Gesamtdokumentation der Tagung
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Gesamtdokumentation der Tagung
Dokumentation «Vermitteln! Mehr als nur Rezepte.» Documentation «Médiation! Plus que de simples recettes.» Inhaltsverzeichnis Table des Matières 3 – 4 Vorwort / Préface 5 1. Ein Vermittlungsfrühstück in 9 Stationen Un petit déjeuner sur la médiation en 9 étapes 6 – 11 14 – 17 18 – 25 26 – 31 32 – 36 37 – 41 42 – 48 49 – 57 58 – 63 1. Was ist Vermittlung? / Médiation culturelle: quid? 2. Für wen Vermittlung? / Médiation culturelle: pour qui? 3. Was wird vermittelt? / Médiation culturelle: quoi? 4. Wie wird vermittelt? / Médiation culturelle: comment? 5. Wie wirkt Vermittlung? / Médiation culturelle: quel impact? 6. Warum keine Vermittlung? / Médiation culturelle: quand n’est-elle pas indiquée? 7. Wer macht Vermittlung? / Médiation culturelle: qui la pratique? 8. Gute Kulturvermittlung? / Médiation culturelle: toujours de qualité? 9. Vermittlung vermitteln? / Médiation culturelle: la transmettre! 64 – 65 2. Referentinnen / intervenants 66 – 67Abstrakt / Extraits 68 Gastgeber / hôtes 69 – 71 Diskussion Deeg & Graham / Discussion Deeg & Graham 72 Diskussion Hetland & Matarasso / Discussion Hetland & Matarasso 73 – 74 Diskussion Fuchs & Lucas / Discussion Fuchs & Lucas 75 – 76 3. Fazit / Bilan 77 – 78 4. Dank Und Impressum / Merci Et Impressum 79 – 80 5. Rezept / RECETTE Vorwort Sehr geehrte Teilnehmerinnen und Teilnehmer des Symposiums! Wir präsentieren Ihnen hier die Dokumentation der Tagung «Vermitteln! Mehr als nur Rezepte», die am 7. November 2012 im Gare du Nord in Basel stattgefunden hat. Das Symposium ist ein Gemeinschaftsprojekt von Pro Helvetia und Migros-Kulturprozent. Als Abschluss des Programms Kulturvermittlung der Schweizer Kulturstiftung diente es der Reflektion über Kulturvermittlung und beleuchtete einige konzeptionelle und politische «Knackpunkte» sowie mögliche Entwicklungsszenarien. Als Einstieg zum Symposium haben wir im ersten Teil zu einem Frühstücksbuffet eigeladen. An neun Stationen konnten die Teilnehmenden neben Kaffee, Gipfeli, Aufschnitt und Fruchtsäften Erfahrungen aus dem Programm, Auszüge aus Projekten sowie aus der Schlusspublikation anschauen, lesen und mitnehmen. Gestärkt konnte man sich dann den Referaten widmen, welche zu den Themen «Wirkung», «Rolle» und «Zielgruppen» je zwei unterschiedliche Positionen zur Debatte stellten. Später konnten sich die Teilnehmenden in Diskussionen mit den Referentinnen und Referenten austauschen und die Themen untereinander debattieren. Im Rückblick auf den Tag sind uns neben den Referaten und Diskussionen vor allem die lebhaften Gespräche beim Frühstück und in den Pausen gegenwärtig, die wir beobachten konnten und bei denen wir mitgemacht haben. In allen Voten ist Kulturvermittlung immer wieder als Dialog definiert worden. Am Symposium selber hat er stattgefunden. Wir hoffen, dass dieser Dialog weitergeht und hoffen, mit der Tagung und der vorliegenden Dokumentation einen Beitrag dazu geliefert zu haben. Für Pro Helvetia ist Vermittlung mit dem neuen Kulturfördergesetz zur Daueraufgabe geworden. Gesuche werden fortlaufend bearbeitet, die Kriterien regelmässig evaluiert. Auch soll es weiterhin Gefässe für einen Austausch über Vermittlungsförderung geben. Die Abschlusspublikation zum Programm Kulturvermittlung erscheint im März 2013 auf www.kultur-vermittlung.ch. Vermittlung ist für das Migros-Kulturprozent ein integraler Teil der Kunstproduktion. Sowohl bei der Beurteilung von Gesuchen als auch bei eigenen Förderprojekten wird Wert auf den Dialog mit dem Publikum gelegt. Wir wünschen beim Downloaden und Nachlesen viel Spass und Erkenntnis. Für die Veranstalter: Eva Richterich, Leiterin Programm Kulturvermittlung bei Pro Helvetia Christoph Haering, Leiter Darstellene Künste und Literatur, Direktion Kultur und Soziales Migros-Genossenschafts-Bund A propos Dialog: die Diskussionen werden noch bis am 10. Dezember 2012 auf www.kultur-vermittlung.ch/debatte weitergeführt. 3 Préface Chers participantes et participants au symposium! Nous vous présentons ici la documentation relative au symposium «Médiation! Plus que de simples recettes», qui s’est tenu le 7 novembre 2012 dans la Gare du Nord à Bâle. Le symposium de médiation culturelle est une initiative commune de Pro Helvetia et du Pour-cent culturel Migros. Conçu pour clore le Programme Médiation culturelle de la Fondation suisse pour la culture, le symposium a suscité la réflexion sur la médiation culturelle et mis en lumière certains points cruciaux au niveau de la conception et au plan politique, tout en révélant des scénarios potentiels d’évolution. En ouverture du symposium, nous avons invité les participants à un buffet de petit-déjeuner. En passant par neuf stations, ces derniers ont pu déguster café, croissants, charcuterie et jus de fruits tout en découvrant, lisant et assimilant des expériences tirées du programme et des extraits de projets et de la publication finale. Une fois repus, les participants ont pu prendre part aux interventions qui, consacrées aux thèmes «Effet», «Rôle» et «Groupes-cibles», ont soumis pour chaque thème deux positions divergentes à la discussion. Ensuite, les participants ont eu la possibilité d’échanger leurs points de vue avec les intervenants et de débattre des thèmes entre eux. En repensant à la journée, nous gardons avant tout à l’esprit, aux côtés des interventions et débats, les discussions nourries au moment du petit-déjeuner et lors des pauses, discussions que nous avons pu observer et auxquelles nous avons participé. Dans toutes les décisions, la médiation culturelle a été définie comme un dialogue. Ce dialogue a eu lieu lors du symposium et nous espérons qu’il se poursuivra. Nous espérons également y avoir contribué en organisant ce symposium et en vous soumettant la présente documentation. Avec la nouvelle loi sur l’encouragement de la culture, la médiation est devenue pour Pro Helvetia une mission à long terme. Les demandes sont traitées continuellement, les critères évalués régulièrement. Et la Fondation suisse pour la culture entend continuer de proposer des plates-formes d’échange consacrées à l’encouragement de la médiation. La publication finale relative au Programme Médiation culturelle paraîtra en mars 2013 sur www.mediation-culturelle.ch. Pour le Pour-cent culturel Migros, la médiation fait partie intégrante de la production artistique. L’institution accorde beaucoup d’importance au dialogue avec le public, ce aussi bien lors de l’appréciation des demandes qu’au niveau de ses propres projets de soutien. Nous vous souhaitons une lecture passionnante et fructueuse des documents téléchargés! Pour les organisateurs: Eva Richterich, Responsable Programme Médiation culturelle chez Pro Helvetia Christoph Haering, Directeur Art plastique et littérature, Direction culture et social Fédération des coopératives Migros A propos dialogue: les discussions se poursuivent jusqu’au 10 décembre 2012 sur www.mediation-culturelle.ch/debat. 4 Stationen 1. Kaffee / Tee @ Bar Café / Thé @ Bar 3. Gebäck @ Garderobe Boulangerie @ Loge 2. Früchte @ Treppe Garderobe Fruits @ Escalier Loge 4. Tablett @ Billard Tablette @ Billard Stations 5. Aufschnitte @ Konzertsaal Charcuterie @ Salle de concert 7. Butter & Konfitüre @ Keller Beurre & confiture @ Cave 6. Cornflakes @ Garderobe Cornflakes @ Garderobe 8. Besteck@Treppe Garderobe Services@Escalier Loge 5 9. Fruchtsäfte @ Konzertsaal Jus de fruits @ Salle de concert 1 Was ist Vermittlung? Médiation culturelle: quid ? Der Begriff «Kulturvermittlung» wird für eine Vielzahl von Praktiken benutzt, die sich zwischen Kultur und (potenziellem) Publikum bewegen, oft verbunden mit Lernen durch und über Kunst und Kultur. Während des Programms Kulturvermittlung wurde mehrfach der Wunsch an Pro Helvetia gerichtet, eine einheitliche Definition zu generieren. Dazu ist aber niemand alleine legitimiert. Es ist die Gesamtheit der Leute, die in der Vermittlung arbeitet, lehrt, forscht und sie in Auftrag gibt: Diese Leute prägen gemeinsam die Entwicklung des Begriffs. Es wird sich zeigen, ob die heutige Breite (an Auffassungen) bestehen bleibt oder ob sich eigene Tätigkeitsfelder ausdifferenzieren, wie dies in anderen Ländern der Fall ist. Im Programm wollten wir die Vielfalt der Vermittlungsverständnisse sichtbar machen und dabei gleichzeitig aufzeigen, welche unterschiedlichen Konzepte sich dahinter verbergen. Zum Beispiel mit den Diskussionsforen und der Webplattform Kulturvermittlung Schweiz. Im Auszug aus der Publikation finden Sie eine kurze Einführung zum Hintergrund des Begriffs. Auf der nationalen Plattform www.kultur-vermittlung.ch können Sie sich einen Überblick über die Vielfalt der Aktivitäten verschaffen, die sich heute in der Schweiz als Vermittlungsaktivitäten verstehen. L’expression «médiation culturelle» est utilisée pour une variété d’activités qui vont de la notion générale du terme «culture» jusqu’aux publics (potentiellement) visés; elle est en outre souvent associée à des formes de sensibilisation par et par-delà l’art et la culture. Dans le cadre de son programme consacré à la médiation culturelle, Pro Helvetia a été sollicitée à plusieurs reprises pour donner une définition générale de ce qu’est la médiation. Or une telle entreprise n’est pas du ressort d’une seule et unique instance. Au contraire, seul l’ensemble des personnes actives dans ce domaine, qui l’enseignent, font de la recherche ou mandatent des tiers pour s’y consacrer, en ont la compétence. En effet, ce sont elles qui, de concert, façonnent le devenir de cette notion. Dès lors, seul le temps dira si l’éventail actuel (d’avis et de positions) pourra être conservé, ou si l’un ou l’autre champ d’activité se démarquera du lot de définitions, comme c’est le cas dans d’autres pays. Dans ce programme, nous avons voulu mettre en évidence – que ce soit à travers les forums de discussion ou la plateforme Internet sur la médiation culturelle en Suisse – la variété des formes culturelles que recouvre la médiation et démontrer dans le même temps la diversité des concepts qu’elle englobe. L’extrait tiré de la publication fournit une brève introduction aux diverses facettes du terme «médiation culturelle». Sur la plate-forme nationale www.mediation-culturelle.ch, vous trouvez une vue d’ensemble des multiples activités qui relèvent aujourd’hui du travail de médiation culturelle en Suisse. 7 17 Kulturvermittlung Der unscharfe Sammelbegriff «Kulturvermittlung» umfasst sehr unterschiedliche Praktiken und befindet sich in einem Prozess ständiger Neubesetzung. Er wird generell für Situationen angewendet, bei denen Menschen über die Künste (oder auch wissenschaftliche und gesellschaftliche Phänomene und Erkenntnisse) informiert werden, über sie in einen Austausch treten und auf sie reagieren – sei es sprechend oder mit anderen Ausdrucksformen. Unter einen weit gefassten Begriff «Kulturvermittlung» fallen dementsprechend neben den Vermittlungsangeboten kultureller Institutionen wie zum Beispiel Führungen, Publikumsgespräche, Workshops oder Einführungen der Theater-, Opern- und Tanzbühnen, der Konzerthäuser oder des Literaturbetriebs auch das Unterrichten der künstlerischen Schulfächer, theaterpädagogische Projekte oder Projekte mit Künstler_ innen in Schulen. Genauso zählen ausserschulische Aktivitäten dazu, zum Beispiel die Vermittlung künstlerischer Techniken und die soziokulturelle Animation. Auch Formen der ausserschulischen Wissensvermittlung, die sich auf Naturwissenschaft und Technik beziehen – beispielsweise in Science Centers – werden als Teil des grossen Arbeitsfeldes Kulturvermittlung begriffen. Gelegentlich werden Produktionen aus Musik, Literatur, Theater, Tanz sowie Ausstellungen, die speziell für Kinder und Jugendliche gedacht sind, der Kulturvermittlung zugeordnet. Daneben wird «Vermittlung» auch für das Präsentieren der Künste verwendet: So werden zum Beispiel Ausstellungsmacher_innen bisweilen als Kunstvermittler_innen bezeichnet, mit der Begründung, das Zeigen von Kunst zusammen mit den Kommunikationsprozessen, die damit verbunden sind, seien bereits vermittlerische Tätigkeiten. Zudem überschneiden sich die Diffusion, Promotion und das Marketing im Kulturbereich mit dem Bedeutungsfeld von «Vermittlung». So etwa das Bewerben der Programme von Theatern, das Veranstalten von Festen in Konzert- oder Literaturhäusern oder der Vertrieb von Katalogen, Merchandisingartikeln und Souvenirs zu Ausstellungen. Genauso wird mitunter das Schreiben über Kultur und die Pressekritik in den verschiedenen künstlerischen Sparten dem Bedeutungsfeld der Kulturvermittlung zugeordnet. «Kulturvermittlung» wird in dieser offenen Weise bislang insbesondere in der Deutschschweiz gebraucht – in Deutschland und Österreich hat sich eher «Kulturelle Bildung» als ein Sammelbegriff durchgesetzt, der die Dimension von Lernen und Bildung stärker in den Vordergrund rückt. «Kulturvermittlung» findet aber auch dort zunehmend parallel Anwendung. Daneben finden sich Begriffe, die jeweils orts- oder genrespezifische Eingrenzungen vornehmen, wie die «Museumspädagogik» für die Bildungsarbeit in allen Museumstypen, die «Kunstvermittlung» (in Abgrenzung zur Museumspädagogik) mit einem Fokus auf der Vermittlung von Gegenwartskunst, Musik, Theater-, Tanz- oder Literaturvermittlung sowie Wissenschaftsvermittlung. 1 – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 1 Médiation culturelle L’emploi de l’expression « médiation culturelle » correspond à celui du terme allemand « Kulturvermittlung », mais certaines caractéristiques sont plus ou moins marquées selon les pays et elle a une histoire plus ancienne. Lorsqu’elle est apparue en France dans les années 1980, l’expression « médiation culturelle » était surtout liée au travail de relations publiques et à la transmission de connaissances. Elle était pratiquée non seulement dans les arts, mais aussi dans le domaine de la protection des monuments et du patrimoine. Elle s’affiliait donc à des pratiques de travail éducatif et de diffusion qui existaient depuis longtemps dans le domaine culturel. Cette signification de la « médiation culturelle » comme transmission de savoir est aujourd’hui encore courante et correspond à la majeure partie de la pratique actuelle. Grâce entre autres à l’action de la filière « Médiation culturelle de l’art », fondée en 1994 à l’Université d’Aix-Marseille et marquée par la sociologie et la linguistique il s’est développé en parallèle un concept spécifique de médiation des arts dont l’hypothèse de départ veut que l’art ne peut être compris par tous sans connaissances préalables, puisqu’il résulte souvent d’un acte individuel qui s’oppose à la collectivité. Mais en même temps, l’art doit être rendu accessible à la collectivité au sens d’une démocratisation de la culture (CAUNE 1992; CAILLET 1995). Face à ces interdépendances conflictuelles, la « médiation culturelle » est comprise moins comme une transmission de savoir que comme l’instauration de flux d’échanges entre le public, les œuvres, les artistes et les institutions, et sa mission comme la mise en relation des différents points de vue. L’essentiel du travail de médiation est alors de favoriser la perception individuelle des œuvres par les participantes et participants. Il n’est pas question de combler les lacunes de compréhension, mais plutôt de les prendre pour points de départ d’un dialogue et d’une expérience esthétique (CAUNE 1999). Dans l’idéal, ce processus d’échanges fait se rencontrer différentes manières de s’exprimer, dont l’analyse commune fait partie intégrante de la « médiation culturelle de l’art ». Parallèlement à cette conception très particulière, l’usage courant de « médiation culturelle » recoupe d’autres notions comme celle d’« action culturelle » (qui désigne surtout la diffusion d’offres culturelles loin des centres, vers la périphérie) ou celle de « diffusion », proche du marketing. Par ailleurs, on trouve des expressions plus spécifiques comme « médiation artistique » pour la transmission de techniques ou de procédés artistiques ou « médiation culturelle de musée » pour le travail dans les musées. De plus en plus souvent, la « médiation culturelle » s’introduit également dans le champ de travail de l’ « animation culturelle » (DELLA CROCE, LIBOIS, MAWAD, 2011). L’« animation culturelle » est rattachée au domaine social. Elle renvoie à la revendication qui s’est imposée dans l’Education populaire au début du XXe siècle, de voir les participantes et participants s’émanciper grâce à la pratique culturelle, qui possèderait la capacité de changer la société. 9 Zitate n?» aue » r t s ? is Tag sM ese al pro » i d rt? eit nm ichk rde ei chen O l 3, k 0 t r E i 20 s uns e W ch die am faluestions), K 1 i d r e on t (Q si en d rten, s ei dien dreht lück: Untitled g r G a e r two tF • «V arum ch dasavid Weiss ierb i li / D nezia nich u bean llen. H und W t m « h h t e • z c ste uch er Fisc le di V nd rsu teln • «Srt aus: Pe0t . Bienna ung ve hliesse ere zu n Mit 5 zitie Dias, che ittl and bsc in, 0 ent erm bens a lleicht stleris 120 v Doz t s n als n e e , ü i g u L n k v K ittlu des rne und erm nV und neue sich ge ere d d n t un der ent sie uns it K m i m . t u d be ahren lf arbeiteim Muse o s f Ver a Siegw ehemal nd rtin Ma torin u a Kur 1 Für mich bedeutet Vermittlung Raum anbieten für die Auseinandersetzung mit Kultur durch handelndes Entdecken mit künstlerischen Mitteln. Dabei gestalte ich als Vermittlerin einen Prozess der Vertiefung, ohne Expertin sein zu wollen. Ich gehe auf Distanz zum vermittelnden Inhalt und stelle das Erleben in den Fokus. Für meine Arbeit heisst das: Das Theater über den Künstlereingang betreten, den Proberaum durchqueren und die Bühne ganz praktisch erfahren. Mit Neugier und Leidenschaft. Golda Eppstein, Theaterschaffende und Kulturvermittlerin de domaine és dans le ’une it d v il ti a c v ’a a d tr 1 upe de gramme ro ro g p res n n u u e so i n h éfinir a réu sieurs Afin de d anse, Reso inq séances de plu ’accord sur d n e n o ti d la média ionnels. C se mettre fication de profess ur, au préalable, nt l’identi re fu o vingtaine s p é lt s édiation s difficu écessaire s grande on entre m nt à une ont été n si lu n p s te e la L , . ition d’action sion qua une défin t de l’adhé du champ n n o o ti ti n a it te is. Cela fu b en frança et la délim , mais surtout l’o t e . d e n a m tion allem gram et promo notre pro rdante en s défis de gie conco terminolo t l’un des plus gro Danse Suisse en Réseau e, Reso – certainem Directric Perritaz, Murielle 1 En somm e, pour m oi, la méd domaine iation cult où l’ouver urelle est ture (vers vers la m un le anière de s publics, concevoir attendus de le mett ou non, u n projet, re en pra vers la m tique, de à tous les a c n o ière mmuniqu niveaux, e David Mat er autour st indispe th Musée d’ar ey, médiateur cu de lui), nsable... lturel resp t et d’hist onsabl oire, G e de proj et, enève 10 4 6 8 2 9 1 1 La Fête de la danse, c’est deux jours pour danser ensemble dans les théâtres, les centres culturels et dans l’espace public. La Fête de la Danse est un projet de Reso – Réseau Danse Suisse en collaboration avec les théâtres, festivals, écoles de danse et associations régionales pour la danse. Ce sont aujourd’hui 25 villes qui fêtent à cette occasion la danse sous toutes ses formes: avec des spectacles, des performances dans l’espace public, des bals et plus de 500 cours de danse tant pour débutants que pour danseurs confirmés. 1 Fête de la danse Fribourg, Photo : Yves Brugger 2 Fête de la danse Fribourg, Photo : Murielle Perritaz 3 Fête de la danse Zürich, Photo : Christian Glaus 2 Visiteurs du dimanche dans le cadre du programme d’accessibilité à la culture menés par les institutions culturelles du Département de la culture et du sport de la Ville de Genève. Musée d’art et d’histoire de Genève. Photo: Olivier Gay-Deslarzes Visiteur participant à l’atelier Mille et une médiations qui propose des visites de lieux culturels genevois pour personnes avec un handicap mental et leur famille Cabinet des arts graphiques de Genève, mars 2012, Photo : Kay Pastor 10 10 Golda Eppstein, Projekt Spielkiste (5–6 J.) «Herr Wum, Herr Bumm und die Damen Ding und Dong» Backstage Festival Onstage 2011, Theaterhaus Gessnerallee, P3, Zürich 7 3 Golda Eppstein, Projekt Gessnerallee Backstage U17 (13 – 16 J.) «Neustadt», Backstage Festival Onstage 2011, Theaterhaus Gessnerallee P3, Zürich 3 Mapping Journeys, Louisa Merino, farº festival des arts vivants Nyon 2011, Photo: Arya Dil La bibliothèque, Fanny de Chaillé, farº festival des arts vivants Nyon 2012, Photo: Arya Dil 4 Groovesound presents in concert «Beside Work Culture Party», Hans-Ruedi Käser, 21. 10. 2011, Engel F. & H. AG, Teil der Partnerprojekte der «Gruppe Jura» (Biel, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 5 «Bring a Ding!» Katharina Altemeier, Julia Landsiedl (Depot Basel), Mai-Juni 2012 Gesamtschule Drei Linden Lehrerin: Camilla Schuler Assistenz: Tina Schnörringer 5 Im Zentrum des Projektes stehen Teenager einer Basler Schule, die kaputte oder uninteressant gewordene Objekte aus ihrem Umfeld auswählen. In Texten und selbst gedrehten Videos erzählen sie, was sie mit diesem Gegenstand verbinden und tauschen sich darüber auch mit den Eltern und / oder Grosseltern aus. In einem zweiten Schritt verpassen die Jugendlichen den Gegenständen zusammen mit professionellen Designern ein «Make Over!». Die Ergebnisse werden im Depot Basel ausgestellt. 6 «Höhlenmalerei (Malen auf Stein)», Kurt Mischler et Eszter Gyarmathy, 25. 02. 2011, Musée Schwab, Bienne, Teil der Partnerprojekte der «Gruppe Jura» (Biel, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 7 Von 26. 2. bis 27. 6. 2010 erprobte und reflektierte das Kunstmuseum Luzern über vier Monate den Betrieb eines im Ausstellungsbereich öffentlich zugänglichen «Projektraum Kunstvermittlung». Leitung: Susanne Kudorfer 8 «Filmworkshop», Hans-Ruedi Käser, 12.07.2011, Pod’Ring, Biel, Teil der Partnerprojekte der «Gruppe Jura» (Biel, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 9 «Sinn der Kunst. Kunst der Sinne», Lauranne Allemand, 22.05.2011, CentrePasquArt, Bienne, Teil der Partnerprojekte der «Gruppe Jura» (Biel, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 11 «Backstage ist ein Vermittlungs-Angebot des Theaterstudio Golda Eppstein in Kooperation mit dem Theaterhaus Gessnerallee. Es richtet sich an alle Alterstufen. Im Mittelpunkt steht der wöchentliche Theaterkurs ergänzt durch regelmässige Aufführungs- und Probenbesuche von zeitgenössischem Theater und Tanz. Die Vermittlung basiert auf dem Dreieck «Selber spielen – den Profis zuschauen – Diskutieren» Golda Eppstein, Projekt Gessnerallee Backstage E-Projekt «Ethi und Plethi in Paragraf-City», Backstage Festival Onstage 2011, Theaterhaus Gessnerallee P3, Zürich Bilder Roman Bernhard Eppstein, www.romanbernhard.ch 2 Für wen vermittlung ? Médiation culturelle: pour qui ? Die Frage «Für wen Vermittlung?» wird meistens von Seiten der anbietenden Kulturschaffenden beantwortet. Dabei hat das Konzept der Zielgruppen, das ursprünglich aus der Marktforschung kommt, in den letzten Jahren an Bedeutung gewonnen. Im Programm Kulturvermittlung stellten wir ein grosses Interesse an Zielgruppen fest, die in – vermeintlich – gesellschaftlich schwächeren Positionen leben. Solche Projekte können neue Möglichkeiten für die Zielgruppen und die Institutionen eröffnen, laufen aber Gefahr, Klischees zu reproduzieren und Ausschlüsse zu verstärken. Dies besonders dann, wenn die Projekte spezifisch auf das vermeintliche «Anders-sein» der Zielgruppen fokussieren. Gute Erfahrungen haben Vermittelnde gemacht, die Angebote gemeinsam mit den Zielgruppen entwickelt haben. Dieses Setting erforderte manchmal die Bereitschaft, die eigenen Konzepte zu überdenken, z.B. wenn die Teilnehmenden plötzlich eigene Anliegen an die Kultur-institution formulierten. Les créateurs culturels sont les principaux concernés par la question de savoir «à qui s’adresse la médiation culturelle?». En effet, le paramètre des groupes cibles – une notion apparentée aux études de marché – n’a cessé de gagner en importance ces dernières années. Im Auszug aus der Publikation stellt Carmen Mörsch einige Alternativen zur Arbeit mit Zielgruppen vor. Au sein du programme sur la médiation culturelle, nous avons constaté un intérêt marqué pour ces groupes cibles, lesquels, semblerait-il, émanent de segments sociaux plutôt «défavorisés». De tels projets peuvent offrir de nouvelles possibilités aux groupes cibles et aux institutions, mais courent le risque de reproduire les stéréotypes et de renforcer les exclusions. Ce constat vaut notamment lorsqu’un projet se concentre avant tout sur cet aspect de «la différence». De bonnes expériences ont été faites par les médiateurs qui ont élaboré des offres, de concert avec les groupes cibles. Parfois, cette approche a nécessité la volonté de repenser ses propres concepts, par exemple lorsque les participants faisaient soudain valoir leurs intérêts vis-à-vis d’une institution culturelle. Dans l’extrait tiré de la publication, Carmen Mörsch présente quelques autres options concernant le travail avec des groupes cibles. 13 29 Andere Ansätze der Adressierung Jenseits der soziodemografischen, sozioökomischen oder psychografischen Eigenschaften, die traditionelle Zielgruppendefinitionen bestimmen, können auch zielgruppenübergreifende Interessen Ausgangspunkt für die Adressierung sein. So können Einladungen an Gruppen ergehen, die sich aus dem jeweiligen Inhalt eines kulturellen Angebots ergeben. Zum Beispiel könnte eine Aufführung mit zeitgenössischer elektronischer Musik ein spezielles Vermittlungsangebot für Elektrotechniker_innen oder Programmierer_innen aufweisen, um deren berufsalltägliche Perspektiven mit den künstlerischen in einen Austausch zu bringen. Oder zu einer Ausstellung zum Rokoko werden junge Innendekorateur_innen eingeladen, darin aktuelle Zugänge zum Raumschmuck zu diskutieren und diese mit Zugriff auf die Formensprache des Rokoko in einem Workshop weiterzuentwickeln. Darin deutet sich die Möglichkeit an, einfallsreich mit dem Konzept der Zielgruppe umzugehen und mit den vorgegebenen Kategorien zu spielen. Denn genauso wie Kunst und Kultur dazu tendieren, Vorgegebenes zu hinterfragen und um- oder neu zu deuten, kann auch die Kulturvermittlung solche Verfahren für ihre Arbeit nutzen. Gerade ungewöhnliche Angebote können – je nach Selbstverständnis der Institution – Aufmerksamkeit erzeugen. Eine Kultureinrichtung kann sich darüber hinaus in einen aktiven Austausch mit dem lokalen Umfeld begeben und für die und mit den dortigen Akteur_innen Angebote entwickeln. Sie kann auch ein Problem aus diesem Umfeld aufgreifen und sich durch die Vermittlungsarbeit dazu positionieren. Auch so kann es gelingen, neue Nutzer_innen und Mitstreiter_innen zu erreichen – zum Beispiel durch die Solidarisierung mit Menschen, die sich für gute Lebensbedingungen in ihrem Viertel einsetzen und aus deren Perspektive eine Kulturinstitution zunächst vor allem ein Faktor für steigende Mieten und Verdrängung ist. 2 – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 2 D’autres approches des interlocuteurs de la médiation culturelle En dehors des critères sociodémographiques, socioéconomiques ou psychographiques qui définissent traditionnellement les publics-cible, la médiation culturelle peut définir ses interlocuteurs à partir d’intérêts communs propres à plusieurs publics-cible. Ainsi, il est possible de partir du contenu spécifique d’une offre culturelle pour inviter ses publics-cible. En suivant cette logique, une représentation avec de la musique électronique actuelle peut être accompagnée d’une offre de médiation spécialement conçue pour des électrotechniciens et électrotechniciennes ou programmateurs et programmatrices, afin de croiser leur perspective professionnelle quotidienne avec l’approche artistique. Un autre exemple: l’on invite à une exposition sur le rococo des jeunes décorateurs et décoratrices, afin de discuter des approches contemporaines de la décoration d’intérieur, une approche qui est ensuite approfondie par un atelier qui se base sur le langage formel du rococo présenté dans l’exposition. Autant d’exemples qui esquissent la possibilité d’une approche originale du concept de publics-cible et d’un jeu avec les catégories existantes. La médiation culturelle pourrait ainsi, à l’image de l’art et de la culture, chercher à mettre en question l’existant, à le réinterpréter et à le renouveler, et adopter ce type de démarche pour son travail. Car ce sont justement les offres « inhabituelles » – définies en fonction de l’image que l’institution a d’elle-même – qui attirent l’attention des publics. Une institution culturelle peut, en outre, développer des échanges actifs avec son environnement et concevoir des offres pour et avec les acteurs locaux. Elle peut aussi s’emparer d’une problématique propre à son environnement et utiliser son travail de médiation pour se positionner par rapport à ce problème. C’est aussi une manière de toucher de nouveaux usagers. Elle peut, par exemple, se solidariser avec les personnes qui s’engagent en faveur de meilleures conditions de vie dans leur quartier et qui, au départ, voient l’institution culturelle avant tout comme un facteur qui fait augmenter les loyers et qui conduit à l’éviction de la population locale. 15 Zitate . s portes uvrait se o aient it e v a è h n u e so 2 Social, die de G é rt m l’A o a r s C u o e p ite d t ans, la l’Union e ». i, par su Il y a cen urs, membres de breux qu uvement artistiqu m o te n a s d è n tr o c m li ie u b d Ses fo d é u é p m n éloig , la Co à l’art le , est tenu culturels pectacle de « initier nomique jet des attachés o c es é u n q o a h ti c situa vec le pro en accueillant à a i, u ’h . Aujourd horizons gement cet enga s de tous poursuit pectateurs venu xs nouveau ève La C Gen omédie de 2 Toute action de médiation culturelle est une occasion pour l’institution de se remettre en question. Le public peu habitué à fréquenter les institutions culturelles est d’autant plus exigent. 2 Auf den ersten Blick könnte man meine Arbeit tatsächlich als Kunstvermittlung missverstehen. Ich vermittle aber keine Kunst, sondern entwickle mit immer wechselnden Gruppen und Gemeinschaften Projekte für den öffentlichen Raum ihres jeweiligen Wohnortes. Ich bin nicht Vermittler sondern Initiator. Um es mit einem Zitat des Japa nischen Modeschöpfers Issey Miyake auf den Punkt zu bringen: «I’m just making things.» Hanswalter Graf, Bildender Künstler, 30. September 2012 gs- ltun em a t es in en, ls G on», e gerier a nen rati sug er utio Integ ung » sich d holt t i t er r« ittl gt Ins en gik de Verm ntledi lle üb m l l e Lo d« z e ne Ro nis zu tur kul n der g » un Ansat ig e ält n i e d e e Verh n ildun sem i e n d n o e Im te v ssio le B t di und sein 2 önn Disku lturel ig, mi nklar über Er Vors k w t d t u n u f e a n i l r K gro ch adtt se h ät u en vie iert! « bedü begriff rnhere s t i s l tau se un ne. D eater ib tion form ltur n vo ea e l R Ba n d B ie en, k u irs o rb k re st en ler leine Fam sel v ft i gs ve ht fun kum ene K der v Sa a n h h in, en. , Ju ilien erm in ig ic sc bli in, Ku gen it m ltu .. un sell Allerd hren n as Pu der e en se e rat dli it u tle i G n . tac d ic ff a d e c c r J n n a s h h e ß h e é, D e u ters h fü d ch es f lo -er rd olm reu 2 nd chi r K t in n we 1970 und b nterd b bes e i e e i ed Er mi tsc he lic nder ielh esehe it den t sei dass u betrie rin ch d wac h V , un e h r a g Pfl e r , se u ak d ege bei Die abe as s b int blems Kult ass als ne, l Herk g d f i , a ste u B c au zept etrie Pro s ein nti rüc hen nft, n s s ken , Kon s der B er de ie mu 2 bau b .W s ? r a eri t D a o er Löwe k r Aut d b t n. n e s i n e i a e r n i te d t il n re d h f e e e T , r e c V e il B ord e b g a r e m o r l it u n ho ht auf F reiwillig tlungsaktiv itäte geschen gew likumidis, Psyc n k k t s w b s e r e d en: sowo eit. Meines Erac trifft auf Unfreiw Wäre es Purk Terk h h l il tens soll v nicht sin om Verm Ma ten Form lige (schulische nvoll, de ittlungsp unreflek r Kontex e n m t e der Teil iert auf t) und n Christop nahme / eine Nür (freiwilligen) Ko rsonal und den h Lang, ur ein kle Dozent am Teilhab I n n n b t stitution akt erstm erger-Tr Master of iner e mehr Au en. ichter-D Fine Art als zu ve s an der fmerksa id r a t Hochsch r k a t u ik e mkeit n und je zurü ule Luze nen ausz rn, Design & Kunst. ckzufallen. ubauen, statt allz u oft Sylvie Pipoz, médiatrice culturelle 16 1 3 2 5 4 3 « Viens boire un pot et prendre ton pied » Musée d’art et d’histoire et l’Atelier des musées, Marianne de Reynier Nevsky, 14.12.2011, Musée d’art et d’histoire, projets partenaires du groupe « Jura » (Bienne, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 1 « Du spectateur à l’acteur » Journées photographiques de Bienne , Julie Dorner et Jeannine Hangartner, 06.09.2011, projets partenaires du groupe « Jura » (Bienne, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 2 « Regards croisés dans nos musées » Sylvie Pipoz, 29.05.2012, Musée des beaux-arts, La Chaux-de-Fonds, projets partenaires du groupe « Jura » (Bienne, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 5 Filmausschnitt «Arbeit» (DVD), Text Zielgruppe 6:30-7:50: Rohschnitt («wir sind Gegenstand der Vermittlung, Multiplikatoren … aber was mich eigentlich interessiert ist…») Kurzbeschrieb: Das Theaterprojekt Arbeit! untersucht Aspekte von Arbeitslosigkeit und Arbeitssuche mit engagierten Experten des Alltags aus der Region. 4 « Viens boire un pot et prendre ton pied » Musée d’art et d’histoire et l’Atelier des musées, Marianne de Reynier Nevsky, 8.01.2012, Muséum d’histoire naturelle, projet partenaires du groupe « Jura » (Bienne, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 17 3 Was wird vermittelt? Médiation culturelle: quoi ? Vermittelt werden Werke, Institutionen, künstlerische Verfahren, Techniken und Lernmethoden. Le travail de médiation peut porter sur la création artistique, des institutions, des pratiques artistiques, des techniques et des méthodes de formation. La médiation culturelle a-t-elle besoin de se fonder sur un sujet (artistique, culturel) concret ou peut-elle justifier d’une existence à part entière en tant que « passerelle » entre l’art et d’autres disciplines? Cette question a été débattue dans divers contextes au sein du programme. Citons, à titre d’exemple récent, le projet « Tate Collectives » du musée britannique Tate Modern, dans lequel des jeunes ont la possibilité de réaliser des projets, de créer un site Internet et de conseiller l’institution pour qu’elle attire davantage de gens de leur génération. Ce type de projet a pour objectif d’encourager une forme d’« auto-apprentissage » (pour les deux parties concernées) et l’échange créatif à l’ombre d’une institution artistique, sans pour autant être directement lié à une œuvre donnée. Braucht Vermittlung einen (künstlerischen, kulturellen) Gegenstand oder hat sie auch ganz unabhängig davon, als eigene Praxis zwischen Kunst und anderen Disziplinen, eine Berechtigung? Diese Frage wurde m Programm in verschiedenen Kontexten diskutiert. Ein Beispiel für letzteres wäre das Projekt «Tate Collectives», der britischen Tate Modern, in dem Jugendliche eigene Projekte konzipieren, eine Website betreiben und dabei die Institution beraten, wie sie für junge Menschen attraktiver wird. Es geht dort um selbstbestimmtes Lernen (auf beiden Seiten!) sowie kreativen Austausch in der Nähe einer künstlerischen Institution – ohne direkten Bezug zu einem Werk. Im Auszug aus der Publikation geht Carmen Mörsch näher auf die Vermittlung von Werken ein, die Form der Vermittlung, die uns innerhalb der letzten Jahre am häufigsten begegnet ist. Dans l’extrait tiré de la publication, Carmen Mörsch s’arrête sur le travail de médiation culturelle en rapport avec des œuvres, mettant en lumière le type de médiation que nous avons rencontré le plus fréquemment ces dernières années. 19 41 3 Vermittlung von Werken und Produktionen Der bekannteste und in der Praxis am weitesten verbreitete Inhalt der Kulturvermittlung betrifft Produktionen von (hoch-)kulturellen Einrichtungen wie zum Beispiel Museen, Ausstellungsinstitutionen, Theatern, Opern und Tanz-, Konzert- und Literaturhäusern. Im Zentrum steht die Vermittlung von Werken, die in Aufführungen oder Ausstellungen dargeboten oder, im Fall der Literatur, über Verlage publiziert und in Lesungen vorgestellt werden. In den visuellen Künsten bezieht sich die Vermittlung zumeist auf eine Ausstellung oder auf eine Ausstellungsreihe, sei sie thematisch, auf das Werk eine_r Einzelkünstler_in oder einer Gruppe, historisch und / oder stilistisch ausgerichtet. Einen weiteren Fokus bilden Sammlungspräsentationen – zum einen, weil ihre Dauerhaftigkeit eine vertiefte Auseinandersetzung und die Entwicklung langfristiger Vermittlungsangebote ermöglicht, zum anderen, weil Sammlungsbestände gegenüber zeitlich begrenzten Ausstellungen in der öffentlichen Aufmerksamkeit zuweilen zurückstehen. Beliebt ist, neben der personellen oder akustischen Ausstellungsführung und damit verbundenen Praxisworkshops, die Konzentration auf ein besonderes Einzelwerk oder ein ausgewähltes Objekt – so taucht in vielen Museen das Bild oder das Objekt « des Monats » als Vermittlungsinhalt auf. Im Musikbetrieb findet sich die Vermittlung einzelner orchestraler Werke und Opern oder des Werks und der Persönlichkeit einzelner Komponist_innen, zum Beispiel im Rahmen von Kinderkonzerten oder Matineen. In Theatern und Tanzhäusern setzt sie sich mit Stücken des Spielplans auseinander – ein oft verwendetes Format ist hier das Regie- oder das Einführungsgespräch. Die hier genannten Vermittlungsformate sind in der Regel erklärend und für den Nachvollzug angelegt. Sie haben zum vordersten Ziel, Hintergrundwissen zu den Werken und deren Entstehung zu schaffen. Es gibt auch darüber hinausreichende Ziele von Vermittlung und entsprechend anders angelegte Methoden und Formate im Umgang mit Werken und Produktionen der Hochkultur. Von diesen ist an anderen Stellen in dieser Publikation die Rede (siehe Kapitel 6). – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 3 La médiation d’œuvres et de productions La forme de médiation culturelle la plus connue – et la plus répandue – concerne les productions d’institutions de la culture dominante comme les musées, les espaces d’exposition, les théâtres, les opéras, les salles de concert et les maisons de la danse ou de la littérature. Les œuvres proposées dans les représentations ou les expositions, et, dans le cas de la littérature, les œuvres publiées par les éditeurs ou présentées lors de lectures constituent le point focal de ce type de médiation. Dans les arts visuels, la médiation se rapporte la plupart du temps à une exposition ou un cycle d’expositions, qu’elles soient thématiques ou consacrées à un artiste, un mouvement artistique, une période historique ou un style. Un autre point fort de ce type de médiation est les présentations de collections permanentes – d’une part, parce que leur pérennité permet de conduire une réflexion approfondie et de développer des offres de médiation durables, d’autre part, parce que, au contraire des expositions temporaires, les collections permanentes ne bénéficient pas d’une attention soutenue de la part du grand public. La focalisation sur une seule œuvre ou un objet est également très appréciée, en complément aux visites guidées ou audio-guidées d’expositions et aux ateliers pratiques en lien. On voit ainsi apparaître dans de nombreux musées le tableau ou l’objet « du mois » comme proposition de médiation. Dans le domaine de la musique, la médiation se propose de familiariser le public avec des œuvres orchestrales et des opéras particuliers ou avec la personnalité de compositrices et compositeurs, dans le cadre de concerts pour les enfants ou de matinées, par exemple. Dans les théâtres et les maisons de la danse, elle propose une réflexion sur les pièces et les chorégraphies qui sont au programme – le format le plus souvent adopté étant l’entretien avec le metteur en scène ou l’entretien d’introduction à l’œuvre. Tous les formats précédemment nommés sont en général axés sur l’explication et la compréhension. Ils ont pour objectif principal de donner des informations générales sur les œuvres et leur genèse. Il existe par ailleurs d’autres objectifs de médiation, qui vont plus loin que les formats cités et, par conséquent, d’autres méthodes et formats pour aborder les œuvres et les productions de la culture dominante. Ce sujet est abordé dans d’autres passages de cette publication. 21 Zitate mi 3 c no rosil l t l’es amm ons r é p e a Ut ce nt p alise i de lisan géog our des s A n que t les raph s’inté proj e o exp tre stion moye ique resse ts d a s d n s hy osit ens soc s d ans r plu ns le ion , la ia e s l mi bri de cro s. A m les l’art equ gén sque sill e on u c édia et p , cet el l’é éra ls la t s( Ma po o le o t v t m t ria e n ntra ion n litiqu e «m énem men édi nn e G tie i t é r e e l ua dia ent à l atio e, e do s. rin lem n ’i o-H tio l i l e t e nt ue n a cultu nstit artis a l pas t, O c u uto rel ti rit liv ep t n ier pre ion e que ote éces no De iqu svo e m n t à s’a n s , ign a t e» d es) pe ut iel d’ irem pro plac ses ffran ,a rti ou en s ste po e d mé chit s-m e d c se e éve vrir t êtr éd iat d’o vien anis de l’œ e u lop eu n rs uv t l’ me uv pe esp subo rir ob s r. ace rdo jet . Da re d d e n ’a sz d au nné on e la s En rt, sei e a es c m n d ux d’é édi omm uq œu ch ue an ation un, l u vres ge n d d’a ss . ur isc rt o ou rs u au x au ton om e, 3 Autant qu e d’inform er et d’exp roger le re liquer, le m gard et la édiateur d pensée du en relation oit inter visiteur sa et en ques ns faire éc tion sans s’ présenter le ran, mettre interposer. musée com Plutôt que me salle du sible à con de dition d’êtr trésor, l’œu e accompag vre comme la médiati accesné par plu on doit do s cultivé q nner les cl culturelles ue soi, efs pour fa une chamb ire des inst re d’écho, o à partir et itutions u chacun p avec les ob eut venir ra Claude-Hub jets présen ert Tatot, isonner tés. coordinate Médiatio ur n, HEAD-G enève de l’orient atio n Master TRANS - Enseigne m 3 Vermittlung mittelt zwischen Werk und Rezipient. Im besten Fall vermittelt Vermittlung das Vertrauen in die eigene Wahrnehmung. Allenfalls können diese Wahrnehmungen an Hintergrundwissen zum Werk überprüft, vertieft, gestärkt werden. Vermittlung hilft und befähigt also, wahrzunehmen und Fragen zu stellen. Vermittelt wird somit die Kunst des Fragens und – über differenzierte Wahrnehmung – wachsendes Vertrauen in die eigenen Antworten. Roger Lille, Leiter Professur Kulturvermittlung und Theaterpädagogik, Pädagogische Hochschule FHNW 22 ent Solution : Cézanne PAR AmbRoise tièche NUMÉROS DE Start. ILS DESSINENT AccOMPAGNER SUR LES 3 DERNIERS ET xAVIER RObEL QUI VONT NOUS LE DUO GENEVOIS HELGE REUMANN ELVIS STUDIO PAR Sabine Tholen, Fleurs de givre, 9/12, 2011, Tirage jet d’encre sur papier, 33 × 48 cm à VINGT DOIGTS DES MAINS ET Lancement de la saison Forme Fond Fück du Grü/Transthéâtre Genève, le 7 juin 2011. © Installation : federal studio et group8 © Photographie : federal studio PAR SAbINE THOLEN ENV. 30 MIN. POUR 4 PERSONNES : AVEc LE cOUVERcLE bIEN fERMÉ. SOUS LE RIz, METTRE à fEU DOUx ENTROUVERT QUELQUES INSTANTS. 5) QUAND LE NIVEAU DE L’EAU PASSE AVEc UN cOUVERcLE, SI cELA A TENDANcE à DÉbORDER, bAISSER LÉGèREMENT LE fEU ET LAISSER LE cOUVERcLE EN ATTENDANT ESSAYONS DÉjà DE fAIRE UN bON RIz bLANc AUx LENTILLES. 4) PORTER à ÉbULLITION à fEU VIf ET AjOUTER 3 TASSES D’EAU UNE PETITE POIGNÉE DE LENTILLES (VERTES, ORANGES...) 3) REMUER LE RIz PENDANT 20 SEcONDES RENcONTRER zIR zAMIN DERRIèRE 1) fAIRE cHAUffER 2 cUILLèRES à SOUPE D’HUILE DANS UNE cASSEROLE, 2) AjOUTER 2 TASSES DE RIz bASMATI, 1/2 cUILLèRE à cAfÉ DE SEL, SES fOURNEAUx, IL VOUS APPRENDRAIT SûREMENT à fAIRE SON fAMEUx RIz à L’ORIENTALE. RIz bLANc AUx LENTILLES PAR zIR zAMIN SI UN jOUR L’ENVIE VOUS PRENAIT D’ALLER Fabienne Radi En route pour, 2011 Par Pascale Favre 2 cULTURE (DIP), Genève et PhiliPPe elioPoulos fESTIVAL antigel DU HIVER VON SAbINE THOLEN EISbLUMEN, ScHNEEkRISTALLE UND HIRScHGEwEIHE ! wELcH wUNDER DER NATUR ! DIESE AUSGAbE VON ‘START’ STEHT IM zEIcHEN DES cHINESIScHEN wASSER‑ DRAcHENS ! DAS ScHLANGENARTIGE REPTIL SOLL DIR GANz VIEL GLück füR EIN fROHES jAHR 2012 bRINGEN ! GREIf DOcH GLEIcH MAL zU DEINEN Nº 13 1 fARbSTIfTEN, DENN IN DEM VORLIEGENDEN fALTbLATT fINDEST DU jEDE MENGE kURIOSE kREATUREN, DIE kOLORIERT wERDEN köNNEN. ODER HäTTEST DU LUST AUf EINEN AUSfLUG IN DIE ROMANDIE ? füR EINE fARbENfROHE wINTER‑SAISON fINDET ENDE jANUAR DAS 2011–2012 Réponse : 1 Le wapiti, 2 le chevreuil, 3 l'orignal, 4 le renne et l'intrus ET MINUcHU AVEc LE cHEVREUIL, L'ORIGNAL, Elvis Hunger, Four Horsemen. Crayon gris sur papier 42 x 42 cm 2005 PAR C l Au d e-hu b eRt tAtot Start OUVRE 2012 PAR LE cHIffRE 13, VOILà QUI DEVRAIT VOUS PORTER cHANcE cHèRES LEcTRIcES ET cHERS LEcTEURS ! AUx ARTISTES QUI NOUS AccOMPAGNENT RÉGULIèREMENT, à cEUx QUI NOUS REjOIGNENT POUR DE NOUVELLES RUbRIQUES S’AjOUTENT LES VœUx DE cERTAINS DE NOS PARTENAIRES. c’EST GRÂcE à L’ENGAGEMENT DE TOUS cES AcTEURS DE L’ART QUE START ExISTE. c’EST SURTOUT GRÂcE AUx ARTISTES, à cEUx QUI LES fORMENT cOMME LA HAUTE ÉcOLE D’ART ET DE DESIGN DE GENèVE, A cEUx QUI LES SOUTIENNENT cOMME LE fONDS MUNIcIPAL ET LE fONDS cANTONAL D’ART cONTEMPORAIN, à cEUx QUI LES PROGRAMMENT LORS DE fESTIVALS cOMME leS UrbaineS à LAUSANNE, antigel OU black Movie à GENèVE, AUx INSTITUTIONS cULTURELLES cOMME LE GRU, AUx MUSÉES, AUx THÉÂTRES ET AUx LIEUx ALTERNATIfS QUE NOUS AVONS L’ASSURANcE DE PASSER UNE bELLE ET bONNE ANNÉE ARTISTIQUE. 6) APRèS 10 MINUTES, AjOUTER 4 MORcEAUx DE bEURRE (50GR. ENVIRON) SUR LE RIz, REPLAcER LE cOUVERcLE ET LAISSER ENcORE 10 MINUTES. 7) c’EST PRêT, AVEc EN PRIME UN PEU DE GRILLÉ AU fOND DE LA cASSEROLE, 8) ET SERVIR DANS UN PLAT EN AccOMPAGNEMENT. LE wAPITI ET L'INTRUS... fESTIVAL ‘ANTI‑GEL’ IN GENf UND UMGEbUNG STATT. ScHAU MAL UNTER www.ANTIGEL.cH NAcH. DORT fINDEST DU AUf DEM PROGRAMM EINE bUNTE PALETTE VON kONzERTEN UND AUSSTELLUNGEN, DIE AN TEILwEISE zIEMLIcH UNGEwOHNTEN ORTEN STATTfINDEN. AUcH ALLEN ANDEREN jUNGEN UND jUNGGEbLIEbENEN LESERN UND LESERINNEN cANTONAL D’ART cONTEMPORAIN, 23 VON ‘START 13’ SENDEN DIE HEAD (HAUTE 1 / 2 START Parce qu’il n’y a pas d’âge pour se familiariser avec l’art contemporain Start est un journal pour les enfants, réalisé par des artistes qui proposent dessins, photos, textes, jeux, bricolages et recettes à leur attention. Chaque numéro est parrainé par un artiste qui offre aux jeunes lecteurs une image grand format. Un éditorial et un graphisme à chaque fois renouvelés créent un fil rouge entre les différentes rubriques. Start est gratuit, diffusé par des institutions culturelles partenaires et par Kunst Bulletin. Start privilégie les interventions d’artistes sur tout autre mode d’approche et crée un lien et un rapport direct entre ses lecteurs et les créateurs vivants. Rédacteur en chef : Claude-Hubert Tatot Direction artistique : Alexia Turlin ÉcOLE D’ART ET DE DESIGN), DER ‘fONDS 2 1 cANTONAL D’ART cONTEMPORAIN’ IN GENf UND ÉPOQUE DER DIREkTOR DES fESTIVALS ‘LES URbAINES’ SERVIcE cANTONAL DE LA 4 DE NOTRE IN LAUSANNE DIE bESTEN wüNScHE füRS L’ART kOMMENDE jAHR ! POUR AIMER IMPRESSUM : Directeur de la publication et rédacteur en chef : Claude-Hubert Tatot. Direction artistique : Alexia Turlin / Milkshake Agency Genève. Graphisme : Schönherwehrs Genève. Impression : Mattenbach AG Winterthur. Site internet : Jennifer Cesa (L-artichaut) et Emmanuel Piguet (B7 Studio Genève). START est édité par Claude-Hubert Tatot et Schweizer Kunstverein/Kunstbulletin, Zürich. Diffusion : Kunstbulletin Nº 1 / 2 2012 (13 000 exemplaires). Merci à Sabine Tholen et aux artistes qui ont participé à ce numéro, Sibylle Boppart, Claudia Jolles, Odile Quennoz, Hélène Mariéthoz CONTACT : E ) [email protected] T+F ) +41 22 329 75 27 ( Milkshake Agency) PAS D’ÂGE le Petit black GIVRÉE... ET VOUS DONNENT RENDEz‑VOUS POUR SA 2 E ÉDITION DANS LES cOMMUNES GENEVOISES DU 30 jANVIER AU 12 fÉVRIER INÉDITS POUR LES jUNIORS... 2012, AVEc DES ÉVÉNEMENTS IL N’Y A Movie 2012 DU 17 AU 26 fÉVRIER LE RENDEz‑VOUS DES cINÉPHILES EN cULOTTES cOURTES. UN fESTIVAL DE GRAND cINÉMA POUR PETITS SPEcTATEURS AVEc UNE PROGRAMMATION INÉDITE DE fILMS PROVENANT D’AfRIQUE, D’ASIE, D’AMÉRIQUE LATINE ET D’EUROPE DE L’EST. bLAckMOVIE.cH MEILLEURS VœUx DU fONDS cOMPLèTEMENT UNE ANNÉE SOUHAITENT ÉQUIPE VOUS ET SON antigel LE fESTIVAL fcAc PAR VOUS SOUHAITE UNE ANNÉE 2012 Sara Atka, 2011, Bruxelles, Sous le soleil hivernal, encre de chine sur papier, format A5 Photo du projet qui a réuni l'an dernier le DJ Oval, les nageuses synchronisées du JNO et Dimitri Delcourt à la piscine d'Onex pour une soirée sonore, visuelle et magnifiquement aquatique... La photo est de Dylan Perrenoud. www.antigel.ch DU 3 Neo Neo Aymeric Tarrade, Diplômé Bachelor 2011 en Peinture-Dessin, Haute école d’art et de design – Genève. Vanishing point, huile sur toile, 215 × 160 cm, 2011 SARA ATkA GROOVY ET SYNcOPÉE! Valérie Besson, Découpage, 23 × 23 cm, 2011 VALÉRIE bOSSON PAR DEUx cERVEAUx… 4 3 5 6 4 «Hör mal – RepOHRtagen aus der Schweiz» 3 «Histoires condansées» A condansed History of Dance Concept, text, video, performance: Foofwa d’Imobilité Lighting & technical presentation: Jonathan O’Hear / Antoine Lengo A project developed in collaboration with Plateforme de Médiation de l’AVDC and Reso – Réseau danse suisse, and also the support of Pro Helvetia within the framework of their Cultural Mediation program. Producer: Neopost Ahrrrt Association With the support of the Ville de Genève, the République et canton de Genève and Pro Helvetia. Foofwa / Neopost Rightocopy 2012 Thank you Strut Perth, Dancehouse Melbourne, Critical Path Sidney Wie hören Kinder ihre Umwelt? Wie gehen sie mit den prägenden Höreindrücken ihrer Umgebung um? In Workshops mit Primarschulklassen aus Basel, Donat (GR), Unterseen, Rapperswil und Appenzell sind klingende Hörpostkarten entstanden, in denen sich die Kinder kreativ mit den Höreindrücken ihrer Wohnorte auseinandersetzen – ein musikalisches Zuhörprojekt, das ab Oktober 2012 weitergeführt wird und mit dem eine Hörlandkarte der ganzen Schweiz entstehen soll. 5 / 6 & Nächste Seite / Page suivante: «microsillons, En commun. Journal du Bois de la Bâtie», mai-juin 2010. Le projet proposé par le collectif microsillons – a été réalisé en mai et juin 2010 en collaboration avec deux classes de l’école obligatoire, dans le cadre du festival pluridisciplinaire La Terrasse du Troc, qui avait lieu au Bois de la Bâtie, à Genève. Plusieurs séances de travail en classe ont été menées, accompagnées de rencontres sur le terrain avec des personnes liées à différentes activités du Bois. Les élèves ont travaillé sur des articles illustrés qui ont été publiés dans un journal où le Bois de la Bâtie est devenu le territoire d’une réflexion collective sur la notion de commun. www.garedunord.ch / garedesenfants Projekt: Gare des Enfants, Gare du Nord, Basel Künstlerische Leitung: Sylwia Zytynska Zeitraum: Oktober 2010 – Februar 2012 Finanzierung: Drosos Stiftung 24 51 4 Wie wird vermittlet? Médiation culturelle : comment ? Die Arten zu vermitteln sind vielfältig. Während des Programms wurde insbesondere das Thema Partizipation zunehmend diskutiert. In vielen Projekten wurde ersichtlich, dass Partizipation keineswegs selbst schon ein «Ziel» ist, sondern oft grosse Fragen aufwirft und einiges verlangt. Heisst Partizipation beispielsweise auch «mitbestimmen» oder heisst es lediglich «mitmachen»? Zu welchem Zeitpunkt im Projekt beginnt Partizipation? Was passiert, wenn sich Rollen verschieben z.B. Teilnehmende selberzu Schaffenden oder Vermittelnden werden? Bestehen die zeitlichenRessourcen für – oft prozessorientierte – partizipative Prozesse? Wenn Partizipation bewusst konzipiert und konsequent eingeplant wird, kann sie für alle Beteiligten zu einer echten Bereicherung werden. Il existe de nombreuses formes de médiation. Dans le cadre du programme, l’aspect de la participation a fréquemment resurgi. Dans de nombreux projets, il est apparu que celle-ci n’est pas un « objectif » en soi, mais qu’elle soulève bien des questions et n’est pas sans condition. Est-ce que, par exemple, la participation im plique le droit à la codétermination? Ou signifie-t-elle tout au plus « collaborer »? À quel moment du projet la participation débutet-elle? Qu’advient-il lorsque les rôles sont intervertis et que les participants deviennent eux-mêmes artistes ou médiateurs? Est-ce que les ressources temporelles suffisent pour des processus participatifs – eux-mêmes, le plus souvent axés sur un processus en soi? Lorsque la participation est conçue et planifiée de façon systématique, elle peut s’avérer un enrichissement réel pour tous les participants. Im Auszug aus der Publikation zeigt Carmen Mörsch verschiedene Möglichkeiten partizipativer Vermittlungsformen auf. Dans l’extrait tiré de la publication, Carmen Mörsch décrit diverses formes de la médiation culturelle participative. 27 57 4 Beteiligungsgrad: Partizipativ Ein partizipativer Beteiligungsgrad in der Kulturvermittlung ist gegeben, wenn ein Angebot und sein Handlungsrahmen von Seiten der Vermittelnden vorgegeben werden, die Teilnehmenden jedoch innerhalb dieses Rahmens Möglichkeiten zur eigenständigen Gestaltung haben, zum Umarbeiten von Inhalten und Formen oder auch der Handlungsregeln selbst. Hierzu gehören Formate wie die Projekte des Musikkollegiums Winterthur, in denen unter Beteiligung von Kindern und Jugendlichen eine Oper entsteht. Ein Beispiel aus der Literaturvermittlung ist das Projekt «Schulhausroman», bei dem Jugendliche zusammen mit Literat_innen einen Roman erarbeiten. Gegenwärtig werden auch die Möglichkeiten des Internets unter dem Aspekt der partizipativen Kulturvermittlung diskutiert und weiterentwickelt. Im Ausstellungsbereich mehren sich Projekte, die auf den sogenannten «User Generated Content» – von Nutzer_innen hergestellte Inhalte – abzielen und das Internet dabei als Kommunikations-, Produktions- und Dokumentationsmedium nutzen. In der «Netzliteratur» finden sich Beispiele wie der seit zwölf Jahren existierende «Assoziations-Blaster», bei dem aus vielen Einzelbeiträgen nach dem Zufallsprinzip neue Texte generiert werden. Die Beteiligungsmöglichkeiten sind das Eingeben, das Lesen, die Bewertung und die Diskussion von Texten in einem Blog. Obwohl der «Assoziations-Blaster» weniger Literaturvermittlung als eine kollektive Literaturproduktion zum Ziel hat, taucht er in Besprechungen von Literaturvermittlung auf. An dieser Stelle löst sich die stets in Bewegung befindliche, unscharfe Trennlinie zwischen «Kunstproduktion», und «Kunstvermittlung» zusehends auf. Grundsätzlich gilt: Wird von Partizipation gesprochen – und dies ist in der Kulturvermittlung häufig und in zunehmenden Masse der Fall –, stellt sich nicht nur die Frage, wer in welchem Umfang woran partizipiert, sondern vor allem auch, wer in der Position ist, Partizipation zu erlauben und wer die Verantwortung für deren Wirkungen trägt. – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 4 Le degré de participation: participatif Dans la médiation culturelle, l’on parle de participation lorsqu’une offre et son cadre d’action sont prédéterminés par les médiatrices et médiateurs, mais qu’à l’intérieur de ce cadre, les participantes et participants ont la possibilité de s’organiser de manière autonome, d’intervenir sur les contenus, les formes et même les règles d’action. Cette catégorie de formats comprend par exemple les projets du Musikkollegium Winterthur, dans lesquels les enfants et les jeunes participent à l’élaboration d’un opéra. Dans le domaine littéraire, l’on peut citer le projet «Schulhausroman», où des jeunes écrivent un roman en collaboration avec des écrivaines et écrivains. A l’heure actuelle, dans la perspective d’une médiation culturelle participative, le potentiel d’Internet fait l’objet de discussions et de développements. Dans le domaine des expositions, l’on assiste à la multiplication de projets visant à créer du « user generated content » – c’est-à-dire des contenus produits par les utilisatrices et les utilisateurs – projets qui utilisent Internet comme moyen de communication, de production et de documentation. En matière de « Web littéraire », l’on trouve des exemples comme l’« Assoziations-Blaster », dont l’existence remonte à une douzaine d’années. Il s’agit d’un site où, partant des nombreuses contributions individuelles, de nouveaux textes sont générés selon un principe aléatoire. Il propose diverses formes de participation: déposer un texte, lire, juger et discuter de textes sur un blog. Bien que l’objectif d’« Assoziations-Blaster » soit moins de transmettre la littérature que d’inciter à la production collective de littérature, le site est souvent mentionné dans les discussions sur la médiation de la littérature. Dans un tel cas de figure, la ligne de démarcation entre la « production artistique » et la « médiation artistique » – une ligne de tous temps mouvante et floue – tend à s’estomper. Une remarque de principe: lorsque l’on parle de participation – et c’est de plus en plus fréquent dans le domaine de la médiation culturelle –, il ne faut pas seulement se demander qui participe à quoi et dans quelle mesure, mais surtout qui est en position d’autoriser cette participation, et qui porte la responsabilité de ses effets. 29 Zitate 4 Braucht es P artizipation? Nur eine Gru Rezipienten ppe von will aktiv par tizipierend m gehen. Ander it Kunst ume sind glückli cher, wenn si gelassen wer e in den, oder wen n ihnen die M Ruhe gegeben wir d, etwas per öglichkeit spektivisch n zu kriegen. eu beleuchte t Etienne Abeli n, Mitg Suisse ründer ClassY cal – gemeins am Klassik neu auflegen, Su perar 5 1 3 6 st urelle, c’e tion cult ia r d é u m le e n jet d fiés e 4 ns un pro lics cibles identi tratéation da b ais des s ip u M ic p rt s r. e a e p c d n u e o La u cs, fl n li u in b l’ c u r ave ces p et de collabore de s’y impliquer atteindre stitutionnelr u o p e t c n pla res in permetta mises en es structu r de nouvelles ent être ts avec d ie a it ri n a ’i n d e gies doiv rt re jet, les des pa permett le p it at du pro m ra e v x rm e e d fo n le o par ti n a o ip ti s partic n que qués. mettre e les. Cette urs impli phiques de Bienne, s et de re te e c u a iq ts n m a ra dyn différe photog ns et les lturelle aux Journées institutio trice cu ner, Julie Dor 2 média 1 «Blicke sammeln 1» Die erste von sieben Ausstellungen mit Gruppen aus unterschiedlichen Lebensbereichen, die sonst nichts mit Kunst zu tun haben, gestalteten Ruderer vom See Club Thun. Alle Werke stammen aus der Sammlung des Kunstmuseums, die auf diese Weise mal aus anderen Blickwinkeln betrachtet wurden. 2 «Bild Blicks sammeln 2» Sie wählten als verbindendes Thema Rhythmus, Oberfläche und Licht. «Es ist im Prozess in der Gruppe schnell klar geworden, dass wir das gemeinsame Erlebnis beim Rudern, das Meditative, mit der Kunst vermitteln wollen. Deshalb ging es schnell ins Abstrakte und weg von der konkreten Landschaft oder von Seeansichten.» 4 3 «Bild Blicks sammeln 3» Ihre Ausstellung war von einem Kontrast geprägt. Auf der einen Seite hingen kreuz und quer Bilder zu Einsamkeit, Krieg und Tod. Auf den drei anderen Seiten das Thema Familie und Heimat. Denn: «Und mit der Zeit kann man sagen: Hier ist mein Zuhause, ich bin auch Teil dieser Gesellschaft.» Das Tänzerpaar bildet das verbindende Element. 4 «Bild Blicks sammeln 4» Blicke sammeln 4 wurde von Migranten zusammengestellt. Ihre Gemeinsamkeit ist, dass sie sich zu interkulturellen Übersetzerinnen ausbilden lassen. Ansonsten könnten sie unterschiedlicher nicht sein. Ihre Ausstellung war von einem Kontrast geprägt. Auf der einen Seite hingen kreuz und quer Bilder zu Einsamkeit, Krieg und Tod. Auf den drei anderen Seiten das Thema Familie und Heimat. Denn: «Und mit der Zeit kann man sagen: Hier ist mein Zuhause, ich bin auch Teil dieser Gesellschaft.» Das Tänzerpaar bildet das verbindende Element. 30 5 «Blicke sammeln 5» Viele, viele Originale wurden zum Ausstellungsraum transportiert, um dann eine kleinere Endauswahl zu treffen. 6 «Blicke sammeln 6» Nachdem das Thema steht, basiert die erste Wahlrunde auf der Datenbank und A4-Ausdrucken. 7 7 Filmausschnitt Videoguide Genf http://www.ville-ge.ch/culture/rousseau/video/rts_rousseauEtGeneve_st.mp4 Rousseau tout simplement ! Une promenade médiée qui est ouverte à tous et, en particulier, aux personnes en situation de handicap auditif et visuel. Support multimédia, à télécharger sur www.rousseau2012.ch: versions imprimée, audio, ou en langue des signes pour faire connaissance avec le célèbre Jean-Jacques Rousseau. Un projet de : Département de la culture de la Ville de Genève, Service cantonal de la Culture de l’Etat de Genève et Le Comité Régional Franco-Genevois (CRFG) dans le cadre des « Projets partenaires ». Conception : David Matthey, médiateur culturel, DCS Concept vidéo : Olivier Gay-Deslarzes, responsable multimédia, DCS Réalisation : Gilles Daubeuf, Oursfilm Genève, avril 2012. http://www.ville-ge.ch/culture/rousseau/video/rts_introduction_st.mp4 31 5 Wie wirkt vermittlung? Médiation culturelle: quel impact? Wirkung von Vermittlung wurde im Programm Kulturvermittlung oft eng zusammen mit ihrer Legitimation diskutiert. Dabei standen meist Kunst- und kulturfremde Wirkungen z.B. in Bezug auf soziale Fähigkeiten oder die Wirkung auf die Publikums-zahlen im Vordergrund. Dans le cadre du programme Médiation culturelle, l’impact de la médiation a fait l’objet de discussions, souvent en lien avec sa raison d’être. Dans ce contexte, des facteurs non directement associés à l’art ou aux activités culturelles, comme des compétences sociales ou l’influence sur les statistiques de fréquentation, primaient. Spätestens bei der Evaluation zeigte sich die Schwierigkeit, diese Wirkungen zu messen. Einige Projekte haben ihre Wirkungsabsichten zugunsten einer prozessorientierteren Sichtweise geändert (z.B. weg von Publikumszahlen hin zu einem inhaltlichen Austausch mit neuen Teilen der Bevölkerung). An Foren berichteten Kolleginnen und Kollegen aus England, wo diese Diskussion seit Jahrzehnten geführt wird, dass die extrinsischen Wirkungen (Schule, Publikumszahlen) der Vermittlung heute in den Hinter grund rücken. Partizipationsmöglichkeiten, Bildungsangebote und Austauschformate mit unterschiedlichen Bevölkerungsteilen haben sich ganz einfach als eigenständige neue Wirkungsmöglichkeiten der Kultur etabliert. Dans un deuxième temps, l’évaluation a mis en lumière la difficulté de mesurer ces effets. Les objectifs prévus avaient en effet été modifiés dans le cas de certains projets en faveur d’une perspective davantage axée sur les processus (abandon, par exemple, du facteur «audience» en faveur d’un échange sur la teneur du projet avec d’autres segments de population). Im Auszug aus der Publikation lenkt Carmen Mörsch den Fokus auf die die Auftraggebenden selbst. Wie vielfältig Wirkungen von Vermittlung sein können, zeigen die Zitate. Lors de diverses tables rondes, des collègues de Grande-Bretagne, où cette discussion est menée depuis des décennies, ont mis en exergue que les effets extrinsèques (école, audience) de la médiation culturelle sont relégués au second plan. Le degré de participation, les possibilités de formation et d’échange avec différents segments de la population se sont imposés avec le temps comme de nouvelles formes d’impact dans le domaine culturel. Dans l’extrait tiré de la publication, Carmen Mörsch met l’accent sur le mandant lui-même. Une série de citations illustre les multiples formes d’impact du travail de médiation culturelle. 32 69 5 Wie wirkt Vermittlung? Wenn es um Kulturvermittlung geht, kreisen kultur- und bildungspolitische Debatten viel um die Frage, wie sich Projekte der Kulturvermittlung auf diejenigen auswirken, die an ihnen teilnehmen: auf die Adressat_innen. Es besteht der Eindruck, als sei die Förderung und Verwirklichung von Kulturvermittlung an die richtige Beantwortung dieser Frage geknüpft. So scheint es sich auch ein grösserer Teil der Forschung zur Kulturvermittlung bislang zur Aufgabe zu machen, von Seiten der jeweiligen Entscheider_innen als positiv definierte Wirkungen auf die Adressierten zu belegen. In dieser Publikation wird dagegen nicht aktiv mit dem Begriff der Wirkung gearbeitet (mögliche Ausnahme: die Texte zum Perspektivwechsel, die von anderen Autor_innen geschrieben wurden). Dies liegt daran, dass die Autorinnen nicht davon ausgehen, dass ein direkter Wirkungszusammenhang zwischen Kulturvermittlung und Nutzer_innen unwiderlegbar nachzuweisen wäre. Die Faktoren, die bei einer Haltungsänderung oder einem Wissenszuwachs, sprich bei einer Lernerfahrung wirksam sind, lassen sich letztendlich nicht ausreichend klar isolieren. Daher betrachtet diese Publikation im Kapitel «Warum Vermittlung?» die in der öffentlichen Debatte als Wirkung behaupteten Effekte als Legitimationen für Kulturvermittlung. Auch erachten die Autorinnen die bislang fast ausschliessliche Konzentration auf die durch Kulturvermittlung erreichten Veränderungen bei Teilnehmenden problematisch, weil diesen dadurch die Position von «zu Verbessernden» zugeteilt wird. Die Autorinnen vertreten demgegenüber die Ansicht, dass die Wirkungen von Kulturvermittlung zunächst einmal in Bezug auf diejenigen zu untersuchen sind, welche sie in aller Regel initiieren, betreiben oder in Auftrag geben – auf die Kulturinstitutionen selbst sowie auf die mit der Förderung und Realisierung von Kulturvermittlung darüber hinaus befassten Organisationen und Behörden. Daher werden in diesem Kapitel unter der Frage «Wie wirkt Kulturvermittlung?» fünf Funktionen aufgeführt, welche Kulturvermittlung für diese Einrichtungen erfüllen kann. Diese Funktionen sind weder im Sinne verschiedener Entwicklungsstufen hierarchisch noch historisch-chronologisch zu denken. In der Vermittlungspraxis sind meistens mehrere von ihnen gleichzeitig am Werk. Am Ende jeder Funktionsbeschreibung folgt eine kurze Problematisierung, die im Vertiefungstext zu diesem Kapitel weiter ausgeführt wird. – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 5 Quels sont les effets de la médiation culturelle ? Lorsqu’il est question de médiation culturelle, les débats de politique culturelle et éducationnelle se concentrent souvent sur les effets produits par les projets de médiation culturelle sur ceux qui y participent, c’est-à-dire ses interlocuteurs. On a l’impression que l’encouragement financier de la médiation culturelle dépend d’une réponse « correcte » à cette question. Ainsi, une grande partie de la recherche consacrée à la médiation culturelle semble s’être donné pour objectif de prouver que cette dernière a effectivement sur les interlocuteurs les effets qui ont été définis comme positifs par les décideurs politiques. La présente publication ne travaille en revanche pas activement avec le concept d’effet (à l’exception, peut-être, des textes sur le changement de perspective, qui ont été rédigés par d’autres autrices et auteurs). Les autrices sont en effet convaincues de l’impossibilité de prouver avec certitude qu’il existe un lien d’effet direct entre la médiation culturelle et ses usagères et usagers. Les facteurs qui conduisent à un changement d’attitude ou à un surplus de connaissance, c’est-à-dire les facteurs qui sont à l’œuvre au cœur d’une expérience d’apprentissage, sont impossibles à isoler avec suffisamment de précision. C’est pourquoi, dans le chapitre « Pourquoi la médiation culturelle ? », cette publication considère que les prétendus effets avancés dans les débats publics ne sont en vérité que des arguments servant à légitimer la médiation culturelle. Par ailleurs, les autrices estiment problématique cette focalisation exclusive sur les changements que la médiation culturelle peut induire chez les participantes et participants, car elle fait de ces derniers des personnes « à améliorer ». Les autrices sont au contraire d’avis qu’il faut d’abord chercher les effets de la médiation culturelle chez ceux qui, en règle générale, la mettent en place et en pratique ou en donnent le mandat, à savoir les institutions culturelles elles-mêmes ainsi que les organisations et les autorités qui se consacrent à l’encouragement et à la mise en œuvre de la médiation culturelle. Partant de la question « Quels sont les effets de la médiation culturelle ? », ce chapitre présente donc cinq fonctions que la médiation culturelle remplit pour ces institutions. Ces fonctions ne doivent pas être comprises de manière hiérachisée ou, dans une perspective historique et chronologique, comme des phases de développement successives. Dans la pratique, elles interviennent en effet souvent simultanément. Chaque description de fonction se termine par une brève problématisation, qui est développée dans l’article de fond en lien avec ce chapitre. 34 Zitate as an s seen tandai t a h ss gw linkin seen a ut inuum and what is growing, b t n o c a ll t i f t 5 t c o n s e j e e s mor » pro ork i differ is now treach nt of w a distinctly counted) There ion» or «ou The amou s d a n a s les duat ed ( rt. «educ fessional a ay and seen ts are treat reators, pro o c n r y. w , a ll p s p a w r i e t e e i c n lo n dig learn in a n ublic parti e s v d a e e pire r d s m e o is fra activity. P son, nvolv – to in nd n be i tors, in per gagement a f a o s c a d y e n e ki th e id nta e en ntly – omme tes to inspir lation of th differe rformers, c p u e ontem rent ro cers, p o have diffe nd deeper c form. t t a r s n a y eat It pa nectio any gr on Sinfonietta n ct con i e r d i e d d a odi e / Lon s emb ecutiv sound ke, Chief Ex w Bur Andre 5 Dans ma pratique de terrain, la médiation artistique et culturelle consiste à partager un regard sur une œuvre, un art ou un artiste avec divers publics. Et je considère que la médiation est en quelque sorte un acte citoyen lorsqu’elle contribue à du lien entre un point de vue artistique et la réalité du pu créer blic. Pour créer du lien je dois être à l’écoute de la réalité du public au moins autant que de celle de l’artiste. Cette écoute nourrit ma pratique artistique. Et la boucle peut recommencer... 5 Wie wirkt V ermittlung? In unseren Projekten w urden als «n auf das The on-publics» ma Wirkung identifizier : • Entgegen te Zielpubli unserer Hoff ka angegang nungen hab • Teilnehm en wir kein ende zeigte en. Hier einige Erken grosses Pu n sich zufrie • Mehrtägig ntnisse in B blikumsaufk dener, wen e Projekte ha ezug ommen gene n in den Pro ben stärker messbar. ri je er kt t. en Lern- od in die Tiefe er wirken könn Die Zufried en. Eine Lan Entwicklungsziele erfü enheit der llt wurden. gzeit-Wirku Teilnehmen Der Erfolg ng ist bei ei den war ho dieser kleine nmaligen P ch. Jene der n Versuchsr tet. Angesic rojekten ka Veranstalte eihe wird an hts einer per um rinnen und gesichts der sönlichen Z friedenheit Organisator geringen P ielerreichu jedoch durc en fa u st ng b eu li Für die „Gro ha ku b p ei u ho m s berechtig szah risch. upe Jura“, Es l möglicherweise t. Erfolg und Teilnehmern und Pro zter Gyarm athy, Deleg jektleiterin überbewergeringes Pu ierte für Ku ne n b is ltur der Stad li t ku ei msaufkomm ne gewisse t Biel Selbstzu en halten ei nander die Waage. W Ku ir ve 5 au ltur rtra Kü f die ma uen tig nst kre cht in d ler a S un t In tive chu er W ne l n Zu s in n g Im e au eite Sc kun der ew pu f d ren h on lse ie twi we üle ft n Be W c ne de rde rInn och deu n w die irk klu n t au sa ng , w en s t ä u n Gu nze e rd s d mk un g nh r n a ie a en ild die ktiv ker uns . E er Z eit d sere Ha n S a e s i u me c ine usa er s P r n b f F er hu r, e d i Le en o r A l ak mm Ku rog ite en spi r n m tu k be rin er els ü a ell ena st u ram mö we nst te it u Fa ms r e ch b z i St eit nd se ler u n ste gl ud lle ich im isc set d er m Ku i h t e b it m R e ze ltu wi es rd ahm n Pr n, b utig rv er tä e o t mi . e i n v zes d u ttl un on s e ene ns, g, in inb n Ka K ün d nt on stl ezog ie Aa er e rg re n au si- Nin ng? ttlu rmi nd. rve e 5 ultu inlad t.Gallen kt K alle e heater S wir F ie, T Wie estenramaturg b D Im a Stazol, Nathalie Tacchella, chorégraphe, pédagogue il Bruchte nur ein d n d u n n u e r he en Fakto n Ursac ig, ahlreich überstellung vo z fahrläss f u t a is n n e r n te e h ie g s ic e a z t b ion als G valuation zu ver lmehr gil mittlung Evaluat E htet. Vie kung von ie ulturver f ic u D K z a r . 5 n r e d o a v n v b m uss Gru ung der Wir Publiku b beeinfl nd Wirk s diesem ständnis aus dem r e n V e Erfolg u om Kulturbetrie deutig sein. Au g r n e s u ld ein tv als elfen, un Rückme s-Stiftung davon is ann deshalb nie s dabei h ise und n e u der Droso w g e in ra h ft H k u lc A e e and» im Wirkung f wichtig u entwicklen, w botene L «Das Ver z damit au n n e a ndoper r ge m to Ju a il er e w Indik ehung d tze und erunrm. anagerin und hat die Entst erweit u z es, Ansä g n lt u lu rmitt ist Oekonomin und K Kulturve n Karle erchtold Alexia B t begleite in or at Evalu 35 1 2 1 Filmausschnitt «Winterthur schreibt eine Oper» Jugendoper «Das verbotene Land» Ein Projekt des Musikkollegium Winterthur in Zusammenarbeit mit dem Theater Winterthur Film: Jens Neubert Mitwirkende: 750 Kinder und Jugendliche aus Winterthur http://www.musikkollegium.ch/jugend/jugendoper.html 2 Filmausschnitt Artists in Residence an Schulen Ein Pilotprojekt von Kultur macht Schule, ein Programm des Departements Bildung, Kultur und Sport Kanton Aargau Kunstschaffende verlegen ihr Atelier in eine Schule und in intensiver Zusammenarbeit mit den Kindern entsteht ein künstlerisches Werk. Durch diese räumliche Verankerung nehmen Schüler/-innen und Lehrpersonen am künstlerischen Arbeitsprozess teil und gewinnen daraus neue Inspiration. Ein Film von: Gabriela D’Hondt, reflevta.tv Mit Husmann / Tschaeni und Kindern und Lehrpersonen der Primarschule Menziken Projektleitung: Jeannine Hangartner Winter 2012, Menziken AG www.kulturmachtschule.ch 36 6 Warum (keinE) Vermittlung? Pourquoi (pas) de la médiation culturelle ? Diese Grundsatzfrage wurde im Programm von vielen gestellt. Kulturbeauftragte fragen, ob es wirklich ein weiteres Berufsfeld braucht, das Ressourcen benötigt. Kunstschaffende fragen, ob sich Vermittlung nicht unnötigerweise zwischen ihre Kunst und das Publikum stellt. Kritiker der etablierten Kultur fragen, ob Vermittlung eine Legitimationsaktion der Hochkultur ist. Freunde der etablierten Kultur befürchten einen Qualitätsverlust durch eine «Anbiederung ans Publikum». Es gibt aber auch viele Argumente für Vermittlung. Cette question fondamentale a été posée par de nombreux participants durant le programme. Ainsi, divers préposés aux affaires culturelles se demandent s’il faut vraiment mettre en place un nouveau secteur professionnel qui, lui aussi, nécessitera des ressources. Les créateurs, quant à eux, s’interrogent à savoir si la médiation culturelle ne s’érige pas inutilement en barrière supplémentaire entre leurs œuvres et le public. Les détracteurs de la culture établie se demandent si la médiation culturelle n’est pas, somme toute, qu’un acte de légitimation de la Culture avec un grand «C». Enfin, les adeptes de la culture traditionnelle craignent une perte qualitative, conséquence de ce qu’ils considèrent comme une forme de «complaisance envers le public». Z.B. diese: • Vermittlung braucht es, um verschiedenen Menschen Werkzeuge für eine eigenständige Auseinandersetzung Kunstschaffenden eine Auseinandersetzung mit unterschiedlichen Menschen zu ermöglichen. • Vermittlung braucht es, um den Aktionsradius kultureller Institutionen zu erweitern und sie damit zukunftsfähiger zu machen. • Vermittlung braucht es, um die Diskussionen über verschiedene Kunst und Kulturverständnisse zu führen – vielleicht sogar mit künstlerischen Mitteln. Ob und warum es Vermittlung braucht muss von jeder Förderstelle, jeder Institution und nicht zuletzt auch vom Publikum beantwortet werden. Im Auszug aus der Publikation geht Carmen Mörsch auf die Idee der Erweiterung des Publikums auf alle Bevölkerungsschichten aus fiskalischer Verantwortung ein. Cela dit, de nombreux arguments parlent également en faveur de la médiation culturelle. En voici un aperçu: • La médiation culturelle s’avère utile lorsqu’il s’agit de fournir des «outils» appropriés à celles et ceux qui souhaitent se confronter à l’art. Voire aux artistes qui aspirent à une rencontre avec des publics divers. • La médiation culturelle s’avère utile pour élargir la portée d’institutions culturelles et ainsi mieux les préparer à leurs futures missions. • La médiation culturelle s’avère utile pour mener plus avant le débat sur les diverses perceptions des mondes de l’art et de la culture – peut-être même, pourquoi pas, grâce à des moyens artistiques. La question de l’existence et du bien-fondé des activités de médiation culturelle concernent chaque organisme d’encouragement à la culture, chaque institution et, in fine, le public lui-même. Dans l’extrait tiré de la publication, Carmen Mörsch approfondit l’idée de l’élargissement du public à toutes les couches de la population pour des questions de responsabilité fiscale. 38 81 6 Bei dem Argument, Kulturvermittlung sei aus fiskalischer Verantwortung zur Erweiterung des Kulturpublikums nötig, steht die Frage der Legitimation einer Elite-Kunst und -Kultur im Vordergrund. Es geht von der Annahme aus, dass durch Steuergelder finanzierte Kunstinstitutionen sich nur durch ein möglichst breites und heterogenes Publikum rechtfertigen können. Anderenfalls würde die gesamte Steuergemeinschaft mit dem Interesse einiger weniger belastet. Diese Argumentation reicht bis in die 1960er Jahre zurück. Der bekannte Slogan «Kultur für Alle», der häufig mit dieser Legitimationsstrategie assoziiert wird, bezieht sich auf ein Buch mit gleichlautendem Titel des damaligen Frankfurter Kulturdezernenten Hilmar Hoffmann aus dem Jahr 1979. Allerdings war Hoffmanns Forderung nicht auf das Zugänglichmachen der Hochkultur beschränkt, dies war nur eine wichtige Komponente. Daneben bestand sie darin, auch Praktiken und Produkte der Kultur von ländlichen und Arbeitermilieus – wie zum Beispiel das Taubenzüchten – als kulturelle Hervorbringungen zu begreifen. Er schlug vor, diese im Sinne kultureller Teilhabe genauso zu fördern und zu verbreiten wie die stärker von Besserverdienenden und formal höher Gebildeten frequentierten Angebote der Kulturinstitutionen. Damit ging es ihm um eine Auflösung oder zumindest die Infragestellung der Grenze zwischen «Hochkultur» und «Populärkultur». Gegen die Legitimation der Publikumserweiterung wird vorgebracht, dass die Forderung einer zahlenmässig nachweisbaren Verteilungsgerechtigkeit nicht legitim ist, da auch diejenigen, die Kulturangebote nicht aktiv wahrnehmen, von den Künsten als elementarem und unverzichtbarem Bestandteil der Gesellschaft profitieren. So wird beispielsweise auch die öffentliche Finanzierung von medizinischer Hochtechnologie nicht mit dem Argument, nur wenige würden von ihr profitieren, in Frage gestellt. Die Künste sind in diesem Sinn Spezialdomänen wie wissenschaftliche und technische Bereiche auch. Gegen das Argument, Hochkultur von Populärkultur nicht zu unterscheiden und die Ausübung und den Konsum von Kultur nach jeweiligen Interessen und Vorlieben zu fördern, wird eingewandt, dass in diesem Fall die Öffentlichkeit nicht mehr mit anspruchsvollen Formen und Inhalten herausgefordert würde, sondern dass Angebote einem unterstellten mehrheitlichen Geschmack in einer Art vorauseilendem Gehorsam entgegenkämen. 6 – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). Dritte Legitimation: Erweiterung des Publikums auf alle Bevölkerungsschichten aus fiskalischer Verantwortung Troisième légitimation: la responsabilité fiscale exige que le public-cible soit élargi à toutes les couches de la population L’argument selon lequel la médiation culturelle est nécessaire à l’élargissement des publics de la culture pour des raisons fiscales pose la question de la légitimité d’une culture et d’un art élitaires. Il part de l’hypothèse que les institutions culturelles financées par les impôts ne peuvent se justifier que si elles attirent un public le plus large et le plus hétérogène possible. Autrement, cela signifierait que l’ensemble de la communauté fiscale supporte les intérêts d’une minorité. Cette argumentation remonte aux années 1960. « Culture pour tous », le célèbre slogan souvent associé à cette stratégie de légitimation, reprend le titre du livre publié par Hilmar Hoffmann, l’ancien directeur de la culture de Francfort en 1979. Or sa revendication ne se limitait pas à rendre accessible la « culture dominante », qui ne constituait que l’un des éléments importants de sa réflexion. Elle enjoignait aussi d’accepter au titre de productions culturelles les pratiques et les produits de la culture paysanne ou ouvrière – comme la colombophilie. Elle proposait de les encourager et de les promouvoir au sens d’un partage culturel et au même titre que les offres des institutions culturelles, plutôt fréquentées par des personnes mieux rémunérées et au bénéfice d’une éducation formelle plus élevée. Elle avait pour objectif de dissoudre - ou au moins de remettre en question - la frontière séparant la « culture dominante » de la « culture populaire ». Un argument s’oppose à cette légitimation de l’élargissement des publics: rien ne justifie d’exiger une justice distributive démontrable par les chiffres, car même ceux qui ne prennent pas part activement aux offres culturelles profitent des arts puisque ceuxci forment un élément fondamental et indispensable de la société. Ainsi ne remet-on pas en question, par exemple, le financement public de la haute technologie médicale sous prétexte que seuls quelques-uns en profitent. En ce sens, les arts sont un domaine spécifique comme la science et la technique. Et contre l’argument qu’il ne faudrait pas faire de distinction entre la culture dominante et la culture populaire et qu’il faudrait encourager l’exercice et la consommation de la culture en fonction des intérêts et des préférences de chacun, l’on objecte que, dans ce cas, le public ne serait plus stimulé par des formes et des contenus exigeants, mais que les offres finiraient par se conformer au goût présumé de la majorité dans une sorte de docilité prévisionnelle. 40 Zitate 6 Wenn Kinder und Jugendliche zusammen mit eigene Theaterstücke erarbeiten, wenn Künstlern sie eine grosse Zirkusshow auf die Beine stellen oder neugierig die bildenden Künste ausprobieren, ist das viel mehr als eine schöne Freizeitbeschäftigung. Kulturelle Bildung unterstützt junge Menschen, ihre Persönlichkeit zu entwickeln und ihren Platz in der Gesellschaft zu finden. Darum ist Kulturvermittlung so wichtig – vor allem, wenn sie Wert auf eine aktive Mitgestaltung der Kinder legt. Fö M rde 6 G an ru sc oet sie ng Es hen he. ht bra fü gi . D Sie nur uch Ku r a bt k ie sin m t V Da ns lles ein Sin d it d erm au s g t h , d e b ne sic em itt un f K eht ilft as K es trai h ei He lun da ter un ni Sch ün sere nie nig rze g K rf sch st e cht au st S rt : O n So ultu nich ied inz oh en l leri chu man hne gut Ch n s rf t s lic ula ne ern sch le ris st ör e h ss U d du A ag to de in. «a en nt en. e w es rch nlei t d ph ne ie Sc i tu er Re h ru D bz . Z ers ic m da ha hre ng K ng en uh u tü he e na n n s ue n si lei ol r K tzu w u, w K N n G nd ne Fü i ird un en ult ng at s, eb rs r » . pr u S ür de ra die Pr s ec e ers t, . M rfö Ni in lic r he h u d c t s r, r i i h he Au ch. Sin z. « vo e n t ö de t Pr ch äs n w a f lls ic ffe ru ll .D m W e W id en äc tä ht nt ng e M er erk er stu as tK h n l e e i ul di rk ch ge en ge sa je m ma tu , j rv a g d lä en hö sc we mk ein pf, n er r r m Bl h u t t ck ei en em we M itt e rc w e lu in te t, d S p is ng d h ird itte s d n ha h Sc Bl es kul fan s, s K e e l , b s hw it ul w n K h en ic D pt ge ie ei a i t i k z h i n ur rd u lb d wi ffer ure n u t m Ka ve n ns , d ie rd en nw ns a uf rm ich t z ie gle . Z it t w u f ve ic zu zie eg ere n e m re be A rst um tlu ah ör rsc he d ge ns. ga nte », Sc ng. rge ern hied Vor sc D ng nn sc n b ha hä er en e hr om , o en ild de rf Bl h n n ieb m hne en un te ic at u n e B g n de ev u de n k ,w r u R W w rM nd n Z ölk nd er ird eiss au en kz w : ka ug eru Be sc eu ac nn an ng rei he g. h ni g z sgr tsc n ha ch u u un i p ts hr p ft, d be zu en si de ch wi ö rK rk ffn e un n. en st , . Stiftung Mercator Schweiz, Regula von Büren 6 Véritable pierre angulaire du projet du festival, la médiation du far° est une manière de transgresser les frontières du théâtre et de créer du lien social avec des groupes cibles sur du long terme. Les propositions transdisciplinaires qui ponctuent à part entières sa programmation sont autant d’ouvertures et de rencontres qui donnent un rôle au gens de Nyon et de sa région dans l’élaboration du projet artistique du festival. Comme le souligne Michael Huber, « La médiation culturelle devient intéressante là où l’aspect artistique est mis en point de mire, là où la médiation rassemble les individus avec les arts, par les arts et pour les arts », in : Michael Huber, 01.08.2012 publié sur www.kultur-vermittlung.ch. Le far° veut donner envie à tout un chacun de rencontrer les arts scéniques et déployer des effets durables sur le territoire. Véronique Ferrero Delacoste, Directrice, far° festival des arts vivants der nd u t s ng Kun elebu hn eB g vo glic eni und di gsmö einen w zu un en, se ll und nkrei n Wirk t heiss ng so ann g e n u t e h k nic mittl ng ittlu essa lich tterm r Adr prüch n darf . Ver mittlu Vermi V r l n s e r . n ihre ung d wider rmitte nfache nd: Ve eiben der I en. d l n n e i n d b v u U e ff a n setz tur die Ö gen u nst zu zu ver dern. strukt Lust u l z u r g K ige: e ti gen is fö skon d di t . Ku lfäl hun von iel s Rich die vie htung eutun tändn n Hilf ert un Bezie v in da rD er e zu r ei uzi ers trac eut zwar bei ab er Be en ode Unv imme ht red ndern h nen en da unser mach t zum also s nic en Rä den t r re ir mei era ss i en u ld td Mu 6 w W oft g lickfe tend z , den en, mu ersteh tte mi e, t . r h l c h i v B s z i r e i s t u M n is fü m lz se tg bn Ich habe a gs. Al aus de hohei Erle riff er des M st, die s n o l s g i l t i o Te s Dia Kuns utung rende en Zu Risik ng he l r e ein en der auf De verwi viduel ie das mittlu i t i er h d m os ke pruc g zu n in ort, w gert. V e s n d a n i d l e A Zug Fal nur g st el den einem ht es hzeitiultur, Bas c c K in k brau n gleibteilung g A o i r n lu retat of, Leite h terp Bisc e lipp Phi 41 7 Wer macht vermittlung? Dass es für Kunst eine Künstlerin, für Unterricht einen Pädagogen braucht, ist einsichtig. Die Frage, ob es für Kunstvermittlung einer eigenen Berufsgattung bedarf, ist hingegen umstritten. Das Fazit des Programms Kulturvermittlung ist ein JA – mit Varianten. Vermittlung arbeitet an der Schnittstelle unterschiedlicher Bereiche sowie mit verschiedensten Menschen und oft auch mit spezifischen Themen. Sie ist meist Prozess- und Bildungsarbeit, oft (auch) Kunstproduktion und manchmal PR Tätigkeit sowie kuratorische oder soziokulturelle Arbeit. Vermittlung ist deshalb eine höchst anspruchsvolle Aufgabe, die spezifische Kompetenzen und spezifische Aufmerksamkeit in Form von zeitlichen und finanziellen Ressourcen benötigt. Damit ist noch nichts über das exakte Profil der ausführenden Person gesagt, aber es ist klar, dass es Personen braucht, die sich dieser Aufgabe mit der nötigen Aufmerksamkeit und Fachkenntnis widmen. Der Auszug aus der Publikation widmet sich dem Berufsbild «Vermittlerin / Vermittler». Médiation culturelle: qui la pratique? Pour créer une œuvre d’art, il faut des artistes; pour enseigner, on a besoin de pédagogues, rien de plus évident que cela. Faut-il pour autant mettre en place un nouveau cursus professionnel pour pratiquer la médiation? Le sujet reste controversé. Le programme Médiation culturelle plaide pour le OUI — assorti de quelques variantes. La médiation culturelle opère à l’intersection entre différents domaines, avec des personnes d’horizons divers, et traite souvent de thèmes spécifiques. La plupart du temps, elle est assimilable à un processus de formation, fréquemment (aussi) à une production artistique, parfois à des activités de relations publiques. Peuvent également en faire partie des mandats de commissariat d’exposition ou des activités socio-culturelles. La médiation culturelle est donc une tâche très exigeante qui requiert des compétences spécifiques et une attention particulière en termes de ressources temporelles et financières. Si le profil exact de la personne qui «pratique» la médiation culturelle n’est pas encore tout à fait défini, il est clair cependant que ce type de fonction nécessite l’engagement de personnes qui lui voueront toute l’attention et l’expertise requises. L’extrait tiré de la publication est consacré au profil de la profession de «facilitateur / médiateur». 43 Beruf: Kulturvermittler_in Kulturvermittlung ist ein Arbeitsfeld an der Schnittstelle der Künste, den mit ihnen verbundenen Wissenschaften, sowie der Pädagogik. Der Mix aus Wissen und Können, der dabei zum Tragen kommt, ist dementsprechend komplex. Während die Ausbildung von schulischen Lehrpersonen in den künstlerischen Fächern seit jeher fachwissenschaftliche (z.B. kunst- oder musikwissenschaftliche), pädagogische und künstlerische Elemente enthält, gibt es erst seit jüngerer Zeit auch für die ausserschulische Kulturvermittlung ähnlich spezialisierte Ausbildungen. Daher wird das Arbeitsfeld bislang in vielen Fällen von Berufsleuten aus den anliegenden wissenschaftlichen, künstlerischen und pädagogischen Bereichen gestaltet. Je nachdem, mit welcher beruflichen Perspektive Vermittlung gemacht wird, kann sie also sehr unterschiedliche Formen und Inhalte haben. In der musealen Kunstvermittlung arbeiten viele Kunsthistoriker_innen, Kunst- und Kulturwissenschafter_innen, Kulturpädagog_innen oder Lehrpersonen aus der Schule, aber zunehmend auch Künstler_innen. Im Bereich Theater ist das spezialisierte Berufsprofil «Theaterpädagog_in» schon länger etabliert. Gleichzeitig definieren sich Theaterpädagog_innen in vielen Fällen auch als Künstler_innen, und ihr Ausbildungshintergrund umfasst Aspekte wie Regie und Schauspiel, oder aber sie kommen ursprünglich aus der Theaterwissenschaft. Andere wiederum entstammen dem sozialoder kulturpädagogischen Bereich, innerhalb dessen sie sich auf die Arbeit mit Theater oder allgemeiner mit ästhetischer Bildung spezialisiert haben. Daneben gehört die Theatervermittlung auch in den Tätigkeitsbereich mancher Dramaturg_innen. Im Tanz und in der Musik, die traditionell mit der Vermittlung von Instrumentalund Bewegungstechniken verbunden sind, sind es häufig Künstler_innen, die in der Vermittlung tätig sind. Auch diejenigen, die hauptberuflich in der Vermittlung arbeiten und eine tanz- oder musikpädagogische Spezialisierung haben, verfügen in der Regel über einen künstlerischen Ausbildungshintergrund. Daneben etablieren sich im Zuge des steigenden Bedarfs der Institutionen neue Berufsprofile, etwa die Konzert- oder Opernpädagogik, die auch von Musikwissenschafter_innen ausgeübt werden. Im Literaturbetrieb wiederum sind hauptsächlich Literatur- oder Sprachwissenschafter_innen in der Vermittlung tätig – in manchen Fällen aber auch Schriftsteller_innen, wie zum Beispiel im Projekt «Der Schulhausroman», das in der internationalen Studie dieser Publikation besprochen wird. 7 Profession: médiatrice culturelle, médiateur culturel – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 7 La médiation culturelle est un domaine professionnel qui se situe au croisement des arts et des sciences qui leur sont liées ainsi que de la pédagogie. Le mélange de savoir et de savoir-faire qui en découle est donc complexe. Tandis que la formation des enseignantes et enseignants de différents domaines artistiques comprend depuis longtemps des éléments scientifiques et spécialisés (par exemple, spécifiques à l’art ou à la musique), ainsi que pédagogiques et artistiques, ce genre de formation spécialisée n’existe que depuis peu pour la médiation culturelle extrascolaire. Cela explique que jusqu’à présent, ce domaine professionnel ait été modelé par des professionnels issus de domaines apparentés – sciences, arts ou encore pédagogie. Selon la perspective professionnelle adoptée, la médiation peut donc présenter des formes et des contenus fort différents. Dans les musées, la médiation culturelle est souvent effectuée par des historiennes et historiens de l’art, des spécialistes de l’art et de la culture, des pédagogues culturels ou des enseignantes et enseignants, mais aussi et de plus en plus souvent, des artistes. Dans le domaine du théâtre, en revanche, un profil professionnel spécialisé s’est établi depuis longtemps: la ou le «pédagogue de théâtre». Or, dans le même temps, les pédagogues de théâtre se définissent souvent également comme des artistes et leur formation comprend certains aspects comme la mise en scène et le jeu d’acteurs, ou bien ils ont une formation en théâtrologie. D’autres sont issus de la pédagogie sociale ou culturelle et ont suivi une spécialisation en travail dramatique ou, plus globalement, en formation esthétique. Par ailleurs, la médiation du théâtre fait également partie des activités de certains dramaturges. Dans les domaines de la danse et de la musique, traditionnellement liées à la médiation de techniques instrumentales et du mouvement, ce sont souvent des artistes qui se chargent de la médiation culturelle. Et même les personnes qui exercent à titre principal l’activité de médiatrice ou de médiateur et se sont spécialisées en médiation chorégraphique et musicale possèdent en règle générale une formation artistique. Répondant au besoin croissant des institutions en nouveaux profils professionnels, d’autres formes de médiation s’établissent, comme par exemple, la pédagogie des concerts ou celle de l’opéra, qui peut aussi être exercée par des musicologues. Du côté littéraire, ce sont principalement des spécialistes de la littérature et des linguistes qui exercent la médiation culturelle – et dans de nombreux cas aussi des écrivaines et écrivains comme, par exemple, pour le projet «Der Schulhausroman». 45 D vi ie b 7 G elfä est So ehv ltig e Ve er e Ch s ne rmi ris au tia th uc u t h n Ho en e d e M tlun lst ti o ö g , M sc h kum gli ist ar ke ch d v tin e k as gm rm en t an ie eite M ag itt r er e t u n. itam lt nd Hie und O ke pe rn in zu r w S ha r ird elb us Ve Zü rm Di ric sk je erm h, itt us de ac as l e sis s r h ta r. E ion zum en. nt ch s s ai i te K Da rm st an da llt ün s S st u s ART h e nd tler ocia Co r e nf i sein , in l W er ne d en Ri Ne em eb, ce ,B e t et z e da re se ib nc wer r se s « er k in M Ku ha ltu nc mi e e itm rb e t s ig ac lo g. e ne fü r eine nen hwe t, di gi die r ta Be kü b», le s F Ve n eu r gei stl biet ill m e s et i t on tt er ris et d zu lu u rH n ng che afü oc g. r in n hk ul fiz tu r ie rt . . ittler tverm rins n u e als K ng: Lehr eir hrer d Le vermittlu as vorbe n u n d , t e s n f n n e u iss Ku ea erin 7 Lehr mnis der gendlich d kann w ie jedes ? t l e vermitt e Gehei nder, Ju Nieman – so, w anderWer daktisch sollen Ki rd. Nur: eheimnis t. Ausein ehdi birg in G rhers in wi hrer Das d Le inmal se . Sie ist e ient, eines em Unvo n u rd td nen as sie e ngt g mi en ve t bri w kunf esen Nam egegnun ten, u Z was diewerk, das dist übt die B t n Kuns g mit Ku FHNW zun t t PH e s ozen ren. tor, D u A , a o b Supin B Barbara Zitate s: sprozes änkung Verschr m eigenständiinie als e gserster L en in ein mittlun he ich in ion verschmelz formierte Ver n tler / in. g verste at ritisch-i rvermit rmittlun mmunik r eine k haft der Kultu ulturve und Ko 7 Basis fü iologie in der K z g o n S u Autorsc , r ildet die egralen Didaktik ionalisie Dieses b igen int Profess ur sowie algam. enständ nd Kult ungsam iner eig n Kunst u ns- und Erfahr ll – zu eschule der Künste Ber se Idealfauca ch tion Ho gen Wis rt – im d und füiehnbereichsleiterin Art E praxis ad er, Stud Ku 7 ve ltur r v a di nk erm co Fran M e In ert itt l Es anch geni ist: ung vo kan ma euri Das ma l Sa n n n au ist n, d Pub cht d ra Sm eu i en ch sie e M liku ie B id t, Ku e B sei auc at m ns n, tve esu h eria ist such rm d W c he ass a l, P ein er itt ler n in mi nde rop Pfe in. D Ku de r n ns tm be t den leit orti iler, enn us t eu r B erin on die ein e m Th te n w esuc , di en, d Ins e B un un e d as tit rü 7 e h d ck Als Kult Co rd en a B u d -P e urverm n k en s Ve au tion e is rä ittelnde schen u sid t w nd gleic irken L en an ge rtr ea de t nu tin eute, die hzeitig ist me au m r me n. an der I n te resse an ins en un and r tra di Kultur die Ver a M h m e d a nbu ben. Ih am gi us d er gf r Hinte ,V Kulturs ndenheit mit er rgrund de ch ein bt, e en e. U ähig ba Kulturs affen, einer ve r Kultur durc nd e B ine Sta nd , w h rtieften pa de nd di en rF Kenntn eigenes Kuns fundier rte. Zudem b rü ac is mit d t raucht ta ck (noc ort e K n s hle er vorli - und es ein v rung in uf einer päda i u u e e e t g rmitteln enden gogisch ef diesem ge h) w der ltu e an ür d en Aus Bereich sind sie r b Bi bildung es Geschick, a . Mit die B v prädes au ck rü er zw ld oder E tiniert, un s einzula t w el m ei rfahgu Gastge er zweifachen c den, Br nd b Anbind ücken ird ige ke g ittle Pu Ve zu bau ende zu sein, ung rm , d Br ew rin nkt en und neues P itt Türen ublikum ü ie e lu zur Ku ng da cke ählt ? Sie n ltur zu im öffnn zu ha M i us wi be t. st eu 7 m, e t ww de re w. Si les actions de médiation culturelle visent à garantir l’accès de tous à la culture et que les médiateurs sont les ru ten me m di . am agents garants de cet accès, une question cruciale subsiste. us .ch En effet : que les médiateurs viennent de « la communication », du journalisme, du management culturel ou d’autres horizons encore, ce sont leurs propositions qui intéressent la société tout entière. S’ils ne tranchent pas et que tout – ou presque – est « culture », la surenchère est assurée : « les publics » (jeunes, retraités, ni jeunes ni retraités, etc.) se verront proposer une myriade d’ateliers, de spectacles, de sous-titres, de surtitres, de commentaires ; un tourbillon de festivals, de tables rondes, de discours sur ; une pléthore de visites, de conférences, de lectures, de symposiums, de textes de programmes… sans nécessairement rencontrer une œuvre – ou des œuvres ! Un tel risque vaut la peine d’être évité…. Isabelle Mili, professeur de didactique des arts, Université de Genève 46 1 1 « Regards croisés dans nos musées » Sylvie Pipoz, 23.05.2012, Musée paysan et artisanal, projets partenaires du groupe « Jura » (Bienne, La Chaux-De-Fonds, Neuchâtel). 2 2 «Aufbau von regionalen Tanzvermittlungsplattformen» Das von reso – Tanznetzwerk Schweiz initiierte Pilotprojekt setzt auf die Entwicklung von regionalen Plattformen und strebt gleichzeitig eine nationale Vernetzung an. So sollen existierende Aktivitäten koordiniert, neue Projekte angeregt und Qualität entwickelt werden. www.reso.ch 47 3 1 Extrait de Film «Paroles, danse et impressions.» 10 et 11 janvier 2008, Théâtre le Galpon et Atelier d’impression des éditions Héros-Limite. Un stage animé par Alain Berset, imprimeur et éditeur (éditions Héros-Limite) et Nathalie Tacchella, chorégraphe et pédagogue (compagnie de l’estuaire). La classe est inscrite par l’institutrice à ce stage qui dure 2 jours et demi. Durant ce stage, les élèves écrivent un court texte poétique qui est la base d’une d’exploration vocale et corporelle. Le travail aboutit à la réalisation de courtes séquences dansées et parlées et d’un cahier imprimé et relié. 4 2 Filmausschnitt «Von Nagel zu Nagel» Hausführung mit Christian Ratti, Künstler; Gisèle Mengis, Kunstvermittlerin sowie Master-Studentinnen und -Studenten der Hochschule Luzern Design & Kunst, Aufzeichnung vom 21. April 2010 im Kunstmuseum Luzern. Das Projekt fand im Rahmen des «Projektraum Kunstvermittlung» und des Forschungsprojektes «Kunstvermittlung in Transformation» statt, als Kooperation von Museum und Hochschule. Christian Ratti erarbeitete mit Studierenden und einer am Museum tätigen Vermittlerin einen Rundgang, der seiner Neigung zur Industriekultur und dem Nagel folgte. Die verschiedenen Beteiligen brachten weitere, auch widersprüchliche Interessen und Beobachtungen ein. Sie führten die Besucherinnen und Besucher durch die Ausstellung «Referenz und Neigung» und in nicht öffentliche Bereiche des Museums. 48 8 gute Kulturvermittlung? Médiation culturelle: toujours de qualité ? Im Rahmen des Programms Kulturvermittlung erarbeitete Pro Helvetia ihre Förderkriterien für die Kunstvermittlung. Sie leiten sich aus dem Kulturförderungsgesetz ab und entstanden im Austausch mit Wissenschaft, Praxis und anderen Förderstellen. Das Resultat finden Sie an dieser Station. Dans le cadre de son programme, Pro Helvetia a élaboré des critères d’encouragement pour la médiation culturelle. Ceux-ci s’inspirent de la loi sur la promotion culturelle et sont nés de l’échange avec les milieux scientifiques, les professionnels et les organismes de promotion. Ils figurent ici. Pro Helvetia ist sich bewusst, dass es andere Blickwinkel auf die Kulturvermittlung gibt. Wir haben deshalb gemeinsam mit Migros Kulturprozent öffentlich Ideen von Qualität und Kriterien gesammelt und stellen hier nun eine Auswahl der Beiträge vor. Pro Helvetia est consciente qu’il existe d’autres façons de percevoir le travail de médiation culturelle. Pour cette raison, en collaboration avec le Pour-cent culturel Migros, nous avons recueilli des idées portant sur la qualité ainsi que sur les critères d’encouragement de la médiation et présentons ici une sélection des contributions reçues. Im Auszug aus der Publikation geht Carmen Mörsch auf mögliche Kritikpunkte am Qualitätsmanagement in der Kulturvermittlung ein. Dans l’extrait tiré de la publication, Carmen Mörsch s’arrête sur diverses critiques formulées à l’endroit de la gestion de la qualité dans les activités de médiation culturelle. 50 Kritiken am Qualitätsmanagement in der Kulturvermittlung Das Qualitätsmanagement ist ein Verfahren aus der Betriebswirtschaft, das in den 1990er Jahren in Europa vom Verwaltungsbereich übernommen wurde. Wird «Qualität» als wertender Begriff zur Beschreibung von Zweckangemessenheit und Güte inzwischen ganz selbstverständlich auf alle möglichen Prozesse – bis hin zur «Sterbequalität» – angewendet, war er bis vor etwa zwanzig Jahren noch hauptsächlich auf Produkte (Waren und Dienstleistungen) bezogen. Seine Ausbreitung kann als wachsende Tendenz zur Ökonomisierung sämtlicher Lebensbereiche gedeutet werden. Ähnlich wie bei der Kritik am Konzept der Zielgruppe muss daher auch hier die grundsätzliche Frage gestellt werden, ob ein Imperativ von «Qualität» in der Kulturvermittlung nicht impliziert, dass es sich bei ihr zwangsläufig um etwas Warenförmiges handelt. Dem gegenüber stünde ein Verständnis von Kulturvermittlung als eigenständiger kultureller Praxis, welche auf die Herstellung von Beziehungen, das Eröffnen von Handlungsräumen und die Hinterfragung und Veränderung von Verhältnissen setzt – und sich, ähnlich wie die Künste, die sie vermittelt, einem normativen Zugang zur Qualität entzieht. Die Anforderungen an Einrichtungen der Kulturvermittlung, Qualitätsmanagement zu betreiben, sind bislang selten mit einer Erhöhung ihrer Ressourcen verbunden. Wie eine in Deutschland 2010 durchgeführte Bestandesaufnahme zu Qualitätsentwicklungsmassnahmen in der Kulturvermittlung zeigt, haben die Akteur_innen in den Einrichtungen, die formalisiertes Controlling betreiben, weniger Zeit für die inhaltliche, konzeptionelle und vermittlerische Arbeit. Qualitätsmanagement kann auf diese Weise zu einer sinkenden «Qualität», zu einer Aushöhlung von Motivation und von Strukturen führen. Durch die Definition von überprüfbaren Kriterien von aussen und durch die Koppelung der Messergebnisse an die Subventionen wird Kulturvermittlung auch inhaltlich beeinflusst. So beschreibt die Studie von 2010, dass die Anwendung gängiger Parameter der Qualitätsmessung in der Kulturvermittlung wie «(…) Projektorganisation, Zielgruppenpotenzial, Vernetzung, Öffentlichkeitswirkung, (…), Nachhaltigkeit» zu einer schlechten Bewertung von experimentellen und ergebnisoffenen Projekten führen kann, weil deren offene Anlage wenig Daten zur Auswertung entlang dieser Kategorien bietet. Umgekehrt besteht die Gefahr, dass durch eine vorauseilende Anpassungsleistung seitens der Vermittlungspraxis, durch ein Planen entlang solcher Parameter die Entwicklung neuer Konzepte behindert und stattdessen risikoarme Wege beschritten werden. Zwar ist das Arbeits- und Forschungsfeld darum bemüht, mehrdimensionale Verfahren zur Qualitätsmessung in der Kulturvermittlung zu entwickeln. Dennoch zeichnet sich in der bisherigen Literatur ab, dass beispielsweise ein reproduktives Verständnis von Vermittlung, die Legitimation der Künste als Bildungsgut oder die Zielgruppenorientierung den Bewertungskriterien als unhinterfragte Normen unterliegen. Kritischdekonstruktive Vermittlungsansätze oder solche, die auf eine Erweiterung der Institutionen selbst abzielen, befinden sich sozusagen ausserhalb des Messbereichs. Die Frage, wer jeweils die Macht hat, diese Parameter zu bestimmen, bleibt in der Diskussion um Qualitätsentwicklung in der Kulturvermittlung entsprechend zentral. 8 – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 8 Les critiques formulées à l’encontre de la gestion de la qualité dans la médiation culturelle La gestion de la qualité est un procédé qui nous vient de l’économie et a été adopté en Europe par le secteur administratif durant les années 1990. Si, aujourd’hui, le terme de « qualité » est utilisé à propos de tous les processus imaginables pour juger leur conformité aux objectifs et leur qualité – l’on parle même de « qualité du processus de décès » –, il y a une vingtaine d’années, il ne s’appliquait encore qu’aux produits (marchandises et prestations). Sa propagation peut se comprendre comme une tendance croissante à l’économisation de tous les domaines de vie. De même que peut être critiqué le concept de public-cible, de même, il convient de se demander si l’impératif de « qualité » dans la médiation culturelle n’implique pas que l’on la considère comme une marchandise. A une telle acception de la médiation culturelle, l’on pourrait opposer celle d’une médiation vue comme pratique culturelle autonome, qui se concentre sur l’instauration de relations, l’ouverture de champs d’action, la remise en question et la modification de situations données – et qui, comme les arts qu’elle transmet, se soustrait à une approche normative de la qualité. Si l’on exige actuellement des institutions de médiation culturelle qu’elles assurent une bonne gestion de la qualité, cette injonction s’accompagne rarement d’une augmentation de leurs ressources. Comme l’a démontré en 2010 un état des lieux allemand sur les mesures visant au développement de la qualité en médiation culturelle, les acteurs de la médiation qui travaillent dans des institutions qui appliquent un contrôle standardisé de la qualité ont moins de temps pour élaborer les contenus et les concepts de leur médiation ainsi que pour sa réalisation sur le terrain. La gestion de la qualité peut donc aboutir à une baisse de « qualité », à une érosion de la motivation des acteurs et des structures de la médiation. Une pression supplémentaire s’exerce sur les contenus de la médiation culturelle lorsque des critères mesurables sont définis de l’extérieur et que les subventions sont conditionnées par les résultats de l’évaluation. Ainsi, l’étude de 2010 précise que l’application à la médiation culturelle des paramètres usuels de l’évaluation de la qualité comme « […] organisation du projet, potentiel des groupes-cibles, mise en réseau, répercussions publiques, […], durabilité » pourrait conduire à une évaluation défavorable des projets expérimentaux dont le résultat final est ouvert, car leur structure ouverte ne livre que peu de données utilisables par une évaluation fondée sur ces catégories. A l’inverse, il existe un risque: il se pourrait que, dans sa pratique, la médiation, anticipant la nécessité de s’adapter et de travailler en fonction de ce genre de paramètres, entrave le développement de nouveaux concepts et s’engage, à la place, dans des voies conventionnelles. Certes, ce champ d’activité et ce domaine de recherche s’efforcent de développer des processus multidimensionnels d’évaluation de la qualité pour la médiation culturelle. Cependant, il semblerait que la littérature actuelle prenne pour fondements des critères d’évaluation la notion reproductive de la médiation, la légitimation des arts comme bien culturel ou l’orientation par publics-cible, sans remettre ces normes en question. Les approches critiques et déconstructivistes de la médiation, ou celles qui visent à un élargissement des institutions elles-mêmes se trouvent pour ainsi dire en dehors du périmètre soumis à l’évaluation. La question de savoir qui a le pouvoir de déterminer les paramètres reste donc centrale dans la discussion sur le développement de la qualité en médiation culturelle. 52 ie ht d esuc wohner b d e n wer teilb en u auß e Stadt . Empo es r d t i i h rf d unk nac er d u tritt n Beda Mittelp ltat. Ab Profi z g n e u r u h l m s e c t i r r e l t t i a o e R 8 rverm ge, w , steh auch stb h herv c ra s dien en tu Kul . Die F en hab unkt al ind ein hreibtis len, und e t Gu gruppe lgrupp angsp ereit s em Sc zu stel er g Ziel die Zie hl Aus n Sie b nter Ihr ragen gen. iter Theat e F o e i n l r , L e h w e od ent ist soert nur, wh trauen, zu gehennderer z,uehemaliger e a i c m rdam tion traß nde ie si otte funk wenn S uf die S die Hä r, Stadt R sein, men, a tung in nd Kultu m or st u zuko erantw ienst Kun D V er, die etel dam r d Br otte Ruu lein, R p Zuid Gu 8 t mit e Ku l K un turve Rä s u r sch me f twerk mittl ür u e a ff Ind end den n un ng er d ken ividu en un unm kul mögl t i en i Ma s un di d Pu ttelb urelle cht ve rgr are bli n rtie it B d de e Pe P k n r üre se r, K ige spek um. S Aust rozes fte B ult t n aus sen ege i ive urb e g n ee eau n H and der rweit ch zw und g nung ftra gte en eln Wa ert b isch est von a hrn e Ap s. ehm ei alle n Ku ltet pen zel lt n un lA gen bete uruss err i , hod des ligte en De n n- Qu 8 un and e ob fo la m n pa jecti ctio édi a r f un ten s et n-cl tion e a c Ni v f i ra res ritè , g cul co le t a Gr i p iev ro , ent res d rant urel e, c r res e e d ’év e d le e po ss st ’o u o al ns s ab d’é mai uatio uver de q le de ne t c la s c n so ure uali mé ha t dia ng u n tio e c ltu t c et d’ é ? E nc l e r a u ult el ir xp lle ur ltu ell rel s, av eme érim est e, Se in ec nt a e rv ice ve les défi ntat tégr de c l es pu nis ion ée la cu pu bli . E , a à la ltu re ve c l du bli c s. E le se c de stra Dé pa s. l t le s rte ex cons res égie me nt plo tru so d de l’éd re it e urc e l’in uc e u ati ne n p s a stit on ,d div art déq uti el ac ers ena ua on ult ur ité ria tes cul ee td de t : à et d ture us for l’i ur lle po rt, ma nte abl co Ca nt ts rne es. mm on du po , a Se e Va ur vec s lai s sti mu des le r Zitate 53 zürich paris warszawa cairo johannesburg new delhi shanghai Vermittlungsförderung bei Pro Helvetia 1. Hintergrund Die Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia ist mit dem Kulturförderungsgesetz neu für die Förderung der Kunstvermittlung auf nationaler Ebene zuständig. Um die Rolle von Pro Helvetia in der Vermittlungsförderung zu klären, lancierte die Stiftung 2009 ein vierjähriges Programm und suchte den Austausch mit Kulturbehörden sowie Vertretern aus Praxis und Wissenschaft. Die dabei entwickelten Förderkriterien führte die Stiftung anfangs 2012 ein. Eine Überprüfung und allfällige Aktualisierung ist für 2013 vorgesehen. roma, milano, venezia new york san francisco Pro Helvetia Schweizer Kulturstiftung Hirschengraben 22 CH-8024 Zürich T +41 44 267 71 71 F +41 44 267 71 06 [email protected] www.prohelvetia.ch 2. Kriterien für Vermittlungsprojekte Grundsatz Pro Helvetia unterstützt Vermittlungsprojekte in der Schweiz, die das Publikum für eine eigenständige Auseinandersetzung mit den Künsten gewinnen. Überregionale Bedeutung Pro Helvetia fördert die Kunstvermittlung aus gesamtschweizerischer Perspektive. Für eine Unterstützung in Frage kommen Projekte, die entweder durch ihren innovativen Ansatz zur Weiterentwicklung der Vermittlungspraxis beitragen oder solche, die verschiedene Sprachregionen der Schweiz einbeziehen. zürich paris warszawa cairo johannesburg new delhi shanghai • Aktivitäten, die im Rahmen des Schulunterrichts stattfinden oder im Zusammenhang mit Aus- und Weiterbildungen (inkl. Hochschul-Stipendien, Dissertationen, Diplomprojekte, usw.) stehen; • Vermittlungsprojekte, die zum Grundauftrag von Institutionen bzw. Organisationen gehören und/oder durch entsprechende Leistungsvereinbarungen mit Stadt oder Kanton abgedeckt sind; • Projekte, welche bereits durch andere Instanzen des Bundes unterstützt werden oder auf eine finanzielle Unterstützung nicht angewiesen sind. roma, milano, venezia new york san francisco 4. Praktische Informationen zum Einreichen von Vermittlungsgesuchen • Pro Helvetia nimmt Vermittlungsgesuche ausschliesslich via www.myprohelvetia.ch entgegen. Ausnahmen sind nur auf Anfrage möglich. • Gesuche um Projektbeiträge bis CHF 25'000 müssen bis spätestens acht Wochen vor der ersten Veranstaltung bei Pro Helvetia eintreffen. Gesuche um Projektbeiträge über CHF 25'000 sind per 1. März, 1. Juni, 1. September oder 1. Dezember einzureichen. Der gewählte Termin muss mindestens vier Monate vor der ersten Veranstaltung liegen. • Die Wegleitungen für Gesuchstellende und die gesetzlichen Grundlagen sind unter www.prohelvetia.ch/downloads abrufbar. Stand: April 2012 Qualität und Professionalität • Pro Helvetia legt bei Vermittlungsprojekten Wert darauf, dass sich fachliche und künstlerische Qualität optimal ergänzen. Sowohl die Vermittlerinnen und Vermittler als auch die beteiligten Kunstschaffenden und Institutionen verfügen über einen entsprechenden Leistungsausweis. • Die Vermittlungsabsicht des Projekts geht klar über eine Promotionswirkung hinaus. Zielgruppe, Wirkungsziele und Vermittlungsmethodik sind optimal aufeinander abgestimmt. Das Konzept reflektiert die für das Projekt relevanten gesellschaftlichen Faktoren. • Zur Kunstvermittlung gehört für Pro Helvetia auch, dass Vermittelnde, Kunstschaffende und Institutionen die Möglichkeit haben, Erfahrungen und Wissen des Publikums in ihre Arbeit einzubeziehen. Der partnerschaftliche Austausch zwischen allen Beteiligten ist daher ein wichtiger Bestandteil von Vermittlungsprojekten. 3. Ausschlusskriterien Pro Helvetia kann aufgrund ihres gesetzlichen Auftrags in folgenden Fällen keine Beiträge leisten: Die Stiftung Pro Helvetia fördert und vermittelt Schweizer Kultur in der Schweiz und rund um die Welt. 54 2/2 zürich paris warszawa cairo johannesburg new delhi shanghai zürich paris warszawa cairo johannesburg new delhi shanghai Encouragement de la médiation chez Pro Helvetia 1. Contexte Selon la loi sur l’encouragement de la culture, l’encouragement de la médiation artistique à l’échelon national incombe à la Fondation Pro Helvetia. Afin de clarifier son rôle dans ce domaine, la Fondation a lancé en 2009 un programme de quatre ans comprenant des échanges suivis avec d’autres instances culturelles ainsi que des praticiens et des experts scientifiques. Les critères d’encouragement développés au cours du programme ont été introduits début 2012. Ils seront vérifiés et éventuellement actualisés en 2013. roma, milano, venezia new york san francisco Pro Helvetia Schweizer Kulturstiftung Hirschengraben 22 CH-8024 Zurich T +41 44 267 71 71 F +41 44 267 71 06 [email protected] www.prohelvetia.ch 2. Critères pour les projets de médiation Principes Pro Helvetia soutient en Suisse des projets de médiation invitant le public à une réflexion autonome sur les arts. Importance suprarégionale Pro Helvetia encourage la médiation artistique sous une perspective nationale. Entrent en ligne de compte pour un soutien des projets qui soit contribuent au développement de la médiation par une approche innovante, soit incluent les diverses régions linguistiques de Suisse. • activités qui prennent place dans le cadre de l’enseignement scolaire ou sont en rapport avec une formation ou formation continue (y compris bourses d’études, travaux de doctorat, projets de diplôme, etc.); • projets de médiation qui sont inclus dans le mandat de base d’institutions ou organisations et/ou couverts par des contrats de prestations avec les villes ou les cantons; • projets que d’autres instances de la Confédération soutiennent déjà ou qui ne sont pas tributaires d’un soutien financier. roma, milano, venezia new york san francisco 4. Informations pratiques pour le dépôt de requêtes de médiation • Les requêtes doivent parvenir à Pro Helvetia via le portail électronique www.myprohelvetia.ch. Les exceptions ne sont acceptées que sur demande. • Pour les subsides de projet jusqu’à CHF 25‘000, la requête doit être déposée au moins huit semaines avant la première manifestation. Pour les subsides de projet dépassant CHF 25'000, la requête doit être déposée le 1er mars, le 1er juin, le 1er septembre ou le 1er décembre, et au minimum quatre mois avant la première manifestation. • Les guides à l’usage des requérants et les bases légales peuvent être téléchargés sur le site de Pro Helvetia, sous www.prohelvetia.ch/downloads. Qualité et professionnalisme • Pro Helvetia met l’accent sur une complémentarité optimale entre qualité de la médiation et qualité artistique d’un projet. Les médiatrices et médiateurs aussi bien que les institutions et créateurs culturels impliqués sont au bénéfice d’une expérience professionnelle avérée. • L’effet de promotion est clairement subordonné à l’intention médiatrice d’un projet. Le groupe cible, les objectifs et la méthode concordent de manière optimale. Le concept prend en considération les facteurs sociaux pertinents pour le projet. • Pour Pro Helvetia, la médiation artistique implique également que les médiateurs, créateurs culturels et institutions ont la possibilité d’inclure l’expérience et le savoir du public dans leur travail. Les échanges d’égal à égal entre tous les partenaires font donc partie intégrante d’un projet de médiation. 3. Critères d’exclusion Eu égard à son mandat légal, Pro Helvetia ne peut accorder de soutien dans les cas suivants: La Fondation Pro Helvetia soutient la culture suisse et favorise sa diffusion en Suisse et dans le monde. 55 2/2 57 9 Médiation culturelle: la transmettre ! Médiation culturelle: la transmettre ! Mit der Frage, wie man über das Thema Kulturvermittlung sprechen, es vermitteln kann, war das Programm Kulturvermittlung naturgemäss immer wieder beschäftigt. Inévitablement, le programme Médiation culturelle s’est également penché sur la question de savoir comment propager, voire « dispenser » la médiation. Zwei Aspekte waren dabei besonders interessant. Erstens werden unter vielbenutzten Ausdrücken wie «Zugang zur Kultur schaffen» sehr unterschiedliche Dinge verstanden. Zweitens verbergen sich dahinter viele grosse Fragen. Dies wurde insbesondere bei der Vorbereitung der Foren klar: Sobald man über Vermittlung spricht, beginnt man, die Definition von Kunst, die Aufgabe von kulturellen Institutionen und die Funktionen von Kultur und Bildung in der Gesellschaft mit zu verhandeln. Das macht Kulturvermittlung zu einem schwierig kommunizierbaren, aber umso relevanteren Thema. Ce faisant, deux aspects se sont avérés d’un intérêt particulier. Tout d’abord, la notion « d’accès à la culture », fréquemment utilisée, englobe des conceptions très diverses. Ensuite, d’innombrables questions essentielles sont liées à la notion de médiation. D’ailleurs, ce phénomène est très clairement apparu Gerade weil Vermittlung so viele Fragen implizit mit behandelt, braucht sie eine differenzierte Kommunikation. In diesem Rundgang haben wir dies mittels unterschiedlicher Zitate und Beispiele versucht einzulösen. Ein oft verwendeter Ansatz bei der Vermittlung von Vermittlung ist die Bildsprache. Im Auszug aus der Publikation geht Carmen Mörsch auf diese Problematik ein. lors de la préparation des diverses tables rondes: en effet, à peine le sujet de la médiation culturelle abordé, on a cherché à définir l’art, le bien-fondé des institutions culturelles ainsi que les fonctions de la culture et de l’éducation dans notre société. Les débats ont montré à quel point la médiation culturelle est un thème difficilement transmissible, mais d’autant plus pertinent. Dans la mesure où la médiation culturelle soulève autant de questions sous-jacentes, communiquer son sens et sa raison d’être requiert une approche nuancée. C’est ce que nous avons tenté d’illustrer ici, par le biais de citations et d’exemples des plus divers. Une démarche souvent utilisée pour la transmission de la médiation est le langage imagé. Dans l’extrait tiré de la publication, Carmen Mörsch aborde également cette problématique. 59 Herausforderungen bei der Vermittlung von Kulturvermittlung Die Website eines Museums wirbt für die Vermittlungsangebote des Hauses. Zu sehen sind zwei Bilder. Das linke zeigt ein älteres Paar von hinten: Mann und Frau halten sich im Arm, haben die Köpfe zueinander geneigt und betrachten ein Gemälde an der Museumswand. Das Paar ist weiss, schlank, schlicht aber edel gekleidet und sorgfältig frisiert. Der Lichteinfall verleiht den silbernen Haaren einen zusätzlichen Schimmer. Das Bild erzählt von Kultiviertheit, Beständigkeit, Nähe zwischen Menschen und Nähe der Menschen zur Kunst. Unter dem Bild steht: «Für Erwachsene». Das Bild daneben zeigt eine Frau im seitlichen Profil, sie sitzt alleine an einem Tisch in einem Raum mit Werkstattatmosphäre. Das Licht im Bild ist diffus, die Quelle wahrscheinlich Neonlicht. Sie ist korpulent, trägt ein Kopftuch und einen beigen Mantel. Ihr Gesicht zusammen mit der Kleidung lassen vermuten, dass sie aus der Türkei in das Land migriert ist. Die Sitzhaltung an dem zu niedrigen Tisch lässt sie zusätzlich gedrungen erscheinen. Sie ist dabei, eine Schachtel mit Bastelmaterial auszupacken, die an Kindergarten erinnert. Unter dem Bild steht: «Für besondere Menschen». Das Gefüge von Text und Bild ist in diesem Fall nicht nur eine Ankündigung des Vermittlungsangebots. Es beinhaltet auch eine Erzählung darüber, wer im Museum selbstverständlich vorgesehen und wer darin unerwartet ist. Die von den Autor_innen der Website möglicherweise gut gemeinte Zuordnung der Frau im Mantel als «besonderer Mensch» sondert sie von den «Erwachsenen» ab. Würde unter ihrer Abbildung der Satz stehen: «Eine Kunstvermittlerin bei der Vorbereitung der Familienwerkstatt», hätte die Seite wiederum eine andere Bedeutung, sie spräche vom Interesse der Institution an der Diversifizierung ihres Personals. Das Beispiel illustriert anschaulich eine Schwierigkeit bei der Darstellung von Kulturvermittlung, welche Ankündigungen und Dokumentationen gleichermassen betrifft: In dem Moment, wo es um die Repräsentation verschiedener Öffentlichkeiten oder Interessensgruppen geht, erscheinen implizite Zuschreibungen und dominante Interpretationsweisen unvermeidlich. Es gibt jedoch die Möglichkeit eines bewussten Umgangs mit diesem Problem – zum Beispiel, indem die Dokumentation zusammen mit den darzustellenden Gruppen erarbeitet wird und die Auseinandersetzung mit den Zuschreibungen in der Darstellung selbst transparent gemacht wird. Ein anderes Phänomen bei Darstellungen von Kulturvermittlung ist die Wiederholung immer gleicher Bilder, die über den Prozess und somit den eigentlichen Kern der Arbeit wenig aussagen. Lachende oder auch gelangweilte Kinder, die an Basteltischen sitzen, Gruppenfotos in Museums- oder Bühnenräumen, Menschen, die um eine Person herumstehen, während diese etwas erklärt: Die Bilder, die seit etwa 100 Jahren Kulturvermittlung dokumentieren, erzählen nur selten etwas von der sozialen Energie, der inhaltlichen Komplexität oder gar den interessanten Spannungsverhältnissen und Erkenntnisprozessen, die sich dabei ereignen. Auf der praktischen Ebene kommt hinzu, dass aufgrund der meist knappen Ressourcen in der Kulturvermittlung meist wenig Zeit und personelle Ressourcen für eine sorgfältige und einfallsreiche Dokumentation von Kulturvermittlung zur Verfügung stehen. So ist das imaginäre Archiv der Kulturvermittlung bisher eher fragmentarisch und lückenhaft – gerade auch im Vergleich zu den umfassenden Archiven der Kulturproduktion. 9 – Dieser Text ist ein Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). – Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle». Publiée par l’Institute for Art Education de Haute école des arts Zurich (ZHdK) sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du « Programme Médiation culturelle » (2009 – 2012). 9 Les défis posés à la « médiation » de la médiation culturelle Le site Internet d’un musée fait de la publicité pour ses offres de médiation. On y voit deux photos. Celle de gauche montre un couple âgé de dos: bras dessus, bras dessous, tête inclinée l’un vers l’autre, l’homme et la femme observent une peinture accrochée à la cimaise. Le couple est blanc de peau, tous deux sont minces, vêtus simplement mais élégamment et soigneusement coiffés. La lumière qui tombe sur leurs cheveux argentés leur confère un reflet supplémentaire. Cette photo parle du fait d’être cultivé, de permanence, d’intimité de ces personnes entre elles et avec l’art. Sous la photo, la légende indique: « Pour les adultes ». L’autre photo montre une femme de profil, assise seule à sa table dans une salle à l’atmosphère d’atelier. La lumière dans la photo est diffuse, elle provient probablement d’un néon. La femme est corpulente, elle porte un foulard sur la tête et un manteau beige. Son visage et ses vêtements laissent penser qu’elle vient de Turquie et a immigré dans le pays. Sa posture, assise à une table trop basse, la fait paraître encore plus trapue. Elle est en train de déballer une boîte d’articles de bricolage qui rappelle le jardin d’enfants. Sous la photo figure la légende suivante: « Pour les personnes spéciales ». L’ensemble texte-photo n’est dans ce cas pas seulement l’annonce d’une offre de médiation. Il livre également un récit sur les personnes dont la présence va de soi dans un musée et sur celles dont la présence est inattendue. Malgré les bonnes intentions des auteurs et autrices du site Internet, le classement de la femme au manteau dans le groupe des « personnes spéciales » la différencie du groupe des « adultes ». Si la photo portait une légende du type « Une médiatrice de l’art prépare un atelier pour les familles », cette page aurait encore une autre signification, elle exprimerait en effet le désir de l’institution de diversifier son personnel. Cet exemple évocateur démontre l’une des difficultés rencontrées par la médiation culturelle dans sa représentation, difficulté qui touche de la même manière ses annonces et sa documentation: dès le moment où l’on veut représenter divers publics ou groupes d’intérêts, on ne peut éviter les attributions implicites et les grilles d’interprétation dominantes. Il existe cependant une possibilité d’aborder consciemment ce problème – par exemple en élaborant la documentation en collaboration avec les groupes représentés, en réfléchissant aux attributions et en les rendant transparentes dans la représentation même. L’autre phénomène rencontré dans les représentations de la médiation culturelle est celui de la répétition d’images toujours semblables qui en disent peu sur le cœur même du travail. Des enfants qui rient ou s’ennuient, assis aux tables de bricolage, des photos de groupes dans les salles de musée ou les coulisses de théâtre, des gens groupés autour d’une personne qui leur explique quelque chose: ces images, qui servent de documentation à la médiation culturelle depuis une centaine d’années, ne racontent que rarement l’énergie sociale, la complexité thématique ou même l’intérêt des tensions et des processus cognitifs inhérents à la médiation. S’y ajoute dans la pratique que, du fait de ses ressources limitées, la médiation culturelle dispose de peu de temps et de personnel pour réaliser une documentation soigneuse et inventive. C’est ainsi que les archives imaginaires de la médiation culturelle sont restées jusqu’à présent fragmentaires et lacunaires – surtout lorsqu’on les compare avec les archives exhaustives de la production culturelle. 61 Zitate 9 Ver m Arb ittlung e an d itsbere kann s i i e sich ren Ge che auc ch entw eren h s t a ltun , brau ickeln Wir Pos , c g m nich üssen ition. W mitwi ht Verm wenn s ie in rken t hi a ittlu e u n c n dive n h rse ter ein mal e wir in zu kön ng We einer I rt tw Mög S n e d n lich ichtwe r Mask as aus er Verm en. Da schätzu stitutio Sus isen keit prob s ha e sc n al ng u ann i t t lu , sic , eK h t udo h au Unvor einba ieren k ng etw mit R nd Sou s geme rfer r h ö e ins , Le s a ve e s n o taus s r s n b iter in K che gesehe jektiv en und weiter ourcen ränität ames Z uns n e n e ie in n zu t tver n e zu k n mitt un, nerhal l getra önn s und W Wissen icht nu twicke lung m b gen l r en. n s , Ku it d ider a nstm sprü verscha uf Num wollen, Komp er Inst wird. use itu e W um n m m c t hlic z e Luz hes en. Ich er Sich üssen w nzen u tionen ie die a ern . Da e nde n i r w ru d e , um ge il für bra l Verm hen. Ic ns Ris iner h verant ren uch i a ittlu wor ken hw lbw t es tlich i Rüc ngssitu ll mich ausset egs z kha a lt in tionen als Ver ten kön m n eine o m T ffen ge ittlerin en. eam stal t en f und ür die 9 « Je ne c omprend s nel, je n e peux p pas ce mot de m é a d s fait au b iation da ar après programmer l’œ ns le spect u on c’est v re ET so le cadre artistiq a c c o le ue. » « P m n explic , m p Dominiq a e s u d n e a ation ! ». ue Marti guide de r manqu so noli, dir « Les dis e d’a montagn uci… » Convain ectrice D anse!, co c u c e r ssions a rgent et de per a e ordinatri c le c ompagn s organis ce éviDan vec les a sonant les m se ateurs d rtistes ? archeur e la néc Ç a se s dans la es compréh sité de la média tiension d e la natu re. Jeanne Pont, Attachée culturelle, Département de la culture et du sport, ville de Genève 9 Placer l’accès à la culture pour chacun au cœur du projet politique et éducatif de la nation, œuvrer pour que l’égalité des chances face à la culture soit effective, servir le « regardeur », si singulier soit-il, aussi bien que le « concepteur » d’objets culturels est servi, tels sont les trois étapes à franchir ; et la médiation culturelle sortira de l’ombre. En attendant… Que les médiateurs culturels prennent Que les médias viennent débusquer l’immense créativité à l’œuvre en matière de médiation la parole ! culturelle artistique et scientifique ! 62 1 Vermittlung der Vermittlung an diesem Symposium. Quantitativ. 63 ReferentInnen Intervenants Lois Hetland Jean Michel Lucas François Matarasso Max Fuchs Janna Graham Christoph Deeg Die Referate wurden gefilmt. Sie können die Filmdokumentation sowie Zusatzmaterialien hier einsehen, resp. herunterladen: http://www.kultur-vermittlung.ch/index.php?id=270 Les interventions ont été filmées. Vous pouvez visionner, respectivement télécharger ici la documentation audiovisuelle ainsi que du matériel supplémentaire: http://www.kultur-vermittlung.ch/index.php?id=270 64 Lois Hetland Lois Hetland ist Professorin für Kunst am Massachusetts College of Art und wissenschaftliche Mitarbeiterin beim Project Zero, Harvard Graduate School of Education. Sie ist Mitautorin der Metastudie «The Arts and Academic Improvement, what the Evidence shows» (2000), die zahlreiche Behauptungen zu Wirkungen von Kunstvermittlung auf die akademische Leistung wiederlegte. Lois Hetland Lois Hetland est professeur d’art au Massachusetts College of Art et collaboratrice scientifique pour le Project Zero, Harvard Graduate School of Education. Elle est coauteure de la méta-étude «The Arts and Academic Improvement, what the Evidence shows» (2000), laquelle réfute les nombreuses affirmations concernant les effets de la médiation culturelle sur la prestation académique. François Matarasso François Matarasso interessiert sich als Autor dafür, wie sich Leute mit dem Thema «Kultur» auseinandersetzen und wie sie davon beeinflusst werden. Er hat mit kulturellen Organisationen in rund 35 Ländern gearbeitet und praxisorientierte Forschung betrieben. In seiner 1997 veröffentlichten Studie «Use or Ornament?» nennt Matarasso 50 positive Wirkungen von Kunstvermittlung. Die Studie hat die englische Kulturpolitik nachhaltig beeinflusst und wurde weltweit zitiert. François Matarasso François Matarasso s’intéresse en tant qu’auteur à la manière à laquelle les gens appréhendent le thème de la culture et comment ils sont influencé par elle. Il a travaillé avec des organisations culturelles de 35 pays et fait des recherches orientées sur la pratique. Dans son étude publiée en 1997 sous le titre de «Use or Ornament?», Matarasso relève 50 effets positifs de la médiation culturelle. Son enquête a influencé durablement la politique culturelle anglaise et elle fut citée dans le monde entier. Jean Michel Lucas Jean Michel Lucas engagiert sich seit langem in der Kultur, vor allem in der Förderung von zeitgenössischer Musik. Er war in führenden Positionen in der Kultur verantwortlich, unter anderem im Kulturministerium von Jack Lang. In seinem vielbeachteten Blog schreibt er über das Scheitern der Kulturvermittlung im heutigen Verständnis und schlägt Alternativen vor. Jean Michel Lucas Jean Michel Lucas est engagé de longue date dans l’action culturelle et particulièrement la valorisation des musiques actuelles. Il a occupé des fonctions de responsabilité dans l’administration culturelle, notamment au sein du ministère de la culture de Jack Lang. Dans son blog très fréquenté, il écrit sur l’échec de la médiation culturelle dans son acception actuelle et propose des alternatives. Max Fuchs Max Fuchs ist Honorarprofessor für Kulturarbeit an der Universität Duisburg-Essen, Präsident des Deutschen Kulturrats und Mitglied der deutschen UNESCO-Kommission. Er war mitbeteiligt an der Erarbeitung verschiedener politischer Positionspapiere zur kulturellen Bildung, u.a. an der weltweiten «Roadmap zur Kulturellen Bildung» der UNESCO, die die kulturelle Bildung zu einem Grundrecht erklärt hat. Max Fuchs Max Fuchs est professeur honoraire pour le travail de culture à l’Université de Duisburg-Essen, président du Conseil allemand de la culture et membre de la commission allemande de l’UNESCO. Il a contribué à l’élaboration de diverses prises de position politiques sur l’éducation culturelle, notamment la «Road Map for Arts Education» mondiale de l’UNESCO, laquelle a reconnu l’éducation culturelle comme un droit fondamental. Janna Graham Janna Graham ist Kuratorin für die renommierte Serpentine Gallery in London und gilt als Spezialistin für «collaborative arts». Sie hat das «Centre for Possible Studies»und das «Artist Residency Programme», initialisiert, in welchem künstlerische, soziale und politische Projekte vor Ort mit der Bevölkerung entwickelt werden. Sie beschäftigt sich seit Jahren damit, wie Kunstschaffende, Kunstobjekt, Raum und Publikum einander auf eine Weise begegnen können, die über ein demografisches Zielgruppendenken hinausgeht. Christoph Deeg Christoph Deeg ist Trainer und Berater für Social-Media-Management, Onlinemarketing, Kulturmanagement und Gamification und begleitet Kultur- und Bildungsinstitutionen auf ihrem Weg in die digitale Welt. Er hat einen Lehrauftrag an der Universität Hildesheim und ist Mitbegründer und stv. Vorsitzender des Vereins Zukunftswerkstatt Kultur- und Wissensvermittlung e. V. In seiner Arbeit geht es u.a. um die Frage, wie Kulturinstitutionen durch Aktivitäten in der digitalen Welt neue Zielgruppen erschließen können. Janna Graham Janna Graham est curatrice d‘exposition de projet pour la célèbre Serpentine Gallery à Londres et est considérée comme spécialiste en «collaborative arts». Elle a initialisé le «Centre for Possible Studies» et l’«Artist Residency Programme», dans lequel des projets artistiques, sociaux et politiques sont développés sur place avec la population. Elle se consacre depuis des années à la façon dont les artistes, les objets d’art, l’espace et le public peuvent se rencontrer, par-delà les frontières démographiques établies par les groupes-cibles. Christoph Deeg Christoph Deeg est trainer et conseiller pour le Social-Media-Management Onlinemarketing, le management de la culture et la gamification. Il accompagne notamment les institutions culturelles et éducatives sur la voie du monde digital. Chargé de cours à l’Université de Hildesheim, il est également cofondateur et directeur suppléant de l’association «Zukunftswerkstatt Kultur- und Wissensvermittlung e. V.». Par son travail, il se consacre entre autres à la question de savoir comment les institutions culturelles peuvent gagner de nouveaux groupes-cibles en proposant des activités dans le monde numérique. 65 Abstracts Lois Hetland Wege und Irrwege der Wirkungsdiskussion Hetland beschreibt und analysiert ihre Forschungsarbeit im Bereich der Wirkungsdiskussion um Kunstvermittlung. Gemeinsam mit ihren Mitstreiterinnen begann Hetland in den 1990er Jahren mit einer umfassenden Metastudie zur Forschung im Bereich der Wirkung der Kunstpädagogik auf die akademische Leistung. Sie ging dann dazu über, die Wirkungen der Kunst auf andere Disziplinen, die sie «arts learning transfer» nennt, als Idee zu untersuchen. Heute gilt ihr Interesse einer potenziellen Transferbeziehung zwischen der bildenden Kunst und der Geometrie. Daneben ist sie engagierte Vertreterin eines ernsthaften Lernens auf dem Gebiet der Kunst selbst, unabhängig von Transferauswirkungen. François Matarasso Wege aus dem Labyrinth: Wirkungen, Ziele und andere Fallen von Kunstvermittlungsprogrammen Die Menschheit weiss spätestens seit der Antike, wie stark Kunst auf Menschen wirken kann. Es ist diese Wirkung, die Menschen dazu bringt, kreativ zu sein, Kunst zu schaffen und an der Kunst teilzuhaben. Die Probleme beginnen da, wo Dritte, sei es ein Staat oder eine kulturelle Institution, sich diese Wirkungen für ihre eigenen Zwecke zunutze machen wollen. Die praktischen Probleme beinhalten die Unmöglichkeit, die Wirkungen des Kontakts mit der Kunst zu kontrollieren oder zu garantieren. Die ethischen Probleme beinhalten beispielsweise das Recht der Menschen, nicht manipuliert zu werden. Gibt es für diejenigen, die daran glauben, dass die Künste einen tiefen Wert für die Entwicklung des Menschen haben, einen sicheren Pfad durch dieses Labyrinth? Jean Michel Lucas Kulturvermittlung: Über den guten Willen hinaus… Die Kulturvermittlung zielt darauf ab, die Öffentlichkeit mit Kunstwerken zusammenzubringen und die Demokratisierung der Kultur voranzutreiben. Dieses von vielen Kulturfachleuten geteilte Tabu hat eine inhärente Schattenseite. Indem es die «wahre» Kunst zementiert, riskiert es die Menschheit in ihrer kulturellen Vielfalt zu negieren und mündet automatisch in eine öffentliche Politik des kulturellen Ausschlusses, was die «Zukunft, die wir wollen», massiv erschwert. Die Vermittelnden sollten ihre Kompetenzen anders denken und einsetzen. Max Fuchs Kulturelle Teilhabe ist ein Menschenrecht – aber: wie umsetzen? Hinter den Menschenrechten stecken bestimmte Menschenbilder und Werte. «Kultur» wiederum ist einer der komplexesten Begriffe überhaupt. Zudem wird die Vielfalt von Kultur durch eine neue UNESCO-Konvention geschützt. Der Vortrag beschreibt, wie durch Kulturvermittlung beides: «der Mensch» und «die Kultur» zusammenkommen können. Janna Graham Target Practice versus Para-Sites Die Präsentation bezieht sich auf eine Schlüsseldiskussion, die in England seit den 1970er Jahren geführt wird: Die Unterscheidung zwischen kultureller Demokratie und Demokratisierung der Kultur. Kulturelle Demokratie engagiert sich für den Einsatz der künstlerischen Produktion und –Pädagogik, für den Kampf um ein besseres Leben, während die Demokratisierung der Kultur den Akzent auf den Zugang eines breiteren Publikums zu den kulturellen Institutionen wie sie sind, setzt. Die Unterschiede sind sowohl praktischer wie auch ethischer Natur. Das vorliegende Referat bezieht Position gegen die Idee der «Demokratisierung der Kultur», in der der Fluss der Information bei den kulturellen Institutionen beginnt und auf «anvisierte» «Ziel»-Gruppen übertragen wird. Anhand von Beispielen der Art Gallery of Ontario in Toronto und der Serpentine Gallery in London werden Möglichkeiten für andere Arten der Zusammenarbeit mit Menschen besprochen. CHRISTOPH Deeg Zielgruppen als Weg zu einer neuen Kultur in der Kultur Kulturinstitutionen suchen neue Zielgruppen. Die Zeiten, in denen Kultur für sich alleine stehen konnte und durfte, sind vorbei. Die aktive Suche nach potentiell kulturaffinen Menschen ist notwendig, möchte man in einer sich ständig verändernden Gesellschaft überhaupt noch wahrgenommen werden. Aber sind die Kulturinstitutionen mit der Lebensrealität der neuen Zielgruppen überhaupt kompatibel? Geht es um die passende Kommunikationsstrategie oder müssen wir Kultur und Institutionen neu denken? Christoph Deeg wird am Beispiel der digitalen Welt aufzeigen, warum es nicht um Kommunikation, sondern um eine neue Kultur der Institutionen gehen muss. 66 Extraits Lois Hetland Les effets de l’apprentissage des arts, essais et chemins Lois Hetland décrit et analyse la trajectoire de sa propre recherche en relation avec la transmission dans le domaine des arts. Elle-même et ses collègues ont commencé par évaluer les recherches menées sur la médiation dans les arts, pour ensuite décrire le dispositif même des effets de l’apprentissage des arts. Elle s’efforce actuellement d’établir un lien de transfert potentiel entre les arts visuels et la géométrie, tout en continuant à promouvoir un apprentissage sérieux des arts, et ceci indépendamment des effets liés à leur transfert. François Matarasso Sortir du labyrinthe: impact, objectifs et autres pièges des programmes de médiation culturelle L’humanité n’ignore pas depuis l’Antiquité que l’art peut avoir un puissant impact sur les hommes: ces effets incitent les hommes à créer et recréer des œuvres d’art et participer à la création artistique. Cependant des problèmes surgissent dès qu’un tiers, qu’il s’agisse de l’Etat ou d’une institution culturelle, désire s’emparer de ces effets pour les asservir à ses propres fins. Au niveau pratique, il devient alors impossible de contrôler ou de garantir les effets résultant du contact avec l’art. D’un point de vue éthique, on se heurte au droit de la population à ne pas être manipulée. Existe-t-il un chemin fiable à travers ce labyrinthe pour tous ceux qui croient que les arts sont indispensables à l’épanouissement de l’humanité ? Jean Michel Lucas La médiation culturelle: au-delà des pratiques de bonne volonté … La médiation culturelle vise la mise en relation des publics avec des objets d›art et elle fait progresser la démocratisation de la culture. Ce tabou – largement partagé par les professionnels de la culture – a pourtant son revers inévitable: en réifiant la valeur «artistique», il est porteur du risque majeur de négation de l’humanité dans la diversité de ses cultures, sans compter qu’il débouche mécaniquement sur des politiques publiques d›exclusion culturelle qui handicapent lourdement le «futur que nous voulons». Les professionnels de la médiation culturelle devraient concevoir autrement leur compétences. Max Fuchs Participer à la culture est un droit de l’homme – mais comment le mettre en œuvre? Les droits de l’homme reposent sur une certaine vision de l’homme et de ses valeurs. Le mot «culture» recouvre un terme des plus complexes. En outre, une nouvelle convention de l’UNESCO protège la diversité culturelle. L’exposé décrit comment la transmission de la culture permet de réunir «l’homme» et «la culture». Janna Graham Target Practice vs Para-sites La présentation renvoie à une question de fond débattue au Royaume-Uni depuis les années 1970, à savoir la distinction entre la démocratie culturelle – un appel à utiliser la production culturelle et la pédagogie dans la lutte pour de meilleures conditions de vie – et la démocratisation de la culture, consistant à permettre l’accès à et l’inclusion de plus larges publics dans les institutions culturelles. L’antagonisme entre ces deux positions est à la fois d’ordre pratique et éthique. Cet exposé s’efforce de défaire les arguments liés à la démocratisation de la culture qui place les institutions culturelles à la source du savoir et leur confère le soin de le transmettre à certaines cibles. Le fait que le discours marketing s’inspire du vocabulaire militaire n’est probablement pas dû au hasard. L’Art Gallery of Ontario, à Toronto, et la Serpentine Gallery à Londres, servent de points de référence pour discuter des autres formes de collaboration possibles avec les publics. Christoph Deeg Culture et groupes cibles vs culture des groupes cibles Les institutions culturelles sont en quête de nouveaux groupes-cibles. L’époque à laquelle la culture se suffisait à elle-même – parce qu’elle en avait le droit aussi bien que le potentiel – est révolue. La recherche active de personnes aux affinités potentiellement culturelles s’avère indispensable si l’on souhaite être pris en compte dans une société sujette à des changements perpétuels. Or les institutions culturelles sont-elles en accord avec la réalité des nouveaux groupes-cibles? Font-elles état d’une stratégie de communication appropriée ou sommes-nous contraints de repenser la culture et les institutions? En s’appuyant sur l’exemple de l’univers numérique, Christoph Deeg démontre qu’il ne s’agit en l’occurrence pas de communication, mais bel et bien d’une nouvelle culture des institutions. 67 Ihre Gastgeber VOS HÔTES ANDREW Holland Andrew Holland ist Direktor der Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia. Er hat über Kunstförderung promoviert und kennt die Kultur aus den unterschiedlichsten Blickwinkeln (Veranstaltung, Dramaturgie, Kulturmanagement und -förderung). Neben seiner hauptberuflichen Tätigkeit (seit 2004 bei Pro Helvetia) unterrichtet er an verschiedenen Institutionen im In- und Ausland Kulturpolitik, Konfliktmanagement und Verhandlungsführung und ist als freier Berater in kulturellen und privatwirtschaftlichen Kontexten tätig. Andrew Holland est directeur de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture. Il a consacré sa thèse de doctorat à l’encouragement de la culture et il connaît la culture sous les angles les plus divers (manifestations, dramaturgie, management et encouragement de la culture). En plus de son activité primaire (depuis 2004 chez Pro Helvetia), il enseigne la politique culturelle, la gestion de conflits et la conduite de négociations auprès de différentes institutions en Suisse et à l’étranger, et il est conseiller indépendant dans les secteurs de la culture et de l’économie privée. HEDY GRABER Hedy Graber ist in Luzern und Genf aufgewachsen und hat an der Universität Genf Kunstgeschichte, Germanistik und Fotografie (Ecole d’Arts Visuels) studiert und mit einem Lizenziat abgeschlossen. Von 1990–1996 war sie Kuratorin und Geschäftsführerin der Kunsthalle Palazzo, Liestal, danach Direktorin der Abteilung für moderne Kunst bei der Galerie Fischer Auktionen, Luzern und ab 1998 Beauftragte für Kulturprojekte im Ressort Kultur des Erziehungsdepartements BaselStadt. Seit 2004 ist sie Leiterin der Direktion Kultur und Soziales beim MigrosGenossenschafts-Bund in Zürich. Après avoir grandi à Lucerne et à Genève, Hedy Graber (lic. ès lettres) a suivi des études d’histoire de l’art, de germanistique et de photographie (Ecole d’Arts Visuels) à l’Université de Genève. De 1990 à 1996, elle fut curatrice et conservatrice de la Kunsthalle Palazzo, à Liestal, puis Directrice du département d’art moderne de la Galerie Fischer Auktionen, à Lucerne, et à partir de 1998, chargée de projets culturels de BâleVille. Depuis le premier janvier 2004, elle est Directrice des Affaires culturelles et sociales de la Fédération des coopératives Migros, à Zurich. Andrew Holland Hedy Graber 68 Diskussion mit Christoph Deeg und Janna Graham Moderation: microsillons Lehren – Lernen Deeg: Gute Lehrer begreifen, dass Lehren zu mindestens 50% darin besteht, von anderen zu lernen. Institutionen und Vermittler dürfen keine Trennung zwischen Hochund Trivialkultur machen, wenn sie mit ihrem Zielpublikum wirklich kommunizieren wollen. Trivialkultur bedeutet nicht mangelnde Komplexität der Inhalte! Ein Beispiel ist das Computergame «World of Warcraft», über welches in digitalen Netzwerken höchst komplexe Diskussionen geführt werden. Institutionen müssen die Möglichkeit akzeptieren, dass unterschiedliche Ideen von Kultur gleichwertig sind. Erst dann kann ein Dialog – auch über Qualität – beginnen. Laut Graham ist ein Dialog der erste Schritt in der Vermittlungsarbeit mit sogenannten «Zielgruppen». Was beschäftigt die Menschen, mit denen ich arbeiten möchte und welche Bedürfnisse haben sie an das Projekt und die Institution? Top-down Graham: Wird «World of Warcraft» nicht auch von einer top-down-Beziehung geprägt? Schliesslich wird das Spiel von einem multinationalen Konzern hergestellt, der die Spiel- und Partizipationsregeln bestimmt. Deeg: Vielleicht sind top-down-Beziehungen nicht immer vermeidbar. Aber entscheidend ist der ent-hierarchisierte Austausch der Spieler untereinander, der im Netz passiert. Der Austausch funktioniert über die Community, nicht über die Firma! In der (digitalen) Kultur kann ein top-down-System nicht langfristig überleben. Dies hat auch Konsequenzen für die internen Strukturen der Institutionen. Sie soll als Plattform gedacht werden. Zielgruppen Deeg: In der digitalen Welt müssen sich Institutionen fragen, wen sie überhaupt erreichen können! Nicht alle Institutionen sind z.B. mit Facebook kompatibel. Neue Zielgruppen bedingen zwingend eine grundsätzliche Veränderung der Institution. Hierarchische Strukturen, zentralisierte Kommunikation und top-down Inhalte sind problematisch. Graham: Es geht um die Überlegung, wie man eine Kunstinstitution mit ihren Möglichkeiten für Menschen und ihre Anliegen nutzen kann und dennoch einen Freiraum schafft. Unsere Projekte sind ausserhalb der Institution (physisch an anderen Orten und in anderen Logiken), aber doch auch innerhalb verankert. Viele Impulse kommen von der «Peer Group» selbst, nicht nur von den Kunstschaffenden. Weil diversere Leute in Entscheidungsprozesse eingebunden werden (z.B. eine «Community Workerin», ein Architektenbüro, ein Bewohner, zwei Kunstschaffende), entwickeln sich die Inhalte diverser und sprechen automatisch andere Menschen an, ohne dass neue Zielgruppen «geschaffen» werden müssen. Einbezug von Künstlern in die Vermittlungsarbeit Graham: Die Grenzen sind fliessend. Viele Künstlerinnen und Künstler, mit denen wir arbeiten, sehen diese Arbeit als ihre Kunst. Sie möchten diese geteilte Autorenschaft. Im englischsprachigen Raum gibt es die Funktion «artist-educator». Deeg: Viele Künstler sind froh, wenn das System Institution geöffnet wird, da sie dadurch freier agieren können. Nicht alle Künstlerinnen und Künstler möchten jedoch in den Vermittlungsprozess einbezogen werden. «Zapping Generation» Stehen die auf Langfristigkeit ausgelegten Projekte von Janna Graham im Konflikt zur «zapping generation»? Soll sich die Kultur einem immer schnelleren Tempo anpassen oder einen anderen Rhythmus vorschlagen? Deeg: Es gibt keine «zapping generation», Menschen aller Altersstufen nutzen Social Media. Inhalte sind zwar schnell verfügbar, aber es finden auch langfristige Auseinandersetzungen mit komplexen Inhalten statt. Kulturelle Institutionen müssen keine Gegenmodelle anbieten, sondern der «Community» zuhören! Graham: Unsere Projekte passen sich den Teilnehmenden an. Normalerweise sind sie auf drei Monate angelegt, es kommt aber vor, dass sie auf Initiative der Teilnehmenden hin selbständig weiter laufen. Diesen Raum soll man offen halten! Ein Problem stellt sich: Die Strukturen der Geldgebenden vertragen sich nicht immer mit partizipativen Projekten. Agency In Grahams Projekten gibt es z.T. einen Bruch zwischen der Sichtweise der Geldgebenden und derjenigen der Teilnehmenden. Erstere thematisieren stark «schwierige Verhältnisse». Die Teilnehmenden sehen sich hingegen nicht als «soziokulturelle Opfer» und haben selber Ideen. Ein Beispiel war ein Projekt mit alten Leuten: Es sollte ihnen aus der Armut und Einsamkeit helfen. Im Dialog stellte sich heraus, dass diese Leute daran interessiert waren, sich an der Entwicklung ihres Stadtteils kreativ zu beteiligen – sie sahen sich nicht als Opfer und waren zwar manchmal einsam, fanden aber andere Themen viel interessanter. Graham kommuniziert diese Aspekte aktiv an Geldgebende, um Verständnis zu schaffen. Vermittlung im soziokulturellen Bereich ist nicht per se gut. Auch hier müssen Machtstrukturen hinterfragt werden: Wer definiert Themen? Wer spricht über die Projekte? Die Institution kommuniziert beispielsweise immer nur die involvierten Künstler, obwohl die Autorenschaft geteilt ist. Und eingeladen wird immer Janna Graham und nie die Beteiligten. Daran wird momentan gearbeitet, um hier ebenfalls zu diversifizieren. 69 Innovation Deeg: Social Media ist kein Marketingtool, sondern gehört zur Vermittlung und diese zur Innovation! Vermittlung soll aus ihren jetzigen Modellen ausbrechen. Für Innovation müssen neue Budgets geschaffen werden. Institutionen müssten mindestens 10-15% ihres Budgets für Innovation verwenden können. Beispiel Google: 20% der Arbeitszeit steht komplett zur freien Verfügung – so entsteht Innovation! Diese Innovationskraft muss in die Institutionen hinein getragen werden. Discussion avec Christoph Deeg und Janna Graham Modération : microsillons Enseigner – apprendre Deeg: Les bons enseignants savent qu’enseigner consiste au moins à 50% à apprendre des autres. Les institutions et les personnes préposées à la médiation ne sauraient faire la distinction entre culture élitaire et culture triviale, si elles entendent réellement communiquer avec leur public cible. La culture triviale ne présuppose pas un manque de complexité au niveau des contenus. Le jeu vidéo «World of Warcraft», sujet de discussions très complexes au sein de réseaux numériques, illustre ce constat. Les institutions doivent accepter la possibilité que des appréhensions différentes de la culture se valent bel et bien. Ce n’est qu’à partir de cette acceptation qu’un dialogue peut s’amorcer, portant également sur la qualité. D’après Graham, un dialogue représente le premier pas dans le travail de médiation avec les groupes dits «cibles». Quels sont les intérêts des personnes avec lesquelles je souhaite travailler et quelles sont leurs besoins face au projet et à l’institution? Top-down Graham: Le jeu vidéo «World of Warcraft» n’est-il pas lui aussi caractérisé par une relation top-down? Après tout, ce jeu est fabriqué par une multinationale qui fixe les règles du jeu et de participation. Deeg: Peut-être que les relations top-down ne sont pas toujours évitables. Or ce qui est déterminant, c’est l’échange déhiérarchisé entre les joueurs, qui se passe sur Internet. L’échange a lieu par l’intermédiaire de la communauté de joueurs, et non pas via la multinationale! Au sein de la culture (numérique), un système top-down n’a aucune chance de survie à long terme. Cela a également des conséquences au niveau des structures internes des institutions. Cette culture doit être appréhendée comme une plate-forme. Groupes cibles Deeg: Dans l’univers numérique, les institutions doivent se demander qui elles ont vraiment le potentiel d’atteindre! Les institutions ne sont p.ex. pas toutes compatibles avec Facebook. De nouveaux groupes cibles impliquent forcément une modification fondamentale de l’institution. Des structures hiérarchiques, une communication centralisée et des contenus top-down s’avèrent problématiques. Graham: Il s’agit en l’occurrence de la réflexion portant sur comment tirer profit d’une institution artistique avec ses possibilités pour les individus et leurs besoins, tout en aménageant malgré tout une liberté de mouvement. Nos projets se déroulent en dehors de l’institution (dans d’autres lieux et soumis à d’autres logiques), tout en étant ancrés dans cette même institution. Nombre de propositions émanent du «Peer Group» en personne, et pas seulement des artistes. Etant donné que des personnes très diverses sont impliquées dans les processus de décision (p.ex. une «Community Workerin», un 70 bureau d’architectes, un habitant, deux artistes), les contenus évoluent de manière plus variée et plaisent automatiquement à d’autres personnes, sans que de nouveaux groupes cibles ne doivent être «créés» pour l’occasion. Impliquer les artistes dans le travail de médiation Graham: Les frontières sont floues. De nombreux artistes avec lesquels nous travaillons voient ce travail comme leur art. Ils revendiquent cette «paternité» partagée. Dans l’espace anglo-saxon, on désigne cette fonction «artist-educator». Deeg: De nombreux artistes sont contents lorsque le système «institution» s’ouvre, puisque cela leur permet d’agir plus librement. Or les artistes ne souhaitent pas tous être sollicités dans le processus de médiation. Innovation Deeg: Les médias sociaux ne sont pas un outil de marketing, mais ils font partie de la médiation, et la médiation fait partie de l’innovation! La médiation doit se distancer de ses modèles actuels. Pour l’innovation, de nouveaux fonds doivent être trouvés. Les institutions devraient pouvoir utiliser au moins 10 à 15% de leur budget pour l’innovation. Prenons Google: 20% du temps de travail est à la libre disposition des employés – voilà comment naît l’innovation! Cette force d’innovation doit s’insinuer au sein des institutions. «Génération zapping» Les projets de Janna Graham portant sur le long terme sont-ils en conflit avec la «génération zapping»? La culture doit-elle s’adapter à un tempo toujours plus rapide ou proposer un autre rythme? Deeg: La «génération zapping» n’existe pas, des individus de toutes classes d’âge recourent aux médias sociaux. Les contenus sont peut-être accessibles plus rapidement, or il existe bel et bien des discussions à long terme et portant sur des contenus complexes. Les institutions ne doivent pas proposer de contre-modèles, mais être à l’écoute de la «Community»! Graham: Nos projets s’adaptent aux participants. En règle générale, ils sont prévus sur trois mois, mais il arrive qu’ils se poursuivent de manière indépendante sur l’initiative des participants. Cet espace doit impérativement être garanti! Un problème se pose: les structures des bailleurs de fonds ne sont pas toujours compatibles avec les projets d’ordre participatif. Agency Dans les projets de Graham, il y a parfois rupture entre la manière de voir des bailleurs de fonds et celle des participants. Les premiers mettent avant tout l’accent sur des «rapports difficiles», tandis que les participants ne se considèrent pas comme des «victimes socioculturelles» et qu’ils font eux-mêmes preuve d’idées. Un projet mené avec des personnes âgées illustre bien cet exemple: le projet était censé les aider à échapper à la pauvreté et à la solitude. Au cours de la discussion, il s’est avéré que ces personnes étaient intéressées à participer de manière créative à l’évolution de leur quartier. Elles ne se considéraient pas comme des victimes et avaient beau se sentir parfois seules, elles trouvaient d’autres thèmes bien plus intéressants. Graham transmet ces aspects activement aux bailleurs de fonds, afin d’asseoir leur compréhension. La médiation dans le secteur socioculturel ne va pas de soi. Il convient ici aussi de remettre en question les structures du pouvoir: qui définit les thèmes? Qui parle au sujet des projets? L’institution communique par exemple uniquement avec les artistes concernés, bien que la paternité du projet soit partagée. Et c’est toujours Janna Graham que l’on invite, jamais les participants. On travaille actuellement à garantir une diversification à ce niveau-là également. 71 Diskussion mit Lois Hetland und François Matarasso Moderation: Barbara Bader Beide Diskussionen drehten sich um die Frage der Wirkung (Englisch: «transfer effects») jedoch nicht, wie im Titel angedeutet, im Bezug auf Autonomie der Vermittlung. Zusammenfassend wurden folgende Fragen diskutiert: Wenn die Wirkungen von Vermittlung – oder überhaupt der Beschäftigung mit den Künsten – nicht bewiesen werden kann, wie können wir für Vermittlung argumentieren. Namentlich gegenüber Geldgebenden und Politik. Woran sollen sich Subventionsgebende orientieren? Lois Hetland erachtet Evaluation als inhärent für jede Art von Arbeit in den Künsten, sie argumentiert dafür, mehr Anhaltspunkte und Beweise zu erarbeiten. Francois Matarasso hingegen plädiert für Erfahrung und Argumente, welche seiner Ansicht nach mehr Überzeugungskraft haben als Beweise. Am wichtigsten scheint ihm das engagierte Eintreten für Vermittlung. Die besten «Fürsprecher» sind seiner Ansicht nach die Menschen, die an Projekten teilgenommen haben. Mittels Fotografie, Film und Geschichten kann man für die Arbeit einstehen. Eine Teilnehmerin fügt hinzu, dass sie in Projekten die mit Kindern, die Migrationshintergrund haben, oft die Erwartung spürt, alle möglichen (angenommenen) «sozialen» Probleme zu lösen. Wenn man quantitativ argumentieren möchte, schlägt Matarasso vor, sich auf grobe, gesamtgesellschaftliche Zusammenhänge zu beschränken (und nicht einzelne Fälle zu evaluieren) z.B. Gesundheit im Zusammenhang mit Spielen eines Instrumentes oder schulische Anwesenheit und kulturelle Aktivitäten in der Schule. Er rät dazu, vor allem über Erfahrung zu sprechen und gleichzeitig nach guten Argumenten zu suchen, resp. dafür sensibilisiert zu sein. Als ein Beispiel, bei dem quantitative Aspekte relativ einfach einsichtig sind, nennt er das «Batuta project» in Kolumbien (vergleichbar mit «el sistema»), in dem Schulen Instrumente erhielten, die sie jederzeit selbständig brauchen konnten. Die Kriminalitätsrate sank dort beträchtlich und das Land produziert heute mehr erfolgreiche Musiker/innen als vorher. Hetland findet es problematisch, dass Künstler/innen ihre Projekte selber evaluieren sollen, denn sie sind in diesem Gebiet nicht ausgebildet. Wäre es nicht besser, wenn die Forschenden die Forschung und Recherchen machen und nicht die Künstler/innen? Sie argumentiert für eine «Arbeitsteilung» zwischen Recherche/Forschung und Praxis. Ein anderes Thema, das diskutiert wurde, ist wie man Qualität in der Vermittlung definieren könnte. Für Matarasso bedeutet Qualität, wenn die gewünschten Wirkungen eintreten. Das Ziel ist immer, eine «besseres Gespräch» zu haben, also informierter handeln zu können. Er bevorzugt aber den Ausdruck «Professionalität», womit er Technik, Originalität und Ambition meint. Ein anderes Schlüsselwort ist der «Nachhall». Hat das Project Menschen mit Kunst verbunden? Welche Gefühle und Erfahrungen hat es ausgelöst? Hetland nennt Engagement, Umfeld und Unterschied (difference) als Kriterien. Umfeld bezieht sich auf den Raum, der geschaffen wird. Unterschied bedeutet, dass die Leute schärfer sehen sollten als zuvor und diesen Unterschied wahrnehmen. Grundsätzlich ist Kunstvermittlung wie jedes andere Thema, das unterrichtet wird: «Pflanze die Samen, wässere und – hoffe!». Discussion avec Lois Hetland et François Matarasso Modération: Barbara Bader Les deux discussions ont tourné autour de la question de l’effet (anglais: «transfer effects»), mais pas, comme annoncé dans le titre, en rapport avec l’autonomie de la médiation. En résumé, les questions suivantes ont été discutées: si les effets de la médiation – ni même le travail avec les arts – ne peuvent être prouvés, comment pouvons-nous argumenter en faveur de la médiation? Notamment face aux bailleurs de fonds et aux acteurs politiques? En fonction de quels critères les personnes et institutions allouant des subventions peuvent-elles s’orienter? Lois Hetland considère l’évaluation comme inhérente à tout type de travail dans les arts, elle argumente en faveur de l’élaboration davantage de points de repères et de preuves. François Matarasso, quant à lui, plaide en faveur de plus d’expérience et d’arguments, lesquels possèdent à ses yeux une force de conviction plus grande que des preuves. Ce qui lui semble le plus important, c’est de faire preuve d’un engagement prononcé pour la médiation. A ses yeux, les meilleurs défenseurs de la médiation sont les personnes ayant participé à des projets. On peut répondre de son travail par le biais de la photographie, d’un film ou d’histoires. Une participante ajoute que lors de projets avec des enfants issus de la migration, elle ressent souvent une attente à son encontre, celle de résoudre tous les problèmes «sociaux» potentiels identifiés comme tels. Si l’on souhaite argumenter au plan quantitatif, Matarasso propose de se restreindre à des rapports sommaires portant sur l’ensemble de la société (et non pas d’évaluer des cas déterminés), comme par exemple la santé en rapport avec la pratique d’un instrument ou la présence scolaire et les activités culturelles au sein de l’école. Il conseille de discuter avant tout d’expérience et en même temps de chercher de bons arguments, respectivement d’y être sensibilisé. Comme exemple d’une évaluation relativement simple d’aspects quantitatifs, il évoque le «Batuta project» en Colombie (comparable avec «el sistema»), projet dans le cadre duquel des écoles ont reçu des instruments sur lesquels les élèves pouvaient jouer en tous temps. Le taux de criminalité a baissé de manière considérable et aujourd’hui, le pays a plus de musiciens à succès qu’autrefois. Hetland trouve problématique que les artistes doivent eux-mêmes évalués leurs projets, n’étant pas formés dans ce domaine. Ne serait-il pas préférable que les chercheurs s’occupent de la recherche, et non pas les artistes? Elle argumente en faveur d’un «partage du travail» entre la recherche et la pratique. Pour Matarasso, la qualité est là quand les effets escomptés se manifestent. L’objectif est toujours d’avoir une «meilleure discussion», donc de pouvoir agir de manière plus informée. Il favorise toutefois la notion de «professionnalité», qui englobe pour lui la technique, l’originalité et l’ambition. Une autre notion-clé est celle de l’«écho». Le projet a-t-il relié des individus à l’art? Quelles émotions et expériences a-t-il suscitées? Hetland évoque l’engagement, le contexte et la différence comme critères. Le contexte se réfère à l’espace qui est créé. La différence implique que les gens devraient avoir un regard plus aiguisé qu’auparavant tout en se rendant compte de cette différence. Au fond, la médiation culturelle est comme tout autre thème enseigné: «Sème, arrose et – espère!». 72 Diskussion mit Max Fuchs und Jean-Michel Lucas Moderation: Cyril Tissot Die Diskussion dreht sich um folgende Themen: Was ist Kulturvermittlung und gibt es gemeinsame Ziele? Haben die beiden Diskussionsteilnehmer eine gemeinsame Definition? Moderator: Man kann den Eindruck bekommen, die Kulturvermittlung bewege sich überall in die gleiche Richtung. Macht sich im Hinblick auf kulturelle Vielfalt in der Vermittlung eine Enttäuschung breit? LUCAS geht von der Kulturdefinition der UNESCO aus Diese Definition ist ethisch und nicht praktisch zu verstehen, da es um kulturelle Differenzen geht. Anders gesagt ist Kulturvermittlung zwar ein schönes, aber wegen des Umgangs mit den kulturellen Identitäten auch schwieriges Unterfangen. Sie muss eher die Konfrontation managen als den Dialog pflegen Moderator: Wenn man von kultureller Vielfalt spricht, geht es dann zwingend um Kulturpolitik? FUCHS weist darauf hin, dass Kulturpolitik keine Ausnahme darstellt. Auch sie braucht eine grundlegende Diskussion und eine Wirkung, die legitimiert sein muss. Moderator: Früher setzte die Kulturpolitik Vermittlung ein, um ihre eigenen Interessen weiterzuverfolgen, während heute die Vermittlung versucht, davon unabhängiger zu werden. LUCAS: Kulturvermittlung ist der politische Einsatz für die Zivilgesellschaft (faire humanité ensemble). Die Vermittlung ist keine Zusatzleistung, sie muss ein eigenständiger Bereich sein. Der Vermittler steht im Zentrum der Entwicklung der Humanität, er ist unerlässlich. Moderator: Die öffentliche Unterstützung für die Kultur ist weit weg von den Zielen, der Idee und der Definition der UNESCO-Konvention. Was soll man mit dieser Realität machen? Moderator: Gibt es einen Graben zwischen den Künstlerinnen und den Kulturinstitutionen? FUCHS: Erwähnt den Unterschied zwischen Kulturelle Bildung und Kulturvermittlung, zwei Schlüsselthemen, die als unterschiedlich akzeptiert sind. Die künstlerischen Produkte, die daraus entstehen, sind als Einheit zu verstehen. LUCAS sieht ein Problem bei der Definition der Arbeit, die der Vermittler als Lebensmodell macht. Der Vermittler weiss nicht genau, wozu er dient. Moderator: Welches ist die Rolle in der Kulturvermittlung? LUCAS: Der Künstler hat eine kulturelle Würde wie jede andere Person. Die Vermittlung richtet sich gleichzeitig an den Künstler und den Vermittler (beides Schlüsselakteure).Die Frage ist, inwiefern die Person für das Projekt eine kulturelle Ressource ist. FUCHS macht eine Unterscheidung zwischen den Kunstsparten. Er nimmt als Beispiel eine Choreographie von Pina Bausch, wo sie Tänzer, Jugendliche und Betagte in Szene setzt, ohne aufgrund der unterschiedlichen «Ressourcen» der Personen ihre Ansprüche zu ändern. Lucas erwähnt die Diskussion von Pierre Bourdieu: «Was tot ist, erstickt das Lebendige». Es gibt einen Mangel an Freiraum. Anders gesagt ist das Budget für das Kulturerbe im Vergleich zu den neu aufkommenden Künsten unverhältnismässig gross. Aber er stellt die Frage: Kann die Oper als tot bezeichnet werden? Wie soll man beispielsweise ein Budget für ein Kinderprojekt verwalten, die ein Werk von Varèse interpretieren? Das grosse Budget ist zwar für einen toten Mann, aber die Vermittlung für die Kinder hat eine wichtige Funktion. Lucas sieht vier Fragen, die gestellt werden müssen: · Haben die Kinder nach diesem Projekt mehr Freiheit? · Haben Sie mehr Befähigung als vorher? · Haben sie mehr Verantwortlichkeit? · Haben Sie folglich mehr Würde? Ohne diese Fragen zu beantworten, ist die Vermittlung bereits zum Voraus definiert, nämlich durch die Kunst vorgegeben. FUCHS unterstreicht die Bedeutung der Demokratie als Voraussetzung. Gemäss Artikel 10 und 11 der UNESCO-Erklärung kann man ohne die Bevölkerung keine Kulturpolitik entwickeln. LUCAS betont die Interaktion zwischen Gesellschaften, Gesellschaftsschichten und unterschiedlichen Kulturverständnissen, die dank der Arbeit des Vermittlers möglich ist. Die Vermittlung muss diese Debatten führen und in konstruktive Bahnen lenken. Der Markt allein wird dies nicht entwickeln. 73 Discussion Avec Max Fuchs et Jean-Michel Lucas Modération: Cyril Tissot La discussion tourne autour des thèmes suivants: qu’est-ce que la médiation culturelle et poursuit-elle des buts communs? Les deux participants à la discussion partagent-ils la même définition de la médiation? Modérateur: on peut avoir l’impression que la médiation culturelle évolue toujours dans la même direction. Par rapport à la diversité culturelle dans la médiation, peut-on constater une déception? LUCAS prend en considération la définition de la culture donnée par l‘UNESCO. Cette définition doit être abordée en termes d‘éthique et non de pratique car c’est de différences culturelles dont il est question. En d‘autres mots, la médiation culturelle est un beau métier mais difficile à cause de la gestion des identités culturelles. La médiation doit plutôt gérer la confrontation au lieu de soigner le dialogue. Modérateur: quand on parle de diversité culturelle, parle-t-on forcément un discours de politique culturelle? FUCHS rend attentif au fait que la politique culturelle n‘est pas une exception. Elle a aussi besoin d‘un débat de fond et d‘un effet qui doit être légitimisé. Modérateur: auparavant, la culture politique a mis en place une médiation en vue de développer ses propres intérêts alors que de nos jours, la médiation tente d‘éloigner la politique de son secteur. LUCAS: la médiation culturelle est l‘enjeu politique de la société civile (faire humanité ensemble). S‘il n‘existe pas de médiateur cela n‘a pas de sens. La médiation n‘est pas un service supplémentaire, elle doit être un secteur à part entière qui doit être légitimisé. Le médiateur est au centre de l’évolution de l‘Humanité, il est indispensable. FUCHS: mentionne la différence entre éducation culturelle et médiation culturelle, deux thèmes-clés qui connaissent une acceptation diverse. Les produits artistiques qui en résultent doivent être appréhendés comme une unité. LUCAS identifie un problème au niveau de la définition du travail fourni par le médiateur comme modèle de vie. Le médiateur ne sait pas vraiment à quoi il sert. Modérateur: quel est le rôle de l’artiste dans la médiation culturelle ? LUCAS: l’artiste a une dignité culturelle comme toute autre personne. La médiation s’adresse en même temps à l’artiste et au médiateur (tous deux sont acteurs-clés). La question est de savoir en quoi la personne est une ressource culturelle pour le projet? FUCHS fait une distinction entre les disciplines artistiques. Il prend comme exemple une chorégraphie de Pina Bausch où elle met en scène des danseurs, des adolescents, des personnes âgées sans perdre en exigence selon la différence de « ressource » des personnes. Lucas mentionne le débat de Pierre Bourdieu: «ce qui est mort étouffe le vivant». Il existe un manque d’espace de liberté. Le budget culturel alloué au patrimoine culturel par rapport aux arts émergeants est démesurément grand. Mais il pose la question: l’opéra peut-il être qualifié de mort? Par exemple, comment gérer un budget pour un projet d’enfants qui réinterprètent une œuvre de Varèse? Ici, le gros budget est pour un homme mort mais la médiation pour les enfants tient une place importante. Pour Lucas, quatre questions doivent être posées: · Les enfants ont-il plus de liberté après ce projet? · Ont-ils plus de capabilité qu’avant? · Ont-ils plus de responsabilités? · Et de la sorte plus de dignité? Sans répondre à ces questions, la médiation est déjà définie d’avance car prédéfinie par l’art. Modérateur: les soutiens publics alloués à la culture sont loin d‘atteindre les buts, la notion et la définition donnés dans la Convention de l‘UNESCO. Que faire de ces textes? FUCHS: mentionne l’importance de la démocratie comme condition de base. D’après les articles 10 et 11 de la déclaration de l’UNESCO, on ne peut développer une politique culturelle sans la population. LUCAS met en avant l’interaction entre les sociétés, qui est possible grâce au travail du médiateur. Le marché ne développera pas cette «interaction harmonieuse». Modérateur: existe-t-il un fossé entre les artistes et les institutions culturelles? 74 Fazit / Bilan Fazite von Anwesenden zum Abschluss der Tagung Bilan de la journée Liebe Anwesende Ein schöner, stimmiger Anlass geht zu Ende und mit ihm der Schwerpunkt «Kulturvermittlung» von Pro Helvetia. Nach einmal wurde reichlich aufgetischt. Ich nehme davon dreierlei mit. Kulturvermittlung ist nur dann das, was sie sein will, wenn die «Vermittelnden» sich auf «die anderen» einlassen. Wenn sie an deren Herkünften, Lebensumständen, Vorlieben, kurz: an ihrer Kultur, interessiert sind. Wenn Vermittlung Austausch ist, kein einseitiges Geben-Wollen. Sonst kommt es zu gutgemeintem Aufdrängen. Voraussetzungen zum Gelingen sind Offenheit, Auseinandersetzung auf Augenhöhe, Fragen, gemeinsam Suchen. Und, warum nicht, Freude. Dass wir glauben, etwas anzubieten zu haben, darf und soll sein. Wenn wir aber ein Angebot machen, das Minderbemittelten zum Glück verhelfen soll, scheitern wir. Das ist das verdiente Los vieler Missionare, in der Kultur wie in der Religion. Es ist leider auch das Los vieler Lehrerinnen und Lehrer in der Schule. In dieser Beziehung kann das Bildungswesen von der Kulturvermittlung lernen. Viele gut aus- und weitergebildete Fachpersonen für Kulturvermittlung arbeiten in offenen, ungesicherten, stets neu zu bestimmenden Verhältnissen, teils weil sie keine feste Stelle finden, teils weil sie keine wollen. Es sind Künstlerinnen und Künstler, Lehrpersonen, gelernte Vermittlerinnen und Vermittler oder alles in einem. Sie arbeiten in Projekten, also intermittierend, nicht selten in verschiedenen Zusammenhängen gleichzeitig, oft gehetzt, stets mit wenig Geld. Man spricht von Intermittenz, von Prekariat. Diesen Fachpersonen können sich die soliden Kulturhäuser auf Zeit öffnen und ihnen Möglichkeiten bieten, ihre Vermittlungsvorstellungen umzusetzen. Dies bringt in die Häuser frischen Wind, es bringt externen Vermittlern Praxischancen. «Nicht vom Zentrum aus geschieht die Entwicklung, die Ränder brechen herein», hat Ludwig Hohl geschrieben. Und von der erneuerten Mitte strahlt Kulturvermittlung heller und wärmer. Der Schwerpunkt ist Geschichte. Pro Helvetia entlässt uns ins Offene. Nun sind wir mit unseren Fragen und Problemen wieder allein. Jetzt, wo wir gerade eben erfahren haben, wie sehr der Austausch, der Dialog, das Sich-Kennenlernen helfen. Zum Glück gibt es neu den Verein Kulturvermittlung Schweiz. Er vernetzt und unterstützt die in der schulischen und ausserschulischen Kulturvermittlung tätigen Personen, Organisationen und Institutionen. Er führt die Online-Plattform www.kultur-vermittlung.ch weiter. Der Verein will ein nationales Forum für Kulturvermittlung bilden. Er fördert die Auseinandersetzung mit aktuellen Fragen der Kulturvermittlung. Und er will Kulturvermittlung in der Schweiz stärken. Werden Sie Mitglied! Christoph Reichenau, Fürsprecher, Präsident Verein Kulturvermittlung Schweiz, Präsident Danse Suisse 75 Ich nehme keine Rezepte mit nach Hause, dafür glaube ich, meine Sinne für die Zutaten gelungener Vermittlungsprojekte weiter geschärft und vielleicht sogar etwas über die «mise en place» dieser Zutaten gelernt zu haben. Der heutige Tag hinterlässt bei mir ein ambivalentes Gefühl: Einerseits ist da die Erfahrung, dass wir FördererInnen und VermittlerInnen uns bei der Frage nach dem «Impact» von Kulturvermittlung für die RezipientInnen meistens gut aufgehoben fühlen. Andererseits die Verunsicherung, dass das sicher geglaubte Terrain plötzlich sehr schnell instabil wird, wenn wir die Frage anders rum stellen, und den «Impact» der RezipientInnen auf die Kunst hinterfragen... Erfrischend beherzt sprachen sich Christoph Deeg und Janna Graham für einen «Dialog auf Augenhöhe» zwischen Kunst und Publikum aus – ohne Berührungsängste und Rücksicht auf Verluste. Eine so konsequent gedachte Vermittlung verspricht viel: Das Angebot etwas teilen zu wollen. Die Bereitschaft keine Resultate zu antizipieren. Den Willen genau hinzuhören. Regula Düggelin, Präsidialdepartement Basel-Stadt, Abteilung Kultur En arrivant dans la salle ce matin, j‘ai remarqué un dessin de cochon accroché au mur: le cochon de la médiation, tiré du futur guide en ligne de Carmen Mörsch sur mandat de Pro Helvetia qui paraîtra au printemps prochain. Ses parties sont nommées «affirmativ», «reproduktiv», «dekonstruktiv», «reformativ» et «transformativ» et désignent les fonctions que peut prendre la médiation. En français, il existe une expression qui dit «tout est bon dans le cochon». J’ai envie de dire que «dans la médiation, tout est bon», aussi longtemps que l’on sait pourquoi on la fait, avec quels partenaires – car le partenariat est au cœur de la médiation – et avec quelle honnêteté. La publication, que je connais un peu, nous donnera, je pense, une base commune pour identifier et promouvoir les facettes de la médiation que nous pratiquons et souhaitons pratiquer. J’ai apprécié la diversité de points de vue des présentations inaugurales. Une question m’a particulièrement interpellée: les stratégies de promotion de la médiation auprès des politiques et des subventionneurs: comment promouvoir efficacement la médiation sans mettre en avant des bénéfices que l’on ne peut pas prouver scientifiquement? Comment la promouvoir comme pratique autonome de partage culturel? Il me semble que dans ce domaine, il y a encore bien du travail à effectuer en Suisse. L’association faîtière interdisciplinaire «Médiation culturelle suisse», qui vient de voir le jour, sera certainement un outil pour avancer ensemble sur ce terrain. Der Schwerpunkt Kulturmittlung bei Pro Helvetia war ein Fall von «besser spät als gar nicht», denn das Thema ist seit langem ein zentrales Element vieler kultureller Organisationen. Jedenfalls waren die Präsentationen und Vorträge am Symposium äusserst spannend und vielfältig. Wenn ich ans Thema Vermitteln weiterdenke, fallen mir ein paar Punkte ein, die ich für die Zukunft der Kulturvermittlung für wichtig halte: Ein Aspekt des heutigen Tages, der mir am besten gefällt, ist die Mischung von unterschiedlichen Sparten. Es wäre spannend, wenn wir gerade bei der Vermittlungsarbeit einen grösseren Austausch untereinander hätten. Wie wäre es zum Beispiel wenn mehr Kunsthäuser TänzerInnen oder SchauspielerInnen für die Interpretation von und Auseinandersetzung mit zeitgenössischer Kunst zusammenarbeiten würden, und umgekehrt? Die Kulturvermittlung in jeder Sparte profitiert von solchen äusserlichen Herausforderungen. In der bildenden Kunst würde ich für mehr Künstler als KunstvermittlerInnen plädieren. Studiengänge wie die MA Arts Education an der HKB in Bern sind hervorragende Ausbildungsmöglichkeiten für zukünftige KunstvermittlerInnen. Trotzdem wäre es wichtig, mehr Platz für freie Kunstschaffende in Kunsthäusern zu machen. In der angelsächsischen Welt sind es hauptsächlich KünstlerInnen mit pädagogischer Erfahrung, die Ausstellungen vermitteln, weil sie durch ihre eigene Praxis eine gewisse Nähe zur Kunst haben. Obwohl es etwas dogmatisch klingen mag, würde ich die Vermittlung als Bedingung von Subventionen und Projektbeiträgen einbauen, dass 30 % beispielsweise des jeweiligen Budgets für Vermittlung ausgegeben werden müsste. Mit diesem quotenartigen System würde sich die Vermittlung als ein selbstverständliches Element des kulturellen Lebens langfristig etablieren. Felicity Lunn, directrice du Centre d’art CentrePasquArt Nicole Grieve, responsable de la médiation culturelle, DECS – Service de la culture, Etat du Valais 76 Dank Pro Helvetia dankt den folgenden Partnern des Programms Kulturvermittlung (2009– 2012) für ihr grosses Engagement: Partnerprojekte Gruppe Jura: Städte Biel, La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel | Gruppe Genf: Kanton Genf, Stadt Genf, Comité régional franco-genevois | Gruppe Ostschweiz: Kantone Appenzell Innerrhoden, Appenzell Ausserrhoden, St. Gallen, Thurgau, Stadt St.Gallen | Gruppe Aargau: Kanton Aargau | Gruppe Thun: Städte Winterthur, Thun, Zürich | Allen beteiligten Vermittlerinnen, Vermittlern und Institutionen. Foren zur Kulturvermittlung Kanton Basel, Literaturhaus Basel | Stadt und Kanton Bern, Dampfzentrale Bern | Stadt Biel, Theater Biel-Solothurn | Kanton Wallis, La Ferme Asile | Stiftung Mercator Schweiz | Allen beteiligten Expertinnen und Experten. Webplattform Kulturvermittlung Schweiz Ernst Göhner Stiftung | Stiftung Mercator Schweiz | AVINA STIFTUNG | museumsdienste basel | Kindermuseum Creaviva im Zentrum Paul Klee | Kunstmuseum Luzern | T.A.S.I. Teatri Associati della Svizzera Italiana | mediamus | astej – theater für junges publikum | Kuverum | reso - tanznetzwerk schweiz | Zürcher Hochschule der Künste | kkj Schweizerischer Verband Künste für Kinder | PH FHNW & ECAV | TPS Fachverband Theaterpädagogik Schweiz | Hochschule Luzern | MUS-E Die Künste in der Schule | Université de Genève | Education Projekte Region Basel | HEAD - Haute Ecole d‘Art et de Design Genève | Schweizer Musikrat SMR | Hochschule der Künste Bern | Réseau romand Science et Cité (RRSC) | Kultur macht Schule | kulturelles in schulen – kis.bl | Ecole-Musée | cineducation.ch Die Plattform Kulturvermittlung Schweiz ist eine Initiative der pädagogischen Hochschule PHBern, der Schweizer Kulturstiftung Pro Helvetia und der Schweizerischen UNESCO-Kommission. Pro Helvetia beteiligt sich an kultur-vermittlung.ch im Rahmen ihres Programms Kulturvermittlung. Vermitteln! Mehr als nur Rezepte. Ein Symposium zur Kultur-vermittlung. Von Pro Helvetia und Migros-Kulturprozent Impressum Das Symposium zur Kulturvermittlung ist ein Gemeinschaftsprojekt von Pro Helvetia und Migros-Kulturprozent im Rahmen des Programms Kulturvermittlung der Schweizer Kulturstiftung. Konzept: Christoph Haering, Eva Richterich Beratung: microsillons, Anne-Catherine Sutermeister, Carmen Mörsch Organisation: Projektfactory Ausstellung: Sergio Cavero Moderation: Marina Villa, Barbara Bader, microsillons (Marianne Guarino-Huet, Olivier Desvoignes), Cyril Tissot Frühstück – Rundgang durch das Programm Kulturvermittlung: • Die zitierten Personen und vorgestellten Projekte waren auf unterschiedliche Weise Teil des Netzwerkes des «Programms Kulturvermittlung» von Pro Helvetia (2009–2012). • Die Struktur basiert auf den neun Kapiteln der Publikation «Zeit für Vermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009–2012). • Die Texte sind Auszüge aus derselben Publikation. Autorin ist Carmen Mörsch. Migros-Kulturprozent und Pro Helvetia danken: Allen Personen und Organisationen, die Zitate und Projektbeispiele zur Verfügung gestellt haben. Carmen Mörsch, Olivier Desvoignes, Marianne Guarino-Huet, Anne-Catherine Sutermeister. Gare du Nord, Projektfactory, Sergio Cavero. Beate Florenz, Haimo Ganz, Claude-Hubert Tâtot. Kooperationen Migros-Kulturprozent | Reso-Tanznetzwerk Schweiz | Projekt Kulturattachée: Kunsthalle Winterthur, Centre d’Art Contemporain, Aargauer Kunsthaus, Museum Langmatt, Museo Vincenzo Vela Wissenschaftliche Begleitforschung Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste, Carmen Mörsch und Anna Chrusciel. 77 Merci Pro Helvetia remercie les suivants partenaires du programme Médiation culturelle (2009-2012) pour leur engagement: Projets partenaires Groupe Jura: Villes Bienne, La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel | Groupe Genève: Canton Genève, Ville Genève, Comité régional franco-genevois | Groupe Ostschweiz: Cantons Appenzell Rhodes-Intérieures, Appenzell Rhodes-Extérieures, St-Gall, Thurgovie, Ville St-Gall | Groupe Argovie: Canton Argovie | Groupe Thun: Villes Winterthur, Thun, Zurich | Tous les médiateurs, toutes les médiatrices et les institutions qui ont participé. Forums sur la médiation culturelle Canton Bâle, Literaturhaus Bâle | Ville et Canton Berne, Dampfzentrale Berne | Ville Bienne, Théâtre Bienne-Soleure | Canton Valais, La Ferme Asile | Fondation Mercator Schweiz | Tous les experts et toutes les expertes. Plateforme web Médiation culturelle Suisse Fondation Ernst Göhner | Fondation Mercator Schweiz | AVINA STIFTUNG | museumsdienste basel | Kindermuseum Creaviva im Zentrum Paul Klee | Kunstmuseum Luzern | T.A.S.I. Teatri Associati della Svizzera Italiana | mediamus | astej – theater für junges publikum | Kuverum | reso – réseau danse suisse | Zürcher Hochschule der Künste | kkj Schweizerischer Verband Künste für Kinder | PH FHNW & ECAV | TPS Fachverband Theaterpädagogik Schweiz | Hochschule Luzern | MUS-E Die Künste in der Schule | Université de Genève | Education Projekte Region Basel | HEAD - Haute Ecole d‘Art et de Design Genève | Schweizer Musikrat SMR | Hochschule der Künste Bern | Réseau romand Science et Cité (RRSC) | Kultur macht Schule | kulturelles in schulen – kis.bl | Ecole-Musée | cineducation.ch La plateforme suisse pour la médiation culturelle est une initiative conjointe de la Haute école pédagogique PHBern, de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia et de la Commission suisse pour l’UNESCO. Pro Helvetia collabore à mediation-culturelle.ch dans le cadre de son programme Médiation culturelle. Médiation! Plus que de simples recettes. Un symposium consacré à la médiation culturelle organisé par Pro Helvetia et le Pour-cent culturel Migros Impressum Le symposium de médiation culturelle est une initiative commune de Pro Helvetia et du Pour-cent culturel Migros; il s’inscrit dans le cadre du Programme Médiation culturelle de la Fondation suisse pour la culture. Concept: Christoph Haering, Eva Richterich Conseils: microsillons, Anne-Catherine Sutermeister, Carmen Mörsch Organisation: Projektfactory Exposition: Sergio Cavero Modération: Marina Villa, Barbara Bader, microsillons (Marianne Guarino-Huet, Olivier Desvoignes), Cyril Tissot Petit Déjeuner – Dégustation du programme médiation culturelle: • Les personnes citées et les projets présentés ont fait partie d’une manière ou d’une autre du réseau du «Programme Médiation culturelle» de Pro Helvetia (2009-2012). • La structure se base sur les neuf chapitres de la publication «Le temps de la médiation», publiée par l’Institute for Art Education de la Haute école des arts Zurich sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du «Programme Médiation culturelle» (2009–2012). • Les textes sont des extraits tirés de la même publication. L’auteure est Carmen Mörsch. Migros Kultur-Prozent et Pro Helvetia remercient: Toutes les personnes et organisations qui ont mis à disposition les citations et les exemples des projets. Carmen Mörsch, Olivier Desvoignes, Marianne Guarino-Huet, Anne-Catherine Sutermeister. Gare du Nord, Projektfactory, Sergio Cavero. Beate Florenz, Haimo Ganz, Claude-Hubert Tâtot. Cooperations Pour-cent culturel Migros | Reso – réseau danse suisse | Projet Attaché culturel: Kunsthalle Winterthur, Centre d’Art Contemporain, Aargauer Kunsthaus, Museum Langmatt, Museo Vincenzo Vela Accompagnement scientifique Institute for Art Education de la Haute école des arts de Zurich (ZHdK), Carmen Mörsch et Anna Cruschiel 78 Reproduktive Funktion von Kulturvermittlung Häufig soll Kulturvermittlung durch die Arbeit mit Jugendlichen das «Publikum von morgen» heranbilden oder Personen, die nicht von alleine kommen, an die Künste heranführen. Kulturinstitutionen werden dabei als Einrichtungen begriffen, die wertvolles Kulturgut öffentlich zugänglich machen, das nicht für alle gleich zugänglich ist. Angebote der Kulturvermittlung mit reproduktiver Funktion sollen einem möglichst breiten Publikum den Zugang ermöglichen. Sie werden meist von Vermittler_innen mit pädagogischer Erfahrung gestaltet. Dazu gehören zum Beispiel Workshops für Schulklassen, Fortbildungen für Lehrpersonen, Kinder- und Familienprogramme sowie «Events» mit viel Publikum wie lange Nächte. Weil solche Angebote durch das Heranziehen von neuen Nutzer_innen nicht zuletzt auf den Selbsterhalt der Institution zielen, wird diese Funktion hier als reproduktiv bezeichnet. Problematisch daran ist, dass der Fokus auf den Abwesenden liegt – also denen, die nicht wissen, wie gut die von den Institutionen bereitgehaltene Kultur für sie sein könnte. Selten in den Blick geraten dagegen Inhalte, Angebote und Verhaltensregeln der Institutionen selbst. Dieser Text ist ein gekürzter Auszug aus der Publikation «Zeit für Vermittlung, eine online Publikation zur Kulturvermittlung». Herausgegeben vom Institute for Art Education der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) im Auftrag von Pro Helvetia, als Resultat der Begleitforschung des «Programms Kulturvermittlung» (2009-2012). In der Publikation «Zeit für Vermittlung» unterscheidet Carmen Mörsch fünf Funktionen, die Kulturvermittlung für Institutionen einnehmen kann. Das Nachkochen eines Rezeptes wäre in diesem Sinne ein «reproduktiver» Akt: Sie werden zur Partizipation aufgerufen und sollen verstehen, was Ihnen serviert wurde. Genaueres zur reproduktiven Funktion sowie Informationen und Beispiele zu den anderen vier Funktionen, die Vermittlung auch einnehmen kann: «dekonstruktiv», «affirmativ», «reformativ» und «transformativ» finden Sie ab März in oben genannten Publikation. Rezept Blanc Manger mit Portweinfeigen Zutaten für 4 Personen Blanc Manger: • 500 ml Vollmilch • 100 gr Mandeln • 50 gr Zucker • 3 Blätter Gelatine Portweinfeigen: • 125 ml Portwein • 8 frische Feigen • 15 gr Zucker • 1/2 Zimtstange Zubereitung: Die Mandeln am Vortag mit dem Zucker im Mixer zu feinem Mehl vermahlen. Dieses mit Milch aufkochen, 30 min zeihen lassen und dann durch ein sehr feines Sieb abgiessen. Die Mandelmilch nochmals leicht erwärmen und die zuvor kalt eingeweichte Gelatine darin auflösen. Auf 4 Gläser verteilen. Abgedeckt bis zum nächsten Tag im Kühlschrank fest werden lassen. Die Feigen waschen und gut abtrocknen. Stiele abschneiden und halbieren. Zucker in einer Pfanne karamellisieren, die Feigen dazugeben und kurz erhitzen. Mit dunklem Portwein aufgießen, Zimtstange hineingeben und ca. 5 Minuten ziehen lassen. Zimtstange entfernen. Warme Feigen mit Sauce auf dem Blanc Manger anrichten. 79 Fonction reproductive de la médiation culturelle Souvent on attend de la médiation culturelle qu’elle travaille avec des jeunes pour former le «public de demain» ou qu’elle introduise aux arts des personnes qui n’y viennent pas d’elles-mêmes. Les institutions culturelles se comprennent dans ce cas comme des établissements permettant au public d’accéder à des biens culturels précieux. C’est pourquoi les offres d’une médiation culturelle à fonction reproductive devraient permettre au public le plus large possible d’accéder à ces biens. La plupart du temps, les médiatrices et médiateurs possèdent une expérience pédagogique. Leurs offres comprennent, par exemple, des ateliers pour les scolaires, des formations continues destinées aux enseignantes et enseignants, des programmes pour les enfants et les familles ainsi que des manifestations événementielles attirant un public nombreux, comme les longues nuits. C’est parce que ces offres, en attirant de nouveaux usagers, ont pour objectif ultime de préserver l’institution, que cette fonction est qualifiée de reproductive. L’aspect problématique de cette fonction est, qu’elle se focalise sur les absents – c’est-à-dire sur ceux qui ignorent encore le bien qu’ils pourraient retirer de la culture mise à leur disposition par les institutions. C’est une démarche qui se préoccupe rarement des contenus, des offres et des règles de conduite des institutions elles-mêmes. Ce texte est un extrait tiré de la publication «Le temps de la médiation, une publication électronique sur la médiation culturelle», publiée par l’Institute for Art Education de la Haute école des arts Zurich sur mandat de Pro Helvetia, suite aux conclusions de l’accompagnement scientifique du «Programme Médiation culturelle» (2009–2012). Dans la publication «Le temps de la médiation», Carmen Mörsch distingue cinq fonctions susceptibles d’être endossées par la médiation culturelle pour les institutions. Dans ce contexte, refaire une recette s’avère être un acte «reproductif»: votre participation est requise, et vous êtes censés comprendre ce que nous vous avons servi. A partir de mars 2013, la publication susmentionnée vous livrera plus de détails sur la fonction reproductive ainsi que des informations et exemples liés aux quatre autres fonctions également dévolues à la médiation: «déconstructive», «affirmative», «réformative» et «transformative». recette Blanc-manger et figues au porto Ingrédients pour 4 personnes Blanc Manger: • 500 ml de lait entier • 100 gr d’amandes • 50 gr de sucre • 3 feuilles de gélatine Figues au porto: • 125 ml de vin de Porto • 8 figues fraîches • 15 gr de sucre • 1/2 bâtonnets de cannelle Préparation: La veille de la préparation, moudre finement les amandes et le sucre. Ajouter le lait et porter à ébullition, puis ôter du feu et laisser reposer. Au bout de 30 minutes, passer au tamis fin. Remettre ensuite le lait d’amandes sur le feu et laisser chauffer légèrement, ajouter alors la gélatine, préalablement trempée dans de l’eau froide et essorée, puis remuer pour dissoudre. Répartir la préparation dans 4 verres et couvrir. Laisser reposer au réfrigérateur jusqu’au lendemain. Laver les figues et bien les sécher. Equeuter les figues et les couper en deux. Faire caraméliser le sucre dans une poêle, ajouter ensuite les figues et faire chauffer brièvement. Mouiller avec le porto, ajouter la cannelle et laisser infuser 5 minutes environ. Retirer la cannelle. Poser les figues chaudes avec la sauce sur le blanc-manger. 80 Dokumentation «Vermitteln! Mehr als nur Rezepte.» Ein Symposium zur Kulturvermittlung. Von Pro Helvetia und Migros-Kulturprozent. Basel, Gare du Nord, 7.11.2012 Documentation «Médiation! Plus que de simples recettes.» Un symposium consacré à la médiation culturelle. Organisé par Pro Helvetia et Pour-cent culturel Migros. Bâle, Gare du Nord, 7.11.2012