Le Reflet de Notre-Dame-de-la

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la
Février 2013
Qui est Yves?
par Alek Blais
Vers 12 ans, son frère lui a fait découvrir une passion. Est-ce que vous savez de qui je parle? Il s’agit du
nouveau professeur de musique, Yves Loiselle. Il est arrivé à l’école Notre-Dame-de-la-Paix le jour de
notre spectacle de Noël.
Yves a commencé la musique parce qu’il a vu son frère en jouer et il aimait en faire lui aussi. Il joue de la
basse. C’est une guitare, mais comparativement à la
guitare sèche, elle a quatre cordes et le son est plus
grave. Yves est musicien ainsi qu’un enseignant
talentueux et travaillant.
J’ai demandé aux élèves de ma classe ce qu’ils aimaient
chez Yves. « Il nous fait participer, il nous prend au
sérieux et il nous fait faire des gros projets », a répondu
Nathan. « Il nous fait choisir la musique qu’on veut
écouter », a ajouté Tristan. Yves est une personne
spéciale parce qu’il nous écoute toujours quand on lui
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parle et il nous encourage. Notre classe de 5 et 6
année aime beaucoup le nouveau professeur de
musique parce qu’il nous fait toujours jouer un
instrument à la place de rester assis et l’écouter.
Le journaliste Alek Blais, en compagnie de M. Yves Loiselle.
Notre classe est ravie d’avoir Yves à notre école. On sait qu’on passera une belle moitié d’année avec lui.
Dans ce numéro
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Dans ce numéro
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Qui est Yves?
1
Quatre dans la classe
5
Un Noël amusant et payant
2
Bravo!
6
Des lutins coquins
2
Une grande fierté
6
Une journée savonneuse
3
Des petits rubans verts
7
3
Une semaine sans devoirs
7
4
La fête de l’amour
8
5
L’amour ne meurt pas
8
De la roche à la montagne,
du gaz à l’énergie
Être écrivaine, c’est toute une
histoire
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On engage des élèves de 6
année maintenant?
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
1
Johnville, vol.1, no. 3
Un Noël amusant et payant
par Nicolas Desjardins
« Oh non! » C’est ce que je me suis dit quand je suis arrivé au marché de Noël de l’école Notre-Dame-dee
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la-Paix, le 8 décembre dernier, car presque tous les bricolages des élèves de 5 et de 6 année étaient
déjà vendus. Les casse-noisettes des élèves de la classe de madame Lisa ont fait un malheur. Aux
alentours de 10h00, ils étaient pratiquement
tous partis. Moi, j’en aurais bien voulu un
comme les 14 autres qui les ont achetés. En
parlant du marché de Noël, je vais vous
présenter les suites de cet évènement un peu
plus en détails.
J’ai posé quelques questions à l’enseignante
responsable des activités de la fondation de
l’école, à savoir madame Linda. Je lui ai
demandé: Que pensez-vous du nombre de
visiteurs? Selon vous, est-ce que ça a été un
plus grand succès que l’an passé? Elle m’a
répondu: « Il y a eu autant de personnes que
les autres années et les gens venus d’ailleurs
ont aimé l’ambiance ». Elle m’a également dit
qu’ils avaient ramassé environ 1000$.
Or, comme tout dans la vie, il reste toujours quelque chose à améliorer. Notamment, selon madame Linda,
il y a la vente de sapins. Elle croit qu’il faudrait changer la formule pour cette vente. Elle a également dit
qu’il faudrait essayer de varier les bricolages des élèves et essayer d’avoir plus d’artisans.
Je trouve que ça vaut la peine de travailler fort pour le marché de Noël, car la majorité de l’argent récolté
sert à payer les sorties et activités éducatives des élèves. C’est un rendez-vous pour l’année prochaine.
Des lutins coquins
par Mélissa Simard
« On a attrapé un lutin, Mme France! On a attrapé un lutin! Je te le jure! », a dit
un élève de la classe de maternelle. À l’école Notre-Dame-de-la-Paix, il y a eu un
évènement inoubliable…
Une semaine avant les vacances de Noël, à l’entrée de la cour d’école, madame France et sa classe ont
vu un panneau sur lequel il était écrit : Traverse de lutins. Alors, Mme France a proposé à ses élèves
d’installer un piège, mais les lutins s’en moquaient et riaient. Par la suite, ils plaçaient des chaises
n’importe où dans l’école pour laisser des traces de leur passage. Les lutins moqueurs et rigolos jouaient
aussi des tours. Par exemple, ils ont joué à la chaise musicale dans le bureau de la secrétaire, ils ont mis
le désordre dans le bureau de M. Levasseur et ils ont laissé des grelots de leur chapeau par terre.
J’ai demandé aux élevés comment ils imaginaient les lutins. Les élèves me répondaient tous en même
temps tellement le sujet les fascinait. Ils m’ont dit qu’ils imaginaient les lutins avec de petites oreilles très
pointues, de longues jambes et plein de grelots sur leurs chapeaux et leurs souliers. Mme France aussi
était excitée et avait hâte de répondre à ma question : comment vos élèves ont-ils réagi? « Mes élèves
étaient excités, amusés et curieux. La magie de Noël était dans l’air. Le matin, c’était mignon de les voir.
Ils espéraient toujours avoir attrapé un lutin. »
Finalement, les élèves étaient contents que leur piège ait fonctionné. Grâce au biscuit placé dans le sac,
ils ont attrapé le Lutin Doré. Le petit lutin adorait les biscuits. Au revoir les lutins! Nous espérons que vous
reviendrez l’année prochaine.
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
2
Johnville, vol.1, no. 3
Une journée savonneuse
par William Côté
À l’école Notre-Dame-de-la-Paix, les élèves ont reçu la visite des Débrouillards trois fois pendant le mois
de décembre. Les Débrouillards sont des animateurs qui vont dans des écoles pour faire des sciences
avec les jeunes. La première fois était avec les élèves de la maternelle. La deuxième fois était avec les
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élèves de la 1 et 2 année avec qui ils ont fait de papier recyclé. Puis, ils sont venus dans notre classe
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de 5 et 6 année.
Madame Lisa a invité les Débrouillards pour faire du savon artisanal. Nous avons appris depuis quand le
savon existe, de quelles matières il est composé, etc. Pour la fabrication, après avoir fait fondre de la
glycérine, on a mis des colorants et des arômes pour donner de l’odeur au savon, comme orange et melon
d’eau dans un produit. Ces produits se retrouvaient dans un chaudron. On les a brassés avec une
cuillère en bois. Après, on a versé le mélange dans des petits contenants en forme de cœur. Pendant
que ça refroidissait, on a fait un panier en origami pour mettre nos savons et les offrir à Noël.
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En résumé, les élèves de 5 et 6 année ont appris et se sont amusés. En plus, les parents ont eu des
petits savons qui sentent bon.
De la roche à la montagne, du gaz à l’énergie
par Antony Daigle
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On entend du bruit dans la classe des élèves de 5 et 6
année. Pourquoi? C’est parce qu’ils préparent
leur
exposition sur la Terre. Notre enseignante madame Lisa a
eu l’idée, pour les cours de sciences, que l’on fasse un petit
musée sur la Terre. Nous avons bien apprécié l’idée.
« J’ai aimé ça parce qu’on pouvait découvrir de nouvelles
connaissances et on pouvait s’amuser et bouger », a dit
Mégane Mongeau. C’est exact. Les élèves devaient d’abord
faire une recherche sur leur thème pour trouver les
informations dont ils avaient besoin. Ensuite, ils devaient
écrire les informations sur des fiches pour les visiteurs,
comme dans un musée. Il fallait que ce soit dans leurs
mots pour que tout le monde comprenne. Après, ils
devaient trouver une façon visuelle de représenter leurs
informations avec des objets, des maquettes, des
expériences, etc. Le 18 janvier, c’était la grande ouverture
du musée…dans la classe!
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Les 25 élèves de 3 et 4 année sont venus nous visiter. «
J’ai appris que le morceau d’un iceberg au-dessus de
l’eau est huit fois plus gros en-dessous de l’eau », a dit
Kristophe. Bien sûr, ce n’est pas la seule information que
lui et ses amis ont retenue, mais ça serait trop long de
tout énumérer.
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À la fin, les élèves de 3 et 4 année avaient l’air
impressionnés et ils avaient hâte à l’an prochain pour faire
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d’aussi grandioses projets que nous sur les thèmes du 3
cycle.
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
3
Johnville, vol.1, no. 3
Être écrivaine, c’est toute une histoire
par Holly Joyce
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Le 4 février, une écrivaine est venue dans la classe de 5 -6 année à l’école Notre-Dame-de-la-Paix. Il
s’agit de Marie-France Desrochers qui est aussi enseignante à l’école secondaire Tournesol à Windsor.
Deux semaines avant sa visite
madame Lisa nous a fait lire un de ses
livres : Le plan V. Nous avons aussi
trouvé des questions à poser à Mme
Desrochers pour en savoir plus sur son
roman et sur son métier. Lorsque nous
l’avons rencontrée, elle nous a
expliqué qu’elle a décidé d’appeler
son premier livre « Le plan V » pour
Vélo, Victoire et Vérité. En fait,
Jérémie, le personnage principal de
l’histoire, veut avoir un vélo, mais il
ment souvent. Aussi, Mme Desrochers
nous a dit qu’elle a commencé à écrire
des livres, après avoir amené ses
élèves à la bibliothèque. Un élève lui a
dit qu’il n’aimait pas lire et Mme
Desrochers n’arrivait pas à trouver un
Madame Marie-France Desrochers (au centre, à l’arrière), avec les élèves de 5e-6e
livre qui le rejoignait. Donc, elle a
année qui ont chacun en main une copie de son premier roman, Plan V.
décidé d’écrire des livres en s’inspirant
des anecdotes vécues avec ses élèves et de leurs intérêts. Elle se donnait le défi de donner le goût de lire
aux garçons.
Ensuite, Mme Desrochers nous a dit par où le livre passait avant de sortir en magasin : dans les mains de
l’éditeur, de l’illustrateur, du graphiste, de l’imprimeur, du distributeur et du libraire. Elle nous a aussi
présenté sa collection de neuf romans, dont Totem et La carte maléfique. Puis, Mme Desrochers nous a
fait faire un atelier d’écriture. En équipe, on créait une histoire avec des personnages suggérés par
d’autres équipes. « Je donne des ateliers de ce genre de 3 à 4 fois par années pour donner le goût aux
jeunes garçons de lire. C’est aussi parce que j’aime rencontrer les jeunes lecteurs », a expliqué Mme
Desrochers. Après cette belle présentation certains élèves auront sûrement envie de devenir écrivain ou
d’acheter les livres de Marie-France Desrochers. « J’aimerais ça devenir auteur. De la manière dont MarieFrance Desrochers nous l’a décrit, ça a l’air
intéressant », a dit Nathan Cusson. Mission
accomplie pour cette écrivaine!
Si nous avons pu vivre cette belle activité, c’est grâce
à madame Marie-Claude. Elle a travaillé fort pour que
l’école reçoive des subventions pour des activités
culturelles. C’est ainsi que toutes les classes ont reçu
ou recevront une écrivaine. En effet, les élèves de
ère
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maternelle, 1
et 2 année ont eu la visite de
Caroline Merola qui est leur a présenté son travail
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d’auteur et d’illustratrice. La classe de 3 -4 année
recevra bientôt la visite de Sylvie Desrosiers. De plus,
au mois de mars, toute l’école passera une journée
au Musée des Sciences et de la Nature de
Sherbrooke. Au mois d’avril, nous irons tous voir une
pièce de théâtre au Centre culturel de Sherbrooke.
Nous sommes chanceux! Merci madame MarieClaude!
Madame Caroline Merola, dans la classe de 1ère année.
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
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Johnville, vol.1, no. 3
On engage des élèves de 6e année maintenant?
par Gabrielle Lorange
« Avec une recherche à l’ordinateur, on s’ennuie. Sur le terrain, on
s’amuse », dit Antony Daigle. Je vais vous expliquer pourquoi il pense
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ceci. Le 16 janvier, les élèves de 6 année de la classe de madame Lisa
sont allés faire un stage. Ils ont tous été dans des endroits différents et
ont donc vécu des expériences différentes. Voici quelques exemples des
métiers qui ont été explorés : vétérinaire, électricien, animatrice littéraire,
etc. Tous les élèves ont aimé cette activité.
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Premièrement, madame Lisa a fait faire un stage aux élèves de 6 année
pour qu’ils puissent vivre une vraie expérience de travail. Également, ce
stage était l’occasion de poser des questions à l’employeur. Il permettait aussi de réaliser ce qu’un vrai
travail implique. Où a-t-elle pris cette idée? C’est une de ses collègues d’une autre école qui faisait cette
activité. Elle lui a partagé l’idée et madame Lisa l’utilise maintenant.
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Deuxièmement, je vais vous expliquer comment les élèves de 6 année ont
procédé. D’abord, ils se sont trouvé un endroit où ils aimeraient aller et ils
ont fait une demande à l’employeur. Ensuite, ils ont vécu une journée de
stage avec un professionnel, comme moi avec le journaliste Marcel
Gagnon à TVA et Holly avec Valérie Ambault à Rouge FM. Les élèves
posaient des questions et prenaient des notes. Puis, les élèves ont appris
en classe à faire un diaporama avec leurs informations et leurs photos.
Après, ils ont présenté leur métier à la classe. Les élèves ont trouvé que
c’était une meilleure façon d’apprendre.
Ils étaient aussi plus attentifs aux
informations présentées par leurs pairs.
J’espère que les élèves ont découvert une ou des professions qu’ils
pourraient faire plus tard. De mon côté, j’ai découvert plusieurs autres
métiers, comme technicien de son, monteur, etc. Ceci m’a donné le
goût d’en apprendre encore plus.
Quatre dans la classe
par Tommy Bernier
« Oui, j’ai aimé ça parce qu’on en a appris plus sur un métier », a dit Tristan Côté. Savez-vous de quoi il
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parle? Il parle de la journée où les élèves de 6 année sont partis en stage. Nous, les élèves de 5 année
nous sommes restés à l’école avec Mme Lisa et nous avons travaillé les métiers d’une autre manière.
On a fait ça à la mi-janvier, en classe. Le but de Mme Lisa était de nous permettre de mieux nous
connaître (nos talents, notre style d’apprentissage et nos intérêts) pour que nous découvrions des métiers
qui nous ressemblent. C’était aussi pour que nous ayons un but pour venir à l’école.
Comment a-t-on procédé? Au début, on a utilisé les questionnaires que Mme Lisa nous avait préparés.
Par exemple, il y en avait un avec lequel on trouvait notre style dominant. Moi, c’est visuel. Aussi on a
trouvé notre code RIASEC. Moi, c’est CRS pour conventionnel, réaliste et social. Aussi, on a trouvé quel
secteur de travail nous intéresse le plus. Après, on a cherché un métier qui nous ressemble et on l’a
étudié. Moi, j’ai choisi : concepteur de jeux vidéo. Aussi, on a fait un diaporama Power Point pour faire une
présentation orale sur ce métier.
« J’ai appris que tout le monde a un code RIASEC qui nous aide à trouver des métiers. En plus, on a
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appris à se connaître », a dit Nathan. Mes amis de 5 année et moi, on a bien aimé cette journée à quatre
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et on a hâte de faire notre stage en 6 année.
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
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Johnville, vol.1, no. 3
Bravo!
par Nikolas Lafond
« Je me suis donné un défi et je l’ai surmonté », m’a dit William après avoir reçu son trophée. En effet le
27 janvier 2013, à l’Université de Sherbrooke, il a eu le Gala des Bravos.
Ceci est une journée où on prend le temps de souligner les efforts de quelques élèves dans chaque école
de la région. La CSRS fait ceci pour encourager les élèves à persévérer. Je crois que ça fonctionne bien,
car les autres élèves auront envie de se dépasser pour aller eux aussi sur la scène. De plus, les élèves
gagnent un trophée qui représente une personne avec la main vers le ciel en signe de victoire.
Au Gala, il y avait des numéros de danse et de chant réalisés par
des élèves de la CSRS. En plus, il y avait un humoriste, Pierre-Luc
Pomerleau, comme animateur. Les deux élèves de l’école NotreDame-de-la-Paix qui se sont mérité un Bravo sont William Coté et
Benjamin Jaquet. Benjamin m’a dit : « Je suis fier, mais je ne
m’attendais pas à l’avoir. » Ce fut la même réaction pour William.
Le choix de ces élèves a été fait à la fin de l’année dernière par les
enseignantes. Madame Lisa a nommé William, car il a progressé
dans son défi d’améliorer ses notes et son comportement.
Benjamin a été nommé par Madame Martine, car il s’est amélioré
et il a persévéré toute l’année.
Bravo à tous les deux! Qui réussira à se démarquer cette année pour aller au Gala l’an prochain?
Une grande fierté
par Mégane Mongeau
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Madame Lisa a une autre raison d’être fière de nous. La classe de 5 -6 année de l’école Notre-Dame-dela-Paix a fait trois gagnants. Comment? Si je vous dis : « Dictée P.G.L », est-ce-que ça crée des images
dans votre tête? Moi oui, car le 30 janvier 2013 nous participions à la compétition de la dictée P.G.L.
Tout d’abord, est-ce-que vous savez ce que signifie P.G.L? Ce sont les initiales du fondateur de la dictée,
Paul Gérin-Lajoie. Cette dictée permet de ramasser de l’argent pour chaque mot réussi de chaque élève.
Ensuite, cet argent est divisé en deux parties égales. Il y a une partie pour les élèves, pour qu’ils puissent
faire des activités. Par exemple, l’an passé, madame Lisa a fait venir le slammeur David Goudreault pour
un atelier de poésie. L’autre partie va à la fondation P.G.L qui va donner l’argent en Haïti et en Afrique
pour payer des enseignants et des livres aux enfants.
Je ne vous ai pas encore parlé de nos gagnants. Alors les
voici. En première position, c’est Gabrielle Lorange, qui
participera à la finale régionale vers la mi-mars. Nous avons
une égalité à la deuxième place qui revient à Holly Joyce et
Nikolas Lafond. J’ai demandé à Gabrielle si elle s’attendait à
gagner. Elle m’a répondu : « Non, car je ne savais pas si la
dictée allait être trop difficile pour moi ». Ensuite, Antony
Daigle m’a expliqué sa méthode pour étudier. Premièrement,
il a relu ses dictées en regardant bien quelles ont été ses
fautes depuis le début de l’année. Après, sa mère lui a donné
une dictée et il ne fallait pas qu’il fasse les mêmes erreurs.
Il vous reste sûrement encore une petite question en tête : combien d’argent avons-nous ramassé? Tous
ensemble, nous avons recueilli 260$. C’est donc 130$ pour les pays pauvres et 130$ pour l’activité de
classe. On peut être assez fiers de nous. D’ailleurs les élèves étaient très heureux. « C’est incroyable, car
nous sommes juste 14 élèves et nous avons ramassé beaucoup d’argent », a affirmé Nathan.
Pour finir, Madame Lisa est fière de ses élèves? « Oui, parce qu’ils ont réussi une de leurs meilleures
dictées. En plus, il y avait beaucoup de pièges où même les adultes auraient pu se faire prendre. Je suis
encore plus fière de leur attitude parce qu’ils étaient déterminés et ils ont fait beaucoup d’efforts, ce qui
m’impressionne encore plus que le résultat ». Voilà donc une enseignante fière de ses élèves et des
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élèves de 5 et 6 année qui sont fiers d’eux aussi.
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
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Johnville, vol.1, no. 3
Des petits rubans verts
par Benjamin Jaquet
Espérons que tous se sont dépassés pendant la semaine de
la persévérance scolaire. Cette semaine, du 11 au 15 février,
visait à faire remarquer des actions de persévérance aux
élèves et à leur faire comprendre l’importance que ça a.
À l’école Notre-Dame-de-la-Paix, cette semaine de la
persévérance a été organisée par Mme Émilie. Celle-ci a eu
l’idée de mettre au gymnase des affiches avec des mots
d’encouragement prononcés par les enseignantes. Aussi, elle
a repris l’idée de l’an dernier qui avait été très appréciée.
C’est un arbre sur le mur de la scène où les élèves de l’école
ont pu accrocher les rubans verts qu’ils ont reçus pour
souligner leurs efforts.
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J’ai posé une question aux élèves de la classe de 5 et 6
Madame Émilie avec des élèves de 2e année devant
année : qu’est-ce que la persévérance scolaire? Antony
l’arbre de la persévérance.
Daigle m’a dit : « C’est de s’améliorer dans les matières où on
a le plus de difficulté ». Holly Joyce m’a répondu : « Si l’enseignante te renvoie à ta place plusieurs fois et
que tu ne chiales pas jusqu’à temps que tu réussisses, c’est de la persévérance ». Maintenant que des
élèves ont donné leur avis, je vais vous dire quelques facteurs de persévérance scolaire. Il y a : avoir du
plaisir à apprendre, adopter de saines habitudes de vie et faire confiance aux gens qui croient en toi. Il en
existe plusieurs autres qui étaient d’ailleurs sur un petit carton qui a été remis à tous les élèves.
J’espère que les élèves vont continuer de persévérer jusqu’à la fin de l’année.
Une semaine sans devoirs
par Antony Pomerleau
Ne pas avoir de devoirs, pouvoir se coucher plus tard et se réveiller à midi, voici ce qu’on appelle la
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semaine de relâche. J’ai fait une enquête auprès des élèves de 3 à 6 année de l’école Notre-Dame-de-laPaix pour savoir ce qu’ils vont faire pendant la relâche. Je vous rappelle que ce congé se déroulera du 4
au 8 mars 2013.
Donc, dans quelques jours, ce sera la fête puisque ce sera la semaine de
relâche. J’ai interrogé deux élèves dans la classe de Mme Martine. Théo
m’a dit que durant cette semaine, il irait à Bromont. En plus, sa famille
louerait un chalet pour le ski. Si j’étais lui, j’irais voir mes parents et je leur
dirais un gros merci. Ce ne sont pas tous les enfants qui peuvent avoir une
semaine de ski. Il est chanceux, ce gars-là! Laurie Gagnon voudrait aller
dans des glissades d’eau intérieures. Je l’avoue : moi aussi, j’aimerais ça.
Laurie dit que ça serait sa semaine de rêve.
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Aussi, j’ai interrogé Nikolas Lafond dans la classe de 5 et 6 année pour
savoir ce qu’il va faire pendant ce long congé. Il a dit : « Je vais
sûrement aller magasiner avec ma famille et surtout voir mes amis ». De
mon côté, je vais essayer de me reposer durant ces jours de relâche,
mais je ne pense pas que je vais réussir. Je vais plus bouger, car je ne
suis pas capable de ne rien faire.
Profitez bien de ce congé. La semaine de relâche, c’est pour s’amuser!
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
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Johnville, vol.1, no. 3
La fête de l’amour
par Tristan Côté
Il y a environ une semaine, c’était la Saint-Valentin. Je me suis demandé si la
Saint-Valentin, c’est important pour les enfants. Pour le savoir, j’ai fait ma petite
enquête dans la classe de Madame Lisa.
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Pour ce faire, je me suis posé une question : est-ce que les élèves de 5 -6 année savent d’où vient la
Saint-Valentin? Sur 14 élèves, personne ne sait d’où vient cette fête. Donc, pour le savoir, j’ai fait une
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recherche. J’ai découvert qu’au 3 siècle, un homme nommé Valentin encourageait les gens à se mettre
en couple alors que ce n’était pas la coutume à l’époque. Le 14 février, il fut exécuté et il devint un saint.
Depuis ce temps, à chaque année, on fête la Saint-Valentin à cette date.
J’ai posé une question à Madame Lisa : selon vous, est-ce que la saint-Valentin, c’est important pour les
enfants et pourquoi? « Oui, parce que c’est la fête de l’amour et l’amour n’a pas d’âge ». Par la suite, j’ai
demandé à deux autres élèves s’ils avaient hâte à cette fête et pourquoi. « Oui, parce que je vais voir ma
famille et je vais pouvoir passer du bon temps avec elle », a dit Nathan Cusson. À la question : penses-tu
que la Saint-Valentin est importante et pourquoi?, voici ce qu’a répondu Antony Daigle : « Oui, pour
pouvoir dire à tes proches ce que tu aimes chez eux ».
Avec ces commentaires d’élèves, j’espère que la Saint-Valentin va continuer d’être célébrée. Maintenant
que vous connaissez l’histoire de la Saint-Valentin, vous aurez peut-être encore plus le goût de fêter.
L’amour ne meurt pas
par Nathan Cusson
La plus grande histoire d’amour n’est pas celle de Roméo et Juliette. C’est celle de grand-maman et
grand-papa qui ont vécu toute leur vie ensemble. Je me suis dit qu’une histoire d’amour pourrait peut-être
vous faire rêver en ce mois de la St-Valentin. En plus, vous connaissez bien Johanne, la surveillante du
diner. Son mari est Réjean Ménard et je suis leur petit-fils.
Voici donc leur histoire.
Dans une salle de danse, se trouvaient une femme et un
homme très attirant qui dansaient au son de l’orchestre à
Coaticook. Cette jeune femme, qui s’appelait Johanne, eut
la bonne idée de prouver que les hommes ne sont pas les
plus courageux. Elle décida de s’exprimer auprès du jeune
homme, Réjean. Cet homme allait changer sa vie. Depuis ce
jour, elle sut qu’elle avait fait le bon choix.
Johanne et Réjean ont passé trois ans en couple sans être
mariés. Ils ont démontré qu’ils étaient faits l’un pour l’autre et
que jamais personne ne pourrait les empêcher d’être
ensemble. D’année en année, ils formaient le couple parfait.
Après ces longues années, ils ont décidé de se marier.
Comme ce sont deux grands croyants, ce mariage allait les
renforcer. En plus, de cette union, sont nés non pas un, non
pas deux, mais bien trois enfants : ma tante Nancy, ma mère
Karine et mon oncle Rémi.
Madame Johanne Ménard, surveillante du dîner et
grand-mère du journaliste Nathan Cusson.
Ça fait maintenant trois ans de couple et 35 ans de mariage pour Johanne et Réjean. Comme vous voyez,
l’histoire de Roméo et Juliette n’est rien comparativement à celle de mes grands-parents. Joyeux mois de
la St-Valentin!
Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013
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Johnville, vol.1, no. 3