position report - AOPA Switzerland
Transcription
position report - AOPA Switzerland
FLUGZEUGEIGNER- UND PILOTENVERBAND Association des propriétaires et pilotes d’avions NO. 255 Oktober 2015 octobre 2015 POSITION REPORT Editorial: L’AOPA a aussi besoin de votre support .................................................. 05 Regula Eichenberger: Erste Schweizer Linienpilotin beendet Karriere ................... 07 Schnupperflüge mit AC4 in LSGY und LSPV abgeschlossen .................................. 30 Vols d’essais en Lightwing AC4 à LSGY et LSPV terminés ..................................... 34 AOPA Switzerland Strahlende Gesichter nach einem eindrücklichen Flug; Fluglehrer Mark Morgenthaler (l.) und AOPA-Mitglied Michael Weinmann, Fernsehmoderator beim SRF. Zitat Weinmann: «Das war wirklich ein tolles Erlebnis. Cool, dass die AOPA verschiedenen Piloten im ganzen Land eine solche Möglichkeit gibt.» Visages rayonnants après un vol impressionnant; l’instructeur de vol Mark Morgenthaler (à gauche) et le membre de l’AOPA Michael Weinmann, présentateur de télévision de la SRF. Conclusion de Weinmann: «C’était vraiment une expérience formidable. Super, que divers pilotes de l’AOPA à travers le pays aient pu avoir une telle possibilité.» 2 Position Report 255 AOPA Switzerland 3 Position Report 255 Editorial Die AOPA braucht auch ihre Unterstützung Hjk – Kürzlich war ich zum Rekognoszieren auf dem Flugplatz Locarno. In Begleitung unseres Tessiner Liaison Officers Luca Milesi kam ich in den Genuss einer ausgedehnten Führung durch den Flugplatzchef Sandro Balestra. Dabei erwähnte Balestra, dass in LSZL über 100 Flugzeuge hangariert sind. Aber aus seinem Ton hörte ich keinen Stolz, sondern eher Wehmut. «Leider stehen mehr als 60 dieser Maschinen zum Verkauf», sagte Balestra. «Der Grund liegt auf der Hand: Viele geben das Fliegen auf, weil sie die immer grösseren Einschränkungen und Auflagen der Behörden nicht mehr ertragen.» Wer weiss, wo wir heute stünden, wenn es keine AOPA gäbe? Die Politik über den Bedürfnissen der Piloten Diese ernüchternde Entwicklung steht in krassem Widerspruch zu den Tausenden und Abertausenden Piloten, welche von der Verkehrsfliegerei jedes Jahr aufgesogen werden. Wir sind überzeugt, dass eine solide Grundausbildung ein solides Luftfahrtsystem erfordert. Doch dieses System ist an vielen Fronten längst zum Spielball der Politik geworden. Es verwundert deshalb wenig, wenn die soeben zurückgetretene erste Schweizer Linienpilotin, Regula Eichenberger, in einem Interview in diesem Heft den Zürcher Flughafen Kloten als weltweit «einen der drei unangenehmsten Flughäfen» bezeichnet. Die Politik steht, für uns völlig unverständlich, weitgehend über den Bedürfnissen der Piloten, auch jenen des Linienverkehrs. Applaus von der Tribüne der notorischen Neinsager Eine Ende September bis Anfang Oktober dieses Jahres durchgeführte Umfrage der AOPA beim National- und Ständerat zeigt immerhin ein punktuelles Verständnis für unsere Anliegen. Dieses Verständnis ist aber mehr von individueller Einsicht als von parteitaktischem Kalkül abhängig. Letzteres zielt nämlich zu oft an den langfristig ausgewiesenen Bedürfnissen der GA vorbei. Viel lieber geniesst man den kurzfristigen Applaus von der Tribüne der notorischen Neinsager. Wir können auch Galopp Im Sonder-Newsletter von Anfang Oktober haben wir auf die «unheilige Allianz» verschiedener Parteien in Sachen «Flugplatz Dübendorf» hingewiesen. Der Vorstand der AOPA war sich einig, dass es hier nicht bloss um eine lokale Angelegenheit geht, sondern um ein für die Zukunft der ganzen Fliegerei wegweisendes Geschäft. Eine eigentliche Wahlempfehlung war mit unserem Aufruf zwar nicht verbunden, aber der Hinweis, sich dazu seine eigenen Gedanken zu machen. Dennoch verfehlte der kurze Text seine Wirkung nicht. Jedenfalls bekamen wir als Reaktion die ganze Skala von Interpretationen zu lesen, von «Grossartig» über «Danke» bis hin zur Frage, ob wir uns wirklich vor den Karren der SVP haben spannen lassen. Haben wir nicht. Wir verstehen uns nach wie vor als politisch neutral. Doch ist diese Neutralität schon verletzt, bloss weil man sich gegen absurde Winkelzüge gewisser Politiker wehrt? Ihnen sei nämlich versprochen: Wir können AOPA Switzerland 4 nicht nur Schritt und Trab, sondern notfalls auch Galopp. Wir sehen es als eine unserer zentralen Aufgaben an, zusammen mit geeigneten Partnern der General Aviation unter die Flügel zu greifen. In diesem Fall waren die Partner die Lightwing AG in Buochs und die Flugplätze Yverdon, Wangen-Lachen und Locarno. Ganz abgesehen von einigen neuen Mitgliedern brachte diese Aktion auch viele interessante Kontakte und anregende Gespräche mit Gästen auf den Plätzen. Man hat uns positiv wahrgenommen und das zählt. Wir helfen allen, die fliegen wollen oder fliegen müssen Die AOPA setzt sich seit Jahren dafür ein, dass die General Aviation auf sinnvolle Art Position Report 255 erhalten bleibt. Wir stellen uns schützend vor jene Kräfte, welche die Bedürfnisse des freien Privatluftverkehrs in Frage stellen und die Privatfliegerei am liebsten ganz abwürgen würden. Deshalb stehen wir mit Vehemenz ein für Fairness am Himmel. Und diese beginnt am Boden. Deshalb hilft AOPA Switzerland allen, die fliegen wollen oder fliegen müssen. Mit Ihrer Mitgliedschaft sind Sie nicht bloss dabei und profitieren von vielen Vorteilen. Vielmehr geben den Anliegen der General Aviation das nötige Gewicht. Deshalb setzen Sie mit einer Mitgliedschaft bei der AOPA ein Zeichen, das respektiert und verstanden wird. AOPA Switzerland Jan Karbe Redaktor Position Report Ein Bild mit hoher Symbolkraft: Mitglieder des Tagesteams bei den von der AOPA Switzerland organisierten Schnupperflügen mit der AC4 auf dem Flugplatz Wangen-Lachen. Une photo avec une haute valeur symbolique: Membres de l’équipe du jour lors des baptêmes de l’air sur l’AC4 organisé par l’AOPA Switzerland sur l’aérodrome de Wangen-Lachen. Helfen Sie uns sparen! Teilen Sie uns bitte Ihre Adressänderung auf der Homepage www.aopa.ch im Memberbereich unter Adressberichtigung mit oder direkt an [email protected]. Ihr AOPA Sekretariat AOPA Switzerland 5 Position Report 255 Editorial L’AOPA a aussi besoin de votre support Hjk – Récemment, je suis allé en reconnaissance sur l’aérodrome de Locarno. En compagnie de notre Officier de Liaison tessinois, j’ai pu profiter d’une longue visite guidée par le chef d’aérodrome Sandro Balestra. A cette occasion, Balestra mentionna qu’une centaine d’avions sont stationnés dans les hangars. D’après le son de sa voix, je me suis aperçu que ce n’était pas de la fierté, mais plutôt de la nostalgie. «Malheureusement plus de 60 de ces appareils sont à vendre», nous a déclaré Balestra. «La raison est évidente: Beaucoup abandonnent l’aviation, car ils ne peuvent plus supporter les restrictions et les conditions toujours croissantes imposées par les autorités.» Qui sait où nous serions aujourd’hui si l’AOPA n’existait pas? La politique au-dessus des besoins des pilotes Ce développement désenchanteur est en contradiction flagrante avec les milliers et les milliers de pilotes qui sont attirés chaque année par l’aviation commerciale. Nous sommes convaincus qu’un système sain de l’aviation commerciale nécessite une solide formation de base. Mais ce système est depuis longtemps sur de nombreux fronts à la merci de la politique. Il n’est donc pas surprenant que lors de son départ en retraite, la première femme pilote de ligne, Regula Eichenberger, nous confie lors d’une interview dans cet éditorial que l’aéroport de Zurich est l’un des trois aéroports le plus désagréable dans le monde. La politique se situe, incompréhensible pour nous, bien au-dessus des besoins des pilotes, y compris ceux des compagnies aériennes. Applaudissements de la tribune de la notoire «Génération non-non» Une enquête menée par l’AOPA de la fin septembre au début octobre de cette année, au sein du Conseil National et des États, montre toutefois une compréhension ponctuelle pour nos préoccupations. Cette compréhension dépend malheureusement de prise de conscience individuelle que de tactiques calculées de partie. Et en fin de compte leur objectif passe en fait souvent à côté des besoins à long terme de l’aviation générale. Les brefs applaudissements de la tribune de la notoire «Génération non-non» sont beaucoup plus appréciés. Nous pouvons aussi galoper Dans le E-Bulletin spécial de début octobre, nous avons souligné l’«alliance profane» de divers partis au sujet de l’affaire «Aérodrome Dübendorf». Le conseil d’administration de l’AOPA était certain qu’il ne s’agissait pas d’une simple affaire locale, mais plutôt d’une affaire innovatrice pour l’avenir de l’aviation toute entière. A vrai dire, une recommandation de vote n’accompagnait pas notre appel, mais appelait plutôt à une réflexion. Néanmoins, ce texte bref n’a pas été sans effet. Quoi qu’il en soit, nous, la rédaction, avons reçu une vaste palette d’interprétations, de «grandiose» à «Merci» en passant par la question: N’avonsnous pas été «embrigadés par l’UDC»? Ce n’est pas le cas. Nous nous considérons comme toujours politiquement neutre. Mais cette neutralité n’a-t-elle pas déjà été violée en nous opposant aux AOPA Switzerland 6 manœuvres absurdes de certains politiciens? On vous avait promis: Nous ne pouvons pas seulement marcher au pas et au trot, mais si nécessaire aussi au galop. Nous le voyons comme une de nos tâches principales, prendre l’aviation générale sous notre aile avec l’aide de partenaires appropriés. Dans ce cas précis, ce fut les partenaires Lightwing AG de Buochs et les aérodromes d’Yverdon, de WangenLachen et de Locarno. En dehors de quelques nouveaux membres, cette action apporta de nombreux contacts intéressants ainsi que des conversations stimulantes avec les invités des aérodromes. Nous avons pu donner une image positive et cela compte. Nous aidons tous ceux qui veulent ou doivent voler L’AOPA s’investi depuis des années pour préserver d’une façon raisonnable Position Report 255 l’aviation générale. Nous nous efforçons de protéger contre toutes les forces qui pourraient remettre en question les besoins du libre trafic aérien privé et qui aimeraient complètement étouffer l’aviation privée. C’est la raison pour laquelle nous nous battons avec véhémence pour une équité dans le ciel. Et cela commence au sol. C’est pourquoi, l’AOPA prête assistance à tous ceux qui veulent ou doivent voler. AOPA Switzerland 7 Position Report 255 Erste Schweizer Linienpilotin beendet Karriere Zwölf Fragen an Linienpilotin Regula Eichenberger Avec votre adhésion vous n’êtes pas là seulement pour profiter d’une multitude d’avantages. Mais plus pour donner le poids nécessaire aux préoccupations de l’aviation générale. C’est pourquoi votre adhésion à l’AOPA envoie un message qui sera respecté et compris. AOPA Switzerland Jan Karbe Rédacteur du Position Report AOPA – mondialement efficace L’AOPA, présente dans 74 pays répartis sur les cinq continents, est actuellement l’interlocuteur principal des pilotes de l’aviation générale. En tant qu’association suisse de l’AG nous représentons depuis plus de 50 ans les pilotes privés et les propriétaires d’avion dans les commissions nationales et internationales. FLUGZEUGEIGNER- UND PILOTENVERBAND Association des propriétaires et pilotes d’avions Ein Meilenstein in Regula Eichenbergers Fliegerkarriere ist das Upgrading zur Kommandantin. Ab Dezember 1985 fliegt sie als Flugkapitän bei der Crossair auf dem linken Sitz. Une étape importante dans la carrière de pilote de Regula Eichenberger est sa nomination au poste de commandant de bord. A partir de décembre 1985, elle vole en place gauche en tant que commandant de bord chez Crossair. Hjk – Als ich 1975 auf dem Flugplatz Buttwil meine Ausbildung zum Helipiloten begann, traf ich auf dem Platz jeweils auch eine junge, entschlossene und immer gut gelaunte Frau, der das Fliegen ganz offensichtlich im Blut lag: Regula Eichenberger. Ich war mir sicher, dass sie nach mehr strebt als nach den ewig gleichen Platzrunden und Überlandflügen als Fluglehrerin. Ich behielt Recht. Später kreuzten sich unsere Wege wieder, als wir gemeinsam dem Vorstand der AOPA Switzerland angehörten. Gerne erinnere ich mich an die spannenden Anekdoten, die sie sich nach den Sitzungen entlocken liess. AOPA Switzerland 8 Position Report 255 Ein weiteres Stück Schweizer Luftfahrtgeschichte: Am 5. Mai 1986 hebt eine Crossair-Maschine erstmals mit einem «all women cockpit» ab. Im Bild Copilotin Doris Wilson (l.) und Captain Regula Eichenberger. Un autre morceau de l’histoire de l’aviation suisse: le 5 mai 1986, un appareil de Crossair décolle pour la première fois avec un équipage entièrement féminin. Sur la photo Doris Wilson (à gauche) en tant que copilote et Regula Eichenberger en tant que commandant de bord. 1983 wurde sie als erste Linienpilotin der Schweiz bekannt. Nun hat sie – nur gerade zwei Tage nach ihrem 60. Geburtstag – diesen prestigeträchtigen Beruf nach 23 000 Flugstunden an den Nagel gehängt. Ihr letzter Flug führte sie am 20. Oktober 2015 von Catania zurück nach Zürich. Damit geht eine beachtliche Schweizer Berufskarriere zu Ende. Aus aktuellem Anlass habe ich sie kürzlich interviewt. Lesen Sie hier ihre zwölf spannenden Antworten auf meine Fragen. Was waren die wichtigsten Stationen deiner Pilotenkarriere? Schon vor meinem Erstflug mit einer Piper L-4 als Siebzehnjährige war ich ja fast auf dem Flugplatz Buttwil zuhause. 1973 bestand ich sozusagen parallel zur Matura die PPL-Prüfung. Ich war damals auf dem Weg zur Primarlehrerin im Kanton Zürich. Dann flog ich die legendäre Chipmunk de Havilland Canada DHC-1, ein zweisitziges Schulflugzeug von 1946. Dann folgten weitere Einweisungen und Zusatzausbildungen, einschliesslich Segelflug und der Berechtigung zum Kunstflug. 1980 wurde ich Fluglehrerin, ein Jahr später hatte ich die Berufspilotenlizenz im Sack. Von 1983 bis 1989 flog ich für die Crossair den Metroliner und die Saab 340, wobei ich 1985 das Upgrading zum Flugkapitän schaffte. Ab 1989 wechselte ich auf «Turbine» und flog bei der Trans European Airline TEA mit der Boeing 737300 für zehn Jahre in Europa, Afrika, Südamerika, Asien und Australien. 1999 wechselte ich zur BELAIR und flog auf Langstrecken die Boeing 757 und 767. 2010 ging diese Gesellschaft dann in der Air Berlin auf, wo ich bis heute den Airbus A320 fliegen durfte. AOPA Switzerland 9 Position Report 255 Exklusive Route, exklusive Gäste: Schnappschuss von einem dreiwöchigen Asienflug mit gleicher Besatzung und gleichen Fluggästen. Captain Regula Eichenberger im Gespräch mit Passagieren. Der Flug mit der Boeing 767 der BALAIR führte von der Schweiz nach Burma, Thailand, Vietnam, Borneo und Shanghai. Route exclusive, invités exclusifs: instantané lors d’un trajet effectué pendant trois semaines en Asie avec le même équipage et les mêmes passagers. Regula Eichenberger, commandant de bord discutant avec les passagers. Le vol en Boeing 767 de la BALAIR faisait route de la Suisse à destination de la Birmanie, de la Thaïlande, du Vietnam, de Bornéo et de Shanghai. Du warst in allen Bereichen der Fliegerei sehr aktiv, z. B. als IRF-Fluglehrerin, Expertin und viele Jahre auch im Vorstand der AOPA Switzerland. Wie beurteilst du die aktuelle Situation für die General Aviation? (seufzt) Fast alles ist viel schwieriger geworden, es gibt mehr Auflagen und damit ist auch die Ausbildung wesentlich teurer als früher. Was ist heute anders als zur Zeit, als du die erste Schweizer Linienpilotin wurdest? Heute ist es kein Thema mehr, dass Frauen im Cockpit anzutreffen sind. Mindestens bei den Piloten und bei den Airlines ist das zum Glück Alltag. Bei den Passagieren ist es leider noch nicht so, da gibt es immer noch die eine oder andere bissig-spöttische Bemerkung. Würdest du rückblickend nochmal die gleiche Berufskarriere beginnen? Logisch würde ich das wieder machen. Ich erlebte eine superschöne Pilotenkarriere, lernte tolle Kolleginnen und Kollegen kennen und flog dazu interessante Maschinen und unzählige Strecken. Welche Flugzeuge flogst du am liebsten? Die Boeing-Maschinen des Typs 757 und 767 sind mir sofort ans Herz gewachsen. AOPA Switzerland 10 Position Report 255 Die 757 ist schon allein äusserlich ein elegantes Flugzeug. Die 767 war sehr angenehm fein zu fliegen. So gesehen bin ich nach wie vor ein «Boeing-Kind» und nicht ein Airbus-Fan, obwohl ich am Schluss ja noch ein paar Jahre die A320 geflogen bin. und Leute kennenlernen konnte. Besonders gerne flog ich nach Mombasa, wo man Safaris und den Umgang mit Land und Leuten geniessen konnte. Auch Phuket in Thailand und Goa in Indien gehörten zu meinen bevorzugten Destinationen. Was war dein spannendstes Erlebnis im Cockpit einer Linienmaschine? Es gibt kein «spannendstes» Erlebnis. Ein Erlebnis war ein dreiwöchiger Asienflug mit einer tollen Route und den immer gleichen Passagieren. In Afrika flog ich mit Boeing 737-300 der TEA für die Air Afrique während etwa zwei Monaten kreuz und quer über den Kontinent. Das war besonders eindrücklich, weil man interessanten und vor allem auch sehr dankbaren Menschen begegnete. Afrika war auch fliegerisch eine Herausforderung, da waren meine Fähigkeiten voll gefordert. Welche drei Flugplätze empfandest du als weniger angenehm und weshalb? Funchal mit der damals noch kurzen Piste war «adrenalintreibend», vor allem wegen möglicher Windscherungen. Samos und Mykonos in Griechenland gehörten auch zu dieser «kniffligen» Kategorie. Auch Zürich war nicht immer angenehm – vor allem, weil es ein «politisch betriebener» Flugplatz ist. Das empfand ich nicht selten als unangenehm, weil man vielfach lieber anders geflogen wäre, als es das allzu sehr politisch geprägte Konzept den Controllern und uns diktierte. Und schliesslich kommen mir noch all die spärlich ausgerüsteten Flugplätze in Afrika in den Sinn, wo nicht immer alles so funktionierte, wie wir es gerne gehabt hätten. Was waren deine liebsten Destinationen? Am liebsten landete ich dort, wo man auch ein paar Tage Aufenthalt hatte und so Land AOPA Switzerland Du flogst ja auch mehrere Wochen in Vietnam. Was ist dir von dieser Zeit in Erinnerung geblieben? Das war 1991 bis 1993 – nach dem Mauerfall in Berlin, der die Weltpolitik und die Weltwirtschaft verändert hat. Ich erlebte damals noch ein Saigon mit fast ausschliesslich Fahrrädern, ohne Coca-Cola, Plastiksäcke und McDonalds – und wenn man Saigon verlassen wollte, brauchte man eine Polizeibewilligung. Wir operierten von der Homebase in Bangkok aus. Die achttägige Tour begann stets dort und führte zuerst jeweils nach Ho Chi Minh. Dann lebte man acht Tage im Hotel und hatte abschliessend den «FeierabendFlug» nach Bangkok. Nach ein paar freien Tagen dann ging das Ganze wieder von vorne los. Aber fliegerisch brachte das viele Glanzlichter. Ich flog sogar den legendären Checkerboard Approach auf Hongkongs Kai Tak Airport. Wir hatten im Auftrag von Vietnam Airlines sowieso viele asiatische Grossstädte auf dem Flugplan, von Singapur über Kuala Lumpur und Hongkong bis nach Manila. 11 Position Report 255 Dein Einstieg in die Fliegerei erfolgte ja unter den kundigen Augen deines Vaters Werner Eichenberger, der heute – trotz seiner 88 Jahre – noch immer als Fluglehrer tätig ist. Wie hast du ihn erlebt? Ich habe ihn auch bezüglich meiner Fliegerkarriere als einen sehr positiv eingestellten Vater erlebt, aufgeschlossen und modern denkend. Er bestärkte mich stets in nächsten Schritten. Sein Vertrauen in mich förderte mein Selbstvertrauen. Und trotzdem hatte ich immer die freie Wahl und wurde von ihm in keiner Weise zu irgendetwas gedrängt. Dafür bin ich ihm sehr dankbar. Welche Tipps würdest du als erfahrener Flugkapitän einem Einsteiger geben, der heute den Weg ins Cockpit eines Linienflugzeuges sucht? Erstens sollte er nebst einer soliden fliegerischen Grundschulung auch eine gute Grundausbildung einschliesslich Matur oder Berufsmatur anstreben. Eine gute Grundausbildung erhöht die Chance, bei einem Main Carrier zu landen. Und zweitens allen auftauchenden Schwierigkeiten zum Trotz dranbleiben und es eisern durchziehen. Es lohnt sich. Was macht die Linienpilotin Eichenberger nach ihrem Last Flight nach Sizilien? Oder anders gefragt: Bleibst du der Fliegerei treu? Ich werde weiterhin die Lizenz für Single und Multi-Engine Piston Aircraft behalten und bleibe gerne auch Fluglehrerin und Expertin. Regula Eichenberger hat in ihrer Karriere fast alles geflogen, was Flügel hat. Unter anderem diese de Havilland Canada DHC-1 «Chipmunk» (Streifenhörnchen). Der legendäre Zweiplätzer war ab 1946 das Standard-Schulflugzeug der Royal Air Force. Regula Eichenberger tout au long de sa carrière, a volé sur tout ce qui avait des ailes. Entre autre sur le de Havilland Canada DHC-1 «Chipmunk». Le légendaire biplace était à partir de 1946, l’avion standard d’entrainement de la Royal Air Force. Regula, vielen Dank für dieses interessante Gespräch und weiterhin viele schöne Momente in der Luft und am Boden. AOPA Switzerland 12 Position Report 255 Flugtickets zum Nulltarif? Hjk – Der Durchschnittspreis beim Billigflieger Ryanair liegt neu bei 25 Euro pro Flugticket. Doch das reicht Ryanair-Chef Michael O’Leary nicht, er will noch billiger werden. Anfang Oktober gab er an einer Medienkonferenz bekannt, die Preise weiter reduzieren zu wollen, um letztendlich auf null zu gehen. Das erinnert nun tatsächlich an den Witz, in welchem ein Schlaumeier auf der Hühnerfarm ein paar Hundert Eier kauft, um sie auf dem Wochenmarkt unter dem Einstandspreis anzubieten. Darauf angesprochen, war seine lakonische Antwort: «Ich mache es mit der Menge.» O’Leary gab an der besagten Medienkonferenz auch freimütig zu, dass er noch nicht wisse, wie er das «Nullkosten-Prinzip» für Passagiertickets erreichen will. Der Ire Michael O’Leary führte die Ryanair ab 1993 mit eiserner Hand und scharf gespitztem Rotstift von einer defizitären Regionalfluggesellschaft zur grössten LowCost-Airline. Die Gesellschaft bedient mit rund 300 Boeing 737-800 «Ryanair» fast 1000 Strecken zwischen 25 europäischen Staaten und Marokko. O’Learys Eskapaden stempelten ihn zwar zum «Enfant terrible» der Luftfahrtbranche, doch der Erfolg gab ihm bisher fast immer Recht. Doch bei aller Extravaganz hört irgendwann der Spass auf. Gratis kann niemand fliegen. Eine Boeing 737-800, der einzige Flugzeugtyp, mit dem Ryanair bisher flog, kostet etwa 100 Millionen US$. Und die Fixkosten bezahlen sich auch nicht von selbst, jedenfalls nicht via Werbeflächen, die Ryanair in ihren Maschinen vermietet. Da liegt der Verdacht nahe, dass am Personal gespart wird. Noch hat die Airline bezüglich Safety eine reine Weste, nicht zuletzt dank einer der jüngsten Flotten Europas. Junge Flugzeuge gleich weniger technische Probleme – noch geht diese Gleichung auf. Aber nur für Ryanair. Denn es steht zu befürchten, dass der immense Kostendruck zunehmend auf Gesellschaften durchschlägt, deren Flugzeugpark ein deutlich höheres Durchschnittsalter hat als die erstaunlich tiefen 5,4 Jahre bei Ryanair. Das «Pay to fly», bei dem man jungen Piloten abnötigt, für ihren Eintritt ins Cockpit zu bezahlen, ist der Sicherheit langfristig auch nicht förderlich. Die Folgen eines Nulltarifs für Passagiere möchte man sich deshalb lieber nicht ausmalen. FLUGZEUGEIGNER- UND PILOTENVERBAND Association des propriétaires et pilotes d’avions Wenden Sie sich an einen unserer AOPA Liaison Officers. Sie stehen Ihnen auf vielen Schweizer Flugplätzen als erfahrene «AOPA-Botschafter» für Auskünfte gerne zur Verfügung. AOPA Switzerland 13 Position Report 255 Première femme suisse pilote de ligne termine sa carrière Douze questions à la femme pilote de ligne Regula Eichenberger Hjk – Lorsque j’ai commencé ma formation de pilote d’hélicoptère à Buttwil en 1975, j’ai rencontré sur le terrain une jeune femme déterminée et toujours de bonne humeur qui avait apparemment le vol dans le sang: Regula Eichenberger. J’avais la certitude qu’elle recherchait plus que les éternels tours de piste et vols de navigation en tant qu’instructrice de vol. Et j’avais raison. Plus tard, nos chemins se sont croisés à nouveau, alors que l’on appartenait tous les deux au conseil d’administration de l’AOPA Switzerland. Je me rappelle volontiers des anecdotes passionnantes qu’elle se laissait soutirer. En 1983 elle est devenue la première femme pilote de ligne en Suisse. A présent – juste deux jours après son 60 ème anniversaire, elle met fin à cette prestigieuse carrière après 23 000 heures de vol. Son dernier vol la conduira le 20 octobre 2015 de Catane à Zurich. Et sur ce, une remarquable carrière professionnelle suisse prendra fin. En raison des événements actuels, je l’ai interviewée récemment. Voici ses douze réponses passionnantes à mes questions. Quelles ont été les étapes les plus importantes de ta carrière de pilote? Bien avant mon premier vol sur Piper L-4 lors de mes dix-sept ans, je me sentais presque à la maison sur l’aérodrome de Buttwil. En 1973 je passais en parallèle avec ma maturité, l’examen de pilote privé (PPL). Je préparais à l’époque ma formation en tant qu’enseignante d’école primaire dans le canton de Zurich. Puis Document rare d’un morceau de l’histoire de l’aviation suisse: le 5 mai 1986, un appareil de Crossair décolle pour la première fois avec un équipage entièrement féminin. De sorte que pour la première fois, un équipage entièrement féminin décolle d’un aérodrome suisse. Sur la photo (de gauche à droite), Kathrin Schmid hôtesse de l’air, Regula Eichenberger commandant de bord et Doris Wilson copilote. Seltenes Dokument über ein Stück Schweizer Luftfahrtgeschichte: Am 5. Mai 1986 hebt eine Crossair-Maschine erstmals mit einem «all women cockpit» ab. Damit startet erstmals eine reine Frauenbesatzung von einem Schweizer Flugplatz. Im Bild v.l.n.r. Flugbegleiterin Kathrin Schmid, Captain Regula Eichenberger und Copilotin Doris Wilson. j’ai piloté le légendaire Chipmunk de Havilland Canada DHC-1, un appareil d’entraînement biplace de l’année 1946. Puis suivait d’autres familiarisations et formations supplémentaires y compris la licence de vol à voile et la qualification de voltige. En 1980, j’obtenais ma qualification d’instructrice de vol et un an après, j’avais ma licence de pilote professionnelle en poche. De 1983 à 1989, j’ai volé sur le Metroliner et le Saab 340 chez Crossair, période pendant laquelle AOPA Switzerland 14 Position Report 255 AOPA Switzerland 15 Position Report 255 De 1989 à 1999, Regula Eichenberger était sur les grands chemins du monde entier à bord d’un Boeing 737-300 de la Trans European Airlines TEA. Outre l’Europe, le Moyen-Orient (Liban, Israël) et l’Afrique (Égypte, Tunisie, Gambie, Kenya), les destinations comme le Brésil, les Maldives, l’Inde et l’Australie étaient également au programme. De plus, elle a volé sur cet appareil pour le compte de Vietnam Airlines dans toute la région asiatique. Moment fort fut pour toujours l’approche sur l’aéroport Kai Tak de Hongkong avec la légendaire approche «Checkerboard». Von 1989 bis 1999 war Regula Eichenberger mit der Boeing 737-300 der Trans European Airlines TEA nahezu auf der ganzen Welt unterwegs. Nebst Europa, Nahost (Libanon, Israel), und Afrika (Ägypten, Tunesien, Gambia, Kenia) standen auch Brasilien, die Malediven, Indien und Australien auf dem Flugplan. Ausserdem flog sie diese Maschine im Auftrag der Vietnam Airlines im ganzen asiatischen Raum. Highlight war dabei stets der Anflug auf Hongkongs Kai Tak Airport mit dem legendären «Checkerboard Approach». j’ai obtenu ma qualification de commandant de bord en 1985. A partir de 1989 j’ai fait la transition sur «Réacteur» et j’ai piloté pour la compagnie Trans European Airline TEA le Boeing 737-300 pendant dix ans en Europe, Afrique, Amérique du Sud, en Asie et en Australie. En 1999 je suis passé chez BELAIR et j’ai volé sur des avions long-courriers de types Boeing 757 et 767. En 2010, cette compagnie a été reprise par Air Berlin, compagnie au sein de laquelle j’ai pu jusqu’à aujourd’hui piloter l’Airbus A320. Tu étais très active dans tous les domaines de l’aviation, comme par exemple en tant qu’instructrice de vol IFR, experte et également dans le comité directeur de l’AOPA Suisse. Quel est ton avis sur la situation actuelle de l’aviation générale? (soupirs) Presque tout est devenu beaucoup plus difficile, il y a beaucoup plus d’exigences ce qui rend la formation beaucoup plus onéreuse qu’auparavant. Quelles sont les différences aujourd’hui par rapport à l’époque où tu es devenue la première femme suisse pilote de ligne? Aujourd’hui, ce n’est plus un problème de trouver des femmes dans les cock- pits. Pour les pilotes et les compagnies aé riennes, c’est du moins heureusement devenu routine. Par contre, ce l’est beaucoup moins pour les passagers, il y a toujours de temps à autres des remarques «méchantes/moqueuses». Si c’était à refaire, choisirais-tu à nouveau la même carrière professionnelle? C’est sûr je referais la même chose. J’ai vécu une carrière de pilote exceptionnelle, j’ai fait la connaissance de formidables collègues et j’ai volé à bord d’aéronefs intéressants sur d’innombrables routes. Quels appareils as-tu préféré piloter? Les appareils Boeing 757 et 767 m’ont tout de suite séduit. Le 757 est de par son seul aspect extérieur un appareil magnifique. Le 767 est un appareil très agréa ble à piloter. Dans cette optique, je suis toujours «amoureuse» de Boeing et non une «fan» d’Airbus, bien que vers la fin de ma carrière j’ai piloté l’A320 pendant quelques années. Quelle a été ton expérience la plus passionnante dans le cockpit d’un avion de ligne? Il n’y a pas d’expérience la plus passionnante. Une expérience a été une période Bien que Regula Eichenberger soit passée sur Airbus A139/A210 pour Air Berlin lors des cinq dernières années de sa carrière de pilote de ligne, son cœur battait toujours pour les appareils de Boeing. Obwohl Regula Eichenberger für die letzten fünf Jahre ihrer Linienpiloten-Laufbahn bei Air Berlin noch auf den Airbus A139/A210 umgeschult wurde, schlägt ihr Herz nach wie vor für Maschinen von Boeing. de trois semaines en Asie sur une route formidable et avec toujours les mêmes passagers. J’ai sillonné le continent africain pendant deux mois sur Boeing 737300 de la TEA pour Air Afrique. Cela a été très impressionnant de par la rencontre de personnes très intéressantes voir très reconnaissantes. L’Afrique était également du point de vue aéronautique un réel défi qui a pleinement requit mes compétences. Quelles sont tes destinations préférées? Mes destinations préférées étaient celles où l’on pouvait passer quelques jours et ainsi pouvoir faire la connaissance du pays et de ses habitants. J’ai spéciale- ment aimé me rendre au Mombasa où l’on a pu apprécier les Safaris et le contact avec le pays et ses habitants. Phuket en Thaïlande et Goa en Inde ont été également parmi mes destinations préférées. Quels sont les trois aéroports qui t’ont paru les moins agréables et pourquoi? Funchal avec sa piste courte de l’époque était un «générateur d’adrénaline», principalement en raison de possible cisaillement du vent. Samos et Myconos en Grèce appartiennent également à cette catégorie d’aéroports «épineux». Zurich également n’a pas toujours été agréable – principalement parce que cet aéro- AOPA Switzerland 16 port est «exploité politiquement». L’accueil n’était pas rarement incommode, car l’on aurait souvent préféré aller se poser ailleurs que sur un aéroport dont le concept excessivement dominé par la politique est dicté aux aiguilleurs du ciel et aux pilotes. Enfin, me reviennent à l’esprit, tous ces aéroports en Afrique dotés d’un équipement très rudimentaire où tout n’a pas fonc tionné comme nous l’aurions souhaité. Tu as également voyagé plusieurs semaines au Vietnam. Quels sont les souvenirs qui te sont restés de cette période? C’était de 1991 à 1993 – après la chute du mur de Berlin qui a changé la politique et l’économie mondiale. J’étais à cette époque encore témoin d’un Saigon peuplé que de vélos, sans Coca-Cola, sac Position Report 255 de plastique et de McDonalds – et lorsque l’on voulait quitter Saigon, on avait besoin d’une autorisation de la police. On opérait à partir du siège basé à Bangkok. La tournée de huit jours a commencé toujours de là et nous conduisait à chaque fois en premier à Ho Chi Minh. Ensuite, nous restions huit jours à l’hôtel avant de prendre le «vol de fin de journée» pour Bangkok. Après quelques jours de repos, tout recommençait depuis le début. Du point de vue aéronautique, cela m’a beaucoup apporté. J’ai même exécuté la légendaire approche «Checker Board» sur l’aéroport Kai Tak de Hongkong. Nous avions de toute façon pour le compte de Vietnam Airlines de nombreuses grandes villes asiatiques comme destinations, de Singapour en passant par Kuala Lumpur et Hongkong jusqu’à Manille. Für Ihren Höhenflug bleiben wir auf dem Boden. 7%,-&()%/)4&()8."3)9%3):'2.+&/);)62(3/&(< !"#$%&''&()*&(+%,-&(./0+12(3/&()4&()5!65)) Luftfahrt :'2.+&/);)62(3/&()5: · =2+&(/&/+3(2++&)>?5 · 6@+3"2,- · ABCDEF>)G-./ G&'<);H>)DD)IIJ)HF)IJ · KKK<0'2.+&/<,- · %/"@L0'2.+&/<,- AOPA Switzerland Tes débuts dans l’aviation se sont déroulés sous les yeux experts de ton père Werner Eichenberger, qui aujourd’hui – en dépit de ses 88 ans – exerce toujours en tant qu’instructeur de vol. Comment l’astu vécu? Concernant ma carrière de pilote, je l’ai toujours vu comme un père à l’attitude très positive et l’esprit ouvert et moderne. Il m’a toujours soutenu tout au long de ma carrière. Sa confiance en moi favorisa ma confiance en moi. Et pourtant j’avais toujours la liberté de choix et à aucun moment il m’a forcé pourquoi que ce soit. Pour cela je lui suis très reconnaissante. 17 Position Report 255 Le Boeing 767 était l’appareil préféré de la carrière de Regula Eichenberger. C’est sur cet appareil de la BALAIR en tant que commandant de bord qu’elle a effectué pendant trois semaines le trajet spécial de la Suisse à destination de la Birmanie, de la Thaïlande, du Vietnam, de Bornéo et de Shanghai. Die Boeing 767 war Regula Eichenbergers Karriere-Liebling. Mit dieser Maschine der BALAIR war sie als Captain unterwegs auf dreiwöchigem Spezialflug, der von der Schweiz nach Burma, Thailand, Vietnam, Borneo und Shanghai führte. Quels conseils donnerais-tu en tant que commandant de bord expérimenté à un débutant qui aujourd’hui choisit le chemin du cockpit d’un avion de ligne? Premièrement, il devrait en plus d’une base solide en aéronautique, avoir une bonne formation de base y compris une maturité ou une maturité professionnelle. Une bonne formation de base augmente les chances de trouver un poste dans une des principales compagnies. Deuxièmement, malgré toutes les difficultés qui pourraient surgir, s’accrocher et continuer. Cela en vaut la peine. Que va faire la pilote de ligne Eichenberger après son dernier vol vers la Sicile? Ou en d’autres termes: Restes-tu fidèle à l’aviation? Je vais conserver ma licence de pilote pour mono et bimoteur et je continuerais volontiers mes activités comme instructrice en vol et experte. Regula, merci beaucoup pour cette conversation intéressante et encore de nombreux bons moments au sol et dans les airs. Bye bye l’aviation commerciale. Après 23 000 heures de vol, Regula Eichenberger, première femme suisse pilote de ligne, a mis fin à sa carrière professionnelle le 20 octobre 2015. «Chassez le naturel, il revient au galop.» C’est la raison pour laquelle elle restera fidèle à l’aviation et continuera d’être active comme experte et instructrice de vol. L’AOPA Switzerland souhaite à son ancien membre du comité bonne chance pour cette nouvelle étape de la vie. Bye bye Linienfliegerei. Nach 23 000 Flugstunden hat die erste Schweizer Linienpilotin Regula Eichenberger am 20. Oktober 2015 ihre Berufskarriere beendet. Doch bekanntlich lässt die Katze das Mausen nicht. Deshalb wird sie der Fliegerei die Treue halten und weiterhin als Expertin und Fluglehrerin tätig sein. Die AOPA Switzerland wünscht ihrem ehemaligen Vorstandsmitglied alles Gute auf diesem neuen Lebensabschnitt. AOPA Switzerland 18 Position Report 255 AOPA Switzerland Billets d’avion gratuits? Hjk – Le prix moyen d’un billet d’avion chez la compagnie à bas coûts Ryanair est actuellement de 25 euros. Mais cela ne suffit pas pour le patron de Ryanair, Michael O’Leary veut encore baisser les prix. Au début d’octobre, il a annoncé lors d’une conférence de presse son intention de continuer à baisser les prix pour arriver en fin de compte à des billets gratuits. Cela rappelle réellement une blague dans laquelle un mariolle achète quelques centaines d’œufs dans une ferme avicole pour pouvoir les revendre au marché hebdomadaire en dessous du prix d’achat. Interrogé à ce sujet, il répondit d’une façon laconique: «C’est grâce à la quantité.» O’Leary a reconnu lors de la conférence de presse en question qu’il ne savait pas franchement comment il veut atteindre ce «principe de tarif zéro» pour les billets de passager. L’irlandais Michael O’Leary a dirigé la Ryanair depuis 1993 avec une main de fer et une rigueur budgétaire pour amener une compagnie aérienne régionale déficitaire à la plus grande compagnie aérienne à bas coût. La compagnie dessert avec une flotte d’environ 300 Boeing 737-800 «Ryanair» presque 1000 routes dans 25 pays européens et le Maroc. Les escapades d’O’Leary lui ont certes fait attribué le surnom d’«enfant terrible» de l’industrie aéronautique, mais son succès lui a jusqu’à présent presque toujours donné raison. Pourtant, dans toute extravagance, il faut savoir s’arrêter. Personne ne peut voyager gratuitement. Un Boeing 737-800, le seul type d’appareil utilisé jusqu’à présent par Ryanair, coûte environ 100 millions de dollars. Et les frais fixes ne se règlent pas d’euxmêmes, en tous les cas, pas par le bais des espaces publicitaires que Ryanair loue dans ces appareils. Tout porte à croire que l’on économise sur les frais du personnel. Pourtant, la compagnie est bien notée en matière de sécurité et de plus grâce également à une des plus jeunes flottes d’Europe, elle ne rencontre que peu de problèmes techniques – tout fonctionne encore à merveille. Mais seulement pour Ryanair. Car il est à craindre que l’énorme pression financière grandissante mette les compagnies dont l’âge moyen de leur appareil est nettement supérieur à celui étonnamment bas de 5,4 années de Ryanair. Le «pay to fly», qui force les jeunes pilotes à payer pour leur accès dans un cockpit ne favorisera pas la sécurité à long terme. Je ne veux pas m’imaginer les conséquences qu’auraient des billets gratuits pour les passagers. FLUGZEUGEIGNER- UND PILOTENVERBAND Association des propriétaires et pilotes d’avions Adressez-vous à un de nos AOPA Liaison Officers. Ils sont à votre disposition sur bien des aérodromes suisses comme «Ambassadeurs AOPA» expérimentés pour vous donner des renseignements. 19 Position Report 255 Aviatisches Glanzlicht des Jahres 19 Flugzeuge auf grosser Tournee Am diesjährigen Fly Out nach Slowenien waren über 30 Teilnehmer aus der Schweiz und Deutschland mit 19 Flugzeugen unterwegs. Dank einer einfacheren und kürzeren Route hatten sich dieses Jahr auch neue Besatzungen zum Mitmachen entschlossen. Sie bereuten es nicht. Einige Teilnehmer fanden trotz eines überaus vielfältigen Programms sogar Zeit, als Chronisten die interessantesten Fakten zusammenzutragen. Auf unserer Homepage finden Sie einen ausführlichen Bericht über den diesjährigen «Langstreckenflug», der aus vielen eher kleinen, übersichtlichen Abschnitten zusammengesetzt war. Von Nach LSZH (Zürich) LJMB (Maribor) LJMB (Maribor) LJSK (Slovenske Konjice) LJSK (Slovenske Konjice) LJPO (Postojna) LJPO (Postojna) LJBL (Lesce Bled) LJBL (Lesce Bled) LSZH (Zürich) Das diesjährige Fly Out begann am 24. August mit dem Eintreffen aller 19 Flugzeuge in Maribor und ging mit dem individuellen Rückflug von Lesce Bled am 29. August zu Ende (siehe Übersicht auf S. 19). Zur Besichtigung eines kleinen Teils der zahlreichen Kulturschätze Sloweniens war genügend Zeit eingeplant. In ein Dilemma – fliegen oder geniessen – gerieten die Teilnehmer bei der Besichtigung eines Kartäuser-Klosters, denn dort lockte eine Degustation von leckerem Klostersekt. Mehrheitlich fiel der Entscheid zu Gunsten des klösterlichen Angebotes, weshalb die ohnehin kurze nächste Strecke nicht geflogen, sondern gefahren Direkte Distanz in Nautical Miles Wappen der Stadt Maribor Wappen der Stadt Slovenske Konjice Wappen der Stadt Postojna Wappen der Stadt Bled 299 13 64 36 240 AOPA Switzerland 20 Position Report 255 AOPA Switzerland 21 Position Report 255 Bei Predjama, am Ende eines Tales, in welchem der Bach Lokva unter einer 123 Meter hohen Felswand versickert, entstand im 12. Jahrhundert die Höhlenburg Lueg, benannt nach dem Raubritter Erasmus von Luegg, der dort im 15. Jahrhundert residierte. Die einzigartige Burg thront mitten in der Felswand in einer riesigen Höhle. Der Bürgermeister persönlich begrüsste die Schweizer AOPA-Delegation auf dem Flugplatz Slovenske Konjice. Die Entwickler und Firmeneigentümer der Trixy-Gyorcopter standen für Auskünfte und Einweisungen zu Probeflügen bereit. Petrus vermieste den Nachmittag allerdings mit kräftigem Seitenwind und später sogar mit Regen. Deshalb kamen nicht alle, die Lust und Mut hatten, in den Genuss eines Gyrocopter-Fluges. Le maire a accueilli personnellement la délégation Suisse de l’AOPA sur l’aérodrome de Slovenske Konjice. Les développeurs et les propriétaires de la société Trixy-Gyorcopter se tenaient à disposition pour toutes informations et instructions pour les vols d’essai. Petrus terni l’après-midi avec entre autre un fort vent de travers et même plus tard avec de la pluie. C’est la raison pour laquelle tous ceux qui en avaient l’envie et le courage n’ont pas pu profiter d’un vol en autogire. wurde. Slovenske Konjice ist zugleich die Home base von Peter Ravnak, dem Präsidenten der AOPA Slowenien. Er sorgte dafür, dass wir dort «präsidial» empfangen wurden. Ganz herzlichen Dank Peter, das war grossartig! Nicht alle liessen sich auf direktem Weg vom Rückenwind heimtragen. Einige machten noch Abstecher nach Ljubljana oder Portoroz; offenbar nicht nur, weil in Lesce Bled nicht mehr genug Benzin zur Verfügung stand. Wir danken an dieser Stelle unseren überaus fleissigen Text- und Bild-Chronisten Daniel, Roland, Urs, Anja, Felix, Wolff, Andrea und Jean-Claude. Wir freuen uns schon jetzt auf das nächste Fly Out im Sommer 2016. Im Augenblick laufen die Diskussionen über die allgemeine Himmelsrichtung und das Datum. Wir gehen davon aus, dass wir im kommenden Frühjahr dann mehr wissen. Gerne halten wir Sie auf dem Laufenden. Die Fotos in diesem Bericht verdanken wir Andrea und Jean-Claude Reiss. Auszug aus dem Tagesbericht von Urs Eggenschwyler: «Nach einem ausgiebigen Frühstück vom Buffet fahren wir per Bus zu unseren Flugzeugen und fliegen die kurze Strecke nach Postojna aufs Gras bzw. nach LJDI auf den Hartbelag. Wie schön, wieder einmal grüne Natur unter den Rädern zu spüren. Muss doch nicht immer ‹Möchtegerne-Airliner-Feeling› sein. Small is beautiful …!» Extrait du rapport quotidien d’Urs Eggenschwyler: «Après un copieux petit-déjeuner au buffet, nous prenons le bus pour nous rendre à nos avions et nous nous envolons pour Postojna sur l’herbe ou vers LJDI sur une piste en dur. Comme c’est agréable de sentir l’herbe sous les roues. On ne doit pas toujours vouloir l’‹Airliner-Feeling›. Small is beautiful …!» L’éclat aéronautique de l’année 19 appareils pour une grande tournée AOPA Switzerland Jeppesen in Spendierlaune Jeppesen offerierte für das diesjährige Fly Out allen Teilnehmern einen dreimonatigen «Free Trial» des FliteDeck VFR, gültig für ganz Europa. AOPA Switzerland dankt Jeppesen für diese grosszügige Geste. Plus de 30 participants venus de Suisse et d’Allemagne et 19 avions ont participé au Fly Out de cette année vers la Slovénie. Grâce à un parcours facile et plus court, de nouveaux équipages se sont décidés à se joindre à nous cette année. Ils ne l’ont pas regretté. Certains participants ont même trouvé le temps de recueillir les faits les plus intéressants en tant que chroniqueur, malgré un programme extrêmement varié. Vous trouverez un rapport détaillé sur ce «vol longue-distance» de cette année, composé de nombreux petits paragraphes clairs, sur notre site Internet. Le Fly Out de cette année commença le 24 août avec l’arrivée des 19 avions sur l’aérodrome de Maribor et pris fin le 29 août avec le vol retour individuel à partir du terrain de Lesce Bled (voir tableau p. 22). Pour visiter une petite partie des nombreux trésors culturels de la Slovénie, nous avions planifié suffisamment de temps. Devant le dilemme – voler ou dé- AOPA Switzerland 22 Die Höhlenburg Lueg bei Predjama ist die grösste Höhlenburg der Welt. Die wechselvolle Geschichte erzählt von der Schlauheit des Raubritters Erasmus von Luegg. Raffiniert hat er Angriffen und Belagerungen widerstanden, bis ihn schliesslich doch eine feindliche Steinkugel traf, als er auf dem Weg zum «stillen Örtchen» war, was ihn der Legende nach dahinraffte. Le château de Lueg près de Predjama est le plus grand château du monde construit dans une grotte. L’histoire mouvementée relate la ruse du chevalier brigand Erasmus von Luegg. Il a résisté contre les attaques et les sièges, pour finalement être touché par un boulet de pierre alors qu’il se rendait «au petit coin», ce qui le foudroya, d’après la légende. De Vers LSZH (Zurich) LJMB (Maribor) LJMB (Maribor) LJSK (Slovenske Konjice) LJSK (Slovenske Konjice) LJPO (Postojna) LJPO (Postojna) LJBL (Lesce Bled) LJBL (Lesce Bled) LSZH (Zurich) Position Report 255 guster – les participants se décidaient pour de la visite d’un monastère chartreux, car une dégustation d’un délicieux champagne monastique les attendait. Majoritairement, la décision pencha en faveur de l’offre monastique du fait que la courte prochaine étape ne serait pas de piloter mais de prendre la route. Slovenske Konjice est aussi le port d’attache de Peter Ravnak, le Président de l’AOPA Slovénie. Il a fait de sorte que l’on soit accueilli «royalement». Un grand merci à Peter, c’était super! Au fond d’une vallée près de Predjama, se trouve le château du 12ème siècle où le ruisseau Lokva s’infiltre sous une paroi rocheuse de 123 mètres. Le château doit son nom au chevalier-brigand Erasmus von Luegg qui y résidait au 15ème siècle. L’unique château est à flanc de la paroi rocheuse dans une immense cavité. Distance à vol d’oiseau en NM Blason de la ville de Maribor Blason de la ville de Slovenske Konjice Blason de la ville de Postojna Blason de la ville de Bled 299 13 Mehr als 30 Teilnehmerinnen und Teilnehmer aus Deutschland und aus der Schweiz strahlen beim obligaten Gruppenbild um die Wette. Zu Recht, wie man aus den Feedbacks vernehmen durfte, denn die Besatzungen erlebten ein einmal mehr perfekt organisiertes Fly Out der AOPA Switzerland. Plus de 30 participants venus de Suisse et d’Allemagne rayonnent lors de la photo de groupe obligatoire. Et à juste titre, comme on a pu l’entendre à travers les commentaires, en effet les équipages ont pu profiter d’un Fly Out de l’AOPA Switzerland organisé une fois de plus d’une main de maître. Tous ne se sont pas rentrés directement en se laissant porter par un vent arrière. Certains ont encore fait escale à Ljubljana ou Portoroz; apparemment pas seulement à cause du manque de carburant à Lesce Bled. Nous tenons à remercier à cette occasion nos très assidus chroniqueurs (texte et image) Daniel, Roland, Urs, Anja, Felix, Wolff, Andrea et Jean-Claude. Nous nous réjouissons déjà pour le prochain Fly Out qui se déroulera pendant l’été 2016. À l’heure actuelle, les discussions vont bon train quant à la destination et le calendrier. Nous pensons pouvoir vous en dire plus au cours du prochain printemps. Nous vous tiendrons bien sûr au courant. AOPA Switzerland 64 36 240 Jeppesen d’humeur généreuse Jeppesen a offert à tous les participants du Fly Out de cette année une version d’essai gratuite de trois mois de l’application FliteDeck VFR, valable pour toute l’Europe. L’AOPA Switzerland remercie Jeppesen pour ce geste généreux. AOPA Switzerland Pressemitteilung, Bern, den 15. Oktober 2015, www.aerosuisse.ch Aerosuisse fordert klare Strategie für die Schweizer Luftfahrtpolitik Der Dachverband der Schweizer Luftund Raumfahrt, die Aerosuisse, begrüsst die beabsichtigte Stossrichtung im neuen Bericht des Bundesrates über die Luftfahrtpolitik der Schweiz, fordert aber gleichzeitig eine klare Strategie und entsprechende Massnahmen. Ihre Überlegungen zu den aktuellen luftfahrtpolitischen Chancen und Herausforderungen hat Bundesrätin Doris Leuthard heute im Verkehrshaus der Schweiz in Luzern ei- nem zahlreich erschienenen Publikum vorgestellt. Die Kapazitäten auf den schweizerischen Landesflughäfen sind in Spitzenzeiten bereits heute ausgeschöpft. Doch aufgrund des steigenden Mobilitätsbedürfnisses der Schweizer Bevölkerung nimmt die Nachfrage im Luftverkehr – wie auch im übrigen öffentlichen und privaten Verkehr – stetig zu. Deshalb fordert die Aero- Aerosuisse Award 2015 für Bertrand Piccard und André Borschberg Am Forum der Luft- und Raumfahrt in Luzern erfolgte am 15. Oktober die Verleihung des diesjährigen Aerosuisse Awards 2015, mit dem der Dachverband der schweizerischen Luftund Raumfahrt grosse Verdienste natürlicher und juristischer Personen zu Gunsten des schweizerischen Luftund Raumfahrtstandortes würdigt. Mit der Verleihung des Aerosuisse Awards 2015 wurden die Gründer, treibenden Kräfte und Piloten von Solarimpulse, Bertrand Piccard und André Borschberg, geehrt. Aerosuisse-Präsident Paul Kurrus übergab den Award im Beisein des früheren AOPA-Präsidenten Dr. Ruedi Gerber (r.) an André Borschberg. suisse, dass der Bericht über die Luftfahrtpolitik um einen Aktionsplan im Sinne eines politischen Programms mit klar definierten Massnahmen und zeitlichen Prioritäten ergänzt wird. Mindestkapazitäten und Mindestbetriebszeiten verbindlich regeln will Aerosuisse-Präsident Paul Kurrus: «Wir fordern bei den Landesflughäfen die Aufnahme von Mindestkapazitäten und Mindestbetriebszeiten in den Sachplan Infrastruktur Luftfahrt (SIL).» Die in den letzten Jahren sinkenden Flughafenkapazitäten dürften nicht weiter reduziert werden und müssten sich nachfragegerecht weiterentwickeln können. Die geltenden Betriebszeiten der Landesflughäfen seien zwingend zu erhalten. Wettbewerbsfähige Rahmenbedingungen «Der Bund muss in erster Linie dafür sorgen, dass er wettbewerbsfähige Rahmenbedingungen setzt, welche es der Luftfahrtbranche erlauben, die Luftverkehrsanbindung der Schweiz in einem anspruchsvollen internationalen Umfeld zu sichern und nachfragegerecht weiterzuentwickeln», fährt Paul Kurrus fort. Dazu gehörten unter anderem wettbewerbsfähige Kostenstrukturen, eine tiefe administrative Belastung, beschleunigte Bewilligungsverfahren sowie die Ausrichtung der Rahmenbedingungen an internationalen Standards bei gleichzeitiger Nutzung des nationalen gesetzlichen Handlungsspielraums. «Nur so kann die Schweiz ihre heutige Stellung im scharfen internationalen Wettbewerb halten und weiterentwickeln. «Immerhin stehen in der Schweiz eine jährliche Wertschöpfung von über 30 Milliarden Franken und mehr als 180 000 Arbeitsplätze im Zusammenhang mit der Schweizer Luftfahrt auf dem Spiel», ergänzt Paul Kurrus. Ebenso 25 Position Report 255 sind die Rahmenbedingungen für den aviatischen Nachwuchs langfristig sicherzustellen. Alle Verkehrsträger gleich behandeln Der Aerosuisse ist bewusst, dass es für die Zukunftsfähigkeit des Luftverkehrssystems wichtig ist, negative Auswirkungen auf die lokale und globale Umwelt zu begrenzen. Bei den Massnahmen im Zusammenhang mit der Lärmreduktion sollten die Prinzipien der UNO-Weltluftfahrtorganisation ICAO beachtet werden. Der Lärmschutz soll nicht nur die Flughäfen, die Flugsicherung und die Fluggesellschaften in die Pflicht nehmen, sondern insbesondere auch die Raumplanung. Die Aerosuisse fordert ausserdem, dass bei der Festsetzung von Grenzwerten im Bereich Lärm alle Verkehrsträger gleich zu behandeln sind. Verlagerung der Geschäftsfliegerei Aufgrund der Kapazitätsprobleme wird die für die schweizerische Volkswirtschaft wichtige Geschäftsfliegerei (Business Aviation) zunehmend von den Landesflughäfen verdrängt. Militärflugplätze als strategische Infrastrukturreserve für die Schweizer Luftfahrt müssten daher zügig für die Business Aviation geöffnet werden, fordert die Aerosuisse weiter. Im SIL soll deshalb verbindlich festgehalten werden, dass der Flugplatz Dübendorf und andere Militärflugplätze langfristig als Infrastruktur für die nachfragegerechte Entwicklung der für die Wirtschaft bedeutsamen Business Aviation erhalten werden sollen. Auch im Raum Genf sind Möglichkeiten zur Entflechtung der Flugsegmente zu prüfen. AOPA Switzerland Communiqué de presse, Berne, le 15 octobre 2015, www.aerosuisse.ch Aerosuisse demande une stratégie claire pour la politique aéronautique de la Suisse Aerosuisse, Fédération faîtière de l’aéronautique et de l’aérospatiale, approuve l’orientation générale du nouveau rapport du Conseil fédéral sur la politique aéronautique de la Suisse tout en réclamant une stratégie claire et des mesures en conséquence. La conseillère fédérale Doris Leuthard a exposé aujourd’hui ses réflexions sur les opportunités et les enjeux actuels de la politique aéronautique devant un parterre bien garni au Musée suisse des transports de Lucerne. Dans les aéroports nationaux suisses, les limites de capacité sont déjà atteintes aux heures de pointe. Or, face à la mobilité croissante de la population suisse, la demande de transport aérien – à l’instar des autres transports publics et privés – est en hausse constante. Aerosuisse demande donc que le rapport sur la politique aéronautique s’accompagne d’un plan d’action sous forme de programme politique, associé à des mesures et à des priorités clairement définies. Remise de l’Award Aerosuisse 2015 à Bertrand Piccard et André Borschberg Le Forum de l’aéronautique et de l’aérospatiale a aussi donné lieu à la remise de l’Award Aerosuisse 2015 par lequel la Fédération faîtière de l’aéronautique et de l’aérospatiale récompense les prouesses exemplaires de personnes physiques ou morales en faveur de l’aéronautique et de l’aérospatiale suisses. L’Award 2015 rend hommage aux fondateurs, forces motrices et pilotes de Solarimpulse que sont Bertrand Piccard et André Borschberg. Paul Kurrus, président d’Aerosuisse, a remis cette distinction à André Borschberg en présence de la conseillère fédérale Doris Leuthard. Imposer des minima concernant les capacités et les horaires d’exploitation Paul Kurrus, président d’Aerosuisse, s’exprime sur ce point: «Nous demandons que des minima concernant les capacités et les horaires d’exploitation des aéroports nationaux soient inscrits dans le Plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique (PSIA).» Déjà revues à la baisse ces dernières années, les capacités aéroportuaires ne doivent pas continuer à diminuer. Elles doivent au contraire pouvoir évoluer en fonction de la demande. Les horaires d’exploitation en vigueur dans les aéroports nationaux doivent impérativement être préservés. Des conditions-cadres compétitives «La Confédération doit avant tout veiller à créer des conditions-cadres compétitives qui permettent au secteur aérien de pérenniser les liaisons aériennes avec l’étranger dans un environnement international exigeant tout en se développant en fonction de la demande», poursuit Paul Kurrus. Parmi les éléments nécessaires figurent des structures de coûts compétitives, une faible charge administrative, des procédures d’autorisation accélérées et l’alignement des conditions-cadres sur les normes internationales tout en utilisant la marge de manœuvre nationale laissée par la loi. «C’est la seule façon pour la Suisse de conserver et de faire évoluer son statut actuel face à une concurrence internationale exacerbée. «Le secteur aérien représente tout de même une valeur ajoutée annuelle de plus de 30 milliards de francs et plus de 180 000 emplois», précise Paul Kurrus. Les conditions nécessaires à la formation de la relève aéronautique doivent également être établies à long terme. 27 Position Report 255 Le même traitement pour tous les modes de transport Aerosuisse est pleinement consciente de la nécessité de limiter les impacts négatifs, tant sur le plan local que mondial, afin de pérenniser le système de transport aérien. En ce qui concerne les mesures applicables à la limitation du bruit, il convient de prendre en considération les principes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). La protection contre le bruit ne concerne pas uniquement les aéroports, les services de la navigation aérienne et les compagnies aériennes mais aussi l’aménagement du territoire. Aerosuisse demande par ailleurs que le même traitement soit applicable à tous les modes de transport quant à la détermination de valeurs limites d’exposition au bruit. Déplacement de l’aviation d’affaires En raison des problèmes de capacités précités, l’aviation d’affaire (Business Aviation) tend à être évincée des aérodromes nationaux. En tant que réserves stratégiques, les aérodromes militaires devraient selon Aerosuisse pouvoir accueillir rapidement à l’aviation d’affaires. Il convient pour cela d’ancrer dans le PSIA la nécessité d’assurer l’entretien de l’aérodrome de Dübendorf et d’autres aérodromes militaires en tant qu’infrastructures permettant l’évolution de ce mode de transport aérien qui revêt un intérêt majeur pour l’économie suisse. Une dissociation des modes de transport aérien doit également être envisagée pour la région genevoise. AOPA Switzerland 28 Position Report 254 255 AOPA Switzerland 29 Position Report 255 Veranstaltungen 2016 Manifestations 2016 27.02.2016 AOPA Switzerland (bitte Termin vormerken – Ausschreibung erfolgt im Dezember-Newsletter und auf unserer Homepage) 20.–23.04.2016 AERO Friedrichshafen – The global show for General Aviation; mit Beteiligung der AOPA Switzerland (Ausschreibung im Position Report 256 vom Januar 2016) 24.– 26.05.2016 Genève Palexpo, EBACE Genf, European Business Aviation Convention & Exhibition, mehr Infos unter www.ebace.aero 07.07.2015 bis 21.06.2016 Herzlich Soyez les willkommen bienvenus bei der AOPA chez AOPA Flight Safety Seminar Dauerausstellung 100 Jahre Flughafen Friedrichshafen; Flughafengeschichte, Dornier Museum Friedrichshafen; Infos: www.dorniermuseum.de Melden Sie uns Ihren aviatischen Anlass zum kostenlosen Eintrag im AOPAE-Newsletter und im Position Report auf [email protected]. Envoyez-nous votre événement aéronautique à l’adresse [email protected] pour une publication gratuite dans l’E-Bulletin et le Position Report de l’AOPA. Neumitglieder – Nouveaux membres Vorname Name Wohnort Vermittelt durch Member-Nr. Andreas Ito Riehen René König Hergiswil Fredj Ariche Neuchâtel 9747 Thomas Fiechter Berneck 9748 Matthias Fiechter Berneck 9749 Daniel Grassl Bremgarten bei Bern 9750 Olivier Marc Zumstein Zofingen Max Gloor/2707 9751 Martina Stadler Putz Leo Caminada/4008 9752 Nicola Meier Spreitenbach Daniel Berchtold Zürich Wiedereintritt 3866 Helen Hüsser Zürich Marco Buholzer/0000 9754 9745 Jan Spycher/9025 9746 9753 Luftfahrtversicherungen mit Vertrauen – von Pilot zu Pilot, klicken Sie www.luftfahrtversicherungen.ch Generalagentur Fred Schneider Länggasse 2A, 3601 Thun Tel. 058 357 17 02, Fax 058 357 17 18 z.T. mit Vergünstigungsverträgen (AeCS) zi Warc Geriug M H Walter Schneider AOPA Switzerland 30 Position Report 255 Schnupperflüge mit Lightwing AC4 in LSGY und LSPV abgeschlossen AC4 CS-LSA – das «Schweizer Sackmesser» der Lüfte AOPA Switzerland 31 Position Report 255 rator Michael Weinmann, der sich selber als Fan von Hochdeckern bezeichnet, brachte es auf den Punkt: «Da haben die Konstrukteure in Buochs ganze Arbeit geleistet. Die AC4 CS-LSA ist ein extrem gutmütiges Flugzeug. Es lässt sich sehr fein und effizient steuern. Selbst im Full-Power-Stall hält sich die Maschine tipptopp.» AC4 stellt manch grössere Maschine in den Schatten Dickes Lob von zwei AOPA-Mitgliedern in LSPV. Mooney-Pilot Peter von May (l.): «Kurvenflug tipptopp, Verhalten beim Stall super, gute Leistung, fantastische Rundumsicht. Das ist ein ganz tolles Flugzeug, ich bin beeindruckt.» AOPAMitglied Michael Huber (r.): «Die Steigleistung der AC4 ist beeindruckend, wir kamen locker auf 600 ft/min. Der Platz in der Kabine ist sehr grosszügig. So macht das Fliegen noch viel mehr Spass.» Gros compliments de la part de deux membres de l’OAPA à LSPV. Peter von May (à gauche) pilote de Mooney: «Virages parfaits, comportement super lors du décrochage, bonnes performances, visibilité fantastique. C’est un appareil formidable, je suis impressionné.» Michael Huber (à droite), membre de l’AOPA: «Sa puissance ascensionnelle est impressionnante, nous avons atteint les 600 pieds par minute sans problème. L’espace dans la cabine est très généreux. Cela rend le vol encore plus agréable.» Hjk – Ende September und Anfang Oktober fanden in Yverdon und WangenLachen die eigens für AOPA-Mitglieder organisierten Testflug-Tage mit der Lightwing AC4 CS-LSA statt. Gerne wären wir auch in Locarno geflogen, aber eine lange Wetterblockade am Gotthard hat unsere Tessin-Pläne trotz strahlend blauem Tessiner Himmel leider durchkreuzt. Bei Redaktionsschluss war noch nicht klar, ob wir in diesem Herbst die dritte Teststaffel noch durchführen können. Dennoch, wer auf Grund unserer Ausschreibung im letzten Position Report mitmachte, wurde – sofern man sich für LSGY oder LSPV entschlossen hatte – mit einem wahrhaftig eindrücklichen Flugerlebnis belohnt. In Yverdon war es zwar etwas windig, Wangen-Lachen war geprägt von Kaiserwetter. Selbst Skeptiker, die vor dem Flug gegenüber dem neuen Schweizer Flugzeug aus Buochs noch eher misstrauisch waren, zeigten sich nach der Landung beeindruckt. AOPA-Mitglied und Fernsehmode- Es soll hier nicht zur ultimativen Lobhudelei ausarten, aber manchmal gerieten die Piloten nach dem Flug geradezu ins Schwärmen und bezeichneten die AC4 zum Beispiel als «genial», «total komfortabel» oder «ganz toll». Das Platzangebot wird durchwegs als grosszügig bezeichnet. Ein zentraler, auf den ersten Blick etwas wuchtig wirkender Steuerknüppel ermöglicht einen komfortablen Einstieg. In den vergleichsweise teuren CFK-Sitzen, ein Sitz kostet stolze Fr. 4500.–, fühlt man sich auf Anhieb wohl. Die Sitze lassen sich vor dem Flug leicht verstellen. Ein geräumiges Gepäckfach, das von der Kabine her auch während des Fluges zugänglich ist, stellt auch in dieser Hinsicht manch grössere Maschine in den Schatten. Selbstverständlich fielen vor allem den Vielfliegern und Profis unter den Testern auch Dinge auf, die sie für verbesserungswürdig halten. Auffällig oft wurde die fehlende Ablage für den Arm auf der Seite des Cockpitfensters bemängelt. Auch AOPAMitglied Peter von May, der sonst eine Mooney fliegt, bemängelte diesen Punkt. Zudem bereitete ihm die Handhabung des zentralen Sticks etwas Mühe: «Ich wusste manchmal nicht, wo ich meine freie Hand hintun soll», sagte er beim Debriefing. Dennoch war auch Peter von May des Lobes voll über dieses Flugzeug, obwohl er dafür plädierte, es mit einem Autopiloten auszustatten. Immerhin, eine digitale Mo- Helen Hüsser testete die Maschine auf ihrem Heimatflugplatz Wangen-Lachen. Nach der Landung lobte auch sie den Komfort, die Rundumsicht und das generell «angenehme Fliegen». Helen Hüsser a testé l’appareil sur l’aérodrome de Wangen-Lachen qui est aussi son port d’attache. Après l’atterrissage, elle fit l’éloge du confort, de la visibilité et en général c’est un «appareil agréable». torüberwachung gehört bereits zum auch sonst modernen Panel. Lightwing-Verkaufsleiter Robert Woodtli, der die AC4 gerne und oft selber fliegt, zeigte sich befriedigt über die vielen positiven Feedbacks. Er nahm aber auch ebenso gerne die konstruktive Kritik entgegen. Woodtli: «Solche Rückmeldungen von Piloten sind für uns sehr wertvoll. Wir werden diese nun sorgfältig auswerten. Ich bin sicher, dass sich unsere Konstrukteure dazu nun noch das eine oder andere einfallen lassen.» Eklatant günstiger Verbrauch Der Listenpreis für eine voll ausgestattete AC4 liegt derzeit bei Fr. 160 000.–, was im Quervergleich zu direkten Konkurrenten AOPA Switzerland 32 Position Report 255 eher an der oberen Skala liegt. Vergleicht man aber wichtige Parameter, wie zum Beispiel den günstigen Verbrauch von 12–14 Litern AVGAS pro Stunde, die der Rotax 912iS aus dem 100-Liter-Tank nuckelt, wird die Rechnung schon günstiger. Und gänzlich perplex ist man ob dem Preis für einen auf null Stunden revidierten Motor. Dieser schlägt nämlich gerade mal mit unglaublich tiefen Fr. 5000.– einschliesslich Ein- und Ausbau zu Buche. Dann steht er für weitere 2000 Flugstunden zur Verfügung. Ein solcher Fabelpreis ist nicht zuletzt dem sehr durchdachten, äusserst einfachen Konstruktionsprinzip zuzuschreiben. Durch weniger Anschlüsse ist der Motor schneller ein- und ausgebaut als bei vergleichbaren Produkten. Rechnet man alle Kosten durch, ergeben sich Kosten pro Flugstunde von etwa der Hälfte gegenüber vergleichbaren Kleinflugzeugen. Interessantes Detail: Lightwing hat ein Leasing- und Mietangebot, das sich lohnen könnte: Für Fr. 27 000.– pro Jahr bekommt man trockene 300 Flugstunden. Da genügt eine einfache Kopfrechnung. Informatik-Spezialist und Freizeitpilot Tobias Göller bedauerte nach seinem Testflug, dass die AC4 vor zwei Jahren noch nicht auf dem Markt war, als die Flugsportgruppe Zürich Oberland ein neues Schulflugzeug brauchte. «Ich bin überzeugt, dass die AC4 gegen die Tecnam gute Chancen gehabt hätte.» Tobias Göller, spécialiste en informatique et pilote privé, a regretté après son vol que l’AC4 n’était pas encore disponible il y a deux ans, lorsque le «Flugsportgruppe Zürich Oberland» recherchait un nouvel avion d’entrainement. «Je suis convaincu que l’AC4 aurait eu toutes ses chances contre le Tecnam.» Die Verantwortlichen der Lightwing AG hätten wohl kaum einen passenderen Sponsoringpartner als den Sackmesserhersteller Victorinox finden können. In vielen Belangen sind sich die beiden Schweizer Produkte sehr ähnlich: klares, gut durchdachtes Konzept; schnörkelloses und funktionales Design und hervorragendes Preis-Leistungs-Verhältnis mit einem Hauch von dezentem Luxus. Die AOPA Switzerland dankt der Lightwing AG und ihrer grossartigen Crew, allen voran Demopilot Peter Odermatt, für die Unterstützung bei diesem spannenden Testprojekt. Wir wünschen der Firma und ihrem tollen Flugzeug eine glanzvolle Zukunft. AOPA Switzerland 33 Position Report 255 AC4 – light sport aircraft – certification tests (Personal summary) The AC4 Aircraft was tested for several qualification/certification requirements such as trimmability, longitudinal, directional and lateral stability in both statically and dynamical conditions, low and high speed stall, V-Dive, max Nz load, spinentry and -recovery. The AC4 demonstrated overall excellent stability in all axis with well-shaped stick and rudder deflections versus rudder and stick forces. Trimmability is well shaped and allows quick and precise neutralizing of stick forces. The yaw tendency as a function of power setting and airspeed is easy to compensate with adequate rudder deflection. The Rotax engine with fuel injection is easy to handle and demonstrated good performance for take-off and climb and excellent economical cruise performance with less than 10 l/h. Throughout all test conditions the engine demonstrated a high reliability. Res Schmid, ein wahrer «Gigant der Schweizer Aviatik», hat die Lightwing AC4 vor ihrer Zertifizierung auf Herz und Nieren geprüft. Sein kurzer Auszug aus dem Testbericht spricht für sich selbst. Schmid war Mitglied der Patrouille Suisse, Projektpilot auf der F/A-18, Fluglehrer auf dem Hunter und dem Tiger, um nur einige Stationen seiner herausragenden Fliegerkarriere zu nennen. Derzeit ist er Regierungsrat des Kantons Nidwalden und seit 2010 Experte Luftwaffe, Luftfahrt und Sicherheitspolitik im Stab Chef VBS. Res Schmid, un véritable «géant de l’aviation suisse», a testé le Lightwing AC4 dans ses moindres détails, avant sa certification. Son bref extrait du rapport de test parle de lui-même. Schmid a été un membre de la Patrouille Suisse, pilote du projet sur le F/A-18, instructeur de vol sur Hunter et Tiger, pour ne citer que quelques étapes de sa carrière exceptionnelle de pilote. Il est actuellement conseiller d’État du canton de Nidwald et depuis 2010 expert dans les Forces Aériennes en aéronautique et en politique de sécurité au sein de l’état-major du DDPS. AOPA Switzerland 34 Position Report 255 AOPA Switzerland 35 Position Report 255 Vols d’essais en Lightwing AC4 à LSGY et LSPV terminés AC4 CS-LSA – le «Couteau Suisse» du ciel Briefing auf dem Flugplatz Yverdon: v.l.n.r. Testpiloten Jean-Claude Dispaux und Jörg Lutz, Technischer Instruktor Christoph Naef, ALO Peter Odermatt, Fluglehrer Marc Kleiner und ALO Pierre Dufour. Briefing sur l’aérodrome d’Yverdon: de gauche à droite, les pilotes d’essais Jean-Claude Dispaux et Jörg Lutz, l’instructeur technique Christoph Naef , l’ALO Peter Odermatt, l’instructeur de vol Marc Kleiner et l’ALO Pierre Dufour. Hjk – Fin septembre et début d’octobre, des journées vols d’essais sur Lightwing AC4 CS-LSA ont été organisés tout spécialement pour les membres de l’AOPA sur les terrains d’Yverdon et de WangenLachen. Nous aurions volontiers été à Locarno, mais malheureusement un blocus météorologique au Gothard a contrecarré nos plans pour le Tessin, malgré un super ciel bleu au-dessus du Tessin. Au moment de la clôture de la rédaction, il est difficile de savoir si nous pourrons encore organiser la troisième série de vols d’essais cet automne. Néanmoins, ceux qui suite à notre offre, parue dans le dernier Position Report, ont répondu à l’appel – à condition d’avoir choisi LSGY ou LSPV – ont été récompensés par une expérience de vol vraiment impressionnante. Nous avons eu un peu de vent à Yverdon, et WangenLachen a été marquée par une journée magnifique. Mêmes les sceptiques, qui étaient encore plutôt méfiants avant le vol du nouvel appareil suisse de Buochs, ont été très impressionnés après l’atterrissage. Michael Weinmann, membre de l’AOPA et présentateur de télévision, qui se considère comme un partisan des appareils à aile haute, souligne: «Les constructeurs de Buochs ont fait un excellent travail. L’AC4 CS-LSA est un appareil extrêmement agréable. Il a un pilotage très fin et efficace. Même en décrochage à pleine puissance, l’appareil se comporte parfaitement.» AC4 relègue dans l’ombre certains appareils plus gros Cela ne doit pas dégénérer en une ultime adulation, mais parfois après un vol, les pilotes tombent en extase et qualifient l’AC4 comme «génial», «très confortable» ou bien «super». L’espace disponible est AOPA Switzerland 36 qualifié de généreux. Un manche central à l’air un peu imposant à première vue permet un accès facile. En comparaison, des sièges similaires couteux en composite coûteraient la coquette somme de Fr. 4500.– pour se sentir comme à la maison. Les sièges se laissent facilement régler avant le vol. Un compartiment à bagages spacieux accessible depuis la cabine pendant le vol relègue dans l’ombre certains appareils plus gros. Bien sûr, certains points ont attiré l’attention des testeurs pilotes chevronnés et tout particulier professionnels, qui pour eux nécessiteraient certaines améliorations. Frappant, l’absence d’un accoudoir sur le côté de la fenêtre du cockpit a été critiquée. Peter von May, également membre de l’AOPA qui d’habitude vole sur Money, a critiqué ce point. De plus, le maniement du manche central lui a posé certains problèmes: «Parfois, je ne savais pas où placer ma main libre» a-t-il déclaré lors du débriefing. Cela n’empêche pas Peter von May de prodiguer aussi des louanges sur cet appareil, bien qu’il conseille de l’équiper d’un pilote automatique. Après tout, un système digital pour les instruments moteur fait déjà parti des cockpits modernes. Le directeur des ventes de Lightwing, Robert Woodtli, qui apprécie l’AC4 et vole souvent avec l’AC4 était satisfait des nombreux commentaires positifs. Mais il Position Report 255 AOPA Switzerland 37 Position Report 255 a également pris en compte les critiques constructives. Woodtli: «Ces commentaires de pilotes sont pour nous très précieux. Nous les évaluerons très attentivement. Je suis convaincu que nos constructeurs s’en laisseront inspirer.» Une consommation avantageuse éclatante Le prix courant d’un AC4 entièrement équipé est actuellement de Fr. 160 000.–, qui en comparaison avec les concurrents directs, se situe plutôt en haut de l’échelle. Mais si l’on compare les paramètres clés comme par exemple la consommation avantageuse de 12–14 litres d’AVGAS par heure que le moteur Rotax 912iS «suce» de son réservoir de 100 litres, la facture est déjà moins élevée. Et l’on est totalement perplexe de savoir si le prix correspond à un moteur révisé avec zéro heure. Un coût incroyablement bas de Fr. 5000.– pour l’échange du moteur pèse aussi dans la balance. Puis, il est de nouveau opérationnel pour 2000 heures de vol. Un prix aussi fabuleux est notamment dû à un principe de construction très bien réfléchi et extrêmement simple. Avec un minimum de points d’attache, le moteur peut être démonté et remonté plus rapidement que ceux de produits comparables. En additionnant tous les coûts, l’heure de vol est deux fois moins élevée que celle d’un petit avion similaire. Détail intéressant: Lightwing a une offre de prêt/location, qui pour- Jean-Patrick Ducommun (l.), hier beim Shakehands mit Lightwing-Verkaufsleiter Robert Woodtli, war nach seinem Flug in Yverdon positiv überrascht von den Leistungen der AC4. Ducommun ist selber Fluglehrer. Sein Fazit: «Das ist ein ganz leicht zu steuerndes Flugzeug. Ich könnte es mir für die Grundausbildung von Piloten sehr gut vorstellen.» Jean-Patrick Ducommun (à gauche), serrant ici la main du directeur des ventes de Lightwing Robert Woodtli après son vol, a été très positivement étonné par les performances de l’AC4. Ducommun est lui-même instructeur de vol. Sa conclusion: «C’est un appareil très facile à piloter. Je pourrais très bien me l’imaginer pour la formation de base des pilotes.» rait être intéressante: Pour Fr. 27 000.– par année, on obtient 300 heures de vol sans le carburant. Un petit calcul mental suffit. Aidez-nous à économiser ! Veuillez nous communiquer des changements d’adresse sur notre homepage www.aopa.ch / secteur membres sous «corrections d’adresse» ou directement à [email protected]. Votre secrétariat AOPA Les responsables de Lightwing AG ne pouvaient pas avoir trouvé un partenaire de parrainage plus approprié que le fabriquant du Couteau Suisse, Victorinox. A bien des égards, les deux produits suisses sont similaires: concept clair est bien réfléchi; design sans fioritures, fonctionnel et excellent rapport qualité-prix avec une touche de luxe discret. L’AOPA Switzerland remercie Lightwing AG ainsi que son équipe formidable et tout particulièrement le pilote de démonstration Peter Odermatt pour leur soutien dans ce projet d’essai passionnant. Nous souhaitons à cette société et à son super avion un brillant avenir. AOPA Switzerland 38 AOPA Switzerland 45 Position Report 255 AOPA Switzerland 39 Position Report 255 Position Report 249 Kaufen, verkaufen, tauschen, suchen DAS FLIEGERZITAT DES MONATS «Ein Flugzeug erfinden, «Piloten sollten zu sich bewusst sein, das es möglich ist nichts. Esdurchaus zu bauen, ein ist, DingeFliegen, zu hören, dieistnie gesagt Anfang. das alles.» wurden. Eine zugegebenermassen bedrückende Erkenntnis...» Otto Lilienthal (1848 – 1896), deutscher Ingenieur und Flugpionier Jan Brill, Chefredaktor Pilot und Flugzeug Ausgabe 2014/03, Bericht zum Thema «Runway Incursions» Helfen Sie uns sparen! Teilen Sie uns bitte Ihre Adressänderung auf der Homepage www.aopa.ch im Memberbereich unter Adressberichtigung mit oder direkt an [email protected]. Ihr AOPA Sekretariat Luftfahrtversicherungen mit Vertrauen – von Pilot zu Pilot, klicken Sie www.luftfahrtversicherungen.ch Generalagentur Fred Schneider Länggasse 2A, 3601 Thun Tel. 058 357 17 02, Fax 058 357 17 18 z.T. mit Vergünstigungsverträgen (AeCS) Warc Geriug Walter Schneider Mitglieder platzieren KLEININSERATE GRATIS im Members’ Corner Als Mitglied profitieren Sie von der kostenlosen Publikation von Kleininseraten (Tausch, Occasion, Mitflugangebote usw.). Sie können im passwortgeschützten Mitgliederbereich der AOPA-Homepage www.aopa.ch unter «Members’ Corner» jederzeit Gratisinserate aufgeben. Sie können dabei wählen zwischen Web-Publikation und zusätzlicher Publikation im gedruckten Position Report. Regeln für Gratisinserate und Bilder Dieses Gratisangebot für Mitglieder gilt wie folgt: maximal zwei Inserate pro Ausgabe, mit maximal fünf Textzeilen für Inserate ohne Bild und maximal zehn Textzeilen für Inserate mit Bild. Bilder sind immer kostenpflichtig. Die einmalige Publikation eines Bildes kostet Fr. 33.– inkl. MwSt. Der fällige Betrag wird Ihnen in Rechnung gestellt. Das Kleingedruckte: Die Inserate müssen mit Vornamen, Namen, AOPA-Nummer sowie Telefonnummer, E-Mail-Adresse oder Postadresse Zu verkaufen: Bijou zu verkaufen Vorzüglich gepflegte Pitts S-1C, 1969, ca. 140 Std. seit Totalrevision. Das ultimative (Oldtimer-)Spielzeug! Fr. 39 000 VB. Eventuell mit Hangarplatz LSZB. Infos: Max Ungricht, 079 406 09 30 versehen sein. Keine Chiffre-lnserate, keine Geschäftsanzeigen und nur Anzeigen, die mit Luftfahrtmaterial (Charts, Bücher etc.), Jobs (Angebote oder Gesuche) oder GA-Flugtourismus zu tun haben. Wir können keine Garantie für Platzierung und Erscheinungszeitpunkt geben. Es gibt kein «Gut zum Druck», der Text wird so publiziert, wie ihn das Mitglied aufgibt. Es gilt «Selbstbedienung». Telefonische Aufträge oder E-Mails können für Gratisinserate nicht berücksichtigt werden. Beachten Sie, das Sie als Mitglied auch von günstigen Insertionstarifen ausserhalb der Rubrik «Members’ Corner» profitieren. Dort haben Sie mehr Exklusivität und einen noch höheren Beachtungsgrad. AOPA Switzerland Bitte beachten Sie, dass Sie für den Inhalt Ihres Kleininserates selber verantwortlich sind. E-Mail-Adressen, Telefonnummern und weitere Kontaktangaben sollten komplett und korrekt eingetragen sein. AOPA Switzerland 40 Position Report 255 ZEILEN SCHLECHTE ZEILEN Führerflucht mit Flugzeug von der Unfallstelle. Seither fahndet die Polizei nach dem Mann. Quelle: The Journal Gazette, Fort Wayne (USA) Helipilot droht Gefängnisstrafe für Rettung Obwohl ein neuseeländischer Helipilot mit einem Robinson R-44 einen verletzten Jäger gerettet hat, droht ihm dafür eine saftige Busse oder gar eine Gefängnisstrafe. Unverletzt entkamen Pilot und Passagier aus diesem Wrack einer Cessna 150. Vom Pilot fehlt seither jede Spur. Die Cessna 150F startete nach Zeugenaussagen am Samstag, 3. Oktober 2015, mit zwei Insassen vom Smith Field Airport in Indiana (USA). Ein Flugplan lag nicht vor. In der Nähe des Flugplatzes streifte die Maschine einen Baum und krachte auf den Hinterhof eines Einfamilienhauses. Der Passagier blieb nahezu unverletzt, der Pilot offenbar auch, denn er entfernte sich sofort 41 Position Report 255 Zu verkaufen: Robin President HB-KFT Halteranteil Halteranteil einer wunderschönen und gepflegten Robin President HB-KFT abzugeben. 200 PS, Reisegeschwindigkeit 260 km/h, 5 Sitzplätze, bis 6½ Reichweite, TopZustand, sehr gut gewartet, 2001, sehr gute Verfügbarkeit. Standort Birrfeld. Weitere Infos 077 406 30 20 GUTE «Flugzeug stürzt kopfüber in einen Hinterhof, Pilot auf der Flucht.» Diese ungewöhnliche Schlagzeile ging Anfang Oktober durch die US-amerikanischen Medien. Was geschehen war, ist noch immer unklar, denn die wichtigste Auskunftsperson ist unauffindbar. AOPA Switzerland Die Behörden fanden heraus, dass der Beschuldigte geflogen war, ohne eine gültige Lizenz zu besitzen. Diese war ihm aus medizinischen Gründen entzogen worden. Dennoch machte er sich zusammen mit einem Kollegen, der eine gültige Lizenz besitzt, zum fraglichen Flug auf. Beim Absetzen eines Arztes beim Jäger, der mit gebrochenem Oberschenkel im Wald lag, griff der Beschuldigte offenbar selber ins Steuer. Nach eigenen Angaben tat er dies, um den anderen Piloten beim heiklen Manöver zu unterstützen. Deswegen steht der fehlbare Helfer nun demnächst vor Gericht. Suche: Gründung Haltergemeinschaft SW51 Mustang Für die Gründung einer Haltergemeinschaft (Verein) suche ich weitere Piloten, die gerne eine ScaleWings SW51 Mustang fliegen möchten. Die ScaleWings SW51 Mustang ist eine absolut originalgetreue Ultraleicht-Replica der legendären P-51 Mustang. Die Grösse entspricht 70% des Originals. Das Flugzeug wird in LSZF Birrfeld stationiert sein. Mehr Infos auf www.blueskyits.ch, +41 (0)79 213 23 80, [email protected] Zu verkaufen: General American Tiger AG-5B American General Aircraft Corporation Typ: Tiger AG-5B, Serie Nr. 10135, Baujahr 1992. TT: 1709 h, Motor: Lycoming 0-360-A4K, 180 PS. Alle Infos unter: www.blueskyits.ch/for-Sale.php Tel. +41 (0)79 213 28 0, Mail: [email protected] Zu verkaufen: Piper Turbo Saratoga SP PA-32R-301T, HB-PTM, Bj. 1985, Zelle 4750 TTSN, Motor 60 SOH, Propeller 30 SOH, Interieur neu, IFR-zugelassen, GNS430, KFC150, WX1000, Preis Fr. 195 000.00 VHB, Anfragen unter [email protected] Zu vermieten: Transatlantik-Crossing geplant? Wir vermieten Life Raft Marke Winslow, 22 Kilo, 4 Plätze, Doppelschlauch-Boden, Rettungsmaterial, Canopy, 2 Immersion Suits Marke Mustang Survival Ocean Commander, Trip Kit Nordatlantik 2013, diverses Kartenmaterial USA, Kanada. Ab- und Rückgabe in der Schweiz. Preis nach Absprache. [email protected] AOPA Switzerland 42 Position Report 255 Zu verkaufen: Einmalige Gelegenheit Einmalige Gelegenheit: eine Beech Bonanza F33A mit neuem 300HP-Motor (100 Std.), neuem Propeller mit Anti-Ice (100 Std.), GNS530 auf neustem Stand, HSI, RMI, sonst alles King- und Garmin-Geräte, mechanisch alles neu gemacht, IFR-zugelassen, top ausgerüstet und in TopZustand, zu kaufen. Die Beech ist ein Reiseflugzeug mit enormen Steig- und Reisegeschwindigkeiten, stets hangariert in LSZG. Für mehr Infos kontaktieren Sie bitte per Mail [email protected] Zu verkaufen: Verkaufe Anteil Cirrus SR 20 1/11 Halteranteil SR20, LSZF, 1530 Stunden, sehr guter Zustand, Hangarplatz, kollegiales Umfeld, erneuerte Avionik. Fixkosten 2700 pro Jahr, Flugstunde 240, VB Halteranteil 14 000. Mehr Infos unter [email protected] Zu verkaufen: ¹∕ 6 Halteranteil C-182P TT 3700 h, Motor 800 h TSO, Prop MT 3-Blatt neu, Lärmklasse D, Avionics VFR, XPDR Garmin Mode S, ELT Artex ME406, Autopilot mit Altitude Hold, neu lackiert und neues Interieur, stationiert und hangariert im Birrfeld, ideale Reisemaschine, gute Verfügbarkeit in kleiner Gruppe, Kontakt: Max Gloor, 062 751 19 71, 079 632 48 66, [email protected] Der nächste AOPA Position Report erscheint am 25. Januar 2016 AOPA Switzerland 43 Position Report 255 Zu verkaufen: ¼ Halteranteil Saratoga in LFSB HB PNX Piper PA32, 1980, TSN 5460 h, Yellow-White, ¼ Anteil – hohe Verfügbarkeit – Standort Basel, Lycoming TIO-540S1AD Turboplus Intercooler PA32-1800, TSO 270 h, Propeller Hartzell HC-E3YR1RF, TSO 580 h, Transponder GTX 330, Autopilot S-TEC 55/55X, Garmin GNS 530, Garmin GPS 155XL, ELT Kannad 406 AF, COM KX 155 TSO, DME KN 62ATSO, Audio-Panel Garmin GMA 340, ADF KR 85 TSO, Fuel Management Indicator, 2 Slaved HIS, 2 Altitudes Indicator, 2 Attitude Indicator, 2 Turn Coordinator, 1 Vertical Speed In- dicator, Propeller-De-Icing, Sauerstoffanlage, Preis Fr. 39 000.– Kontakt: Harald Braun Tel.: +41 (0)79 434 20 55 oder [email protected] Zu verkaufen: Cessna Hawk 172XP Wertanteil HB-CCA zu vergeben Cessna Hawk 172XP, 1978, Hangarplatz in LSZK. Hohe Verfügbarkeit. Flugzeug ideal auch zum Reisen. 6-Zylinder-Conti-/Einspritz-Motor (TBO noch 800 Std.) mit Verstell-Propeller und 195 PS. Enorme Startund Steigleistungen! Ausrüstung: 2 x COM, NAV/GPS, DME, Mode-S, ELT406, Autopilot und Zusatztank (6,5 Std. Flugzeit) … Einmalige Einlage: Wertanteil Fr. 5000.–. Jahreskosten pro Pilot je nach Aufwand ca. Fr. 2300.–. Stundenpreis nass ca. Fr. 270.– plus Flugplatz-Speck-Mitgliedschaft … Noch Fragen? Richi Ehrensperger, 079 636 36 01, oder Martin Hugi, 079 207 76 35, stehen dir gerne zur Verfügung. Zu verkaufen: Neuer Preis: Aero AT3 zu verkaufen Aero AT3, Bj. 2004, Serie Nr. -010, HB-immatrikuliert, Motor und Zelle 1310 hrs, Prop 610 hrs, TBO bei 1500 hrs plus Verlängerung. 2014 neues Canopy und neue Bremsen. ARC gültig bis Juli 2015. Typeneinweisung kann angeboten werden. NEUER PREIS Fr. 32 000 Kontakt 079 472 65 32 Redaktionsschluss für die Ausgabe 256 ist der 30. Dezember 2015 Annahmeschluss für Inserate: 15. Januar 2016 Der nächste E-Newsletter erscheint am 25. November 2015 AOPA Switzerland Mandatory Occurrence Reporting Martin Robinson, CEO of AOPA UK, writes: “Pilots should be aware of the new Mandatory Occurrence Reporting EU Regulation that will come into effect in November 2015.” EC Reg. 376/2014 is supported by Implementing Rule (IR) 1018/2015. This Regulation is above national law and has the same status as the Basic Regulation BR 216/2018, when establishes EASA. The original draft of this Regulation was far worse than the final version. During the original debates the IAOPA executive committee argued that the integrity of safety reporting systems needs to be maintained as such systems are paramount to improving safety. Learning the lesson through a free reporting regime has to be the bedrock of the “Just Culture” system. The two relevant documents can be found on the Internet as well as the AOPA/IAOPA websites. In IR 1018/2015 you should read Annexe V. There is some concern that pilots will not file reports. I disagree, as I believe most pilots take an interest in safety matters, and that they understand why occurrences need to be reported. I think that most pilots will use their common sense when they read the Regulation as the safety improvements that follow from having the right information may save lifes. This EC Regulation applies to EASA aircraft and licensed pilots; however, the CAA is yet to decide if it will apply to Annexe II aircraft. 44 Position Report 255 Pilots will be able to use a web portal from November to file reports. I expect more information from the CAA in the near future. “Fused Reality” combines real world and simulation A test pilot performs a task with the Fused Reality system. This system combines real world experience with sophisticated simulation. To gain proficiency, pilots need realistic training, but they also need to avoid needless cost and risk. NASA is developing a technology called Fused Reality, which uses a special headset that combines real flying in a real aircraft with an overlaid simulation. Fused Reality was named by its inventor, Ed Bachelder, the technical director at Systems Technology Inc. of Hawthorne, California. The system works like augmented reality glasses like Google Glass or digital pilot goggles by combining the real world with interactive computer graphics inside the viewer of the headset. The result is a view of the area around the plane that mixes the actual scene with computer generated elements that allow the trainee AOPA Switzerland to practice complicated exercises, such as runway landing at altitude, formation flying, and tracking an aerial refueling drogue, without interfering with the regular operations of the aircraft. The Fused Reality technology was tested at NASA’s Armstrong Flight Research Center at Edwards, California, and the National Test Pilot School (NTPS) in Mojave, where three evaluation flights were made in 2012. A second testing phase was carried out in September 2014 with nine flights on board a Gippsland GA-8 Airvan research aircraft from the NTPS. NASA sees Fused Reality as having applications not only in training, but also in evaluating new aircraft by allowing test pilots to gain hands-on experience of new configurations, aircraft control algorithms, and displays under actual conditions without the immediate need for the experimental aircraft. The Fused Reality technology will undergo further testing next March at the Air Force Test Pilot School’s Test Management Program, where pilots will design a flight test using a Beechcraft King Air C-12 light aircraft, which will be used to compare the system with conventional handling qualities tasks. Source: NASA Beware of aircraft purchase fraud The dream of buying an aircraft turned sour for two AOPA Romania members. It took a short time for them to realize that the fact that no one was waiting for them in Switzerland to assist in the final inspection of a DA42 aircraft, like the one pictured at the 2015 Paris Air Show but regis- 45 Position Report 255 tered HB-LTV, was no accident but in fact was a very elaborate fraud scheme. Don’t fall in this trap – AOPA Romania members are victims of a meticulously prepared fraud: no aircraft delivered, but all the money is gone. The down-payment to an escrow account opened in UK vanished at the same time as the fake aircraft agent. AOPA Romania started assisting them in the quest to solve this fraud and as soon we found out about the whole story we requested information from other European AOPAs; maybe someone knows the individuals or has a lead? As a proof of the strong European bonds that exist between national affiliates, AOPA Sweden answered and gave us the contact details of a very fine gentleman from AOPA Estonia whose help was very useful. After a brief information exchange we found out that an Estonian company involved was also fake and the person used for the façade was in fact an identity theft. We continue to support the affected members and we have already contacted the local cybercrime fighting unit. The story is just unfolding. As soon as we will have more information we will share it with every national AOPA just to prevent other AOPA members falling into the same trap with these thieves. AOPA Switzerland 46 Position Report 255 AOPA – weltweit wirkungsvoll Die AOPA ist in mittlerweile 74 Ländern auf allen fünf Kontinenten der wichtigste Ansprechpartner für Pilotinnen und Piloten der General Aviation. Als Schweizer Verband der GA vertreten wir seit über 50 Jahren in nationalen und internationalen Gremien der Luftfahrt die Interessen der Privatpiloten und Flugzeughalter. FLUGZEUGEIGNER- UND PILOTENVERBAND Association des propriétaires et pilotes d’avions Mit einem Inserat im «Position Report» erreichen Sie ein enorm qualifiziertes Publikum mit hoher Affinität zur General Aviation. Unsere Preisliste finden Sie unter www.aopa.ch Mettez une annonce dans le «Position Report» pour accéder à un énorme public hautement qualifié avec une grande affinité pour l’aviation générale. Vous trouverez notre liste de prix sous www.aopa.ch AOPA Switzerland Layout und Druck Mattenbach AG Mattenbachstrasse 2 8411 Winterthur Telefon 052 234 52 52 [email protected] www.mattenbach.ch AOPA Switzerland Steinstrasse 37 8003 Zürich Telefon 044 450 50 45 Fax 044 450 50 46 [email protected] www.aopa.ch Redaktion Jan Karbe (Hjk) Im Chüeweg 1 8472 Seuzach Telefon 052 317 50 88 Fax 052 317 50 89 [email protected] LIGNES MAUVAISES LIGNES Délit de fuite avec aéronef «Un appareil capote sur une arrièrecour, pilote en fuite.» Ce fait divers inhabituel fut relaté début octobre par les médias américains. Ce qui s’est passé est encore inexplicable, car le principal témoin est introuvable. Le Cessna 150F a, selon des témoins, décollé de l’aérodrome de Smith Field dans l’Indiana (USA) le samedi 3 octobre 2015 avec deux personnes à son bord. Aucun plan de vol n’a été déposé. Aux alentours de l’aérodrome, l’aéronef érafla un arbre avant d’aller s’écraser dans l’arrière-cour d’une maison individuelle. Le passager s’en sorti pratiquement indemne, le pilote probablement aussi, car il quitta immédiatement le lieu de l’accident. Depuis lors, la police est à sa recherche. Auflage/Tirage 4000 Erscheint alle 3 Monate/Parution tous les 3 mois Risque de prison pour un pilote d’hélicoptère après un sauvetage App fürs iPad Position Report 255 BON Source: The Journal Gazette, Fort Wayne (USA) Impressum 47 Bien que le pilote néo-zélandais d’hélicoptère ait sauvé un chasseur blessé avec un Robinson R-44, il risque d’écoper d’une lourde amende ou même d’une peine de prison. Les autorités ont constaté que l’accusé s’était envolé sans posséder une licence valide. Elle lui avait été retirée pour des raisons médicales. Néanmoins, il s’est fait accompagner pour le vol en question par un collègue possédant une licence valide. Après avoir déposé un médecin près du chasseur qui était couché dans la forêt avec une jambe cassée, l’accusé a apparemment pris les commandes. Selon ses propres dires, il a agi de la sorte dans le but d’aider l’autre pilote lors de cette manœuvre délicate. C’est la raison pour laquelle le sauveteur fautif se re trouvera prochainement devant un tribunal. AZB 8003 Zürich PP / Journal CH-8003 Zürich AOPA Switzerland Steinstrasse 37 CH-8003 Zürich real watches for real people Oris Big Crown ProPilot Altimeter Patentiertes Automatik-Uhrwerk mit mechanischem Höhenmesser Matt satiniertes Edelstahlgehäuse Wasserdicht bis 10 bar/100 m www.oris.ch