : Ohno (USA), Ahn Hyun-soo, Lee Ho-suk (CDS). Français engagés : Chataignier, Mattei. Principaux absents : aucun. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Ahn Hyun-soo (CDS) et Ohno (USA), 2 fois. Coupe du monde 2006 (classement final) : 1. Ahn Hyun-soo (CDS), 395 pts ; 2. Lee Ho-suk (CDS), 392 ; 3. Ohno (USA), 385… 8. Chataignier, 361 ; 11. Fauconnet, 347 ; 30. Mattei, 257. 500 M FEMMES PATINAGE DE VITESSE « IL Y A TREIZE ANS jour pour jour, ma grand-mère a disparu. Juste avant la course toute à l’heure, l’émotion m’a submergé, j’ai pleuré. Je lui dédie ma victoire. » Hier, l’Américain Chad Hedrick, après avoir gagné le 5 000 m, s’est confié comme jamais. Dans une salle bondée, il a offert une conférence de presse détonante et étonnante de près d’une heure. « C’est le plus beau jour de ma vie. Je suis maintenant devant vous à raconter mes sentiments. Je n’ai jamais parlé devant autant de monde. C’est incroyable. » SKI ALPIN 1 500 M HOMMES Les Françaises, qui disputeront les demi-finales du relais aujourd’hui, peuvent gagner une médaille. Sans s’aimer. « ON A TOUT TENTÉ. Mais on n’a pas réussi. Il n’y a pas d’amitié entre ces quatre filles du relais. C’est dommage. Je suis convaincu que l’entente entre les êtres permet de soulever des montagnes. Malgré tout, elles ont les moyens d’enlever une médaille de bronze ici. C’est ça le plus fort ! » Sébastien Cros, l’entraîneur de ces dames, ne ment pas. Tant d’autres auraient caché la vérité, la réalité des faits. « Je ne peux nier l’évidence. Si je vous disais qu’elles s’entendent comme larrons en foire, ce serait grave. » Aujourd’hui, Min-kyung Choi, Stéphanie Bouvier, Myrtille Gollin et Céline Lecompère entrent en piste dans l’épreuve du relais, qui se dispute sur 3 000 mètres. Huit pays sont en lice. Quatre iront en finale le 22 février. La Chine et la Corée du Sud sont favorites. « Je ne sais absolument pas ce que les filles feront en demi. Avec elles, c’est tout ou rien, explique Cros. Leurs résultats dépendent beaucoup de leurs états d’âme. Si elles s’enguirlandent quelques heures avant la compétition… » L’intégration au sein de l’équipe de l’ancienne Sud-Coréenne Min-kyung Choi (double championne olympique en relais en 1998 et 2002), désormais naturalisée française, a provoqué des remous. « Il y a eu un choc des cultures. En Corée, les filles sont traitées comme des princesses. Min, quand elle a débarqué en SHORT-TRACK 17 Bleu Rouge Noir Jaune DÉCRYPTAGE PROLONGATIONS DANS LA TETE DES SAUTEURS NOUVELLES DU MONDE Feu vert pour Nadal Ils sont tous en quête de l’éphémère mouvement parfait pour voler le plus loin possible. Blessé au pied lors du Masters Series de Madrid qu’il avait remporté le 23 octobre dernier, Rafael Nadal va enfin reprendre la compétition officielle, à Marseille où se déroule à partir de demain l’Open 13. L’Espagnol a profité de sa longue période de repos pour se soigner, recharger les accus après une superbe saison et passer son permis de conduire. Après avoir obtenu le code puis la conduite au premier coup, il a pu faire démarrer lui-même le coupé Mercedes qui lui avait été offert pour sa victoire à Stuttgart. Tout en promettant de ne pas rouler pied au plancher. États-Unis, l’argent du foot père Ludovic Roux, c’est que pour bien sauter il faut mettre en action des choses paradoxales. À la table (le bout du tremplin), il faut à la fois pousser pour prendre de la hauteur et en même temps se jeter en avant pour fendre l’air. Les jambes doivent être en éveil, pleines d’énergie pour nous propulser, alors que le haut du corps doit être complètement relâché. Mais au niveau sensation, c’est presque impossible de différencier le bas et le haut du corps. » '' Nykänen était si fort qu’il est devenu obsédé par l’idée de s’écraser dans le public (Son entraîneur, Matti Pulli) Souvent, les sauteurs racontent qu’après un saut ils sont incapables de dire si leur mouvement, au moment du décollage, était correct ou pas. « Il se passe tant de choses à ce moment-là, le cerveau reçoit tant d’informations contradictoires, explique le Suisse Andreas Küttel, vainqueur de deux épreuves de Coupe du monde en début de saison, qu’il lui arrive de déconnecter. » Pour faire entrer le mouvement parfait dans leur corps, presque à son insu, pour qu’il devienne un réflexe, les sauteurs travaillent Les « Commerciaux » ILS SONT SORTIS de la forêt aux premiers accents joyeux de Fratelli d’Italia dans le Stadio olimpico de Turin. Bobeurs, lugeurs, snowboardeurs ou skeletonistes – à moins que l’on ne dise skeletistes –, nains médiatiques et reines d’un jour appelés à nous couvrir de médailles, puis à redisparaître pour quatre ans. Bruno Mingeon, le plus rusé d’entre eux, qui a compris que quand on ne vous voit pas souvent, il faut vous voir longtemps, a même réussi à s’emparer du drapeau tricolore et à ouvrir la piste à la délégation française. On peut trouver épatante l’idée de distinguer ainsi les disciplines anecdotiques en consacrant le pilote de bob français qui s’apprête à effectuer ses ultimes trajectoires de suppositoire subsonique à trente-huit ans sonnés. Épatante ou parfaitement cynique. « Une fois encore on va nous utiliser pour les médailles et puis nous oublier », ronchonnait la snowboardeuse Doriane Vidal il y a peu. C’est nouveau, chez le géant des petits sports, ce besoin de porter en bandoulière ses aspirations à la reconnaissance. Nouveau mais tellement vain. On sait bien que tout cela est furieusement injuste et que tous les sportifs de haut niveau sont également méritants. Que la passion qui les dévore est la même, qu’ils soient les meilleurs de deux millions de footballeurs ou d’une trentaine de fondus du skeleton. Qu’ils sont faits de la même chair et du même caractère et qu’ils auraient également réussi si le hasard les avait fait naître crampons aux pieds plutôt qu’allongés sur un plateau d’apéro à réaction. Et pourtant, les champions devraient laisser le vilain poison de la jalousie aux passions amoureuses ordinaires. Au lieu de quoi le snowboardeur envie le descendeur. Le handballeur jalouse le rugbyman, lequel rêve du salaire du footballeur et tous bavent de énormément. Ils reproduisent sans cesse lors de leurs séances d’entraînement ce moment fatidique du décollage. Le soir, dans les chambres d’hôtel, ils se passent en boucle leurs meilleurs sauts filmés par leurs entraîneurs. « Si on ferme les yeux, on doit pouvoir faire apparaître l’image du saut idéal pour nous, explique Janne Ahonen, qui est sûrement un des trois meilleurs sauteurs de l’histoire. Parfois, elle devient floue, c’est le signe que notre " saut intérieur " est en train de nous quitter. » Chez Janne Ahonen, il ne s’en va jamais longtemps. Pour l’obliger à rester en lui, il est capable de visionner des jours durant les images de ses meilleurs sauts. Le Finlandais a des statistiques uniques dans l’histoire du saut. Favori du concours aujourd’hui, il a remporté en huit ans quatre Tournées des Quatre Tremplins, deux Coupes du monde et deux titres de champion du monde. Il est d’une stabilité jamais atteinte chez un sauteur. « Il ne laisse pas le doute entrer en lui, c’est évident ! », analyse Bredesen. Si la stabilité mentale est la clé du saut, le Finlandais Matti Nykänen, considéré par beaucoup comme le plus grand de tous les temps, reste l’exception de ce sport. Excessif jusqu’à mettre sa vie en danger – alcoolique, paranoïaque, il vient de passer quelques mois en prison pour avoir poignar- désir devant les revenus de Tiger Woods qui n’a, qui sait, peut-être d’yeux que pour les fortunes amassées par Oprah Winfrey, la madone des talk-shows d’outreAtlantique ? Tous jaloux comme des pieds, tous à côté de la plaque. Car si vouloir gagner davantage d’argent est une aspiration légitime, ça n’est certainement pas la meilleure façon de se faire aimer. Surtout en France où les riches n’ont jamais bonne presse, à moins d’avoir fraîchement gagné l’équivalent de sept cents ans de salaire au Loto. Nos vaillants champions d’Europe de handball n’échapperont pas à la règle. Il y a une semaine, tout le monde les a trouvés formidables de courage. Depuis, on n’est pas certain qu’ils aient fait un tabac avec leurs revendications, si légitimes soient-elle. Ils auront beau « innover, promouvoir, travailler perpétuellement avec l’image », comme l’expliquait brillamment Bertrand Gille, ils ne pourront jamais repousser les murs de salles polyvalentes où ils sont contraints à macérer, ni changer dans la majorité de la population l’image d’un « sport de préau » aux remugles de pensum scolaire. Enfants du seul sport collectif assez naïf pour vanter les charmes austères d’une défense de fer sans en dissimuler les rudes réalités sous les atours d’un French flair suranné ou de quelques passements de jambes, les voilà en quête d’un nouveau nom générique avec pour toute singularité ce désir de faire sortir leur sport de l’anonymat alternatif, auxquels condamnent les roulements incessants de l’actualité. Mais, après les débordements joyeux des « Barjots » et la belle santé des « Costauds », on a du mal à croire que ces « Commerciaux »-là soient appelés à faire fortune. CONTRE-PIED PIERRE-MICHEL BONNOT '' dé un de ses amis ! –, sa folie ne perturbait pas ses talents de sauteur. Vainqueur de quarante-six épreuves de Coupe du monde en six saisons (le record absolu), il n’a pas arrêté parce que son « saut intérieur » avait disparu, mais au contraire parce qu’il était trop présent. « Il était si fort qu’il est devenu obsédé par l’idée de s’écraser dans le public, raconte son entraîneur de toujours, Matti Pulli. Quand tous les coaches attendent le vent de face pour lancer leur sauteur, moi j’attendais qu’il soit de dos. Matti était un génie de ce sport. Malheureusement, il n’était bien qu’en l’air. » Entre le sérieux d’un Ahonen et les excès d’un Nykänen, les sauteurs se cherchent. Ils enchaînent les sauts, attendant le décollage parfait. « Le pire, rigole Andreas Küttel, c’est que quand il arrive on ne comprend pas nous-mêmes ce qui s’est passé ! » Sûrement, dirait Martin Schmitt, qu’ils ont arrêté de penser. DOMINIQUE ISSARTEL Ammann a eu chaud C’EST AVEC UN TRÈS LÉGER SOURIRE qu’il a accueilli le résultat de son saut qualificatif. « Je suis content d’avoir pu participer à la qualification, heureusement, ça ira mieux demain. » Le Suisse Simon Ammann, double champion olympique en titre, pouvait en effet s’estimer heureux : quatre-vingt-dix minutes auparavant, lors du saut d’essai qui permet aux skieurs de prendre la mesure du tremplin, des conditions d’aérologie et de l’aire de réception, le sauteur s’est offert une chute spectaculaire qui, un temps, a fait craindre le pire. Un ski qui part à l’atterrissage, un corps qui s’écartèle, un genou qui semble se dévisser, quelques cabrioles. Mais plus de peur que de mal. « Tout de suite, il a dit qu’il voulait resauter », précisera Gary Fürrer, le chef d’équipe suisse. Sortie sur une civière, médecins qui se précipitent, rien de déplacé, pas de ménisque fissuré, ni de ligaments touchés. Tout juste Ammann avouera-t-il qu’il a très mal à un genou, avant de remonter en haut du petit tremplin. Peu avant 19 heures, dossard 54, le Suisse se retrouve donc à nouveau au départ. Il n’a pas tellement le choix non plus : seuls les quinze premiers du classement mondial, qualifiés d’office pour la finale, peuvent faire l’impasse. Ammann, lui, pointe à la seizième place. Avec un saut de 92 mètres, le double champion olympique termine 47e d’une épreuve de qualification remportée par un autre Suisse, Andreas Kuettel. Et reste serein quand même : « À Salt Lake, je n’étais personne avant de gagner mes deux médailles. Mais personne désormais ne peut me les reprendre. Ici, c’est pareil, je suis venu en outsider, en finale (aujourd’hui), une surprise est toujours possible. » – R. F. ILS ONT DIT DANS Nikola KARABATIC (champion d’Europe de handball) : « Gamin, à six ou sept ans, je ne rêvais pas d’être en équipe de France. Je savais que j’y serais. » El-Hadji DIOUF (footballeur du Sénégal) : « On s’est fait voler, oui, mais c’est le football. Ce qui s’est passé ici en Egypte est dur à accepter. Mais c’est toujours pareil avec les pays organisateurs. En Tunisie, il y a deux ans, il nous était arrivé la même chose. » Michaël LLODRA (équipe de France de Coupe Davis) : « Je suis peut-être celui qui est le plus proche de Fabrice Santoro. On a vécu des trucs extra sur le plan sportif. Mais là, il a déconné. Et s’il y en a un qui n’a pas le droit de déconner, c’est lui. » Claude BERGEAUD (entraîneur de l’ASVEL et de l’équipe de France de basket) : « J’entends dire que tous nos basketteurs internationaux s’en vont mais, à force de ne plus accorder de place aux Français, il n’y aura même plus de futurs internationaux dans nos équipes... » Bertrand GILLE (champion d’Europe de handball) : « Combien d’anciens internationaux qui ont fait rêver tous les licenciés, plus que les licenciés même, se retrouvent aujourd’hui dans des situations précaires parce qu’ils ont tout donné à ce handball ? » Frédéric THIRIEZ (président de la LFP) : « J’ai confiance en Joseph Blatter, qui est ouvert, intelligent et fin politique. Il a montré sa volonté de faire évoluer les choses avec le ballon à puce, même si ce fut, au bout du compte, un échec. » Wilson ORUMA (footballeur du Nigeria) : « Les gens doivent savoir ce qui se passe ici à la CAN. Des joueurs, notamment les jeunes, paient le sélectionneur du Nigeria pour être dans l’équipe de départ. C’est une honte pour notre pays. D’autres sont protégés par les plus hautes autorités de l’État. » Jason LAMY-CHAPPUIS (combiné nordique, France) : « Je n’ai pas peur des Jeux Olympiques. Je ne suis pas crispé à l’idée de sauter devant 8 000 spectateurs. J’aime bien quand il y a du monde, les cris du public, le speaker qui met de l’ambiance... Ce que je v a is v i vre , a u f on d , n’e s t q u’ u n j e u. » Maurice COHEN (président de l’OGC Nice) : « Jouer une finale (celle de la Coupe de la Ligue) nous aidera à effacer notre mauvaise image. Mais je voudrais dire un mot sur notre entraîneur : Frédéric Antonetti est sans doute notre meilleure recrue. » Jean-Claude KILLY (président de la Commission de coordination des JO de Turin) : « C’est la dernière fois que je parle de l’échec de Paris 2012. Chaque fois, ça me déglingue. Je vais déchirer ma documentation, mes papiers, même les lettres au maire de Paris et ce sera fini. » Hans PUM (directeur du ski alpin autrichien) : « La télévision française ne s’engage pas spécialement envers le ski alpin. C’est incroyable, pour un pays qui vit quand même aussi du tourisme des sports d’hiver. » Tony PARKER (San Antonio Spurs) : « Le basket français a tout pour lui. On peut faire de grandes choses ensemble. C’est mon prochain objectif. J’ai été champion NBA, all-star… J’aimerais bien une médaille d’or au Mondial et aux JO avec la France. » Propos publiés entre le lundi 6 février et le vendredi 10 février. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Gretzky, mauvaise passe Wayne Gretzky, le mythique hockeyeur sur glace devenu entraîneur des Phoenix Coyotes et manager général de l’équipe olympique du Canada, traverse une mauvaise passe. Le meilleur marqueur de l’histoire de la NHL, a noté un journal régional américain (The Newark Star-Ledger), a été mis sur écoute par la police qui l’aurait entendu discuter de paris clandestins. Tout est parti des problèmes de Rick Tocchet, son adjoint à Phoenix, inculpé par la police du New Jersey, qui l’accuse d’avoir participé au financement d’un vaste réseau ayant enregistré plus d’un millier de paris illégaux sur des matches professionnels et universitaires de football américain et de base-ball, le tout pour un montant de 1 400 000 . Tocchet a nié en bloc. Les enquêteurs cherchent désormais à savoir si Gretzky, par l’intermédiaire de sa femme, l’actrice Janet Jones, est mêlé à cette affaire. Cette dernière assure que son mari, à l’occasion, parie uniquement sur les courses de chevaux. Boonen, casque d’or Tom Boonen, le champion du monde sur route en titre, portera lors de ses prochaines courses un casque aux couleurs de l’arc-en-ciel (comme son maillot), paré d’or et d’un diamant de deux carats. D’une valeur de 7 000 environ, l’objet a été conçu par la société Laser. Le rouleur sprinteur de la Quick Step l’inaugurera aujourd’hui lors de la première étape de la Ruta del Sol en Espagne. BERNARD DOLET (Photos DR, Alain de Martignac, Noah Graham/Getty Images, Bernard Papon) PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LE 4 JANVIER, à Innsbruck, Martin Schmitt, star allemande du saut à skis, double champion du monde et double vainqueur de la Coupe du monde (en 1999 et en 2000), quitte la Tournée des Quatre Tremplins avant même la dernière épreuve. En mal de sensations depuis de trop longs mois, il a décidé de retourner s’entraîner dans son club, loin des regards, et avant de partir il lâche cette phrase, étonnant résumé de la problématique du saut à skis : « En saut, penser, c’est perdre ! » Presque tous sont passés par là. Ils sont des dizaines, les Nieminen, Bredesen, Peterka, Malysz ou Hannawald à avoir connu l’éphémère bonheur d’être le meilleur, d’être celui qui, un jour, un mois ou une saison, vole plus loin que les autres. « Vu de l’extérieur, explique le Norvégien Espen Bredesen, vainqueur de la Tournée et champion olympique en 1994, notre sport a l’air tout simple. Un regard non connaisseur a du mal à faire la différence entre le bon et le mauvais. Car le cœur du saut, qui est le moment de l’impulsion, dure à peine une demiseconde. En ce laps de temps très court, il se passe des dizaines de choses qui à l’arrivée feront que le saut sera réussi ou non. » « Le saut à skis est un sport compliqué, ajoute Simon Ammann, double champion olympique à Salt Lake City et vainqueur la même année, en 2002, de la Coupe du monde à Oslo, les trois seules victoires de sa carrière. C’est comme si on était devant un gigantesque puzzle, avec des pièces à assembler. Quand il est complet, que chaque mouvement est effectué au moment juste, on va au fond de chaque tremplin. Mais c’est très rare. Moi, ça m’est arrivé une seule fois, pendant un mois à peine… Le reste du temps, on le passe à essayer d’assembler les pièces mais quand une semble trouver sa place, elle en déplace deux ou trois autres. » Gary Furrer, chef de l’équipe suisse, essaye d’approfondir : « Au moment de sauter, le sauteur doit laisser faire son corps. Malheureusement, c’est facile à dire mais tous ont cette tendance à vouloir agir sur leur saut. Quand un sauteur pense, au moment de sauter, à ce qui ne va pas, à ce qu’il doit modifier, il aggrave son cas. » Franck Salvi, ancien entraîneur de l’équipe de France de saut, assistant technique aux Jeux de Turin, approuve : « Le saut, c’est comparable au golf. Le swing doit être parfait pour que la balle aille loin mais, quand on veut taper fort pour gagner quelques mètres, elle ne prend pas de vitesse. » « Le saut ressemble étonnamment au golf, acquiesce Nicolas Bal, membre de l’équipe de France de combiné nordique médaillée de bronze à Nagano, en 1998. On pourrait dire que les jambes du sauteur sont le club et le haut de son corps la balle. Il faut juste trouver le moment et la fluidité parfaite pour décoller. » « La difficulté, raconte son com- Bleu de notre envoyée spéciale Jaune Rouge Jaune PRAGELATO – Noir Bleu Noir TURIN. – À Pragelato, petite station piémontaise, les meilleurs sauteurs du monde se sont disputé hier les places pour la finale du petit tremplin. À la recherche du geste parfait, de cet instant magique qui va faire de l’un d’entre eux un champion olympique. (Photo Rick Bowmer/AP) Vingt joueuses de l’équipe américaine de football viennent de renégocier leur contrat avec leur fédération. Quatorze d’entre elles gagneront un minimum 70 000 $ (58 000 ) par an tandis que six autres « se contenteront » de 50 000 $ (42 000 ). Un accord a également été trouvé au sujet des primes versées dans les grands tournois. Chaque joueuse touchera ainsi 50 000 $ pour une victoire en Coupe du monde ou aux Jeux Olympiques. En cumulant toutes les primes et en cas de résultats positifs, une joueuse pourra désormais gagner jusqu’à 200 000 $ (167 000 ) par an. Après la faillite de la Ligue professionnelle (WUSA) en 2003, ces primes doivent permettre aux meilleures de pouvoir s’entraîner dans les meilleures conditions. L’obligation faite aux footballeuses de rester aux États-Unis pour toucher cet argent sera enfin un moyen pour lutter contre l’exode des meilleures à l’étranger, notamment en Suède ou en Allemagne. 18 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET PRO A (20 journée) e Dijon se rebiffe VENDREDI Nancy - Clermont ................. 87-69 HIER Brest- Cholet ....................... 84-74 ASVEL- Hyères-Toulon........ 90-79 Pau-Orthez- Bourg .............. 90-77 Le Havre - Roanne ................ 80-94 Chalon- Reims ..................... 98-64 Dijon- Le Mans ..................... 90-77 AUJOURD’HUI 15 HEURES La JDA s’est reprise avec éclat avant la Semaine des As en brisant la défense du Mans. DIJON - LE MANS 90-77. – Dijon le moribond a fait voler en éclats la défense du Mans (70 pts encaissés jusque-là). Emmené par un Sciarra taille « double » patron (15 pts 14 p.d.), les hommes de Jacques Monclar avaient pourtant mal démarré, ne tenant en début de match que par Diawara inscrivant huit des douze premiers points dijonnais. Il faudra un recadrage défensif pour que la JDA trouve son rythme, et un excellent collectif offensif, où Ndoye et Baxter se mettaient en évidence. Agressive, adroite à l’extérieure, la JDA faisait déjouer une équipe sarthoise privée de continuité. Le Mans lâchait pied à l’entame du dernier quart (69-56, 31e) subissant la sape dijonnaise (83-62, 37e) jusqu’au bout. « Ça fait bizarre de voir un rassemblement de joueurs qui devient une équipe » , appréciait Monclar. « On n’est pas dedans au début, et la densité de « Yac » (Diawara) nous fait du bien. Après on a bien partagé les responsabilités en défense, et la balle en attaque. Ce n’est pas rien, face au Mans qui est l’équipe qui joue le mieux au basket. » BREST - CHOLET : 84-74. – En coupant les vivres à Cholet, pourtant bien rentré dans son match, Brest a pu laisser cours à un jeu débridé qui a mis sur orbite Brown et Chathuant, et les a ramenés aux affaires (31-29, 16e). Il y aura un sursaut choletais à la reprise (44-48, 22e), mais dans la foulée du duo Chathuant-Brown, un 8-0 relançait l’Étendard (52-48, 25e). Avec un Wilson maladroit (35 %) et un Ferchaud concerné, Cholet revenait à hauteur (61-61, 32e) mais sans pouvoir perturber Brest, sauvé par sa constance défensive. PAU-ORTHEZ - BOURG : 90-77. – Les Palois, privés de Thierry Gadou (tendon d’Achille), ont d’abord été brouillons pendant 25 minutes, laissant Bourg, emmené par Sindjelic et Savovic, être en tête à la pause (40-44). L’Élan encaissait même 29 points dans le deuxième quart, BREST CHOLET 84 74 GRAVELINES - PARIS Parker incertain AUJOURD’HUI 15 H, SPORTICA (TPS Star) Arbitres : Bichon, Viator et Machabert GRAVELINES : 5 Owens (1,95 m) ; 7 Dubiez (1,95) ; 8 Kerkchof (1,94) ; 9 Kuzminskas (2,11, LIT) ; 10. Dubos (2,07) ; 11 Wheeler (1,79, USA) ; 12 Adomaïtis (2,02, LIT) ; 13 Turner (1,97, USA) ; 14 Johnson (2,03, USA) ; 15 M. Jones (1,92, USA). Entraîneur : F. Courcier. PARIS : 4 Rothbart(2,16 m, ISR) ; 5 TJ Parker (1,87) ; 8 Lema (1,97) ; 9 Corosine (1,84) ; 10 Linehan (1,75, USA) ; 11 Jackson (1,98, USA) ; 12 Edi (1,93) ; 13 Samnick (2,03) ; 14 Pecherov (2,10, UKR) ; 15 Volcic (2,09, AUT). Entraîneur : G. Herbert. LE HAVRE - ROANNE : 80-94. – Bien emmené par sa recrue Jemeil Rich (21 pts-12 passes), Roanne a vite pris la direction du jeu, se régalant sur transition face à des Havrais pas assez altruistes et maladroits aux lancers. Cumulant erreurs défensives et balles perdues, les Normands s’exposaient à l’agressivité roannaise. Dans le dernier quart, le trio Rich-Moerman-Harper était à l’origine du break qui allait tuer le match (65-80, 36e). À GRAVELINES, ambiance assurée : c’est le match traditionnel du carnaval de Dunkerque. L’effectif est au complet. Après la lourde défaite au Mans (94-72), le BCM tentera de se relancer avant la Semaine des As. À Paris, l’arrière TJ Parker (entorse de la cheville depuis le match de Chalon), n’a pas été utilisé en Coupe de France lors de la victoire à Feurs mercredi et est incertain, son coach Gordon Herbert estimant hier ses chances de participer au match à 50 %. – H. L. et F. B. ASVEL - HYÈRES-TOULON : 90-79. – Ayant relégué Hyères à 16 points dès la 14e minute, l’ASVEL, qui comptait encore 14 points d’avance à la mitemps (54-40), aime décidément se faire peur. Car en gagnant largement le troisième quart (13-30), Jason Rowe et les siens ont sérieusement semé le trouble avant de céder sur la fin sous la pression du tandem Sy-Dioumassi. Arrivé le 31 décembre pour soulager Sangaré à la mène, l’Américano-Mexicain Anthony Lever-Pedroza a joué son dernier match avec l’ASVEL. CHALON - REIMS : 98-64. – Pourtant privé de John Best grippé, l’Élan a confirmé son potentiel actuel en surclassant Reims, qui est rejoint au classement par Brest. Menant de dix-neuf longueurs après la 13e minute (35-16), Chalon a pu utiliser le jeune shooteur formé au club Philippe Braud, qui a terminé meilleur marqueur. La défense chalonnaise a totalement étouffé les Champenois. – L. T. (avec nos correspondants) ASVEL HYÈRES-TOULON 90 79 PAU-ORTHEZ BOURG 90 77 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd J.K. Edwards 20 8 3/5 - 2/2 3-2 Mahinmi 23 15 4/7 - 7/12 0-4 1 B. Cisse 34 18 7/12 1/3 3/4 1-1 8 Jenkins 27 15 5/11 1/5 4/6 3-1 1 T. Wade 26 9 3/9 1/4 2/4 2-4 3 Curti 23 4 1/3 0/2 2/2 0-4 2 M. Williams 15 5 2/4 1/3 - 1-3 3 P. Durham 32 6 2/12 1/8 1/4 0-4 6 TOTAL 200 80 27/63 5/25 21/34 13-25 24 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Niakaté 3 1 0/2 0/2 1/2 - Rich 35 13 4/8 0/1 5/6 - 12 Harper 38 21 7/18 2/4 5/6 3-3 5 Moerman 14 10 4/5 - 2/2 1-3 Spencer 26 15 5/8 3/5 2/2 1-3 1 Pellin 5 - - - - - A. Traoré 13 5 1/5 - 3/6 2-3 Chelle 13 2 0/2 0/2 2/2 1-1 1 P. Badiane 16 10 5/7 - 0/2 1-1 Bauer 37 17 6/12 3/4 2/4 2-13 3 TOTAL 200 94 32/67 8/18 22/32 14-28 22 80-94 (21-20, 15-22, 21-20, 23-32) Écarts.- HAV : +4 (4e) ; ROA : +14 (score final) Spect. : 2 500. Arb. : Mateus, Danielou et Koog. CHALON REIMS 98 64 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Cox 28 15 5/12 3/6 2/2 1-4 Braud 28 16 6/11 2/7 2/3 0-3 Mokongo 17 9 3/5 3/5 - 1-0 Cohen-Mintz 22 11 4/6 2/4 1/2 1-2 Diarra 24 13 6/7 1/2 - 1-5 Dondon 26 11 4/8 1/1 2/2 3-2 T. Beugnot 2 - - - - A. Lee 21 14 4/6 0/2 6/6 0-4 Laure 12 5 1/2 - 3/3 1-1 Mazique 20 4 1/7 - 2/3 1-1 TOTAL 200 98 34/64 12/27 18/21 9-22 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd M. Brown 28 10 4/8 2/2 - Bradford 35 19 8/14 - 3/3 4-7 Gillet 19 3 1/2 0/1 1/2 0-1 Toti 1 - - - - Tomaku 13 0 0/1 - - Mangin 11 0 0/2 0/2 - 0-1 Feaster 26 6 1/9 0/2 4/4 2-1 M. Sy 24 11 4/8 1/1 2/2 1-3 Adjiwanou 30 15 5/8 - 5/10 2-6 Silvers 13 0 0/3 0/1 - TOTAL 200 64 23/55 3/9 15/21 9-19 98-64 (28-16, 23-15, 25-16, 22-17) Écart.- CHA : + 36 (39e). Spect. : 3 900. Arb. : Bretagne, Bardera et Gros. Pd 3 1 3 2 2 3 3 1 1 19 Pd 1 4 1 1 1 2 1 11 DIJON LE MANS Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd N’Doye 37 19 7/14 3/5 2/4 0-4 Diawara 36 19 8/12 0/1 3/8 4-2 Kolb 2 0 0/2 - - Baxter 27 19 8/13 2/4 1/1 0-6 Marigney 16 8 2/3 1/2 3/4 1-1 Bennett 24 6 3/7 - - 2-3 Monnet 18 4 2/2 - - 1-3 Sciarra 40 15 4/6 1/3 6/9 0-3 TOTAL 200 90 34/59 7/15 15/26 8-22 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Gregory 28 11 5/9 0/3 1/2 1-3 Amagou 15 2 1/2 - - 0-1 A. Koffi 16 8 3/9 - 2/2 0-2 J. Ruzic 21 6 2/6 0/2 2/2 2-2 Bokolo 24 8 4/6 - - 0-1 Guice 32 19 4/8 1/4 10/11 3-0 Besök 26 10 3/5 0/1 4/4 0-3 Campbell 22 1 0/4 0/1 1/2 0-5 J.D. Jackson 12 7 3/6 1/3 - 1-0 Krolo 4 5 2/2 - 1/2 TOTAL 200 77 27/57 2/14 21/25 7-17 90-77 (20-17, 22-22, 20-15, 28-23) Écarts.- DIJ : +21 (37e) ; MAN : +5 (2e) Spect. : 4 120. Arb. : Graffin, Maestre et Leprecq. 90 77 Pd 1 3 1 1 2 14 22 Pd 1 2 1 1 1 1 7 NBA EXPRESS A 1 GP LES RÉSULTATS Courir le monde Les pilotes engagés en A 1 Grand Prix visitent des contrées très exotiques. Comme Sentul, en Indonésie, cadre ce matin de la huitième manche. CE MATIN, à l’heure où blanchissait la campagne, leur course était déjà finie, décalage horaire oblige (cinq heures). Mais là-bas, sur le singulier circuit de Sentul qui accueillit deux Grands Prix moto, en 1996 et en 1997, à une quarantaine de kilomètres de Djakarta, les pilotes français sont loin de nos gelées hivernales avec des orages tropicaux en guise de précipitations neigeuses. « C’est étrange, confie Nicolas Lapierre, pilote titulaire de l’équipe française ce week-end, qui s’élançait ce matin en première ligne de la course sprint. On est en pleine jungle. Il fait plus de 30 oC. C’est un sacré dépaysement. Ce Championnat fait voir du pays ! Il y a quinze jours on était à la pointe de l’Afrique, aujourd’hui on est en Indonésie et dans quinze jours on sera au Mexique. » « C’est tout gagnant pour nous, ajoute Alexandre Prémat, 80 94 l’autre pilote français. Ce n’est jamais agréable de conduire en hiver, dans le froid ou sous la pluie. Nous, on le fait dans d’excellentes conditions. En plus, on fait des courses et, surtout, on les gagne ! Que demander de plus ? » Profiter de l’endroit, peut-être, surtout quand on domine la compétition avec 27 points d’avance sur son dauphin, la Suisse, qualifiée en deuxième ligne pour la première course ce matin ? « C’est difficile, tempère le Parisien. On s’est pris au jeu. Même remplaçant, on reste sur le circuit pour continuer de faire progresser la voiture. Mais le soir, en rentrant à l’hôtel, on peut sentir la culture de l’endroit. C’est déjà çà ! » Parfois, il y a la cerise sur le gâteau, un avion qui part plus tard, un lundi qui s’éternise, comme il y a quinze jours, dans l’été austral de l’Afrique de Sud, à deux pas des plages de Dur- ban. « On n’avait jamais fait de surf, rigolait Lapierre. On s’y est mis avec Alex, et on s’est vraiment éclatés. Au propre comme au figuré ! » Pour ces deux pilotes, tranquilles comme Baptiste, heureux comme Ulysse, il ne reste plus qu’une chose à faire lors de ce beau voyage : conquérir leur toison, un titre de champion, le premier du A 1 Grand Prix. « On a comme objectif de tout gagner, poursuit Lapierre. Même si on progresse moins qu’avant dans la mise au point de notre monoplace et que les autres nous rattrapent. On veut toujours gagner les deux courses. » La suite de ce beau voyage, celui qui leur permettrait de décrocher cette toison, passe dans quinze jours par un autre circuit exotique, Monterrey, au Mexique. FRÉDERIC FERRET GRILLE DE DÉPART (course sprint). 1re ligne : Grande-Bretagne (Kerr), 2’34’’257, France (Lapierre), 2’34’’477 ; 2e ligne : Mexique (Duran), 2’34’’554, Suisse (Jani), 2’35’’055 ;… 11e ligne : Brésil (C. Fittipaldi), 2’38’’290, etc. Championnat (après 7 épreuves) : 1. France, 119 points ; 2. Suisse, 92 ; 3. Brésil, 63 ; 4. Grande-Bretagne, 58 ; 5. Nouvelle-Zélande, 54 ;… 8. Pays-Bas, 44 ; etc. BOURDAIS VERS L’ANDROS ? – Double champion de ChampCar, Sébastien Bourdais pourrait participer à l’édition 2006-2007 du Trophée Andros. Répondant à l’invitation de l’écurie Kia, couronnée cette année avec Yvan Muller, le Sarthois a effectué vendredi une vingtaine de tours sur le circuit de glace de l’Alpe-d’Huez, au volant de la Rio d’Evens Stievenart et de Didier André. Auteur de chronos honorables alors qu’il n’a jamais piloté sur glace, le Manceau a fait forte impression. Au point que la rumeur parle déjà de sa possible participation au Trophée Andros la saison prochaine. Il pourrait alors partager son volant avec Paul Bourion. – Y. Mai. PAGE 18 Orlando-Detroit, 73-84 ; Washington-Cleveland, 101-89 ; Charlotte-Toronto, 73-88 ; Boston-Portland, 115-83 ; New Jersey - San Antonio, 73-83 ; Indiana - Golden State, 107-95 ; New Orleans/Oklahoma City - New York, 111-100 ; Minnesota-Utah, 80-94 ; Phoenix-Sacramento,112-104 ; Seattle-Atlanta,99-91 ; L.A. Clippers - Memphis, 91-87 ; Denver-Dallas, 113-104. LE FAIT DU JOUR Dallas (39 v - 11 d) a finalement baissé sa garde et concédé à Denver sa première défaite en 14 matches, encaissant 34 points (à 14/18) de Kenyon Martin. Un coup d’arrêt inévitable qui profite à San Antonio (39-10), désormais l’équipe la plus irrésistible de la ligue avec ses huit succès d’affilée. Les Spurs de TONY PARKER (19 pts à 8/15, 6 p.d., 5 rbds, 1 int. 3 b.p. en 39 min) ont solidement mis fin à la série de 12 victoires de rang des Nets dans leur salle, malgré l’état fébrile de Tim Duncan, obligé de courir aux vestiaires durant la partie pour s’enfermer dans les toilettes. Ce duel entre les Spurs de Gregg Popovich et son ancien élève Avery Johnson devrait perdurer jusqu’au bout de la saison. Du fait de leur placement dans la même Division Sud-Ouest, le deuxième du groupe à la fin de la saison régulière héritera du 4e strapontin de la Conférence Ouest. Et, au vu de l’avance prise par les Mavs et les Spurs sur le reste des concurrents de l’Ouest (Phoenix est 3e avec 33 v-17 d), l’autre sera logiquement numéro 1. PRO B (20e journée) VENDREDI Golbey-Épinal- Vichy .......... 78-88 Aix-Maurienne- Quimper ... 96-84 Besançon- Nanterre............ 90-84 Saint-Étienne- Évreux ........ 76-70 Orléans- Saint-Quentin ...... 82-76 HIER Charleville- Angers ............. 92-97 Boulazac- Châlons............... 64-57 Levallois- Antibes ........ 87-81 a.p. Mulhouse- Nantes .............. 89-71 Classement : 1. Orléans, 35 points ; 2. Besançon, 33 ; 3. Boulazac, 32 ; Châlons, 32 ; Vichy, 32 ; 6. Angers, 31 ; Quimper, 31 ; Évreux, 31 ; 9. Nantes, 30 ; Saint-Quentin, 30 ; 11. AixMaurienne, 29 ; Golbey-Épinal, 29 ; Levallois, 29 ; Mulhouse, 29 ; 15. Nanterre, 28 ; Saint-Étienne, 28 ; 17. Charleville, 26 ; 18. Antibes, 25. CHARLEVILLE - ANGERS : 92-97 (22-19 ; 28-26 ; 21-22 ; 21-30) CHARLEVILLE : Berry (21), W. Bernard (9), Thioune (17), Condouant (8), Davidson (13) ; puis Correa (9), Yatzkan (15). Entraîneur : M. Gonsalves. ANGERS : Rathieuville, Sene (5), T. Durham (18), Desroses (19), Emerson (21) ; puis Ragauskas (16), Christophe (2), Braun (12), Bestron (2), L. Touré (2). Entraîneur : O. le Minor. BOULAZAC - CHÂLONS : 64-57 (15-22 ; 17-7 ; 16-14 ; 16-14) BOULAZAC : Bertorelle (15), Wagner (14), Lavis (1), Holland (2), Howell (13) ; puis Vasic, Lasme (13), Beesley, Monpounga (1), Conderanne (3), Tetainanuarii (2). Entraîneur : J. Douaglin. CHÂLONS : Ouattara (4), Chery (5), Richmond (19), Tchicamboud (6), Z. Moss (8) ; puis Landu (5), Galette (1), K. Sefolosha (2), Dia, Kelley-Sanni (7). Entraîneur : F. Péronnet. LEVALLOIS - ANTIBES : 87-81 a.p. (30-19 ; 13-23 ; 11-8 ; 19-23 ; 14-8) LEVALLOIS : Sylla (9), Fergerson (24), Vespasien (6), Ma. N’Diaye (14), Burrell (21) ; puis Nivière (2), Dieng, Sidibé (2), Markovic (9). Entraîneur : S. Lautié. ANTIBES : Swift (22), Sarin (9), T. Williams (13), Feckoua (1), Bengaber (22) ; puis Dhabi, Chérasse (8), Recoura (3), Kresta (3). Entraîneur : S. Ostrowski. MULHOUSE - NANTES : 89-71 (25-30 ; 27-11 ; 18-13 ; 19-17) MULHOUSE : St. Ross (30), Bronchard (16), Malet (10), Swords (10), G. Owens (13) ; puis Bouvier (4), M’Bodji, A.D. Smith (6), V. Mendy, Pistre. Entraîneur : C. Auffray. NANTES : Stockman (23), Charles (9), Dessart (4), Kosmalski (16), Boutry (4) ; puis Boyd (1), F. Gomez, Huljev (9), Cilly, A. N’Kembé (5). Entraîneur : A. Michon. LIGUE FÉMININE (18e journée) HIER Calais - Bourges ................... 53-82 Nice- Saint-Amand ............. 74-65 Mondeville- Strasbourg ..... 93-64 Vill.-d’Ascq- Clermont ........ 67-65 Montpellier- Challes........... 82-79 AUJOURD’HUI 15 H 30 (à Pau) Mourenx - Tarbes 16 HEURES Valenciennes - Aix-en-Provence Classement : 1. Mondeville, 35 points ; 2. Bourges, 34 ; 3. Valenciennes, 32 ; 4. Montpellier, 29 ; 5. Tarbes, 28 ; 6. Villeneuve-d'Ascq, 28 ; 7. Aix, 26 ; 8. Clermont, 26 ; 9. Saint-Amand, 24 ; 10. Mourenx, 23 ; 11. Challes, 23 ; Nice, 23 ; 13. Calais, 22 ; 14. Strasbourg, 19. CALAIS - BOURGES : 53-82 (14-27 ; 16-18 ; 13-19 ; 10-18) CALAIS : M’Paka, Kowalik, Obama, Radunovic (2), Dia (8), Costaz (4), Creamer (9), Candelier, Hodges (14), Mazic (16). Entraîneur : C. Sicsic. BOURGES : Godin (8), Palau (8), Melain (11), Dumerc (8), Jekabsone (19), N’Goyisa (19), Krawczyk (3), Reghaïssia (6). Entraîneur : P. Vincent. NICE - SAINT-AMAND : 74-65 (17-16 ; 19-17 ; 18-12 ; 20-20) NICE : Messi-Fouda, J. Gomis (4), Martinez, Maïga-Ba (16), Beikes (10), Petiteau (14), Barennes (2), Maslowski (19), Azace (6), Cesnaviciute (3). Entraîneur : S. Provillard. SAINT-AMAND : E. Brown (17), Fouteret, Lopez (10), Cibert (7), Drljaca (10), El Gargati (3), Delepine (2), Farris (6). Entraîneur : D. Thiebaut. MONDEVILLE - STRASBOURG : 93-64 (22-22 ; 25-17 ; 21-15 ; 25-10) MONDEVILLE : Daley (17), Legoupil (10), Pochet (9), Podrug (12), Bade (14), Matic (4), Bonnan (16), Jannault (11), Lemaire, Labbé. Entraîneur : H. Coudray. STRASBOURG : Mercier (8), Langlais (6), Bouderra, Gueye (2), Chieze (2), Brazdeikyte (21), Robert (15), Schmitt (10), Chauvin. VILLENEUVE-D’ASCQ - CLERMONT : 67-65 (13-20 ; 10-24 ; 16-17 ; 28-4) VILLENEUVE-D’ASCQ : Massaline (2), Seigle, Fombonne (8), Marcauskaite, T. Brown (10), E. Gomis (17), Wambe (26), Sacko (4). Entraîneur : A. N’Diaye. CLERMONT : Mandache, Salagnac (4), Sene (4), Lardy, Dubois (7), Fromholz (12), N’Diaye (23), Stampalija (8), Nikiposlakïa (7). Entraîneur : P. Delaliaux. MONTPELLIER - CHALLES : 82-79 (23-24 ; 17-23 ; 22-22 ; 20-10) MONTPELLIER : Das Neves (16), G. Bertal, Perotto (11), Samoroukova (12), Ronot (2), Skrela (15), E. Bertal (4), Machanguana (17), Vorackova (5). Entraîneur : J. Ruiz. CHALLES : Pognon (2), Cayot (16), Duvivier (3), Peyrol (2), Pilyashenko (14), Luptakova (18), Janostinova (21), Savic (2), Testud (1). Entraîneur : C. Benintendi. FÉMININES : RECORD D’AFFLUENCE À PAU. – À l’occasion de la 18e journée de Ligue féminine, le match entre le promu Mourenx et Tarbes, disputé cet après-midi au Palais des sports de Pau, se jouera devant 5 000 personnes, le record d’affluence pour une compétition de clubs féminins en France. La plus grosse affluence pour un match de clubs était jusqu’ici la finale 2002 de l’Euroligue, remportée par Valenciennes face à Gdynia au stade couvert régional de Liévin devant 4 500 spectateurs. – G. Cay. LES FRANÇAIS JOHAN PETRO (8 pts à 3/3, 3 rbds, 1 ctre, 1 b.p. en 15 min.) et Seattle ont retrouvé le chemin de la victoire en disposant d’Atlanta. BORIS DIAW (15 pts à 6/16, 6 rbds, 3 pds, 1 int., 2 bps en 36 min.) et Phoenix ont survécu à un furieux retour de Sacramento. Récital offensif de MICKAËL PIETRUS face à Indiana : le nouvel ailier titulaire des Warriors a inscrit, vainement, 23 points à 7/9 aux tirs, dont 4/5 à trois points et 5/6 aux lancers francs. Il enchaînait la nuit dernière par un match à Cleveland. RONNY TURIAF, qui a signé un contrat de trois saisons avec les Lakers, était sur le pont pour la venue de Memphis à Los Angeles. GRAVELINES / PARIS Aujourd'hui à partir de 14h30 en direct et en exclusivité sur DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Fauthoux 16 7 1/1 1/1 4/4 - Foirest 19 7 3/6 1/4 - 0-1 4 Drozdov 36 11 4/7 1/3 2/2 0-6 8 S. Cissé 8 2 1/2 0/1 - 0-1 Cooper 23 9 3/6 1/3 2/2 - 5 Rupert 29 12 5/9 - 2/2 - Sales 26 15 6/10 0/1 3/5 4-3 Lux 22 23 9/10 - 5/8 3-3 Varem 10 2 1/4 0/2 - 2-1 Sims 11 2 1/4 0/2 - 1-0 1 TOTAL 200 90 34/59 4/17 18/23 12-16 18 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Savovic 16 6 2/6 1/3 1/2 2-2 2 Poupet 17 4 2/4 0/1 0/2 0-1 6 Adamou 20 2 1/4 0/2 - 1-1 2 Allred 12 2 1/1 - - 0-2 Gay 16 12 6/9 - 0/4 2-0 Moncade 23 7 1/2 - 5/6 0-2 1 Doreau 14 2 0/2 0/1 2/2 0-2 Schmitt 28 18 7/7 - 4/4 2-3 Sindjelic 24 20 5/9 4/7 6/7 0-4 2 Torbert 30 4 1/4 0/1 2/4 - 1 TOTAL 200 77 26/48 5/15 20/31 7-18 14 90-77 (19-15, 21-29, 30-8, 20-25) Écarts.- PAU : +20 (31e et 34e) ; BOU : +4 (14e, 18e, 20e). Spect. : 5 200. Arb. : Chambon, Vauthier et Jeanneau. LE HAVRE ROANNE c. — 1313 1414 1422 1466 1537 1295 1456 1455 1556 1629 1655 1310 1505 1538 1593 1793 1667 1527 Bleu AUTOMOBILE DIJON. – À l’approche de la Semaine des As organisée en Bourgogne à partir de jeudi prochain, l’ailier-fort Yakhouba Diawara (19 points), ici au dunk devant Huseyin Besök, et les Dijonnais se sont révoltés et Le Mans en a fait les frais. (Photo Éric Chazerans/Bien Public/PQR) p. — 1507 1584 1563 1509 1640 1407 1484 1555 1561 1576 1623 1291 1508 1419 1509 1578 1486 1331 Jaune Rouge Jaune Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd A. Sy 22 13 4/15 1/4 4/6 7-4 2 Paulding 27 14 5/14 2/8 2/2 1-1 2 Dioumassi 16 5 2/3 1/1 - 0-5 1 Gaines 29 15 6/9 - 3/7 2-8 Mrazek 30 8 3/6 2/4 - 0-1 6 Ceranic 16 8 4/4 - 0/2 3-1 T. Ruzic 22 5 2/3 0/1 1/2 2-1 4 Brun 13 13 5/9 2/4 1/2 2-3 3 Lever-Pedroza 8 7 2/4 2/4 1/2 0-1 Sangare 17 2 1/4 0/3 - 0-2 TOTAL 200 90 34/71 10/29 12/23 17-27 18 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Wethers 22 12 5/9 2/3 - 0-2 1 Nedic 21 5 2/9 1/4 - 1-4 Barnes 6 2 0/2 - 2/2 0-1 2 Legname 22 0 0/6 0/5 - - Rowe 34 24 8/19 2/8 6/7 0-2 6 Milling 22 2 0/1 - 2/2 2-6 1 Bouteille 9 3 1/1 1/1 - - Vukicevic 34 13 4/6 3/3 2/3 0-3 2 Lockhart 30 18 7/9 2/3 2/4 5-5 TOTAL 200 79 27/62 11/27 14/18 8-23 12 90-79 (26-21, 28-19, 13-30, 23-9) Écarts.- ASV : +16 (14e) ; HYÈ : +4 (27e). Spect. : 4 400. Arb. : Gasperin, Périer et Laplace. ROUEN - STRASBOURG AUJOURD’HUI 17 HEURES SALLE DES COTONNIERS Arbitres : Radonjic, Supiot et Boué Le SPO Rouen, qui reste sur deux succès à domicile devant Dijon et Roanne, tentera d’effacer face au champion de France son échec de samedi au Havre. Toujours handicapé (douleur au genou droit), l’intérieur AntonyWilliams tiendra sa place, tout comme le capitaine Jean-Emmanuel Le Brun, absent hier et vendredi de l’entraînement (état grippal). Strasbourg a bouclé jeudi à Vitoria son parcours en Euroligue et se présente avec le même effectif. – A. Ge. et R. Sch. Gravelines - Paris (TPS Star) 17 HEURES Rouen - Strasbourg PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI 25 FÉVRIER (20 HEURES) : Roanne Pau, Strasbourg - Le Havre, Paris - Dijon, Cholet - Chalon, Le Mans - Nancy, Hyères - Brest, Reims - Gravelines, Bourg - ASVEL, Clermont - Rouen. DIMANCHE 26 (15 HEURES) : Le Mans - Nancy (TPS Star). P. — 4 5 6 7 7 6 7 9 10 11 11 9 12 13 13 16 16 16 Noir Bleu Noir Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Cosic 5 0 0/1 0/1 - - 1 Blackmon 32 17 6/11 1/3 4/6 0-4 2 Patterson 35 11 4/11 3/4 - 1-3 10 J. Vérove 15 3 1/1 1/1 - 1-6 2 Chathuant 38 18 8/16 2/7 - 4-4 R. Brown 40 17 7/16 0/2 3/3 1-4 4 Forehan-Kelly 27 16 2/4 1/2 11/12 0-5 Gouacide 8 2 1/2 - - - TOTAL 200 84 29/62 8/20 18/21 8-27 19 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Essart 37 10 3/11 1/6 3/3 0-1 4 Gauthier 19 1 0/2 - 1/2 4-1 Ferchaud 33 15 5/8 3/6 2/2 1-1 1 Bilba 15 5 2/3 1/2 - 0-1 1 Marquis 25 10 4/8 - 2/4 3-5 Bendriss 9 0 0/1 - - 1-2 L. Wilson 31 18 6/17 3/8 3/4 2-7 2 Grant 31 15 4/9 2/5 5/10 1-6 9 TOTAL 200 74 24/59 10/27 16/25 12-24 17 84-74 (17-23, 27-19, 17-14, 23-18) Écarts.- BRE : +11 (40e) ; CHO : +10 (8e). Spect. : 2 300. Arb. : Castano, Guédin et Gueu. avant de se reprendre défensivement, et de passer en tête sur le premier panier de Laurent Foirest (48-47, 24e). Négligent aux lancers, Bourg avait du mal à résister au retour palois. TJ Lux signait un gros match (23 pts, record personnel à Pau) qui lui valait une ovation, avant son remplacement par Fuller aux As. « Il a fallu une grosse réaction d’orgueil en deuxième période » , analysait Didier Gadou. « Je tiens aussi à remercier TJ Lux, mais on ne pouvait changer que ce poste-là. » Classement Pts J. G. — — — 1. Pau-Orthez ........... 36 20 16 2. ASVEL ..................... 35 20 15 3. Le Mans ................ 34 20 14 4. Bourg ..................... 33 20 13 Nancy ..................... 33 20 13 6. Strasbourg ............ 32 19 13 7. Gravelines ............. 31 19 12 8. Chalon .................... 31 20 11 9. Le Havre ............... 30 20 10 10. Hyères-Toulon ..... 29 20 9 Roanne ................... 29 20 9 12. Paris ....................... 28 19 10 13. Cholet ..................... 28 20 8 14. Clermont ............... 27 20 7 Dijon ....................... 27 20 7 16. Brest ....................... 24 20 4 Reims ..................... 24 20 4 18. Rouen ..................... 22 19 3 19 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS PARIS (WTA Tour, indoor) Le bouquet final Amélie Mauresmo retrouvera Mary Pierce aujourd’hui en finale après avoir sauvé hier une balle de match. LE PUBLIC PARISIEN aura droit aujourd’hui à la revanche de la fabuleuse finale du Masters entre Amélie Mauresmo et Mary Pierce, respectivement têtes de série numéro 1 et 2 de l’Open Gaz de France. Le mérite-til ? Oui, bien sûr, mais avec un bémol, cependant, car la conduite des supporters de l’équipe de Fed Cup, avec leurs tee-shirts bleus frappés du mot France, n’a pas été exempte de reproches. Ils se sont comportés, hier, avant tout comme des partisans de Mauresmo lors de l’haletante demi-finale opposant cette dernière à Tatiana Golovin. Golovin aussi fait partie de l’équipe de France et à ce titre, a droit à autant de respect et de soutien que Mauresmo de la part de personnes qui affichent publiquement leur attachement à l’équipe nationale. « C’était dur à la longue d’entendre sans arrêt les “Amélie, Amélie !”, convenait Golovin, mais bon, je n’ai gagné ni le Masters, ni l’Open d’Australie, “Amé” est plus populaire que moi, c’est normal. » Vingt minutes après le début de la partie, on ne pouvait pas imaginer que le combat se prolongerait durant deux heures et cinquante minutes. Mauresmo menait 5-0 et même si chaque jeu avait été difficile à gagner, l’ascendant qu’elle avait pris devait lui permettre de peser sur l’ensemble du match. Mais c’est précisément à partir de 5-0 qu’elle commença à donner des signes de faiblesse. Les fautes de coup droit succédaient aux fautes de coup droit, et aussi bien à 5-2 qu’à 5-4, sur son service, elle ne réussit pas à transformer deux puis encore trois balles de set. Golovin, qui se battait avec conviction, prit de plus en plus d’initiatives et réussit à remporter le premier set au tie-break. Et lorsqu’elle mena 2-1 et service à suivre au deuxième set, elle avait réussi l’exploit de prendre six fois de suite le service de Mauresmo ! Profitant toujours de « l’absence » de la numéro 2 mondiale, Golovin se trouva bientôt en position de remporter le match. À 5-3, Mauresmo sauva l’essentiel en remportant son jeu de service et à 5-4, servant pour le gain de la partie, Golovin gâcha sa seule et unique balle de match en envoyant un revers qui ne présentait pas de difficulté dans le filet. Pierce tapait trop fort ! « J’ai mis trop de temps à me remettre de cette balle de match gâchée, avouait Golovin. Et même si on me dit que j’ai fait un bon match, je l’ai perdu et c’est une grande déception. Amélie avait son plan de jeu, elle m’a beaucoup gênée avec ses slices, et j’ai fait ce que j’ai pu mais ce n’était pas suffisant. Je serai au niveau des plus grandes le jour où je remporterai ce genre de combat, je ne peux pas dire autre chose. » À la sortie de la salle d’interview, Louda, la mère de Tatiana, était visiblement émue. Elle aussi avait cru à la victoire de sa fille. « Il y a de quoi être fière, disait-elle, mais Tati ne veut rien entendre, j’ai essayé de lui parler au vestiaire mais il n’y a pas un mot à lui tirer… » À côté de ce long combat francofrançais, la première demi-finale entre Mary Pierce et Patty Schnyder manqua de sel même si, après avoir été menée 3-1 et balle de 4-1 pour la Suissesse, Pierce retrouva soudain l’éclat qui avait fait d’elle une triple finaliste de grands tournois en 2005, à Roland-Garros, Flushing Meadows et au Masters. En début de match, la Française connut un déchet comparable à celui de ses tours précédents et puis, après avoir aligné trois retours de service gagnants consécutifs pour sauver la balle de 4-1 et revenir à 3-2, elle retrouva le bon timing. Schnyder ne put que constater les dégâts devant l’avalanche de coups gagnants : « Elle frappe vraiment trop fort, admit-elle, et il n’y a rien à faire pour une joueuse comme moi qui aime construire les échanges. » AMÉLIE MAURESMO, jambes lourdes, a puisé dans le soutien du public les forces pour ne pas céder. « Je me sentais vidée » ILS VONT ÊTRE vite fixés. Le Flash de La Courneuve, champion de France en titre, et les Argonautes d’Aix-en-Provence, l’équipe la plus titrée de l’Hexagone (8 titres), se retrouvent dès la première journée pour un choc entre gros favoris. Seize fois finalistes du Championnat d’affilée avant de chuter la saison dernière en demie face aux Spartiates d’Amiens, les Argonautes se sont sérieusement réarmés pour reconquérir un titre qui leur échappe depuis 2002. Après sept saisons à Aix, leur quarterback vétéran, Kenneth Suhl a été remplacé par Chris Dapolito (22 ans) issu de l’université de Duke (D 1 NCAA). Les Aixois ont surtout recruté le coureur Robbie Mixon, meil- leur running-back de l’université de Central Michigan en 2003 avec 1 361 yards gagnés en 12 matches. Ces recrues vont tout de suite être à l’épreuve du feu face au Flash qui n’a presque pas changé d’effectif. Avec ses quatre Français anciens de la NFL Europe (Soumah, Kancel, Ajdir et Hamoudi) et leur quarterback Braxton Sheaver, le Flash a recruté un gros joueur défensif, Ryan Gutierrez, titulaire avec l’université de Californie (D 1 NCAA). La difficulté pour les joueurs de La Courneuve sera de confirmer leur titre ce qu’ils n’ont jamais réussi à faire depuis leur premier titre en 1997. – M. Ba. Dotation : 499 251 . Demi-finales : Pierce b. Schnyder (SUI), 6-4, 6-2 ; Mauresmo b. Golovin, 6-7 (5-7), 7-5, 6-2. PROGRAMME AUJOURD’HUI, à partir de 15 heures : Mauresmo-Pierce. En direct sur Paris Première et Canal +. RÉSULTATS PATTAYA (THA, WTA Tour, dur, 170 000 $, 5-12 février). – Demi-finales : Kostanic (CRO) b. Llagostera Vives (ESP), 6-3, 6-3 ; Peer (ISR) b. Bammer (AUT), 7-5, 6-3. WROCLAW (POL, ATP Challenger, indoor, 106 250 , 6-12 février). – Quarts de finale : Dlouhy (RTC) b. Mahut, 6-0, 3-6, 6-3. PARIS. – Après un début de saison (et de tournoi) poussif, Mary Pierce a enclenché la vitesse supérieure pour disputer aujourd’hui sa quatrième finale à Coubertin, où elle s’est imposée une fois, en 1998. (Photo Mao) BOXE VOLVO OCEAN RACE Hallab facile Un sacré menu Une courte troisième étape (Melbourne-Wellington) puis cap, dès dimanche, sur Rio : un gros programme pour les six concurrents. Leader au général, ABN-AMRO-One, skippé par Mike Sanderson, reste le favori de la troisième étape, partie cette nuit de Melbourne. (Photo Stringer/ Australia/Reuters) LE PROGRAMME AUJOURD’HUI, 14 HEURES : Asnières - St-Ouen-L’Aumône ; Élancourt Amiens ; Le Plessis-Robinson- Thonon ; Aix-en-Provence- la Courneuve. ALI HALLAB a battu le Nantais Medhi Savary par arrêt au deuxième round, en demi-finale des Championnats de France, hier à Fontenay-sous-Bois. Sortant des juniors, Savary manquait d’expérience et d’assurance face au médaillé de bronze du Mondial. Les finales se dérouleront samedi prochain à Saint-Quentin . NATIONAUX AMATEURS (11 février). – Demi-finales. Fontenay-sous-Bois. FEMMES. 46 kg. : Mahmoud b. Saoudi, arrêt de l’arbitre au 1er round. 48 kg. : Hamraoui b. Sekaf, arrêt au 2e round (+15). 52 kg. : Mancini b. Nougue-Cazenave 29-15. 54 kg. : Weaver b. Bennasser 27-9. 66 kg. : Chaillou b. Baghdad 26-19. 70 kg. : Cissoko b. Alvarez par forfait. 75 kg. : Ayyadi b. Hedjam 28-9. HOMMES. Mi-mouche : Asloum b. Guerfi, arrêt de l’arbitre au 4eround. Plume : Djelkhir b. Sellami, arrêt au 3e round (+20). Coq : Hallab b. Savary, arrêt au 2e round (+20). Légers : Dangnoko b. Azzedine 28-19, Gomis b.Abid 13-4. Le Chesne.- FEMMES. 46 kg. : Barka b. Lagarrigue 20-14. 50 kg. : Nave b. Bouvier, arrêt au 2e round (+15). 57 kg. : Dellal b. Duhaut 28-18. 60 kg. : Bertaud b. Vieira 33-18, Orain b. Evrard par forfait.63 kg. : El Hadrati b. Blaty 24-20. HOMMES. Mouche : Boumerdaci b. Ltaief 36-26. Superlégers : Adriani Vastine b. Belinga, arrêt au 2e round (+20), Bouzaiane b. Diabi par forfait. Welters : Alexis Vastine b. Bouneb 43-26, Chiguer b. Oliveri 42-24. Moyens : Anouche b. Ait Chaouche 46-33. Lourds : Ouatah b. Gomis, arrêt au 2e round (+20). REUNION DES PENNES-MIRABEAU (10 février).- Demi-finale du Critérium des super-plume (4x3) : Gommard b. Soudani aux points. Demi-finale du Critérium des super-légers (4x3) : Serre b. Wernet aux points. Demi-finale de la Coupe de la Ligue des super-moyens (8x3) : Mohammedi b. Goury aux points. Demi-finale du Championnat de France des lourdslégers (8x3) : Monrose b. Zairi, abandon pendant le 2e round. Légers femmes (4x2) : Chomaz b. David (ROU) aux points. GOLF LUTTE GOLDEN GRAND PRIX DE TOURCOING. – 51 kg. Huitièmes de finale : Boubryemm b. Hryhoryeva (BLR) 4-1, 7-0 ; Engelhardt (ALL) b. Willocq, tombée.Quart de finale : Kohut (UKR) b. Boubryemm, tombée. Repêchage : Boubryemm b. Peralta, abandon. 3e à 5e place : Wagner (ALL) b. Boubryemm 1-0, 1-1 ; Willocqb. Benfouzari 6-0, 6-2. 55 kg. Premier tour : Paic (ROU) b. Demoury 1-0, 3-0. Quart de finale : Gomis b. Paval (ROU) 6-0, 3-0. Demi-finale : Gomis b. Mattson (SUE) 1-0, 1-1, 1-0. Finale : Verbeek (CAN) b. Gomis 1-0, 6-0. 59 kg. Quart de finale : Lebon b. Navarro 5-0, 3-0. Demi-finale : Lebon b. Stueber (ALL) 3-1, 2-0. Finale : Lebon b. Van Ekelenburg (HOL), tombée.63 kg. Premier tour : Sadoveanu (ROU) b. Selloum, tombée ; Graham (CAN) b. Piva 2-0, 1-0. 72 kg. Premier tour : Hristova (BUL) b. Bentorki, tombée ; Buettner (ALL) b. Dos Santos 2-0, 1-4, 1-0. Repêchages : Sayenko (UKR) b. Bentorki 7-0, 4-0. HOCKEYSURGAZON SQUASH SALLE : CHAMPIONNAT DE FRANCE (Cambrai, 11-12 février). – HOMMES. Demifinales : Valenciennes-Amiens, 13-7 ; LilleMontrouge, 12-2. Poule de relégation : Lyon - Saint-Germain, 10-7 ; Cambrai-Stade Français, 4-3. FEMMES. Demi-finales : Cambrai Villeneuve-Loubet, 10-1 ; Lille - Saint-Germain, 3-2. Poule de relégation : Abbeville-Montrouge, 6-2 ; Stade Français-Mérignac, 6-1. AUJOURD’HUI : finales et matches de classement (à partir de 10 heures). CHAMPIONNATS DE FRANCE (Nîmes, 10-12 février). – HOMMES. Demi-finales : Lincou (no 1 français)-Balbo (no 6), 3-0 (11-7, 11-5, 11-3) ; Gaultier (no 2)-Arcucci (no 4), 3-0 (11-6, 11-9, 11-5). FEMMES. Quarts de finales : Stoehr (n o 1 ) - Du p l o m b (n o 6 ) , 3 - 1 ; B o i s (no 5)-Delsinne (no 7), 3-0 ; Allamargot ( no 3 ) - R e n a i ( no 4 ) , 3 - 0 ; S e r m e (no 2)-De Muylder (no 81), 3-0. Demifinales : Stoehr-Bois, 3-0 (9-7, 9-1, 9-3) ; Allamargot-Serme, 3-0 (9-7, 9-2, 9-2). AU JO UR D ’H UI . – F i nal es f em me s (14 heures) et hommes (15 heures). AIR NATATION RECORD BATTU POUR FOSSETT. – Mission accomplie hier pour le milliardaire américain Steve Fossett, qui a battu le record du monde de distance aérienne en solitaire et sans escale à bord de son avion Virgin-Atlantic-Global-Flyer. Pour réussir son pari, Fossett, parti mercredi à 13 h 22 de cap Canaveral (États-Unis) devait bouc ler 41 978 km en 80 heures, opération réalisée hier en fin d’après-midi lorsqu’il dépassa l’aéroport de Shannon, dans le sud-ouest de l’Irlande. Selon son équipe, le célèbre pilote a porté le record à 42 460 km en 76 heures. En raison de problèmes électriques, il a atterri à l’aéroport de Bournemouth, sur la côte sud de l’Angleterre et non pas dans le Kent, comme prévu. COUPE DU MONDE (petit bassin, Belo Horizonte [BRE], 10-12 février). – Finales. HOMMES. 100 m : 1. Hayden (CAN), 48’’08 ; 2. Neethling (AFS), 48’’26. 400 m : 1. Coman (ROU), 3’49’’25. 100 m dos : 1. Rupprath (ALL), 52’’30. 50 m brasse : 1. Aquiles Fischer (BRE), 27’’59. 200 m brasse : 1. Dickens (CAN), 2’12’’17. 50 m papillon : 1. De Almeida (BRE), 23’’30. 200 m papillon : 1. Polyakov (RUS), 1’56’’31. 100 m 4 nages : 1. Neethling (AFS), 53’’72 ; 2. Perreira (BRE), 53’’76. 400 m 4 nages : 1. Perreira (BRE), 4’18’’69. FEMMES. 50 m : 1. Braga Gusmao (BRE), 24’’71. 200 m : 1. Potec (ROU), 1’58’’34. 800 m : 1. Potec (ROU), 8’38’’37. 50 m dos : 1. Pietsch (ALL), 27’’25. 200 m dos : 1. Möller (SUE), 2’9’’66. 100 m brasse : 1. Winfield (USA), 1’7’’22. 100 m papillon : 1. Bespalova (RUS), 59’’09. 200 m 4 nages : 1. Hetzer (ALL), 2’13’’88. EN AUSTRALIE, ce sera aujourd’hui à 13 heures, mais en France, avec le décalage horaire, c’était déjà la nuit dernière à 3 heures : le départ de la troisième étape de la Volvo Ocean Race 2005-2006, tour du monde en équipages avec escales. Après Vigo-Le Cap et Le Cap-Melbourne, les six bateaux encore en course (Brunel, le voilier australien, a déclaré provisoirement forfait) se sont élancés pour un court parcours de 1 450 milles jusqu’à Wellington, en Nouvelle-Zélande, après la traversée de l’imprévisible mer de Tasmanie. L’arrêt chez les Kiwis sera cependant très bref. Attendus jeudi ou vendredi, les VOR-70, monocoques de 21,5 m, repartiront dès dimanche pour cette fois un très gros morceau : 6 700 milles jusqu’à Rio de Janeiro en passant par le Cap Horn, pour une arrivée vers le 13 mars. La proximité de ces deux étapes exige un effort d’adaptation des équipages. « Je pars pour deux étapes en ce qui concerne les points, disait avant le départ Sidney Gavignet, le barreur français du très efficace ABN-AMRO ONE, vainqueur des deux premières étapes, mais je considère le parcours Melbourne-Rio comme quasiment une seule étape. Ce pit-stop à Wellington sera assez difficile à gérer parce que cela va casser le rythme des quarts adoptés au départ de Melbourne. » A priori cependant, pas de quoi troubler la cohésion d’un équipage bien rodé. « Ça fait un an qu’on tourne ensemble sur le bateau alors que certaines équipes n’étaient pas prêtes deux mois avant le départ, explique Gavignet, trente-sept ans. Et depuis un an, nous sommes les mêmes dix gars à bord, dix gars dont tous sauf deux ont déjà fait au moins une fois cette course (lui-même termina deuxième en 2001-2002 sur Assa-Abloy). » Après une escale tranquille (« Je ne suis pas sorti de Melbourne, dit Gavignet, je suis resté avec ma famille qui m’avait rejoint et j’ai rechargé mes batteries »), le leader semble donc plus fort que jamais. « La moitié des points disponibles n’a pas encore été distribuée, tempère cependant le barreur français. Rien n’est donc fait et il nous faut continuer à engranger tout en progressant dans le petit temps, qui reste notre point faible. » ANDRÉ-JACQUES DEREIX Classement général (après 2 étapes) : 1. ABN-AMRO ONE (HOL, Sanderson [NZL]), 32,5 pts ; 2. ABN-AMRO TWO (HOL, Josse), 25 ; 3. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), 18 ; 4. Pirates-des-Caraïbes (USA, Cayard), 16,5 ; 5. Brasil 1 (BRE, Graël), 16 ; 6. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), 14,5. HOCKEY SUR GLACE TAEKWONDO TOURNOI DE TILBURG (HOL). – HIER (2rejournée) : France - Lituanie 4-2. AUJOURD’HUI (16 h) : France-Pays-Bas FRANCE - LITUANIE : 4-2 (0-0, 3-1, 1-1) Pénalités : FRANCE : 36’; Lituanie 12’. Buts – FRANCE : 23’08’’ Bellemare (Hecquefeuille) ; 23’39’’ Bellemare ; 35’34’’ Tardif Jr (Gras) ; 53’30’’ Desrosiers (Coqueux). LITUANIE : 24’36’’ Vaiciukevicius (Kulevicius) ; 54’55 Katulis (Aliukonis) sup. num. Premier succès de l’équipe de France à l’occasion de la dernière étape de l’Euro Hockey Challenge. Les hommes de Dave Henderson ont réalisé une jolie performance en disposant de la formation lituanienne grâce notamment à deux buts du jeune Rouennais Pierre-Edouard Bellemare. - Y. Mai. NHL (saison régulière). –VENDREDI : Colombus - Colorado 4 - 1 ; NY Rangers - Toronto 4 - 2 ; Carolina - Pittsburgh 3 - 4 ; Philadelphie - Washington 5 - 4 ; Edmonton - Minnesota 3 - 6 ; Calgary - St Louis 3 - 2 a.p ; Vancouver - Anaheim 1 - 3 ; San Jose - Dallas 6 - 3 TESTS MATCHES ENCOURAGEANTS. – Comme on pouvait s’y attendre, l’Iran a largement dominé les deux séances de tests matches face aux Français programmées vendredi à Boulouris. Les athlètes persans ont remporté toutes les confrontations sauf deux, qui sont revenues à un super Mickaël Borot, vainqueur au point en or de l’homme qui l’avait battu en finale des Mondiaux 2003, Yossef Karami, puis supérieur à Mehdi Bibak (12-10) l’aprèsmidi. Pascal Gentil, lui, n’a pu s’exprimer, auteur d’un malheureux coup de poing qui cassa le nez de son adversaire (geste interdit en taekwondo) et interrompit le combat après dix secondes. On retiendra surtout les belles performances de deux jeunes : Christopher Dubois, battu 8-7 (à cause de deux pénalités qui valent un point de moins) par Mohammadreza Mehdizadeh (– 62 kg), et Jean-François Sarr, dominé de peu (2-3) par la superstar iranienne Hadi Saei, champion olympique et double champion du monde. Le stage s’achève ce soir. LIGUE MAGNUS (saison régulière).- HIER, match en retard de la 18e journée : Chamonix - Gap 6-1. Match avancé de la 24e journée : Epinal - Mont-Blanc 1-2. Après ces matches, Epinal est 10e (21 pts), Mont-Blanc 11e (20 pts), Chamonix 13e (13 pts, -1 m.), Gap 14e (6 pts, -1 m.). CHAMONIX - GAP 6-1 (3-1, 3-0, 0-0) Arbitre : M. Bergamelli. 900 spectateurs. Pénalités. – CHAMONIX : 42’ (11X2’ + 2X10’) ; GAP : 18’ (9X2’).Buts. – CHAMONIX : 5’50’’ Audibert ; 17’19’’ Aimonetto (Böhme, Torgersson) sup. num. ; 19’48’’ Prokop (Aimonetto, Böhme) ; 27’20’’ Torfou (Masson) ; 35’57’’ Torfou (Charlet, Audibert) sup. Num. ; 39’36’’ Aimonetto (Torgersson, Torfou). GAP : 5’30’’ Arnaud (Ravoire). ÉPINAL - MONT-BLANC 1-2 (1-1, 0-1, 0-0) Arbitre : M. Hauchart. 1099 spectateurs. Pénalités. – ÉPINAL : 42’ (11X2’+2X10’) ; MONT-BLANC : 16’ (8X2’). Buts. – ÉPINAL : 0’19’’ Allard (Slovak). MONT-BLANC : 2’44’’ Subit (Fleutot) sup. num. ; 28’23’’ Hrehorcak (Carry, Pouget) sup. num. DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006 PEBBLE BEACH NATIONAL PRO-AM (Pebble Beach, Californie, Pebble Beach Golf Links, circuit américain hommes, 453 000 , 9-12 février). – Deuxième tour (par 144) : 1. Weir (CAN), 130 (63 + 67) ; 2. Oberholser, 133 (65 + 68) ; 3. Byrd, 134 (69 + 65), Donald (ANG), 134 (62 + 72) et Jacobson (SUE), 134 (67 + 67) ; 6. Wilson, 136 (68 + 68), Watney, 136 (65 + 71), Chalmers (AUS), 136 (66 + 70), Love, 136 (69 + 67) et Allen, 136 (65 + 71) ; etc. Tous américains, sauf mention. JOHNNY WALKER CLASSIC (AUS, Perth, The Vines Resort & Country Club, circuit européen hommes, 1 814 419 , 9-12 février). – Troisième tour (par 216) : 1. Stadler (USA), 199 (64 + 69 + 66) ; 2. Choi (CDS), 201 (65 + 66 + 70) et Green (AUS), 201 (66 + 69 + 66) ; 4. Flint (AUS), 202 (72 + 64 + 66), Molinari (ITA), 202 (71 + 65 + 66) et O’Hern (AUS), 202 (67 + 71 + 64) ; 7. Couples (USA), 203 (71 + 67 + 65) et Parry (AUS), 203 (68 + 70 + 65) ; 9. Casey (ANG), 204 (68 + 69 + 67) et Fischer (ANG), 204 (69 + 67 + 68) ;… 17. Jacquelin, 206 (70 + 69 + 67) ; 52. Van de Velde, 213 (66 + 76 + 71). ÉQUITATION COUPE DU MONDE – SAUT D’OBSTACLES (Vigo [ESP], 11 février).- Grand Prix : 1. Frühmann (AUT), The Sixth Sence, 0 pt, 32’’80 ; 2. Hassmann (ALL), Lolita H, 0, 33’’44 ; 3. Michaels-Beerbaum (ALL), Shutterfly, 0, 34’’58’’ ; 4. Kürten (IRl), Quibell, 0, 35’’16 ; 5. Nicolas, Modesto, 0, 35’’79 ; 6.Léoni, Cyrenaïka, 0, 37’’53 ; 7. Garcia Cereceda (ESP), Hello Pierville, 0, 38’’01 ; 8. Gulliksen (NOR), Cattani 17, 0, 39’’43 ; 9. Smith (GBR), Kalusha, 4, 34’’79 ; 10. Schröder (ALL), Milano, 4, 35’’78. Avant barrages : 20. Epaillard, Icare du Manet, 4, 74’’92 ; 22. Rozier, Idéal de Prissey, 8, 71’’02. Coupe du monde 2006 (après 11 épreuves) : 1. Schröder (ALL), 65 pts ; 2. Frühmann (AUT), 63 ; 3. Mändli (SUI), 56 ; 4. Smith (GBR), 55 ; 5. Michaels-Beerbaum (ALL), 54 ; ... 9. Léoni, 42 ; 14. Nicolas, 33 ; 45. F. Angot, 12. Prochaine étape : ’s-Hertogenbosch, le 26 mars. RUGBY À XIII TENNISDETABLE ÉLITE (13 journée). – HIER : UTC Limoux, 44-24. AUJOURD’HUI : Marseille Lyon-Villeurbanne ; Carcassonne - Villeneuvesur-Lot ; Lézignan - Saint-Gaudens ; Villefranche-de-Rouergue-Cahors - Carpentras (15 heures). Cla ss emen t : 1. L i mo ux, 32 pt s (12 matches) ; 2. Pia, 31 (11 m.) ; 3. UTC, 31 (12 m.) ; 4. Toulouse, 29 (11 m.) ; 5. Carcassonne, 24 (11 m.) ; 6. Saint-Gaudens, 22 (10 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 21 (11 m.) ; 8. Lyon-Villeurbanne, 17 (10 m.) ; 9. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 15 (11 m.) ; 10. Lézignan, 13 (10 m.) ; 11. Marseille, 11 (9 m.) ; 12. Carpentras, 10 (10 m.). SUPERLEAGUE (1re journée). – VENDREDI : Castelford - Hull : 18-42. HIER : Harlequin - St Helens, 16-40 ; Catalans - Wigan, 38-30. AUJOURD’HUI : Leeds - Huddersfield, Wakefield - Bradford, Warrington - Salford. COUPES D’EUROPE. – Ligue des champions. – HOMMES. Quarts de finale retour : CHARLEROI (BEL)-Zagreb, 3-1 (aller : 2-3) (Samsonov-Tosic, 3-0 ; SaibvePrimorac, 3-1 ; Chila-Tan Rui Wu, 1-3 ; Samsonov-Primorac, 3-1) ; Ochsenhausen (ALL)NIEDERÖSTERREICH (AUT), 3-2 (Chuan Chih-Yuan - Schlager, 3-0 ; Crisan-Chen Weixing, 2-3 ; Kuzmin- Habesohn, 0-3 ; Chuan Chih-Yuan - Chen Weixing, 3-0 ; Crisan-Schlager, 3-0) (aller : 1-3). AUJOURD’HUI : Düsseldorf (ALL)-Grenade (ESP) (aller : 2-3) ; Gönnern (ALL)-Grenzau (ALL), (aller : 3-1). Coupe Nancy Evans. – HOMMES. Demifinales retour : PLÜDERHAUSEN (ALL) - Pontoise-Cergy, 3-0 (aller : 3-2) ; Würzburg (ALL)-FRICKENHAUSEN (ALL), 3-1 (1-3) (Frickenhausen qualifié au set-average, 18-15). En capitales, les clubs qualifiés. e PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Un choc en ouverture BATEAUX MAURESMO - PIERCE : 5-4 1999, Rome, terre battue, demi-finale, PIERCE, 6-7 (1-7), 6-2, 6-4. 1999, Linz, indoor, demi-finale, PIERCE, 7-5, 6-3. 2000, Sydney, Rebound Ace, quart de finale, MAURESMO, 6-2, 6-3. 2000, Rome, terre battue, huitième de finale, MAURESMO, 6-3, 6-1. 2005, Paris, indoor, deuxième tour, MAURESMO, 6-4, 6-3. 2005, Anvers, indoor, deuxième tour, MAURESMO, 6-4, 6-1. 2005, US OPEN, dur, quart de finale, PIERCE, 6-4, 6-1. 2005, Masters (Los Angeles), indoor, poule, PIERCE, 2-6, 6-4, 6-2. 2005, Masters (Los Angeles), indoor, finale, MAURESMO, 5-7, 7-6 (7-3), 6-4. Bleu FOOT US CHAMPIONNAT DE FRANCE FACE-À-FACE Jaune Rouge Jaune match mais il ne faut pas oublier que je lui ai donné beaucoup de points. – En fin de match, avez-vous retrouvé un peu plus de tonus ? – Non, j’avais toujours les jambes molles. Malgré tout, j’ai essayé d’aller de l’avant le plus possible pour écourter les échanges. C’est sans doute ce qui m’a permis de gagner. – Le public a-t-il joué un rôle dans votre victoire ? – Bien sûr. Il m’a énormément supportée au moment où j’étais en passe de perdre. Et c’est aussi l’envie de connaître cette ambiance un jour de plus qui m’a permis d’aller au bout. – Comment prépare-t-on une finale contre une joueuse de la qualité de Mary Pierce quand on a joué près de trois heures et qu’on se sent faible physiquement ? – Il faut se concentrer sur la récupération plus que sur la finale. Je sais que ce sera difficile car j’ai vu Mary contre Schnyder et j’ai trouvé qu’elle avait beaucoup mieux joué que dans ses premiers matches. On la sent à nouveau proche de son meilleur niveau. » – A. D. ALAIN DEFLASSIEUX Noir Bleu Noir « QUE PEUT-ON DIRE après une telle victoire ? – On peut dire “Ouf !”. J’ai été tout près de sortir du tournoi. Je crois que je m’en suis sortie sur mon expérience. Sur la balle de match, Tatiana a raté un revers facile : ce sont des choses qui arrivent. – Que s’est-il passé dans ce match où vous avez perdu le premier set après avoir mené 5-0 ? – Pour mener 5-0, cela n’avait pas été si facile. Je me sentais faible physiquement et je n’avais plus de jambes. Il fallait bien qu’un jour j’accuse le coup des efforts produits en Australie. Alors j’ai galéré, galéré. Je me sentais vidée mais je ne voulais pas m’arrêter en demi-finale. Il ne me restait qu’une seule chose, l’envie de me bagarrer. C’est ce que j’ai fait. Peut-être qu’ailleurs je n’aurais pas eu le petit truc qui a fait que je puisse gagner après un match de près de trois heures, mais c’est Paris, un tournoi que j’affectionne, et je me suis battue avec le cœur pour rester dedans. – Golovin vous a-t-elle étonnée par la qualité de son jeu ? – Non. Je connais bien Tatiana, je m’entraîne souvent avec elle, je sais de quoi elle est capable. Elle a fait un très bon Pierce, elle, se réjouissait d’avoir su retrouver le bon rythme : « Le fait de jouer contre une joueuse plus forte que les précédentes m’a obligée à élever mon niveau et j’ai retrouvé les bonnes sensations, celles qui m’ont permis de si bien jouer l’année dernière. » Mais de ne remporter que deux des cinq finales qu’elle a disputées. La dernière en date, lors du Masters, l’opposait déjà à Mauresmo. Sa défaite aura sans doute laissé un goût de revanche à Mary Pierce. Tout comme celle qu’elle avait subie ici même l’an dernier, dans la première des cinq confrontations qui allaient opposer les deux meilleures Françaises en 2005. Depuis, Pierce et Mauresmo ont fait du chemin. Sans jamais dévier de leur trajectoire ascendante. Ça promet. 20 TENNIS COUPE DAVIS (premier tour) Bleu Rouge Noir Jaune ALLEMAGNE - FRANCE : 0-3 Dimanche 12 février 2006 Oh ! label bleu ! LE FILM DU MATCH Le formidable succès sur l’Allemagne doit autant à la qualité des joueurs qu’à la marque de fabrique de l’équipe de France. Tout comme la Russie, qu’elle recevra du 7 au 9 avril prochain, la France s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe Davis au terme du double, remporté par la paire Clément-Llodra (6-7, 6-3, 6-4, 6-1). L’esprit d’équipe cher aux Français a triomphé des fortes individualités allemandes. HALLE – (ALL) de notre envoyé spécial LES PARIEURS les plus audacieux auraient pu faire fortune ce week-end à Halle. Menée par un duo Haas-Kiefer a priori imprenable, et donc favorite incontestée de la rencontre, l’équipe d’Allemagne a en effet subi sur ses terres une fessée mémorable, infligée par une équipe de France digne de ses plus glorieuses devancières. 3 victoires à 0 : il faut remonter trois ans en arrière (Roumanie-France, à Bucarest) pour trouver trace d’un succès aussi péremptoire. Comme le veut souvent la loi du sport, ce score doit être lu conjointement à l’endroit et à l’envers. Il est en effet autant un échec de la for- mation de Patrick Kühnen qu’un succès des boys de Forget. N’en déplaise aux sceptiques de tout poil, il reflète également la différence de mentalité entre une équipe qui se contente d’additionner les individualités et une autre, pour qui la notion de groupe est plus importante que la somme des ego. La qualification de l’équipe de France pour les quarts de finale, où elle retrouvera sa vieille connaissance russe, repose à la fois sur des facteurs (forcément) subjectifs et des données plus objectives. Les premiers se résument en une formule – une image d’Épinal de moins en moins floue si l’on s’en tient aux résultats secs : le fameux (et parfois moqué) « esprit d’équipe ». Un brin lyrique, Guy Forget en donna hier une définition empreinte d’émotion : « Ça va sembler bien utopique, mais je crois que mon rôle dans cette équipe, c’est de parler d’idéal, dit-il. Quand je m’adresse aux joueurs, je leur dis : “rêve de gosse”, “moments magiques”, “valeurs”, etc. Et ce qui me plaît, c’est qu’ils sont demandeurs. En fait, on est tous sur la même longueur d’onde. La dernière fois que j’ai ressenti un truc pareil, c’était pour la finale de Melbourne (en 2001). Ici, comme en Australie, l’osmose a été totale. On était tous ponctuels, on se déchirait à l’entraînement, l’investissement était parfait, tout le monde était bien à sa place... Ce que j’adore par-dessus tout, c’est que les mecs ne jouent pas pour eux : ils jouent pour leurs potes. » D’ordinaire porteur, le le résultat que sur la manière. Mais les plus beaux discours se heurtent toujours à la réalité du terrain. Ce weekend, à Halle, chaque membre de l’équipe a déposé son bulletin personnel dans l’urne de la victoire. À commencer par Sébastien Grosjean, présumé traître à la patrie pour ses absences répétées lors des saisons 2004 et 2005. Excellent face à Nicolas Kiefer, l’ex-leader de l’équipe a évolué vendredi comme un véritable numéro 1 bis. Contrairement à son cui- Ce w eek- end, à Halle, chaque membre de l’équipe a déposé son bulletin personnel dans l’urne de la victoire discours du capitaine fut d’autant plus naturellement capté par les antennes du groupe que celui-ci sortait tout juste des remous nés de l’« affaire Santoro ». Plus que jamais, il se devait d’être irréprochable. Il l’a été, tant sur sant échec de Strasbourg, l’an dernier face aux Suédois, il s’est présenté au stage de préparation l’esprit clair et la jambe alerte. Bien physiquement, nourri de confiance par son quart de finale à l’Open d’Australie, il a joué la continuité. L’équipe en a récolté un point (le premier), décisif pour sa sérénité. Moins prévisible était la renaissance de Richard Gasquet. Jusqu’à son match retentissant face à Tommy Haas, le numéro 1 français pataugeait dans l’inconnu : son coude ne le faisait plus souffrir, mais les repères lui manquaient. Plongé dans le bain de la Coupe, il en est ressorti métamorphosé. « Richard a pris une leçon durant la semaine, raconte Forget. Il a vu, observé et digéré. Notamment l’exemple de Séb, qui a été irréprochable durant tout le stage. Ça l’a tiré vers le haut. Après, évidemment, il y a le talent et le message que je lui ai fait passer après son premier set perdu contre Haas : “Ne t’inquiète pas, prends ton temps... Occupe-toi d’abord du a, puis du b, puis du c, avant de penser au d.” Son jeu s’est mis en place progressivement. Sur la fin, c’était lui le patron sur le court. » À son niveau « normal », Gasquet se révèle injouable pour 99 % de ses pairs. Y compris pour un Tommy Haas pourtant digne du top 5 mondial. Restait à parachever hier le grand œuvre des préposés du vendredi. Llodra et Clément y sont parvenus en deux temps – le premier laborieux, le second autoritaire. Vainqueurs de leur troisième double en quatre rencontres, les duettistes récoltent les fruits d’une première expérience douloureuse (défaite contre l’Espagne, en demifinales, en 2004) et de leur investissement sur le circuit. Ils feront en effet équipe tout au long de la saison 2006. Mais les difficultés rencontrées face à une paire Haas-Waske bien pâlotte incitent Forget à formuler une démarche (marier Gasquet et Grosjean sur les tournois) et un vœu (que Llodra et Clément s’améliorent en simple pour les aligner éventuellement le dimanche). Dans son esprit, l’équipe de France peut et doit encore progresser. HALLE – de notre envoyé spécial 1er set : 7-6 (8-6) Allemagne Llodra, pris à froid, cède son service dans le premier jeu du match. Waske, coupable de deux doubles fautes, subit le même sort juste après. Puis les serveurs prennent l’avantage sur les relanceurs, ce qui conduit au tie-break. Dans celui-ci, les Français bombardent le faible Waske pour mener 6-3. Mais ils ne peuvent conclure sur les deux services de Waske et ensuite Clément ne passe aucune de ses deux premières. Enfin, Llodra met un retour dans le filet à la première balle de set pour les Allemands. 2e set : 6-3 France Les Français breakent Waske d’emblée, mais à 2-1 Clément, qui fait de la corde raide depuis le début du match, se fait ravir son engagement sur une volée facile dans le filet, après un jeu interminable. Puis à 3-2 pour l’Allemagne, les Français – qui n’ont pas perdu un point sur les trois précédents jeux de service de Llodra – doivent sauver deux balles de break sur l’engagement de ce dernier. Sur la deuxième, la volée de Llodra ne franchit le filet qu’avec l’aide de la bande. Libérés par ce sauvetage, ils prennent juste après, pour la première fois, l’engagement de Haas. Après avoir sauvé une balle de débreak sur service Clément, le duo tricolore conclut la manche sur service adverse. 3e set : 6-4 France Pour la première fois du match, les Allemands breakent les premiers, à 3-3, à nouveau sur service Clément. Mais la réaction des Français est encore une fois immédiate. Cette fois sur Haas qui commence à fatiguer. À 5-4, c’est au tour de Waske d’avoir un coup de mou. Clément réussit le passing qui donne la troisième manche aux visiteurs. 4e set : 6-1 France Les Allemands n’y croient plus car Clément s’est définitivement hissé au niveau de son coéquipier. Break à 1-0, double break à 4-1 et un Haas complètement cuit donne le dernier jeu sur trois fautes directes.–P.Co. (dans l’ordre du tableau) HALLE.– Malgré un début de match hésitant, Arnaud Clément et Michaël Llodra ont remporté hier leur troisième victoire en quatre matches côte à côte en Coupe Davis. (Photo Michel Deschamps) « On l’a gagné, point barre » GUY FORGET refusait de faire la fine bouche après la victoire d’un Llodra, très bon, et d’un Clément, longtemps poussif. HALLE – de notre envoyé spécial HEUREUSEMENT, LE PILIER – Llodra – avait hier les épaules suffisamment larges pour longtemps porter à lui seul une association tanguant dangereusement durant les préliminaires. Car le « doyen » – Clément –, poussif au service et inopérant au retour, afficha de tels atermoiements au démarrage qu’un gros doute de deux heures plana dans le camp français. « J’étais très mal, c’est vrai. Si mal qu’il a fallu que je m’isole à un moment pour comprendre. Mika est venu me voir, mais je lui ai dit : “Non, laisse-moi deux se c o n de s , il fau t q ue j e me retrouve…” Je retournais mal, alors que je le faisais très bien durant les entraînements. Et au tie-break, la manière avec laquelle j’avais servi des premières balles pourries et des toutes petites deuxièmes m’avait crispé. Il y a pas mal de petits trucs qui passent dans la tête à ce moment-là. » Les esprits les plus retors crurent discerner dans ces « trucs » le fantôme de Santoro, le refoulé de la dernière minute dont il avait pris la place. Mais sans rien dévoiler intimement de ses « pensées bizarres », le Français en perdition consentit seulement à résumer ses aigreurs initiales. « Je me disais : “Putain, t’assures pas ! Tous les autres ont assuré, et toi, t’es en dessous. C’est pas bon…” Mais tout cela a vite été effacé. » Repris en main par le pilier, recondi- tionné par le capitaine, Clément finit par survivre à sa traversée du désert. Des lobs aiguisés et des passings fins compensèrent son impossibilité à remporter ses mises en jeu sans trembler. Relancé, il campa alors le parfait second aux côtés d’un Llodra souvent impérial, compact et bondissant, rendant six jeux blancs sur huit mises en jeu avant le quatrième set. Llodra impérial « Mais c’est ça, la force d’une équipe : c’est de soutenir celui qui se sent moins bien, temporisait Llodra, breaké une seule fois (au premier jeu du Patrick KÜHNEN (capitaine de l’équipe d’Allemagne) : « C’est évidemment décevant pour nous d’avoir perdu la rencontre de cette manière. Nous avons vécu beaucoup de situations serrées dans ces trois matches et à chaque fois l’équipe France s’en est tirée à son avantage. C’est globalement la capacité des Français à remporter ces points clés qui explique leur succès. Tommy était-il fatigué aujourd’hui ? Non, je ne pense pas. » match) lors des trois dernières rencontres du duo. Aujourd’hui, je me suis bien senti, et voilà. J’avais bien servi toute la semaine et je me suis appuyé sur ces repères. Au début du match, je disais à Arnaud qu’en étant très moyens, on n’était menés que 7-6, 3-2. Et que si on élevait notre niveau de jeu, ça allait le faire. » Les frissons initiaux passeront ainsi pour une péripétie ayant eu pour vertu intéressante de prouver à tous les miracles de l’esprit d’équipe. Pour autant, ils laissent libre cours aux anticipations sur les tandems possibles au sein d’une équipe de France dopée en simples par le talent de Gasquet et la solidité retrouvée de Grosjean. Hier, Guy Forget se satisfaisait d’avoir glané la victoire dès le début du weekend. « Leur grand mérite est de s’être fait violence et de changer d’attitude. Leur force est d’avoir gagné un match GUIDE SAISON 2006 mal entamé en finissant par un tennis de rêve. Le point du double, j’y comptais. On l’a gagné. Point barre. Même si on peut faire mieux. » Pour eux, Clément et Llodra ont la certitude des repères gagnés au cours des quatre derniers matches disputés, pour trois succès en enfilade. Mais la paire peine à remplir les conditions du cahier des charges édicté par Forget : qu’un des duellistes soit une alternative poten- tielle en simple. Hier, le capitaine semblait toujours réfléchir sur le chantier du double. « Bien sûr que j’ai pris un risque en alignant Mika et Arnaud aujourd’hui. Mais la balle est dans leur camp. Et j’ai demandé aussi à Sébastien (Grosjean) et Richard (Gasquet) de jouer ensemble aussi souvent qu’ils peuvent. » Pour l’instant, le puzzle compte quatre pièces. FRANCK RAMELLA LA QUESTION DU JOUR Guy Forget a-t-il trouvé l’équipe idéale pour reconquérir la Coupe Davis ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS) L’Espagne au tapis VAINQUEURS DE L’ÉPREUVE EN 2004 après avoir disputé toutes leurs rencontres à domicile, les Espagnols se sont inclinés pour la deuxième année d’affilée au premier tour, à l’extérieur, sur moquette. Le Bélarus a su profiter de l’absence de Nadal et Ferrero pour s’imposer grâce à la victoire du double Mirnyi-Voltchkov sur la paire Verdasco-Lopez. À La Jolla (Californie), les États-Unis et la Roumanie étaient dos à dos avant le double disputé la nuit dernière, après la défaite en cinq sets de Roddick face à Pavel. Malade, le numéro 3 mondial a pourtant obtenu une balle de match dans le tie-break du troisième set, avant de terminer la rencontre à bout de souffle, vomissant même sur le court. Autriche - CROATIE : 0-3 À Graz (terre battue indoor). – VENDREDI : Ancic (CRO) b. Melzer (AUT), 6-7 (2-7), 6-7 (4-7), 6-4, 6-4, 6-3 ; Ljubicic (CRO) b. Koubek (AUT), 6-2, 6-2, 6-4. HIER : Ancic-Ljubicic (CRO) b. Knowle-Melzer (AUT), 3-6, 3-6, 6-4, 6-4, 8-6. ARGENTINE - Suède : 3-0 À Buenos Aires (terre battue). – VENDREDI : Nalbandian (ARG) b. Söderling (SUE), 3-6, 6-2, 6-4, 6-1 ; Acasuso (ARG) b. T. Johansson (SUE), 6-1, 6-1, 6-3. HIER : Calleri-Nalbandian (ARG) b. AspelinBjörkman (SUE), 6-2, 7-6 (7-4), 2-6, 6-4. BÉLARUS - Espagne : 3-0 À Minsk (indoor). – VENDREDI : Mirnyi (BLR) b. Robredo (ESP), 6-3, 6-7 (5-7), 6-3, 6-3 ; Voltchkov (BLR) b. Ferrer (ESP), 6-3, 6-4, 6-3. HIER : Mirnyi-Voltchkov (BLR) b. Verdasco-F. Lopez (ESP), 7-6 (7-2), 6-4, 7-5. Suisse - Australie : 1-2 À Genève (terre battue indoor). – VENDREDI : Luczak (AUS) b. Lammer (SUI), 1-6, 6-3, 6-0, 6-3 ; Wawrinka (SUI) b. Guccione (AUS), 7-5, 3-6, 6-4, 7-6 (8-6). HIER : Arthurs-Hanley (AUS) b. Wawrinka-Allegro (SUI), 7-6 (8-6), 6-4, 4-6, 7-6 (7-5). Allemagne - FRANCE : 0-3 Pays-Bas - RUSSIE : 0-3 À Amsterdam (indoor). – VENDREDI : Tursunov (RUS) b. Sluiter (HOL), 6-7 (2-7), 6-4, 7-6 (7-5), 7-6 (7-5) ; Davydenko (RUS) b. Van Gemerden (HOL), 7-6 (8-6), 7-5, 6-4. HIER : Andreev-Youzhny (RUS) b. Sluiter-Van Lottum (HOL), 6-2, 3-6, 6-4, 6-4. États-Unis - Roumanie : 1-1 À La Jolla, Californie (dur). – VENDREDI : Pavel (ROU) b. Roddick (USA), 6-7 (2-7), 2-6, 7-6 (10-8), 6-2, 6-4 ; Blake (USA) b. Hanescu (ROU), 6-4, 7-6 (7-5), 6-2. HIER (la nuit dernière) : B. Bryan-M. Bryan (USA) - Pavel-Hanescu (ROU). Chili - Slovaquie : 2-0 À Rancagua (terre battue). – VENDREDI : Gonzalez (CHL) b. Mertinak (SLQ), 7-6 (7-5), 7-6 (7-3), 6-3 ; Massu (CHL) b. Hrbaty (SLQ), 6-7 (5-7), 6-3, 6-1, 7-6 (7-4). HIER (la nuit dernière) : Gonzalez-Massu (CHL) - Hrbaty-Mertinak (SLQ). 44 PAGES DE SUPPLÉMENTS DÉTACHABLES LE GUIDE DES ÉQUIPES 2006 : toutes les équipes, les coureurs, les maillots, les objectifs… + LE CALENDRIER COMPLET de toutes les compétitions Pro Tour et classiques. VÉLO MAGAZINE ACTUELLEMENT. 124 PAGES. 4,5 € Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LES AUTRES RENCONTRES Bleu ALLEMAGNE - FRANCE : 0-3 VENDREDI : Grosjean b. Kiefer (ALL), 7-5, 7-6 (9-7), 6-0 ; Gasquet b. Haas (ALL), 1-6, 6-4, 6-4, 6-7 (1-7), 6-3. HIER : Clément-Llodra b. HaasWaske (ALL), 6-7 (6-8), 6-3, 6-4, 6-1. Jaune Rouge Jaune VINCENT COGNET RÉSULTATS Noir Bleu Noir Elle devra sans doute le faire pour espérer éliminer la Russie en quarts de finale. Ce ne sera probablement pas sur gazon, tant les problèmes techniques semblent insurmontables, mais sur une « surface extrêmement rapide » (dixit Forget). Les leçons de Bercy 2002 et de Moscou 2005 sur terre battue devraient pousser en ce sens. Llodra, le boss